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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices

    Dans la série des chroniques différées de Madame Student

    DR IDRISSI MY AHMED

    Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
    Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
    Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004

    « Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi

    EXERGUE

    Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
    La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
    On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !

    ENTRÉE AU DIALOGUE

    Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.

    Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !

    Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !

    L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !

    L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
    Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !

    D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !

    Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
    Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.

    Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !

    Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.

    Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !

    Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.

    Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !

    La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !

    L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !

    Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !

    Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.

    Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !

    Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »

    On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !

    Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !

    VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE

    Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
    L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
    Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
    La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
    Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !

    THEATRE

    LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT

    _ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
    _ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
    _ Ah bon !
    _ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
    _ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
    _ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
    _ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
    _ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
    _ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
    _ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
    _ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
    _ Moi aussi, je suis Général de carrière !
    _ De Fosses communes, oui !
    _ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
    _ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
    _ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
    _ Fort entreprenant, et même au-delà…
    _ Un homme de frictions, ha ha ha !
    _ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
    _ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
    _ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
    _ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
    _ Moi, pas Sharon !
    _ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
    _ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
    _ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
    _ Platon, aussi doit être là !
    _ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
    _ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
    _ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
    _ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
    _ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
    _ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
    _ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
    _ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
    _ Qui c’est, ces gens ?
    _ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
    _ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
    _ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
    _ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
    _ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
    _ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
    _ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
    _ Là, plus au Sud !
    _ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
    _ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
    _ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
    _ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
    _ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
    _ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
    _ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
    _ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
    _ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
    _ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
    _ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
    _ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
    _ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
    _ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
    _ C’est bien vu !
    _ De longue date ! Madame !
    _ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
    _ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
    _ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
    _ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
    _ Qui çà ?
    _ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
    _ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
    _ Qui c’est qui parle ?
    _ Le Chœur !
    _ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
    _ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
    _ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
    _ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
    _ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
    _ Qui c’est qui parle la Student ?
    _ La voix électorale du Président Boutef !!
    _ Qui Tef ?
    _ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
    _ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
    _ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
    _ Bessif ! Signée au noir !
    _ Au quoi, comment ?
    _ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
    _ C’est ce que je vous ai dit !
    _ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
    _ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
    _ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
    _ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
    _ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
    _ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
    _ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
    _ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
    _ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
    _ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
    _ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
    _ Par votre aviation !
    _ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
    _ Parlons de nos Maghrébins….
    _ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
    _ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
    _ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
    _ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
    _ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
    _ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
    _ La colique ? Ils pètent !
    _ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
    _ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
    _ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
    _ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
    _ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
    _ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
    _ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
    _ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
    _ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
    _ Vous dites exploser ?
    _ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
    _ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
    _ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
    _ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
    _ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
    _ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
    _ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
    _ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
    _ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
    _ Va, résonne !
    _ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
    _ Pardon !
    _ Je suis un pacifiste !
    _ J’en ai toujours douté !
    _ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !

    LA CIME DES INCOMPETENCES

    _ Et, avec quel culot !
    _ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
    _ Booof !
    _ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
    _ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
    _ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
    _ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
    _ Indirectement, et gentiment…
    _ Encore !
    _ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
    _ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
    _ Pardon ?
    _ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
    _ J’adore !
    _ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
    _ Qu’est-ce qui vous prend ?
    _ L’extase, je sublime, je fonds
    _ Vous êtes devenu un satyre !
    _ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
    _ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
    _ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
    _ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
    _ J’exulte, touchez-moi !
    _ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
    _ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
    _ Je fonds ! Ana kane miiit !
    _ Ôte tes mains de là !
    _ C’est la quintessence des joies !
    _ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
    _ Hezounii !
    _ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
    _ Qui a dit sha ?
    _ Aïcha Qandisha ! L’incube !
    _ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
    _ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
    _ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
    _ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
    _ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
    _ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
    _ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
    _ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
    _ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
    _ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
    _ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
    _ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
    _ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
    _ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
    _ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
    _ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
    _ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
    _ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
    _ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
    _ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
    _ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
    _ Pas puéricultrice, préceptrice !
    _ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
    _ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
    _ Israël, c’est la culture des luttes !
    _ Quand cultivera-t-il la paix ?
    _ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
    _ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
    _ Comme Bush, Sharon et Bil
    _ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
    _ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
    _ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
    _ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
    _ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
    _ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
    _ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
    _ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
    _ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
    _ Lâche-moi ! Bas les pattes !
    _ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !

    DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE

    _ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
    _ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
    _ Ce sont des gens honorables… !
    _ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
    _ Vos cousins !
    _ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
    _ Pardon, mon Général !
    _ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
    _ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
    _ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
    _ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
    _ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
    _ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
    _ Haquili, haq awa, âl malaïka !
    _ Ah bon ! fit la Student étonnée !
    _ Pas de répliques, dans la foule !
    _ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
    _ Taisez-vous !
    _ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
    _ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
    _ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
    _ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
    _ Y a donc de l’espoir !
    _ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
    _ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
    _ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
    _ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
    _ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
    _ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
    _ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
    _ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
    _ Pardon !
    _ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
    _ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
    _ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
    _ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
    _ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
    _ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
    _ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
    _ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
    _ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
    _ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
    _ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
    _ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
    _ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
    _ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
    _ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
    _ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
    _ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
    _ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
    _ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
    _ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?


    La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
    La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.

    _ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.

    – L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.

    – La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?

    – C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !

    _ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau

    _ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.

    – Comment procédez-vous ?

    – Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.

    -Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?

    – Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.

    – A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?

    – Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.

    _ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?

    _ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.

    _ Vous y allez un peu fort, Docteur !

    _ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !

    _ Le savent-ils ?

    _ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
    _ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !

    _ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !

    _ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?

    _ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.

    – Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.

    – En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.

    _ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?

    – Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !

    – Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?

    – Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.

    – Pour tous les genres de maladies ?

    – Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.

    – Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !

    _ C’est une mode, à l’air du temps !

    _ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?

    – Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !

    – Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?

    – Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.

    _ Un appel, un Sos ?

    _ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !

    – Et les Ministères ?

    – Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.

    – Quid du Centre de Référence ?

    – Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !

    – Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?

    – Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’

    – Et vous, à l’AAMM ?

    – Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…

    – Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?

    – Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!

    – Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.

    – La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!

    – Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?

    – Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.

    – On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !

    – Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !

    – On ne voyait pas cela comme ça !

    – J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.

    – Un dernier mot, SVP !

    – J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !

    – Certainement, Docteur !

    -Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !

    _ En un mot, SVP !

    _ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.

    – C’est un réquisitoire ?

    – Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.

    _ Votre prochaine réunion élective

    _ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kenitra, le 12 Février 2016
    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Marche des instits ou grève ? Marche et crève ou marche, réussit et rêve !

    Marche ou grève ? Marche et crève ou marche, réussit et rêve !

    Marche ou grève ? Marche et crève ou marche et rêve ! Ce genre de situations rétrogrades et douloureuses décernent par erreur, une très mauvaise note à la réputation du Maroc et font de la peine à la population, laquelle regarde ses fils blessés dans leurs existentielles sollicitations de l’Etat. Par-dessus tout, cela casse par ricochet notre affaire nationale, celle du Sahara, comme notre droit à la juste considération des peuples nantis et avancés pour les progrès réalisés, contrevents et marais, par notre nation. Ceux de notre pays sous nos rois. Comme ces incidents sabotent cette large ouverture du Maroc devant les investisseurs de tous les pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique.

    Dommage, car les libertés en prennent un sale coup. La mal-vie nous guette. Et ça nous dégrade devant nos adversaires et nos pires concurrents. On voudrait réparer ça, cette dérive, cette erreur et ne plus ternir notre image de pays démocratique avancé. Ne serait-ce que par rapport, disais-je, face à nos pairs de la région !

    Hommages aux instituteurs. J’aime bien votre contenu serein et vos retenues par respect indu à l’Etat. Ce malgré les dépassements subis par ces futurs formateurs. J’apprécie la lecture cordiale des limites de chacun dans son magistère au gouvernement. Des déclarations, peinées ou paradoxales, voire contradictoires, agitent l’opinion et les médias.

    Qu’est-ce qu’ils attendent, nos instits, quels sont leurs droits et les limites de l’Etat pour les satisfaire ou pour les convaincre, sans passer par les bastonnades ? Hier ou demain !

    Que comprendre ? Comment devoir demain et comment s’expliquer aujourd’hui, sur le pourquoi et les dépassements, des uns et des autres. Cette gestion, cette réaction névralgique, valable pour d’autres temps ou d’autres régions encore, en état de guerre civile ou de guerres imposées, n’apportent rien de bon pour la tranquillité de notre pays, le Maroc !

    Rien hélas pour nos bons gouvernants. Et c’est heureux qu’ils maintiennent la paix régionale dans notre pays, contre vents et marais. Pourquoi dès lors créer la houle, messieurs, quand SM le Roi, donne pour Sa part, la meilleure image de sympathie, de grandeur et de gentillesse auprès des foules ? Pourquoi vouloir ternir Son aura par des actes incongrus ? Mais ce ne sera jamais fait ni atteint. Vos erreurs ou vos fautes seront nécessairement analysées et réparées. Gare aux galéjades et aux manipulations si des erreurs d’approche ont été faites ou qu’elles continuent de parodier la vérité et de se railler l’opinion des gens. Les caricatures et les facéties, les canulars, il faut laisser ça aux canards et non aux experts de la conduite des gens !

    Le hooliganisme ne doit pas venir des services de sécurité. Il fallait convaincre les instits comme on a su, plus ou moins bien gérer les doctorants ! Il est dommage de ternir l’image des Services de sécurité et de Police, eux qui font tout pour nous protéger des extrémismes divers et pour assurer la paix !

    On doit avoir le souci d’éviter toutes les bavures, pour sauver la quiétude des gens, la justice, les droits, mais surtout nos avancées régionales pacifistes et notre cohésion sociale.

    Cela nous fait et nous cause des soucis politiques, devant les chefs des grandes puissances amies ! Une opinion adverse, que doivent partager des millions de parents d’élèves et d’enseignants.

    Blessés et outrés, ils ont du se mettre de chair et de cœur, à la place de ces stagiaires brimés, rudoyés et malmenés. Ce n’est pas qu’ils aient raison ou tort dans leurs dossiers, ou dans leur manière d’interpeller le gouvernement ! C’est le climat terroriste et fanatique, qui éclate autour de nous, qui a fait que pour les  » gérer » par la Sécu, les policiers ont eu la main lourde ! Cependant, ce n’est pas parce qu’ils s’appellent  » enseignants  » qu’il faut les faire saigner. Pour les convaincre à bien se ranger et à rester muets. N’y-a-t-il pas d’autres manières, moins brutales et plus civilisées ? Des consignes plus apaisées et plus aisées, démocratiquement plus évoluées !

    Avant, il y a des lustres, les pères qui plaçaient leurs gamins à l’école coranique disaient au fqih du quartier  » Inta debahe, wana nasslakhe ! »

    Il y a 15 jours de ça, ma petite fille de près de 8 ans m’en a voulu de l’avoir écartée d’une petite tape, de mon clavier. Nour m’avait rétorqué alors :  » Et les droits des enfants, qu’est-ce que tu en fais ? Tu n’as pas le droit de me frapper !  » Elle vient de me préciser ses mots à l’instant par un slogan scolaire. Un pensum : ‘’ Il ne faut pas me frapper, ça fait partie des droits de l’enfant.’’ C’est entendu ! Et le Parlement des Jeunes, qu’elle est sa position ? Et où sont les déclarations des parlementaires, absentéistes, ou présents, qui cherchent eux aussi à représenter les électeurs. Que pensez-vous que les instits, humiliés et battus, qu’ils enseigneront à leurs ouailles ? Nos enfants !

    C’est à croire que vu de l’optique de la Police, vis-à-vis des foules rangées, avec ou sans autorisation, menaçantes ou pas, que cette police pense un peu, comme moi. « Heya eddire lebsalla we zeâama, we tangour, we yla baâdetiha be chi dréba ! Ma kharejek meâha la cadeau, la tahjira ! »

    Mais là, concédons-nous un fait libérateur. Disons-leur, à toutes les parties en conflit, que Si Driss Basri est mort et qu’il ne faut pas, il ne faut plus le réveiller ! C’est contreproductif, localement, économiquement, financièrement et géopolitiquement ! Et que ses méthodes de gestion, plombées dans les caveaux, ont été depuis, revues à la douce !

    Nostalgies. Je me rappelle que jeune étudiant, après avoir eu mon bac mission, faute de bourse, que j’ai été répétiteur chargé de cours à la Qaraouiyne. Une aubaine, qui m’avait fait perdre des années ! Là, j’avais évité le pire de peu. Celui d’un caillassage mémorable qui venait du cimetière voisin et échappé aux rétorsions des troupes de l’ordre et des goumiers, qui dans leurs poursuites des étudiants, ces ‘’vandales’’ qui demandaient leurs droits, avaient fait des blessés même parmi les jeunes profs. Confusions obligent ! On ne demande pas leurs cartes professionnelles à ceux que l’on frappe pour les rééduquer ou les ranger.

    Devenu résidant à la cité U de l’Agdal après qu’on m’ait inscrit à la fac de médecine. Là un jour, je vous raconte, j’ai subi des déboires qui m’ont marqués à vie. Je revenais des lavabos, théière en main et j’ai refermé ma porte du 112. La première chambre de droite après l’escalier ! Soudain, elle fut brutalement ouverte. Trois policiers y pénétrèrent en trombe. ‘’Allez vite, fais tes bagages’’ ! Je n’ai rien compris. Je me suis exécuté. Mettre tous les papiers, livres, affaires et biens ridicules, sens dessus dessous n’est pas facile ni rapide.

    ‘’ Allez presse-toi. Serbi ‘’ ! Dégage ! Fit l’un d’eux. C’est ce que je fais ! Répondis-je ! Et vlan, une gifle immense et puissante m’a éberlué. Une secousse tellurique qui a gravé ses remous dans mes chromosomes d’étudiant pacifiste ! Je suis ressorti après un instant. La cité s’est vidée. Je portais deux lourdes valises…

    Que faire ? Je me suis adressé à ce qu’il me semblait être un officier. Il était seul, debout stoïquement en face de l’entrée, devant une estafette, stationnée en bas des marches ! Je ne savais quoi faire. Je lui ai dit que je n’ai pas de quoi prendre un taxi pour déguerpir de la cité. Sans me répondre, il dit au chauffeur : ‘’Conduis-le où il veut ’’. Rue du Sénégal, s’il vous plait ! L’officier en faction, c’était Dlimi. M’a-t-on dit, des années après.

    Ça fait 50 ans que cette séquence me marque avec ambivalence. Ma joue en tremble encore de honte et de mépris ! Est-ce que c’est cette main, paternaliste ou maladive, trop hâtive, qui m’a marqué, au point d’activer mon psoriasis et de déclencher ma myasthénie ?

    Lors de ces manifs des instits ou des autres on pense à autrui. J’aurais pu être, moi ou votre fils, avec ces médecins internes de Baddou ou ceux de Louardi, ou de ces spécialistes grugés qui n’ont pas manifesté face à leur gourou de réanimateur, ou encore de parmi ces instituteurs qui ont été malmenés, la semaine dernière. Ceci pour avoir osé se montrer, afin d’exprimer leurs droits. Mal leur en prit de vouloir être des citoyens, libérés, méritants et prometteurs !

    Les anciens militants, devenus des taulards célèbres, parvenus aux affaires depuis, en esprits courageux et avancés qu’ils restent, comprendront mieux cet état et ces pensées. Ils se doivent d’expliquer qu’il faut à nos Cadres policés, de mieux ménager le paysage qu’ils protègent et qu’ils embellissent. Soigner la société de demain en encourageant et en respectant les futurs instituteurs et l’expression citoyenne de leurs opinions comme de leurs droits.

    N’étant pas dans cette ‘’maîtrise lourde des maîtres’’, je ne sais pas, si j’étais responsable, policier, parlementaire ou ministre, comment j’aurais agi, ce face à la menace sécuritaire des nombreux manifestants. Comment réagir à la crise pour en curer les causes et les dégâts collatéraux qui l’ont assombrie ? C‘est ça le devoir urgent des régisseurs, en toute sincérité, pour tranquilliser les esprits.

    Comment gérer la post-crise, dès lors, sans en gêner encore le Palais ? D’éventuels dégâts collatéraux, inhérents aux risques sécuritaires, doivent être mieux instruits ! Ceux du maintien de l’ordre, priment, coûte que coûte et ceux d’apaiser le peuple, en rassurant les citoyens sont hyper-importants.

    Aller et s’assoir à table ou simplement être honnêtes avec les courageux instits. Ces hommes qui façonnent les autres, ceux d’un demain proche et urgent…Ces enseignants respectables que notre tradition illustre quand elle proclame : ‘’ L’instituteur a failli être un prophète ’’! ‘’Kada el mouâlimou ane yakouna rassoula ’’!

    Qu’ils n’oublient pas, nos protecteurs policés, le tribut payé par les tunisiens pour quelques œillets versés au dit Printemps arabe ! Quel printemps ? Quand on sait le chaos des peuples éclatés pour des riens ! Des mots arrogants, des actes belliqueux, des cris mobilisateurs, des critiques ou des soulèvements déclenchés de loin.

