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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    Du coq à l’âne, ou les prédateurs et les proies

    LES ‘’ CHRONIQUES MISCELLANEES’’ DE MME STUDENT

    Question de force et de faunes

    Trois avions sont tombés ce jour, bien loin des champs de guerres, des fusées, des gaz toxiques, des bombes, de leurs explosions et de leurs feux. Combien de morts faut-il encore commettre sur les enfants et les civils ? Là en Syrie, en Iraq et en Palestine ? Et pourquoi que ça se tue encore entre humains ? Dites ! C’est compliqué ?

    A tous les zombis contemporains

    A tous les zombis contemporains et autres robots charnels aux organes détraqués ! Cette terre est une véritable boucherie où les êtres, animaux qu’ils sont, se mangent et se tuent pour disparaître sans se recycler. Maladives, fortes et puissantes, les espèces se sont multipliées. Sans retour aucun ni solutions pour l’avenir, l’homme pollue et épuise la terre, de tout ce qu’elle a engrangé depuis des millénaires ou des milliards d’années.

    ‘’ J’ai gâché mes plaintes et caché mes souvenirs. Depuis, je les ai oubliés. Que dire de leur mémoire chez autrui ? Je souffre de douleurs à faire pleurer de joie mes ennemis et je gère des faiblesses implacables outre mes coutumières paralysies. Ma reine, Chefs, le cœur insatisfait ou opéré, je sais ce que c’est, car il regorge de bonté ’’ Dixit Ghandi !

    Réveils et verbiages inutiles

    Mais, par-dessus la honte et les incapacités, rien ne vous empêche, glorieux Chef et vous, les Mahatmas, de travailler et de regarder d’en haut ces Trumps, ces Netanyahous, leurs zélotes et leurs consorts hébreux, et si actifs de partout ! Non qu’ils soient minables ou puissants, ou amusants et méchants, à la fois ! ‘’… ‘’Ça, tout le monde le sait ! Et des chefs d’Etat me l’on dit !‘’
    Pontes et complices, exagèrent pour enfoncer leurs adversaires ou pour plaire à leurs suppôts et compères ! Une caricature où excelle le virulent et truculent, Ssi Messahal Abdelkader que je viens de citer plus haut. Leur morale est à genou ! Allah yarham Belkacem Mellab qui a fait irruption ici ! Lui, qui est parti trop tôt, il doit gigoter dans sa tombe. Ressuscité par la colère, car j’aurais fait parler, ici, son lubrique MAE, qu’on dit être marocain, mais qui est issue de la même ville d’Algérie !

    Les jeunes, des assassins ou des fusibles ?

    Mais là, parlant de hauteur, je suis à la renverse ! J’ai appris le cas de la jeune étudiante qui s’est suicidée. Ce drame va rendre folle sa pauvre mère. Une parmi d’autres ! Cela me rappelle le fils de son voisin et libraire. Et encore ce grand malade qui a tué et découpé la même nuit, et son père et sa mère ! Et le lendemain, ce fut ce technicien-télé, qui fut poussé par les bourrasques de vent de la terrasse où il travaillait. Là, par-dessus la parabole qu’il voulait réorienter ! Hier encore, une princesse arabe s’est jetée d’un balcon pour se suicider ! On est loin du pétrole, du prestige, de la civilisation et des mille et une nuits.
    Arrête de parler de ces incidents mineurs, regarde la Syrie, le Proche-Orient que les rapaces déchirent en causant des milliers de milliers de morts ! Parle des battues sur les Rohingyas, un nettoyage ethno religieux de plus, que les Birmans opèrent sans gène devant le monde entier ! Parle des camps de concentration et des murs de détention, des pogroms des palestiniens et de leur apartheid et mortelles exactions racistes ! Parle de la pression acolyte erronée et inlassabledes zélotes, puis de celle ‘’des pays démocrates, avancés, si aisés et pleins de gens bien’’ ! Parle des enfants, entend les jeux de tirs des soldats sur les manifestants palestiniens ! Non ! La guerre et l’humiliation, le vol de la vie de quiconque, ce n’est pas humain ! Et moins encore divin, pour quelque peuple, religion ou civilisation que ce soit !

    Braconniers

    Là, mon moral est à genou ! Ils sont tels ces gibiers et ces fauves dont les braconniers exposent les dépouilles comme des trophées de guerre, après les avoir abattus au cours de leurs safaris en Afrique ! Distractions féroces pour les touristes aisés, qui après les conquêtes terrestres d’hier et l’esclavage antique, se tournent vers les bêtes qu’ils tuent pour leur simple plaisir et pour s’amuser. Pour frimer ou pour se distinguer ? Un commerce de la violence et des armes aussi, est sous-jacent dans ces exotiques pays ! Le tourisme en savane ! Ce sont des chefs d’états, des présidents qui y ont été pris à ce jeu carnassier ! Les persiffler, les indexer de qualificatifs outrageants et plus que barbares, est inélégant. Inutile, politiquement négatif et contre-productif sur le plan de la morale politique ou de l’éthique banale ! On mange bien de la viande ! Nous tous ! Dis-moi, BB ? Alors laissons les grands et les grosses légumes tranquilles pour ne pas bouleverser la carte politique du monde et le destin des peuples en voie de développement !

    Tact et mesure

    Si politiquement, il faut user de balance dans les propos, si psychologiquement il ne faut pas jeter l’opprobre sur les grands richards, pour les vilipender et les indexer, à quoi sert-il alors de de livrer son opinion et de penser différemment ? Alors un sermon faute de les sermonner ! Certains amis parmi-eux sont encore vivants, soit ! Mais que feront-ils des peaux de bêtes ainsi tuées ? Où les mettre à leur départ ? Par terre, au salon, à l’entrée pour remplacer les tapis du sol, sur les murs de leurs bureaux ? Vont-ils les emporter avec eux, si leur départ était proche ? Hélas rien d’ici n’ira vers l’Au-delà. Ni peaux de bêtes, ni ustensiles, ni mobilier, ni costumes !
    On ne peut pas couvrir nos âmes, une fois morts, avec des peaux de panthères noires ou de tigres zébrés ! Rien ne profite, même pas l’objet du crime, rien ne sera exporté vers l’au-delà ! Une certitude pour ceux nombreux qui espèrent et qui croient au paradis. Mais cette sagesse, si banale et commune, qui prospère chez les gens crédules et les croyants, ils s‘en fichent ! Eux ! Ils sont si grands. C’est leur face, non pas athée, mais simplement insouciante, riche ! Et, ces meurtres, ce ne sont que des jeux ! Un ‘’privilège’’ donné aux pays noirs, une chance, pour se développer et pour donner à manger aux leurs, grâce au tourisme étranger, qui leur apporte beaucoup d’argent !
    On a tellement de paraboles, de phones, d’écrans, de parasols et de parapluies que nous n’avons plus d’espace dans cette maison où les caser ni dans ce pays où les disposer. Et ces symboles des gens puissants et prospères, ces décideurs influents et écoutés, il faut les ménager dans tous les cas de figure ! Quand on a besoin de les utiliser, ils sont perdus, bloqués ou cassés, faute de les entretenir et de bien les ‘’ranger’’. Pour nos progrès et notre résilience, la bonne maintenance, la fidélité, entre amis, est de bonne gouvernance. N’est-ce pas Chefs, que c’est indispensable pour persévérer dans la voie de l’amitié et de la paix ?

    Quid des arbres et des trottoirs ?

    Encore ! Alors si l’hypocrisie remplace la critique et chasse la guerre, c’est que tout va bien avec tous nos amis ! Et que l’on saura y faire avec ces boss, en singeant les psy coaches, sur ce chapitre discrétionnaire et lors des conduites et des comportements diplomatiques de mêmes ressorts !
    Avant-hier, à Kénitra, il aura fait 10 saisons en moins d’un jour. Avec ces changements de temps, rien ne peut être prévu. Les platanes centenaires et les faux-poivriers, laissent les oiseaux sans nids et nos regards se perdent sur les horreurs des façades et des constructions hideuses que leurs branches, jusque-là, nous masquaient ! Ils vont vous apporter de ces palmiers dits-américains, hauts de 6 à 8 mètres et très couteux, qui ne portent que 4 palmes en haut de leurs affreux troncs, si horribles et disgracieux !
    Aujourd’hui, Kénitra ressemble à Casablanca ! Feu le roi Hassan II, dont l’esprit est toujours prégnant parmi-nous, l’avait prédit pour son développement. Seulement maintenant, c’est le revers de la prophétie qui se réalise. Cela s’est passé ce matin, non loin de la gare TGV et de ces espaces industriels de la zone franche, là où l’industrie internationale trouve sa superbe expansion. Les pilonnes électriques, du moins les poteaux d’éclairage, ces hauts lampadaires, sont tombés comme une avalanche sur les toits des autos !
    Ce n’est pas la faute au vent qui les aurait fait choir et qu’il faille incriminer ! Les habitants ne sont jamais informés par la presse ni par leurs élus de ce qu’ils font, les élus et les municipaux, sous leurs fenêtre et dans leur rues. On ne va pas leur souffler ce que veut le vent. Domaine terrien sacré, domaine terrestre sucré, les espaces et les investissements sont du domaine secret, réservés aux puissants de parmi les proches. On ne va pas crier à la promiscuité avec le pouvoir divin, ni gronder ceux qui se les premiers officient dans le délit d’initiés de par le monde. Le copinage et le népotisme…Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Corruption, compromission, concussion, malversation, cherchez l’erreur !

    Nostalgie arboricole ou végétale

    Syndrome du colonisé. J’ai souvenir de ces eucalyptus centenaires qui furent plantés du temps du général Lyautey et qui embellissant la ville, sans entraver l’espace ni gêner personne ! Les assassins des villes et des espaces verts, portent-ils un nom dans la juridiction ? Ah si les pontes pouvaient changer aussi vite, ou en mieux seulement ! Tels ces trottoirs avec leurs carreaux craquants, neufs, mais vite brisés sous les pas, que l’on dégage maintenant pour élargir cette avenue, dont on a dévasté les arbres ! Une artère dédiée après son meurtre au militant de la lutte pour l’indépendance, l’istiqlalien Diouri ! Et quelle indépendance ? Avec tellement de bonnes coopérations et de crédits internationaux ! Mais, on n’a pas le choix.
    Revenons à nos pénates et aux dieux lares. Sont-ce ses héritiers ou ses neveux qui comblent les espaces vides de cette bonne ville ? Afin de loger au mieux les nouveaux venus. Et l’on assiste à une invasion de voitures, le centuple en dix ans ! Les R’batis vont être ruralisés. La campagne se venge sur les capitalistes !
    Ni expos ni conférences suffisantes, ni vitrines aguicheuses sur les reliquats d’avenues, plus de théâtres ni de cinémas ! Ça, plus jamais ! Pas même des arbres pour contrebalancer la nudité, la hideur de certains coins, ou pour aérer l’atmosphère embrumée par ces fumées insanes pour leurs vieux poumons de fonctionnaires, rétrécis.
    Ce sont de nombreux couples refugiés, malades ou à la retraite, dans notre largissime patelin, aux normes perdues. Ils viennent ainsi d’avaler notre province aussi ! Longtemps connue comme une Willaya pour son espace vital, ses cigognes, son port, son chabel, l’alose, cette espèce disparue depuis, sa plage, maintenant rétrécie, sa Kasbah, en ruines, attendant la résurrection du Sultan alaouite, My Ismaël, pour la ressusciter, ses prisons célèbres de par leurs hôtes distingués, ses bases, adieu les States et l’Oasis, ses forêts qui ne glandent presque plus rien, son agriculture, qui espère depuis les récentes pluies de meilleures années !

    Le ciel de l’olympe

    Le ciel de l’olympe est plein de riches, de suzerains, de héros et de demi-dieux, aux pouvoirs suprêmes ! ‘’Gardons sa grandeur à l’Amérique’’ ! Vous pouvez apprendre, puis adhérer et appliquer à vous ce nouveau slogan de Trump ! Attention, il nous copie. Il chasse aussi de ses ministres ! Adieu Tillerson !
    Je suis riche comme Crésus dit-on, les jaloux ! Mais plus puissant encore ! Comme Trump, pour ceux qui le connaissent un peu ! Chef de Parti, propriétaire de banques et d’assurances, des fermes et des usines, des mines et des gisements. A moi seul, je vaux un pays au moins ! Je suis son Président, à vie, comprenez son propriétaire et son empereur à la fois.
    Mais je suis peiné pour vous, car je ne suis qu’un être humain ! Je passe ! Le néant m’interpelle. Je suis périssable, même si je suis très beau et sympa, volubile et loquace. Attention vous autres, mind ma princesse, je suis encore attirant et toujoursorgueilleux. Si je philosophe pour vous amuser, je ne suis ni timide ni gonflé é, et pas périmé pour autant !
    Les femmes et leurs branle-bas de combat m’offusquent grandement, si elles vous taquinent devant les juges messieurs et dans la presse, un peu !
    Mon Dieu, je n’ai pas besoin de les harceler, moi ! Ce sont elles qui viennent au secours de mon âme ! J’ai grand cœur ! Le cœur dans la main ! Et je sais faire…la charité ! C’est un bon placement pour investir dans l’au-delà !
    L’au-delà, ce sont des milliards de milliards d’étoiles et de planètes. Et il faut les combler, les Stars ! Les habiter, y investir et les faire marcher. Je suis leur homme. Et cela en tolérant les diables, les anges, les autres créatures et celles qu’on rencontrera ! Tout en respectant les droits de l’homme, sur les armes, les femmes et les minorités, les usages américains de la démocratie et de l’argent, comme on sait les pratiquer, ici dans Mon pays. Soyons tolérants !

