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15 réponses de 31 à 45 (sur un total de 199)
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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DIVAGATIONS MAJEURES EN SOUS-SOL MINEUR

    L’ACCOUCHEMENT DU FACTEUR

    _ Monsieur le facteur, veuillez porter cette lettre à Dieu.
    _ Hein! Au bon Dieu ? Est-elle suffisamment timbrée ? Ou c’est l’expéditeur qui l’est, peut-être un peu !
    _ Pardon, Votre Insolence ?
    _ Mais, il n’y a pas de Dieu dans ce quartier, monsieur DuToquet !
    _ Appelez-moi Toqué, tout court, si ça vous va !
    _ Je parle de l’adresse et du destinataire….Walou ! Allez voir plus loin…
    _ Mais attendez M. le facteur, s’il n’a ni domicile ni boîte, est-ce que vous voulez dire que Dieu c’est walou, bah, qu’il n’existe pas ! Et que l’homme et l’univers doivent en faire le deuil et vivre sans Lui ? Chez vous!
    _ Euh !
    _ S’il est inconnu de vos facteurs et si vous ne le voyez pas, ça veut dire pour vous que Dieu n’existe pas ! Dans vos quartiers, dans votre culture, dans votre ville, dans votre patrimoine, dans ce pays ou chez les voisins ? Makach ! Ma bqach !
    _ Je ne connais personne qui porte ce nom ni personne à qui remettre votre courrier pour le lui transférer ! C’est clair comme un théorème : pas d’adresse, pas de courrier ! Pas de boîte non plus où je puisse lui déposer votre courrier ! Mon rôle s’est toujours arrêté là ! Et, je ne suis ni psychiatre ni devin pour m’occuper de vous et de votre pli !
    _ Qu’est-ce que ça à voir, votre rôle ou votre travail avec ma santé mentale ?
    _ On n’en est pas là, M. Toquet ! Je n’ai pas dit ça de votre santé ! Vous me gênez avec vos réflexions ! Et puis…je perds du temps avec vous et je dois finir ma tournée.
    _ Je vous en paie une !
    _ Ne vous payez pas ma tête, non plus !
    _ Bon, bon ! Mais, même s’il n’a pas de boîte postale, chez vous, vous n’avez jamais entendu parler de Celui qu’on nomme  » Dieu » ? God, Adonaï, Yahvé ! Sidi Rebbi ! Malik el moulk ?
    _ Si, si, il y a si longtemps de ça. Ça me revient un peu avec votre insistance maladive
    _ A la bonne heure ! Dites-moi, quand a-t-Il existé pour vous?
    _ C’était quand ma grand-mère, Lalla Khnata, me racontait des histoires pour m’endormir. J’avais cinq ou six ans…
    _ Vous aussi ! Ça alors ! Moi, c’était Lalla Zineb !
    _ Je croyais que c’était une légende. Et que c’était un super héros, un magicien qui faisait des miracles et qui donnait de l’argent aux gens et des cadeaux aux enfants !
    _ Vous confondez avec Papa Noël !
    _ Mais, c’est un mythe, ce sont des contes, je l’ai compris depuis !
    _ Ah ! ….Mais dites, elle ne vous aurait pas raconté des mensonges, votre ancêtre !
    _ Non, mais des histoires, si ! Endoctrinement précoce, présenté juste comme un jeu !
    _ Sauf que, a Sid El Facteur, s’il n’y a pas de Dieu, c’est que le cosmos, le truc là haut, il s’est formé tout seul ! Extra, sans aucune intelligence ! De but en blanc ! Avouez que c’est un peu gros pour le hasard et la spontanéité. Le hasard a sorti du néant toutes ces étoiles et cette astrophysique ! Un univers extraordinaire et si prodigieux, fabriqué par rien ? Et pour rien! Hein ?
    _ A y penser, ça me fait réfléchir !
    _ Tout comme votre ancien ministère des PTT qui eut comme dirigeants Aherdane et Lanser. Devenu office, il a été vendu aux Séides sous Ahizoune !
    _ Qu’est-ce que ça vient faire ? Je n’y suis pour rien !
    _ Oui, justement, haut de 25 étages, il se serait monté tout seul, votre récent bordj des Itissalat ? Il a bien fallu une intelligence derrière tout ça ? Non ?
    _ Oh que si, mais je n’en sais rien ! Moi, je suis en bas de l’échelle. Pitié ! Je suis un honnête fonctionnaire, j’ai des enfants et un crédit ! Je ne veux pas d’ennuis avec les autorités. Je n’étais pas là, au moment de la création de notre boîte. Je n’étais pas présent, non plus au Bigbang, pour témoigner avec assurance du Gangnam Style de votre bon Dieu.
    _ Ah, je m’en doute, monsieur le Facteur ! Malgré votre vélo, vous ne pouviez pas être partout en même temps et cela sur plusieurs époques à la fois !
    _ Oui, oui, mais pour l’immeuble et le cosmos, c’est, ce sont des œuvres colossales, pardi !
    _ Ah ! Vous en convenez ?
    _ C’est votre troisième ‘’Ah ’’ ! Vous ne savez pas parler sans dire des Ah ? Vous êtes un chanteur, peut-être, en perte de voix ? Et de boulot ! C’est pour ça que vous voulez attendrir votre correspondant …
    _ A peine que j’ai commencé à penser ! Je suis incapable de parler, je reste bouche-bée devant le ciel et les étoiles. Et je fais de grands Ah !
    _ Moi aussi, quand j’ai le temps de monter à la terrasse, pour chercher le linge de ma femme ! J’en conviens ! Le ciel, les étoiles, une bière avant, un cigare après le dîner, quelque part, en bonne compagnie ! Le ciel et la mer, le vague à l’âme sur la côte, en été…
    _ Revenez sur Terre, l’ami et cessez de fumer ! Mettons que cette œuvre colossale, l’univers, que vous admirez tant, qu’il est né sous ‘’ X ‘’ !
    _ Si vous voulez ! C’est amusant ! Oué, le cosmos est né sous ‘’ X ’’. Sans parents connus, alors ! Pourquoi pas ?
    _ Si, au moins un ! Et appelons le colossal Géniteur qui a créé cette œuvre magnifique, ‘’Dieu’’! Dieu, comme hypothèse. Dieu comme Créateur. Dieu simplement, ça vous dérangerait des fois ?
    _ Non, non ! C’est astucieux, hein !
    _ Comment, non ?
    _ Je vois que vous simplifiez les choses, afin de me convaincre. Mais je sens, intuitivement que c’est astucieux ! Il y a comme une malice derrière vos mots. Des idées, qui me donnent des pensées, inhabituelles ! Qui me font frémir !
    _ Je ne vous touche pas, calmez-vous !
    _ C’est comme si vous alliez me filer une marchandise défectueuse ou trop chère pour ce qu’elle est.
    _ Ce n’est ni perfide ni sournois. Je ne vous vends rien. je ne vous donne rien. Je parle…
    _ J’avoue que des idées plus claires me viennent en réfléchissant avec vous. Ça me fait penser à des problèmes auxquels je ne veux pas ou que je ne peux pas penser. C’est confus en moi.
    _ Ce n’est pas pour vous trahir dans votre crédulité ni pour philosopher.
    _ Eh bien, je vois ! Mais de quoi s’agit-il dans cette lettre que vous voulez adresser au Souverain ! C’est simplement existentiel ou que c’est plus politique ? Ache fiha ?
    _ Monsieur, est-il de l’Intérieur ? C’est un copain du Parti, Mohand ?
    _ Non pas que je sache, mais vous me plaisez ! Je suis seulement curieux, car j’aime votre façon de me faire réfléchir à ce qui existe probablement et qu’on ne voit pas du tout ! Et je suppose qu’il y a des choses singulières qui existent et qu’on ne sent pas. Et puis vous avez comme des plumes, derrière votre chemise !
    _ Ah, vous aussi, vous les avez vues, mes phanères ! Vous avez des yeux d’enfant ! Merci, mais chut !
    _ C’est si évident ! Pourquoi me taire, dès lors ?
    _ C’est à propos des plumes ! Il y des gens qui ne comprendront pas.
    _ Alors, je dois taire ce que je vois et me taire parce qu’il y a des gens qui ne me comprendront pas ? N’est-ce pas le contraire qu’il faut faire ?
    _ Bien, bien ! Pour la lettre, je vous le dis brave Hermès, c’est une note de service à adresser selon la voie royale au bon Dieu.
    _ Aux bons soins du Palais ? N’est-ce pas ?
    _ Wache fiha ! Commencez par la remettre de proche en proche, selon la voie hiérarchique ! Ne craignez rien ! On ne va pas vous bouffer. « Tapez aux portes et on vous répondra » avait dit Jésus ! « . Et puis, « Les portes de mon Palais sont ouvertes devant mes sujets », avait dit en substance feu le roi Hassan II !
    _ Je m’en souviens. Au fond, monsieur Toquet, n’est-ce pas un peu inutile, d’adresser votre missive à Dieu, par l’intermédiaire des humains ? Pourquoi pas ne le faites-vous pas par l’intermédiaire des anges?
    _ Ah, vous me plaisez facteur!
    _ Un autre Ahhhh et je m’évanouis à coté d’Oum Kalthoum !
    _ Laissez-moi une place près d’elle, aussi !
    _ En plus, vous êtes plaisant M Dutoquet ! Ça doit être l’effet de la colle des timbres sur vous ! Les timbres dont vous léchez le postérieur pour les mouiller, afin de les coller sur l’enveloppe que vous voulez transmettre à Dieu ! Il en faut un paquet de timbres pour voyager si haut…
    _ Je reste perplexe !
    _ Oui, je vous dis, inutile de vous fatiguer pour l’écrire à Dieu. Dieu, n’est-ce pas qu’Il sait tout ? Et qu’Il n’a besoin de personne pour savoir ce qu’il y a sur votre lettre ! Et qu’Il sait ce que vous avez en tête, avant même que vous ne le pensiez ou que vous ne l’écriviez !
    _ Ah, oui, certes ! Mais alors, M. le Facteur, pourquoi que l’on existe, si c’est inutile de parler avec notre Créateur, alors que nous sommes conscients de la puissance de Sa création ? Et que nous ressentons quelques manques à lui signaler….
    _ Ah, vous ! Je n’y ai pas pensé comme cela. Et puis, votre lettre, pourquoi voulez-vous en parler directement au bon Dieu ? C’est un défi ? Un délire, un parjure, un acte existentiel impertinent ? De plus, matériellement parlant, on n’a pas l’adresse postale du destinataire. Il n’existe pas. Inconnu à l’appel des facteurs ! Je vous le redis…
    _ Vous me l’avez déjà dit.
    _ Qui plus est, il y a ses intermédiaires, les messagers, les ministres, les présidents et les rois ! Et ceux-là, les vivants du moins, on sait où ils crèchent ! Et vous pouvez leur écrire….N’est-ce pas ?
    _ D’où l’utilité, a Sid El Facteur, de la voie hiérarchique ! Vous l’avez trouvé vous-même ! Même si nos idées ne volent pas si haut même si elles pénètrent les os !
    _ Hum, les cervelles, ma tête ! Je commence à comprendre votre style ! C’est comme si vous m’aviez induit dans votre sillage !
    _ Je ne vous ai pas piégé ! Vous utilisez vos phrases pour décliner vos propres pensées et vos bons mots.
    _ Vous êtes un souffleur d’idées et un manipulateur des pensés ! Grave ! N’ta khatar âla al bachar ! Vous me faites accoucher vos propres conceptions. Vos filles d’idées.
    _ Pourvu qu’elles ne trainent pas sur le plancher des vaches, en voyant le jour !
    _ Qui plus est, vous me faites accoucher vos avortons par césarienne ! Vous me violez à mon insu, monsieur. Je sens que vous avez pris possession de mon cerveau et de mes concepts pour m’insuffler votre crédo…
    _ Vous parlez de vos idées ou des miennes?
    _ Vous n’avez pas le droit de me déposséder de mon ignorance, de troubler le silence de mes doutes ni de briser mon repos métaphysique, en m’inoculant des concepts, en jouant sur les mots. Je ne suis plus le même. Vous m’avez séduit et converti…
    _ Si vous êtes convaincu à ce point, merci ! Mais que vos idées, celles de ma lettre au Makhzen, ne soient jetées dans les poubelles de l’oubli !
    _ Faut-il que ces idées soient utiles et non pas trop futiles !
    _ Merci M. le Facteur, vous m’avez été très utile ! Je crois que je ne vais pas l’adresser cette lettre ! Mais, juste la penser !
    _ A la bonne heure ! Vous dispenserez nos facteurs d’un paramètre mystique fatigant ! Tant mieux aussi pour les ministres de Benkirane. Ils seront épargnés d’une chabaterie* inutile !
    _ Mais pas le bon Dieu !
    _ Et qu’est-ce que je fais du bébé ?
    _ Mettez-le avec ma missive! Et adressez le tout à qui de droit. A qui cela concerne de plus haut !
    _ Où allez-vous ? Et ma tournée ?
    _ Je m’envole ! Buvez à ma santé et à la maïeutique !
    _ Qui c’est celle-là ?

    DE MADAME STUDENT, VOTRE ENVOYÉE
    NOTES AU BON DIEU, PAR LA VOIE HIÉRARCHIQUE

    Les lieutenants de Dieu sur terre, comme ses envoyés et ses prophètes, sont à même de porter nos doléances et de les traduire au Seigneur. Et les vôtres vœux de croyants aussi, lorsqu’ils reçoivent de Sa Majesté Suprême, (Elle-même ou Lui-même !), ses divines consignes pour nous informer de Son message, de Ses préceptes afin de nous guider vers le droit chemin.

    A propos de la communication avec le Seigneur. Le Seigneur a-t-il fait que leur rôle ne soit qu’unilatéral ? Des hauteur vers le bas seulement et sans retour? C’est en se posant des questions sur Dieu que l’on commence à Le connaître. On admire Sa création et on Le loue en respectant et en appréhendant Sa toute puissance. C’est là l’essence de toute prière. Louer et demander, en espérant de Dieu qu’Il nous exauce! En regardant Sa puissance, le ciel et les étoiles, en en prenant conscience, on définit notre place sur la terre, on évalue nos limites, notre existence et notre condition. Quid de l’ontologie. Notre situation par rapport au ciel est la quintessence de la sagesse et de l’esthétique, de la philosophie et de la physique.

    Appelez cela mystique, métaphysique ou science fiction ! Ou seulement expérience existentielle de la vie. La vie est donc un examen et un exercice. On n’a pas le prospectus en main. On tente de le comprendre en le cherchant. La vie est exercice de style ? Un calvaire ? Une cascade de plaisirs ? Un style de vie sur une île inconnue ? C’est un apprentissage et pas seulement une application dogmatique stéréotypée, stérile et bornée. Là, on perçoit ce peu de libertés qui nous échoient et nous rendent responsables, quelque peu, de nos actes. Mais tout est relatif. Parfois on fait des découvertes, des innovations, des éclairs de lumière dans le noir ! D’autres créent et inventent et nous en profitons.

    « Voici Azizi, comme tu l’avais prévu, il y a bien des années déjà, les différents niveaux de circonvolutions autour de la Kaâba en cours d’exécution. Si tu avais écrit en temps opportun au Roi d’Arabie Saoudite pour lui soumettre ton idée avant-gardiste, tu aurais bénéficié de droits d’auteurs mirifiques maintenant ! »

    DELIRE OU REVES INTRIQUES

    Ainsi, sachant que tout étant à Lui, moi le premier, je l’espère, tout doit relever de Lui et tout doit lui être honnêtement et très vite transmis. Tout est à Mawlana ! Lui, le primum movens, dont on ignore l’adresse et dont on connaît la maestria. C’est à Lui que nous revenons, disons-nous des mortels, des morts, afin de placer notre espérance dans le futur. Pour une vie éternelle face à la labilité de la vie. C’est Lui notre propriétaire, Lui le créateur des innombrables galaxies de ce cosmos époustouflant. De cet univers infini, dont fait partie notre petit point de Terre. Monde qui n’est peut-être ni le seul ni le premier ?

    Il est aussi le créateur de ses élites et de ses créatures mineures, insectes, prédateurs et autres macrophages. C’est Lui qui confie le destin des humains à leurs chefs, leurs présidents, leurs émirs et leurs sultans. Indirectement, certes et peut-être sans que ne le sachent nos illustres et notoires élus ! Respectable autorité du Père sur les assujettis, magistère, mission messianique ? Feuille de route codée, ou diktat sur les hommes et leurs chefs, les premiers ? Comment parler alors de libre arbitre ? Des libertés, des choix et de la responsabilité ? Intrigues et questions se bousculent et s’amoncellent.

    L’homme simple n’est libre de rien. Les plus puissants, les leaders, peut-être ! Alternatives étroites, il se soumet ou qu’il est il est soumis ? Il n’est redevable de rien, donc, faute d’indépendance. Entre subversions et subornation, consensus et conciliation plus que confrontation, la compliance alterne avec la connivence ou la simple résignation.

    On finit pour certains d’admettre, c’est le renoncement et la capitulation face au déterminisme et devant la destinée. L’homme n’est souvent libre d’aucun choix. Presque, ou pas à fortiori. Le destin est écrit, puisqu’on ne peut pas l’effacer ! Ou que le destin n’est hermétique et immuable qu’une fois l’acte produit ? Et que s’il fallait le changer et que l’on eût pu le faire, il faudrait le faire avant qu’il ne soit prescrit, avant qu’il ne s’écrive ! Ou avant que l’acte n’ait eu lieu, comme dirait Jacques de Chaâbanne, seigneur La Palice !

    D’aucune façon l’être, le vivant, n’est maître de sa propre biologie. ( à moins de passer par la médecine). Ce n’est l’animal humain qui mobilise son corps ni sa digestion ! Et puis, comme disait cet autre de la musique voire de l’art de gouverner,  » C’est dans ma tête que j’ai appris le tarab’’. Comprenez que ce n’est nullement auprès d’une quelconque académie.

    Comme le formule l’un de nos souverains dictons et par delà toute science, il te suffit de ‘’Regarder en toi-même pour connaître Dieu ‘’. Je ne dis rien de plus. J’essaie seulement de voir. « Tout a été dit ». Sauf que je n’ai pas eu accès à tout ce grand ‘’ Tout ’’ que vous insinuez. J’essaie seulement de penser, pour mieux me voir, pour discerner mon chemin et pour tenter de mieux dire et de plus comprendre mes propres pensées. Et je le tente, en ignorant « tout » de la vastitude de ce que le temps et l’humanité ont pu délivrer comme messages et tracer comme écrits.

    Ainsi en est-il par exemple du politique. Et surtout chez nous, où on le tacle comme on peut ! Ils sont attachants nos leaders artisanaux dans leur faconde folklorique avec leurs vannes inattendues et leurs clashs civilisés. De la halqa au parlement, les tribuns n’ont pas perdu la main. Le savoir faire, pas la main tendue ni la tordue ! Le ton y est.

