Résultats de la recherche sur 'maroc education'
-
Résultats de la recherche
-
Sujet: la honte
La honte
Par Nadia Yassine, 12-06-2006
L’ampleur du scandale de la fuite des sujets du baccalauréat est une catastrophe nationale qui n’a d’égale que celle des dégâts perpétrés par l’ajustement structurel sur l’éducation nationale précisément. Au pillage international, puisque la dette est un mécanisme de transfert des richesses internationales du Sud vers le Nord, s’ajoute le pillage national.
Notre pays est non seulement pillé matériellement par ceux qui nous gouvernent, mais il est aussi sujet à un massacre dans sa dignité et dans ses forces vives. Dans « l’horreur économique », Viviane Forrester disait combien le chiffre, quelque éloquent qu’il soit, ne peut exprimer la vérité d’une souffrance insupportable, la douleur d’un cœur brisé, le drame d’une famille en deuil…
Le décalage entre les slogans creux et les vérités amères se fait de plus en plus grand, et dans ce fossé, chaque jour tombe une jeunesse désespérée, des espoirs assassinés, des intelligences tuées dans l’œuf, des volontés disséquées, des avenirs condamnés.
Saint-Just faisant écho à Jacques Roux disait : « la liberté ne peut s’exercer que par des hommes à l’abri du besoin. »
Il est vain d’énumérer les besoins matériaux des marocains ; un marocain dans le besoin est un euphémisme dans la plupart des cas.Mais le besoin le plus évident et le plus urgent qu’ont les marocains pour apprécier la liberté, c’est celui de se libérer de ce pouvoir qui n’a plus de politique que celle d’exacerber les besoins du peuple pour le profit d’une certaine classe.
Le peuple marocain est dans un grand besoin; le besoin de se ressourcer, le besoin d’être respecté, le besoin d’espérer, le besoin d’être tout simplement…Car le peuple marocain n’est pas, il n’est qu’un troupeau que la makhzenocratie manipule à volonté et méprise sans vergogne.Désormais, toute la politique du Makhzen, c’est créer de faux besoins afin de faire diversion par rapport aux vrais. Jongler avec les besoins est tout un art. Il le fait dans l’impunité la plus totale, protégé par une constitution archaïque et entretenu par un état de corruption avancée.
Jean Ziegler , cet empêcheur de penser en rond , spécialiste de cette Suisse qui lave plus blanc, sévit et témoigne dans un excellent ouvrage intitulé « l’empire de la honte » (fayard 2005, p 44) :
« A Genève, j’ai un ami, un ancien banquier privé qui est devenu gestionnaire de fortunes individuel. Il travaille surtout avec le Maroc. Parmi ses clients de longue date figure une personnalité qui, depuis plus de vingt ans lui apporte tous les ans environ un million de dollars en liquide, en vue d’un investissement en Occident. Mon ami est révolté par cet état de fait mais n’en continue pas moins à faire son métier. Il est père de famille et comme il me le dit avec raison : « si je romps avec ce client, il n’en cessera pas pour autant de piller son pays ; il changera simplement de gestionnaire. »Combien va déposer dans les banques suisses celui qui a vendu le bac cette année et celui de l’année dernière et celui de l’année à venir si rien n’arrête cette malédiction ? Et tout ceux qui pillent à droite et à gauche ( de droite et de gauche dans l’alternance ) le peuple marocain dans le besoin et de plus en plus…Ceux qui pillent à la petite semaine, ceux qui pillent en gros ?
Pleure ô mon pays bien aimé !!! Pleure et roule-toi dans la cendre si toutefois on te laisse assez de cendres pour t’y rouler, car même la cendre pourrait être convoitée par les rapaces de tout genre qui se disputent ce qui reste de tes richesses.
