Résultats de la recherche sur '—Caftan—'
-
Résultats de la recherche
-
Sujet: A LA GLOIRE D’ALLAH
A LA GLOIRE DE DIEU
Dieu, lit-il le langage des feuilles ?
Et sans quel sens, s’il a des yeux ?
De gauche à droite, de bas en haut,
En 3D ou plus ? Et dans quelle langue?Est-il jaune, comme nous, ou noir d’ébène ?
Est-il blond et beau ? Et de quelle religion ?
Quelle langue ou patois comprend-il le mieux ?
Le langage du cœur, celui des sentiments ?
Est-il jeune ou tel cette icône de vieux ?Les pensées conscientes, les mieux tues
Comme celles qui ne sont imaginées,
Le bonheur, les tourments ou la rage
N’ont aucun secret pour sa science !S’il perçoit le halètement du papillon,
Le cri des oiseaux, la moue de l’enfant,
Le dol des patients, les balbutiements
N’ont aucun secret pour lui et ses agents !Que signifient les louanges des fleurs
Et les parfums des prières à ses yeux ?
Est-ce qu’il voit les films comme nous
Ou qu’il les dirige avant d’être écrits ?
Tel cet opéra cosmique qui ne cesse de tourner !Se baigne-t-il dans les eaux du firmament ?
Sur les sables et les écumes du temps,
Sur ces vagues de dentelles que les nuages
Ornent de frises comme des portées de chants ?Te souviens-tu de ces dunes chaudes,
Des vagues frissonnantes du couchant ?
A Mehdia plage, notre Gange et Niagara,
Alors que pariant sous la lune pleine
Tu osais te baigner seule, sous les éclats
De rires, de tes somptueux printempsDes larmes chaudes, éthérées sous le vent,
Coulent sur les lèvres et les joues des amants.
Ils regardent les voiles danser au loin,
Sous les effluves palpitants des éléments :
Ce sont les souffles d’Allah pour la créationIl n’est ni lumière ni particules ni photons,
Car la lueur vient du soleil et s’étend
Jusqu’aux étoiles qui un jour s’éteindront!Dieu, adore se balader seul,
Au dessus des massifs de fleurs
Au son des louanges et des chants.
Pour partager notre bonheur.Il y a une raison, un but, à tout cela.
Le cosmos a bien commencé un jour !
Il a eu besoin de beaucoup d’énergie
Pour créer l’espace et le tempsIl est fait de volonté et de prières
Qui jamais ne s’arrêteront de se faire.Mais, est-il à jour pour son loyer ?
Vit-il d’une rente ou d’un royal salaire?
Il n’est pas élu pour un seul mandat.Cette profusion de vies et de planètes
Sont créées pour son plaisir et sa joie.S’il possède le pays et domine son aire,
Paie-t-il des taxes sur ses fermes de roi,
Ses terres mosaïques, le Maroc, l’Afrique
Le cosmos, l’univers et l’espace infini ?Comment fait-il pour donner ses ordres
A nos chefs, aux nuages, à nos mers,
Aux volcans et aux astres qui tournent ?
aux plantes pour faire des médicaments*Bonté divine, qu’ont-ils à être méchants
Ces richissimes idoles et illustres manants ?Qu’il laisse un fils pour l’imiter sur terre,
Et faire un seul état dans ce vaste chantier,
Afin de pacifier ce patelin guerrier
Et ses chefs du tonnerre !Si c’était prévu, pourquoi cette croix de sang ?
Que ne l’a-t-il sauvé des lances et des flèches,
Comme tant d’autres, des flammes et des eaux ?Et pourquoi les femmes vieillissent-elles ?
Qu’on tue les animaux et enterre les morts ?
Ils devraient rester jeunes pour servir la vie
Embaumer ton royaume, tel une prairie.
Respirer sa beauté, te louer, Seigneur
Auteur de génie, toi qui façonne l’universEst-ce que les anges tombent malades
Est-ce qu’ils dépriment et pleurent
A perdre leur zèle et leurs plumes?J’ai vu l’un deux ce matin même
En sortant, il ou elle, avait une larme,
Qui la rendait beaucoup plus belle.
Emue de bonheur, la paix dans les yeux,
On aurait cru qu’elle voyait le bon dieu !Que n’a-t-il donné aux hommes des ailes
Pour s’approcher de lui un peu plus, un peu,
Au lieu de le feindre, de geindre et de fuir ?Sujet: TANGO AVEC UNE ÂME
TANGO AVEC UNE ÂME
.
