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Notes pour Mme Student 71
Les Chroniques différées de Mme Student . Chapitre 71 : Rêveries et chagrins.
Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace. Le récent chapitres des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain, imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons. Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins, petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.
Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de 3 milliards de nos centimes royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !
Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres, un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal, ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au guichet unique de ce vaste cinéma.
Indignation et texte allégorique tournant autour des événements tristes et graves, survenus ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes, des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.
Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ? Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud, de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !
Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister ! C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte plus.
Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées, me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes, des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?
« Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ». Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait. Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques, physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri. Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…
La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté ! Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !
Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux ! Question de cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil, avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de regrets.
Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces disques (que je collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ? Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là, dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…
J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine ! Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !
Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi. Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel, Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis, dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de Louis XIV !
Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences occultes. Et puis, comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche. Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !
Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait, lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ? Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments simplement…
Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M. Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse, en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner, partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce pas, Le Psy ?
Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je préfère dire, que je ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent, de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages ! En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité. Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !
Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne : ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée ! Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié. Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !
Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays et de leur biens, des assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !
La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité, double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues. Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés, fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape de haine universelle.
Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains, nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes tamponneuses sur la promenade Rambla de Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas. De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels, moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’ un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie. Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ? Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes et terroristes, dès leur annonce.
Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques. Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude, ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains. Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses, mythiques ou surréalistes !
Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous les autres pays et nations.
En plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au Nord !Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants kénitréens !
Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne privée.Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.
Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens. La masse qui va pondre des assassins !
Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.
Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses, sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés. Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont bloqués !
Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands, bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens, dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de haches.
Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements et leurs abominables conduites.
Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il est dû aux plus simples de nos bêtes !
Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent, c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête, personne ne leur fera de reproches après.
Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition ! Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ? Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son usage, doit-il être dénué de spleen, d’art, de courtoisie, de politesse et de poésie élevées ?
Châtiments et pénitences. Les violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les 14 ados de Sidi Kacem, violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ? Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.
Les violeurs en bus de Casa. Ça baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter ! Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût lieu, il y a 3 mois ?
Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !
Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols, notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.
Des bordels contre le bordel ? Ah ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique, doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics, la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars de Rabat.Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables, tant ils restent incontournables et inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir, qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques, ils respirent des brunes dans les palaces, en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste de de racolage, les riads resplendissants de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux senteurs des belles de nuit !
A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume antivénérien naturel qui encourage ceux qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres, les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein air !
La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives, vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.
Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas, parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon, rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions ! Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.
Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là, car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique, charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si vous voulez ou des erreurs.
La tienne, non ? Ou jamais ? Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.
Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’ qui nous représente alors que nous ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie. Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X ’’, la foi, la croyance, le crédo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.
Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos incapacités et ce rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent regorger de savoirs et de vies.
Kénitra, le 27 Août 2017
Dr idrissi My Ahmed
Vous dites M. Kamal : »… renvoyer la Ministre à son islamisme rétrograde. »Sur ou dans votre édito ….http://quid.ma/billet/le-lacher-des-frustrations
Vous dites Ssi Naïm Kamal ces mots : »… renvoyer la ministre à son islamisme rétrograde. »
Est-ce un pléonasme ? Tentons un petit détour lexical sur le mot islamisme.
Islamisme, portant un » isme » sur sa queue, a déjà une terminaison péjorative, défectueuse.
Ce » isme », justement. Assez pour en critiquer les excès ou les dérives. Voire, son soi-disant » bellicisme ».Donc, Mme la Ministre, selon vous couverait un Islam rétrograde. Càd, fanatique, guerroyeur et intransigeant
La paix inhérente à la définition du mot » islam » , le » silm » passerait par pertes et fracas. Et l’usage erroné et abusif, barbare, qu’en fait la presse du Nord et ses copistes satellitaires devient la norme, avec son contenu guerroyeur.
Comme celui des autres mots que se terminent par un ’’ isme ‘’ que l’on stigmatise, admoneste et harponne !Dès lors, expliquez-moi, SVP, comment un pays, le ¨Maroc et sa Monarchie, garante et protectrice, sa Constitution abriteraient-ils ou arboreraient-ils un Gouvernement guerroyeur, fanatique, teinté de ‘’isme’’ , belliciste ?
Comment en être sûr pour l’étiqueter ainsi, la pauvre Mme Hakaoui, objectivement, ou réellement ? Elle et son, comme vous dites, ‘’ islamisme rétrograde. »
Par témoignage et par définition aussi le concernant, le PJD lui-même, devrait dénoncer publiquement cette appellation ‘’d’islamiste’’, qu’on lui colle et qui dissimulerait selon ses adversaires des tendances ‘’islamistes’’….A savoir, pathologiques, fanatiques et excessives ! Comme le veut signifier cette terminaison !
Et par la même, le PJD et les siens, (appel à ses géniteurs et à l’Etat qui lui a permis d’être officiel, jusqu’à nous gouverner ), devraient s’accrocher à cet ‘’islam’’ ou ‘’ islam’’ tout court, ouvert et moderne, plus que tolérant, libéral et super hospitalier, loin d’être, il me semble, fanatique ou rétrograde.
Mind ! Je ne suis d’aucun parti politique comme je ne suis pas payé pour ce témoignage.
Regardez si vous voulez ces interventions antérieures faites ailleurs sur les mêmes propos !
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/a-tahar-benjelloun-la-terminaison-185765
Bonne fête et puis, pourquoi ne pas dire simplement » musulman » quand » l’islam en isme » porte à préjudice
et qu’il passe par des quiproquos, des non-dits vexateurs et punitifs, des procès d’intention partiaux ou des passes-d ‘armes politiciennes.Bien à vous.
Kénitra, le 25 Août 2017
Dr idrissi My AhmedDivagations et digressions, la valse des mots et des sentiments
Vous dites, M. Kamal : » A quoi bon ? Tout le monde sait. »…
1 / Je réplique en vous remerciant, et pas d’aujourd’hui seulement, de vos sémillants éditoriaux, qui depuis des décades, restent si alertes et si éclairants ! A ce titre, je vous offre ce paragraphe de définition ou de glorification du ‘’journaliste’’. Ce qui est un peu téméraire et un zeste prétentieux. Puis je terminerais en agitant notre drapeau, que je placerais en conclusion. Pour ne pas perdre le fil des idées, je vous invite à parcourir ce qui suit.
Si c’est : » A quoi bon ? Tout le monde sait…. », comme vous dites ! Suspens, émois et silences réactionnels ! Se taire ? Tout est fait ? Dès lors, taisons-nous si tout le monde le sait ! Tout est fait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions et que nous ne lisions pas de vos attractives et si belles lettres. Côté existentiels, hé bien les maîtres, comme vous semblez l’avouer, ils deviendraient dès lors inutiles !
Le livre, bah, jetons-le, pas de lecture atypique ! Walou dans les toilettes, ni sur la Toile ou les étagères de la petite bibliothèque ! Les classes, bahe ! Nixt ! Pas besoin d’enseigner. L’argent des ministères de l’éducation, et de l’enseignement, celui de la pensée, ira du pétrole et des phosphates, quand en trouve, aux armes, seulement ! Tout en sachant, toutefois, que la culture et l’éveil, la civilisation sont aussi des moyens de défense de soi, de son milieu et de sa culture, voire de ses biens et de son identité.
Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire activement son cours et laissons ses proches Répétiteurs nous canaliser, même s’il en faille nous laisser harasser ! Pire que le Tahakoum connu ou décrié, il y a pire ailleurs, la tyrannie, l’absolutisme et l’hégémonie avec ses despotes universels et ses dictateurs. Du genre transnational, impérialiste, qu’on voit encore sévir ou s’exacerber, voire nous harceler ou nous affaiblir ! La valse de leurs sentiments est un tango obscène.
C’est le boulot qui le veut, l’enseignant, le journaliste, sur les bancs, de la télé aux forums, suscitent la compréhension, la participation et le dialogue. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme, de ceux d’en haut ou de ceux–là du bas, quels qu’ils soient, faut-il appliquer votre slogan éditorialiste ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait ! Et dès lors, on obéira les yeux fermés aux Répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Ou la mort ! Surréaliste comme devise ! Mais, là, ânedna du moins ou presque, c’est autre chose ! On nous éduque, on nous éveille pour participer ! Parler, c’est être, dirais-je en retour ! Faire parler, c’est laisser vivre, nos diverses opinions pour qu’ensemble, nous puissions nous faire comprendre pour mieux être !
2 / Métaphoriquement, le Pouvoir. La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses Secrétaires. Parlons-en ! Le Prof, trans le personnel de service, reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers. ! Et pas directement, ou démocratiquement, par des voix responsables et selon des voies constitutionnelles transparentes. Et les pauvres bougres de Répétiteurs restent bouches-bées et bien nerveux devant des ados qui n’ont rien compris et qui manifestent, tels des Zmentets impudents sur de cette ‘’esplanade’’ sacrée, leur ardent et ostensible hirak.
Pour votre gouvernance, il est impératif de s’analyser, de faire son autocritique à la lumière des évènements, afin de se restaurer, ça va sans dire, pour se relever et persévérer dans son magistère. On redouble pour certains ou l’on refait, tous, l’année ! Groupés, si l’on est encore efficients et tolérés ! Ou l’on part, barré des classes, dépité, honteux et conspué ! Le verdict, judicieux ou falsifié, opte pour le changement des programmes et la révision du projet de société et le changement de l’identité ! Le yoyo des langues d’enseignement est là pour le confirmer !
