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LE FOUET DES JOIES OU LES LANIERES DU PLAISIR
Les étreintes de l’âge mur et les brides du désir
La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.
DES FORUMS INJURIEUX
Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.
Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !
Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.
Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?
ROMANCE FATIDIQUE
Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.
Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.
Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.
ETHIQUE ET FAIBLESSES
On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort.
‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment !
FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON
Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !
Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil.
Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !
Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.
Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.
Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !
Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …
Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper !
LE MONOLOGUE DE FATIMA
Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie !
Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ?
Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !
Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !
Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !
Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.
FATIMA REFLECHIT ENCORE
L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.
LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE
Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !
CONTINUONS POUR ELLE
Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.
Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.
On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois !
En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !
Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !
Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.
Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…
Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.
Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !
SI JESUS, QUI EST VIVANT, ME LISAIT
Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.
Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.
Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.
Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.
DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…
Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !
Dr Idrissi My Ahmed, le 07 Septembre 2016
آل الهبري بلبنان من الأسر الإسلامية المغربية البيروتية اللبنانية والعربية، تعود
بجذورها إلى القبائل العربية في شبه الجزيرة العربية المنسوبة إلى البيت النبوي الشريف، أسهمت في فتوحات مصر وبلاد الشام والمغرب العربي، وقد توطن العدد الأكبر منها في المغرب ومن ثم في مصر وبيروت المحروسة
تنسب الأسرة إلى جدِّها الأعلى السيد عمر أحمد الهبري الذي تشير شجرة نسب العائلة التي بحوزتي أنه قدم من المغرب إلى بيروت حوالى سنة (1160هـء1170هـ، 1740ء1750م). وتشير شجرة النسب إلى أنه السيد عمر الهبري ابن أحمد بن عبد الرحمن بن الفضيل ابن الجلالي بن أعمر أنوالي بن عبد الرحمن بن محمد الجلالي بن السيد محمد السنوسي بن عبد الله الكبير ابن سيدي علي بن إسماعيل… ويستمر النسب إلى أن يصل إلى إدريس الثاني ابن مولانا إدريس الأكبر بن عبد الله المحض بن الحسن المثنى ابن الإمام الحسن ابن الإمام علي كرّم الله وجهه زوج السيدة فاطمة الزهراء بنت رسول الله (صلى الله عليه وسلم) (وثيقة شجرة نسب آل الهبري، جامع الدرر البهية، ص 111، كتاب الأكبار والتاريخ في نسب النبي المختار، سبائك الذهب في معرفة قبائل العرب، نهاية الأرب في معرفة أنساب العرب).
ومن الأهمية بمكان القول، أنه نظراً للمكانة الشريفة للسادة آل الهبري، فقد أقام أحد أجدادها الأوائل الشيخ سيدي الحاج محمد الهبري طريقة صوفية هي «الطريقة الهبرية» شرق المملكة المغربية وقد أشار السيد صلاح مؤيد العقبي صاحب كتاب «الطرق الصوفية والزوايا بالجزائر – تاريخها ونشاطها، ص 244،247» إلى أن الشيخ سيدي الحاج محمد الهبري تتلمذ على الشيخ سيدي محمد بن قدور شيخ زاوية بمنطقة كركر في المغرب العربي، وأن للشيخ سيدي الحاج محمد الهبري شيخ الطريقة الهبرية زاوية معروفة ببلدة «الزاوية الهبرية الضريوة» من إقليم بركان جماعة أغبال قرب مدينة احفير المغرب، وهي زاوية قديمة يعود تاريخها إلى القرن الثامن عشر الميلادي، ولها أتباع كثيرون في المغرب والمشرق، وأن عدد مريدي الطريقة الهبرية يفوق خمسة ملايين مريداً. وجاء في الكتاب نفسه أسماء تلامذة ومريدي الشيخ سيدي الحاج محمد الهبري، ممن أصبحوا أئمة ولهم أضرحة تزار في المغرب العربي. أما الزاوية الهبرية المركزية بالضريوة إستلم المشيخة الشيخ سيدي أحمد الهبري رحمه الله ثم بعد وفاته خلفه أخوه سيدي الحاج عمرو الهبري رحمه الله إلى أن وافته المنية سنة 2000 إذ خلفه من بعده إبنه الشيخ سيدي محمد الهبري الشيخ الحالي للزاوية الهبرية المركزية .
وكان روّاد وأتباع الطريقة الهبرية في المغرب العربي يعملون على تربية الناشئة وتعليمهم، والدعوة إلى الله عز وجل، والقيام ببناء المساجد والزوايا، ودراسة القرآن الكريم والسنّة النبوية، والأمر بالمعروف والنهي عن المنكر، ويمتاز أتباع هذه الطريقة بالخلق الطيب والكريم. وقد أشار صاحب الكتاب المشار إليه قصيدة للشيخ متولي الشعراوي في الطريقة الهبرية تنشر للمرة الأولى.
هذا، وقد حدثنا السيد يحيى محمد توفيق الهبري مواليد بيروت المحروسة عام 1913 في دارته في باطن بيروت قرب جامع أبي بكر الصديق عن تاريخ الأسرة الكريمة، ومما ذكره أنه سبق أن وصلته عدة رسائل من أفراد من آل الهبري من اليمن (حديث مع السيد يحيى الهبري، تاريخ السبت 10 أيار 2009 بحضور السيد زهير الكستي
وفي العهد العثماني انتقل من الجزائر إلى بيروت جد الأسرة البيروتية السيد عمر أحمد الهبري في حوالى عام 1740، وكانت بيروت وقتذاك ما تزال بلدة متواضعة، وتشير سجلات المحكمة الشرعية في بيروت في القرن التاسع عشر إلى وجود آل الهبري في داخل السور في باطن بيروت، ومن بين هؤلاء: الحاج علي الهبري، الحاج محمد الهبري، الحاج مصطفى الهبري وسواهم، لهذا فإن البعض الآخر يرى بأن الجد الأول في بيروت لآل الهبري هو الحاج علي الهبري وكان له ولأولاده ولذريته إسهامات مهمة في زاوية المغاربة في باطن بيروت قبلي جامع السراي (الأمير عساف). كما تشير سجلات المحكمة الشرعية في بيروت إلى وجود وقف وحكر بني الهبري لصيق دار بني زريق في باطن بيروت قرب زاوية الشيخ حسن الراعي (شارع فخر الدين ومكان الإطفائية القديم باتجاه بوابة يعقوب) (أنظر كتاب د. حسان حلاق: أوقاف المسلمين في بيروت في العهد العثماني، ص 93، 108). ومهما يكن من أمر، فإن آل الهبري من الأسر الجزائرية المغاربية التي قامت بدور بارز في بيروت ولعهود عديدة لا سيما منذ العصور الوسطى إلى التاريخ الحديث والمعاصر، وهي ترتبط بنسب مع أسر بيروتية عديدة في مقدمتها آل سلطاني المخزومي وآل الحوت.
وبما أن أسرة الهبري من الأسر الشريفة المنسوبة، فقد حرص الأوائل على متابعة العلم الشريف، فبرز من الأسرة العديد من العلماء في مقدمتهم العلّامة سيدي الحاج محمد الهبري العزاوي دفين أحفير جد أحد علماء بيروت المحروسة وأحد كبار التجار فيها في القرن التاسع عشر. كما برز نجله سماحة العلّامة الشيخ محمد توفيق الهبري (1868ء1954) مواليد بيروت المحروسة عام 1868، وقد نشأ في بيت علم وتقوى واستقامة، وتلقى العلوم الشرعية على والده، وعلى علماء بيروت الأجلاء.والأمر اللافت للنظر، بأن العلّامة الشيخ محمد توفيق الهبري، لم يكتفِ بالاشتغال بالعلوم الشرعية، بل حرص على تأسيس أول حركة كشفية في لبنان والعالم العربي، فمنذ أن وفد إلى بيروت عام 1908 الهنديان المسلمان عبد الجبار وعبد الستار خيري، والشيخ محمد توفيق الهبري يحيطهما بعطفه ورعايته. وكانا قد أسسا بالتعاون معه أول فرقة كشفية في جامعة دار العلوم التي استقطبت الشباب البيروتي والشباب اللبناني والعربي في سوريا والأردن وفلسطين والعراق، وقد شهد المشرق العربي لأول مرة تجربة جديدة من تجارب التربية الوطنية الحديثة.
ونظراً لأهمية دور «الكشاف المسلم» في بيروت ولبنان، فقد تخوف الانتداب الفرنسي من هذا الدور الرائد، فعمل على محاربته وتطويق دوره، غير أن تصميم العلّامة الشيخ محمد توفيق الهبري على الاستمرار مع مجموعة من المخلصين، ولذا استمر الكشاف المسلم وما يزال يقوم بدور فاعل ورائد في لبنان. بالإضافة إلى ذلك، فقد كان الشيخ محمد توفيق الهبري رئيس لجنة المدارس التابعة لجمعية المقاصد الخيرية الإسلامية في بيروت (كامل الداعوق: علماؤنا، ص 154ء156) في عام 1954 توفي العلّامة الشيخ محمد توفيق الهبري وقد طويت بوفاته صفحة مجيدة من صفحات بيروت المحروسة، وصفحة مجيدة من تاريخ أسرة الهبري الشريفة.
ونظراً لإسهامات العلّامة الشريف الشيخ محمد توفيق الهبري، فإننا نشير إلى سيرته الذاتية الموجزة:
1ء ولد في بيروت المحروسة عام 1869.2ء نشأ في أسرة متدينة، وتلقى العلم الشريف من توحيد وفقه وحديث وتفسير على مشايخ عصره مثل خاله الشيخ عبد الرحمن الحوت والشيخ حسن مدور والشيخ محمد الكردي الملكاني، واكتسب حظاً وافراً من علماء المغرب ودمشق والهند الوافدين على بيروت المحروسة.
3ء عام 1909 صدر الفرمان العثماني من والي بيروت بتعيينه خلفاً لوالده بإمامية جامع عين المريسة، وفي أيلول 1912 عُيّن إماماً لجامع القنطاري.
