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Sujet: un cousin de nulle part
Je vous ai déjà parlé de mon ami : l’homme qui disait toujours non. Vous vous souvenez de lui, bien sûr ! Pour les autres , ils n’ont qu’à lire cette histoire qui est un peu perdue dans les pages de ce cahier.
Bon, ce n’est pas cela le sujet dont je voudrais vous parler. Cependant, il s’agit du même personnage : mon valeureux ami.
Un jour mon ami prit le car pour Marrakech .Il voulait passer quelques jours là-bas .Il avait deux raisons de ce voyage: renouer la liaison avec un cousin et voir de près les célèbres monuments de la ville, notamment la mosquée de la koutoubia.0
Donc, arrivé à destination, il se dirigea aussitôt vers la place jamaa el-fna pour se remplir la panse et se reposer un peu après plus de 12 heures de route. Comme il me l’avait dit, il passa près d’un quart d’heure à chercher un restaurant qui pourrait satisfaire les désirata de son estomac .Soudain, il vit quelqu’un qui lui semblait être familier .Après l’avoir dévisagé à plusieurs reprises , il se dit aussitôt : pas de doute , c’est mon cousin Touhami.
Puis , il s’est vite repris : mais, mon cousin Touhami est actuellement en Belgique …non ,non ça ne peut être lui!
De nouveau il le regarda .Ce dernier était entrain de savourer un délicieux tajine au poulet .Alors, il introduisit son index dans son oreille droite ; puis le tourna deux fois suivant des aiguilles d’une montre .Cette opération achevée, il approcha son index et le goûta avec précaution et dit : peut-être bien que mon cousin est entrain de passer ses vacances à Marrakech.
Après une hésitation, il reprit : mais , il doit bien savoir que notre cousin habite cette ville , il y a des années. Alors ,pourquoi n’est- il pas allé le voir ?
Une fois de plus , il le dévisagea .Pendant ce temps , le bonhomme avait fini son plat et s’apprêtait à appeler le garçon pour régler sa note. Cette fois mon ami écarquilla ses yeux et cria : de toutes ses forces: cousin Touhami ! je suis là.0
Ce dernier sursauta au risque de tomber à la renverse puis son regard se pointa vers mon ami .Il avait un air hébété .Pas de doute , il semblait ne pas reconnaitre son interlocuteur .
Mon ami s’était approché de lui avec son sourire enjôleur et l’enlaça : cher cousin lui dit il tout en l’embrassant ,quelle joie de te revoir
après ces années de séparation!
Le prétendu cousin n’en croyait pas ses yeux .Il croyait rêver .Aussi, il dit à mon ami : Vous me connaissez ?
Mon ami éclata d’un rire qui attira l’attention de presque tous ceux qui se trouvaient au restaurant .Il y avait même un serpent qui venait de se réveiller jaillissant soudain d’un chapeau d’un touriste.
On peut dire que mon ami venait de sauver un européen d’une morsure certaine.
Bien entendu, mon ami ne s’en soucia guère .Aussi, il poursuivit: tu es bien le fils de Jamaa ?
Le mangeur de poulet répondit aussitôt: ma mère ne s’appelle pas Jamaa et je ne suis pas Touhami
Ce n’était pas une réponse à décourager mon ami qui l’apostropha d’un air innocent: comment s’appelle ta mère ?0
Mais de quoi je me mêle se fâcha son interlocuteur
Puis: hé monsieur, vous faites erreur ; je ne suis pas la personne que vous cherchez .Heureusement pour lui , le garçon venait vers leur direction. Le faux Touhami profita de l’occasion peut-être bien que j’ai l’impression de vous connaitre seulement éclairez-moi davantage!
Voilà qui est bien parlé lança le cousin de Touhami.
Puis, il se retourna vers le serveur et lui dit : combien vous doit mon cousin ?0
quarante dirhams, monsieur
Il lui tendit un billet vert: tenez et gardez la monnaie ,mon brave
Alors, le faux cousin remercia son cousin et le pria de l’attendre un moment ,car il voulait soulager sa vessie , sauf votre respect , aux toilettes .