    La politique est intuitive on y tombe en plein dedans. Manger du pain est déjà un acte politique. Marcher sur nos trottoirs en crânant est aussi un acte citoyen. Gueuler face aux responsables est un acte de militant comme celui de lire le journal et d’aller voter ! La philosophie, la mystique, l’astrophysique, c’est dans la tête que ça se passe, même si ce n’est pas sous les yeux ! Pour leurs premiers balbutiements, le b, a, ba, certes !

    Si vous avez besoin de plus d’objectivité sur le terrain et plus de doctes certitudes, un conseil alors. Allez demander aux américains pourquoi ils ne sont plus revenus tracer leurs pas sur la Lune et nous en rapporter un morceau ? Et les Russes, depuis Laïka, ils ont fait un plouf inexplicable ! Ça doit coûter cher d’envoyer les chiens dans l’espace ! Ils ont la station spatiale et les satellites….Enfin !

    Mais, c’es trop dur de se rapprocher des astres, comme des rois et des dieux. Les ailes d’Icare fondent près du soleil dès qu’il comme à voler haut. On demande à Dieu quelques oboles, une place au paradis, au premier rang, pour la fête éternelle. Dès lors, pourquoi pas quelques milliards (de centimes) à notre Dieu et à notre bon roi, pour faire vite, ici, dans l’immédiat ? Question d’assurer nos arrières. Une simple retraite vivrière sur la terre, en attendant qu’il nous défende dans l’Au-delà devant le Grand Seigneur ! Et pour nous, de continuer de louer le Seigneur dans nos prières et Son gentil et serviable Délégué sur nos terres !

    PRIERES MERCENAIRES, LOUANGES ACHETEES !

    ô combien de gens méritent ces égards parmi les bienheureux qui vivent de privilèges incongrus ! Et chacun va ainsi dans ses rêves pour sortir de sa misère vigoureux et plus fier, sortir de sa sauvage condition première, l’animalité ! L’humanité, si vous y tenez. Ses mystères, son intimité, ses tares et ses infirmités. Dieu seul connaît nos secrets et notre intimité vraie. Si vous doutez que ce ne soit pas Dieu, c’est Le Créateur…Le X et ses intermédiaires éventuels ! Notre intimité profonde et vraie, c’est la moléculaire, la psychique et la spirituelle !

    Pour le reste, l’astrologie, comme l’art de la divination aux cartes, c’est un peu opaque pour nous autres mortels. Obscur, comme l’herboristerie médicale locale en vogue, le chinois, l’horlogerie suisse, la mécanique quantique ou toutes ces intelligences à la fois !

    Et sombre à la fois ! Même les présidents, les ministres et les leaders, se trompent ou déconnent ! Regardez le zoo sur Youtube et le cirque sur les télés. Heureux que certains le fassent en rigolant. Comme les premiers des nôtres Superbes verdeurs ! Ça a plus de charmes que d’aura quand ça a la bienséance de provenir d’en haut, sans complexes ni lourde esbroufe. L’absence d’étiquette est utilisée à bon escient pour nous détendre et nous séduire. La décomplexion nous apprend à nous passer du strict nécessaire ! A supporter les douleurs en nous faisant des guiliguilis.

    Tous sont partis, ces éminents patrons ou qu’ils partiront ces magiciens, amuseurs des foules ou tyrans ! ‘’Vanitas vanitatum, omnia vanitas’’ et ‘’Sic transit gloria mundi’’ Tout passe ! C’est la satisfaction des gens humbles, sentence morale antistress, cynisme ou sérénité ? : attendre ou souhaiter leur mort, la mort, pour curer l’atmosphère, vider le champ de ses ordures et devant les autres espoirs, en espérant voir partir les indélicats les premiers !

    A regret, certains ont laissé du baume alors que d’autres ont cramé. Demandez à Erdogan, à Mahmoud Ahmadinejad ? Certains les apprécient d’autres, non ! Demandez aux menteurs, aux criminels, Bush, Hitler, à Moubarak, à Zinedine ! Lui qui est parti en trombe pour un long pèlerinage, à la faveur amicale et incendiaire des œillets du Printemps. Demandez à…Ah, je commence à l’oublier…A Mouammar Kadhafi et à cet autre Oussama ! Des agitateurs universels, partis sans laisser d’adresses ! Demandez à Hafez El Assad et bientôt à son Bachar aux 100.000 tués déjà ! 50 fois plus que le score assassin et infâme des Twin Towers qui est à l’origine des campagnes terroristes arabo orientales de l’oncle Sam.

    Véritable nettoyeur des espèces pédiatriques et effaceur des espaces urbains que cet ophtalmo aveugle ! Sans parler de ses bombardements aériens qui rappellent aux chers buteurs Israël leurs sinistres péchés anti-humanitaires ! Impéritie encore que son usage dément de l’ypérite ! Au point que le gaz moutarde monte au nez de Barak Obama. Ça nous rappelle ici, l’étouffement des milices rifaines d’Abdelkrim, par nos alliés du protectorat !

    Mais, que l’on voit les Iraquiens se déchirer entre factions musulmanes, se fanatiser politiquement et s’éclater après la pénétration américaine ! ! Des violences, inhumaines, stupides et contreproductives. Ça fait regretter Saddam et ça nuit aux Musulmans, en ternissant leur islam et sa civilisation, plus qu’elle ne l’ait subit avant.

    Demandez à Hollande de France et à Obama, le brun avocat des States, ils vous le diront ! Demandez à Bouteflika, s’il tient pour de bien et pour de vrai, sa tasse de café ! Ou qu’il devrait bien la tenir, au lieu de nous faire trembler avec et de s’agiter outre frontières, en adversaire de nos gouvernants ! Bref, comment ils furent brefs, ces puissants et célèbres témoins. Malgré leur ténacité, leur ardeur et leur longévité aux commandes. Ils ne sauraient perdurer ni dire combien d’erreurs ils durent commettre ! Combien de choix difficiles furent les leurs ! C’est comme si des barreaux ou des frontières, à l’européenne ou à l’algérienne, nous interdisaient le libre accès à autrui ! Comme le définit la convention universelle des droits de l’homme. encore Autrui a peur des autres. Peur de perdre de sa puissance, ses richesses et de partager ses connaissances.

    JALOUSIES, CONQUETES ET VENDETTAS

    Le désir est exacerbé par le manque, la curiosité et les privations. Les conquêtes coloniales, des aventures des romains aux conquistadors, en incluant les simples artifices des mâles de céans ne sont pas plus que cela. Désir d’appropriation, égoïsme…Une volonté de découverte, de conquêtes et de possession ! Ne serait que pour un moment, si ça ne se peut durer plus longtemps. Etancher sa soir d’avoir, de saisir et de prendre, pour se pérenniser à travers l’objet requis. Prendre, avoir, posséder autrui ou ses objets, quasiment pour exister, à travers son corps ou ses biens.

    Je l’ai touchée, alors que M. Hécate qui était penché sur ses manuscrits, parlait de l’assassinat du gendre du prophète Ali et de ses deux fils, Hassan et Houssine, par Lyazid Bnou Äqraba, le fils de Mouâouia. Mal m’en prit, c’était comme si c’était un scorpion, une aqraba, qui l’aurait piquée.
    Maman, sur quelles destinées, m’as-tu fait naître et chavirer ? Je suis là, incapable de lire le prospectus. Elle me répond. Tu es comme l’une de ces milliards de gouttelettes qui sortent d’un tuyau d’arrosage et qui brillent sous le soleil. Je n’ai rien fait de moi-même. Tout s’est fait sans ma volonté. La nature a emprunté quelques uns des mes boyaux. C’est tout. Tu en feras de même, comme tous les êtres vivants de la terre.

    On a l’habitude de faux amis et d’ingrats profiteurs de parmi les pseudos loyaux.

    MEMOIRE, CONNAISSANCE, MYSTIQUE-FICTION

    Nous vivons de nos souvenirs. Une fois la mémoire détériorée et les souvenirs éteints, que reste-t-il de la personne, un légume défraichi, sans connaissance aucune ? Puis, l’âme s’en va pour ne plus ressentir de douleurs. Le corps s’efface en retournant son masque effrité à la nature.

    Je suis curieux et avide de connaissance-s. Je voudrais avoir un microscope électronique et un télescope, Hubble par exemple ou plus, pour adorer le bon dieu, du moins pour mieux percevoir, avec plus d’admiration, d’effarement et d’humilité, sa Création. Voir, c’est connaître. Admirer, c’est aimer. Admirer, c’est exalter. Exalter. c’est louer et prier. Mais ce n’est pas suffisant, je voudrais fabriquer un appareil qui découvre les esprits et qui puisse voir directement les âmes ! Evaluer le hasard, le destin, le passé et l’avenir, en même temps. Et savoir ce qui se passe partout, intuitivement, à chaque instant.

    S’il faut passer par les messagers et les prophètes, les anges, pour entendre de Dieu la parole et en faire des écrits. Je passerai si c’est trop tard par le roi, pour lancer un mot, un cri. Ce n’est ni un blasphème ni une impudence. Oui, qui trouverais-je comme vivant pour passer la consigne, le vœu du moins, la requête et la supplique ? Celui de voir les crédos confirmés et les miracles réalisés. Retrouver le courage la force physique et la santé morale !

    ALORS QUE CE PASSE-T-IL ?

    Pourquoi sa législation et ses conseils de morale et de comportement, de règles communautaires, qui nous régissent, nous ses créatures et ses hommes, ne sont pas suivies correctement ? Où c’est que le bas blesse ? Les ânes têtus ou les bêtes inintelligentes que nous sommes? Nous les grosses légumes!

    Supposés porter des charges élogieuses et élitistes pour certains natifs de la cuisse de Jupiter. Nous les animaux inférieurs et autres plantes, que l’on bouffe et que l’on écrase, clouées sur terre ou sous le poids des fardeaux harassants, comme sommes comme des bêtes de somme. Humiliés, esclaves nous végétons encarcanés, plantés à l’intérieur de frontières semi-poreuses et glauques. Nous vivotons, conditionnés et ferrés, piégées et englués par des lois de prédateurs. Des lois imposées à nos geôliers, mondialisés par des lois, inexistantes pour les races arrogantes, les saigneurs doués d’identités supérieures. Gardiens

    Mon Dieu si je peux Te parler directement, prière et confidences obligent, ce n’est pas le cas pour les êtres supérieurs qui nous commandent de près ou d’en haut.

    EXCUSEZ DU PEU,

    Oui les pessimistes peuvent être heureux : Ils ont raison car ils sont seuls. Et si en dehors de leurs ordres et collèges, ils sont légions, chacun est horriblement seul. ‘’Egotistement’’ isolé et livré à soi seul. On les entend dire merde à leur vie, celles des autres y passent en premier, avec force ressentiments existentiels. Face à cette solitude vraie, ils vivent le calvaire. Ils vivent le déchirement et incarnent le caveau où enterrés, ils s’effritent d’eux-mêmes. Ils sont désagrègent alors qu’ils sont encore en vie.

    Allez savoir des hormones, de la culture, de leurs situations matérielle, religieuse ou psychique, ce qui livre leur esprit et leurs idées à la noirceur! Un corps à corps ahurissant, fixe l’être singulier et le séquestre dans un isolement de proie que l’on coure. Le voilà Devenu dépouille errante, spectre contagieux de noirceur, avec tellement de fiel, de ressentiments, de haines et de rancœur. Le premier facteur de cette mélancolie doit être, à mon sens, la solitude ou les causes de celle-ci. Dont l’incompréhension avec autrui, la rigidité des jugements et des concepts.

    AUX PREDATEURS

    S’ils se reconnaissent et qu’ils aient le temps de lire…Toi qui me manges, sait-tu qu’à on dernier carnage, sur ton autel, on va t’immoler. Et de loin les autres planètes entendront tes soupirs ! Toi qui te réveilles de nuit pour m’épier et m’adorer, as-tu lu mon livre, avant tes délires et ton apostasie. Toi qui parles d’humanité, d’esprit, d’âme élevée et de citoyenneté, toi qui exiges des autres, courage et sacrifice, que donnes-tu comme exemple aux autres de parmi tes subalternes ?

    Ni conscience ni mémoire, ni savoir ni science, individus labiles et friables, instables et fragiles, sans prestance ni estime de soi. Anomalies de la nature ou simples spécimens ? Sans aucune personnalité que les apparences, l’arrogance en affiche, ils osent se défier à la place de Dieu en avilissant sa création. Sévices et méchancetés sur les gens, meurtres en série et crimes. Autosatisfaction, autodépréciation, autocensure, auto-consumation, égoïsme et érotomanie, allant jusqu’à conseiller l’indicible forfaiture. La solitude du pouvoir, apprend aux monstres des gestes indignes des fauves et des pensées de haines envers leurs proies.

    HOMMES DE POIGNE ET DE POUVOIR

    Ce n’est pas possible du fait des contraintes des freins et des barrières imposés. Les cascades prohibitives des autorités, leurs respectueuses obligations et intimidantes fonctions. Eloignées et austères, ils n’ont pas le temps et ils délèguent en cascade. C’est ainsi que je ne peux parler avec mon roi ni avec les sultans antérieurs ou les présidents voisins. Le dialogue est inhibé et imposable par tant de respect et de barrières. Et puis, ils ont leur conseillers, leurs confidents, leurs hommes et leurs

    MOI ET TOI

    Je suis un admirateur, un fan, un laudateur. Epoustouflant, ahurissant ! Voilà, je viens de découvrir un tas de choses : la nature ! Voilà ce que je vois en moi et autour ! Trop choses. Un milliards de nos vies ne peuvent cerner ce que Tu as créé sur cette terre. Sans parler de ce qui est supposé avoir été fait ailleurs. Là haut là-bas, hier et demain encore. Pas besoin de faire le touriste pour zyeuter ces prodiges ! Ni de lire par Bible pour croire ! Et je T’admire pour la nature, les choses, la physique, la chimie de la vie, la beauté en toutes choses et ce qu’il y plus que la vie. C’est sûr qu’il y autre chose de plus que la vie, la terre, les richesses, la puissance, l’amour, le paradis, cette galaxie, la Voie Lactée, l’univers ! Je n’ai pas besoin de Tes prières, effarées et sans ferveur, hypocrites ou déconcentrées ! La prière erre entre les demandes expresses, les miracles et les louanges. Nous sommes ainsi, louches et si imparfaits, bon Dieu !

    LE BAMBOU

    Que reste-t-il des ombres sur le mur de mes feuilles ballotées par le vent ? Qui les voit, qui les enregistre et les interprète ? A quoi servent-elles enfin ? A qui offrir ses couleurs ses pétales de fleurs, ses cris de joies et ses larmes de bonheur. Moi je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je suis fier de ma taille ! Et inutile aux hommes ? Je suis le bambou, adossé seul, face à ce mur, sans chaux ni blancheur, comme un condamné. Autour de moi mes frères ont été coupés. Mes ancêtres arrachés mes racines sous l’acide fondues. Si ma cime valse sous rouge des nuages et se dore au soleil, le vent caresse ma crinière et me donne encore quelque zèle pour lire mes feuilles éplorées. C’est par là que je scribouille l’alphabet de Dieu en dialecte berbère ! Et j’attends de Dieu Son verbe même si le roi ne m’a rien entendu ni compris de ce que je sens pour lui.

    Le berger des hommes est aussi le jardinier des plantes. N’est-ce pas ? Alors je vais rester planté là, assoiffé, face à ce parlement fictif, fort de ma constitution. Je ne suis ni électeur ni politicien. Je ne souffle ni sédition ni révolte, je vais rester là, placide et livide, seul et incompris, détaché comme un spectre en peine qui veut défendre la forêt. Jusqu’à ce qu’il ait compris ou qu’un mal humain me rende à Dieu et m’emporte.

    Mais, né sur cette terre, assigné à ce sol, que je garde solide grâce à mes racines, je puis ni m’enfuir ni voler pour me sauver vers vous. Vous qui me comprenez. Ces sables au cœur aride, n’ont ni verdeur ni mont où me cacher. Ployé, j’attends la bourrasque qui va casser ce tronc, au lieu de le caresser. Moi, je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je resterai vertement érigé, si le prince me veut dans son jardin m’adopter. Plutôt que de me laisser crier dans son zoo dont on arrache les âmes.

    DELIRE MAJEUR EN SOUS-SOL MINEUR

    Le soleil s’est couché, le roi est absent pour raison d’état ou de santé. Dieu qui le protège et le soigne, n’est pas sorti des nuages pour me parler ou m’informer. Mais je vois des insectes, des papillons et des cafards, voltiger. Ils butinent autour de mes feuilles jaunies. Je n’ai rien à leur offrir. Mais un oiseau les surveille et vient subitement tenter de les gober. Il tente encore une fois. Un moustique entre par la fenêtre au moment de la fermer.

    Est-ce un nuage devant mes yeux simplement ? Allons de ce pas fermer le robinet et se laver pour prier. Les nuages sont d’un rouge écarlate presque violet. Un tableau signé par un maître…C’est qui déjà ? Combien coûte-t-il aux collectionneurs ? Où sont mes trois milliards, mon cher roi ? Combien pour ce paysage ? Ce pays sage ? Ils sont tous quelque part, mais chacun est seul, face à face à son corps, son âme ou ses maladies ! Ses tourments ses insomnies, ses examens ou ses rêves !

    PAR DELA LES NUAGES

    Je pense à ces milliards de chiens et de bêtes, qui tuent ou qui volent. Ils se reconnaîtront par delà le style. Je pense à ceux qui aboient ou qu’on bouffe. Je pense à ces milliards de milliards de feuilles et à leurs cellules aussi. Celles qui respirent encore ou qui tombent en poussières d’atomes pour étancher les racines… Chacun se repait à sa manière pour recycler la vie. Qui un bol de lait ou de riz, qui un chien ébouillanté, des insectes ou un rat, qui un chat ?

    Là on tente de dormir dans des cabanes de fortune, en pleines capitales des pays où les richards, en milliards et leurs milliards fugitifs, ne se comptent pas ! Là Obama se réveille pour diriger son monde, flanqué de sa sémillante brune. Poutine, l’empereur russe se sépare de la blonde sienne après trente ans. Il a dû trouver une plus jeune pour rafraichir sa vodka. Des gays s’en donnent du similaire à cœur joie ! Avec, sans pudibonderie s’érigera la loi, afin de les marier entre mâles compères et commères !

    Là, le Dictateur reprend des villes en ruine après le largage de bombes sur ses révoltés ! Là des chefs d’états sont en train de partir vers l’autre rive du Hadès ! Ici des chanteurs les précèdent pour leur donner le « La » de l’Au-delà ! Là, on s’élimine entre bons musulmans, pour des prunes ! Plus proches, ces indélicats des civilisations supérieures, qui tuent les gens différents pour leurs poils, leur sexe, ou leur bon plaisir. Pères, mères et amis passent par les armes et/ou sous la bite ! Gros mot. Sacrilèges, profanations et blasphèmes, au nom du dieu Eros qui ne connait plus les frontières entre les Faunes ni les liens tabous du sang.