4ء بدأ حياته التجارية بسوق العطارين غربي الجامع العمري الكبير، وصار له باع طويل في التجارة والصناعة. انتخب عضواً في لجان البناء والمالية والأجور في جمعية المقاصد الخيرية الإسلامية. كان اليد اليمنى لعبد الجبار خيري في تأسيس الحركة الكشفية، وقد أعطاه كل دعم مادي ومعنوي لازم، فهو التاجر المحنك والصناعي الرائد ورجل الثقافة والتربية. عمل بصناعة استخراج الزيت والصابون، وكان متعهداً لتموين الجيش العثماني، وصاحب مصنع للأبواب الحديدية والوكيل الحصري لسيارات كاديلاك منذ عام 1908، ثم وكيلاً لسيارات فورد منذ عام 1914، ثم آلت هذه الوكالة إلى نجله الوزير خليل بك الهبري.
5ء التأمت لجنة الكشاف السوري في 30 أيلول 1920 وانتخب الشيخ محمد توفيق الهبري رئيساً مؤقتاً ومحيي الدين ال كاتباً مؤقتاً من قبل الهيئة المؤلفة من السادة: أمين بيهم، محمد سعيد دبوس، سعد الله عيتاني، مصباح عيتاني، نجيب عيتاني، رائف فاخوري، أحمد اياس، محمد عمر منيمنة واستمرت اللجنة حتى عام 1926.
6ء قام برعاية مشروع أول جامعة إسلامية على الطراز الحديث في بيروت عام 1908، عرفت باسم «دار العلوم».
7ء احتضن الشيخ محمد توفيق الهبري الحركة الكشفية فتفرغ لها وأعطاها من جهده نيفاً وثلاثين عاماً من 1920 حتى 1954 كرئيس لمجلس العمدة.
8ء شغل منصب رئيس لجنة المدارس في جمعية المقاصد الخيرية الإسلامية في بيروت، وفي أيامه تم التبادل بين جمعية الكشاف المسلم في لبنان وجمعية المقاصد الخيرية الإسلامية بخصوص تنازل جمعية الكشاف المسلم في لبنان عن بيت الكشاف في منطقة الحرج، وشراء جمعية المقاصد الخيرية الإسلامية قطعة أرض في بئر حسن لمصلحة جمعية الكشاف المسلم في لبنان.
9ء يحمل وسام الاستحقاق اللبناني المذهب عام 1942، ووسام الأرز الوطني عام 1950.
10ء بعد وفاته تم تعديل نظام جمعية الكشاف المسلم في لبنان وألغي منصب رئيس العمدة والمفوض الأول، وأستعيض عنهما بمنصب رئيس الجمعية الذي أصبح يتولى رئاسة العمدة والمقر العام في آن واحد.
11ء عام 1899 اشترى الحاج محمد علي الهبري قطعة أرض من الحاج خليل بن حسن بن مصطفى الشيخ والحاج عبد الله بيهم بمحلة ميناء الحصن خارج مدينة بيروت آنذاك، وباشر مع نجله الشيخ محمد توفيق الهبري بتأسيس وإنشاء أول مدرسة إسلامية نظامية بمؤازرة وتشجيع وجهاء البلدة الغيورين على مستقبل أبنائهم، هي مدرسة لجنة التعليم الإسلامية التي كان يرأسها نائب بيروت المهندس محمد جميل القباني، تألفت الهيئة المدرسية من السادة: أنيس طبارة، الشيخ محمد توفيق الهبري، خضر البراج، راضي سنو، الشيخ سعيد أياس، الشيخ سعد الله الحريري، سليم التنير، صالح زنتوت، عبد الرحمن الأنسي، الحاج علي الجندي، الحاج محمد علي الهبري، محمد علي سنو، مصباح اللادقي، محمد الزعني، نجيب فاضل والشيخ هاشم الشريف.
12ء في عام 1908 بدأ الهنديان عبد الجبار خيري وأخوه عبد الستار عملهما في مدرسة لجنة التعليم الإسلامية، وبعد ذلك استأجر الشيخ محمد توفيق الهبري داراً في زاروب «المحب» في عين المريسة بملك الأستاذ طاهر التنير، وانتقل عبد الجبار وأخواه للتدريس وإدارة المدرسة، وبعد عامين 1909 ضاقت المدرسة بطلابها فاستأجر الشيخ الهبري بناءً مؤلفاً من طابقين مع حديقة مشجرة بأشجار الليمون من صاحبه يوسف ضيا بك في منطقة ميناء الحصن (جادة الحميدية) والتي أبدل اسمها بعد الاحتلال الفرنسي باسم شارع كليمنصو. وأطلق على المؤسسة اسم (دار العلوم) فاستقالت الهيئة التعليمية بمن فيها عبد الجبار وعبد الستار بعد نيلهما الماجستير من الجامعة الأمريكية في بيروت. وانتقلت المؤسسة من زاروب المحب إلى دار العلوم في منطقة ميناء الحصن، لتبدأ معها مسيرة الكشاف في بيروت وإلى العالم العربي.
وبعد أن شهد العلّامة الهبري نهاية الدولة العثمانية عام 1918، ومن ثم احتلال الجيش الفرنسي للبنان، وإعلانه دولة لبنان الكبير عام 1920، لم يتردد مجدداً في تنشيط الحركة الكشفية في لبنان والعالم العربي، غير أن فرنسا وبريطانيا تنبهت لخطورة أهداف الحركة الكشفية لأن انتشارها بين الشباب العربي في البلاد السورية سيشكل خطراً مستقبلياً على وجودهما واستعمارهما للبلاد العربية، لهذا قامت فرنسا وبريطانيا بمحاربة هذه الحركة، وعملت على تحجيم دورها، إلى أن نال لبنان استقلاله عام 1943، فعاد الشيخ الهبري مجدداً لمتابعة نشاطه واهتمامه بالحركة الكشفية، وقد استمر متابعاً إلى وفاته عام 1954.
13ء كان يملك وثائق ومخطوطات وتراث بيروتي وإسلامي نادر للغاية، انتقل إلى نجله الحاج يحيى الهبري وإلى حفيده الدكتور الطيب بن يحيى الهبري.
14ء لقد أعطى العلّامة الشيخ محمد توفيق الهبري بيروت والبيارتة أفراداً ومؤسسات الكثير من علمه وثقافته ونشاطه، فالكشافة – كانت – وما تزال العامل الأساسي في تنشيط المجتمع، والعلم هو العامل الرئيسي في تقدم الشعوب، فقد كان رئيسا لجمعية الكشاف المسلم، وكان رئيساً للجنة المدارس في جمعية المقاصد الخيرية الإسلامية في بيروت. واستطاع بواسطتهما وبواسطة اشتغاله في الحقل العام أن يسهم في دعم وتقدم الشباب البيروتي واللبناني والعربي، ترك ذرية اشتغلت في الحقل العام، ومن بينهم النائب والوزير الأسبق المرحوم خليل الهبري، والسفير سعيد الهبري، والحاج يحيى الهبري رئيس رابطة أسر بيروت الإسلامية (رحمهم الله جميعاً)، ورجل الأعمال محمد الهبري الذي حمل لواء الكشاف المسلم من بعده.
كما برز من الأسرة الشريفة الوزير خليل بك الهبري، ونظراً لإسهاماته السياسية والاقتصادية والخيرية، فإننا نشير إلى سيرته الموجزة:
الشريف النائب والوزير خليل بك الهبري (1904ء1979)
1ء مواليد بيروت المحروسة عام 1904.
2ء والده العلّامة الشيخ محمد توفيق لهبري، ووالد السيد يحيى الهبري والسفير سعيد الهبري.
3ء قام الوزير خليل الهبري بدور سياسي واجتماعي واقتصادي بارز في لبنان.
4ء بعد الانتهاء من دراسته كمهندس ميكانيكي، اشتغل بالتجارة العامة.
5ء باشر أعماله التجارية عام 1927، وكانت باكورة أعماله تجارة السيارات، وكان وكيلاً لشركة جنرال موتورز وسيارات: بويك، كاديلاك، فوكسهول، وعرف محله باسم «شركة هبري للمحركات».
6ء انتخب عضواً في مجلس بلدية بيروت، وبفضله أنشيء المستوصف البلدي في الطريق الجديدة
7ء أمين سر لجنة مواساة المصابين في كارثة عام 1954.
8ء كان عضواً في جمعية البر والإحسان البيروتية، ومفوضاً لها لدى الحكومة.
9ء عضو في لجنة مكافحة السرطان.
10ء عضو في مجلس إدارة شركة مياه بيروت، وفي عدة مؤسسات خيرية واجتماعية.
11ء عيّن متولياً على شركة كهرباء بيروت، وبهمته تم تأمين الكهرباء بشكل مستمر في بيروت.
12ء انتخب نائباً عن بيروت في دورة عام 1957.
13ء عيّن وزيراً للأشغال العامة في آذار عام 1958 في حكومة الرئيس سامي بك الصلح في عهد رئيس الجمهورية كميل شمعون.
14ء كان عميداً لأسرة الهبري.
15ء تميز بالاستقامة والأخلاق الحميدة والعاطفة الإنسانية، واعتمد سياسة الاعتدال والوسطية ورفض العنف منذ أن كان نائباً ووزيراً.
16ء استمر صامداً عام 1958 مع رئيس الوزراء سامي الصلح في إبان ثورة عام 1958، فنهبت دارته في شارع حمد تحت ستار المعارضة والمقاومة، واحرقت.
17ء بعد سفر الرئيس سامي الصلح خارج البلاد في أيلول عام 1958 أوكل إليه مهام رئاسة الوزراء بالاتفاق مع رئيس الجمهورية ولمدة محددة انتهت في 22 أيلول عام 1958.
18ء أولاده السادة الأشراف من زوجته السيدة الشريفة مهيبة عون الهبري: توفيق، ندى زوجة السيد نهاد صيداني، إيمان زوجة المهندس بسام برغوت (عضو المجلس الإسلامي الشرعي الأعلى)، منى زوجة السيد فاروق البزري، ميرا زوجة السيد ممدوح كوكش. أما نجله المرحوم أسامة الهبري فقد توفي منذ سنوات عديدة، وهو من زوجته الأولى من أسرة أياس.