    Chacun son chemin de croix

    Hymne à Mister Trump ! Mais d’ici là, je suis las. Le cœur, encore une fois ! Quand je pense à la fin, je refuse de vieillir et de passer l’arme à gauche. Pour l’âme, je ne sais d’où elle provient, si elle est là et où elle ira ensuite, quand le robot de chair que je suis, fondra dans la poussière ou que ses cendres s‘envoleront ! Aussi, je fais comme si j’étais éteint et éternel à la fois. Je laisse une dynastie : mon simple nom suffit à la pérennité terrestre et par-delà la nuit ! Ne suis-je pas le Président, le roi de l’Amérique et celui du monde ? Oué ? Presque ! Celui du bas monde ! Certes ! De la High society ! Yes !
    Comme tu le dirais, lors de ton sermon d’investiture, archevêque Cristobal, il nous faut rester zen et tolérants !
    Mais, il y a ce chinetoque de coréen Kim Jong-un ! Il pétarade impunément et menace les States, leurs amis et leurs statures ! Je n’aime pas cette fantasia.Je le défi et je lui donne-rendez-vous en Avril prochain. Ce n’est pas un poisson d’Avril ! Mais un poison à traiter chimiquement…Avant qu’il ne me fasse un Tchernobyl ou un Hiroshima ou qu’il me coule mes porte-avions ! Ils sont fous ces chefs d’états arrivistes ! Des jeunots et ces ‘’trop vieux’’ ! Des mutants ou des pharaons à stériliser ! Vengeurs hargneux, ingrats qu’ils deviennent avec le vol de nos technologies et leurs usages fous, de vrais démons qu’il faut purger !

    Délits et délectations ; attention aux hormones

    Tentative d’analyse psy. Attention aux droits et au respect des gens. Le sexe sans peuret ses braconniers impénitents. La testostérone est devenue une hormone de la violence ! Essai de compréhension du désir de chair, féroce ou violent des partenaires hasardeux masculins.
    Engouements pour les interdits, le sexe affole l’homme, la femelle en devient seulement sa proie. Il n’est nullement question de partenaire, ni d’entente nécessaire, souvent. C’est le cas de la femme mariée, la dame du couple, qui refusant l’acte sexuel avec son mari, et qui en est ou qui se sent violée ! L’homme, le mâle, est un pécheur-né. Incapable d’accepter le refus et l’échec, quand il n’arrive pas à obtenir le sexe ni à mériter un amour naturel, ou son expression physique, directe et partagée. Il perd de sa contenance et sort de ses gonds. Devant le désir de sexe, celui qui s’impose à lui lors d’une simple rencontre fruit du hasard, il se déclenche en lui, un coup de foudre. Une véritable explosion, un désir fou, une tempête dans son ego. Ce stress, égoïste ou maladif, est amplifié et exubérant. Il en devient une force une forme de terreur, quand il reste sans échos de la part de la présumée partenaire. Synonyme de refus, l’opposition déclenche chez ce mâle malheureux, la folie et la guerre !
    Voire la déchéance de la personnalité, de son surmoi devant les réserves, le refus ou la pudeur de celle qui l’a rebuté et empêché d’obtenir le fruit précoce d’un amour exigeant, physique, indésirable et insupportable pour elle ! Sa morale virile et son sens du respect des droits, se perdent devant la montée de ses hormones et de ses désirs effrénés. Il ne perçoit qu’une solution pour satisfaire son désir. Celle de sauter sur sa victime et de la surprendre. Il en devient une bête, un fauve, un délinquant souvent, un criminel parfois.

    La suite profane

    Viol et violences. Le paresseux qui vagabondait dans les sinus et les coulisses du sexe se transforme en bête assoiffée de sexe. Devant le défi, celui du ‘’non pas ça’’ de la femelle visée, le mâle va aimer et oser pratiquer la chasse prohibée. Lors de ces jeux dans les bois imaginaires, en se marrant, il va sentir un bonheur interne. Une extase préliminaire qui provient du défi suscité en lui et qui augmente lorsqu’il en snobe les frontières, les limites et les lois. Prendre par la force et carrément voler le sexe, forcer celle même, ‘’qui ne lui appartient pas’’, tel en devient là, son défi existentiel, sa pulsion. Une gymnastique faite de hasards et de surprises, de bravades et d’égos boursouflés.
    Le chasseur de sexe, insiste dans sa besogne et harcèle sa cible sans répit. Il désarçonne sa proie qui perd de ses moyens et qui devient de fait ‘’sa’’ victime ! Sa propriété, sa raison de vivre, son but et son obligation d’agir. La porteuse de sexe, est une entité ciblée qui n’a pas le droit de dire non, ni de réagir! Un défi vital s’impose à lui où il perd toute réserve et toute volonté, toute retenue, toute logique. Un entêtement où le dément perd sa boule. Il perd le respect et la pudeur, certes, qui plus est, il ignore et bafoue les droits et il dépasse la peur.
    La ‘’bête amorale’’et sans vergogne prend le dessus sur l’homme, devenu, sans freins ni crainte tel un fauve en colère’’. Le violeur est devenu un assassin immonde que la justice entend et se doit de punir et de juger.
    Ce, quels que soient la réalité du deal, les cas où les politiciens le piègent et où les victimes oubliées sont recherchées afin d’être alignées pour ester en justice. La profondeur du crime, le désir de la dame lors des préliminaires, son hésitation, sa volonté changeante par la suite, son refus bouleverse la donne et change le mâle en monstre, irrespectueux et peu amène !
    La variance des scènes, l’oubli ou la revanche, la justice ou le silence dépendent alors des unes et des autres. Le vacarme social, le fracas du coït imposé, celui de l’orgasme volé auront des incidences spectaculaires, dégradantes et punitives. La renommée et le métier que professent, le ‘’sombre héros’’ seront entachés de mépris après le scandale. Le cinéaste, le philosophe, le journaliste ou le futur et potentiel président, seront bafoués et avilis à vie.

    L’ego sauvage

    Le plaisir immédiat de l’une des parties n’est ni envisagé ni considéré et le fric immédiat non plus. Ce sont de gros sous pour les réparations juridiques en plus de la réputation et de la sanction pénitentiaires, la prison après le procès, la perte du boulot et de la renommée, perdue à jamais, qui vont être arrachés au carnassier impénitent. La mondialisation de ses affres et de ces affaires, la presse fouilleuse, yeuxteuse de coutume et celles du Net, sont Insidieusement embrigadées dans ces affaires de sexe. Des cascades de partages, virales, fuitent. Embrasées pour faire empirer le verdict et pour obscurcir le destin du faune entêté. Le bonhomme est verni, terni à jamais, fini pour toujours, sans possibilité de pardon des siens, de la société ni de résilience aucune.

    Les cas patents

    Introït. Apropos d’Avril, n’oubliez pas le poisson, les locaux ! N’oubliez pas, vous les Amérocains*, d’ajouter 1 heure à vos horloges pour le changement d’horaire estival, cela avant le Ramadan.
    La date, la montre, l’horaire, c’est juste pour l’introduction. Et ce à propos de Ramadan…De Bouachrine et de Lamjarred ! J’oublie les autres qui sortent du propos !
    Qu’est-ce que ça donne à la fin cette vague de harcèlements et de viols ! Tout est politisé ou presque. Et on passe de la guerre des culs, de celles qui acceptent et qui refusent, à la guerre des religions ! On n’en est pas loin chez Tarik Ramadan.
    Les dames de circonstance, mentent parfois, ou exagèrent, pour se venger ainsi de l’homme indélicat, ce criminel érotomane et violeur outrageant. Elles forcent sur l’empathie et les sentiments pour attendrir la Justice, son sceptre et le poids de ses sanctions ! Elles parviennent, en rendant ainsi la justice plus politisée qu’elle n’est matérialiste ou équitable. Elles parviennent en poussant à l’erreur la police, lors des plaintes et des PV, en tendant de mouiller les officiants et de les rendre complices de leurs délires. De leurs vengeances, de leurs droits au respect à la réparation ! Ainsi-est-il de la sortie extraordinaire du Procureur de Casa, dans l’affaire de Bouachrine.
    Les sanctions sont très lourdes ! Les Médias paumés, par sympathie, envers les unes ou les autres des parties en conflit, en deviennent exubérants devant la Justice. Ils lui emboitent le pas, à cette justice, lente, dans les relents et arcanes de leur 4ème pouvoir. La presse se met à influencer la justice, les juges et les autorités, en publiant ses propres thèses, ses jugements, ses enquêtes parallèles et ses opinions. Dans l’affaire Bouachrine, on passe de l’acte monstrueux, comme dixit l’un des avocats des plaignantes, aux déclarations erronées et trompeuses ! Un parjure volontiers sur PV, et ce devant la police. C’est ce que l’une des femmes, engagées, commence à avouer, donc !

    Le tour des filles et des enfants

    Après les gamins, les actes pédophiles sur les enfants de chœurs, dans les églises, voici ici et là, le tour des femmes et des filles ! A la sortie des boîtes de nuits, au journal, dans les directions voire aux ministères ! Partout, tout devient un lit !
    Pour ces évêques, pour ces cinéastes, ces ministres de partout, pour DSK, que représente l’objet du désir ? Un flirt, Inconséquent, un objet pour vidange urgent, une pissotière ? Avec plus d’énergumènes, ce sont des razzias sur les femmes indociles, des atteintes à leur honneur, à leurs vies certes, et pas seulement la satisfaction d’une une lubie, féroce, ou fallacieusement romancée, celle d’un court instant.

    Alternatives

    De la piaule sanctuaire, de la planque au violon, quelles que soient les paroles des chanteuses insatisfaites, qui elles, font dignement chanter les mâles impudents ! Après les avoir aguichées et émoustillés, évidemment, souvent ! Le cas de Lamjarred est patent.
    Un peu de tenue pour les protéger, c’est de les mettre sous clef et sous les hijabs, chez elles ! Non et non ! Le ciné, les boites de nuit, seront interdites aux filles ! Le boulot réservé aux seuls hommes…Ils n’auront qu’à se débrouiller entre-eux, comme des grands. Mais attention aux mineurs les homos ! Arrête ton délire, c’est sale ! Les postérieurs ne sont pas physiologiquement faits pour ça ! Le monde et sa morale, ses libertés, ici et là, sont en délire, et souvent opposés d’un pays à l’autre.
    Et puis zut, il y a partout du savon ! Qu’on leur apprenne l’onanisme et d’en user en solitaires ! Par prophylaxie sociale et prévention ! Ce avant d’aller couiner au boulot ou de sortir pour voir ou perturber les gens ! Avant de citer des acteurs, des metteurs en scène, des artistes célèbres ou des ministres, en fonction ! Mais, les responsables des excès, des délits, doivent rendre compte, partout, quels qu’ils soient ! Sont-ce des indications médiales ? Je ne pense pas. Il faut inventer un logiciel, une application, un refuge, une conduite, une éthique, un prix, pour revisiter ces positionnements-là !

    Trumpologie en retour

    Que faire pour le désamorcer, le shintoïque de Corée ? Je sais que d’ici là, il fera la Chaêbana et qu’il allumera une fusée et un cigare en se passant la main sur sa houppe de cheveux noirs ! Cliché ! Avec un sentiment succulent de satisfaction et de suffisance, Trump se trempe les cinq doigts de sa large la main droite dans sa toison capillaire blanco-blondasse, gonflée on ne sait comment.
    On verra pour les barbus de l’Iran. Les autres arabo-musulmans, les Islamopathes*, comme les palestiniens, ils sont défaits, quels que soient leurs chefs et leurs griefs, depuis des civilisations ! Je n’en parle pas, je ne les vois pas…Je les emmure pour ne pas les laisser déferler sur le monde ? Semble-t-il dire à Nethan ! Lequel, comme les grands, serait plongé dans des affairés de flousse, et de lucrative corruption !
    Je ne les conçois pas, les Orientaux ! Comme se dirait le Mec Donald ! Sauf quand ils peuvent versent 500 milliards de dollars pour mon soutien et mes émoluments ! Ce n’est pas à la portée des premiers venus que je me déplace ! Ma Mecque, c’est moi ! Mon sourire vaut des milliards ! Ma présence, cent fois plus ! N’est-ce pas madame. Toi, ma lubie, ma Poutine, ma grande charmeuse de soviétique ? Comment va-ton Pote, depuis ? Il ne s’est pas calmé en Syrie, hein ! Il me cherche, n’est-ce pas ? Il est tenace et prétentieux, comme toi ! Mais ça ne fait rien. Sa moisson d’arabes est à saluer ! Un havre de paix pour nos fervents amis et souteneurs, les enfants de Ssion* ! Vous m’en voulez pour cette nouvelle sortie ? Un clash, une vanne lubrique ? Ce que je dis est-il faux ? Faut-il jouer aux hypocrites ? Même quand on est Le riche Président des Etats-Unis ?

    Synthèse symbolique

    Les entreprises et les ministères ne suivent plus. Ça vous apprendra à vouloir sauver les limaces et les escargots, de votre éden, de nuit ! Au lieu de les faire bouillir comme dans les cavernes de vos ancêtres Néandertaliens !
    Souriez ! Ces habits vous vont bien, mon vieux ? Achetez-en encore ? Vivez ! Dites qu’il fait beau, pour encourager les jeunes et pour leur redonner espoir dans leur vie et leur pays afin de cesser ces Hiraks impromptus ! Levez les 2 bras ! Vous pouvez tirer la langue ?
    Ok ! Pas de neuro-lésion ni d’AVC ! Ce n’est pas une attaque neurologique cérébrale ! Vous êtes sauvé Papy ! Juste un Alzheimer qui débute et un paquet de névralgies ! Ah, ce sont vos nombreuses arthroses du cou ! Non ! Une simple déchirure des tendons musculaires du bras ! Les beaux ménages et les gros muscles ne tiennent plus ! Et les méninges ? C’est le principal ! Et le petit muscle ? Disparu ? Non ! Alors rien n’est fané ? A la bonne heure ! Vivez !
    A suivre…Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 15 Mars 2018

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’

    Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Dédicace

    Chère consœur, madame Student

    Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.

    Rencontres et hasards

    La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?

    Regrets et tristesse

    Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.

    Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.

