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15 réponses de 16 à 30 (sur un total de 283)
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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    Le bois des roses ou les catacombes d’Alzheimer

    Alzie et Student : ôud el ouarde

    Chapitre énième de la série des Chroniques différées de Mme Student.

    Grenouilles et cigognes

    Combien de grenouilles, combien de vers ont dû être nécessaires pour nourrir ces êtres aux ailes magnifiques et aux becs en cimeterres ? Les grenouilles sont le met préféré de nos cigognes. Sans grenouilles on n’aurait pas de cigognes dans notre cité. Et sans fleuve, pas d’eau non plus, ni de barques pour pêcher le chabel que nos Juifs adoraient Cette alose des Fassis que l’usine électrique à mazout et charbon, du Sebou a anéanti. Faute de dents, les cigognes armées de sabres et d’épées jaunes, claquent de leurs glaives sur les hauteurs des minarets et des rares clochers. Au moins, elles unissent ces deux temples, sous le Ciel qui les agrée. Juchées sur le haut des pylônes électriques et des tours, les oisillons volettent sous le regard serein des pères !

    Ruts avares, il n’a suffi que d’une montée, d’un coït éclair, quasiment en l’air, pour atteindre les septièmes cieux et pondre cette radine et éclectique flopée. Deux uniques œufs, cent fois moins que les actes d’une poule ! Une nouvelle génération à chaque couvée. Adam et Ève dans chaque nid. Deux êtres frères, amants et compagnons à vie, hôtes élégants de la voûte céleste, flegmatiques et fiers.

    Voilà que celui-ci, en quête d’un nouvel home, me fait penser à Diogène ! Honoré cher voisin, que viens-tu faire sur le luminaire de la régie ? N’as-tu pas quelque autre ‘’lustre’’ à qui plaire, comme notre cher Benky ? Je te vois si gentil, si jeune et si beau.

    Il vient juste pour jauger le voisinage, avant d’y construire un nid, là en face de mon balcon, pour convoler. Pour le moment, il ou elle, trône sur une patte, à même le réverbère voisin. Il se laisse passer la nuit en face de ma demeure, placide et sceptique. À titre d’essai. Je ne l’ai pas revu, depuis ce soir de Ramadan, ce zyeuteur ailé. Va épier d’autres chambres ailleurs, je n’ai rien à cacher là-dedans !

    Il doit réfléchir où loger les siens. Dans quel gouvernement, de quel pays ? Lui faut-il attendre les élections parlementaires, avant de filer vers le Nord ? Bien plus loin que l’Yliasses El Omari. Là où filent les hirondelles, messagères de paix ! Vers nos riches voisins ? Mais, on va le repousser comme les réfugiés et les fugitifs des guerres impérialistes. Des guerres par connards et assassins interposés, des mercenaires de mêmes cultes et d’identiques couleurs et nationalités ! Les émigrés sont en quête de havres et de paix…

    Le rat des villes

    Le rat des champs, menace-t-il quelqu’un, d’inquiet sur le sort de son magistère ? Ma fille, terrifiée, la main sur le cœur, haletante, vient d’apercevoir un rat ! De gouttière forcément, pas de bibliothèque ! Il vient du lierre du jardin Papa ! Il a sauté de la chambre à coucher de maman vers le caniveau du balcon. Elle a la berlue. Elle prend notre basse-cour pour une grande cause nationale et une grande cour. Hier elle a vu un serpent au jardin et interdit à sa fille d’y remettre les pieds.

    Avec tous ces monstres, elle doit être inspirée par notre zoo public et de ses affiches de joutéya* identitaires ! Déjà penser aux futures élections et à leurs conséquents et prochains parlements, en plein Ramadan, c’est un calvaire de plus ! Pas rassuré, je vais l’adresser chez mon ami le cardio qui marie sa fille ! Félicitations ! Et puis chez le psychiatre voisin. Les rats, les ânes et les démons, comme les sorcières, les dragons et les devins, n’y sont pour rien. Mais, ils vont se rallier contre nous. Pour mieux nous absorber ou nous vendre. Les insultes, les paradoxes et les antinomies, s’effacent comme les couleurs dans la nuit des élections.

    Les cancrelats

    Étendu, ventre en l’air, il est là le cancrelat, sur cette marche d’escalier au marbre ébréché, dans cet immeuble qui fait honte aux résidents. Avec tous les déprimés et les stressés qui ont le cafard, curieux qu’aucun parti politique des nôtres, n’ait pris, la blatte comme emblème ! Afin de rassembler les siens autour de cet animal résistant et le prendre comme symbole de cette ténacité qu’il détient depuis des ères ! Avec toutes ces gens autour de lui en vue du prochain scrutin, les y faire adhérer pour toujours, au PC, le Parti des Cancrelats.

    La seule façon rapide en vue de grossir le nombre de son balate*, cet été, est de chercher des électeurs dans tous les coins humides et les antres noires. Autre symbole de ténacité, mais moins intrépide que l’insecte craquant, il y a un mollusque, l’escargot. Ce gastéropode, marche déjà sur le ventre courbé et arrondi en hélice. Il qui mérite qu’on le prenne comme relique électorale afin de se rallier et d’y coller.

    Le proprio, un richissime blédard, fellah de grand de taille n’y vit pas pour le soigner. D’ailleurs il est parti, bah, mate. Il a laissé les locataires payer pour des ruines, utilitaires, il est vrai, et des mécréants du civisme, nous arracher de faramineux loyers pour ces vieilles aires.

    C’est le hideux cafard qui a embêté de gens, infesté plein de lieux et souillé bien de leurs ‘’ immondices’’ ! C’est la blatte qui plus que les machos et les pervers, terrorise les femmes et les enfants. Bien avant les tyrans, les crocodiles et les Daéchs. Ces créatures qui explosent la nation et vont par-delà encore jusqu’à faire éclater leurs gens au milieu des foules de prieurs !

    Ces bêtes, je parle des boudare3*, adaptées depuis les ères antédiluviennes aux bas-fonds où ils règnent et se multiplient, ont précédé l’homme, dit-on.

    Avec une résilience époustouflante, ils ont résisté à l’évolution, mieux que les reptiles et plus que tous les insectes, contrairement aux espèces disparues. Ils ont un projet de société, un planning, une pensée politique fondatrice stratégique.

    Que dis-je, une prospective avancée bien supérieure à celles des ethnies effacées ou anéanties. Les blattes ont survécu et prospèrent sur les restes dispendieux des hommes évolués, des détritus et des reliefs de nourriture qu’ils recyclent gratuitement ! Les cafards nous regardent périr et nous entre-tuer, ils nous voient nous exterminer dans le sang, malgré nos révolutions régicides, malgré les guerres toxiques aux insecticides que leur livrent les états techniquement avancées et que nous pourvoient les puissances démocratiques.

    De la Cop22 aux lèvres

    Les pneus énergétiques et les détritus en plastic galvanisent et enflent nos lèvres intrépides et nos généreuses énergies. Et vice versa. A propos des nuisances que nous vendent les nations prospères avec leurs restes énergétiques, inutile de  » micasser  » encore madame la ministre affairée au climat. Pour ne plus user des sacs en plastic, nous irons tous manger dehors, sans rien apporter à nos maisons comme sachets dangereux.

    La cop22 est déjà pleine. Dès qu’elle sera passée, on ressortira nos  »micates » de réserve ! On ne peut pas vivre sans  »mica », me disait à l’Agdal un vieux camarade de fac ! Le rouge était vendu alors dans des  » fioles » en plastique. Des craquantes qu’il faisait péter du pied, une fois vidées de leur substantifique nectar. Chacun sa fantasia ou son  »nachat ‘’.

    Amas d’étoiles

    Henri avec ces choses immenses et lointaines, les étoiles, avec cette petitesse des molécules que nous sommes, que nous utilisons pour faire fonctionner nos cellules, dites humaines, je reste ébahi. Je parle de notre être, celui de personnes, incapables de maîtriser et de faire fonctionner sciemment, volontairement, ‘’ ce’’ nous-mêmes. Ces appareils qui constituent nos corps, marchent seuls, dorment, digèrent et se réparent souvent, seuls …Cette conscience d’être fragile, extraordinaire et imparfait à la fois, (comme d’autres animaux)

    Nous sommes des otages, en suspens, des autres, des forces supérieures qui nous ont conçus, fait évoluer mal ou pas ! Ceci pour les sens, nos sens, les compréhensions approximatives ou les sciences que nous avons. Nous qui envoyons des sondes spatiales à l’autre bout du système solaire. Mais, pour le reste ? Et pour ce qui est loin, inapprochable ou imperceptible, nous sommes des otages. Des êtres malvoyants, vivant très mal, sans mode d’emploi sciemment défini, par nous et jamais plus loin que nos bouts de nez !
    Un trip sur la côte capitale

    L’Orient et ses finances s’engagent au couchant. Il a un tropisme positif pour nos affaires en toute amitié. Le Maroc est près du golfe. De Salé à Témara, la côte atlantique a la côte depuis que l’hôpital s’est transformé en palace des mille et une nuits. Et toute la ruelle latérale est devenue une large et très longue avenue. Elle s’enrichit sans nous concerner. La capitale et ne cesse de nous avaler, depuis que notre willaya est devenu l’un de ses ruraux quartiers. Harhoura est une ville et le vieux Maroc est un grand pays. Où sont ces tombeaux qu’on pillait de leurs os pour faire de l’anatomie en première année ? Tarik est devenu précocement l’un de leurs hôtes. Il attend qu’on le suive, mais c’est encore trop tôt.

    Les tapis volants ont cédé place aux avions dans la quête de voyages et de rêves. Cet industriel, pour plaire à ses associés, en mal de fantasmes au lieu des fanatismes divers, leur offre des tapis de prière électroniques, confectionnés en Corée. Ils y trouvent des femmes en tenue d’Eve, tissées en relief, pour assouvir leurs chimères et leur luxure. Leurs silhouettes affriolantes et flatteuses, leurs formes dodues appétissantes, apaisent leurs appétits charnels, en éloignant d’eux les images d’Al Qods et des minarets perdus sur d’autres terres, volées par d’autres fanatiques, les victimes des SS, impénitents et incongrus !

    Prières de Laylat El Qadre

    Dieu, tu sais que je t’aime. Tu as fait que je t’aime. Ne te prive pas d’un adorateur sincère, né pour t’adorer, en lui estampant la vie. Laisse-le perdurer plus loin encore et plus longtemps que son corps et son esprit ne peuvent l’espérer. Je garde mes t’huitans* ! Et c’est toi qui gagne, c’était écrit, quand tu l’as décidé. C’est toi qui gagne en amoureux sincères et nombreux.
    C’est pour me permettre de palier à ces tentations que je te voue cette prière inattendue, là, ici, en vrac ! Les louanges, l’amour, je ne sais pas le faire. C’est toi qui me les a initiés, inculqués ou permis, pour te chanter mon admiration devant tout cet univers et m’effarer devant tout ce que tu as créé et que je ne puis avoir ni voir ni encore espérer, tout ce qu’il m’est impossible de comprendre et de cerner avec les yeux que tu m’as donnés. Ma langue et mes doigts qui disent et écrivent ton nom, pardonne-leur leurs errements et leurs oublis.
    Dieu, merci d’avoir donné mon prénom au prince Ben Rachid ! Par celui du prophète, Ahmed, dans les cieux, tu rapproches mes racines mythiques idrissides à celles de nos cousins alaouites !

    Les terriens de la terreur

    Nous sommes des sans-terres, des campagnards au sens élémentaire de ceux que les états et les civilisations ont négligé. Des apaches, injuriés, ruinés, ethniquement quasi nettoyés, des âroubis trompés, des indigènes vendus, des aborigènes dé-paysés, comprenez dépossédés de leurs pays, étrangers partout où ils végètent et partout haïs ! Non pas des Sémites, mais des Simiesques, si les singes nous permettent encore cette parenté ! Nous n’avons rien compris, rien su, rien appris : exercice de vie, inutile ! On passe sans comprendre ce pourquoi on est venu et si mal partis. Ce, dès qu’on suffoque pour inspirer la première bouffée. Pris au piège secret de la vie.
    On vieillit et on trépasse sans rien avoir retenu. Et on s’oublie. La nuit sans soleil ni plage, elle bouge. C’est le Ramadan. Il faut éviter de boire et de manger en public. Pire de jouer au mécréant, en médisant de la politique, ou des gens qui font la politique et qui défont les politiques !

    Les carnages de l’Aïd

    Ce sont des fêtes gigognes, nombreuses, subintrantes et en cascade, qui cassent l’économie ou qui l’activent. C’est selon ! Après ce delirium de la journée continue, non généralisée pour être harmonieuse, une fabrique de paresse, légale, voici cette valse des changements d’horaire. Une horreur biologique, un accordéon circadien. Le corps et l’esprit sont désadaptés, désappointés. Et la canicule gonfle l’esprit et les sangs. Si les chaleurs augmentent la lassitude et les faiblesses, le rendement, n’en parlons-pas !
    Ces fêtes religieuses, même chez la police blanche et les noirs agnostiques d’Amérique, se scellent dans le sacrifice du sang. Du Bangladesh à la Syrie où l’Irak, qui explosent, schismatiquement, systématiquement et habituellement, (merci aux Bush pour leur boucheries d’Orient), c’est allé, comme une réplique tellurique, jusqu’en l’Amérique d’Obama maintenant. On leur doit l’inénarrable et cruel Daech. J’oublie Israël et la Palestine, c’est devenu, un leitmotiv causal, barbant ! Je passe outre la Libye, le Tchad, le Mali et le Soudan. Après ce délire de tsunamis, dans les propos de Mme Student sur Alzheimer, Alzie, pour les intimes, j’en viens au fait de l’instant.

    Et c’est venu jusque-là,

    La menace terroriste, fanatique, intégriste, exorciste, satanique…Voici un jardiner, pas le célèbre Omar. C’est un assassin, qui au lieu de sentir et de cueillir la rose, nous dégoûte de l’humanité entière. Il vient de tuer, froidement, deux vieux marocains, des juifs sympas de Casa. Sanctions ? Prison à vie, avec prise en charge, rééducation soins et surveillance, coûteuses, à vos frais ? Ou séparation du corps et de l’âme, par injection létale ? Ce que refuseront les médecins…Appliquer la Loi du talion ?

    Le mettre en tôle à vie, c’est une sanction. Mais aussi une punition avec une pension  » humaine et démocratique’’ des droits, où l’on se réapprend à devenir humain. Je ne sais pas. Demandons aux psychiatres et aux juristes. Demandons au coupable lui-même, s’il s’agissait de ses parents ou de ses enfants, comment il jugerait ce cas de double meurtre, de vol et de démantèlement des corps de ses victimes ? C’est terrifiant et horrible ! Avec mes condoléances les plus attristées pour la communauté et les leurs.

    Un faux plaidoyer

    Pour feindre de défendre ce coupeur de coupable…Et puis, avec son avocat nommé d’office, gratuitement, s’il nous dit que c’est la faute de la fête ! Ce sont les dépenses de l’Aïd, post carême religieux, le Ramadan. Et que la vie est chère à cause de Benkirane et du PJD, et qu’il avait besoin d’argent pour plaire à sa femme, n’est-ce pas, et aux siens. Et que, en voulant dévaliser les Juifs, qui étaient sortis, in voulait juste leur dérober un petit chouya. Or, il a été trompé par ces hypocrites ! Ils ne sont pas sortis comme ils le lui avaient dit…Ils faisaient la sieste à deux, comme des gentils !

    Ils l’ont trahi, les …. Il a été gêné dans son travail. Il a été surpris par les sournois personnages et il les a trouvés encore là. Et que pour les empêcher d’appeler la police, vous comprenez, ils sont durs ces gars ! Il a été obligé, ‘’le pauvre’’ suspect, de les réduire au silence. Ces vieux chnoques, de fourbes et perfides radins, qui ne payaient jamais assez pour ses courses et ses travaux de jardins. Plus de 22 heures par jour. Comme la jolie ministre !

    Je saute sur les détails. Ça lui a demandé du temps, du courage et de l’énergie pour les ranger. Et que pour caser les corps, il a été forcé de les découper et de répartir les parties dans des micates. Des sachets en plastic, interdits depuis ! Mais pas pour les mêmes forfaits ! Il a dû faire plusieurs voyages, dans le noir…

    Pour avoir soulevé ces raisons et ces causes, afin d’en appeler à la magnanimité des juges, l’avocat va perdre la face, sinon son arabique latin.

    Ils vont monter au Ciel, les innocents.

    Les étoiles s’estompent et fuient, un silence de tombe emplit les ténèbres. Tintamarres dans les démocraties. Les braconniers du fisc, du fric et des urnes ont pris le pouvoir sur les femmes. Les traîtres, les vendus et les délateurs, les crapules et les lâches, tonnent et tempêtent. Ils deviennent des leaders, tribuns, des gourous après être passé maître es-défense des dealers. Kif-Ache ?

    Le vide nous entoure

    Tous les habitants de la ruelle sont absents, la maison vide, le coq est muet. Seul sur le balcon, je pense en solitaire à la solitude. Celle de ceux qui sont partis, chacun dans son trou, sans portable, ni livre ou tablette. Privés de sens, silencieux à jamais, privés des leurs, privés de sensibilité, privés d’eux-mêmes…Des riens, seuls, face au néant et au chaos. Et la vie continue pour les restants. L’univers est immense et ses dimensions s’étirent encore vers l’infini où ils se répandent. Il réserve des surprises à notre ignorance. La vie de l’homme ne peut pas être sans lendemains, après son évanouissement et son départ.

    Le vent, rapide et frais, pousse les nuages à grande vitesse. Ils s’effilochent et s’effritent, me laissant percevoir quelques étoiles. Je tente de recomposer quelques constellations, avant que la brume ne les cache et me dissuade. Je n’arrive pas à lire dans le ciel. Où sont mes enfants et les leurs ? Je pense à leurs problèmes, à leurs vies, à leurs maladies et à leurs joies…A moi aussi, tant qu’on y est ! Que faut-il penser des nôtres, de cette cité, village

    Le vent effrite les nuages et les poussent au-dessus de la tournante, la terre, qui les crée pour faire vivre et s’arroser. Il en est qui persistent et grossissent, d’autres qui deviennent de la buée. Les nuages, enjolivent de leurs bords dentelés le ciel afin de le rendre plus romanesque. Les nuages, écrits comme des lettres chinoises en 3D, qu’il faut être sorcier ou devin, pour les élucider. Ils ne parlent qu’aux cœurs qu’ils attristent ou qu’ils font vibrer.