توفي في 27 شباط عام 1979 في بيروت1
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=UOWWrQmT-qk[/youtube]
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCComme suite au :
http://www.libe.ma/Les-prix-des-medicaments-appeles-a-jouer-au-yoyo_a77399.html
Hausse inepte de la TVA sur les médicaments ?
Exactions et bavures fiscales d’un Gouvernement en fin de mission ou ballon-sonde ?Si ce n’est pas un piège pour le PJD, c’est une infamie pour le RNI et une malédiction pour les malades qui espéraient mieux !
Augmenter la TVA sur les maladies, à travers les soins et les médicaments, et continuer de les appliquer sur le dos des seuls malades, est une perversion amorale.
Ce pavé peu heureux, est une érosion éthique anti citoyenne et politiquement contre-productive, imaginée stupidement la veille des élections parlementaires ! C’est un déni du devoir altruiste envers les électeurs et un défi au bon sens et contre toutes les personnes malades !
Surtout quand on sait que depuis une décade,nos bons ministres reçoivent les doléances des associations de malades, en vue d’obtenir la détaxe de la TVA et la suppression des Taxes de Douane qui frappent à l’importation les médicaments.
A commencer et pour son sémillant exemple, par la Fondation de Lalla Selma, qui obtient à juste titre des dispenses de taxes pour certains médicaments anticancéreux.C’est un surcoût de 17 % plus 7 %, c’est à dire le quart du prix qui vient se grever en surplus sur la valeur propre des médicaments pour en hausser le prix ! Un surcoût qui est ainsi prélevé inconsciemment. Le circuit de soins est dopé à sa base par ces taxes, indirectes invisibles !
Messieurs les Décideurs, messieurs les chefs de Partis, messieurs les Parlementaires et vous autres Lecteurs, anciens ou futurs malades, parents des malades, vous sentez notre désarroi ! Il faut voir souffrir une malade proche, dévastée par une maladie grave ou un enfant cher à vous en train de pâtir et de pleurer, pour comprendre ce que sentent les malades auxquels on extorque de l’argent !
Une souffrance supplémentaire, adverse, dictée par l’insouciance du législateur, qui méprise et sanctionne un état de peines et de supplice ! Voilà ce que signifie cette immonde TVA ! Même sipour certains, bien hauts et distants dans leurs respectables et somptueux magistères, ces taxes sur les médicaments leur semblent symboliques, elles sont bonnes pour remplir les caisses, sur le dos des seuls malades ! Une injustice que l’AAMM fustige et ne partage pas !
Au lieu de supprimer la TVA, vouloir l’augmenter de la sorte, sur le dos des malades, est une absence d’imagination et de justice flagrantes. Une idée scatologique, un projet nauséabond et irritant, un piège excrémentiel pour l’exécutant qui prend sur lui toute la responsabilité tyrannique de l’impérialiste qui le lui impose ou lui dicte !Je répète que si ce n’est pas un piège pour le PJD, que c’est une malédiction qui veut salir le RNI ! Ce deal est une infamie.
J’ajoute en tant que président de l’AAMM, une association des patients porteurs de maladies neurologiques graves, que ce projet d’augmentation de la TVA serait un acte triste sans aucun sens du partage ni de compassion. Ces valeurs d’entraide sont le propre de l’école de Sidi Mohammed et sont professées par SM le Roi pour construire le Marocain. C’est autour de cet altruisme que se fonde une communauté de patriotes et de croyants !Ce projet est un sabotage ingrat et indigne des valeurs enseignées aux marocains et véhiculées depuis dix-sept ans par SM. Il estune destruction du civisme et de l’esprit humanitaire, affirmés par tant d’actes de proximité, l’INDHet le Ramed, entre autres chantiers de SM le Roi.
Cette sombre idée est un mauvais exemple, une déviance indubitablement, que l’on veut livrer honteusement et hypocritement aux Africains, lesquels voudraient s’inspirer de nos progrès sociaux et démocratiques.
C’est un acte de vandalisme barbare qui salit la bonne réputation des fondateurs du Parti en lui attribuant la primauté de cette ignoble augmentation. Aussi symbolique paraîtrait-elle aux seigneurs du diktat et du moment.
Cette déviance vindicative, cette forfaiture antinomique et contre-évolutive, dictée ou pas, est un sacrilège social, une apostasie économique. Et qui plus est, elle va faire rentrer combien d’argent à la trésorerie ?
Combien rapporte-t-il à l’Etat d‘exploiter ainsi les malades et de les écraser, encore plus, sur le plan de la renommée humanitaire ou de la praxis politique ? Combien de milliards de centimes, raclés sur le dos des malades et de leurs douleurs ? C’est infime comme bouche-trou, quand on dilapide autant !
Combien vaut en réputation et en bonne gouvernance, cet acte qu’il est de déplaire, de fâcher le peuple et de l’écraser, même symboliquement ? Au lieu de lui rendre justice et de réformer les réglementations ! Ces lois, ces pénalités fiscales punitives qu’on leur assène, indirectement, mais si odieusement, narguent et humilient les bonnes gens !
Augmenter laTVA sur les médicaments, au lieu de la supprimer,est une bavure innommable en matière de gouvernance. C’est un acte malveillant et outrageant envers les malades.C’est une forfaiture, foncièrement outrageante et attentatoire à la politique de proximité et de bienveillance envers les affaiblis, telle que prodiguée par SM le Roi.
Cette volonté d’augmenter la TVA,au lieu de la supprimer, serait une dérision, une arnaque, une escroquerie de la part de ceux qui sont aux affaires, pour l’instant ! Augmenter la TVA au lieu delà supprimer est une bavure illégitime et démoniaque en matière de Santé.Que le Ministre de la Santé et que le Chef du Gouvernement, que le Secrétaire général du RNI, stoppent cette vindicte antipopulaire, avant de présenter le budget, qui portera de fait un préjudice à leurs signataires, aux législatives que l’on attend.
Augmenter la TVA serait l’épitaphe peu glorieuse de ce gouvernement d’union !
C’est l’antithèse toxique, c’est un poison distillé, aux antipodes de la politique du Professeur Louardi et de son parti, le PPS. Le Doyen El Houssaïne, n’a-t-il pas déclaré en 2011 au début de son louable et positif mandat, sur plusieurs médias, quasiment en ces mots : « La TVA sur les médicaments est une taxe inique » ! Son Parti, à l’instar de ceux qui sont aux affaires, dans ce gouvernement,devront-ils supporter passivement la honte et assumer cet impair forcené ? Un pari fou, si contraire aux valeurs qu’ils professent. Que ces valeurs soient d’éthique religieuse, socialiste ou libérale !
Car, on ne frappe pas d’impôts les déficits, de la santé ou autre ! C’est inique et immoral ! Les maladies sont des déficits physiques ou intellectuels. La maladie n’est pas un profit ni un bénéfice pour devoir être ainsi taxée ! La recherche des soins est un droit inaliénable, voire un devoir de l’Etat, qui entre dans les approches de l’INDH. Ils doivent être debout, les malades, pour produire et participer à se hisser, avec leur pays !
D’habitude, même chez les libéraux, on ne fait payer que les gains et non les carences ou les faillites ! Qui plus est, côté aide au peuple,les livres et le blé, sont quasiment dispensés des Taxes de Douane. Dès lors, pour être équitables envers les malades, pourquoi ne pas détaxer les intrants des médicaments, le matériel de diagnostic et de soins aussi ? Alors qu’on les sait si nécessaires et qu’on ne sait pas non plus les fabriquer, chez nous ! Je parle des intrants des médicaments, des réactifs, du matériel et des instruments.
Cette pénalité surérogatoire, est pire qu’une insouciance tyrannique ou qu’un état de spoliation cérébrale. C’est un manque de maturité humanitaire, manifeste. Indigne de tout bon ministre, quel qu’il soit et quelles que soient les contraintes qui voudraient l’obliger et le ternir.
Augmenter ainsi les Taxes indirectes au moment où le peuple des malades, des médecins et des pharmaciens en attend la réforme et la suppression, est un défi ennemi du peuple et un outrage au bon sens des citoyens marocains.
Ce projet de hausse de la TVA sur les médicaments, est le pire des révisionnismes que l’on peut opposer aux malades pour les dénigrer et les décourager ! Ce projet inhumain est satanique, car il tente de salir la réputation des meilleurs ! Vouloir augmenter la TVA est démoniaque et inconscient, car il veut insidieusement détruire les aspirations du peuple et tromper la confiance et la vigilance duRoi. Rien que ça ! Monsieur le Ministre des finances, Si Boussaïd Mohamed, doit se placer est au-dessus de ce risque de fournaise !Délivrer un tel message par un cadra du RNI,c’est desservir son Parti et son Pays ! Et c’est renier toutes les avancées démocratiques du RNI, ce parti de superbe extraction dont le fondateur, Ssi Osman, le Premier ministre de la Marche Verte, vient d’être honoré d’un superbe wissam de reconnaissance, par SM le Roi.
Oser faire cet impair fiscal, c’est trahir le Parti et vouloir lui imputer à ce Parti, une déviance anti populaire, inutile et contre productive. Enfin, si cet acte anti-sanitaire et malsain était vrai, si cette volonté d’augmenter la TVA, au lieu de la supprimer, était mollement permise par les Islamistes du PJD, alors qu’ils sont à la barre du Gouvernement, ce serait une stupidité, un sabotage de ce Parti et de cette union tant attendue aux prochaines urnes. Si Mohamed Boussaïd se doit de nous éviter cette aventure !Enfin, nous le pensons sincèrement, nous l’attestons, ce serait un crime qui contrecarre les valeurs morales de l’Islam bien pensé. Cet acte malveillant qui veut hausser la TVA sur les misères physiques, est un acte fasciste, anti-islamique. Il vient salir cet Islam du juste milieu, connu par la solidarité qu’il inculque et la tolérance qu’il revendique, en ces temps de graves crises. Un Islam que nous défendons, contre vents et marées, un fait que nous ne cessons pas de vanter aux autres Orientaux et Africains de par le monde.
