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Sujet: Conte : le sorcier maléfique
Episode 1
Il était une fois dans un village, un cordonnier qui réparait les chaussures et les sandales des villageois. Il était le seul à faire ce travail. Aussi, durant un certain temps, il gagna assez d’argent pour mener une vie paisible et tranquille. Malheureusement, il vivait seul. Sa femme était morte et il n’avait pas d’enfants. Cependant, on lui rendait souvent visite dans sa cabane ; grands et petits. Les gosses du village l’aimaient énormément pour sa gentillesse et sa générosité envers eux. Il arrivait même qu’on passait la nuit chez lui pour lui tenir compagnie. A vrai dire, discuter et parler avec lui ne manquait jamais d’intérêt. C’était quelqu’un d’instruit et qui a roulé sa bosse dans différents coins du pays. Aussi, il était riche en expériences. Pour vous dire qu’on ne s’ennuyait guère avec lui.
Un jour qu’il était entrain de réparer des chaussures d’un petit garçon, il entendit quelqu’un frapper à sa porte .Cela l’avait surpris. D’habitude, on entrait chez lui sans avertir .Mais, c’était la première fois qu’on lui demandait la permission de le faire. Aussi, il conclut que ce ne pouvait être qu’un étranger ou un voyageur de passage. Alors, il dit tout simplement :0
« Entrez ! C’est ouvert. »
Cependant, on continua à taper sur la porte .Le cordonnier, une fois de plus, invita l’inconnu à entrer. Quelques moments après, il n’entendit plus rien. Prompt comme l’éclair, il se dirigea vers la porte. Il n’y trouva personne. Alors, il scruta de son regard vif les alentours et n’aperçut rien .Il était entrain de se demander qui pourrait lui rendre visite quand il vit un petit garçon s’approcher de lui : _ « Dis-moi petit, lui dit-il en guise de salut .Est-ce que tu as vu quelqu’un sur ton chemin ? »0
Ce dernier secoua énergiquement sa tête, mais crut bon d’ajouter : _ « Est-ce que vous attendez quelqu’un ? »0
.Le cordonnier sourit : _ « Non, pas du tout Mais, il m’a semblé entendre quelqu’un frapper à la porte. » Puis s’adressant à l’enfant : allez, entre : tes chaussures sont bien raccommodées
« Merci oncle Moussa. »
Dès que l’enfant l’eut quitté, il se mit en devoir de fouiller les parages sans rien trouver. Alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, quelque chose attira son attention .Elle étincelait. On dirait un diamant. Moussa accourut vers l’objet. Quelle fut sa surprise de trouver une bague presque enfouie dans le sable .Cependant son éclat se dégageait mêlé aux rayons de soleil, ce qui lui donnait une couleur d’or. Le cordonnier ramassa l’alliance et la contempla un certain moment : c’était une bague tout à fait ordinaire .Mais en la regardant de près , il crut déceler une calligraphie qui lui était inconnue. Ce n’était ni de l’Arabe ni de l’hébreu. Ce n’était pas non plus de l’écriture occidentale. Aussitôt, il la fourra dans sa poche et pénétra à l’intérieur de sa cabane. Aussitôt, il réalisa que c’était l’heure du déjeuner .Mais, il n’avait rien préparé. Alors, il décida d’aller au village pour s’approvisionner .D’ailleurs, il n’y avait plus rien dans son garde manger. Et le miracle s’était produit. D’abord, il entendit un petit frottement sur la porte, suivi d’une chute de quelque chose de lourd. Il se précipita vers la porte .En l’ouvrant, il n’y avait personne ; mais un sac solidement attaché lui fit face .Moussa hésita quelques secondes avant de le prendre. Puis, il s’enferma chez lui pour l’ouvrir. Dedans, il y avait beaucoup de victuailles : du pain, des œufs , une bouteille de lait , ainsi que des légumes et des fruits.0
ça alors, s’exclama-t-il, c’est ce que je devrais acheter. 0
Puis secouant sa tête : _ « Non, non, c’est impossible de croire de telles choses ! » Et à lui-même pour se convaincre : Ce sont les hommes du village qui veulent me récompenser à leur façon. Mais quand même, je trouve leurs comportements assez bizarres. Sur ce, il prépara un bon déjeuner qu’il dégusta avec appétit. C’était la première fois qu’il se régala de la sorte. Après avoir bu une tasse de thé, il décida de faire une petite sieste. Et il sombra dans un autre mondeA suivre
C’est fou que certains individus n’aient pas le sens de la réalité. A croire qu »ils vivent dans un monde imaginaire! Un monde aussi merveilleux que le conte des mille et une nuit. Malheureusement, quand, ils se réveillent, non seulement ils sursautent, mais ils se déçoivent vite .Alors, ils finissent par s’isoler de leur entourage .Ainsi, ils vivront le restant de leur vie entre les deux mondes : le réel et l’imaginaire. Comme quoi, ils n’ont qu’à faire un seul pas pour sombrer dans le vide.