Les ordres sont les ordres ! Ceux des Cieux, que l’on nous dicte pardessus les parapluies, là sous nos tropiques, afin que notre avenir nous soit assuré, dans la continuité. Ou, qu’il nous faille appliquer, selon ceux qui s’exécutent brillamment dans la Cour. Ou à côté, là dans les classes supérieures, sans acrimonie. Des règlements et des actes auxquels il est interdit d’évoluer dans le mauvais sens ! Ok ! Sous peine de misères, d’éclatement des structures et de l’établissement tout entier. Comprenez le pays, les siens et la paix ‘’scolaire’’ sera renforcée par la rééducation, qui vaincra les oppositions, les divergences et les antinomies ! Comprenne qui voudra et/ou sauve qui peut !
Dès lors, pas de vacances pour les Répétiteurs ! On les laissera réviser leurs plans de carrières, les retards et les ratés opérés, pour une meilleure rentrée scolaire ou de se raviser. Barra ! Oust, dehors ! Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir de ce pays ! Il était temps, avec leurs portefeuilles chargés et leurs restes de maroquins bourrés de s’ouvrir d’autres horizons, plus compréhensifs et évolués ! D’autres carrières, aussi mirobolantes, sont à briguer, pour les générations qui arrivent. C’est juste et c’est bien, parce que c’est clair et démocratique !3 / Qui craint la revanche ou la malédiction des fourmis ? Celles que l’on inonde d’imprécations ou qu’on arrose d’insecticides ? Parce qu’elles ramassent vos déchets et quelques grains de votre pain de blé ou de mie ? Bavures génétiques, ou génésiques à répétition, pour celles qui sont nées de leur mère unique, la reine. Mais voilà, comble de la dérision ou de la cécité, qu’elles agacent leur créatrice et critiquent les gestionnaires de son régime ! ‘’Quand la Marabounta gronde’’ ! Voir le film de 1954 où jouent Eleanor Parker et Charlton Heston.
C’est une des plaies d’Egypte, dévoyée dans le temps et l’espace ! Invasion de fourmis. Elles veulent l’autonomie dans votre jardin et vos palais ! Mais, elles n’auront pas à célébrer Halloween, Hiroshima ou Auschwitz dans votre cour d’école ! Après avoir joué dans la Cour des grands, ils partiront comme des grands, rassasiés, gros et gras. La résilience du lycée, celle symbolique de l’Etat ou de la fourmilière, vous avez compris, sont à ce prix !
4 / Dans, votre édito sur lequid.ma, http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne et sur le titre, M. Kamal, vous faites à l’ancien chef du gouvernement, une jolie invitation. Sauf qu’à la place de votre, ‘’ Il est encore là, Benkiarne ‘’, dites-donc avec moi ; ‘’ Oui, Il est encore là, Benkirane ’’. Ou pour le taquiner aimablement, disons ensemble : » Il est encore là, le Ben Kirâle ! ». Cette formule qui nous change de tous les ‘’Ben, qui?’’’, Benky et autres ‘’ Bénis oui-oui ‘’ ! Des gens bien, enracinés comme des chênes au sommet de l’Etat, des singes et des panthères sous la canopée. Mieux que des larves et des chenilles de papillons. Des insectes banaux, faute de démons et de reptiles, soumis sans états-d ’âmes. En fait, des fossiles de reptiles, entravés comme par des chaînes rouillées. Des fossiles, ployés à des usages lourds, que nous ne leur jalousons pas !
Oui, il faut des héros, çà et là, face à face. Face aux peurs ancestrales, devant des pratiques archaïques, face aux privations des libertés des autres, par inquiétude pour eux, par appréhension de leurs grognes ou de leurs simples hennissements de rues ! L’ordre, pour assurer la paix, fait pschitt, ce sera la ruine pour tous et aussi la fin des libertés ! Dès lors, heureux qu’il y ait des aèdes autour des Druides, des tribuns sur les céans de Césars et autant de ‘’Centurions pour rallier les cohortes’’ !
5 / Et, pourquoi aux Parlements, va-t-on en vacances, si des Ministres restent collés à leurs services ? Des administrations en latence ou déjà en vadrouille estivale, sous les chaleurs de l’été, vont devoir ahaner pour rattraper le déphasage. Elles devront être opérationnelles ! Pour la patrie ! Pour permettre à d’autres dormir, sans photographes, sur les » sables » mérités ou se morfondre sur des whatsapps, qui sapent le moral. Eux qui s’activaient dans l’improductivité, en l’absence des potentats, rois de la fainéantise, qui s’absentent toute l’année ! El la retraite à vie, les attend tous, les mains enfouies dans le cambouis des billets engraissés !
6 / Merci aux tribuns et aux ténors, d’exister, pour nous défatiguer des monotonies et de nous réveiller, entre deux sommes, pour respirer l’air de liberté ou râler. Ici sur la presse et aux Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres ! Allez dites avec moi, un seul vous manque et tout est dépeuplé ! Que ce soit, Benkirane, Chabat ou Ilyas, ou Yata et Oualalou et tant d’autres, hier encore. C’est l’occasion de saluer, par nos prières de miséricorde, les géants qui sont partis et leurs voix de ténors. Tous ces noms et ces icônes qui ont marqué la lutte pour l’Indépendance ou qui au besoin, ont usé une main de fer et des gants de velours, pour faire aimer et raffermir le Maroc.
7/ Le journaliste est ce témoin et cette sentinelle. Un vigile, un guetteur qui informe et publie les nouvelles des gens, leurs joies et les calvaires, entre les affaires et les guerres. Délateur parfois ou laudateur, il est sur un fil tenu. Le judicieux milieu, entre les bouts extrêmes qu’il observe et leurs excès qu’il dénonce.
Voire pour d’aucuns, l’espionnage usé comme spécialité. C’est selon l’occasion, les milieux, le salaire ou la vocation ! Le journaliste est une pièce maîtresse entre les lieux et le temps, le monde, les âges et les gens. Messager neutre à l’origine, technique et scientifique des fois, il est l’élève pour chercher et le professeur, en pleine action, et à chaque fois, avec courage ou banalité, il s’implique. Il est homme de formation, d’éveil et d’instruction, de culture universelle et locale à la fois. L’internet lui ouvre les quatre dimensions. Tu l’entends et tu le vois, là sur ton téléphone.
8 / Les barreaux sont couverts de volubilis et de lierre. Ce sont des branches pointues et vertes sur un fond rouge écarlate, dont la liberté est de flotter comme une âme unique pour unir toutes ces personnes qui se sentent marocaines. A propos de notre drapeau. Je vous invite à lire sur le Web, mon poème nationaliste. Vieux de vingt ans et dédicacé, je l’avais intitulé : ‘’ La bannière étoilée ‘’
Sur un fond de nuages comme scène, les hauts des bambous, à silhouettes humaine, maniant leur formes suggestives, bercent leurs cimes, se touchent, s’embrassent et dansent, avec comme musique cet air frais du soir qui vient les câliner. La danse du soir, c’est la vie qui goutte ses ultimes heures.La vie, aussi puissants que ces rois ou ces riches ambassadeurs d’orient, s’épuise et largue ces sommités comme les preux ou les manants. Balgham, qui a perdu son seul fils, me sort entre deux anecdotes, une sagesse, alors qu’il me consulte et qu’il est souffrant. A quoi bon vivre, ici sur le paradis de cette fournaise de terre, là où crament et gèlent certains, s’il faut trépasser ? Partir malades, démunis et inconscients, vers l’inconnu. Mourir, ne fait nulle différence entre les fourmis et les cloportes, les bêtes ou les hommes ! Oui, Si Mohamed, le corps est un robot de chair que l’on dit posséder et qu’on défend pour être le nôtre. Alors qu’en fait, on le méconnaît et qu’on le guide qu’à peine, avant de le fatiguer et de s’en aller et nous solder.
‘’ Il est encore là, Benkiarne’’ par Naïm Kamal à voir sur :
http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 12 Août 2017
RÉGIONS
Kénitra
Le diabète traqué par le Lions Club Maâmora et l’AAEDDriss Lyakoubi,LE MATIN 04 Août 2017
[url=https://servimg.com/view/11483943/4094][img]https://i11.servimg.com/u/f11/11/48/39/43/le-dia10.jpg[/img][/url]
Le-diabete-traque-par-le-Lions-Club-Maamora-.jpg
Les patients ont bénéficié de consultations médicales pour recevoir, après diagnostics, les médicaments selon les pathologies identifiées.
Le Lions Club Kénitra-Maâmora a organisé, récemment, une campagne médicale pour le dépistage du diabète. Cette opération a bénéficié à 275 patients adultes et 90 enfants nécessiteux.
À l’occasion de la célébration de la Fête du Trône, le Lions Club Kénitra-Maâmora a organisé, en collaboration avec la Direction provinciale de la santé, l’Association d’aide aux enfants diabétiques et l’Association des amis des myasthéniques du Maroc (AAMM), une campagne médicale pour le dépistage du diabète. Plusieurs moyens ont été mobilisés pour la réussite de cette opération, à laquelle se sont associés d’autres acteurs travaillant dans le domaine de la santé. Dr Aziz Rihani, président du Lions Club Kénitra-Maâmora, a tenu à saluer le personnel médical qui a supervisé cette campagne et qui était composé de 4 médecins, 6 infirmiers, 5 secouristes et 4 membres du personnel d’appui. «Plusieurs réunions ont été organisées précédemment avec les différents intervenants pour mieux préparer cette campagne, chose qui nous a permis, en outre, de collecter une bonne dotation en médicaments et en parapharmacie», a-t-il indiqué.
Il est à signaler que la campagne, qui s’est déroulée au centre pour enfants diabétiques nécessiteux, a commencé tôt le matin par la réception de la population ciblée, qui a été systématiquement orientée pour le prélèvement sanguin à la recherche d’une éventuelle maladie liée au diabète. Par la suite, les patients ont bénéficié de consultations médicales pour recevoir, après diagnostics, les médicaments selon les pathologies identifiées. À cet égard, plusieurs maladies ont été diagnostiquées et ont été traitées soit sur place, soit les patients orientés vers les établissements sanitaires spécialisés. À noter également que 275 patients adultes ont été examinés et que 90 enfants ont été auscultés par la pédiatre de service.
