Résultats de la recherche sur 'Apres le Bac'
-
Résultats de la recherche
-
Le conte du coq et de la paonne
Voici les leçons du coq et de sa poule, la Paonne. L’envoyé du ciel, de la gente ailée, me vient des voisins ! Seul dans cet éden, nourri de mes mains, je l’ai vu prendre des couleurs et changer de plumage souvent. Morte en hiver, la paonne quant à elle, m’aura couté peu, mais son départ fut pénible, philosophiquement. Ainsi, fut la poule de paon, un ersatz temporaire, mais qui avant de mourir, venait égayer mon jardin. Parfumer les jasmins, embellir les amaryllis et s’épandre devant les clivias. Tiens, je dois en commander au jardinier, pour demain !
C’est aussi le moment d’en commander pour fêter l’anniversaire du 8 mars, la Fête des cœurs sauvés et celui du printemps. Le monde appartient aux femmes. Celles qu’on harcèle des fois et que l’on épouse ! Parfois, pour faire plus simple ! Ne sont-elles pas les divinités lares des foyers chez les romains. Les hommes se révoltent, quand ils ne le savent pas ! Venus de l’espace, ces êtres, vivent sur la terre, comme deux espèces imbriquées, corps, esprits et âmes.
Voici donc les leçons du coq et de sa poule, la Paonne. Que lui fallait-il d’humain et de nostalgique des septièmes cieux, à ce solitaire de céans ? Lui, ce coq furtif, sympa et fier, qui de temps en temps retournait chez les siens. Ici, il venait récolter quelques grains de plus que mes vers. Façon de me plaire et de repartir en sautant le mur, le gésier plein de pain. Faute de gâteaux et de chocolats, comme la paonne. Pour un peu, il me demanderait des cours de médecine, la sécu et de l’argent.
Ici, il retrouvait mon admiration et plus, de la tendresse, ce que de ses dieux possesseurs ne lui donnèrent pas. Les proprios du coq en question et qu’ils sont ! Ces grossiers propriétaires, aux gros chiens, qui vinrent du rural pour développer la ville, habitent avec leurs bêtes dans une belle villa. Ils ont besoin de cerbères comme gardiens. Ces hurleurs méchants, qui sur la terrasse, aboient de jour et de nuit, devaient lui faire peur, à notre coq, si sympa. Leurs bruits irritants, leurs aboiements, doublaient de par les échos que renvoyaient les immeubles du Bar Lev. Là, en face de ma chambre.
Des malades, malgré eux, urinent sur les bords de la vasque du WC. Cette bonne dame de passage, si versatile de ses choix, était comme ces clients qui me laissaient faire le ménage des toilettes après leur passage ! La propreté est un devoir, surtout après les moments de passion. Peut-on espérer des consultants qu’ils fassent leurs ablutions et se savonnent avant d’aller consulter les médecins. Ça non, ils sont malades. Mais, beaucoup le font, on le perçoit à travers leurs vêtements.
Tels les zélotes des faquirs, les nouveaux adeptes en noviciat, qui pour être admis parmi les sages oulémas, devaient dominer leurs fiertés et maitriser leurs egos. On en parlera.
Le client est roi ! Et vice versa, pour les bonnes choses. L’option du coq, pour ses habits de plumes, brillants et trop changeants, vient du fait qu’il veut épater les femelles, en faisant le paon ! L’inconscient, zélé, me laisse donc nettoyer son écurie. Et pour un peu lui curer les ergots et lui faire le champoing ! Seulement, à cause de ses ergots et de son bec, je ne m’en approcherais pas, quelle que soit la beauté de son pennage.
Les bordures cimentées de mon jardin, c’est là l’extension de son domaine de roi de la basse-cour ! Les coulisses et les coursives de son labyrinthe, sont le secret de la réussite. Comme dirait Adam. Lequel vient de découvrir le sens de ces mots. Au lieu de répandre les biens de ses entre-fesses sur le gazon, le poulet laisse ses fèces et ses déjections sur le ciment blanc ! Merci pour les engrais ! Ils sont de trop, messire coq, et ça fait très sale, par là ! Demandez à Jean de La Fontaine, qui en matière d’oiseaux et de plume, sait encrer la sienne !
Ce stage d’humilité, est une épreuve pour les soufis. Il était important de commencer par les toilettes publiques des mosquées et des medersas. Nettoyer les salles d’eaux, servait de butée psychologique, afin de permette aux quémandeurs, aussi imbus de leurs richesses fussent-ils, de compter parmi les soufis de Fès. Ceux d’antan, servaient de modèles aux postulants. Ils gitaient dans les mosquées périphériques et venaient prier au Mausolée de Moulay Idriss ou sous les arches de l’université Qaraouiyne !
Coco est heureux en retour de mes soins, mais qu’il n’appréhende pas. Il me le montre par son altruisme, autrement, comme on le verra ! La neutralité et le profit, est un paradoxe dont il use, même si c’est instinctif et qu’il ne le comprend pas. Seulement il a le sens du partage sans passer par whatsapps. Lisez la suite !
Coco est une école. Il a perdu la peur, cette émotion handicapante, si propres aux bêtes et aux humains. Il est adopté, mais libre à la fois ! L’altruisme et le respect sont l’essence de la morale. Celle écrite sur le tableau noir de notre passé scolaire et en début de chaque cours. Le tableau de bord pour la vie et la morale du citoyen. Voire, celui de l’éthique civique, universelle, si vous êtes agnostique sur ce point-là !
Loin d’être gourmand et égoïste le Coq est un exemple. Le voilà qui prend du bec un bout de pain. Il le relâche en bruissant. Coco recommence à picorer le même bout d’aliment. Et le laisse encore, en lançant des appels sous forme de glouglous et de gargouillement. Des cris doux et insistants pour appeler la nouvelle femelle, tombée du ciel aussi, grâce à moi ! Il veut l’inviter et lui donner de la pitance en se privant ! Offrir à celle qui vient d’arriver. Un cadeau alimentaire à la femelle qui vient l’accompagner. Ses appels pour offrir et partager son grain, (vous avez lu gain, c’est tout comme !). Ce partage, ce don à sa nouvelle compagne ! C’est là sa leçon aviaire. Saurait-on en profiter ? Elle s’approche en caquetant. Satisfait, Coco, s’avale quelques bouts du pain restants.
Vous avez deviné. La poule est une offrande d’un patient. Il me l’a donnée pour la garder, comme ce fut le cas de la paonne ! Pour la manger ou pour profiter de ses œufs ? Mais là, je la libère, la poule. Est-ce un geste de compassion face à la passion ! Une réminiscence mienne doublée d’une espèce congratulation à Coco. Le coq solitaire, dont je comprends et la solitude et le besoin non exprimé d’avoir de la compagnie ! Je lui libère les pattes entravées par plusieurs tours de corde. Elle est un symbole. Je vais m’en passer, car elle doit vouloir s liberté ! Je la libère sachant que je la laisse à un coq, un mâle poulet agité, mais de son espèce ! Depuis qu’il bave dans mon jardin, ça va faire un an que ce coq devait en rêver !
Depuis que j’ai su son existence, j’ai compris son véritable besoin, par-delà la croûte effritée et la mie de pain que je luis servais souvent. Son deal, c’est de prendre la poule, comme amie ou comme femme. Et me chier, tous les deux, sur mon balcon de salon !
Malgré les ordures et que je sois fâché, je réchauffe un petit-pain. Un sneak, qui était congelé comme cet autre-là ! Je le casse et je lui tends une partie, jusqu’au bec. Il ne l’avale pas. Il la traîne, la triture, lance de petits cris pour appeler sa Coca de poule, afin d’y gouter. La dulcinée est ravie du présent et elle le suit là où il va !
Je viens donc d’offrir cette noiraude, que j’ai appelé Coca, par assonance, allitération ou homonymie, et pour leur symbiose ! Un écho ! Coco et Cola, ça fait bien ! Faute d’ego ou pour plus d’égo, Coco le coq est aux anges, il a donc sa Coca. De belles brunes on en voit, surtout ces derniers temps ! Les coqs pâles ne font pas l’affaire de ces noires qui vivent ici, en communautés fermées. Elles mangent, étudient et font des enfants, sans aucune tendance des nôtres de les évacuer et de les verser par camions aux frontières, comme certains pays qui l’ont fait ! ‘’ Ça on le sait ! Des chefs d’états me l’ont dit. ’’
Tu vas l’égorger, Papy ? Me fit Adam, d’un geste de lame sur le cou ! Lui qui ne voit que des films violents…Et ils vont faire des relaxations sexuelles ? Me demande-t-il. A son âge, on a appris tout ça en sciences à l’école ! Et ils ont des contrôles là-dessus, les mioches ! Dès lors, voir ça dans un film ou dans la vie, ça fait comme des exercices scolaires, en attendant les applications des sciences infuses et le réveil des hormones et des instincts.
Stupéfiant pour les ringards et les timides d’essence, comme moi. Nous étions frappés à notre époque par les chiens, longtemps collés à deux, après leurs coïts et par les ruts éléphantesques des ânes. Les mulets et les mules stationnaient là, avec leurs maîtres et cornacs. Ces fumeurs de calumets de la paix, le kif innocent et libre de l’époque et moins cher que le tabac. De braves vieux, originaires des environs. Ils s’adossaient, accroupis, aux abords de notre atelier, la Makina, ou de l’usine voisine. Ils attendaient là, tranquilles et patients, de transporter le bois brut ou les meubles travaillés, les pièces de bois sculptées, pour la maintenance des mosquées, dans les coursives et les ruelles, les gorges de notre labyrinthique médina de Fès !
Revenons à la nouvelles recrue aviaire. Le risque pour la poule, comme ce fut pour ma paonne le cas, ce sont les chats vagabonds. Ces excités criards des bars, comme des spectres de moribonds, qui souillent les femelles du jardin. Tels des hyènes affamées qui bouffent les restes de souris et de rats, ces rapaces et ces vampires risquent de bouffer la poule noire pour l’offrir aux chattes de l’endroit.
Le risque morbide et le pire des trépas qui soit, est pour la femelle noire, de devenir veuve, une veuve noire dans le théâtre de cet emplacement. Un drame juste après ses noces dans cet éden de jardin et de perdre les amours du bellâtre blond. Coco, le Trump du quartier, qui s’est entiché d’elle si rapidement !
Et c’est cela la théorie du tagine ! Le risque de voir le maître cruel du destin, mon paysan de voisin, devenir hospitalier subitement ! Le jour malséant où il recevait à l’improviste un invité et qu’il voudrait l’honorer, comme dans la légende du cheval arabe, en lui offrant son beau coq. Un bien lugubre plat. Un stupide trépas.
Ils stationnaient avec leurs maîtres et cornacs. Ces fumeurs de calumets de la paix, le kif innocent et libre de l’époque et moins cher que le tabac. De braves vieux, originaires des environs. Ils s’adossaient, accroupis, aux abords de notre atelier, la Makina, ou de l’usine voisine. Ils attendaient là, tranquilles et patients, de transporter le bois brut ou les meubles travaillés, les pièces de bois sculptées, pour la maintenance des mosquées, dans les coursives et les ruelles, les gorges de notre labyrinthique médina de Fès !
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 25 Mars 2018
L’orgasme des couguars
Noyade dans une fosse septique
Deux fillettes sont tombées dans une fosse d’égout. Je prie sa famille d’accepter l’expression de ma sympathie. Et aux amis américains, qu’ils reçoivent de même, mes tristes condoléances ! Leurs étoiles montantes palissent depuis un moment !
Les agitateurs du Hirak sont devant le prétoire…Jérada marche sur la noirceur des restes de charbon qui tue les siens de silicose…Le gouvernement peine à terminer sa formation…Les MG sont outragés, malgré qu’ils aient terminé la leur !
Le Sahara nous pousse dans le bras de l’Afrique, alors que Trump nous traite de tous les noms, milliards d’êtres que nous sommes… Arabes et Musulmans sont humiliés par la même…
Et pourtant on aurait pu lui offrir, dans notre Sahara, face aux States, un immense hub anglophone…En partenariat, win win, afin de plus développer les amis d’Afrique, sans les vilipender du haut de la stratosphère…Et lutter par la même contre les récessus du terrorisme…avec l’aide des voisins !
Brumes in situ
Je ne suis ni ingrat ni incivique ! Comme, il y a des ministres puissants, d’autres travailleurs, très justes et très gentils. D’autres enfin, qu’Allah leur pardonne !
Après avoir bu et vomi ses imprécations, je dirais, qu’il a y a des minus, des maxis et des majuscules, qui ont réussi à percer ! Ils font tout pour éclater et s’illustrer en nous faisant faire haïr, sans distinction, après nous avoir réduits et ignorés. Nos maîtres, séduits les premiers et minorés, ayant vendu leur prestige aux matons, ont miné notre estime et brisé nos chemins, nos us et nos os.
Ce jour, le soleil tel une lune pâle, occupe le ciel brumeux de cet hiver tardif et neigeant. Pénitences et tourments, les nerfs et les ligaments croulent sur les muscles endoloris. Les carreaux du trottoir, qui craquent sous les pas depuis qu’ils sont posés, sont comme les ministres, ils finissent par sauter.
Il y a des forçats en rééducation, d’autres qui déchaînés, sont devenus des cadres vaniteux, par trop bien payés ! Et on les voit dégouliner hors du crâne de ces insanités ! Mon Dieu ! Et pire, voilà que des forcenés éjaculent de leurs bouches les morves de leurs encéphales !
J’en vois un qui mérite les éloges et selon certains de ses critiques peu amènes, la mechnaqa ! La potence ! Non, lui dirais-je, il est libre de son opinion, aussi mesquine et partiale soit-elle ! Ils n’ont qu’à régler les choses à l’amiable, là-haut, et nous laisser respirer, loin des thèses minables et du cannibalisme sanglant, entre gens bien !Que faire pour rester debout et digne face aux violences ? Ne serait-ce que face à ces bêtises du langage, qui viennent de gens respectables ou criants et qui se croient si haut ! Ta malédiction consœur et tes anathèmes n’arrivent pas aux sources des ostentatoires blessures. Ta réaction logique de vierge politique ne peut ni étancher leur soif vampirique, ni satisfaire encore, leurs ignobles obsessions égocentriques. Locales ou internationales ! Calme ta Palestine et tes orgies politique virginales ! Nous en parlerons plus loin.
Olympe, Zeus nous interpelle
Cruels fauteurs de nos faiblesses, inutiles objets de nos courroux, voici un coup nouveau porté à nos crédos !Ton espèce vit jusqu’à quel âge, vous qui n’êtes jamais vieux ?La peau est sèche et fripée des personnes de ton âge me laisse admirer chez toi, en toi, un aspect des mieux conservés.
J’ignore si tu tiens debout par toi-même ou que les besoins t’enraidissent le corps, tel un pilier de ciment armé d’une barre d’acier au centre, en guise de viscères pleins ! Comme ces vieux qui ont les moyens, il y a tant de médicaments qui leur solidifient le ventre et qui leur gonflent la tête et même le gadget du bas ! J’admire en toi, outre l’amabilité légendaire et la fugueuse politesse des grands rois, une volonté de fer ! L’affabilité du fou et la passion sans frein s’alternent et détonent.
Tu dois bénéficier des avancées thérapeutiques américaines et de celles, morales et intellectuelles, du brave führer, Netanyahou. Des drogues qui agissent sur une zone du cerveau sensible aux anathèmes. Un centre de l’obsession et des pulsions ostentatoires, encore méconnu et si rare, que tu partages seulement avec le même mécène, Nethan Yahoo !
Chez nous, c’est moins brillant et plus policé, quoique discret et plus braillard. Des qualités paradoxales aux antipodes alternatives. Mais aussi maniaques et hystériques que schizophrènes et répressive ! On vous copie, maîtres ! Attention qu’on ne m’entende pas critiquer le Canada et alerter l’Islande…
M le Ministre se souviendra
M le Ministre se souviendra et sourira du dribble. Moscou, attention le Maroc arrive ! Il peut surprendre Paris, Lisbonne et Téhéran ! M. Netanyahou, M. Trump, vous espérez vivre jusqu’à quel âge au fait ? Vous qui êtes bien méchants, tellement injustes et déjà si vieux !
Vous devez ces forces à l’argent ! La religion, la philosophie hermétique, offensives et sans discrétions, digne des Judéo-Croisés et des pousseurs de boutons atomiques !Les gros et forts comme celui de Trump qui marche plus que le bazar érectile du Nord-coréen ? La suprématie de vos pays vous donne-t-elle tellement de fougues ? Ou que ce ne sont que le sport et l’amour ? Comme nous autres, Primates d’Afrique qui avons appris à prononcer le premier mot de notre existence velue : ‘’Non’’ ! Tout en descendant des arbres, remuant la queue et scandant ‘’Non, non, non !
Comme lors de cette manifestation assise, des toubibs que tout le monde, néglige, utilise loue ou méprise ! Ces omnipathes* que l’on anathématise et que l’on hait, que l’on minimise et écrase, depuis qu’on les fait ! Malgré leur longue gésine et leur pénible formation…Quand on ne les adore pas et qu’on les envie ! Pour rien ! Ils ont contracté le virus du ‘’Hirak’’, variante mutationnelle de ‘’Jérada’’, sans queues ostensibles ni drapeaux kabyles ou autres plaques régionalistes ou sécessionniste !
Merci les gars ! Merci mes jeunes confrères pour votre marche, assise, debout ou pudique, face au ministère, un symbolique SOS. Un message est soldé ! Pas d’échos, car pas de Ministre à l’autre bout du phone. Il n’y en a pas. Le précédent est lâché pour avoir failli, chassé pour ses conneries, ses réussites parallèles, ses trahisons mesquines de nos causes libérales ou ses excès de génuflexions ! C’est une manifestation de praticiens mûrs, digne de gens ouverts et civilisés. Car ce ne sont pas des ingrats inciviques pour répondre à l’autre interniste de ministre !