    Hammoudah Ya Hammouda

    Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.

    Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
    Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !

    Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.

    Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.

    Corruption ou avantages

    Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !

    Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.

    Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.

    Le travail et la citoyenneté

    Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !

    Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.

    ‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.

    C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !

    La paléontologie au service du nationalisme

    Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?

    Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
    Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !

    Fouilles dans votre génome !

    Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.

    A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.

    Séparatisme et clanisme

    Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.

    Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.

    Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
    Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?

    La faute à Machiavel

    Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !

    Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.

    D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.

    Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.

    Anathèmes face aux outrages

    Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !

    Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.

    Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.

    A tous les gueux,

    Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !

    Dédicaces cassées pour la bonne année

    A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
    A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
    A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
    A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
    A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
    A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
    A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
    A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
    A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !

    A Shahrazade

    Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.

    Aux étoiles étiolées

    A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.

    Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.

    Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.

    Condoléances culturelles

    La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.

    Une ambassade à Jérusalem

    Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.

    Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !

    Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !

    Sacrilèges et malédictions

    La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !

    Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.

    L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !

    Le globe des martyrs

    Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !

    Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.

    Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !

    Parallélisme

    En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.

    Froideurs mortelles

    L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.

    Injonction !

    Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !

    Idées miennes, pertinence et réalisations

    Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.

    * Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !

    * Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!

    * Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.

    * L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.

    * Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.

    * Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.

    *L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !

    * Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.

    * Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.

    * Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.

    * Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.

    * Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,

    * Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.

    * Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.

    * Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !

    Appel citoyen aux Hautes Instances,

    Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.

    Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.

    Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !

    Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !

    Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !

    Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.

    Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.

    Répétition et précisions

    Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !

    Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !

    Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.

    Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.

    Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Partir en cadeau, les paroles en offrande

    Les chroniques différées de Mme Student,
    Épisode 75 : Sentences et paradoxes

    A Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !

    AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )

    Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.

    LE CHOEUR DES FEMMES

    Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.

    Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !

    Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !

    Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?

    Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !

    Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…

    Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…

    Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?

    Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !

    Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !

    Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.

    Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?

    El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !

    Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?

    DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC

    Les chattes se cachent pour mourir

    S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
    M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
    S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
    M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
    S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
    M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
    S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
    M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
    S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
    M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
    S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
    M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
    S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
    M _ A la mosquée, aussi ?
    S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
    M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
    S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
    M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
    S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
    M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
    S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
    M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
    S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
    M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
    S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
    M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
    S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
    M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
    S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
    M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
    S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
    M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
    S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
    M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
    S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
    M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
    S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
    M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
    S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
    M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
    S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
    M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
    S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
    M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
    S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
    M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
    S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
    M _ Ministre sortant !
    S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
    M _ Erection ?
    S _ Lapsus linguae !
    M _ Suce quoi ?
    S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
    M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
    S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
    M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
    S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
    M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
    S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
    M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
    S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
    M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
    S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
    M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
    S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
    M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
    S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
    M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
    S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
    M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
    S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
    M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
    S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
    M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
    S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
    M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
    S _ Je parle de celle en taule !
    M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
    S _ La police des forums !
    M _ Ça existe ?
    S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
    M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
    S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
    M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
    S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
    M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
    S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
    M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
    S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
    M _ Va !
    S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
    M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
    S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
    M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
    S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
    M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
    S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
    M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
    S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
    M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
    S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
    M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
    S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
    M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
    S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
    M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
    S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
    M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
    S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
    M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
    S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
    M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
    S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
    M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
    S_ On a pied, c’est le pied !
    M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
    S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
    M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
    S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
    M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
    S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
    M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
    S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
    M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
    S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
    M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
    S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
    M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.

    LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT

    A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?

    LE RIDEAU DESCEND.

    Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017

    #354365
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PEUT-ON ETRE MINISTRE ET CON A LA FOIS?
    Est le meilleur titre de presse que j’ai lu en ce moment !

    Chers camarades,
    Je salue, votre franc et courageux titre d’édito. Et en première page de Libé de l’USFP, SVP ! Merci à messieurs, Benarbia et Malki, comme à leurs collaborateurs !

    Libération a parlé.
    Libération est l’un des titres de presse, de l’un des premiers Partis socialistes du Maroc qui a fait plusieurs gouvernements. L’USFP compte actuellement des ministres au Gouvernement et son directeur est le premier homme au Parlement! Ainsi soi-t-il !

    Aleas jacta est !
    Le ministre des affaires ‘’étranges’’ de notre voisin, havre ancien de nos opposants et soutien de la gauche à travers le monde, tonne et nous étonne. L’Homme de l’Extérieur du sanctuaire polisarien s’est livré insidieusement et kadhafiquement* à vouloir déchirer le Maroc. Bellicisme atavique torpide intéressé. Certes, par plus que la démocratie, les droits de l’homme ou le droit des peuples (entendez les tribus) à s’auto-je-ne-sais-plus-quoi ! !
    Entendez-vous ces forfanteries et ces bravades ? Ces beuglements transfrontières, par delà le mur et la toile ? Muraille qui a chuté entre les deux blocs sans tomber par là ! Frontières discutables et rempart qu’ils ont édifiés frontalement, et quasiment, autour de nous !

    Pauvre de nous !
    Comme avait dit Tarik Bnou Ziad : « Al âdou amamakoum, wa el bahrou waraakoume ». Ces accusations flagrantes dans la bouche d’un ‘’irresponsable’’ sont du domaine de la psychiatrie ou de la justice. Maladive, c’est de la diplomatie de marde ! J’allais l’écrire comme ça a été dit souvent dans cette expression.
    Pour l’exemple, cet hurluberlu nocif, ne doit pas rester en Algérie, ‘’son pays d’accueil’’ dit-on, mais restitué aux siens ! Les ingrats et les renégats, ouste, allez aux vagues, allez chez les requins !

    Sur l’édito moi, j’ai lu :
    ‘’Abdelkidar’’, quand, par charité allusive vous avez écrit ‘’Abdelkader’’, pour rappeler ses fourberies à ce hlayqui* de parodie, qui traite nos plus dignes institutions de mafieuses et de blanchisseuses de l’argent de drogue ! Sans devoir pour moi de copier-coller ses mots empestés. Si l’une chose de ce qu’il avance est vraie, qu’il en produise la preuve et les éléments, devant les jurisprudences internationales publiques allouées ! Ou, qu’il fasse amende honorable et dise qu’il exagère trop, que c’est erroné et qu’il ment.

    Des remugles à ravaler
    Ces insanités stipendiées doivent être ravalées par leurs émissaires, quels qu’ils soient ! Ou qu’ils démissionnent de honte, les parias. Qu’ils aillent en retraite pour leurs billevesées de champions, ou qu’ils les versent carrément au diable, s’il en veut! Messahel ne mesure pas ses maux !

    Punching-ball
    Je salue votre  » poing de presse  » et votre franc parler éditorial ! Libé tire la sonnette d’alarme et fustige ainsi le serpent à sornettes ! Un ancien journaliste, devenu ministre de son état, chez le voisin socialiste. Un extramuros, extra-mural ! Expérience oblige, du wazir bouzbal (sic) ! Hchouma had leklam des znaki !  » Al âdou amamakoum wa el bahrou waraakoume  », selon l’expression Tarik Ibnou Ziad. Des mots et des expressions qui ont fusé sur Youtube depuis !

    Mais, que cherche-t-il ?
    Pourquoi va-t-il jusque-là ? Pour faire des ennemis ou augmenter le nombre des amis ? Mais là, au lieu de faire dans la politique ou dans la diplomatie, il érige sa mauvaise langue en arme politique de diffamation. Ce alors que l’ONU nous envoie son émissaire, en vue de trouver une solution de paix, pour stabiliser la région et fermer les dossiers qui l’infectent ! Sauf que par cette bravade, emporté par le show, le sinistre énergumène, s’emporte et son venin dépasse par mégarde les limites de la politesse et les interdits diplomatiques. Sa mauvaise haleine le plante. Sentences ou semences de voyous, qu’il a dû recevoir durant sa formation, mais où ? La langue se fourche dans des supputations malsaines et il lance ses flammes et ses semences virulentes provoquant la diatribe malsaine. Sa taille animale le traîne sur sol, à la merci des picadors, pour l’éventrer au lieu de s’élever et d’élever le débat avec ses voisins !

    Mais, il ne risque rien !
    Sauf d’être félicité par ses pairs pour son impair ! Certains, peut-être, mais pas beaucoup ! Ses supérieurs, qui exulteront, s’en féliciteront. Certains, s’en moqueront par dessus leurs galons. Ils y verront dans l’offense le célèbre et ostensible nif de nos valeureux voisins. Mais, cet énergumène-là dépasse par sa morve, l’honneur indu aux patriotes et la face évoluée de leurs bonnes gens. Des gens de valeur, de fierté et d’orgueil, qui s’en mordront les doigts, d’avoir une ministre comme ce fanfaron-là !

    Des étrons et de maux
    Qu’il chevrote et bêle ! Laissons-le braire et qu’il déblatère ses âneries et achève seul sa mutation et sa cure zoophile ! Le premier diplomate vicinal, dans le vertige des mots s’est gouré d’espace et s’est planté dans ses pointes polluées, faute d’être policées ! Perdu dans sa harangue verbale et sa verve insane, il exulte de fierté, de pureté et de sagesse affectés, pour nous porter des ruades et lancer des imprécations scatologiques, en sortant ses griffes de vampire.

    Cette forme de haine publique et d’interjection, à tout un système, le nôtre, justifie notre colère et notre dégoût ! Quels que soient les mots que nous sortirions pour taxer cette infamie. Afin de donner échos aux insanités, stupides et vaines !

    Con.citoyen,
    Félon, ingrat et renégat. Lui, qui a bien réussi sa carrière, chez les voisins, jusqu’à devenir algérien, a pété les plombs pour sonner les gongs de sa fin et funeste carrière ! Mon Dieu, protégez-moi de mes amis… !

    Dr Idrissi My Ahmed
    En soutien à l’édito de Libération du 23 Octobre 2017

    http://www.libe.ma/Peut-on-etre-ministre-et-con-a-la-fois-Oui–L-Algerien-Messahel-en-est-la-preuve_a91445.html

    Kénitra, le 23 octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA GRACE POUR LE RIF ET LE HIRAK DE PAIX DE MME STUDENT

