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Sujet: Paris => Oujda ?
Salam,
Je part Incha’ALLAH à Oujda la fin du Mois.
Vous connaissez peut être un bon site pour réservé un Aller Simple à un prix intéressant ??? 8)
Merci d’avance, baraka’ALLAHo fikoum ! PDT_Armataz_02_02
Oujda Nouarra, tu me manque, un An Mashaftakch….. Kiraha dayra da3wa tama ❓
PS: Je prendrais des photos, pour les partager avec vous à mon retour incha’ALLAH !
1 000 ha pour démanteler les vieux appareils.
[Une ferraille pour avions à Oujda] Ferrailleur de vieux avions. C’est un métier qui peut rapporter gros. Et c’est la raison pour laquelle la ville d’Oujda a eu l’idée de monter un projet de site pour démantèlement d’avions réformés. La casse sera située à Aïn Beni Mathar sur un terrain de 1 000 ha faisant partie d’une ancienne base aérienne américaine.
L’acquisition du terrain est pratiquement finalisée par Royal Air Maroc qui sera partie prenante dans le projet aux côtés, certainement, d’investisseurs privés. C’est que le business peut être très rentable. Comme l’explique une source qui connaît bien le dossier, «chaque année, de par le monde, ce sont au moins 300 avions qui arrivent en fin de vie et qui ont besoin d’être garés quelque part pour être démantelés». L’activité du site d’Oujda consistera donc à démonter les vieux appareils et surtout à recycler les pièces, composants et parties qui peuvent l’être en les revendant aux avionneurs.
Mais ce n’est pas tout. Les promoteurs du projet veulent faire d’une pierre deux coups en utilisant les 1 000 ha comme parking pour les avions. Le principe est simple : pendant les périodes creuses du trafic aérien, beaucoup d’avions restent au sol et les compagnies sont obligées de les garer dans les aéroports qui en deviennent congestionnés. Oujda offrira donc à ces compagnies un espace où elles peuvent garer leurs avions inutilisés pour de longues durées. En plus, les conditions climatiques de la région semblent être idéales pour ces deux activités, expliquent les mêmes sources.
Pour ce qui est de la clientèle, le site est à deux ou trois heures de vol seulement de l’Europe et peut parfaitement convenir aux compagnies du Vieux Continent.MC – La vie Eco
· Marjane, Aswak, Métro taillent des croupières aux réseaux parallèles
· Certains de leurs produits vont jusqu’à Meghnia, Oran… en Algérie
· Ces enseignes jouent le rôle de lièvre aux investisseursIl y a quelque peu encore, personne ne pouvait miser un dirham sur l’installation d’une grande surface dans l’Oriental à cause d’une économie de contrebande très développée dans la région. Aujourd’hui, les trois grandes enseignes installées à Oujda (Marjane, Métro, Aswak Assalam) prouvent que le pari n’était pas insensé, mais qu’il est aussi un véritable succès. Un deuxième Marjane ouvrira dans quelques mois à Nador, autre bastion du commerce de contrebande, et un autre bientôt à Saïdia. La grande distribution anticipe le boom du tourisme et la dynamique économique que connaîtra la région avec un commerce plus organisé pour accompagner l’ouverture et les besoins de la station du plan Azur,
Le premier jour de l’ouverture de Marjane Oujda, la chaîne a battu son record du chiffre d’affaires quotidien à l’échelle nationale. Les produits qui marchent le plus sont les PGC (produits frais), les ustensiles de cuisine et articles ménagers ainsi que l’électroménager, surtout les climatiseurs et les réfrigérateurs. Le caddie moyen à Oujda est parmi les plus élevés du réseau Marjane. Il dépasse généralement les 1.000 DH.
Le potentiel est là dans une région qui compte plus de 2 millions d’habitants. De l’avis des observateurs, «en une année seulement, l’installation de grandes surfaces a permis une restructuration de la filière de commerce».
Les premiers effets de la grande distribution se traduisent par la sensibilisation des consommateurs qui ont de plus en plus le souci de la sécurité alimentaire, de la chaîne de froid, de la date de péremption, de la garantie, du choix, du crédit gratuit…, estime la direction du magasin de Marjane Oujda. Du coup, les grandes surfaces ont endigué substantiellement les volumes de la contrebande, surtout pour les produits frais.
La garantie sur l’électroménager et les promotions à longueur d’année ont aussi eu leur impact sur les produits en provenance d’Algérie (réfrigérateurs, gazinières, fours…). Par contre, tout ce qui est image et son ne marche pas assez. L’offre de la contrebande reste très compétitive sur ce créneau, signalent des chefs de rayons d’électroménager. Les clients viennent de partout: Nador, Berkane, Saïdia, Ahfir, Jerrada… et les hypermarchés s’érigent en lieux d’animation et de loisirs dans une région où l’offre est inexistante. Le profil de la clientèle est assez hétéroclite: fonctionnaires, commerçants et même des contrebandiers qui acheminent la marchandise de l’autre côté de la frontière. Certains produits iraient jusqu’à Meghnia, voire Oran! Surtout les vins français, les spiritueux, l’agroalimentaire de manière générale. Parallèlement, ces investissements ont permis la création de plusieurs centaines d’emplois (encadrement, vendeurs, chefs de rayons…), sans compter l’effet induit auprès des sous-traitants et fournisseurs locaux. Le rôle de lièvre se traduit par l’installation de franchises et enseignes de prêt-à-porter dans les galeries commerciales: Celio, Via Seta, Planet Sport, Big Dil… Sur 17 magasins à Marjane, 14 sont déjà occupés. D’autres enseignes vont suivre, souligne Farid Chourak, directeur du CRI de l’Oriental.