Dr Ahmed Idrissi, président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc et membre du bureau de Lions Club Maâmora-Kénitra, a tenu à préciser que parmi les pathologies dont s’occupe le Lions Club, avec son slogan «Seeing First» (voir d’abord), les maladies ophtalmologiques sont les premières visées. Il a indiqué, à cet effet, que le diabète est à l’origine de plusieurs complications oculaires. Dr Idrissi n’a pas manqué de rappeler que l’AAMM est un partenaire du Lions Club Kénitra-Maâmora. «À ce titre, le site du Lions Club sert aussi de centre de référence régional des maladies neuromusculaires, à leur tête la myasthénie grave», a-t-il souligné.
Rappelons que depuis sa création en 1995, le Lions Club de Kénitra-Maâmora a organisé plusieurs actions en faveur des personnes vivant dans la précarité : opérations de cataracte et de dépistage de diabète, distribution de cartables et de lunettes de correction en faveur des élèves démunis, repas du Ramadan, dons d’insulines, etc.
L’une de ses plus grandes réalisations est le centre pour enfants diabétiques nécessiteux, situé au quartier Al-Maghreb Al-Ârabi. Cette structure a été réalisée avec l’appui de l’Initiative nationale pour le développement humain. Le centre met à la disposition de ces enfants tous les moyens médicaux, éducatifs et ludiques afin de les aider à mieux vivre avec cette maladie chronique.e
http://fr.le360.ma/politique/quand-ilyas-el-omari-attaque-bernard-henri-levy-128339
Quoi qu’on dise des machinations où l’on voit du BHL
A lire ce que vous rapportez, sur ce respectable monsieur, (chez les siens), ces pensées et ces mots seraient d’appoint. C’est déconcertant de la part d’un » leader bien appuyé » de sortir envers BHL cette interjection »populiste ». Une saille de celles que les » mêmes respectables milieux » reprochent à certains leaders, des nôtres, qu’ils soient présidents de régions ou secrétaires de Partis, en phase de déliquescente ou de décomposition.
Un bon politicien, hypocrite ou pas, par-delà les suspicions et les haines ataviques, cultivées et exploitées chez les uns et les autres, pour leur suprématie sur le monde, sur les affaires et sur les gens, par-delà les peurs et les appréhensions , a le devoir en tant que dirigeant, fédérateur et politique , de connaître tous les hommes.
Même les adversaires. Tous les hommes, surtout ceux qui ont un nom à l’Internationale ou une forte réputation. Qu’ils soient Mossadiens, sionistes ou pas, avec une juste circonspection, par sagesse par expérience, par devoir ou par appréhension ! Quels qu’ils soient donc et non de médire ou de maudire, sans aucun bénéfice apporter ni possible bataille gagner, contre ces pontes de l’internationale ou ces as, qui relèvent de plusieurs attaches et de puissants états ! Quelles que soient les tares dont on les affuble et les machinations qu’ils génèrent. Car le politicien travaille dans la vase et les marécages et se doit d’en sortir propre et bénéficiaire s’il est intelligent, afin d’être positif pour les siens et influent.
Des gens cultivés ou très riches, des agents ou des responsables, sur médiatisés et agissant eux-mêmes, comme conseillers, médiateurs ou agitateurs transfrontières, pour ces puissants décideurs !
Des célébrités donc, qui peuvent, pour la galerie et pour le sport, plus nuire à ce genre de responsable récent et de gars palpitant ! Qui plus, ils sont capables de nuire, par réflexe et revanche, aux intérêts suprêmes de notre pays ou de notre nation ….Qu’ils soient simples ou huppés ou bien placés, on doit les ménager et non les traiter comme n’importe quel » marchand d’espadon »!
Personnellement, j’aurais été voir BHL pour le dissuader de vendre, si j’avais en gestion, la perle internationale, Tangea ! Il a le devoir, Ilyas ou un autre, de les retenir aussi dans sa région, voire de les honorer, pour mieux les servir ou les sonder ! Et pour capitaliser leur amour pour notre pays, sa politique, son roi, ou sa région. Capitaliser l’amour et non les haines, les idiomes ratés et les suspicions ! Diriger, c’est savoir apprécier ces gens, influents ou pas, et de les servir, s’ils le demandent, et non de devenir hautain, comme ce gars qui a cumulé 17 milliards sous les matelas ! Dit-on !
Et cela, a Ssi El Omari, quels que soient leurs appartenances, leurs races, leurs couleurs ou leurs référentiels et autres religions ! Ça, c’est le b,a, ba, de la politique d’ouverture, propre, hospitalière et de bon aloi. Le reste, ou le contraire, c’est du domaine du caractériel, du pulsatile, mais pas du politicien !
User du contraire, c’est faire est un jeu indélicat et contre-productif envers ce genre de gens ! Qu’il ait agi, ce BHL, avant la chute de Kadhafi ou celle voulue par certains de la Syrie, ça, ça le regarde et ce quels furent ses liens réels avec ses affaires !
Al Hoceima ou pas , la donne politique du Maroc, tant envers la France, les States, l’Europe ou l’Afrique, notre politique claire, notre proximité avec ces centres de décision universels, le poids et la mesure de notre Roi, sa sagesse empêcheront à jamais tout semblant de vindicte cachées ou de collusions qui voudrait abattre le Maroc ou le couper du Rif vôtre, ou de notre Sahara.
Bonne lecture. Merci pour l’absence de censure.
QUAND ILYAS EL OMARI ATTAQUE BERNARD-HENRI LÉVY
Par Abdelkader El-Aine le 22/07/2017 à 12h58 (mise à jour le 22/07/2017 à 16h28)© Copyright : DR
Ilyas El Omari a publié, hier vendredi 21 juillet, un post sur Facebook où il s’attaque au philosophe français Bernard-Henri Lévy. Un post surprenant de la part du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma qui semble oublier que BHL dispose d’une maison dans la ville du Détroit.
Ilyas El Omari aime la culture et les livres. C’est du moins ce qu’il laisse entendre non pas dans des livres, mais dans ses posts très fréquents sur Facebook. Son dernier post sur Facebook est consacré au philosophe français Bernard-Henri Lévy (BHL) qui dispose d’une maison à Tanger.Ilya El Omari, qui est le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, affirme avoir croisé à Tanger BHL. El Omari était en compagnie d’un de ses amis qui a abordé BHL pour une photo. Ce dernier a opposé une fin de non-recevoir sèche à la requête de l’ami du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Probablement vexé par l’affront fait à son ami, Ilyas El Omari a écrit des mots d’une rare violence à l’encontre de BHL. Le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma commence par se demander: «pourquoi BHL est présent en ce moment précisément à Tanger ?» Et d’ajouter: «Il est connu que cet individu passe ses vacances dans des pays en crise comme la Libye, la Syrie, l’Irak et les territoires occupées».
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Capture d’écran du post d’Ilyas El Omari sur Facebook.
© Copyright : DR«Le plus étonnant est que Bernard-Henri Lévy est connu pour être l’annonciateur des guerres, compte tenu du fait que la mort, la destruction et la dévastation l’accompagnent là où il se rend », précise El Omari. Il ajoute que BHL «est connu pour préparer le terrain autant du point de vue des idées que du renseignement pour insuffler le chaos et attiser les conflits armés. Il s’est d’ailleurs illustré à ce sujet dans ce qu’on a appelé les révolutions du printemps arabe». Et d’insister sur cette question «Que fait parmi nous Bernard-Henri Lévy ?», avant de conclure: «Je me pose cette question non pas pour remettre au goût du jour la théorie du complot sioniste, mais pour mettre en garde les enfants de mon pays contre ce « philosophe »».
On est presque tenté de répondre à El Omari que BHL se trouve à Tanger parce qu’il y dispose d’une maison où il séjourne fréquemment. Il serait d’ailleurs sidérant que le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma n’en soit pas au courant.
Mais au-delà du pourquoi de la présence de BHL à Tanger, ce sont les lourds sous-entendus de Ilyas El Omari et les allusions gratuites et sans fondement qui surprennent de la part d’un homme qui occupe des postes de responsabilité et qui est supposé encourager l’attractivité de sa région et non pas en chasser des hôtes illustres.
Le post de ElOmari est truffé de sous-entendus sur la situation à Al Hoceïma et que BHL serait justement à Tanger pour mettre de l’huile sur le feu. Qu’on soit d’accord ou non avec les positions de Bernard-Henri Lévy, il reste un homme influent et un ami du Maroc qui ne mérite pas la diatribe incongrue d’Ilyas El Omari.
Par Abdelkader El-AineLA HAINE HEXAGONALE ET EXIGUË DES FUYARDS DES GUERRES DU MOYEN-ORIENT
A mon amie française, Mme Cole, ce texte de Garcia que tu m’as mailé est bien méchant.
http://saintsaturnin-dupontsaintesprit.over-blog.fr/2015/09/lettre-a-un-migrant-de-20-ans.html
Mais il est d’une logique cynique et pernicieuse qui désarçonne n’importe qui et qui me défie ! Je me pose des questions polémiques. Faut-il gâcher le silence, comme un politicien lâche et lire cette » lettre au migrant », sans réagir ? De peur de fâcher ceux qui la regardent généreusement, ceux y croient, inquiets et aphones ? Faut-il pour les pays développés et de de paix intérieure, bannir ou accueillir les immigrants, pourchasser les expatriés, refouler les réfugiés et les fugitifs ?
Explications
De but en blanc. Je commence par affirmer que le Garcia qui écrit en français maintenant est de souche ibère. Depuis quand ses parents, les Garcia, sont-ils devenus français ? Ont-ils migré pour le travail et le pain ou fuit de la péninsule hispanique, sans leur donner d’adverbe péjoratif ni d’étiquette fallacieuse ? Est-ce lors de la pandémie de grippe espagnole ou lors de la Guerre Civile, du début du siècle dernier ?
