Cap Radio la nouvelle radio destinée au Rif et à l’Oriental
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
mai 20, 2006 à 8:30 #201460IznassenMembre
Audiovisuel. Révolution sur les ondes:
…Sur les onze licences proprement dites, il n’y a en fait qu’une seule chaîne de télévision qui a été autorisée à émettre. Sans surprise, l’unique licence de télé a été octroyée à Médi 1 Sat, le projet franco-marocain piloté par l’énigmatique Pierre Casalta, patron de Médi 1, et appuyé par l’hôte du Palais de l’Élysée en personne. La véritable libéralisation de l’audiovisuel est donc à chercher du côté des radios. En tout, dix nouvelles stations devront bientôt émettre dans différentes régions du pays. Kamal Lahlou, éditeur de presse et publicitaire, hérite de trois stations régionales couvrant respectivement Marrakech, Agadir et Fès. Abderrahmane Adaoui, célèbre présentateur du journal télé à la RTM puis à Abou Dhabi, fait son come-back à travers Radio Plus et Atlas FM, deux stations de radio basées à Marrakech et à Agadir. Casablanca n’est pas en reste, avec Likoulli Annass, une station dirigée par Rachid Hayek, un producteur musical casablancais. Les descendants de Abdelkrim décrochent également une licence avec une station rifaine, initiée par deux jeunes Maroco-néerlandais. Les licences de radios économiques reviennent, quant à elles, respectivement au groupe Eco-Médias (Assabah et L’économiste) et au très médiatique Thami Ghorfi (président d’une école privée de commerce). Reste l’outsider de la liste, le seul rescapé de ce que des sources proches du dossier appellent “le groupe de la mort”. Younès Boumehdi, fils du général du même nom, décroche la seule licence de station musicale multirégionale du pays. Face à lui, des poids lourds tels les frères Chaâbi, le puissant Mohamed Mounir Majidi et Jettou junior repartent bredouilles. Aucune explication du côté des sages. “La procédure a été scrupuleusement respectée et les projets largement défendus par leurs initiateurs. Tous avaient les mêmes chances de voir le jour”, explique-t-on.
Source : Telquel
+++++++
Rabat, 10/05/06 – Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a décidé d’octroyer onze nouvelles licences d’établissement et d’exploitation de services privés de radio et de télévision, indique un communiqué du CSCA.
Cette décision, prise lors de la réunion plénière du CSCA, mercredi à Rabat, porte sur une télévision satellitaire d’information générale nationale et internationale, deux radios locales de proximité, couvrant respectivement les villes de Marrakech et d’Agadir et quatre radios régionales de proximité, couvrant respectivement les bassins d’audience de Casablanca, de Fès-Meknès, de Marrakech et d’Agadir.
Il s’agit également d’une radio multirégionale musicale couvrant les bassins d’audience de Rabat, de Casablanca et de Marrakech, d’une radio multirégionale de proximité couvrant les bassins d’audience du Nord, du Rif et de l’Oriental, d’une radio multirégionale thématique (économie et finances) couvrant les bassins d’audience de Rabat et de Casablanca, et d’une radio multirégionale thématique (économie) couvrant les bassins d’audience de Rabat, de Casablanca, de Fès-Meknès.
Cette décision, précise-t-on de même source, a été prise conformément aux dispositions du Dahir n 1.02.212 portant création de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, et à l’esprit de la Loi n 77.03 relative à la communication audiovisuelle, notamment son préambule, et à l’issue d’une série de sessions de délibérations entreprises depuis le 7 avril 2006.
Map.ma
mai 20, 2006 à 10:53 #213433OUJDI_PURMembreah bon TELQUEL et AHDATH MAGHRIBIA
j’ai compris
LA3NATOU ALLAH 3alaykmai 20, 2006 à 12:45 #213434IznassenMembreUn des patrons de cette nouvelle radio qui émettra sur la bande FM est Ali Lazrak, un marocain originaire du Hoceima.
Ci-dessous un article publié par le journal « Maroc-Hebdo » sur ce personnage.
Ali Lazrak, député d’origine marocaine aux Pays-Bas
Un Rifain imbattable
Ali Lazrak est déterminé à tenir la dragée haute à ses ex-amis politiques, les Socialistes, auxquels il reproche leurs positions sur l’intégration des Néerlandais issus de l’immigration.
Ali Lazrak ne jette pas l’éponge. Pris à partie par certains médias hollandais et exclu, mercredi 4 février courant, du groupe parlementaire de sa formation, le Parti socialiste néerlandais (PSN), ce député d’origine marocaine fait preuve, jusqu’ici, d’une grande force de caractère.
Non seulement, il a catégoriquement refusé de céder son siège à ses anciens camarades politiques, mais il a décidé de créer son propre groupe parlementaire, qui portera le nom de son unique membre.
«Le règlement intérieur du Parlement néerlandais permet à tout député exclu ou démissionnaire du groupe parlementaire de son parti de créer, s’il le veut, son propre groupe parlementaire », indique, dans un arabe impeccable, Ali Lazrak, joint par téléphone par MHI. Altier et fier, à l’image d’un Rifain pur jus, Ali Lazrak, natif d’Al Houceima en 1948, est déterminé à tenir la dragée haute à ses ex-amis politiques avec lesquels la rupture est désormais consommée. «Mon exclusion des rangs du parti n’est pas encore annoncée, mais elle est attendue, logique et inévitable », affirme-t-il.Réserves
À la question de savoir comment les choses en sont arrivées là, le parlementaire avance deux séries de raisons : «Je trouve totalement absurde la caution apportée par le Parti au principe de dispatcher les gens de couleur, avec un pourcentage donné, sur les quartiers habités par les Hollandais de souche».
