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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    AVEC MES CONDOLEANCES

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
    Conjectures de paix et conjonctions de coordination.

    Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Si Abdelaziz Bouteflika qui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi, demanderais-je aux militaires qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complaît à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.

    Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des médias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Myasthénie acquise : que savoir sur cette maladie auto-immune ?

    08 avril 2016

    Myasthénie acquise : que savoir sur cette maladie auto-immune ?

    La Myasthénie , autre maladie rare débute par l’atteinte des muscles des yeux, ce qui peut entraîner une vision double

    L’AAMM ET LES MALADIES AUTO-IMMUNES NEUROMUSCULAIRES

    “”La myasthénie acquise est une maladie neuromusculaire entraînant une faiblesse musculaire et pouvant toucher plusieurs muscles. Elle est acquise, car elle n’est pas présente dès la naissance. C’est une maladie chronique qui se manifeste par crises. En France, 3 000 personnes seraient touchées, avec 3 femmes pour 2 hommes. Cette maladie peut se révéler à n’importe quel âge et affecte la vie quotidienne. Comment se caractérise la myasthénie acquise ? La myasthénie acquise se caractérise par une fatigue musculaire plus ou moins invalidante. C’est une maladie auto-immune : les défenses immunitaires attaquent les cellules de l’organisme. Les anticorps, ou molécules de défense, vont en fait bloquer la transmission par l’acétylcholine des messages entre les nerfs et les muscles dits volontaires et ceux-ci ne vont plus savoir réagir de façon normale. Les défenses immunitaires se dérèglent parfois à la suite d’un choc émotionnel, d’un stress intense. Des anomalies du thymus, une glande située derrière le sternum et productrice de globules blancs, sont souvent associées à la myasthénie. Sa forme varie selon les malades. Elle débute par l’atteinte des muscles des yeux, ce qui peut entraîner une vision double, puis une chute des paupières (ptosis) apparaît. Les muscles du visage sont touchés. La mastication, la parole ou la déglutition sont fortement gênées. Les membres et la nuque sont également fréquemment atteints, provoquant une grande fatigabilité lors des mouvements. Par ailleurs, les muscles respiratoires peuvent être touchés et c’est un signe de gravité de la maladie. Celle-ci évolue par poussées. Comment confirmer le diagnostic ? Les symptômes sont discrets, notamment au début de la maladie, et disparaissent au repos. De ce fait, le diagnostic est difficile. Il faut alors consulter un neurologue qui a recours à des tests physiques, mais également à un examen appelé électromyogramme. Cet examen permet de confirmer le diagnostic en étudiant l’intensité de la réponse musculaire à une stimulation. On pratiquera également une prise de sang à la recherche des anticorps concernés et un scanner thoracique pour explorer le thymus. Certains gènes peuvent prédisposer à la myasthénie, mais la maladie n’est pas directement transmise. On ne peut donc pas la qualifier de maladie génétique. Quelle prise en charge et quel traitement ? Les corticoïdes sont efficaces, mais de nombreux effets secondaires affectent les malades (hypertension artérielle, troubles digestifs, diabète cortico-induit, prise de poids…) qui doivent faire l’objet d’un suivi régulier. Des immunosuppresseurs peuvent également être prescrits. Ces médicaments détruisent les anticorps nocifs, mais diminuent les défenses immunitaires, entraînant ainsi un grand risque d’infections. Il est également possible d’injecter des immunoglobulines par voie intraveineuse (anticorps de personnes saines). Le risque principal, mais rare, de la maladie est la survenue de difficultés respiratoires appelant une assistance respiratoire mécanique urgente. La kinésithérapie, la relaxation, l’orthophonie aident souvent les muscles à se décontracter. De nombreux médicaments peuvent aggraver la myasthénie. Ainsi, une liste de produits à éviter est remise au malade par son médecin traitant. De plus, une prise en charge en affection de longue durée doit être établie. Un suivi médical régulier est conseillé. Une hygiène de vie saine est recommandée avec une activité physique nécessaire, mais modérée (marche, natation). Il faut éviter le stress, la prise de poids. Certaines crises sont invalidantes et le retentissement sur la vie personnelle et socioprofessionnelle peut être important. Dans le cas particulier de la grossesse, un suivi rapproché est indispensable. Certains bébés peuvent naître avec une myasthénie néonatale, liée à la présence des anticorps de leur mère, mais la maladie disparaît en quelques mois avec l’élimination naturelle des anticorps maternels.”

    DR IDRISSI MY AHMED
    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC C

    Copie de Sophie Lavent

    Source : http://www.oujdacity.net/national-article-109951-fr/

    Anonymous
    Membre

    est-ce que c’est possible de me donner une idée sur l’histoire de la famille el arabi à oujda.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ce coq de Ban Ki-moon,
    Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraite

    Il m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.

    Lyrisme

    ‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
    Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
    Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !

    Barbarismes de basse-cour

    Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
    Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.

    Ares agenos, vigamkalest !

    Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.

    Vivre pour enseigner

    Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
    Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.

    Le monde va mal et ses gens aussi.

    Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
    Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?

    Comment doit-on relever le genre humain ?

    Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?

    L’ONU soit qui mal y pense !

    Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.

    Le Référendum des sahraouis,

    Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’

    Dérapage prémédité.

    Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
    A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
    Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
    Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
    Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
    C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
    Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
    Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.

    Je reviens à mes plantes et mes pénates

    Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
    Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
    Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
    Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.