Ces citoyens du bien, tranquilles sont des sages. Discrets et travailleurs, ils font un travail civique du plus haut point. Ça va de soi, ils sont de nature et par mission intrinsèque soudés aux patients ! Même si vous les voyez rarement politisés, ce sont des militants du savoir, de la technique et du bien social. Sans en faire la pub ni les choux gras ! Je vous approuve pour votre setting, blouses blanches ! Les stéthoscopes, ne manquaient en guise de message que la rondeur du pain ! Il fallait une bannière de ce genre ! Sauf que vous avez oublié d’alerter les hauts décideurs, les légistes, sur les prix des médicaments et sur les taxes indirectes de Douane et de TVA. Ces impôts sur les souffrances et les handicaps ! Ces pénalités partiales, iniques et punitives, qui les frappent sélectivement.
Et je vous envie aussi,
Et je vous envie aussi, moi qui suis des malades neurologiques, en vous disant mon slogan. La dignité et le droit se partagent ! Entre médecins et malades ! Et ce ne sont pas des mots vagues réservés à certains. C’est un credo, un magistère, pour les gens bien. Il est horrible et mesquin de les traiter d’incivisme ou de matérialisme. Monsieur le ministre ! Rendez-leur justice au lieu de les impliquer sur ou dans les autres manifestations ! Celles, zonardes qui ne sont pas sortie des bancs de la Justice ou celle du charbon et de la silicose, et qui toutes deux, ont raison !
Leur classe sociale a terni et a fondu dans ce beau et brillant Maroc. Une patrie pour laquelle ils ont fait de longues études et souvent beaucoup de sacrifices et toujours montré de l’abnégation. Devant leur éthique, leur dévouement, la solitude et les dangers de leur travail, social et prégnant, il faut leur rendre leur estime ! Monsieur ! Il faut leur rendre leurs droits et leur dignité, loin du misérabilisme, des manigances et de la fourberie. La lâcheté perverse où on veut les planquer en les inhibant et en les négligeant.
Il faut leur rendre le métier pour lequel on les a formés, la médecine, et pour lequel partout on a besoin d’eux ! Pour lequel on les a longuement formés ! Pour lequel, ils se sont sacrifiés. Malgré les vicissitudes des profs absents, férus de TPA à plein temps ! Malgré les besoins du Peuple et les sacrifices de l’Etat. Malgré, encore, leur conscience et le dévouement de leurs parents. Les malades, qui en avaient besoin et qui en auront toujours besoins d’eux, sont les stigmates et les meilleurs critères. La dignité, des médecins et des malades, sont leur premier droit. On ne peut pas défendre la vie, la santé, sans l’honneur des gens ! On ne badine pas avec la fierté ni les sciences, madame l’Administration.
Celui-là, vient de les tacler publiquement faute d’exactions légales, en règle ! Une sortie navrante, une hyperbole, un bolus, qui fait sortir les médecins en bien plus déçus de leurs blues et tabliers ! Mais, sans colère ni mots irritants ou blessants envers, la Mère des ministères, le Makhzen, qui n’est pour rien. Les clameurs des médecins généralistes, libéraux et autres, dénoncent les abus des fonctionnaires bien rémunérés, qui sont tombés dans l’escarcelle du secteur libéral.
Le ténor
Le ténor prend les devants, par prévention ou par peur et dénonce la marche avant qu’elle ne se produise et se grille ! Rhapsodie préventive. Hystérie prophylactique, fourberie hygiénique sur masques majeurs ou mise en garde de maître ?
Après leurs services dans les labyrinthes de l’Etat, il leur demande de rembourser à cet Etat, le prix de leur formation. 100 millions de centimes ! J’allais dire de ducats ou d’or, tant que le Seigneur fait le buzz, comme Trump dans le twitt, et lui dans son antique stratosphère !
Et aux autres cadres, formés par l’état, combien le prolixe et volubile ténor, demanderait-il de ristourne ? Et combien lui demanderas-tu, Lecteur, pour en être à la hauteur ? Ce, afin de payer et de se délivrer de sa haine ministérielle, envers les hommes en blanc ?Combien doit-il débourser, lui le célèbre parvenu, (comme nous tous, merci au Maroc), qui est devenu un si bon Ministre ? Sinistre pour autrui, dans cet état marocain, en cette phase de contraintes, de manifs, d’épreuves pour le pays et de manques ? Maintenant, que vive la liberté, les langues se sont déliées, sans peur et sans reproches craindre ! Mais il n’est pas le seul à sortir des insanités pareilles et si peu amènes. Son cas fait école. Il en a hérité peut-être, chez Ssi Driss ? Ou lors d’un mauvais examen par un remplaçant, dans un cabinet médical qui ne devait pas s’ouvrir au TPA pour un simple Kada !
« Les médecins généralistes qui constituent pratiquement la moitié des médecins au niveau du Royaume et qui font un travail extraordinaire au service de la population, parfois dans des conditions extrêmement difficiles, n’ont pas eu droit à leur vraie place », a indiqué le Pr Maaouni à l’ouverture du 1er Congrès national de médecine générale, organisé par la Fédération des omnipraticiens de Rabat-Salé-Kénitra (Forsk) »
Alter Ego
Les autres, ce sont des ordures si épaisses, pour lesquelles, faute de cellules convenables en taule, qu’il faudrait les enfermer dans les chiottes publiques. Façon éloquente de les envoyer paître et se rassasier des boissons citoyennes et des purges gratuites que l’on offre aux latrines ! La propreté publique est un vaste chantier. Ainsi me parlait un ingénieur, pas Zarathoustra, que je n’ai pas connu ! Pour la préservation des eaux, des terres, des mers, de l’atmosphère, du climat donc et des flots, il va me préciser encore…
Les déchets, étrangers, SVP, et lubriques, traités ou pas qu’ils furent, et que le pays importe pour économiser un peu du mauvais carbone… Ça avait fait le buzz et l’affiche lors de la Cop22. Tu ne t‘en souviens pas ? Et de sa responsable son hyper labiée ? Si active et de bon aloi, mais qui est partie en fumée, aussi bien ! Donc, aux fins d’économie et pour pallier aux manques d’eau, nous disions, il m’explique que recyclage industriel de ces fientes et ordures est indispensable…D’abord dans les pays techniquement avancés, pour en donner ou vanter l’exemple et pour vendre la technologie ensuite, et créer ‘’le besoin’’, chez les pays sous-développés ! On en fera, me dit-il, en en extraira des eaux de boisson. Tchin, tchin ! J’en ai été stupéfait ! Et plus encore, des produits chimiques, utiles à l’agriculture en premier. Bon app’, les végétariens !
Autant les baigner dans ces piscines (suspectes et glauques) et leur faire tester ces bidons d’eau, en leur faisant boire ces liquides de récupération, eux les premiers et pour l’exemple. Sous contrôle médical de laboratoire prolongé, bien entendu…Virus quand tu nous tiens !
L’exemple édifiant, venu de la part de ces notables, sera plus crédible aux gens les plus simples. Les gens avancés qui nous critiquent, ‘’avant de nous faire boire le calice jusqu’à la lie ’’ et de nous passer à tabac, devraient, eux les premiers, passer à table !Ce gérant des erreurs et des tares, ô Ministre intègre, ne voit pas tous ces bac-plus-8 ou plus 10, ces médecins généralistes, simplistes dévoués, qui ont fait le service civil, pour la plupart, et tous ces médecins qui chôment et qui traînent la patte parmi le petit peuple…Lesquels, faute de briller dans la licence, (laquelle ?), en droit occidental, en lettres persanes et orientales ou économiquement meilleures et financièrement parlant plus rentables, sont devenus de grands ministres ! A force d’entrisme, de népotisme et de prières dans le bon endroit, la licence (en fac), pas plus de 3 heures de travail par jour, ça paie mieux que ces doctes de quartiers ! Ces toubibs qui se plantent au boulot, pour pas cher, et qui restent bien plus longtemps à l’ouvrage qu’eux ! La retraite, les congés, les horaires et les assurances, en sus ! On suce ! On se sucre bien, chez eux ! Et malgré ça, la grosse gueule, n’guire âla etebba, we ennafkha ! Les râles contre les toubibs et la grosse gueule , en sus !
Je croyais qu’au pays on n’en faisait pas d’aussi cyniques et méchantes créatures. Que ferait-il s’il avait, comme le Daech et nos ados des rues, des machettes et des cimeterres, ce bon ministre de musulman, pour corriger sur ordonnance, ces révoltés du stétho…Scoop ! Ces sunnites d’occident ! C’est vrai que nos dynasties sont d’essence alaouite, de Sidna Ali, même si elles furent Idrissides au départ. Ces réfugiés, poursuivis, proscrits, qui fuyaient les Omeyades ou les Abbassides ? Je ne sais plus ! Allez vérifier ! Ces khalifes et ces saints qui se sont gaillardement entretués, après la mort du Prophète ! En bons musulmans ! Et qui voulaient occire les justes héritiers, jusqu’au dernier.
http://myasthenie.forumactif.comSujet: LA VIE
LA VIE
CHAPITRE UN : CHERS ‘’AMIS DE LA VIE’’, BONSOIR
Je partage avec toi, Cole et toi Henri, ces mots publiés sur FB en réponse à un pessimiste qui a livré au public des idées noires sur ‘’ la vie…’’. Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme et autres collants et infectant délires contre la vie et l’existence entière. Sans la vie et au-delà de la vie, avec plus d’espérances et de mieux être encore, l’âme pour être clairs, que serait le monde des humains, depuis le début de ses mythes religieux, de ses doutes philosophiques, de ses prolifiques cultures et de ses civilisations méconnues ?
Voici des réflexions écrites entre deux patients cet après-midi. La vie, c’est ce que défend le médecin, en soignant la mère enceinte, les enfants malades et les adultes jusqu’au terme prescrit pour cette vie. La sauvegardes et le maintient de la qualité de la vie, ce dont on parle sans mysticisme avouer, quand on dit des médecins qu’ils opèrent dans le secteur de la ‘’santé’’ ! N’oublions pas que dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge, ce furent souvent des religieux, (au sens moral et civique élevés du terme), l’Eglise, voire des philosophes et des sages, des alchimistes qui furent les thérapeutes. Ils opéraient dans ces œuvres, bénévoles et/ respectables, en pleines épidémies. Bien avant que ce magister ne devienne une profession, un simple métier, altruiste parfois, sous tendue par les techniques et les sciences diverses qu’englobe la médecine. L’art de soigner et de protéger la vie !DEUX : PASSONS SUR LES VIEILLERIES BANALES
La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ? Ce serait des milliards de milliards d’astres sans buts (connus) et des massifs planétaires inutiles en train de vaquer dans un ou des univers extensibles !
Cette terre, qui est peu ou prou, une partie infime de l’univers, est notre berceau sinon notre éprouvette. Pour les croyants, Adam est un fabriqué-main de divine facture ! Nous ignorons quand même, les étapes et les secrets de la fabrication du premier homme. Tant d’eau et d’argile, mais où, dans ce paradis terrestre. Ou à côté, avant d’y choir tout fait ? Et en sus du simple corps, il y a le souffle de Dieu, qui lui confère l’esprit. Ou l’âme ? Ce plus, qui part quand son organisme ‘’ne marche plus’’ !
La vie, chimies, argiles, eau et lumière, ont fait que cette vie soit, (à notre connaissance), sortie des mers et du ciel. Du Ciel !
A croire les évolutionnistes et leurs sciences, chaque être, des bactéries aux algues puis aux arbres, des premières cellules vivantes à cet humain que nous sommes, porte des éléments infimes qui expriment le hasard de son hérédité, l’animale, pour nous, les dit-hommes.
Un destin de ‘’vie’’, un modus, est inclus, inscrit comme capital et moule dans les cellules. Là où se lit le dit-destin de l’animal, de l’arbre ou de l’insecte. Le b, a, ba, le noyau de la vie ! Y participent les gènes des chromosomes. Nos possibilités animales, nous font partager certains ‘’gènes ‘‘avec d’autres êtres de parmi les ‘’bêtes ‘‘. Celles qui nous entourent et dont nous usons en nous régalant, pour alimenter notre organisme, pour activer et animer ses activités, pour nous construire physiquement et nous réparer ! Nous sommes des carnivores et des prédateurs. Des fauves ! Messieurs Trump et Netayahoo, plus que d’autres ! La barbarie, la sauvagerie, le sang sont inclus dans nos comportements naturels, dans nos fibres et dans nos veines ! La vie, la nôtre est tributaire de ce cycle peu amène du sang des autres, de leurs chairs et protéines.
Nos actions et les actes déterminés par le milieu, humain et matériel, climatique voire cosmique et astral qui interfèrent. Puis il y a les rôles réfléchis ou pas de la famille, de l’école et de leurs idées et autres programmes. Des directives, des idées, un apprentissage qui profilent ce que nous devenons et ce que nous sommes. Il y a l’impact et le standing du pays, le statut du village ou celui de la tribu, s’y ajoutent les cultures ingérées et concomitantes dites extérieures. Tout cela fait que les us et les cultures forment la personnalité et décident de ses opinions, en traçant en partie, son caractère borné ou changeant.
Et l’on voit que viennent nous formater et nous modéliser les religions et les civilisations, leurs langues et leurs traditions. Celles-ci interfèrent avec le monde du livre et du téléphone maintenant, pour faire de nos opinions, rendues fermes ou ouvertes, plus perplexes qu’elles ne le furent pour nos anciens. Nos jugements politiques, nos convictions sociales et nos crédos, des élémentaires aux plus simples, les philosophiques ou les plus compliquées encore, cadrent nos vies, leurs modus et nos actes bien sûr. Langue et langages opèrent, pourvu que les oreilles et la voix marchent. Oui, notre vie et notre évolution sont tributaires de nos sens. Ces cinq sens ou plus, qui donnent aux méninges, au cerveau, de quoi former la personnalité, ses sentiments et ses propres pensées, comme le sens des actes et des conduites ! Que la mémoire vous soit fidèle, Alzie !TROIS : LES DERIVES NECROLOGIQUES
La planète est une scène de théâtre. Nous y voyons des gens puissants harceler et amoindrir les plus faibles, les asservir, les broyer et les annihiler pour les empêcher de progresser tout en gardant leurs identités propres. Voire leurs terres et leurs patelins ! Des hommes puissants contre des escargots ! La fin du film est connue. Et ces façons de dire et de se conduire, dans la vie en société, en ville, au stade ou en politique, vous diffèrent un ponte notoire, un sauvage, un riche ou puissant général ou président d’un minusculhomme * ! Un nain, un infra, ce n’est pas comptable ! Admettez, svp le néologisme, de ces mollusque-hommes ! Que ce bonhomme soit électeur ou pas, et comparez sa vie et sa conduite avec celles de ces illustres surhommes ! Dignes des super-héros. On ne parle ici, ni du travail, ni des recettes ni du bonheur ou de la santé, qui sont les paramètres de la vie. Mais des contraintes sur la vie des autres. De quoi détester ‘’la vie’’! N’est-ce pas monsieur le pessimiste ?
Dès lors, comparez cet ouvrier de France ou du Maghreb, ces Rohingyas qu’on achève en Birmanie, avec un gars de la tronche de ce Trump et de ses comparses des lobbies qui l’on élu ! Je ne parle pas de paix vécue dans un pays donné, ni d’états en voies de soulèvements et de guerres, ni des richesses des uns ou des autres, mais des conduites envers autrui. Ses comportements, même lointains, interagissent et impactent notre vie. La personne, l’individu, ses libertés, ses droits et d’autant son sens de la vie, tourne parque la vie est devenue mondialisée. Remodelée, re-normalisée par les médias, les phones et les sites sociaux et communautaires ! Une vie, une personne, dotée d’un caractère, de pensées propres, devient le sujet de conduites schizophréniques. Elle est hallucinée, difractée sur plusieurs styles, ceux d’endroits et de milieux éloignés et différents d’elle.
La poignée de main forte, la chevelure bienséante, de ses sorties virulentes, le riche ado jette son dévolu caractériel et son verbe, toute sa viralité de génie, sur les adeptes de ses tweets et de ses propos indélicats. Des inconduites ou des frasques politiques qui font des victimes. Avec sa trempe de dominateur, Trump a des capacités qu’il impose aux autres. Il faut dire que c’est sa vie et qu’il est l’Amérique ! Comme tel artiste ou telles stars, mais chacun a ses vils secrets, ses astuces, son brio et ses apparentes ou nobles qualités ! On a vu comment les chefs de marque, les illustres imperators, font les princes et défendent leurs pays, ou les pourfendent. Comme ils gèrent les révoltes et les gouvernements, comment qu’ils agitent la guerre ou l’invasion, ou qu’ils fassent faire la paix entre les ennemis d’hier. En un mot des sorciers et des manipulateurs ! Et comment leurs actes agissent sur nos destins et nos vies. Voir la réponse virile de ce Donald, à la limite de l’obscène, qu’il vient de faire au président de la Corée du Nord, à propos du ‘’bouton nucléaire’’!
Dire que la vie n’est rien, pour répondre à ce monsieur, qui la trouvait dangereuse, nulle ou labile et trop courte, n’est pas si aisé ni facile, à la vue de ces évènements et des souffrances des peuples et de celles des gens perdus dans les villages des jungles ou perchés sur les montagnes inaccessibles et enneigées !
Pour être heureux ‘’de sa sienne de vie ‘’ a-t-il pensé aux autres et comment ils sont astreints de vivre çà et là, leur p…périlleuse de vie ?QUATRE : L’INVASION DES CLOPORTES
A-t-il encore, ce monsieur, pensé aux malades qui n’ont pas les moyens de se soigner, à ceux qui vivent en guerre et à ceux qui la fuient, pour plonger corps et âmes, dans les abimes des mers de non-retour ?
Ou dans les pays qu’ils infestent et torturent, qu’ils embêtent massivement en tant que fugitifs et migrants honnis et mal-vus ! Et que faute d’amour de leurs hôtes, leurs misères notoires ne leur font rencontrer que gènes, nuisances et haines supplémentaires !