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 20 Juin 2017,
    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la Terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-Haut ?
    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialectal ! Laisse-moi, au moins, boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes afin de me dégager.
    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif, si craint et respecté, qu’on a coincé dans l’hélico ?
    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
    M _ Termine !
    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux Enfers, d’où je viens !
    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
    S _ Et que vos…
    M _ Vos, nos, quoi ?
    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme je le crains. Après qu’on les ait repassés, ces assassins par…le fil direct du droit et du couperet de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire exploser ses viscères sur la gueule des gens !
    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! Pouah, c’est stertoreux comme langage ! Ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel, en martyrisant les autres, en faisant expier toute une mosquée, en plein mois de Ramadan !
    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des dits-injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Des devoirs, comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, et plus radicalement encore et à juste titre, face è toute l’espèce, à la race et contre l’espace, de ces paumés qui s’explosent chez eux !
    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs. C’est dans ‘’ces homes de repos et de détente’’, qu’ils ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux, plus que maudits.
    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa pimpante femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa magnifique compagne, les Rois et les Emirs arabes et le Qatar…Aïe, je ne trouve pas le qualificatif qui sied ! C’est la confusion…Et,
    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, le blondasse ricain ! Et les classiques romanesques du Nil, face à Israël qui s’en enivre, dans la sécurité et la paix ! Oum Kalthoum en disait, ‘’Je me sens seule, que quand je me parle, j’entends l’écho’’. Et tant d’autres du genre ‘’ « Que reste-t-il de ces instants de plaisirs où je t’élevais aux sommets des cieux ? Même pas l’ombre du souvenir de ces joies futiles. »
    M _ Arrête, casse ta lyre Laure ! Là, les Lecteurs ont saisi. Tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leurS interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur médiatisé dans les flammes, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau !
    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé, pour te répondre ! Tiens approche, regarde mes mains !
    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je r’hale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
    M _ Des dons cachés ?
    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ni à convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ? Je suis un fantôme, imaginaire, qui plus est ! Continue !
    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et, écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour fêter ton retour devant ce public ahuri ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre l’esprit et te remonter le reste du corps ! Hum !
    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la Capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin. Un quartier…
    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti de l’écurie… où l’on construit les bolides. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pas pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs et les cadres, reprendre leurs chantiers et plus travailler encore ! Dans le calme et la paix.
    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, ma vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
    M _ Spectre spectateur ou scrutateur en peine ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et celui de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne ! Fut-elle une ombre !
    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongrue. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
    M_ Alors je vais te sauter !
    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame, we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
    M_ Des lettres anonymes !
    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusque là ! Ici, c’n’est pas Gaza !
    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, le, la, fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
    M _ Quelle honte ! Mais, on l’a tant crié, que ça ne sert plus d’en parler.
    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
    M_ Oh, suffit ! On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
    M _ Pardon ?!
    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour, pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va aller chez vous, pour vous enseigner nos langues dès la conception ou à la maternelle ? Non ! Ça ne te fait pas plaisir !
    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, Votre Vile!
    M_ Avec deux ‘’L’’, s’il te plait ! Et puis, toutes les villes, sont ma ville !
    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous, les braves ! Messieurs les ministre indigènes ! Cessez de vous endormir sur le manche de la pelle ! Fière de vous, comme du KAC, qui chute en deuxième division, la ville vous aime ! Aimez-la donc, un peu !
    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous les franc-chics, vous nous avez laissé juste un ‘’quartier’’, comme ville, comme partout ! Y a pas de quoi fantasmer …
    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sale d’aspect extérieur, sans maintenance aucune, ni respect pour la ville et ses habitants. Et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
    M_ Oui ! Avant, on faisait repeindre les façades de la ville, juste avant la visite du Roi. On les a oubliées depuis deux décades ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le Pays et l’on manifeste, aisément, avec tant de bruits ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, là et comme promis, ici.
    S _ Une Grande h’chouma* !
    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara, auxquelles on veut donner leur autonomie, afin de dépasser le problème venimeux de l’autodétermination…
    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier. Le référendum ou l’autodétermination sont un sondage, quasi désuet, irréalisable sur un chantier, remodelé, pareil. C’est un mot malheureux, c’est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement lancé, par feu Hassan II.
    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-haut, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question. Je te soufflerais néanmoins que son âme doit être paisible, rassurée et fière.
    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
    M _ Non, débutante !
    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
    S _ Ta quoi ?
    M _ Enfin, c’est une façon de parler !
    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tels ces autres requins, si puissants, qui vous narguent de Hollande ? Ou qu’un zafzoufi, un jujubier, un kharoubi, un karazi, viennent des limbes de l’existence et des fermages pour vous tirer d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous sauver ?
    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu proviens, comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro des mains du prédicateur, le Khatib du vendredi !
    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans. Rien que ça !
    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles indélicates peuvent provenir de partout. Dans la colère, des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins ni retenue.
    S _ Ah ! Tristes erreurs !
    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour maître Salvan, mon prof d’histoire du Lycée Mixte, d’antan ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
    S _ Ce ne sont pas les exemples d’insuffisances, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
    M _ C’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé tout en me faisant perdre le fil. Du coup, te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi, vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une vieillotte rengaine. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Sans étoile ! Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
    M_ Ah la Vache ça va ! Cache tes cornes ! Il y a un toréador qui vient d’être ‘’tué à mort ‘’ par l’une de tes cousines, dans une arène, juste ce matin !
    S _ C’est vrai, ça ?
    M _ Et ce sont les vôotres, ô la revenante de France, qui avait usé de voos avions, pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant, moutarde, afin de les décimer !
    S _ S’ils ont gagné, et que c’était cyniquement, efficace, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup un mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis… Heureusement revivifiés, mais sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
    M _ 7o millions de morts, 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
    S _ Et moi et moi !
    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
    S _ Et c’est le cas…car beaucoup des gens que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…Et retourner pour ta part…Tu es bien, un mélange de Brigitte et de Mélania ! Mais sans chair ni os…Que de la lumière !
    S_ Arrête, tu suintes ! Alors, qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué, dès sa sortie ?
    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant ? A-t-il, exulté devant et pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer les siens, ceux qui l’ont hissé et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, rentrer dans son état premier, l’anonymat ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
    S _ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
    M _ On n’a jamais vu au pays des requêtes ainsi faites et exigées de nos hauts lieux !
    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite ? De fait ?
    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordures, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà l’Ethnie et la Région!
    S _ Pire, le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté ! Il semble, je ne jure de rien, avoir obvié le danger inhérent à la région.
    S _ Le jujubier est allé déjà trop haut et trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer. Bientôt, on parlera de lui comme El Mehdi El Mountadar…Jésus et les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, vont sortir d’Al Hoceima !
    M _ En moins mythique, ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate. Il est devenu un célèbre guérisseur à l’échelle mondiale, dans le silence inexpliqué des autorités ! Où est la vérité devant une telle réalité ?
    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis, pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
    M _ Et pour leur champion, lui décerner une médaille, un wissam, une demi-douzaine d’agréments de grands taxis…pour désenclaver la région ? Ou, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer ? Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre, fera-t-il l’affaire ? Ou, qu’il est suffisant à lui-même ? Et imbu de soi !
    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte son grand ‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale, génial ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant où patinent les gens d’Al Hoceima !
    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Ce serait une reconnaissance de notre évolution. Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie, telle que vécue au Maroc, quasi pacifiquement, par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique initialement et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée. La preuve est que les religieux d’Al Adl ont marché et que l’intervention du PAM, ne s’est pas faite rare !
    S _ Une fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer les conseils idoines, les écouter et les prévenir, afin de faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage expert, il est près du peuple étant son protecteur. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir aussi vite que bien !
    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. Puis, ceci. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aïd, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et puis…Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir, en signe de deuil ’’
    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents, des régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette ! Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger, en se révoltant.
    M _ Jusqu’à quand ?
    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Souss ou le Gharb.
    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus d’atermoiement encore. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
    S _ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure aloi orthographique !
    M _ Oui, madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te hait, son père t’adule !
    S _ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
    M _ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante, à la table qui gagne ! Mise, alors !
    S _ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
    M _ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade ! Hamdoulah, les vagues et les sables seront en bonne compagnie !
    S _ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
    M _ Mais enfin, quoi ?
    S _ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web et sur Menara.ma.
    M _ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks » ! Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
    S _ Y compris à l’Algérie pour faire la paix des braves ?
    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’Etat pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, une fois formés, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs clients d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est, ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
    S _ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs ! Comment sers celui des légumes, après ?
    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui écrasent de leur ombre mon esprit !
    M _ Comment ‘’une’’ fantôme femelle de comédie peut-elle se plaindre de deux puissants ministres en exercice ? Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote, en guise de psychothérapie ! Dissuasive…
    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ? Sarcasme dément et peur cynique ! A nos libertés tu mets la camisole de force ?
    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 16 ans de ça, qu’il lui fallait sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu ! Vous avez au plus des R+8, c’est ‘’trop rien’’ !
    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer.
    S _ Tu parles de qui donc ? Baisse le son !
    M _ Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les entredéchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus au Moyen-Orient ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques ! Le blond, n’y est pour rien !
    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu ! Du Nord au Sud et d’Est en Ouest …Pour les ET, je ne sais pas
    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposés à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
    M _ Ils ne le savent pas. Mais, c’est hermétique ce que tu avances, même si moi, je te comprends. Ou, si les fondamentalistes et les fanatiques, des deux bords, n’ont rien compris ou qu’ils prétextent la religion, pour garder des privilèges, et s’accaparer des pouvoirs des richesses, des terres et des gens.
    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les réfugiés et les migrants des guerres, haïs et parqués en Europe, derrière des barrières, ça et là ? Qui plus que faites-vous pour ces pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil, en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais. Je respire. Je continue.
    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie ! Et d’où partent les guerres que l’on instille, que l’on allume et que l’on souffle, ça et là ! Je réfléchi sur les causes et pour la suite…
    Quant aux vôtres, généreux donneurs de leçons, pour votre peuple ! Ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts immédiats. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges et de s’y investir, au mieux qui soit. Les Rohingyas, peuchère !
    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
    S _ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi, malheureux !
    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
    S_ Arrête !
    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis, ici ?!
    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, un cerveau, des pensées, mythique fantôme?
    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ta vie durant ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer de nom ?
    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
    M _ Ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’. Choughlek !?
    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, est un droit et une religion.
    S _ En fait, toi, tu es de quel Parti ? De ceux qui sont déjà partis ou en voie de l’être ? Tu as décroché pour adhérer à un quelconque groupe ?
    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore mieux en regardant faire les milices, les novices, les opportunistes et les inopportuns !
    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent à cette trentaine de partis. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, y croient et agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ?! Tu es bien gonflé, mec !
    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun. Je parle de tout le Maghreb.
    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
    S _ Du calme, mon pote ! La politique comme expient érectile à l’intelligence…C’est bon ça, comme tonique ! Je te vois tout émoustillé et agité par la chose politique.
    M _ Non juste pour la chose !
    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant, la corde au cou, de la terrasse,!
    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
    S _ Ils ont les moyens !
    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mettre fin à leurs souffrances. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre et de parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les Partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais plus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui vont du fait hasardeux et tragique de Fikri, de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
    S _ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour ce énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Laure Student ?
    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni de l’âge des ministres et des présidents, je n’ai rien dit de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain, dont on a découvert les crânes, il y dix jours à Khouribga près de Jbel Irhoud, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi ! L’humanité est sortie du Maroc, il y a 315.000 ans.
    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir, le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif…
    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, ne sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF

    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a

    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.

    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !

    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.

    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?

    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !

    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !

    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !

    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?

    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…

    M _ Termine !

    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !

    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !

    S _ Et que vos…

    M _ Vos, nos, quoi ?

    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…

    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.

    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !

    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !

    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.

    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !

    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !

    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !

    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !

    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !

    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.

    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…

    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !

    M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !

    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.

    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !

    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !

    M _ Des dons ?

    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?

    Continue !

    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !

    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !

    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…

    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !

    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.

    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !

    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.

    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !

    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…

    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !

    M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !

    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !

    M_ Alors je vais te sauter !

    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.

    M_ Des lettres anonymes !

    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !

    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !

    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !

    M _ Quelle honte !

    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !

    M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !

    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?

    M _ Pardon ?!

    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.

    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !

    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!

    M_ Toutes les villes sont ma ville !

    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !

    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !

    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?

    M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.

    S _ Une Grande h’chouma*

    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination

    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.

    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?

    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.

    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !

    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !

    M _ Non, débutante !

    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !

    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !

    S _ Ta quoi ?

    M _ Enfin, c’est une façon de parler !

    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?

    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.

    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !

    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !

    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.

    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.

    S _ Ah ! Tristes erreurs !

    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !

    S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !

    M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !

    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.

    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…

    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !

    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !

    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…

    M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !

    S _ C’est vrai, ça ?

    M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !

    S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !

    M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…

    S _ Et moi et moi !

    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !

    _ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !

    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…

    S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?

    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?

    S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !

    M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !

    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?

    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!

    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !

    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !

    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !

    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !

    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !

    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !

    S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !

    S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.

    M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !

    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.

    M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !

    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!

    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.

    S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !

    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’

    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.

    M _ Jusqu’à quand ?

    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.

    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.

    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !

    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.

    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !

    S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !

    M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !

    S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !

    M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !

    S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?

    M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !

    S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.

    M_ Ah, enfin ! Quoi ?

    S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.

    M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.

    S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?

    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.

    S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !

    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.

    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !

    M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !

    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?

    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !

    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !

    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !

    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.

    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !

    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !

    M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.

    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?

    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.

    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !

    Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit

    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !

    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?

    S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !

    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !

    S_ Arrête !

    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !

    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!

    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?

    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…

    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?

    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.

    M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.

    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.

    S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?

    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !

    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !

    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.

    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !

    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !

    S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.

    M _ Non juste pour la chose !

    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?

    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !

    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.

    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.

    S _ Ils ont les moyens !

    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.

    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?

    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…

    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…

    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui

    Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…

    S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?

    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !

    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !

    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !

    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….

    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    M : DR MAIDOC

    S : MME STUDENT

    Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed

    En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif

    #354331
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APPEL ET BIENVENUE….MACRON OU LE DILEMME DU SAHARA

    Préambule

    A qui est ce que je parle alors que ça chauffe au Nord et que ça marche à Rabat pour un maudit espadon ? Est-ce utile en fait d’interpeller un visiteur notoire, qui plus est un nouveau Président, Monsieur Macron, par delà nos affaires intérieures à quelque chose de plus prégnant ?

    Le principal ne réside pas dans l’économie, ni dans les affaires ou les urgences, ce qui va de soi entre partenaires incontournables. Il est dans ce qui est plus vital et plus important, dans notre appel de Kénitra-Rabat pour le Sahara ! Il en appelle et responsabilise les amis ! Il est dans le témoignage nécessaire. Il est dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Des régions se soulèvent, ici et là. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Hélas ! Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation. Du moins c’est ce que nous voyions.

    Monsieur le Président, vous pouvez faire quelque chose pour désintoxiquer l’atmosphère et en dissuader les victimes, pour l’amour de ce Maghreb incontournable, auquel vous tenez ! Pour la culture partagée, la francophonie, la francophilie aussi, les affaires bien pensées et la paix. Toutes des valeurs que l’on peut partager et positiver, sans provoquer des tensions ou laisser des guerres, en vue de vendre ou d’imposer !

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France, hier à l’occasion des visites de travail du président François Hollande et aujourd’hui, lors de la visite amicale du Président Emmanuel Macron et de son épouse.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Je redis de toute l’Afrique, telle que revisitée plus de trente fois par le Souverain et où ensemble, avec les intéressés à mieux et plus développer ! Avec sans dire, la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et sa stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa meilleure démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, si peu commune, de nos jours !

    Si on se réfère aux blocs antinomiques et ennemis d’hier, le Mur est tombé depuis longtemps. Une sorte d’intéressement négativiste, persiste par delà les frontières entre frères fermée ! Alors qu’en face l’Europe gagne à être unie ! Une ingérence abonnée à outrance, faite de parasitisme militant, qui veut persister ! Voire un sabotage tout azimut qu’on ne peut pas ne pas voir pas obvier. Toute une énergie, une vigueur phénoménale et toute une fortune en centaine de milliards de dollars dilapidée. Un frein au développement de tous, que l’on ne peut que regretter. Des fortunes qu’il est regrettable de ne pas dépenser, ensemble, autrement !

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendance sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble, tous fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Est-ce si naïf que ou impossible à envisager ? Des retards donc, ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, à la faim et aux maladies, en plus du chômage, ceux dûs aux injustices et à la pauvreté, ceux dûs aux guerres lamentables et larvées. Des drames que le fanatisme et le terrorisme, viennent exacerber, ce quand l’émigration clandestine s’exalte aux portes et dans la méditerranée aussi. Un état de mal constant, dont le Maghreb souffre, comme premier barrage ou relais, tout en servant de réservoir, de pépinière et de freins aux exodes dans la même tragédie ! Les refugiés et les exilés des guerres sont à nos portes aussi.

    Je disais à Monsieur Hollande, Hier,

    Ce que je redis avec de convictions et autant d’insistance à Monsieur Macron aujourd’hui. Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. Hier, on parlait du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    Je disais dans ma première lettre ceci…D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Aujourd’hui à Monsieur Macron, s’il veut bien le lire, je dis ceci. Que demain, qu’en sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celle des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive, ostentatoirement flamber encore aujourd’hui, devant l’Humanité qui en perd ses valeurs, aveuglée et terrorisée ! Le péril des innocents, la terreur innommable défient toute l’Humanité.