Cette sanction et pénalité des malades, qu’est la TVA, exacerbée de façon sadique est donc un outrage au bon sens. Il viendra ronger encore plus les malades, au lieu de les prendre en compassion et deleur réserver plus de cœur dans leur pays.
Cette réforme fiscale sanitaire, réclamée depuis des années, est l’un des plaidoyers et des réquisitoires, de notre association, l’AAMM. Mansuétude et dignité, autant de droits et d’estime, sont requis pour les malades ! La solidarité fait partie de nos valeurs nationales pérennes ! Contrairement à cette anti-culture pourrie, celle des entraves machiavéliques, ces exactions administratives conspuées que nous voulons voir disparaître !La solidarité, les qualités de gestion, le progrès, les actes vigoureux et courageux, sont parmi les valeurs qui sont espérés de l’Exécutif par les Marocains. Des réformes patriotiques et civiques, à l’image de ce que fait SM le Roi, Sidi Mohammed, que Dieu le garde comme guide et comme lumière pour éclairer la voie à Son Gouvernement.
Une immonde lâcheté ? Ce ballon sonde, voire ce projet, mesquin et qui manque d’inspiration, s’il était collé au nom du bon Ministre qui le promeut, serait un suicide politique pour sa carrière ! Et qui plus est, si ce projet est outrageusement avéré et voté, ce serait une ineptie, une contrainte inique, une barbarie décérébrée.
Maintenir ce projet serait la preuve maladive, d’un acte péjoratif de démence erronée, anti-populaire, tout azimut, qui nargue et offense les malades et le corps pharmaceutique en premier. Enfin, ce serait une erreur, qui démontre la superbe affichée et l’éloignement arrogant de certains décideurs, en opposition de phase, face aux pauvres malades et autres assujettis, qu’ils sont en devoir de gérer !
Nous voulons que notre louable ministre Ssi Boussaïd et que le RNI renient en bloc ces bruits et se prononcent clairement contre !
Autrement, ce serait la honte, si cette ineptie était démontrée ou étalée en vrac devant nous. Une honte si elle était avérée face à la nonchalance des Partis, nonobstant le pacifisme paisible et la tolérance des Marocains, malades ou pas !Que ce Gouvernement, en espoir de relance, s’éloigne publiquement de tout ça ! Une aubaine rassurante, afin de nous apaiser et de trouver une solution pour exonérer les malades et leurs médicaments de ces taxes indirectes !
Tout ce qui a été fait pour les malades, par les Socialistes au sein du Gouvernement actuel,unis au leader d’un Parti aux valeurs musulmanes, tombe à l’eau ! Cela, au moment où des associations de malades demandent au Gouvernement de SM le Roi, avec instance et beaucoup d’espoir et de respect, d’initier la ‘’ Réforme Fiscale Sanitaire’’ et de donner Ses conseils illustres à l’Exécutif afin de supprimer ces taxes indirectes. Tant celles de Douane sur les médicaments, les réactifs et les intrants,que de cette TVA criminelle, que nous décrions publiquement.
Des taxes sur les souffrances, imposées exclusivement sur les gens qui subissent les maladies, c’est un véritable calvaire, le cou entravé par des chaînes…
Les malades, de façon injuste paient des taxes sur leurs souffrances et leurs tares ! Nous le redisons. Seuls les malades qui souffrent, paient contre-gré, cette moyenâgeuse gabelle. Une taxe indirecte, héritée des pratiques nauséabondes des anciens colons ! Mais ceux-là, ils ont chez eux une Sécu généralisée, qui les rembourse sérieusement !
La nouvelle exacerbation de cette pénalité, la TVA sur les médicaments, est un désastre antisocial innommable. Nous le répétons, convaincus avec persévérance et sans relâche, vu notre amour pour les pauvres, les malades et les démunis, sachant que ce n’est qui l’écho des principes, des vertus et des actes de Sidi Mohammed. Autrement ce serait un sacrilège social ! Voire une régression paradoxale et antinomique de l’attention que doit normalement porter tout bon Gouvernement à ses électeurs. Que le Gouvernement nous évite ces pénalités sur les souffrances pour sauvegarder nos droits, ses acquis et sa bonne réputation ! Et merci, dans la grâce de Dieu.
Kénitra, le 04 Août 2016
Dr Idrissi My Ahmed,
Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du MarocAssociation des Amis des Myasthéniques du Maroc
Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Assistance: 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com, http://myasthenie.forumactif.comLa finalité du Ramadan et l’article 222
https://www.youtube.com/watch?v=ha3PS4jfzVk
Faut-il s’intéresser aux déjeuneurs quand les Musulmans se tuent entre-eux, en détruisant leurs pays et la renommée pacifiste fondamentale, la simple morale, de leur religion ?
http://www.quid.ma/videos/asma-lamrabet-larticle-222-na-rien-avoir-avec-lislam/
Comment donner un avis, quand on est partagé, soi-même, entre plusieurs options ? Ouvert, tolérant, est-ce manquer de foi et de certitude ? Ou manquer de forces, pour ériger ses convictions, ses devoirs et ses droits ? Fascisme, tyrannie de la majorité, viennent à l’esprit pour fermer les portes. Voici, néanmoins, quelques idées de pratiquants sincères et souvent profanes. Car la religion et son adhésion, ses rites et sa défense, ses propos, ça va du cours préparatoire aux agréations et doctorats !
D’abord, si on peut informer sur notre Religion, le monde entier, et sur sa teneur et sa tolérance, ce serait très bien ! Et pourquoi pas ? Surtout, maintenant en situation d’extrémismes et de fanatismes divers, où l’on voit la religion, la nôtre, fracturée entre ses différents shiismes et adeptes, instrumentalisée et déviée vers d’autres fins. Déficit d’image et des préjugés passéistes, alourdis et mal interprétés, qui ne lui emmènent, à cet Islam, que des ennemis et qui les surmultiplient encore, en les renforçant dans leurs jugements antimusulmans.
Si on peut former les adeptes, citoyens et autres, c’est bien… Seulement, même dans un pays musulman, au rite donné et défini depuis des siècles, tel que le nôtre, on ne peut pas et on ne doit pas obliger ni forcer les gens à devenir des musulmans ni à suivre les rites, bessif, contre-gré.Ce serait des contraintes contraires aux droits de l’homme actuels et passés. Ce serait des pressions inutiles à la bonne psychologie, car ce serait de fausses conversions, des attitudes masquées, de faux dévots, des masques de façade. De l’hypocrisie, certes et de faux zélateurs !
Qui plus est, l’un des versets du Coran, fait entendre au prophète, de ne pas insister sur ces mêmes conversions, il y a de ça, près de 14 siècles de cela ! Seulement les exégèses diffèrent entre les spécialistes.
http://www.islamreligion.com/fr/articles/661/nulle-contrainte-en-religion/
Islam, veut dire la paix et la croyance à la fois. L’Islam, c’est une mise à jour des vieilles religions monothéistes de la région, pour les bledards arabes de l’époque, des Sémites affiliés à Abraham, qui avec les temps et les chaleurs, les avaient quelque peu oubliées…Et un peu plus.
Mais à notre étage, de simples croyants et de crédules ‘’consommateurs’’, suiveurs habituels de la religion, sans beaucoup de sciences théologiques, ni d’arabe ancien ou classique, que signifient les gestes qu’il est de se voir froisser par les déjeuneurs ? Apostats, incrédules ou pas ! Que pensent-ils de ces ‘’ mécréants locaux’’ qui déjeunent devant eux ? Des ados ? Des libertaires poussés de l’extérieur ?
La foi fragile ou pas, quels que soient leurs degrés d’ouverture ou de convenances, quelle que soit la force de leur crédos, ils sont interpellés les nôtres, certes ! Que sent alors le pratiquant, quand il voit ce faire ? Quand il s’estime être dérangé ou irrité par un déjeuneur ? Quand il sait que le déjeuneur tient vraiment à se montrer par le jeûneur et s’en faire remarquer ? Que pensent, alors les plus rigoristes et les plus rigides des nôtres jeuneurs ? Ceux qui ne sont ni ouverts ni tolérants, face à ceux qui les titillent, et ce volontairement, dans leur foi ? Ils crient être défiés et insultés ! Simplement ! Ou qu’ils s’estiment devoir être bravés et outragés, si un ‘’militant’ ’le faisait par malheur, devant eux…sur les forums… d’ici ou là !
Qu’est-ce que ça leur fiche vraiment ? Alliez-vous me rétorquer. Sont-ils déstabilisés, fragilisés à ce point, dans leurs crédos et leur foi et pour si peu, nos bons musulmans ? Mais, si le déjeuneur le fait exprès et certainement, pour la frime, hors besoin de faim évidemment ? Alors là, ils tiquent, car ils distinguent une menace ! Le déjeuneur l’ose simplement pour manifester ses libertés et ses différences, et ce face à ce qui est de naissance ou d’appartenance, Sa propre communauté ! A l’opposé, les déjeuneurs appartenant aux autres communautés, des non-musulmans, ça ne les implique pas et ça ne les froisse même pas. De même que les malades !
En mangeant et ce publiquement, on ne dérange pas seulement, on fait pire, face à ces bonne gens !
Imaginez la compréhension au rural et dans les quartiers ce qui pourrait se passer…Le faire de façon ostentatoire, blessante, c’est assurément et selon eux, qu’on veut les blesser, les défier tous, eux et leurs rites et leurs lois. Ils ne sentent plus aucune protection, là, chez eux ! C’est une façon de froisser leurs cultes et leurs credo, de les moquer, de les insulter et de les pousser aux actes défensifs, instinctifs ou réflexes ! Ou plus fanatiques encore. Ça devient quasi politique pour les deux bords !
Est-ce l’un des droits de l’homme que de narguer un groupe, en arborant de sa différence ? Ça se discute, alliez-vous dire ! Mais, c’est selon les places et les endroits, l’évolution moderniste, démocratique ou pas. Mais, il me paraît difficile, dans les ‘’cirques’’ des sports, là sur les tribunes, de narguer les hooligans ! Ni même de les convaincre de vos bons et-ou naturels droits.
Que Dieu nous éclaire depuis le Big-bang et nous fasse évoluer, qu’Il nous pardonne nos approximations et efface nos erreurs !Bonne fête de l’Aïd à vous tous.