    Quel est le résultat fâcheux de ces descentes et autres mauvaises gestions des marches et des attroupements ? Des acteurs meurtriers, instrumentalisés politiquement, impulsés de l’étranger, des fanatiques qui déchirent maintenant l’Orient et qui répandent le sang et les populations, fugitives, vers la mort et la fuite. Eclatés qu’ils sont par centaines de milliers, entre la misère et la haine, s’ils survivent ! Une honte pour toute l’humanité. Que nous apporte-il de les frapper ? Wa laou chouya !

    Les cadres sont au service des administrés et de leur pays. Sa sécurité, sa justice, son avancement et ses progrès. Il faut oublier le principe de l’autorité pour l’autorité. L’autocratie et tyrannie datent comme leurs gens et leurs espèces ! C’est d’un autre âge forclos pour les gens évolués ! C’est depuis des ères que ces pratiques surannées et fossilisées ont été oubliées ! S’expliquer, vaut mieux que de frapper, à première vue.

    Ainsi, faut-il se remettre dare-dare, au travail. ‘’22 heures par jour’’ et plus ! Leur rendre leur estime de soi, à ces instits, visiter leurs blessés alités. S’acquitter à leur donner leurs ‘’ 2 francs’’ avec tous les égards indus. Rendons justice à l’endroit de ces enseignants, sans plaisanter. Eux, dont on sait le besoin et l’utilité pour revoir les cursus et les langues, versatiles ou vestigiales, de notre patchwork d’enseignement. Ce malade schizophrène est de l’avis de tous, dans notre pays polyglotte, dans un piteux état.

    Et je vous dis l’attente des gens et leurs sentiments d’indignation. Eux, qui dans leur ignorance et leurs hésitations, refusent cet état de chose qui stigmatise la démocratie, qui les repousse des urnes et qui éloigne des Partis !

    Il est crucial de créer une ambiance de cohérence entre les Partis politiques et les syndicats. Quels que soient leurs bords, en vue de leur entente, si déterminante pour se lever afin de mieux travailler ce pays, sa démocratie, son développement, et ce dans la sécurité ! Parce qu’une manif nationale, ça invite le tout-venant. Ça instrumentalise et ça fait craindre le pire, la sédition ! SM le Roi n’a pas dû aimer ça !

    Que dis-je quand je parle d’unité dans la paix ? C’est dans la cohésion, la fédération des partis politiques, le remembrement de ces quarante factions, autour des valeurs patriotiques et de SM le Roi, que le pays de renforcera. Ça ne vous rappelle pas l’esprit d’une certaine Marche Verte ?

    SM le Roi, approuvera ! Et cette synergie devra opérer sans sabotages populistes et sans sabordage des parties aux affaires ! Sans dénigrements, ceci est un appel sincère de ma part. Celle d’un citoyen militant.

    Merci alors, d’admettre ma franchise comme un devoir et de comprendre mon amour pour l’ordre dans ma Patrie, en réitérant mon appel pour assumer et assurer les droits et la justice pour tous. Les tranches affaiblies les premières et les cadres impérativement utiles, sans lésiner avec la calculette. Si l’Etat est le premier employeur pour les fonctionnaires, leur casser leur salaire en milieu de parcours, pour des gens déjà inscrits, manque de discernement et de gouvernance. Qu’en disaient en fait les textes et les statuts au moment de leur inscription ? N’y-a-t-il pas un engagement de l’Etat à honorer ses engagements initiaux, sans révisionnisme, envers ces jeunes ? Et ceux des étudiants à respecter les normes ? En tout état de causes, quel est le prix matériel de la paix sociale et de leur contentement à ces apprentis instituteurs ?

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 15 Janvier 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,
    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX, OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL,
    SIS AU MAROC.

    A MONSIEUR LE CONSEILLER DE SM ,

    Une idée pareille, communiquée à- l’Académie à notre doyen le Professeur Berbich, il y a plus de 22 ans, mérite bien de nos jours quelques courageuses et proactives décisions.
    Ce projet va dans le sens bien compris de notre ouverture et de nos appels à la paix dans le monde. Ce sont des convictions, qui enseignées par nos illustres rois, se sont cristallisées dans nos concepts cultuels civilisateurs.
    Cette compréhension humaine semble paradoxale, déplacée à l’heure actuelle, au vu des dérives très graves que traverse notre humanité mortifiée.
    Seulement, ce projet, ce défi de paix des cultes, représente bien la volonté du Maroc, quelles que soient les turpitudes. C’est me semble-t-il celle éminente de la sagesse de nos Rois et de leur philosophie activement impliquée dans le chemin du respect de l’autre de ses libertés, disons de la tolérance.
    Ces bases identitaires assurent et rassurent de la solidité de nos convictions. Rien ne nous empêche alors de briller dans le monde, grâce à la culture musulmane, bien comprise et toujours évoluée. Personnel
    Dès lors ouvrez, participez à ce chantier Excellence. Vous en aurez demain le mérite devant Allah, SM le Roi et les hommes.
    Merci de votre bonne écoute, Monsieur.
    Dr Idrissi My Ahmed

    Kénitra, le 07 Janvier 2016

    COPIE D’UN TEXTE D’ARCHIVE ET FIDELE REPRODUCTION
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance. Que ce soit dans Sa défense fidèle de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous.
    L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération Nord-Sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. SM a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre-échange.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc pacifiste d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les Juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur être libre de le faire. Par ailleurs, je reste fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparée à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle, gagnée par la Civilisation ! Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants. Et pour faire face à la haine, à la peur, et aux sombres et sanglantes rancœurs !

    La culture arabe et la langue islamique, et vice versa, sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénuées de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontées, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacrés ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au-delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan pluri chrétien. Car il me semble acquis.

    Un travail d’académiciens militants du culturel

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un Temple des Religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître, permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire. Je ne parle pas des Juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous, sont un à un et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Que de Nobels, de professeurs que de médecins et d’artistes ont enrichi l’humanité à travers et illustré leur nation.

    Je parle du racisme, quelle que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile, mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Un énième état américain au moyen orient

    n Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, comme à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Il n’y a aucune honte à cela ! Libre à lui de le faire sans parcimonie ! Mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême sioniste dans bien des secteurs, face au capital et aux médias , dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe. Elle persiste dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Un accoutrement colonialiste, fasciste, raciste qui n’a rien d’une religion ! C’est là le tort ! Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. C’est vrai ! Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme, dont la superbe ne cache plus son véritable nom ! C’est là le tort encore ! Et c’est un détournement de la religion. C’est un affairisme militariste, anti humanitaire, sous les oripeaux commerciaux, financiers, fallacieusement civilisés ou démocratiques, qui crache avec violence la haine de l’autre à vouloir son ethnocide ! Cet état de fait mondialement rebelle est désavoué. Il sème la vindicte et suscite la révolte. A travers le monde compréhensif, plus que bienséant et quasi désabusé, cet état d’hystérie fomente la résistance et provoque la rébellion. Alors que nous voulons la paix au moyen orient et dans les pays islamiques.

    Cette situation, quasi impérialiste de surhommes, dotés de la force des grandes puissances et de la sainteté d’ethnie divine, teinté de religiosité est ubuesque et anachronique. Nous le déplorons.

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant, la fausseté religieuse d’une morale perverse, se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Dialogue cultuel, sans chauvinisme

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours, diplomatiquement, pacifiquement et sans dénigrement aucun !

    Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage de la simple justice et du droit à la vérité. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Il ne reste que la voix de la paix, têtue et émancipée. Gandhi n’aurait pas dit mieux.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui-même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous-mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’Isesco et l’Onu qui devront disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    L’université théologique, œcuménique de toutes les religions

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, mais leur étude, indépendante, respectueuse, côte à côte ! Ça se fait hélas sans grandes cultures ni hautes structures. L’idéal serait de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées ou alourdies, depuis des milliers d’années, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Le voudraient-ils ? Faire leur autocritique de leur religion et de ses privilèges ? De leur pouvoir ! Le voudraient-ils L’oseraient-ils ?
    Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains, le centre du monde, ou les membres de la Nation Elue de Dieu….la peine en serait lente, voire inutile de fait, diriez-vous ! Qui, détenteur d’un pouvoir, aussi usurpé et faussaire, soit-il, voudrait le mettre en balance ?
    Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fonds de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur ! Diriez-vous encore !

    Mais notre but est de les comprendre

    Et de leur demander d’enseigner chez-nous, librement, leur religion pour aller la pratiquer chez eux. Quelle que soit la religion…La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre les errements et de dénoncer les supercheries des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs. Souffrances historiques et victimisations vraies, mais qui font toujours chanter les coupables et les anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. Va pour Israël mais non pour le sionisme ! L’idéologie politique qui a fait le rapt de la tribu, pris possession de son historicité de ses souffrances marchandisées et de son credo détourné.
    A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre !
    Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique sur Israël!

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable ‘’campagne culturelle’’ pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité Al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques.

    Le Dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites !

    Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël possédée, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Mais ça les regarde !

    Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des tares rigoristes ! Le seul credo qui n’ait pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de doute voire d’animosité envers les étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah !
    S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que le sionisme a fait de la pauvre Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Je les admire je les défie !

    Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une mondialisation,

    Juste et égalitaire dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Alors qu’elle aime les autres humains ! Sans préjugés ! Sans les amoindrir ni les terrasser, ou comme esclaves les ruiner, les effacer ou les posséder !
    Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité à ce bon Dieu ! Tel qu’il est traité à la sauce haïssable des traditions orthodoxes et extrémistes israélotes* !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains ont accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. Tant mieux pour elle ! Mais elle vit avec arrogance des reliques de ses mythes fondateurs en contraignant les autres. Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maïmonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau !

    Tandis qu’alors, les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Un cadeau andalou aux mauresques ! Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture!

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités, doubles ou multiples, qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Seuls ! Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens, hélas ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d’être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques!

    Alors venez, parlons de droits, d’éthique et de paix !

    Oublions ensemble, les passifs des passés clos et décomposés ! La Terre ne peut rester l’otage guerrier des crédos assassins, instrumentalisés par les sphères du pouvoir, qui exploitent Le Dieu. Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser !

    En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens.
    Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et Juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître, Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par-delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sûr, le dialogue garde à sa base les credo, mais par-delà les miracles et les croyances. Le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Dévoyé de son premier but, si le Sionisme, fait mal à Israël, il me fait mal aussi ! Dirait chaque homme de la terre, épris de paix.

    Université des religions

    L’Université des religions, c’est un outil, un moyen, un lieu universel du dialogue des civilisations. Tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale.

    A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y placer logiquement toutes les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées périodiquement, comme centre d’appel à l’entente et à la paix. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer.

    Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée,

    Etant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences. Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même de délivrer des avis tempérés et tolérants à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres ouailles. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but premier est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit, SM le Roi. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration cher Maître, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.
    TIRE DES ARCHIVES 82-84 DU DR IDRISSI MY AHMED

    POST SCRIPTUM

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine, le droit, l’économie, la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, emblème du renouveau.

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX
    OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. »
    « La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. »

    Kafka

    Merci de votre lecture, de votre compréhension et de votre adhésion.

    #207168
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TERREUR SANGLANTE A PARIS, UN VENDREDI 13 AU BATACLAN

    Je place tes mots en exergue, Colette.

    Si seulement j’avais la chance de trouver le tiers de tes mots…Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.

    Paris, le vendredi 13

    Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !

    On instrumentalise la religion.

    Epouvante, horreur, effroi. Les assaillants terroristes de Daech, le mouvement hostile et barbare, mènent une mission suicide contre la France. Si c’est bien vrai que soit l’EI, tant sont nombreux les adversaires sur ces champs de destructions et de crimes.

    Les dieux interfèrent dans la démocratie et face au colonialisme. Le pire est qu’on instrumentalise la religion en politique depuis bien des lustres déjà. On embobine les croyants, devenus une armée, issus de bien des pays. Des jeunes, aventuriers ou des mercenaires, d’anciens prévenus, sont prêts à mourir en martyres et à tuer pour le paradis.

    On dévie les mots du Coran et ses paroles de leur époque et de leur sens. On dévie l’histoire religieuse de sa valeur intrinsèque première, par nationalisme politique, un fait pas toujours judicieux, certainement étroit !

    Mémoire, culture et médias

    Pour lui. Elle ne répond pas. Elle me manque. Je ne comprends rien. Je ne vois pas bien. Je ne sais pas ce que je vois. Je n’en ai pas conscience. Je n’ai donc rien vu. Je n’ai rien compris et n’ai rien retenu. O mémoire, ô Alzheimer ! Suis-je endormi ou que j’ai rêvé d’attaque et de guerres sans me souvenir ? Sont-ce les informations d’Euronews ou des souvenirs qui reviennent à la surface d’un cortex effacé ? J’ai peine à croire qu’on en soit arrivés là, à Paris !

    Pour ma part. Paris la ville lumière, la cité où Nour, ma petite fille, a vu le jour ! Je suis placide et atterré à la fois, ne sachant quoi penser ni qui maudire !
    Comme une bête qui va à la morgue chercher refuge, j’ai pour de vrai le cou dans une minerve. Les membres affaiblis, mal assurés, douloureux et tremblants. Et c’est tout comme les pensées et les idées, que je crois miennes et qui ne le sont pas !

    Prosélytisme et endoctrinement

    A y penser ces slogans, c’est de l’intox et de la propagande. Ce sont en fait des carcans d’ignorances et de bourrages multiples du crâne, des chaînes de questionnements effacés et un poids, des boules qui limitent toute certitude et connaissances libres ou judicieuses.

    C’est certainement le cas de tout un chacun, sur le Net et sur terre. Nous réfléchissons, tel un miroir. En copiant sur autrui la silhouette de ses infos, celles de nos idées finalement. Copies-collées. Notre langue et nos cultures, sont chez nous multiples et contradictoires. Je n’ai pas dit complémentaires, hélas, mais elles subsistent comme des particularismes et des richesses, parfois !

    Nos identités, où que l’on soit, sauf exception racistes, figées et fossiles, sont une flopée d’ADN, tribaux, triviaux, de langues triturées depuis l’antiquité et les premiers empires ! Voire les premiers pas de l’homme debout, qu’il soit sapiens ou pas, comme maintenant !

    On pense ‘’formatés’’ selon les clones, ces maîtres, qui nous génèrent ou qui nous encadrent ! Selon les seuls axes induits par nos formateurs et nos médias ! On nous dicte, dès l’enfance quoi penser et en qui ou quoi croire. Manipulés, endoctrinés depuis le berceau, dopés, garantis, tamponnés du label des certitudes, trompés que nous sommes sur toutes les lignes. Nous sommes ce qui nous sommes. Des êtres civilisés, supérieurs aux voisins du bas et à leurs folklores. Hic et nunc, I am !

    Colette, je dois travailler et écrire, entre deux patients. A l’écoute de moi-même et des informations. Là, je continue, un peu plus détendu, apparemment ! Mais je sais ce que tu endures pour positiver et exister, toi et les tiens ! A Paris, outre la culture et la civilisation, vous avez de bons médecins ! Je t’admire, pour ta lutte, néanmoins ! D’autant plus que je n’ai pas ton courage. Je n’aime pas ou du moins, j’ai peur des destins durs…Ou que j’en ai assez bavé, comme ça ?

    Chère amie, je reste toujours en colère, contre ce qui vient de se passer à Paris, chez toi, et qui risque de péter au Maroc, chez moi ! Pays ouvert, entêté de par son hospitalité. Une passion vécue comme un dogme, quoique déstabilisé sur des fronts multiples, tant au Sud qu’à l’Est, en face de nos voisins et orgueilleux frères. Ténacité pour défendre son entité, son territoire, ses identités et sa sérénité.

    Perplexe, je dois, chercher je mot juste, la vérité, à l’intérieur des idées et des infos disparates, que je perçois sur les médias d’ici et d’ailleurs !

    Des questionnements.

    Face aux Soviets d’hier, on a recréé les Croisades. De toujours et de plus, c’est la main sur le pétrole, le marché des armes et la protection d’Israël ! Qui a façonné et laissé s’exacerber ces fous de Dieu et déments d’Allah ? Qui, par duplicité et doubles jeux encore, les ont politisés et induits dans de sombres et criminelles erreurs ? Hier, ce furent de longues années de guerres imbéciles, ignobles, entre l’Iran et l’Irak, l’Afghanistan, l’Irak déchirée toujours, la Lybie éclatée de Sarko, et toujours la Syrie, la Turquie à la limite et le Pakistan. Pas si sûr comme pays, même pour le faux reclus de Ben Ladden, qu’Obama aurait cimenté, dans un sarcophage pour le jeter en mer ! Avant-hier et il y a cinq jour le Liban! A quelles fins immondes se battent-ils, nos frères humains ? Je le professe ne ma qualité de médecin, épris de civisme, d’universalité, francophone et musulman.