    L’eau et le temps

    L’eau vitale, le trône de Dieu. Celui qu’Il meut pour créer la vie. Tu n’as rien à foutre dans une tombe où il n’y a pas d’eau ! Il faut que tu guérisses de la mort ou que tu apprivoises la vie autrement. Il n’y a pas là de piscine ni de PC pour t’occuper. Il n’y aura pas d’activités, pour la forme qui va te porter. L’organisme que tu vas être ou emprunter pour patienter, sera-t-il neuf, ou le tien, tellement vieux macabre, ou trop usité.

    Comment sentir le temps, la durée, dans l’inaction et l’ignorance de celle-ci ? Pas d’activités que tu connaisses ni que tu saches faire dans cet intervalle d’attente, peut-être si long…Le temps que les anges reconstruisent tous les morceaux de ces cendres éclatées et de ces amas d’os que cumulent le temps les guerres entre, nous, pour les terres, les biens, les femmes, les idées ou les crédos !

    Comment sentir le temps ? Le temps de percer pour revivre, pour se refaire autrement, dans une autre mécanique, en une autre dimension, un autre espace, un autre automate, de carbone, d’azote et d’eau, que tu ne sauras guère mieux piloter que celui que tu portes. Ce gadget. Toi ! Ce toi que tu commandes mal et qui sort, tu ne sais d’où, rien de ses hasards et de ses doutes, avec sa génétique, son planning écrit, son devenir tu ne sais vers où.

    Le temps des assassins

    Je reviens, avec un leitmotiv vers les mêmes questions et sur les mêmes paradoxes. Faute d’orgasmes revitalisant, prolongeant de ces zombis leur vie, voilà le stress pessimiste des guerres et la peur des idées toxiques masturbées. Peur d’être inutile et de vivre inutilement, un poids inutile. Celui d’un mortel éphémère, barbare, saccageur, assassin et carnassier.

    Des centaines de gens, innocents, qui en prière, qui à l’école, qui au marché, sont explosés chaque matin. Sert-on à quelque chose, cannibales sanglants que nous sommes ? Tous les concepts, toutes les espérances, tous les crédos et leurs éthiques mensongères, qui tentent de faire de nous des humains, avec de faux alibis et de fallacieux espoirs, se désagrègent et se confondent. Ils nous mentent. Nous sommes des monstres insatiables, des assassins innommables !

    Ça vous arrive de penser à ces drames ? De penser au sort de l’homme et au sens de la vie, au sens de l’humain, en voyant ces haines, ces injustices, ces guerres et ces meurtres, ces bombes, ces boucheries et ces catacombes ? Non ne déprimez pas, vivez ! Vivez jusqu’au bout, malgré les peurs, les drames et les conflits !

    Vivre sans laisser mourir…

    La vie n’est pas seulement une drogue qui vous pousse à la consommer ! La vie est une routine, qui vous toxique, une accoutumance, à laquelle on devient accro. C’est facile d’y être coincés. On en redemande, même si on n’en est pas satisfait, pour se refaire, se corriger, s’améliorer, ou simplement la prolonger. C’est existentiel. Seul l’amour de la vie peut expliquer la vie !

    Et pourquoi cette résurrection et cette renaissance ? Pour prolonger la vie, les Hindous avec leur connaissance du karma peuvent nous expliquer, la métempsychose. Pourquoi ce besoins de réincarnation ? L’existence d’un être qui tombé en poussières, qui est parti à jamais, laisse un vide autour de soi. Mais l’intéressé, lui-même, ne s’en lasse pas !

    Et ça fait un poids, beaucoup de boulot, toutes ces vies des humanoïdes, qu’il faut ressusciter depuis qu’ils existent sur terre ? Et puis, celles des autres êtes, sur les autres planètes, vous y penser ? La rallonger la vie, pourquoi faire donc ? Pour Le louer, le bon Dieu !

    En a-t-il besoin ? L’admirer, certes, est une façon de Le louer de Le remercier du don d’existence et de vie. Parce qu’on aurait pu ne pas naître du tout, ne pas exister. Lui, Il est nécessaire pour te l’expliquer ! Et te faire mieux appréhender ou justifier ce pourquoi Il est là et qu’Il t’a créé, toi et les autres, dans ce milieu ! Car c’est Lui qui a tout fait. Cet univers, cet espace, cette vie, ces créations et ce cosmos, que tu ne sauras jamais totalement percer.

    A l’écoute de la vie banale

    Déjeuner au requin, jus de 5 fruits et salade chez Sonia. Je lui tends le phone pour souhaiter bonne fête à sa mère. Le plombier qu’elle m’a indiqué, ne viendra pas. C’est la faute des fêtes. Je laisse le compteur couler à ma perte. Malgré mon ignorance en matière de conduites et d’eaux, je laisse la rhéologie au vestiaire. Si elle fait la fortune cardiologues, je suis obligé néanmoins d’ausculter le mélangeur !

    Je tends l’oreille et la colle sur le robinet. La fuite des eaux s’entend encore, malgré mes acouphènes. Le pot de liane-aurore, rote et les bulles d’air sortent de ses profondeurs. Je les entends s’éclater dans un bruit de lèvres qui se ferment et se décollent. L’eau d’arrosage qui se déverse sur la cour, dessine des nappes sur le sol, à son tour. Quelles règles, quelles lois physiques suivent-elles pour faire des dessins que j’interprète comme des faits de hasards ? Sans signification aucune pour la logique mathématique qui est la mienne, si ce n’est de prendre le râteau, pour la sécher et d’user de la serpillière.

    Deux pieds, quatre ailes et une queue ! Ainsi est l’homme, un corps le porte sur deux pieds, deux anges zélés témoignent de ses actes bons ou mauvais et un diable, qui le pousse de derrière et de travers. Ça fait beaucoup de zouaves, deux comptables transparents et un agitateur occulte, pour un simple homo sapiens qui passe un audit sur terre et tellement d’épreuves et de contraintes, pour son bout de chair.

    Les limites des sciences

    Science & vie de ce juillet 2016 écrit en couverture ‘’Pourquoi on ne saura jamais dans quel univers on vit vraiment.’’
    Que pensent les émirs et les monarques, des pharaons monothéistes puis des livres saints, depuis l’antiquité à nos jours ? Que pensent le pape et les grands théologiens ? Les chefs d’états des pays développés, qui déterminent les guerres et la paix, ceux qui envoient des missions dans l’espace et dont les savants connaissent l’univers comme moi ma poche.

    Si personne de crédible n’a encore déterminé, démontré, vu ou montré, voire simplement étayé (scientifiquement et de façon palpable) la nature réelle de l’âme ou celle de l’esprit, les apostats, malgré les livres saints, malgré les crédos sincères, vont rester dans leurs doutes, leurs errements, ou carrément leur nihilisme activiste et athéismes conquérant. Ils représentent une partie énorme de l’humanité qui s’oppose de façon radicale aux croyants, de toutes les religions et les races confondues !

    Si personne ne sait ce qui adviendra de la terre et des humains, les scientifiques parlent de l’extinction de toutes les étoiles, un moment de leur vie, et celles de leurs planètes avec. Les trous noirs nous appellent et aspirent. Sur le plan physique en tant que planète, ou sur le plan religieux, après le cycle de la fin du monde, de la résurrection et autre suite au paradis ou en enfers. Si les extraterrestres comme les anges et les démons ne sont pas naturellement rencontrés.

    La duplicité du credo entre l’évolutionnisme, scientifiquement démontré et les religions du livre qui stipulent le façonnement divin de l’homme. Dans les livres de la tradition Dieu n’a pas dit nous avoir fait de ses mains, mais Il nous a fait quand même. Quelle est cette voie, que je cherche, qui nous fera approcher les sciences de la foi ? Sans verser dans le doute ni les détails de la fabrication de l’homme à partir de l’eau comme toute chose et de l’argile, la terre de notre planète.

    La vie vient de l’extérieur de la Terre. La science parle aussi de molécules protéiques, (ou du même type) qui ont insufflé ainsi la vie dans les mers. Ce bien avant que les êtres formés par ces protéines, n’évoluent pour aller sur terre, respirer autrement et se mouvoir. Qui avec des pieds et des mains ou des ailes pour les plus évolués. Les autres, restés entre les virus, les cellules, les multicellulaires, les différent êtres dit inférieurs des deux règnes.

    Consultations

    Elle dit qu’elle va refaire sa vie. Un foyer recomposé. Elle est malade, stressées. Son mari est malade au loin. Elle est dirigée chez le cardio, le pneumo, le radio et psychiatre ? C’est-à-dire son médecin de famille. Elle a délivré un certificat de longue durée. Elle sera certainement renvoyée pour avoir été trop fière, stressée, stressante et hautaine. De quoi devra-t-elle vivre de mendicité ? Dieu y pourvoira. Lui, il est divorcé, d’une peste hargneuse et méchante et attend sa mutation. Il veut une mutation. Il veut un certificat. Mais, il s’est trompé de banque et de médecin pour payer.

    Celles-ci sont venues faire des certificats contre leurs maris. Frappeurs ou radins, buveurs invétérés, jouisseurs, par réaction au chantage du sexe, avec autrui. Je tente de les apaiser pour l’amour de leurs enfants et je reste, quoique enclin à les aider, très mesuré dans mes certificats et IPP. Malgré les résultats des coups observés. Je les adresse à l’association de soutien des femmes battues.

    Les catacombes d’Eros

    L’autre est démarchée par un client de l’usine. De prime abord elle raconte sans dire ce qu’elle veut. Un macho de la sécurité, qui veut la masser et la pétrir, comme une pâte pour se la faire et la refaire. Elle fait blédard, selon lui, avec sa djellaba, me dit-elle. Elle est sortie avec lui durant le Ramadan, mais elle me confie qu’elle a refusé à ses avances de se laisser monter. Comment réagirait-il, si jamais, ils se mariaient ? Que penserait-il, cet homme pas mal, de 55 ans, une fille de 12 ans, qui a sa maison et sa voiture, son boulot, d’une femme divorcée, qu’il veut pour femme, mais qui se laisse si vite convaincre de coucher, hors mariage ? La consultation dure.

    Elle me confie encore. Il veut la moderniser et se l’approprier. Elle ne semble pas aimer ce deal et laisser son grand lit et la chambre qu’elle vient d’acheter, malgré ses difficultés ! Elle veut rester libre dans son ambiance. Elle hésite et sent comme si elle faisait ses adieux à sa ville, ses amies et son boulot. Reverra-t-elle son toubib et ses sœurs, si elle change de de ville et de traiteur ? Je lui délivre un certificat de repos pour une semaine, quelques conseils et un calmant. La psychothérapie ne marche pas pour ces cas.

    Psychosociologie du couple

    J’ai dit l’autre jour à des amis qu’il faut créer une matière nouvelle et l’administrer comme instruction dans les lycées. Des cours pour expliquer la vie, le mariage, les relations, les devoirs, les erreurs. Pas du point de vue biologie, religion ou sexualité, mais surtout du côté de droit et des devoirs, non seulement civiques, mais les conjugaux, des mesures de réflexion, avant de devenir maris et femmes, des parents, c’est à dire des éducateurs, sans formation antérieure ! Ces deux fonctions et matières doivent être conçues pour améliorer la santé et la solidité des couples, en leur évitant le maximum d’erreurs. Les 2/3 des couples divorcent, dit-on !

    De même qu’il faut créer et former des médecins, des psychologues du couple, pas des psychiatres, mais des cadres avisés, versés, dans le soutien et la thérapie psycho-sociale, pour aider les familles en difficulté à dépasser leurs problèmes, sur tous les plans afin d’éviter les rixes et les incompréhensions, de tous les ordres.

    Conclusion et confusion

    Moi et l’univers. J’ai soulevé et pensé à quelques problèmes humains que j’ai cités et ceux de quelques bêtes qui s’agitent autour de moi. Ésope et Jean De la Fontaine ne sont pas loin. Je vois cette station de bus, d’en face, ces attentes et ces départs, ces immeubles d’en face, leurs fenêtres, leurs ombres et ces milliards de cités, pareilles dans le monde.

    Si tu passes par Maps ses cartes de la Chine à l’Amérique, tu comprendras. Leurs rues, leurs arbres et leurs fenêtres, sont juste devant toi. Tu imagineras le nombre des âmes qui y vivent. Inutile de songer à leurs pensées, à leurs visions du monde, là où ils sont actifs ou à quoi ils sont soumis. Effarement et inquiétude, devant le nombre des objets, des feuilles d’arbres et de la vie qui y est appendue.

    J’ai en mémoire ces hirondelles qui cherchent leur pitance dans le ciel d’en face. Ces mers, ces avions et ces nuages. Une terre, puis les autres planètes et les soleils. J’ai pensé au jour premier de la création de l’univers. Le Big-bang, tiens ! Et de là à la capacité nécessaire de cet ‘’X ‘’qui a fait tout ça !

    Ses règles imprescriptibles, ses destinations et ses hasards. A tous ceux qu’il a dû créer pour faire marcher et surveiller cette machinerie époustouflante et l’application des lois du départ. Je ne suis sorti avec aucune conclusion. Juste de l’admiration et de la confusion et beaucoup d’autocritique et de petitesse. Et puis humblement, terrifié par notre petitesse, de bestioles furtives. Et nos heurs et misères. Nos élections, nos erreurs, nos sables, nos guerres, nos crédos, nos délires et nos caractères. Que des vanités ! Et plus, cette futilité et cette sorditude*!
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 10 Juillet 2016

    #207191
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Abdelaziz, le coq et la mort

    Parodie mystico-politique

    Vêtue comme une indienne d’un sari sahraoui, son épouse lui a donné du jasmin à sentir. De son lit, il regardait une étoile se faner et un avion vrombir au loin. Il eut l’impression d’être touché par un ange et de voir le ventiler des ailes de colombe, irisées comme les plumes d’un paon.

    Lettre aux fumeurs

    La première bouffée de cigarettes est comme l’addiction à l’oxygène pour maintenir et entrer dans la vie pour un bébé. Pas facile de s’en détacher, il faut le concours de tous. Celui du toxicomane piégé et des criminels qui fabriquent ce genre de poisons. Et dire que des populistes veulent industrialiser le chanvre indien dans le cadre de la pharmacie…

    Après trois décades de militance dans l’erreur apatride entêtée, il est mort d’un cancer au poumon, lors de cette mémorable Journée Mondiale de Lutte Antitabac !

    Avis aux ‘’armateurs’’ et aux empoisonneurs richissimes de la planète ! Arrêtez de fumer au Maroc et de nous enfumer en Algérie ! Avant la COP22 ! C’est la cigarette, le tabac, qui précèdent les drogues addictives qui empoisonnent les enfants et asphyxient…les peuples…en détruisant le climat !

    Soliloquie

    Je n’ai plus de sable dans mon sablier, se dit-il. Le temps, mon temps, s’est arrêté. Le chergui va cesser de souffler sur le Polisario. On entend déjà les échos des roues républicaines sur ce trône roulant qui fait ‘’Vallser’’’ le monde, et jaser les chefs et les troublions de la région.

    Faut-il lui faire au père de feu Aziz, qui a de toujours vécu en marocain sous notre drapeau, nos condoléances confuses ? Celles de la patrie attristée ! Ou jouir en cyniques, sans condescendances, des luttes internes du harem militariste que laisse Le ‘’Che’’ disparu ? Aziz laisse un clan d’heureux hagards, tentant de lui succéder. Poussés qu’ils sont, ces successeurs, depuis leur naissance, par l’orgueilleux pouvoir de l’oligarque République d’à-côté

    Alzheimer ou Avc, la mort nous enlève toute pudeur. La mémoire perdue, efface d’abord notre personnalité. On n’est responsable de plus rien, ni de ce qu’on a été, ni de ce qu’on n’a pu faire. L’histoire fond avec l’individu. Un puceron écrasé. Personnage, peluche de théâtre et de cire, il s’en va, comme les meilleurs mastodontes ! Individus ou nations, les succès et les échecs sont aussi une affaire de hasards, pas que de simple travail, de richesses ou de volonté. Comment se fait-il, se dit-il que la RASD n’a pas marché, alors que ça fait des décades que des puissances notoires sont derrière son projet ? Le mien et celui des premiers amis !

    Fragilité humaine et volonté d’éternité

    Je ne suis plus chez moi, je ne sens plus mes os. J’existe, peut-être encore, puisque j’arrive à le dire. Tous les objets en vigueur, les richesses, les vies, les bêtes de somme que nous sommes, triplement assujettis sous les divers parapluies, sont si futiles que même les empereurs et les rois, nos ancêtres, les quittent et partent en poussière. Malheurs aux égarés qui vont en douter, croyant laisser des lustres, cultures et monuments en brillance, pour leur inénarrable survie. Seul Satan et ses dragons volants, ces crocodiles et ces reptiles rampants, seuls ces vampires draculéens, jouent leurs rôles de nains de foires et de freluquets dans ce cirque, navrant et sanglant, d’avant l’Apocalypse ! Je vous laisse la guerre, dit le cher Aziz, en partant, outre-tombe, chez le vrai Seigneur.

    Il se disait, jute avant de ‘’se clore’’ : ils sont chez moi, en moi, mais existent-ils encore, alors que je n’ai ni ‘’chez-moi’’ ni ‘’moi-même’’ dans ce corps qui est pourtant le mien. Un corps complexe fait de subtilisations internationales, de quêtes et de requêtes, de ristournes et de roquettes, de méchouis de moutons marocains, de chameaux algériens, de sucre cubain et de farines européennes !

    Labile, futile, quasi virtuel, je savais que j’allais partir, sans arrêter mes combats. Se dit notre héros du jour. Je voulais relancer la guerre n’ayant plus rien à perdre, puisque je me savais éperdument amoureux, pardon, mourant …Dieu maudisse le Démon qui me fait fourcher la langue !
    Mais j’ai fait mon pèlerinage après avoir visité des centaines de pays amis. J’ai respecté ma renommée et ma dignité sahraouie. J’ai eu pitié pour les miens, aussi. Ces milliers de gens, embrigadés depuis des décades, réfugiés, exilés, qu’on dit être des otages séquestrés !