Ma chère Cole,
Cette citation où au prince arrogant on l’avait tancé ces mots ‘’ Il t’a suffi de naître pour être roi ‘’ ! A l’auteur du PPS pamphlétaire, je dirais ‘’ il t’a suffi de naître dans une Europe en paix pour te pavaner odieux et suffisant ! Riche des mérites et des avantages des natifs d’Europe !
Quel mérite -a-t-il de bénéficier, ce quidam, de ce capital qui le pousse à haïr et refuser un refuge ? Et c’est au pays hôte de fermer ses propres frontières, sinon de garantir la paix des siens, comme le refuge protégé de ceux qu’il a admis !
Les laisser dans des campements sauvages est un préjudice pour les siens comme pour lesdits ‘’ lâches et sales envahisseurs ‘’
Laisse-moi disserter
Je dirais qu’on ne choisit pas non plus, ses parents ni sa nationalité. Encore moins la terre où l’on naît ! A fortiori sa ‘’ putain de race’’, sa couleur noire ou sa religion archaïque ! Ce texte bien méchant, même si tout égoïste qu’est son Scripteur, il a le plein droit, oui le droit, de refuser que »’son pays »’, donne serve de home ou d’abri momentané, aux fuyards !
Avec toutes les guerres que l’Europe s’est faite entre elle-même ou qu’elle a fait subir aux autres, je ne sais pas si les ancêtres du Scripteur n’ont pas fui de quelque part, un jour pour s’installer dans la douce France ! Douce, en dehors de ses propres guerres internes ou exportées !
Ces fugitifs, immigrés transitoires, vers un meilleur havre de paix, l’Allemagne un moment, l’Angleterre par dépit, ces jeunes affreux, ces » lâches », comme les traite le Scripteur, refusent le diktat syrien d’être intoxiqués aux gaz asphyxiants et d’être pilonnés et bombardés d’en-haut, alors qu’ils ne sont point suffisamment armés !
En haut, sur le ciel du moyen orient, les anges se sont désistés ! Et ne règnent que les grandes puissances, nuisiblement opposées, par leur aviation qui vient mitrailler, canonner, les civils et les opposant, les enfants et les malades, dans le cafouillage ou dans l’erreur, certes, d’avoir initié et de s’être impliqué dans ce conflit ! Voire de faire un plus sur les civils mis en avant par Daeche comme des parapluies humains pour se protéger. Je voudrais bien voir ici, le courage de M. JP Garcia, si par malheur il était né arabe ou musulman, au Moyen-Orient !
De la lâcheté des fuyards
A contrario des nantis, bien installés dans leur éthique, leurs valeurs et leurs justes identités supérieures, ces ‘’pleutres fuyards ‘’ selon Garcia, n’avaient, je suppose ni les moyens, ni les soutiens extérieurs, ni le pouvoir d’importer des armes.
Vos immigrés proches-orientaux, qui veulent simplement transiter…Ces noirs des nôtres qui veulent vivre et travailler…N’importe quoi, dans ce que vous répugniez et méprisez…
Que leur offre-t-on ? Que demandent-ils ? Une tente, un toit de fortune contre les pluies et le froid ? Un pain pour la plèbe, pleine de peines et d’effroi ? Le Scribe vertueux, leur offre, comme d’aucuns de ses ouailles, à ces frustes sauvages et fils de barbares, la Peur ajoutée au Mépris, qui plus est, à la Haine ! Des sentiments majuscules, hypertrophiés !
Invasion des fuyards des guerres imposées
Ils sont venus, par milliers, noyés sur les mers ou sur la route enterrés ! Ils sont venus en fuite pour envahir l’Europe. C’est un double drame ! Pour les hôtes certes, comme pour les fugitifs ! Mais, c’est temporaire ! Ils attendent, tous, la fin des guerres imposées par ces mêmes étrangers sur leurs sols d’orient. Des menées destructrices, que ce soit au Moyen-Orient, ‘’grâce’’ et depuis le mensonge criminel des Bush en Irak, ou leur implication à distance, en Lybie et Syrie, du fait de leurs satanés successeurs de Washington !
Des guerres exportées, imposées, pour le pétrole ou la sécurité. Ou les finances ! En tous cas pour assurer la protection colonialiste et la suprématie raciste et guerrière, de l’un des leurs, la démocrate Israël ! Le énième grand état d’Amérique, qu’on le veuille ou non, installé en réparation après le délire criminel des Nazis et de l’Allemagne de Hitler ! Là, face à l’URSS, exulte Israël, comme un porte-avion aux centaines de bombes atomiques, en face des Soviétiques de l’époque !
La ménagerie des fous effroyables et abjects
Des fous supérieurs, de lâches envahisseurs odieux et hideux. Apartheid et camps de la honte ! Torture et humiliation, xénophobie des indigènes, malédictions génériquées de partout, des idées fausses et des silences complices, qui supplantent la réflexion, les droits et toute compréhension ou pitié.
Voici des indigènes qu’on abat de temps en temps. Des incursions pour les châtier pour leur bombinettes, par milliers. En vue de les gommer de la terre sainte, pardi. En plus de l’infrastructure que les séides et les tyrans étoilés pulvérisent, comme du papier confetti. Et, pour l’art de la guerre et l’immense similitude sémite, leurs dérisoires temples, leurs citées archaïques, et leurs mosquées universellement respectées, mis sous embargo et interdits aussi Dans le silence universel de ceux pour qui Al Qods, représente le 3ème site religieux et sacré ! Sauf pour moi !Concepts obsolètes, qui comptent pour du beurre. Et pour leur armée hébraïque, c’est un passetemps héroïque, que de les tirer comme des rats ! Le sport patriotique nationaliste, prophétique, la bonne vertu religieuse et de bon aloi, mise service des grands racistes, au nom du bon Yahvé. L’olympe actuel, les Zeus et les Jupiters de cette Amérique des grands financiers. Ce sont des banalités, tout le monde en est averti.
Je cède la place à Sion et je reviens à Garcia.
Ces émigrés contre-gré, ces fuyards des guerres, sont des enfants, des femmes et quelques vieux, exploités, par des passeurs, des transiteurs* qui leur font miroiter la sécurité !
Que cherchent-ils ? Un abri ! Un home momentané, un sanctuaire, en attendant la fin des guerres. C’est le civisme et c’est ça l’humanité que de les aider ! Ou que je me trompe de civilisation ou » d’animalité » ?
Ces étrangers, ces fugitifs sont venus des cités explosées ou des fronts de guerres imposées ! Imposées par le piratage international ou la guerre froide qui continue dans ces » bas quartiers du Moyen-Orient et qu’on veut pulvériser pour de multiples raisons, vaseuses et de faux alibis.
Philosophie humanitaire
On pourrait trouver plus comme raisons à ce délabrement humanitaire pour effacer votre rancune et votre dépit ou votre simple xénophobie…Oui, j’en suis désolé pour les miens ! Ces humains, quelles que soient leurs races conspuées, leurs cités dévastées ou leurs religions méprise et bêtement crainte et haïe ! Ça suffit comme haut-le-cœur. J’ai trop dit, de quoi me faire détester, Cole ma chère, pour ma franchise ou mon opinion exhibée.
Sauf, que je n’en veux pas aux gens de France et de Navarre, qui ont peur des hôtes, mal venus ! Seulement, ceux-ci, ces arabes, sont un peu excusables. Ou qu’on doive les comprendre, avant de les abhorrer et de les médire en bloc ! Ce au vu des actes, sales et exécrables, ces excrétas et ces chiffons et papiers, qui peuvent emmailler ces sites où ils sont entretenus et campés.
En fait, ils n’ont rien à foutre en Europe ! Qu’on les laisse en paix chez eux ! Que l’on fasse la paix entre ces états poussés aux guerres, machiavéliques et immondes, dirigées contre ces ‘’ pauvres et mauvais-sémites’’ qu’ils sont, pour qu’ils retiennent leurs fugitifs…Des malodorants, hirsutes, jeunes et infâmes, ceux que vous Garcia, fils d’émigrés certains, et que vous conspuez !
Discernement et comparaison
Au fait, l’Australie, les States, l’Afrique du Sud, toutes les belles îles françaises, les parents de Trump, sa femme, les Kennedy, les Clinton, tous les juifs d’Amérique, des States, du Canada, des richissimes familles des EU, des super richards juifs de Londres, ces hommes cultivés, ces sémites, qui ont migré de l’Est russe vers la bienheureuse France, les Juifs venus de l’Est, fuyant, eux aussi les soviétiques et les pogroms, les camps sibériens…Ceux-là qui ont fait de nombreux prix Nobel, Einstein le premier, faut-il les lapider avec des pps du genre raciste et xénophobe, que j’ai lu de vous, M. JP Garcia !
Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Juillet 2017Je publie partiellement ta réponse préliminaire
Rassure-toi Docteur, je suis tout à fait d’accord, mais ce que je n’accepte pas, c’est entre autre, le manque de respect que certains ont envers les personnes qui les aident bénévolement ou pas. Le fait de les voir refuser en la jetant, la nourriture que certains leur offrent avec tout leur cœur. De laisser derrière eux, des appartements dans un état lamentable, dégueulassés, souillés par de la merde humaine. Ma fille m’a envoyé des photos, ce ne sont pas des paroles en l’air. C’est cela qui me fait hurler. C’est vrai que cette lettre va loin, beaucoup trop loin, mais parfois il faut savoir percer un abcès, surtout quand on voit la trouille des routiers qui partent vers l’Angleterre et qui sont battus avec des barres de fer pour obliger certains migrants à passer la frontière.
Oui, ils sont malheureux et ils fuient la guerre, et je les comprends. Alors pourquoi tant de haine envers les personnes qui les aident ? J’arrête là et je m’excuse d’avoir envoyé ce message, tu me connais, j’ai un esprit petit mais large. J’aime comprendre, mais parfois, je baisse les bras et j’avoue que cette haine et cette violence me font peur. Je t’embrasse en espérant qu’il n’y aura jamais de soucis entre nous. Ton amie, Cole !Ma petite réponse à cette grande dame de Cole.