Ne faut-il pas tout faire pour la paix, à l’international, dans tous les pays du Moyen-Orient ? Et non se mettre, chers démocrates cultivés et occidentaux, à les soulevez de façons perverses les uns contre les autres, à la manière de ce Trump qui a déclaré installer son ambassade américaine à Al Qods ! Un novice malencontreux qui fait pire que ses prédécesseurs et contre l’avis de l’Europe unie ! Et tout cela pour le pétrole, surtout pour la vente d’avions et d’armements aux Arabes, (Qu’il n’aime pas) sous couvert de ladite quiétude du très démocratique Israël. Brisez tous les pays arabes et les fracasser, en autant de parties subalternes et ennemies les unes des autres, le b, a, ba de Machiavel !
Ne faut-il pas que les gens bien d’Europe, (ces pays qui ont survécu à ces guerres mondiales, atroces et abominables, qui avaient tué des centaines de millions de gens), agissent en connaissance de cause et des choses, de par leur statut de civilisations assagies, pour que ‘’ces fugitifs’’ rentrent définitivement chez eux ! Dans leurs pays éclatés, aux infrastructures ruinées, plutôt que de rester, là où personne ne les aime ni les désire ! Est-ce ‘’une vie’’ que la leur, comparée à la vôtre Monsieur, qui critiquez si véridiquement ‘’ la vie ‘’ ?
Oui je vous comprends, si vous parlez de leur vie, à eux ! Pires que celle des chiens errants et des chats et de ces autres animaux qu’on abat, gratuitement, ou qu’on sacrifie pour nous vêtir, nous chausser ou nous nourrir.CINQ : LE SENS DE LA VIE DURANT LES GUERRES
La Paix pour la vie de tous ou les affaires de certains pour la mort des autres ?
Oui, je vous saisis, car ces vies, sans aucune dignité ni libertés, sont celles des prisonniers dans leurs propres pays, envahis et dévastés, ceux du Moyen-Orient, depuis la fin des colonies, surtout après la première guerre Irak-Iran et celles qui avaient pour buts de dévaster l’Irak, la Lybie et puis la Syrie. A La recherche par ces grandes puissances à la pointe du nucléaire, d’armes atomiques ou de morts massives ! Et quels sont les pays visés ou celui qui sera au programme, après le Yemen et l’Arabie ? Et quels motifs invoqueront les maîtres du monde, pour faire détester la vie aux habitants de ces déserts ? Ces terres ‘’arables’’ et si utiles pour la sécurité et pour les affaires impérialistes ?
Comme exemple, il y a encore celui qui fait la peine à tous. Merci au duo des acteurs Trump et Netanyahou. C’est le cas de ce pays qu’on efface de la planisphère et qui est envahi par des militaires surarmés. Ceux d’une puissance nucléaire, pan-terrestre. Ces Juifs du monde, bien cultivés, admirablement surmédiatisés, bien nantis, aux 180 prix Nobels ! Ces démocrates qui tuent les leurs de voisins-envahis et qui les maltraitent parce qu’ils leur demandent de libérer leur pays, et qu’ils ont la mauvaise idée de vouloir résister à l’invasion restrictive de leur terres ! Pourtant, je me dis des fois, qu’ils sont comme les Résistants de France, ceux qui ont fait face aux nazis !
Ils demandent la vie, ces affreux rebelles du gommage colonial ! Ils demandent la liberté. Ils demandent la paix ! Et ce pour y vivre en bons citoyens, sur leurs terres restantes et dans leur capitale ancestrale. Envahis et tailladés, ils requièrent une vie libre, comme celle où vit notre bonhomme si critique de qualité sordide de ‘’ la vie’’ !
Ils aspirent à une vie meilleure. N’est-ce pas le vœu de tout un chacun ? Une vie comme celle des Européens, actuellement, loin des envahisseurs et de la terreur constante. Loin des colons et autres tueurs, motivés au nom d’une religion ancienne, qu’ils instrumentalisent, de façon perverse, fourbe et raciste et ce au nom d’un dieu Yahvé…Somme toute, le même que Dieu et Allah ! Un Dieu tribal, inique, qui a ses préférés d’entre les hommes, et qui leur permettrait de brimer les autres et de les effacer, pour assoir leur foi !SIX : LES NOUVELLES ETOILADES* DE TRUMP
Quid du sens de la vie durant les guerres ? Ou les nouvelles guerres de religions qui présagent d’une troisième guerre mondiale ! On réédite les Croisades. Ce sont des Etoilades*, qu’il faudrait dire ! On sort de ses arcanes antiques, barbares et lubriques, une époque religieuse. Celle d’une ère périmée qui est en train d’empoisonner et de pourrir ‘’ la vie contemporaine, de tous les habitants, sincère pacifistes, de la Terre !
Et cela depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il y a plus de 60 ans, anglais et autres alliés aux Américains, ont offert un foyer de feu, aux fils de ceux qui ont péri dans les fours crématoires allemands ! Oui, c’est la vie qui brûle ! Les Arabes paient pour Hitler et ses hordes de SS allemands !
Surtout celles de millions de gens, des Palestiniens, qui a part leurs droits sur leur terres et leur fierté, sont jaloux de La Liberté que s’offrent partout dans le monde, leurs cousins Sémites. Ces Juifs poussés au Sionisme envahisseur par leurs puissants et rassembleurs lobbies américains. Ce sont pourtant les petits-fils du même prophète, sauvé du feu, Abraham, qui les massacrent sur leurs terres. Abraham sur son autel, n’aura égorgé pour Yahvé ni Ism-Ael ni Idzhak, mais sur l’autel de Palestine, la curée ne cesse pas ! Dieu, le vrai ne doit pas aimer ce sacrifice-là ! Plus jamais encore, il ne devrait leur permettre ça !
Ce sont des envahisseurs, rescapés ou réchappés, issus de tous les pays du monde qui sont venus pour les cloîtrer dans des camps d’apartheid. Des occupants qui les emprisonnent derrière un mur dans de véritables camps de concentrations.
Les maîtres attendent leurs suicides ! C’est-à-dire, des pertes obligatoires qui doivent survenir chez les plus faibles. A la suite des révoltes impuissantes contre les maîtres oppresseurs. Ces fins limiers de la terreur. A la suite des marches de dépit, de si bonnes occases pour que la réaction armée opère le nettoyage ethnique. Programmé et attendu par les machiavels universels pour et afin de purifier la région !SEPT : LE SENS DE LA VIE
Que penseraient de ces mots, ‘’ le sens de la vie ‘’ des autres, ceux qui sont si près des livres pieux, les religieux ? Que penseraient de ces mots ceux qui jonglent avec les théories philosophiques ? Que pensent-ils de ‘’la vie’’ de ces basses-gens, de ces maîtres et de ces hauts personnages ? Ces tyrans dominateurs, programmeurs politiques des plus hautes fonctions et places, ces régisseurs de la planisphère financière, ces mastodontes, caractériels et frivoles, qui sont devenus d’horribles malades et de terrifiants dictateurs, pires pour leurs victimes, que ne fut Hitler, l’affolant führer !
Etre opaque à la vie des autres, c’est vouloir être aveugle et sombre, trop pessimiste et stérile, fermé ou borné ! Et c’est une mauvaise école. Tant pour les jeunes, les vieux que les malades qui espèrent mieux que les despotes adorateurs adeptes du démon !
Et si l’on fabriquait moins d’armes et qu’on créait moins de tensions, de suprématies et de guerres, cet argent spolié, irait aux soins des gens, à leur meilleur habitat et raisonnable alimentation, à une consommation plus utile, plus logique et moins effrénée. Les gens iraient au travail, s’occuperait de leurs terres, de leurs amours, de l’éducation de leurs enfants et de leurs villes. La famille sera mieux régulée et plus stable, partout et sans fioritures, alors la paix sera assurée partout et pour tous. Et peut-être que plus de bonheur reviendrait sur cette terre, pour de plus larges strates, pour tous les humains. Ce qui rendrait les penseurs et les critiques, plus optimistes à la vie et au sens de la vie !Dr Idrissi My Ahmed, le 05 / 01 / 18
JE NE SUIS NI AMOUREUSE NI MALHEUREUSE
Ou de la vie des gadgets égarés
Episode 74 de la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’
Maidoc _ Un tout petit chaton miaule sans arrêt. Il n’a pas cessé de piailler, de toute la nuit, tant sa voix avait changé et faibli. On lui verse du lait dans une assiette, mais il ne sait ni boire ni lécher. Sans mère, pour le faire téter ni père pour le manger, il continue de geindre et de crier. Ce qui a fait pleurer Nour. Douze heures après, je le retrouve étendu, immobile et sans cri. Il est, tranquillement couché sur son côté droit. Des dizaines de fourmis parcourent ses yeux et lui couvrent le corps, tentant de le percer.
Student _ Les empereurs, les César et les Trump, sont des images superbes, mais fugitives de demi-dieux. Virtuels tyrans, généraux, satyres et potentats, ils passent par les armes…de la vie ! Les pontes partent, sans repères ni puissance, ni corps encore de femme ou de fric à emporter. D’autres s’anéantissent, en catimini, ils passent quasiment inaperçus. Que reste-t-il des rois, quelles que soient leurs bonnes œuvres et leur laudateurs réunis ? Tant l’épaisseur des humains et leur poids sont nuls dans l’espace-temps de cette galaxie. Ces sommités que vous craignez ou que vous fréquentez…sont virtuels…ou à peu près !
Maidoc _ Ces princes que j’ai chantés, et pour rien, il est vrai, seront un jour périmés ! Mes vers, plus longs à sculpter et plus âpres qu’un tableau de peinture à colorier ne leur ont pas plu. Collecter, aimer, avoir, posséder est une question de moyens importants, mais aussi de goûts avertis.
Student _ Tu peux attendre tes 3 milliards, sombre rêveur de parodie ! Le temps est un maître, mais ses élèves ne demeurent pas longtemps dans ses coursives et leurs classes sont aussitôt vidées.
Maidoc _ Tu ne peux pas parler normalement, comme tout le monde ? Pour le simple besoin de comprendre tes allusions et tes paraboles.La suite du dialogue entre Docteur Maidoc (M) et Mme Laure Student (S)
S _ Je ne suis ni amoureuse ni malheureuse !
M _ Pourquoi dis-tu ça ? As-tu dépassé l’âge des problèmes et des envies ? Ou, es-tu déjà, comme ce chaton du haut, sans vie ? Pourtant, à ce que je vois, tu parais encore comestible.
S _ Merci. Je sais. J’écoute Oum Kalthoum, elle me rassasie.
M _ Mais tu ne suis pas vraiment ce qu’elle chante, on dirait. Comme tu ne comprends pas ce qu’elle me dit !
S _ Je vieillis bêtement, alors que je n’ai envie ni de tomber malade ni de mourir d’envies !
M _ Ignorant que je suis, je n’ai pas deviné !
S _ Alors raconte-moi, toi qui chantes et qui suinte d’envies, ce que te dis Oum Kalthoum ou qu’elle exprime et que je n’aurais pas saisi ?
M _ L’amour, ma chérie ! L’amour..
S _ Quoi ? Tu y crois encore ?
M _ Trois longs appels stridents et consécutifs au phone me détrônent ! Est-ce cette stressante fille ou cette autre qui daigne rappeler à cette heure insidieuse ? Telle une fusée qui pète le feu, je m’éjecte du siège qui me sert de salle de réflexion, de lecture et de trône.
M _ J’atterris sur la table et je rappelle aussitôt. Qui c’est ?
X _ Nous avons appelé un autre médecin !
M _ Je rappelle cet autre numéro qui est entré lui aussi sur mon phone. Qui c’est ?
Z _ C’est Ikram qui vous a consulté samedi dernier.
M _ C’est pourquoi ?
Z _ Ne vous dérangez pas ! On a appelé le Dr Clairmont. Il arrive. C’est pour mon grand frère. Je crois qu’il est mort.
M _ Je le connais ?
Z _ Non ! Il est vieux. Il suivait ailleurs d’autres médecins.
M _ Mes condoléances mademoiselle ! Que pouvais-je dire de plus ?
S _ La vie est un struggle, un stress, à la poursuite des plaisirs. Ces drogues qui dissipent les pensées nuisibles et les soucis néfastes. Ces oublis, ces passe-temps, sont de relatifs instants de bonheurs qui font oublier la mort et ses peurs. La vie, est-ce la quête, inconsciente, des jouissances, des jeux et du bonheur, pour dribler la crainte de la mort ? Ces artifices plaisants, ces masques temporaires, ces gommes et ces conduites palliatives, cachent les pensées tragiques de l’existence. La destinée, la vie, factice et labile, est vouée chez tous les êtres, à la mort.
M _ Son côté inéluctable et tragique est une immense phobie. Comment font les gens pour ne pas y penser ? Une solution : l’oubli. La course aux plaisirs des sens, la course vers l’accès aux biens, contre toutes les règles, l’amoncellement et les cumuls, souvent inutiles, expliquent en fait cette volonté d’oublier la fatuité de la vie, sa furtivité, et la contrainte inexorable du trépas qu’elle prédit.
S _ Ou le refuge dans la religion, le credo et l’espérance d’une autre vie, moins courte et moins saugrenue ! Maidoc, moi, qui reviens de l’Au-delà, je te pose une question, Docteur. Que reste-t-il des lambeaux, des débris et des cendres ? Que reste-t-il des traces de nos passages et des ombres de nos entités ? Là sur les moules d’argiles de nos berceaux de chairs. La vie est clairsemée d’ombres inconnues, de feux et de lumières. De bonheur, de plaisirs et de joies, parfois ! Les haines et les guerres, les meurtres et des carnages (ouvrez votre télé !) ont fini par tout sup planter.
M _ Depuis les premiers âges, des sauriens et autres fossiles, des singes et des troglodytes ou de Caïn et d’Eve, que sommes-nous en fait ? Ô sombres entités du monde civilisé, dites ! Identités suprêmes de ladite humanité, jactances prétentieuses, osez dire ! Avouez ! Suprématie des purs et des nantis ostentatoires que vous êtes, ô les classes supérieures, renseignez-nous ! Alors que nous somnolons, nous les nuls que vous ruinez et que vous méprisez, pour les humilier encore plus et les ravager !
S _ N’y-a-t-il pas d’autres valeurs à fructifier et d’autres sentiments à multiplier ? Ensemble et de connivence, les humains ne peuvent-ils vivre en paix et dialoguer ? Un peu plus de compréhensions, d’amour et de partage, sans que ce soit la totale équité ! Si vous la craignez pour autant, afin, Docteur Maidoc, de ne pas te paraître niaise ou indélicate ! Je le dis aux vaniteux, aux orgueilleux, aux radins, aux peureux pour qu’ils se rassurent, ils ne seront ni appauvris ni ruinés pour autant ! Si des esprits chagrins croient que je lance des idioties utopiques, des fadaises stupides et des insanités, qu’ils arrêtent de me lire, là, tout de suite !
M _ L’idéal, existe comme la justice, la beauté et les libertés, ne serait-ce que de nom !
S _ Qu’est-ce qui est important, de l’homme qui conduit un véhicule ou cette voiture de marque, qui vieillit entre ses mains et qui sera détraquée ? Qui est le plus important, ce corps vaniteux, ce véhicule arrogant mais admirable robot ? Ou ce qui le meut et qui plus est, ce qui lui donne la vie ? Appelle-le ‘’esprit ou âme’’, ce truc qui colle au corps et qui le fait bouger ! Même si tu n’as jamais vu sa tête, sa couleur sa forme, ni contrôlé son permis !
M _ Je saute par-delà ta philosophie de spectre expérimentée et de revenante au physique potable !
S _ Potable seulement ? C’est du contre-harcèlement, Docteur ! Ou des avances déplacées ?
M _ C’est kifkif ! Je te confie un truc, Student ! C’est une débauche de sentiment, un zeste d’amitié, fanée ! Un test en déphasage que j’ai commis ! J’ai appelé par inadvertance, le pharmacien. Il semble s’être caché, d’après le rictus de sa vendeuse qui avait été le prévenir de mon appel !
S _ Certains se cachent pour mourir ! Celui-là, ton bonhomme, pas si doux ni louable, t’évite, pour ne pas livrer son avis ni partager ses secrets. Il ne t’aime pas. Point. Pourquoi insistes-tu ?
M _ D’ami, sans convictions, il devient le contraire, sans aucune. Avec en sourdine sa rage que j’ai sentie. Je l’avais souvent sondé, sans résultat ni réponse de sa part. J’appelais ça de la haine silencieuse et concentrée.
S _ Je ne pense pas qu’il ait fui ou qu’il ait refusé ton appel téléphonique. Il rentre et ressort du labo, il va à la pharmacie ou qu’il sort parfois dehors pour ses affaires à côté !
M _ Bof ! Que reste-t-il de nos puissances ? Que reste-t-il des tristesses, des erreurs et des ombres de nos pas, des ratés, des cris, des joies, de nos monstruosités ou de nos erreurs ? Nos bêtises et nos insuffisances, sont-elles à ce point importantes pour rester notées et figées jusqu’à la fin des temps ? Pour nous les remémorer et nous confondre le jour du Jugement Dernier afin de nous juger.
S _ Une éternité remplie de nos riens terrestres et de nos perfides imperfections ! Des bavures de jeûnards* et des bévues ineptes de vieillards, inaptes à toutes thérapies réelles ! L’âme lumineuse, d’origine divine, doit-elle souffrir et payer pour des corps nés d’argiles, aux instincts bestiaux, aux corps dérisoires et fragiles. Des pannes qu’il t’arrive de tenter de soigner, Maidoc !
M _ Ces mécaniques, vite déglingués, aux intellects sont à la merci des instincts et des hasards.
S _ Le hasard, tel un jeu aux règles inconnues, nous jette devant le mystère occulte et secret. L’aventure, l’hésitation, le courage y font face, sinon l’égoïsme, la peur, la violence et la rapacité.
M _ Attend la suite. Voici un appel que je reçois à 16 heures 03 minutes d’une inconnue. Je ne réponds pas, j’ai mal au ventre. Ne savent-ils pas que je ne consulte pas le dimanche ? Surtout par phone ou sur Facebook ! Qui plus est, si je suis malade, pardi !
S _ Ou au bain !