    Donner de soi pour exister

    A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
    Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
    Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
    $Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
    « Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 01 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bankimoonade !
    Et vous irez encore alléguer, que ‘’ l’occupant’’ est un envahisseur et un colonisateur !

    Confidence ou conviction : ce n’est pas le cas du Maroc, messieurs de l’ONU ! Aux autres de changer d’avis et de clarifier leurs données à la lumière de l’avenir du Maghreb et de l’histoire. Devez-vous cacher au monde la vérité et continuer de mentir, pour nous vendre des armes ? Nous sommes viscéralement engagés pour la paix et nous y militons armés de la justesse de nos droits.

    Je suis certain Si Omar Alter de la compréhension des Algériens ! Et qui plus est de celle des Juifs, hélas partis, des Espagnols, des Français et de beaucoup, beaucoup d’Algériens, qui furent de mes camarades d’écoles et lycées de type ou carrément de Mission.
    Je ne nie pas que les programmes scolaires, la rue et la famille, forment, structurent, éduquent ou déforment des fois, sinon trompent, limitent ou cachent le plus souvent.
    Je ne renie pas mes cours à l’école Lalla Aicha de Talaâ Sghira, lorsque nous y fûmes placés, à la suite de la fermeture de l’école européenne de Bab Riafa du fait de la grève de nos camarades algériens. Alors que nous autres Marocains étions libérés du Protectorat français depuis 2 ans, notre maîtresse de français et d’histoire, une française de souche, de la métropole, nous affirmait et nous inculquait, au kilomètre carré près, que le Maroc était bien plus vaste que ce lopin où nous vivions ! Et qu’il comprenait ce qui est devenu par inadvertance et mauvaise politique, la Mauritanie ! Je sais que des voix d’orfraies vont s’élever là pour chasser nos pigeons et leurs branches d’oliviers.
    Dey Oueld Sidi ! Mais depuis quand ce pays ou cet état existait-il déjà ? Et que tentaient de faire au Palais royal de Rabat, les étudiants qui voulurent y rencontrer Mohammed V en cette époque ? Mais reconnu de tous, cet état existe fièrement et librement maintenant ! Toutefois, on se souviendra des Almoravides, des Sahariens qui sont remontés du Sahara vers le Nord pour y établir leur dynastie sur cet ensemble. Bien auparavant, plus près de l’Empire romain, nous étions la ‘’Mauritanie tingitane !
    C’est dire nos arrières et notre passé commun, confondus par les colonisations, déchiré puis éparpillé, ventilé pour se perdre à jamais, entre des barrières immondes, imposées par les colons. Je vois encore comme des vestiges virtuels ces pages que nous montrait la Prof ! Anachronismes ? Faut-il en vivre à mon âge et espérer encore ? Madame l’institutrice, vous m’auriez raconté des mensonges et enseigné des balivernes, que vos états actuel d’Europe sont incapables honnêtement d’en témoigner ?
    J’ai visité, jeune par trois fois l’Algérie ! J’aurais dû le faire bien plus souvent, par estime, par alliance et par parenté. N’est-ce pas ma petite Benky. Nour ? Aucun Maghrébin, juste, fier et loyal envers le passé commun et ses racines, aucun  »Nordaf  », qui parie sur l’avenir et non sur les sécessions, ne doute de ce devoir d’union, fédérale ou autre, pour demain.
    Toi, pardon vous, monsieur Cédric, je ne vous ai pas bassiné ! Je ne vous connais pas et ça me suffit, comme égards. Rien ne vous force de me lire ni à croire en mes propos, ni moi aux vôtres, non plus. Par respect aux identités, cristallisées et fossiles, par méfiance de leurs suffisances et autres avanies et endoctrinements, par respect pour tout Lecteur aussi. Si vous avez vos allégations, j’ai mes convictions ! Si je les respecte, mais pas leur ton du tout, c’est par politesse envers tout un chacun dans cette  » tribune populaire. L’Agora où il ne faut pas élever le ton ni se croire encore en situation paternaliste, de conquérant ou de donneur de leçons ! Chacun son instruction ou son formatage ! Les miens concernent ma région. Vous, vous avez un compte à régler avec les guerres coloniales que vous ne cessez de propager. Et qui plus est celles que vous ne de susciter et de propager ailleurs ! La nouvelle guerre Mondiale est faite, non pas seulement de batailles et d’alliés, mais de guerres délocalisées et exportées !
    Maidoc, comment se défaire des slogans et se libérer de l’intox, comment se dépêtrer des conditionnements entrés dans l’ADN des gens ? Comment se libérer de l’enseignement et des médias qui fossilisent les pensée et enkystent les opinions quand elles enferment et opposent les enkystés, les uns aux autres ? Identités égotistes, tribus racistes et nations xénophobes, sont les ferments des haines et des guerres. La propriété, les terres, les crédos en sont évidemment les défenses, les ciments et les barrières.