Le Makhzen est une corruption en soi, et le scandale du baccalauréat ainsi que les autres scandales qui ont éclaté ne sont que la partie visible d’un iceberg effrayant et fatal. La déchéance est totale, et quelle loi, quelle réforme peuvent garantir le changement si une force morale n’intervient pas dans ce processus de déliquescence totale ?
On pourra lifter la constitution, maquiller la moudawana, réformer le parlement, opter pour le tout sécuritaire ; si l’esprit des lois n’est pas soutenu par une certaine morale et des principes enracinés par l’éducation , rien n’y fera : nous coulerons tous.
L’envolée d’une nation ne réside-t-elle pas d’abord et avant tout dans sa force morale ?
Benjamin Franklin coauteur de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis se vit interpellé par le jeune Danton : « Le monde n’est qu’injustice et misère. Où est la sanction ? Votre déclaration n’a, pour se faire respecter, aucun pouvoir, ni judiciaire ni militaire… »
Benjamin Franklin lui répondit, sûr de lui : « Erreur !! Derrière cette déclaration, il est un pouvoir considérable, éternel ; le pouvoir de la honte. »
Benjamin Franklin voulait dire que dans chaque être humain qui se respecte, il y a une part irréductible qui l’empêche de faire des choses reconnues comme universellement honteuses : comme plumer ses concitoyens , les réprimer sans cause , les avilir , les appauvrir etc …L’intériorité étant la caractéristique de toute société humaine.
Au Maroc, même la honte n’a plus aucun pouvoir. Elle a été neutralisée comme tout pouvoir ayant la possibilité d’en arrêter un autre. A chaque fois que quelqu’un voudra réveiller ce pouvoir, il sera neutralisé à son tout, voire massacré. Un adage marocain dit « dahra lhchouma 3la wjeh trah ». Littéralement cela veut dire que celui qui vit dans la chaleur infernale d’un four ne peut rougir de honte. Dans une traduction plus simple : Celui qui ne sort pas du four est….cuit…
Sujet: Les enfants de la misere
Marrakech : les enfants de la misère envahissent les rues
LE MONDE | 10.06.06 | 15h00 • Mis à jour le 10.06.06 | 15h00
MARRAKECH ENVOYÉE SPÉCIALElle a trois mois et boit son biberon toute seule, couchée dans son lit à barreau. On a coincé le flacon entre les pattes d’un ours en peluche posé sur sa poitrine. Comment faire autrement ? Il n’y a dans cet orphelinat, cet après-midi-là, que trois assistantes maternelles pour 72 nourrissons. Les jeunes femmes travaillent dix-huit heures par jour et, malgré leur fatigue, se montrent efficaces et patientes.
Mouna est l’une des rares petites filles recueillies par cette crèche de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, à Marrakech. On compte en moyenne dans l’établissement une fille pour neuf garçons. On n’abandonne pas une petite fille, au Maroc. C’est une denrée précieuse. Une fille, c’est utile et c’est docile. On pourra toujours la faire travailler comme « petite bonne ».
Les garçons, eux, sont légion. Amine, quatre mois, a été retrouvé en pleine rue, enfermé dans un sac plastique, au bord de l’asphyxie. Fouad, six ans, a été « oublié » par sa mère, il y a six mois, sur la place Jemma El Fna, au milieu des touristes et des charmeurs de serpents. Quant à Soukaïna, deux ans, elle a été vendue à deux reprises par sa mère, pour 500 dirhams (50 euros).
Au Maroc, les enfants de la misère ne se comptent plus. Le pouvoir est conscient du problème. Il a décrété le 12 juin « journée nationale de lutte contre le travail des enfants ». Mais par quel bout aborder un dossier aussi vaste ? Enfants non scolarisés. Enfants « sniffeurs » de colle. Enfants exploités sexuellement…
Combien sont-ils à travailler, entre sept et quinze ans ? Il est difficile de le savoir, 90 % des petits marocains entrent dans le cycle primaire, mais plus de la moitié abandonnent l’école avant le secondaire. Environ 600 000 jeunes de moins de 18 ans sont hors du système scolaire (sur une population de 30 millions). Les uns atterrissent dans la rue ou dans des ateliers d’artisanat, les autres dans des familles bourgeoises, comme petites domestiques.
