Résultats de la recherche sur 'Le Maroc de Hassan II'

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15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 106)
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  • #201925
    dahlia
    Membre

    Louange à Dieu
    Prière et salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons

    Nos fidèles sujets, habitants de la Région de l’Oriental,

    En rencontrant les forces vives de cette région qui Nous est si chère, Nous Nous faisons un plaisir de dire à ses habitants à quel point Nous avons été touché par la chaleur de l’accueil et la loyauté de l’allégeance qu’ils Nous ont témoignées. La fierté et le patriotisme qui les animent ont fait de cette région un rempart inexpugnable assurant à l’Etat marocain protection et immunité tout au long de sa glorieuse histoire.

    Le fait de Nous enquérir sur place de votre situation, Nous a permis de toucher de près vos besoins pressants et vos préoccupations réelles, qui sont au cœur de Nos préoccupations et auxquelles Nous sommes particulièrement attentif.

    Soucieux de manifester concrètement Notre haute sollicitude pour cette région qui recèle d’importantes potentialités et des ressources humaines industrieuses et fortement motivées, Nous avons décidé de lancer une Initiative Royale pour le développement de la Région de l’Oriental. S’articulant autour de quatre axes, elle vise à stimuler l’investissement et à favoriser la création de petites et moyennes entreprises par les jeunes.

    Elle se propose également de doter la Région des équipements de base nécessaires et d’encourager les grands projets économiques à titre prioritaire. L’initiative a pour but, en outre, de promouvoir l’éducation et la formation et de faire jouer pleinement les principes de solidarité. Pour en assurer la mise en oeuvre effective, Nous avons prévu des mécanismes précis de financement, de suivi et d’évaluation.

    Afin d’atténuer le chômage qui sévit parmi des catégories de jeunes dans la Région, et de créer les conditions propices au travail et à l’auto-emploi, Nous avons décidé de faire démarrer cette Initiative avec une dotation initiale de 30 milliards de centimes, auxquels s’ajouteront les apports de nombreuses institutions, pour financer les projets des entreprises et garantir les prêts qui leur seront octroyés. Cette opération sera coiffée par le Centre Régional d’Investissement.

    Aussi, appelons-Nous Notre gouvernement, dans le cadre de cette Initiative, à prévoir, à titre prioritaire, la réalisation, dans la Région, des infrastructures et des équipements de base nécessaires, notamment l’autoroute Fès-Oujda par Taza et la voie ferrée entre Taourirt et Nador. IL lui appartient, parallèlement, de hâter la construction de la route côtière du Nord, et l’élargissement et la réfection de la route reliant Nador, Oujda et Figuig.

    Par ailleurs, Nous avons donné le coup d’envoi de grands projets d’alimentation en eau potable des villes d’Oujda et de Taourirt, projets que Nous appelons les départements concernés à étendre à toutes les agglomérations urbaines et rurales de la région.

    Eu égard à Notre attachement au développement intégré de cette Région, Nous avons décidé la création à Nador d’une zone franche intégrant, outre le port, des espaces économiques, commerciaux et touristiques.

    Ce que Nous recherchons, à travers cet important projet, c’est qu’il ouvre un portail méditerranéen devant le développement de la Région et que, de surcroît, il contribue à la consolidation de l’économie nationale et au renforcement du grand complexe Tanger-Méditerranée. Ainsi, Nous aurons parachevé Notre projet stratégique qui vise à faire de l’espace méditerranéen un puissant levier pour le décollage et le développement national, pour le partenariat économique et pour le brassage culturel.

    C’est dans le même contexte que s’inscrit Notre décision en faveur de l’aménagement de la zone touristique côtière de Saïdia, avec la participation du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social. Nous réaffirmons, à cet égard, la nécessité d’engager, avec professionnalisme, des efforts hardis, pour attirer les investissements nationaux et étrangers, afin de faire de Saïdia la perle de la côte méditerranéenne.

    Par ailleurs, outre la nécessité de fructifier au mieux les atouts dont dispose la région et de valoriser son produit agricole très prisé, notamment par un effort de modernisation et de développement de l’agro-industrie, il est nécessaire de mettre en place un programme de développement et de protection des hauts plateaux et des oasis de B’ni Mathar, Bouarfa et Figuig, ainsi que la ville de Jerrada que Nous avons tenu à inscrire parmi les bénéficiaires des programmes de l’Agence de Développement des Provinces du Nord, marquant ainsi l’intérêt tout particulier que Nous portons à cette agglomération.

    Par ailleurs, pour assurer la mise à niveau des ressources humaines que requiert le développement régional, et afin de renforcer les établissements universitaires et les instituts de formation dans cette région, Nous avons décidé la création d’une faculté de médecine, avec un centre hospitalier universitaire, marquant ainsi, à travers ces programmes ambitieux, Notre volonté de conforter la ville séculaire d’Oujda dans le rôle pionnier qui est le sien en tant que capitale de l’Oriental.

    Au plan social, Notre Initiative réserve une place toute particulière aux catégories démunies. Nous vous engageons donc à rester attachés aux vertus d’entraide et d’assistance mutuelle qui vous sont connues. De même, Nous appelons la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, à apporter un soutien accru aux oeuvres caritatives et à nouer différents types de partenariat avec le tissu associatif local, dont Nous Nous félicitons, par ailleurs, des efforts qu’il déploie à cet égard.

    Nous invitons instamment les forces vives de la Région à s’intéresser davantage à la promotion de leur région et à s’investir dans l’effort collectif de développement solidaire que Nous conduisons pour combattre la pauvreté, la marginalisation et toutes les velléités d’extrémisme lequel, du reste, n’a pas sa place dans une société telle que la nôtre qui se distingue par son authenticité et son ouverture sur les autres civilisations.

    Nous comptons donc sur vous pour ériger cette initiative en un pacte scellé entre nous, afin que cette région puisse se hisser à la place de choix à laquelle Nous voulons la voir accéder, conformément à sa vocation de pôle maghrébin, et au rôle qui lui revient comme pont solide de bon voisinage et de fraternité sincère avec le peuple algérien frère auquel nous unissent les liens de l’Histoire, les défis du présent et les aspirations de l’avenir, et auquel nous souhaitons le plus grand bien.

    A travers ces projets ambitieux, Nous entendons fermement doter Notre chère patrie d’une capacité accrue pour conforter sa force et son immunité. Celles-ci doivent, en effet, demeurer au centre de nos préoccupations, dans un monde en mutation, chargé de risques et d’aléas. Telle est la voie à suivre pour aller résolument de l’avant dans l’œuvre d’édification d’un Maroc uni, avancé, démocratique, solidaire et plus apte à relever tous les défis.

    Wassalamou alaikoum wa rahmatou Allah wa barakatouh.