Dr Idrissi My Ahmed, au 3 juillet, 27 Ramadan 1437.LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
Conjectures de paix et conjonctions de coordination.Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.
Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.
Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Si Abdelaziz Bouteflika qui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !
J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan IIJ’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !
C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.
Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.
L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.
Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.
Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.
Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.
Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi, demanderais-je aux militaires qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complaît à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.
Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des médias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !
Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?
La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.
– L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !
_ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau
_ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.
_ Vous y allez un peu fort, Docteur !
_ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !
_ Le savent-ils ?
_ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
_ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !_ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !
_ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?
_ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?
– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.
– Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !
_ C’est une mode, à l’air du temps !
_ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !
– Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.
_ Un appel, un Sos ?
_ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
-Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !
_ En un mot, SVP !
_ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
_ Votre prochaine réunion élective
_ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
Dr Idrissi My Ahmed
Kenitra, le 12 Février 2016
LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?LEILA ALAOUI, UNE ICONE FACE AUX FANATISMES
MOULAY AHMED IDRISSI·MARDI 19 JANVIER 2016Hanane, Mounia et vous autres artistes peintres des clubs de la profession au Maroc
La peinture a maintenant une nouvelle mission. Celle d’un messager de politique universelle.
Elle commencera au Maroc. Si vous aimez votre pays et vos pinceaux et plumes. Une exposition de ce beau visage de la défunte, Leila Alaoui, reproduit et fait par vous tous serait une profession de foi existentielle, un militantisme citoyen.
Elle ne sera pas morte pour rien et on grandira ses apports et son souvenir. Celui de la vie en fait ! Tout un chacun, d’entre vous, peintres et photographes, dans un premier temps, écrivains et poètes, médias et caricaturistes, pourraient mettre en exergue ce symbole, lors d’expositions publiques et de galeries.
Et cela, afin de dénoncer le fanatisme d’où qu’il provienne !
Merci de retenir cette idée et suggestion AU MINISTÈRE DE LA CULTURE et d’en faire, une option culturelle nationale, pour militer tous en tant que marocains, face au terrorisme, afin de délivrer un message de paix au monde entier , à travers notre nouvelle icône !. Que Dieu l’ait en sa grâce…Amen.
PS : Et je vais proposer cela à mes petits enfants NOUR et ADAM ( 8ans ) pour pulser leur éveil et leur civisme naissant.Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques
Plaidoyer pour un Plan National Maladies Rares au Maroc
Priorité de santé publique et enjeu de solidarité nationale,
AMMAIS appelle à sa mise en place dans notre paysLe Pr Loïc Guillevin et le Dr Khadija Moussayer
Dans le cadre de ses Journées de l’Auto-Immunité, l’association AMMAIS a organisé le 28 novembre 2015 à Casablanca une grande conférence consacrée aux maladies rares.
Animé par le Pr Loïc Guillevin (Président d’honneur d’AMMAIS, membre du collège de la Haute Autorité de Santé – HAS -et président de sa commission de la transparence ainsi que membre du Comité de Pilotage du Plan National Maladies Rares en France), cet événement a permis aux participants de mieux appréhender les avancées en matière de recherche et d’innovations thérapeutiques relatives aux maladies auto-immunes rares (sclérodermie, vascularites, cryoglobulinémies…).
A l’issue des débats, l’association a appelé, par la voix de sa présidente, le Dr Khadija Moussayer, à la reconnaissance des maladies rares comme une priorité de santé publique au Maroc avec en particulier :
1/ le développement de centres de référence nationaux pour l’expertise et de centres de compétence régionaux pour les soins en nombre suffisant pour assurer la couverture globale du territoire ;
2/ une meilleure accessibilité à certains médicaments indispensables et au demeurant pas toujours onéreux (comme le Plaquénil pour le lupus ou l’Ursolvon pour la cirrhose biliaire primitive) ;
3/ une formation accentuée des professionnels de santé à « l’univers des maladies rares » (il n’est pas possible de toutes les connaître !) et, ce faisant, à la « culture du doute » (et si c’était une maladie rare ?) qui donnerait aux patients de meilleures chances de soins appropriés ;
4/ le regroupement avec l’aide des pouvoirs publiques des associations œuvrant dans ce domaine en une plate-forme commune, une « Alliance des Maladies Rares », comme cela a déjà été instituée en Europe.
Rappelons que si les maladies dites rares touchent chacune par définition un nombre restreint de patients, moins d’une personne sur 2 000, elles deviennent massives lorsqu’on les cumule : près de 8 000 pathologies identifiées ! On estime que plus de 5 % de la population mondiale en seraient atteintes soit environ 1.5 millions de marocains. Un médecin rencontre dans sa pratique quotidienne plus ce type de maladies que de cas de cancer ou de diabète !
Les interventions, notamment des Pr ou Dr David Saadoun, Fouzia Chraibi, Rachid Laraki, Mounir Filali et Ouafa Mkinsi, ainsi que les discussions qui en ont suivi, ont bien mis en évidence un manque d’information à ce sujet pour les patients comme pour les professionnels, ayant pour conséquences errances de diagnostic, souffrance et isolement psychologique des malades, outils de diagnostics ignorés, etc.
Casablanca Décembre 2015
A lire également à propos de la 5ème journée de l’Auto-Immunite « maladies rares et maladies auto-immunes rares »Articles de presse
Maladies auto-immunes : Les grands espoirs de rémission se précisent – Interview du Pr Loïc Guillevin L’ECONOMISTE Édition N° 4678 du 2015/12/31 Propos recueillis par Radia Lahlou
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http://www.leconomiste.com/article/899874-le-maroc-ne-doit-pas-n-gliger-les…Maladies auto-immunes Le diagnostic encore approximatif au Maroc –Interview du Dr Khadija Moussayer L’ECONOMISTE
http://www.leconomiste.com/article/913448-maladies-auto-immunesle-diagnosti…Maladies auto-immunes Un fléau qui progresse en silence ! Entretien avec le Dr Moussayer L’ECONOMISTE
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http://www.maroc-hebdo.press.ma/entretien-avec-dr-khadija-moussayer-preside…
http://lnt.ma/sante-les-maladies-rares-parlons-en/
http://www.santemaghreb.com/maroc/actus.asp?id=20785
Références documentaires sur la journée
Les-maladies-rares par ammais : résumes de la 5eme-journee-de-l’auto-immunite-2015 :
https://www.yumpu.com/fr/document/view/54922704/les-maladies-rares-resumes-…Powerpoint de présentation des maladies rares par le Dr Moussayer :
https://www.yumpu.com/fr/document/view/54921412/les-maladies-rares-au-maroc…
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DR IDRISSI MY AHMED
aamm25@gmail.comPlaidoirie pour la liberté
de la culture et du cinémaDu pain nu aux jeux non voilés
La limite entre la luxure torride et l’érotisme bleuet est déjà difficile dans les mots. Si l’art dévoile l’esthétique, il cache mal le pas qu’il se permet de dépasser, pour s’affirmer et interpeler. L’impudence, comme la caricature ostentatoire, devraient s’arrêter là où commencent la liberté et la prudence des lecteurs aussi. Seulement, les créateurs en tous genres, ne sont pas de cet avis là et lèvent les voiles sur l’inconnu et les interdits. C’est valable dans les sciences et dans ‘’l’anatomie’’. Et les règles changent et évoluent, par degrés.
Plaidoirie pour la liberté de la culture et du cinéma
Du pain nu aux jeux chauds
Jennifer Lopez vient de mettre en challenge et de démontrer le paradoxe existant entre le licite culturel et l’illicite éthique. Un conflit qui démasque et qui illustre nos contradictions existentielles bipolaires.
La culture est en agonie
Il faut que Mawazine ait lieu dans toutes les villes du Maroc ! Comme ce fut du des concerts dans les stades qui animaient la vie artistique du temps d’Hassan II. Et ces activités doivent avoir lieu chaque mois ! Où est passé le théâtre ? Seulement à la télé ! Que sont devenus les cinémas, ces chapelles de villes et autres scènes de quartiers ? Tués par les cassettes, puis remplacées par des DVD. Où sont les lecteurs, quand il y a si peu d’encouragements aux penseurs aux écrivains et? Où sont les librairies encore ? Elles sont devenues des papeteries et des immeubles en dur.
Culture et bavures contradictoires
Jennifer de Mawazine
Il y a deux jours, Jennifer Lopez était en concert de Mawazine à Rabat. Une dynamite essoufflante, qui fut reprise in live, sans censures ni coupures, sur 2Mtv.
C’est une plaidoirie sculpturale, au profit du cinéaste, qui a été démonisé. Il y a de quoi rêver, à en rester perplexes et ahuris. Ses déhanchements lubriques, ses extatiques ondulations sur scène, plaisent aux jeunes et plaident pour le ‘’Much loved’’ d’Ayouch, dont le film est proscrit. Match nul !Des plages de libertés
Il y a là aussi des femmes, en bikinis, plus nues encore que la diva. Mais il faut attendre l’été pour les voir, comme des sirènes sur les plages…Dignement, librement, sans entraves ni censure, et qui plus, pour tous, en famille et gratuitement. Mais là, les gens ont le choix, il y en qui n’aiment pas le soleil et qui ne supportent pas le soleil, et ils n’y vont pas. D’autres ont leurs raisons, la pudeur religieuse les en empêche. C’est un credo respectable. C’est leur devoir, leur morale et leur droit.
Ces exemples sont une défense à l’avantage du filmographe, cet artiste, chercheur dans les rues et les bars, explorateurs de nos écarts, qui a été sévèrement diabolisé. Si le peuple des bidonvilles et des barmaids parle le langage trash et cru des putes du film de notre cinéaste, ça laisse les bonnes gens échaudées et refroidiesà la fois. Faut-il penser que le peuple soit émasculé et sourd aux envies ? Il y a beaucoup de scanneurs de fesses, assis aux abords des cafés. C’est une culture. Faut-il les emmurer pour leur éviter de zyeuter les passantes et les passants ? Car c’est bien désagréable de se sentir, suivi par leurs lasers pénétrants. Et, c’est à minima, comme du harcèlement.