    Qui les pousse, au nom de quel dieu, (innocent) et de quelles sectes coupables ? Au nom du pétrole, de la sécurité d’Israël ou de la triste et violée Palestine ? Contre qui et pourquoi les avoir entretenus, ces barbares au drapeau noir et ces extrémistes divers ? Des ennemis de tous ! Des gens civilisés d’abord, de toutes les étoiles et de toutes les couleurs, sont-ils leurs stupides créateurs ? Mais, qui nous dit que ‘’les autres leaders de la région’’, sont innocents des malheurs de Paris, de ce vendredi 13-là ?

    Raid et carnage au Bataclan

    Je n’ai rien compris. Je ne comprendrais rien à cet échiquier de barbares envahissants et de meurtriers en colère. Je veux te dire ce que je sens. Mais ça ne vient pas. C’est insuffisant, contradictoire et parcellaire. Je manque de certitudes et je ne crois en rien de ce fait. Afin de rester objectif, voire positif dans ma dénégation de ce qui m’entoure.

    Il y a comme un vide en moi, une effervescence créée, tenue en laisse ou en otage. Comme dans un état psychique de réflexion-hésitations-doute.

    Une situation qui fait péter mes convictions d’humain…Qui est cette humanité en guerre contre tous ? La faim, le sang, le mépris, majorés de haines…Toute une culture ! Riches et civilisés face aux pauvres et aux arriérés, je balane entre les joies des premiers et les malheurs des plus nombreux autres !

    L’immondialisation*

    On est quoi au juste, avec toutes ces injustices, ces outrages et ces mensonges ? Ces perversions, ces guerres sournoises et ces attaques terroristes, fourbes ou affichées, qui font éclater là des tribus, et là, des états et des nations ! Et la honte de l’humanité, tu la boiras, Docteur. Sauf celle des monstres que cela enrichit et qui visiblement, en prospèrent.

    Au moins 129 morts. 352 blessées, dont 99 dans un état grave ! Paris, by night. La ville lumière explose de sang ! Des stades, des boîtes à musique, des marchés, des journaux…Ailleurs des bus qui brûlent, là des ados munis de tire-boulettes ou de pierres, qui se sautent ou des lames qui virevoltent, en l’air !

    Et plein de bavures et d’excès, d’actes ignobles ou de dépits, sans lendemains, qui ne présagent d’aucune paix dans le monde ni d’aucune fin. Les States, la Turquie, le Liban, hier ce fut un coin d’Algérie, Marrakech ou de temps à autre, des dizaines de morts, quelque part en Afrique, ou par centaines, régulièrement, au Moyen-Orient!

    Qui a créé ces machines de guerre ?

    Sophistiquées et artisanales à la fois, armées de matériel de guerre clinquant neuf, voici l’EI dans sa barbare et archaïque splendeur ! Engoncés dans leurs crédos déphasés, voici les cruels barbares qui se sont trompés de millénaire ! Qui a créé ces  » outils  » de honte, de haines, d’injustice et de scission ? Pour les imposer à ceux qui sont fracassés dans leur sous-développement et leur pauvreté originelle. Qui les a créés pour les imposer aux pays réduits en flammes et au pire ? Là, au Moyen-Orient, dans les plus hauts faits de la barbarie, pour terroriser cette dite-humanité toute entière !

    Ou, est-ce pour chercher justice et droits, afin de vivre chez soi ? Vivre en toute quiétude et démocratie, par la même ? Tu parles ? En toute égalité ? Jamais ! En toute liberté ? Pas du tout ! En toute fraternité ? Never, my love!

    Pâles estimes !

    Ils sont réduits à l’état de prisonniers, dans leurs îlots terrestres, de Palestine. On a parlé de pogroms, de camps de concentration, de murs, d’ethnocides ! Ce sont des infrahumains, réduit l’état de dynamite et de détonateurs !Des bêtes immondes non humaines, ivres de pétarades stupides et de carnages odieux, pour ceux qui les y réduisent et selon les thèses de leurs détracteurs !

    Ils se vengent ? Ou réclament-ils justice, seulement, en tuant, en copiant les films de terreur et d’effroi ? En s’explosant, faute de guerre ordinaires et d’armes sophistiquées, judicieuses, à l’instar des geôliers qui les emprisonnent ! Ce n’est pas une guerre, c’est la honte des impuissants, face aux maîtres de leurs destins et de leurs sombres calvaires !

    Attentats suicides et carnages,

    Sept kamikazes et des centaines d’otages. Des tués et des blessés. Un bilan de guerre sur le sol de l’hexagone français.

    Confusions et cumul d’amalgames entre l’affaire de la Palestine et ceux des pays arabes. Ces actes barbares et cruels, ceux du terrorisme aveugle et d’autolyse, ces guerres sacrificielles, leur font perdre leurs derniers sympathisants en Europe et leurs ultimes atouts pour refonder un pays sur le cadavre de leurs terres ancestrales…Seulement tout le monde a enterré ses ancêtres sur cette terre biblique, plusieurs fois spoliée, par les luttes, les exils. Je parle des palestiniens. Daech dessert la cause palestinienne et celles de l’humanité entière.

    Cette terre était devenue comme un porte-avion américain ! Un bastion dépassé de mode et hors besoins ? Mais de toujours, arrogant et fier de ses alliances, fort de ses aides occidentales démesurées, pugnace et invincible, de par les soutiens généreux et inconditionnels, bravant les conseils et les retenues ! Prolixe dans ses initiatives bellicistes ou ses revanches guerrières ! Bardé de centaines de bombes nucléaires, face aux Soviets d’hier…

    Alors une solution, la paix vite ! Ou le nettoyage ethnique, définitif, primitif, injuste, illégitime et cruel ? Une éthique pour calmer l’esprit dérangé de ces fous de dieu, on en a grand besoin. La paix sincère pour tous, face aux affres des terroristes et des prétendus islamistes. Des gens excédés qui se liquident aux détails en Europe et qui tuent en quantité massives au Proche-Orient.

    Ils ne sont pas réalistes ! Ils n’ont pas raison de s’éclater au concert ni de se faire tout un Bataclan ! Car ils se font des ennemis de leurs tarées ou justes causes ! Non seulement à Paris, victime propitiatoire, objet de représailles, mais dans tous les pays du monde ! En attendant, Paris stigmatisée et ses amis, souffrent intimement de leurs stupides et dévoyées guerres. Le djihadisme terroriste, un mal dément et satanique, anti pacifiste par nature, est en train de chercher non seulement sa propre destruction, mais celles des terres d’arabité et de l’Islam réel, pacifiste et serein.

    Kénitra, le 14 novembre 2015,

    Dr Idrissi My Ahmed,

    De Colette,

    Mon Cher Ami,

    C’est rare mais j’avoue que je ne trouve pas les mots, mais je dis merci pour les tiens qui résument tout ce qu’on peut ressentir au fond de notre cœur, envie de dire Pourquoi ? Comment en sont ils arrivés à être radicalisés ainsi, au nom de quoi ? De la religion ?

    Comment peut on imaginer un homme sans sentiment pour arriver à savoir abattre (et je pèse mes mots) des humains qui ont peut être tout simplement eu envie de décompresser en allant boire un bon verre à une terrasse ou se détendre en allant dans une salle de théâtre. Comme me dit souvent Alain, le vers est dans la pomme, à cause de qui ? à cause de quoi ? À cause de nous ??

    Quand nous allons sur le Cap Gris Nez, chez la Maman d’Alain, plus d’une fois il nous est arrivé d’avoir dû éviter de justesse, des migrants qui traversent l’autoroute, je t’assure que ça fait froid dans le dos et si nous avions eu un accident, comment vivre moralement après cela ?

    Je reste persuadée (mais ce n’est que mon « humble » avis) que l’arrêt du service militaire, la fermeture des frontières et j’en passe, pourraient être un gros point négatif mais ce que je dis, n’a pas de valeur ou alors très peu.. Le monde est fou, l’homme est fou… Où va-t-on ??

    Merci d’être ce que tu es et j’imagine combien ton travail doit être pénible quand dans ton cœur, il y a tant et tant de choses, des questions sans réponse. Ta sensibilité doit être à fleur de peau, je regrette souvent et sincèrement de ne pas avoir la chance de te connaître physiquement, j’aurai aimé parler, t’écouter, faire vraiment ta connaissance mais j’ai déjà la chance de te lire et c’est un privilège pour moi.

    J’ai mes rdv pour l’Irm et radio du squelette en entier et en 3D, pour début décembre, ça bouge et j’aime ça, j’attends maintenant la convocation pour le rdv avec le confrère du Professeur Assaker. Tu sais, j’ai encore au travers de la gorge le fait d’avoir dérangé un grand Monsieur tel que lui, 6 mois d’attente pour le rencontrer pratiquement inutilement. Même si je n’étais pas en cause, je n’ai jamais été aussi gênée, plus que cela même, mais bon…

    Bon dimanche, toute mon Amitié pour toi et ta famille, bravo encore pour ton adorable petite fille, elle ira loin avec d’aussi beaux yeux..

    Tu me touches au plus haut point, si mes joues changent de couleur et si une larme monte un peu, c’est bien grâce à toi et pas aux oignons… Je te tiens au courant dès qu’il me sera possible de faire des galipettes ou des concours de vitesse à 4 pattes avec mes petits enfants. Bon dimanche. Je n arrête pas de relire tes messages, je t’assure qu’ils m’apaisent.

    Je me gratte la tête pour trouver quelque chose d intelligent à te répondre. Ça va être dur. Promis, je vais répondre à ta missive et qu’elle missive… Ouf, je suis blonde et née en Belgique, j’ai des excuses. Lol. Un peu de patience et tu recevras mes quelques mots, loin d’être aussi laborieux que les tiens. A très vite, Alain rentre à l’instant, je vais rallumer mon gaz pour notre pitance. Je t embrasse

    Ma chère Cole,

    Les chiens font moins de cacas que les humains…Lisez ou écoutez les infos ! C’est avec du sang des » leurres » qu’ils font du pique-à-sots. L’humanité fait tâche dans la création, c’est son chef-d’œuvre. Elle n’est pas sauvage, elle n’est pas animale, elle est criminelle cruelle et féroce barbare !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’appel de Tanger.
    François Hollande, le Maghreb et le dilemme sahraoui

    Kénitra, le Jeudi 17 Septembre 2015

    Le principal ne réside pas dans l’économie et les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale et un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation.

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France. Et ce à l’occasion des visites de travail du président François Hollande.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Avec la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, peu commune ! Une sorte d’intéressement négativiste, une ingérence abonnée à outrance, de parasitisme militant, voire un sabotage tous azimuts.

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendant sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, la faim, la maladie, le chômage, l’injustice, la pauvreté, les guerres larvées, le fanatisme, le terrorisme, l’émigration clandestine aussi, dont le Maghreb sert de réservoir, de pépinière et de freins par la même !

    Monsieur Hollande,

    Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. On parle déjà du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui depuis 40 ans asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie, est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers.

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, initiateurs des frontières entre pays africains ! Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement causé !

    Monsieur le Président

    Je parle de ceux de nos voisins qui sont contre les façons de faire de Feu Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et étrange politique offensive. On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous. Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale. User et déposer et soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien «empire» et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou «civilisés». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix, là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, sur tous les plans!

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je, à délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes que nous ignorons
    Je reviens au Président François Hollande. Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, ce courage ! Le peut-elle assumer, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département?

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus.

    Des vertus socialistes

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copier-coller des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’. Puissance mondiale largement coloniale, partout dans le monde, la France, les français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs. Certains en sont si sûrs qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer. De caricaturer pour moquer et interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé de journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs une nouvelle religion, qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs ! Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs un jour, manipulateurs, un autre ?

    Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France se doit d’être franche, quoique ça ne lui en coûte de l’être !

    Y faillir pour la France, monsieur Hollande, est antithétique, contradictoire de la grande histoire de la France, votre patrie qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur !

    Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, l’Algérie, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, le démembrer son territoire ou le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique.
    Elle se cache derrière un hypocrite paravent, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler d’autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées prussiennes, dignes de la théorie de la «race pure» et des «identités supérieures», pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de Monsieur François Hollande est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il en est le témoin. Il est honorable pour lui de s’illustrer encore plus en profitant de son mandat présidentiel afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique conforme avec notre cause et notre offre est crédible, sage et des plus logiques.

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie.

    Voilà pour M. le Président Hollande une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, regardez le spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés.

    Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du «continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur et grand ami, monsieur François Hollande.

    Par le Dr Idrissi Moulay Ahmed *
    * Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/55571.shtml

    L’APPEL DE TANGER.
    FRANÇOIS HOLLANDE, LE MAGHREB ET LE DILEMME SAHRAOUI

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    A L’ATTENTION DE VOTRE EXCELLENCE

    ÔTEZ CES TAXES SUR LA SANTE
    QUI LA RUINENT !

    Lettre ouverte à messieurs
    les Conseillers du Roi et les Ministres du Gouvernement de SM

    La médecine à fond et les soins à bon prix
    sans taxes indirectes ni pénalités fiscales

    « La gloire est dans le changement de nos erreurs,
    même celles du fisc qui ont été institutionnalisées.»

    Demain nous ne serons plus là…Pour défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous cette banale question, vos Excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Si peut encore, n’en plaise au Ministre de la Santé ! Car il peut plus le disciple d‘Albdelkrim ! Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance ? L’Aïd ou le farniente des vacances, votre lucidité et votre sens du devoir, s’imposent messieurs constamment et se doivent d’éclairer notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre voie future.

    Détaxe des médicaments et réforme sur les soins.

    «La santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme. Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y a pas de vie. Et quant à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu!

    La dîme sur les calvaires

    Messieurs ; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des règlementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui rendent ces lois, stupides, plus supportables !
    Ainsi, les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois, fossilisées et insanes !
    Continuer de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées. Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité, on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de gouvernance ?

    « La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte.» La politique et les lois, non plus, dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !

    Sans les profaner, étant malgré nos faiblesses, les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques, réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord, nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni comptables des mesures dégénérés anciennes !

    Nous sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes aux changements et placides à en devenir incompétents !

    Cette sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades, en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères, graves ou handicapantes !

    Les chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole, que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit, diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent, a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
    Le magistère qui nous fait office de boulot, cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à l’accès aux soins sur le médecin ! C’est dire que nous sommes, nous les médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens, viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie », pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et leurs espérances !

    Est-il utile de rappeler ces banalités ? Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer les lois, quand elles sont injustes et implacables ?

    Notre inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés, pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au réveil !

    Sommes-nous inhibés devant ce besoin d’INDH sanitaire? Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers, et jusqu’à présent encore, tous semblent paumés ou désintéressés, inhibés sur ce registre, qui force leur négatif silence ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes, libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire de ses rentes une rubrique (quoique inique) qui lui rapporte, sans la changer par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs les Ministres, réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ? INDH sanitaire, salubre et humanitaire, à la fois démocratique, magistrale, royale et révolutionnaire !!

    Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !

    Sauf que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste, illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes, cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens, responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté, tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès et de leurs obligations!

    Nous sollicitons ainsi une réforme régalienne, une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre, intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane, afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui des médicaments.

    « La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la simple intelligence des personnes. » In Mme Student.

    Avec ma gratitude, Votre Excellence.

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 21 Juillet 2016

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    #207149
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POSITIVER LE CAS DES FEMMES MUCH LOVED. UN ELECTROCHOC

    Un électrochoc thérapeutique qui montre la voie de la guérison

    Se morfondre sur soi ?

    Il ne faut pas tromper son public en lui imposant un choix mortel. Ton sexe ou ton dieu ! Que la morale se doive de tuer le cinéma et les arts pour s’appliquer ! Choix cornélien et racinien à la fois ! Celui de subir et de pleurer sur ses douleurs et de se moquer de sa propre pudeur. Perdre l’estime de soi, détériorer celle de son identité. Ce sont des outrages au-delà du supportable et c’est un spectacle sadomasochiste, aux limites télévisuelles et artistiques discutables. Un film ennemi de soi ? Un document qui nous confond de tristesse et qui nous pousse à nous sous-estimer ? Soit ! Est-ce une cure psychiatrique, la douche froide qu’Ayouch voulait nous imposer ? Peut-être ! Je crois pour ma part que c’est un film qui ouvre un abcès dont le pus nous entache et nous souille. A nous, associations, presse, partis et état de le soigner.