Personnellement, j’ai été toujours un réaliste .Certes, je peux avoir recours à mon imagination ; mais seulement pour écrire des romans .Cependant, j’avoue que ça ne déplait guère de devenir un personnage célèbre et connu par mes contemporains. Alors, pour une fois, l’imagination de votre ami Houmidi est allée un peu loin …plutôt plus loin que ne le permet l’imagination d’un homme normal
A vous de voirEnveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige, Houmidi assistait à ses propres funérailles. De son corps n’apparaissait que sa tête. Il avait l’air calme et serein et on dirait qu’il souriait à ses visiteurs .Ces derniers s’abaissaient pour l’embrasser pour la dernière fois. Houmidi entendait bien ce qu’ils disaient ; mais, il ne pouvait leur répondre. Certains disaient du bien de lui. D’autres le traitaient par tous les noms .Heureusement pour lui , ils n’étaient pas plus que les doigts d’une main.
Un homme s’approcha de lui .Il l’embrassa sur le front et pleura un certain moment. Houmidi reconnut en lui son frère Bouchaïb.Ce dernier sortit une feuille de sa poche, puis un stylo. Il se mit à écrire durant quelques minutes. Après quoi, il plia la feuille et la remit dans sa pocha.
Il regarda à sa droite et à sa gauche et murmura dans l’oreille droite de Houmidi ces quelques mots : mon frère, je viens d’écrire un poème pour toi que je vais publier tout de suite dans Dafatir. Tu seras plus célèbre mort que vif.
Et, il quitta la chambre sans se retourner .Des regards le suivirent jusqu’à sa disparition derrière la porte et aussitôt on entendit des éclats de rire .Houmidi se demanda pourquoi ces gens se marraient comme des bossus .La réponse ne tarda pas à se dévoiler : l’un d’eux dit tout haut « ce brave Houmidi nous faisait tant s’esclaffer avec ses histoires de
Jelloul »0
Un autre se demanda si vraiment ce Jelloul aurait existé.
On lui répondit que Houmidi était quelqu’un de réaliste , mais il avait crée un autre monde pour ses lecteurs. On ajouta aussi qu’il aimait partager tout avec ses contemporains. C’était plutôt une chose réjouissante pour le créateur de Jelloul. Il aurait aimé embrassé ce dernier, mais enveloppé comme il était, il se contentait de hocher sa tête en signe de satisfaction.
Bientôt, la pièce fut remplie de visiteurs qui étaient venus pour présenter leurs condoléances à son épouse ainsi qu’à ses enfants. Houmidi sentit de la chaleur humaine se dégager dans l’air .Il crut même apercevoir des anges voler au dessus d’eux.0
Quelques minutes après, trois hommes barbus firent irruption dans la pièce : c’était les tolbas.Aussitôt , ils récitèrent quelques versets coraniques. Pendant ce temps là, tout le monde écoutait avec un certain égard et respect pour le défunt. Quand ils achevèrent leur lecture, des chuchotements entre les convives se lancèrent. Bien entendu, Houmidi n’entendit que des bribes de parole. Néanmoins, il comprit grosso modo l’idée générale : on parlait de la mort, du bien et du mal
Houmidi souriait et se dit : les gens ne pensent à la mort que quand ils assistent à un enterrement !
Mais, il réalisa vite que lui-même avait assisté à des funérailles semblables et que durant une grande partie de la nuit, on avait évoqué l’au-delà et tout ce qui concernait le dernier jugement.
Soudain, on apporta le « chellal ».Les convives essuyèrent leur larmes et Houmidi entendit quelqu’un dire entre ses dents : Enfin, on nous apporte à manger. Ce n’est pas trop tôt, ajouta un autre.