    Je le redis, pour reboire de cette lie ! Parce que c’est d’une morale et d’une éthique confondante, à nous donner la pire des hontes. Celle d’être des humains, contrefaits, vu notre statut d’êtres conscients qui savent communiquer et qui sont dépositaires des religions, du même Dieu, en plus ! Ça se voit qu’ils n’ont rien compris ou pas du tout cru !

    Alors qu’on fasse le ménage moral et civilisationnel auquel nous devons être contraints ou conviés ! Que l’on fasse cesser les injustices historiques et celles qui actuelles, persistent encore ! Celles qui ont causé ou qui causeront plus ces ‘’résistances’’ aveugles et ces odieux délits ! Je m’adresse à Vous, en tant que jeune Président d’une Grande Puissance. Une des nations hautement civilisées, qui a vécu les causes et les conséquences des guerres mondiales et qui, avec l’aide de nos chefs et nos soldats africains, les ont gagnées !

    Des frères ou des cousins transfrontières

    Quels que soient les délires guerriers torpides ou actuels du Moyen-Orient auxquels nos deux nations-états sont interpellés, identitairement et diplomatiquement liés…Le duo entêté du Maghreb fait office de fusible ou de chaînon fragile. Il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui dure depuis 40 ans, asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie. Il est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers. Ceux qui hier, sans fausse-pudeur ni oubli, nous colonisaient ou nous protégeaient, pour nous développer !

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, disais-je, initiateurs des frontières entre pays africains ! Allons-nous le nier ? Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, entre les trois grands peuples, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement vécu ou à la hâte pu causer !

    Monsieur le Président Emmanuel Macron,

    Que sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celles des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive ? Et s’ils flambent encore ostentatoirement aujourd’hui, comment sera demain ? Et comment éteindre cela dès aujourd’hui ? La terreur innommable défie toute humanité ! Le péril des innocents est dans nos demeures et entre vos mains !

    Je parle aussi de ceux de nos voisins qui auraient été navrés par les façons d’être ou d’agir de feu Hassan II et par ses méthodes de gouvernance dans son pays. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et à étrange politique offensive. Hier, c’était Guergarate qui allait nous faire tous exploser !

    On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain, Monsieur. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage juridique et de justice de bonne foi ! Une vérité historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste ou pas, est libérale et ouverte ! Elle doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale, disais-je ! User et déposer, soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde ?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Des puissances voisines aimables, qui ont besoin d’un Maghreb fort et travailleur, un arrière pays, ni ravageur ni ravagé, pour mieux et plus se développer, dans une ambiance de pays nobles et bien éduqués ! On dit simplement, ‘’civilises’’ ! Une sorte d’arrière-pays pour l’Europe proximale, afin de faire ensemble, une Méditerranée de paix et de progrès. Ou que je délire ou que je sois naïf ! Sauf que médecin et à mon âge, on ne plaisante plus ! Même qu’on on parle, comme simple citoyen du monde ou commun badaud de finance internationale, versus d’état de guerre et de paix !

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien « empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés, à leur histoire ou à leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou « civilisés ». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Celle de monsieur Macron ! Pourquoi pas ? Pour l’histoire, quand rn grand monsieur il pourrait écrire et qu’il le devrait. Il revient donc à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, et sur tous les plans ! Je parie !

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je pour délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large, plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes financières et politiques, voire plus hermétiques, que nous ignorons.

    Je reviens au Président….Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons encore donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, de Monsieur Macron et de son impérieux courage ! Le peut-elle assumer, cette douce France, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département d’ ‘’outre mère ‘’ d’hier ?

    Monsieur Macron,

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, qu’il faut continuer de se taire brillamment ! Ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Alors qu’ils sont à 14 km de l’Europe et deux brassées ! ! En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus, ils représentent de meilleurs atouts pour la France d’abord, sur toute l’Afrique et leurs bons amis arabo musulmans.

    Des vertus socialistes aux plus libérales,

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copié-collé des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’.

    Puissance mondiale largement coloniale, hier, civilisatrice partout dans le monde, la France, les Français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs d’initiative, d’opportunités, de travail et de partage. Certains en sont si sûrs, qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer, à travers la presse et les médias, d’autres états, aussi libres qu’ils sont. De caricaturer pour moquer et d’interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan-mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes ! Mais, la mondialisation, pour de vrai, passe par là !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé d’un ou d’une journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs, les leurs, une nouvelle religion. Un esprit qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque, un poncif ! Sinon un édit de pontife, un verset biblique à comprendre et à appliquer !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs !

    Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit ! Nous en voyons l’un des effets secondaires, déplacé ou nocif, au Rif à l’Al Hoceima ! Puissiez-vous, en ami extérieur, y voir les grosses ficelles, qui sont venues de l’extérieur, pour exciter les enfants des riches, ténébreux et trop fiers rifains !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs…

    Lesquels un jour deviennent des manipulateurs. Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle. Une donnée stratégique pour elle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France, Monsieur Macron, se doit d’être franche, quoique ça lui en coûte de l’être !

    Y faillir, pour la France, monsieur le Président, est antithétique, contradictoire de la grande histoire qu’est celle de la France. Votre patrie, qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur Macron !

    Le Maroc fut un empire rendez-nous en notre part ! Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français et ceux du Centre ou de Droite, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter de faire la sécession de nos provinces et régions et de s’immiscer ! Ou encore d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire ou de fractionner son peuple, de démembrer son territoire et de le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique. Une dérive outrecuidante d’une Prusse qui ne dit pas son nom !

    Elle se cache derrière un hypocrite paravent démocratique, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à couper un territoire et son peuple, en vue de la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc ? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler de leur autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées dignes de la théorie de la « race pure » et des « identités supérieures », pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission ? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger d’hier et celui de Rabat aujourd’hui. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de la France de Monsieur Macron est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, multi berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. La France disais-je, en est le témoin. Il est honorable pour son sémillant Président Macron de s’illustrer encore plus, en profitant de son mandat que nous espérons voir renouveler, afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique, conforme avec notre cause, notre offre et notre droit, est crédible, sage et des plus logiques qui soient

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie. Nous le chantons et le répétons, après l’avoir dit plus haut.

    Voilà pour M. le Président Macron une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique de Trump, en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres, au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et d’envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, souvenez-vous du spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés. L’Europe, la France, en ont assez de ce ces fuyard et de ces émigrés inopportuns, qui sont chassés par les guerres, leurs misères et leurs meurtres des innocents. Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    A qui est ce que je parle ? Est-ce utile en fait ? Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du « continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur, nouvel grand ami, monsieur François Macron.

    Kénitra, le 14 Juin 2017
    Par le Dr Idrissi My Ahmed
    Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bêtes de souk ou bêtes de somme
    ou
    les mythes de grandeurs effarouchées

    Ce n’est pas le titre d’une comédie de Molière. Les acteurs se sont éteints et les scènes nous manquent depuis que des immeubles ont supplanté les salles de cinéma. Paragraphes non titrés des chroniques différées de Mme Student. Acte 63.

    On ne peut pas pester contre le silence des notables ni délivrer des messages aux anges ou aux prophètes, des autres religions, pour venir nous aider ici ou là. Le but, idéal mais nécessaire est celui d’obtenir justice et droits. Mais, pour que ce soit accessible et vrai, nous faut-il attendre l’Apocalypse et la Résurrection, qui nous semblent encore loin ? Alors, faisons vite un vœu, bien naïf, certes ! Celui de rétablir d’abord la paix et de donner ensuite, un sens vrai à la fausse et belliqueuse prétention. Celle qu’il est de nous qualifier d’Humains. Difficile là aussi, certes ! Une autre solution perce…

    Mais, on ne peut pas écrire au roi des rois, puis au chef des présidents impudemment, ni importuner, hors prières régulières, le bon Dieu. Des milliards de milliards d’êtres, souffrant partout de partout, ça fait trop de voix à la fois pour être entendues et leurs vœux et desideratas exaucés ! La solitude du pouvoir, l’isolement de la langue et la respectabilité imposent aux plus faibles des demandeurs, pudeur et respectabilité. Par fierté, évitez donc de quémander des choses légères ou trop de choses incongrues aux grands manitous. Fussent-ils très humains, des fois !
    Comme vous ne pouvez pas adresser non plus vos demandes sur Facebook. Mind ! C’est une officine espionne qui relève du pays de Trump, si je ne me trompe pas ! C’est le grand d’âge et riche en poils blondasses qui ne reçoit personne et qui ne donne rien. Ça ne prend pas non plus sur le Net, qui n’est pas si pur et innocent que ça. Le web est une joutéya que les célébrités évitent par discipline et par précaution. Je parle des nôtres et des bas quartiers. Vous ne devez pas y voir un ponte faire dans le souk, question de garder son look, son prestige et son honorabilité. Sinon alors, dans un bazar ou un musée, privé, à des heures réservées. C’est plus chic et plus cher, c’est huppé et sélect en plus logique ainsi.

    Attention à ce mot qui vient. C’est un symbole, mais en franc parlé. Le bordel, auquel très contraints, vous aspirez, leur est interdit par respect et par dignité. Quelles que soient les belles qui y prospèrent et l’étique (sans h) de vos requêtes et invocations. On ne peut pas prendre au sérieux quelqu’un qu’on voit fureter n’importe où, même dans la pensée ou en blaguant. Et cela, quels que soient son look, son naturel et son honorable simplicité. Alors, pour vos dols indicibles, ne suivez jamais comme un fol un convoi, en courant pour tenter de tendre vos lettres. Adressez-les comme moi, par courrier…ou dans vos prières.

    Ailleurs, sur d’autres sphères, il y a des risques que s’imposent les maîtres de céans et les présidents, quels que soient leurs naturels et leurs sémillants bagous, leur aura ou leur simplicité. Qui plus est, il est des risques de voir le Président recevoir un seau de farine sur son visage lors d’une visite ! Heureusement, ce hooliganisme n’a pas cours ici. Une tarte à la crème, ou des tomates et des œufs, lors de sa marche, professionnelle, même gardée. C’est impardonnable.

    Cependant, des coups sur la gueule d’un notable parlementaire, on commence à en voir cela ici aussi. Au Parlement, si, si, comme antan devant la devanture du bâtiment qui fut un tribunal ! Autre temps autre mœurs. Ça Chabat sur nous, ça se bat pour se faire respecter comme chef dans la cantine des lois ! Comprenez par-là, que les règlements de compte se cuisinent à chaud. Mais, c’est un vieux débat. Même si le combat n’a pas encore cessé en nos honorables parlements !
    Le coq et la tortue. Spécialiste effronté, des cris et des imprudences, inconscient et pour jouer, le bambin intrépide, lâche la tortue tripode dans le bassin vide de grenouilles et de fleurs de lotus, mais plein de feuilles de bambou. Hier, à mon grande stupéfaction, devant sa juvénile cruauté, j’ai été consterné et coléreux de le voir écraser un innocent petit hélicoïde. Un mollusque indolent sur la marche du salon. Un an et demi après m’avoir ainsi offusqué, c’est une centaine de ces gastéropodes que je vais tuer moi-même froidement ! Les escargots, devenus innombrables, ont dévasté bien de mes plantes. Ces pauvres et chères amaryllis blanches, ces herbes tendres ! Chacun sa Corse de transit ou son île de Sainte-Hélène, car par pitié, j’ai dû exiler vers le terrain vague voisin un paquet de ces résistants-là, qui étaient planqués sous les feuilles à moitié rongées.

    Les autres gastéropodes ont été écrasés daéchiquement par dizaines. Et tous les malvenus restants seront anéantis par un pesticide adéquat, made in Koréa et au Japan. Qui va défendre les mollusques de mon jardin contre l’hystérie des puissances, leur Hiroshima et leur Nagasaki ? L’ypérite du Rif et les tsunamis de Syrie. Terribles éradicateurs que nous sommes, quand il s’agit de défendre nos valeurs, nos acquis, nos biens et ceux de nos impénitents amis ? Nos objets de valeur valent tous les sacrifices, de ceux qui y mettent la main dessus !

    Et on défendra le drapeau, la nation et ces richesses immatérielles. Je parle de la culture, des langues, des tribus et des religions, et je fais allusion au girafon marin de l’OCP. Ce squelette du Zarafasaura, devenu fameux après des milliards d’années de sommeil minéral et qui vient d’être ressuscité et restitué au Maroc. Mais, alors, quoi penser de Ceuta, Mellilia, des terres et des lieux confisqués du Maroc, vu ce qu’ils peuvent contenir comme sauriens marocains d’une autre ère ? Quoi dire des autres aires spoliées et ensanglantées du Moyen-Orient ?

    Je ne sais pas pourquoi je suis amer, localement caustique et déçu géopolitiquement ! En fait je suis l’un de ces millions de réceptacles d’une mal-vie et d’un spleen romantique qui a tardé pour arriver jusque-là. Des spectateurs impotents livrés à ce qui ressemble au hasard et au destin. Qui ne seraient pour rien, selon eux ! Un statu-quo en déficit de repères et de définitions auquel il manque juste une pincée de sucre, de sel et de piment. Un état larvaire, un futur papillon goulu de vie qui aspire aux couleurs de la modernité mais qui reste accroché à ses branches et ses racines et qui n’en sort pas.

    Je sors du cachet lyrique pour me croire techniquement blasé et sans enthousiasme, quand même j’aie une passion et un respect démesuré pour la vie. Un goût de la vie aussi ! Je suis un pays de frères, une famille ouverte aux voisins ! Mais leurs maladies y sont-elles pour quelque chose ? Maladies infantiles d’états puérils, non définies par l’OMS, ayant rapport avec la santé. Je veux dire la taille et le poids, le savoir technique, puis la richesse économique et politique !
    Ou que je perçoive maladivement l’impact de ces paramètres existentiels, sur moi, sur nous et sur nos voisins ? Des facteurs qui sont les causes et les conséquences du ressenti. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à écrire, ces mots et ce, sans pensée ni volonté préalable de les publier au moment de la conception de ce texte. Cependant, je crois que c’est important pour moi de le faire, alors que ce n’est pas du tout un manuscrit intime que j’étale ici.