    salut à tous de la part de yeghmorrassen
    cher monsieur ali el idrissi merci à vous . je voulais tout simplement montrer à nos amis qui s interessent la descendance de my idriss que ce saint homme a fait de son mieux pour faire du bien. on ne rapporte de lui ,et de source amazighe ,que du BIEN et rien que du BIEN .pourquoi? parce qu il avait vécu la méchanceté + l injustice+ la jalousie etc ..de la part des Arabes TOGHATES et MOUTAJABBIRINES qui ont presque fini par exterminer la 4eme et 5eme génération de petits fils de ali et fatima fille du prophete s il n y avait pas l inde , l ouzbekistan et l iran d une part puis notre pays le Maroc et l algerie pour recevoir ce qui restaient de la soulala du Prophéte.My idriss est arivé blessé et portait en lui la sincerité , la modestie et surtout la vraie spiritualité héritée de l imam ali qui fut aussi trahi par qoraich auparavant. ce sont ces qualités spirituelles qui ont poussé mes ancetres amazighs à ladopter et le protéger.pour sa part my idriss a su grace à l intelligence du coeur s integrer dans le monde amazigh qui rejette CATEGORIQUEMENT l esprit BEDOIN . sache cher ali que le premier arabe qui rendit visite à my idriss l a empoisonné. trouvez moi une seule référence qui contredirait cette information historique . voilà un peuple qui reçoit un hachemite qui le protége et lui permet de fonder une famille et de vivre en paix et voilà que le premier arabe venu l assassine. c est quand meme plus que frappant pour nous les amazighs.
    si il y eu abou al afia qui etait au service du calife arabe d orient qui a commis des massacres contre des idrissides , je réponds sans faire l avocat du diable , que ça n a aucune comparaison avec ce qu ont fait les premiers arabes de l islam contre l imam ali lui meme assassiné à la mosquée de koufa par une épée empoisonnée par ibn al moulajjam considéré par les wahhabites jusqu à nos jours comme un héros de l islam parce que ijtahada c est à dire il croyait bien faire et chez les wahabbites et beaucoup d autres ecoles religieuses celui qui fait un ijtihad et qui se trompe obtiendra quand meme une recompense meme si il nous mène vers la catastrophe , c est comme ça qu ils ont réglé le problème en revanche ils coupent la main aux pauvres voleurs du yemen qui oseraient voler un ou deux rials saoudiens. s en est suivi l empoisonnement de al hassan fils de ali sur ordre de mouaouia l ommeyyade puis le veritable massacre qui est une tache noir dans l histoire de l islam a savoir la boucherie qui a permis de couper la tete de hussayn fils de ali et de ces fils meme le bébé abdullah dont les tetes ont eté emmenées par omar ibn saad chez yazid fils de mouaouia jusqu à damas avec les filles de hussayn enchainées jusqu au coup. les massacres apres sont nombreux et cités dans le livre MAQATIL ATTALIBIYYINES مقا تل الطالبيين pour ceux quii voudraient en savoir plus sur le sort qu a reservé les arabes a la famille du prophete . et là je peux poser une question est ce notre peuple amazigh qui a commis ces massacres. NON oh que NON . soyons fier d avoir plus donné aux arabes qu ils nous ont donné .sachez qu à un moment ou tous les arabes avaient abandonné l andalousie ce sont les MOURABITTINES puis Les MOUAHHIDINES qui ont livré Bataille aux rois espagnols en andalousie musulmane et c est une fierté pour les musulmans de toute la terre. qu ont fait wahhabites de l arabie seoudite eh bien ils ont permis aux americains de venir s installer en arabie et de là bas envoyer leurs bombes sur le peuple irakien. et la cerise sur le gateau leurs mouftis méchants haineux qui ne savent que nous envoyer leur sales cassettes et leurs emissions satellitaires merdiques , et à leur tete l aveugle surtout du coeur penommé ibn baz( fils du faucon) nous ont offert une fatwa nous expliquant que la guerre est une ruse الحرب خداعe et que ces americains nous ont eté envoyés par allah pour protéger al haramines الحرمين .
    sache aussi cher monsieur ali el idrissi que fatima zohra qui décéda 6 mois apres le déces du prophéte avait à sa demande été entérrée de nuit par son epoux ali et deux ou trois proches. pourquoi celà ? nous n avons jamais assister à des funérailles de nuit.
    et qu on ne vienne pas me dire que ce sont mes ancetres amzighs qui ont commis toutes ces injustices.
    je voudrais terminer monsieur el idrissi en vous disant qu aujourd hui à oujda il 100 fois plus de mosquées qu il y a 20 ou 25 ans et que la plupart des femmes et filles portent le hijab et qu on se dirait à la mecque pendant les prieres des taraouihes du ramadan et que le samedi beaucoup de commerçants , d universitaires , de medecins , de pharmaciens , de banquiers etc..viennent écouter les « savants » leurs montere les voies de la vertu et le droit chemin et que pour rien au monde meme le plus grand des trafiquants de drogue ne raterait pas la priere du vendredi etc etc etc …mais je constate qu avec tout ce quantitatif formel dans la religion ne vaut pas 10 minutes de sincerité que j ai vécu tout petit , entre les voisins de la rue ou j ai grandi alors qu il n y avait qu une petite mosquée et les femmes n etaient pas voilées et peut etre meme que cet imposteur et comedien amr khalid qui est financé par les ouahhabites du golf quyi ont gaspillé l argent des musulmans qui vivent aujourd hui dans la pauvreté totale, ce amr khalid n etait peut etre pas encore né pour nous parler de son islam zouin et drayaf et que tout va bien il suffit d etre optimiste et d accepter notre sors. IL Y AVAIT LA SIMPLICITE ET SURTOUT AL MAHABBA ET IL N Y AVAIT PAS LA SOIF DU POUVOIR ET DES MANACIBES ET DU FRIC chez nos grands parents. aujourd hui gagne de l argent par tous le smoyens puis va al mecque et ensuite participe aux dourous ici et là et tout ira bien dans le meilleur des mondes . لا حيلة مع الله
    vive la liberté et la démocratie , et vive la sagesse amzighe qui refuse l hypocrisie de la religion qui veut nous envahir du khalij.
    pour nos zaouias berberes je leur dis faites attention vous etes entrain de dénaturer et donc d effacer les vertus sur lesquelles nos ancetres vous ont suivis. à bon entendeur salut.
    yeghmorrassen

    d abord pour repondre à une question posée: les beni bousaid sont tous des amazighs , ils parlent un berbere tres proche de celui des beni znassen.

    salut à tous de la part de Yeghmorrassen.
    je voudrais chers amis si vous le voulez bien preciser certains point pour arriver ensemble à cerner notre sujet sur la descendance de IDRISS 1er.
    democratiquement libre à chacun de remonter l arbre genealogique de sa famille et peu importe si celà represente un interet queconque pour lui ou non.mais alors deux problemes se pose à la personne qui entame une telle recherche :
    1er probleme : le procédé suivi dans la recherche de ses ancetres . il va peut etre utiliser des livres d histoire , des actes de mariages de certains membres de sa famille voire de ses grands parents , des temoignages ecrits ou oraux rassemblés ici ou là et peut etre des chajarates ( du mot arbre) trouvés chez un parent , c est une peau de gazelle sur laquelle sont repartis des noms : x fils de y fils de ….jusqu au imam ali et sayyida fatima zohra fille de rassoul sidna Mohammad. Se pose alors le probleme de authenticité et du degré de vérité de ces sources ? avouez que celà n est du tout une chose faclle pour des documents personnels . la preuve le monde musulman est completement divisé sur lacceptation ou le refus de tel ou tel Hadith meme si celui ci se truve dans les livres de BOUKHARI , MOUSLIM et compagnie qui ne d ailleurs pas des arabes sauf peut etre AL BAYHAQUI. et à propos de boukhari il ne contient TENEZ VOUS BIEN qu un seul et unique hadith cité par Fatima fille du prophete qui ne l a jamais quitté et comporte plus 3700 hadith de abou hourayra qui n a embrassé l islam qu à KHAYBAR c est à dire 3 ans et 4 moi avant la mort du prophète. c est quand meme incroyable qu on ne dispose que d un seul ha dith de la fille du prophéte mais rassurez vous les arabes de qoraich et banou oummayya sont passés par là . quant au cousin et gendre du prophéte l imam Ali qui vécu avec le prophéte jour par jour on lui trouve 24 hadiths chez notre cher boukhari . POURQUOI alors lisez un peu et faites vos recherches . vous comprenez donc qu il est certainement tres difficile de se fier à des documents ecrits il ya seulement 3 ou 4 siecles pour décider qu on est ou pas descendant du prophéte . ceci est pour la descendance d IDRISS et pour les autres dsecendances. mais pour en avoir le coeur soumettons les documents cités plus haut par monsieur bouayad à des historiens confirmés au maroc ,et ailleurs puis organisons un clloque la dessus pour mesurer la qualité historique de ces documents . alors faisons celà par exemple à OUJDA puisqu on traite des chorfas de l oriental .mais je voius previens surtout pour les ames sensibles que la déception peut leur beaucoup de mal. à en croire tous les documents qui citent les chorfas je pense qu on doit atteindre facilement 2 ou 3 millions de chrifs au maroc
    à rjouter au chrifs d algerie , de tunisie et de lybie puisqu on nous rapporte que des idrissides ont immigré vers la lybie , nous allons alors atteindre 5 ou 6 millions de chrifs au maghreb. ah j ai oublié les cherifs de la mauritanie , pardon!! . supposons que la tribu des aourabas qui avait accueilli moulay idriss etait constituée à elle seule de 1000 hommes sans compter les autres tributs avec des dizaines de milliers d hommes , combien serait le nombre de marocains aujourd hui 200 , 300 millions ???
    2eme probleme: My Idriss a quand meme laissé une descendance donc suposons qu on trouve un vrai idrisside . en quoi serait il différent de ses freres AMAZIGHS? .serait il plus beau ou plus intelligent ou plus honnete ou plus pieux que ma grand mere berbere qui jeunait 6 jours sur 7 et qui refusait de faire du mal meme à une mouche et qui etait pleine de pitié pour ces pauvres betes ( chiens , chats , anes, chevaux ) qui sont tous les jours mal traitées par les descendants des banou hilal et banou salim que nous a si décrit le grand ibn Khadoun.? bref serait il d une maniere ou d une autre SUPERIEUR à nous autres?
    je ne rentrerai pas dans la problematique de la definition des AHLOU AL BAYT. qui sont ils . la source la plus sure selon oum salama epouse du prophete dans le hadith du KISSAA( bernous du prophete) que ce sont ali, fatima, al hassan et al hussayn. et nous disposons queques textes concernants une dizainede petits fils de al hassan et al hussayn. le reste a subi la manipulation des ommeyyades des abbassides et les autres .
    je dois vous dire que dans un livre sur les chorfas , l auteur a voulu integré la famille des al saoud dans la descendance du prophete et heureusement
    qu un historien egyptien l a raisonné en liui rappelant l origine juive des al saoud , d ailleurs vous ne trouverez dans leur famille ni les prenoms de ali ou hussayn ou hassan mais vous truverez des prenoms du genre fahd, bandar, soltan etc… qui sont connus comme etant des prenoms juifs darabie. par contre chez nous les amazighs on ne trouve que lahcen( hassan) alhoucine, ali , brahim etc…
    enfin j aouterai que je connais beaucoup de gens qui possedent la carte de chrif et qui sont medecins pharmaciens universitaires et meme dans le majliss al ilmi mais qui sont méchants et de vrais moutakabbirines .je prefere un alcoolique bon qu un chrif salopard.
    ceci dit je suis democrate et je me donne le droit de refuser que ces salopards ne peuvent pas porter en eux une seule goutte ou meme une molecule de sang de My Idriiss que je respecte pour sa modestie et son amour des amazighs.
    les soit disant chrif doivent combattre le monkar plutot que d etre complaisants ici et la.
    salut