    Si Ali, comment purger et déconditionner les schémas qui défigurent les esprits et les corps en répandant les haines et les guerres ? Commençons, à travers le monde, les sites et les médias, à cultiver et à imposer le respect à travers les forums haineux de l’Internet. Ils sont la facette, la douane et le visa, la couleur, la lame, les lynchages et la mitraille, sinon la main tendue de cette mondialisation. On se doit, c’est le rôle de l’ONU et de l’UNESCO, de purger nos systèmes d’enseignement et les vôtres ! Elaguer les bourrages de crânes, les matraquages devenus plus péremptoires que ne furent les religions. Primo les erreurs égocentristes ! ! Une obole pour certain, un formatage pour d’autres !
    Cédric, si vous avez des problèmes avec tous vos textos sur les Orientaux, des chicanes sur les Arabes ou les Juifs, ce n’est ni mon plat préféré ni mon rayon d’action. L’Algérie n’a rien volé, elle n’a même pas pris, Monsieur ! Elle a juste gardé, ce que la France, témoin de nos déchirures, acteur cisailleur et puis colon, nous a volé ! Que ce soit dit littéralement, car c’était manu militari. Demandez aux gens d’Oujda ou de Figuig d’où proviennent mes ancêtres, ce qu’ils pensent de la pénétration guerrière de notre espace national !
    Que reste-t-il ? Chacun a ses propres Gaulois ! Parce que c’est la seule chose de vraie dans cette ‘‘glorieuse’’ péripétie et pathétique histoire ! Un fait, avec ses ratés, ses apports oui et ses morts. Rome et ses latins vous ont laissé leur langue, tirée pour vous moquer, en partant. Vous la parlez si mal maintenant, que c’est devenu du charabia pour eux ! Nous faisons cela nous même du français ou de l’espagnol, avec nos élucubrations linguistique ! On n’a pas peur de tiquer ou de vous critiquer dans votre belle langue. Si ça peut réveiller Racine, Taieb Seddiki et Molière.
    Azzed, ils ont oublié l’opération ‘’Ecouvillon’’ et la guerre du Rif ! je peux me tromper, mais je crois savoir que c’est feu le roi HASSAN II , qui le premier, par ouverture politique au monde occidental et aux Africains, dopés , ouverts ou trompés, sur nos droits et notre histoire dans la région, a lancé le premier donc, l’idée d’un référendum pour pacifier le struggle à propos du Sahara Marocain. Contre l’avis de nos socialistes, une de leur grande figure historique, un de leur ministre fut mis en prison pour son opposition à cette hypothèse et suggestion royale ! Elle est venue en son temps de Rabat cette proposition. Message de circonstance, opportunité ou offre, il en est d’autres ! Mais, les Algéro-polisariens y tiennent encore, s’estimant assurés de l’emporter par les urnes, pour avoir grossi les camps de votants potentiels, avec des ressortissants étrangers comme mercenaires !
    On eût pu la lancer, cette idée de référendum à toutes les tribus, avant de leur donner leurs indépendances post coloniales, ou de les faire adhérer, elles et leurs territoires de parcours, dans tel pays ou tels autre. Que ne pas l’appliquer, ce Référendum qui vous chagrine tant, à l’endroit de toutes les tribus des chameliers qui parcouraient le très très large désert du Sahara ?
    Mais les dessinateurs des frontières entre les peuples, Haj Hakim, avaient décidé autrement. Après, les envahisseurs, les colons devenus par la suite, armuriers et vendeurs, ne furent pas de cet avis  »démocratique » ! Ils s’en foutaient, car cette option est faite pour les élites et ne se devait pas s’appliquer, sur leur départ furtif à des Colonies ! Sur de simples autochtones, laissés en l’état d’ignares ! Des bachi-bouzouks, qui comme les Indiens d’Amérique, ces frères dans ‘ l’apachité  » qui furent massacrés sinon relégués aux montagnes faute de déserts de sables. On nous traite ainsi d’apaches, sans majuscules, nous nous autres les canaques locaux, quand on veut nous mépriser, entre gens bien, dans les salons des hautes sphères !
    Les bienfaiteurs civilisationnels et autres grandes gueules inappropriées, parfois, nous laissèrent leurs langues en otage, avec leur sens des libertés, leurs types de lois, en passant outre nos particularités, nos proximités tribales et nos propriétés terriennes antérieures. Un peu comme les romains firent en Ibérie ou en Gaule !
    Si Bouabid. A leur dite sortie, après avoir semé ce qui est scatologique comme bévues , à travers le monde, (regardez les incessants foyers de guerres), les sultans et les rois, comme les adjudants des maquis et autres résistants, firent ce qu’ils ont pu, avec leurs irrédentistes indigènes, leurs semblables ou les restants fidèles de parmi les colons. Ceux qui s’estimaient être de la race supérieure.
    Il en est resté de nombreux nostalgiques de cette époque parmi nous ! Interdépendance dans un seul sens oblige. Et il en est qui persistent devant nos plus célèbres décideurs, assis entre deux ou plusieurs chaises ! Grand bien leur fasse ! Le monde n’est-il pas dévolu à la mondialisation ? Ils en sont les méritants de parmi les promoteurs. Là, ça, vous l’avez dit, ailleurs dans vos propos, Cédric ! Des réflexions ingénues, des gauloiseries, si riches à parcourir pour se connaître. Et s’estimer peut-être ? Mais, je ne suis pas totalement d’accord, pour vos guerres d’Orient. On en reparlera.
    On m’appelle. Le Devoir, messieurs. A plus !
    Kénitra, le20 mars 2016
    Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les vannes ensablées de Ban Ki-moon

    Vannes sablonneuses, dérives et délires ou partis pris ostentatoires de de Ban Ki-moon ?