Puis, il disparut au milieu de la fouleA suivre………………..
Bienvenue dans Notre atelier de théâtre
Je vous invite à découvrir notre nouvel atelier de théâtre en Français. Si vous éprouvez, comme nous, le besoin d’y participer. Alors n’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse suivante :
atelier_theatre_francais@hotmail.fr
Ou bien veuillez vous rendre au bureau des activités culturelles à la Faculté des lettres et des sciences humaines d’Oujda.
Oujda: Le nouvel aéroport dès cet été

· Il sera le 2e après celui de Casablanca
· Coût du projet: 340 millions de DH
LE nouvel aéroport d’Oujda sera fin prêt en été. Située à quelques kilomètres seulement de la ville de Saïdia, cette structure mobilise un investissement de près de 340 millions de DH. Tous les moyens sont mis à contribution pour réaliser un aéroport avant-gardiste digne de la région de l’Oriental. Les travaux, qui ont démarré fin 2007, sont bien avancés. Une nouvelle piste d’envol orientée Nord-Sud a été déjà construite. Cette deuxième piste de 3.000 mètres de long et de 45 mètres de large est conçue pour l’accueil de tout type d’avion. Elle est dotée de balisage nocturne et d’équipements de radionavigation. Le projet prévoit, également, la création d’une nouvelle tour de contrôle ainsi qu’une nouvelle aérogare. Bien qu’il soit toujours en cours, le chantier de développement de l’aéroport d’Oujda- Angad fait déjà preuve d’une grande technicité et originalité.
Seule sa conception a nécessité près de six mois. «Nous avons proposé et voulu réaliser un projet d’exception tant sur le plan structurel que spatial», indique Abdou Lahlou, architecte en charge de la conception du futur aéroport d’Oujda. Et d’ajouter: «pour répondre au mieux aux attentes, nous avons essayé d’attribuer à ce projet tous les aspects fonctionnels, technologiques, esthétiques et environnementaux en vigueur». Aussi, de grands travaux ont été réalisés afin de dégager les espaces. L’Office national des aéroports, maître d’ouvrage du projet, s’est ainsi engagé à livrer le chantier dans un délai de 30 mois. «Une structure en charpente métallique juxtaposant l’infrastructure en béton a donné lieu à de grandes portées allant jusqu’à 40 mètres», précise Lahlou. «Ce qui nous a permis une grande liberté par rapport à la forme architecturale et la gestion spatiale intérieure du bâtiment», ajoute-t-il.
Le futur aéroport d’Oujda symbolisera «l’oiseau de fer». «Notre objectif est d’associer cette nouvelle structure à la vision d’une région, voire un pays, qui entre dans une course technologique déjà en cours», tient à préciser l’architecte. Ce qui est original dans la conception de cet aéroport, c’est l’image qu’il dégage si on le voit d’en haut. Les architectes ont voulu jouer sur l’ambivalence de vue qu’offre un aéroport depuis le ciel. Dans ce sens, les passagers auront la possibilité de contempler un aéroport sous forme d’un oiseau déployant ses ailes. Toutefois, la vue de l’extérieur (du côté du parking) restera complètement transparente et ouverte sur la ville. Vu le contraste entre l’opacité des éléments horizontaux et les vitrages de façade, les architectes ont proposé un aéroport complètement ouvert et sans limitation spatiale. D’ailleurs, ce projet aura un référentiel assez atypique. Il abritera, en effet, un jardin intérieur de 600 m2, équipé d’ascenseurs panoramiques, qui accompagnera les voyageurs le long de leur parcours de l’entrée de l’aéroport jusqu’à l’embarquement.Mieux encore. Afin d’éviter la rigidité ou l’angoisse que pourrait éprouver un voyageur une fois à l’aéroport, les espaces seront réalisés avec de grandes hauteurs sous-plafond allant de 4 à 18 mètres. «Ce qui permettra aux clients une liberté d’aménagement et un parcours très agréable où ils pourront flâner entre les commerces ou se restaurer en attendant leur départ», explique Lahlou.