    #201872

    Sujet: vive la liberte de reflechir

    dans le forum Débats

    salut à tous de la part de Yeghmorrassen.
    je voudrais chers amis si vous le voulez bien preciser certains point pour arriver ensemble à cerner notre sujet sur la descendance de IDRISS 1er.
    democratiquement libre à chacun de remonter l arbre genealogique de sa famille et peu importe si celà represente un interet queconque pour lui ou non.mais alors deux problemes se pose à la personne qui entame une telle recherche :
    1er probleme : le procédé suivi dans la recherche de ses ancetres . il va peut etre utiliser des livres d histoire , des actes de mariages de certains membres de sa famille voire de ses grands parents , des temoignages ecrits ou oraux rassemblés ici ou là et peut etre des chajarates ( du mot arbre) trouvés chez un parent , c est une peau de gazelle sur laquelle sont repartis des noms : x fils de y fils de ….jusqu au imam ali et sayyida fatima zohra fille de rassoul sidna Mohammad. Se pose alors le probleme de authenticité et du degré de vérité de ces sources ? avouez que celà n est du tout une chose faclle pour des documents personnels . la preuve le monde musulman est completement divisé sur lacceptation ou le refus de tel ou tel Hadith meme si celui ci se truve dans les livres de BOUKHARI , MOUSLIM et compagnie qui ne d ailleurs pas des arabes sauf peut etre AL BAYHAQUI. et à propos de boukhari il ne contient TENEZ VOUS BIEN qu un seul et unique hadith cité par Fatima fille du prophete qui ne l a jamais quitté et comporte plus 3700 hadith de abou hourayra qui n a embrassé l islam qu à KHAYBAR c est à dire 3 ans et 4 moi avant la mort du prophète. c est quand meme incroyable qu on ne dispose que d un seul ha dith de la fille du prophéte mais rassurez vous les arabes de qoraich et banou oummayya sont passés par là . quant au cousin et gendre du prophéte l imam Ali qui vécu avec le prophéte jour par jour on lui trouve 24 hadiths chez notre cher boukhari . POURQUOI alors lisez un peu et faites vos recherches . vous comprenez donc qu il est certainement tres difficile de se fier à des documents ecrits il ya seulement 3 ou 4 siecles pour décider qu on est ou pas descendant du prophéte . ceci est pour la descendance d IDRISS et pour les autres dsecendances. mais pour en avoir le coeur soumettons les documents cités plus haut par monsieur bouayad à des historiens confirmés au maroc ,et ailleurs puis organisons un clloque la dessus pour mesurer la qualité historique de ces documents . alors faisons celà par exemple à OUJDA puisqu on traite des chorfas de l oriental .mais je voius previens surtout pour les ames sensibles que la déception peut leur beaucoup de mal. à en croire tous les documents qui citent les chorfas je pense qu on doit atteindre facilement 2 ou 3 millions de chrifs au maroc
    à rjouter au chrifs d algerie , de tunisie et de lybie puisqu on nous rapporte que des idrissides ont immigré vers la lybie , nous allons alors atteindre 5 ou 6 millions de chrifs au maghreb. ah j ai oublié les cherifs de la mauritanie , pardon!! . supposons que la tribu des aourabas qui avait accueilli moulay idriss etait constituée à elle seule de 1000 hommes sans compter les autres tributs avec des dizaines de milliers d hommes , combien serait le nombre de marocains aujourd hui 200 , 300 millions ???
    2eme probleme: My Idriss a quand meme laissé une descendance donc suposons qu on trouve un vrai idrisside . en quoi serait il différent de ses freres AMAZIGHS? .serait il plus beau ou plus intelligent ou plus honnete ou plus pieux que ma grand mere berbere qui jeunait 6 jours sur 7 et qui refusait de faire du mal meme à une mouche et qui etait pleine de pitié pour ces pauvres betes ( chiens , chats , anes, chevaux ) qui sont tous les jours mal traitées par les descendants des banou hilal et banou salim que nous a si décrit le grand ibn Khadoun.? bref serait il d une maniere ou d une autre SUPERIEUR à nous autres?
    je ne rentrerai pas dans la problematique de la definition des AHLOU AL BAYT. qui sont ils . la source la plus sure selon oum salama epouse du prophete dans le hadith du KISSAA( bernous du prophete) que ce sont ali, fatima, al hassan et al hussayn. et nous disposons queques textes concernants une dizainede petits fils de al hassan et al hussayn. le reste a subi la manipulation des ommeyyades des abbassides et les autres .
    je dois vous dire que dans un livre sur les chorfas , l auteur a voulu integré la famille des al saoud dans la descendance du prophete et heureusement
    qu un historien egyptien l a raisonné en liui rappelant l origine juive des al saoud , d ailleurs vous ne trouverez dans leur famille ni les prenoms de ali ou hussayn ou hassan mais vous truverez des prenoms du genre fahd, bandar, soltan etc… qui sont connus comme etant des prenoms juifs darabie. par contre chez nous les amazighs on ne trouve que lahcen( hassan) alhoucine, ali , brahim etc…
    enfin j aouterai que je connais beaucoup de gens qui possedent la carte de chrif et qui sont medecins pharmaciens universitaires et meme dans le majliss al ilmi mais qui sont méchants et de vrais moutakabbirines .je prefere un alcoolique bon qu un chrif salopard.
    ceci dit je suis democrate et je me donne le droit de refuser que ces salopards ne peuvent pas porter en eux une seule goutte ou meme une molecule de sang de My Idriiss que je respecte pour sa modestie et son amour des amazighs.
    les soit disant chrif doivent combattre le monkar plutot que d etre complaisants ici et la.
    salut

    #217385

    En réponse à : frontière algérienne

    Anonymous
    Membre

    Bonjour tous.

    Je réponds à 3 internautes en même temps pour ne pas ennuyer les gens pressés qui ne demandenet que des flahs palpitants!

    1. Monsieur OUJDI NET , comme je vous l’avais promis dans l’un de mes messages précédents, je vais essayer de compléter ma réponse puique je vous ai avoué, qu’il yavait quelques phrases dans votre message qui échappait à ma connaissance de langue arabe. J’ait fait le necessaire, et je me suis aperçu, que finalement que la réponse que je vous ai donné dès le départ, qui est celle que j’ai donné à HINDA( qui ne s’est malheureusement jamais manifestée depuis qu’elle a posé sa question) reste d’actualité. J’ai répondu que le problème majeur qui est responsable de la fermeture de la frontière maroco-algerienne ets celui du problème du sahara. Ceci a été ettayé par notre amie internaute MENARA qui a l’air d’être du même avis que moi dans l’un de ces derniers messages. Si vous le permettez cher OUJDI NET, je voudrais pousser le débat un peu plus loin pour ce qui concerne ce problème de la frontière maroco-algérienne qui pour moi signifie l’union du maghreb et pas perdre son temps à des discussions comme certains le font, avec beaucoup d’attention, en parlant des dirigeants ou des généraux qui décident en algérie. Arrettons de discuter sur ce problème svp, car tout le monde sait que le peuple algérien comme le peuple marocain sont deux peuples qui peuvent vivre en symbiose totale, c’est simple, parceque, ces gens vivent dans les mêmes conditions, que ce soit d’un côté ou de l’autre de la frontière.