Ce n’est pas un souci. Ce n’est pas un problème que de parler de tout, de nos sentiments envers les guerres et les barbaries de toutes sortes et qui s’affairent et massacrent sur tous les continents. Mais, la guerre exporte en plus des gens de la haine et des peurs, des conduites antisociales certaines. Les sauvages, les salauds, les truands, ce que relate ta fille Cole, même en temps normal, on en voit partout…Ces déliquescence, ces razzias, cette corruption…Même en temps de paix, par-delà les émigrés et les fugitifs de toutes sortes !
Les films italiens et américains et autres génériques, la pègre organisée, celles des trafics de toutes sortes, y compris de la politique et des véreux de celle-ci, çà et là, tant qu’on y est, les casseurs, les mentaux aux cimeterres et les déments gratuits…Tous des monstres qui se défoulent sur tout ce qu’ils voient, y en a plein et pas que dans les films ou dans les camps des réfugiés….Bisous.
LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF
Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student
M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a
S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.
M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?
S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
M _ Termine !
S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !
M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
S _ Et que vos…
M _ Vos, nos, quoi ?
S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !
S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !
M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !
S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.
M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…
S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !
M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.
M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !
S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
M _ Des dons ?
S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?
Continue !
S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !
S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.
M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !
M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !
S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
M_ Alors je vais te sauter !
S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
M_ Des lettres anonymes !
M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !
S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
M _ Quelle honte !
S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
M _ Pardon ?!
S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !
S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!
M_ Toutes les villes sont ma ville !
S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !
M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !
S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.
S _ Une Grande h’chouma*
M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination
S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.
M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.
M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
M _ Non, débutante !
S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
S _ Ta quoi ?
M _ Enfin, c’est une façon de parler !
S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?
M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !
M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.
M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.
S _ Ah ! Tristes erreurs !
M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !
S _ C’est vrai, ça ?
M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !
S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
S _ Et moi et moi !
M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
_ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…
S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?
M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !
S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?
M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !
S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !
S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.
M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !
S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !
S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!
M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.
S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !
M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’
S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.
M _ Jusqu’à quand ?
S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.
M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !
M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !
S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !
S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !
S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
M_ Ah, enfin ! Quoi ?
S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.
M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?
M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !
M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !
M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !
S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?
M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !
M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !
S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !
S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.
S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.
C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !
Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit
S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !
M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
S_ Arrête !
M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!
M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?
S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?
S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.
S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.
S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?
M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !
S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !
M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.
S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.
M _ Non juste pour la chose !
S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !
S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
S _ Ils ont les moyens !
M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui
Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?
S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !
M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….
S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »
M : DR MAIDOC
S : MME STUDENT
Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed
En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif
» LES RAISONS DU TORT » . ERRANCES POLITICO-PHILOSOPHIQUES
ECRITURE BAUDELAIRIENNE
Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?
Tangentes symboliques. Par peur de que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.
COMMENT ETRE CLAIR,
Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,
le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !
Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !
Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !
Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.
Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir ! Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !
Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.PENSEE BOTANIQUE
La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.
TO BE OR NOT TO BE
Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !
Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !
J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !
Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !
ASTAGHEFIROU LI ALLAH !
Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !
Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.
Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !
Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !
PETITESSE
Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !
Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis. Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.
PEUR OU BRAVADE ?
Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.
Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.
APPEL A MME STUDENT
Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student !
Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?
Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.MME STUDENT EST LA
On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…
Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?
Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !
Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.
Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…
Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !
Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !
Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !
MYSTIC FICTION
Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.
LES CRITIQUES INTERDITES
Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.
OU LES FIEVRES INUTILES.
La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.
Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.
Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !
Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !
FIN DE LA DIATRIBE
Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !
Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà ! Ou qu’il faille à jamais effacer les crimes et dès ce jour, combattre le terrorisme et ses extrêmes tragédies.
A MA MUSE
On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.
C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !
Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie ! Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !
Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Mars 2017
LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
CONJONCTURES DE PAIX ET ETHIQUE MAGHREBINE
LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
Conjectures de paix et conjonctions de coordination ( bis)
J’avais écrit : ‘’ Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni de ses fans issus du petit peuple. Heureux retour !
Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, vous disais-je il y a un an…
Depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.
Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.
Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
Et non pas profiter de cet état pour faire un coup d’état médical !
Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.
Monsieur le Président,
Où est ce Valls de Premier Ministre, maintenant ?
Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Vous, Si Abdelaziz Bouteflika, vous qui avez dû faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Vous à Oujda, mois à Fès ! Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.
Monsieur le Président,
C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !
J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II…
Monsieur le Président,
J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !
C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.
Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.
Monsieur le Président,
L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité* et de participer à construire la paix universelle.
Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra Ssi Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs…
Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteurs ou Conseillers du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi !
Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable Armée et à votre Parlement.
Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.
Monsieur le Président,
Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Je suis un Maghrébin !
Mon Général,
Aussi, demanderais-je aux militaires, Le ou les Généraux, qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants. Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des medias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !
Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016, relu ce 15 Mars 2017
Sujet: MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE
MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE
AFRIQUE OCCIDENT
Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, sont frères et sœur de la même africaine de mère, qui vivent sur deux continents opposés et différents. La maman, sauvée prodigieusement des eaux, a pu fonder un autre foyer en sautant la grille qui sépare les deux mondes. Elle vit librement et maritalement, avec son employeur et père de Sitou. Elle envoie un peu d’argent, chaque mois, au père de Simi, son premier mari. Qui lui donc, est resté coincé avec ses 3 autres femmes et son fils aîné, dans une cabane en périphérie de la capitale. Vous me suivez…
LA CRINIÈRE DES LIONS
Soleils arrogants, viels hommes blonds, vicieux, narquois et riches et lubriques, viragos viriles, femmes magiques et identités supérieures d’occident, farfelues et erratiques, anges et leaders pourris ou mythiques, en prison ou en voie de l’être, il neige sur votre olympe qu’on ne perçoit plus que vous et vos mèches dorées ? Zeus ou Yahvé, Père, sont-ce des crânes rasés ou des turbans qui manquent de bonté ? Des perruques sur d’erratiques intellects et de chauvines et homicidaires idées ?
On devrait vous abaisser vos plafonds pour vous rapprocher directement de nous autres, basiques faunes de l’humanité. Place aux moustiques ! On devrait vous faire ôter les ailes et vous donner des pieds et moins de morgue, pour commencer. Et puis, vous rapprocher de nos yeux, ce sera juste pour se connaître et pour se voir, avant de décider, d’occire et de piquer !
J’entends vos sifflements dès votre approche de mes tempes, moustique ! Et puis ce rappel ! Ce ronflement persistant, désagréable et fatiguant. Invectives inlassables de marâtres syndiquées ! Ostracisme de nos pénates et de nos dieux, fustigeant ! On vous a vaincus, envahis, colonisés, déracinés, répudiés et refoulés…Les meilleurs d’entre vous, sont vidés vivants ou et sortis empalés et violés. Il n’y a plus d’eau, ni de minerais, plus de pétrole, chez vous, ni de femmes encore potables, pour nous attirer…Ouste, vivement des barrages et des murs, entre tous les Mexicains du monde et notre pays ! Au moins, vous êtes devenus franc, depuis que votre prédécesseur Brexit nous a divorcés !DENIS D’AUTRUI
Vous dites…Changez de dogmes, explosez vos vieux crédos et vos conneries mythiques et arriérées ! Regardez nos idées, notre république, notre démocratie…Ce ne sont que subterfuges pour nous dompter et nous aliéner ! Des slogans de riches pour diffamer notre culture et nous refouler ! Des foudres pour faire fondre nos essences particulières, puis comme cendres et déchets, nous souffler ! La foudre et le chaos démérités !
FIN DE MESSE ET VIEUX SAGES
J’ai raté, honteusement et rageusement, le 3ème moustique de la nuitée, alors qu’il se réchauffait sur la porte du placard, en face du radiateur. Il se bronze à l’œil comme qui dirait. Et le dîner, c’est moi, pardi ! Les parasites, c’est ainsi fait. Il ne devait pas être convaincu par le texte de l’hebdo, plié en deux. Bien chaud et seul, dans la chaleur de la nuit, bien calé, comme un parlementaire parachuté, il a très bien pu m’échapper. Car je ne l’ai pas vu ni pu retrouver son corps sur le plancher.
Entre l’hypothèse de Benkirane, anesthésié par le Tahakoum et puis réanimé pour être redirigé, il y a le temps qui passe. Un poker sur un échiquier qui dure, le temps d’une série sur la télé. Inutilement pour ladite démocratie et le pays ! Dans sa suprématie prégnante ou apparente, il, Benky est de toujours indispensable pour le jeu et largement victorieux. Les gens ont fait leurs calculs…Sans pouvoir décider. Ils flottent entre les deux sphères et les courants universels pernicieux ! A ne rien comprendre ni pouvoir calculer !INDÉLICATESSES DE BAMBINS
Les enfants ! Que viennent faire là sur le sol mes deux oreillers et ma couverture étalée par terre dans l’autre chambre ? Esprits sataniques et malsains, pervers et pernicieux, intouchables et imparables sont ainsi les démons. Les jeunes pas les vieux ! Sont-ils doublés dans le réel et se vengent-ils sur nous, par le biais de leurs diables frondeurs et facétieux ?