    Par-delà les sarcasmes, la crise éclate après avoir suscité et réveillé l’équivalent en marocains de 10 Marches Vertes ! Mieux vaut en rire et user d’ironie, comme dirait a contrario de ses propos Fouad Laroui !
    Merci Aminatou Haïdar par ailleurs ! Voir ces lettres d’archives, vieilles de 2008-10, qui restent toujours d’actualité.
    http://biladi.ma/1033825-lettre-de-fiction-de-mme-aminatou-haidar-mme-clinton-et-aux-presidents.html

    Quand le Premier Diplomate mondial, le SG, fait un grand écart sur les principes de neutralité onusiens les plus élémentaires, on est douloureusement surpris ! On rit jaune, de tristesse sur les dangers qu’il suscite, le SG,et cela entre frères et voisins ! Lapsus linguae ou délire diplomatique ? Faut-il en rire et le critiquer ou le condamner sans lui pardonner ?
    Est-il payé ou forcé, l’asiatique célébrissime, par quelques grandes puissances ou simplement mu par sa sympathie envers les Maitres d’Alger ? Sait-il que ses errements au lieu de bloquer les belligérances, vont créer un autre foyer de guerre ?
    Une guerre entre frères et voisins, alors que cette partie du Maghreb est restée quiescente, prudente et sage. Cela, contrairement aux autres contrées, dites arabes ou islamiques, qui font des millions de morts, des centaines de milliers de réfugiés et des émigrants malvenus ! Des fugitifs qui sont potentiellement dangereux pour eux-mêmes et pour l’Europe entière. Pays que ces suicidaires potentiels et errants, croient être à l’origine des conflagrations et de leurs sales misères !
    Comme ce fait malheureux de l’illustre Secrétaire, de crier Victoire en soutien avec l’une des parties en conflit, et ce en hissant près de leur dit drapeau, non reconnu à l’internationale, le signe ‘’V’’ de ses doigts, et cela en présence des Polisariens.
    Pire, le respectable et souriant SG, le commet à grand coup de pub et en grande pompe. Là, sur les sables avoisinant le mur sécuritaire marocain, en cette zone convenue comme étant un no man’s land, qu’il est sensé, lui le SG de faire respecter par les forces de l’ONU. Curieux et troublant, choquant, de voir le juge, procurator, devenir avocat et prendre parti de l’une des parties et en devenir le leader !
    Pire, l’éminent Sud-Coréen, issu d’un autre pays coupé en deux des suites des guerres, adhère à la thèse hargneuse et illégitime des mercenaires sécessionnistes. Des concitoyens qui furent kidnappés par Alger, on s’en souvient, lors de la Marche Verte. Ils sont séquestrés et embastillés depuis 4 décades à Tindouf, ville que s’était appropriée la vaste Algérie. Je le rappelle !
    Ce sont des otages, les frères Polisariens, deux générations de prisonniers, des jeunes formatés dans la haine du Maroc, de leur identité originelle naturelle, afin de servir de jouets politiques et de bras armé contre les-leurs. Des vendus finalement, utilisés par une puissance locale, Alger la prussienne ? Non des captifs et des gages, entre les mains de la manipulatrice et orgueilleuse puissance pétrolière locale, en mal de suprématie régionale !
    Et ce fait, Ben Ki Moon le sait, est en contradiction et en opposition totale, avec le jugement de la Cour Internationale de la Haye. Une réponse affirmative aux questions posées par feu le Roi Hassan II sur la nature des liens juridiques et territoriaux, qui existaient entre le Maroc et ses ressortissants des parties sahariennes.
    Quelles que soient les volontés des super puissances qui planifient le monde, la France, l’Espagne, l’Angleterre aussi, devraient rappeler aux Américains et aux meneurs de jeux, notre histoire.
    Les colonisateurs du passé, avaient dépecé le Maroc en y établissant leurs protectorats. Et cela pour offrir des parties du territoire marocain au Département français que fut l’Algérie française. Laquelle voisine et sœur, une fois libérée, s’est gardée de restituer à leur mère patrie, le Maroc, ses territoires spoliés !
    La vérité comme la justice et l’histoire semblent être des valeurs subsidiaires, entre les mains des puissances financières et militaires. On se leurre de raisonner, quand on est un petit pays, par rapports aux plus puissants ! N’est-ce pas que sous les ordres, monsieur Ban Ki-moon, qu’on s’exécute et qu’on s’implique ? Plus encore, depuis quinze ans ça se complique. Que de foyers de guerre on été allumés par les belles démocraties civilisées qui nous servent de tuteurs et de parangons ! Que récoltent la paix et les libertés, que vous défendez, au milieu de la poudre, du sang et des flammes ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16-17 Mars 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    http://lnt.ma/skin/uploads/2016/03/ban-ki-moon-mezouar-575×360.jpg

    « A celui qui met la paix dans l’impasse : Ben Ki Moon et ses vannes ensablées. »

    Par-delà les sarcasmes, la crise éclate après avoir suscité instantanément l’équivalent en marocains de 10 Marches Vertes.

    Vannes sablonneuses, dérives et délires ou partis pris ostentatoires ?