Enterrer l’amant sous la cendre du volcan
Pour se souvenir des effluves des feus ,
De son olympe, sa cime et ses dieux ?
.
Ou dans le jardin, sous la rocaille,
Parmi les scolopendres et les scorpions
Pour lui rappeler de son travail
Les affres, les ennuis et les tourments ?
.
Où là, là sur l’allée, parmi les décombres
Des nids et des branches des arbres
Brisés sous la trombe des éléments ?
.
Ou là, où un soir, il s’est enivré de musique
De tangos et de valses épicées d’espoirs
Aux parfums des tropiques de ton corps,
Mêlés au nectar de tes lèvres et suçons ?
.
Au jardin des caresses, près des roses,
Un serpent aigri, ondule et sourit
Sur ce tronc aux cœurs enlacés,
Pour te rappeler promesses et câlins ?
.
La rosée fleurie de tes baisers humides,
La grâce de l’humus et des vers
Ceux chantés à ton oreille, femme !
Non des lombrics, de nos restes avides,
Et jamais de grands hommes apaisés !
.
C’est un drap qui nage sur l’eau de la rivière
Le barrage a vomi ce qu’il a pris de trop
De peur de noyer l’Algarve sous ses crues.
.
C’est une plume qui a cessé d’écrire
Et qui vole comme un débris de nuage
Au milieu de l’été : un sage est mort.
D’autres le suivent en musique à la page,
Là, c’est un ministre, là du Roi le Conseiller !
.
C’est un duvet de rossignol ou de colombe
Qui vient sur ta douce paume se reposer .
Il tente d’écrire sur les lignes de ta main
Le digne et faste destin que tu espérais.
.
C’est un drap qui flotte près du rivage…
Ce sont des myriades de pétales de fleurs
On dirait un linceul qui vole au firmament.
.
Ce sont des papillons qui tremblent
Pour venir embaumer tes pieds…
Sens-tu des lèvres chaudes les traces
Et cet insecte en train de t’effleurer ?
.
Ombre chinoise derrière la moustiquaire.
Le bonheur se lit dans tes lunettes
Car je vois une perle sertie de diamants,
Te caresser la joue, en souvenir de l’amant.
.
C’est un regard de fée et de fêtes
Sous une pluie, de larmes faite,
Un acte de dévotion, de piété, de grâce,
Qui monte aux nues qui se déchirent
De chagrins et de rage.
.
C’est un lâcher de ballons, remplis de prières,
Qui voguent jusqu’au ciel pour attendrir
Dieu, sinon Ses anges qui les liront .
C’est la Bible, le Thalmud et le Coran ;
L’Évangile , mes poèmes et mes Chants !
.
Ce sont ces milliers de gouttelettes …
Les pleurs que tu lui as envoyés tombent
En pluies, sous les vents torrides des serments :
Tes airs, superbe Ève, dont il s’est épris !
.
C’est l’âme qui remonte au ciel, tout doux,
Pour chercher de nuit à repeupler tes songes
D’orages étranges et de rêves honteux.
.
C’est l’instant qui coule sur ton échine,
Entre les courbes de ton corps de féline,
Et ondule le long des plis pour te rappeler,
Ton furtif amant et ses mots obscènes .
.
Est-ce un démon qui, jailli des fumées,
Plonge sa queue dans ta chair
Pour ternir ton âme et l’enduire de suie ?
.
Non, c’est le spectre d’un fantôme
Qui revient chercher sa belle sirène
Pour la sortir de ses tourments
Et en faire en un soir sa reine.
.
C’est la vague qui harcelle le rocher
Et qui frappe à perdre haleine
Les éléments de luxure et de voluptés .
.
Devra-t-elle mourir pour joindre son amant ?
Ou s’égarer dans les cauchemars du temps ?
Ce serait la fin de notre héroïne de roman !
.
Non, c’est le miracle des étoiles et des prières,
Des parfums, de l’amour et des slows ,
Qui plaisent à Celui qui nous voit d’en haut !
.
Et comme il faut au poème, une exception,
L’amant renaît. Un miracle de perfection !
Par la force de l’espoir et des bénédictions,
Ô Nour, lumière, je suis l’Adam que tu aimes !
.
Dr Idrissi My Ahmed
archives