A Marrakech, – première destination touristique du Maroc – on parle davantage du problème des enfants dans la rue que des enfants des rues. Ici, à l’inverse de Casablanca, les jeunes en situation précaire disposent, la plupart du temps, d’un semblant de famille – une mère célibataire et analphabète le plus souvent – et d’un toit. Mais, à l’exode rural, au chômage, à l’éclatement familial en augmentation vertigineuse, s’ajoutent les problèmes liés au tourisme. La mendicité est le premier d’entre eux, bien plus que la pédérastie, dénoncée par les médias.
En ce début de matinée, les touristes sont rares sur la place Jemma El Fna. Les enfants-mendiants aussi. Ils n’arriveront que vers 14 heures, après avoir dormi. Tandis que leurs mères dessineront des arabesques au henné sur la paume des passantes, ils vendront des Kleenex, des sacs plastiques, ou se contenteront de tendre la main. Quand ils iront se coucher, vers minuit, ils auront récolté quelque 200 dirhams, soit 6 000 dirhams mensuels, alors que le smic est à 2 000 dirhams.
« C’est dur, dans ces conditions, de convaincre les mères d’envoyer leurs enfants à l’école. Elles me disent toutes : « mais avec quoi vais-je les nourrir s’ils cessent de me rapporter de l’argent ? L’urgence, ce n’est pas de mettre mon fils à l’école, c’est de me trouver un travail ! » », raconte Karima M’kika, jeune fondatrice et directrice d’Al Karam, association qui se consacre aux enfants en détresse.
Pour comprendre le problème des enfants au travail, il faut « dépasser les clichés que l’on a en Occident », souligne Fouad Chafiqi, universitaire spécialiste des sciences de l’éducation et consultant de l’Unicef. Beaucoup de ruraux voient « comme une bénédiction », explique-t-il, le fait que leurs fils et filles soient engagés comme apprentis ou « petites bonnes » peu après leur arrivée à Marrakech. De leur côté, les employeurs ne sont pas loin de penser qu’ils « font le bien » en sauvant ces enfants du vagabondage.
Au fin fond de la médina, du côté du souk des tanneurs, Khalid, jeune éducateur de rue employé par Al Karam, semble découragé. « La sensibilisation et l’éducation ne suffisent pas. La vraie solution est économique. Il faudrait des programmes de réinsertion sociale », soupire-t-il. Khalid s’inquiète d’un phénomène en plein essor : « les parents fugueurs ». De plus en plus de mères viennent lui dire : « Je n’en peux plus. Débrouillez-vous avec mes enfants, moi, je renonce ! » Et elles partent pour une autre ville.
Soumis aux pressions internationales pour réduire les dépenses publiques, le pouvoir marocain semble hésiter sur la conduite à tenir. On lui reproche souvent de privilégier les apparences. Les initiatives, il est vrai, ne manquent pas : coup d’envoi, en juin 2005, d’un ambitieux programme, « Le Maroc digne de ses enfants » ; préparation d’une loi réglementant le travail domestique ; signature, le 6 mai, d’un accord de partenariat entre l’Unicef et la willaya de Marrakech, etc.
Sur le terrain, se plaignent de ne pas obtenir de budget dès qu’elles s’écartent du « spectaculaire ». « Un « généreux donateur » est venu proposé un centre exclusivement consacré aux enfants abusés sexuellement !, raconte, d’un air las, la responsable d’une association d’aide à l’enfance. Nous manquons d’éducateurs et de travailleurs sociaux. Personne ne veut prendre en charge leurs salaires. Or nos urgences sont là, dans l’invisible. »
Florence Beaugé
Article paru dans l’édition du 11.06.06Sujet: ELGUERROUJ tire sa révérence
Hicham el-Guerrouj tire sa révérence (Marianne 26/05/2006)
La star du demi-fond marocain, idole de tout un peuple, met un terme à sa carrière, riche en records et en titres internationaux.