Des êtres invisibles et que je méconnais, mais dont les actes pervers sont manifestement commis ! Ou que dans leur piqûre, inoculée dans mon annulaire, il devait y avoir de ce VX ? Le pire poison jamais inventé. Un neurotoxique, universellement interdit, dont on vient de tuer Kim Jong-Nam, ce 13 février. C’est du demi-frère du tyran nord-coréen, Kim Jung-Un qu’il s’agit. Le président de la Corée du Nord, fait trembler Stump, en tirant de très loin ses fusées. De quoi l’écheveler de sa fausse perruque ou de l’achever, malgré sa vraie crinière. C’est mon état ! C’est moi-même, sous l’emprise de leur injection toxique, qui aurais chamboulé les deux chambres ?LINCEUL POUR LA SECTE VORACE
J’écris sur ce blanc extrait d’arbre cellulosique qui sert à d’autres usages que de retenir les pensées fugaces. J’écris sur ce mouchoir qui devait être ton linceul temporel, ô moustique ! Le 3ème larron-piqueur est collé sur le plafond, parmi d’autres tâches et reliefs de cadavres de son espèce ! Il me nargue et jure instinctivement de me percer. Est-ce lui, le messager de l’administration ? Un veilleur de nuit, malveillant ? Une antenne de surveillance, un récepteur équipé de phare invisible et de micros, sur la tête de chacun. ? Pour la sécurité personne n’est en sécurité. Les services surveillent. Les services utilisent les moustiques pour nous épier notre intimité et nous punir, s’il le faut. Des anges zélés qui ont le privilège de punir sans juger…L’insomnie, c’est la mère du vide. Le néant qui parle. On dit, qui délire.
Autrement…Qu’y a-t-il comme analogie, entre lui, l’Aedes aegypti et les violeurs ? Qu’ils soient des professionnels invétérés, des drogués, enfumés ou pas, quand ces terreurs violent une personne puis, une autre et une autre ! Quand ils la forcent à subir et à faillir, elle, sa dignité, ses libertés et ses droits. Quelle différence existe-t-il entre le parasite et ces autres ennemis…de partout dans le monde…qui emplissent les prisons ? Moustiques ou terroristes, violeurs politiques, sexistes ou accaparateurs, quand ils réclament violemment des biens, ou qu’ils arrachent des plaisirs ? Quand ils les prennent et qu’ils abusent de vos droits. Quand ces faunes et ces fauves, ces démons faits femmes ou hommes, abusent des faiblesses des gens, des victimes qu’ils trouvent là ?LE SYNDROME DES VAINCUS
Syndrome de Stockholm. Repli sur le passé est le complexe des vaincus. C’est quand les forçats deviennent amoureux de leurs matons. Difficile d’être objectif ou logique, impossible d’accepter pour quiconque d’être une victime ou une proie ! Même si la nature nous emplit de philosophie, mercenaires, agents ou moustiques, osent prétendre qu’ils tuent ou nous pompent de droit…
C’est le même questionnement devant ces autres situations de par le monde et les frontières entre états sur les débris des vieilles nations. Que ce soit celles d’une personne, d’une tribu ou d’un clan, vers une terre spoliée, un bien arraché, ou celui du sang versé ou sucé, encore une fois, alors qu’il ne leur appartient guère ! Les causes des bellicismes aveugles, les logiques des invasions sauvages, quelles que soient les raisons avancées et l’histoire, poussent à des contre-réactions et à des vengeances. Les prétextes fumeux, quels qu’ils soient, se soldent sinon dans l’impasse, dans l’incompréhension la plus forte entre la victime et le délinquant. ‘’La raison du plus fort’’ nous fait entrer dans les fables de Jean De La Fontaine et dans les légendes, plus que dans les stricts droits ? Cannibales et cruels carnassiers que nous sommes, me dis-je, en osant leur en vouloir et en critiquer nos ‘’ amies les bêtes ‘’ hypocritement !DU SANG POUR DES ŒUFS
C’est l’ecstasy des femelles vampires. Chez le moustique, on me l’avait dit en biologie, j’ai cru et je n’ai pas tenté de faire la différence, c’est la femelle qui nous larde. La dame pique pour se charger de notre hémoglobine, afin de constituer ses ‘’enfants’’. Ses œufs qu’elle ira pondre dans les eaux. Si elle reste parmi les vivants ! Elle est là et me nargue insolemment. Pire, cette femelle me prive de sommeil. La fatigue et la traîtrise, la trahison des bras affaiblis, le sentiment de cette incapacité de l’atteindre là où elle perche, le fait de la voir m’épier et de me traquer me laisse philosopher sur le destin, la politique et moi. Jungle, félin et proie, la partie dans cette chambre se joue à trois. Quand on sait que le fauve est en vie et qu’il a envie de vous et de vos muscles lapidés, et qu’il flaire votre sang et votre chair, qui tremble alors, et que très las, vous avez envie de dormir pour vous reposer et d’insulter tous parasites et les voleurs. Vos nerfs vous lâchent et vous entrez dans une phase de colère, de stress, de soif de meurtre et de vengeance.
SOUFFRANCES ET PHILOSOPHIE
Ai-je été piqué, juste pour me réveiller ? Ou par une miction irrépressible de coïncidence ? Ou, juste pour me réveiller afin d’écrire ces pensées, lesquelles, sans cela, resteraient lettres mortes ? L’envie de gratter mon annulaire gauche, la rage de le frotter, ce doigt amaigri, depuis si longtemps et sans bague, le fait de le voir rougir totalement, me fait honte à pleurer d’impuissance et de ressentiments. Juste la douleur et cette terrible insomnie qui décuple la fatigue. C’est le sentiment d’être outragé, puni sur terre, juste pour la pub, un pré-lancement du Jugement, un extrait du film du calvaire et de la sanction qui m’attend, pour trois fois rien. Mais qui leur ouvre les portes pour entrer chez moi ?
J’avais beau parcourir du regard les murs de cette chambre, étroite comme une tombe, à la recherche du moustique, je ne vois rien que cette histoire de peines, physiques et mentales, dans un cagibi. Un avant-goût du caveau que j’ignore et qui m’attend. Quelle est cette clarté qui m’a permis de trouver ces deux vampires de moustiques ? D’un coup sec, je tape dessus ! Aucune trace de mon sang sur la planche ni de ses éclats sur le mur pour me rassurer. Rien du tyran pour m’apporter ce peu de satisfactions ou de joies auxquelles j’aspirais. Ils ont échappé au coup du magazine hebdo replié, que j’utilise comme une raquette pour les taper. Si elles crèvent, ce sera du fait de la culture et de mon goût pour l’info.
Paradoxe entre aimer et faire souffrir. Je pense que ces espèces animales qui nous haïssent, qui nous veulent et qui nous apprécient, qui nous exploitent de près ou de loin, plus félins que les fauves de cette jungle de carnivores et de sangsues, sont une image du monde complexe qui nous engendre et nous relie.DES VIGILES NOUS SCRUTENT
Caméras au plafond. Une suite au roman de fiction ‘’1984’’ de George Orwell. Ils sont là sur le plafond. La vue affaiblie, la mienne, je ne peux pas les distinguer. Je pense à ceux qui voient plus mal ou plus rien, comme aux enfants et aux malades assoupis. Je devine leurs forces annihilées et celles décuplées des insectes cette nuit. Je pense à ceux qui sont au-dessus de nous. Qu’ils siègent parmi les anges ou les démons, qui près de leurs lustres, qui fixés sur leurs étoiles, reçoivent tellement de lumière, d’énergie et de chaleurs. Symbole pour saluer les nouvelles planètes que l’on vient de découvrir. Métaphore pour penser aux parlementaires de façade, si absent ou si aigris. Photo de famille. Les véritables crocodiles et démons sont tour à tour interpelés pour ressusciter des hommes puissants, des demi-dieux et des titans !
QUE SERAIS-JE SANS VOUS ?
Que seras-tu, toi, sans lui ? Toi qui ce soir m’humilie ? Où dors-tu ce soir, dans quel zoo, dans quel cirque dans quelle écurie ? Je pense aux maladies causées sur des lits, sans moustiquaires ! Je songe à ces maladies honteuses, à la honte de réveiller des maladies oubliées au pays. Celles dues aux insectes aveugles et ailés, le paludisme. Une plaie qui avait disparu, vaincue, annihilé ! Je vois le Zirka et la perte de l’encéphale des bébés à tètes plates. Et les possibilités pour que la malaria revienne et réapparaisse.
Je vois ces pompeurs de veines, qui font du trapèze autour du lustre et qui descendent en ronflant sur mon nez pour atterrir sur mon front ! Toi tu penses aux maris ratés, aux services des impôts, aux maîtresses parties et à ceux qui mal formatées, chômeront à vie. En comparaison, je pense à ces escrocs littéraires, de partout et d’ici, aux imposteurs, à leurs abus de confiance divers. Je n’oublie pas la gente qui abuse de l’institution sanitaire où elle pratique. A tous les prédateurs, à leur ponctions et thérapeutiques. Je n’oublie pas ceux des mafieux qui abusent parmi les vastes cliniques.
Tu fais allusion aux ennemis et aux adversaires. Tu symbolises par les moustiques par les parlementaires absents et ceux qui sont abscons et dépassés, trop nombreux ou inutiles. Tu regrettes que le gouvernement soit saboté, une grossesse tardive, bloquée, inutile, que gâchent les leaders et la jetset des profiteurs.LE CIRQUE DES GLADIATRICES
Je pense à cet endroit fermé, un cirque de gladiateurs, sans personne autre que le chrétien crucifié qui attend du lion les premières morsures et mortelles déchirures ! Le couloir et la nuit. Tu penses que j’y erre et gesticule comme un forçat dans les ruines d’un phare, perdu en mer…Un bâtisse fermée, comme une boîte de conserve fermée, où tel un poisson, tu ne peux plus défendre ton reste de corps.
Gentes zélées, identités supérieures, qui nous narguent comme ces moustiques, de si haut ! De leur démocratie olympienne, erronée, ironie du sort.