    Par-delà les sarcasmes, la crise éclate après avoir suscité et réveillé l’équivalant en marocains de 10 Marches Vertes. Mieux vaut en rire et user d’ironie, comme dirait a contrario de ses dires, Fouad Laroui ! Merci Aminatou Haïdar ! Voir ces lettres d’archives, vieilles de 2008-10, qui sont toujours d’actualités.
    http://biladi.ma/1033825-lettre-de-fiction-de-mme-aminatou-haidar-mme-clinton-et-aux-presidents.html

    Quand le premier diplomate mondial, le SG, fait un grand écart sur les principes de neutralité onusiens les plus élémentaires…On est douloureusement surpris ! On rit de tristesse sur les dangers qu’il suscite, le SG, entre frères et voisins ! Lapsus linguae ou délire diplomatique ? Faut-il en rire et le critiquer ou le condamner sans lui pardonner ?
    Est-il payé, l’asiatique de service, par les grandes puissances ou par les Maitres d’Alger ? Sait-il que ses errements au lieu de bloquer les belligérances, vont créer un autre foyer de guerre ?
    Une guerre entre frères et voisins, alors que cette partie du Maghreb est restée quiescente, prudente et sage. Ce, contrairement aux autres contrées, dites arabes ou islamiques, qui font des millions de morts, des centaines de milliers de réfugiés et des émigrants malvenus ! Des fugitifs qui sont potentiellement dangereux pour eux-mêmes et pour l’Europe entière, que ces suicidaires potentiels, croient être à l’origine des conflagrations et de leurs misères !
    Comme ce fait malheureux de l’illustre Secrétaire, de crier victoire en soutien avec l’une des parties en conflit, en hissant près de leur dit drapeau, non reconnu à l’internationale, le signe ‘’V’’ de ses doigts, en présence des Polisariens.
    Pire, il le commet, à grande coup de pub et en grande pompe, sur les sables avoisinant le mur sécuritaire marocain, en une zone convenue comme étant un no mans land, qu’il est sensé, le SG de faire respecter par les forces de l’ONU.
    Pire, le Sud-Coréen, issu d’un autre pays coupé en deux des suites des guerres, adhère à la thèse hargneuse et illégitime des mercenaires sécessionnistes. Des concitoyens qui furent kidnappés par Alger, lors de la Marche Verte. Ils sont séquestrés et embastillés depuis 4 décades.
    Ce sont des otages, les Polisariens, deux générations de prisonniers, et de jeunes formatés dans la haine du Maroc, de leur identité originelle naturelle, afin de servir de jouets politiques et de bras armé contre les-leurs. Des vendus finalement, utilisés par une puissance locale, Alger la prussienne, manipulatrice et orgueilleuse, en mal de suprématie régionale.
    Et ce fait, Ben Ki Moon le sait, est en contradiction et en opposition totale, avec le jugement de la Cour Internationale de la Haye. Une réponse affirmative aux questions posées par feu le Roi Hassan II sur la nature des liens juridiques et territoriaux, entre le Maroc et ses ressortissants des parties sahariennes.
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Mars 2016

    #205137
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LOUBNA IBIDAR , BAN KI MOON , RERHAYE, LE SAHARA ET MOI

    Et dire que j’ai écrit cinq longs articles sur le Web, dont 4 de publiés sur la presse papier, pour défendre le film tant décrié de celle qu’on pourfendait allègrement ! Parfois à juste titre. Voir sur le Net la teneur de cet effort personnel ! Je ne le regrette pas, car je défendais la liberté d’opinion et la liberté de création. La liberté, pas le film, chers lecteurs. Le principe du film, c’est sûr.

    Mme Rerhaye…Je n’ai rien, non plus, contre celle des libertés de pester en public ni celle de péter trop haut. C’est une question d’éducation. Car on ne peut pas verbaliser les gaz, fussent-ils consécutifs aux ébats du hard, un style de débats trop inclinés !

    Même si notre néo artiste, ‘’illuminée’’ par la censure, auto-bannie par la suite, commence à faire des progrès, elle se doit de réfléchir avant de pulvériser les vannes ! Ibidar doit mieux pédaler pour avancer et faire des records, au lieu de boiter vertement dans le décor !

    Professionnelle, elle se doit de savoir où tourner sept fois sa langue, avant de parler en mal de son pays ou des siens. Si assujettis qu’ils le seraient encore dans sa bouche ! Ses dires d’actrice sont manipulés, pour produire l’étonnement, l’ébahissement ou la frime ! Voire instrumentalisés afin de susciter la colère vindicative des nôtres, sinon la haine en d’autres lieux, ce afin de les moquer à l’extérieur !

    Ses propos élémentaires de star élémentale et surfaite, pétrifient ses détracteurs de remords. Jalousie des bachibouzouks devant une icône idolâtrée ? Non, je déconne ! On la propulse parce qu’elle est dans les bagages de son sponsor ayouchien.
    Le verbe simple et épicé, les idées et l’aspect, sont en elle un compost de harangue soutenue, de fierté et de victimisation à la fois. Provocatrice ou sournois, elle a ses fans, son cirque d’admirateurs, épatés par la luxuriance exotique de ses propos de la gladiatrice, sortie des bancs du sexe, le temps d’un documentaire prolixe ! Un film pas comme les autres dans nos habitudes ou qui s’est trompé de pays et de spectateurs.

    En tant qu’ancien participant à la Marche Verte, je suis fier des 3 millions de Marcheurs de Rabat ,que je salue, et qui ont répondu instantanément, avec enthousiasme et patriotisme au gros et violent mot de Ben Ki Moon. Nous ne sommes ni des occupants Monsieur de l’ONU ni des colons. Notre nation millénaire, notre Etat avait ses sujets, ses parcours et ses terres, jusqu’au fleuve du Sénégal. Je ne parlerais pas de l’Union, des States ni de leurs guerres. La France pour sa part et pour moins que ça, aura fait plusieurs de ses guerres aux voisins, avant de se limiter dans son hexagone et de nous imposer à nous, Marocains, des amputations territoriales et de nous cloîtrer au profit de son Département algérien. Ce avant d‘en être expulsée ! Ah si elle savait, avant de commettre ces frontières, de déchirer les pays et de ternir leur avenir ! Ainsi va le monde, mais il n’ira pas à nos dépens !