    ERRANCES ET DELIRES

    Et ce nuage, à qui obéit-il ? Sait-il où il va et où vont tomber ses gouttes? Quelle source va sourdre. Quel fleuve qui ira grossir et les crues qu’il va causer ? Sait-il les feuilles flétries qu’il va reverdir et quels blés il va lever pour te nourrir ?

    Dans quel bain il va couler ? Est-ce dans cette piscine ou de cette douche ? Quel vin marocain va-t-il couper et pour quel sérum il sera utile. Sait-il de quelle mer il va s’évaporer et dans quel ciel il s’élèvera encore ? Et sur quels motifs de dentelle et sur quels tons ondulera son aura ?

    BAUDELAIRIEN ?

    Plus épris des américains qu’aptes aux moyens d’y accéder pour les singer. A l’ombres des crachats, entre l’île spumeuse qui flotte et les gravats des miasmes culinaires, une méduse pâmée se déambule dans les eaux que la chasse coincée n’arrive pas à chasser. Non, ce sont les restes d’un cafard écrasé. Inaptes pour voler, ses ailes font de la voile. Impossible à ses six bras cassés de nager.
    Eclatées, ses pates aux épines effroyables et affreuses, tremblent, donnant l’impression qu’il tente de rejoindre les bords du précipice glissant. Ses ailes frétillent dans le courants des eaux. Il tente de se retenir, en vain. Le courant l’attire inéluctablement vers l’oued et les fosses marines. Et celui prostatique et impuissant, en hoquets spasmés de cascades fébriles sur le marigot, l’embaume de tiédeur en le poussant vers le néant.

    Qu’-avons-nous, aussi puissants que nous pensons être, de plus que de ces fourmis, ces guêpes et ces blattes que nous écrasons.

    CHIMERES ET INFLUENCES

    Il ne reste de la chienne que les chiots et les mouches et les cafards qui bourdonnent autour sur leurs reliquats, pour donner vie à cette impasse. Nulle moustique femelle pour me sucer jusqu’aux sangs et me faire suer en dormant. Nul film sur l’écran pour me passer ce cafard ! Nos télés ont fait leur reddition. Faut-il au FMI de les fermer aussi ? Ni informations de valeur ni loisirs attachants pour chasser l’obsession qui nargue la conscience et terrorise les instants. Le comble de l’ennui est de se passer de nuit. Durant la nuit, avec un appareil handicapé. Je parle du PC, de l’Internet, de l’oreille ou de la jambe, des pannes et des maux qui vous plombent et qui vous irritent.

    Je reviens sur les mots de la petite, qui nourrie de dessins animés où les figures des héros sont tordues, trouve son vieil ancêtre  » beau ». Les divagations et les délires poétiques ou mystiques, sont moins graves quant à leurs impacts que les erreurs de jugement.
    A force de divagations, on finit par se réveiller et quitter fatigués le lit, les idées fantasques qui sont contraires à la logique dans les rêves eux-mêmes. Mais d’aucuns, dans la réalité elle-même, continuent leurs frasques et leurs fantasmes, leurs fantasmagories, en dépit du bon sens.

    Certitudes politiques, économiques, sociales ou religieuses, menées de mains de maîtres, par ces titans élus et ces surhommes hérités de l’histoire qui appellent les troubles et les suscitent. Et pas seulement sur ceux de l’esprit qui les couve, mais plus largement encore, avec leurs impacts et leurs impertinentes impostures sur les destinées et le comportement de millions de gens. Influences maladives et médiocres, tyranniques sur leur sérénité, leur évolution, leur vie et leur juste place entre les hommes. Voire devant Dieu et les hommes!

    S’il s’agit de menée à connotations religieuses, extrémistes et autres arrogances et suprématies identitaires fermées, c’est pire pour nous. Qu’en dire des occidentaux qui nous détestent ? Exemple pour illustrer ces délires ? Il n’y a qu’à voir ce qui se passe sur le dos des chefs dès qu’ils vident le fauteuil présidentiel et les ministres de l’Hexagone, qui décriés, ont su profiter sordidement de leurs statuts et berner les leurs. Et nous avec ? C’est sûr ! Et puis d’autres, les Américains, qui ont mené des guerres sur bien des pays pour étendre leur omnipotence et leur pouvoir Impérialiste sur les destinées et la quiétude des autres peuples qui ont le malheur d’avoir du pétrole, par exemple, ou une position géostratégique particulière.

    Alors pour éviter les cafards, évitez de les regarder flotter dans leur égo. Evitez de les sortir de leurs égouts ou de jalouser leurs pouvoirs, leur liberté de voler et leurs fortunes apparentes.

    La connaissance fait partie des sciences et celles-ci se poussent mutuellement à se compléter et à se dépasser. Des gènes invisibles et insatiables nous gouvernent de leur chimie invincible. Ceux-là au moins nous unissent aux autres êtres de la planète. L’homme, si puissant et nanti en Occident, par rapport aux autres, ses ancêtres restés plus faibles dans leur berceau africain, se réveillera-t-il un jour pour rendre à ses cousins, un peu de leurs biens, de leur parenté et de leur estime ? Universalité, démocratie, libertés, sans discriminations, ni entraves sur ces deals ! Le rêve invisible d’un mythe mensonger ? Le rêve de casser les frontières de discriminations, d’égoïsme et de haine, qui nous écartèlent et de les éclater pour fraterniser!

    A BOUTEF, MADIBA ET OBAMA

    Voici une petite conclusion de cette énième chronique différée de Mme Student. Le vaisseau fantôme quitte le quai. Obama n’a pas pu voir son héros. Mandela est à deux pas du départ. Par respect pour les siens et pour le héros africain, Barak n’ira pas le voir dans cet état de délabrement et de défaite intime. Ainsi vont les hommes, les plus grands.

    Il a coulé, naufragé. En cherchant faute d’île, quelque esquif pour s’y accrocher, il a disparu. Robben Island, ta prison Mandela, c’est est loin maintenant ! Mais l’Iraq, la Syrie, l’Afghanistan, le Pakistan, c’est maintenant ou jamais. Pour le monde et pour Barak Obama ! La paix ou le néant. Le mat est tombé sur la cabine du capitaine. Je suis affaibli, on me dit malade, vieilli. Doit penser Boutef. Qu’on me laisse en paix, prendre ma tasse de café ! Sans trembler ! L’as-tu laissée aux autres maghrébins, ingrat, déloyal ? Ou  » héros du niet » incompris ! Résurgence d’une époque, d’une école, en train de passer ?

    Cet autre d’élastique, est devenu un proscrit. Le fugitif est maintenant proscrit. L’âme vainement tente de rajeunir un corps physique rabougri. Maintenant, après ses dernières larmes, il a fondu. Et à la place, c’est un trou béant excavé. Il s’est évadé, exilé entré en lui, comme un transfuge, un émigré. Ou qu’on l’ait volé ? Ou qu’il ait implosé ? Vanité, que reste-il de la vie, quand vas la quitter !

    Que laisseras-tu Boutef ? Des frontières belliqueuses entre des frères divorcés ? Ils se voient chaque jour à travers les créneaux des bastilles hélas imposées par des militaires, chatouilleux et plus que nantis ! Des kaisers dont la plupart sont morts ou qui devenus trop vieux, n’auront laissé à leurs fils que l’orgueil des nouveaux riches, l’incompréhension narquoise, la haine héritée et les partis pris imposés !

    Que reste-t-il comme attaches, au couple maghrébin ? Un souvenir du colon, un torchon de langues imposées, puzzle vite anéanti ? Un réquisitoire fait de langues archaïques, des langues flammes, un capital qu’on ne veut pas oublier ? Une religion haïe, un schisme millénaire en dilacération ? Epitaphe ensanglantée d’une civilisation, mais fer de lance contre les discriminations et les racismes identitaires en vogue ? Une mémoire absente, trahie, délavée ? Renégats de nous-mêmes, l’Alzheimer rend insalubre et dissoute, la personnalité !

    Maghrébopathie congénitale. Les plaideurs ce sont tus. Il ne reste du réquisitoire que récriminations et remugles, comme regrets. A la place de l’amitié et du bonheur, il n’y a plus rien à glaner…Cynisme et pessimisme conjugués. De connivence avec l’étranger qui nous réprouve et vilipende, on rit de nous-mêmes, oublieux de ce que nos ancêtres ont été.

    On l’a volée la vie. Il y a un trou à cet endroit, sans échos. Un vide qui absorbe les échos. Un trou noir qui avale tout ce qui se rapproche de lui. Je cherche les doigts qui essayaient de le tenir hier et de s’y agripper pour s’y ancrer aujourd’hui. Ils se sont penchés, ils sont perdus aux aussi ! Plus de doigts, plus de membre, plus de bras, non plus. Dissous, jusqu’aux épaules. Il ne reste que le tronc, vide, avec au milieu un oubli. Tout est vanité.

    Que reste-t-il des vivants d’hier, Napoléon, César, les Pharaons, monsieur Morsi ? Et de ceux d’aujourd’hui, Marzouki, Erdogan, Benky ? La baisse des valeurs, des hommes, de leurs libertés, la hausse du coût de la vie et celle des prix ? Avec ça, pour qui veux-tu que j’aille voter, mon frère ?

    Je n’habite nulle part, je n’ai plus de corps, je n’ai plus de pays ! Demandez au facteur, avant qu’il ne quitte avec le bon Dieu, la patrie ! Au fait pourquoi que j’écris ? Ce sont les mêmes idées qu’on ronronne ailleurs ou que l’on crie ! Et le bon Dieu a lu ma lettre avant que je ne l’écrive pour la hiérarchie !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 30 juin 2013

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CHRONIQUES DELIRECTUELLES DE MME STUDENT
    Questions étêtées et remarques acaudales
    Le destin, le hasard, la liberté des actes, les responsables et les banalités

    A PROPOS DES FACTEURS INSIGNIFIANTS

    Qui fait et qui sait ce que nous renvoient comme pensées ces images composites, ces dessins sur les carreaux et ces lignes qui craquèlent les murs ? Ils nous adressent d’indicibles alertes. Des caricatures qui attirent l’attention. Des messages infraliminaires. Alors on s’accuse d’hallucinations pour ne pas être taxés d’esprits tordus ou obscènes. Pour ne pas tomber non plus dans le délire dément et les errements mystiques. La futilité des taches, des lignes, des signes et des couleurs, troublent l’esprit de certaines personnes. Ces repères ludiques, d’une puissance inconnue, jettent leur dévolu sur l’imagination et la dirige vers des interprétations fantasques ou magiques. Ces scénettes suscitent des émotions ou des conduites qui dictent aux hommes sensibles des symboles de l’inconnu, voire des présages sur leur destin, leur temps ou les lieux de leurs actes. On ne peut répondre à ces questionnements avec raison ni parfaite logique quand on sait que le hasard existe. La science est une chose, la connaissance des aléas est une autre. Facile d’oublier ce qui est petit et nul, rapide, virtuel ou futile ! Mais l’homme, raisonnable qu’il est, ne perçoit que ce qui est réel, grand, immense ou important, puissant ou magnifique. Ces fantasmagories sont-elles des mièvreries et des balivernes !

    EXEMPLES TRASHS : DE L’INFINIMENT PETIT A L’EXTRÊMEMENT CON

    Ces miaulements et ces aboiements, ces vrombissements des motos et des voitures, ces bruits et leurs échos, de nuit comme de jour, ont-ils un sens aussi ? Ou que ce ne sont que des nuisances, muettes et inoffensives, sans lendemains métaphysiques ? Et puis, dans cette même impasse, hier si calme, ces excréments ? Et ces tableaux irréalistes de détritus, jamais ramassés. Et en guise de couronnes pour nos illustres  »ménagères municipales », ces ordures !! Sont-ce des messages ou des marques de sous-développement culturel, inciviques?
    Et puis, ce cadavre de chien que dévorent quatre chiots, chiant et chialant, sous le regard satisfait de leur chienne de mère ? Et qui pue et qui empeste à étouffer les flammes de l’enfer pour en chasser les démons.
    Faut-il lire dans leurs tâches sur le sol, l’avenir de ces hommes qui rivalisent et se combattent pour des maroquins ? Ces lutins et ces activistes d’hier, qui se hissent aux commandes suprêmes pour éviter la dérive post-printanière à leur pays et le naufrage de leur gouvernement de compromission ou de coalition ? Comme on lirait sur les lignes de la main d’une sorcière griffue, la fin d’une légende. Sur les cartes d’un géographe amnésique les frontières intérieures au sein d’une seule nation, qui se fait la guerre froide, sur ses frontières à demi closes de leur firmament ? Ou à la vue du sillage d’un vol d’oiseaux aveugles, la fin d’une bataille ou d’une exception ? Sur le plat d’une omoplate de mouton de l’Aïd, la chute d’un sultanat ! Ou encore sur la chute des osselets romains la fin de l’empire américain ?

    EXEMPLE DEUX

    Puis cette chaussette qui déglingue la colonne vertébrale au moment de l’effiler aux pieds et ce papier qui traîne et qu’il fallait ramasser, tard dans la nuit, au moment d’éteindre l’ordinateur, mais qui vous déchire les lombes à vous faire pleurer de douleurs. Et ces douleurs et ces insomnies, puis le lendemain, la voiture mal stationnée, du fait des douleurs qui vous interdisent de vous retourner pour placer le véhicule plus loin. Puis les fatigues, les dépenses, les piqures antalgiques, les prélèvements de sang, les interventions pour récupérer votre bien, qui est ramassé et mis en fourrière, malgré le macaron, qui donne un droit coutumier de stationnement partout, s’il y a urgence.
    Peuchère ! Il y a des monstres de la corruption, des bourreaux du travail, des éducateurs (sic) qui ne respectent que le strict droit ? Le PV ou la sanction, à tords et à travers, la compréhension, l’éducation, le pardon la résilience c’est pour les autres ! Et quand par hasard vous faites la connaissance du gardien, vous sachant médecin, il profite de l’opportunité pour vous parler de sa maladie du ventre. Et ces autres bonhommes de la fourrière, pour vous squatter une communication GSM ou pour vous voler votre phone ? Ok pour le phone, Ok pour le PV ! A cause de ce périple ingrat à travers les événements bénins et ingrats et s’il vient en consultation votre bonhomme, quel genre de maladie vous allez découvrir chez lui ?
    Voici donc des actions mineures et sans importance qui peuvent altérer le décours d’une journée ou provoquer un évènement plus grave. Découvrir une connerie chez le bonhomme de la fourrière qui dépasse celle du policier…
    Et s’il n’y a pas assez de sérénité, de réflexion et de retenue, faire votre crise du cœur! Invectiver et responsabiliser la Municipalité d’un quelconque Ben Machin. Un ponte local qui ne gère point ses aires de stationnement. Encore que l’inattendu soit inévitable ! On ne sait jamais ce que les élections nous hissent comme membre influent dans ces cloaques de manants ! Alors du calme mon âme, si tu pilote encore ce corps, devenu vieux et ingrat ! avec à tous les râleurs et les contestataires pour ne pas se faire piéger par leur propres humeurs. Retenez ce paragraphe qui nous sera utile pour la suite des événements.

    REFRAIN EN GUISE D’INTRODUCTION

    Incompris, mal aimé, jalousé,
    Trahi, méprisé, sédentaire, isolé,
    Écroué dans la solitude et les peines,
    Il est prisonnier de la chair, enferré,
    Dans le carcan des peurs et des haines.,
    Son regard se lève vers le ciel,
    Sur l’étoile filante qui fuse vers la lune,
    Il fait un vœu pour respirer.
    Un espoir ultime,
    Une prière dans la nuit,
    Il voit l’étoile verte sur fond rouge,
    S’imprimer pour mieux scintiller.

    THÉORÈME DES MICRO ÉVÉNEMENTS

    L’univers ne s’est pas fait tout seul. Immense, beau, époustouflant, super intelligent, plein de maths, de physique et de chimie. Le cosmos n’est pas le fruit du seul hasard. Il est impensable que Dieu ne soit pas au courant des petites choses et des micro événements. C’est une question de savoir, de gestion et de vérifications du déroulement des destins à l’intérieur de cet édifice. Ceci, afin de ne pas avoir de surprises du côté des hasards. Et surtout pour ne rien laisser passer à côté, dans le registre prescrit des destinées et des réactions aux actes décrétés.
    L’interpénétration des lois universelles, dont les automatismes biologiques, avec le jeu des libertés concédées, est une certitude. Ce fait, à la limite, responsabilise les humains.
    Dieu doit tout savoir pour demeurer omniscient et d’être constamment tenu au courant des choses et des événements, fussent-ils minimes. Cela afin de prévoir même les petites ‘’activités’’, aussi insignifiantes que peuvent être les mouvements des atomes, ceux des rayonnements, des molécules ou de nos pensées les plus intimes.
    Oui, nos pensées sont des réactions chimiques qui se produisent au sein de nos neurones. Des actions mineures ou inattendues peuvent se produire et s’impliquer. Leur intervention est le fruit des hasards qui vont s’imbriquer dans les grands actes. Ces actions font que la chance existe et que des incidents, fortuits, modulent nos degrés de libertés et interfèrent sur nos conceptuelles destinées.

    QUESTIONS

    Qui peut gérer et définir, voir et retenir, destiner et parfaire ces cieux et ces mers ? Ou sont-ils autonomes et indépendants ? Qui peut régir les êtres et les choses de cette terre et ces cieux, sans faillir ? Qui peut décréter et dominer ces milliards d’astres qui scintillent, les sphères qui emplissent le vide et peuplent l’univers ?
    Quelle puissance peut voir les choses infimes ? Percevoir les idées intimes de chaque être ? Interpréter ses rêves, ses pensées et ses peurs ? Décider de la paix, des meurtres et des guerres ? Ressusciter ces belles formes ou ces ignobles créatures ? Loger au paradis les meilleurs et peupler de méchants les enfers ? Jusqu’à interagir et moduler nos petites affaires ou de plus grands événements.
    Qui dispose des êtres infimes, de leurs atomes et molécules, des lieux et du temps, qui s’étendent vers l’infini, sans limites ni mesures ?
    Qui disposer de ces êtres imparfaits et incompris ? Inconscients de ce qui les fait agir et fonctionner, inconscient de ces usines qu’ils renferment dans leurs propres corps. Ignorants d’où ils sont venus, avant de naître, de ce qu’ils vont devenir avant de disparaître ou de réapparaître.