Faut-il dire de nos gens que c’est peuple de dévots, des mystiques intimidés, qui ne comprennent rien aux paroles de Jennifer et qui ne lisent que les sous-titres de ses rares vêtements ? Et que seuls les dévoyés et les voyous perçoivent le sens érotique et les contorsions lubriques de J LO. Des mordus, en panne de gémissements, qui s’en excitent et s’enivrent, comme s’il n’y avait pas de vraies femmes au pays pour les rendre heureux ? Sauf que là, près de chez eux, en la capitale, là sur scène et pour de vrai, ce n’est pas un jeu d’actrices de cinéma, à deux sous, mais une dame onéreuse, une vraie bombe, en chair et en os qui les enchante ! Avec de la musique et de la danse, à la place des mots ! Damner le premier et lui permettre de jouir de ses libertés à la seconde, est aux antipodes de l’équité ! Elle, qui a été bigrement honorée, lui quasiment menacé physiquement, est antinomique et partial. Simulacres et tartuferies, gouvernance délicate, cette mascarade tourne au vertige et au vinaigre. Et comme pansements, il y a cette permissivité, qu’il est de louvoyer autour de nos erreurs et de nos fourberies, appelant l’oubli à nous en pardonner ! Et comme résilience, de nous complaire avec nos erreurs, pour nous surpasser et avancer.
Le loup de Mégarama
Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Social, politique, culturel, ce alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, on me réfère au film projette au Mégarama,sus cité : « Le loup de Wall street », de Leonado Di Caprio. J’y ai vu des scènes hautement érotiques, sur ce film qui n’avait pas été interdit. Des prises de vue de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait. Argent, drogues, positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait.
Je n’accable personne.
Je ne juge même pas. J’observe un conflit. On ne comprend plus rien, on ne se comprend pas, non plus. On ne sait plus qui nous sommes, ni où l’on va. On ne sait plus quoi voir ni ce que l’on voit. On ne retient que ce qui est interdit…Attention les mafiosos libertaires, sont là. Je fais encore allusion aux années de prohibition…
Je réclame un diagnostic, social, anthropologique, scientifique, psychologique, médical, cultuel culturel et politique, à la fois et à froid. Parce qu’on est déstructurés, paumés et déchirés, entre deux clans opposés sur cette question.
Cela rejaillit sur l’enseignement, son niveau ou sa nullité, ses horizons, sur les langues usitées, leurs contenus, leurs impacts sur la famille, le travail et la citoyenneté. Donc sur la communauté entière et sur la politique du pays. Tout se confond. La livraison est hypocrite. On ne se comprend même pas avec soi-même.
Regardez les réunions et comment les harangues des partis politiques, qui profitent des différences, incriminent et diabolisent l’autre en brûlant, à mort cet autrui. Ils, les parangons, s’entredéchirent à l’image des injures proférées et des pugilats. Autant de cirques de gladiateurs et de tribuns meurtriers. Pire que du temps des romains ! Et pour le sentir, il y a ces tweeters et ces textos, envenimés et arrogants, qui ternissent les forums. Et leur ouverture publique, pour la compréhension et l’entendement.
Les jeunes, de la culture à la politique
A la fin des struggles, on livre le Parlement au chômage des absents. Etau silence, le Pays, et ce durant des mois entiers. Le choc des Titans, j’en ai assez parlé avant ! Un vide complexe, sinon des attentes sidérées et des simagrées, pour se remplacer, les uns par les autres, bizarrement et n’importe comment. Un échangisme, torride, caricatural et antinomique, simiesque et comique, avec les ennemis d’hier. Des anges démonisés qui deviennent subitement des complices tolérants. Les comparses d’aujourd’hui sont-ils nos amis ou nos ennemis de demain ! Tant mieux, si l’on se regroupe. Mais tout le monde ne saisit pas ces ‘’nuances de Gray’’, ces diatribes et puis ces assortiments. On se sait plus où l’on est dans ce pays nôtre, aux 40 partis, si opposés et si complaisants ! Alternances, sans crédit pour demain ni pour la continuité. Demain, de quoi sera-t-il fait ? Et le profil du marocains, qui s’en soucie ?
Quoi enseigner comme cultures, comme musiques, comme arts, comme filmologie ? Quels livres donner aux enfants et aux jeunes adultes, en mal de soi, dans leur pays ? Google, le Web, le leur dira, en les formatant ! Au citoyen de demain, quelle culture lui offrir, pour sculpter sa personnalité ? Sa force, sa fierté, sa dignité, son identité, sont en mal de repères et de principes. Quoi leur enseigner? La diplopie !
Nos jeunes, notre éducation sont à réparer. Leur esprit est ailleurs, il n’est pas dans cette nationalité-là ! Désancrés du pays, qu’ils ne se reconnaissent pas, ils sont attirés par les fantasmes de ces horizons étrangers, qu’ils se revendiquent comme imagos et comme fans. Des horizons, à 15 kilomètres, à 15 minutes, pour leurs libertés, leur argent et leur modernité ! Il est extraverti, le marocain, il est possédé par un spectre, par ceux qui le chassent, qui le détestent et qui le haïssent.
Leur façon de voir le bonheur, aux jeunes adultes, la signification et le sens de la vie n’est pas dans ce pays. Ils ont le corps ici et leurs idées ailleurs. A l’Est pour les uns ou au Nord pour beaucoup ! Des complexes colonisés, nous rassemblent nous débilitent et nous usent. Mais on ne peut pas s’empêcher de marcher, ensemble, la tête haute, pour nos libertés et notre personnalité!Dès lors, qu’est-ce qui peut leur convenir ? A nos mutants ! Quels arts doivent-ils pratiquer et l’ado et cet homme, muri, enkysté et emmuré ? Quels films doivent-ils regarder ? Quelle liberté de choix leur garder, quelles possibilité de création ou de terne passivité ?
Populisme ?
A quelle dose homéopathique de bonheur doit-on les livrer ? Au kif que l’on veut promotionner et légitimer ? De quoi s’empiffrer ! Non seulement au Rif dénudé, mais au Sahara désert et au paradis vidé ! Un bel et nouvel alibi pour certains partis, indépendantistes férus qui veulent qu’il y ait des médicaments dans le kif, de quoi soigner les dépits et les angoisses, les douleurs de tous les terriens ! Programmes discutables. On est paumés ! Prothèse politique ou thèse attractive d’une authenticité pâmée ? Une belle thérapie, qui nous vaut déjà tellement de haines, de malades aggravés et d’ennemis dépravés. A côté dechez nous, les braves soumis nous tirent dessus ! On nous descend pour notre régime, pour nos putes, pour ce kif et pour ces relatives libertés.
Annihilés, paralysés ou déstructurés, nos jeunes, qui s’entretuent aux couteaux et aux tcharmils se sabrent. Armes aux poings pour un phone ou des espas marquées qu’ils veulent arracher ou voler, là sur les abords des collèges, afin de s’acheter de quoi kiffer et s’intoxiquer ! Alors, le kif est aussi ce péril de schizophrène. Certains le cultivent ou le vendent illégalement, parce qu’il rapporte beaucoup d’argent à blanchir pour ces gars, ou simplement des maladies et de la prison !
Bien de nos jeunes semblent livrés aux fantasmes des drogues ! Mais aussi au fantasmes des images virtuelles, celles des fortunes vite faites. Celles des boat-peoples ne les effraient pas assez ! Celles avec des horizons sanglants, qui interpellent les humains pacifistes, ne les répugnent pas assez. Que faire pour les en décourager ? Comme le témoignent les déchirements du Moyen-Orient, où nos référentiels et nos amis, se déchirent, larga manu ! Des images barbares circulent. Celles des têtescoupées, comme des ballons lâchés, ces corps écartelés, ces femmes lapidées, ces fosses communes remplies et explosions à l’envie.
Le bug d’Ayouch, qui a scandalisé le bon peuple, les éditorialistes, les polémistes des forums, est un révélateur de notre déchirement. De cet état de lambeaux culturels hérités, de notre de patchwork cultuel fragmentaire et de pénalités difractées. Il est la résultante de notre état postcolonial de peuple pacifiste, de terres et de campagnes, encore effrités et colonisés ! Il est le reflet de notre bonhommie, de notre personnalité dissonante, aux multiples langues, souvent mal maitrisées. Sommes-nous des schizophrènes, dépolarisés, extravertis sur deux mondes opposés ou plus encore ?
Et ce phénomène des femmes ‘’Much loved ’’ de l’Ayouch, si mal aimé ? C’est un révélateur sociologique ! Il doit, comme film à visiter et non conspuer, ouvrir encore plus de discussions, apaisées… Des vannes des politicards pas seulement, mais aussi des vannes d’idées à ouvrir, pour les exploiter, sans haines ni arrogances préconçues ! Ce, afin de changer, d’évoluer sans hypocrisie, ou pour se défendre et s’en vanter ! Et se détendre, pourquoi pas !
Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Socio politique, culturel, alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, je me réfère au film projeté au Mégarama, Le loup de Wall street, de Leonado Di Caprio. Et ce n’est pas un déni. Dans ce film qui n’avait pas été interdit, j’y ai vu des scènes plus que suggestives et lascives, plus qu’impudentes obscènes, mais guères érotiques. Des prises de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait, argent, drogues positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait. Le film ne résout aucun problème. Pourquoi le demander a Jennifer ou à Ayouch
DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 31 mai 2015Voir mes écrits antérieurs sur Libération.
http://www.libe.ma/Ayouch-et-ses-femmes-si-aimees_a62693…
http://www.libe.ma/%E2%80%8BLes-prelats-du-web_a62590.html
PS : IL EST EVIDENT QU’UN FILM LITTERALEMENT PORNOGRAPHIQUE A SES ADEPTES . COMME IL NE DOIT PAS PASSER AUX CINEMAS OFFICIELS , NON PAR PUDIBONDERIE , MAIS PAR RESPECT AUX MOEURS . CEUX DES TELES ET DES CINES COURANTS. CELA DOIT POUSSER AYOUCH A OPTER POUR LE HARD S’IL Y TIENT. MAIS, NE PAS TROMPER SON PUBLIC LAISSER PLUS DE RESPECT AUX FAMILLES ET AUX ORGANISMES REGISSEURS DES MAROCAINS .