    2 je sais aussi que les peubles se font manipuler en fonction de leurs besoins vitaux, c’est comme une plasticine avec laquelle on peut forger ce que l’on peut imaginet en la façonnant comme l’esprit des dirigeants le désirent. Comme preuve, je vais vous citer 2 exemples pour ne pas charger la page. M. MCHICHI de SIDI BELABBES, de formation universitaire, voulant se rendre à MEKNES pour participer à un congrès, il doit satisfaire à ce qu’on appelle de nos jours et d’une manière péjorative à des exigences qu’on appelait jadis un parcours du combattant. Quand j’ai lu ce qu’il disait dans son message et quand j’ai lu ce que M. OUJDINET si ma mémoire ne me fait pas défaut( à moins que ce soit M. EL KADIRI). Ce qu’ils se sont échangés comme messages celà dmontre qu’il ya dans ce maghreb de quoi faire pas mal de choses. Malheureusement, lorsqu’il m’est arrivé, un des jours du mois d’août 2006, sortant de la ville de saidia me dirigeant vers oujda, une surprise ! à ne pas croire ses yeux! (entre les deux routes principales, l’une algerienne, l’autre larocaine, séparées par un petit ruisseau de quelques mètres) une agglutinations de gens, de part et d’autre de ce ruisseau, s’échangeant des paroles voir mêmes des jets de pierres. A première, vue j’ai crû à un accident. Je me suis immobilisé sur la l’accottement de la route, j’ai bien mis mon frein à main, J’ai bien vérifié que les prtières et le coffre de ma voiture soient bien verouillés), seulement et seulement après ces précautions d’usages que je me suis dirigé vers la cohorte de personnes qui était dans un débat contre les homologues algériens aussi bien organisés et rassemblés de l’autre côté du ruisseau. Lorsque j’ai entendu quelques éhcnages de phrases entre les deux communautés, j’ai vite compris que j’étais hors circuit, que je ne pouvait en aucune manière intervenir et faire comprendre ce qu’est la sagesse ni à un camp ni à l’autre. J’ai rerbroussé chemin, j’ai repris le volant de ma voiture et j’ai continué mon chemin non sans prier en me disant que dieu fasse en sorte que les dirigeants de ces deux peuples fassent en sorte qu’ils puissent un jour voir non pas un ruisseau mais plusieurs ponts sur lesquels des milliers de personnes de part et d’autre puissent passer avec groupes, voiture remplie de semoules, de koualeb de sucre, de diverses sucreries avec un mouton à cornes biens circonvoluéees, un drapeau blanc comme le font les berkanis, une autre voiturer derrière avec une troupe qui chante, danse et applaudit, avec bien sûr des you you des algériennes qui viennent fusionner avec ceux des marocaines de la région qui ne font rien d’autre que ce qui est déjà fait.Pour moi, c’est celà l’ouverture des frontières. Quand le peuple est prêt à cette ouverture, croyez moi, le reste et qui est le plus difficille pour certains, viendra tout seul. Si me suis un peu trop étalé sur ce sujet, ce n’est pas pour raconter des anectodes qui sont arrivées à tout le monde, ce n’est pas non plus pour répéter pour la xième fois que c’est la faute des dirigeants. Cà mes amis, tout le monde le sait. Ce dont on a besoin, ce n’est pas des donneurs de leçons et des solutions théoriques qui expliquent la situation, certe, ces gens sont toujours les bienvenus car ils sont necessaire pour ne pas creer de l’anarchie, mais ce qui nous manque surtout, je crois c’est des gens capables de se sacrifier et de dire que: le problème il est là écrit au tavleau, personne n’a besoin d’explications: il en existe deux à mon avis:

    1. le problème du sahara: je ne reviendrais paas la dessus cxar les gens finiront par être sourds à force de l’entendre

    2. Il faut des gens capables de sortir de l’ornière, du côté algérien et du côté marocain pour dire que le problème doit être vu sous des angles différents( comme le dit mon ami oujdinet, seulement la différence entre lui et ce que je pense est quelque peu divergeante) tant pis et tant mieux, celà ne peut que nous mener à une solution choisie par plusieurs opinions.

    3. Pour relancer le débat pour nous marocains et j’espère que nos amis et frères algériens nous rejoignent ou qu’on les rejoigne sur un terrain de leur choix et pas necessairement oujdacitynet.(il est vrai que son mérite c’est d’etre la transition par excellence) . On peut s’échanger nos opinions. On peut bien sûr attirer leur attention sur la politique qui est menée dans leur pays par une poignet de generaux ayant comme emblème M. BOUTEFLIKA( qui n’a rien à perdre de ce qui va se passer après lui puisque de toute façon, il sait que c’est son dernier mandat). Que deviendra l’algérie après BOUTEF?! . Permettez moi de vous livrer ce que je pense personnellement: et j’interpelle par là mon ami oujdi net pour son avis. A la mort de feu le Roi nHASSAN II que dieu ait son âme, Au point de vue international, le Maroc se trouvait dans une position politique forte. Au même moment l’algérie commençait à peine à sortir la rête de l’eau non sans aide économique et politique du Maroc, tout le monde peut en témoigner.
    A mon avis, M. BOUTEFLIKA qui a appris beaucoup de chose pour ne pas dire tout de notre ancien ROI HASSAN II, s’est dit, c’est l’occasion à ne pas rater, d’une part, j’ai un pays en pleine ruine, qui ne demande qu’une chose c’est d’avoir un civil’après les militaires qui est inutile de nommer) qui va nous apporter la paix ou soit disant paix chacun l’interprète à sa manière en algerie encore de nos jours), d’autre part, le momument qui faisait barrage à tous ces africains qui voulaient arriver à leur fin sans sagesse politique murement réfléchie qui était une des grandes qualités Du ROI HASSAN II DU MAROC ). Ici l’histoire du Maghreb va à mon avis prendre une tournure inattendue à vrai cire. M. BOUTEFLIKA va très vite et de manière maladroite utiliser la politique que les algériens eux mêmes appellent la « HOGRA ». Il l’utilise dans son propre pays l’algérie qui donnera comme exemple l’éclatement de l’éalgérie non seulement avec les réligieux radicaux avec lesquels il va faire pas mal de compromis mais aussi les kabiles de l’autre côté qyui lui font voir que gouverner l’algérie n’est pas une chose aussi simple que de débarquer de suisse où on s’est réfugié pendant pas mal d’années , s’occuper de ses affaires personnelles
    et subitement desencdre du ciel dans un terrain il est vrai qu’il était vague et vide et de gouverner). Mais aussi M. BOUTEFLIKA avec le concours des circonstances qui lui ont été favorables, survient le décès de feu LE ROI HASSAN II qui était, je le répète son barrage capital. Dès lors, lui ou et ou ses conseillers mal renseignés, lui ont soufflé dans l’oreille qu’il existait un point qui était quasi résolu entre le Maroc et les soit dirigeants réprésentants de je ne sais quel république banannière du sahara qu’on pourrait rallumer et ceci pour deux raisons:

    1. Celà permettra à l’algérie de mettre les choses au point, de voir plus clair dans ce qui se passe dans le pays, celà occupera le peuple.

    2. L’Afrique a besoin d’un leader shape. Jusqu’à présent, c’était HASSAN II QUI TENAIT CE TITRE . LE ROI HASSAN II n’étant plus de la partie, remplacé par son fils MOHAMMED VI, subitement, M. BOUTEFLIKA SURSAUTE: Mais c’est vrai!! Mes rêves vont peut être s’accomplir: moi, qui à maintes reprises tremblais dans la salle d’attente au palais roayal de RABAT AVANT que S.M. LE ROI HASSAN II daigne me recevoir quelques minutes , me chuchoiter quelques phrases dans l’oreille dont la moitié était oubliée avant la sortie du palais à cause de l’influence que cet homme avait sur moi, cet homme que j’ai essayé de copier d’immiter dans tous ses gestes, paroles, comportements au point que je suis occuppé à essayer de faire la même chose que lui dans cette algérie qui n’ pas l’air de me comprendre facilement. Alors, allons y jouons le tout pour le tout( pour le dernier mandat, je ne risque pas grand chose), je jure que mon rêve est de terminer comme HASSAN II, l’annonce de sa mort doone l’impression au monde entier un sentiment de tremblement de terre! oui c’est pas mal vu, mais comment y arriver, pacq les antécédents ne sont pas comparables, HASSAN II ETAIT FILS D4UN roi qui lui même était fils de ROI ET AINSI DE SUITE? Alors que moi, j’ai bien essayé de secouer mon cerveau, tout ce que je peux en tirer c’est que je me souviens du quartier village ettoba à OUJDA, j’ai passé pas mal de soirées dans les plus belles villas d’OUJDA pour ne pas dire toute, de là, par un tour de passe passe, je me suis trouvé enrolé dans les rangs du FLN dans les maquis en montagnes et armes contres les colonisateurs français ou civils qu’on appelait à l’époque de la guerre d’algérie EL FIDA ce qui n’est pas le même role du tout. Mon baccalaureat? si je l’ai passé, je ne suis pas capable de vous dirre où? La manipulation de la langue arabe? il suffit de m’écouter lors de mes discours et vous aurez tout de suite compris son origine. bref, j’arrête là le déferlelent de mes pensées pour M. BOUTEFLIKA pcq quand je l’entends parler, en particulier du Maroc, je me sens frustré à sa place, certe il est parmis les meilleurs militaires à s’exprimer en arabe maghrébin ce qui n’est pas peu dire mais il laisse sous entendre qu’il est sous couvert de quelque chose qu’on lui a appris à OUJDA. vOUS voyez! je suis tombé dans le même piège que M. BOUTEFLIKA. iL commence un sujet et il termine en queue de popisson par tout à fait autre chose. Je ne peux m’empêcher de faire la remarque suivante car elle est caricaturale: Un jour M. BOUTEFLIKA , devant un parterre de haute personnalités et de certains représentants du peuble dans une ville pas loin d’OUJDA, Il répond à une citoyenne algérienne à qui la Tv a bien voulu donner la parole et qui réclamait un logement:  » Je suis ici venu pour vous donner les clefs d’une habitation et pas pour vous servir un bol de HARIRA ». Jamais, au grand jamais, les marocains n’ont été vlessés, touchés et ebranlé lmeur amour propre, pcq M. BOUTEFLIKA faisait allusion au ROI DU maroc mohammed vi qui passait son temps à distribuer des vivres aux personnes pauvres.