« Salut l’artiste ! ». C’est ce que l’on a coutume de dire lorsqu’un immense champion, qui a fait rêver des millions de fans, quitte la compétition. Hicham el-Guerrouj est de ceux-là. Après dix années d’une carrière bien remplie, l’athlète marocain, âgé de 32 ans, spécialiste du 1500, puis du 5000 mètres, vient d’annoncer sa retraite sportive.
« Je n’ai aucune envie ou raison de poursuivre la compétition. Je (l’)abandonne pour consacrer plus de temps à ma famille et me concentrer sur mes affaires », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse à Casablanca. Et c’est tout un peuple qui s’est levé, d’un seul homme, pour rendre hommage au « TGV » d’Ifrane, dont la silhouette longiligne et les foulées pleines de grâce font désormais partie de la légende de l’athlétisme. Et quelle légende !
L’homme aux quatre titres de champion du monde, entre 1997 et 2000, n’avait-il pas réinventé le 1500 mètres : un sprint lancé dès la moitié de la course, qui laissait la plupart du temps ses adversaires sur place. Et puis, il y a les records : celui qui avait aligné la bagatelle de 50 victoires d’affilée en 98 courses, était descendu 33 fois en dessous des 3’30 sur le 1500 ! Avec en prime le record du monde de la spécialité en 3’26’. Un chrono de rêve qui reste encore un sommet inaccessible pour bien des spécialistes du demi-fond. Sans oublier sa carrière olympique, qui, de malchance en malédictions, s’acheva en apothéose aux derniers Jeux d’Athènes, avec deux médailles d’or, sur le 1500 et le 5000 m.
Et le concert de louanges qui entoure cette comète de la piste n’est pas que de circonstance. En plus d’être un énorme champion et un monstre de modestie, le natif de Berkane dans le Rif oriental avait du cœur, lui qui avait fondé une association, « Beni Snassen », pour promouvoir le sport, l’éducation et la culture dans sa région natale. Il s’était également opposé fermement aux actes terroristes qui avaient ensanglanté Casablanca (en mai 2003), en apparaissant à la télévision, vêtu d’une tenue traditionnelle, pour rappeler au monde que les amalgames sur l’islam n’avaient pas lieu d’être.
Hicham El Guerrouj avait commencé à briller dans les stades en mettant un terme au règne de son rival algérien, le grand Noureddine Morceli. Mais personne n’a réussi à l’enterrer, lui, sur la piste. On cherche en vain qui, aujourd’hui, aura les reins (et les jambes) assez solides pour lui succéder.
Le 25/05/2006 à 7 h 00 – par Skander Houidi
© Copyright Marianne
P.S. Pour les curieux, le nom de famille » ELGUERROUJ » dérive de Tamazight. En effet, on dit :
Agerruj ( lire Aguerrouj), et au féminin, on dit : Tagerrujt ( lire thaguerroujth). Ce mot signifie « le trésor » et par extension les boîtiers où on cache les bijoux.
L’ambassadeur américain au Maroc, M. Thomas Riley, a visité, en compagnie de son épouse Nancy, mercredi à Oujda, une salle multimédia au collège «Al Qods», créée dans le cadre du projet «ALEF» (Advancing Learning and Employability for a Better Future) pour l’éducation et la formation pour l’emploi, financé par l’agence américaine de développement internationale (USAID).
Le diplomate américain a inauguré, à la bibliothèque «Saoura», un «espace américain» ou «american corner» pour les livres américains.