    Mais, n’en croyez rien, ce sont des ragots ennemis, ce sont les protégés de ce pays ami, l’élégiaque Algérie! Je reste placide face à ces autres batailles et je ris ! Celles que je mène face aux maladies. Celles dues aussi à l’exil et aux repentirs, au piège réel d’avoir été endoctriné, puis mal utilisé, dans un combat entre deux blocs opposés. Je suis une balle perdue, entre deux sphères devenues ennemies. Je regrette d’avoir instrumentalisé mon nom et abusé mes tribus exilées.

    Embrigadés que nous sommes, dans les chaleurs infernales, dans ce sanctuaire cagibi, d’où je défie et lorgne mon premier pays. Celui où j’ai délaissé mon père malade et où j’avais étudié. Si j’ai mal tourné, ingrat que je fus ? Non je suis un opposant des colons !

    Opposant au régime de fer narquois que j’avais combattu et fui. Retenez ces vérités que je n’avais jamais prononcées, craignant que la vérité ne blesse mes fiers et bons amis. Si j’ai passé des moments de bonheur entre deux batailles, des satisfactions guerrières, j’ai aussi quelques dépits et bien regrets, car je n’ai pas pu libérer mon pays. Ni suffisamment vécu pour voir la paix des braves s’installer, ni vécu le retour prospère des amitiés intermaghrébines, sans venins étrangers, ni pu fêter le retour des braves, vers leur berceau sahraoui !

    Parmi les braves

    Demain vous allez m’enterrer comme le leader Abdelkrim El Khettabi. Une relique oubliée, loin de mon pays d’origine. A Tindouf, non, pitié, ne m’enterrez pas ici ! A Alger, oui, près de la mosquée la plus grande, au minaret le plus élevée, la plus chère du monde aussi. En attendant l’arrivée d’autres célèbres amis, je vais planter là mon guitoune ici. Comme fit sa tente un jour, à l’Elysée, Kadhafi. Une simple tenture, comme à Tindouf, où je n’avais pas de palais.

    Qu’on m’enterre donc là, si le moment était venu ! Avant qu’on achève de construire le temple de mon ami Bouteflika. Je lui souhaite, malgré son état invalide, une très longue vie.

    Juste pour irriter de ses nombreux successeurs. Je ne vais pas vous divulguer leurs secrets. Juste pour narguer Valls, puis nos adversaires et nos ennemis. Il ne faut pas se moquer des malades, des vieux, ni des handicapés. Pitié pour les commanditaires de ces affreuses caricatures ! Un président est après tout un homme comme les autres, même s’il est affaibli…Je suis subjectif, je dois parler pour moi ou pour quelque association d’handicapés, sans médicaments, non sponsorisés et défriqués !

    Nous, les hommes bleus, nous restons des musulmans civilisés. Si on m’enterre à Laayoune ou Dakhla, ce sera une conquête de martyr, un acquis prophétique, une victoire mystique. A Marrakech, alors va, c’est d’accuerdo. C’est une bonne idée. Car mes famille est d’origine chérifienne aussi. Mais, alors pas loin de chez papa et des miens. SVP !

    Je serais dans cénotaphe où je ferais de la concurrence aux Sept Saints. Mon nom, mon mausolée sera visité par tous les touristes du monde. Ce sera ma guerre après ma mort. Ce sera un appui symbolique très fort aux résistants sahraouis. Ce sera mon ultime victoire.

    Vous me sous-estimez. On est tellement nombreuses chez les mouches et les fourmis qu’on pèse plus que les hommes réunis. Ces gros insectes sans âmes, les vôtre de requins qui n’ont toujours rien compris. J’exagère à peine. Vous pardonnerez à un malade ses délires divins et sa mystique élémentaire de sophiste imparfait.

    Cette sagesse biologique, c’est un cas d’école. Demandez aux soufis, les nôtres de grands-pères aux yeux miel et verts ! Mes couacs d’antimonarchiste marocains primaire, n’ont servis à rien. Et le sang versé n’aura donné ni les richesses promises ni les libertés espérées.

    Je fais là une halte pour vous laisser tous réfléchir à la guerre au Maghreb, aux pays colons unis qui se moquent de nous et à l’avenir, de tous ces hommes et ces chefs, sous terre…Je ne suis pas cruel…Je sais que je m’en vais, mais je vous laisse ce pensum, en guise de testament…J’entends le chant coq, je pense à Jésus en Israël…me rappeler à la vie, ou me rappeler d’un film…Je délire avant d’errer sur l’esplanade du paradis. Avec cette Madame Student, dont vous avez probablement entendu parler.

    Imprécations

    A quoi sert-il d’être riche, si on n’emporte rien, comme là où je vais ? A quoi sert le prestige ou le pouvoir, si un jour on doit en être dépossédé…et enterré ? A quoi servent les plaisirs et les joies, si ça ne peut pas durer ? A quoi servent les libertés, la culture, la force et les richesses, si nos frères, nos cousins et nos proches en sont privés ?

    Et les amitiés, qu’elles trépassent encore, car je ne serais plus là pour représenter ce désert ! Ma partie du désert, ma patrie désertée, celle qui a fait mourir tant de compères soldats ! Bien sûr, elle n’est rien à côté de celle bien plus vaste de mes grands parrains ! Oui, je parle du continent algérien et ses incommensurables déserts que personne ne vient lui disputer. Le cadeau des colons au million de martyrs.

    Alors, je les attends mes amis, les autres Aziz, chéris, les victorieux, qui m’ont de mon vivant épaulé ! J’ai avec moi déjà Aziz Blal, Aziz Lahbabi, Aziz Wahbi, Ben Barka, Boudiaf et Bourguiba. Et un tas d’autres qui me font des salamalecs de loin. Merci, merci les amis ! Ils m’ont reconnu car je suis célèbre. Ils sont magnifiques et beaux, en pleine santé. Comment je suis moi ? Je viens de casser ma glace ! Ce miroir qui me servait de rétroviseur pour regarder la télévision. Ils m’appellent pour les rejoindre avec mon protecteur et ami Boutef. Je viens, j’arrive ! J’ai une 4×4, une gourde et de l’eau.

    L’autre quel que soit son nom, va venir assurément. Mais, je ne sais quand, je viens en éclaireur pour lui. Aziz, ‘’lama sabaktani’’ ? N’oubliez pas de charger ma kalach, au canon court, on ne sait jamais !

    Pour le moment je radote, mais je vous avais déjà dit ceci. Mes épaules sont lourdes et squelettiques, mes vestes que je n’arrive plus à me mettre sont devenues trop amples et élargies. Je dois les vendre comme vêtements de star ou les donner !

    Mes membres impotents et fragiles tremblent. Seules les douleurs les habitent constamment et les retiennent à ce corps que je ne gouverne plus, car il n’est plus le mien. Preuve que je ne l’ai pas créé en venant ici. Je vous le laisse en otage, donnez-le au jaloux Maroc ou à la belle Algérie.

    La réincarnation

    Je sens une voix sereine qui me souffle ceci. Je te sais aimant Dieu et que tu veux devenir un ange, dès demain ! Car tu tiens à Lui, pour prolonger ton existence au-delà de la vie.

    Mais avec quelles plumes et quels bras, quel zèle, voleras-tu ? Quelles lèvres et quelle bouche chanteront au Seigneur, les louanges, dont tu ignores les paroles, la musique et le sens ? Et en quelles langues, en esperanto berbère, en espagnol, en arabe hassani ?

    Attend, rend-moi des comptes avant de partir…Quel matériel de musique utiliseras-tu ? Ces harpes de missiles et d’antimissiles que tu lances sur tes frères, dit l’ami ? Ces tribus de même origine, qui firent l’histoire de cette même nation que tu as trahie ? Ce pays que tu dénies et que tu fuies !

    Déçu, Aziz le Marrakchi, est inconscient et se dit. Le coq m’appelle, par instinct ou par reflexe conditionné. Je lui lance sa subsistance, devenue matinale et quotidienne.

    La veuve maniaque de Mitterrand, veille au grain. Elle apporte son soutien à son beau frère. L’ennemi juré, embastillé par le Monarque, le roi fort en prétention dialectique, qui repousse tout protectorat sur son pays. Le royal entêté défie la France arrogante et ses libertés. Le souverain se fait orgueilleux sur son trône pour narguer les colons invétérés ! Le gardien suprême est fier de son poste qui jalouse et défie la censure. Il tient à son trône, à son orgueil de sahraoui, à sa fière histoire, à son juste et uniciste pays.

    Histoire et évolution cosmique des hautes sphères. Je le vois m’appeler lui aussi…Naâme a Sidi ! Il est avec son père, en djellaba grise et tarbouche watani. Et tous les chorfas qui sont passés, je les retrouve ici…Il y a même Moulay Idriss, son ancêtre de père et sa mère Kenza El Amazighi . Il égrène une grappe de raisin vert et commence à tousser. J’ai peur pour lui et sa dynastie.

    Je me réveille en sursaut, mais de quoi ai-je rêvé ? Ici, en bas, la censure se fait prohibition. Pas de cacas sur les marches du salon. Les fourmis qui cherchent les restes infestent la maison. Il y en a qui sont venus te chercher…

    C’est un compagnon de solitude, venu de chez les voisins ! Un coq gaulois parachuté par un ovni ? Avec comme armes, ses ergots et ses griffes, son plumage de paon qui plait et qui lui donne des ailes. Demain, tu seras au pot, j’ai peur pour toi, Coco ! Ta vieille maîtresse va te vouer à la gamelle pour honorer ses hôtes. Tel ce vaillant chevalier des arabes d’antan. Dans cette anthologique légende, tu seras offert ! Cuit, à ceux qui viendront t’acheter vivant, pour fertiliser leurs haras et leurs basses-cours.

    Si le coq survit et chante encore, moi Abdelaziz, el cheffe, la cabezaa du Polisario, je n’étouffe plus. Je sens que je vais partir…sur mes terres. Libre des mouvements que je n‘ai plus !

    Mais, disais-je, où va-t-on m’enterrer ? J’irais rejoindre Arafat, Saddam et mon héros bienfaiteur, l’empereur d’Afrique, Kadhafi! Je retrouverais les acteurs que j’aime tant et dont je n’ai plus les nouveau films ni les noms, tous les artistes et les poètes de la planète et les prix Nobel. Je vais enfin avoir le temps de lire les lyrics et de vous envouter de mes chants…Vous m’entendez… ?

    Personne ne me parle plus. Et pourtant je les aperçois encore…Mes amis m’ont laissé pourrir dans cette geôle qu’ils ont fabriquée à ma mesure, me laissant entre les mirages du désert et la solitude des fausses libertés. Je pensais que je trimais pour les miens, mais en fait, et ce n’est pas la joie, j’ai de toujours travaillé pour eux !

    Mais maintenant, je suis en prison, alors que je n’ai plus de corps. Je suis libre, mais je n’existe pas…Du moins pas encore, ou que je n’en suis pas conscient. Ai-Je jamais été conscient de quelque chose ? Je suis seul comme les milliards de milliards d’êtres qui ont colonisé la terre, un reptile ? Un automate ? Une salamandre, une tortue !

    Résipiscence

    J’ai sué, courbé l’échine face aux terribles dictateurs des services ‘’sucrés’’ et de l’armée ! J’ai milité pour ainsi dire, pour mes idées, ployé ou vécu, brimé. J’ai fait la joie de pourritures hypocrites hypertrophiées ! De beaux êtres qui finissent tous dans la boue, et qui croyaient être les meilleurs seigneurs de la terre. Ils étaient terriblement puissants et riches, méprisants et perfides…Ils sont maintenant, morts, ils gisent, plus calmes et nus, je les vois, dans leurs linceuls troués, collés encore à mes côtés. Vont-ils encore me saouler de leur dialectique et me formater de travers ? Iront-ils pour les miens me pousser contre ceux de mon pays ?

    Des millions de soldats, de civils de tous les âges, des réfugiés et des noyés, applaudissent son entrée sur scène. Ils l’ont reconnu. Ils n’attendront pas l’Apocalypse ni la Résurrection pour entrer au Paradis des braves. C’est à cause des destins et des hasards que Dieu pardonne leurs erreurs aux démunis, sans santé, ni moyens ni vraies libertés.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 01 juin 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ce coq de Ban Ki-moon,
    Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraite

    Il m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.

    Lyrisme

    ‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
    Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
    Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !

    Barbarismes de basse-cour

    Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
    Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.

    Ares agenos, vigamkalest !

    Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.

    Vivre pour enseigner

    Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
    Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.

    Le monde va mal et ses gens aussi.

    Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
    Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?

    Comment doit-on relever le genre humain ?

    Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?

    L’ONU soit qui mal y pense !

    Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.

    Le Référendum des sahraouis,

    Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’

    Dérapage prémédité.

    Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
    A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
    Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
    Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
    Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
    C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
    Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
    Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.

    Je reviens à mes plantes et mes pénates

    Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
    Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
    Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
    Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.

    Donner de soi pour exister

    A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
    Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
    Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
    $Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
    « Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 01 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De la médecine, à travers ses grands hommes :
    Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est parti

    Comme dirait Mme Ilove Student

    « La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »

    Le cimetière des ombres

    Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
    Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
    Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
    Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
    Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.

    Le Gharb et l’ADSKR

    Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
    Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
    La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !

    Les années UNEM – UGEM

    Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
    De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
    A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
    Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
    Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
    Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
    Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.

    Le Conseil de l’Ordre des Médecins

    Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
    Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
    Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !

    Nous fûmes la relève.

    Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
    Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
    Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
    Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.

    Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?

    Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
    Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
    La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
    Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
    Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
    Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?

    Célébrer les morts

    Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
    Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
    Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.

    Pensez à nos médecins !

    Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
    Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
    Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
    Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
    Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
    Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !

    Des râles contreproductifs

    Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
    L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
    Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
    Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?

    Ce secteur libéral sectionné

    Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
    Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
    La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
    On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
    Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
    Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.

    Dès lors, je confierais à qui mes idées ?

    Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
    Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
    Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
    Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !

    Tu laisses une bonne réputation

    Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
    Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
    Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
    Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !

    Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices

    Dans la série des chroniques différées de Madame Student

    DR IDRISSI MY AHMED

    Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
    Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
    Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004

    « Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi

    EXERGUE

    Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
    La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
    On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !

    ENTRÉE AU DIALOGUE

    Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.

    Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !

    Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !

    L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !

    L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
    Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !

    D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !

    Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
    Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.

    Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !

    Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.

    Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !

    Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.

    Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !

    La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !

    L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !

    Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !

    Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.

    Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !

    Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »

    On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !

    Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !

    VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE

    Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
    L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
    Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
    La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
    Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !

    THEATRE

    LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT

    _ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
    _ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
    _ Ah bon !
    _ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
    _ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
    _ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
    _ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
    _ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
    _ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
    _ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
    _ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
    _ Moi aussi, je suis Général de carrière !
    _ De Fosses communes, oui !
    _ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
    _ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
    _ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
    _ Fort entreprenant, et même au-delà…
    _ Un homme de frictions, ha ha ha !
    _ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
    _ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
    _ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
    _ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
    _ Moi, pas Sharon !
    _ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
    _ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
    _ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
    _ Platon, aussi doit être là !
    _ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
    _ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
    _ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
    _ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
    _ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
    _ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
    _ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
    _ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
    _ Qui c’est, ces gens ?
    _ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
    _ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
    _ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
    _ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
    _ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
    _ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
    _ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
    _ Là, plus au Sud !
    _ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
    _ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
    _ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
    _ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
    _ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
    _ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
    _ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
    _ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
    _ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
    _ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
    _ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
    _ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
    _ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
    _ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
    _ C’est bien vu !
    _ De longue date ! Madame !
    _ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
    _ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
    _ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
    _ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
    _ Qui çà ?
    _ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
    _ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
    _ Qui c’est qui parle ?
    _ Le Chœur !
    _ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
    _ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
    _ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
    _ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
    _ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
    _ Qui c’est qui parle la Student ?
    _ La voix électorale du Président Boutef !!
    _ Qui Tef ?
    _ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
    _ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
    _ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
    _ Bessif ! Signée au noir !
    _ Au quoi, comment ?
    _ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
    _ C’est ce que je vous ai dit !
    _ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
    _ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
    _ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
    _ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
    _ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
    _ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
    _ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
    _ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
    _ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
    _ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
    _ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
    _ Par votre aviation !
    _ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
    _ Parlons de nos Maghrébins….
    _ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
    _ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
    _ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
    _ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
    _ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
    _ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
    _ La colique ? Ils pètent !
    _ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
    _ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
    _ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
    _ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
    _ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
    _ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
    _ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
    _ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
    _ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
    _ Vous dites exploser ?
    _ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
    _ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
    _ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
    _ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
    _ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
    _ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
    _ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
    _ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
    _ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
    _ Va, résonne !
    _ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
    _ Pardon !
    _ Je suis un pacifiste !
    _ J’en ai toujours douté !
    _ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !

    LA CIME DES INCOMPETENCES

    _ Et, avec quel culot !
    _ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
    _ Booof !
    _ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
    _ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
    _ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
    _ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
    _ Indirectement, et gentiment…
    _ Encore !
    _ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
    _ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
    _ Pardon ?
    _ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
    _ J’adore !
    _ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
    _ Qu’est-ce qui vous prend ?
    _ L’extase, je sublime, je fonds
    _ Vous êtes devenu un satyre !
    _ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
    _ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
    _ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
    _ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
    _ J’exulte, touchez-moi !
    _ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
    _ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
    _ Je fonds ! Ana kane miiit !
    _ Ôte tes mains de là !
    _ C’est la quintessence des joies !
    _ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
    _ Hezounii !
    _ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
    _ Qui a dit sha ?
    _ Aïcha Qandisha ! L’incube !
    _ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
    _ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
    _ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
    _ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
    _ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
    _ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
    _ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
    _ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
    _ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
    _ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
    _ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
    _ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
    _ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
    _ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
    _ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
    _ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
    _ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
    _ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
    _ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
    _ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
    _ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
    _ Pas puéricultrice, préceptrice !
    _ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
    _ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
    _ Israël, c’est la culture des luttes !
    _ Quand cultivera-t-il la paix ?
    _ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
    _ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
    _ Comme Bush, Sharon et Bil
    _ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
    _ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
    _ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
    _ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
    _ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
    _ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
    _ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
    _ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
    _ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
    _ Lâche-moi ! Bas les pattes !
    _ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !

    DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE

    _ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
    _ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
    _ Ce sont des gens honorables… !
    _ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
    _ Vos cousins !
    _ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
    _ Pardon, mon Général !
    _ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
    _ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
    _ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
    _ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
    _ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
    _ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
    _ Haquili, haq awa, âl malaïka !
    _ Ah bon ! fit la Student étonnée !
    _ Pas de répliques, dans la foule !
    _ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
    _ Taisez-vous !
    _ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
    _ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
    _ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
    _ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
    _ Y a donc de l’espoir !
    _ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
    _ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
    _ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
    _ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
    _ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
    _ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
    _ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
    _ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
    _ Pardon !
    _ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
    _ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
    _ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
    _ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
    _ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
    _ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
    _ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
    _ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
    _ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
    _ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
    _ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
    _ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
    _ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
    _ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
    _ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
    _ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
    _ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
    _ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
    _ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
    _ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,
    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX, OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL,
    SIS AU MAROC.