Le volet artisanat et savoir-faire marocain n’est pas négligé dans ce projet. Selon l’architecte Lahlou, le fait de se référencer à la géométrie traditionnelle n’est en aucun cas en contradiction avec l’esprit moderne et contemporain des édifices. Ainsi, la nature de la future aérogare faite de verre, de métal et de pierre a permis de greffer des panneaux de tôle micro-perforée de motifs marocains tels des moucharabiehs. La fonction de ces derniers s’associera, ainsi, aux brise–soleil horizontaux classiques prévus sur la façade. Résultat: les usagers de l’aéroport seront protégés contre les méfaits de l’ensoleillement, tout en profitant d’une luminosité indirecte diffusée naturellement dans l’enceinte. L’éclairage intérieur recours, en effet et pour la première fois au Maroc, à un système de diffusion de lumière très astucieux. De plus, des capteurs solaires seront placés sur la coque supérieure de l’aéroport pour répondre aux besoins électriques de la nouvelle structure. Et pour rendre les vols de nuit attrayants, une façade nocturne est en cours de construction. Ainsi, «l’aéroport qui a emmagasiné une énergie importante pendant la journée restera dynamique même le soir», explique Lahlou.
Trois blocs
LE nouvel aéroport d’Oujda- Angad veut être à l’image des plus grands aéroports internationaux. Il sera, en effet, le 2e aéroport du Royaume après celui de Casablanca, à être équipé de pré-passerelles au nombre de six et d’un tri-bagage automatique. D’une superficie globale de 20.000 m2, sa nouvelle aérogare devrait offrir une capacité additionnelle de 2 millions de passagers par an. Toujours en cours de construction, ce nouveau terminal sera, ainsi, composé de trois blocs. Le premier abritera une zone d’embarquement et un filtre de police départs et arrivées. Un autre espace sera destiné aux enregistrements. Quant au troisième bloc, il sera dédié à la livraison des bagages. Aussi, une superficie de quelque 14.000 m2 sera réservée à un parking automobile d’une capacité totale de 800 places. Pour le stationnement des avions, il est prévu la réalisation de 12 postes supplémentaires sur une superficie de 84.000 m2.
DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE
La résurrection de Mme Student
Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,
Fragilité
C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !
Pensées Instantanées et furtives
A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?
A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !Les aléas
Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !
Banalités répréhensibles
Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !
Angoisses
Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !Al Bab ( La Grande Porte )
Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !
La perquisition des Parques
– Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
– Des Zaamiis !
Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
– Hou !
Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
– Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
– Saaaalut Maidoc !
– Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
– Oui …..
– Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
– Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
– Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
– Suivez-moi !
– Pas la peine de le dire…Hahaha !
– Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
– Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
-Ah bon ?
– Et qu’est-ce que tu croyais ?
– Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
-Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
– Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
– C’est que moi-même je ne le sais pas !
– Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
– Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
– Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
– Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
– Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
– On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
– Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
– Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
– C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
– Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
– Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
– Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
– Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
– Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
– Foumouk lahsssou bouby !
-Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
– Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
– Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
– Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
– Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
– Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
– A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
– Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
– Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
– Il nous plait, Sœur Student !
– Comment ?
– Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
– Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
– On s’amuse, on badine ! Hahaha
– On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
– Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
– Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
– Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
– Des revenantes ! Hahaha !
– Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
– Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
– Et le reste, la suite, aussi ?
– La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
– Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
– Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
– Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
– Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
– Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
– C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
– Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
– On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
– C’est juste de l’information…
– A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
– Les pauvres !
– La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
– Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
– Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
– Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
– On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
– C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
– Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
– Ces deux sœurs sont mes témoins !
– Ta charge ! Tes cerbères
– Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
– Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
– Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
– Pense au trou, Hahaha !
– Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
– Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
– Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
– Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
– Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
– Non une exception !
– De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
– Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
– Un robot aurait pu te remplacer !