    Espoir et Actions, par-delà le constat

    Pour les vigiles. Loin de voir des outrages partout, calmer les ardeurs et relativiser, laisser les gens vivre leur temps pour aimer et être aimés de tous, sans altérer leurs identités. Pour les artistes, dont Ayouch. Réserver plus de respect aux familles et aux organismes régisseurs des marocains et des pays comme le nôtre eût été plus porteur et plus que favorable. Par ailleurs, en toute objectivité, il faut voir tout le film et analyser toutes ses facettes et séquences avant de le méjuger, de l’apprécier, de le condamner ou de le récompenser.  »

    Entre les avis contraires et les positions opposées

    Il y a des avis multiples, différents et contradictoires les uns des autres ! Certaines positions changent et évoluent chez les mêmes personnes, en fonction de leurs certitudes antérieures par rapport aux acquis nouveaux qu’ils veulent se permettre ou par lesquels on les influe.
    La fixité des jugements, de nos jugements, nous livre et nous pousse aux préjugés et à plus…de contritions retorses, dès qu’on nous critique et qu’on nous met en doute !
    Seulement tout change autour de nous. Et qui ne change pas, périclite avec le temps et se fait dépasser…C’est banal, mais valable il me semble pour les parangons et le plus huppés de nos prélats et censeurs. Ceux qui sont faibles et dérisoires, ont de l’espoir pour eux, et tellement de distances à parcourir pour rejoindre leurs prédécesseurs, les plus suffisants et les plus prospères.
    Au Maroc, nous changeons, pays et gens, malgré nos limites, nos freins et nos luttes pour le développement. Vous connaissez notre struggle avec notre voisinage pour cette question de territoires…Efforts, si coûteux, socialement et économiquement. Et ce, depuis les dites-nôtres, d’indépendances, comme nos liens divers d’interdépendances ! Et ce n’est pas pour nous plaire que de supporter autant de poids et de devoir avancer, sans chuter! Cet état nous consolide dans nos convictions patriotiques, mais nous fragilise sur le plan financier. Des pans sociaux en paient le prix, du fait de l’effort de guerre…froide.
    Questions de prostitués, les libertins et les respectueuses. Est-ce un paramètre anthropologique, moral, cultuel, culturel, un facteur de sous-développement que la prostitution ? Sauf que même les pays riches ne sont pas dépourvus de courtisanes et de geishas !

    Question d’avis divergents

    Question d’opinions contradictoires et opposées. Celles des gens des forums, qui bavardent et nous lisent, qui nous guident et nous surveillent. Aucun ne peut se targuer d’évangélisme ni de coranisme*! Je crée ce barbarisme explicite…Ces préceptes religieux ou laïques de pureté morale, idéale, ne sont pas des garanties quant à leur application sur le terrain. C’est moralisant, c’est une guidance pour les adeptes, pas un gage de succès quant à leurs conduites réelles et pensées cachées !
    Ce n’est pour dire que ces bibles et ces temples de la vertu, ces prélats, ne sont parfois que des labels d’apparences. Ce sont des préceptes, des commandements, émanant des répétiteurs et des instructeurs. Mais que chaque personne se livre à ses démons chéris. Curés et moines, se découvrent parfois des erreurs amorales sur le fait de leurs propres ouailles ! Ni ange ni bête ! Mais qui veut faire l’ange fait la bête à force de punitions et de rigueurs L’homme est faible : chassez le diable, il vous prend par la queue ! L’homme est facilement déstabilisé par ses instincts et ses hormones ! Caractère, personnalité, morale y prennent un coup ! En dépit de la morale et des conduites affichées, celles de l’éthique apprise, ces principes sont parfois si mal appliqués! Ça ne veut pas dire pas que des exceptions, ne sont pas impossible, chez des gens ‘’normaux’’!
    De ce fait, aucune communauté, aucun pays du monde n’est habité d’anges. Et les contribuables que nous sommes, nous ne sommes ni des puristes de la vertu ni d’ignobles méchants. Des ordures abjectes existent dans tous les pays ! Sans parler de tares ni d’erreurs, nous avons chacun nos petits secrets, nos petites faiblesses emmitouflées au fin fond de nos parcours. Sans parler d’hypocrisie, parlons des silences qui camouflent nos misères et oublient nos petites erreurs…Je parle bas.
    C’est pour dire que nous sommes faits de chair et d’intelligence ou de consciences diverses. Cet esprit, cet ego de chacun est lui-même le résultat psychologique de perpétuelles batailles à l’intérieur la même personne. Les préceptes face aux conduites voient les enseignements et les directives morales se relâcher dans les intimités particulières ! Passons, l’homme est ainsi fait ! Je ne vous apprends rien.

    Un film osé qui ouvre les yeux pour évoluer

    A propos du film Much Loved de Ayouch, est-ce une critique sociale ou un film de détente, quasi porno et érotique pour dépravés ? Des situations, des stades différents, qu’il n’atteint pas vraiment ! Je me laisse souffler que ce n’est ni ça ni ça ! Ce film a bouleversé les opinions, alors qu’il n’a même pas été projeté ! Des rushs ont arrosé le web et bouleversé les forums et la presse.
    J’ai dit de M. Ayouch qu’il faut saluer sa créativité. N’ayant pas vu son récent film, mais que des extraits, je lui ai trouvé des aspects fâcheux et intrépides. Des tares prohibitives selon nos responsables. Préjugés ou défiance prophylactique ? Bien avant qu’on ne lui permette d’être projeté sur les télés, locales, il aura fait l’effet d’une catastrophe sociale quasi politique ! Une bombe, une publicité explosive ! Lui est-elle matériellement et professionnellement profitables ?
    Ainsi interdit, au lieu de lui laisser le temps de faire ses découpages des séquences hard, pour l’adapter aux plus pusillanimes, on l’a proscrit à jamais ! Interdit, il ne peut plus se raviser en vue de pénétrer les foyers non avisés et les personnes ‘’respectables’’ et pudiques ! Ces quelques séquences, entre le porno et l’érotique, sans les être, pouvaient être ainsi évitées. Voire diluées sous les ombrages des effets techniques, afin de les passer, avec plus d’esthétique et sans trop de heurts, à travers les mailles de la pudeur, contenue ! Et d’éviter ainsi la censure ! Le message pouvait-il ainsi passer ?

    La licence face à la pudibonderie !

    Mais est-ce alors une œuvre de détente ou un film dénonciateur politique, le produit-choc d’un cinéma-vérité, ou une salve de coucheries, ineptes pour certains ? Est-ce un bréviaire d’apprentissage pour les carabins ? Des techniques de lits explicites pour les vieux dévots ? S’attendait-il, l’auteur, à des spectateurs assagis, entourés de leurs familles, assis devant un film, banalisé pour la télé ? Pour quels desseins a-t-il réalisé ce film ? Coup de tête d’un artiste ? Le cinéaste, est-il devenu un militant ? Voulait-il stigmatiser et narguer ses concitoyens du Maroc et ainsi les responsabiliser les dirigeants, mis nez à nez face aux tabous ? Quel auditoire visait-il ? Navrer et narguer les consciences pudiques, pour les convaincre d’un vieux fait, connu et fâcheux ? Puis conquérir par sa franchise, les plus réticents des fanatiques, heureux qu’on l’ait fait censurer ? Là, il y est allé très fort, impudent et intrépide ! Quitte à jeter sa pellicule, en grillant les acteurs, à vie ! Ces filles, ces actrices qui voudraient d’elles demain, dans des films ‘’ normaux’’ ? Ceux courants que l’on produit si difficilement. A moins d’enticher les vicelards, elles verseront dans les cuisines des ‘’plats non-dits ‘’!

    Choc et thérapie : le rôle futur de l’Etat !

    Mais n’oublions pas que Nabil Ayouch, s’il a créé le choc thérapeutique, le séisme, la marée de parlote, que c’est un auteur qui ne recule point devant les tabous. Car, il n’est pas à sa première et on le sait être un explorateur des marginaux et des bas-côtés sociaux ! Mais, les ‘’déviants locaux’’ et ceux partout, sont si nombreux ! Il ne nous apprend rien. On sait qu’on a des putes, de différentes classes et choix ! Et qu’il faut quelles vivent avant que de pudiques moralistes les déjugent et que les légalistes les condamnent, pour leurs misères ou leurs durs métiers ! Il ne nous apprend rien que l’on ignore !

    Il faut sauver ces parias bien aimés.

    Mais Ayouch, ne veut pas qu’on ignore ! Ce n’est pas la ‘’marchandise’’ entre les mains des proxénètes qui manque! Ni les actrices pour oser dire leurs mots et jouer leurs rôles ! Mais, la dextérité qu’il est de les interpeler. L’art de nous interpeler ! La faculté et les moyens culturels ou économiques, qu’il faut chercher pour leur rendre la dignité. La fierté et l’orgueil, la citoyenneté renaissent des échos de ce choc, et se doivent d’œuvrer ! Le devoir est corriger la plaie pas seulement celui élémentaire d’interdire un film ! Le devoir d’aider la société à se corriger. Le devoir des pouvoirs à les endiguer la plaie sociale, doit faire l’objet d’un programme d’Etat. Une vision humanitaire, digne du culte et de la morale religieuse de ce pays nôtre, digne des avancées démocratiques du pays ! Un chantier qui doit prospérer à l’instar de celui de l’INDH ! Sinon, ce ne serait que des vœux pieux, ‘’des y en a marre’’ ! Des interdictions sporadiques, placides et populistes, des conservateurs au pouvoir qu’il leur faut de consolider ! C’est de la plus haute trahison que ce silence qui suivra le coup de semonce ! Il faut sauver les parias, ces ‘’intouchables bien aimées’’.
    Et c’est ce côté humiliant, bouleversant plus que torride, que M. Ayouch pénètre et exhibe, sans trucages, avec son style perçant, qui me le fait saluer ! Dois-je ajouter, bravo le héros pour le courage ‘’suicidaire’’ ? Celui du maître d’œuvre ou du self-made martyr, qui fera évoluer notre société. Une date qui sortira le gouvernement des habitudes et la société de ses tabous hypocrites et ses torpeurs radines !

    Côté jugement de son acte. Je ne veux ni généraliser ni prendre comme témoins les avis cumulés sur le Net. Il en est qui se sont cristallisés, fanatiques ou extrémistes, des positionnements fixistes d’un côté ou de l’autre.
    Nos opinions sont modulées, formées, en fonction des maîtres à penser et de leurs enrôleurs ! L’enseignement, la culture délivrée, les lignes éditoriales de ceux qui nous informent, nous influencent et nous dirigent. C’est un fait. Je parle de l’être, de la personne et des journaux d’opinion et autres études programmées, les scolaires identitaires, de celles prodiguées en vue d’agendas politiques. Ce quels que soient les pays ! Certaines presses ne sont pas libres de commanditaires ! On le sent, on le voit. Comme autant de partis ! Avec pour toutes, ce besoin de transformer la réalité ou de n’en montrer que les prismes qui sont en rapport avec leurs seuls intérêts. Lignes éditoriales, lignes de conduites ? Les dividendes les motivent et probablement qu’ils y croient d’abord. Ce n’est pas pour leur jeter la pierre, c’est humain, mais on doit savoir que ça existe et qu’il faut s’en méfier ou les suivre, à l’endroit ! Convictions, accointances, partis-pris n’en sont pas très loin !
    Ainsi va le monde depuis toujours. L’histoire est pleine de ces exemples et enseignements. Un leader, un grand Journal, un parti efficient suivent cette rhétorique et cet endoctrinement ! On retrouve par ci par là, dans l’histoire des mouvements des pays, des livres de penseurs, économistes, des philosophes et des religieux qui deviennent les leaders et les bibles de ces mouvements…Je ne veux pas les citer pour ne pas me disperser. Car après ça fait des rallonges, des paragraphes, des tiroirs, sans architecture claire du texte ! Des pensées, sans plan, qu’on ne peut pas terminer, telles nos discussions courantes. Des spéculations, des textes long et incompris. Films interdits, livres censurés, ils finissent par être vus ou lus, mais peut-être leurs buts, pas toujours biens compris

    Les interdits et les proscrites

    Ce n’est pas le film qu’il faut interdire ! Ce n’est pas les touristes qu’il faut contenter par nos sites et nos diverses et délectables cuisines ! Ce ne sont pas les prostituées qu’il faut stipendier ni les actrices qu’il faut maudire. Y persister est populiste, stupide et machiavélique et serait satanique. ! Que celui qui n’a jamais pécher lui lance la première pierre ! Et si tu veux enlever la paille de l’œil de ton voisin ôte d’abord l’écharde qui t’empêche de bien voir !
    C’est nous donc qu’il faut stigmatiser pour nous corriger nos laisser-aller et nos faiblesses. Et ça commence par d’éduction. C’est elle la solution et la cause du problème. On doit enseigner la dignité et le métier par patriotisme, on doit enseigner le travail, par culture morale, éthique et religieuse, sociale ou libérale, pas seulement la honte, la pudeur et peur du discrédit social.
    L’opinion générale est ainsi gérée, elle n’est ni spontanée ni sporadiques ! Elle est voulue, calculée et attendue. Son impact sur les lecteurs est de les motiver, puis de les influencer. Politiquement pour les votes de leurs programmes et de leurs candidats. Cela suivant un dogme particulier, une ligne politique motrice, ou ‘’ un isme ‘’ quelconque ! Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Pub, propagande, endoctrinement et prosélytisme suivent, je pense, ce schéma. Résultante de cet effort de formation-information-persuasion, la réalisation de clans. Des partis, des communautés s’érigent et s’imposent…

    Les hommes à la mer les filles au lit.

    Refouler n’est pas curer. Ce n’est pas le refoulement de la chose maladive, celle du mal sociétal qu’est la prostitution qui ira soigner son origine. En nous poussant à lever les voiles sur ce tabou, l’activiste du cinéma, nous pousse à positiver ce film. Les programmes sociaux, politiques, religieux, et d’enseignement, économiques culturels, devront l’affronter pour le corriger !

    Villes sans bidonvilles, on a fait et on continue de faire des progrès, là-dessus ! Pourquoi pas et pour demain, « des villes sans putes ». Des quartiers et des hôtels sans prostituées, pour laver l’affront démesuré et l’image embrunie ! Pour rehausser le patriotisme et la solidarité dans un Etat digne, défenseur des femmes de notre et de leur dignité opprimée. Je ne parle pas de chasse aux sorcières ! Ni des pénalités aux filles pourchassées ! Loin de là ! Il faut leur trouver des solutions alternatives, idoines, autres que le sexe et le tir au lit tarifés ! Des solutions dignes de la civilisation et des référentiels historiques et cultuels du pays, des solutions pour défendre la renommée du pays que d’aucuns sur le Web veulent entacher. Un pays qui a été Sali, l’épurer des insuffisances, innocenter sa renommée et celle des femmes de Marrakech, qui ont été ignoblement cautérisées !
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, Le 10 Juin 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MUCH LOVED, LE PARADOXE MAROCAIN ET SES FAUNES BIPOLAIRES

    DROIT DE REGARD, CENSURE ET POLEMIQUE

    Nous divaguons et voguons entre le modernisme et les libertés, les tabous, la pudeur et les qu’en-dira-t-on, empreints de moralisme, de peurs et de religiosité. Pris entre les feux de ces valeurs opposées, nous avons des craintes pour nos enfants, pour la réputation politique, comme pour l’économie touristique et l’ouverture de notre pays.

    Jésus, que la paix soit sur lui, a dit à ceux qui voulaient lapider Marie-Madeleine, incriminée de prostitution : ‘’ Que celui qui n’a jamais péché, lui jette la première pierre ’’ ! C’est rapporté dans les Evangiles. Tous les bonnes gens se sont retenues de caillouter à mort la sémitique catin ! Loin du péché charnel, un film dont j’ai oublié le nom, prétend même que Jésus se serait marié avec cette dame, par la suite ! Grâce et indulgence, résipiscence et magnanimité, dignes de ce prophète des plus proches de Dieu.