    A MONSIEUR LE CONSEILLER DE SM ,

    Une idée pareille, communiquée à- l’Académie à notre doyen le Professeur Berbich, il y a plus de 22 ans, mérite bien de nos jours quelques courageuses et proactives décisions.
    Ce projet va dans le sens bien compris de notre ouverture et de nos appels à la paix dans le monde. Ce sont des convictions, qui enseignées par nos illustres rois, se sont cristallisées dans nos concepts cultuels civilisateurs.
    Cette compréhension humaine semble paradoxale, déplacée à l’heure actuelle, au vu des dérives très graves que traverse notre humanité mortifiée.
    Seulement, ce projet, ce défi de paix des cultes, représente bien la volonté du Maroc, quelles que soient les turpitudes. C’est me semble-t-il celle éminente de la sagesse de nos Rois et de leur philosophie activement impliquée dans le chemin du respect de l’autre de ses libertés, disons de la tolérance.
    Ces bases identitaires assurent et rassurent de la solidité de nos convictions. Rien ne nous empêche alors de briller dans le monde, grâce à la culture musulmane, bien comprise et toujours évoluée. Personnel
    Dès lors ouvrez, participez à ce chantier Excellence. Vous en aurez demain le mérite devant Allah, SM le Roi et les hommes.
    Merci de votre bonne écoute, Monsieur.
    Dr Idrissi My Ahmed

    Kénitra, le 07 Janvier 2016

    COPIE D’UN TEXTE D’ARCHIVE ET FIDELE REPRODUCTION
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance. Que ce soit dans Sa défense fidèle de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous.
    L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération Nord-Sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. SM a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre-échange.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc pacifiste d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les Juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur être libre de le faire. Par ailleurs, je reste fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparée à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle, gagnée par la Civilisation ! Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants. Et pour faire face à la haine, à la peur, et aux sombres et sanglantes rancœurs !

    La culture arabe et la langue islamique, et vice versa, sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénuées de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontées, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacrés ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au-delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan pluri chrétien. Car il me semble acquis.

    Un travail d’académiciens militants du culturel

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un Temple des Religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître, permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire. Je ne parle pas des Juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous, sont un à un et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Que de Nobels, de professeurs que de médecins et d’artistes ont enrichi l’humanité à travers et illustré leur nation.

    Je parle du racisme, quelle que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile, mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Un énième état américain au moyen orient

    n Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, comme à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Il n’y a aucune honte à cela ! Libre à lui de le faire sans parcimonie ! Mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême sioniste dans bien des secteurs, face au capital et aux médias , dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe. Elle persiste dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Un accoutrement colonialiste, fasciste, raciste qui n’a rien d’une religion ! C’est là le tort ! Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. C’est vrai ! Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme, dont la superbe ne cache plus son véritable nom ! C’est là le tort encore ! Et c’est un détournement de la religion. C’est un affairisme militariste, anti humanitaire, sous les oripeaux commerciaux, financiers, fallacieusement civilisés ou démocratiques, qui crache avec violence la haine de l’autre à vouloir son ethnocide ! Cet état de fait mondialement rebelle est désavoué. Il sème la vindicte et suscite la révolte. A travers le monde compréhensif, plus que bienséant et quasi désabusé, cet état d’hystérie fomente la résistance et provoque la rébellion. Alors que nous voulons la paix au moyen orient et dans les pays islamiques.

    Cette situation, quasi impérialiste de surhommes, dotés de la force des grandes puissances et de la sainteté d’ethnie divine, teinté de religiosité est ubuesque et anachronique. Nous le déplorons.

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant, la fausseté religieuse d’une morale perverse, se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Dialogue cultuel, sans chauvinisme

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours, diplomatiquement, pacifiquement et sans dénigrement aucun !

    Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage de la simple justice et du droit à la vérité. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Il ne reste que la voix de la paix, têtue et émancipée. Gandhi n’aurait pas dit mieux.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui-même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous-mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’Isesco et l’Onu qui devront disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    L’université théologique, œcuménique de toutes les religions

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, mais leur étude, indépendante, respectueuse, côte à côte ! Ça se fait hélas sans grandes cultures ni hautes structures. L’idéal serait de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées ou alourdies, depuis des milliers d’années, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Le voudraient-ils ? Faire leur autocritique de leur religion et de ses privilèges ? De leur pouvoir ! Le voudraient-ils L’oseraient-ils ?
    Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains, le centre du monde, ou les membres de la Nation Elue de Dieu….la peine en serait lente, voire inutile de fait, diriez-vous ! Qui, détenteur d’un pouvoir, aussi usurpé et faussaire, soit-il, voudrait le mettre en balance ?
    Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fonds de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur ! Diriez-vous encore !

    Mais notre but est de les comprendre

    Et de leur demander d’enseigner chez-nous, librement, leur religion pour aller la pratiquer chez eux. Quelle que soit la religion…La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre les errements et de dénoncer les supercheries des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs. Souffrances historiques et victimisations vraies, mais qui font toujours chanter les coupables et les anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. Va pour Israël mais non pour le sionisme ! L’idéologie politique qui a fait le rapt de la tribu, pris possession de son historicité de ses souffrances marchandisées et de son credo détourné.
    A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre !
    Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique sur Israël!

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable ‘’campagne culturelle’’ pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité Al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques.

    Le Dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites !

    Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël possédée, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Mais ça les regarde !

    Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des tares rigoristes ! Le seul credo qui n’ait pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de doute voire d’animosité envers les étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah !
    S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que le sionisme a fait de la pauvre Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Je les admire je les défie !

    Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une mondialisation,

    Juste et égalitaire dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Alors qu’elle aime les autres humains ! Sans préjugés ! Sans les amoindrir ni les terrasser, ou comme esclaves les ruiner, les effacer ou les posséder !
    Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité à ce bon Dieu ! Tel qu’il est traité à la sauce haïssable des traditions orthodoxes et extrémistes israélotes* !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains ont accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. Tant mieux pour elle ! Mais elle vit avec arrogance des reliques de ses mythes fondateurs en contraignant les autres. Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maïmonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau !

    Tandis qu’alors, les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Un cadeau andalou aux mauresques ! Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture!

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités, doubles ou multiples, qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Seuls ! Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens, hélas ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d’être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques!

    Alors venez, parlons de droits, d’éthique et de paix !

    Oublions ensemble, les passifs des passés clos et décomposés ! La Terre ne peut rester l’otage guerrier des crédos assassins, instrumentalisés par les sphères du pouvoir, qui exploitent Le Dieu. Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser !

    En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens.
    Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et Juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître, Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par-delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sûr, le dialogue garde à sa base les credo, mais par-delà les miracles et les croyances. Le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Dévoyé de son premier but, si le Sionisme, fait mal à Israël, il me fait mal aussi ! Dirait chaque homme de la terre, épris de paix.

    Université des religions

    L’Université des religions, c’est un outil, un moyen, un lieu universel du dialogue des civilisations. Tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale.

    A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y placer logiquement toutes les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées périodiquement, comme centre d’appel à l’entente et à la paix. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer.

    Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée,

    Etant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences. Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même de délivrer des avis tempérés et tolérants à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres ouailles. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but premier est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit, SM le Roi. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration cher Maître, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.
    TIRE DES ARCHIVES 82-84 DU DR IDRISSI MY AHMED

    POST SCRIPTUM

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine, le droit, l’économie, la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, emblème du renouveau.

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX
    OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. »
    « La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. »

    Kafka

    Merci de votre lecture, de votre compréhension et de votre adhésion.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ABATTOIRS ET TROUS NOIRS

    Abattoirs et trous noirs. Guerres et orphelins : Humanité, j’ai perdu ton nom !

    Abattoirs

    Guerres et orphelins, les exilés et les meurtres collectifs des civils : Humanité, j’ai perdu ton nom ! J’ai vu comment on égorge les chèvres de la main et comment on en fait des montagnes qui hurlent. J’ai vu comment on égorge les vaches dans des abattoirs industriels, au point de vouloir ne plus boire que de l’eau…Comme vous sur le Web, j’ai vu des humains en cendres et des enfants, les jambes coupées, leurs os déchiquetés ! De notre histoire des civilisations, des religions et des belligérances, des coloniales aux plus grandes conflagrations, que retenir ? Des actualités, où l’on trouve de grands présidents et des penseurs, des philosophes, empêtrés dans les fourberies bellicistes, aux manigances odieuses. Celles-ci usent de l’intox médiatique aux universelles et financières entreprises guerrières. Toutes ces images des guerres me révulsent, au point de vous demander : que reste-t-il de notre humanité ?
    Les plus puissants sont des monstres insatiables de richesses et de pouvoirs sur autrui et les leurs. Malgré la civilisation, les cultures, les techniques et leurs humanités, malgré les religions, malgré la morale et les guerres, les hommes n’ont rien appris. Courent-ils vers un désastre pour lequel les quatre cavaliers de l’Apocalypse et le Messie, ne trouveront plus rien à sauver ? En s’épuisant, esprits et corps, les terriens courent-ils vers la fin de leur petite île, avant la déflagration finale. Celle que les physiciens et les astronomes nous prédisent pour cette galaxie et ce soleil ? Faute d’aspirer à la démocratie et à l’entraide entre humains, faute de sagesse et d’en appeler à la miséricorde, le sang partout versé et nos méchancetés mondiales, en appellent à la malédiction universelle ! La planète Terre est-elle une porte ouverte sur un trou noir.

    Un blessé se confie à un médecin

    Divorcé de ma santé, muscles et nerfs effilochés, je suis veuf de mes parents, orphelin de mon petit-fils et de mon fils, qui exilé au loin. Entre obtenir son droit et le demander par équité, voire comme un service ou un acte de pitié, ma foi et la sienne balancent ! Mêmes les larmes fuient de mes yeux asséchés. Les supérieurs n’ont pas le temps d’écouter. Par temps de conflits ou d’alertes générales, ils sont appelés à des tâches autrement plus vitales. Ils n’ont plus le cœur au social. La critique ne fait pas d’amis. Ce n’est pas en critiquant un ennemi qu’on en fait un ami. Les paroles s’en vont, les écrits restent. Entre SMS cruels et injurieux et l’usage forcené de Facebook, dix heures par jour, la pire des assuétudes paralysantes consomme la vie des usagers et troublent leur temps, leurs obligations, leur énergie et leur caractère, jusqu’à la caricature. L’homme devient prisonnier de l’écran. Pour la femme éveillée ou pas, c’est pire. Elle en oublie son travail initial de femme au foyer et son rôle de ménagère au service de ceux qu’elle élève et qu’elle doit chérir et choyer. Si les mots dérapent et enflamment le verbe, les phrases embrasent les rapports.

    Analyse psychologique : Les enfants dans le clash des parents

    Dans la genèse de la faillite familiale, celle du couple ou des états entre eux, on retrouve des traits caricaturaux, des semences de discorde, des explosifs majeurs. L’infantilisme des chefs et l’orgueil des époux, est en cause dans le déchaînement des disputes et le fracas des couples. La guerre qui nous entoure, les séries télévisées, les films nous influencent et nos familles en pâtissent ! Ces histoires, éveillent ou influencent ! Les spectateurs s’identifient aux personnages que les acteurs personnifient dans ces histoires ! Semant les doutes, instillant des suspicions et des supputations, livrant les couples aux rixes, les films ou les séries, mal vécues, se déteignent sur les nôtres !
    Femmes-enfants gâtées et maris sensibles, parfois autoritaires, donnent le tempo des humeurs dès l’entrée en scène. Dès les premiers émois du couple, les premiers intérêts pour la chair couvrent la dialectique, sans préjuger ni parler d’attachements ou d’égards constants. Les marques de tendresse, hier exubérantes, cessent. Les amours se disloquent pour des petits riens ! La franchise est de mise, on s’en veut ouvertement ! La diplomatie, les ménagements s’atrophient, vous larguent dans la nature, dans la famille et société, les personnages des romans et des guerres !

    Marâtres invincibles et mégère apprivoisées

    Les injures blessent, ulcèrent et persistent comme des lésions indélébiles. Arrive un moment où suppurées, elles éclatent et empestent sur tous les rapports. C’est l’incendie dans le couple. Calciné, il en oublie les bons moments, les flatteries. Les faveurs ne sont plus des souvenirs ni des repères. L’amour, tu parles ! Il tourne à son revers, la haine, après les critiques et les remontrances. Les egos, hypertrophiés et revanchards, se heurtent sans ménagements ! Flagorneries, dérision et caricatures dans la ménagerie. Le temps révèle les failles de l’amitié et les fissures de l’amour, malgré les tentatives d’éviter le naufrage! Chacun y va avec son petit caractère, (de chien), ses incompréhensions, ses incompétences, ses limites, ses mesquineries, ses rigidités caractérielles et ses incongruités.
    La guerre pulvérise les familles. Les valeurs de la société s’en ressentent. L’identité du pays, les civilités, la morale et la religion encaissent les coups et c’est le pays qui paie et qui retarde. Morale, éthique, religion, en prennent un coup et s’avèrent inutiles, pour limiter les dégâts. Respects, droits, tout y passe et se fracasse. Des sabotages au sabordage final, le chaos se répand et s’impose. Le mariage est-il une bonne institution, au vu des dégâts admis, inhérents à la vie à deux, et consentis ? Les divorces pseudo libérateurs et leurs conséquences sur les enfants sont-ils des marques de liberté de démocratie et de justice ? Je crois que non.

    Les mioches, sont les perdants des guerres !

    Que ce soit celles des couples ou des zones de guerres. Les gamins sont les perdants des guerres ! Que ce soit en Palestine ou dans les zones d’ombre de Daech. Sous les bombes au phosphore ou de celles des pays développés, riches, démocratiques et forts ! Des pays parrains ! Vengeurs tardifs ou fauteurs de guerres, bellicistes directs ou sous-couvert ! La plus haute félonie, la plus grande traîtrise des parents est lorsqu’ils délaissent, par orgueil et ignorance, ces vrais orphelins, que sont leurs enfants. Jetés à leurs familles, dans les rues, à la société ou à l’état ! Eclatée, la famille devient une pépinière d’enfants des rues. Les enfants du divorce, pire que les enfants jetés dans les poubelles, ou ceux qui délaissés dans les maternités, dès leur naissance, qui n’ont ni père de valeur, reconnu, ni mère de cœur. Cela fait de la peine de les voir, ainsi en consultation, dans les cours et lors des classes. Qu’en pensent leurs maîtresses ? Qu’en savent leurs profs quand ‘’le massacre’’ survient alors qu’ils sont relativement plus grands ! De futurs délinquants qu’aucune charité sociale cohérente ni encadrement sérieux ne viennent prendre en charge ! La preuve ? Descendez de votre limousine ou de votre 4×4 et regardez autour de vous !
    Ces jeunes enfants, amoindris et malheureux, ont été plongés malgré eux dans l’eau de lessive du couple ! Parfois à cause d’eux, ou du genre d’éducation qu’ils reçoivent, négligemment ou brutalement, au sein de ces familles ! Des gamins, qui immiscés dans la guerre de leurs parents, traînent les échos des altercations qu’ils ont vécues et les retombées des critiques mortelles subies au sein de leurs ennemis de géniteurs. Mères égoïstes, indignes ou père gagas, dépassés ? Trop bons trop…brutaux ! Les causes et leurs ressorts sont multiples, comme les rares bons moments et les altercations qui fusent pour des riens ! L’enfant est une caisse de résonnance qui les vit, les relate ou les divulgue autour de lui. C’est un film, un feuilleton à épisodes qu’il raconte à la famille. Un reportage, innocent, qui dessert malgré lui les manœuvres et les traîtrises, les hontes et les haines cachées dans les disputes.

    Couples, états et perte de l’estime

    Manipulations et intox, lavage du cerveau et bourrage de crâne, vous font verser l’enfant, d’un clan parental vers l’autre. Les belles familles et les amis s’en mêlent. Instrumentalisés, l’enfant ou les enfants vivent la diatribe et les déchirements. Tantôt, il est choyé, acheté, corrompu et perverti, tantôt il est amadoué et durement menacé. Il sert de caisse de résonnance, apeuré par ce couple d’ennemis, que sont devenus ses procréateurs. Perte de l’estime de soi. La conscience de l’échec, le dénigrement et l’autolyse s’installent. Si le mioche en a conscience et qu’il pense à son drame, s’il y réfléchit, sans avoir de repères assez matures pour se rasséréner, le clash définitif de son caractère va se solder par une piètre carrière, faite de multiples échecs. Ceux de sa personnalité, de son moi fracturé et de son caractère dissocié par un piètre conflit, plus que constant. Cachotier ou menteur, radoteur, la duplicité et l’hypocrisie seront ses premières armes et ses premiers moyens de défense. La schizophrénie et l’hypocrisie s’installent alors dans sa petite cervelle et s’y impriment pour formater son caractère brisé.

    Avenirs hypothéqués et progrès largués

    Dans cette analyse ce qui est valables pour la famille est valable entre états ! L’arrogance et la suffisance, le nif massif face à la patience intimidée, la richesse et la volonté de pouvoir des uns sur les autres…Des paramètres qui sont autant de flammes que de dynamites ! Le Maroc et l’Algérie ne sont pas loin, l’un et l’autre ! Pour les couples. La mièvrerie et l’orgueil, l’absence de référentiels raisonnables, réalistes et mâtures, la petitesse, les bas calculs. Les rixes détruisent la personnalité et la compréhension des enfants. Leur développement, leur appétit, leurs études et leurs classes en sont affectés ! Ils suscitent la pitié ! Et pire pour ceux qui mêlés aux disputes et qui en savent. Mais leur caractère, complexé en si bas âge, implose. Leur personnalité, leur cursus, leurs échecs dans la vie sont quasiment programmés. Un malheur, une tare est entrée dans leur destin alors qu’ils en sont innocents.
    Tares au pluriel, faites de complexes, disais-je, de privations et de manques ! Ils ne seront jamais comme tout le monde. Leurs parents sont des ennemis farouches, en état de guerre existentielle constante. Car, au lieu de patience, assez pour couver les enfants, au lieu de sacrifices et de concessions, pour retrouver égards et amours éventuellement, aucune partie ne sait le faire, ni ne concède de le faire ! Qui de leurs egos de géants remportera la guerre ? C’est le primo mihi et grand ingrat qui solde le ciment ou la soudure charnelle. Le divorce arrête les premiers combats de chiens ! Un parallèle existe dans cette analyse entre famille et états. Elle est tout un symbole. Ceci n’est pas un slogan, ni une œuvre littéraire, c’est un testament, une épitaphe, comme dit l’autre, en rigolant. Le Maghreb est-il né mort ? Dynamité par leur affreux et sortant colonial de père ?