– N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
– L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
– J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
– Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
– Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
– La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
– Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
– Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
– Les incontinents ! Hihihi
– Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
– Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
– Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
– Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
– Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
– Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
– La chandelle ! Les vieilles mégères !
– Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
– Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
– Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !Morts de tous les temps, on vous ressuscite !
– Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
– Dites, les terreurs !
– Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
– Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
– Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
– Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
– Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
– J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
– ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
– Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
– Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
– Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
– Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
– Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
– Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
– Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
– Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
– Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
– Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
– Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
– J’adore les hommes, fit l’une
– Et moi les femmes, rétorqua l’autre
– Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
– On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
– La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
– Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
– Qui parle ?
– J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
– Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
– Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
– Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
– Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
– Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
– Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
– Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
– C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
– Et courir les lapins ?
– Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
– Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
– Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !Mémoire, retours et résilience
– ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
– Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
– Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
– Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
– On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…L’idylle des idoles
– Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
– Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
– Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
– Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
– On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
– On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
– Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
– Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
– Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
– Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
– On fera un film sous vos yeux !
– On mettra les voiles…
– Non, on les enlèvera !
– Je t’appellerais Hamada…
– Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !DR IDRISSI MY AHMED,
13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
aamm25@gmail.com
CLINIQUES PRIVÉES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT !
Pour un peu on verrait les têtes de leurs directeurs empalés à Bab El Mahrouk, et les noms de ces cliniques sur la « Liste des Proscrits », placardés sur les murs ! On nage en plein Moyen-âge sur bien des chapitres. Voici ma réponse à propos des cliniques.
« CLINIQUES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT »
L’article paru sur ‘’l’Économiste’’ de ce 26 mars 2010 est très discutable. En fait il invite au débat. Ceci est mon opinion, je la livre publiquement, gratuitement. Elle va blesser bien des gens, et là aussi, gratuitement !
Il y a comme une défection sur le plan de l’éthique, carrément de la justice et de l’équité. Un délit envers ces cliniques. Les défections et les termes du rapport devraient être constructifs et très confidentiels. La fuite opérée doit être sévèrement réprimée. Autrement, cette information doit être vue comme une délation voulue, une précampagne de je ne sais comme OPA ! Dès lors on est tenté de dire à la »Santé Publique’’, notre mère à tous, occupe-toi des tiens d’abord ! Pour rester polis !
On se demande ce que pense l’Ordre des Médecins ? Et si celui-ci fut invité pour faire partie de la battue ! Par principe et déontologie, de ces, disons »commissions d’audit’, la présence eût été sinon une courtoisie, un devoir ? A moins que ce n’ait été vu et opéré comme une ‘’descente’’, un épisode de polar américain, joué sur les planches locales ! Est-ce qu’il y avait un programme préétabli de ces visites ? Sont-elles impromptues pour pouvoir surprendre, verbaliser et pénaliser ? Pourquoi l’Ordre n’aurait pas veillé à avertir les cliniques des années avant pour faire leurs autoanalyses, maintenances et ravalements ! Un cahier des charges existe-il, en accord avec l’Ordre et l’Université, où l’on cocherait, ce qui doit être et ce qui doit se faire !
Et quand enfin ces descentes et/ou missions parlementaires ou autres, de la Sante »Publique », iraient fouiner et s’enquérir dans les services glauques et autres écuries d’Augias de la Sante Publique, qu’aucun marocain, indigent ou pas n’ignore ?! L’éternelle question de balayer devant son chemin s’impose, plutôt que de ne voir que la bosse du chameau d’en face !
Je parle de la Santé anciennement dite Publique ! Elle-même, sans mâcher mes mots, est sujette aux critiques les plus acerbes ! Il s’agit dès lors pour elle, non pas de faire dans les équipées sauvages, d’inspections punitives, western oblige, mais de régulations autogènes constantes ! Vérifier ses compétences, ses budgets, son matériel, sa peinture, ses couloirs, ses toilettes, ses blocs, ses »TPA-gistes » sa salubrité, ses urgences, ses véhicules, »ses pourboires » et chercher aussi les poux dans la tête de ses hôpitaux et autres centres et dispensaires inclus ! Mme la Ministre elle-même a parlé franchement de ‘’corruption’’. C’est une première, qui n’a pas ménagé hypocritement ses ouailles ! Il faut l’en féliciter, même si cette constante de la marocanité, cette plaie, persiste toujours ! De même, le problème du TPA reste posé là-aussi ! N’est-ce pas qu’il faut le curer ?