    AYOUCH ET ‘’ CES FEMMES SI MAL AIMEES’’

    Son film, non sorti en nos salles introuvables, ne laisse personne d’indifférent et pourtant, Sid Essatyre, vous m’invitez, en me défiant, à regarder le film, ‘’Much Loved’’ d’Ayouch, entouré de ma famille, grands et petits ! Je vous réponds par d’autres questions, espérant être lu et bien compris.
    Etes-vous sérieux autant que vous êtes poli ? Vous ai-je manqué de politesse ? Non, je ne vous connaissais pas. Et qui plus est, ce ne sont pas mes manières. Ce, même avec les inconnus du Web, non plus. Ces gens qui vous interpellent et vous invectivent, souvent cachés derrière leurs pseudos.

    AIMER, DETESTER ET INTERDIRE

    Forums outrés et remontrances outragées ! Avez-vous vu le film ? Comme moi, je suppose, et seulement de courts extraits ! Avez-vous jamais soigné ou écouté seulement, ou vu des respectueuses ?
    Avez-vous vu le film ? Comme moi, je suppose, vous avez zyeuté seulement ces courts extraits ! Avez-vous jamais soigné ou écouté seulement, ou vu des respectueuses ? Malades ou florissantes en santé ?
    On sait que lorsqu’un film ou une émission publique sont reversés aux adultes, que c’est bien signalé ! Interdit aux mineurs. On les en chasse, vous comme moi…C’est bien compris. On n’en fait pas la ‘’curée’’ ensemble, avec les petits, ni l’explication du texte et du contenu, non plus. On les regarde, librement, si on veut, quand les enfants se sont endormis. Soit !

    Permettez-vous à vos enfants de voir la télé ? Toutes les chaînes paraboliques de télé ? D’aller travailler chez leurs copains ? Et là, Dieu seul sait ce qu’ils peuvent réviser ! Regardent-ils en cachette des DVD ? Pas besoin d’Ayouch pour les leur adresser. Moi, j’ai bien spécifié sur le texto : ‘’ Envoie-moi une copie de ton film…Lol… ‘’ LOL, est dit pour en rire et plaisanter. Les DVD, c’est 5 Dh seulement ! Ou loadés, gratis sur le NET. Pas besoin de les recevoir de chez Ayouch ! Il se perdait en timbres pour répondre aux normaux comme aux plus timbrés

    NOSTALGIES ET HERITAGES CULTURELS

    Nous habitions près de nombreuse mosquées et d’un bordel, Moulay Abdellah, près de la Makina où l’on fête actuellement les musiques sacrées, à Fès. Tout près du palais royal et de beaux jardins, hier encore publics ! Je n’y ai jamais mis les pieds. Je parle du quartier chaud ! C’est une fois adulte que j’ai appris que les français installaient ce genre de villégiatures pour le repos de leur guerriers, les soldats de la Légion et leurs goumiers, comme à Casa et ailleurs. Des noms célèbres où l’on a conçu des petits mulâtres aux yeux clairs !

    De nos jours, c’est plus dramatique encore. Il y a des guerres de pouvoir ou de libération, commanditées, armées, entre les peuples de la même religion. C’est à vous fâcher avec eux tous, tant c’est déshumanisé à l’extrême et des plus cruelles sauvageries que l’homme ait connues !

    Dans ces cas ‘’extrêmement pieux’’, même les bons musulmans de Daech invitent les femmes au combat. Ce n’est certes pas pour papoter ni pour leur faire porter des armes ! Elles sont naturellement bien armées. Je ne veux pas être hypocrite, mais si j’ai peur, je le pourrais. Sommes-nous ce que nous sommes avec tout ce qui se fait autour de nous ?

    CHEZ NOS FAMILLES MAROCAINES

    Vous invoquiez ma famille. Je suis touché et enchanté ! On a été parfois à la mosquée avec eux, parfois seuls, mais jamais au ciné. On dormait tôt. Pour discuter plus librement, je ne veux pas invoquer mon père, il était artisan et il savait manier le crayon, l’équerre, la scie, le rabot et ses autres instruments aussi. Il avait beaucoup de clients des deux sexes. Ma mère était fille unique de Lafqih Derkaoui. Elle s’est mariée très jeune. Et de leur temps, il n’y avait que des classiques égyptiens au cinéma de Boujeloud Tous sont morts depuis. Ce qui fait que ne saurais pas voir le film d’Ayouch avec eux. A Sidi.

    Quant à mes enfants, en classe, ils ont étudié les sciences, la morale et l’éducation sexuelle aussi. Leurs profs leur parlaient de sida et de capotes ! Ils devaient bien savoir comment et à quoi cela servait, sans cachoterie ni hypocrisie. Ça devait les amuser.

    UN BRIN DE VERITE.

    En ce qui me concerne, la pudeur à l’intérieur de la maison est de mise, comme chez vous, vous qui demandiez à Dieu de protéger les vôtres.

    Un brin de vérité. Au Maroc, il y a des gens très intègres, pas que des corrompus. Et des gens très religieux qui sauvegardent leurs sexes et qui ne commettent jamais le péché de chair. Ah si jeunesse savait ! Mais, il y a bien des exceptions, la plus grande majorité des hommes et des femmes, qui nous forcent à être réalistes et à évaluer le film en question dans ses données non pas spectaculaires, érotiques ou pornographiques, mais comme j’ai dit de témoignage, filmique, anthropologique et sociologique ! Relisez mon post, SVP !

    EDUCATION SEXUELLE ET PRATIQUE SENSUELLE

    Comparez avec moi le nombre d’hommes mûrs, majeurs, qui n’ont jamais couché, avant d’être mariés…
    Franchement, dans les villages et les cités, de notre si beau, si chaud et si religieux pays ! Il y a foison ! Mais la discrétion est de mise. Les ébats intimes, c’est discrétionnaire. En cachette, sans les enfants de quiconque !
    Comme le genre de films paraboliques, des anciennes cassettes ou actuels DVD ! Ils ont fait ça, les jeunes et les plus mûrs, comme dans toutes les cités du monde et à toutes les époques. Il y en a même qui avaient des harems, souvent 3 ou quatre femmes à la fois ! Et même des esclaves, chez de pieux musulmans, sans compter…C’était pour le pieu et non pour la piété. Mais, on se libère de ces ménages multiples, on évolue ! Seuls les riches ‘’phénomènes’’ des pays pétroliers et les touristes s’égaient avec les nôtres de garçons et de filles de joies. Sont-elles si joyeuses que ça ?

    DE LA PROHIBITION NAISSENT LES MAFIAS

    Ailleurs, elles sont patentées, surveillées médicalement et elles paient des impôts à l’Etat ! Sont-elles si joyeuses que ça ?
    Et c’est là, le problème que pose Ayouch, avec les prostituées, il me semble. Pourquoi lui interdire de commercialiser le film ? Par peur, par respect, pour les jeunes et la religion, certes ! Comme à ce couple de ministres amoureux, démis de leurs fonctions ou renvoyés à leurs pénates ! Mais, la censure pousse à plus de défis et de curiosités ! Faut-il interdire les jeux d’argent ? Et le vignoble ? Néanmoins, ce film documentaire, sera vu par la majorité des gens qui ont une parabole. Va-t-on leur faire la morale ? Ou leur casser leurs antennes, mon respectable monsieur ? Censure et prohibition fabriquent des maffiosi.

    Hier encore, et là je le vois en 3D en sculpture, plus qu’en film 2D ! Ce sont ces scènes sexuelles dans différentes positions, sur les façades des temples indous ! Le Kama Soutra livré sous nos yeux en vrac ! Ça vient des disciples de Gandhi ! Ces fresques et ces bas-reliefs sont une forme de civilisation, de culte, chez eux. Ils ne s’en défendent pas et ils ne cassent pas non plus leurs vieux temples ni les statues, comme ces fanatiques qu’i s’en prennent aux vestiges, ces biens immatériels de l’humanité..

    Conscience de pères assagis, convictions religieuses et morales, jugements préconçus, préjugés sur le compte des quêteurs d’explications, malédictions sur ceux qui sont en attente d’informations et de vérités, ou simples partis-pris, férus de méchancetés ou de belles religiosités ? Je vous remercie sincèrement pour votre opinion que je respecte et je vous laisse lire mon texte. Sans jeux de mots sur le nombre des consonnes nasales sur nos ‘’annales’’ monsieur Essatyre ! Sans rancune ni censure ou remontrances, qui plus est dans cette polémique apaisée !

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 26 MAI 2015

    #280988
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LE PROLOGUE DU PRELAT

    ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT
    ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT

    AVERTISSEMENT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des finances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_ Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses.
    S_ Ce sont des êtres humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide!
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.

    LA BIOLOGIE NOUS POUSSE AUX DERIVES

    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CE SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule que tu es !
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh, Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre, critiquer, interpeler et mordre, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là que tu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?

    UNE PETITE HALTE POUR VOUS LAISSER RESPIRER

    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !

    PERMISSIVITE MINISTERIELLES ET DERIVES MYSTERIEUSES

    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paonnes ! Des extraterrestres, des ET, démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    L’AU-DELA, C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

    M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
    S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
    M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
    S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
    M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
    S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
    M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
    S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
    M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
    S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
    M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
    S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
    M_ Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
    S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
    M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
    S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
    M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
    S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
    M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
    S_ Bref, te crucifier !
    M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends !
    S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
    M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
    S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
    M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
    S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ?
    M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
    S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
    M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
    S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
    M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis, à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
    S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
    M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
    S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
    M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
    S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
    M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
    S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
    M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
    S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
    M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
    S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
    M_ Tu as précédé ma pensée…
    S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
    M_ Tu lis dans mes pensées…
    S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
    M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
    S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
    M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du ministre, en tant que femme !
    S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
    M_ Je dors debout ou sur le clavier !
    S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
    M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
    S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
    M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
    S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
    M_ J’écoute !

    AMOURS PLATONIQUES, PLATS ET TONIQUES

    S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
    M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
    S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
    M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
    S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
    M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
    S_ Nonnn!
    M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
    S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante, une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
    M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
    S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
    M_ Alors tu es devenue marocaine ?
    S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
    M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité aux immigrés.
    S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
    M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
    S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
    M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
    S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
    M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4×4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
    S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
    M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
    S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
    M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
    S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
    M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
    S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
    M_ C’est un défi conscient ou un pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
    S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
    M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
    S_ Aucune des femmes ne te pardonnera si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
    M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
    S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
    M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

    #207144
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LES PROLOGUES DU PRELAT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des fiances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses…
    S_Ce sont des être humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide !
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.
    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CET SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule§
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh , Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre et mordre, critiquer, interpeler, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là quetu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?
    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse ! !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !
    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paons ! Des extraterrestres, des ET démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    #207142
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    SIMULACRES ET CONFUSIONS, MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE
    .
    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GENERALE’’.

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée.

    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.

    Malgré un peu de brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quand aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont du savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !

    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !

    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloitrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumées. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DELIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Je suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.

    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.

    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS

    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?

    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’.

    MAIS, POUR LES MEURTES ?

    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?

    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe !

    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…

    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,

    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.

    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tord d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !

    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !

    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?

    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.

    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !

    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !

    De ces questionnements existentiels, banaux, surmédiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,

    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?

    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.

    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.

    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Econduit, déçu des ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…

    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scenario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…

    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’alois ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,

    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils s’entretuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.

    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discute après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.

    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connait tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !

    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.

    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui s’entretuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    LA MORT, LES CARNAGES ET METEMPSYCHOSE

    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une superette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales

    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina !

    KENITRA, LE 19 AVRIL 2015, DR IDRISSI MY AHMED,

    Ce matin, 700 morts noyés africains sur le Stix et l’Achéron qui nous séparent de l’Occident. Ils rejoignent ceux qui sont partis du fait des meurtres, des accidents, des guerres et des bombardements.

    #207140
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Les hauts de sur le cœur ou les rancœurs insatiables.

    INTRODUCTION

    J’ai un ami, façon de parler, car comme membre actif du FN ses mots acerbes enclins au racisme pur et dur le plus transparent, voici en substance ce qu’il pense des relations Nord-Sud. Un monologue administré comme un sermon dirigé et indexateur qui laisse à peine percevoir les répliques de son interlocuteur.

    En fait, il parle sans violence même s’il fait mal à tous ! C’est d’un naturel génétique, , impénitent et dénégateur. Dialogue messianique critique des religions, des races, des noirs, des arabes et des past-colonies. Le ton est un peu dur et précieux, au vu des dernières attaques terroristes, des guerres éclatées, nées ou imposées au Maghreb et au Moyen-Orient.

    CHAPEAU : LA POLEMIQUE

    Il commence ses vomissures par ces mots : Edulcorons les religions sémitiques, pour plaire au Ciel et à ceux du bas ! Et qu’elles nous servent pour les encadrer, les occuper par leurs guerres civiles, et à les tolérer ! Ce, tant qu’ils nous servent encore. Rêves de civilisés : Par charité et altruisme, débarrassons les pays en voie de développement de la pratique des religions et des mœurs et pratiques qui ne suivent pas la démocratie.
    Il continue.

    LE TEXTE

    Des cauchemars que ces demeurés, des paresseux et des filous ! Surtout depuis qu’ils optent pour le terrorisme. Des lâches attardés qui ne pourront jamais aligner une armée technicisée ni puissante, face à nous, réunis. Ces ingrats n’ont pas su profiter des leçons qu’on leur a inculquées dans le passé ni des avancées qu’on leur a permises.
    Je reste perplexe, mais j’écoute. Quels profits avons-nous tirés de ces bestiaux et hermétiques barbares et de leurs cruautés sanguinaires ? Notre but, en les pénétrant, si noble d’ailleurs, n’était pas de profiter d’eux de façon stérile et unilatérale, mais de les former et de les aider à nous aider, pour exploiter ensemble, leurs mimerais et leurs terres !
    C’est ainsi que nous avons fait des émules qui nous regrettent encore et qui plaignent et regrettent leurs indépendances ! Ces leurres, factices en fait, qui nous libèrent de leurs contacts directs, préférant les administrer à travers leurs cerbères et leurs matons !
    Les autochtones avisés, ces indigènes réalistes, pleurent nos départs furtifs. Ils ont repoussé leurs us fossiles et leurs religions rétrogrades pour adopter les bonnes nôtres. Ces valeurs modernes auxquelles s’attachent nos identités supérieures. Ce sont pour te les rappeler lecteur, la démocratie, les droits de l’homme, la laïcité, l’universalité et l’ouverture (unilatérale !) des frontières. Toutes vos frontières dans le bon sens du nôtre, sans visa, pour les marchandises et les gens.
    De l’Orient en Amérique, en passant par l’Afrique, nous avons conquis le monde et réveillé les peuples de l’archaïsme végétal où ils pourrissaient comme réserves d’esclaves, et pour ceux rares, qui furent civilisés, nous les avons arrachés de leurs sommeils moyenâgeux et millénaires.
    Pour ma par, je reste perplexe et désolé. Il en est qui, forts de leur culture, la nôtre évidemment, nouvellement acquise sur nos bancs, ont remis leurs langues oubliées à l’endroit et leurs droits et à l’heure de la mondialisation, pour les faire enseigner chez eux, deux millénaires après leur disparition de la terre !

    THESE

    La démocratie est notre religion et notre morale, même si elle bouleverse leurs rites et leurs sobres et étroites valeurs ! Ce n’est pas péjoratif, c’est réel seulement, par respect pour leur orgueil. Primitifs ou primates avancés, alors que nous avons vieillis, ils ont tout l’avenir pour eux afin d’évoluer sur la sphère. Si elle n’a pas été rasée ou pété d’ici là !
    Dès lors, il vous faut décoraniser* vos livres et leur enseignement traditionnel. L’originel, comme vous dites, et ce pour vous déculpabiliser à nos yeux. Dégommez les phrases guerrières, raclez les mœurs éculées de leurs rigidités féroces et de leurs valeurs forcloses. Descendez des arbres, cassez les branches pourries, cessez d’écrire sur les murs et sortez de vos grottes.
    Ah bon ! Là, il s’adresse à moi, en homme des cavernes. Il faut penser que cette peau de tigre (du vrai zèbre) et cette crinière de lion me vont bien. Et plus, il voit l’humanité simiesque, encore accrochée aux arbres exotiques, ou édéniques dont elle descend !
    Et mieux encore il ordonne au milliard et plus d’un demi que nous sommes de revoir nos livres saints, la Bible pour commencer. Les corriger, en sauter des pages ou des passages dits bellicistes? De simple défense de soi, en fait. Sauf que là, il faudra demander à celui qui les fait ! Les mettre à jour, en revoir les sens, en replaçant les mots et les préceptes dans leur historicité…
    Je le laisse dégouliner. Je ne sais pas ce que tu marmonnes ! Je continue. Ainsi, nous les parrains civilisateurs, maîtres incontestés du monde, attendons avec fierté que vous révisiez vos versets archaïques et vos mœurs puritaines. Que vous ôtiez ces impuretés ethnocentriques d’abord, ces aspérités déroutantes et toutes ces pages vindicatives que vos brûlots de livres, dit-saints, véhiculent et qui ne sont que des slogans meurtriers et de l’intox violente !
    Vous osez porter des signes distinctifs de vos balivernes, de vos crédos risibles, pour nous irriter. Et vous nous blâmez ensuite de tenir à notre laïcité républicaine et de défendre notre patrie, alors que vous mettez en danger de conversion nos jeunes et nos femmes à vos vêtements offensants et votre islam déplorable….
    Pitié, votre honneur et maître FN ! Vous nous avez chassez de vos pays, que venez vous faire encore ici ? Vos livres vous servent de propagande guerrière et de supports pour endoctriner les jeunes et fanatiser les zélotes. Ces criminels, quel que soit le hadj qui les pilotent, aveuglés par de fausses promesses édéniques, ne sont ni des hommes ni des martyrs. Mais des assassins ! Ces bombes in-humaines, sont les éclats de votre intelligence bornée, abusée et dévoyée, le symptôme définitif de votre fanatisme extrême. Ce sont les victimes crédules et hallucinés de votre prosélytisme, criminel sans frontières.