    Ferme ta ‘’gueule’’, mon frère !

    Laisse-le s’exprimer, avant de l’interrompre sans l’écouter, de vouloir lui donner des conseils ou de le réprimander. Sans comprendre ce qu’il veut partager et sans entendre ce qu’il tient à faire ou à dire. C’est la base oubliée de l’éducation et de la pédagogie. Parallèlement, c’est la base de toute diplomatie entre états souverains, voisins et frères. Mais en fait, il y a un divorce entre la logique, la psychologie et les habitudes tordues qui nous malmènent. C’est l’arrogance, la volonté de supériorité, le désir de dominer, quitte à pleurer, à tomber en hystérie, qui nous gouvernent. Pas la raison, mais la suffisance, disais-je, la certitude de celui qui crie fort et qui ne laisse pas l’autre souffler un mot ! Les maniaques du dernier mot, de tous les mots, imbus de leurs paranoïas, détruisent les rapports humains au sein des familles.
    Dans toute la société et ça va des classes aux des rues, des champs aux usines et aux partis. Toutes les couches en sont atteintes. Les dols et les insuffisances, qui en découlent, ternissent les rapports humains. Sur toutes les strates et couches sociales, en affectant le dialogue, la démocratie, les libertés, la compréhension. Je vais plus loin pour dire que le manque de respect et de dialogue, l’arrogance toujours et la suffisance, impactent l’entraide et l’amitié, allant jusqu’à influencer les rapports entre les chefs d’états, eux-mêmes, touchant les rapports entre les puissances et les autres pays.

    Solitude de l’âme

    Je suis déçue parce que esseulée, clouée dans un exode sur place ! Exilée, en sédentaire volontaire, dans mon solitarium*! C’est un néologisme pour identifier cet état de sorditude* ! Solitude sordide ! Pétrifiée dans un corps révolté qui m’a déchirée et qui m’a fait la guerre. Maintenant, je suis une aire libérée de toutes les autres. Loin, dans mon île solitaire de toutes les contraintes et de la terre entière ! J’ai mis au féminin, car c’est de l’âme que je parle. A bas les cages et les barreaux, à bas les frontières ! Vive les ruptures ! La solitude est ma compagne préférée ! A cause d’un imbécile, un malotru, mauvais, gonflé et stupide ! A cause de cette hystérique et paranoïaque monstruosité, je suis seul ! La sadique maniaque, la nullité parfaite, la paresseuse surgonflée est jetée. Alea jacta est !

    Cumul de mépris et d’offenses !

    Les divorces sont des formes de liberté, à paramètres variables. Je me libère, je la libère puisqu’elle a voulu me rejeter. Chacun fera de son corps ce qu’il voudra…Mais fais gaffe, la pute ! Ne vas pas tomber enceinte avant le divorce. Il y a l’ADN et la prison, à la descente du lit. Ne va pas me cocufier et donner à mon fils un autre père, en plus véreux, avant que je ne te dise adieu ! Tu auras ton fils, ton travail, ta pension et les biens du nouveau mari que tu vas arracher à ta mère. N’est-ce pas ? Pour le plus grand bien de ton pauvre père ! Allez comprendre ! Je ne fais que divaguer, tant me perturbe le cas de cet enfant. Plusieurs fois malade, instable, excité, hyperactif et survolté ! Je parle du Maghreb comme j’aurais pu parler du sort répulsif des pays arabes ou musulmans. Survoltés, minés, instables ? Individualistes, oublieux de la nation musulmane, depuis le départ (apparent) de leurs colonisateurs !

    Plus tard, après guerres

    Les guerroiements entre amants, entre Mars et Venus ! En pensant aux tristes humains. Pour elle et pour lui, ces confidences sur leurs sentiments, après leurs ressentiments, sont devenus des têtes d’affiches. Le sacrifice en valait la peine. J’en sors cruellement meurtrie ! J’ai perdu patience ! Je suis une misérable, déçue, vieillie, déprimée, parce que fatiguée et malade des autres ! Avec bien de l’âge. J’ai vécu pour les autres. Plusieurs mariages…Ratés. Je déteste les hommes. Je vais me venger sur ce crétin. J’ai tout donné. J’avais le cœur trop grand. J’avais un cœur. J’ai trop donné. J’achetais les autres en me donnant, en donnant de moi-même, de mon temps, de mes moyens, de mon corps, sans calculs, sans arrêt. C’est de la bonté ou de la corruption ? Ils sont partis les autres. Déloyaux infidèles et lâches ! Je les ai soufferts et chassés. Tous des anonymes, partis, morts, sans rien me laisser ! Je ne veux pas me rappeler de leurs noms, ni qu’ils aient existé un jour. C’est pour ne pas salir mon passé ni souiller de leurs traces mon présent. Je vais me venger sur le prochain. Ou la prochaine !

    Epitaphe de l’âme

    Je n’ai besoin de personne ! Je suis à moi. Mais il ne reste rien de ce moi depuis des années. Tout soldé. Pas de quartier ! Pas de maison, pas de pays ni de religion. Votre civilisation, vos religions, votre histoire au pluriel, vos guerres, je les ai abhorrées, avortées, comme votre pseudo humanité de cannibales, d’assassins et de meurtriers industriels ! Je suis à moi. Je suis vidée, je ne suis rien. Rien ne m’occupe, rien ne m’intéresse. Un trou noir. Et votre religion, vos humanités, basées sur des guerres, des invasions, des meurtres et des tueries, non-stop, pour le pouvoir…C’est le crépuscule des civilisations. Le deuil des petits états. L’essentiel, est dans la guerre seulement, pour vous, les soi-disant, humains. Guerres, pour vendre et dominer, épuisement des ressources de la terre, pollutions du climat et du sens de l’amitié, du voisinage et de la famille ! Vade retro satanas !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 28 Novembre 2015

    #207168
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TERREUR SANGLANTE A PARIS, UN VENDREDI 13 AU BATACLAN

    Je place tes mots en exergue, Colette.

    Si seulement j’avais la chance de trouver le tiers de tes mots…Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.

    Paris, le vendredi 13

    Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !

    On instrumentalise la religion.

    Epouvante, horreur, effroi. Les assaillants terroristes de Daech, le mouvement hostile et barbare, mènent une mission suicide contre la France. Si c’est bien vrai que soit l’EI, tant sont nombreux les adversaires sur ces champs de destructions et de crimes.

    Les dieux interfèrent dans la démocratie et face au colonialisme. Le pire est qu’on instrumentalise la religion en politique depuis bien des lustres déjà. On embobine les croyants, devenus une armée, issus de bien des pays. Des jeunes, aventuriers ou des mercenaires, d’anciens prévenus, sont prêts à mourir en martyres et à tuer pour le paradis.

    On dévie les mots du Coran et ses paroles de leur époque et de leur sens. On dévie l’histoire religieuse de sa valeur intrinsèque première, par nationalisme politique, un fait pas toujours judicieux, certainement étroit !

    Mémoire, culture et médias

    Pour lui. Elle ne répond pas. Elle me manque. Je ne comprends rien. Je ne vois pas bien. Je ne sais pas ce que je vois. Je n’en ai pas conscience. Je n’ai donc rien vu. Je n’ai rien compris et n’ai rien retenu. O mémoire, ô Alzheimer ! Suis-je endormi ou que j’ai rêvé d’attaque et de guerres sans me souvenir ? Sont-ce les informations d’Euronews ou des souvenirs qui reviennent à la surface d’un cortex effacé ? J’ai peine à croire qu’on en soit arrivés là, à Paris !

    Pour ma part. Paris la ville lumière, la cité où Nour, ma petite fille, a vu le jour ! Je suis placide et atterré à la fois, ne sachant quoi penser ni qui maudire !
    Comme une bête qui va à la morgue chercher refuge, j’ai pour de vrai le cou dans une minerve. Les membres affaiblis, mal assurés, douloureux et tremblants. Et c’est tout comme les pensées et les idées, que je crois miennes et qui ne le sont pas !

    Prosélytisme et endoctrinement

    A y penser ces slogans, c’est de l’intox et de la propagande. Ce sont en fait des carcans d’ignorances et de bourrages multiples du crâne, des chaînes de questionnements effacés et un poids, des boules qui limitent toute certitude et connaissances libres ou judicieuses.

    C’est certainement le cas de tout un chacun, sur le Net et sur terre. Nous réfléchissons, tel un miroir. En copiant sur autrui la silhouette de ses infos, celles de nos idées finalement. Copies-collées. Notre langue et nos cultures, sont chez nous multiples et contradictoires. Je n’ai pas dit complémentaires, hélas, mais elles subsistent comme des particularismes et des richesses, parfois !

    Nos identités, où que l’on soit, sauf exception racistes, figées et fossiles, sont une flopée d’ADN, tribaux, triviaux, de langues triturées depuis l’antiquité et les premiers empires ! Voire les premiers pas de l’homme debout, qu’il soit sapiens ou pas, comme maintenant !

    On pense ‘’formatés’’ selon les clones, ces maîtres, qui nous génèrent ou qui nous encadrent ! Selon les seuls axes induits par nos formateurs et nos médias ! On nous dicte, dès l’enfance quoi penser et en qui ou quoi croire. Manipulés, endoctrinés depuis le berceau, dopés, garantis, tamponnés du label des certitudes, trompés que nous sommes sur toutes les lignes. Nous sommes ce qui nous sommes. Des êtres civilisés, supérieurs aux voisins du bas et à leurs folklores. Hic et nunc, I am !

    Colette, je dois travailler et écrire, entre deux patients. A l’écoute de moi-même et des informations. Là, je continue, un peu plus détendu, apparemment ! Mais je sais ce que tu endures pour positiver et exister, toi et les tiens ! A Paris, outre la culture et la civilisation, vous avez de bons médecins ! Je t’admire, pour ta lutte, néanmoins ! D’autant plus que je n’ai pas ton courage. Je n’aime pas ou du moins, j’ai peur des destins durs…Ou que j’en ai assez bavé, comme ça ?

    Chère amie, je reste toujours en colère, contre ce qui vient de se passer à Paris, chez toi, et qui risque de péter au Maroc, chez moi ! Pays ouvert, entêté de par son hospitalité. Une passion vécue comme un dogme, quoique déstabilisé sur des fronts multiples, tant au Sud qu’à l’Est, en face de nos voisins et orgueilleux frères. Ténacité pour défendre son entité, son territoire, ses identités et sa sérénité.

    Perplexe, je dois, chercher je mot juste, la vérité, à l’intérieur des idées et des infos disparates, que je perçois sur les médias d’ici et d’ailleurs !

    Des questionnements.

    Face aux Soviets d’hier, on a recréé les Croisades. De toujours et de plus, c’est la main sur le pétrole, le marché des armes et la protection d’Israël ! Qui a façonné et laissé s’exacerber ces fous de Dieu et déments d’Allah ? Qui, par duplicité et doubles jeux encore, les ont politisés et induits dans de sombres et criminelles erreurs ? Hier, ce furent de longues années de guerres imbéciles, ignobles, entre l’Iran et l’Irak, l’Afghanistan, l’Irak déchirée toujours, la Lybie éclatée de Sarko, et toujours la Syrie, la Turquie à la limite et le Pakistan. Pas si sûr comme pays, même pour le faux reclus de Ben Ladden, qu’Obama aurait cimenté, dans un sarcophage pour le jeter en mer ! Avant-hier et il y a cinq jour le Liban! A quelles fins immondes se battent-ils, nos frères humains ? Je le professe ne ma qualité de médecin, épris de civisme, d’universalité, francophone et musulman.

    Qui les pousse, au nom de quel dieu, (innocent) et de quelles sectes coupables ? Au nom du pétrole, de la sécurité d’Israël ou de la triste et violée Palestine ? Contre qui et pourquoi les avoir entretenus, ces barbares au drapeau noir et ces extrémistes divers ? Des ennemis de tous ! Des gens civilisés d’abord, de toutes les étoiles et de toutes les couleurs, sont-ils leurs stupides créateurs ? Mais, qui nous dit que ‘’les autres leaders de la région’’, sont innocents des malheurs de Paris, de ce vendredi 13-là ?

    Raid et carnage au Bataclan

    Je n’ai rien compris. Je ne comprendrais rien à cet échiquier de barbares envahissants et de meurtriers en colère. Je veux te dire ce que je sens. Mais ça ne vient pas. C’est insuffisant, contradictoire et parcellaire. Je manque de certitudes et je ne crois en rien de ce fait. Afin de rester objectif, voire positif dans ma dénégation de ce qui m’entoure.

    Il y a comme un vide en moi, une effervescence créée, tenue en laisse ou en otage. Comme dans un état psychique de réflexion-hésitations-doute.

    Une situation qui fait péter mes convictions d’humain…Qui est cette humanité en guerre contre tous ? La faim, le sang, le mépris, majorés de haines…Toute une culture ! Riches et civilisés face aux pauvres et aux arriérés, je balane entre les joies des premiers et les malheurs des plus nombreux autres !

    L’immondialisation*

    On est quoi au juste, avec toutes ces injustices, ces outrages et ces mensonges ? Ces perversions, ces guerres sournoises et ces attaques terroristes, fourbes ou affichées, qui font éclater là des tribus, et là, des états et des nations ! Et la honte de l’humanité, tu la boiras, Docteur. Sauf celle des monstres que cela enrichit et qui visiblement, en prospèrent.

    Au moins 129 morts. 352 blessées, dont 99 dans un état grave ! Paris, by night. La ville lumière explose de sang ! Des stades, des boîtes à musique, des marchés, des journaux…Ailleurs des bus qui brûlent, là des ados munis de tire-boulettes ou de pierres, qui se sautent ou des lames qui virevoltent, en l’air !

    Et plein de bavures et d’excès, d’actes ignobles ou de dépits, sans lendemains, qui ne présagent d’aucune paix dans le monde ni d’aucune fin. Les States, la Turquie, le Liban, hier ce fut un coin d’Algérie, Marrakech ou de temps à autre, des dizaines de morts, quelque part en Afrique, ou par centaines, régulièrement, au Moyen-Orient!

    Qui a créé ces machines de guerre ?

    Sophistiquées et artisanales à la fois, armées de matériel de guerre clinquant neuf, voici l’EI dans sa barbare et archaïque splendeur ! Engoncés dans leurs crédos déphasés, voici les cruels barbares qui se sont trompés de millénaire ! Qui a créé ces  » outils  » de honte, de haines, d’injustice et de scission ? Pour les imposer à ceux qui sont fracassés dans leur sous-développement et leur pauvreté originelle. Qui les a créés pour les imposer aux pays réduits en flammes et au pire ? Là, au Moyen-Orient, dans les plus hauts faits de la barbarie, pour terroriser cette dite-humanité toute entière !

    Ou, est-ce pour chercher justice et droits, afin de vivre chez soi ? Vivre en toute quiétude et démocratie, par la même ? Tu parles ? En toute égalité ? Jamais ! En toute liberté ? Pas du tout ! En toute fraternité ? Never, my love!

    Pâles estimes !

    Ils sont réduits à l’état de prisonniers, dans leurs îlots terrestres, de Palestine. On a parlé de pogroms, de camps de concentration, de murs, d’ethnocides ! Ce sont des infrahumains, réduit l’état de dynamite et de détonateurs !Des bêtes immondes non humaines, ivres de pétarades stupides et de carnages odieux, pour ceux qui les y réduisent et selon les thèses de leurs détracteurs !

    Ils se vengent ? Ou réclament-ils justice, seulement, en tuant, en copiant les films de terreur et d’effroi ? En s’explosant, faute de guerre ordinaires et d’armes sophistiquées, judicieuses, à l’instar des geôliers qui les emprisonnent ! Ce n’est pas une guerre, c’est la honte des impuissants, face aux maîtres de leurs destins et de leurs sombres calvaires !

    Attentats suicides et carnages,

    Sept kamikazes et des centaines d’otages. Des tués et des blessés. Un bilan de guerre sur le sol de l’hexagone français.

    Confusions et cumul d’amalgames entre l’affaire de la Palestine et ceux des pays arabes. Ces actes barbares et cruels, ceux du terrorisme aveugle et d’autolyse, ces guerres sacrificielles, leur font perdre leurs derniers sympathisants en Europe et leurs ultimes atouts pour refonder un pays sur le cadavre de leurs terres ancestrales…Seulement tout le monde a enterré ses ancêtres sur cette terre biblique, plusieurs fois spoliée, par les luttes, les exils. Je parle des palestiniens. Daech dessert la cause palestinienne et celles de l’humanité entière.

    Cette terre était devenue comme un porte-avion américain ! Un bastion dépassé de mode et hors besoins ? Mais de toujours, arrogant et fier de ses alliances, fort de ses aides occidentales démesurées, pugnace et invincible, de par les soutiens généreux et inconditionnels, bravant les conseils et les retenues ! Prolixe dans ses initiatives bellicistes ou ses revanches guerrières ! Bardé de centaines de bombes nucléaires, face aux Soviets d’hier…

    Alors une solution, la paix vite ! Ou le nettoyage ethnique, définitif, primitif, injuste, illégitime et cruel ? Une éthique pour calmer l’esprit dérangé de ces fous de dieu, on en a grand besoin. La paix sincère pour tous, face aux affres des terroristes et des prétendus islamistes. Des gens excédés qui se liquident aux détails en Europe et qui tuent en quantité massives au Proche-Orient.

    Ils ne sont pas réalistes ! Ils n’ont pas raison de s’éclater au concert ni de se faire tout un Bataclan ! Car ils se font des ennemis de leurs tarées ou justes causes ! Non seulement à Paris, victime propitiatoire, objet de représailles, mais dans tous les pays du monde ! En attendant, Paris stigmatisée et ses amis, souffrent intimement de leurs stupides et dévoyées guerres. Le djihadisme terroriste, un mal dément et satanique, anti pacifiste par nature, est en train de chercher non seulement sa propre destruction, mais celles des terres d’arabité et de l’Islam réel, pacifiste et serein.

    Kénitra, le 14 novembre 2015,

    Dr Idrissi My Ahmed,

    De Colette,

    Mon Cher Ami,

    C’est rare mais j’avoue que je ne trouve pas les mots, mais je dis merci pour les tiens qui résument tout ce qu’on peut ressentir au fond de notre cœur, envie de dire Pourquoi ? Comment en sont ils arrivés à être radicalisés ainsi, au nom de quoi ? De la religion ?