    OPINIONS ET PRATIQUES BANALES

    Toutes ces poussières dans les roues, ces fumées de bus qui émanent sans respect des règles et qui envoient leurs vents dans vos narines et dans atmosphère…Ces nuées aux formes hallucinantes qui passent, se déchirent et se fendent pour fondre en vous aspergeant de leurs eaux en plein mois de Mai. Les plantes en vivent, vos rhumatismes se réveillent des suites des changements impromptus du temps…
    Et tu vois, effaré, les reflets des nuages sur les vitres de ce nouvel immeuble qui ondoient comme les vagues qui bouillonnent sur les eaux. Dieu fasse qu’il n’arrive rien de grave aujourd’hui…Le sentiment de hasard, le mystère, la mystique, viennent des choses que l’on ignore et que l’on ne commande pas. Comme les agitations politiques, les manipulations des hautes sphères politiques qui interfèrent sur nos vies, nos destins. Ce que nous allons manger ce que nous allons entendre, lire ou faire. Ils nous instrumentalisent et nous manipulent, agissant vertement ou à notre insu sur nos gouvernements, nos pays, leurs finances, leurs chefs, entretenant des états de paix ou laissant les dérives ou les provocations les pousser vers les guerres. Il faut bien nourrir leur industrie et la haute finance, ce par quoi ils gouvernent et dirigent le monde.
    Et cette danse splendide. Cette marche, innocente, qui ondule les fesses chastes au rythme d’un chef d’orchestre. Lequel ? Son cerveau et sa mécanique ou vos yeux assoiffés de verdeur et de romances ? Allez la reproduire, l’écrire ou la retenir ! Allez transcrire ces mouvements sur une portée musicale ! Allez deviner leur effets sur autrui et sur son comportement ! Mais là, votre mauvais œil a fait chuter la jeune fille sur le trottoir ! Ou est-ce seulement à cause des débris que le bâtiment en construction rejette sur le trottoir en dépit du respect des normes et de la sécurité des gens.
    Puis ces klaxons arrogants et perfides comme des injures méprisantes qui font tressaillir de peur les passants. Et encore cette musique inexorable qui sort en braillant des cafés populaires, surchargée de tabac, pour polluer vos ouïes et vos poumons !
    Le brouhaha, les cris de ferveur qui scandent ce but qu’on vient de marquer sur l’écran. Celui d’une quelconque équipe étrangère qui trouve ses supporters ici dans nos quartiers, sur les strapontins des cafés justement. Enthousiasme et passion qui marquent les fans étrangers de ces super héros et champions !

    Les nôtres ne méritent que le persiflage et les changements immédiats, et à gros frais, de leurs entraîneurs, vannés par la malchance ! Ou le destin ? Qui viendra après les déboires du prochain sélectionneur, un autre druide, un autre Merlin ? Les gladiateurs enflamment et surexcitent les hooligans qui hissent les couleurs de ces équipes devenues les leurs, de par le satellite et la télé, la mondialisation ! Leurs équipes, mais aussi leur nation, soldant les rares attaches qui les obligent envers leur cité ou leur propre pays. Cela me déçoit par civisme, la rage au cœur.
    Je préfère aux jeux de ballons et aux faux athlètes et gymnastiques, ces fêtes de Mawazine et autres manifestations musicales et culturelles des régions. Je préfère ces divertissements et ces festivals. Je préfère leur ferveur et leurs dépenses à celles des ballets aux absents. Ces bâilleurs au parlement. Ivres de démocratie, chanvrés aux opiacés ou aux éthyliques, qu’ils se déshabillent ou s’insultent exceptionnellement, le problème est plutôt dans le financement de leurs retraites. Je parle des ministres partant comme des parlementaires absents. C’est mon opinion, quoi qu’en disent les hautes sphères et les plus savants.
    Cette mèche de cheveux, volontairement rebelles que la présentatrice au long cou écarte de son front pour attiser les spectateurs. Et ce sourire retenu, cette prestance, cette diction, ce visage taillé dans une statue d’Aphrodite, cette autre star des infos. que retiennent les anges de ces images télévisuelles et de ces discours creux, pour les transmettre à Dieu ?
    Un sifflet retentit et d’un geste, la main du policier qui fête l’anniversaire de la Sécurité Nationale, vous indique de laisser passer une file de piétons, perdus, sans feux ni lumières. Et sans trottoirs, le plus souvent !
    Mais, qui s’occupe de ces feux et de ces lampadaires allumés de jour et de nuit ? Ou qui signale ces oublis et ces lampes qui manquent ostensiblement ? Ces manquements banaux sont des témoins éteints qui nous démontrent la paresse crasse et la nonchalance de certains de nos régisseurs ! Que retient le badaud et comment le dit-il à son pétillant Président, à son respectable Wali ou à son aimable Pacha ?
    Comme ces arbres manquants et ces trous trop présents, ces crevasses des avenues, ces caniveaux béants, découverts ou bouchés, complètement ! Un fil électrique pend de cette banque banchée sur ses couleurs agricoles, tout près d’une flaque d’eaux évacuées, salement déversées par des tuyaux de climatiseurs, sur de ces carreaux abominablement manquants. Quelle bonne pub pour l’honorable banque du centre ville et pour cette ‘’vile’’ ? Zut, ville ! Et ce tas de voitures qui occupent le trottoir adjacent, ostensiblement, impudemment, impunément, sous les yeux glauques de messieurs les agents !

    IMPRÉCATIONS

    Depuis que j’ai vu le jour, de veilles en insomnies, j’ai hanté mes nuits de cauchemars, comme un spectre sans mission, perdu entre deux mondes et ce que je suis. Moi ou toi, c’est pareil. La même chose, sur le plan du questionnement ! Y a pas que nous sur ce globe, voyons les autres sphères !
    Quid des autres dictateurs et autres mâtons qui trahissent leurs pays et leurs frères ? Ils créent des foyers de guerres, suscitent des insurrections civiles, des conneries de guerres cyniquement froides, mais déplorablement fratricides, entre voisins ! L’histoire est pleine de ces méfaits, qui font fortune encore, superbes pour leurs concepteurs et tellement… humains !
    Et ces immondes tyrans qui ternissent la civilisation ? Cet autre a été acariâtre, grognant et tellement râleur, tellement méchant et mauvais coucheur, qu’on se demande comment il a pu rester dans cette dépouille. L’un des corps qu’il a honnis, le sien. Comment a-t-il a pu habiter si longtemps dans un macchabée pareil, le sien ?
    Son cadavre a empoisonné toutes les bêtes affamées et les insectes qui ont osé le goûter. Il est tellement abject que Dieu a préféré perdre une partie de Son âme immortelle, plutôt que de le ressusciter !
    Les empereurs, comme tous les despotes et les putschistes ne sont pas des immortels. Où est le corps du sémillant Kaddafi, celui de Bel Ladden cimenté dans les eaux ? Celui de Hitler, jeté comme cendres sur son holocauste ? Leurs peuples et leurs nations, ont-ils profité de leurs dérives ? Non, puisque des retombées négatives ont pollué l’humanité et l’on ternie tout entière. Avec ce qu’on sait des horreurs qu’ils ont semées et des foyers de guerres consécutifs à leurs méfaits, qui restent allumés et constants, après leurs départs. Je parle de d’Israël, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et de l’Iran. De leurs chefs assassinés et de leurs saigneurs !
     »On va tous crever », comme dit l’autre, mais d’aucuns sont déjà morts de leur vivant ! On le souhaite pour d’autres qui persistent, ostentatoires, à vouloir écraser les vivants… La personne est unique et on n’a qu’une vie. Allez voir la télé du côté des guerres, entre frères, pour lesquels il faut d’autres guerres pour les raisonner et les séparer !

    LAISSONS LES CORPS, VOYONS LES ÂMES ET LES HUMEURS

    L’âme est le ciment invisible et irremplaçable du corps. Elle garde l’organisme fonctionnel, entier, unique et conscient de son ego, vivant.
    La chasse d’eau aboie et broie les cafards qu’elle vomit dans leurs caniveaux, noyant de nos reliefs indigestes les blattes en détresse. Même le couvercle est engluée de crottes de geckos. Attention à vos têtes, ils sont encore là. On vous shoote même d’en haut.
    On nous humilie et on nous malmène même dans les endroits les plus secrets. Quand ce ne sont pas les chiens, ce sont leurs maîtres qui nous poursuivent emplissant nos vies de cauchemars et de cris. Et l’intimité, la plus banale, n’est point un moment de paix. Assujettis, aliénés, sans libertés vraies ou assumées, nous ne sommes guère responsables de nos conduites, des stupides aux plus effrénées. Car autrui est là pour s’immiscer et interférer.
    Entre la fenêtre et la rue, coule un bruit de fond incessant qui souffle comme un réacteur ou un vrombissement de bateaux. Comme des vagues sur les rochers, leurs chocs incessants font trembler les structures de la vallée. Les échos du roulage des voitures, sont pareils à des flots déchaînés, qu’un enfer d’injures ou d’imprécations ne saurait arrêter !
    Il fait jour enfin. Une cigogne flotte en mal de repères, noyée par les faces hideuses des immeubles du Bar Lev de ce quartier. Si elle réussit à s’échapper des odeurs et des fumées, il n’est pas sûr qu’elle retrouve son nid. Une pensée admirative pour Chirac.
    En mal de mer, elle se prend pour un pic bœuf et se pose sur  » le dos d’une voiture  » pour picorer des insectes. Une mouette en errance a remonté le fleuve, l’oued ! Elle ondule avec les vagues nauséeuses sans rencontrer de pâture ! Car la centrale thermique a tué toutes les espèces de poissons. Elle a besoin d’eau pour refroidir ses propres moteurs !
    Les chiens d’ici-bas, devenus plus nombreux que leurs pourris de maîtres, s’affairent autour d’un plastic, comme certains dans une cène d’orient. Ils arrachent du cadavre de leur congénère des bouts de chairs marron qu’ils avalent ou mastiquent quand ils sont plus gros, comme vous, des caramels !
    J’aurais aimé que ce soit dans la chair de ces violeurs et assassins de fillettes qu’ils puissent s’affairer. Cette Wiam de Sidi Kacem, dont le visage a été lacérée par vingt deux coups de faucille. Cette Fettouma de trois ans que l’autre a découpée avant de jeter le corps inerte dans la rue de Taroudant. Et Salima disparue à Agadir, âgée de 4 ans.
    Et puis et pire, dans les pays où l’on s’entretue entre  »bons musulmans », des patriotes par-dessus le marché…Les Guerres de Religions et les Croisades ne sont donc jamais finies ? Elles apportent la honte sur les leurs, leurs religions, leurs convictions, leur identité, leurs civilisations, leurs coreligionnaires, leurs cultures. On tue pour des leurres et des erreurs. On tue pour des couleurs de peau et des crédos. On tue pour des idées et des traditions différentes. On tue pour le prestige, pour le pouvoir, pour l’argent, pour les ressources, pour le pétrole ! On discrimine, on élimine pour une opinion quasi similaire, une tribu voisine, simplement. Mais là, on tue aussi pour un mythe : notre humanité ! Pourtant Dieu, autour duquel il y a discorde, n’y est pour rien évidemment.

    DES CADRES ET DES ELUS

    Toi, tu veux que ce soient les Boumendjel et autres Bouciseaux qui leur servent de méchoui ? Des rompus et des voleurs. Bêtes et hommes, les prédateurs doivent leurs biens et leurs vies à ceux qu’ils massacrent.
    Plus que l’argent et les honneurs, le travail ou la bouffe, le logis ou l’école, ce sont la justice et leurs simples droits que réclament les-leurs. C’est la dignité et la fierté qu’ils veulent sauvegarder comme un simple bonheur. Que font les Picsous, ceux qui ont beaucoup d’argent et qui exilent cet argent à l’étranger ? Ont-ils si peur de la paix qui règne ici et de l’évolution de leur pays ?
    Les richesses subtilisées de leur pays, ôtées de son économie, ne serviront plus jamais à ce pays, qu’ils ont trahi et honni, tout en y restant accrochés sur le clou de Djoha. J’ha ! Et qui plus est, ils n’ont pas besoin non plus de cet argent, ce magot spolié et caché ailleurs. Ce sont donc des biens subtilisés et spoliés dont ils ne profiteront jamais. Ce qu’ils claquent à tort et à travers, ici, est pourtant utile à l’économie du pays ! Ce qu’il leur suffit comme pèze, est toujours là, à leur disposition. Eux-aussi restent là, présents de corps, évidement. Mais ce qui est ailleurs est de trop. Ils n’ont en guère besoin, puisqu’ils vivent déjà, très bien sans l’utiliser.
    Assez de critiques ! Les meilleurs d’entre-nous vivent de chair. Les abattoirs sont nos autels ! Et nous immolons chaque jour des milliards d’êtres, à travers la terre. Les meilleurs d’entre-nous n’ont qu’à regarder à l’intérieur d’eux-mêmes pour cesser de toiser autrui avec superbe ! Non pas l’esprit ou l’âme, absent ou élémentaire, mais ce qui transite en tonnant dans leurs entrailles. Les mets les meilleurs et les plus chers se transforment en quelque chose que je ne veux pas décrire ! Oui, c’est ça !
    Les fous lâchent leurs viscères sur le trottoir. Qu’ils ne vous fassent pas perdre votre équilibre ni rigoler de vous voir glisser dessus. Car, en allant participer aux élections, afin de faire vos besoins civiques, il est des murs qui vous mentent. Des affiches qui vous mettent dans les panneaux et qui vous induisent en erreur ! Citoyen lambda, vous êtes leur victime propitiatoire, n’allez pas vomir ! Vous êtes consommé. Un consommateur, un consommable, qui n’a pas besoin d’urnes à remplir.
    Vous êtes comme ce macchabée de chien, dont se repaissent ses semblables. Le cœur effaré, la nausée, les vomissements retenus, vous êtes l’agneau de ces bêtes, vos congénères. Après un long supplice qu’ils ont besoin de sentir et de vous voir supporter, vous êtes leur victime dévolue et propitiatoire. Apre destin qu’à la naissance on vous a inoculé puis inculqué. Une offrande de fête, la leur de fête, qu’il leur faut immoler. Soit d’un seul tenant, un mouton. Soit un âne qu’il faut débiter et se laisser offrir, par tranches. A chaque fois un membre, sauf que ça ne repousse pas ! Les ogres sont des cannibales. Ils sont parmi nous. Benky n’a-t-il pas dit de se méfier des crocodiles et des démons?

    DESTINS HASARDS ET LIBERTÉS

    J’en veux au hasard et au destin de conspirer, de comploter et de conspuer, de vous juger et de vous châtier, alors qu’ils vous piègent et vous poussent dans des travers pour ensuite vous réprimander et vous reprocher d’y être tombés…Aliénés, enchaînés, peaux de bananes sur terre. Comme des snipers, ils vous tirent comme et vous mitraillent pour vous admonester quand vous tombez.
    De l’espace, de cette fente qui sert à la sphère de visière, aux anges et à Dieu certes, un rayon de soleil, un filet de lumière pénètre, enfin, pour chasser la nuit et s’enquérir sur ceux qui dorment encore….
    Il ne s’est pas arrêté de briller, de fumer et d’exploser notre soleil, pour nous envoyer de la lumière et de l’énergie. Assez pour donner de la vie à ces poussières…Nous autres. Comme cette sciure de bois qui s’envole d’une machine-outil et scintillent dans la chambre sombre en montant. Que nous ne serions sans le soleil ? On ne se verrait pas .On n’aurait ni yeux ni de visières.
    Ouvrez la boîte, laissez-y pénétrer ces autres formes de lumière, l’amour et le savoir ! La vie, qu’il faut protéger et peut être aussi ce Pays. On n’a pas un autre berceau à défendre. Et, la prémunir cette Nation ouverte et hospitalière, de la nonchalance et des manœuvres des sauriens, des slogans des aventuristes et des populistes. Des clans et des cryptes qui le retardent et le fragilisent, alors que cet Etat nôtre, doit faire face à tous les défis. Face aux tergiversations, face aux jalousies, face aux vindictes et aux ignominieuses prédations.

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA , LES 26 MAI 2013

    #280528

    En réponse à : RESURGENCE

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    COMMENT ÉCHAPPER A LA VIE, QUAND ON A TOUS CES DÉFAUTS ?

    RÉSURGENCE

    Comme une couleuvre qui s’avale la queue
    Pour s’enfuir en son fort intérieur…
    Sagesse ?

    Comme un scorpion chauffé à blanc
    Qui se pique pour mourir…
    Courage ?

    J’exploite mes douleurs pour crier mes misères
    Et mes insomnies pour railler les vers.
    Cynisme ?

    N’est-ce pas se moquer de l’argile
    Où nos miasmes rampent,
    Et du temps qui nous rend si fragiles ?
    Dépit existentiel !?

    LA SUITE

    POSTURES ET IMPOSTURES

    Voici une fille violée qu’on veut marier de force.
    A son violeur évidement pour sauver la face.
    La famille, la société aiment cette justice-là!

    L’hymen est parti, à toi macho la victime,
    Saignante et rodée sur sa croix,
    Son calvaire est le lit, horreur capitale!

    Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
    Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
    Et le droit des humains, le cocu en est là.

    Sauf que la fille prend les devants,
    Pour sauver son honneur et maudire
    Le pays, avant de s’occire…

    Se saigne sur les rails ou se pend
    Le peuple de Hakkaoui se morfond
    Le parlement absentéiste et moutonnant
    Reprendra-t-il les devants ?

    Celle-là est une bonne, dit-on
    Son père décide de la marier
    Elle décide de se défenestrer
    En sautant du balcon de ses employeurs
    Devant une foule en spectacle qui attend.

    Hier, en mal de haine nazie, c’était un blond,
    Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
    Qui a étala près d’une centaine d’innocents.

    Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
    Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
    Son école la première, après ses parents !

    Là des échos, après la parodie du printemps.
    A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
    Illuminant la révolte par son autodafé
    En chassant la dynastie des Zine !

    La Révolution arabe est en délire
    Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
    La rue, après les funérailles et les tirs
    Sur les processions a chassé les tyrans !

    On se souvient de l’holocauste d’Iraq
    Et du pendu si cher aux Bush, Saddam…
    Pour leurs mensonges sordides
    Qu’ils soient à jamais maudits

    On se souvient de Bel Ladden, coulé
    En mer… dans un bloc le ciment ?
    Qui croire quand l’Amérique vous ment ?

    Après la promenade de Sarko et de l’Otan,
    Voilà qu’on commence à oublier la Lybie,
    Et son inénarrable et fantasque dictateur.
    L’empereur d’Afrique, Kadhafi Mouâmar !

    Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
    Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
    Pour le moment….
    Et leurs débris dans les fosses communes,
    Sous les yeux de la Russie et de la Chine

    Alors que ce n’est pas fini, gageons,
    Que demain se sera le tour de l’Iran !

    Chacun connait la suite du feuilleton
    Seule les méthodes changent
    Gardant ses mensonges au même slogan :
     » L’Amérique a peur pour Israël,
    Celle-ci l’exploite en lui faisant rappeler « 

    A KHITY

    Ma lubie, mon ersatz de hobbies,
    S’accroche à Jésus pour m’astreindre à subir
    L’épreuve sanglante de sa croix.
    Imaginez que c’est la lune et que Mahomet
    La salue du sabre pour la donner avec la foi

    Avatar sur potence à l’aune des galères
    Et du sacré secret et gibet des dames.
    Prend place, mon âme, et quitte ce moine
    Ses habits, ses pamphlets et son programme.