M _ Cette consultante de l’espace a besoin d’un psychologue. Comment-a-t-elle eu mon phone ? Ont-ils l’Internet dans l’Au-delà ? Chaque entité tient un portable sous les yeux pour ne pas s’emmerder, en attendant la Résurrection. Ou c’est le calme plat, le silence des âmes, afin de les laisser s’apaiser au mieux ? Les âmes et les esprits se reposent dans des alvéoles, comme des larves d’abeilles !
S _ Elle a besoin de vous, aussi bien ! Pour l’écouter et la diriger, avant de revenir refaire son karma sur terre. Enfin, c’est possible du moins ! Ça devait être ça !
M _ De but en blanc, elle insiste, persévère et entre dans le vif du sujet. Elle a vendu le match, renié ses amours, ses parents, me dit-elle, ainsi que ses précédents amis !
S _ La déprime, quoi ?
M _ Ou le libre choix ? Elle est partie se marier dans l’Au-delà. Pourquoi a-t-elle besoin de moi pour m’appeler après 7 mois de maladie et 7 ans d’égarement dans le zénith céleste ? Pour regretter ses dons d’organes décalés, ses échanges de politesse et autres envies de gâteaux et de chocolateries ? N’ayant pu s’acclimater à sa famille, ni à lui, se prépare-t-elle à un autre divorce dans son esprit ? Est-ce valable dans l’au-delà de divorcer, Mamie ?
S _ Déjà le sexe, ici, je ne me vois pas faire ça, en pratique ! Mais, là-haut, c’est bah, niet ! La nourriture des anges ou leur sexe, ça ne rentre pas ici. Les gens de l’Au-delà, non, je n’ai jamais vu faire ça là !
M _ Lui, son mâle, a-t-il continué à boire, là-haut ? D’autant, dit-elle, qu’il ne la sort plus le week-end. Pour aller où, madame, dans l’au-delà ? Vous êtes dans le septième ciel ! Que voulez-vous de plus ? Aller de tombe en tombe, mais pour aller vers où ? Ce ne sont pas des portes spatiotemporelles. Alors, c’est grève du sexe et les chichis pour savoir qui va commander la maisonnée ! Ça ne se fait pas là ! Pourquoi appelle-t-elle alors, un médecin, plutôt qu’un ange ou un psy de là-bas ?
S _ Je reste perplexe, tout comme pour ces infos-là. C’est vrai que la tête du chinois ne va pas se coller seule et s’adapter à celle de l’Italien, comateux. C’est vrai que les Rohingyas, ça continue de saigner au ‘’ Myanmar de Birmanie…
M _ C’est vrai aussi que Daech, ce putain d’EI, qu’il périclite, mais qu’il fait encore tonner des bombes pour alimenter les enfers quotidiennement de centaines de civils innocents, dans vos pays d’Europe, Mamie Student.
S _ Dans les vôtres, ça pète aussi, Mondoc ! Les arsenaux qu’on découvre, juste ciel, là chez vous ! Marrakech, Casa, c’est où, dis-moi ? Des tonnes de drogues diverses, ça vient d’où ? !
M _ Je reviens à mon sujet ! La Paonne, m’appelle de votre aire justement, Madame Student ! De votre sphère éthérée, et en PCV, SVP ! Alors que je suis dans l’impossibilité de la soigner. C’est une erreur. Je ne suis ni un spécialiste des marabouts ni un psy des revenantes,
S _ Encore moins un saint ou un ange, qui plus est !
M _ Ne font-ils pas des gardes, le week-end ceux-là, non plus ? Phoner de l’Au-delà, à ce moment, pour me rappeler les viscères enflammés de son vivant est une impéritie. Ces questions existentielles, matérielles et immatérielles, va-t-elle s’en souvenir ? Et me les rappeler, là-aussi, cette momie ?
S _ Elle a vécu comme une célibataire jusqu’à cette retraite-là. Sa tendresse de paonne, sa frime, l’a poussée à se ranger dans cette basse-cour de mâles en rédemption avec un ange alcoolique, en perdition !
M _ C’est le Diable alors ! Satan, Lucifer, le Démon ! Bof ! Les enfants de Bacchus et ces Faunes, sont portés sur le sexe et le vin. Comme s’il fallait être ivre avant de manœuvrer une femme, pour la forcer de coucher. La conquérir et lui plaire vaut mieux que de la contraindre ou de l’apitoyer ! Enfin !
S _ Elle a choisi la banalité, le couple sans amour, pour se ranger et palier aux incongruités de la vie.
M _ La case qui lui échoit, c’était de se caser, au lieu de flirter, à la va-vite ! La drogue du couple, l’amour, avant la mort, ça paie !
S _ La paix !
M _ La paix afin de fuir la misère et les coups durs de son village rifain. C’était navrant, mais bien avant Fikri, ses espadons écrasés, le Hirak et ce Zafzafi et ses copains qui ont mal tourné.
S _ Les stress pénibles, les aléas rendent malades les meilleures ouvrières. Alors elles marchent et ont manifesté, elles aussi !
M _ Il semble qu’elle devint malade de son directeur, la Paonne. Un coopérant technique de son état, un diable veuf, un rustre de surcroît, qui l’avait harcelée et qui avait juré de l’agresser littéralement dans son boulot à trois sous, si elle refusait de l’épouser.
S _ Ah bon ! On va jusque là pour se marier dans votre respectable pays ? Chantage, plus qu’amour, ou balivernes ?
M _ Désir et passion sauvage, d’un seul côté ! Je ne sais ! Celui du mal, du mâle, avant la rapide mise en scène des mariages. Et la prison, comme étape de repos, à regret !
S _ La mort, la fuite et le départ au Barzakh, finirent de calmer leurs ardeurs. ‘’ Une fois mort, plus rien ne périt’’! ‘’Les amants de l’au-delà’’ ? Sont-ce des titres de films ? Ou de simples expressions qui me sont venues et qui collent à ce couple bizarre !
M _ Epousée quasiment contre son gré, elle a fui ses problèmes de sa famille, sa mère, une radine qui la détestait, le loyer qu’elle devait se débrouiller et son triste logeur, ainsi que les graves soucis d’argent de sa chômeuse de jolie sœur. Tu confirmes, la Messagère ? La majorité des nôtres, africains, indigènes locaux, citadins ou qui plus est, ruraux sont ainsi pétris. Tu confirmes, la Messagère ?
S _ Je le sais, Toubib et je te confirme ce que j’ai dit sur les aveux de ce couple de morts que je sui venu corriger ! Et par là, les sombres et violents comportements de tes contemporains.
M _ Quid du sexe ?
S _ Le sexe devient le modus vivendi, l’emblème de tous, celui bonne ou de mal-vie. La malédiction de l’homme est inscrite sur son sexe !
M _ C’est un autre titre de film ?
S _ La malédiction de l’homme est écrite sur son bout de chromosome. Plus que l’amour, le culte ou la divine et palliative beauté ! Plus que l’argent, le pouvoir, le sexe est une arme de vie !
M _ La vie dans ce pays est un enfer déjà pour les exclus. Pas besoin de les embêter dans l’Au-delà, ils auront déjà payé !
S _ Bah !
M _ Seulement, pour répondre à ce couple, côté femme du moins, je te dis en substance. Ces soucis, ces problèmes sont ceux de toutes les personnes, comme des millions de femmes africaines, qui n’ont pas eu de chance et qui végètent dans la merde, en attendant de sauter sur les barques ou sous les vagues !
S _ Ces bavures et ces erreurs par la suite, sont celles d’une personne exploitée, qui gagne peu, malgré son relatif savoir, sa technicité et son rang. Et après, qu’as-tu dit à cette Paonne ou fait, Maidoc ?
M _ Au revoir, lui dis-je. Si jamais tu chutes ou que tu reviennes ici sur Terre, je pourrais t’aider comme avant, afin que tu puisses mieux entendre et corriger ton destin et surtout mieux voir où va ton intérêt. J’ai conscience de tes regrets et de tes déboires. Mais, tu es devenue un esprit ! Patience, alors ! Attend, Mme Student ! Elle va te ramener sur le sol, pour te délier de tes erreurs passées et changer ton karma, fortifier ton âme, pour une autre meilleure vie.
S _ Je ne lui aurais pas proposé plus que tu ne lui a dit, Mondoc !
M _ Parallèlement à ce quiproquo, d’outre-tombe, qui me dépasse, le phone sonne encore. Et c’est toi, qui arrive ! Toi l’espionne de l’Au-delà, toi la Student ! Avec ton bavardage intemporel, te voilà revenue, ma chère Laury pour sauver l’humanité !
S _ Tu parles, Mondoc ! L’espionne qui est revenue pour son 74 ème épisode de son épopée, celle que je suis, vient t’offrir ses délires et pour te sortir les vers du nez !
M _ Une espionne mystico-mythique de l’espace-temps, est la bienvenue ! C’est un air frais, avec cet été qui dure ! Une nouveauté, avec ces banalités politiques que l’on vomit et qu’on remâche et ravale comme des remugles de vaches vieillies et avachies !
S _ Je viens pour passer une consultation gratuite, au profit de mon protégé, le prince Hébreu ! Je n’aime pas dire ‘’Juif’’, c’est comme arabe, ça indispose certains ringards !
M _ Ils se sentent visés les leurs, et ils se croient réprimés par de telles appellations. Un statut qu’ils retrouvent aussi péjoratif que le mot islamiste , que j’ai tant et tant analysé !
S _ David Salomon, le 60ème de nom, t’a déjà consulté !
M _ Je le connais, Mamie ! C’est un personnage intéressant, militant de son état, pervers, sournois et querelleur !
S _ C’est une richesse caractérielle pleine de connaissances !
M _ Un portefeuille de contacts ! Oui ! Un monument de complexes, un prophète et un roi arrogant. Il est Zemmour, BHL, Finkielkraut, la cabale sioniste du philosophe et dix autres pareils, de son espèce racée et de sa tribu messianique, de France et de New-York, à la fois !
S _ Arrête, tu déconnes ! On dirait un arabe mal rasé qui parle ! Laisse-moi le faire entrer. Il a longtemps hésité avant de venir.
M _ J’imagine qu’il sait le rapprochement du Hamas de Gaza avec les-leurs de Cisjordanie et de Palestine !
S _ Lui qui aspirait au trône d’Israël. Il est tombé malade et se faisait soigner à Paris. Sans succès certain. Il est revenu plein de traumatismes. Physiques, mental, fibromyalgique, politique, économique, philosophique et religieux et laryngé ! Aphone et quasiment nerveux, querelleur potentiel. Bref il veut te consulter.
M _ Moi ! Harbech ? Vade au trou, Sainte Anesse ! Un prince mort, qui revient de l’Au-delà pour consulter un zouave de Médecin, qui n’est même pas connu du palais de Rabat ! Et qui ne s’est pas rasé ce matin…C’est un délire, madame Student !
S _ Du calme Toubib ! C’est plus pour ta sagesse que pour tes compétences qu’il veut te rencontrer…
M _ Laisse-moi rire ou me moquer de moi-même !
S _ Non merci.
M _ Je ne partage pas ton jugement de travers, ma Vieille chipie.
S _ Je t’aime et je te respecte plus que ça !
M _ Allez, crache !
S _ Bref, c’est un burning-out existentialiste qui, c’est certain, s’est aggravé dans l’Au-delà au vu de ce qui se passe sur la Terre. A cause des Sionistes et de leurs comparses de la haute finance, industrielle et de guerre !
M _ C’est quoi ça ? Explique aux pauvres lecteurs …
S _ Tu le sais, Maidoc ! Et lui, comme un Hébreux racé de longue lignée, tu l’as dit, il n’aime pas cette injustice. Une bravade constante, un entêtement de déments, commis au nom des Juifs qu’il représente, ici, sur leurs cousins sémites, les fils d’Abraham, dont il descend de par Sarah et Idhak
M _ Ah ! Isaac, Celui qui rit ! Viens mon frère, on va s’embrasser !
S _ Attend, please, one minute ! Avant de te mouiller !
M _ On dirait qu’il travaillait chez Web Help ou chez Fastbrooken dont l’avocat mercenaire vous cherche noise, à partir de sa Témara, pour que vous lâchiez ces pauvres gars et ces gentilles garces, qui sont aussi grillés par leur travail d’assujettis à la multinationale !
S _ Le brouhaha des généralistes ne servira à rien. Calme-toi. Tu n’auras nul soutien de tes pairs. Et puis, t’es hors jeu, depuis que se sont installés au privé cet autre couple de toubibs M. Choduho et Mme Viduba
M _ C’est un impair ce métier de c… ! De cafouillards !
S _ On a détruit la médecine, dit humaine, dans ton pays. Le privé a été vendu à tous les vents par tes dignes poltrons de patrons, devenus des sous fifres, depuis qu’ils sont aux ministères, avec tous les cumuls de privilèges népotistes ou usurpateurs qu’ils se sont arrogés ! Marx est devenu expansionniste. Vive le communiste impérialiste investisseur !
M _ Je les préfère aux envahisseurs. Ne me fait pas dire ni écrire aux terriens, ce que je n’ai pas dit. Je ne veux être grillé par personne !
S _ Le capital est obligatoirement créditeur et envahisseur ! Les multinationales et les banques de poids, c’est leur boulot mon pote ! Va te renseigner ! Demande à DSK qui est marocain comme toi !
M _ Ils exècrent et exploitent les nôtres. Qui a dit que l’esclavage n’existait plus ?
S _ Allez, Mon Doc ! Assez de banalités, tu vas chasser mes honorables lecteurs !
M _ Ok ; je saute du coq à l’âne.
S _ Ils vont se fâcher !
M _ Qui ? DSK ou DS 60 ? Nathan Yahoo, Trump, Macron ou le Pape?
S _ Continue comme ça et ils vont te tarir ! On va voir où tu vas errer, au ciel, et qui s’emportera à ta venue !
M _ Quand je lui parle, à DS 60, ton poulain Juif, de la démocratie en Israël ou du droit des Arabes, ici en particulier, ou en Orient, il me parle de démocratie chez eux !
S _ Le Paria !
M _ Et dire, que la ministre Azoulay ou son Conseiller de padré, qu’ils sont bien des notables de chez nous ! Il est né où ton zouave de prince charmant ? A Essaouira ou à Rabat ? On l’aurait repêché d’un puits comme Joseph ou sauvé d’un fleuve, comme le fut Moïse ?
S _ Cesse de radoter avec tes allusions alluviales ! Reviens à la raison !
M _ On est dans un roman ou pas ? L’Unesco enseignera ces vérités nouvelles, dont dépend le sort d’Israël qui ne veut pas appliquer La vérité mais Sa raison ! Et les Usa, ne veulent pas débourser pour cette boîte à instruments-là !
S _ Attend !
M _ Quoi ? Que je finisse, donc ! La montée de l’affriolante Laoufir en nouvelles noces chez DSK. L’ascension de ces Kahenas et Chipies à la tête des organisations est garantie. La fermeture d’Al Qods aux Musulmans et l’ouverture des caniveaux pour les lui faire passer dessous et dedans seront ses sujets de prédilection.
S _ Mais David-Salomon le 6oème, il connaît tout ça !
M _ Attend ma Maboule, s’il vient, le DS60, c’est pour bavarder ou pour me faire perdre du temps, en faisant semblant de consulter, pour me tirer les vers du nez..
S _ Ce sera l’occasion de te faire payer !
M_ Sa tête ?
S_ Non ! Il te paiera en différé et hors taxe de douane, au Barzakh ! Les dollars de l’Au-delà sont de devises fortes. Une monnaie à valeur de bénédiction !
M _ Alors, je lui cracherais, pardon, je lui sortirais, mes quatre vérités ! Mes 3 milliards de centimes, comme honoraires. Juste salaire pour faire du bien autour de moi et à moi. J’en ai marre d’écrire, discrètement et poliment. Marre de lui écrire sous toutes les voies et insinuations, sans succès.
S _ Réveille-toi ou va dormir. Je repars. Au prochain feuilleton, Mon Pote. Je vois les tiens…Comment-vont-ils ?
M _ Adam dessine toujours et colorie de petits hommes. Il les parfume au Classic Aoud. L’encens de Saja, au santal, offert par M. Bahram, l’ambassadeur du Koweït, si Cher à feu Hassan II. Comment va-t-il, celui-là avec sa dramatique tristesse ? Celle d’avoir perdu son seul fils. Un être si jeune au début de cet été !
S _ Salut Docteur ! Je pars. Voici ton Adam qui arrive ! Laisse-le placer un mot ! Dis quelque chose au micro, mon chéri !
Adam _ Mais t’as pas de micro. Tu me prends pour un nul. Qui t’es d’abord ! Je laisse un message quand-même ! Arrête de fumer Papa ! Sinon qui s’occupera de moi, quand mes grands-parents seront partis ?
M _ Il y a des poèmes et des idées, des vers, qui viennent des près et des fleurs. D’autre viennent de si bas, que c’est honteux de les décrire, tant qu’on espère les voir partir en fumée. Je souffre de regarder le ciel, la nuque m’indispose et la gorge me serre ! Pourtant, Mme Student, il suffit de regarder le ciel pour supposer ou comprendre que cet univers a besoin d’un Créateur.
S _ Hello, Maidoc ! Je te laisse rêvasser. A plus, je pars.
M _ Non Mamy je ne suis pas prêt ! Retourne d’où tu viens, ma ‘’fossile’’ chérie !
S _ Je voudrais t’emmener, car j’aime ta compagnie. Tu ne te plaindras qu’aucun ennui.
M _ Je ne te conviendrais pas. Je ne supporte pas les Tiadal et autres Sildénafil ! J’ai bien des choses à faire ici, avant que ma mémoire ne parte et que mes muscles ne fondent dans leur paralysie !
S _ Pourtant Dmitri Medvedev (ou Maidoc ?) aurait été reçu au Palais. Par le Roi !
M _ En cachette ou discrètement, sans trop de tralalas, afin de ne pas faire de l’exubérance autour de cette paradoxale et renaissante amitié prorusse. Le blondasse qui nous sert de Chabat-et-Ilyas réunis, à la Maison blanche, risquerait de ne pas apprécier cette proximité-là. La tolérance n’est pas de qu’il affectionne le plus.