Comme on ne peut faire d’omellette sans casser des oeufs, l’impact de ces hypermarchés commence à se ressentir sur le commerce de proximité. La Chambre de commerce et de services (CCIS) parle de la fermeture de plusieurs petits commerces devenus moins rentables depuis l’installation de la grande distribution. «Trois hypermarchés, c’est bien. Mais il ne faut pas qu’il y en ait plus», avertit Driss Houat, président de la CCIS d’Oujda.
La Chambre de commerce mène actuellement une enquête pour évaluer l’impact de la grande distribution sur le commerce de proximité. Selon les tendances préliminaires qui se dégagent de l’étude, ce sont surtout les grossistes des produits agroalimentaires (huile, sucre, farine…) qui pâtissent le plus de l’arrivée de la grande distribution. Les marchands de poissons, de produits frais et charcuterie accuseraient des baisses dans le chiffre d’affaires. «Pratiquement, tous les commerces qui ont une chaîne de froid se plaignent de la concurrence de Marjane, Aswak Assalam et Métro», précise la CCIS. A Béni Drar, point noir et duty free informel à ciel ouvert, 160 magasins sur 600 ont fermé cette année.
Par ailleurs, et chiffres à l’appui, selon la CCIS, Marjane répertorie plus de 12.000 articles avec seulement une quinzaine de fournisseurs de la région. «Notre rôle est de promouvoir les produits locaux et les intégrer dans le circuit de la grande distribution», tient à préciser Driss Houat.
Mais la grande distribution a aussi le mérite de pousser le petit commerce à se restructurer, consent en même temps le président de la CCIS.Amin RBOUB pour L’Economiste
Un city center pour tracter le shopping
· Un business hub sur 55 hectares au centre-ville
. Plus loins deux unités Carrefour/Label’vie sur 5 ha à l’étude
· 7 milliards de DH pour le renouvellement urbain d’Oujda
La modernisation des commerces et services est l’une des priorités des autorités locales. La restructuration de la filière commerciale est enclenchée avec l’arrivée en force de la grande distribution. L’effet d’entraînement dans le circuit des franchises est palpables (voir article grande distribution). D’autres unités prospectent à l’instar de McDo, Zara, Kitea…
D’autant plus que deux unités Label’ Vie/Carrefour sur 5 à 6 hectares sont en phase d’étude ainsi que deux autres magasins Acima. «Pour promouvoir l’attractivité de la région et attirer le plus grand nombre d’enseignes, nous sommes en train de créer un city center, un hub implanté au cœur de la ville orienté shopping», annonce Farid Chourak, directeur du Centre régional d’investissement (CRI). Deux tours de 19 étages chacune et un centre d’affaires sortiront bientôt de terre non loin du quartier de la gare qui subit une véritable métamorphose. Le renouvellement urbain de la ville d’Oujda porte sur 350 projets pour un montant estimé à plus de 7 milliards de DH. L’enjeu est de faire de la ville un véritable pôle économique national, souligne le directeur du CRI.
La zone de la gare (18 mars) abrite aussi des hôtels opérationnels (dont un 5 étoiles flambant neuf Atlas Terminus et un 3 étoiles, Ibis).
Au total, 55 hectares seront dédiés à Oujda City Center au cœur de la ville avec centre d’affaires, parc de plateaux de bureaux, boutiques, banques et assurances, restaurants, sociétés et résidences haut standing.Des showrooms, concessions automobiles, magasins de mobilier… seront livrés sous peu. Il s’agit de 23 lots pour de grandes unités commerciales sur une superficie globale de près de 9 hectares. Les locaux sont pratiquement tous vendus, précise-t-on au centre régional d’investissement. Côté PME, des unités seront créées à l’intérieur de la ville. Il s’agit principalement de concentration d’activités liées à l’électronique, la mécanique, les matériaux de construction ou encore l’agroalimentaire.
Dans le même sillage, il est aussi programmé de construire une nouvelle gare ferroviaire dans le prolongement de l’ancienne station qui est l’une des plus anciennes du Maroc. Là aussi, une galerie marchande, des parkings et activités d’animation sont prévus.
La restructuration du paysage de la ville passera aussi par une mise à niveau de la filière commerciale, le commerce de proximité notamment (aux marchés de Lazaret, Toba, Si Lakhdar…) et l’organisation des marchands ambulants. L’idée est de créer des carrefours avec places marchandes. La mise à niveau portera également sur le marché de gros de fruits et légumes, l’abattoir municipal et la réalisation d’un marché de gros de poisson.
Les parties impliquées dans la conception et la réalisation de ces projets insisteront sur la convergence entre les différents sites tant sur le plan spatial qu’économique et socio-culturel pour la relance de l’économie et l’émergence d’activités aux standards requis, insiste le directeur du CRI.
Le culturel et les activités sportives ne sont pas en reste: la cité verra dans quelques mois la création d’un amphithéâtre en plein air pour accueillir concerts, pièces de théâtre et festivals, un conservatoire de musique et danse, un musée d’histoire orientale ainsi qu’un complexe culturel…