    Le délire est plus vrai que la girouette
    Le vol des dragons ou le cri des mouettes
    Cette éprouvette et ses tours d’épouvante
    Ses cycliques spirales et ses pirouettes

    E pur se muove
    Ivre de jour, ensorcelée de nuit,
    Gaia, dans son vertige inaccessible,
    Ne cesse de geindre et de s’éclater
    Sous les cruelles épreintes de ses voluptés.

    Luxuriante Aphrodite, Diane pécheresse,
    Elle nous façonne au manège des rondes,
    Tels de vieux fruits, érodés par des ans,
    Afin de nous porter comme ferments, à raison,
    Dissous du registre mémorial des présents.

    Solution partielle à problèmes constants
    Tiyaqen fi Allah, me dit spontanément
    Khity Saadia, ce 7 janvier 2013, d’Agadir,
    Évanescente, ô laconique Alzheimer !

    Ma mère, a supporté le caractère,
    La voix, les dérives et les coups du macho,
    Illustre père, afin de veiller sur ses enfants
    Malgré la guerre, les privations et les calvaires.
    Ils se sont battus pour qu’on soit là.

    VIEILLESSE

    Les dols et les faiblesses riment avec vieillesse.
    Je n’ai que les regrets comme sagesse
    Et les plaintes comme ultime combat.

    Les feuilles qui tombent, quand plient les branches,
    Sous la scie des saccages municipaux
    Qui les mènent au feu,
    Ne verront pas les troncs taillés revivre
    Et les bourgeons fleurir sur les nids
    Pour devenir les étoiles du paradis.

    Moisis sur la grève, les platanes fantômes
    Iront par billes, étouffer leurs cheminées
    Et joncher la terre de leurs cendres inutiles.

    VIENS, MA SŒUR

    Viens, ma sœur on va éteindre le soleil
    Viens, mon amie on va faire le noir
    Viens, camarade on va s’enterrer

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Infirmes, sans toit, ni plan de trajet…

    Viens, on va pleurer d’être nés femmes
    Ferrailles, inférieures et aliénées

    Viens, pleurer d’être nés africains,
    Musulmans analphabètes et marocains,
    Pauvres, sur les monts, dans la neige
    Ruraux, incultes, sans soutiens
    Comme ici et partout, peut-être !

    Viens, on va pleurer de n’être pas
    Allemands, suédois ou anglais…

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Nazis ou prorusses, sous Napoléon
    Ou les nouveaux impérialistes…

    Viens, regretter d’être turcs et afghans,
    Et pas hindous, chinois ou nippons !

    Viens, regretter d’être nés serfs,
    Soldats sous les rois très chrétiens,
    Ou paysan, sous les romains

    Viens, on va pleurer d’être maures,
    Andalous sous l’inquisition et pas catalans,
    Espagnols, sous Isabelle la catholique
    Ou Charles Quint, le bucolique

    Viens on va regretter d’être égyptiens
    Fils de Cléopâtre, de Néfertiti et d’Amon Ra
    La lignée des prêtres et des pharaons

    Viens, on va pleurer d’être grecs
    Fils de Socrate et de Platon
    Adeptes de Zeus et d’Aphrodite
    Otages, comme nous, du FMI

    Viens, on va regretter d’être romains
    Fils de la louve de Rémus et Romulus
    Sous les lumières de Cassiopée

    Viens, on va regretter d’être italiens
    Nés du Pape et de Ruby Berlusconi

    Viens, on va regretter les gladiateurs,
    Bêtes d’arènes que les Césars pour jouer,
    Offraient aux latins pour jouir, à regarder tuer.

    Viens, on va pleurer d’être nés, singes
    Et dromadaires, accouchés par les arbres
    Et des dunes du désert

    Viens, on va pleurer d’être nés,
    Anges sans ailes, diables sans queue,
    Femmes sans seins, hommes sans têtes,
    Cafards pour les uns, scorpions et vipères !
    Pour Kirane, ses démons, ses crocodiles !

    Viens, on va pleurer d’être nés, indiens,
    Mayas, incas, aztèques ou mexicains,
    Du lama, du Chili, au cheval des amazones

    Nées chèvres, vaches à traire ou mulets
    Viens, on va braire et meugler,
    Hennir et aboyer.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés
    Serpent, tigre, éléphant ou lion

    Viens, on va rire de n’être pas nés; seigneurs
    De guerre, banquiers et empereurs,
    Ou les deux, concomitamment,
    Comme Crésus, faits tyrans, devenus martyrs.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés anges
    Ou démon, avec des cornes et des yeux ronds
    La queue pointue et les dents rouges

    Viens, on va regretter d’être nés fantômes
    Goules en mal de karma et de résurrection

    Viens, on va regretter d’être nés sans corps,
    Spectres, sans aura, vampire sans dents,
    Les idées obscènes ou chargées à blanc

    Viens, on va regretter d’être nés,
    Comme des papillons de nuit.
    Éphémères ailes de papier,
    Étendues froissées sur les murs
    Entre corbeilles entre et urinoirs.

    Viens, on va regretter d’être nés sur cette pierre,
    Ce terreau aux miasmes fécaux, sans libertés,
    Humus mortel, en esclaves féconds
    Pour combler les cimetières.

    Viens ma sœur ou mon frère,
    Pourquoi tant de réticences à s’unir,
    Quelle différence y a-t-il entre nous ?
    Mais pourquoi s’unir

    On va faire le noir sur nos idées,
    Oublier ce qu’on nous a dit,
    Les plaisirs et la philosophie :
    Viens, mon âme on va sortir d’ci !

    J’AURAIS VOULU

    J’aurais voulu être une encyclopédie
    Un Google, un Wiki dans toutes les langues,
    Riches d’infos et de connaissance,
    De techniques et de sciences …

    Sur la terre et le ciel, le cosmos, l’univers
    L’avenir, le passé, l’au-delà et en moi-même,
    L’infiniment petit et le secret de la matière

    Mais pas seulement, je veux connaître,
    Les planètes que Dieu a créées, loin d’ici,
    Avant qu’elles ne s’échappent
    Ou qu’elles n’aillent dans les trous noirs

    Mais aussi, je veux connaître,
    Les sentiments que l’on me cache
    Les paroles inaudibles, les sens
    Que j’ignore et ne je sais pas dire
    Ni comment les nommer !

    CYNOCIDE

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris
    J’ai mal dormi, les ires de Lamie,
    La révolte des souris
    Le rêve que je n’ai pas suivi
    Et le songe qui m’a fui

    A cause des chiens, les autres
    Qui allument leurs fours et leurs meules
    Incendiant les forets
    Et qui nous enfument

    De nuits et de jours, comme des rats
    Mêlant les fumées de leurs volcans
    Aux odeurs des brumes

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris,
    Les maux que j’ai trouvés,
    Que je n’ai pas pu ôter
    J’ai râlé, j’ai toussé, j’ai pissé, j’ai craché !

    Il me fallait une cible,
    Mais j’en ai beaucoup trop,
    Et je me suis retenu pour ne pas terminer
    Laissant la malédiction frapper
    Pour me venger.

    J’étais là avant l’aube,
    Alors que les muezzins
    N’étaient ni circoncis ni bien réveillés..

    Je suis entré entre deux chimères,
    Deux utopies, des cauchemars
    Où je luttais pour sommeiller.

    Les idées en boucle, sans rigueur ni répit,
    Hérissées d’épines, me taquinent :

    Stress et angoisses, intrusion sans gênes,
    Pour y penser, en non stop, de l’autre à l’une
    Vous m’avez compris,
    Elles n’ont pas arrêté !

    Assez mon âme,
    Laisse ce corps ronfler en paix,
    Sinon demain,
    Il ne pourrait plus te porter !

    NOMBRILISME CYNIQUE

    Proche de dieu, la ‘’Bonté Divine’’,
    Faite docteur légiste et médecine
    Voluptueux mépris, summum de la sottise
    Le mesquin impeccable
    Assume avec orgueil la fuite en avant.

    Dans sa sublime et mesquine bêtise,
    L’ignare et antinomique confrère,
    ‘’Le Destin’’, frappe au hasard ses pairs
    Commettant l’injustice et l’impair.

    DR IDRISSI MY AHMED, A KENITRA,
    PREMIERE EDITION LE 06-10 JANVER 2013

    #207055
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONFUSIONS DELIBERES ET DELIRES EVEILLES

    CASUISTIQUE.

    Nous coulons comme ces eaux fugitives et ces ombres furtives que les nuages répandent sur les reliefs en s’éclipsant. Vapeurs et fumées, sables et neiges, images fugaces d’un film qui n’arrête pas de nous scanner pour nous projeter sur un écran invisible. Qui les garde ? Qui regarde les objets et les scènes qui se renouvellent sur les sphères de ces étoiles filantes ?

    COPIE Par delà le courage que ce garçon inspire et que chacun, jaloux ou admiratif, devrait emprunter, il y a un fait, un constat. Quelles que soient notre santé et nos maladies, quelle que soit la fierté nôtre, celle ou nous plaçons notre ego, la peur s’installe en nous, devant des situations d’infirmité et d’amoindrissement pareils. L’humilité vient ensuite apaiser nos humeurs sinon. C’est le dépit vainqueur de nos défenses qui vient exacerber nos faiblesses et envahir notre personnalité. Le dépit, avec son angoisse, sa dépression, n’est pas une philosophie. Il est moins que cela. Car il effrite l’image que nous avons de nous-mêmes ! La sagesse, est un combat tranquille et non une reddition de la personne à son destin. La sagesse avec acceptation est synonyme alors de courage et de lutte, de combat sans emportement !
    My Ahmed

    COPIE Quelle belle personne tu es et au travers de tes paroles surgit tant de sagesse que cela m’émeut toujours autant. L’infirmité, pour moi, symbolise bien plus que l’handicap, la mutilation, que nous, laryngectomisés subissons. Faut-il en passer par là pour avoir l’humilité nécessaire afin de passer au travers des méandres de nos angoisses et nos peurs ? Faut-il donc être malade et flirter dans les corridors de la mort pour que nos consciences réveillent en nous ce que nous avons de meilleur ? Oui j’en suis convaincue, la maladie nous apporte connaissance et conscience de la vie, c’est bien là ce qu’elle nous donne en retour de ce qu’elle nous prend ! Non ce n’est pas un combat, car dans celui-ci il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Moi je parlerai d’acceptation d’une vie commune pour qu’ensemble nous fassions le plus long des chemins.
    Très cordialement, SYLVIE (de Voix-Brisée, Décédée)

    ALL’ ZHEIMER

    J’ai vu cet athlète d’hier, un bonnet sur la tête, délaissé, hirsute, la barbe longue, totalement blanchie. Loin d’être un fakir ou un fondamentaliste, il avait peur du temps, peur de demain, peur de la maladie, n’ayant que rarement modéré ses inquiétudes existentielles par la religion. Pourtant il ne montrait pas d’inquiétude ! Ou, qu’il en était simplement inconscient ? C’est moi qui ai peur pour lui. Ou est-ce pour moi ? Il est devenu plus paresseux qu’avant ou qu’il ne sache plus se raser, peut-être? Lui, qui chaque jour aiguisait son rasoir espagnol sur le cuir d’affutage avant de s’apprêter, en homme propret et bien astiqué. Impec, distingué, jeune et cultivé pour l’époque où les plus avancés des nôtres n’avaient que le brevet !

    Relativement aisé, des bribes pour notre époque, ses contacts éclectiques, ce n’était pas la place de Boujeloud ni la menuiserie parentale, encore moins les rues de Fès-Jdid ou l’artère Talaâ de la Médina. Un axe commercial où il ouvrit plus tard, le premier magasin de réparation-vente de radios de TSF.
    Sa marotte, sa religion, c’était le sport. Avec les jeunes, les fils des colons. Mal lui en prit. Je revois ses photos sur la piste du stade municipal, sur le cheval d’arçon de l’aire de gymnastique et aux courses de vélo. C’est là qu’il m’emmena à 5 ou 6 ans pour participer à une couse de vélos pour enfants ! Je me souviens des ronces où j’ai fini et du diplôme qu’il a dit plus tard, que j’avais eu. Ce doit être un truc de consolation…Il fut l’un des quatre motards à recevoir plus tard le roi Mohamed V, lors de sa première entrée à Fès, à l’indépendance du pays, avant de devenir officier et d’y terminer sa carrière !

    Reconnaîtrait-il encore ses enfants ? Puisque sa nièce, Fouzya, il n’a pas su l’identifier, lui, l’ancien policier ! Elle lui montra la photo de sa sœur à lui, Khity. Elle même alzheimérisée* depuis 12 ans. Alzheimer, c’est l’oubli de soi, les connaissances délavées, l’égo effacé, la fierté mise hors-circuit, que sauvent quelques relents de colère, émis comme des cris. Etat de détritus larvaire, à moins que la famille ne redonne par amour et ne garde par conscience à cet être diminué sa dignité antérieure ! On est réduit à l’état végétatif de légume, par cette soude caustique et cet acide nitrique qui dissolvent les méninges, le caractère, l’humeur et liquéfient la personnalité.

    Regardant, inattentif, un film sur les SS qui passait à la télé, il songeait que le casque allemand incliné, au front fendu en verticale, laissait place à un troisième œil, un creux sur son sommet. Celui d’Hitler ? A quoi pensait-il au juste, quand on sait sa verdeur passée et son ignorance de la culture tibétaine?

    PLUS HAUT

    Une main immense, plus grande que l’univers, la pulpe du pouce recourbée sur la pointe du médius, le petit doigt et l’annulaire à peine fléchis, laissent l’index bien tendu s’afficher pour désigner et décréter. La main de l’homme est une sculpture, une reproduction miniature, qui écrit en relief le nom d’Allah.

    Le doigt indique une planète à peine visible, une gouttelette blafarde, dans l’océan scintillant de l’immensité. Il y a bien d’autres, mais il s’agit seulement de la nôtre de boule. Sainte Student l’un des nouveaux anges, oui il y en des séries et de séries de ces E.T. ! Elle avait de la peine à la deviner, pourtant c’est de là qu’elle vient. Elle réussit cependant à l’identifier dans le fouillis des planètes incrustées dans les nébuleuses et les galaxies du cosmos. C’est là, là au milieu de ces milliards d’astres et d’étoiles, mille fois plus grandes que le Soleil, qu’elle a vécu dans le passé! La planète bleue est un petit chouya, insignifiant et négligeable. Par rapport au reste, c’est un non lieu ! Elle a un numéro code-barres pour l’identifier, mais on ne lit pas dessus le sobriquet de Terre, qu’on lui a concocté ici.

    Pourtant, Student venait d’apprendre ce que tout homme ignore. Notre ancêtre Adam est passé par la même épreuve avant d’engager malgré-lui le courroux insolent de Satan, devenu hargneux et jaloux !

    Elle apprit les noms des rivières et des monts, des tribus et des régions où elle devait débarquer. Elle sait depuis les prénoms usuels des homunculus*, leurs noms de famille. Ceux des caciques qui les commandaient et ceux des notables qui possédaient la majorité de ces pays. On y trouve beaucoup d’américains, de russes, de juifs et d’algériens. Ceux qui ont fait l’histoire et qui l’ont écrite avec leur sang et leur sueur. Ceux qui ont laissé leurs restes sur le sol ou leurs traces sur les pierres. Les objets qu’ils y ont fabriqués et comment ils les utilisaient. Sans ce minimum encyclopédique de connaissances, les prouesses d’un ange, ses potentialités, son savoir-faire, interactif et inventif, ne serviraient à rien. Il devait savoir beaucoup afin de deviner vite pour suivre et surveiller les destins, avant que les actions ne se réalisent et ce pour agir dessus, éventuellement et instantanément !

    Sauf que les anges n’avaient pas le droit d’intervenir sur les affaires des hommes et ni leurs décours, même s’ils en avaient la faculté. Sinon, c’était interférer et relever les humains de leurs responsabilités et par là les dédouaner de tout jugement et de toute sanction dans l’Au-delà. Ils devaient tout observer en restant neutres et avertir interactivement. Et rares étaient les anges qui pouvaient se mélanger aux humains pour les guider ou les empêcher d’agir, dans un sens ou dans l’autre. Ils s’en remettaient à Dieu pour opérer des miracles ou les permettre aux humains ! L’archange Gabriel ne serait jamais venu de lui même pour Jésus ou Mohamed.

    Les messagers ne peuvent regarder sans tristesse ce qui se passe sous leurs pieds, enfin là, en bas, sous leur yeux. Séismes, incendies, tempêtes, assassinats, révolutions, guerres, espèces éteintes ou disparues, nettoyages ethniques, évolutions, planètes évaporées, soleils fondus, trous noirs…

    Que de fois les annonciateurs, Jésus et Mohamed, Ibrahim, Youssef et Moïse furent indignés, désappointés par les guerres fratricides que se donnent leurs justes adeptes et étroits zélotes. Ces fidèles dévoyés par trop de rigorisme, bornés et intransigeants, téléguidés, se sont portés aux extrêmes des dogmes de leurs religions. Ils salissent les crédos, compliquent les doctrines, se donnent la mort et exacerbent les différences et haines, au nom du même dieu. Et c’est une apostasie de leur part, parce que Dieu, Yahvé ou Allah, est vie, libertés, paix et amour. Les prophètes sont dépités par leurs fidèles qui se donnent la mort et versent dans les guerres sous le regard de ce même Dieu dont ils se réclament. Les prophètes ont failli redescendre sur terre pour appliquer les vertus de la paix et de l’amour de Dieu. Aussi moral soit-il ! Aussi laïc fut-il. Mais, l’Apocalypse, la Résurrection, le Jugement Dernier doivent être observées dans leurs chronologiques séquences.

    Les vœux pieux des messagers, intimes et tus, ne rencontreront aucune oreille charitable raisonnable. Les humains se sont cristallisés, structurés dans leurs haines bellicistes, cultuelles et leurs égos racistes. Alors que les religions se veulent universelles, les mêmes dans ce village planétaire. Un parti unique, mondialisé ?

    ANGEOLOGIE OU APOLOGIE DES SUPERPUISSANCES

    Les anges regardent faire. Lever une épée ou un bouclier, n’est pas de leur ressort. Compassés et dépassés, ils regardent ce que leurs religions ont créé comme discriminations et fanatismes divers.

    De la traîtrise comme arme politique dissuasive, ils restent effarés, déçus et apitoyés. Tirer une sonnette d’alarme ou un frein, taper un mot à la place d’un autre sur un clavier impudent, sortir un mot séditieux, pousser à la révolte au Mali après la Libye et le Soudan et la Syrie, souffler une idée à tel ou tel président, à l’ONU, à l’Elysée, au Pentagone, à Ross, à Rice, aux Kerry, à M6, à la Reine…C’est hors propos.