    Sachez cherès soeurs, chèers frères algériens, que ce que M. BOUTEFLIKA a laché comme phrase ce jour là est une chose qui reste gravée dans chaque cerveau de marocain et marocaines, ce sont des phrases qui ne s’effacent pas aisément, nous l’avons compris, nous peuple marocain frère du peuple algérien comme une insute à notre personnalité, comme une HOGRA comme d’autres frères algériens l’ont senti avant nous.( les kabyles)

    Il ya une deuxième chose sur laquelle je voudrais revenir pas pour reveilller des choses anciennes mais surtout pour dire que beaucoup de marocains font semblant d’avoir oublié alors que ce n’est pas le cas, dès mors, essayons de balayer les tabous:

    1. Chèrs soeurs, chers frères algériens, sachez que M. BOUTEFLIKA qui pour argumenter et fait souvent des éloges à l’un de ses predecesseurs en particulier M. HOUARI BOUMEDIENNE. Sachez chères soeurs et frères algériens que lorsque ce genre de discours est tenu en particulier dans des villes frontalières telles que TKEMCEN maghnia, ETC… Ne peut empecher de reveiller des souvenirs de marocaines et marocains qui vivent actuellement qui à Oujda, à NADOR à FIGUIG, à GUERCIF, à RABAT, à BENIUMELLAL, à AGADIR, à TIZNIT( 200 Km d’agadir), à RETOUAN, à PARIS, à MARSEILLE, à BRUXELLES et j’en passe. Chères soeurs, chers frères algériens, sachez que il ya quelques semaines, j’ai entendu sur la chaine de tékévision algérienne nationale qu’un des ministres en déplacement dans je ne sais quel bled d’algérie a été reçu en triomphe pour inaugurer ube école primaire et par la même occasion à distribué des centaines de couffins de vivres pour les démunis (vous appelez cà el gouffa, nous on l’appelle el ghoirfia) c’est le même langage. ce qui veut dire que cherè!es soeurs et frères algériens, vous devez aussi vous retourner cobntre M. BOUTEFLIKA qui il ya peu traiatait notre ROI comme distributeur de bols de HARIRAet c’est dit de manière hautaine, c’est cà le pire.

    Je reviens pour m’adresser aux amis algériens qui sont convaincus que n,otre interet est d’aller dans le sens de l’union du maghreb comme j’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet. Sachez que  » EL HOGRA et vous an savez quelque chose dans votre histoire, ne mène à rien) hors, que s’est-il passé dans tout ce que j’ai essayé de dire ci-haut:

    1. L’afrique est orpheline. Elle a besoins d’un LEADER.

    2. dEUX AXES SE DISSINENT:

    a) L’axe RABAT-L’EGYPTE-les arabes du moyen orient.LE MAROC DONNE L’IPRESSION DE l’emporter

    b) L’axe ALGER-AFRIQUZE DU SUD-via nigeria

    En attendant les urnes, l’union europeenne pepassée, la chine se revaillant à la grande surprise de tous

    Avis aux polytologues, economistes, ethnologues, altermondialistes! on vous écoute et on ateent sagement dans notre chiause pour certains, par terre pour d’autres, chaud malgré ll’hiver pour certains, froids dès la moindre fraicheurs pour d’autres, gueris d’une maladie mortelle pour certains, enterrement et lecture de sourat de coran pour d’autres etc……

    SVP NE REPONDEZ PAS TOUS A LA FOIS MERCI SAIDI

    hafid
    Membre

    @houlakou wrote:

    mr KADIRI,le conflit palestino israelien est tres complique,je crois que les arabes ont ratte une bonne occasion,le roi hassan II a deja propose une solution pour la palestine,cette proposition a ete rejete par les arabes,par contre ici a l etranger nos freres palistiniens nous reprochent comme Marocains d etre diriger par les juifs,j ai passe beaucoups de temps a les expliquer que le peuple Marocains a toujours defendu l affaire de palestine ,ils ne croient pas malheuresement,la moitie des palestinien vivent en jordani ,lorsqu ils quittent ce pays vers l etranger il sera leurs cible d insulte,idem pour la serie,ils ont vecu et faisait leurs etudes dans ce pays finalement il sera aussi leurs cible d insulte,je les ai explique que les fonctionnaire de l etat du maroc participent a aider les palestiniens par une some d argent ,au lieu de remercier les Marocains ils les insulte,ici ils vivent a l americaine ils n ont aucune attention de liberer leurs pays,enfin je me demande ces palestiniens veulent quoi apres tout ce que a fait le Maroc pour eux,?je crois que feu HAssan II avait raison lorsqu il a propose au palestiniens de partager la terre avec les israeliens,on a pas une autre solution on doit accepter la realite……..LI FARAT YKARAT comme le proverbe dit…..wa salam

    ❓ ❓ ❓ :

    BOUAYED
    Membre

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما

    Et Voila que le Sioniste reviens pour nous menacer après nous avoir insulté.

    Le pauvre, il n’a rien fait à part verser son venin sur nous :

    1) Tout d’abord Sur la OUMMA en la traitant en ces termes : »YA OUMATOUN MIN JAHLIHA DAHIKAT ALOUMAM » et pour les Arabisants :
    يا أمة من جهلها ضحكت الأمم
    Je lui réponds par ceci, non pas par un vieux livre datant du 15ème Siècle mais par notre Saint Coran datant de 15 siècles.

    « كنتم خير أمة أخرجت للناس تأمرون بالمعروف و تنهون عن المنكر و تومنون بالله و لو آمن أهل الكتاب لكان خيرا لهم منهم المومنون و أكثرهم الفاسقون ،لن يضرّوكم إلاّ أذى و إن يقاتلوكم يولوكم الأدبار ثم لا ينصرون ، ضربت عليهم الذلة أين ما ثقفوا إلاّ بحبل من الله و حبل من الناس و باءوا بغضب من الله و ضربت عليهم المسكنة ذلك بأنهم كانوا يكفرون بآيات الله و يقتلون الأنبياء بغير حق ، ذلك بما عصوا و كانوا يعتدون » (سورة آل عمران 110 الى 112).ء
    Nous nous contentons de cela pour le moment.

    2) Et puis sur la déscendance de Sidna Mohammad AHL ALBAIT , Ya Aba Jahl (et pour votre enseigne n’a jamais fait partie de Ahl Albait comme Abitalib et tous les oncles du prophètes qui ne se sont pas convertis à l’Islam), l’Ignorant qui n’a eu de respect pour personne y compris LALLAK ASSYA qui a essayé de vous rappeler à l’Ordre mais vous gardez toujours dans vos veines le complexe de CHAAB ALLAH ALMOKHTAR.
    Je ne vais pas vous rappeler tous les versets du coran où c’est écrit impérativement qu’i faut obéir à ALLAH et à son Prophète MOHAMMAD SAAW dans ce qu’il a fait, ordonné et conseillé et c’est ça la Sounna. Et les Hadiths de notre Bien Aimée Prophète font partie de la Sounna et ce ne sont pas des Bidaa, Soit disant Musulman de la dernière minute qui n’a rien à faire dans son Michigan Dial Takhir Azzaman que de nous empoisonner la vie et semer la zizanie parmi nos musulmans dans cette petite ville de l’Est Marocain paisible et tranquile.

    Ne confondez pas Choux et Carottes entre les Déscendants d’Ali Sounnites des pays du Maghreb (Hassanites et Housseinites) et les Chiites de l’Orient essenciellement des Husseinites (Observez bien NASSROU ALLAH du Liban, prononçant « Ana Mina Elhussain wa Elhoussain Minni » Hadith qu’a dit le prophète et vous verrez Attachayyouع li Ahl Bait et pas nécessairement des déscendants d’Ali comme Arrawafid.