    Monsieur, vous n’avez pas répondu à ma missive. A croire que vous n’avez pas pu en extirper le sens des mots ni lire les symboles d’entre les lignes tressées de cette rédaction. Vous faut-il un psychologue faute de trouver une graphologue attitré ? Les cartes où j’enfouis ce trésor, ce que je veux dire, sont trouées.

    Peut-être que vos anges, seigneur, sauront saisir le sens des mots qui vont avec les actes refrénés sans qu’on les pense et avant qu’on les ait comprises ou prononcés. Le sens ludique dépasse le sens rhétorique des périphrases, des paraboles. Et les symboles, comme des phares éteints, ne sont que brillances et chaleurs, sans astre ni cheminées derrière ou devant.

    Oui à la vie, mais que signifie la feuille qui danse en tombant au pied de l’arbre qu’elle a nourri ou du moins aidé à respirer ? Que signifie la vie pour la feuille qui a contribué à l’exprimer ? Et ces milliers de fourmis qui travaillent en ligne même de nuit, sans rien de particulier.
    Que signifie le vols tremblant de ces papillons blancs qui oscillent au-dessus des gazanias ? Alors qu’ils ne sucent ni ambre ni nectar de ces fleurs sud-africaines !

    Rituel sensuel, musique insensible, avant de se de pondre des œufs qui en grand nombre infesteront mon jardinet d’insatiables chenilles. Odeurs, couleurs, oxygène, corps chimiques innombrables et gazouillis. Le cycle est une danse de la vie, où l’on ne voit que la danse sans donner de nom à ceux qui la dansent.

    J’ai beau regarder le ciel et vouloir percer les nuages pour discerner quelque message sensible afin de m’éclairer pour trouver le vrai visage, sinon de Dieu, mais celui des anges, ou quelque chose de simple, de grandiose et d’éminemment beau…

    Alors, à quoi sert-il de regarder le ciel et ses nuages ? Les vagues de l’océan, le vol des oiseaux ? Est-ce de vouloir faire des prières et d’y lire des présages, si la faim de la paix, l’admiration de la création, le silence de la solitude, ne s’expriment pas en vous ? L’insatisfait disciple et si vénal révolté réfléchit avant de répondre.

    A l’ombre de l’indécence et de l’intelligence, à l’orée de la démente médisance, on inculque aux riches rebelles, friands de révolte, de luxe, de lucre et de stupre, la vie des stars de cinéma ! Le film, le mythe, la fiction deviennent pour eux la réalité ! Dire zut à la police, la maudire, la corrompe ou la menacer, parce qu’on est le fils d’untel. Un bébé violent branché sur le biberon de champagne. Qu’il boit ostensiblement au goulot en conduisant ! Ça la fout mal quelque part. Mais, c’est dommage pour les respectables parents ! Des notables qui se doivent d’accepter de bon cœur un minimum de correction. Et pour le bon exemple encore, la justice et la démocratie ! Et non d’œuvrer, dans l’ombre, à la dissidence telle qu’elle sera par nos adversaires surexploitée.
    Parabole. Que choisir, toi la pauvre et tranquille tortue, qui roule sur trois pattes seulement ? Le silence ravageur et la déprime mortelle ? L’entrée dans la caverne des soucis et la cage de soi?

    Parabole. Que choisir entre les rares prunes vertes et le bouton de rose, peu odorifère, qui est déjà fané ? Halte le mioche de critiquer la doctoresse ! Laquelle est fière d’ajouter son nom à celui qu’elle sert, en te vaccinant et de te remplir ton carnet qu’elle signera de son nom ! Elle refusera toujours l’obole du service, a contrario de ceux qui vous servent le café, dehors. Une torride et amère boisson, dont tu t’es aveuglement épris, mais que le cardiologue t’interdira dorénavant.

    Monsieur le Directeur… Que dois-je penser des mots surpris dans la bouche de ce criard chérubin, un impuni qui s’engage, si jeune, dans la médisance perverse que lui colportent sa mère et ses parents ? Profane vengeur, par délégation ? Ignare qui mérite le silence ou les gronderies des enseignants ? Triste réputation que vocifèrent les bouts d’argile aussi et qu’ils divulguent avant le Grand Jugement ! Epitaphe sordide in vivo de la victime multiple ? Concession ou confession ? Il y des coups sur les fesses, des gifles, qu’on a omis de donner, par amour ou sensiblerie, aux enfants ! Et par devoir de modernité, je pense aussi ! DDH, droits de l’enfant, certes, j’en suis convaincu !
    L’orgueilleuse furie est entrée en trombe en vociférant prétextant le manque de politesse de ce petit ange. Innocent, mais insoumis de tempérament. Qui n’est pas cardiaque n’a qu’à cramer, car il le sera, à t’entendre crier, Esse, mon enfant ! Triomphe de l’irrespect et du manque de répit, qui fait taire ou fuir les anges, les vrais, pour calmer leurs douleurs. Elle hurle, parce qu’il ne l’a pas appelée Tante Esse ou Feltana*! Le ‘’Lalla’’ respectueux des incantations à Sa roturière Seigneurie. Mais, il se défend le Bambino, car il parlait d’elle, qui était absente, et non pas d’elle-même, en face ou directement.

    Charte en l’air ! Les enfants turbulents, hyperactifs, veufs de leurs vivants parents, vous étonnent ou vous blessent. Ils ne savent pas toujours vous plaire ! Tu ne sais pas, Petite victime, à qui t’adresser, pour calmer ta peur et ta colère. Mélange d’ignorance et d’orgueil. On se fâche parce qu’on a du caractère et un sale tempérament. La personnalité s’acquiert ainsi, je crois. Mais, pas toujours à l’endroit.

    La vue du ciel, comme repère, la tête levée, donne si mal aux tempes et à la nuque, qu’elle en assourdit les oreilles de bruits vertigineux. Essayez donc pour me croire ! C’est pour cela qu’on n’entend pas les balbutiements et les méditations des séraphins et que nos yeux se referment sur leurs oublis. Sont-ils présents et neutres ou absents ?

    Pourquoi cet Eden est-il pourri d’ingrats intolérants et de spécimens incongrus et intolérables ? Pourquoi ce jardin et ses fleurs, ses colombes, ses chants d’oiseaux, puis cet appel du coq, font-ils écho au chant du muezzin ? Coïncidences…

    Laissez aller ce coq malappris, pour grossir le flux des engrais et cracher de son cloaque votre pain béni ! Il vous lâche de ses fientes au beau milieu de vos marches d’escalier ! L’Homme que je médis, est-il ainsi ? Nature, toi qui englobe nos corps qui sont des organismes admirables et des plus complexes, est-ce un destin ou hasard, si nos viscères fuitent ? Une involontaire morgue, que celle de ce Coco de coq. Un volatil émigré qui a atterri dans mon jardin. Faut-il le renvoyer en Algérie, en Libye, en Irak ou en Syrie ? Et le voilà, le rustre, qui amoche vos marches et qu’il se moque de votre hygiène, en tentant de vous y faire glisser dessus, en vous narguant, comme un vieux copain ! Laissez le monde aux incapables, aux paresseuses, aux renégats, aux tricheurs, aux lâches, aux ingrats, aux corrompus et aux pourris ! Laissez-les sortir de leurs ventres, ce qu’ils ont volé et ingurgité ! Ça fait pour les brutes du bon engrais ! Et le cycle reprend !

    Rien n’est éternel, ma fille et fais attention à tes arrières et là où tu mets les pieds ! Gare à la paresse, à la pauvreté, à la maladie et à autrui ! Pense à ta vieillesse en sage du juste milieu et non en économe radine ! Pense-y comme victime de cette rageuse manie des dépenses invétérées ! A quoi nous servent ces objets qu’on amasse et ces habits jamais portés ? Et ces fêtes furieusement coûteuses et inutiles que tu jalouses chez autrui ? Puis, à leurs habits bizarres, le m’as-tu-vu, si cher parce que c’est signé et très vite démodé. Réveille-toi, Esse,-toi qui as fait dans la couture esthétique et la diplomatie…en épousant un bon voisin.

    Dr Idrissi My Ahmed, 24 Avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bêtes de souk ou bêtes de somme
    ou
    les mythes de grandeurs effarouchées

    Ce n’est pas le titre d’une comédie de Molière. Les acteurs se sont éteints et les scènes nous manquent depuis que des immeubles ont supplanté les salles de cinéma. Paragraphes non titrés des chroniques différées de Mme Student. Acte 63.

    On ne peut pas pester contre le silence des notables ni délivrer des messages aux anges ou aux prophètes, des autres religions, pour venir nous aider ici ou là. Le but, idéal mais nécessaire est celui d’obtenir justice et droits. Mais, pour que ce soit accessible et vrai, nous faut-il attendre l’Apocalypse et la Résurrection, qui nous semblent encore loin ? Alors, faisons vite un vœu, bien naïf, certes ! Celui de rétablir d’abord la paix et de donner ensuite, un sens vrai à la fausse et belliqueuse prétention. Celle qu’il est de nous qualifier d’Humains. Difficile là aussi, certes ! Une autre solution perce…

    Mais, on ne peut pas écrire au roi des rois, puis au chef des présidents impudemment, ni importuner, hors prières régulières, le bon Dieu. Des milliards de milliards d’êtres, souffrant partout de partout, ça fait trop de voix à la fois pour être entendues et leurs vœux et desideratas exaucés ! La solitude du pouvoir, l’isolement de la langue et la respectabilité imposent aux plus faibles des demandeurs, pudeur et respectabilité. Par fierté, évitez donc de quémander des choses légères ou trop de choses incongrues aux grands manitous. Fussent-ils très humains, des fois !

    Comme vous ne pouvez pas adresser non plus vos demandes sur Facebook. Mind ! C’est une officine espionne qui relève du pays de Trump, si je ne me trompe pas ! C’est le grand d’âge et riche en poils blondasses qui ne reçoit personne et qui ne donne rien. Ça ne prend pas non plus sur le Net, qui n’est pas si pur et innocent que ça. Le web est une joutéya que les célébrités évitent par discipline et par précaution. Je parle des nôtres et des bas quartiers. Vous ne devez pas y voir un ponte faire dans le souk, question de garder son look, son prestige et son honorabilité. Sinon alors, dans un bazar ou un musée, privé, à des heures réservées. C’est plus chic et plus cher, c’est huppé et sélect en plus logique ainsi.

    Attention à ce mot qui vient. C’est un symbole, mais en franc parlé. Le bordel, auquel très contraints, vous aspirez, leur est interdit par respect et par dignité. Quelles que soient les belles qui y prospèrent et l’étique (sans h) de vos requêtes et invocations. On ne peut pas prendre au sérieux quelqu’un qu’on voit fureter n’importe où, même dans la pensée ou en blaguant. Et cela, quels que soient son look, son naturel et son honorable simplicité. Alors, pour vos dols indicibles, ne suivez jamais comme un fol un convoi, en courant pour tenter de tendre vos lettres. Adressez-les comme moi, par courrier…ou dans vos prières.
    Ailleurs, sur d’autres sphères, il y a des risques que s’imposent les maîtres de céans et les présidents, quels que soient leurs naturels et leurs sémillants bagous, leur aura ou leur simplicité. Qui plus est, il est des risques de voir le Président recevoir un seau de farine sur son visage lors d’une visite ! Heureusement, ce hooliganisme n’a pas cours ici. Une tarte à la crème, ou des tomates et des œufs, lors de sa marche, professionnelle, même gardée. C’est impardonnable.

    Cependant, des coups sur la gueule d’un notable parlementaire, on commence à en voir cela ici aussi. Au Parlement, si, si, comme antan devant la devanture du bâtiment qui fut un tribunal ! Autre temps autre mœurs. Ça Chabat sur nous, ça se bat pour se faire respecter comme chef dans la cantine des lois ! Comprenez par-là, que les règlements de compte se cuisinent à chaud. Mais, c’est un vieux débat. Même si le combat n’a pas encore cessé en nos honorables parlements !

    Le coq et la tortue. Spécialiste effronté, des cris et des imprudences, inconscient et pour jouer, le bambin intrépide, lâche la tortue tripode dans le bassin vide de grenouilles et de fleurs de lotus, mais plein de feuilles de bambou. Hier, à mon grande stupéfaction, devant sa juvénile cruauté, j’ai été consterné et coléreux de le voir écraser un innocent petit hélicoïde. Un mollusque indolent sur la marche du salon. Un an et demi après m’avoir ainsi offusqué, c’est une centaine de ces gastéropodes que je vais tuer moi-même froidement ! Les escargots, devenus innombrables, ont dévasté bien de mes plantes. Ces pauvres et chères amaryllis blanches, ces herbes tendres ! Chacun sa Corse de transit ou son île de Sainte-Helene, car par pitié, j’ai dû exiler vers le terrain vague voisin un paquet de ces résistants-là, qui étaient planqués sous les feuilles à moitié rongées.

    Les autres gastéropodes ont été écrasés daéchiquement par dizaines. Et tous les malvenus restants seront anéantis par un pesticide adéquat, made in Koréa et au Japan. Qui va défendre les mollusques de mon jardin contre l’hystérie des puissances, leur Hiroshima et leur Nagasaki ? L’ypérite du Rif et les tsunamis de Syrie. Terribles éradicateurs que nous sommes, quand il s’agit de défendre nos valeurs, nos acquis, nos biens et ceux de nos impénitents amis ? Nos objets de valeur valent tous les sacrifices, de ceux qui y mettent la main dessus !