Où ce sont les fils des arrivistes, repus de racisme atavique, l’antisémitisme exubérant à fleur de peau, pour sa couleur, qui gèrent la Péninsule et Gaule. Ils élèvent à la place des étendards et des couleurs, un débat noir, plein d’amertume et de rancœurs. Election sentiments, érections xénophobes, racisme ressassé, fonds de commerce de haines. Terrorisme ! Stupeur ! Ce sont les plus extrémistes, syndrome des parvenus, qui osent dire qu’ils sont l’Espagne, la France, l’Italie, la Hollande ou la Belgique. Des espaces, après guerres et colonies, qu’ils veulent défendre contre, les Nouveaux venus ? Envahisseurs et émigrés ! Ces étrangers que leurs aïeux ont vu venir bien avant de parvenir eux-mêmes en Europe à leur tour et de partager, à cause du racisme, devenu programme, cette identité, en fromage triangulaire, hexagonale ou en botte, ces langues de civilisations et de cultures, si diverses devenues mondialistes.DU GROIN ET DES PATTES
Je ne comprends pas que vous préfériez le groin du porc et les pieds de cochons aux croustillantes sauterelles et autres onctueuses limaces et escargots rampants…Des végétariens nourris de plantes médicinales et des faveurs et autres salades intemporelles ! Sauterelles de notre désert, les nôtres sont vertes de couleurs et se nourrissent de feuilles, de plantes et de fleurs. Et quand nous voyons ce que les Orientaux digèrent avec leur riz, comme ersatz de protéines et comme épices ! On est ahuris. Alors, question de saveurs, cessons de nous disputer.
Finalement après avoir fait tourner le globe dans ma tête, vaincu et en colère, assoupi, fourbu de faiblesses et le corps en douleurs et en détresse, je dois rester vigilent et en garde. L’insomnie me laissera-t-elle assez de force pour aller au travail demain… C’est tout à heure ! Et lorsque, épuisé, je rencontrerais encore une de ces gourgandines qui veut m’attaquer au lit, que faire d’elle ? Que lui administrer comme coups pour me défouler sur elle et comme muscles pour la contenir ?SIMI ET SITOU SE RENCONTRENT
J’ai appris d’un confrère du ministère de la santé locale, un ancien élève de Mme Laure Student, qui a des entrées en Afrique et en France, que les jeunes Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, ont tous les deux contracté un paludisme. Qui plus est pour ce vigile scrutateur des épidémies, que leur famille de France et d’Afrique doivent prendre tous les jours des médicaments antipaludéens. Le hic dit-il est qu’ils doivent venir en vacances ici, pour se rencontrer dans notre pays hospitalier. Parce que le jeune enfant de la hutte africaine ne pourrait avoir de visa Schengen européen. C’est pire que d’être un migrant mexicain, en chemin sur l’Amérique qui s’est ‘’ trumpée’’ de président, semble-t-il. Mais, ce sont leurs choix aux Ricains. Pour nous, vous êtes en pays hospitalier, chez vos familles proches et les bienvenus.
DR IDRISSI MY AHMED, LE 26 FÉVRIER 2017
Les chroniques différées de Mme Laure Student
DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
LES VERRUES PORTABLESJ’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.
Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.
SI VILES CIVILISATIONS
Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.
Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?
Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.
AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE
Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !
Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !
Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.
Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.
Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !
Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…
Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !
De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.
LES LIBERTES DE LA PAONNE
Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !DES REVES FUGITIFS
Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.ZEUS NOUS DIT …
Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…LA SECTE DES INSECTES
Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !LES VERRUES INSTABLES
Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.
Drames courants première partie
Les malades des champions face aux guerres infâmes
ECCE HOMO
Par-delà les mercis réflexes et spontanées, il n’y a pas de meilleurs vœux que d’entendre un malade vous souhaiter la santé, lorsque vous l’examinez et que vous-même êtes grippé ou malade…
C’est heureux de voir un malade reconquérir sa santé, recouvrir ses fonctions et briller devant ses pairs, malgré leur animosité, leurs néfastes oppositions, leur vindicte farouche et leurs freins. Du plus simple au plus grand, ils sont frères dans la douleur et le mal être, les patients. Grâce à leur volonté et au fait d’aimer la vie, la médecine et les sciences unissent les deux passions. Oui, il y a des exceptions, les armes de guerre.
Néanmoins, grâce à son optimisme, ses efforts et à sa foi, le malade vainc sa maladie et reprend de plus belle son œuvre : la poursuite de sa vie et son développement.
Ces banalités essentielles, actives et conscientes, sont réalisées spontanément et faites automatiquement. Si elles sont négligées, tels ces fumeurs qui ne s’arrêtent pas ou ces malades qui négligent examens et médicaments, par mégarde ou faute de moyens, on est alors hélas, devant de grands perdants.
Je n’ai pas parlé des moyens, qui sont essentiels et vitaux dans les pays attardés et émergents. N’empêche, que les trottoirs et les rues, aux quartiers démunis ou retranchés, dans les périphéries et sous les ponts, qu’il reste des gens marginalisés.
Même les pays riches ont leurs parts de miséreux et de vagabonds ! Sans exception. Ils ont leurs quotas confondants de gens négligés, abandonnés dans la misère et l’effroi.
Ils sont guerriers dans l’âme, les patients. Ils savent que l’existence est ainsi faite. Des défis quotidiens et des batailles pour un peu de bonheur, ou si peu, quand ils ne sont pas vains. Et ils militent pour la paix des leurs, familles et nations, afin de répandre le bien et faire cesser les doutes et les qu’en-dira-t’on. Enfin, oui, même si cette vitalité n’est pas généralisée.
Ecce homo ! Il est condamné à vivre… avant de partir ! C’est le tribut du destin et le prestige de l’homme, celui de sa vigueur, de son destin. Qu’il soit simple de parmi les petites gens ou grand, comme les rois, les nantis ou les présidents.
Ces hommes superbes comme des titans, des célébrités, des champions, nés par hasard ou de rien, savent qu’ils ne sont que de passage, avec une mission ou pas. Vitale dans un corps, un robot tout un système complexe, admirable mais fugitif. La personne, esprit et ego, souffre pour vivre dans un corps qu’il méconnait et qu’il ne domine pas. Cela lors d’une vie, dans un monde, un quartier, un pays, une planète, parmi des gens et des minéraux et des organites, qui ne s‘en apercevront peut-être pas.
GUERRES DE NUIT
Il était 3 heures du matin. C’est le moment où je chassais à coups de pantalon enroulé en boulet, le moustique qui me narguait…Sans succès. Il plafonnait ostentoirement et échappait aux tirs affaiblis en voletant d’ici de là. L’insecticide électrique et vaporeux n’avait pas été efficace pour éliminer le vampire. Hier, il avait laissé de gros furoncles sur la joue d’Adam, en le pompant.
Au même moment, KHQ se battait contre la mort après avoir été vaincu par une maladie des pires qui soient. Ce malgré l’attention de son prof disponible et prévenant. Honoré soit-il, honoré soit celui qui inventa le Ramed ! Qu’ils trouvent ici mes compliments.
On m’appelle très tôt pour me l’apprendre et puis un moment après pour me hâter d’aller lui faire un certificat de décès, en vue de son inhumation.C’est le même moment que la diva El Hamdawiya chante pour réveiller l’amour. Derniers cunnilingus avec la vie, à la surprise du muezzin qui appelle aux prières de la nuit et lors des aubes chaudes. Ultimes chhiwates sur le bord du litable des forts et des convalescents.
Les cafés de la rive fluviale se sont vidés, plus de matchs dans l’avenir pour occuper les exclusifs et jaloux prétendants…à la possession de cette coupe-là, comme au titre de champions. Hélas pour les exclus. Les Lions ont perdu leur dernier CAN.Il faudra les doper au sildénafil pour les réanimer, afin de plaire au zoo des cafés et aux hooligans.
Les dernières larmes coulent pour réchauffer les yeux secs des veilleurs. Les autres sont les excès de prières d’Al Atlal, au son des archers sur les violons…un retour vers des passés inutiles. Les élancements d’Oum Kalthoum, ses tangages dansants et ses classiques litanies d’opéra restent enthousiasmants. C’est d’une plume de paonne que le prince kurde, Farid et Atrache, illustré en Egypte à son firmament, frotte les cordes de son luth. Avec toujours, cette grâce de vieil amoureux dans la voix. La gare et ses sifflets de train ne sont pas loin et le vieux souvenir de la Massira revient. C’est le réveil des songes et du coq. Le drame de leur oubli. C’est le jour qui perce au bruit des premiers avions et des bouteilles de gaz de l’épicier voisin.
DEUILS ET PERTES INTOLERABLES
Pas facile de perdre un objet, un animal familier et qui plus est, un frère ou un parent. Quels que soient son calibre d’amitié, son caractère, sa puissance ou les relations qu’on a eu avec lui et qu’on maintient.
Qu’il parte, jeune ou sénile, malade ou pas, c’est une perte de soi-même pour soi-même. C’est un drame final pour chaque être qui part et qui fait son pschitt définitif et bouleversant. Sans savoir pour quiconque, du pape aux tzars et aux rois, d’où il est venu, ce qui il est en fait et où il ira demain ! Ni quand !
La mort est une détestable égalisatrice, une criminelle impartiale, qui ne fait jamais de faveurs ni d’exceptions. Pas même aux puissants de par le monde ni aux privilégiés, quels qu’ils fussent et qu’ils seront.
Sa mémoire, son existence, du plus cultivé au plus fat, sa personnalité et sa conscience de lui-même passent du virtuel au finish. Une vie même effacée, c’est tragique de la perdre ou de la voir s’éclater, en vain, sans s’apercevoir de ce qu’il en adviendra demain.
C’est que là que la religion vient au secours de l’être et de ses questionnements. Si elle n’est pas éternelle, la personne, corps et âme, revivra pour perdurer. Selon les religions, qu’ils soient pieux ou pas, un tas de péripéties méconnues, attendent cet être composite, avant et après son espérée réincarnation.