    ANTITHESE

    Pitié maître FN ! Ils ne le savaient pas. Je vous promets qu’ils ne recommenceront jamais ça de leur vie ! Bof ! Ces conduites, ces menées misérables et sans conséquences sur le terrain, sont les batailles des lâches de la 5ème colonne. Inégales, préhistoriques, elles surviennent 15 siècles après les Croisades. Périmées, elles sont inopérantes et vaines ! Appliquées avec ce dogmatisme fanatique qui est le vôtre, cette rigueur intolérante, cet extrémiste elles sont plombées. Elles n’augurent aucun résultat ni espérance. Les affidés, les adeptes, extrémistes et étroits, ensanglantent la planète. Sans résultats autres que l’horreur misérabiliste ! Terroristes passionnels, en révolte par surenchère, ils éclaboussent de parjures et de crimes, vos propres livres, mon ami. Ces livres que vous prétendez saints et dont ils ne comprennent même pas correctement les sens, sont à réviser, à relativiser. Et vous, non plus, ni mieux qu’avant, saurez vous le faire ?
    Là, mon ami, hébraïques sépharade d’Europe, cadre du front national semble me défier et me donner une perche !
    Attends, je continue. Cette vision confuse de vos livres sacrés et de vos combats terroristes est si malheureusement et si gauchement exprimée, que ça laisse comme une pitié. Une déception, chez vos ennemis antiques et chez vos adversaires modernes.
    Aie, il mord là où ça fait mal !
    Ces visions, disais-je, hé bien, elles montrent et démontrent les travers, vos travers, ce que vous pensez évidemment et ce que vous tentez de vulgariser et de professer. Confusions, contradictions et paradoxes, des amalgames et des contre-vérités historiques, qui compliquent l’entendement. Et que nous tous en retour, Peuples élus s’il en est, nous méconnaissons et nous ne partageons guère.
    Incompréhensions, discriminations, en sont les causes ! Vous alliez dire ça, lecteur perplexe ?
    Les terroristes ont tort ! Et combien même, ils les pousseraient à la sédition ou à la sécession pour refaire les frontières plus opportunes et plus propres, avec moins de bellicisme de groupe face à l’îlot démocratique d’Israël. Les terroristes ont tort, même quand ce sont les grandes puissances ou des états forts qui manipulent ces gens…

    PROTHESE

    Mon FN d’ami vise-t-il les States de Bush et d’Obama ? Les Emirats turbulents ou à l’Arabie des rois mages ? A qui pense-t-il en fait, quand il agite le spectre des peurs ? Aux industriels qui fabriquent en masse les armes et qui manigancent ou suscitent des guerres pour les vendre ? Oublie-t-il les armes de dissuasion massive ? Mais, il obvie de dire qui a inventé ces joujoux en se dotant du nucléaire ? Cette option-là est faite pour inhiber les états turbulents, les peuples revanchards et les fous de Dieu. Vrai et nécessaire d’empêcher, par tous les moyens, la guerre y comprise, d‘acquérir ce type d’armements. Peu importe si ça empêche les plus avancés d’accéder au degré de développement et de respectabilité que ces gadgets induisent ! Le FN continue avec véhémence sa sadique et insatiable soliloquie.
    Là, il me fixe sans pudeur, me dévisage et semble m’indexer pour me responsabiliser. Il vous faut, Môsieur le Malgrébin*, des termes nouveaux pour parler des actes infâmes et traduire en mots leurs mensongères cruautés …Termes et actes, des motifs de guerres ou de paix, selon nos concepts et à nos conditions, il est vrai. Cessez donc, de nous faire peur avec votre livre et votre dieu !
    Il est allé pisser le FN, après avoir tellement vomi ! Je pensais en moi-même ceci. La race des seigneurs veut la paix. Leur fédération, libre et multiple, reste unie sur ce principe de paix, malgré la monstruosité de ses guerres bilatérales antérieures et des guerres mondiales successives. Auto-protégées, elles restent en paix en dirigeant les guerres. Des guerres qu’elles allument et induisent et qui les protègent en alimentant leurs affaires ! Elles bombardent de loin, sans se mouiller, cures chirurgicales pointues, quand les indigènes, indigents désarmés, égorgent leurs otages et les leurs.
    Je pensais à l’intérieur de moi-même ceci. C’est de la cœliochirurgie*, de la microchirurgie militaire. Des guerres propres, sans bavures collatérales, sans verser nulle goutte de sang des leurs en vendant des armes aux belligérants ! Et peu importent les dégâts collatéraux sur les hôpitaux et les écoles. Ça fera moins d’apprentis suicidaires ! Un vrai jeu de tablettes ou de computers! Un théâtre sur télécommande, avec ses politiciens et ses psychologues, ses financiers et ses militaires. Et bien sûr, ses meutes d’investisseurs pour reconstruire les villes et les infrastructures détruites, ‘’pieusement’’ détruites.
    Je pense à ces camps d’exclus, d’apartheids en périphérie des villes sanctuaires ! Et leur supposé lavage sarkosien au karcher. La stratégie des couches riches post coloniales, est faite d’exclusions dans les marais des canaques et de marginalisation sévères dans les bas quartiers, de ces honteux indigènes…..

    SYNTHESE

    L’ami du FN reprend son souffle. Ces infâmes indigènes sont venus voler le boulot des nôtres, piller la sécu, bouffer la croûte et la mie blanches de nos bons chrétiens !
    Pour ma part je me remémore leurs mots durs et qui sont autant les symptômes acerbes de cette maladie si propre aux tenants de l’identité supérieure. Une litanie faites des mots et de préceptes, des idées fixes et des versets, tels ceux que j’entends mon compadre du FN réciter comme des automatismes.
    Le perroquet qui aboie si bien en FN majeur, prend un cigare et se tait. Comme pour chercher d’autres idées ou s’en convaincre, il met ses doigts libres sous sa joue et se frotte sa barbe sel et poivre. Il regarde par la fenêtre les ruines du restaurant Argana que des maâlems sont en train de restaurer après son dynamitage.
    Voici des vérités que je reprends et que le copain du FN avoue comme un constat. Je repense à ce bellicisme atavique primaire des bien-nés et qui est le sien, exacerbé par sa torve duplicité sémitique qui le porte si haut. La naturalisation est un procédé louable et un système de redéfinition et d’identification naturel. Les commensaux de la franche république s’éclatent en lobbies divers. Une autodéfense communautaire et identitaire, les relie comme un ciment. Elle est sincère et brave pour la plupart. Les adeptes de la supériorité ethnique en font leur vraie religion. Ce qui les rallie plus que la religion, plus que la laïcité, c’est le culte de la suprématie raciale. Ils campent dans leur prépondérance historique, biblique et coloniale. Suprématie financière, commerciale, culturelle, enfermement technique, étanchéité civilisationnelle, cristallisation et enkystement.

    DISCUSSION

    Le féroce FN reprend sa plaidoirie. Cet isolement est le nôtre, cette isolation en fait préventive. C’est une séparation tactique antiseptique, une marginalisation sécuritaire prophylactique qui emmure des deux côtes ! On ne peut pas et on ne veut pas aller chez eux ! C’est leur bantoustan et leur chasse gardée. Ce n’est pas comme vous dites une exclusion ni un fait d’apartheid. Ce cirque est un zoo vivant auto géré par ses dégénérés ! Ces quartiers barbares, mis hors circuit de l’histoire et de la géographie, se sont isolés d’eux-mêmes du fait que leurs habitants ne sont pas des nôtres. C’est clair !
    Oui, c’est très clair ! Les émigrés venus de l’étranger se morfondent sur leurs sorts et pas seulement les émigrés. C’est une impasse culturelle, économique et raciste, pour leurs enfants, dopés de par la haine.
    Le FN d’ami exulte et reprend sa propre autodéfense. Nous ne sommes pas les seuls xénophobes de la terre. Pourquoi fuir cette double responsabilité et cette raison de vivre et de vouloir persister nous-mêmes et chez nous. Je trouve là que c’est une éthique et une conduite, perverses, sournoises et arrogantes de nous reprocher nos selfs défenses. Si ces ‘’bavures’’ comme vous dites, enferment les gens d’Europe dans des conduites et des positions, cyniques et cruelles à fois, c’est ainsi. Nous au FN, nous l’assumons et nous vénérons ceux qui comme nous en Europe, ne veulent pas se laisser envahir ni dévaster par les couleurs et se laisser dégénérer par des genres ‘’ discutables’’ !
    Et voilà que le pisseur du FN revient à la charge pour continuer son jet et sa conférence didactique. Il va parler des demi-dieux….
    Je vois pour ma part, que ce qui dérange les étrangers, les envahisseurs, vous en fait, ne laisse ni confusions ni regrets chez nous, les ‘’hommes supérieurs’’, qui sont ici, chez eux ! Que chacun reste maître chez ses pénates !

    DELIBERATIONS

    Nous sommes de parmi les gens du monde, de ce monde, les plus riches, les plus forts, les plus avancés des humains. Nos cultes et nos professeurs enseignent des vérités, des principes, des modes et des modèles à suivre, mais aussi des devoirs aux gens et des obligations qu’ils se doivent d’observer envers les nôtres. Les autres, les vôtres, hé bien, ils appliquent le contraire à aux couches débilitées des leurs.
    Pauvres serviteurs, me dis-je, ces hommes, modèles-réduits, sont manifestement pour les heureux Européens des infrahumains. Ils les emprisonnent dans leurs réserves de chairs à l’intérieur des frontières qu’ils ont dessinées. Ils avaient cédé la main aux administrateurs devenus mercenaires ! Les cités-ruches, logent dans leurs quartiers suburbains, les assujettis et les subordonnés. Les Europatrons des métropoles les dirigent indirectement par injonctions et par directives à leurs élus. Les maîtres, gardiens des pantins dégénérés, sont des chefs vassalisés. Les satrapes et les tyrans, les gardes chiourmes de leurs débiles et amoindris congénères.
    C’est révoltant monsieur du FN ce que vous défendez comme vertu sui generis de votre race ! C’est à croire que les clanismes ethnocentristes, les religiosités diverses et les barbarismes universels, ne sont rien à côté de votre éthique survoltée de surhomme raciste.
    Monsieur le Mauresque, la faune humaine que vous défendez et dont vous êtes jaloux n’est pas encore sortie de sa bestialité.

    CONCLUSION

    Larges comme des cités dont on vide les vies, c’est chaque jour que des autels sont allumés aux dieux voraces, de part et d’autres des frontières. On les formate on les ligue, pour appliquer des dictats ! Des prescriptions, des ordres et des injonctions. Si ce ne sont pas des religieux, qui colonisent le pouvoir à partir du temple, ce sont des hommes politiques, plus voraces, qui vendent comme autant de préceptes divins, leurs promesses électorales.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 01 Avril 2015

    CATACOMBES PHLOGISTIQUES : LES HAUTS DE SUR LE CŒUR OU LES RANCŒURS INSATIABLES.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Aux Socialistes de France, pour leur témoignage historique et leur prise de position franche, dans le dilemme du Sahara

    AUX SOCIALISTES DE FRANCE,

    Aux fins de susciter une position franche de la part de la France dans le conflit sahraoui et leur témoignage historique pour hâter la fin des hostilités de l’Algérie.

    Parallèlement à la visite simple et constructive de SM le Roi Mohammed VI chez M. François Hollande, à l’Elysée, je vous livre quelques pensées personnelles et citoyennes.

    INTOX OU MALADIE AUTO-IMMUNE ?

    Le principal n’est pas en l’économie seule ni en les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face au bellicisme arrogant et inlassable de nos nouveaux riches et immenses voisins ! Une culture, complexe, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, des arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer la moitié des Maghrébins.
    Les nouvelles générations, qui à force de matraquages et d’intox, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide, une maladie auto-immune, face au régime et au droit à l’unité dans leur territoire historique, de leurs frères marocains. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par l’antinomique struggle algérien et sa conduite sénile, qui a empoisonné leurs jeunes par l’intox la propagande et la subornation .Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées devraient être entendues par nos amis socialistes de France.

    Le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, et qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et de construction de l’Afrique. Celle du Nord et de sa paix, de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle. Un souci de développement indépendant et clair, afin de livrer bataille aux retards, tous égaux dans la paix et ensemble fédérés sur le pourtour de la Méditerranée. Ceux dus, à la sécheresse, aux retards techniques et culturels, à la faim et à la maladie, au chômage et à l’injustice, aux guerres, à l’émigration clandestine, aussi, dont le Maghreb sert de réservoir et de freins. Comme aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien. D’autant que le potentiel d’extension dévastateur pourrait toucher parallèlement la France et le reste de l’Europe.

    Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son Régime, de la part entreprises extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins, que ce foyer injuste est à clarifier pour l’éteindre par les Français les premiers, en tant que colons initiateurs des frontières, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algériens. Je parle de ceux de nos voisins qui se sont montés contre les façons de faire de Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à leur étrange politique ! On ne change pas un cheval qui gagne direz-vous !
    Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations en l’occurrence l’ONU et ses instruments. La France socialiste, doit par éthique culturelle et morale, y user de son poids d’ancienne puissance coloniale. Elle qui avec l’Espagne ont manipulé les tracés de la Région, avant d’y laisser sur le départ, par mégarde ?, les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    AVATARS DE L’HISTOIRE DES PEUPLES, ESPOIRS ET OPINION

    La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien »empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf, qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des états qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri. A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échangés, de la paix entre les peuples, qu’elle scindés, revitalisés et/ou »civilises ».
    La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante ! En toute équité. Celle d’avant la pénétration militaire et administrative françaises et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins, le plus près de leur histoire et de leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer, d’hériter de cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Elle en profitera, certes sur tous les plans !

    POUR PARLER DE DEMOCRATIE, DE DROITS DE L’HOMME,

    Et d’autodétermination des peuples parlons de la franchise de la France et de son courage de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Le peut-elle, malgré l’appel des promesses ou l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien Département ? Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire plaisir ou des concessions à un pays devenu immense et riche, l’Algérie, ou pour lui vendre des armes et puiser du pétrole, du gaz, et des minerais, qu’il faut encore taire, lâchement ou complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Dignement et tranquilles, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatement de son territoire et/ou de ses tribus. Les Socialistes, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux. De là leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie…

    Encore que la similitude ne soit pas une copie-collée des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions… Mais le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Les socialistes, par conviction éthique et par culture, sont donc de principe, contre toutes les formes de suprématie. Surtout si elles sont décriées, parce que contraires à l’histoire, ou qu’elles viendraient fausser l’équité et la vérité.

    Maintenant au pouvoir, par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, ils ne devraient plus cacher ni taire les droits dus à l’histoire. Ils ne doivent pas, par complicité ou par duplicité ou copinage, nier les droits du Maroc sur son sol, au profit clientéliste d’un régime militaro socialiste. Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie, mais il est loin d’être le parangon ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les Socialistes en France, sensibles aux droits de l’homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer les nôtres ni leur entité. Ils ne doivent point permettre par connivence à un grand pays, riche, arrogant et fier, l’Algérie qu’elle soit nommée, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion et son profit. Et ce, malgré les vastes territoires et ses nouvelles étendues, à son indépendance, comme réparations et logique territoriale, acquis !