S _ Oui, c’est vrai la Maison blanche servait de maison de tolérance, à Fès, du temps des colons ! Comme Moulay Abdallah, le quartier tout près des jardins et du Palais.
M _ Tu te trompes de palais, de planète et d’époque, ma Belle !
S _ J’arrrrive…pour te prendre !
M _ Hawell, dégage ! J’y suis, j’y reste ! Mais avant, répond-moi, si tu le sais, toi la Revenante !
S _ Goule. Parle !
M _ La vie, l’esprit, l’âme…Comment définis-tu ces dites parties qui meuvent ton corps, dans la veille ou durant ton sommeil, ou qui la quittent, sans que tu ne puisses jamais mettre la main dessus, les voir un jour ou les sentir, ne serait-ce qu’un peu ?
S _ Définis-moi d’abord, Docteur, la vie ! Puisque tu en parles tant et que tu la préserves et la soignes des fois ?
M _ T’as le Larousse, la Blonde ! Ton dico de prof, chère maîtresse. N’est-ce pas ?
S _ Ses pages sont déchirées, roussies, absentes ou moisies, depuis que je suis partie. Morte, avant d’être revenue et retournée, ici et maintenant ! Je ne saurais plus l’utiliser.
M _ C’est vrai que maintenant, on ne tourne plus la page. On la garde et la regarde, souvent à l’œil. On ne salit plus les pages, on clique sur la touche ou la souris et on les survole ou les lit, quand le temps le permet.
S _ Idem, pour tes plaisirs. Une puce et tu appuies sur la souris ou le bouton. Pas besoin de moi. Mieux, tu pourras partager tes clics avec tes Fakinistes…à l’œil.
M _ Mon passé s’est effacé, mon présent se gomme aussitôt et je sais que je ne retiendrais rien de l’avenir, qui ne saurait durer et tu me racontes des conneries, La Blonde. Ce n’est pas un matos que je pourrais vendre ou inventer. Même si tu m’en donnes l’idée.
S _ Bravo docteur pour ton éternel combat. Dommage qu’il n’y a pas beaucoup d’intellectuels comme toi pour essayer de faire vivre et avancer le pays. Le Nobel t’attend !
M _ C’est trop pour moi ! Il peut attendre.
S _ Je te comprends. Si tous les médecins avaient ton attitude et ton comportement, bien des choses seraient différentes. Tu es un militant actif et convaincu. C’est pour ça que je te donne rendez-vous, ici-bas ou là-haut et on s’amusera sans retenue ni freins
M _ Merci cher amie tu fais autant et mieux ! Et puis, c’est encore toi qui me pousses à persévérer. Par ton exemple, ton objectivité vigilante et tes encouragements aussi.
S _ Omnia vincit amor ! L’amour vaincra tous les cœurs.
M _ Dis-le à ces hommes et à ces dames !
S _ Plaire et aimer, pour vaincre la mort par la vie et notre inéluctable retour…
M _ Sinon, comment éloigner la peur de la mort ?
S _ Cesse d’en parler ! Occupe-toi de soigner et de te réjouir. Vis ! Tu n’as pas vu comment tu es essoufflé ces jours ? Et lors de cette réunion, tout pâle, tu n’arrivais même plus à parler ni à lire ton discours ! Vis, mon vieux !
M _ Comment ? Avec quoi ? Avec qui ? Pour qui ? A quoi ça sert? Et jusqu’où ça ira ? Puisque ça finit totalement un jour.
S _ Vis comme si rien n’était le cours de tes jours ! Vis sans penser à la mort aussi souvent et aussi fort. Crois-en-moi, mon Pote ! Je suis une revenante.
M_ Silence des autres !
S _ Ça ne te suffit pas ?
M _ Il y comme un silence chez Ce Lecteur.
S _ Et ce ciel et cet univers ?
M _ Il y a un X derrière !
S _ Et c’est pour qui, cet univers ? Rien que pour nos insectes toxiques et nos vers ? Ce n’est pas un jeu futile, mon vieux. Il y a un Créateur derrière !
M _ Tu prêches à un con vaincu.
S _ Pardon !
M _ Tu prêches, à un convaincu, disais-je. Mais aux autres, tu racontes des histoires, maboules !
S _ Ta boule ? Le Gros !
M _ Non ! J’ai dis maboule, ma Fofolle ! Je te précise Femme et je te demande de m’écouter, pour une fois. Tu racontes des âneries, ma Belle !
S _ Moi des âneries ! Je viens du Barzakh, aux fins de mission de sauvetage humanitaire, pour m’entendre dire des insanités pareilles par un Toubab en déphasage ! Docteur, dans un pays de dessous développés ! Par-dessus le marché ! Non, c’est trop, mon Dieu ! L’enfer est plus simple que ces gens-là !
M _ Rajeîi le Allah ! De grâce, écoute et reste avec moi, par delà les plaisanteries et les jeux de mots !
S _ Je ne supporte pas tes plaisanteries et je ne les tolère de la part de personne, d’ailleurs! Va au…
M _ Madame la Fantôme, ma Revenante Chérie ! S’bare ! Je parlais des humains, de ces peuples, de ces gens ! Ils sont déçus pour avoir été abusés ! Agnostiques ou athées, ce n’est pas là, la question ! Ils ne croient plus en rien ! Ils connaissent les batailles des religieux et les dégâts de leurs guerres. Ils ne croient plus en personne. Les prêcheurs et autres gens cultivés, les gérants des états, les leaders, ils sont comme cet écrivain de son état et escroc notoire. Ils sont prêtres et pédophiles, ils sont religieux et assassins. Le meurtre leur sert de solution, froidement politique, pour assoir leur puissance. Et quand ils parlent aux peuples de la religion et de la morale, et de celles des autres, hé bien, les gens ne croient plus en rien. Cqfd !
S_ Ok Doc ! Maintenant, tu as été plus clair ! Pour ma part, en ce qui me concerne, dis à tes amis et saches, que je suis venue,
M _ Pour me tenir compagnie !
S _ Et surtout pour te rassurer afin que tu puisses réparer tes erreurs et pour contribuer à réparer les erreurs de tes semblables. Je te livre le message en deux mots : « Vis et aime » ! Car, aimer est l’assurance-vie ! Le moteur de la vie, le ciment de la vie, le but de la vie et le facteur de transmission de la vie.
M _ Tu te répètes et tu racontes mal ce que n’ont pas cessé de dire les poètes et les prophètes. Tu ennuies mes lecteurs par ton prêche sur l’amour qui est le but de la vie ! La vie en tant qu’entité et phase existentielle déterminée. Mais pour le bout d’homme que chacun est, pour lui sa question est ‘’c’est quoi Sa vie ‘’ ? Que représente son brin de vie ?
S _ Sa vie, c’est un trait d’union. Alors, assez prôné et harangué. A un autre sermon !
M _ Oui, pour un autre serrement, Ma Vie !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 octobre 2017
LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES
‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.
Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes
Dédicace et condoléances
Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.Flirt ou tango mystique
L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie… Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.Idées vagues et réflexions parcellaires
Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.Le flirt mystique des revenantes
Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.
Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.On peut leur parler d’ici,
Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Nadafatou mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.
Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.La tâche est immense,
Tous les anges seront de la partie. Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.Le boulot terres des brunettes fantômes
Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, sadamo-irakiens !
Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.
Et puis les dossiers allemands ! Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste, des victimes innocentes des malheurs des Juifs, elles-mêmes, victimes du célèbre berger David, père du roi Salomon, qui d’un coup de tire-boulette, sournois et perfide, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là ses descendants. Clouées dans un centre de concentration au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides, restés plus ou moins chez eux, en Palestine, zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration. Plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies !En résumé, si vous avez tout lu.
Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité. Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains et qui firent, qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)
S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !
S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et que ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
M _ Un miracle constant et large va se produire.
S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi feue la blondasse avec vous deux, les gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof… Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
M _ Dont mention it !
S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi te ruiner ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher, les revenantes que je te confie pour corriger et soigner les âmes des trépassé, que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avec besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !
S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entreeux dans le mois qui vient.
M _ D’où le sais-tu ?
S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zefzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots ou de reptiles !
M_ Allez vous deux, vous tous, ne faites pas comme les gens habituels ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! La politique est une chose, wakha*, oui ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales, des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent, loin de l’arène aux lions ou est partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours
M_ Ah, ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplice à vivre ces épopées sur cette terre !
M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre ? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
S _ Oui, ça je sais !
M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins Student, d’ignorer encore ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chronique et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par 4 chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit ça directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
S _ TBJ veut qu’on se gausse tous de vos amis arabes ou musulman.
M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut.
M _ Mais alors pas de mauvaise langue…Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
M _ Pardon de l’erreur de frappe !
S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
M _ Seulement les narines ?
S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes-casse-têtes, sans râleuses ni nougarates*, sans gamins turbulents, sont des antistress pour tous. Une cure sociétale qui rapporte des impôts et des recettes à l’Etat, voire aussi du calme aux familles. Beaucoup y ont établis leurs bureaux aussi. Et le centre de ralliement. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
S _ J’en doute !
M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines, roulantes, offensantes et détraquées, ostentatoirement nuisibles, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ?
M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, elles diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
S _ Là, et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs fécondes richesses !
M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses mal acquises, infectes ou saugrenues !
S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
M _ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums prestigieux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, à la tente largissime, qui par endroits laissait respirer les arbres propres et polis. Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée. De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste. De beaux tapis, quasi neuf, répandus sur le jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
S _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
M _ De la pluie et du beau temps ? De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social. De l’histoire et de la religion ? Oui des blagues, chacun plongé dans son phone!
S _ Mythes délogés ou mites au logis ? Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et te taire.
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te le dire et te rassurer.
M_ Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y Un ‘’X’’, derrière ! C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire. Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque les ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
M_ C’est vrai !
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, dans lesquels, les branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants, ou simplement ceux qui vont te manger !
M _ Les insectes et les vers.
S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi, ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, sceptre de ton monde, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, est pleine de reptiles et des fossiles des tiens.
M _ J’ai expliqué à mon bof que la tête du mouton de l’aid du frangin, que nous avons partagé ce soir, en pensant aux chefs démis, que ces bout de viande allait le reconstruire. Lui donner d’autre protéines nouvelles pour soigner son vieux corps…Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
S_ A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
M _ Une minute. Je partage avec toi, machère Student, l’esprit de cette réponse faite à Labrune. Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains, plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de » civisme universel ». Un véritable idéal, un deal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées, en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Le civisme universel est une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas dans la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner des impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays. Regardez les infos…L’intérêt d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à un éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever »’ l’Homme », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’. Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont les premières à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel, c’est un spectre qui te le dit, Mondoc !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017
Notes pour Mme Student 71
Les Chroniques différées de Mme Student . Chapitre 71 : Rêveries et chagrins.
Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace. Le récent chapitres des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain, imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons. Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins, petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.
Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de 3 milliards de nos centimes royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !
Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres, un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal, ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au guichet unique de ce vaste cinéma.
Indignation et texte allégorique tournant autour des événements tristes et graves, survenus ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes, des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.
Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ? Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud, de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !
Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister ! C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte plus.
Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées, me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes, des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?
« Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ». Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait. Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques, physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri. Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…
La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté ! Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !
Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux ! Question de cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil, avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de regrets.
Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces disques (que je collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ? Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là, dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…
J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine ! Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !
Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi. Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel, Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis, dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de Louis XIV !
Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences occultes. Et puis, comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche. Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !
Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait, lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ? Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments simplement…
Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M. Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse, en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner, partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce pas, Le Psy ?
Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je préfère dire, que je ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent, de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages ! En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité. Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !
Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne : ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée ! Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié. Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !
Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays et de leur biens, des assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !
La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité, double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues. Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés, fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape de haine universelle.
Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains, nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes tamponneuses sur la promenade Rambla de Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas. De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels, moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’ un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie. Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ? Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes et terroristes, dès leur annonce.
Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques. Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude, ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains. Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses, mythiques ou surréalistes !
Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous les autres pays et nations.
En plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au Nord !Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants kénitréens !
Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne privée.Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.
Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens. La masse qui va pondre des assassins !
Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.
Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses, sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés. Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont bloqués !
Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands, bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens, dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de haches.
Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements et leurs abominables conduites.
Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il est dû aux plus simples de nos bêtes !
Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent, c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête, personne ne leur fera de reproches après.
Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition ! Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ? Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son usage, doit-il être dénué de spleen, d’art, de courtoisie, de politesse et de poésie élevées ?
Châtiments et pénitences. Les violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les 14 ados de Sidi Kacem, violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ? Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.
Les violeurs en bus de Casa. Ça baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter ! Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût lieu, il y a 3 mois ?
Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !
Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols, notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.
Des bordels contre le bordel ? Ah ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique, doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics, la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars de Rabat.Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables, tant ils restent incontournables et inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir, qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques, ils respirent des brunes dans les palaces, en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste de de racolage, les riads resplendissants de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux senteurs des belles de nuit !
A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume antivénérien naturel qui encourage ceux qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres, les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein air !
La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives, vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.
Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas, parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon, rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions ! Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.
Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là, car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique, charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si vous voulez ou des erreurs.
La tienne, non ? Ou jamais ? Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.
Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’ qui nous représente alors que nous ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie. Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X ’’, la foi, la croyance, le crédo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.
Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos incapacités et ce rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent regorger de savoirs et de vies.
Kénitra, le 27 Août 2017
Dr idrissi My AhmedLES TRESSAILLEMENTS DE LA VIE
Psalmodies en sourdine. Valeurs molles, le courage des limaces et l’intelligence des escargots. Egos rigides et pensées hypertrophiées livrées en vrac. De l’abus de richesses inutiles à la face des gens.
Les tressaillements de la vie : abus et psalmodies en vrac
*. Je me décitoyennise ! Les ministres locaux ne m’écoutent pas. J’en suis déçu. Je récuse les silences d’où qu’ils proviennent. Tant pis pour vous, si ça vous déprime, vous n’avez qu’à les héler de votre côté ! Peut-être qu’ils vous entendront. Même si je les paie, indirectement, prestige, pension, et admiration en sus, ils ne me répondent pas ! Suis-je un citoyen inutile, ou une virgule futile hors des convenances et du texte ? Mais en fait, nous sommes 40 millions et 7,5 milliards comme ça. Comment peuvent-ils et pensent-ils, par intelligence ou par paresse, répondre aux bavards, aux inutiles, aux intrus et aux indélicats ? Indispensables et illisibles méconnus ! Et pourtant ils ont le google et ils facebookent comme toi !
*. Incuries insouciances et perversions! Les inégalités et les manques créent l’effroi et les rébellions. Dixit mon prof d’histoire-géo, monsieur Salvan, en 1964 ! Sans clémence ni droits, quels qu’en soient les approches, dialectiques ou préventifs, les vécus sont toujours sentis comme matériellement insuffisants. Et ce, surtout devant les excès inutiles, affichés ostensiblement, par les riches et les plus grands. Les experts sublimés, sont au zénith et n’en descendent pas. Et là se creusent des ravins d’inégalités, de haines et de jalousies entre les tranches des mêmes peuples. Surtout ceux qui restent en voie de développement, pleins de dettes, et en situation d’instabilité, voire de rancune et de struggles larvés avec les gentils voisins. Pensait-il Monsieur Salvan à la France-Allemagne d’antan ?! Que d’exemples en Afrique y voit-on ! Nous donnait-il l’exemple du Maroc, objet de convoitises avant l’invasion coloniale dite éloquemment, le Protectorat ? Ceux d’Europe sont les premiers intéressés. Et l’on y voit les fastes, les frusques et les frasques, défier et narguer les couches appauvries. Leur exhibition fait de ces parangons des modèles pour les autres ! On en parlera plus loin…
*. Plus bas, c’est pire. Sans justice ni équité, sans partages en fait, la déprime est sublimée et c’est le désarroi. Les esprits se révoltent et trouvent preneurs à leurs enchères de par le monde. D’abord, chez les adversaires de l’Etat et les rivaux des gouvernants. Les assassins et les manipulateurs y trouvent leurs chantiers d’activité politique et leurs joies ! Face à la pauvreté, qui sert de lit et de préphase, c’est la perte d’espoir et la désillusion, qui après la déprime et les découragements, poussent les plus pauvres et les plus faibles, les hooligans et les saccageurs entre les mains des agitateurs, des conspirateurs et des aventuristes. Et après les slogans erratiques et trompeurs, c’est la révolution féroce qui chamboule la société. Avec ses pertes et ses fracas, son chaos et ses terreurs barbares et comme horizon, le morcellement des états en plusieurs fractions. Même si ce ne sont pas les mêmes causes ni les mêmes ingrédients, ce sont les déchirures des peuples et des nations, à l’instar de celles que nous vivons…Au Moyen-Orient ! Par exemple. Qui décide et planifie tout ça ?
*. C’est une loi quasi mathématique, où la socio-anthropologie et l’histoire des républiques et des dynasties, des partis les plus anciens, laissent leurs plumes comme archives et cicatrices pour tous les temps. L’enseignement de l’histoire est-ce une prescience, est-ce un enseignement préventif pour nous ? Nous n’étions que des adolescents en première année du baccalauréat, sans grands moyens. Voulait-il le prof, nous le dire pour le souffler à nos maîtres de céans et nous pousser nous-mêmes, de façon préventive, à provoquer moins de dégâts pour gérer notre vie. Et, une fois aux affaires, parmi les premiers cadres de la relève, éviter d’être les copieurs ou les instigateurs de ces excès qui poussent les démunis et les autres à la haine et aux récriminations…syndicales ou civiles, armées ou pas. Il nous échoit tous, en cette phase d’offrir moins de contrastes et de dépenses inutiles. Moins de luxe offensant et plus de travail, plus de justice et moins d’ostensibles inégalités et/ou d’injustices sociales ! Mais là, pour les grandes puissances, le pétrole et la sécurité d’Israël, sont les premières exigences et les principaux ferments. Alors, pas de pitié pour les escargots qui envahissent le jardin de Versailles ! On écrase tous les mollusques du pied dans leur bave, comme des étrangers, en attendant de les arroser de médicaments toxiques ! Ou du gaz sarin, comme au Rif ! Non pas de jour, mais de de nuit, chez eux, avant qu’ils n’arrivent ! Après avoir évacué les plus dignes, les plus nobles, les plus comestibles !