Et quand enfin donnera-t-on, quand confiera-t-on ces cliniques de la CNSS, à la Santé Publique pour mieux les gérer, comme le reste ? C’est une option qui reste posée, vu l’illégalité première du 3ème secteur, telle que reconnue enfin et la récente mise en vente de ses hospices pour ne pas dire liquidation des polycliniques aux étrangers ! Opération qui a lamentablement échoué, pour plaire aux derniers des Mohicans, ces patriotes ! Mieux vaut rester entre nous et filer les polycliniques, déficitaires dit-on, au dirham symbolique, à Mme Baddou qui les prendra sous son aile, mieux que personne ! Le remembrement des Partis touche aussi la Santé et rien de mieux que la Santé pour soigner les siens !
On se demande si ces articles incendiaires, commandités en douce et filtrés (puisque les journalistes ne sont pas membres d’office de ce genre d’audits, en principe !), serviraient à quelque chose ? Et si ces scoops ne sont des prétextes annonciateurs du »largage » de ces cliniques ? CNSS et autres cliniques en voie de »préparations et de procréations assistées’. Des neo-créations, réservées aux anciens fils des colons-protecteurs ! »Legouar », ces seigneurs et aristos venus d’ailleurs, dont nous restons si férus de leur race identitaire supérieure !
Ou à la lecture de ces articles, qu’il ne s’agit que d’un prétexte, juste pour faire entrer le capital privé étranger (et/ou local- pour la figuration-), avec à l’appui des infos de désinformation toxiques et annonciateurs ! Ce genre de brulots incendiaires, tramés et commandités, juste pour déstabiliser les cliniques privées et montrer qu’il est juste de reverser les cliniques CNSS et les futures néo-créations aux mains, aux bourses, »capitalistes » d’ici ou venus d’ailleurs !
Ce n’est pas par esprit scientifique ni pour l’amour de Jésus qu’ils débarqueront en Afrique ! Le Maroc c’est aussi le fric ! C’est encore moins pour faire dans l’humanitaire qu’ils viendront. Mais, ils retourneront en terre conquise pour exploiter les malades ! Car les nôtres, cadres ou pas, restent coincés dans leurs cultes de l’étranger un complexe, décidément inguérissable!
Mercenaires ou »exploitants » économiques et financiers locaux ? Dieu seul le sait ? Ils seront comme leur alter-ego entrés, grâce aux subterfuges donnant-donnant de feu »Si Driss » Basri ! Que son triste nom, et ses manigances soient oubliés !
Ses amis, messamer Jeha, devenus maîtres de céans, maîtres des eaux et des ordures, comme si on ne savait pas nous torcher ni balayer, exploitent sans grand brio l’eau, les poubelles et les égouts et ls caniveaux. Fort curieusement à leur arrivée au Maroc, on n’a pas été leur demander avant d’investir ou de blanchir chez nous : » mine ayna laka hada ? »
Si les cliniques privées sont critiquées ici, dans »ces articles de la mort’’, on se demande où étaient hier les percutants observateurs d’aujourd’hui ? Ceux du journal vecteur et ceux de la Houkouma qui leur ont passé le message ? Sont-ce les voies normales de l’Administration de la Santé ou autre, de travailler par journal interposé, afin de réguler la société et de la corriger ? N’y a-t-il pas comme une dérive des inspecteurs au service de Mme Baddou ? Où étaient ‘’les yeux et les oreilles’’ du ministère avant que notre honorable avocate ne prenne en main ce grand magistère ?