LES GLADIATEURS: LES ENFANTS DE RUES ET LES SAGES DE SALONS
Bravo pour l’analyse M. Naim Kamal, concernant, la chute des anges, ces ET, sur le plancher terrestre de notre furtif parlement.
Mais, appeler nos gladiateurs ‘’ les enfants de la rue’’, c’est un peu à la limite, des risques de cette belle urbanité que vous leur vantez ! Qu’est-ce qu’ils vont se fâcher contre vous ! Et effacer nos échanges et répliques, dans votre édifiant quidam, pardon, Quid.ma de blog.
Ainsi, Les‘’ oulad zenga, zenga ’’, dont vous qualifiez le trio des champions du verbe, ça risque de les énerver. Voire de les pousser à s’exiler ! A la recherche de leur accablant ascendant qui en a fait des’’ enfants de rues’’ ! Ce héraut de l’Afrique, disparu sans laisser de corps, sous l’adresse et les sales coups de Sarko et de l’Otan. On est tenté de clamer, ‘’O temps suspend ton vol’’ et laisse couler le pétrole avec le sang ! Et laisse leurs pères à nos charmants enfants !
Tout au moins, Si Naïm, vous risquez de les intimider, de les inhiber et de les affadir. On n’aimerait pas ça. Car ça élimerait de l’opposition sa faconde épineuse et ses struggles épiques. Requins, reptiles, scorpions, mastodontes, prédateurs et proies impudentes, tous seraient fossilisés. Et si on les oubliait ? Vous imaginez, ça ferait du phosphate de squales et de l’engrais de sauriens. Mais, vous vous imaginez alimenter notre bétail avec ces horribles restes ? Ceux de nos chaleureux chahuteurs et de nos aimables petits vauriens de cinéma. Non, il nous les faut vivants et dynamiques, nos acteurs et nos activistes politiques ! Ce sont nos stars, laissez-les, comme des lustres briller !
Sans ces invectives assaisonnées et leurs répliques culturelles, piquantes oui, que serait le Parlement ? Une scène sans acteurs ni spectateurs ? Ce serait aberrant de leur inculquer la politesse, de leur inoculer la prudence ou de leur enseigner la sagesse. Ce serait nous en priver et les mortifier. Elles deviendraient, des reliques, bonnes pour enrichir les zoos et les musées de leurs momies pharaoniques !
Sans échanges de mots, le charme sorcier des gladiateurs, ternirait. Et la presse, bras droit de la démocratie en serait amputée. Que raconter aux électeurs, des contes burlesques ou des racontars assassins ? Ils nous plaisent comme ils sont, ils mettent de l’ambiance. Il leur faut juste des lances pour positiver leurs tirs. Des massues et des gourdins pour faire un autre Mawazine, pour les poids lourds, en plus beau en plus vrai et en plus épique.
Des coqs batailleurs ou des titans pour leurs combats homériques et ces coups de tonnerres qu’ils doivent livrer pour éclairer le Parlement, afin de réveiller les fantômes ! A nous faire entendre longtemps les échos terrifiés de leurs lugubres hurlements…Pour en emplir les prochaines urnes, de cendres humides ou d’ululement…Non qu’on les laisse vivre et se reproduire, sans les apaiser ! C’est leur façon d’exister et de s’aimer, à mort, sans y arriver ! C’est juste du suspens pour le peuple que nous sommes ! L’un a besoin de l’autre pour faire du makhzen, zen, les troublions de fête et de lui laisser notre destin.
Laisser-les écrire notre histoire du sous-développement. Ils s’assagiront tous seuls, quand ils n’auront plus rien à dire…Alors leurs successeurs naîtront, pour les imiter, à leurs tours ! On en a eu des casseurs, prohibés ou limites, en temps de plomb. Ils ne pouvaient pas s’exhiber ni s’exprimer çà fond ! De là leurs différences de prestige ou de bagou ! Gros et gras pour certains analystes cliniques, demain, ils n’en seront que plus grands, pour confondre les nihilistes, les détracteurs et les alarmistes.
Wa Allah, une fois hors du pouvoir, ce sont de charmants garçons. Moi, une opposition, un parlement, un gouvernement, pareils, je les laisserais, faisander, tels quels, pour bien faire. Plus mûrs, ils tomberont comme des fruits, mais on n’a pas de quoi les replacer ! Ma t’bedal khouk ghi bma âre !
VOIR CE PLUS EN PS : 50ème épisode de la saga, ‘’ des chroniques différées de Mme Student ‘’
« ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT
RELATIONS MINISTERIELLES OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE »
http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/54760.shtmlEN REPONSE A L’EDITORIAL ‘’ les enfants de la rue ‘’ de Naïm Kamal sur :
http://www.quid.ma/politique/les-enfants-de-la-rue/KENITRA, LE 09 MAI 2015 DR IDRISSI MY AHMED
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***********»Les enfants de la rue » , par Naïm Kamal 08/05/2015 14:34
Des enfants de la rue : Benkirane, Chabat et Lachgar qui nous changent de Boucetta, Youssoufi et Yata, les ténors de la vie politique de jadis
Qu’est-ce qui unit Abdalilah Benkirane, Hamid Chabat et Driss Lachgar, respectivement secrétaire général du PJD et chef du gouvernement, secrétaire général de l’Istiqlal et premier secrétaire de l’USFP ? A première vue leur corpulence. Les trois « leaders » se font remarquer par leur surcharge pondérale. En boxe, on les classerait facilement parmi les poids lourds, mais tomberont K.-O. avant la fin du premier round. Par manque de technique et d’exercice. Outre l’excès de poids, ils ont en commun aussi les excès verbaux. Aucun d’eux n’a le sens de la mesure dès qu’il s’agit de s’en prendre à l’autre. Les invectives, les je-vais-t-en-mettre-plein-la-gueule ne sont pas sans rappeler les fanfaronnades que s’échangent les grands du ring avant leur affrontement. Ce qui ne me dérange nullement, croyant dur comme fer que la politique c’est aussi du spectacle. Les politiciens sont toujours fermement invités à assurer l’animation de la scène sous peine de tomber dans l’indifférence des gens et l’oubli du temps. Que serait le parlement sans Benkirane, Chabat et Lachgar ? Un hémicycle somnolant et ennuyeux. Et les Unes des journaux un assemblage de feuilles sans aspérités et sans intérêt. Que font nos trois leaders, d’autres moins bien intentionnés diraient nos trois lascars, quand leur patience est à bout ? Ils s’invitent mutuellement à en découdre devant les électeurs. Exactement comme le font les enfants de la rue quand leur danse de coqs n’arrivent plus à éviter le jeu de vilains.
Des enfants de la rue, c’est exactement ce que sont Abdalilah Benkirane, Hamid Chabat et Driss Lachgar qui nous changent beaucoup de M’hammed Boucetta, Abderrahmane Youssoufi et Ali Yata, les ténors de la vie politique de jadis. D’autres encore, d’une souche supérieure les ont précédés. Allal El Fassi, Abderrahim Bouabid, Mohamed Belhassane El Ouazzani, voire Abdelkrim El Khatib, le mentor de Abdalilah Benkirane. Mais la comparaison est cruelle et injuste. C’est pour cette raison qu’il faut s’insurger lorsque quelqu’un affirme à ce propos qu’il serait indécent de mélanger les torchons et les serviettes. El Fassi, Bouabid, El Ouazzani, Youssoufi, El Kahtib savaient sans doute se tenir en société, avait un langage policé imbus d’urbanité. Des liens de famille les unissaient et appartenaient tous à une aristocratie politique née avec le protectorat (ou du protectorat) qui savait manier le fleuret moucheté, marcher à pas feutrés. Ils n’en étaient pas moins capables, autour d’une tasse de thé bien sucrée, de coups bas d’une rare violence et d’affrontements sans merci. Le sang coulait mais avait le bon goût de dissimuler sa rougeur. La plupart du temps nos trois lascars étaient leurs hommes de main, tous nés, un autre de leurs points communs, avec la fin du protectorat. Benkirane et Lachgar en 1954, Chabat une année auparavant. Même si le chef du gouvernement porte le nom d’une famille fassie « attestée », les trois hommes ont les mêmes racines populaires, ont grandi dans des quartiers périphériques et fait leurs armes dans l’affrontement syndical, estudiantin pour les uns, ouvrier pour l’autre et se comportent aujourd’hui comme les bulldozers qu’ils ont été dans leur jeunesse. Pour autant aucun d’eux ne manque de sens politique. Il faut juste admettre qu’à chaque époque se hommes.
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http://www.quid.ma/politique/les-enfants-de-la-rue/SIMULACRES ET CONFUSIONS, MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE
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J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GENERALE’’.Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée.
Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !
O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
Malgré un peu de brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quand aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont du savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloitrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.
QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?
Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumées. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?
CHAOS ET DELIRE PESSIMISTE
Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Je suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.
QUESTIONNEMENTS
Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’.
MAIS, POUR LES MEURTES ?
Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe !
Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !
ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tord d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.
LAISSER-LA PARLER
Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?
AMALGAMES.
Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
De ces questionnements existentiels, banaux, surmédiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !
VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !
EROS ET THANATOS.
Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Econduit, déçu des ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scenario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.
DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’alois ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !DEPUIS ADAM ET EVE,
Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils s’entretuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discute après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.
A LALLA AMINA,
Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connait tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui s’entretuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !
LA MORT, LES CARNAGES ET METEMPSYCHOSE
Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une superette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina !
KENITRA, LE 19 AVRIL 2015, DR IDRISSI MY AHMED,
Ce matin, 700 morts noyés africains sur le Stix et l’Achéron qui nous séparent de l’Occident. Ils rejoignent ceux qui sont partis du fait des meurtres, des accidents, des guerres et des bombardements.
Dossier de presseRencontre sur la thyroïde le 21 mars à Casablanca
La glande thyroïde : un petit volume mais un grand rôle
Le poids normal de la glande thyroïde ne dépasse guère les 30 grammes, pourtant sa fonction est primordiale. Elle agit principalement sur le cerveau, le cœur, le tube digestif, la peau et les muscles et régule toutes nos fonctions énergétiques. La thyroïde produit des hormones dont le taux est régulé par la TSH (thyroid- stimulating hormone) sécrétée par l’hypophyse.