Un troisième répliqua : espérons qu’il y aura un bon festin plutôt que ce plat de couscous.
Cette remarque fit sourire quelques uns et l’un d’eux fit remarquer à la cantonade qu’il donnerait sa main à couper que cette nuit on mangerait (à foison) des plats succulents, parce que d’après lui Houmidi était quelqu’un de très généreux .Il l‘aurait même entendu dire avant sa mort que ses invités se régaleraient de pastillas garnies de poulets et d’amandes.
Houmidi n’en croyait pas ses oreilles. Il allait se révolter et crier tout haut que ce n’était pas vrai, quand on fit entrer les plats :
Hein ! S’exclamèrent en chœur tous les convives .Le parieur, quant à lui, il se releva aussi fier de lui qu’un bachelier qui aurait eu son baccalauréat après sa dixième tentative. Il s’humecta la bouche et déclara sans ambages : vous voyez, mes amis, les succulents plats
de pastillas. Moi j’en ai déjà l’eau à la bouche
Houmidi aussi avait envie de partager le festin avec eux ; malheureusement, il ne pouvait se déplacer et ses mains étaient liées. Alors, il décida de penser à autre chose .Justement, il pensa à ses lecteurs de Dafatir : comment réagiraient-ils quand ils apprendraient la nouvelle de sa mort ?0
Ils se mit à les énumérer. Il souriait à chaque pseudonyme évoqué : Boukmakh, Hikma, Red1.m, Chabib, Fatéma Dalil, Perle Blanche, Tatamoun….enfin des ami(e)s qui étaient durant un certain temps ses fidèles lecteurs.
Pendant ce temps là, les uns mangeaient , les autres se goinfraient , d’autres boulottaient avec appétit. Bien entendu, la discussion avait acheminé vers d’autres sujets plus important tels que l’invasion chinoise de l’Inde , le déraillement du TGV qui reliait Oujda à Nador , le dernier exploit d’un unijambiste qui avait battu le record du monde des cent cinquante mètres et enfin les déclarations du ministre de l’Education Nationale concernant le rétrécissement des heures de travail pour les enseignants primaires.
Houmidi tendit l’oreille pour en apprendre davantage sur ce dernier point. Ainsi, il sut que ses collègues allaient dorénavant avoir un emploi de temps qui ne dépasserait pas dix huit heures de travail. Houmidi était tellement content qu’il jubilait et criaient à tue tête. Bien entendu, personne ne l’entendit.
Enfin, on débarrassa les tables et on apporta de nouveau le « chellal » .Quelques instants après, on reprit la lecture du coran, et on chanta quelques madihs.
Houmidi qui aimait ce genre de chant les accompagnait comme un élève assidu.
Soudain, une personne entra dans la pièce .Cette personne, Houmidi avait l’impression de la connaître .Cependant, il lui était difficile de l’identifier.Même les convives étaient dans l’impossibilité de le faire.D’ailleurs, ils se regardèrent avec étonnement.
Le nouveau visiteur les dévisagea et partit d’un grand rire qui les fit tressaillir et lança : pourquoi me regardez-vous comme ça ? Est-ce que je vous fais peur ? Rassurez-vous je suis un être humain comme vous ! Puis : je m’appelle Jelloul
Hein ! Sursauta Houmidi
Quoi ! Cria toute l’assemblée
Le dernier venu ria encore ; puis reprit d’un air aussi sérieux qu’un malade devant son médecin : je suis venu présenter mes condoléances à la famille de Houmidi. Il dirigea son regard vers le défunt et ajouta : mon vieil ami , j’aurais bien aimé te voir dans d’autres circonstance que celle-ci.
Son vieil ami lui fit signe de s’approcher.Celui-ci hocha sa tête : pas maintenant .Tout à l’heure quand ces casse-pieds auront quitté ta maison, on discuteras.Parce que figure-toi , j’ai beaucoup de points que tu dois m’éclaircir.
On regarda ce nouveau venu avec stupeur.