    Comment peut on imaginer un homme sans sentiment pour arriver à savoir abattre (et je pèse mes mots) des humains qui ont peut être tout simplement eu envie de décompresser en allant boire un bon verre à une terrasse ou se détendre en allant dans une salle de théâtre. Comme me dit souvent Alain, le vers est dans la pomme, à cause de qui ? à cause de quoi ? À cause de nous ??

    Quand nous allons sur le Cap Gris Nez, chez la Maman d’Alain, plus d’une fois il nous est arrivé d’avoir dû éviter de justesse, des migrants qui traversent l’autoroute, je t’assure que ça fait froid dans le dos et si nous avions eu un accident, comment vivre moralement après cela ?

    Je reste persuadée (mais ce n’est que mon « humble » avis) que l’arrêt du service militaire, la fermeture des frontières et j’en passe, pourraient être un gros point négatif mais ce que je dis, n’a pas de valeur ou alors très peu.. Le monde est fou, l’homme est fou… Où va-t-on ??

    Merci d’être ce que tu es et j’imagine combien ton travail doit être pénible quand dans ton cœur, il y a tant et tant de choses, des questions sans réponse. Ta sensibilité doit être à fleur de peau, je regrette souvent et sincèrement de ne pas avoir la chance de te connaître physiquement, j’aurai aimé parler, t’écouter, faire vraiment ta connaissance mais j’ai déjà la chance de te lire et c’est un privilège pour moi.

    J’ai mes rdv pour l’Irm et radio du squelette en entier et en 3D, pour début décembre, ça bouge et j’aime ça, j’attends maintenant la convocation pour le rdv avec le confrère du Professeur Assaker. Tu sais, j’ai encore au travers de la gorge le fait d’avoir dérangé un grand Monsieur tel que lui, 6 mois d’attente pour le rencontrer pratiquement inutilement. Même si je n’étais pas en cause, je n’ai jamais été aussi gênée, plus que cela même, mais bon…

    Bon dimanche, toute mon Amitié pour toi et ta famille, bravo encore pour ton adorable petite fille, elle ira loin avec d’aussi beaux yeux..

    Tu me touches au plus haut point, si mes joues changent de couleur et si une larme monte un peu, c’est bien grâce à toi et pas aux oignons… Je te tiens au courant dès qu’il me sera possible de faire des galipettes ou des concours de vitesse à 4 pattes avec mes petits enfants. Bon dimanche. Je n arrête pas de relire tes messages, je t’assure qu’ils m’apaisent.

    Je me gratte la tête pour trouver quelque chose d intelligent à te répondre. Ça va être dur. Promis, je vais répondre à ta missive et qu’elle missive… Ouf, je suis blonde et née en Belgique, j’ai des excuses. Lol. Un peu de patience et tu recevras mes quelques mots, loin d’être aussi laborieux que les tiens. A très vite, Alain rentre à l’instant, je vais rallumer mon gaz pour notre pitance. Je t embrasse

    Ma chère Cole,

    Les chiens font moins de cacas que les humains…Lisez ou écoutez les infos ! C’est avec du sang des » leurres » qu’ils font du pique-à-sots. L’humanité fait tâche dans la création, c’est son chef-d’œuvre. Elle n’est pas sauvage, elle n’est pas animale, elle est criminelle cruelle et féroce barbare !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONSEILS DES ARBRES AUX NOUVEAUX ELUS
    PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS ACCABLANTES

    AUX CADRES, CES PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES

    Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y va pour la lecture…

    Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
    Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.

    Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.

    ARBRES ET TROTTOIRS

    Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.

    Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?

    Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraîchissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
    Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bûcher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïnalaka ma laneyakounaqateînedaka mine qable?’’ Réduits, exiguës, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.

    HOMO SAPIENS

    L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.

    Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par-delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accapareurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.

    THÉÂTRE PROLIFIQUE

    Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.

    Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.

    Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.

    DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL

    Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.

    Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.

    Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forêts et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.

    LA VIE LEUR VIENT DU CIEL

    Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.

    Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brûlant arbres, charbon et bois.

    A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.

    Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !

    Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !

    LES ARBRES, NOS CONCITOYENS

    Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!

    Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles d’araucaraias, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et leurs ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !

    Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
    Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
    Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur courtes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !

    AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES

    On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?

    La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.

    Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.

    VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI

    Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physico-chimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.

    La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !

    Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.

    Dr Idrissi My Ahmed,
    ARCHI KEN 01-01-15

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’appel de Tanger.
    François Hollande, le Maghreb et le dilemme sahraoui

    Kénitra, le Jeudi 17 Septembre 2015

    Le principal ne réside pas dans l’économie et les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale et un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation.

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France. Et ce à l’occasion des visites de travail du président François Hollande.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Avec la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, peu commune ! Une sorte d’intéressement négativiste, une ingérence abonnée à outrance, de parasitisme militant, voire un sabotage tous azimuts.

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendant sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, la faim, la maladie, le chômage, l’injustice, la pauvreté, les guerres larvées, le fanatisme, le terrorisme, l’émigration clandestine aussi, dont le Maghreb sert de réservoir, de pépinière et de freins par la même !

    Monsieur Hollande,

    Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. On parle déjà du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui depuis 40 ans asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie, est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers.

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, initiateurs des frontières entre pays africains ! Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement causé !

    Monsieur le Président

    Je parle de ceux de nos voisins qui sont contre les façons de faire de Feu Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et étrange politique offensive. On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous. Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale. User et déposer et soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien «empire» et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou «civilisés». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix, là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, sur tous les plans!

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je, à délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes que nous ignorons
    Je reviens au Président François Hollande. Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, ce courage ! Le peut-elle assumer, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département?

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus.

    Des vertus socialistes

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copier-coller des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’. Puissance mondiale largement coloniale, partout dans le monde, la France, les français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs. Certains en sont si sûrs qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer. De caricaturer pour moquer et interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé de journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs une nouvelle religion, qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs ! Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs un jour, manipulateurs, un autre ?

    Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France se doit d’être franche, quoique ça ne lui en coûte de l’être !

    Y faillir pour la France, monsieur Hollande, est antithétique, contradictoire de la grande histoire de la France, votre patrie qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur !

    Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, l’Algérie, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, le démembrer son territoire ou le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique.
    Elle se cache derrière un hypocrite paravent, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler d’autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées prussiennes, dignes de la théorie de la «race pure» et des «identités supérieures», pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de Monsieur François Hollande est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il en est le témoin. Il est honorable pour lui de s’illustrer encore plus en profitant de son mandat présidentiel afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique conforme avec notre cause et notre offre est crédible, sage et des plus logiques.

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie.

    Voilà pour M. le Président Hollande une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, regardez le spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés.

    Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du «continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur et grand ami, monsieur François Hollande.

    Par le Dr Idrissi Moulay Ahmed *
    * Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/55571.shtml

    L’APPEL DE TANGER.
    FRANÇOIS HOLLANDE, LE MAGHREB ET LE DILEMME SAHRAOUI

    #207156
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La fable du chien et du bébé

    Un couple épris d’amoures sincères, venant de se marier, le temps de s’équiper, pour éviter les affres des crédits, adopte un canidé.
    Un jeune chiot de belle race, en guise d’enfant, sans comédie. Altruisme de ces amours des bêtes et des civismes non-dits. Ils adoptent avec la pilule, un chien donc, nommé pour faire rire, Dolby.
    Pendant longtemps, frère, fils et gadget, le canin familier fit leurs joies, partageant la table, le pain, le shampoing, la brosse et le bain, et parfois le divan du salon ou leur lit jusqu’au matin. Pour un peu, il aurait appris à lire, les caractères écrits et ceux de l’esprit, mais aussi à parler, sinon sur Facebook chaque jour, de surfer. Une addiction, une drogue, une perte de temps, c’est vite appris.
    Malgré son exil, au sud comme il se doit, ayant pris du ventre et cessé de fumer, un jour qu’il avait grimpé de grade, notre commandant dit à sa femme marrakchie, de se retourner, non pas chez elle, mais là ! Afin d’éclairer de joies leur amour, leur avenir et leur lit, pour fabriquer un ange, faire un petit, comme on dit. Il brillera d’intelligence le jour et éclairera de mille feux leurs nuits.
    Adam ou Eve, Soleil, Nour ou Lune, il aura un nom et un compagnon. Un frère en l’occurrence, de leur chien, pardi. Le chienchien, ainé fidèle, le premier, fut jaloux du puiné. Mais il fut vite sensible aux câlins redoublés de ses protecteurs et amis. Des excuses en somme ! N’est-il pas inscrit dans leur passeport et leur livret ? Il tend l’oreille, les chiens en ont de parfaites. Il voit l’écho chez le gynéco. On lui présente le bébé qui bouge. Il attend lui aussi de voir et de sentir cet autre Ety!
    Il est venu. La grande maison s’éclaira. Chacun avait sa chambre, ses jouets, son nonos, sa peluche ou sa poupée dans son lit. Il fallait bien que le couple, fort discret, ait encore d’intimes envies. Alors vive l’indépendance de chacun dans sa famille ou en son pays.
    Un soir, endormi après de belles ardeurs encore accroché, sur de septimes cieux, notre héros fut surpris par des aboiements et des cris !
    Tremblant, coléreux comme il se doit, mais apeuré, il pense en même temps au bébé et au canidé. Il se leva impromptu pour s’enquérir de ce qui se passe, car il n’avait pas trop bu.
    Le drame était à son comble. Des fictions, il en avait sur la presse trop lu. Des drames dans les familles, il en avait au tribunal trop vu. Il commence par le salon, là, il le voit, le chien, tout étendu, sanglant. Il pense aux victimes des guerres. Il avait perdu bien des amis et à la télé trop vu, impuissant, inutile, à regret. A bas les colons ! Vous m’avez, compris ! La démocratie chez Dieu est de laisser les hommes, librement s’occuper de leurs affaires, sans L’obliger à intervenir…Et le destin et la miséricorde, les miracles, ô faquir, qu’en fais-tu ?
    Le traître gît là. Sale chien ! Pense-t-il ! Un rictus effroyable dessine ses canines développées. Le sang, rouge comme le nôtre, gicle de sa gueule noire et serrée, parmi les nauséabonds crachats qui coulent sur le tapis. Couché sur le côté gauche, sa bave sort de ses narines élargies.
    Ayant peur pour le bébé, il veut d’abord comme, l’expert qu’il est, éliminer l’ennemi. Liquider le traître et déloyal criminel. Son nabot, son Nabil, son cabot, son Aminatou Sabri, l’extrême terroriste, qui fait le Daech, maintenant chez lui. As-tu oublié tout ce que j’ai fait pour toi ? Les câlins, les promenades, les sorties, les biscuits de marque, les viandes pour chiens ? Les médicaments, les vaccins, les chiennes que je te faisais venir pour calmer tes ardeurs et leurs chaleurs afin de les engrosser ! Et laisser ta progéniture chez les gens bien, comme héritage de ta race et comme postérité…Une fortune que j’ai perdue, pour toi, et qui n’est guère remboursée par la Sécu ! Tout cela, ça a été pensé en un éclair de temps.
    Etendu, le chien noir, fait peur au militaire blond. Il va se lever et lui sauter dessus. Il mérite la mort. La lame du tcharmile qu’il avait gardée, au grand dam de sa dame, plonge, frappe et replonge dans le corps de l’animal étourdi. Là, entre les côtes, là dans le cœur, elle perce les entrailles de l’animal inconscient, qui ne verse ni cri ni profère d’aboiements L’animal ingrat, fait enfant et ami à la fois, est mort ! Mort, tué par la main de son maître et père à la fois ! Anéanti.
    Je vous fais grâce de ce qui lui coule de derrière, entre les grosses couilles et la queue, ce qui n’ajoute rien à la bonne description ni à la religiosité, toute pudique des moralistes que nous sommes. Ayouch, n’étant pas là, je ne peux verser dans son style, excrémentiel ou bellement érotique, sans impunité de votre part, lecteurs.
    Le chef est aux larmes. Il pense au fils, à son état et son destin ! Anéanti, lui aussi !
    Bref, puisqu’on s’est dans le verbiage trop attardé, le chef se dirige vers la chambre du fils. L’horreur est à son maximum. Le lit est sanglant avec des tâches rouges qui dégoulinent sur le petit. Un serpent est tapi à ses côtés. Pour une fois et à regret, l’enfant turbulent s’est assagi. Le chef est devenu livide comme un spectre, un revenant, un mort vivant. Le chef, tel un zombi de l’espace, bouge sa torche et fait de la lumière. Il n’en croit pas de ses yeux. L’enfant, le sien, ne fait que dormir, sagement, il respire, lentement comme le ferait une musique angélique, sans être aucunement stressé.

    Et comble de bonheur et d’abattements pour le père, heureux en pleine scène tragique, il sourit ! Un rire sardonique ! Vite, vite l’hôpital…Mais, le médecin c’est lui! Son fils, baigne au milieu d’un Nil de sang. Appelons-le Moussa, pour qu’il n’y ait pas de confusion ni de compromis ! Un sang curieusement limpide, mais stagnant, qui s’est arrêté de couler. Il finit le Doc de remarquer que le serpent n’a pas de tête ! Que s’est-il donc passé ? Devinez !
    Le chef, heureux, perplexe et complexé, revient sur ses pas et va vérifier le cadavre du chien. Sa gueule, maintenant béante et atone, laisse voir à la lumière, la tête du naja ! Elle est là-dessus, toute collée sur la langue du chien qu’elle avait mordu et de par son venin mortel, tué. Le venin rend le sang incoagulable ! La biologie le dit.
    Vous comprenez que le chien, entendant le sifflement du serpent à sonnettes, a des réminiscences ! « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos tètes ? ». Ce vers du passé, lui revient à l’esprit. Il n’est pas du tout sot, l’animal ! Il avait senti le danger qu’encourait son jeune ami, Moussa. Le fidèle et courageux chien coure, courrrre et saute ! J’en ai la chair de poule. Dans la pénombre, il s’est rué vers la chambre pour sauver le petit. Sans bruit, une bravade de héros, qui mérite des lauriers, un poème épique et des wissames ! Ya Maâlem !
    Ainsi font les hommes de grand acabit. Ils s’empressent de punir, de châtier pour se venger. Difficile de leur en vouloir, à nos maîtres, n’est-ce pas ? Car, en cas de danger, il ne faut pas tergiverser, mais oser et y aller de ce pas.
    A vous messieurs, qui nous regardez, sans haine mais avec un doute discourtois, sinon du mépris, je vous lance cette exorde de sortie ! Hâtez-vous de comprendre, avant d’occire bêtement et de vous tuer.
    Version du Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra le, 22 / 08 / 2015

    PS
    Méfiez-vous des chiens, même si ce sont vos proches gardiens. Ils peuvent adopter vos enfants et prendre pour cibles vos épouses. Méfier-vous des chiens, sincères et droits, ils peuvent être plus fidèles en amitié que les humains. Mais, si vous leur arrachez un os, attention à vos doigts. Ça s’est passé hier chez les plus grands et ça pourrait se passer demain sur votre prochain. L’homme, les canidés et les félins sont inconstants. Courageux et loyaux, souvent tendres et reconnaissants, leur amitié peut les pousser au sacrifice suprême, si ce n’est à votre pire trépas.

    http://www.libe.ma/La-fable-du-chien-et-du-bebe_a65651.html

    #207152
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    AL HAMDOU LILLAH HENRI,
    LE CANCER TU LE VAINCRAS

    Henri, je suis content.
    Merci au docteur de ma part,
    Confiant dès le départ
    Je suis très heureux pour toi….

    Tu niques la  » merde  », quoi !
    Ce n’est pas un titre de chanson,
    Bravo, c’est un éclat de joies.

    Et si j’étais dans les arts,
    Pas dans médical, si dérisoire,
    Mais, dans ce qui rapporte
    Bien plus fric et de gloire.

    Et de célébrité pour le moment,
    La musique et les chants,
    Alors, je crierais Alléluia,
    Henri, Victoire !

    Un air de trompettes,
    Dans la bouche et dans le vent
    Cet air du bas, je le tonnerais pour toi.
    Tu niques la  » merde  », quoi !

    Je veux te dire, on rit
    Moi qui suis respectueux,
    Lamentablement timide et courtois
    Que tu niques la  » merde  »! Quoi ?

    Moi qui n’aime ni jurer ni crier
    Ni dire ces gros mots abjurés
    J’affirme sincère et je prétends,
    Que le  » crabe  », tu le vaincras !

    Je n’ai jamais sorti ce mot
    Mais contre ces maux, c’est un sort !
    Un charme, pour le bien et l’amitié.
    La maladie, tu la gagneras !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Dédié à Henri L., Kénitra, le 8 juillet 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ARCHIVES BRULANTES

    Défense et illustration du bénévolat et de l’action civique.

    Discours de réception du trophée de l’amicale des médecins du Maroc

    Défense du militantisme, illustration du bénévolat et de l’action civique médicale.

    MILITANTISME

    La taxe douanière sur les médicaments pénalise les malades, elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser c’est exister, parler c’est être, et puis donner, c’est avoir une âme ! Et je dirais, ‘’ Je donne, donc je suis !’’

    L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !

    Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires.

    Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ».

    Ingénu, comme j’étais devenu grâce à la Corporation des étudiants en médecine, (affiliée à l’UNEM, du temps de Oualaalou) , et , malgré ma timidité organique, je lui répondis : « Je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !

    ANECDOTES

    En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme nous le disaient, l’économe de l’hôpital ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! Certains de mes compères n’étaient pas du reste, ils en voulaient à ma chambre !
    L’hôpital de la forêt, Canterac du nom de l’un de ses premiers chefs, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa Mircea, au savoir du Dr Benjelloun Si Mohamed, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins.
    Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre ces «Conférences du Mercredi » que j’avis avec mes collègues instituées. Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste culturel, le Dr Daniel Mohammed, que la Cour et le Parlement des Enfants allaient nous ravir !

    Pour ma part, après mon service civique au village de Tahala des Béni Ouaraïnes, et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire émanant de ma part, allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla ou le RNI, avant terme !

    Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité des médecins que nous sommes.
    Il fallait réagir et notre union était une formule d’autocritique collective !

    CITOYENNETE ET CIVISME:

    L’AMK , 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle (Nous sommes en 2003 !). XIIème congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…

    Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se sont engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère !

    Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !

    LE TROPHEE SOUVENIR D’UN BON MEDECIN

    Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de ce coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins et des hommes, maintenant.

    En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, moi-même, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf*. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire !

    VALEUR IMMATERIELLE

    Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels* et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions, de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes.

    Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «Que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». PS : Deal rempli et chose ainsi faite ! N’est-ce pas Djo, Adam et Nour ?

    DEVANT VOUS, M. LE WALI DE SM LE ROI !

    De la bonne gouvernance. Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci.
    Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale.

    Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Obsolètes ? Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvés ici ?

    Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.

    Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu ! Je le relance (12 ans après, devant votre tribune, Lecteurs, faute d’avoir l’oreille des plus grands décideurs !)

    APPEL ENTHOUSIASTE

    Le Dr. Idrissi entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Au Parlement à Sa Majesté ! Pudiquement, évidemment, avec insistance et espoir ardemment !.

    Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation.

    Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! (Déjà meurtries par les maladies, on les taxe, à outrance !)

    Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières (et de TVA) car elles obèrent le coût des soins !

    Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! N’est-ce pas Messieurs les Décideurs ?

    Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !!

    OSONS UNE PRIERE ŒCUMENIQUE

    Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins, c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples.

    Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques (ou pire ) !

    Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !

    EN RESUME, CETTE VOIX QUI VOUS INTERPELLERA AD VITAM

    Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, c’est une honte ignoble ! Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux Décideurs, merci de votre juste et souveraine écoute !

    Dr Idrissi Ahmed Kénitra, le 06-12 juin 2003*

    PS : A la mémoire de notre doyen Abdellatif Berbich, de ces grands rois qui meurent et ces faibles victimes que l’on tue, pour leurs idées et leurs différences, comme pour la survie des malades que nous soignons et que nous sommes, avec interactivité et résilience, inlassablement, avec espoir et confiance, j’interpelle les plus hautes autorités de mon pays pour défiscaliser les soins médicaux en les détaxant de toutes les taxes indirectes et iniques qui les plombent . Texte repris le 25 janvier 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    SCATOLOGIE SCRIPTURALE : CHARLIE TRANSGRESSE MAHOMET ET EXPLOITE LA FRANCE

    2015, est l’année universelle de la révolution charlienne. On y aura vu Charlie se fendre d’un hommage de caricature au prophète, qui leur pardonne, sur la 1ère de l’hebdo reverdi pour le tirer à 7 millions d’exemplaires ! Des marches millionnaires, des réunions au sommet se multiplient pour combler la France, meurtrie et sécuriser l’Europe.

    Tu as raison, Henri. Mais où tangue l’esprit gaulois ?

    L’insolence est une maladie addictive, qui comme le sport, invite aux défis et aux dépassements. N’est-ce pas grotesque de doter de deux appareils vénériens la face de cette créature burlesque ? Un autre défi qui offense le quart de l’humanité et qui se moque de leur sacrosaint prophète. Quelle en est la valeur immatérielle ou culturelle ? Quel est le but de cette bravade ? Où peut-elle conduire ? L’union des français autour d’une identité particulière ? Faire grimper le président dans les sondages ? Une satisfaction quand même, lorsqu’on a vu Luz, le satire es-prophète, pencher sa joue sur la caricature doublement dotée, pour la mouiller de ses larmes.

    Le clash des zombies. Au moins on aura vécu, cette marche superbe de la France, refuge des libertés, et leader du monde laïc. La France fourmille de prosélytes de divers cultes. Ceux qui opèrent face à face, fourbes ou sournois, à travers les journaux et leurs médias, et ceux masqués, fanatisés, issus des ghettos ségrégationnistes, extrêmes et des abords des crimes.
    Sous de faux semblants et de réels moyens, entre la sédition virulente, la provoc sectaire et le blasphème, le ‘’charb-ismatique’’ Stéphane Charbonnier était le dessinateur de Charlie Hebdo.
    Dopé de par sa frénésie de génie, sous ses airs et sa couverture d’athée ou de laïc, il creusait le lit et les berges du fleuve des libertés médiatiques. Il a su user du crayon et du papier pérennes face au feu abruti et aux menaces brutales des kalachnikovs ! Il allait en équipe emporter en martyrs les siens, ce 7 janvier, sous le déluge des balles islamistes.

    La bataille de Paris .  » Deux lascars,  » ? , devenus les kamikazes de leurs propres concitoyens en la république, firent les événements du monde de ce 11 janvier 2015. Par delà la mort, Charlie et la France, devenaient superbes. Admirables, une leçon pour l’univers et les pays en déconfiture ! Malgré la frilosité, malgré les absences notables des peuples fâchés, malgré les retenues de certains chefs d’états et malgré les marches contraires.
     » Discriminations, exclusion ghettos d’où naissent les rancœurs et la criminalité,  » voire les radicalismes, de surface ou d’apparence, face au mépris et la humiliation. ..Que penser et comment penser ?
    Les révoltes suscitées de partout dans le monde, reprochent à Charlie Revived et à la France de reproduire avec plus d’insolence et de panache, encore des dessins, 7 millions de l’Hebdo iconoclastes et de moquer le prophète Mahomet de l’Islam.

    Pour qui roule-t-il , l’Hebdo ? Seulement le blasphème porteur et sa raison d’être subissent la récupération et l’amalgame religieux ou sioniste et enfonce le Journal de Charb dans la diatribe mortelle de l’islamisme politisé radical et de ses tenants-droits.
    Le journal versant dans l’apologie subliminale, persévérant et tenace, avec sa verve et sa morgue, sa morve discriminatoire, œuvre comme une cinquième colonne du sionisme israélien. Est-ce que Charlie versait, sans aide indirecte compensatoire de son commanditaire ? Avec sa cette suffisance et cet esprit déluré, avec ou sans le secours d’Israël ou pour Israël, Charlie en s’impliquait dans une guerre coloniale doublée d’une guerre de religion.
    La Palestine et les sensibilités qui la supportent, au nom de l’éthique et de l’équité, au nom du droit des peuples et de leurs terres à ne pas être colonisées, au nom de la fraternité religieuse en l’Islam.
    Les faux semblants laïcs et désuets de Charlie sont décodés. Comment vont-ils combattre un journal, à la langue simple et perverse, qui se refugie derrière les valeurs certaines de la république ? Le journal, au nom de la caricature comme art et comme libertés, à travers les caricatures, répétées sur le prophète, se moque des gens qui n’ont que cette religion comme ancrage ou comme volonté de la vivre. Quand on connait les conditions malheureuses de la majorité des musulmans, dans la pluparts des pays qui sont les-leurs, on peut parler de bataille, à armes inégale. D’ailleurs chez ces gens-là, on n’achète pas le journal, on n’en entend que les vents !

    L’avenir . Car il pète trop, car qu’il pète du soufre. Et comme ces bombes au phosphore, ça brûle violemment. Charlie Hebdo risque de capitaliser, de cristalliser la haine autour de lui. Hormis ce sujet, il ne mérite pas ! Comment s’en passer ? Mais, sou peine de faire faillite et de sombrer, il ne peut se passer, de cette drogue qu’il vend. Maintenant, sa côte de star mondiale est avérée ! Qui plus est, il redore le blason de la république qui augmente en retour sa célébrité. Impossible pour lui de relâcher son amour pour la case islam et de ce que lui rapporte comme pèze le prophète des musulmans.
    La marche a été récupérée par les 3 leaders de Sion ! Charlie en oublie la France et les fauteurs du crime, ses horizons s’ouvrent sur Israël, devenue la clef de voûte, l’explication des attaques, du trio des fous ou des malfrats de la république. Et puis le crime, le coup de Paris, sera récupéré par tel ou tel parrain de l’hallucinante intégriste.

    Charlie Abdou fait dans l’amalgame. Il entretient la belligérance par la moquerie culturelle. Il s’investit avec ses piques et ses dérisions dans un combat de gladiateurs ! Il alimente par ses lances, ce qu’il croit n’être que des vents sur de donquichottesques moulins. Mais, de l’autre côté, on les sent pour ce qu’elles sont. Ce sont des appels à la violence verbale et au meurtre, qui souillent le champ hyper susceptible du religieux. Pourquoi se battent et se tuent (bêtement) les sunnites et les Chiîtes pour bien moins que ça !
    Alors que certains pays tentent de surpasser les atrocités israéliennes et ses guerres ethnocidaires inégales, faites sur les Palestiniens….Alors que des pays arabo-musulmans, parsemés de révoltes, tentent de dépasser les misères et les malheurs militaires que l’Otan anime ou des States font directement et sous couverts de la France au Moyen-Orient. Ils savent et pourquoi ils nuisent à l’équilibre des états musulmans de la région.
    Et ce bien que des tendances méditerranéennes œuvrent pour le dialogue des civilisations, ou qui plus est, tel le Maroc qui en appelle à la paix et au dialogue des religions, en s’ouvrant à tous les vents. Des plus modernistes avec leurs investissements, qu’il veut favoriser. Et pas seulement, avec un sens unique de l’hospitalité, de l’amitié et un esprit de tolérance et d’ouverture, sans limite.

    Charlie Abdos montre ses muscles Au nom de la liberté d’expression, (de mépris visible, de haine sournois, de perverses exclusions), Charlie Hebdo foule du pied les sacralités musulmanes. Il suscite des répliques à la haine sourde et insidieuse, qu’il base sur l’offense et qu’il enseigne par bravades. Il alimente ses lecteurs de préjugés sacrilèges. Il met en effervescence les sensibilités musulmanes, de partout, pas que des quartiers ratés et ceux des ghettos. Il colporte ses actes liberticides et ses offenses en s’attaquant aux images les plus sacrée de l’islam. Sacrilèges tels des brûlots que l’on vent à l’internationale pour humilier les musulmans de partout. En semant la haine, Charlie pousse les plus impatientes des victimes qu’il interpelle, à tomber dans le piège, il agit bien pour quelque chose, à sombrer dans la terreur reflexe, la plus belliqueuse, la moins sage ! Sa cible ou ses adversaires, sur le plan des hommes et des idées, n’ont pas la plume facile ! Ils n’ont pas le mot pour léger ni la plaisanterie facile.

    Charlie est un fait d’armes, Un arme retournée par les lobbies contre la France. D’où tient-il, Charlie, sa santé et sa véhémence ? Il emplit un rôle édificateur des uns, raseur des autres, guerrier d’avant-garde, avec une propension nouvelle à copuler avec Israël ! Avec ses penseurs torrides et ses philosophes hexagonaux, ses loups et leurs hurlements, ces hyènes et leurs rires, leurs rictus sur les chaines et leur rituel chez les médias. Charlie tient bon malgré le drame qui l’a décimé. Charlie a le droit de vivre, sans s’éteindre ni brûler, …mais pas seul ! Il tient à ses démocrates, ses bonnes gens et ses lecteurs niais et aux retombées universelles de ses sémillants propos.
    ‘’Amalgame réducteur, instrumentalisé, entretenu pour en découdre avec La religion, avec les soi-disant pays de l’Islam, pour obéir aux plans du lobby du Likoud et des néoconservateurs, afin de décomposer les états, encore tenus vigoureux, par leurs chefs et tyrans, ou encore virulents de la région. On comprend que c’est pour dépoussiérer devant, l’empereur Israël, qui éternue dès qu’il sait qu’il a un voisin.
    Mais, Charlie va-t-il changer d’option et de cible ? De ton ? Non, jamais, c’est impossible et il ne le faut pas ! Changer de commanditaires, ce serait pour tous, plus heureux ! Que la France d’Astérix et de Hollande couvre dès lors, son sacré journal, et qu’elle le soutienne ! Loin de la manip étoilée, loin des struggles inutiles, loin des fils qui agitent les marionnettes !
    La France, avec ses habitants multivalents, en couleur, en odeur et en religion, n’a pas besoin d’une presse qui insulte la sensibilité de 6 millions et plus de ses habitants. Sans compter des animosités malheureuses que cette presse suscite, transfrontières, au sein des pays francophones. Car ceux qui sont de toujours ses fidèles clients, ses fermes et ses mines, ses clients indéboulonnables, ceux qui parlent sa langue, ceux qui font la fortune et la place de la France, ont pour muraille contre le terrorisme cette religion, et qui est leur ciment pour une grande part encore. S’en moquer, fragilise l’estime mutuel, détruit l’amitié, détériore les alliances, les convenances et les accords, s’il ne frappe pas pour détériorer ou détruire leur identité !

    Une presse à rictus pareille, du moins sa ligne éditoriale, sa ligne d’inconduite pathologique, telles que dévolues et asservies à une puissance belliciste étrangère est suspecte. La preuve, les 3 plus hautes kippas du lobbie sioniste étaient là, pour faire avancer la marche du dimanche. Hé bien, cette France n’a pas de besoin d’une puissance étrangère, fut-elle bien étoilée ! Un pays étranger qui subjugue ses habitants et les débauche, un pays guerrier qui opère sur ses médias et les manipule, pour lui dicter, à la République gauloise, sa politique.

    Entre les libertés et les insultes ! Peut-on rire de tout ? Peut-on rire de tous ? De la Gaule aux Afriques et en Orient, partout, les kamikazes y répondent en s’éclatant, jusqu’aux sangs et à cœur joie, face aux humiliations diverses qui les maltraitent dans leurs fondements. Les musulmans, frustrés et abusés, sont partout pris dans l’étau cynique et culpabilisant du mépris qui les indexe. On les interpelle, on les stigmatise, livrant aux malaises existentiels leurs fondements identitaires. Culpabilisés, ils sont moqués pour leurs différences et leur attachement, mordicus, aux us et aux crédos qui sont les-leurs. La liberté d’insulter les autres est institutionnalisée dans le parangon des libertés et de la démocratie, la France. La liberté d’exploiter ses peurs ataviques et ses souffrances historiques, punit toute tentative de négationnisme, en France ! Le privilège des uns est mis en balance, d’office et de force, face aux interdits des autres ! La fraternité, n’existant pas au sein de la même patrie, il y a trois mots qui lui manquent encore, l’éthique, la tolérance et l’égalité, si ce n’est l’estime ou le simple respect des autres. Le dilemme est ce droit d’exciper de ses libertés, déjà dans le même pays ! Que dire de la pratique de caricaturer le sacré et de transgresser ce que respectent les autres ? Blesser ostentatoirement autrui, alors que la planète est mondialisée et que le Net et les satellites balayent les frontières, à devenir tous des voisins qui se regardent.

    Si critiquer est libre, l’insulte est diffamatoire. . Car blasphémer, même pour un athée, c’est manquer d’égards, naturels, en injuriant les mœurs des gens que l’on vilipende dont on insulte les représentations ou les symboles. Par delà les hauteurs des Pyrénées, ce qu’on avait dit de la vérité est valable pour les libertés, selon l’endroit qu’on habite et son évolution. La liberté obéit aux mêmes réserves circonstancielles, envers les autres, existe-t-elle ? On n’a pas besoin de visa ni de passeport pour insulter et agonir ! Car avec les médias de nos jours, ça dépasse les bornes, surtout quand c’est déplacé et même si l’on ne se lève pas de son ordinateur pour attaquer et maudire.
    Le défi, la hardiesse de dépasser les interdits, le plaisir fou de surpasser les bornes et de rompre les lignes rouges…La jouissance vertigineuses du rire interdit…L’outrage fait vivre ! Qui plus est, la très juste et limpide Taubira ne dit-elle pas qu’il n’y a pas de tabou, dans la France de Voltaire et de l’irrévérence. Citant Capacité d’indignation des veilleurs de la vigilance sur la démocratie, Morts pour la France morts pour les libertés, fussent-elles vexantes pour les sensibilités offusquées.

    Je la cite quand elle parle lors d’une cérémonie vouée à Tignous : « En France, a-t-elle affirmé, il n’y a pas de tabou. On peut tout dessiner, y compris un prophète.» Elle a dit également, comme on peut le voir et l’entendre à la sixième minute de la vidéo ci-dessous: «…Ces tabous nous révèlent les failles de certaines sociétés. Anti-églises en Russie: tabou. Représentation de la mort en Suède: tabou», avant d’ajouter: «Au Maroc, il est plus prudent de ne pas vouloir représenter le roi». »

    Oser, braver, ou humilier, pour faire bouger les hommes et leurs idées ? Se moquer pour amuser et amuser, c’est être ! Se moquer donc pour rééduquer. Les classiques optaient pour la comédie en prétendant que, ‘’Castigat ridendo mores’’ ! C’est-à-dire que la comédie châtie, ou corrige les mœurs, en riant.

    La religion musulmane, puis la civilisation qui ont a hérité, a beaucoup perdu en déconseillant aux siens de s’adonner à la sculpture, à la peinture et au dessin. Ceci, dès ses primes débuts, afin de ne pas laisser ses adeptes, adorer les représentations de la déité, au lieu du Concept abstrait, lui-même ! Et de voir Dieu, quand on y croit, comme un objet ou une image, fragile, matériellement accessible ou banale.

    Tu as raison, Henri, l’esprit gaulois, frondeur à l’intérieur et irrespectueux, mais juste pour s’amuser et gausser, a été dévoyé de sa belle innocence et de sa gratuité. On s’est moqué du Vietnam, de Cuba, des Afghans, de l’Iran, de Saddam, de Ben Laden, de Kaddafi, de Bachar, du Liban, de Daech, des Talibans, de Palestine. A chaque fois mon opinion, telle que formée par les médias, s’est révélée ne pas être la bonne. Et là, le massacre de Charlie et la secousse universelle de la république et de ses amis me laisse circonspect et coit.

    Puis, de la comédie à la satire, on a utilisé les médias, faute de cirques romains. Il est mieux et plus aisé de se moquer et de faire glousser le cirque des lecteurs que de tuer dans l’arène, d’honnêtes taureaux par de cruels toréadors. Il était temps de mettre fin à cet héritage bestial et carnassier qui entachait la civilisions hispanique voisine occidentale. Ce comportement barbare et sanguinaire, où les bêtes remplaçaient les esclaves chrétiennes, livrées aux lions ou aux gladiateurs. Oui, il vaut mieux se moquer et médire, et plutôt rire et faire rire, que de tuer pour gagner sa croute ou de s’entretuera, au lieu de s’expliquer.
    La presse sarcastique de Charlie Hebdo y a trouvé comme un starter commercial. L’image véhicule l’idée et y fait adhérer les abonnés. Les lecteurs, blagueurs et moqueurs, les admirateurs et les sympathisants, en deviennent les inconditionnels de ces ‘’drogues intellectuelles’’ ! Rigolades grossières, fines, indigestes ou risibles, elles font un tabac et deviennent des drogues dures. Les initiés et les zélateurs avaient leurs apôtres, ils sont morts sur la cène. Ils se sont tués à la tâche. Départ digne des soldats du stylo face aux fascistes et aux tyrans de tous les bords ! Leur mort, par delà le crime abject et bête, a une dimension civilisationnelle, internationale, qui rehausse la place de la France dans le monde. Même morts, ils continueront d’édifier les jeunes et leur intelligence, et d’écrire faute de dessiner le destin de la Frances. La liberté osée, la république, soudain devenue Charlie pour tous !
    La presse de caniveau, se parfume des débris collatéraux ! Les journaux, les émissions satellitaires, ont leurs fideles adeptes aussi. L’internet, l’ordinateur, le phone n’ont fait que démontrer la force du phénomène addictif.