La salle multimédia comporte 9 ordinateurs, une imprimante, un appareil vidéo, un appareil photo numérique et une liaison au réseau Internet, et assure des programmes de cours relatifs aux matières d’arabe, de français et scientifiques permettant d’accéder aux sites Internet spécialisés.Des salles similaires seront créées, au niveau de la région de l’Oriental, dans les provinces de Berkane, Figuig, Jerada, Nador et Taourirt dans le cadre du projet «ALEF».
Outre la région de l’Oriental, ce projet, qui vise l’amélioration du système éducatif et de formation, concerne trois autres régions : Casablanca et banlieue, la région de Meknes-Tafilelet et la région de Chaouia-Ouerdigha. Ce projet, réalisé en coordination et en partenariat avec plusieurs départements ministériels (Education nationale et enseignement supérieur, formation professionnelle, agriculture, tourisme, alphabétisation), vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement, la mobilisation de la société à cet effet, la scolarisation de davantage de filles et l’alphabétisation des mères.
Dans le domaine de la formation, il définit les profils et les besoins de l’économie en compétences et oeuvre pour l’amélioration de la qualité des formations et la facilitation de l’insertion sociale.
Quant à l’Espace américain, inauguré par l’Ambassadeur, en présence du gouverneur de la province de Jerada, M. Abdelghani Sebbar, et du secrétaire général de la préfecture d’Oujda-Angad, M. Najib Bencheikh, il consiste en une petite bibliothèque portant sur plus de 60 titres de livres, documents et études en anglais, arabe et français sur la langue anglaise, l’histoire, la réglementation civile, la littérature et la culture aux Etats Unis, des encyclopédies politiques américaines et les médias.
Cet «American corner», d’un coût de 50 millions de centimes, est équipé d’un photocopieur/scanner/imprimante, d’un projecteur, d’un lecteur DVD, d’une télévision, d’un magnétoscope et de deux ordinateurs. Il est aussi alimenté en documents sur DVD et CD sur cinéma/musique et le mode de vie et culture aux Etats-Unis. L’Espace américain, le premier du genre au niveau national et l’un des 150 au niveau mondial, selon l’ambassadeur, permet aux jeunes étudiants et chercheurs d’accéder aux données sur les Etats Unis d’Amérique, en plus de son utilisation pour des activités culturelles, rencontres et tables rondes.
Le diplomate américain a, d’autre part, visité le siège de l’association Ain Ghazal de soutien à la femme en situation difficile et l’association Amal d’éducation et insertion des enfants de la rue. Il a aussi rencontré le président de l’Université Mohammed 1er, M. Mohamed Farissi, et les cadres de cette université, pour évoquer les possibilités de coopération avec les universités et instituts américains dans différents domaines, dont celui de la formation.
Source : MAP
Sujet: mouchkiiiila!!!!
salamou 3alaikoum!
le problem ici au maroc ce que tawahed(on fait presque la majorité) mab9a radi b raz9ou!!!!!! on cherche a faire fortune le plus vite possible!
pkoi tout cela??? a mon avis cela est due aux contrastes entre les couches de cette societé, laaaaaaaaargement dispersées,,,,, ce qui provoque inconsciement un sentiment de haine, d’inferiorité chez un Meskine qu’a peine il arrive a satisfaire sa fain envers un autre qui vit dans un paradis terrestre sans se rendre compte des malheurs des autres et c normal bnadem dem o lhem c plus fort que lui…….surtout c cela est pimenté par une carence dans l’education islamique…………..man3awdch likoum 3la les degats!!!!!!!!!
toutefois! cela ne pardonne en aucun cas les actes commis par ceratines marocaines!!! y a ceraine pays ou la pauvreté a un taux plus elevé mais ils ont une reputation assez honorable!!!!
comme solution je propose:dans chaq quartier si une bentlblad
se porstitue officielement ou en cachette qu’on procedde a la tortionner moralement!!! a scandaliser ses actes pour la rendre un bon exemple!!!
a +
salmou 3alaikoum