Et curieusement, la lecture de cet article de l’Économiste, donne l’impression d’une véritable charge de procureur ! Un réquisitoire d’inquisiteur, une curée, excusez-moi du pléonasme ! En fait, une description non stop d’une grande Mezbala, qui m’a donné l’impression d’un descriptif réaliste des locaux mêmes de la Santé ! Demandez aux usagers ce qu’ils en pensent ! Faites un tour à n’importe quel service des urgences, un de ces soirs ! Ne faut-il pas une Harka publique, une M’hala hospitalière, à la place de cette Fantasia sur les cliniques privées ?
Un monde où sévissent comme des vicaires, des papes et des portiers d’enfer, des demi-dieux, sans dieu ! Le Styx et l’Achéron, à portée de billets, des tickets sans facture, pour accéder aux portes spatiotemporelles. Il n’y a pas que les coulisses des cliniques privées qui ne mènent nulle part ! Sauf respect des illustres personnes imbues d’humanité, je ne parle que des prédateurs ! Comme je l’avais signalé à Si Thami Khyari, en son temps ! Oui l’Économiste aligne les gadgets rouillés d’un bazar cosmopolite rabelaisien, fait de détritus et de matériel désuet et en panne, impropre à aller aux ordures !
Seulement et je vous fais un pari ! Ce sont des hospices, sommes-toutes pareils aux services et aux départements de nos propres ministères, qu’ils soient respectés, sinon meilleurs ! Pour être constructif, positif et objectif, j’affirme que nous avons par ailleurs des services et des Ministères, qui sont de véritables merveilles, des joyaux !
Seulement on ne voit pour les critiques allouées que ce qui ne marche pas ! Et c’est bien, c’est mieux que la cécité diriez-vous ! Mais, nous sommes là pour stigmatiser la méthode pernicieuse usitée et ses soubassements insidieux potentiels ! Du message infraliminaire qui perce à travers l’article. Et s’il n’était là coopté-là, que pour préparer des conduites, des lois, des décisions, voire des cessions, des faveurs ou des privilèges ?
Beaucoup de ces cliniques sont plus belles que celles d’Europe et leurs cadres sont des plus compétents ! Certaines unités sont à la pointe du progrès ! Je ne donne aucun exemple : la célébrité se mérite et doit s’activer et se ferrer à la modernité pour se maintenir.Pour celles des cliniques privées qui restent à réparer, il est facile de retourner le compliment et de répéter sans offenser personne, un assentiment général. Celui de rétorquer que ces services sont à l’image de notre pays et de notre pouvoir d’achat. On n’a jamais fermé un hôpital pour le réparer ! On les restaure, partie par partie. Et il y a des services de maintenance qui œuvrent à cela. Ce n’est pas un vœu pieux, mais une réalité ! Seulement les résultats et les apparences ne sont pas constamment patents ! L’usure d’une part, la dégradation, le sabotage, la vétusté, le manque de pièces, veulent que ces services et leur matériel soient souvent dépassés !
On conçoit l’inspection des cliniques, toutes les cliniques, dans un but vital, prophylactique, régulier et salvateur et non d’un processus punitif humiliant et vengeur ! Pour éviter toute velléité terroriste ou iniquité, administrative, il faut faire entrer l’Ordre des Médecins et les Syndicats comme partenaires ! Et surtout, pour l’exemple, commencer par celles de la Santé Publique, tout azimut et celles de la CNSS. Sans oublier celles où le bas blesse ! Ou que dame Baddou n’ait pas le droit de mettre son nez dans son propre linge ? Et surtout de ne pas taquiner la CNSS !
Sans vouloir défendre l’indéfendable, je dirais, mesure ! Et ce au vu du chemin qui nous sépare de l’Occident, cette image idéale, avec ses préceptes de pays en paix, unis, avancés, civilisés et nantis. Ainsi nous accusons les faits, les freins et les traits de nos reculs. Nous avons les cadres et les administrations, âla qad el hale. Les cliniques et les hôpitaux sont calqués sur notre humble image de ‘’provinciaux’’ issus de pays en voie de développement, »de paysans », aux moyens limités. Avec parfois de stupéfiantes avancées, spectaculaires, qui redonnent satisfaction et espoir ! Alors faisons tous les progrès auxquels les marocains malades ou pas ont plein droit. Sans vindicte proférer et sans briser autrui !