    Les leaders espiègles, les prophètes du crayon amuseur deviennent des célébrités, les pontes éminents de ces nouveaux cultes ! Leurs collectivités, connectivités fermées et à la fois éclatée, par delà l’Hexagone, sont formées d’adeptes fidèles ! Les fans abonnés deviennent les affidés et les prosélytes des stars et de leurs rites hebdomadaires ! Ils se retrouvent entre pratiquants et entre connaisseurs sectaires, dans leurs ‘’temples’ portatifs, réels mais pas si virtuels que ça !
    Leurs gazettes s’arrachent maintenant qu’ils sont morts à prix d’or ! Demain, si une autre religion naissait ou si l’on devait donner à Marianne un visage, au lieu de Bb ce sera le buste de Charb !
    Les voyeuristes ont leurs émissions comme les in de la musique de chambre. Ce sont donc des communautés, qui ne jurent que par leur ‘’ça’’ !
    Mais, ces délectations sont vite devenues des positions politiques et pire, une sublimation de la moquerie, qui ignore les bornes, parce qu’elle veut justement, par sport et par défi, les dépasser, pour démonter aux autres l’étendue de leur intelligence, d leur optiques, de leur raison, de leurs jugement et de leurs immenses libertés. Ce ne n’est pas de l’insouciance, ce n’est pas de l’indécence, c’est une incandescence. Il fallait aux yeux du monde, perclus dans ses problèmes antinomiques, ses inégalités, ses injustices, ses peurs, sa faim, ses crimes et ses maladies, des champions de ce genre ! Hors catégorie ! Non pas des martyrs, comme ils sont advenus, volens nolens, mais des héros.

    On allait sans se rendre compte, caresser la bête à poil, pardon, dans le sens des poils, à gratter. Les gazettes ont exercé un pouvoir politique réel, sans le dire aux bases. D’où tiennent-ils les cordes ou les ressources, ces gribouilleurs politiques ! ? Qui pait pour les pousser à bout et à l’outrance ? Et aux outrages ! A qui cela profite-t-il ? Car, il y a un bénéfice politique, certain ! La preuve, les meurtres, injustes, stupides et barbares, qui ont ressoudé et renforcé la Présidence et la République. Et cette image de la France, de nation avancée d’Europe, avec ses citoyens, sans peur et sans reproches, complètement délurés et libres de tout faire, cette image unique dans le monde a été exaltées par les marches de soutien et de solidarité avec Charlie Hebdo, au point de dire, ou de prétendre, que ceux qui n’ont pas pu marcher, ne sont ni indépendants, ni libres, ni conscients ni évolués ou déterminés, comme des amis ou des alliés encore ! Ou simplement des jaloux !
    Seulement, face à cette hypothèse, il y a les autres, qui ont souffert, sans être ni des Charlie ni des comparses ! Mais, des victimes, doublement affectées, et par le meurtre de Charlie et par la montée, grossie et revancharde de la xénophobie, du racisme anti-islam. Ces peuples et ces victimes honnies seront montrées du doigt, châtiés, sans déférences ni raisons. Par bravade avec plus d’amalgames ! Avec en sus, des moqueries sur leurs habitudes, leurs vêtements, leurs rites, leur prophète, mis publiquement dans des situations les plus précaires et les préjugés, les plus honteux.

    Cocasses, les fesses en l’air ou le cul étoilé ! Cette plèbe, ces ridicules pacifistes musulmans, réglos et pas islamistes, qui ne lisent point le honteux et grossier canard, ils ont des droits ignorés et des libertés brimés. Car à la sortie, virtuelle, des colons et des protectorats, ils sont soit en guerre civile, soit en guerre sécessionniste ou en guerre froide avec leurs voisins. Qui plus est, ils restent tenus de mains de maîtres, par des tyrans, qu’ils ont laissés aux postes sur leurs anciennes colonies ! Faites un tour en Afrique ! Ces chefs, souvent d’essence ou de choix militaires, sont dévoués aux impérieux diktats des républiques du Nord. Ils sont les gardes-chiourmes de leurs faméliques lions et singes d’Afrique !

    Hé bien, ces canaques et ces indigènes, ces autochtones et ces aborigènes, ces apaches, ces ouvriers hypo-smigards du bâtiment, des grosses fermes et des petits champs, s’ils ne périssent dans les boat-peuples, sous les vagues ou sous les dents de leurs tendres requins, faciles à transformer en torches humaines, sous les yeux de leurs petits commerçants ou viles ouvriers, marchands ambulants, , en quête de place au souk, et que les polices municipales pourchassent, à deux doigts de s’enflammer en martyrs, prêts à péter pour faire une révolution, fleurie au œillets. Hé bien, ces créatures dont on se gausse, librement et sans freins ni honte, on les a volontairement blessés dans leurs plus hautes croyances ! Sans leur donner la possibilité d’émettre leur avis ou de se défendre de piètres dérisions et de pareilles humiliations. Ils sont outragés dans leurs concepts les plus respectables et les plus sacrés.
    Hé bien ces mal lotis, ces mal aimés en guenilles, cette populace ignare, ces descendants de mineurs, de fantassins et de bachibouzouks, sont ulcérés, meurtris, violés jusqu’à la moelle, dans leurs ultimes refuges et les dernier espoirs de leurs vies. La religion, l’après-vie, leur prophète, Dieu ! Des idées, des balivernes, des ’’idioties’’ que balaient les craquants cracks des dessins islamophobes ! Ces français de nationalités, ont la vie pourrie ! Il en est qui veulent à jamais les apaiser et les en débarrasser. Les exiler et renvoyer de la douce France, ces 6 ou 7 millions, pour ne plus faire partie du bon peuple et les rendre à leurs sources et pénates d’origines !
    Cette populace est meurtrie par des romanciers racistes et des essayistes xénophobes. Ces habitants de dernière catégorie, ‘’ces géniteurs de monstres’, sont haïs, publiquement, politiquement. Et chez Charlie, cette plèbe sans protecteurs autres que Mahomet, quand elle y croit, est stipendiée par ces blasphémateurs avérés, irréligieux et iconoclastes de référence, qui se croit tout permis, même en dehors de leurs pays ! Oui, car ils appartiennent à la nation surprotégée et outrancièrement respectée et chérie, doublement aimée par Dieu et par son père Yahvé !
    Car, je disais, ils souvent sans culture, analphabètes et sans moyens, pour leur plupart, et ils n’ont sur cette terre, que la religion, qui les calme ou qui les refreine ; ils n’ont que cet espoir en leur prophète caricaturé et leur divinité. Et là, ils sont dévastés par ces sacrilèges, autant que par les guerres, commanditées, qu’on leur fait directement, ou par les extrémistes, issus des frontières de leurs pays ! Des mercenaires, locaux ou importés, hyper-radicalisés. Ces gens qui relèvent dans ce cas du simple Islam, ce petit peuple de bougnoules, hé bien, ils n’ont que de simples espoirs terrestres et se refugient en Dieu.

    Et si on a parle de blasphèmes, si l’athéisme ou le credo ne regarde que l’individu, là ils sont attaqués sur leurs pans religieux par une armée de 10 rigolos laïcs ‘’fanatisés’’, le crayon aux poings ! Situation sarcastique ridicule autant que partielle et partiale, inique et inégale. Quels liens y a-t-il entre Le commando meurtrier de Paris et les indigènes analphabètes que l’on estime lésés? Oui, on a fait parler Al Qaeda du Yémen ! Où est la vérité ? C’est la culture des vainqueurs, c’est l’arrogance du sionisme ? C’est la pauvreté en face, les ghettoïsés de Palestine, ces camps que l’on pulvérise et que l’on chauffe au phosphore, pour en réduire périodiquement les résistants et les habitants ? L’islamisme est-il une réponse aux guerroiements de l’Europe ? Sur des frontières qu’elle a créé et laissant instables des frontières, déchirées, entre tribus et nations ! L’islamisme, des natifs d’Europe, celui ou ceux créés par les Américains, développés par les guerres, face aux vainqueurs des pays islamiques, dévolus, dévolus, dévoués, déliquescents ? Est-ce le sionisme, puisqu’il faut l’appeler de son nom ?

    Si la presse reste libre en Europe, en France, la force de frappe du 4 ème pouvoir de France, se développe et exulte, grâce au Web, dépassant les frontières outrepassant les siennes ! Ses fais et actes, sont rapportés, et ses feux d’artifices chantés comme des brûlots. Les artificiers du crayon sont chantés comme des athlètes ou des héros ! Leurs premières pages, amusantes pour les leurs, désobligeantes pour ceux qui ne les voient pas font le tour du Net et grossissent par la voix des autres médias. Charlie Hebdo, cautérisé par une précédente attaque, survolté, exulte, s’en fout et se gausse. Si les victimes de ses véhémences espèrent de lui, un répit, une accalmie des ses caricature du prophète, lui, ne peur garder ses réserves, il se lance sans abris, dans la stratosphère et s’accroche à ses défis aussi liberticides de celles des autres ! Ne dit-on pas que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres ? Pourtant cette basse sédition ne méritait pas ce si haute et si malheureuse sanction !

    On a exacerbé les instincts répulsifs et la xénophobie pour devenir des faits d’arme culturels hyper racistes, en insultant carrément, les crédos des autres ! La diffamation et l’outrance sont devenues un Art. Un art, un arsenal qui rapporte politiquement, par delà les frontières !
    Les utilitaires prévoient le drame et les bénéfices politiques en dollars et en drachmes.
    Après les races et les couleurs, des nègres, des chinois et des japs, ce furent les juifs, ces dits-assassins du Christ, riches ou pauvres, des millions qui furent grillés, pillés, extrudés d’Europe. Et une fois la paixenues, ces sémites ‘’adsorbés’’ dans le tissu national, après la victoire des alliés sur le nazisme, on s’est livrés et ligués, sur d’autres Sémites ! Les Arabes confondus avec les Musulmans et leurs dérives islamistes !

    Amalgames par delà les temps et la raison !
    Car ces indélicats d’Arabes ou de bougnoules, ‘’ces sauvages d’islamistes’’, souvent des pauvres ou leurs princes trop riches, sont restés plus jaloux de leurs terres, spoliées ou pas et de leurs impassibles us et crédos.
    On remet aux valeurs du jour les Croisades et l’inquisition. On a oublié les guerres entre les reptiles et les autres dinosaures, on oublie la conquête de l’Ouest, les Incas et les indiens, les Noirs et l’esclavage, mais bon, on hait ce qu’on peut ! Les voisins emportent ce mérite ! Alors les adeptes de Mahomet, à la casserole, c’est sur eux que vont se fixer les menus et les haines !

    Les raisons des attaques des hommes cultivés de Charlie Hebdo, entre autres brillantissimes dénégateurs, et de leurs puérils dessins et pisseuses caricatures, renaissent des arcanes du passé de l’humanité ! Et pour la cause du lobby on remet ces comportements meurtriers au goût du jour !
    On oublie que se moquer est une arme délibérément cruelle et mortelle. Qui accepterait-fut-il un homme de Cro-Magnon, une aliénation de soi, avec une perte de l’estime de soi, une annihilation finale, une aliénation, tant pour sa personne, que sur son Dieu, son prophète et sa religion.

    Esprit culturel ou parti-pris cruel ? Sont-ce des dessinateurs français tout court, ou une armée de farfadets ? Des agitateurs, des faiseurs d’opinion, des mercenaires ou des sous-offs, à la solde de Sion, cachés sous la palissade des crayons ?
    Un peuple palestinien, une terre, un temple, une mosquée, une civilisation, un milliards et demi de sensibilités et de cœurs, portés une religion, et que l’on pousse à s’entredéchirer ! Tous frappés, sabordés par un dessin minable !
    Mais, arriérés ou pas et sous la maitrise des chefs, qu’on leur a suggéré de porter, après leurs relatives ‘’ indépendances’’, ils restent vaincus et quoi. Manifestant peu, malgré leurs désarrois! Et ce sont de extrémistes, dont la majorité se défend, qui apporte nt à ces milliard plus de honte, de culpabilité et de mépris de surcroit !

    Chez les gens, comme chez croyants, quelles que soient leurs divinités et leurs patries, se moquer déjà de leurs emblèmes nationalistes, de leur drapeau, est très grave. Mais, pire, aller les humilier publiquement, jusqu’à en réussir un consensus, occidental, républicain, planétaire, intellectuel.
    S’acharner sur eux, avec des millions d’exemplaires de cette revue furieuse et injurieuse, après avoir réussi à organiser des marches œcuméniques de cette dimension, quadri millénaire, est une réussite pour la France charlienne et son gouvernement !
    C’est, a contrario, la pire des faillites et des défaites des assassins allumeurs de pétards, lanceurs de fusée, ou tireurs du dimanche ! Ce genre de résistance est voué à plus d’inconséquences. C’est au dialogue et au consensus justes, qu’il faut arriver.

    Pire qu’avant, le camp arabe et musulman est éclaté. Vaincu par ses partitions historiques et les guerres infâmes qui lui sont imposées, en non-stop, et à chacun des états qui le compose, et ce depuis deux siècles, déjà. Alors versons des larmes un moment et faisons la politique autrement, pour accéder à notre respect, à nos droits et resserrer, dans la paix et la dignité, nos rangs.

    Au moment de clore je cite deux larmes. Et quelques réflexions à leurs sensibles propos. Sous la pluie des moussons et les clameurs des catholiques, le Pape à la mitre, François, celui de Rome, en visite aux philippines, lève les mains à Dieu et bénit les millions de fidèles qui sont venus l’acclamer. Il livre au monde qui se déchire des conseils de tolérance et de paix. Oui, les larmes seules des enfants répondent à la question de cette fillette qui lisait sa lettre devant le pape publiâmes. ‘’ Pourquoi Dieu laisse-t-Il les enfants souffrir ?’’ Tous les enfants de Palestine, d’Afrique, d’inde et d’Asie et d’Océanie sont concernés par la réponse.
    Une autre larme, celle de Luz, qui a commis l’affiche du dernier Charlie. Une trouvaille passionnelle. En expliquant sur vidéo l’idée de cette première hyper-mondialisée, il était très ému. On eût dit, que sa tête abaissée penchait volontaire sur l’épaule du prophète. Celui du magazine, devenu vert. Puis, quand il a lâché des larmes, ça devait mouiller la joue de la caricature. Le dessin perlait une larme en disant, tout en haut, ‘’ Tout est pardonné’’. Oui, il faut cesser de stigmatiser Charlie et lui pardonner. Jésus, l’aurait fait, en disant avant de s’élever, ‘’ Je suis Charlie !’’
    Dr Idrissi My Ahmed, le 16 Janvier 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ARCHIVES BRULANTES

    « RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS »

    « RE: RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS – MAROC « 
    DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE
    DE L’AMICALE DES MEDECINS

    Défense et illustration du bénévolat et de l’action civique.

    FMC ET CIVISME:

    La taxe douanière sur les médicaments pénalise les malades, elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser c’est exister, parler c’est être, et puis donner, c’est avoir une âme ! Et je dirais, ‘’ Je donne, donc je suis !’’

    L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !

    Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires.

    Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ».

    Ingénu, comme j’étais devenu grâce à la Corporation des étudiants en médecine, (affiliée à l’UNEM, du temps de Oualaalou) , et , malgré ma timidité organique, je lui répondis : « Je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !

    SOUVENIRS ET ANECDOTES

    En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme nous le disaient, l’économe de l’hôpital ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! Certains de mes compères n’étaient pas du reste, ils en voulaient à ma chambre !
    L’hôpital de la forêt, Canterac du nom de l’un de ses premiers chefs, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa Mircea, au savoir du Dr Benjelloun Si Mohamed, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins.
    Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre ces «Conférences du Mercredi » que j’avis avec mes collègues instituées. Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste culturel, le Dr Daniel Mohammed, que la Cour et le Parlement des Enfants allaient nous ravir !

    Pour ma part, après mon service civique au village de Tahala des Béni Ouaraïnes, et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire émanant de ma part, allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla ou le RNI, avant terme !

    Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité des médecins que nous sommes.
    Il fallait réagir et notre union était une formule d’autocritique collective !

    AMICALE DES MEDECINS, EPU ET CIVISME

    L’AMK , 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle (Nous sommes en 2003 !). XIIème congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…

    Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se sont engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère !

    Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !

    LE TROPHEE DU DR SABRI

    Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de ce coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins et des hommes, maintenant.

    En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, moi-même, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf*. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire !

    VALEUR IMMATERIELLE

    Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels* et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions, de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes.

    Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «Que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». Deal rempli et chose ainsi faite !

    DEVANT VOUS !

    Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci.
    Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale.

    Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Obsolètes ? Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvés ici ?

    Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.

    Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu ! Je le relance (12 ans après, devant votre tribune, Lecteurs, faute d’avoir l’oreille des plus grands décideurs !)

    APPEL ENTHOUSIASTE

    Le Dr. Idrissi, (My Ahmed, pour les intimes), entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Au Parlement à Sa Majesté ! Pudiquement, évidemment, avec insistance et espoir ardemment !.

    Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation.

    Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! (Déjà meurtries par les maladies, on les taxe, à outrance !)

    Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières (et de TVA) car elles obèrent le coût des soins !

    Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! N’est-ce pas Messieurs les Décideurs ?

    Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !!

    OSONS UNE PRIERE ŒCUMENIQUE

    Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins, c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples.

    Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques (ou pire ) !

    Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !

    EN RESUME, CETTE VOIX VOUS INTERPELLE

    Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, c’est une honte ignoble ! Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux Décideurs, merci de votre charitable écoute !

    Dr Idrissi Ahmed Kénitra, le 06-12 JUIN 2003*

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