Vous êtes vraiment ce Jelloul le héros des aventures burlesques de Houmidi ? Dit l’un d’eux
Mais c’est ridicule ! reprit un autre
Houmidi se débarrassa de son linceul et rejoignit le groupe .Il croyait par ce geste que chacun de ces personnes allait prendre ses jambes à son cou ; mais rien de cela ne fut. Le seul qui avait réagi c’était Jelloul .D’ailleurs , il ne manquait pas d’humour :
Fais attention mon vieux ! Ne vois-tu pas que tu es tout nu ? Lui dit-il d’un ton narquois
Tu me vois, s’exclama Houmidi
Mais oui, bien sûr confirma « l’homme malicieux »0
Et d’ajouter:et voilà un coup pour te rafraichir les idées
Soudain, Houmidi sentit sa tête tourner à une vitesse
vertigineuse et il sombra dans le noir.
Quand il se réveilla, il avait encore le stylo à la main .Au fait, il était assis à son bureau. Alors, il réalisa qu’il avait écrit quelques pages en français.
Il commença la lecture : Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige…………0
Houmidi : Oujda le 25 octobre 2012
Sujet: Humour : ma poche chérie
Je ne remercierai jamais assez l’homme (ou peut-être bien la femme) qui a inventé cette poche qu’on trouve à l’intérieur ou l’extérieur des vêtements.Cette petite invention qui vous permet de cacher vos petites choses à savoir vos papiers d’identité , votre portefeuille ,vos clés et votre monnaie.Moi personnellement, j’en use assez souvent et voyez-vous quand j’achète une chemise ,un pantalon ou une veste ,la première chose à laquelle je tiens, c’est le nombre de poches.Alors plus cet habit a de poches plus il m’attire.Son prix dans cas a autant d’intérêt pour moi qu’un chauve pour un peigne.Pour vous dire combien je tiens à mes poches.
Mes amis , je vais vous parler un peu de mes poches; non plutôt leur contenu .Si je vous dis qu’il y a de tout vous n’allez pas me croire.Bien entendu, je ne vous dirai pas que j’y cache un vélo pour ne pas payer les droits du parking ou mes chaussures quand j’entre à la mosquée.Non , c’est absurde et ridicule.Pourtant j’ai bien vu des mécaniciens fourrer leurs poches de différentes clés à molette et des tournevis.J’ai même vu un petit kangourou dans la poche de sa mère.Et alors , quel mal y a-t-il à cela?0
Parlons à présent sérieusement.Au fait dans ma poche , j’y mets un peu de tout ; enfin tout ce dont j’ai besoin : carte d’identité et papiers pour ma moto, mes clés et mon argent liquide.Mais , il y a une chose que personne n’ose y mettre et ça je peux le certifier : l’emballage des bonbons et des biscuits , les épluchures des graines de pépites et les papiers kleenex utilisées récemment.Houmidi se sert de ses poches comme une poubelle.C’est à ne pas y croire!0
Un jour , un de mes amis a remarqué la chose et il s’est étonné .D’ailleurs , il n’a pas manqué d’exprimer tout haut ses états d’âmes de cet instant: mon Dieu! ta poche est sale .On dirait que tu trimbales des ordures
J’acquiesçai tout en souriant : comme tu vois ,ai-je déclaré tout de go,ma poche chérie supporte mes fantaisies .
Et d’ajouter : mieux vaut une poche crasseuse qu’une avenue répugnanteMon ami m’a dévisagé longuement ; puis il a repris tandis que se dessina sur son visage toutes sortes d’étonnement et de stupeur : tu parles sérieusement ?0
J’ai hoché ma tête
Il a poursuivi : mais pourquoi fais-tu ça?0Alors je lui ai tout expliqué : vois-tu mon cher , ma poche m’appartient à moi tout seul,j’en fais ce que je veux ; tandis que l’avenue ou la rue sont la propriété du public et je ne peux me permettre de les salir
Ok, consentit mon interlocuteur , il y a des poubelles à ta disposition dans chaque coin de la rue.0
Je sais ai-je avoué , mais ces poubelles elles aussi souffrent des invasions des chats de gouttière et celles des vagabonds.Alors , c’est en quelques sortes comme rendre la voix publique encore plus poisseuse et davantage dégueulasse.0
Bon, je te quitte parce que je vais directement chez moi pour débarrasse ma poche de ces saletés
A plus
Je l’ai laissé bouche bée .Le pauvre , il ne sait à quel saint se vouer(en arabe, il a perdu les quatre points cardinaux)0
En chemin, je ne manque jamais de remercier ma poche chérie et de lui exprimer ma gratitude : brave poche avec tes actions tu participes à la sauvegarde de la propreté de ma ville
Merci ma poche bien aimée