Ici hélas, les cliniques »privées », ont été indiquées du doigt ! Non pour les vendre, mais pour les invectiver en vue de les asservir de les misérabiliser*, de les avilir pour justifier le non-dit auquel on s’apprête pour faire accepter aux »autochtones » de vendre encore plus leur pays, notre pays , aux protecteurs insatiables ou d’importer des »Siadna Legouar’ pour faire marcher les nouvelles cliniques !
Pourquoi pas des »docteurs blancs » pour faire marcher les hôpitaux » et des Ministres »blancs » pour faire mieux marcher Leur Ministère de la Santé le premier?
Pour assurer des présences au Parlement et de l’activité dans toutes les affaires du gouvernement qui grincent, au su et au vu de tous les marocains.
Mohammed V et Allal El Fassi et quelque part El Khattabi et récemment Hassan II, et Sidi Mohammed VI, sans doute, ne voudraient pas de cela !
Car, c’est la souveraineté du Maroc, l’indépendance des siens, que l’on est en train de solder et d’effriter !Et cela ressemble un peu au drapeau du Polisario et d’Alger qui flotteraient au Sud, au Sahara, si nos frères séparatistes n’étaient pas convaincus, demain, de partager avec nous notre unité, notre souveraineté territoriale, sous les mêmes valeurs sacrées, sans offrir nos terres aux autres.
Vive sidi Mohammed, notre fabuleux flambeau ! A bas les vilipendeurs*, les sacrificateurs et les vendus ! Le Maroc restera patriote ou ne le restera point ! Uni et ferme, jaloux de ses terres et de ses libertés. Fier de ses médecins, de ses cliniques et de ses hôpitaux.Cliniques, santé et sables se ressemblent ! Les améliorer est le moindre des civismes. On ne va pas attendre qu’on nous débarque le Messie avec les derniers prosélytes pour être monothéistes ! Sans renier ni les échanges ni la coopération, et respectant leur propres jalousie sur leur et leur biens et leur identité, on ne va pas attendre des étrangers maintenant, après 55 ans d’indépendance, de s’approprier la santé des Marocains pour les soigner ! Le général Lyautey est mort, Allah yarh’mou !
Dr IDRISSI My Ahmed,
expert assermenté près la Cour d’Appel.L’article en question et auquel je fais référence est ici :
http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=99440
COPIE
*****Sale temps pour les cliniques privées
· Mises en demeure et menaces de fermeture pour une vingtaine d’établissements
· Un rapport accablant à l’issue d’inspections officielles
Des équipements médicaux mélangés à des ustensiles de cuisine et de buanderie, défaillance au niveau des stocks d’oxygène, équipements médico-techniques incomplets, vétustes et rouillés, manque d’hygiène… Non, non vous n’êtes pas dans un hôpital public mais dans des cliniques privées. Ces dysfonctionnements font partie des résultats d’une série d’inspections menées par les équipes de Yasmina Baddou dans ces unités de soins. La démarche est inédite mais aurait dû en principe rentrer dans le cours normal des choses: l’article 26 de la loi 10-94 confère en effet au ministère de telles prérogatives. Mais c’est la première fois que le texte est appliqué depuis sa promulgation. Les équipes ayant inspecté une vingtaine de cliniques les plus en vue dans plusieurs villes: Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech, Salé, Khémisset, Taounate… L’examen de la nature des anomalies identifiées par les inspecteurs charge lourdement l’image de ces établissements. Au point qu’on se demande parfois si nous parlons bien ici du système de santé privé, censé être autant exigeant sur la solvabilité de sa clientèle que sur la qualité de son service et de ses équipements.