Mais si l’attente sera longue, le moribond ne part pas tranquille néanmoins, ni rassuré sur la qualité de ses ’’ lendemains ‘’. Dans sa conscience du moins, persistent des craintes, dopées par la peur de partir et par les tourments, pour certains. Pour d’autres agnostiques, athées ou dubitatifs, s’en fichent, il en est autrement. Ils ont signé leur fin. Sans regrets ou à regret…Car, ils ne croient en rien, sachant que tout ce qui matériel, matérialistes qu’ils sont, a une fin. L’esprit, ils n’ont en pas, pensent-ils, car ils ne le voient pas !
Pas facile de perdre sa carte de voiture ou de l’égarer sans pouvoir la retrouver, ce au moment même d’aller faire au mort son certificat de constatation de décès pour son permis d’inhumer. Ou de le réanimer, s’il était simplement inconscient et que son entourage l’ignorait.
LE DROIT VIENT DE LA MORALE MOSAIQUE
Tu ne tueras point, tu ne voleras pas. Voici succinctement deux commandements mosaïques essentiels d’entre les dix que je ne connais pas par cœur, mais que vous pouvez googler. Tuer et voler sont deux raisons d’enfer pour rester en taule sans jamais quitter vos gardes-chiourmes.
Il en est de cultivés de parmi les journalistes, romanciers du dimanche, qui firent à l’époque des interviews de plusieurs condamnés au couloir de mort. Mais qui, nonobstant l’éthique, la morale et les services rendus, ils sont pour certains de parmi les pires escrocs. Que peuvent écrire comme genres de livres ces athlètes, pour ne pas dire esthètes ? Qui n’ont-ils pas encore abusés, ces aigrefins, bien introduits ?
Loin de son étymologie propre, dans la lecture du mot ‘’catholique’’, il y a l’expression de ‘’régularité’’ et la notion de droiture, ce depuis qu’on dit des choses irrégulières et peu orthodoxes qu’elles ne sont pas catholiques !
Dans le mot ‘’ Islam ‘’, il y a une note de paix et non pas de reddition, un conduite d’invocations pour une remise à Dieu, voire de jihad, càd d’efforts et de dépassements et de juste défense. Sans arrogance ni forcing. La sécurité passe avant la santé ou la force, la paix ‘’Assilme’’, est la première des conditions et des paramètres du bonheur.
Et on l’oublie. La paix ! ‘’Assilme’’ est l’étape première de la félicité, du bonheur et de la tranquillité. ‘’Assilme’’, physique est la condition de la paix mentale, celle de l’âme qui s’ouvre vers l’intelligence, la sagesse, la lumière ou vers Dieu.VOTRE SAINTETE, LE PAPE FRANÇOIS,
Que votre nom soit sanctifié, Excellences, Majestés, je n’ai pas besoin de prêtre, ni de lois ou de peur de sanctions, pour devoir être poli et respectueux d’autrui ! Mais, ils restent éminemment indispensables, les curés, les pasteurs, les oulama et les prêtres. Aussi utiles que les instituteurs, les médecins et la police.
Comme je n’ai pas besoin, d’ailleurs, de faire d’études juridiques pour sentir mes droits et discerner la justice, son contenu dans les évènements contemporains ou ceux d’avant.
Vous devez, votre Sainteté, Majestés, Excellences, vous prononcer pour condamner l’injustice infâme et les immondes exactions qui poussent aux guerres.Vous devez dénoncer l’impérialisme, quels que soient ses promoteurs, ses bénéficiaires et leurs cultes ! Condamner l’apartheid et les ethnocides, blâmer les occupations, qui des abus exagérés, se terminent dans les pires atrocités, les meurtres immondes, le massacre des masses, les fosses communes, pour susciter en retour et par vengeance, les actes terroristes et les crimes barbares…
Comprenez par cela les actes de résistance et ceux erronées et insuffisants des terroristes et des suicidaires. Des actes extrêmes, auxquels sont sacrifiés les plus fous des disciples et auxquels s’adonnent et se livrent les prosélytes et leurs comparses. Devenus des braves, ils rééditent sous l’emprise des drogues, ces illuminés, les actes des antiques assassins. Ces hachachines, qui sous l’emprise des stupéfiants, fanatisés à l’extrême, s’adonnaient aux pires massacres des anglais et de leurs serviles mercenaires.
ET VOUS NOUS AVEZ ENTENDUS
Votre Sainteté, vous venez de réveiller l’humanité, toutes religions confondues, au réveil face aux drames pervers que subissent les Rohingas. Vous en alarmez l’opinion universelle et les décideurs, afin que ceux se démarquer du silence, pour dénoncer ces ‘’ crimes intolérables’’. Ces affres qu’ils endurent de la part de leurs frères de Birmanie. Ces forfaits, ces crimes, dits de religions, sont une déroute des valeurs de l’humanité. Ce terrorisme est un non-sens devant Dieu et les hommes. Ces agressions criminelles placent les hommes dans un rang involutif, pire que celui des pires barbares.
A VOUS LES LEADERS EN FAUTEUIL OU AU LIT
Vous les vieux chefs et nous avec, il faut opter pour la justice. Sans se masturber l’esprit ou qu’Alzheimer et Parkinson, n’effacent nos forces, nos actes et nos méninges, il nous faut comprendre et oser dire !
Dire leurs droits aux démunis, aux exploités et leur faire sentir leurs dols, l’injustice qui les agresse, les harassent et les diminue. Le dire à ceux que l’on a volontairement affaiblis, conquis, chassés, quels que soient les restes de leurs cultes et héritages. Le répéter à ceux que l’on a sciemment et soigneusement dénigrés, ou qui ont appris de déformé ou d’outré comme balises de dressage et gravage lors de leur instruction.
Entre le sort de l’homme, sa quête pour la vie et la santé face à pauvreté et la maladie, la quête pour le travail, l’éducation, la formation et le chômage, le sens de l’être et de la personne, celui de l’avoir et de la propriété, de défense et de la sécurité,; il y a la politique, il y a les luttes, les guerres et ses monstruosités.
L’histoire et les civilisations se sont faites, les cultures aussi, au profit des plus forts, voire des militaristes les plus tyranniques et les plus cruels pour illustrer leur images et magnifier leurs icônes. Faut-il continuer dès lors et encore à pousser les plus faibles, les opprimés, à la fuite de leurs terres, aux actes suicidaires de libération ou à l’émigration forcée, par la peur du pire ? C’est-à-dire l’exode et ses calvaires, le naufrage et la mort ?
Des leaders ou des monstres, qui s’acharnent pour libérer leurs pays ou leurs terres de l’expropriation, du servage et des exactions. A terme, pour les plus faibles et ceux qu’on pourchasse, c’est l’échec et l’habitude de l’échec, c’est-à-dire la reddition, l’assimilation des otages emmurés par la terreur et la liquidation de masse. L’ethnocide ou la chasse de ce que furent leurs cultes, leur culture et les restes de leur espèce et de ce que furent leurs ancêtres.
La religion, connue comme succédané de l’opium des peuples, est néanmoins utilisée pour la charité et les bonnes œuvres qu’elle enseigne. Elle est l’essence du droit, de la morale, des cultes. Mais, là dans ce reste de pays exploité et volé, les plus hards* des résistants militent en dopant l’esprit des gens. Ceux des jeune auxquels ils soldent l’espoir de vivre, pour les tromper, les transformer, en bombe assassines et en terroristes.
LES GUERRES CRIMINELLES
Les guerres, quelles qu’elles soient, ne sont que des crimes organisés, des crimes pour se défendre ou pour éliminer et dominer. Ce qui me reste de mon élémentaire enseignement est juste cela. Nous avons tous dans nos chromosomes génétiques et nos cellules sociales des gênes hyperactifs hérités de notre ancêtre Caïn. Des reptiles et des sauriens, si vous pensez à nos héritages originels, autrement.
Quelles que soient nos langues et nos religions, nos ethnies et nos coutumes, nos identités et notre superbe, nous arborons notre supériorité et notre degré d’évolution, comme étant supérieur à ceux des autres. Quant à elle, l’évolution n’a pas pu transformer en ange, le singe bagarreur et le porc, qui sont en nous.
Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis début de l’univers aura procédé à la création de la vie. Et du bigbang, on accède à la volonté du divin et à l’admiration de l’ouvrage. Le sien !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06-09 février 2017
Sujet: '' ISLAMISTE '' WHAT IS IT ?
LIRE CECI ET VOICI UNE RÉPONSE QUE JE VOUS SOUMETS
SI SAMIR AMOR, BONJOUR. Vous dites » Le Premier ministre islamiste »’
Le qualificatif, pernicieux en » ISTE comme son alter ego en ISME est devenu un amalgame dans les tribunes et le vortex des médias francophones ! Une confusion se fait aux dépens de ceux qu’on en qualifie et cela contre le bon sens, de même.
On en use pour confondre et stigmatiser, ainsi ISLAMISTE a fait fortune, repris par nos propres médias. En user, c’est stipendier le parti du Progrès, PJD, et lui coller une étiquette belliciste, arriérée, querelleuses et guerrière, volontairement erronée, pour tromper le lectorat, les votes et les décideurs.
Cet ISTE qui lui colle sur le dos est une supercherie, une vision trompeuse. ISTE, lui confère une responsabilité, une identité grave, un programme batailleur et xénophobe, qui n’est heureusement pas le sien. D’autant que le PJD et Benky, retenus dans le prochain Gouvernement de SM le Roi, ne revendiquent certainement pas.
C’est au moins une confusion ou un manque de précision. Islamique oui, islamiste, c’est donc non !
Voir ma réaction à TBJ sur ce sujet, ici ou là :
http://www.alterinfo.net/A-TBJ-ISLAMISTE-EST-CE-UNE-INJURE-QUI-DOPE-UNE-TARE_a125776.html
http://www.blog.ma/A-TBJ-le-mot-islamiste-est-ce-une-offense-qui-dope-une-tare_a1149.html
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/a-tahar-benjelloun-la-terminaison-185765
NB, je n’appartiens à aucun parti.