*. Effervescence d’étoiles dans le ciel. La beauté n’a pas besoin de trop de fards. Madame, vous êtes jeune, belle et de naissance heureuse, prospère et fortunée, qui plus est intelligente et cultivée. Vous faites du bien autour de vous et sans arrêt. La population le reconnaît et le plébiscite et s’enorgueillit devant les autres. Vous méritez tous les honneurs et les éloges les plus élevés de nos pays. Pensez-vous que les femmes de nos grandes villes, je parle des dames les plus riches, qu’elles aient besoin de sacs et de chaussures en serpent, de colliers en diamants et de montres, toutes en or, sans parler des habits chics et onéreux pour briller en société de signatures phares ? Ou en ville, alors que bien des gens manquent de pain de chaleur et de médicaments. Tiens, il est minuit on sonne, c’est un jeune bien habillé, qui vous demande du pain ! Vous lui ajouter un peu d’argent, il vous réclame une couverture ! Et vous entendiez, il y a un moment, qu’il en meurt un grand nombre dans leurs tourments les plus vils. Du coup, si vous pouviez leur dire à nos richardes et leur donner les conseils et les exemples aux fins d’être moins dépensières et aux looks plus simples. Et il en restera de leurs fortunes. Aux démunis donc de donner un peu de leurs restes et de leur livrer des aumônes sinon de légers partages. Une marque d’amour sincère, quoique matérielle, car sans ça, nous piétinons la vie des autres, sans les voir souffrir.
*. Face à l’expression des richesses à la face des gens, celle des futilités onéreuses, exhibés et hypertrophiés par les médias, les manques, les envies et les privations, la jalousie, déterminent comme un état de manque chronique chez d’aucuns. Et ce sont des cicatrices vives, dans leur caractère, des blessures faites de jalousie puis de haines. Si les religions canalisent et refrènent, par la morale, ces sentiments, il n’en demeure pas moins que ce sont des formes d’atteintes que les plus riches assènent aux convoitants, inconsciemment ! Une brillance, un droit, une négligence qui ne considère aucunement les réactions péjoratives sur les plus pauvres de ces gens. Cet état fait miroiter ostensiblement des richesses de parvenus notoires ou pas, des provocations non voulues probablement, qui grossissent dans le cœur l’assentiment des opposants et des mécontents. Pitié pour les vulnérables et pardon aux indigents !
*. Critique mal venue ! Tu dis ça par jalousie ! Tu n’as ni leur beauté ni leur fortune encore moins leur virilité ou leur savoir. Non pas pour ladite incompétence ! Je manque seulement de bagou, d’arabe sémillant ou de berbère adéquat. Surtout pour les expressions populistes et les soutiens intéressés ! Ni tahakkoum, ni chaêwada, ni chaêbawiya. Je n’ai rien à donner, même si j’ai déjà livré des idées. Je n’en ai plus, mon esprit, blasé par l’absence de retour, n’en produit plus. Il s’est désintéressé, désintégré ! Merci. Je suis un timide, un incompris. Alors, bay bay, je vous ai compris ! Je vous laisse le gouvernement et le parlement, les partis et leurs mandats succulents. Reprenez vos querelles, vos critiques, vos blagues et vos slogans ! Prenez même la rue et mon habitation. Je vous rends votre argent !
*. Il n’y pas pires ingrats et prédateurs que ceux qui font fortune et renommée en usant de vos idées. Sans s’en souvenir ni en référer. Je déplore, je critique, à voix forte et en gros caractères ceci. Il n’y a de détestable que les cadres impolis des pays sous-développés. Qui se sent morveux se mouche ! Les autres ne sont que des barbares, gonflés à vomir leurs excès, leurs rebuts et leurs excrétas. Nés par hasard en pays dits-avancés, ils sont nés xénophobes et génétiquement racistes, impérieux et supérieurs par nécessité. Ils se défendent et se protègent c’est de leur droit ! Allez les corriger, les convaincre ou les en dissuader ! Ce ne sont que des balivernes qui viennent de si bas ! A leur instar, parallèlement et comme s’ils venaient des pays supérieurs, nos fonctionnaires, des encadrants imbus de fatuité, font les indélicats. Ne pas déranger ! Ils engrangent, toujours en réunion, comme si c’était en Olympe chez Jupin ! Et si la miséricorde les prend, ils vous feront dire, qu’il faut aller vous faire voir ailleurs ! Dans un lointain département.
*. Non, vous n’êtes pas chez vous. Vous vous êtes trompé de pays ! Un délire de suffisance oppressant venu de personnages inutiles. Des énergumènes, qui on ne sait comment, sont arrivés aux commandes, et qui manquent de papier, de timbre et de secrétaire pour leur enseigner de répondre d’abord et de dire, oui ou non, en restant polis. Mais ce ne sont qu’entraves pour vous pousser à les payer, en sous-table, en plus de leurs salaires réguliers. Appelez-ça comme vous voulez ! Que de discours royaux parlent de ces entraves aux citoyens ! Le mot corruption dégouline et se répand. Ses synonymes et ses annexes, sont devenus chargés de banalité, au point que le mot et le geste restent et que leur sens amoral disparaît. S’ils ne conviennent plus ici, ailleurs, plus haut et plus loin, c’est pire et autant et ça touche les couches suprêmes, dit-on ! Ce doit être des charges ou des honoraires ! Cette licence, cette nécessité, ce vice sont devenus structurels et génétiques. Si naturels, au point de devoir figurer comme une rubrique, sur les déclarations d’impôts ! Les cadres, c’est d’abord cette éthique démocratique, citoyenne et civilisée, qu’ils se doivent d’observer. Morale ou devoir, conduite que les enseignants leur doivent injecter et plus doser. Autrement…Ou donc :
*. Que je me sois-je trompé d’ère et de planète ! Voire, d’époque et de pays, comme vous ! Oui, peut-être quand beaucoup des nôtres aimeraient vivre ailleurs. Un fantasme, une ouverture. Nos temps sont troublés, comme si tous les pays étaient en guerre de liquidation, depuis les deux dernières mondiales, qui ont fait des émules çà et là, dans leurs anciennes scories…Pardon, leurs anciennes colonies qui leur restent appendues ! Et nous sommes piégés dans ce jeu d’échec et cette partie du monde si accueillante et si hospitalière dont les siens aiment quiétude et la paix. Seulement, déchiré, coupé, essoré, déstabilisé, le pays est comme sur un radeau. Sans être le seul. Il voit des personnes de toutes les couleurs le traverser pour l’immerger ou l’irriguer ! Il en retient beaucoup plus que les autres et les honore.
*. C’est la loi des fluides, non pas que tout coule ou qu’on ne se lave jamais dans la même eau…Mais que, pour faire une halte dans ce texte, regardez une rivière qui coule sous l’ombre de ses arbres. Regardez-les miroiter sur ses ondes et tressaillir. Regardez le filet jaune, scintillant d’ors, qui coule et s’y mélange dès que vous y plonger vos pieds…Et cet autre, un peu plus loin, qui boit de ce même filet que vous avez enrichi de vos humeurs. Et c’est là qu’il fait ses ablutions et qu’il abreuve ses bêtes.
*. ‘’Effet de piscine’’, on se baigne dans les urines d’autrui. Principe de base de la communauté, des recyclages et de l’économie écologique. Même l’argent souillé des corrompus et des vendeurs d’armes sert à autrui. C’est à quoi je voulais en venir. Si les marchands de canons sont des industriels…A quoi servent les armes ? Selon votre réponse, les marchands d’armes sont des criminels qui prêtent main à des assassins ! Sans plus. Seulement, y a-t-il des exceptions civilisées et démocratiques ? Celles des armes propres des alliés ? Celles illégales qui circulent entre les gangs et les trafiquants ? Celles offertes aux tribus et aux clans, en sécession ? Celles livrées aux régions qui se soulèvent semant les drames et la discorde ? Quelle est la part de la défense et celle du crime ?
*. Les habitants se réveillent comme des étrangers entre-eux, malgré des millénaires de cohabitations ! Il en est qui réfutent l’arabe, l’islam, le français, l’espagnol, le berbère et carrément la formule du régime, en rêvant aux miliciens d’antan. Bref, on veut faire péter le pays pour n’avoir pas pu le faire agenouiller et le mettre ventre à terre ! On veut le régionaliser et offrir une république à chaque quartier…Avec ses toilettes et son parlement, ses leaders autochtones, ses penseurs cabarets. Cependant, malgré la mer et l’océan, les sables, les frontières closes, les fils barbelés et les cœurs fermés des gens, le Maroc hospitalier prospère, persévère et se défend. Il flotte néanmoins sur les voiles du miracle et des mirages qui l’inspirent et l’attirent. Il tente de se comprendre et de se définir. Il tente de mieux respirer, entre la sphère du nord qui l’étouffe après l’avoir réveillé et l’hémisphère du sud, qui tirent chacun sur ses branches et ses fruits. Il tient quoique l’on en dise, grâce à Dieu !
*. Quelle utilité pour Dieu de nous regarder nous quereller ou de nous voir nous manger entre êtres et bêtes qui se ressemblent ? Que n’a-t-il éliminé Satan ? Ses pairs et ses émules, ces escrocs et ces voleurs ! Dès le départ parce qu’il l’a défié Lui, au lieu de le laisser nous harceler ! Nous vaincre, nous l’objet innocent du pari, sensés être piteux dès la conception, par rapport à lui et moins résistants à sa puissance. J’ai parlé d’Adam à peine formé d’argile et de l’ange de lumière que fut Satan. Nous sommes une mise sur table, un pari, un objet, mais des combattants parieurs aussi, malgré nous. Faibles, nous avons le devoir de rester fiables. Faut-il que les plus brillants les plus forts soient les meilleurs et qu’on laisse se détruire les handicapés ? Les plus faibles de nature, de parmi les humains, qui n’ont pu ni tenir le pari, ni honorer son côté divin. Auxquels il échoit de combattre l’invisible Satan. L’invincible démon lui et ses diaboliques enfants. Quelle est leur part, leur pénétrance dans notre conscience, nos actes et notre comportement ? Quelle est leur part dans nos instincts, notre moi, et notre conduite et notre cervelle ? Quelle est la part du sexe, de cette queue du diable, vécue comme un handicap, une épreuve, dans le devenir de l’homme, l’organique, l’animal et le mammifère ? Que lui reste-t-il alors comme moyens et liberté d’action sur son évolution purificatrice pour élever son âme, invisible, insensible vers une lumière plus spirituelle ?
*. L’islam a découvert la guerre existentielle, familiale, intertribale, de développent et d’extension à l’instar des autres civilisations. Une résilience s’est imposée face aux défis de l’histoire. Face au reste du colonialisme romain puis lors de ses phases d’extension, à l’instar des cultures bibliques précédentes. Ce, avant de devenir un système des potentats fascistes, qui utilisaient l’islam comme ciment et prétexte, puis comme opium et barrières ou encore comme arme, en guise de moyens défensifs des valeurs. Cette fougue, argument de conquête du pouvoir, leur permit d’étendre leur puissance et de fixer leurs dynasties sur la nation et sur les états voisins. Les Césars avaient procédé ainsi auparavant pour s’étendre par-delà la méditerranée ! Jusqu’aux Croisades donc et à la chasse des musulmans d’Espagne. Les crimes qui ont succédé au prophète, les clivages, au nom du pouvoir et des familles influentes, ont créé des chiismes. Et l’on assiste, avec honte, aux guerres inter religieuses, que les ennemis de l’Islam ne peuvent qu’applaudir. Sinon de les stimuler, afin de briser leur image, au lieu de les laisser s’apaiser. Pire de provoquer le plus souvent ces fractures faites autour d’eux et dans leur voisinage, afin de les affaiblir et de déchirer ce qui reste de ladite nation. Procédés usités par bien des empires, d’Alexandre le Grand aux Césars, puis par les pays occidentaux. Le prestige des cultures inoculées cache leurs tares éradicatrices. Et de nouvelles normes, modernes culturelles, techniques et technologiques avancées, se cumulent dans le cadre de la modernité pour faire oublier les langues et les us traditionnels des contrées conquises ! Selon le degré de résistance ou d’assimilation de leurs proies, devenues amis ou restées au stade de victimes.
*. Il est des évènements insignifiants, mais infinis dans leur nombre, entre les éléments de tous les genres, d’ici sur terre et d’ailleurs, on le suppose si l’on ne le perçoit pas. Ce sont des événements infimes, relatifs aux microorganismes, aux végétaux et aux animaux, entre les variations atmosphériques et les mouvements telluriques, magnétiques, que supportent les minéraux et les êtres vivants de tous les genres et de tous les milieux. Ils n’intéressent et n’impressionnent, ni les petites personnes, ni encore les princes ou les prédateurs. Sont-ils relevés et notés, ces microphénomènes, ou n’intéressent-ils que nos notaires attitrés et autres auditeurs de parmi les anges. Ces compagnons invisibles, qui nous accompagnent et nous collent, selon les crédos, et ce dans l’absolue ignorance et discrétion toute personne. Qui lit les formes des nuages qui se déchirent et leurs images laiteuses sur le café ?
*. Tel le sillage d’une feuille de bambou qui tremble sous le vent et qui ne laisse nulle empreinte dans l’air. Il en est des milliards de milliards d’autres, feuilles fières, qui jonchent le sol pour servir aux troncs de boues et de nutriments. Et le cycle de la vie continue jusqu’à voir l’essence de ces feuilles et leur substance nourrir des lierres qui iront conquérir l’espace en serpentant sur les troncs pour se griser sur les branches et les fleurir de volvulus bleus éclatants. Mais qui regarde ces faunes et ces flores, leurs infimes mouvements et leurs pulsations futiles, mais grandioses par leur nombres et leurs enchevêtrements ? Sont-ils utiles ces respirations, ces ombres, ces mouvements et ces couleurs ? A qui et à quoi ?
*. Sommes-nous utiles à Dieu ici, enfin ? Que récolte-t-il ? Nous ne sommes ni intéressants ni suffisamment dignes pour son regard. Et puis si la vie est si fade pour certains, là sur Terre, depuis que les hommes y existent, ils en espèrent mieux dans l’Au-delà…Il en est qui sont déjà au fait, au summum des Paradis sur terre. Au point qu’ils se refusent de mourir et vitupèrent que ce soit pour eux aussi le mot terme et fin. Ils déplorent que la durée de la vie soit si courte pour en profiter…On les comprend.
*. Demandez à Ssi Trump et aux milliardaires d’Europe, du M-O, d’Amérique, des Indes et d’Afrique ! Ils craignent et ils risquent de perdre ces privilèges là-Haut ! Ce n’est qu’un mythe pour eux ! Ou pire, ils vont s’y ennuyer à mourir, durant toute l’éternité promise à tous, une fois réincarnés, en enfer ou au paradis. Il n’y pas plus choix…Des étages peut-être ? Selon les mérites et les traditions cultuelles. Dieu est juste et surtout, clément et miséricordieux. Il ne risque pas de jouir et d’être heureux, (qu’il me pardonne), en punissant sévèrement ou éternellement ceux qui auront, durant cette vie sur terre, commis de petites délinquances ou de grands délits. Il sait absoudre et gracier. Il est plus grand que les procureurs, les juges et les avocats à la fois. Par contre, devra-t-il réveiller, réincarner les salauds, les escrocs, les assassins et les truands ? Ou les laisser à jamais là où l’on met en cendres et l’on enterre !
*. Des milliards d’êtres, des milliers d’espèces se sont épuisées, effacées de la terre, que nous reste-t-il de nos ancêtres post adamiques ou reptiliens ? Des mythes, des crédos, des fossiles, des certitudes, des reliques. Théories et religions se partagent les convictions entre hypothèses et logiques. Croyances et peurs, foi, faux semblants et persécutions, s’alternent pour séparer les hommes en mortelles factions. A quoi sommes-nous utiles, nous qui sommes aussi évanescents qu’une simulation lors d’un acte d’amour ! Y a-t-il une raison, un but à ces vies à cette existence à ces humains, qui s’entredéchirent et se tuent…Quelles conviction, un chef, un homme simple, a-t-il de son utilité, de son rôle et finalement de sa vie ? Que garde-t-il en partant ? Utilité zéro, actes nuls, vies ratées ? Ou célébrité et médailles ? Fortune aux descendants ! Par-delà les guerres et les meurtres, les droits et les injustices, par-delà les cultes et les civilisations, où en sommes-nous ? Qui doit faire l’audit et le point, évaluer notre état humanitaire, nos avancées humaines, notre présent animal et notre futur incertain ?
*. Oui, certaines élites, profs et chefs, sages et religieux de tous les bords, continuent de nous guider et de nous faire penser et réfléchir, persévérant même après leur mort à nous faire faire des progrès dans tous les sens, et c’est indéniable. En disant aux riches dépensiers, n’abusez pas, je dis à nos maître encore, un simple merci. Je ne vous oublie pas.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Avril 2017
Les chroniques différées de Mme Laure Student
DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
LES VERRUES PORTABLESJ’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.
Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.
SI VILES CIVILISATIONS
Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.
Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?
Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.
AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE
Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !
Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !
Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.
Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.
Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !
Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…
Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !
De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.
LES LIBERTES DE LA PAONNE
Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !DES REVES FUGITIFS
Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.ZEUS NOUS DIT …
Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…LA SECTE DES INSECTES
Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !LES VERRUES INSTABLES
Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.
TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBELA l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed
TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBELVariations en guise de de Profundis.
Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.
Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…
CIVILS
Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !
MILITAIRES
Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.
L’ENFANT ET LE TEMPS
Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.
II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.
Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.
FAUNE HUMAINE ET FLORE
Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?
Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !
La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !
MEMOIRE ET CONSCIENCE
Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.
La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.
La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !
SÉQUENCES
Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !
QUATRAIN SUR RAIL
Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….
LES FUMÉES DE BITIJA
Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.
TRANCHER LA MONTAGNE
On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?AIE, MES AÏEUX !
Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !INVOLUTION CANNIBALE
Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !
Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !
HUMAINS ET FAUNE
Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !
CARICATURE DE PENSEURS
La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’
DR IDRISSI MY AHMED
Le 26 XI 2003
Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL
L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.
Mystique et politique : Futilités virtuelles
et questions existentielles face aux tragédies réellesJe vous livre ces réflexions, en chroniques différées, en empruntant ce qualificatif à la série culte de Mme Student.
Alerte, il fait chaud partout
Malgré les inondations, les feux et des incendies font des ravages. Des propos, aussi incendiaires, fusent. ‘’Il est halal de manger un apostat mort, du moment que vous ne le faites pas cuire ou griller !’’. ‘’ Il fut un temps où l’on pouvait encore rire de tout et de toutes les outrances, sans qu’immédiatement, tout prenne des proportions belliqueuses et ahurissantes.’’
Mus, on ne sait pas par qui, des terroristes, ici et là, s’explosent, semant la haine vindicative et la panique, en souillant l’islam et les musulmans. Après les actes subis en Belgique et en France à Paris et à Nice, parallèlement aux affres du Moyen-Orient, on lit : ‘’ Le burkini déchire la France et la rend hystérique.’’ . Bon Dieu, plus que la nudité et ce qu’on fait avec, qu’est-ce que les habits et les us, hypertrophiés d’Orient, inquiètent et perturbent, à les amocher nos Gaulois de France !
Prise en charge en France après plusieurs décades de travail, une femme lourdement affectée, est venue en chaise roulante. Elle porte une liste de 20 produits, suivis depuis longtemps. Elle me consulte pour ses jambes qui sourdent de liquides. Une femme de 30 ans, 3 enfants, est victime de mauvais traitements habituels et de coups et blessures récents, 15 ecchymoses et embarrures par barre de fer, assénés par son mari.
Bien des gangs daéchisés, sont attrapés. Si ce n’est pas un policer qui tue les siens, c’est un gendarme qui s’emporte pour un mot et qui liquide son supérieur. Hollande reçoit des conseils de retenue chez son homonyme le Pape François. Américains et Russes reprennent leurs hostilités et leurs chaudes froidures au Moyen-Orient. Faut-il interdire aux sœurs de l’église de se baigner les pieds dans les mousses des vagues ? On crie d’ici, à l’incongruité indigeste des iconoclastes. Ces étranges fantômes, qui dénaturent la réalité normalisée et les usages policées et rigides des autochtones de France !
Vols et coups de sabres, parfois mortels, défraient la chronique et stupéfient les habitants. ‘’L’insécurité et la délinquance sont au cœur du débat public ’’. Des chiffres faramineux d’interpellations pénales sont confiés à la presse ! Beaucoup hésitent de sortir. Ailleurs, avec ses retombées vésuviennes, le sémillant doyen socialiste, JP Chevènement, bientôt président de la Fondation pour l’Islam de France, exhorte les musulmans à ‘’ se faire discrets !’’ Comprenez, ‘’ Muets, ternes, inodores, incolores, invisibles ’’ ! En Amérique le port d’armes fait des victimes, surtout parmi les noirs, du fait des erreurs d’appréhension de la police. Mon Dieu, quel monde !De la vie, simplement
Malgré tant d’usages et d’usure de ce corps, toute une expérience, je ne sais pas vivre et je ne connais pas encore le mode d’emploi. N’attendez pas de conseil objectif et sincère, les enfants ! Je ne veux pas faire de complaisance géniale ni de faux semblants. Je suis incapable de vous influencer. Je n’ai pas le code qui permet aux vieux, sans expérience, de corriger quiconque. Mais avec tout ce qui se passe dans le monde, on se pose des questions, moi comme d’autres, sur le genre humain et la vie en société ! Où est partie l’éducation civique dans l’enseignement, que sont devenues les civilités sociale, quid de la morale ? L’école, les parents, l’état fuient leur responsabilité, délaissant ce grave problème universel entacher les conduites des gens, des jeunes en particulier, dès leur enfance !
On devient couple et parents, sans avoir rien appris comme discipline à propos de cette matière. Un ensemble de conduites et de conseils qui devraient être enseignés comme une nouvelle matière du cursus scolaire. Les relations et les droits, ceux de la famille, des enfants, leur gestion, leur éducation, les rapports de l’individu envers les voisins et au travail…Ne peut-on pas demander à l’Onu, à l’Unicef, à toutes les académies, universités et écoles du monde, quels que soient les pays, les cultes et les habitudes, de se ressaisir ? Et d’oser entreprendre d’éduquer les gens à mieux vivre, en société, en famille et dans leur couple. Avec le nombre de divorces ici, on comprend mieux, les couples libres et cet usage, librement pratiqués ailleurs, même au sein de l’Elysée !
Si je dis que je ne sais pas vivre et que je ne connais pas le mode d’emploi, je parie que c’est aussi le cas pour vous. Malgré tous vos sens, et surtout le bon sens et vos adorables sentiments, vous apprenez à le faire dans le tas, spontanément, au fur et à mesure des expériences de la vie. Ce, dans les meilleurs des cas ! Voici en vrac des pensées futiles et fugaces, qui défient et défilent, au hasard, en toute furtivité. Sont-ce les perturbations d’un esprit en faillite, ou les turbinations* mystiques d’un apprenti philosophe ? A vous de juger, puisque je vous invite à lire et à transmettre au Saint Esprit. Pardon aux sains d’esprits, les locaux qui nous administrent et nous guident et à ceux qui nous surveillent. A commencer par les grands manitous, le baraqué Obama et l’hilare Mme Clinton.Aphorismes et prières existentielles
Dieu, reçois mes prières secrètes et celles plus concrètes que je te déclare en public. Fais-le tant que je suis sur terre. Parce qu’après, sur n’importe quelle sphère, quelle que soit la durée de sa propre vie, ou de la mienne ressuscitée, je ne saurais que faire. Je veux que mes vœux soient pérennes et que ta grâce me couvre pour l’éternité. Amen !
Malgré mes défauts, mes erreurs et mes tares, dues à mon sort, mon destin et ma constitution, je t’admire, mon Dieu ! Que puis-je faire de mieux ? Et si j’ai fauté, ne suis-je pas d’argile ? Alors, comment me repêcher du ruisseau ou du caniveau ? C’est vrai que les immondes voisins transforment nos trottoirs et nos escaliers en pire que ça ! La Wali est partie sans organiser des semaines de propreté, comme suggéré, 4 fois l’an ! On fait dans l’éducation civique : on demande aux gestionnaires d’éviter les faveurs intéressées, la corruption dirigée, les connivences brillantes et le népotisme éclairé, ouverts aux universels et richissimes zélotes, aux multiples quéquettes, lisez casquettes et à la gente partisane née du kif blanchi ! On fait de même dans l’éducation sexuelle à en oublier l’éducation civique. Il te faudra attendre le prochain protectorat pour te rappeler ces notions.
Dieu, oublions ces hommes qui ont parasité mon chapitre d’invocations. Ils sortent comme ça, impudemment, pour troubler mes prières ! Rend-moi meilleur encore, refait-moi ange, pour mieux comprendre comment être et me comporter, afin de t’adorer pour l’éternité. Je ne perdrais rien au change. C’est ta promesse qui sert d’espoir, de guide et de garantie.Galvanisés, formatés, embourkés*,
Déjà ne connaissant que peu de nous-mêmes, de nos origines, de notre fonctionnement et de notre propre devenir, nous sommes complètement voilés à autrui. Entièrement ‘’embourkés’’, quels que soient nos critères et aspects cultuels. Nous ne voyons que les masques d’autrui, des pseudos, fictifs ou virtuels, sur des entités cachées, quasiment ou en partie à elles-mêmes ! Des images à travers des prismes qu’autrui voit de nous, cassées émanant d’un miroir difracté. Et vice versa. Ces visions sont un vrai délire dans un labyrinthe, une déformation de la réalité, malgré les précisions scientifiques acquises par certains d’entre nous.
Nous voguons au sein d’approximations autour desquels agissent des impondérables. Nous ignorons comment les faits s’entrechoquent avec les hasards et les actes inétendus. Souvent des paramètres et des facteurs manquent à nos équations, élémentaires. La certitude n’est pas d’une réalité générale. Parfois, si heureusement !
Encore qu’il y ait des savants qui viennent nous dire que 1 plus 1 ne font pas 2 ! Allez comprendre ! Et je ne parlerais pas de fictions ni de politique, en ignare, en invoquant ces sectes qui nous dirigent. Oui, de par leurs crédits et leur argent, leurs armes, leurs mafias et leurs lobbies, voire encore leurs démons. Je ne parle pas des vieux Démons mais de Satan ! S’il existe, outre ceux non-hermétiques, de la politique, et si chers à notre ami Benky. Mais, ce n’est qu’une façon de parler, propre à lui, des images pour être entendu du peuple.
Je ne parlerais pas de cette théorie dite du complot, que dénigrent les gens avisés. Théorie tellement fourbe qu’elle se dit être une ‘’théorie’’, alors que nous avons à faire avec une action décidée, programmée pour être opérationnelle et incontournable.Exemples subjectifs simplistes.
Conscience, engagements et hasards. On est en fin Juin, il fait torride pour un début d’été. Tu attends ton prof de maths ou une autre créature qui se fiance. Elle ne vient pas, parce qu’elle a été prise au dépourvu par l’orage ou son parrain ! Parce ce qu’il a plu de façon inattendue, tu rates ta révision ainsi que les dernières astuces avant l’examen. Voilà ton bac raté, parce qu‘elle n’avait pas prévu de prendre un parapluie, ni suffisamment de courage pour élaguer son amant pour un moment. Voire d’engagement ou d’empressements, pour tes révisions !
Je prends rapidement note de mes pensées, en faisant la course contre leur extemporané oubli. C’est pire, quand ce sont plusieurs idées qui surviennent à la fois ! Difficile de retrouver le fils de celles-ci pour continuer le raisonnement. Elles s’échappent avant d’être notées. Faut-il se concentrer à ce point sur ces ombres qui passent ou les réciter comme une chanson le temps de trouver un papier et de se munir d’un stylo pour tracer ses pensées. Je présume que les écrivains sont prémunis et mieux armés envers ces cas-là.
Voici qu’un tabouret vient d’être bousculé de sa place par les enfants, lors de leurs jeux. Je vais illico le caser pour sécuriser l’espace et libérer le passage vers la fenêtre. Là où j’ai laissé des idées en suspens…
Un moucheron infra millimétrique volette près de la tige de crémone des persiennes de la fenêtre. Mon regard est attiré vers la bestiole, qui a quand même, elle aussi un cœur, des pattes, des yeux et des ailes, un ventre et un zizi. Alors que je réfléchissais à sa constitution et que je philosophais sur son existence, je vois dans sa direction, vers le bas, un tourbillon de feuilles mortes. Parmi elles, des fleurs blanches de bougainvilliers volettent au ras du sol. Tournoyant un moment, elles repassent sous le portail, pour reprendre la rue. C’est là d’où le vent les avait amenées depuis leur chute de la haie des voisins.
Qui dit vent dit poussières. Adieu à la propreté de ma voiture que je viens de faire laver. Je me remets à refaire son nettoyage à coups de jets d’eau avec tuyau d’arrosage. Perte de temps inattendue du fait de l’orage et oubli d’aller chercher mon fils à la gare. Juste un moment. Et ça rejoint le cas de la prof qui a fait rater son bac au fils de mon voisin.Parkinson, Alzheimer,
Indécence, démences et oublis, ou les souffrances de l’encéphale. Il a dit au médecin, si le paradis est prêt, c’est sûr et qui plus est il y reste beaucoup de places, je voudrais y aller tout de suite, docteur, puisque c’est l’idéal c’est l’Eden ! Y aller vite, sans risquer de commettre des erreurs dans la vie. Y aller tout de suite, sans attendre ni jugement, ni résurrection, ni mort. Si vous êtes un psy, ne vous moquez pas de ces pensées ni des questions de ces jeunes. Encore moins des mots des malades. Ce n’est pas un candidat à la ceinture explosive, une victime engrossée de slogans et endoctrinée par l’intox et la propagande ! Au pire, contentez-vous de les comprendre, ces patients, sinon de les soigner. Si vous êtes riches et/ou puissants, seigneurs féodaux et arrivistes, cessez d’humilier les démunis et de pomper les indigents. Quelle honte de laisser les autres dans l’ignorance, si vous êtes cultivé monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie ! Et répondez aux lettres poliment, quand vous les recevez, il y a un secrétariat pour cela, c’est ce qui s’appelle être éduqué ! Et vous gourous, chefs et pythies des temples de ce binôme de parlement, soyez au moins présents, pour justifier votre salaires et boniments ! Sinon la blessure des urnes qui sourdent de vos émoluments. Comprenez vos salaires en chèques, signés de nos regrets et ardents ressentiments ! Répondez comme les ministres à nos lettres, même en silence ou dans le rêve, en vous activant. En vous invectivant, ô tribuns inutiles et avocats insuffisants ! Si vous êtes sain, grand chef et au-delà du besoin, pourquoi taxer des malades, leurs soins et leurs médicaments ? Dites !
Des hommes, dans des états similaires
Le schizophrène est en guerre contre ses propres composantes identitaires. Ça vous rappelle un pays donné ? Il se sent multiple et en litige contre un soi-même qui n’est pas univoque. Il se sent, désuni et multiple. Il est habité et possédé. Complexe, son âme qui n’est pas tranquille, tente d’apaiser ce monde et ces idées disparates, qui n’ont de commun que le corps. Une obligation, en dépit du sentiment de ses organes d’être déchirés et possédés. Ce corps qui contient des milliards de cellules, cet organisme, pareil aux autres animaux, un véritable chef d’œuvre, est pourtant un monde qui se cherche.
Son chef-d’orchestre, multiple tour à tour, n’a pas la sécurité de l’emploi et surgit d’horizons, antinomiques, pernicieux permissifs et souvent égotistes et contraires. Vous connaissez ce pays ? Il en existe des dizaines ! Hormones et glandes, tentent d’harmoniser les exécutants de ce corps à l’intérieur de son entité et de son territoire historique. Nos organes sont sous la coupe de leur chapelle de crâne
Tout homme est déchiré entre les besoins de son être et de son désir de paraître. C’est la finalité de l’individu qu’il est. Montrer son particularisme pour exister différencié des autres énergumènes en se distinguant pour être le meilleur. Ou la plus belle, n’est-ce pas, encore ? Les exigences de son corps, son identité dubitative, instable et plurielle, il lui faut les conserver pour être ce qu’il est et rester défini. Persister dans la lumière et la logique, avec tous les capitaux amassés, comme cultures, infos, masque, réputation et intox. De la rue à l’école en passant par le temple ou la mosquée, il en a ramassé des infos et des conduites !
Tu es une encyclopédie, un monde, mais tu ne peux rester seul ni vivre en autarcie. Ainsi le monde et ses milliards d’êtres qui le composent, se comportent en vrais ennemis. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui fait tourner la terre et qui l’abreuve d’eaux et d’air. Les actes et les envies, la jalousie, les idées morbides, l’ambition et l’indécision, lui laissent des parts au hasard, qui lui dictent les actes et les sentiments, les moyens de rester uni en soi, au moins pour un bout de temps.Pensées fugaces impalpables
En cet instant quelques pensées vaseuses, romanesques ou mystiques m’effleurent. Pensées futiles et actes infimes. Toi, tu as des idées plus prospères, plus réalistes en matière de commerce ou de politique. Je t’écris pour la mémoire, non pour oser entrer dans la postérité, mais pour maintenir ma propre et déficiente mémoire.
Ne m’en veux pas de parler de ces petits riens, alors que des choses autrement plus importantes te submergent et te prennent tout ton temps. Des actions, pas des idées. De l‘argent, pas des rêves stériles. Tu vois le monde à travers les chèques, la puissance, la poudre, le sang et le fric. Toi, tu as des idées pour façonner le monde. Tu es la rubrique d’un livre comptable, en marge d’une carte d’état-major, en campagne militaire. Moi, je prends cet instant comme un éclair furtif et futile. Aussitôt qu’elle gicle, l’idée git là-même et me laisse plus perplexe qu’avant. Semences inutiles éjaculées sur un champ stérile par un mollasson. Les drakkars se sont tus, naufragés dans les esquifs de leurs fastes chagrins. Alors, que toi, suprême, machin, tu voles de ville en ville, dans ton avion.
Un moment de réflexion…Puis s’en va ! C’est un exemple mineur de ce que pensent des milliards de fois des milliards d’êtres, humains ou pas. Qui écoute mes songes et surveille mes idées, pour me juger à travers elles, m’en féliciter ou me sanctionner ? Moi-même, je les oublie, extemporanément ! Que représentent les idées ou les mots, si rapides qu’ils sont et dont personne ne sait ni imagine, où ça se passe, comment ça s’exécute ou que ça se produit, dans son propre cerveau ! Et quand tu me parles de mon corps, je ne sais pas ce qu’il y a dedans qui m’appartient et qui n’est ni un don ni un recel. Sans agiter l’ego, le mois et tout autre surmoi de la psychologie ni cet esprit ou cette âme, en peine, que nous affrètent les crédos et les religions.To be or to have
Le monde est fait de beautés qui imposent le culte du beau. Une religion esthète. Ne manque que la joie, la paix et le bonheur à ses hôtes ! Autrement, la vie est époustouflante, quel que soit son support et son porteur, animal ou végétal ! Je ne parle pas de l’admiration et de l’humilité qu’impose le fait de se voir, nés et collés sur un grain de sable, qui tourne à vitesse folle autour de lui, je parle de la Terre et autour d’une étoile, le soleil.