En tout cas les résultats de ces enquêtes sont effarants. Ici, le minimum de respect des normes de construction et de sécurité n’est pas observé. Là, le groupe électrogène ne dispose pas d’un système de commande lui permettant de se déclencher automatiquement en cas de coupure du courant, ou bien est placé en dehors du bloc médico-technique. Là encore, ce sont plutôt des défaillances au niveau des fluides médicaux avec une seule bouteille d’oxygène pleine, tandis que la deuxième de secours est absente ou vide (bonjour la respiration artificielle!), ou l’absence de système by-pass pour le raccordement des bouteilles d’oxygène. Dans d’autres établissements la situation est plus grave puisque les manquements touchent carrément aux équipements médico-techniques, notamment les blocs opératoires. Les inspecteurs ont été effarés de découvrir l’absence d’unité de réanimation et des équipements spécifiques, du sas avant l’entrée au bloc et en salle de réveil. Dans certaines unités il n’y a pratiquement pas de salle de stérilisation. Dans d’autres cas le poupinel (système de stérilisation par chaleur) qui est censé faire partie des équipements de cette salle, est entreposé dans un local destiné aux services généraux mélangés aux équipements de la cuisine et de la buanderie (un véritable lit aux infections locales que la communauté médicale aime bien désigner sous le terme savant d’infections nosocomiales). Dans certaines cliniques, il n’y a pas assez de prises électriques, du moins pas suffisantes pour alimenter toutes les machines nécessaires à la pratique des opérations de chirurgie.
Dans d’autres situations les enquêteurs ont découvert de véritables bric-à-brac. Le lavabo aseptique est dépourvu de filtre et le défibrillateur n’est pas fonctionnel, les tables d’instruments sont anciennes et vétustes, Un appareil d’anesthésie supplémentaire existe mais non fonctionnel (dans un état d’oxydation avancé), qui plus est déposé dans la salle d’opération. La marche à deux pieds est oxydée et le scialytique (système d’éclairage utilisé dans les salles d’opération) présente des ampoules non fonctionnelles. La deuxième salle d’opération n’est pas épargnée: pas de négatoscope (sorte de petite armoire avec vitre translucide, munie d’un dispositif éclairant, sur lequel le médecin place les clichés). Les inspecteurs ont même relevé la présence de poussières et de taches de saleté à l’intérieur de cette salle d’opération. La collecte d’aiguilles usagées se fait dans les bouteilles en plastique d’eau au lieu des collecteurs spécialement conçus à cet effet. Un système fermant à clé destiné aux produits pharmaceutiques et vénéneux est inexistant. Un flacon de produit anesthésiant entamé a été abandonné sur la table d’opération. A la salle obstétricale, il n’y a pas de lavabo, pas de lit spécial permettant de mettre la patiente en position gynécologique et de déclive. Quant au lit qui s’y trouve est ordinaire. L’incubateur et la table de réanimation néonataux présentent des dysfonctionnements de chauffage et de l’afficheur de température.
Les ressources humaines ne sont pas en reste (on s’en doutait un peu). Les cliniques n’emploient pas de médecin réanimateur à plein temps. Elles font appel à des médecins, anesthésistes particulièrement, ou aux infirmiers qui travaillent dans les hôpitaux publics (c’est le temps plein aménagé-TPA officieux ou au noir pour lequel privé et public ont trouvé un terrain d’entente!). Parfois les infirmiers sont formés sur le tas… Compte tenu de cette situation, Yasmina Baddou vient d’adresser des mises en demeure à une vingtaine d’entre elles. Celles-ci ont un délai d’un mois pour se conformer aux normes réglementaires. Dans le cas contraire, elle sera dans l’obligation d’ordonner leur fermeture par décision judiciaire. D’autres vont suivre. Le but est d’arriver à inspecter chaque clinique au moins une fois par an. L’objectif est de mettre de l’ordre dans les 360 cliniques que compte le pays. Il en va de la santé des citoyens.Mohamed Chaoui