Cette politique, motivée par le souci de favoriser l’intégration des immigrés, était, selon lui, possible, au début des années 1980, quand le nombre des étrangers étaient très limité, mais, aujourd’hui, elle serait irrationnelle, dans la mesure où les gens issus de l’immigration représentent entre 40 et 45% des habitants des principales agglomérations urbaines néerlandaises.
Ali Lazrak formule également de sérieuses réserves sur d’autres aspects de la politique d’intégration prônée par ses anciens compagnons. Par exemple, il trouve décalée la position de ceux qui tentent de rendre obligatoire l’endogamie en Hollande. « Il y en a certains qui, sous le prétexte de favoriser l’intégration des immigrés, veulent s’opposer au mariage avec des étrangers ou des étrangères et, par là, contrarier le droit au regroupement familial en vigueur dans tous les pays de l’Union européenne», s’indigne le député.
Mais, au-delà de ces questions, qui touchent le cœur du débat politique aux Pays-Bas, la mésentente entre M. Lazrak et ses anciens amis politiques portent sur un autre chapitre plus personnel.
Le parlementaire d’origine marocaine a toujours refusé «d’obtempérer» aux règlements de son parti, qui l’obligeaient à verser la totalité de ses indemnités mensuelles (5 mille euros) à la trésorerie du PSN, qui se charge elle-même de payer un salaire de 2000 euros à chacun des neuf parlementaires de cette formation politique. Le chef du «groupe parlementaire Lazrak» entend désormais consacrer le plus clair de son temps à la promotion de sa propre vision de la problématique de l’intégration aux Pays-Bas. Il est sûr qu’il finira par l’emporter.Mésentente
L’optimisme à tous crins de ce Rifain investi exclusivement dans le débat interne néerlandais, s’explique probablement par son endurance et sa détermination peu communes. Quand il était arrivé en 1971 à Rotterdam, Ali Lazrak n’avait rien qui le prédestinait à être une figure de proue de la politique aux Pays-Bas.
Arrivé à ce pays dans le cadre d’accords bilatéraux maroco-hollandais sur la main d’œuvre, ce bachelier, issu d’une famille modeste, était un simple ouvrier. Il a travaillé dans une usine de fabrication de voitures avant de devenir serveur dans une chaîne des restaurants. Ce dernier boulot, révèle-il, lui permettra d’apprendre, voire de maîtriser, le néerlandais.
Il devient plus tard un assistant social en charge des communautés d’origine étrangère à Rotterdam. En 1979, il se marie avec une Hollandaise de souche, qui lui donne trois enfants. Il devient journaliste en 1983. Il s’occupera, pendant seize ans, de l’édition arabe et rifaine de la radio hollandaise. Devenu rédacteur en chef au sein de cette boîte, mais surtout une figure connue et reconnue au sein de la communauté marocaine aux Pays-Bas, l’ancien ouvrier commence à être tenté par la politique. Ainsi, il intègre en 1996 le Parti travailliste, une petite formation de gauche, avant de jeter son dévolu, deux ans plus tard, par le PSN.
Son ascension politique sera depuis lors fulgurante. Premier et unique Marocain à siéger dans le Parlement hollandais, Ali Lazrak, contrairement à d’autres d’immigrés issus du Royaume, garde une bonne distance avec les affaires de son pays d’origine. Il se définit volontiers et d’abord comme un Néerlandais. «Ce qui me préoccupe en tant qu’homme d’action, ce sont les problèmes des Pays-Bas», dit-il, en toute clarté.Source : mroc-hebdo
mai 20, 2006 à 6:31 #213435hafidMembreلاتنقل لنا اخبار تيل كيل والاحدات المغربية.فالمغاربة عاقو نحن نعرف ماذا نقرء.
mai 20, 2006 à 6:45 #213436ahmedMembre@hafid wrote:
لاتنقل لنا اخبار تيل كيل والاحدات المغربية.فالمغاربة عاقو نحن نعرف ماذا نقرء.
عاقو !!!!!! أهناك مغرب غير المغرب الذي أعرفه ؟؟؟ يجوز
mai 20, 2006 à 7:18 #213437hafidMembreنعم هناك مغاربة احرار لاتضن ان الكل غالط ..الحمد لله فعقلية القطيع في تناقص
mai 20, 2006 à 8:33 #213438ahmedMembre@hafid wrote:
نعم هناك مغاربة احرار لاتضن ان الكل غالط ..الحمد لله فعقلية القطيع في تناقص
طبعا ، هذه مسألة لا ريب فيها. و هذا ما يعطينا الأمل لمستقبل أحسن
janvier 14, 2007 à 2:19 #213439fadiMembre« CAP Radio« , une station radio multirégionale de proximité couvrant les bassins d’audience du Nord, du Rif et de l’Oriental, commence, à partir de la première semaine de janvier courant, à émettre ses programmes en arabe dialectale et en Tarifit.
CAP Radio couvrira, dans un premier temps, le bassin d’audience du Nord, avant d’étendre progressivement son émission aux deux autres bassins (Rif et Oriental).
CAP Radio, basée à Tanger, axera ses programmes sur l’émission d’informations de proximité, avec un suivi quotidien de l’actualité nationale et internationale à hauteur de 30 pc du temps de radiodiffusion.
Dans l’attente d’une Radio Special Oriental ( Pourquoi pas une chaine TV ), on souhaite bonne chance à l’équipe Cap Radio .. On vous attends l’été prochain sur Oujda 😉
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.