    Espérons que la dulcinée des Much Loved, comme Ban Ki Moon, sauront se rétablir de leurs glissements sémantiques ! Pour l’illustre Coréen, se luxer la langue et se foutre les doigts en V, là sur les sables dangereux du no-mans-land saharien, risque de faire trop de morts inutiles ! Et puis, proposer la paix, suivre la proposition marocaine si sérieuse et réaliste, est plus sage que de se vendre ou de vendre aux Néoprussiens ‘’ la peau du Lion, avant de le mettre à terre’’ !

    Ibidar, l’Amghare devrait cesser de pédaler contre ce qui est ou qui fut sa patrie et celle des M’gharbas ! Sinon, elle devrait aller voir dare-dare le maréchal-ferrant, qui lui fait le sourire, pour lui extirper les vomitos qui lui coincent dans la barre, pour ne pas se cabrer la mâchoire ! Envoie-moi ton livre Loubna, quand même ! Ou fiche-le sur le Web, on le lira ! Mais laisse tomber la politique, je t’en prie, pour nous faire d’autres films, avec le même bagou et la même vérité. Sois actrice, tu as du bon dans le regard ! Mais en ce qui concerne le Sahara…tais-toi ! Pour ne pas médire du présent ni maudire l’avenir ! On a des cousins, des parents millénaires, certaines de nos dynasties sont issues de là.

    Merci Mme Rerhaye d’avoir contenu votre verve et votre colère si poliment, face à la verdeur pommée de la lubie d’Ayouch !
    http://www.quid.ma/billet/le-sahara-abidar-et-moi/

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De la médecine, à travers ses grands hommes :
    Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est parti

    Comme dirait Mme Ilove Student

    « La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »

    Le cimetière des ombres

    Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
    Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
    Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
    Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
    Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.

    Le Gharb et l’ADSKR

    Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
    Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
    La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !

    Les années UNEM – UGEM

    Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
    De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
    A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
    Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
    Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
    Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
    Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.

    Le Conseil de l’Ordre des Médecins

    Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
    Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
    Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !

    Nous fûmes la relève.

    Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
    Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
    Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
    Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.

    Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?

    Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
    Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
    La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
    Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
    Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
    Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?

    Célébrer les morts

    Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
    Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
    Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.

    Pensez à nos médecins !

    Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
    Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
    Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
    Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
    Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
    Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !

    Des râles contreproductifs

    Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
    L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
    Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
    Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?

    Ce secteur libéral sectionné

    Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
    Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
    La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
    On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
    Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
    Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.

    Dès lors, je confierais à qui mes idées ?

    Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
    Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
    Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
    Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !

    Tu laisses une bonne réputation

    Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
    Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
    Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
    Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !

    Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DETENTE AVEC BHL OU ACHARNEMENT

    FRICTIONS REELLES ET SCIENCE FICTION

    Détente avec BHL ou acharnement ? Ceci est un billet d’humeur. BHL, est d’abord et à l’origine, un compatriote, ensuite il est hors pair ! Tant mieux, vous alliez dire, si ce n’est pas un compère ! Pour le titiller, ce n’est pas à faire, ni une petite ou une mince affaire. Il joue dans les hautes sphères et puis, c’est un poids lourd. Autant un billet léger pour se tire d’affaire. BHL est historien, un philosophe ou un affabulateur ? Ceci pouvait être une réponse à : http://www.quid.ma/chroniques/loeil-sur-la-breche-2/

    UN FANTOME FACE AUX GEANTS

    Car BHL est un gros gabarit, qu’il vaut mieux ne pas irriter. Et puis, c’est un historien, du moins les histoires contemporaines, il en connaît. C’est un philosophe, un praticien, pas un lunatique. Il a les pieds sur terre, les biens terrestres et l’esprit sut les terres fossiles et mortelles, meurtrières mêmes, de ses ancêtres millénaires ! Je devrais dire nos ancêtres, par proximité sémitique, millénaire. Bof, le titre de propriété, je l’ai perdu. Je suis venu ave une vague d’émigrés, de réfugiés politiques. Passons à l’essentiel. Ce n’est pas un timide, lui, ni un affabulateur. Il ose et il se déplace, caméra au poing, sur le terrain et dans les scènes de guerre.

    Le bel incinérateur et un atavique vengeur ! Il a, il est, La foudre philosophale, Le feu de la Shoah. Il brûle, hormis les siens, les gentils les autres pis encore.

    Il est comme ce héros qu’il veut incarner dans son spleen hollywoodien. Il se veut Moïse, sur son rocher, avec la pierre brûlante de son nouveau commandement divin ! Le 11ème qui avertit et stipule ‘’ laisser Israël tout faire ’’ ! C’est avec son tonnerre qu’il écrit les ordres sur la pierre. Car c’est lui le feu qu’il allume, la flamme qui s’allume contre les gens, leur foi et leur bonne foi !

    Faute de vérité, il continue de vendre la tragédie à ceux qui n’y sont pour rien. Il est de la trempe des magiciens, trompeurs, transgresseurs, à la fois. Mais il a le charme des surhommes et des frondeurs ! Le label et la classe. Tout tient dans sa crinière léonine, n’est-il pas un Samson dans son genre ?