    Al Imam CHAFII (Imam Sunnite que pas mal de personnes suivent sont rite) a dit beaucoup de poèmes sur Alimam Ali gusqu’à ce qu’on le soupçonne d’être un des rawwafides :
    Je répéte ici trois de ses vers déja cités et je continue par trois autres.

    إذا نحن فضلنا عليا فإننا………….روافض بالتفضيل عند ذوي الجهل
    و فضل أبي بكر إذا ما ذكرته…………….رميت بنصب عند ذكرى للفضل
    فلا زلت ذا رفض و نصب كلاهما…………..بحبّهما حتو أسود في الرمل
    قالوا ترفضت قلت كلاّ……………..ما الرفض ديني و لا اعتقادي
    لكن توليت غير شك………………….خير إمام و خير هادي
    إن كان حب الولي رفضا…………….فإننيّ أرفض كلّ العباد

    Vous qui êtes un Pseudomusulman qui non seulement n’aime pas Ahl Albait mais les méprise et les a traité de stupides (vous vous souvenez), lisez cela et spécialement pour vous Mx

    في منتهى ءامال الخطباء أن الني صلى الله عليه قال يوما لأصحابه : »الله في أهل بيتي ،فقالوا من أهل بيتك يا رسول الله قال أهل بيتي ذرية فاطمة الى يوم القيامة فمن أحبّهم أحبه الله و من أبغضهم أبغضه الله ».ء
    و دائما في منتهى ءامال الخطباء عن ابي سعد رضي الله عنه أن رسول الله صلعم قال : « لا يبغضنا أهل البيت أحد إلاّ ادخله الله النار ».ء
    و أخرج الحاكم عن أبي سعد الخذري رضي الله عنه أن رسول الله صلعم قال : « لا يبغضنا أهل البيت أحد إلاّ ادخله الله النار ».ء
    و في كتاب الشرف المؤيد للآل البيت للنبهاني و كتاب اسعاف الراغبين في فضائل أهل البيت المطهرين و نقل الفخر الرازي في الكبير قوله صلعم : »من مات على حب آل محمد نات شهيدا ، ألا و من مات على حب آل محمد مات مغفورا له ، ألا ومن مات على حب آل محمد مات تلئبا ، ألا و من مات على حب آل محمد مات مؤمنا مستكل الإيمان ، ألا و من مات علىحب آل محمد بشّره ملك الموت بالجنة ثم منكر و نكير ، ألا و من مات على حب آل محمد يزف الى الجنة كما تزف العروس الى بيت زوجها’ ألا و من مات على حب آل محمد فتح له في قبره بابان الى الجنة ، ألا و من مات على آل محمد مات على السنة و الجماعة ، ألا من مات على بغض آل محمد جاء يوم القيامة مكتوبا على عينيه يائس من رحمة الله ، ألا من مات على بغض آل محمد مات كافرا ، ألا و من مات على بغض آل محمدلم يشم رائحة الجنة. »ء
    Arrétons-nous pour l’Instant et pour votre enseigne les ouvrages que j’ai datent des années 60 à 90 et quelques…Et à quoi bon vous expliquez si vous êtes bouché.

    و السلام عن من اتّبع الهدى

    houl
    Membre

    mr KADIRI,le conflit palestino israelien est tres complique,je crois que les arabes ont ratte une bonne occasion,le roi hassan II a deja propose une solution pour la palestine,cette proposition a ete rejete par les arabes,par contre ici a l etranger nos freres palistiniens nous reprochent comme Marocains d etre diriger par les juifs,j ai passe beaucoups de temps a les expliquer que le peuple Marocains a toujours defendu l affaire de palestine ,ils ne croient pas malheuresement,la moitie des palestinien vivent en jordani ,lorsqu ils quittent ce pays vers l etranger il sera leurs cible d insulte,idem pour la serie,ils ont vecu et faisait leurs etudes dans ce pays finalement il sera aussi leurs cible d insulte,je les ai explique que les fonctionnaire de l etat du maroc participent a aider les palestiniens par une some d argent ,au lieu de remercier les Marocains ils les insulte,ici ils vivent a l americaine ils n ont aucune attention de liberer leurs pays,enfin je me demande ces palestiniens veulent quoi apres tout ce que a fait le Maroc pour eux,?je crois que feu HAssan II avait raison lorsqu il a propose au palestiniens de partager la terre avec les israeliens,on a pas une autre solution on doit accepter la realite……..LI FARAT YKARAT comme le proverbe dit…..wa salam

    #201827
    manara
    Membre

    voilà ce qu’un journaliste a écrit à propos du notre cher sahara
    est ce là une liberte d’expression ou insultes et provoc
    ou une jalousie maladive à propos de cet amour qu’ont les Marocains des qu’il sagit du sahara

    voilà l’article
    😥 😥

    Algérie – Le référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui demeure inévitable, a affirmé le président Abdelaziz Bouteflika. C’est depuis Pékin, où il effectue une visite d’Etat, que le président de la République a affirmé, hier, que l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la légalité internationale et au plan Baker, demeure inévitable balayant ainsi d’un revers de la main le projet de large autonomie en gestation prôné par le souverain marocain.

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, à travers son discours télévisé visant à célébrer le 31e anniversaire de la «Marche verte» s’entête à vouloir imposer son propre projet de large autonomie du Sahara occidental annexé par le Royaume marocain lors du retrait des troupes espagnoles des territoires sahraouis, qu’elles ont occupé jusqu’en 1975.

    350.000 hommes avaient marché et envahi le Sahara occidental sous occupation espagnole. Une armée de civils en haillons a déferlé et envahi les territoires sahraouis, telle une nuée de sauterelles sous l’oeil témoin des caméras des télévisions du monde.

    C’était le 6 novembre 1975. Trois années auparavant, le trône chérifien a failli vaciller depuis la base militaire de Skhirat, suite à la tentative du putsch avortée contre Sa Majesté Hassan II, menée par les généraux Oufkir et Dilmi. S’ensuivie une répression sanglante et l’épopée du tristement célèbre bagne de Tazmamart qui en fut le symbole.

    C’est dans cette foulée que s’est organisée la Marche verte pour ressouder la solidarité des sujets marocains autour de leur souverain. Appui populaire en écho à un discours «populiste royal» sous le couvert d’une prétendue menace d’intégrité territoriale. Ce fut le début et le prétexte d’une colonisation qui avait du mal à cacher son nom. Le jeune roi du Maroc, Mohammed VI, semble vouloir rééditer le même coup que son défunt père, Hassan II, en déclarant qu’un Sahara occidental indépendant prôné par le Polisario avec le soutien de l’Algérie favoriserait le terrorisme au Maghreb et au Sahel.

    Et il poursuit en affirmant que c’est dans le souci d’épargner à cet espace ainsi qu’à cette région du Sahel ainsi qu’aux rives méridionale et septentrionale de la Méditerranée, les risques calamiteux de balkanisation et d’instabilité qu’une entité factice implantée doit être évitée. Le peuple sahraoui qui aspire à son indépendance est réduit à une entité factice.

    L’Algérie, qui a durement payé les affres du terrorisme à la pointe de la lutte antiterroriste, représenterait donc un danger pour le Royaume chérifien. Est-ce un appel du pied à la création d’une zone tampon sous l’oeil vigilant de l’hégémonie américaine?

    L’Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, M.Mohamed Bedjaoui, a attiré l’attention du Conseil de sécurité sur la grave dérive que constituerait une tentative autre que la légalité d’une résolution internationale concernant le Sahara occidental, qui demeure avant tout une question de décolonisation.

    L’Algérie ne saurait être partie prenante dans des négociations qui ne peuvent mettre en présence que les deux protagonistes du conflit, à savoir le Polisario d’une part, et le Maroc d’autre part. Durant le mois d’avril 2006, le ministre algérien des Affaires étrangères avait rencontré M.Wang, représentant et ambassadeur de la Chine aux Nations unies, qui avait assuré la présidence du Conseil de sécurité.

    La rencontre entre les deux hommes avait porté sur la question du Sahara occidental. Le représentant de la République populaire de Chine avait affirmé son soutien à la démarche algérienne concernant le conflit du Sahara occidental. Depuis l’université de Pékin où il a prononcé une allocution, le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a réitéré la position de l’Algérie à l’égard de ce conflit qui dure depuis trente ans.

    «Un problème de décolonisation dont la résolution incombe à la communauté internationale dans le cadre de la Charte des Nations unies et des décisions du Conseil de sécurité», a solennellement déclaré le chef de l’Etat algérien, confirmant, par là même, la résolution prise par le sommet des Non-alignés à Cuba.

    Aller à l’encontre d’une telle résolution qui demeure irréversible constituerait un déni de justice et priverait le peuple sahraoui de la légitimité d’avoir une patrie, une identité.