    Créer le buzz onusien autour de nos sables désertiques, souiller une amitié multiséculaire, souffler le feu américain sur la dynamite maghrébine, se montrer brutalement en ennemi abject, face à de vieux amis confiants. C’est la stupéfaction chez les anges. C’est le couteau du neveu dans le dos de son oncle César. Les anges, laissent les empereurs commettre leurs impairs ! Nous régir dans la honte par la terreur. Des mots de trop dans un rapport outré et outrageant qui saborde l’avenir ! Terrorisme diplomatique ou retournement de félons ? C’est le moins qu’on puisse dire de ces affaires étrangères ! Les anges ne sont pour rien dans nos incompétences et nos défaites, fussent-elles celles de nos faux-amis. Dès lors, ouvrons les frontières et laissons-nous envahir par les Huns et les hôtes !

    Questions d’anges, brimés de ne pouvoir corriger les destins erratiques et les actes moralement malpropres des humains. Fidèles témoins et rapporteurs, ils regardent et transmettent, à la vitesse de la lumière et plus, ce qu’ils notent. Ils ont le téléphone rouge branché avec Qui de droit ! Instantanément leurs pensées et leurs observations sont enregistrées et centralisées en haut lieu, chez Sa divine Majesté.…

    IRREDENTISMES IRREFRAGABLES
    LES ANGES AMERICAINS

    Question d’interventionnisme des Anges, ou des pays alliés, sur notre Roi, notre destin, notre pays, son unité, son territoire, son patrimoine, sa monnaie, ses importations, son développement, hé bien, là aussi les lobbies et les adversaires, nos pays z-amis, ont leurs parts de manœuvres. Des actes sur lesquels nos anges n’interfèrent pas. Ou , prou on va voir…

    Les hiérarques ne veulent pas se faire griller devant leurs patrons et décideurs, pour des primes, prunes.
    Une amitié de passage, subsidiaire, superfétatoire, aussi historique que pompeuse soit-elle, ne doit pas interférer sur les destins, les élections, le Pouvoir…américain. Les autres, si! Encore moins qu’elle ne doive entacher sur les intérêts matériels des états supérieurs, arcboutés sur leurs identités supérieures, jaloux de leurs civilisations supérieures. O sombres guéantopathies*…

    Je comprends qu’on nous néglige pour des barils d’intérêts supérieurs ! Je pense aux barils de poudre, mais il y plus petit en plus explosifs. Pragmatisme et cynisme rendent légitimes les retournements ! La trahison n’est que la  »farce cachée du même dollar » ! Et je veux oublier ce refrain archaïque de foire que l’on nous  »des-sert » aux fêtes, ce gargarisme fossile, d’une reconnaissance des Etas Unis d’Amérique, par ce vieux Maroc du Moyen-âge ! Assez, assez ! C’est devenu une ineptie cette rengaine que d’attendre un quelconque  »devoir de reconnaissance » comme loyal salaire des States envers nous. C’est une anecdote. Le parapluie américain est troué, cette armure est rouillée, le fidèle ami des States, en est bien triste et déçu. La force de nos arguments, celle de notre histoire sahraouie, la logique face au fric et aux armes, devraient nous laisser marcher la tête haute. Mais ça n’a pas encore payé. Ou qu’il faille aller prier des amis, plus puissants, pour aller implorer et nous légitimer ? Supplier pour débloquer la situation et conjurer le destin adverse qui nous a brutalement été prescrit ? On veut notre fin ? Quoique dispendieux dans nos comportements, de sous-développés endettés, sur nos tapis de prières, il ne faut pas oublier de demander aux anges d’impliquer le bon Dieu, pour que le nuage passe et que le Grand Satan, qui faisait peur aux autres, rentre ses cornes ou lieu de nous les rentrer dedans !

    SAHARITUDE, MAGHREBITE A LA SAUCE AMERICAINE

    Depuis la côte Est de l’Egypte à l’Atlantique, chaque pays du Maghreb possède sa quote-part de Sahara. Seul le Maroc qui a une histoire sortie de ces sables et oasis, lui qui allait de l’Andalousie au Sénégal, devra être amputé de ses territoires irrédentistes ! Sahariens et autres ! L’Algérie a quatre fois plus la surface de l’Hexagone en sables prometteurs ! Pourquoi laisser de fallacieux prétextes, d’autodétermination et de droits de l’homme, des dogmes algériens exacerbés, comme le furent tous les  »ismes », ces opiums des peuples et religions d’états, matraquer depuis un demi siècle, manipuler tous les dirigeants de la terre et leur imposer la vision passionnelle des prophètes militaires d’Algérie? Cette parodie messianique de l’Algérie est une forfanterie, une jactance. Cette arrogance, cet héroïsme, personne ne le lui octroie d’en être le défenseur illuminé, le promoteur passionnel existentiel, leader et unique totalitaire !

    Ce chantage, cette contrainte sont utilisés comme des armes de dissuasion massive. Opinion faussaire, stratagème insurrectionnel, instrumentalisés pour semer le doute, provoquer la subversion et susciter le mécontentement, les troubles, la révolte, et la révolution. Sous quelles bannières et quels autres félons ? Défi pour un peuple hospitalier, ouvert aux influences externes, aux cultures exogènes, multilinguiste, véritable patchwork déjà ? Cette obsession algérienne, cette thèse, qui ayant emporté les hispaniques est-elle devenue le planning des lobbyistes américains ? Son but est-il de détruire un pays et de soumettre ses rois ? De gommer une monarchie, fut-elle l’expression démocratique et plébiscitaire, toujours prégnante et infaillible, de tout un peuple, depuis plus d’un millénaire !

    Pire, c’est l’écho du vautour américain, le pygargue, qui découvre la proie algérienne, bien mure pour le carnage et la félonie. Apte à se laisser enserrer dans ses serres, la proie nouvelle, l’Algérie, soutient le vol du rapace, pourvu qu’il la débarrasse d’un nid de coucous !

    Ce leurre politique, ne cache guère une antipathie nouvelle. La volonté de nuire à un autre pays arabe. La volonté de destruction de la monarchie marocaine alaouite, de concert avec la Prusse verte et pétrolifère ! Entité née du bloc socialiste avant la chute du mur de Berlin et dont veulent profiter les States, forcément ! Ultime tribut de guerre des deux blocs, ultime usurpation, l’impérialisme américain, l’Algérie pour vaincre le Maroc, se laisse conquérir.

    Au conquistador ricain, le pays de cocagne algérien et ses déserts fabuleux ! Son souffle guerrier, sa plateforme africaine, pour en déstabiliser la France et la déloger de ses anciennes colonies ! Les gisements algériens et leurs économies en pétrodollars, porteur de fortune et de meurtres, interpellent le puissant ogre  »améri-Caïn », pour occire son frère !
    Ce pays gigantesque, n’a-t-il pas fait des guerres un partout dans le monde ? Renversé bien des chefs qui hésitaient ou s’entêtaient. Chamboulé des frontières, en prétextant agir pour l’ONU? Avec ou sans son aval, en engageant les pays de l’OTAN ! Pourvu que ça coule chez eux du pétrole, le sang que l’on verse dessus, ne compte pas !

    Dans ce jeu d’échecs, sans frontières, l’Amérique est partout concernée par le devenir du monde. N’a-t-elle pas été le sauveur de l’Europe et qu’elle garantit contre vents et marées, contre la justice et la logique, les pérégrinations belliqueuses et ethnocidaires des racistes du Reich sioniste ? Son 50ème état étoilé, son porte-avion nucléaire, qu’elle a doté et qu’elle avait armé face à l’Asie ! Quitte à refaire la carte du monde et ses frontières, déloger, emprisonner, affamer, chasser, bombarder, élever des murs et des barrières. Israël est la démonstration du pouvoir tyrannique et totalitaire américain. Respect des droits de l’homme oblige ! Ils y croient et le professent. Mais ça ne s’applique qu’en dedans. Ici, on s’est longuement félicité, heureux d’être inscrits en amis, sur son carnet d’adresses ! Sauf que notre amour, cette Amérique mal aimée, voilà qu’elle nous fait volte-face !

    Le plus fort et le plus avancé des états, le garant de la paix dans le monde, le protecteur, le Parrain, ne s’interdit rien. Ses frasques sans pudeur, ses excès anti déontologiques des droits de l’homme, dans ses prisons et dans les pays asservis, lors des guerres et après celles-ci, ne sont qu’une profession de foi, un masque cérémonieux, pour terrasser et asservir honteusement les autres, pour les en convaincre afin de les culpabiliser ! Colonialisme intellectuel, moral ou simple faits d’impérialisme ?

    Venant des chefs et des pays supérieurs, la trahison en politique est une stratégie, le revirement une méthode, une technique qui gagne. Pourquoi ce pays, parangon en l’espèce, de l’arrivisme et de la démocratie, s’empêcherait-il d’user de ces artifices dans son comportement et sa diplomatie ? Je reste sceptique quand je revois ces films de cowboys et de GI sur le Vietnam et autres régions dévastées par ses montages mensongers et ses actions.

    Cette fédération, qui est sortie vainqueur du nettoyage ethnique des Rouges et qui n’a pas supporté d’être scindée en deux par les Sudistes, qui a fait la Guerre de Sécession, oublierait-elle les avanies de sa propre histoire ? En optant seule, sous la férule des Rice, Ross et autres Kerry-s réunis, le Super-colon applique sa politique.

    L’élargissement aux droits de l’homme des prérogatives de la Minurso est une manœuvre létale, une procédure meurtrière pour plaire à l’Algérie ou faire semblant, afin de la dompter. L’Algérie passant des Ottomans aux Français et après les communistes finira entre les mains des Américains socialiste. La patrie au million de martyrs, devra beaucoup casquer pour nous ravir notre second époux, l’Amérique.

    Elle, qui est si gonflée d’orgueil naturel et de par ses économies en dollars, dispose d’une belle dote. Elle, qui a des envies monstres de dominer la région, va plaire pour être domestiquée, en succombant à son nouveau deal. Quitte à faire des jaloux au sein des anciens comparses. Le but est de balayer, avec arrogance, l’une des premières épouses de l’oncle Tom !
    C’est la politique banale et brute du pétrole. Celle aussi des dollars contre un soutien légal et des armes. Le but est de dissuader le vieil acteur marocain qui n’apporte plus rien et dont le premier rôle, sénile, ne convient plus aux nouveaux metteurs en scène, qui tirent les ficelles onusiaques* ! Le client roi, le mâle du Maghreb qui refusa longtemps la hogra*, s’imposera en pliant comme un avatar de ce qu’il fut, sous la matrague* de son nouveau maître !

    Cependant, loin du conte de la cour ottomane, et parallèlement à ce qui est venu dans le rapport Kerry, chez les cousins et néanmoins adversaires, les mêmes droits et autres libertés de circulation des Sahraouis, sont violés. Enfreins, décriés et bannis, dans ces camps concentrationnaires du Polisario, sous obédience algérienne.

    Les camps de la honte, où sont embrigadés et cadenassés d’anciens marocains endoctrinés, par des mercenaires auprès des matons algériens. Pourquoi adhéreraient-ils, les States de Si Barak Obama et de la famille Kerry, encore aux thèses de l’amitié avec les royalistes de Maroc ? Alors que l’économie et le bagou marocain, son hospitalité, sa proximité de la politique américaine dans le monde, sont laminés par le temps ? Pourquoi les Etats-Unis, délaisseraient-ils la noce algérienne et sa dote, au profit du veuve marocaine, tel que frappée par la ménopause ! Selon eux ! Son intérêt de superpuissance, l’oblige à prendre en main directement le potentiel algérien. Seconde et énième noce parmi ses conquêtes !

    COTE ANGES, UN PETIT COUP DE MYSTICISME

    Ainsi, les actes méchants et terroristes, les guerres injustes et les invasions, le clash des civilisations, les séismes, tsunamis, Tchernobyl, les bouleversements de la terre, son cycle annuel, les saisons, les pluies et les vents, comme le plus petit battement d’ailes d’une abeille ou d’un papillon, la chute d’une feuille d’arbre, qui fera la joie des micro-organismes sur le sol, sur toutes ces planètes et sur ces étoiles, Dieu sait combien il y en a sur Terre et dans l’Univers, hé bien les anges les regardent. Les anges les comptabilisent sans rien faire.

    Seulement, il y a aussi des « anges protecteurs » qui remplissent cette mission. Ils ont un droit de regard et des possibilités d’interventions sur nos actions, nos egos et nos actes, voire nos pensées et nos élucubrations. (Je leur dois mes délires et mes pseudos inventions…Parce qu’ils en sont les auteurs !). C’est la part du hasard et des éléments futiles. Tout le monde n’y croit pas, mais bref, continuons.

    L’homme n’est pas totalement libre. Il doit en rendre grâce au Seigneur ! Grâce et remerciements d’être plombés, soumis à cette multiplicité hiérarchique des seigneurs, qui le protègent de près ou de loin. Ça va des matons aux mercenaires, sous le joug de leurs commanditaires. On a largement parlé des maîtres du monde et autres Ricains. Influences directes, importantes ou légères, facteurs passant des choses communes et élémentaires, la rue, l’école, le collège, les vendeurs périphériques, de tabac, d’alcool et de drogues, les régies des communes qui nous importunent, les administrations tatillonnes, les faiseurs de visas, les percepteurs, les agriculteurs, les donneurs de leçons ou de soins, ceux qui les corrompent, ou qui les freinent, ceux qui les taxent ou les subventionnent ! L’homme est un animal social qui a besoin d’autrui pour exister et se faire reconnaître en tant que tel. Sauf que ce n’est pas facile. Vous le saviez ?

    Et c’est heureux, qu’il y ait des choses vitales en lui, qui se font sans sa volonté. Je parle de l’homme. Volonté et libertés se confondent ici. Comme ce qui est du fait de se maintenir fonctionnel et vivant, selon une physiologie, des instincts, une nature et une « fabrication », un mode, un model, un destin et un hasard, selon une génétique que tout être vivant ne commande pas. Et c’est un pur hasard qu’il en parle et qu’il en soit conscient. N’est-ce pas, Lecteur ?

    DU 11 SEPTEMBRE

    Où doit-il donner de la tête cet ange qui entre en fonction ? Calculer et prévoir la chute et le sillage ce cette feuille qui vole au vent ? Découvrir la fissure cachée sous une croûte de peinture qui s’est décollée à la suite des dernières pluies, découvrant des tags peu innocents ? Voir sous la caquette les croûtes qui salissent les cheveux de ce garnement, deviner qu’il va se gratter, puis se faire un abcès et nécessiter un médecin ? Suivre et retenir les mouvements des plis de cette jupe qui se balance au rythme des fesses de cette ado ? Suivre l’écume et les vagues qui se déploient sous le yacht du Roi ou la planche à voile de ce touriste qui vient de débarquer à Mehdia.

    Arrêter une glissade de voiture sur la glace ? Empêcher un arbre de tomber ou un poisson de se noyer ? Tirer une élève paresseuse du lit de son copain, sachant qu’elle va enfanter d’un Hitler, d’un Bonaparte ou d’un Néron ? Bloquer dans les airs une paire d’avions qui vont s’abattre sur les Twins, causant leur effondrement, implosif, sur 2000 victimes ! Des innocents. Fait stupide d’un félon ou d’un apostat…

    Reniant ses services ou son embrigadement par ses protecteurs, Oussama Ben Laden allait commanditer un crime magistral pour ses fans. Qui sait la vérité ? Il allait commettre un crime contre les mentors qui l’avaient précédemment instrumentalisé contre les Russes, en Afghanistan ! Faits d’armes terroristes d’impudents, de martyrs ou de paumés, prosélytes intoxiqués, devenus des criminels, comme l’histoire l’atteste et en a vu tant. Allez comprendre la mentalité extrémiste de ces militants et guérilleros des causes perdues, des révolutionnaires latins, des jeunes harakiris, qui se dédient à la mort, poussant le sacrifice d’eux-mêmes, à s’exploser pour des causes politiques, religieuses militaires ou patriotiques. Pas loin de nous des torches humaines ont déclenché des révolutions, allant des œillets au ridicule cumin ! Tout dépend de qui les embrigade et de qui les conditionne culturellement, avec force conviction, de près ou de loin. De là encore, le rôle de l’éducation et de l’enseignement, du milieu et des décideurs, qui génèrent les programmes, forcent les choix et dessinent les destins.

    Voici de vaines avanies qui vont déchaîner une cascade de réactions ignobles, agressives, égoïstes et vengeresses à travers les cités et les états du monde. La peur, la haine, les meurtres et la destruction de plusieurs pays, de leur histoire et de leurs civilisations. Le tout utilisé selon une stratégie, atavique, qui n’est pas sans rappeler à ses commanditaires et usufruitiers, les péripéties des Croisades ! Alors qu’on croyait les guerres mondiales et les précédentes oubliées…Le tout sous la houlette de confessions monothéistes, pourtant et voisines, mais exacerbées par les extrémistes de tous bords, sous la férule des financiers, des fabricants d’armes et des détenteurs des hautes technologies, étroitement jaloux de leurs supériorités. La faim du pouvoir, la possession exclusive des ressources en pétrole, cette volonté de puissance inhérente aux spécificités identitaires, exacerbées par les plus odieux des potentats civilisés, sont les raison majeures de ces actes meurtriers !

    PLUS TERRE A TERRE, LES ANGES…

    Parallèlement, neutraliser un séisme en bloquant les plaques telluriques et les tsunamis, d’une écorce d’orange qu’on appelle la Terre… Un fruit vieilli qui se froisse, sans s’occuper des parasites qui lui collent sur la croûte…Bloquer l’éruption d’un volcan qui va noyer dans la lave plusieurs villages habités…Empêcher les méfaits une guerre mondiale, ayant commencé entre deux états, le nettoyage ethnique d’une tribu, son invasion d’un territoire qui ne lui appartient pas…La prise d’un pays par une famille de tyrans…Sa mise à mort à la suite d’un arabique printemps …L’élection d’un monstre comme président, la fin prochaine d’un sanglant docteur Assad…L’évasion fiscale d’un ministre des finances, ancien docteur aussi, hypocrite modèle…Les surprimes des assureurs en Amérique, celles des ministres locaux, les retombées sur les économies du monde, le pétrole qui submerge la Floride, leurs retombées sur les économies du monde et du Maroc, les rats qui fuient le bateau, le navire qui squatte les vagues en coulant, les faims de mois d’un ex basketteur, la fin de vie d’un ex chanteur local, celui d’une vermine vendue du Sénat…Des milliers villes, des centaines de pays qui ont des affaires sombres de ce style, avec leurs retombées sur les politiques locales et sur 6 milliards d’habitants…Hé oui on valse, on tangue, on ne s’empêche pas d’être sensibles aux autres. De quoi voulez-vous que les anges s’occupent maintenant ?

    Déboiter la sphère de son cycle, la sortir avec sa lune, de son ellipse solaire ? La punir parce qu’elle est peuplée de tueurs et de truands, d’arnaqueurs, de prédateurs et de tyrans ! L’anéantir ? L’éjecter de la galaxie, la réduire en cendres, pour d’autres raisons encore. Ce sont là des actes punitifs et vengeurs que les anges, essence du Juge suprême, ne peuvent commettre, pour qu’elles ne sont point de leur ressort. Ils doivent s’en remettre à Dieu, comme nous encore. Zorro et Robin, ne sont pas des quolibets pour Gabriel, Israfil, Azrael, Mickael !