    LES PALMES DE L’ICONE

    L’icône iconoclaste est un farceur sérieux, il déconne et détonne ! Il carbure et calcine en allumant le tonnerre médiatique. Le messager de l’Elysée, le français magnifique, fait dans l’Otan emporte le vent. Face aux puits de pétrole libyens, il est aussi le James Dean de cérémonie. Mieux, l’Abraham au ‘’tcharmils’’, qui va égorger son fils, puis le jeter plus loin. Il profitera avec sa famille résiduelle d’un vrai mouton, faute de câlins ! Ces sémites, quelles races ! Tiens Charlie a raté cette caricature-là !

    Faute de palmes académiques et de prix  »Nobel de Guerre », qu’il faut créer pour Lui et ses pairs, Il reviendra le Héros de Bosnie, dans un prochain film ! Où là, ici ou là, dans un désert pétrolifère ou une jungle d’Afrique. Il saura comment appuyer une junte en sédition, des mutins en érection, pardon des croisés de service, en insurrection ! Ces mercenaires conjurés, intrigants ou conspirateurs, qui devant l’Envoyé des dieux, vont obtempérer. Au lieu de vitupérer, les opposants ou les sécessionnistes sauront vendre leur pays. Car qui aime bien ‘’châtre’’ bien et sous la férule de l’Intrigant, l’Envoyé des dieux, les séparatistes obtempèrent !

    A Paris, le précieux, paraîtra tout bardé de pierres philosophales ! Précieuses, c’est nécessaire !

    SEMITIQUEMENT VOTRE

    Les livres bibliques, version Sion du cinéma universel, ont raté un Charlton Heston, new wave. Avec un petit effort, de plus, là en Irak et en Syrie, l’homme en noir pour les idées et blanc pour le col ouvert, aurait pu hisser la bannière noire et jouer, idéalement au metteur en scène ! En remplissant le drapeau de belles ses lettres et de meilleurs slogans que ces arabesques profanées !

    Falsificateur des idées, il changera de scène. Il ajoutera pour le prestige, un peu plus de rouge et de noir, pour parfaire les crimes ! Le crime est un droit, en guerre ! Qui a dit ça?

    Un machiavélisme hors pair, une moralité, c’est trop dire, une civilisation d’essence universelle. Bonne à flamber, sur autrui, mais jamais en martyrs ! Pour lui, c’est élémentaire et identitaire à la fois, puisqu’il est fort en littérature outrancière !

    Quant au sionisme, ce sera un chapitre de plus, une matière à enseigner aux dealeurs devenus leaders. ! On saura leur inculquer ces valeurs. Le ministre de l’éducation et de l’enseignement va se saisir de l’affaire. N’est-ce pas ? Et l’enseigner dans tous les pays d’Africasie !

    L’ALIBI VIENT DE LA LIBYE

    Fiat lux ! Ce n’est pas une voiture de marque ! Une aube de libération brille sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Des pays qu’on ravage et veut disséquer au nom des libertés. Ou du hasard ? Lesquels et pour qui ? Contre quoi ? Et pour combien ? De fric et d’âmes !

    Une nouvelle ère, nouvelle matière, la beachehologie, d’essence linguistique super-lytique, verra le jour. Enfin alléluia ! Le label cynique du sionisme, non-criminel mais seulement opérationnel, sera enseigné à l’universel ! La BHLogie, sera incluse dans tous les programmes francisants et autres. Un chapitre newwave, sera visualisé des classes préparatoires et le prochain Lagarde et Michard de Bordas du 21ème siècle aura comme page de garde l’effigie du penseur activiste ! En vérité, I n’est pas seul ! Ils sont une pléiade de sympathisants, pardon une armée de missionnaiers, une myriade de penseurs, à si bien gauler la France.

    UNE NOUVELLE MATIERE FISSIBLE

    Le Sanctuaire de toutes les espèces de sémites s’installe chez les irrédentistes Gaulois. Ce peuple moderne et techniquement chez lequel on rencontre les puristes identitaires de la démocratie, les plus grands laïcs gouailleurs devant le Seigneur, les pinailleurs hexagonaux, les oursins renfrognés, les porcs épiques ex cathedra, les libéraux jusqu’à l’extase, les maîtres moqueurs universels. Ces ravageurs spirituels, ils ont la liberté comme usage, l’égalité comme horizons et la fraternité comme slogan. Un enseignement, apprendre et appliquer, avec vigilance les leçons de l’histoire. Cela se résume en deux mots. Dieu, protégez-moi de mes compatriotes, dans ils œuvrent pour autrui ! Et ils sont si admirables et si engagés, quand on les aime faire, loin des extrémismes quels qu’ils soient. Fussent-ils religieux ou soi-disant patriotique, ou pire, pour les valeurs universelles ! Mon Dieu, il y a des filous-softs, des philosophes enfin, qui veulent qu’on y croit manu militari.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Lundi, 22/2 et 02/03/2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices

    Dans la série des chroniques différées de Madame Student

    DR IDRISSI MY AHMED

    Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
    Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
    Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004

    « Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi

    EXERGUE

    Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
    La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
    On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !

    ENTRÉE AU DIALOGUE

    Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.

    Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !

    Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !

    L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !

    L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
    Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !

    D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !

    Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
    Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.

    Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !

    Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.

    Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !

    Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.

    Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !

    La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !

    L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !

    Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !

    Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.

    Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !

    Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »

    On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !

    Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !

    VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE

    Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
    L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
    Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
    La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
    Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !

    THEATRE

    LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT

    _ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
    _ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
    _ Ah bon !
    _ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
    _ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
    _ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
    _ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
    _ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
    _ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
    _ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
    _ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
    _ Moi aussi, je suis Général de carrière !
    _ De Fosses communes, oui !
    _ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
    _ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
    _ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
    _ Fort entreprenant, et même au-delà…
    _ Un homme de frictions, ha ha ha !
    _ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
    _ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
    _ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
    _ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
    _ Moi, pas Sharon !
    _ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
    _ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
    _ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
    _ Platon, aussi doit être là !
    _ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
    _ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
    _ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
    _ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
    _ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
    _ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
    _ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
    _ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
    _ Qui c’est, ces gens ?
    _ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
    _ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
    _ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
    _ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
    _ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
    _ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
    _ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
    _ Là, plus au Sud !
    _ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
    _ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
    _ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
    _ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
    _ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
    _ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
    _ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
    _ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
    _ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
    _ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
    _ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
    _ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
    _ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
    _ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
    _ C’est bien vu !
    _ De longue date ! Madame !
    _ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
    _ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
    _ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
    _ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
    _ Qui çà ?
    _ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
    _ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
    _ Qui c’est qui parle ?
    _ Le Chœur !
    _ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
    _ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
    _ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
    _ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
    _ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
    _ Qui c’est qui parle la Student ?
    _ La voix électorale du Président Boutef !!
    _ Qui Tef ?
    _ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
    _ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
    _ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
    _ Bessif ! Signée au noir !
    _ Au quoi, comment ?
    _ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
    _ C’est ce que je vous ai dit !
    _ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
    _ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
    _ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
    _ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
    _ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
    _ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
    _ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
    _ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
    _ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
    _ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
    _ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
    _ Par votre aviation !
    _ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
    _ Parlons de nos Maghrébins….
    _ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
    _ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
    _ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
    _ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
    _ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
    _ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
    _ La colique ? Ils pètent !
    _ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
    _ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
    _ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
    _ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
    _ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
    _ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
    _ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
    _ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
    _ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
    _ Vous dites exploser ?
    _ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
    _ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
    _ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
    _ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
    _ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
    _ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
    _ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
    _ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
    _ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
    _ Va, résonne !
    _ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
    _ Pardon !
    _ Je suis un pacifiste !
    _ J’en ai toujours douté !
    _ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !

    LA CIME DES INCOMPETENCES

    _ Et, avec quel culot !
    _ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
    _ Booof !
    _ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
    _ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
    _ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
    _ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
    _ Indirectement, et gentiment…
    _ Encore !
    _ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
    _ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
    _ Pardon ?
    _ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
    _ J’adore !
    _ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
    _ Qu’est-ce qui vous prend ?
    _ L’extase, je sublime, je fonds
    _ Vous êtes devenu un satyre !
    _ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
    _ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
    _ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
    _ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
    _ J’exulte, touchez-moi !
    _ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
    _ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
    _ Je fonds ! Ana kane miiit !
    _ Ôte tes mains de là !
    _ C’est la quintessence des joies !
    _ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
    _ Hezounii !
    _ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
    _ Qui a dit sha ?
    _ Aïcha Qandisha ! L’incube !
    _ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
    _ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
    _ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
    _ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
    _ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
    _ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
    _ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
    _ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
    _ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
    _ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
    _ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
    _ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
    _ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
    _ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
    _ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
    _ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
    _ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
    _ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
    _ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
    _ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
    _ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
    _ Pas puéricultrice, préceptrice !
    _ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
    _ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
    _ Israël, c’est la culture des luttes !
    _ Quand cultivera-t-il la paix ?
    _ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
    _ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
    _ Comme Bush, Sharon et Bil
    _ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
    _ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
    _ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
    _ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
    _ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
    _ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
    _ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
    _ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
    _ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
    _ Lâche-moi ! Bas les pattes !
    _ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !

    DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE

    _ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
    _ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
    _ Ce sont des gens honorables… !
    _ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
    _ Vos cousins !
    _ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
    _ Pardon, mon Général !
    _ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
    _ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
    _ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
    _ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
    _ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
    _ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
    _ Haquili, haq awa, âl malaïka !
    _ Ah bon ! fit la Student étonnée !
    _ Pas de répliques, dans la foule !
    _ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
    _ Taisez-vous !
    _ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
    _ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
    _ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
    _ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
    _ Y a donc de l’espoir !
    _ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
    _ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
    _ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
    _ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
    _ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
    _ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
    _ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
    _ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
    _ Pardon !
    _ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
    _ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
    _ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
    _ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
    _ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
    _ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
    _ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
    _ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
    _ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
    _ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
    _ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
    _ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
    _ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
    _ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
    _ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
    _ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
    _ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
    _ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
    _ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
    _ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?

    #271627

    En réponse à : Recettes Marocaines en Video

    Anonymous
    Membre

    Merci pour la partage des informations !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?


    La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
    La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.

    _ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.

    – L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.

    – La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?

    – C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !

    _ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau

    _ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.

    – Comment procédez-vous ?

    – Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.

    -Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?

    – Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.

    – A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?

    – Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.

    _ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?

    _ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.

    _ Vous y allez un peu fort, Docteur !

    _ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !

    _ Le savent-ils ?

    _ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
    _ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !

    _ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !

    _ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?

    _ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.

    – Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.

    – En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.

    _ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?

    – Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !

    – Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?

    – Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.

    – Pour tous les genres de maladies ?

    – Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.

    – Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !

    _ C’est une mode, à l’air du temps !

    _ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?

    – Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !

    – Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?

    – Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.

    _ Un appel, un Sos ?

    _ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !

    – Et les Ministères ?

    – Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.

    – Quid du Centre de Référence ?

    – Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !

    – Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?

    – Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’

    – Et vous, à l’AAMM ?

    – Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…

    – Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?

    – Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!

    – Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.

    – La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!

    – Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?

    – Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.

    – On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !

    – Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !

    – On ne voyait pas cela comme ça !

    – J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.

    – Un dernier mot, SVP !

    – J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !

    – Certainement, Docteur !

    -Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !

    _ En un mot, SVP !

    _ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.

    – C’est un réquisitoire ?

    – Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.

    _ Votre prochaine réunion élective

    _ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kenitra, le 12 Février 2016
    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?

15 réponses de 226 à 240 (sur un total de 71,542)
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