    MORCELEMENT ET SECESSION

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, de clamper son territoire ou de le couper, voire de le forcer, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansive envahissante et belliciste. Elle se cache derrière elle un hypocrite et prétendu droit des peuples à s’autodéterminer. Lesquels peuples et combien sont-ils selon les promoteurs de l’idée ? Et que fait-on des mélanges des peuples et des métis, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et les batailles forcés ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, dont son actuel et gigantesque territoire d’Algérie nouvelle, a bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions prussiennes, dignes qu’elles fussent des” races pures” et des” identités supérieures”, pour élargir leurs pays.

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars et des Hitler et de leurs invasions funestes. Il reste des frontières et des douanes, des barbelées, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer. A ce titre M. François Hollande est sollicité pour faire admettre avec courage les droits inaliénables, historiques et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, berbère sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions sur tout son territoire. Un damier qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il est tenu de défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique à notre cause. Et qui plus est, pour cette méditerranée commune, de défendre ses partenaires du sud, avec équité objectivité, auprès de nos frères qui demeurent néanmoins ses sympathisants identitaires, du ‘’continent Algérie’’. A bons entendeurs, paix et merci.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra
    ARCHI 12 , LE 04 FEVRIER 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    SCATOLOGIE SCRIPTURALE : CHARLIE TRANSGRESSE MAHOMET ET EXPLOITE LA FRANCE

    2015, est l’année universelle de la révolution charlienne. On y aura vu Charlie se fendre d’un hommage de caricature au prophète, qui leur pardonne, sur la 1ère de l’hebdo reverdi pour le tirer à 7 millions d’exemplaires ! Des marches millionnaires, des réunions au sommet se multiplient pour combler la France, meurtrie et sécuriser l’Europe.

    Tu as raison, Henri. Mais où tangue l’esprit gaulois ?

    L’insolence est une maladie addictive, qui comme le sport, invite aux défis et aux dépassements. N’est-ce pas grotesque de doter de deux appareils vénériens la face de cette créature burlesque ? Un autre défi qui offense le quart de l’humanité et qui se moque de leur sacrosaint prophète. Quelle en est la valeur immatérielle ou culturelle ? Quel est le but de cette bravade ? Où peut-elle conduire ? L’union des français autour d’une identité particulière ? Faire grimper le président dans les sondages ? Une satisfaction quand même, lorsqu’on a vu Luz, le satire es-prophète, pencher sa joue sur la caricature doublement dotée, pour la mouiller de ses larmes.

    Le clash des zombies. Au moins on aura vécu, cette marche superbe de la France, refuge des libertés, et leader du monde laïc. La France fourmille de prosélytes de divers cultes. Ceux qui opèrent face à face, fourbes ou sournois, à travers les journaux et leurs médias, et ceux masqués, fanatisés, issus des ghettos ségrégationnistes, extrêmes et des abords des crimes.
    Sous de faux semblants et de réels moyens, entre la sédition virulente, la provoc sectaire et le blasphème, le ‘’charb-ismatique’’ Stéphane Charbonnier était le dessinateur de Charlie Hebdo.
    Dopé de par sa frénésie de génie, sous ses airs et sa couverture d’athée ou de laïc, il creusait le lit et les berges du fleuve des libertés médiatiques. Il a su user du crayon et du papier pérennes face au feu abruti et aux menaces brutales des kalachnikovs ! Il allait en équipe emporter en martyrs les siens, ce 7 janvier, sous le déluge des balles islamistes.

    La bataille de Paris .  » Deux lascars,  » ? , devenus les kamikazes de leurs propres concitoyens en la république, firent les événements du monde de ce 11 janvier 2015. Par delà la mort, Charlie et la France, devenaient superbes. Admirables, une leçon pour l’univers et les pays en déconfiture ! Malgré la frilosité, malgré les absences notables des peuples fâchés, malgré les retenues de certains chefs d’états et malgré les marches contraires.
     » Discriminations, exclusion ghettos d’où naissent les rancœurs et la criminalité,  » voire les radicalismes, de surface ou d’apparence, face au mépris et la humiliation. ..Que penser et comment penser ?
    Les révoltes suscitées de partout dans le monde, reprochent à Charlie Revived et à la France de reproduire avec plus d’insolence et de panache, encore des dessins, 7 millions de l’Hebdo iconoclastes et de moquer le prophète Mahomet de l’Islam.

    Pour qui roule-t-il , l’Hebdo ? Seulement le blasphème porteur et sa raison d’être subissent la récupération et l’amalgame religieux ou sioniste et enfonce le Journal de Charb dans la diatribe mortelle de l’islamisme politisé radical et de ses tenants-droits.
    Le journal versant dans l’apologie subliminale, persévérant et tenace, avec sa verve et sa morgue, sa morve discriminatoire, œuvre comme une cinquième colonne du sionisme israélien. Est-ce que Charlie versait, sans aide indirecte compensatoire de son commanditaire ? Avec sa cette suffisance et cet esprit déluré, avec ou sans le secours d’Israël ou pour Israël, Charlie en s’impliquait dans une guerre coloniale doublée d’une guerre de religion.
    La Palestine et les sensibilités qui la supportent, au nom de l’éthique et de l’équité, au nom du droit des peuples et de leurs terres à ne pas être colonisées, au nom de la fraternité religieuse en l’Islam.
    Les faux semblants laïcs et désuets de Charlie sont décodés. Comment vont-ils combattre un journal, à la langue simple et perverse, qui se refugie derrière les valeurs certaines de la république ? Le journal, au nom de la caricature comme art et comme libertés, à travers les caricatures, répétées sur le prophète, se moque des gens qui n’ont que cette religion comme ancrage ou comme volonté de la vivre. Quand on connait les conditions malheureuses de la majorité des musulmans, dans la pluparts des pays qui sont les-leurs, on peut parler de bataille, à armes inégale. D’ailleurs chez ces gens-là, on n’achète pas le journal, on n’en entend que les vents !

    L’avenir . Car il pète trop, car qu’il pète du soufre. Et comme ces bombes au phosphore, ça brûle violemment. Charlie Hebdo risque de capitaliser, de cristalliser la haine autour de lui. Hormis ce sujet, il ne mérite pas ! Comment s’en passer ? Mais, sou peine de faire faillite et de sombrer, il ne peut se passer, de cette drogue qu’il vend. Maintenant, sa côte de star mondiale est avérée ! Qui plus est, il redore le blason de la république qui augmente en retour sa célébrité. Impossible pour lui de relâcher son amour pour la case islam et de ce que lui rapporte comme pèze le prophète des musulmans.
    La marche a été récupérée par les 3 leaders de Sion ! Charlie en oublie la France et les fauteurs du crime, ses horizons s’ouvrent sur Israël, devenue la clef de voûte, l’explication des attaques, du trio des fous ou des malfrats de la république. Et puis le crime, le coup de Paris, sera récupéré par tel ou tel parrain de l’hallucinante intégriste.

    Charlie Abdou fait dans l’amalgame. Il entretient la belligérance par la moquerie culturelle. Il s’investit avec ses piques et ses dérisions dans un combat de gladiateurs ! Il alimente par ses lances, ce qu’il croit n’être que des vents sur de donquichottesques moulins. Mais, de l’autre côté, on les sent pour ce qu’elles sont. Ce sont des appels à la violence verbale et au meurtre, qui souillent le champ hyper susceptible du religieux. Pourquoi se battent et se tuent (bêtement) les sunnites et les Chiîtes pour bien moins que ça !
    Alors que certains pays tentent de surpasser les atrocités israéliennes et ses guerres ethnocidaires inégales, faites sur les Palestiniens….Alors que des pays arabo-musulmans, parsemés de révoltes, tentent de dépasser les misères et les malheurs militaires que l’Otan anime ou des States font directement et sous couverts de la France au Moyen-Orient. Ils savent et pourquoi ils nuisent à l’équilibre des états musulmans de la région.
    Et ce bien que des tendances méditerranéennes œuvrent pour le dialogue des civilisations, ou qui plus est, tel le Maroc qui en appelle à la paix et au dialogue des religions, en s’ouvrant à tous les vents. Des plus modernistes avec leurs investissements, qu’il veut favoriser. Et pas seulement, avec un sens unique de l’hospitalité, de l’amitié et un esprit de tolérance et d’ouverture, sans limite.

    Charlie Abdos montre ses muscles Au nom de la liberté d’expression, (de mépris visible, de haine sournois, de perverses exclusions), Charlie Hebdo foule du pied les sacralités musulmanes. Il suscite des répliques à la haine sourde et insidieuse, qu’il base sur l’offense et qu’il enseigne par bravades. Il alimente ses lecteurs de préjugés sacrilèges. Il met en effervescence les sensibilités musulmanes, de partout, pas que des quartiers ratés et ceux des ghettos. Il colporte ses actes liberticides et ses offenses en s’attaquant aux images les plus sacrée de l’islam. Sacrilèges tels des brûlots que l’on vent à l’internationale pour humilier les musulmans de partout. En semant la haine, Charlie pousse les plus impatientes des victimes qu’il interpelle, à tomber dans le piège, il agit bien pour quelque chose, à sombrer dans la terreur reflexe, la plus belliqueuse, la moins sage ! Sa cible ou ses adversaires, sur le plan des hommes et des idées, n’ont pas la plume facile ! Ils n’ont pas le mot pour léger ni la plaisanterie facile.

    Charlie est un fait d’armes, Un arme retournée par les lobbies contre la France. D’où tient-il, Charlie, sa santé et sa véhémence ? Il emplit un rôle édificateur des uns, raseur des autres, guerrier d’avant-garde, avec une propension nouvelle à copuler avec Israël ! Avec ses penseurs torrides et ses philosophes hexagonaux, ses loups et leurs hurlements, ces hyènes et leurs rires, leurs rictus sur les chaines et leur rituel chez les médias. Charlie tient bon malgré le drame qui l’a décimé. Charlie a le droit de vivre, sans s’éteindre ni brûler, …mais pas seul ! Il tient à ses démocrates, ses bonnes gens et ses lecteurs niais et aux retombées universelles de ses sémillants propos.
    ‘’Amalgame réducteur, instrumentalisé, entretenu pour en découdre avec La religion, avec les soi-disant pays de l’Islam, pour obéir aux plans du lobby du Likoud et des néoconservateurs, afin de décomposer les états, encore tenus vigoureux, par leurs chefs et tyrans, ou encore virulents de la région. On comprend que c’est pour dépoussiérer devant, l’empereur Israël, qui éternue dès qu’il sait qu’il a un voisin.
    Mais, Charlie va-t-il changer d’option et de cible ? De ton ? Non, jamais, c’est impossible et il ne le faut pas ! Changer de commanditaires, ce serait pour tous, plus heureux ! Que la France d’Astérix et de Hollande couvre dès lors, son sacré journal, et qu’elle le soutienne ! Loin de la manip étoilée, loin des struggles inutiles, loin des fils qui agitent les marionnettes !
    La France, avec ses habitants multivalents, en couleur, en odeur et en religion, n’a pas besoin d’une presse qui insulte la sensibilité de 6 millions et plus de ses habitants. Sans compter des animosités malheureuses que cette presse suscite, transfrontières, au sein des pays francophones. Car ceux qui sont de toujours ses fidèles clients, ses fermes et ses mines, ses clients indéboulonnables, ceux qui parlent sa langue, ceux qui font la fortune et la place de la France, ont pour muraille contre le terrorisme cette religion, et qui est leur ciment pour une grande part encore. S’en moquer, fragilise l’estime mutuel, détruit l’amitié, détériore les alliances, les convenances et les accords, s’il ne frappe pas pour détériorer ou détruire leur identité !

    Une presse à rictus pareille, du moins sa ligne éditoriale, sa ligne d’inconduite pathologique, telles que dévolues et asservies à une puissance belliciste étrangère est suspecte. La preuve, les 3 plus hautes kippas du lobbie sioniste étaient là, pour faire avancer la marche du dimanche. Hé bien, cette France n’a pas de besoin d’une puissance étrangère, fut-elle bien étoilée ! Un pays étranger qui subjugue ses habitants et les débauche, un pays guerrier qui opère sur ses médias et les manipule, pour lui dicter, à la République gauloise, sa politique.

    Entre les libertés et les insultes ! Peut-on rire de tout ? Peut-on rire de tous ? De la Gaule aux Afriques et en Orient, partout, les kamikazes y répondent en s’éclatant, jusqu’aux sangs et à cœur joie, face aux humiliations diverses qui les maltraitent dans leurs fondements. Les musulmans, frustrés et abusés, sont partout pris dans l’étau cynique et culpabilisant du mépris qui les indexe. On les interpelle, on les stigmatise, livrant aux malaises existentiels leurs fondements identitaires. Culpabilisés, ils sont moqués pour leurs différences et leur attachement, mordicus, aux us et aux crédos qui sont les-leurs. La liberté d’insulter les autres est institutionnalisée dans le parangon des libertés et de la démocratie, la France. La liberté d’exploiter ses peurs ataviques et ses souffrances historiques, punit toute tentative de négationnisme, en France ! Le privilège des uns est mis en balance, d’office et de force, face aux interdits des autres ! La fraternité, n’existant pas au sein de la même patrie, il y a trois mots qui lui manquent encore, l’éthique, la tolérance et l’égalité, si ce n’est l’estime ou le simple respect des autres. Le dilemme est ce droit d’exciper de ses libertés, déjà dans le même pays ! Que dire de la pratique de caricaturer le sacré et de transgresser ce que respectent les autres ? Blesser ostentatoirement autrui, alors que la planète est mondialisée et que le Net et les satellites balayent les frontières, à devenir tous des voisins qui se regardent.

    Si critiquer est libre, l’insulte est diffamatoire. . Car blasphémer, même pour un athée, c’est manquer d’égards, naturels, en injuriant les mœurs des gens que l’on vilipende dont on insulte les représentations ou les symboles. Par delà les hauteurs des Pyrénées, ce qu’on avait dit de la vérité est valable pour les libertés, selon l’endroit qu’on habite et son évolution. La liberté obéit aux mêmes réserves circonstancielles, envers les autres, existe-t-elle ? On n’a pas besoin de visa ni de passeport pour insulter et agonir ! Car avec les médias de nos jours, ça dépasse les bornes, surtout quand c’est déplacé et même si l’on ne se lève pas de son ordinateur pour attaquer et maudire.
    Le défi, la hardiesse de dépasser les interdits, le plaisir fou de surpasser les bornes et de rompre les lignes rouges…La jouissance vertigineuses du rire interdit…L’outrage fait vivre ! Qui plus est, la très juste et limpide Taubira ne dit-elle pas qu’il n’y a pas de tabou, dans la France de Voltaire et de l’irrévérence. Citant Capacité d’indignation des veilleurs de la vigilance sur la démocratie, Morts pour la France morts pour les libertés, fussent-elles vexantes pour les sensibilités offusquées.

    Je la cite quand elle parle lors d’une cérémonie vouée à Tignous : « En France, a-t-elle affirmé, il n’y a pas de tabou. On peut tout dessiner, y compris un prophète.» Elle a dit également, comme on peut le voir et l’entendre à la sixième minute de la vidéo ci-dessous: «…Ces tabous nous révèlent les failles de certaines sociétés. Anti-églises en Russie: tabou. Représentation de la mort en Suède: tabou», avant d’ajouter: «Au Maroc, il est plus prudent de ne pas vouloir représenter le roi». »

    Oser, braver, ou humilier, pour faire bouger les hommes et leurs idées ? Se moquer pour amuser et amuser, c’est être ! Se moquer donc pour rééduquer. Les classiques optaient pour la comédie en prétendant que, ‘’Castigat ridendo mores’’ ! C’est-à-dire que la comédie châtie, ou corrige les mœurs, en riant.

    La religion musulmane, puis la civilisation qui ont a hérité, a beaucoup perdu en déconseillant aux siens de s’adonner à la sculpture, à la peinture et au dessin. Ceci, dès ses primes débuts, afin de ne pas laisser ses adeptes, adorer les représentations de la déité, au lieu du Concept abstrait, lui-même ! Et de voir Dieu, quand on y croit, comme un objet ou une image, fragile, matériellement accessible ou banale.

    Tu as raison, Henri, l’esprit gaulois, frondeur à l’intérieur et irrespectueux, mais juste pour s’amuser et gausser, a été dévoyé de sa belle innocence et de sa gratuité. On s’est moqué du Vietnam, de Cuba, des Afghans, de l’Iran, de Saddam, de Ben Laden, de Kaddafi, de Bachar, du Liban, de Daech, des Talibans, de Palestine. A chaque fois mon opinion, telle que formée par les médias, s’est révélée ne pas être la bonne. Et là, le massacre de Charlie et la secousse universelle de la république et de ses amis me laisse circonspect et coit.