    Je copie pour vous cet extrait de communication de l’Ange SITAEL en la raccourcissant
    « 
    Je suis la Porte de Dieu dans votre matière. J’apporte les Lois Divines dans votre corps. J’apporte la compréhension de ces Lois dans votre esprit. J’apporte la capacité à matérialiser le Plan de Dieu dans votre corps. La Porte de votre chemin et celle de votre retour. .Je suis l’Expression de la Loi en votre corps. L’équilibre de la structure en votre corps. Je suis là pour rétablir tous les déséquilibres de votre structure. Je suis la Mémoire de Dieu en votre corps. La mémoire de la Présence de Dieu en vos cellules. Je suis le Passage entre deux mondes. Le Passage entre Dieu et votre matière. Le Passage de l’Esprit. Je suis la Réalité. Je suis l’Expression de l’Unité en votre corps. Vous êtes la Manifestation de Dieu en votre corps. SITAEL, je t’accueille
    . »

    PROLOGUE

    Note pour ceux qui ne connaissent pas Madame Student et qui viennent de rejoindre les fans pour ce 49 ème feuilleton de ses Chroniques Différées. Cette demoiselle ne s’est jamais mariée. Avant qu’elle ne devienne Sainte, elle fut et elle reste la maîtresse attitrée du Dr Maidoc. Elle est son inspiratrice, son porte parole et son coach, devant l’Eternel !
    Sur son cursus terrestre, on apprend qu’elle fut la préceptrice, la prof essentielle de David Salomon the 60th, le Prince d’Israël. Voir en bas les sous titres en hébreux moderne et en caractères latins. ?? Ce noble descendant des rabbins d’Israël et des prophètes bibliques, fut l’espoir de la paix défunte, qui chaque jour est tuée, sur l’autel des discriminations arrogantes des tribus divines et de leurs attributs bibliques !

    C’est cette ‘’finale’’ que les adeptes de la fin du monde, ont poussé aux extrêmes. Les hooligans de parmi les religieux veulent que ça casse tout de suite pour aller direct au Paradis. Il leur faut accélérer les étapes. Un tas de chantiers, parmi lesquels on lit. L’effacement des restes palestiniens et des reliquats chiites pour leur pacification, la fusion de la région sous un seul drapeau, la bannière étoilée. La fédération asiatique, des anciens socialistes, avait cramé devant les autres ligues du Nord. Les férus du mythe ont tenu à la réalisation de leur mythologie. L’annihilation de la Terre, pour avancer la venue des 4 Cavaliers de l’Apocalypse et le retour de Jésus sur la Terre…Alléluia ! L’Eden, c’est la porte à côté, à une portée de canon ! Mais, il n’y a qu’eux, qui entrent…c’est canonique !

    Vous connaissez la suite. Le Chaos précédé par le son du Cor. (La trompette, pas le chant du coq !). Cet éclat qui précède la Résurrection des âmes sur les restes des corps, puis le Jugement Dernier avant la Rétribution. Je ne vous apprends rien en fait, vous connaissez le programme !

    #207053
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    En attente sur le bord du trottoir,

    En attente sur le bord du trottoir, oui nous avons des trottoirs, j’observe ce large fossé que je dois éviter, pour fuir le feu, qui dit-on est au centre de la terre. Le puits de Satan, c’est par là. Les autorités démunies si pales, sont payées, anoblies, ministrabilisées, pour ça ? Nous faire sentir, tant que ce n’est pas trop tard, de notre vivant, les affres de l’enfer, la sanction divine. Une vision terrestre, miraculeuse de la Géhenne. Quelle meilleures vision et icône pour dissuader de l’enfer les impénitents que nous sommes! Des trous, des ravins en plein macadam, madame, pour pré-visionner et voir de près, sans y plonger, notre futur. Là sous nos pas, à l’intérieur de la boule de feu, la matrice incandescente de notre mère, la Terre.

    En attente sur le bord du trottoir, j’observe ce large fossé que je dois éviter, donc, en sortant de la place des martyrs ! Qui donc furent-ils ces martyrs, ces anonymes ? Par manque d’hommages, inconstance ou félonie, sans mémoire de leurs sacrifices, on les dessert ostensiblement. Sans aucun orgueil ni jalousie, on les déshonore en négligeant la place qui porte leur nom collectif. Là, dans cette ville qui a changé le nom de son illustre fondateur. Le maréchal Lyautey, qui a pensé son port fluvial. Lui qui a façonné l’Etat suranné et figé, reconstruit le pays marécageux, en le sortant de ses décombres caillouteux, de ses ruines et de ses archaïsmes. Là, dans cette nation, enfin libérée pour les siens, aux dépens de leur vie, on oublie…

    En attente, sur le bord du trottoir, je pense aux satrapes et autres prédateurs qu’ils ont chassés ! Martyrs et tyrans sont-ils partis des terres de l’Islam ? Aux sacrifices ultimes qu’ils ont consentis pour l’Indépendance ! Mot partiel, qui ne dit pas sa relativité et qui reste comme un os entravé dans la gorge. Et si ce n’était que factice, un acte semi accompli, un fait impossible de nos jours, où l’on s’est mondialisé ! Eclatés par tant de crises et de conflits qui ont fait parjurer le Nationalisme. Tant et tant de complaisance et de partages, de cessions et de résignation, de concussions et de connivences, de collusions et d’accointances, et de guerre larvée, froide mais en effervescence ! Il reste leur souvenir vague, anonyme, ce pâté de maisons fut construit par un vieux colon pour y loger les plus modernes des indigènes, à deux pas du Mellah, à un pont, de la civilisation, des notables et de l’élite étrangère qui construisit cette ville de Kénitra ! N’allez pas dire que je chante le passé ou que je regrette l’esclavage et la discrimination !

    En attente, sur le bord du trottoir, je pensais à cette complainte de Sainte Student : « Ceux qui m’ont giflé un jour, sont morts depuis. Leurs maîtres sont dans la tombe et l’oubli. Mais ma joue garde, impuissante une honte. Eternelle martyr des tyrans et des dictateurs, je m’en remets à Dieu. Ce qui n’est pas fini partira, aveugle, sous Ses yeux. Et il ne reste de l’ennemi froid que l’ennui. Il n’est dur que ce qui dure. Par ces temps durs, n’est dur que le pain, quand rien ne va aux pauvres pour le ramollir. ». In « Justices, droits et libertés au pays du Sud ».

    En attente, sur le bord du trottoir, ce sont les tomates exposées dans cette échoppe, belles, mures, tendues, d’un rouge tendre et violent, fraîches et jeunes, qui m’ont interpellé. Ou il les vend toutes aujourd’hui, ou qu’elles seront défraichies, fripées et ramollies, acides et âcres. Si elles ne sont pas vendues et consommées avant demain ! Quelle grosse perte pour un si petit capital. c’est un crime que de louper les fruits et de les jeter non consommés, dans un pays jeune, peuplé fortement de démunis. La jeunesse est une question de laps de temps. Une denrée non conservable, un état passager, racoleur, enchanteur, trompeur ? Une phase utile pour un court instant. Et pschitt ! Solution, il faut consommer sa jeunesse, en jouir et la faire perdurer. La jeunesse, c’est la santé, la force, la beauté avec quelques défaut en plus.

    Et dire que les grosses légumes font dans l’agriculture, détaxée, pour nourrir le peuple, à bas frais ! Slogan pour des exportateurs ! A leur défense, avalisons cette excuse. Acceptons que les risques et les aléas climatiques sont énormes et qu’ils font travailler les gens. Je risque de fâcher ceux qui savent lire sans me rapprocher un brin, de ceux que je défends et qui l’ignorent. Je n’ai rien qui ne soit pas dans le paradoxe et la parabole.

    En attente sur le bord du trottoir, je vois passer une jeune fille aux mèches blondes, potelée, dans le simple apparat de la simplicité du quartier. Elle hèle le vieux marchand, qui en tarbouche gris et moustache, semblait être simplement assis ! Là, sur sa chaise, sur ce trottoir, à côté de son échoppe, pour regarder les passants et chasser cette monotonie qu’on lui devine, à cet âge et qui se lisait sur son visage impassible.

    Son voisin a terminé de fumer son sebsi*. Une pointe de kif, grille dans le calumet, pour arrondir les images de ce monde brulant et la complainte de soi comme sombre acteur, une ombre dans le spectacle. Son verre de thé à la menthe, fume, offrant une image rare de ces microparticules, de ces vapeurs, qui remontent vers le ciel. Est-ce que le bon Dieu décide aussi du cours de ces petits nuages ? Partout à travers le monde ? Ou, qu’Il laisse faire la physique et la chimie, les lois qu’il a décrétées et qui régissent les choses et l’univers, leur évolution et leurs hasards…La fumée sortant du verre lance encore ses senteurs et le gout musqué sur les lèvres du bienheureux fumeur semble faire son effet…On sent émaner la sérénité et on la voit planer avec bonheur.

    Le maraîcher scrute sa montre plusieurs fois, sans cesser de contempler le minaret. Son rythme nycthéméral est réglé sur l’horaire des prières. Un pilier qui axe sa vie. Un crédo, un espoir, qui reste des plus importants dans la vie d’ici-bas et celle d’ailleurs. Le lien, la communion, la communication avec Dieu, le trait d’union est pour lui, la prière ! Il se lève néanmoins pour servir la jeune cliente, laissant ses idées extatiques, dans les fumées du verre, pour y réfléchir, un peu plus tard.

    En attente sur le bord du trottoir…Je ne sais ce qu’il lui a vendu, des tomates, des courgettes, des carottes ou des piments verts ? Mon regard a été surpris par un homme qui sortait du magasin voisin. Son pantalon en relief, est soulevé par un membre en érection. A cette heure-ci, mon Dieu ? Il sort peut-être d’une sieste. Ou que son regard ait été frappé par celui de cette jeunesse. Celui de cette fille qui le frôlait, à plus de trois mètres de là ! Magnétique fantasme, magie des regards, qui réchauffent instantanément les humeurs, soulèvent les pagnes et les fanions, en hissant leurs couleurs !

    En face donc, c’est un minaret qu’on érige aussi, et qui monte ! Hissé sur le coin d’une maisonnette de la place. Il est encore nu. Le mortier est encore frais, sans décorations ni mosaïques, mais il monte quand même des prières vers le ciel.

    En attente sur le bord du trottoir, je pense aux scènes de cette semaine. Non loin sur cette place, j’ai noté cette image qui s’est répétée plusieurs fois devant moi. La dernière feuille d’un arbre palpite sur la branche nue qui la porte en tremblant. Un des rares platanes que les assassins n’on pas estropié, pillé, sabré, sabordé pour en vendre les branches.

    Et puis, cette ombre furtive, celle d’un pigeon sédentaire, qui arpentait la terrasse, en roucoulant et en dodelinant de la tête. Il passe furtivement et s’échappe, caché par l’ombre des bambous qui penchent leurs têtes sous le vent. La colombe passe. Elle est l’un de ces oiseaux, délicats et libres, calmes et fiers, qui habitent le jardin. La palombe est voisine de ces gaies cigognes. Ces ptérodactyles sans gênes, qui hier encore et une semaine avant, coïtaient sans pudeur au dessus de la tête des passants ! Surprenants délices dans les airs, ou presque. Une symphonie érotique, de bon matin et en clair !

    Circulez, il n’y a pas de censure dans les airs. Toutes affairées au même moment, en même temps, pour le même concert ! La symphonie des cigognes qui claquettent ou caquette sans quéquettes ! Nos amis les bêtes, les moins bêtes s’honorent de jouir en liberté et de toute les libertés. Il faut se laisser pousser des ailes pour sentir ce privilège. Les anges ont des ailes. Devinez ce qu’il nous faut faire pour comprendre le chant des cigognes, leur plaisir de s’envoyer en l’air, de planer près des nuages, en regardant la terre tourner en bas, portés par des vents frémissants chargés d’odeurs.

    Les humeurs, les hormones, sont les moteurs de l’instinct. Des fonctions temporelles, décidées, déclenchées par la température et le climat. Les oiseaux et les hommes, ne font qu’obéir aux réactions chimiques qui leur dictent leurs penchants et leurs actions. Comme quoi, la chaleur du climat nous met en chaleur aussi, enflammant nos viscères et mettant nos instincts en action.

    Que disent donc les feuilles vertes et brunes, qui emplissent encore les branches, décrivant un jeu incessant en dansant ? Elles ne savent pas qu’elles vont tomber sous la houle des chants de sirènes. Inconscientes, elles dansent et chantent à leur perte. Leurs dernières volontés sont peut-être, de mourir en dansant. Chacune décrit des sinusoïdes, inlassables et folles, des transes palpitantes et dérisoires. Peut-être pas inutiles, comme ces finales de théâtre, où les danseuses coincées par le rythme d’un opéra! Des hologrammes, qui continuent de danser sur les planches, tournant et haletant, alors que la musique s’est tue. Alors que les derniers spectateurs, squattant leurs furies extatiques, ne veulent pas les lâcher du regard, pris eux-mêmes, par la magie magnétique, fascinés par le même mouvement, scandant, quasi inconscients, le rythme qui les emporte vers l’extase.

    Je pensais sur ce trottoir où ne je passais jamais, que c’est leur fin de cycle ou le réveil ? La transformation des organismes, de leurs structures et de leurs éléments ! Je parle des feuilles d’arbres. La conversion en débris élémentaires pour se recycler autrement. Ersatz de philosophie et de mythes, de métempsychoses et de réincarnation ? Banalités ou balivernes ? Je parle de nos corps charnels. Ces recomposions, recyclages et recombinaisons, de visu ou contemporains, ne gardent rien, physiquement comme souvenirs. La mémoire qui fait l’un, la personne, l’entité première, l’être qui voit sa fin ! Je parle des corps et non de l’esprit potentiel, l’âme qui est espérée nous habiter…. pour nous rendre eternels. Je parle du visible et non de l’imperceptible, dont nous n’avons nul organe des sens pour l’identifier, en dehors de la foi.

    Des gouttelettes restent appendues sur le fils d’étendage, oubliées du vent, collantes au fil d’étendage qui retient leur vie, leur existence, leur identité de gouttelettes, issues sans le savoir, d’un nuage céleste, avant de glisser sur le sol et de couler dans la gouttière pour se jeter dans le jardin. Humecter les racines, reprendre vie dans les feuilles de cet arbre, un jour, pas très loin est la suite plausible de leur destin ! Peut-être, dans un fruit que je vais cueillir et manger ou qui sera happé, jeune ou mur, par le bec de l’un des hôtes de ce jardin. Une femelle qui pondra un œuf, un oiseau qui s’envolera, combiné en partie de cette eau, de ces gouttes qui tremblent sur le fil, avant de tomber sur le sol ou de s’évaporer de nouveau !

    Ces gouttes vont former le bout d’un futur nuage. Accrochés comme des froufrous de cotonnade rouge et de dentelles, ils nimbent les nuages estompés de gris. Des gris menaçants ou prometteurs, chargés d’eau ou de neiges, selon les hauteurs qui les arrêteront. Un arc-en-ciel m’offre un plaisir inouï, comme ces ors enchanteurs, qui dommage, se ternissent dans la nuit, en voyageant ailleurs.

    L’appel du muezzin me surprend sur le trottoir. Le soir tombe, la nuit s’étend. La cacophonie des chiens des chiens, ne cesse qu’avec le sommeil épuisé et rageur de leurs victimes. Tranquillisés par les cyniques bêtes, leurs satanés maîtres dorment en paix, narguant les voisins, comme les éventuels voleurs. Une voix sort de la nuit, puis des voix sortent du calme retrouvé. Elles rompent avec les bruits des roues matinales, qui vrombissent et claquent sur le macadam, insultant ceux qui détériorent les boulevards, ceux qui les hérissent de dos d’ânes. Images de ce qu’ils sont, quand ils ne les réparent pas !

    Les voix embellies fusent de partout pour appeler à la prière, au travail, à la rédemption ou à l’amour ! Appel aux musulmans pour cesser les insultes, les récriminations et les querelles. Chacun des muezzins chante à sa façon. Un jour nouveau se lève. Moments rares que partagent nos quartiers, nos villes sans exceptions. L’aube nouvelle est un défi, un miracle, renouvelé sur terre !

    Devant l’écran que tu as allumé par instinct, pour tenir te compagnie ou t’informer, voici des images d’acteurs morts. Tu as oublié souvent leurs noms et ces vieux films défient la mémoire. Tu veux écrire à propos de la vie, des éléments, du hasard et des mouvements furtifs. Le hasard naît-il de leurs mouvements, ou est-ce le résultat, du calcul attendu de leurs mouvements précis ? Futiles et fugaces, insignifiants, mais sacrément rares et uniques. Et s’il fallait regarder en soi, chacune de nos cellules, chaque brin d’aliment, ces réactions ces actions pour manger, digérer, assimiler, respirer, penser et écrire ! Des actes banaux, courants et insensibles, qui sont aussi des miracles, indépendant de notre volonté ! Comme quoi, on marche tout seul ! Vous allez penser que je vois des miracles partout. C’est fantastique, seulement !

    Sur le trottoir, je pensais à cet autre garçon qui passait, rue des Martyrs, ses mèches de cheveux et ses boucles au vent, oscillantes et tremblantes sous la dynamique de ses pas et de son déplacement rapide. D’une main, il les ramène sur le front. Moment exceptionnel où les passants se font rares et où l’on peut réfléchir et observer les passants et les stationnaires ! Tel ce vieux marchand de légumes. Quelle est l’importance de ce geste ? A l’instar de ces ‘’furtivités inutiles’’. Est –il comptabilisé, en haut ?

    La rue est bondée normalement, comme un bus aux heures de pointe. On n’y pense pas, on passe, on ne pense qu’à passer ! Il y a tant de confusions et tant de badauds affairés, que les yeux troublés par cette profusion d’images ne peuvent laisser réfléchir ! Harcelés par les mendiants et les mâles surexcités et déboulonnés, la sécurité des gens dans ce milieu est précaire. Je pense à ces femmes volées ici ou là, à ces autres violées par des groupes d’hindous, en temps de paix. A ces autres élèves et étudiantes, tuées, explosées par les forces de Bachar en Syrie, avant ou après avoir été humiliées.