Et être ou ne pas être. Avoir ou ne pas avoir ! Ressurgir après avoir trépassé ? Où donc seront dans un siècle, mes idées, mes notes, mes livres, tes paroles, tes promesses, tes rires et tes chansons, ma belle ? Où seront les images que tu voies et que transportent à ton récepteur les ondes que tu ne voies pas ? Où seront tes actes et tes propos et ceux de ceux-là qui nous succéderont et qui liront mes délires ? Ils seront notés, ineffables témoins, quelque part pour ton éventuel et inéluctable jugement…
Tes idées seront logiques et exploitables, utiles et suivies par les mercenaires qui nous traquent ou les pontes qui nous gouvernent, mon grand. Les miennes, le seront beaucoup moins, comme d’hab ! Sauf ratage et trépas ! Qui est donc le témoin fidèle et silencieux de mes idées profanes ? Fut-il loyal et reconnaissant des suggestions que je ne me suis pas arrêté depuis trois décades, de leur faire, par lettres ou sur le journal ? Bénévolement, gratuitement ! Je ne vais pas demander aux extraterrestres d’être mes témoins ni crier au complot. Comme ce chef, en invoquant les démons et les crocodiles, les animaux cachés de la jungle impériale qui prospèrent et qui gagnent ! Passons !
Je ne serais plus là pour contrôler mes impressions et mes dires. Ni pour maudire le hasard et les éléments futiles, ou les raisons, la logique de ceux qui font preuve de force, de passion, d’actes et d’exécution de leur volonté et de leurs dictats sur la vie des autres. Administrés et soumis, assujettis à la loi du ou des plus forts. Parce qu’ils sont légion d’impérialistes à vouloir nous changer sans nous donner l’illusion d’appartenir à leur sectes identitaires !Ci-git la Terre, dans son ivresse
Où ira la superbe Terre, minée qu’elle est par les exploitations dévastatrices et les guerres ? Que restera-t-il de ce berceau-éprouvette, éprouvant et mortel ? Où ira le monde, les religions, les philosophies et tous ces clans et ces crédos qui font bien des martyrs. ? Qui suis-je pour m’en inquiéter ? Est-ce que ce devenir universel, futur, me concerne, de près ou de loin, sachant infime l’entité que je suis ? Quand on voit sans pouvoir les approcher des milliards d’astres dans l’univers, qui naissent ou qui sombrent dans les trous noirs, que représentent les hommes et leurs roi, leurs savants ou leurs prophètes alors que des nations ont péri sans laisser de traces et tous ces puissants sauriens et reptiles !C’est quoi représenter pour l’humain, cet assassin, cannibale et carnivore ? Où est la place de l’homme, avec sa ‘’nullitude’’, au sein de cette multitude d’êtres, vivants ou presque, quand on espère de Dieu, l’auteur du Bigbang, un quelconque souhait dans ses prières ? C’est tellement méprisant, avilissant et infinitésimal, que l’estime de soi, qui que l’on soit, devrait nous pousser à plus d’humilité et de sagesse !
Je m’adresse aux pontes les plus élevés de la terre, aux fauteurs des guerres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, à ceux que je méprise comme Trump et qui me déçoivent comme Chevènement dans son conseil de ‘’ se faire discrets ‘’ lancé aux musulmans. Je ne retiens qu’un bon exemple SS le Pape qui vient de recevoir cet autre François ! Au moment où l’on doit céder ses cendres ou son argile à la terre. Le reste s’il suit, esprit ou âme, on ignore comment il revivra et ce qu’il gardera en souvenir de la personne et de son corps…Celui qu’il aura engrangé en sacrifiant et en s’appropriant bien des vies animales ! Et dire que ces carnassiers et ces animaux que nous représentons, à genou ou orgueilleux que nous sommes, fiers du langage de la conscience et de la station debout, ces parasites, qui volent avec zèle, aspirent au paradis, tous, en s’entretuant.
Eternelle agonie, l’homme ne sait pas d’où il vient ni où ces guerres barbares vont l’emmener. L’Eden croit-il mériter, entre les victimes meurtries et leurs prophétiques et démocratie tyrans, pour profiter des mêmes faveurs divines, des mêmes rêves et du sacrement de Satan.Caricatures et apostasie.
Avec un fez, un chapeau et ou une calotte, cachant ces nouvelles coupes en vogue, les collégiens de la même déité, se masturbent en pleine église, devant la statue de la vierge marie. Parce que disent-ils, à la Charlie, que c’est laïc de le faire comme de bouffer en public en plein ramadan ! Et qui plus est, à l’instar des filles aux bustes et pubis nus, qui déambulaient à la mosquée de la Tour Hassan, devant la porte du mausolée Mohammed V, leur corps n’appartient qu’à eux. Et qu’il leur importe peu que les fidèles les regarde faire, parce qu’ils n’ont pas à se cacher pour faire librement ce que leur corps exige d’eux de faire. Soit par besoin physiologique, de plein droit ou par instinct.
Le cycle vital. Ce dimanche, 6 sauterelles vertes, s’exhibaient nonchalamment pour narguer le propriétaire du jardin. Offense et indiscrétion, voyeurisme, des parasites voraces et des saccageurs des plantes qui poussaient là. Les feuilles des glycines et des liane-aurore, étaient presque toutes détruite en bas. Les sauterelles faisaient une halte en attendant de ronger les jeunes feuilles du haut des plantes. Une fois écrasées, mortes, sur le sol, il a suffi à une escouade de fourmis d’une heure pour dégager tous les corps des insectes qu’elles ont récupérés du sol. Les fourmis venaient de l’un des grands pots de fleurs où poussent les plantes. Une fois digérées, les bribes de sauterelles, leurs déchets protéiques viendront de ces fourmilières pour nourrir, comme engrais, les racines de ces plantes qui ont été férocement mangées par les criquets. De belles fleurs en vue, pour l’automne prochain. Miracle de la chimie entre la physique masticatoire des mandibules des insectes et le recyclage dans l’humus de leurs déchetsNeurasthénies et babillages
Lecteur apathique qui déteste lire, fourbu, affaibli, désorienté par tant d’appels, d’incompréhensions, perclus, éclaté, tu es de plus déchiré par tant de tristes guerres que l’ego seul des chefs ne peut expliquer ! Le pouvoir, le cumul des biens et la jalousie, dictent aux hommes et à leurs tribus divines des pays prophétiques de morbides ressorts ! Ils guerroient pour subsister et s’apaisent dans la guerre !
Pour m’apaiser, faut-il oublier ou renâcler à vie, ce que chantonne tout un chacun, et ce mondialement ? Je veux rester zen et donner mon opinion seulement. Sauf que c’est un cumul de gavages et de ressentiments ! Sont-ils subjectifs, quand c’est le refrain de tous, également ? Je trouve, quant à moi, refuge et réflexion philosophique, dans la ‘’petitesse’’ des meilleurs. Et plus encore de dégoût ou de déception chez les plus grands d’entre-eux. Citez-moi un nom, un nom qui n’ait pas été trahi par ses biens illégitimes, ses dépassements et ses frasques de corrompu ! Je ne parle pas de mon pays, pour ne pas être subjectif et jaloux ! Ce sont comme dit l’autre, des assassins et des impérialistes. Des comploteurs intempestifs qui m’interpellent. Des corrompus que j’indexe autant que vous le faites, comme de Miguel Cervantès, les moulins à vents, si chers à éventrer par Don Quichotte et Sancho Pansa !
Mais ça ne suffit pas, ils sont égocentristes, menteurs, querelleurs et tatillons. Ce sont les funestes industriels de la mort et des tueries ‘’mondialistes’’. Vous le saviez. Ils se jettent les responsabilités les uns sur les autres. A leurs têtes et au pluriel, les chefs guerroyeurs de ces invincibles ‘’démocrades’’, qui régissent ces démocratiques nations. D’ubuesques donneurs de leçons ! Vous voulez des noms ? Sans risque de parjurer, citez-les tous ! Ces fourbes parangons ne cesseront jamais de nous commander de loin et de nous narguer à la fois. Le néocolonialisme est né avec ses frontières imposées, sources de guerres entre les tribus des pays déchirés, lors et après les colonisations. Epaulés, les politiciens, véreux ou pas, alignez ici tous leurs défauts et qualités, se sont lancés à la conquête du pouvoir. Lors des élections se mêlent à eux et les supportent, les fans, les mécènes et surtout les richissimes banquiers. Les fabricants d’instruments et de matériel de mort, dirigent de fait les urnes ! C’est de là, depuis l’ère des canons, qu’ils tirent leur suprématie et qu’ils dirigent les suffrages et les scrutins. Ce sont les messies des guerres mondiales et les commanditaires de celles qui sont partout explosives ou larvées. Les chefs tremblent, quand vente sur leurs parapluies et parasols, l’haleine fétide et explosive, de ces puissants agitateurs de marionnettes et magiques monteurs de Muppets-shows.Délires de saison ou divagations existentielles.
Admirant la palette du bon Dieu, j’ai beau regarder le ciel, je n’arrive ni à voir ses étoiles ni songe les compter. Lire les messages des nuages, comme les pythies du passé et les devins d’hier, découvrir le sen de leurs formes et de leurs dentelles, m’échappera toujours. Et dire que ce n’est que de l’eau qui flotte dans l’air. Mais, que contient l’eau, mesdames les chimistes de la Cop22 ? Et quoi qu’autre comme électrons et quarks, s’il vous plait ? Toutefois, merci pour l’oxygène et la propreté, si votre organisation pouvait mieux s’en occuper, par-delà le plastic et les déchets ! Plus aucune critique, les vigiles se sont tus. Et les belles lèvres, gonflées à bloc de suffisance et de vérités, se sont fripées et assagies.
Double ou multiple, selon ce qu’on m’a dit, je viens de deux mondes qui se sont assemblés pour fabriquer cet organisme, que je suis. Cette personnalité complexe et ce corps si compliqué, que je prétends être ‘’les miens ’’est ce que je suis. Le corps, embrouillé qu’il soit, est tellement fabuleux et magnifique, qu’il dépasse mon entendement. Je suis admiratif et épaté, non devant ce que je suis, mais à l’adresse de Celui qui m’a inventé…les êtres vivants, dont l’homme.
La personne et/ou l’esprit qui manipulent ce ‘’ robot’ ’animal époustouflant, qui se gère automatiquement, me sont plus opaques encore ! Je viens de deux sphères qui se sont interpénétrées et qui ont complexé la Terre. Je vis sans savoir d’où je suis vraiment, je parle de nos origines, malgré les découvertes des fossiles, celle de l’évolution et le mystère de la création divinisée ! Perplexe, l’homme conscient de ces mystères, déstabilisé par ses questionnements existentiels, vit sa courte vie, en bouleversant son berceau-cimetière. Tout comme ces milliards de frustres prédécesseurs et ses frères de misère contemporains, les animaux ! Ave B.B. ceux qui vont mourir le jour de l’Aïd, te saluent !Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Août 2016
http://www.alterinfo.net/Mystique-et-politique-Futilites-virtuelles-et-questions-existentielles-face-aux-tragedies-reelles_a124784.htmlFutilités virtuelles
et questions existentielles face aux tragédies réellesRamadaneries, Barzakh et nuages de sangs
Nuages de sangs
Nous avons au pays des Grottes d’Hercule et du Jardin des Hespérides, un complexe avec Chronos, le Dieu du temps. Un défi au bon sens est déclaré marocain. Journée continue et heure d’été, deux horreurs surajoutées, cassent le travail pour si peu d’économies ! Après le beau Mawazine, un hors saison, qui attire les jeunes et si peu les touristes, on passe le bac en plein Ramadan. Pas de fatwa ni de répit pour les jeunes jeûneurs. La triche, comme partout ailleurs, fait un grand tabac.
Non loin, ne pouvant convaincre nul décideur de revenir au méridien naturel de Casa.
Je regarde le ciel, une vraie palette, qui m’écoute et me comprends. Son doigt levé indexe une étoile, il est couché sur un nuage en guise d’oreiller. Sa tête sans nez, semble vide de cervelle. Il flotte dans le ciel encore bleu, ses bord irisés de lumières, touchent la Lune altière. C’est le dixième jour du Ramadan, cet ange vaporeux, ce nuage est-il un message adressé aux hommes, pour les rendre plus sages ?
Et lesquels ?
Les savants et les scientifiques, ceux qui font des bombes et qui atteignent Neptune et Mars ? La planète du dieu de la guerre ? Ou ceux qui s’exilent pour le travail, qui fuient les villes et que l’on tue ? Leur nombre ne compte pas même si chacune de leurs images vous rend tristes et en colère ! Ceux dont on éclate les pays, pour les humilier, les dominer, les assujettir, les annihiler, leur voler leurs terres ou leur vendre des armes ? A qui ce hasard des formes célestes, que les vents modulent, s’adresse-t-il ? Est-ce une commande particulière, adressée à Dieu, pour recevoir dans Sa miséricorde quelques âmes en détresse ou punir déjà sur terres les odieux criminels ?
Ces formes nuageuses que tu essaies de peindre…
Ce sont des formes d’écritures que tu ignores ! Ce sont des prières, celles des éléments, qui élevées au-dessus de nos têtes, tentent de sauver quelques âmes, ou quelques corps de la faim et de la soif. Une ‘’prière agricole’’ surérogatoire comme mon sait les faire, pour satisfaire les hommes et les bêtes. Ceux qui les élèvent et ne s’arrêtent point de les tuer, hélas, pour vivre. Une mal-vie, trop courte, inutile et fugace. Demander l’avis de ceux qui sont partis et celui de ceux qui s’apprêtent à le faire. Beaucoup ont dû partir déçus, sans espoir, malgré leurs efforts. La tristesse du néant, celle de celui qui a connu la vie et qui sera effacé à jamais, oublié de soi et des autres, inutile, effacé pour toujours.
L’humanité est déprimée.
Elle n’a aucun sens, pour la plupart des êtres qui l’ont essayée, dans ce zoo de hooligans, éprouvette à tyrans, basse-cour et abattoir à bétail. Fossiles qu’ils furent et bêtes qu’ils sont, depuis des millénaires. Je n’en veux comme preuves, que ces prouesses des plus riches, des plus évolués et des plus forts. Des guerres infâmes qu’ils mènent du haut de leurs identités supérieures, pour dominer les espèces inférieures ! Nous autres ! Et ces meurtres pour des opinions stupides. Des balivernes. Des idéologies ou des crédos souvent parallèles et tellement pareils !
Ramadan,
Rame à dons, rame à pleines dents ! Excès et malbouffe, prières et piètre sommeil. On somnole sans se tuer. Ou, l’inverse ? Ramadan ou pas, c’est l’exploitation universelle des extrêmes pour le pouvoir ! Depuis la nuit des temps. Fanatismes, impérialismes, colonialismes, résistances à toutes les formes de fascismes, d’exploitations et de racisme ! Dans le sang et la terreur ? Pour la liberté !
L’humanité est décevante, elle fait honte à la terre. A la galaxie et au ciel. L’humanité est un échec cuisant de l’évolution. Elle est aux antipodes des simples animaux, celle des fauves et des espèces les plus sauvages. Elle est aux antipodes du projet dieu vin. Nous sommes un raté monstrueux et minable, qui fait honte et qui attend la pitié, sinon l’anéantissement, pour faire mieux ailleurs. Je comprends ceux qui en appellent à l’Apocalypse pour dégommer l’homme de la terre ! Espérant être vite jugés dans l’Au-delà pour fuir les souillures. Il y aurait lieu de fonder une autre science, une nouvelle discipline. Les sciences ésotériques, les sagesses de l’Orient, les religions, la morale, les droits universels, n’ont pas pu apaiser ces rustres que nous sommes !
Tout passe et trépasse.
Elle dure très peu la fête et l’homme, ses femmes et ses flammes, moins encore ! Que de Césars, que d’empereurs et de tzars, que de riches généraux et d’infâmes potentats, que de simples hommes et héros de valeurs, que de femmes tyranniques, que d’enfants choyés et de bons vieillards, ont rejoint les limbes des prophètes et des pharaons, sans retour. Et pourquoi le faire ? Rien que de l’argile et des épithètes, dont on oublie les médailles et les repères ! Des premiers hommes, évolués d’entre les bêtes, aux fils de cet Adam que le Dieu des religions façonna ou fit faire, attendent que leur âme les réveille un jour du Barzakh où inconscients ils végètent et dorment. La Résurrection aura lieu après l’Apocalypse. Demandez-le aux Sémites qui se donnent les guerres, question de hâter la fin de la terre et celles des ethnies inférieures, du Moyen-Orient, plus encore.
Demain, comme en ces jours, de meurtres
Ces tueries qui couvrent de sang la sphère, à quoi serviront-ils, au Créateur, ces milliards de milliards de tueurs et de morts ? Australopithèques ou pithécanthropes évolués, xénophobes et racistes, ces homo-sapiens ou homos irisés, tout court, nés pour détruire tout autour, plus loin et ailleurs ! Nés sans rien demander, juste pour manger peu ou prou et dormir, dans tous les sens et voler avec zèle et abus tout ce qui risque de leur plaire ? Et pourquoi cette collecte maniaque et tous ces cumuls ?
Ils défendent leurs drapeaux et leurs idées noires, plus encore ! On les a induits pour annihiler leurs crédos, leur propre histoire et leur terre. Les producteurs de cet Hollywood de malheur, vivent en criminels de guerre, toujours et encore ! Sommités universelles et tragiques malfaiteurs. L’Etat supérieur triomphe dans les manigances et malheurs et prospère. Ses fils armés et sa police raciste se donnent, exemple de démocratie et de libertés, la mort. Les musées et les boites, comme les écoles, passent : l’Amérique donne l’exemple de par ses impairs.
Il est de plus humbles, qui s’enflamment pour leur honneur. Comme à Tunis, à Kénitra ça flambe pour se refaire. Question de Printemps arabe et de moins notable encore. A la poudre explosive, le feu et les cimeterres, levés comme une offense à Dieu, pour le desservir. Chaêbana en plein Ramadan. Les bombes aéroportées, la civilisation, ma mère, les gaz asphyxiants et les torpilles, du Rif aux mers ! Que n’a-t-on pas inventé pour emprisonner, embrigader, assujettir et nuire, à l’homme, ce frère-ennemi, lombric de terre ?
L’homme est la pire espèce des mammifères,C’est bien lui celui qui ronge la planète sans merci, la souille de sangs et qui la pollue ! Ce barbare est un fauve, sans tête, un criminel majeur, qui sans honte ni pudeur, tue avec volupté ses cousins et ses pairs ! Fut-il de la race des prix Nobel ! Fussent-ils de la même religion et du même dieu, l’unique, encore !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2016