    Puis, de la comédie à la satire, on a utilisé les médias, faute de cirques romains. Il est mieux et plus aisé de se moquer et de faire glousser le cirque des lecteurs que de tuer dans l’arène, d’honnêtes taureaux par de cruels toréadors. Il était temps de mettre fin à cet héritage bestial et carnassier qui entachait la civilisions hispanique voisine occidentale. Ce comportement barbare et sanguinaire, où les bêtes remplaçaient les esclaves chrétiennes, livrées aux lions ou aux gladiateurs. Oui, il vaut mieux se moquer et médire, et plutôt rire et faire rire, que de tuer pour gagner sa croute ou de s’entretuera, au lieu de s’expliquer.
    La presse sarcastique de Charlie Hebdo y a trouvé comme un starter commercial. L’image véhicule l’idée et y fait adhérer les abonnés. Les lecteurs, blagueurs et moqueurs, les admirateurs et les sympathisants, en deviennent les inconditionnels de ces ‘’drogues intellectuelles’’ ! Rigolades grossières, fines, indigestes ou risibles, elles font un tabac et deviennent des drogues dures. Les initiés et les zélateurs avaient leurs apôtres, ils sont morts sur la cène. Ils se sont tués à la tâche. Départ digne des soldats du stylo face aux fascistes et aux tyrans de tous les bords ! Leur mort, par delà le crime abject et bête, a une dimension civilisationnelle, internationale, qui rehausse la place de la France dans le monde. Même morts, ils continueront d’édifier les jeunes et leur intelligence, et d’écrire faute de dessiner le destin de la Frances. La liberté osée, la république, soudain devenue Charlie pour tous !
    La presse de caniveau, se parfume des débris collatéraux ! Les journaux, les émissions satellitaires, ont leurs fideles adeptes aussi. L’internet, l’ordinateur, le phone n’ont fait que démontrer la force du phénomène addictif.

    Les leaders espiègles, les prophètes du crayon amuseur deviennent des célébrités, les pontes éminents de ces nouveaux cultes ! Leurs collectivités, connectivités fermées et à la fois éclatée, par delà l’Hexagone, sont formées d’adeptes fidèles ! Les fans abonnés deviennent les affidés et les prosélytes des stars et de leurs rites hebdomadaires ! Ils se retrouvent entre pratiquants et entre connaisseurs sectaires, dans leurs ‘’temples’ portatifs, réels mais pas si virtuels que ça !
    Leurs gazettes s’arrachent maintenant qu’ils sont morts à prix d’or ! Demain, si une autre religion naissait ou si l’on devait donner à Marianne un visage, au lieu de Bb ce sera le buste de Charb !
    Les voyeuristes ont leurs émissions comme les in de la musique de chambre. Ce sont donc des communautés, qui ne jurent que par leur ‘’ça’’ !
    Mais, ces délectations sont vite devenues des positions politiques et pire, une sublimation de la moquerie, qui ignore les bornes, parce qu’elle veut justement, par sport et par défi, les dépasser, pour démonter aux autres l’étendue de leur intelligence, d leur optiques, de leur raison, de leurs jugement et de leurs immenses libertés. Ce ne n’est pas de l’insouciance, ce n’est pas de l’indécence, c’est une incandescence. Il fallait aux yeux du monde, perclus dans ses problèmes antinomiques, ses inégalités, ses injustices, ses peurs, sa faim, ses crimes et ses maladies, des champions de ce genre ! Hors catégorie ! Non pas des martyrs, comme ils sont advenus, volens nolens, mais des héros.

    On allait sans se rendre compte, caresser la bête à poil, pardon, dans le sens des poils, à gratter. Les gazettes ont exercé un pouvoir politique réel, sans le dire aux bases. D’où tiennent-ils les cordes ou les ressources, ces gribouilleurs politiques ! ? Qui pait pour les pousser à bout et à l’outrance ? Et aux outrages ! A qui cela profite-t-il ? Car, il y a un bénéfice politique, certain ! La preuve, les meurtres, injustes, stupides et barbares, qui ont ressoudé et renforcé la Présidence et la République. Et cette image de la France, de nation avancée d’Europe, avec ses citoyens, sans peur et sans reproches, complètement délurés et libres de tout faire, cette image unique dans le monde a été exaltées par les marches de soutien et de solidarité avec Charlie Hebdo, au point de dire, ou de prétendre, que ceux qui n’ont pas pu marcher, ne sont ni indépendants, ni libres, ni conscients ni évolués ou déterminés, comme des amis ou des alliés encore ! Ou simplement des jaloux !
    Seulement, face à cette hypothèse, il y a les autres, qui ont souffert, sans être ni des Charlie ni des comparses ! Mais, des victimes, doublement affectées, et par le meurtre de Charlie et par la montée, grossie et revancharde de la xénophobie, du racisme anti-islam. Ces peuples et ces victimes honnies seront montrées du doigt, châtiés, sans déférences ni raisons. Par bravade avec plus d’amalgames ! Avec en sus, des moqueries sur leurs habitudes, leurs vêtements, leurs rites, leur prophète, mis publiquement dans des situations les plus précaires et les préjugés, les plus honteux.

    Cocasses, les fesses en l’air ou le cul étoilé ! Cette plèbe, ces ridicules pacifistes musulmans, réglos et pas islamistes, qui ne lisent point le honteux et grossier canard, ils ont des droits ignorés et des libertés brimés. Car à la sortie, virtuelle, des colons et des protectorats, ils sont soit en guerre civile, soit en guerre sécessionniste ou en guerre froide avec leurs voisins. Qui plus est, ils restent tenus de mains de maîtres, par des tyrans, qu’ils ont laissés aux postes sur leurs anciennes colonies ! Faites un tour en Afrique ! Ces chefs, souvent d’essence ou de choix militaires, sont dévoués aux impérieux diktats des républiques du Nord. Ils sont les gardes-chiourmes de leurs faméliques lions et singes d’Afrique !

    Hé bien, ces canaques et ces indigènes, ces autochtones et ces aborigènes, ces apaches, ces ouvriers hypo-smigards du bâtiment, des grosses fermes et des petits champs, s’ils ne périssent dans les boat-peuples, sous les vagues ou sous les dents de leurs tendres requins, faciles à transformer en torches humaines, sous les yeux de leurs petits commerçants ou viles ouvriers, marchands ambulants, , en quête de place au souk, et que les polices municipales pourchassent, à deux doigts de s’enflammer en martyrs, prêts à péter pour faire une révolution, fleurie au œillets. Hé bien, ces créatures dont on se gausse, librement et sans freins ni honte, on les a volontairement blessés dans leurs plus hautes croyances ! Sans leur donner la possibilité d’émettre leur avis ou de se défendre de piètres dérisions et de pareilles humiliations. Ils sont outragés dans leurs concepts les plus respectables et les plus sacrés.
    Hé bien ces mal lotis, ces mal aimés en guenilles, cette populace ignare, ces descendants de mineurs, de fantassins et de bachibouzouks, sont ulcérés, meurtris, violés jusqu’à la moelle, dans leurs ultimes refuges et les dernier espoirs de leurs vies. La religion, l’après-vie, leur prophète, Dieu ! Des idées, des balivernes, des ’’idioties’’ que balaient les craquants cracks des dessins islamophobes ! Ces français de nationalités, ont la vie pourrie ! Il en est qui veulent à jamais les apaiser et les en débarrasser. Les exiler et renvoyer de la douce France, ces 6 ou 7 millions, pour ne plus faire partie du bon peuple et les rendre à leurs sources et pénates d’origines !
    Cette populace est meurtrie par des romanciers racistes et des essayistes xénophobes. Ces habitants de dernière catégorie, ‘’ces géniteurs de monstres’, sont haïs, publiquement, politiquement. Et chez Charlie, cette plèbe sans protecteurs autres que Mahomet, quand elle y croit, est stipendiée par ces blasphémateurs avérés, irréligieux et iconoclastes de référence, qui se croit tout permis, même en dehors de leurs pays ! Oui, car ils appartiennent à la nation surprotégée et outrancièrement respectée et chérie, doublement aimée par Dieu et par son père Yahvé !
    Car, je disais, ils souvent sans culture, analphabètes et sans moyens, pour leur plupart, et ils n’ont sur cette terre, que la religion, qui les calme ou qui les refreine ; ils n’ont que cet espoir en leur prophète caricaturé et leur divinité. Et là, ils sont dévastés par ces sacrilèges, autant que par les guerres, commanditées, qu’on leur fait directement, ou par les extrémistes, issus des frontières de leurs pays ! Des mercenaires, locaux ou importés, hyper-radicalisés. Ces gens qui relèvent dans ce cas du simple Islam, ce petit peuple de bougnoules, hé bien, ils n’ont que de simples espoirs terrestres et se refugient en Dieu.

    Et si on a parle de blasphèmes, si l’athéisme ou le credo ne regarde que l’individu, là ils sont attaqués sur leurs pans religieux par une armée de 10 rigolos laïcs ‘’fanatisés’’, le crayon aux poings ! Situation sarcastique ridicule autant que partielle et partiale, inique et inégale. Quels liens y a-t-il entre Le commando meurtrier de Paris et les indigènes analphabètes que l’on estime lésés? Oui, on a fait parler Al Qaeda du Yémen ! Où est la vérité ? C’est la culture des vainqueurs, c’est l’arrogance du sionisme ? C’est la pauvreté en face, les ghettoïsés de Palestine, ces camps que l’on pulvérise et que l’on chauffe au phosphore, pour en réduire périodiquement les résistants et les habitants ? L’islamisme est-il une réponse aux guerroiements de l’Europe ? Sur des frontières qu’elle a créé et laissant instables des frontières, déchirées, entre tribus et nations ! L’islamisme, des natifs d’Europe, celui ou ceux créés par les Américains, développés par les guerres, face aux vainqueurs des pays islamiques, dévolus, dévolus, dévoués, déliquescents ? Est-ce le sionisme, puisqu’il faut l’appeler de son nom ?

    Si la presse reste libre en Europe, en France, la force de frappe du 4 ème pouvoir de France, se développe et exulte, grâce au Web, dépassant les frontières outrepassant les siennes ! Ses fais et actes, sont rapportés, et ses feux d’artifices chantés comme des brûlots. Les artificiers du crayon sont chantés comme des athlètes ou des héros ! Leurs premières pages, amusantes pour les leurs, désobligeantes pour ceux qui ne les voient pas font le tour du Net et grossissent par la voix des autres médias. Charlie Hebdo, cautérisé par une précédente attaque, survolté, exulte, s’en fout et se gausse. Si les victimes de ses véhémences espèrent de lui, un répit, une accalmie des ses caricature du prophète, lui, ne peur garder ses réserves, il se lance sans abris, dans la stratosphère et s’accroche à ses défis aussi liberticides de celles des autres ! Ne dit-on pas que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres ? Pourtant cette basse sédition ne méritait pas ce si haute et si malheureuse sanction !

    On a exacerbé les instincts répulsifs et la xénophobie pour devenir des faits d’arme culturels hyper racistes, en insultant carrément, les crédos des autres ! La diffamation et l’outrance sont devenues un Art. Un art, un arsenal qui rapporte politiquement, par delà les frontières !
    Les utilitaires prévoient le drame et les bénéfices politiques en dollars et en drachmes.
    Après les races et les couleurs, des nègres, des chinois et des japs, ce furent les juifs, ces dits-assassins du Christ, riches ou pauvres, des millions qui furent grillés, pillés, extrudés d’Europe. Et une fois la paixenues, ces sémites ‘’adsorbés’’ dans le tissu national, après la victoire des alliés sur le nazisme, on s’est livrés et ligués, sur d’autres Sémites ! Les Arabes confondus avec les Musulmans et leurs dérives islamistes !

    Amalgames par delà les temps et la raison !
    Car ces indélicats d’Arabes ou de bougnoules, ‘’ces sauvages d’islamistes’’, souvent des pauvres ou leurs princes trop riches, sont restés plus jaloux de leurs terres, spoliées ou pas et de leurs impassibles us et crédos.
    On remet aux valeurs du jour les Croisades et l’inquisition. On a oublié les guerres entre les reptiles et les autres dinosaures, on oublie la conquête de l’Ouest, les Incas et les indiens, les Noirs et l’esclavage, mais bon, on hait ce qu’on peut ! Les voisins emportent ce mérite ! Alors les adeptes de Mahomet, à la casserole, c’est sur eux que vont se fixer les menus et les haines !

    Les raisons des attaques des hommes cultivés de Charlie Hebdo, entre autres brillantissimes dénégateurs, et de leurs puérils dessins et pisseuses caricatures, renaissent des arcanes du passé de l’humanité ! Et pour la cause du lobby on remet ces comportements meurtriers au goût du jour !
    On oublie que se moquer est une arme délibérément cruelle et mortelle. Qui accepterait-fut-il un homme de Cro-Magnon, une aliénation de soi, avec une perte de l’estime de soi, une annihilation finale, une aliénation, tant pour sa personne, que sur son Dieu, son prophète et sa religion.

    Esprit culturel ou parti-pris cruel ? Sont-ce des dessinateurs français tout court, ou une armée de farfadets ? Des agitateurs, des faiseurs d’opinion, des mercenaires ou des sous-offs, à la solde de Sion, cachés sous la palissade des crayons ?
    Un peuple palestinien, une terre, un temple, une mosquée, une civilisation, un milliards et demi de sensibilités et de cœurs, portés une religion, et que l’on pousse à s’entredéchirer ! Tous frappés, sabordés par un dessin minable !
    Mais, arriérés ou pas et sous la maitrise des chefs, qu’on leur a suggéré de porter, après leurs relatives ‘’ indépendances’’, ils restent vaincus et quoi. Manifestant peu, malgré leurs désarrois! Et ce sont de extrémistes, dont la majorité se défend, qui apporte nt à ces milliard plus de honte, de culpabilité et de mépris de surcroit !

    Chez les gens, comme chez croyants, quelles que soient leurs divinités et leurs patries, se moquer déjà de leurs emblèmes nationalistes, de leur drapeau, est très grave. Mais, pire, aller les humilier publiquement, jusqu’à en réussir un consensus, occidental, républicain, planétaire, intellectuel.
    S’acharner sur eux, avec des millions d’exemplaires de cette revue furieuse et injurieuse, après avoir réussi à organiser des marches œcuméniques de cette dimension, quadri millénaire, est une réussite pour la France charlienne et son gouvernement !
    C’est, a contrario, la pire des faillites et des défaites des assassins allumeurs de pétards, lanceurs de fusée, ou tireurs du dimanche ! Ce genre de résistance est voué à plus d’inconséquences. C’est au dialogue et au consensus justes, qu’il faut arriver.

    Pire qu’avant, le camp arabe et musulman est éclaté. Vaincu par ses partitions historiques et les guerres infâmes qui lui sont imposées, en non-stop, et à chacun des états qui le compose, et ce depuis deux siècles, déjà. Alors versons des larmes un moment et faisons la politique autrement, pour accéder à notre respect, à nos droits et resserrer, dans la paix et la dignité, nos rangs.

    Au moment de clore je cite deux larmes. Et quelques réflexions à leurs sensibles propos. Sous la pluie des moussons et les clameurs des catholiques, le Pape à la mitre, François, celui de Rome, en visite aux philippines, lève les mains à Dieu et bénit les millions de fidèles qui sont venus l’acclamer. Il livre au monde qui se déchire des conseils de tolérance et de paix. Oui, les larmes seules des enfants répondent à la question de cette fillette qui lisait sa lettre devant le pape publiâmes. ‘’ Pourquoi Dieu laisse-t-Il les enfants souffrir ?’’ Tous les enfants de Palestine, d’Afrique, d’inde et d’Asie et d’Océanie sont concernés par la réponse.
    Une autre larme, celle de Luz, qui a commis l’affiche du dernier Charlie. Une trouvaille passionnelle. En expliquant sur vidéo l’idée de cette première hyper-mondialisée, il était très ému. On eût dit, que sa tête abaissée penchait volontaire sur l’épaule du prophète. Celui du magazine, devenu vert. Puis, quand il a lâché des larmes, ça devait mouiller la joue de la caricature. Le dessin perlait une larme en disant, tout en haut, ‘’ Tout est pardonné’’. Oui, il faut cesser de stigmatiser Charlie et lui pardonner. Jésus, l’aurait fait, en disant avant de s’élever, ‘’ Je suis Charlie !’’
    Dr Idrissi My Ahmed, le 16 Janvier 2015

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