    Et on défendra le drapeau, la nation et ces richesses immatérielles. Je parle de la culture, des langues, des tribus et des religions, et je fais allusion au girafon marin de l’OCP. Ce squelette du Zarafasaura, devenu fameux après des milliards d’années de sommeil minéral et qui vient d’être ressuscité et restitué au Maroc. Mais, alors, quoi penser de Ceuta, Mellilia, des terres et des lieux confisqués du Maroc, vu ce qu’ils peuvent contenir comme sauriens marocains d’une autre ère ? Quoi dire des autres aires spoliées et ensanglantées du Moyen-Orient ?

    Je ne sais pas pourquoi je suis amer, localement caustique et déçu géopolitiquement ! En fait je suis l’un de ces millions de réceptacles d’une mal-vie et d’un spleen romantique qui a tardé pour arriver jusque-là. Des spectateurs impotents livrés à ce qui ressemble au hasard et au destin. Qui ne seraient pour rien, selon eux ! Un statuquo en déficit de repères et de définitions auquel il manque juste une pincée de sucre, de sel et de piment. Un état larvaire, un futur papillon goulu de vie qui aspire aux couleurs de la modernité mais qui reste accroché à ses branches et ses racines et qui n’en sort pas.
    Je sors du cachet lyrique pour me croire techniquement blasé et sans enthousiasme, quand même j’aie une passion et un respect démesuré pour la vie. Un goût de la vie aussi ! Je suis un pays de frères, une famille ouverte aux voisins ! Mais leurs maladies y sont-elles pour quelque chose ? Maladies infantiles d’états puérils, non définies par l’OMS, ayant rapport avec la santé. Je veux dire la taille et le poids, le savoir technique, puis la richesse économique et politique !

    Ou que je perçoive maladivement l’impact de ces paramètres existentiels, sur moi, sur nous et sur nos voisins ? Des facteurs qui sont les causes et les conséquences du ressenti. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à écrire, ces mots et ce, sans pensée ni volonté préalable de les publier au moment de la conception de ce texte. Cependant, je crois que c’est important pour moi de le faire, alors que ce n’est pas du tout un manuscrit intime que j’étale ici.
    Monsieur, vous n’avez pas répondu à ma missive. A croire que vous n’avez pas pu en extirper le sens des mots ni lire les symboles d’entre les lignes tressées de cette rédaction. Vous faut-il un psychologue faute de trouver une graphologue attitré ? Les cartes où j’enfouis ce trésor, ce que je veux dire, sont trouées.

    Peut-être que vos anges, seigneur, sauront saisir le sens des mots qui vont avec les actes refreinés sans qu’on les pense et avant qu’on les ait comprises ou prononcés. Le sens ludique dépasse le sens rhétorique des périphrases, des paraboles. Et les symboles, comme des phares éteints, ne sont que brillances et chaleurs, sans astre ni cheminées derrière ou devant.

    Oui à la vie, mais que signifie la feuille qui danse en tombant au pied de l’arbre qu’elle a nourri ou du moins aidé à respirer ? Que signifie la vie pour la feuille qui a contribué à l’exprimer ? Et ces milliers de fourmis qui travaillent en ligne même de nuit, sans rien de particulier.

    Que signifient le vol tremblant de ces papillons blancs qui oscillent au-dessus des gazanias ? Alors qu’ils ne sucent ni ambre ni nectar de ces fleurs sud-africaines !

    Rituel sensuel, musique insensible, avant de se de pondre des œufs qui en grand nombre infesteront mon jardinet d’insatiables chenilles. Odeurs, couleurs, oxygène, corps chimiques innombrables et gazouillis. Le cycle est une danse de la vie, où l’on ne voit que la danse sans donner de nom à ceux qui la dansent.

    J’ai beau regarder le ciel et vouloir percer les nuages pour discerner quelque message sensible afin de m’éclairer pour trouver le vrai visage, sinon de Dieu, mais celui des anges, ou quelque chose de simple, de grandiose et d’éminemment beau…

    Alors, à quoi sert-il de regarder le ciel et ses nuages, les vagues de l’océan, le vol des oiseaux et de vouloir faire des prières et lire des présages, si la faim de la paix, l’admiration de la création, le silence de la solitude, ne s’expriment pas en vous ? L’insatisfait disciple et le si vénal révolté !

    A l’ombre de l’indécence et de l’intelligence, à l’orée de la démente médisance on inculque aux riches rebelles, friands de révolte, de luxe, de lucre et de stupre, la vie des stars de cinéma ! Le film, le mythe devient réalité ! A dire zut à la police, à la maudire ou à la corrompe ou à la menacer, parce qu’on est le fils d’untel, branché sur le biberon de champagne, même en conduisant ! Ça la fout mal quelque part. Mais, c’est dommage pour les respectables parents ! Des notables qui se doivent d’accepter de bon cœur un minimum de correction. Et pour le bon exemple encore, la justice et la démocratie ! Et non d’œuvrer, dans l’ombre, à la dissidence telle qu’elle sera par nos adversaires surexploitée.

    Parabole. Que choisir, toi la pauvre et tranquille tortue, qui roule sur trois pattes seulement ? Le silence ravageur et la déprime mortelle ? L’entrée dans la caverne des soucis et la cage de soi ?

    Parabole. Que choisir entre les rares prunes vertes et le bouton de rose, peu odorifère, qui est déjà fané ? Halte le mioche de critiquer la doctoresse ! Laquelle est fière d’ajouter son nom à celui qu’elle sert, en te vaccinant et de te remplir ton carnet qu’elle signera de son nom ! Elle refusera toujours l’obole du service, a contrario de ceux qui vous servent le café, dehors. Une torride et amère boisson, dont tu t’es aveuglement épris, mais que le cardiologue t’interdira dorénavant.

    Monsieur le Directeur… Que dois-je penser des mots surpris dans la bouche de cet chérubin criard, un impuni qui s’engage, si jeune, dans la médisance perverse que lui colportent ses parents ? Profane vengeur, par délégation ? Ignare qui mérite le silence ou les gronderies des enseignants ? Triste réputation que vocifèrent les bouts d’argile aussi et qu’ils divulguent avant le grand jugement ! Epitaphe sordide in vivo de la victime multiple ?
    L’orgueilleuse furie est entrée en trombe en vociférant le manque de politesse de ce petit ange. Innocent mais insoumis de tempérament. Qui n’est pas cardiaque n’a qu’à cramer, car il le sera ! Triomphe de l’irrespect et du manque de répit, qui fait taire ou fuir les anges, les vrais, pour calmer leurs douleurs. Elle hurle, parce qu’il ne l’a pas appelée Tante Flana*! Le Lalla respectueux des incantations à Sa roturière Seigneurie.

    Charte en l’air ! Les enfants turbulents, hyperactifs, veufs de leurs vivants parents, vous étonnent ou vous blessent. Ils ne savent pas toujours vous plaire ! Tu ne sais pas, petite victime, à qui t’adresser, pour calmer ta peur et ta colère. Mélange d’ignorance et d’orgueil. On se fâche parce qu’on a du caractère et un sale tempérament.

    La vue du ciel, comme repère, la tête levée, donne si mal aux tempes qu’elle en assourdit les oreilles de bruits vertigineux. C’est pour cela qu’on n’entend pas les balbutiements et les méditations des séraphins et que nos yeux se referment sur leurs oublis.

    Pourquoi cet Eden est-il pourri d’ingrats intolérants et de spécimens intolérables et incongrus ? Pourquoi ce jardin et ses fleurs, ses colombes, ses chants d’oiseaux, puis cet appel du coq font-ils écho au chant du muezzin ? Coïncidences…

    Laisser aller ce coq malappris, grossir le flux des engrais et cracher de son cloaque votre pain béni ! Il vous lâche de ses fientes au beau milieu de vos marches d’escalier ! Nature, toi qui englobe nos corps qui sont des organismes des plus complexes, est-ce un destin ou hasard, si nos viscères fuient ? Une involontaire morgue, que celle de ce Coco de coq. Un volatil émigré qui a atterri dans mon jardin. Faut-il le renvoyer en Algérie, en Lybie, en Irak ou en Syrie ? Et le voilà, le rustre, qui amoche vos marches et qu’il se moque de votre hygiène, en tentant de vous y faire glisser ! Laissez le monde aux incapables, aux paresseuses, aux renégats, aux tricheurs, aux lâches aux ingrats, aux corrompus et aux pourris ! Laissez-les sortir de leurs ventres, ce qu’ils ont volé et ingurgité ! Ça fait pour les brutes du bon engrais ! Et le cercle est refermé.

    Rien n’est éternel, ma fille et fais attention à tes arrières et où tu mets les pieds ! Gare à la paresse, à la pauvreté, à la maladie et à autrui ! Pense à ta vieillesse en sage du juste milieu et non en économe radine ! Pense-y comme victime de cette rageuse manie des dépenses invétérées ! A quoi nous servent ces objets qu’on amasse et ces habits jamais portés ? Et ces fêtes furieusement couteuses et inutiles que tu jalouses chez autrui ? Puis, à leurs habits bizarres, le m’as-tu-vu, si cher et vite démodé, toi qui as fait dans la couture esthétique et la diplomatie.

    Dr Idrissi My Ahmed, 24 Avril 2017

    a

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    CONJONCTURES DE PAIX ET ETHIQUE MAGHREBINE

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    Conjectures de paix et conjonctions de coordination ( bis)

    J’avais écrit : ‘’ Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni de ses fans issus du petit peuple. Heureux retour !

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.

    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, vous disais-je il y a un an…

    Depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.

    Et non pas profiter de cet état pour faire un coup d’état médical !

    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Monsieur le Président,

    Où est ce Valls de Premier Ministre, maintenant ?

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !

    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.

    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Vous, Si Abdelaziz Bouteflika, vous qui avez dû faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Vous à Oujda, mois à Fès ! Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    Monsieur le Président,

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.

    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II…

    Monsieur le Président,

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    Monsieur le Président,

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité* et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra Ssi Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs…

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteurs ou Conseillers du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi !

    Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable Armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Monsieur le Président,

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Je suis un Maghrébin !

    Mon Général,

    Aussi, demanderais-je aux militaires, Le ou les Généraux, qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants. Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des medias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016, relu ce 15 Mars 2017

    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    A l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    Variations en guise de de Profundis.

    Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.

    Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…

    CIVILS

    Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !

    MILITAIRES

    Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.

    L’ENFANT ET LE TEMPS

    Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.

    II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.

    Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.

    FAUNE HUMAINE ET FLORE

    Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?

    Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !

    La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !

    MEMOIRE ET CONSCIENCE

    Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.

    La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.

    La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !

    SÉQUENCES

    Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !

    QUATRAIN SUR RAIL

    Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….

    LES FUMÉES DE BITIJA

    Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.

    TRANCHER LA MONTAGNE

    On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
    Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?

    AIE, MES AÏEUX !

    Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
    Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
    Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !

    INVOLUTION CANNIBALE

    Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !

    Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !

    HUMAINS ET FAUNE

    Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !

    CARICATURE DE PENSEURS

    La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’

    DR IDRISSI MY AHMED

    Le 26 XI 2003

    Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL

    L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.

    #207191
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Abdelaziz, le coq et la mort

    Parodie mystico-politique

    Vêtue comme une indienne d’un sari sahraoui, son épouse lui a donné du jasmin à sentir. De son lit, il regardait une étoile se faner et un avion vrombir au loin. Il eut l’impression d’être touché par un ange et de voir le ventiler des ailes de colombe, irisées comme les plumes d’un paon.

    Lettre aux fumeurs

    La première bouffée de cigarettes est comme l’addiction à l’oxygène pour maintenir et entrer dans la vie pour un bébé. Pas facile de s’en détacher, il faut le concours de tous. Celui du toxicomane piégé et des criminels qui fabriquent ce genre de poisons. Et dire que des populistes veulent industrialiser le chanvre indien dans le cadre de la pharmacie…

    Après trois décades de militance dans l’erreur apatride entêtée, il est mort d’un cancer au poumon, lors de cette mémorable Journée Mondiale de Lutte Antitabac !

    Avis aux ‘’armateurs’’ et aux empoisonneurs richissimes de la planète ! Arrêtez de fumer au Maroc et de nous enfumer en Algérie ! Avant la COP22 ! C’est la cigarette, le tabac, qui précèdent les drogues addictives qui empoisonnent les enfants et asphyxient…les peuples…en détruisant le climat !

    Soliloquie

    Je n’ai plus de sable dans mon sablier, se dit-il. Le temps, mon temps, s’est arrêté. Le chergui va cesser de souffler sur le Polisario. On entend déjà les échos des roues républicaines sur ce trône roulant qui fait ‘’Vallser’’’ le monde, et jaser les chefs et les troublions de la région.

    Faut-il lui faire au père de feu Aziz, qui a de toujours vécu en marocain sous notre drapeau, nos condoléances confuses ? Celles de la patrie attristée ! Ou jouir en cyniques, sans condescendances, des luttes internes du harem militariste que laisse Le ‘’Che’’ disparu ? Aziz laisse un clan d’heureux hagards, tentant de lui succéder. Poussés qu’ils sont, ces successeurs, depuis leur naissance, par l’orgueilleux pouvoir de l’oligarque République d’à-côté

    Alzheimer ou Avc, la mort nous enlève toute pudeur. La mémoire perdue, efface d’abord notre personnalité. On n’est responsable de plus rien, ni de ce qu’on a été, ni de ce qu’on n’a pu faire. L’histoire fond avec l’individu. Un puceron écrasé. Personnage, peluche de théâtre et de cire, il s’en va, comme les meilleurs mastodontes ! Individus ou nations, les succès et les échecs sont aussi une affaire de hasards, pas que de simple travail, de richesses ou de volonté. Comment se fait-il, se dit-il que la RASD n’a pas marché, alors que ça fait des décades que des puissances notoires sont derrière son projet ? Le mien et celui des premiers amis !