    Par Mohamed Touati – L’Expression, le 8 novembre 2006.

    http://www.algerie-monde.com/actualite/article1607.html

    saidi
    Membre

    Mon cher Alain Bonjour,
    Après avoir lu plusieurs de tes interventions sur le forum, je tiens tout d’abord à te remercier pour l’interêt que tu portes au monde musulman, ceci j’en suis convaincu, c’est dans le but d’améliorer nos relations et d’ essayer, d’apprendre à nous connaître d’avantage, ce qui ne peut faire que du bien à tout le monde et par voie de conséquence oeuvrer dans le sens d’une meilleure connaissance de l’autre ce qui pourraiet aboutir à une paix entre les peuples. Ceci dit, je ne peux m’empêcher de vous faire remarquer que, d’abord, il me semble que la façon de debattre ne me parâit pas judicieuse en ce sens que vous traitez de plusieurs sujets à la fois, ce qui finit par crèer un amalgame et une source de confusion. Je m’explique: vous parlez du port de foulard par les musulmanes de france, de la politique menée par SARKOSY envers les immigrés, notamment clandestins, de la résolutions americano-Française envers le problème libanais, votre sympathie envers le mouvement FATAH en palestine tout en critiquant des palestiniens extremistes et j’en passe. Cela ne me parâit pas être une bonne approche pour debattre de ces problèmes. En effet, je pense que ces sujets doivent être traités séparemment car chacun en soit necessite beaucoup de discussions. Je vous propose par exemple de les disséquer, de rester dans le même sujet et permettre aux différents participants de s’exprimer. Pour celà, je vous propose de debattre en détail des sujets suivants:
    1. Pour planter le décor, on peut se poser la question de savoir quelles sont les puissances qui permettent les déclenchements des guerres que ce soit celles du Liban, celle de la palestine, celles de l’afrique noire etc… pour annoncer ma couleur, je vous dirais qu’il ya quelques années, il ya un Homme d’Etat (HASSAN II du Maroc pour ne pas le citer) qui a dit à certains journalistes occidentaux et français en l’occurence: Si l’occident laisse les arabes avec leur génie travailler la main dans la main avec les juifs et leur savoir faire, il faudra peu de temps pour q’ensemble, ils domineront le monde.

    2. On peut aussi debattre du sujet brulant de l’immigration clandestine: sachant que cette immigration est très rârement politique mais surtout socio économique, sachant aussi qu’il y aurait très peu de candidats à l’immigration vers l’occident si ces gens trouvaient chez eux de quoi ne fut ce que survivre, sachant celà, on est en droit de se poser la question de savoir qui est responsable? si vous me répondez les autorités locales, je vous demanderais qui les maintient en place?

    3. Un autre sujet d’actualité qui mérite discussion est celui des guerres du liban. Pas seulement la dernière mais il ne faut pas oublier la précédente qui a vu des milliers de libanais quitter leur pays pour l’occident. La France les a aidé certes mais qui a -t-elles aidé. Quelle est la proportion de Libanais chrétiens et musulmans qui ont été aidés par la france pour venir s’installer en france souvent d’ailleurs dans les universités? deux poids deux mesures? à voir

    4. Qui est responsable à l’origine du drame Irakien? ne voit-on pas encore de nos jours certains documentaires sur nos ecrans de TV nous montrant les plus grands de ce monde occidental embrasser SADDAM HUSSEIN pour le mettre et le maintenir en place? à commencer par CHIRAC?

    5. Qui garantit la sécurité des hommes aux pouvoirs au GABON et au CAMEROUN qui voient leurs pays se vider des arbres pour fabriquer du bois exporté en occident? qui garantit la sécurité des hommes du CONGO qui voit des avions type jet dévaliser le pays en pierres précieuses à destination de l’occident? etc… la liste n’est pas exhaustive.

    Voilà mon Cher Alain, comment je conçoit la plate forme d’un débat, courtois, tolérant, libre mais aussi honnête sans parti pris même si celà demande un peu de recherche pour pouvoir étaler la vérité et rien que la vérité. Mes amitiés, signé: saidi

    Anonymous
    Membre

    Salut à tous, salut a mon cousin Bouyad et a mon cousin d’Algérie Mchichi.

    – Hassani: le but de ce forum et de ce topic en particulier et d’apporter des éléments pour mieux connaitre l’histoire des idrissides de la région de l’oriental du maroc et par extension de celle de l’ouest algérien et pourquoi pas du reste du maghreb.

    – Hassani : la provocation empêche un débat saint et l’enrichissement mutuel qui est le véritable but ici . Et ceci doit ce faire dans la bonne foie et la recherche de la vérité . Personne ici ne tire privilège ou orgueil à être un Idrissi descendant du prophète sallahou alayhi wa salam. Les idrissides ont très souvent été persécuté et même assassiné a travers l’histoire à cause de leur amour de l’Islam et de la justice. ( exemple : Abdalah el kamil assassiné par les abbasside pour s’être opposé a leur injustice et son fils Moulay idriss I empoisoné à son tour par ces même abassides…)

    – Hassani: je répond ici a ta question ( qui relève des historiens ), mais j’estime toutefois qu’elle n’apporte pas grand chose vue que tu peux trouver tes réponses dans n’importe quel livre d’histoire.

    REPONSE: Idriss Ben Abdalah el kamil ( dit Idriss I ou Idriss « akbar » en opposition avec idriss « essaghir  » sont fils dit aussi Idriss II), fuit vers le maghreb après le massacre et la torture de sa famille à Fakh en 786 .
    Il s’enfuit accompagné de son frère de lait Rachid et transite par Tlemcem(quelques jours de repos ) , puis continue vers Tanger( quelques jours aussi) et enfin vers « Volubilis » capitale du Mont Zerhoun ( à 22 km de Meknes), et ceci en 788 ( certains historien disent au début de 789). Moulay Idriss fut accueilli par le chef de la tribu des Aouraba , puissante tribu bérbère du Nord du Maroc qui lui donna en mariage sa fille Kenza dans la foulée de son arrivée, fut désigné Imam et pris la tête de Aouraba ( certains historiens disent qu’il aurait épousé Kenza un an avant sa mort ).
    Moulay Idriss fut assassiné traitreusement par empoisonnement par un envoyé des abbassides en 791 qui réussit à gagner sa confiance et fut accueilli généreusement par Moulay Idriss I. A sa mort , Kenza sa femme était enceinte du futur Moulay Idriss II qui naquit la même année , deux mois après la mort de sont père Moulay Idriss Ben Abdallah.

    Bon Hassani , maintenant je me réserve le droit de ne pas répondre a des questions comme celle-ci car mon but ici et de mieux connaitre l’histoire des idrissides de l’oriental et d’ailleurs, et non pas de perdre du temps à rédiger des topics sur des éléments que tu peux trouver dans les recueils d’histoire et toutes leurs controverses.

    EN OUTRE Hassani: Le prophète salalahou alyhi wa salam a dit:

    « Que Dieu maudisse tout intrus parmi nous (Ahl el beit) et tout apostat à notre famille ! Soyez bienveillants pour les miens, car ceux qui leur témoigneront de l’affection, Dieu leur en tiendra compte …Malheur, malheur à celui qui les aura humiliés ! »

    Extrait du livre « El Djamhourat El Kebra » de l’Imam Sidi Ahmed ben Abd-allah

    Il existe beaucoup de hadiths concernant la famille du prophète salahou alyhi wa salam et beaucoup d’écrits de la part des oulamas de toutes époques. Alors ne dit pas que ce sont des hadiths inventés.

    Hassani : pour la petite histoire L’emir abdelkader est un Idrissi

    Généalogie de l’Emir Abdelkader:

    Abdel Kader ibn Muhyidin el Hassani, ibn Mostafa, ibn Muhammad, ibn El Mokhtar,ibn abdel Qadi, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Abdel-Kaoui, ibn Ali, ibn Ahmed, ibn Khaled, ibn Yussef, ibn Ahmed, ibn Bachar, ibn Muhammed, ibn Massoud, ibn Taous, ibn Yacoub, ibn Abdelkaoui, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Idriss II , ibn Idriss I, ibn Abdallah El Kamel, ibn Hassan El Muthana, ibn Hassan Essabt, ibn Fatima Zahra bent Rassul Allah

    Pour le reste la prochaine fois .