L’acquisition des connaissances sur le rôle de la thyroïde n’a pas été facile à travers l’histoire. Il est resté mystérieux même jusqu’à l’époque de la renaissance où on supposait qu’elle servait de lubrifiant et d’humidificateur du larynx. Il fallait attendre 1910 pour que la Thyroxine (T4) soit isolée par l’américain Kendall, et ce n’est qu’en 1927 qu’on a pu réaliser sa synthèse chimique.
Les dysfonctionnements thyroïdiens : une pathologie de la femmeLes troubles thyroïdiens atteignent l’aspect de la glande ou dérèglent sa fonction. L’hypothyroïdie, caractérisée par un manque d’hormones thyroïdiennes, touche jusqu’à 2% de la population en majorité des femmes (jusqu’à 10 fois) souvent dans un contexte familial et surtout après 5O ans. Une chute des cheveux, une sécheresse et un écaillement de la peau, une fatigue avec de la lenteur et une intolérance au froid sont parmi les symptômes les plus communément associés à cette affection.
Les causes de l’hypothyroïdie sont nombreuses, mais la forme la plus courante est liée à la thyroïdite de Hashimoto, une affection auto-immune où l’organisme produit des anticorps qui détruisent le tissu thyroïdien. L’hypothyroïdie peut être induite par certains médicaments (amiodarone, lithium) et évidemment par l’ablation chirurgicale de la thyroïde. Elle peut aussi être congénitale concernant 1 sur 5000 naissances et devant être dépistée à la naissance afin d’éviter des répercussions irréversibles sur le cerveau du bébé.
L’hyperthyroïdie touche jusqu’à 1% de la population et 10 fois plus de femmes que d’hommes. Des palpitations, de la nervosité, une perte de poids, une sensation de chaleur excessive avec une transpiration accrue, une exophtalmie en sont les signes les plus révélateurs.80% des hyperthyroïdies sont d’origine auto-immune en rapport avec la maladie de Basedow. Cette affection survient lorsque le système immunitaire produit des anticorps qui stimulent la glande thyroïde
Tous ces dérèglements thyroïdiens interviennent le plus souvent chez les femmes à un moment charnière de leur activité génitale. La grossesse, la période qui suit l’accouchement et la ménopause sont des périodes à risque thyroïdien.L’iode : un oligoélément vital à la thyroïde
L’iode est indispensable à la thyroïde pour produire ses hormones. Les besoins journaliers en iode augmentent au cours de la grossesse et l‘allaitement. Mais, seules les algues et la morue fraiche en contiennent une quantité importante. Les œufs, les crustacées, les haricots verts en contiennent beaucoup moins.
Dans tous les pays de culture occidentale, le lait et les produits laitiers transformés constituent la première source alimentaire en iode du fait de la généralisation des aliments minéraux et vitaminés dans l’élevage. Dans ces pays, l’iode apporté par le sel iodé domestique ne contribue que de façon très marginale à la couverture des besoins en iode.
L’excès en iode n’est cependant pas souhaitable, il peut également perturber la glande.La thyroïde et le Maroc : de grandes avancées mais encore beaucoup à faire
Le Maroc est situé dans une zone de carence iodée modérée. Une enquête* réalisée en 1993 a révélé que 63% des enfants âgés de 6 à 12 ans avaient un déficit en iode et 22% avaient un goitre. Depuis, un programme d’iodation du sel alimentaire a été mis en place et des textes réglementaires rendant obligatoires l’iodation du sel ont été adoptés en 1995 et révisés en 2004. La vente du sel non iodé est officiellement interdite par la législation marocaine.
Néanmoins, après 10 ans d’instauration de la politique de la consommation du sel iodé, une étude ponctuelle menée en 2003 sur 326 enfants a révélé que seul 6% avait un statut iodé satisfaisant**.
En outre, l’hypothyroïdie congénitale n’est pas dépistée systématiquement, elle est la principale cause de retard mental évitable dans le monde. Sa prévalence au Maroc serait 20 fois plus qu’en Europe. Depuis 1996, Il y a eu plusieurs programmes pilotes et essais de dépistage, mais non encore de dépistage systématique obligatoire, ainsi qu’une sensibilisation à large échelle des médecins.
De nouvelles techniques innovantes ne sont pas disponibles au Maroc utilisant un robot piloté par le chirurgien et un accès à la thyroïde ne laissant qu’une cicatrice invisible, sous le bras du patient ; ainsi que l’utilisation d’un système de monitoring des nerfs des cordes vocales pendant l’intervention qui permet de limiter les conséquences de l’opération sur la voix des patients.
Références :*Chaouki N, Otmani S,Saad A, étude de prévalence des troubles dus à la carence en iode chez les enfants de 6 à 12 ans. Bul. Epidém. Maroc. 1996,17 : 2-19.
**Bousliman Y et al, Médecine du Maghreb, septembre 2011, N°189
Casablanca, le 26 mars 2015
DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
Présidente d’AMMAIS******************************
Recommandations de la première rencontre clinico-biologique sur le thème ‘la thyroïde, une glande au centre du dialogue interdisciplinaire’
Appel à de nouvelles stratégiesL’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) présidée par Dr khadija Moussayer et l’association marocaine de la biologie médicale (AMBM) présidée par Dr Hicham Ouazzani ont organisé avec le soutien des laboratoires Roche Diagnostic le samedi 21 Mars à Casablanca la première rencontre clinico-biologique sur le thème ‘ la thyroïde : une glande au centre du dialogue interdisciplinaire’
La thyroïde est une actrice essentielle du système endocrinien, et ses troubles sont un véritable enjeu de santé publique. Leur fréquence ne cesse d’augmenter depuis quelques années.
Parmi les principales recommandations issues des débats, l’ensemble des intervenants et des participants sont unanimement d’accord sur :1/ l’importance d’un apport optimal en iode. L’iodation du sel alimentaire est une mesure adoptée depuis plusieurs années au Maroc, mais la carence en iode reste fréquente. De plus, du fait des recommandations de l’OMS sur la limitation de la consommation du sel, des alternatives doivent être proposées comme l’enrichissement de l’eau, du pain, de l’huile ou du lait.
2/ la nécessité du dépistage systématique de l’hypothyroïdie congénitale chez tous les nouveau-nés car ses manifestations sont peu évocatrices en période néo-natale.
3/l’élargissement de la pratique de la cytoponction thyroïdienne devant tout nodule thyroïdien et cela avant l’acte chirurgical sur la thyroïde. Des opérations peuvent être inutiles si elles sont effectuées uniquement sur la base de la taille du nodule et son caractère froid à la scintigraphie.
Casablanca, le 26 mars 2015
DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
Présidente d’AMMAIS******************************
Première rencontre clinico-biologique sur la thyroïde
L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) en partenariat avec l’association marocaine de la biologie médicale (AMBM) et avec le soutien des laboratoires ROCHE DIAGNOSTIC ont organisé le samedi 21 Mars à Casablanca la première rencontre clinico-biologique sur le thème ‘ la thyroïde : une glande au centre du dialogue interdisciplinaire’
Ont pris part à cet important événement de très nombreux participants, des médecins généralistes et de différentes spécialités : endocrinologues, internistes, gynécologues, ORL, pédiatres, chirurgiens, radiologues, anatomopathologistes et des biologistes ; ainsi que diverses catégories des professionnels de santé.Les dysfonctionnements de la glande thyroïde touchent plus de 10 % de personnes dans le monde, et des nodules sont présents chez plus de 50 % de la population si l’on considère les plus petits d’entre eux. Ce colloque a été l’occasion de faire le point sur les derniers développements de leur prise en charge ainsi que sur les défis à relever au Maroc, notamment en matière de systématisation du dépistage de l’hypothyroïdie congénitale, et de généralisation de la cytoponction des nodules avant le geste opératoire sur la thyroïde.
Au cours de cette journée, science du diagnostic et biologie se sont étroitement conjugués. Dr Edouard Ghanassia spécialiste en endocrinologie en France et auteur de plusieurs ouvrages sur la question a éminemment dénoué la problématique de la prise en charge des nodules thyroïdiens ainsi que celle de la gestion des hyperthyroïdies. Le Pr Saliha Chellak, spécialiste en biologie a souligné quant à elle l’importance du dosage de la calcitonine comme importante mesure du diagnostic du carcinome médullaire devant un nodule thyroïdien. A la fin des exposés, un très riche débat s’est engagé avec les participants et de très précieux éclairages ont été apportés par le Pr Amina Barakat, chef de service de médecine et réanimation néonatales et coordinatrice de la cellule de prise en charge des cas d’hypothyroïdie congénitale dépistés, et le Dr Hamdoun Lhassani, endocrinologue et membre du groupe marocain d’étude de la thyroïde (GMET).
L’événement a été couronné par la présence du Dr Laila Acharai, chef du service de protection de la santé de la mère et coordinatrice du programme national de dépistage de l’hypothyroïdie congénitale. Elle a éclairé l’assistance sur les travaux effectués par le ministère pour prémunir les nouveau-nés des sérieuses conséquences de l’hypothyroïdie congénitale non dépistée.
La journée a été entamée par une allocution du Dr Hicham Ouazzani président de l’AMBM, qui a mis en exergue l’importance de ces rencontres clinico-biologiques. Dr khadija Moussayer, présidente de L’AMMAIS a prononcé les recommandations de la journée et notamment la nécessité d’un apport suffisant en iode, du contrôle systématique du fonctionnement de la thyroïde des nouveau-nés, et de n’opérer un nodule thyroïdien qu’après la pratique d’une cytoponction.
Des outils performants et des compétences médicales sont maintenant disponibles au Maroc pour atteindre ces objectifs, le colloque a été l’occasion d’un dialogue multidisciplinaire et consensuel sur les pathologies thyroïdiennes pour les mettre en oeuvre.
Casablanca, le 26 mars 2015
DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
Présidente d’AMMAIS