    Fragilité humaine et volonté d’éternité

    Je ne suis plus chez moi, je ne sens plus mes os. J’existe, peut-être encore, puisque j’arrive à le dire. Tous les objets en vigueur, les richesses, les vies, les bêtes de somme que nous sommes, triplement assujettis sous les divers parapluies, sont si futiles que même les empereurs et les rois, nos ancêtres, les quittent et partent en poussière. Malheurs aux égarés qui vont en douter, croyant laisser des lustres, cultures et monuments en brillance, pour leur inénarrable survie. Seul Satan et ses dragons volants, ces crocodiles et ces reptiles rampants, seuls ces vampires draculéens, jouent leurs rôles de nains de foires et de freluquets dans ce cirque, navrant et sanglant, d’avant l’Apocalypse ! Je vous laisse la guerre, dit le cher Aziz, en partant, outre-tombe, chez le vrai Seigneur.

    Il se disait, jute avant de ‘’se clore’’ : ils sont chez moi, en moi, mais existent-ils encore, alors que je n’ai ni ‘’chez-moi’’ ni ‘’moi-même’’ dans ce corps qui est pourtant le mien. Un corps complexe fait de subtilisations internationales, de quêtes et de requêtes, de ristournes et de roquettes, de méchouis de moutons marocains, de chameaux algériens, de sucre cubain et de farines européennes !

    Labile, futile, quasi virtuel, je savais que j’allais partir, sans arrêter mes combats. Se dit notre héros du jour. Je voulais relancer la guerre n’ayant plus rien à perdre, puisque je me savais éperdument amoureux, pardon, mourant …Dieu maudisse le Démon qui me fait fourcher la langue !
    Mais j’ai fait mon pèlerinage après avoir visité des centaines de pays amis. J’ai respecté ma renommée et ma dignité sahraouie. J’ai eu pitié pour les miens, aussi. Ces milliers de gens, embrigadés depuis des décades, réfugiés, exilés, qu’on dit être des otages séquestrés !

    Mais, n’en croyez rien, ce sont des ragots ennemis, ce sont les protégés de ce pays ami, l’élégiaque Algérie! Je reste placide face à ces autres batailles et je ris ! Celles que je mène face aux maladies. Celles dues aussi à l’exil et aux repentirs, au piège réel d’avoir été endoctriné, puis mal utilisé, dans un combat entre deux blocs opposés. Je suis une balle perdue, entre deux sphères devenues ennemies. Je regrette d’avoir instrumentalisé mon nom et abusé mes tribus exilées.

    Embrigadés que nous sommes, dans les chaleurs infernales, dans ce sanctuaire cagibi, d’où je défie et lorgne mon premier pays. Celui où j’ai délaissé mon père malade et où j’avais étudié. Si j’ai mal tourné, ingrat que je fus ? Non je suis un opposant des colons !

    Opposant au régime de fer narquois que j’avais combattu et fui. Retenez ces vérités que je n’avais jamais prononcées, craignant que la vérité ne blesse mes fiers et bons amis. Si j’ai passé des moments de bonheur entre deux batailles, des satisfactions guerrières, j’ai aussi quelques dépits et bien regrets, car je n’ai pas pu libérer mon pays. Ni suffisamment vécu pour voir la paix des braves s’installer, ni vécu le retour prospère des amitiés intermaghrébines, sans venins étrangers, ni pu fêter le retour des braves, vers leur berceau sahraoui !

    Parmi les braves

    Demain vous allez m’enterrer comme le leader Abdelkrim El Khettabi. Une relique oubliée, loin de mon pays d’origine. A Tindouf, non, pitié, ne m’enterrez pas ici ! A Alger, oui, près de la mosquée la plus grande, au minaret le plus élevée, la plus chère du monde aussi. En attendant l’arrivée d’autres célèbres amis, je vais planter là mon guitoune ici. Comme fit sa tente un jour, à l’Elysée, Kadhafi. Une simple tenture, comme à Tindouf, où je n’avais pas de palais.

    Qu’on m’enterre donc là, si le moment était venu ! Avant qu’on achève de construire le temple de mon ami Bouteflika. Je lui souhaite, malgré son état invalide, une très longue vie.

    Juste pour irriter de ses nombreux successeurs. Je ne vais pas vous divulguer leurs secrets. Juste pour narguer Valls, puis nos adversaires et nos ennemis. Il ne faut pas se moquer des malades, des vieux, ni des handicapés. Pitié pour les commanditaires de ces affreuses caricatures ! Un président est après tout un homme comme les autres, même s’il est affaibli…Je suis subjectif, je dois parler pour moi ou pour quelque association d’handicapés, sans médicaments, non sponsorisés et défriqués !

    Nous, les hommes bleus, nous restons des musulmans civilisés. Si on m’enterre à Laayoune ou Dakhla, ce sera une conquête de martyr, un acquis prophétique, une victoire mystique. A Marrakech, alors va, c’est d’accuerdo. C’est une bonne idée. Car mes famille est d’origine chérifienne aussi. Mais, alors pas loin de chez papa et des miens. SVP !

    Je serais dans cénotaphe où je ferais de la concurrence aux Sept Saints. Mon nom, mon mausolée sera visité par tous les touristes du monde. Ce sera ma guerre après ma mort. Ce sera un appui symbolique très fort aux résistants sahraouis. Ce sera mon ultime victoire.

    Vous me sous-estimez. On est tellement nombreuses chez les mouches et les fourmis qu’on pèse plus que les hommes réunis. Ces gros insectes sans âmes, les vôtre de requins qui n’ont toujours rien compris. J’exagère à peine. Vous pardonnerez à un malade ses délires divins et sa mystique élémentaire de sophiste imparfait.

    Cette sagesse biologique, c’est un cas d’école. Demandez aux soufis, les nôtres de grands-pères aux yeux miel et verts ! Mes couacs d’antimonarchiste marocains primaire, n’ont servis à rien. Et le sang versé n’aura donné ni les richesses promises ni les libertés espérées.

    Je fais là une halte pour vous laisser tous réfléchir à la guerre au Maghreb, aux pays colons unis qui se moquent de nous et à l’avenir, de tous ces hommes et ces chefs, sous terre…Je ne suis pas cruel…Je sais que je m’en vais, mais je vous laisse ce pensum, en guise de testament…J’entends le chant coq, je pense à Jésus en Israël…me rappeler à la vie, ou me rappeler d’un film…Je délire avant d’errer sur l’esplanade du paradis. Avec cette Madame Student, dont vous avez probablement entendu parler.

    Imprécations

    A quoi sert-il d’être riche, si on n’emporte rien, comme là où je vais ? A quoi sert le prestige ou le pouvoir, si un jour on doit en être dépossédé…et enterré ? A quoi servent les plaisirs et les joies, si ça ne peut pas durer ? A quoi servent les libertés, la culture, la force et les richesses, si nos frères, nos cousins et nos proches en sont privés ?

    Et les amitiés, qu’elles trépassent encore, car je ne serais plus là pour représenter ce désert ! Ma partie du désert, ma patrie désertée, celle qui a fait mourir tant de compères soldats ! Bien sûr, elle n’est rien à côté de celle bien plus vaste de mes grands parrains ! Oui, je parle du continent algérien et ses incommensurables déserts que personne ne vient lui disputer. Le cadeau des colons au million de martyrs.

    Alors, je les attends mes amis, les autres Aziz, chéris, les victorieux, qui m’ont de mon vivant épaulé ! J’ai avec moi déjà Aziz Blal, Aziz Lahbabi, Aziz Wahbi, Ben Barka, Boudiaf et Bourguiba. Et un tas d’autres qui me font des salamalecs de loin. Merci, merci les amis ! Ils m’ont reconnu car je suis célèbre. Ils sont magnifiques et beaux, en pleine santé. Comment je suis moi ? Je viens de casser ma glace ! Ce miroir qui me servait de rétroviseur pour regarder la télévision. Ils m’appellent pour les rejoindre avec mon protecteur et ami Boutef. Je viens, j’arrive ! J’ai une 4×4, une gourde et de l’eau.

    L’autre quel que soit son nom, va venir assurément. Mais, je ne sais quand, je viens en éclaireur pour lui. Aziz, ‘’lama sabaktani’’ ? N’oubliez pas de charger ma kalach, au canon court, on ne sait jamais !

    Pour le moment je radote, mais je vous avais déjà dit ceci. Mes épaules sont lourdes et squelettiques, mes vestes que je n’arrive plus à me mettre sont devenues trop amples et élargies. Je dois les vendre comme vêtements de star ou les donner !

    Mes membres impotents et fragiles tremblent. Seules les douleurs les habitent constamment et les retiennent à ce corps que je ne gouverne plus, car il n’est plus le mien. Preuve que je ne l’ai pas créé en venant ici. Je vous le laisse en otage, donnez-le au jaloux Maroc ou à la belle Algérie.

    La réincarnation

    Je sens une voix sereine qui me souffle ceci. Je te sais aimant Dieu et que tu veux devenir un ange, dès demain ! Car tu tiens à Lui, pour prolonger ton existence au-delà de la vie.

    Mais avec quelles plumes et quels bras, quel zèle, voleras-tu ? Quelles lèvres et quelle bouche chanteront au Seigneur, les louanges, dont tu ignores les paroles, la musique et le sens ? Et en quelles langues, en esperanto berbère, en espagnol, en arabe hassani ?

    Attend, rend-moi des comptes avant de partir…Quel matériel de musique utiliseras-tu ? Ces harpes de missiles et d’antimissiles que tu lances sur tes frères, dit l’ami ? Ces tribus de même origine, qui firent l’histoire de cette même nation que tu as trahie ? Ce pays que tu dénies et que tu fuies !

    Déçu, Aziz le Marrakchi, est inconscient et se dit. Le coq m’appelle, par instinct ou par reflexe conditionné. Je lui lance sa subsistance, devenue matinale et quotidienne.

    La veuve maniaque de Mitterrand, veille au grain. Elle apporte son soutien à son beau frère. L’ennemi juré, embastillé par le Monarque, le roi fort en prétention dialectique, qui repousse tout protectorat sur son pays. Le royal entêté défie la France arrogante et ses libertés. Le souverain se fait orgueilleux sur son trône pour narguer les colons invétérés ! Le gardien suprême est fier de son poste qui jalouse et défie la censure. Il tient à son trône, à son orgueil de sahraoui, à sa fière histoire, à son juste et uniciste pays.

    Histoire et évolution cosmique des hautes sphères. Je le vois m’appeler lui aussi…Naâme a Sidi ! Il est avec son père, en djellaba grise et tarbouche watani. Et tous les chorfas qui sont passés, je les retrouve ici…Il y a même Moulay Idriss, son ancêtre de père et sa mère Kenza El Amazighi . Il égrène une grappe de raisin vert et commence à tousser. J’ai peur pour lui et sa dynastie.

    Je me réveille en sursaut, mais de quoi ai-je rêvé ? Ici, en bas, la censure se fait prohibition. Pas de cacas sur les marches du salon. Les fourmis qui cherchent les restes infestent la maison. Il y en a qui sont venus te chercher…

    C’est un compagnon de solitude, venu de chez les voisins ! Un coq gaulois parachuté par un ovni ? Avec comme armes, ses ergots et ses griffes, son plumage de paon qui plait et qui lui donne des ailes. Demain, tu seras au pot, j’ai peur pour toi, Coco ! Ta vieille maîtresse va te vouer à la gamelle pour honorer ses hôtes. Tel ce vaillant chevalier des arabes d’antan. Dans cette anthologique légende, tu seras offert ! Cuit, à ceux qui viendront t’acheter vivant, pour fertiliser leurs haras et leurs basses-cours.

    Si le coq survit et chante encore, moi Abdelaziz, el cheffe, la cabezaa du Polisario, je n’étouffe plus. Je sens que je vais partir…sur mes terres. Libre des mouvements que je n‘ai plus !

    Mais, disais-je, où va-t-on m’enterrer ? J’irais rejoindre Arafat, Saddam et mon héros bienfaiteur, l’empereur d’Afrique, Kadhafi! Je retrouverais les acteurs que j’aime tant et dont je n’ai plus les nouveau films ni les noms, tous les artistes et les poètes de la planète et les prix Nobel. Je vais enfin avoir le temps de lire les lyrics et de vous envouter de mes chants…Vous m’entendez… ?

    Personne ne me parle plus. Et pourtant je les aperçois encore…Mes amis m’ont laissé pourrir dans cette geôle qu’ils ont fabriquée à ma mesure, me laissant entre les mirages du désert et la solitude des fausses libertés. Je pensais que je trimais pour les miens, mais en fait, et ce n’est pas la joie, j’ai de toujours travaillé pour eux !

    Mais maintenant, je suis en prison, alors que je n’ai plus de corps. Je suis libre, mais je n’existe pas…Du moins pas encore, ou que je n’en suis pas conscient. Ai-Je jamais été conscient de quelque chose ? Je suis seul comme les milliards de milliards d’êtres qui ont colonisé la terre, un reptile ? Un automate ? Une salamandre, une tortue !

    Résipiscence

    J’ai sué, courbé l’échine face aux terribles dictateurs des services ‘’sucrés’’ et de l’armée ! J’ai milité pour ainsi dire, pour mes idées, ployé ou vécu, brimé. J’ai fait la joie de pourritures hypocrites hypertrophiées ! De beaux êtres qui finissent tous dans la boue, et qui croyaient être les meilleurs seigneurs de la terre. Ils étaient terriblement puissants et riches, méprisants et perfides…Ils sont maintenant, morts, ils gisent, plus calmes et nus, je les vois, dans leurs linceuls troués, collés encore à mes côtés. Vont-ils encore me saouler de leur dialectique et me formater de travers ? Iront-ils pour les miens me pousser contre ceux de mon pays ?

    Des millions de soldats, de civils de tous les âges, des réfugiés et des noyés, applaudissent son entrée sur scène. Ils l’ont reconnu. Ils n’attendront pas l’Apocalypse ni la Résurrection pour entrer au Paradis des braves. C’est à cause des destins et des hasards que Dieu pardonne leurs erreurs aux démunis, sans santé, ni moyens ni vraies libertés.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 01 juin 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
    Conjectures de paix et conjonctions de coordination.

    Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Si Abdelaziz Bouteflika qui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi, demanderais-je aux militaires qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complaît à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.

    Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des médias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016

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