    Au frère Mchichi : J ai beaucoup de plaisir à te lire et je te remercie pour tes interventions richissimes .( il y a pas mal une grande famille Ben Mchich Idrisside à la généalogie authentique à Kénitra si ça peut t’aider a retracer l’histoire de ta famille)

    Au frère Bouyad : Je te tire a nouveau mon chapeau pour ta science, et je suis sur que ton sujet va passionner beaucoup de monde. En outre , merci pour ton soutient contre les petits provocateurs ( j’en ai l’habitude maintenant ).
    Dommage que Hassani fasse de la dénigration en nous traitant de « secte », car ce n’est pas le cas et que s’il était plus constructif et plus modeste il apprendrait beaucoup ici .( mais il a l’air de détenir la science infuse)

    J’arrete ici pour ne pas faire trop long . A+

    Anonymous
    Membre

    .سم الله الرحمـان الرحيم

    Salut, c’est Mr. M’chichi,
    Cher Bouayad,
    Merci de votre courtoisie et je suis très touché de l’affection que vous porter envers les descendants M’Chichiins de l’Algérie Occidentale. Votre initiative d’ouvrir le débat sur les Idrissid dans le Maroc oriental est tout à fait louable, seulement je voulais personnellement l’étendre un peu plus géographiquement, à fin de lui donner sa dimension maghrébine mais aussi nord-africaine voire même arabo-musulmane, pour être plus exhaustif. Vu sous cet angle on peut être beaucoup plus cohérant. Dans tous les cas, dans mon entourage, beaucoup de Hafada el Koran (réciteur du coran) et qui malheureusement n’utilise pas les outils informatiques (Internet), vous témoignent toute leurs gratitudes et reconnaissances. Et veulent surtout, si possible, des références historiques, des archives etc.

    Mr. Hassani,
    J’ai toujours vu les européennes pour construire l’Europe, se livrer à de la gymnastique intellectuelle pour lier entre eux les peuples européens. Ces peuples que tout sépare, la langue, l’histoire, les habitudes alimentaires, le climat et j’en passe. La seule chose qu’ils ont, c’est une élite consciente et qui s’est fixé des objectifs, certes économiques mais derrière tout çà : politique, stratégique et culturel. Quant à nous au Maghreb, tout nous lie et certains vont chercher certains détails de l’histoire pour nier le sens même et l’évidence de l’histoire. C’est dommage qu’on soit arrivé là.
    Loin de moi l’idée de vous influencer, vous êtes tout à fait libre de vos opinions. Mais il me semble qu’il faut plutôt s’inspirer du présent, pour trouver certaines explications du passé. Et de ne pas toujours transposer le passé dans le présent, là, à mon avis c’est votre défaut.
    Concernant mon cas personnel, même si j’ai vécu dans un pays dominé par la pensée unique, le parti unique, etc., j’ai toujours eu à revirement vers les sujets identitaires, parce que je voyais beaucoup de contradictions autours de moi. Maintenant, je pense que le moment est venu pour nos élites et spécialistes de nous informer plus efficacement, loin de la passion et de la polémique, et avec le maximum d’objectivité. La société civile que nous sommes doit toujours avoir l’esprit d’initiative. Et ce genres de forum répondent à cette attente.
    Et Restant toujours ouvert au dialogue.
    Très amicalement.
    Mr. M’chichi
    Sidi-Bel-Abbès.
    و السلام عليكم و رحمة الله

    Anonymous
    Membre

    Bonjour M. Mchichi et merci pour votre réponse,

    Saint ou pas saint, Augustin l’était et il l’est pour ceux qui croient en lui. Pour ma part, j’utilise le terme Saint comme j’utilise Moulay pour un « chérifien ». Cela ne veut pas dire que j’y crois. Se sont des titres attribués par d’autres pas par moi.
    Vous semblez avoir des réserves sur l’africanité de St Augustin, de sa mère et de son père (il était romain de 2ème génération). Soit. Pourquoi n’acceptons nous pas les mêmes réserves sur Idriss et tous les autres ?
    Vous avez signé universitaire algérien, ce qui implique que vous êtes un minimum chercheur. Cela veut dire beaucoup de choses et notamment ne pas se contenter de ce qui nous est servi (comme ces arbres généalogiques).
    Vous m’excuserez d’avoir utilisé le mot Maghreb pour St Augustin puisque le mot n’est apparu qu’avec l’arrivée de l’Islam. OK. Maure si vous voulez ou Mauro-romain si cela vous va mieux. Ce qui est le cas des Idrissides. Puisque Idriss était Arabe de la Mecque et Kenza une Aouraba Zénète, alors reconnaissons l’arabo-berbérité à leur descendants. Et ne privilégions pas l’arabité car d’un point de vue historique Idriss II et ses descendants se sont tous mariés avec des femmes berbères.
    C’est une longue tradition au Maroc. Tous les souverains des dynasties chérifiennes (Idrissides, Saadiens et Alaouites) ont dû se marier avec des femmes berbères. C’était le protocole. A l’exception de Moulay Slimane qui avait refusé de se plier à ce protocole.
    Quant aux Algériens de souche européenne, j’en ai rencontré plein en France qui se disent Algériens. C’est leur sentiment, je ne peux pas leur enlever cela.Les Harkis s’estiment Français et ça c’est leur droit aussi. Que des gens s’estiment Arabes, d’autres Berbères, c’est aussi leur droit. Ce que je refuse c’est le sentiment de supériorité, la xénophobie, la perversion de l’histoire en refusant les arguments historiques.
    Je peux vous répondre plus longuement sur les traces de St Augustin, des Donatistes, des Cabalistes et autres dans la pratique de l’Islam au Maghreb. Ca sera long. Mais c’est cela qui fait que notre Islam n’est pas pratiqué de la même manière qu’ailleurs. Regardez par vous même les zaouias. Pouvons-nous en trouver autant ailleurs ?
    Regardez le nombre de bougies consommées chez nous. C’est grâce à Bejiaa grande productrice de ce produit …
    Il ne faut pas voir que le côté spirituel mais aussi politique. St Augustin, contrairement aux Donatistes, ne voulait pas rompre avec Rome tout en restant chrétien. Les Nord-africains de l’époque ont voulu garder le contact avec l’Orient mais pas avec Baghdad, c’est pour cela qu’ils ont choisi le parti des Idrissides. Les Mourabitounes (senhajas) sont montés du désert pour épurer l’Islam en chassant les corrompus. Ils ont chassé tous ceux qui se disaient Idrissides. Ils sont allés jusqu’en Andalousie pour chasser les Ommayyades et les princes des Tayfas. Les Mouwahiddounes sont venus pour créer une alliance entre les confédérations berbères : les masmoudas, les zénatas et les senhajas. Mais aussi entre chi’ites et sunnites. D’où le titre de leur chef Al Mahdi Ibn Tumart. Un titre chi’ite pour un adepte du sunnisme. Pendant ces trois dynasties, un royaume est né à l’ouest du Maroc. Il s’agit des Berghwatas. Ces gens en avaient marre des querelles à l’intérieur de toutes ces religions venus d’ailleurs et provoquant des schismes et guerres civiles entre les populations locales. Alors, ils ont crée la leur. Ils ont survécu aux Idrissides, aux Mourabitines et aux Mouwahidines. Le problème c’est qu’ils étaient trop indépendants. Et cela les a tué. Il y a un lien historique entre les Donatistes, les Kharijites et les Bergwatas. Je ne veux pas rappeler de mauvais souvenirs mais vous le savez mieux que moi que quand dans les années 90 en Algérie, il y avait les adeptes de la Jazaara qui se sont confronté aux internationalistes du jihad sur la terre algérienne.

    Ainsi va le Maghreb.
    Merci et à bientôt.

    #213978
    Alain
    Membre

    Ce débat est assez complexe à mon avis.

    Je suis pris entre ma préférence pour la démocratie comme système de gouvernance, et les arguments de al-mansi qu’il faut aussi entendre.

    A l’époque de Mohammed V, la question ne se posait pas.
    Le Roi avait conduit son peuple vers l’indépendance avec un minimum de dégâts, des espérances nouvelles et un destin à prendre en main.
    Sa relation au peuple était similaire à celle d’un père.
    J’ai des souvenirs magnifiques de ce Roi, c’est un peu pour moi comme une légende. J’ai admiré cet homme. Nous avions été reçu au Palais à plusieurs reprises, et le jeune Prince Hassan alors étudiant venait à la maison, j’étais enfant, et le Prince m’a amené plusieurs fois avec lui au cinéma à l’époque où nous habitions à Rabat.
    Pour mes yeux d’enfant, le Maroc était heureux de la perspective de sa nouvelle vie.

    Lors du règne de Hassan II, j’étais très « sceptique » (le mot est faible) pendant de nombreuses années.
    A sa mort, j’ai un peu révisé mon jugement, je me suis dit que finalement, il avait été un rempart à l’intégrisme et qu’il avait évité le pire.
    Je sais que certains peuvent penser qu’au contraire, il a favorisé par la politique d’injustice sociale la montée de l’intégrisme.

    Pour ma part, je penche plutôt pour la 1ère hypothèse.

    Ce qui induit l’idée et la question : le Maroc est il prêt pour la démocratie ?

    Le seul fait de se poser cette question est en soi équivoque. Car poser la question de la maturité d’un pays est presque une offense.
    Ce qui est loin de ma pensée.

    Je n’ai pas aujourd’hui de réponse à cette question.
    Sûrement parce que je n’y suis pas à plein temps et que je ne vis pas le quotidien.

    Alors j’écoute tous les points de vues

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

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