    En attente sur le bord du trottoir, j’ai du relever les vitres de la voiture, plus par précaution que par crainte. Se faire attaquer est devenu un risque patent. Se faire voler ou blesser par les pickpockets est fréquent. Des déréglés sociaux, dégâts sociétaux, véritables scories de l’humanité, exacerbés par les drogues et les manques, ils deviennent plus excité, inciviques, amoraux, à un poil du crime qu’ils alimentent. La culture limite, la formation en moins, l’opportunité du travail, absente, ajouté à la difficulté du sexe ou à la contraction de mariages, les poussent directement au vol, aux viols et aux meurtres. Les mâles deviennent des maniaques, des accros en manque, si dangereux qu’ils sont capables d’escroquer, furieux pire que des bêtes sauvages enragées. Des zombies drogués. Lames au poing ou sabres en main, ils n’ont aucun frein aucune forme de moralité comme garde-fous pour contenir leurs excès, leurs exactions ou leurs émois. Ils ont perdu tout sentiment de honte, de pudeur, de respect ou de peur. L’ont-ils reçu un jour ? Ce qui leur donne le courage de défier la logique et la raison, la peur, pour s’attaquer de jour et de nuit aux gens. La prison, ils connaissent. Elle leur sert de refuge et de halte, de vacances payées, voire de dortoirs sécuritaires, s’ils échappent aux barons et caciques qui les peuplent en y faisant la loi !

    En attente sur le bord du trottoir, je pensais à ces avatars d’humains ! A ce sang qui coule, ôtant de fait à ‘’l’humanité’’, ce triste qualificatif qu’elle colporte injustement. A ces schismes divers, à ces clans, à ces minorités qu’on décime, à ces tribus sorties de la cuisse de Jupiter, à ces discriminations mortelles, commises par des assassins, toutes races confondues, au nom de tel ou tel Dieu ! Etats diaboliques et voyous se jettent la responsabilité et les invectives. Pour justifier la volonté de puissance, le pouvoir, la prédation, le vol ou le crime, qui permet aux démocrates pervertis, aux extrémistes éperdus ou loufoques, de pourfendre autrui dans l’optique de le gommer. Terres, vies et biens ! Un droit de vie et de mort, largement étendu sur les minorités, pour les liquider, les vider de leurs territoires ! On voit ça partout tous les jours. Au nom de la démocratie, de dieu, (lequel ?), ou de la modernité, (laquelle ?), du droit de chacun, (mon œil !). Au nom d’une religion, d’une tribu ou d’un passé compassé, faussaire et reptilien, dépassé. Pour s’accaparer un tribut ou l’Eden, en récompense, des sacrifices et des meurtres ! Au nom d’une résurgence des temps abéliens, noétiques ou abrahamiques pour appliquer la terreur et les ethnocides. Oui, où sont partis mes camarades juifs, espagnols, français et algériens ? Et ces Birmans qui se mêlent de la ‘’partie homicide’’, pour ‘’bouffer’’ les ressortissants de leur propre pays, parce qu’ils ont d’autres coutumes, une opinion différente du même dieu ! Et ces ‘’horribles ignares’’, j’allais écrire ‘’putains de cons’’, mais je vous respecte, et qui se battent, toutes tribus confondues, au nom de ce même Dieu, alors qu’il leur enjoint de s’aimer. Pas plus ‘’bêtes’’ que les ineptes clans d’Irak ou d’Iran, qui levés les uns contre les autres, s’éclatent par centaines, chaque jour, depuis qu’on a pendu Saddam qui savait les calmer, malgré leur animosités schismatiques !

    En attente sur le bord du trottoir, je pensais à ces mosquées, à ces livres, à ces monuments qu’on éclate, à ces musées que l’on pille et saccage, dans ces pays que l’on dévaste et que l’on fractionne. Au nom de la sécurité et de la démocratie ! Mon œil ! A ces clans que l’on pousse au meurtre et qui s’entretuent. A ces bâtiments qui explosent et ces infrastructures coûteuses qui croulent. A ces fumées de dynamite, à ces explosions toxiques qui empoisonnent les gens, le ciel ! Ou le bon Dieu lui-même ? L’atmosphère de duplicité et de mensonges assombrit tout crédit en cette modernité, en ces sciences et techniques apparentes de la civilisation ! Voici donc des tribus et des ethnies, aux dogmes fanatisés, fiers exclusifs de leurs races, de leur pureté et de leurs puissances, des héritages ataviques et des haines cumulées dans leurs clans qui s’opposent les unes aux autres, à l’intérieur même de leur différentes religions. Les tribus tuent leur civilisation. On a dit que les civilisations savaient qu’elles étaient mortelles. Mais là, ce ne sont pas de simples morts, ce sont des meurtres, des crimes autant que des autolyses. Au nom du Père, du Créateur, de Dieu, le même, puisque dans leurs différences hypertrophiées, de costumes et de couleurs, ils n’en connaissent qu’un. Depuis que l’Olympe s’est effondré et qu’Abraham, l’ancêtre est sorti des flammes !

    En attente sur le bord du trottoir, je vois encore ces arbres coupés qui donnent l’aspect de condamnés à mort. Victimes inermes d’une inquisition municipale locale. J’ai souvenir, avant leur taille sauvage, de ces faux poivriers du boulevard, pas plus heureux que les platanes ! De leurs feuilles vernissées, mais vaines, qui brillaient avant de partir, coupées de leurs minuscules grappes de ‘’raisins rouges’’. Je vois encore sous les palmes, près des sables et des vagues, ces danseuses des îles. Palmiers et saules pleureurs, couronnés de bougainvilliers multicolores, plantaient les décors d’uns scène paradisiaque…Des pas légers sur des pétales de fleurs multicolores. On sent d’ici leurs pieds parfumés aux anneaux d’or…Des sons et des lumières, qui rythment les corps de leur souplesse juvénile. Au milieu des chants et des pas du tamtam, quelle beauté et quelle élégance dans le style ! Mais ça, c’est ailleurs, vous pouvez en rêver !

    Toujours en attente sur le bord du trottoir, s’il m’est venu de penser à toutes ces chimies du corps, celles des bêtes et des chiens de mes voisins, leurs fumées asphyxiantes, leurs nauséabondes. A ceux d’à-côté, de cette autre ville, des cités surpeuplées par delà l’océan. Que sont devenus nos parents partis et ces fossiles marbrés qui ont peuplé cette planète terre ? Ses sables, ses calcaires, ses poissons, leurs émanations, leurs viscères. Devenus des tables de marbre, des cendriers décorés de restes de coquillages, des squelettes dénudés, hôtes honorables et précieux des musées de l’extérieur. Aux parfums de Paris et au goût des glaces pleines de senteurs…Halte un moment sur ces souvenirs, revenons sur terre et regardons ensemble le ciel. Puis là haut, ces autres sphères qui resplendissent le soir comme des étoiles…Je reste épaté, hanté par tant de choses subliminales. Par ces miracles que je côtoie sans les comprendre, anosmique, aveuglé par la beauté sublime de la Création et la pénurie de mes moyens.

    Toujours en attente…Ces instants factices, futiles, dont nous remplissons nos vies, croyant qu’on laisse quelque chose d’utile pour l’avenir…passent sans retour. Ont-ils existé seulement, pour croire que chaque être a eu sa part de vie ? Ont-ils rempli nos vies ? Chaque être a le sentiment d’avoir accompli ou raté sa vie. Peu sont satisfaits au moment de partir… Les monarques, les génies, les savants, plus que les simples gens, laissent des sciences, des marques, des inventions, des techniques, des livres, des monuments, des souvenirs. Le commun des mortels, passe, il sent parfois, malade, fragile ou pauvre, au milieu la dureté, un peu de ratés et beaucoup de vide ! L’inutilité sienne, très commune, ou celle de la vie ? Une durée raccourcie, à peine rythmée, pour certains de quelques instants de bonheur…Encore que élémentaires…Les être pour leur immense majorité naissent et passent..

    Sur le bord du trottoir, états arrogants et superbes, ces tyrans et leurs acolytes, à travers les peuples soumis ou défaits, défient nos libertés et tracent s’ils ne décident de nos destinées. Ces états d’âmes et ces actions sur lesquels nous avons glissé, sur lesquels nous allons être jugés ou sanctionnés. Demain, ici ou ailleurs, dans l’Au-delà, les ressentent-ils ? Là sous nos pas, à l’intérieur de la boule de feu, la matrice incandescente de notre mère, la Terre…Ils sont en attente sur le bord ravin ou du trottoir.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 30 mars 2013

    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com

    #207049
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PROSODIE LIBERTAIRE :

    LES IMPAIRS MYSTIQUES

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    TOUT EST A TOI

    Tout est à Toi
    L’incommensurable
    La démesure, le miracle,
    L’univers, le temps,
    Ce qui est avant,
    L’éternité, le par-delà…
    Et moi-même !

    Te montreras-Tu
    A mon humble soupir ?
    Un jour de miracle,
    En mon laps de temps ?
    Privilège rare des prophètes,
    Des fous et des incompris.

    Oublier ses songes,
    Oublier ses craintes,
    Voir plus loin,
    Voir de plus près,
    En son fort intérieur.
    Les prodiges ?
    Une routine divine !

    Ne pas s’empêcher de rêver
    Et si c’est là la clé, faire l’amour,
    En adepte inconditionnel des actions
    De grâce et de communion !

    On fait ce qu’on peut,
    Par les temps qui courent :
    Parce qu’il faut créer,
    Afin de perpétuer cette race,
    Tant décriée hélas !

    Du berceau-éprouvette,
    La Terre, folle sphère,
    Du fond du cercueil,
    Trou noir, à ciel ouvert,
    Où vont ces débris
    En mal d’âme ou d’esprit?

    De cet être inopportun, inconscient,
    Qui devient amnésie, puis, plus rien !
    En dehors de l’âme, cet espoir viatique,
    Pour faire face au vide universel
    Et au néant aveugle et sans cœur.

    Et dire qu’il est le propriétaire de ce moi,
    Qu’il me commande et me guide
    Et me conduit comme son vélo ou ses pas
    Sans que je ne le vois…

    REVES DE SONGES

    Inutile de rêver, vous !
    Vous n’avez ni l’opportunité,
    Ni le souvenir ni l’heur de le faire.
    Inutile de rêver, non !
    Vous n’avez pas le look,
    Le style, ni la texture
    L’espoir, le mérite,
    Les moyens non plus
    Ni même le besoin !

    Demandez aux riches, on en a des modèles,
    Demandez aux rois, ils m’entendent !
    Les malheureux, n’ont pas ce qu’ils veulent
    S’ils ne savent pas rêver,
    C’est qu’ils vivent pour de vrai, leurs rêves.
    Et ceux des autres, ils les croient réalisés !

    Non, inutile de rêver, pauvres hères !
    Vous, cendres et poussières de la terre,
    Diables sans feu, séraphins sans ailes,
    Inutiles regrets, larmes de repentirs.
    Faites votre critique : inutile de rêver !

    CAUCHEMAR DEMONIAQUE

    Vous n’avez ni la nationalité, ni la couleur,
    Ni la religion de l’étroite communauté !
    Vous n’en avez ni le fric ni la grandeur,
    Ni l’arrogance superbe et sa morgue sournoise.

    Vous n’avez ni le teint ni clan ni l’or de la tribu
    Vous n’avez pas souffert le déni génocidaire.
    Pas de souffrances à vendre comme monnaie,
    Ni de contritions sonnantes comme alibis.
    Ceux des civilisés en mal de repentances
    Afin de dompter l’Urs et ses cités volées.

    Vous êtes une hypothèse, un délit
    Une hypothèque, à fonds perdus,
    Un larcin sur terre, de fange et de boues,
    Le linceul gras d’un sombre créature !

    Dents avariées, molaires crochues,
    Faites pour boire le sang et tuer
    Ronger les os de nobles tribus.
    Diable ! Vous êtes le démon, Satan
    Laisse moi me réveiller et va t’en!

    Regarde les fidèles qui se tuent,
    Avec véhémence et suprême idiotie.
    Les jours de fêtes dans leurs mosquées !
    Leurs semblables et leurs frères,
    Gisent, courbés, calcinés, épars, en priant !

    Homme, qui est le diable, là-dedans ?
    Heureux d’injurier leur Dieu,
    Le même, Le seul, pour ces abrutis…

    Hélas, j’appartiens à ce sombre festin
    Esclave de naissance, idiot et incompris,
    Je n’ai rien fait pour changer les destins.

    Excroissances d’égos insatisfaits,
    Bornés dans leurs étroites suprématies,
    Leurs ennemis, heureux de leurs excès,
    Les voient s’annihiler avec succès.

    Tout est à ceux qui se tapissent à l’ombre
    Tissent les liens et les ficelles de la toile
    De quoi mouvoir les marionnettes
    Ave, en guise de baguette du chef
    D’orchestre, les tisonniers de l’enfer !

    Inutile de parler, de crier, de médire.
    Muets, vous avez le droit de vous taire !
    Peuple battu de serfs, de matons, de mercenaires
    Escrocs, corrompus jusqu’aux viscères !

    Fieffés délateurs, brigands menteurs,
    Pavés troués, gossiers arnaqueurs,
    Collusions fourbes, frasques narquoises,
    Divergences, négligences,
    Laisser-aller, corruption et pire encore !

    Perfides, sordides, sournois, pervers,
    Peuple veule, frigide, immobile de peur,
    Peuple de receleurs et de fiers dictateurs,
    Fieffés menteurs, tyrans assoiffés
    De l’or et des âmes, de toute la terre :
    Mon beau colon, mon chef, mon frère !

    LES MISERES 30 06 09

    Faute de rêves, je voyage dans l’errance,
    Les dépits spoliés et je raconte nos misères
    Et mes ratés, espérant t’intéresser,
    Mon Dieu, Toi qui embrasse tout l’univers.

    Je me livre sur la toile, nu, sur le papier,
    Je ne sais comment te prier ni te parler,
    Avec plus de convictions, d’espoir
    De convictions fortes et de respect
    Avant de me livrer à Toi, en Todd Ao,
    En cinémascope, en couleurs, en 3D,

    Je raconte mes déboires et mes doutes
    Mes questions pour raffermir mon crédo.
    Sinon développer utilement mon être,
    Ses réflexions intérieures, sa philosophie
    Et stimuler mon moi et mon imagination

    Faute d’excitants ou de drogues,
    Pour fantasmer, éclairer l’esprit ou le doper
    (Je n’ai pas à rendre les trafiquants plus riches),
    J’exploite mes douleurs et mes rêves avortés.
    Je souffre pour rêver, je souffre pou écrire
    Et Tu le sais. Illumine-moi de Tes clartés !

    L’ICONE DU CHRIST 30 06 09

    Faute de corps à adorer,
    Un dieu-icône, une image pour me repérer,
    Un dieu en train de boire, sans jamais de satiété
    Une fourche aux mains, un éclair sur l’Olympe,
    Prêtresses de paradis, harem de déesses,
    La luxure bacchanale, aimantes et lascives…

    De sordides caniveaux, trash à humer,
    Des riches à soudoyer, un roi à tutoyer,
    Et pour plaire, j’exploite ma vie,
    En raclant les jours, les douleurs et les nuits.
    Et je vis pour souffrir, à la place d’autrui.
    C’est lui ô Juge, que Tu dois inquiéter …

    J’ai laissé Jésus sur la croix, sans y croire,
    Les tablettes de Moise en consigne chez Sion,
    La Résurrection, le Jugement après l’Apocalypse
    Pour un autre temps, sur une autre planète
    Je tiens à garder entière, celle appelée, Terre .

    J’ai failli être Jésus , sans être dieu encore !
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à souffrir.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aimer.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aider.
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu l’amour :
    L’amour de Dieu pour Ses propres créatures

    J’ai failli être Jésus pour apprendre de Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à Dieu
    Ce qu’est souffrir, souffrir d’amour à en mourir,
    Pour éteindre les enfers et ne point sanctionner,
    Chez les hommes, les libertés et l’amour !

    Pour aimer Dieu, faut-il encore souffrir ?
    Dieu prend en pitié les destinées, le futur,
    Il ne voit pas la souffrance et n’y prend pas plaisir.
    Souffrance, angoisses, peurs et mort,
    Le néant est à côté de la vie,
    C’est le lot des êtres sur cette terre mineure.

    Et les portes du ciel sont plus proches encore,
    Que les sept cieux, là où tu sais t’abandonner.
    Des portes pour aller à Lui, offertes aux âmes,
    Qui ne supportent guère nos humaines misères

    J’ai délaissé mes ailes et ma queue avant de naître,
    J’ai laissé mes ailes et ma queue aux êtres supérieurs.
    Je suis né homme, minéral, de sang et de chair,
    Et je me complais dans mes instincts inférieurs
    Avec cette conscience qui dépasse le savoir
    L’avenir de certains, l’instinct et l’imaginaire !

    SAIS-TU LE NOMBRE DES ETOILES

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs distances et leurs noms ,
    Et les choses qu’il y a dedans !

    LA JESUADE

    Avait-il besoin de descendre sur Terre
    Pour savoir ses souffrances et ses calvaires
    Avait-il besoin de découvrir l’homme
    Pour connaître son caractère et l’univers
    Ses tares et ses misères et son magistère

    Avait t-il besoin de souffrir, Lui
    Dans son être lumineux ou dans sa chair,
    Pour sentir, comprendre et pardonner

    Avait t-il besoin d’autrui,
    Pour parler de Lui aux hommes ?
    Avait t-il besoin d’autrui,
    D’un prophète ou d’un illuminé
    Pour lancer un message, un mot ?
    Celui simple, de l’adorer, de l’admirer
    De le courtiser ou simplement de l’aimer.

    Et plus que cela, encore,
    Avait t-il besoin d’autrui, Lui
    Pour l’aimer, l’admirer pour ce qu’il est ?
    A non pas seulement, pour ce qu’il donne !

    Les gens et les anges, Abraham et Jésus,
    Moïse, Bouddha ou Mohammed,
    A-t-il besoin de hérauts pour ces êtres
    Si futiles et si faibles, si frêles et inférieurs,
    Au lieu de nous éclairer directement la scène ?

    Certes, pour se poser cette question,
    Il faut bien prendre en exemple
    Ces êtres illustres et surnaturels,
    Les anges de l’éther azuré, nos supérieurs,
    Nobles et précieux et si proches de Dieu.

    Nos défauts de créatures communes,
    Nées d’argile pour y évoluer, sublime pari,
    Est un paradoxe entre les cieux et la terre.

    Les talents, le métier de Dieu lui imprime
    De nous connaître, de prévoir nos besoins,
    Sans l’aide d’autres créatures, les anges
    Pour nous surveiller et le lui rapporter
    Ou du diable maudit, pour nous dévier !

    Nous sommes innocents du pari de Satan,
    Le démon, de ses défis et de son parjure !

    Non, il ne fallait pas nous sortir de l’Eden
    Et nous assigner, ici bas sur terre,
    Pour envoyer des messagers,
    Jésus à leur tête.

    Humilier les saints, renier les prophètes,
    Les prêtres scélérats, jaloux de leurs offices,
    De leurs pouvoirs absolus sur les êtres,
    Négateurs de dieu, déicides, apostats,
    Ont sacrifié Jésus, comme une obole à César
    Et lapidé ses apôtres en créant les guerres !

    Voire, nous fabriquer d’argiles
    Et rendre le démon de lumière ou de feu
    Plus narquois et plus fier et nous immoler
    A son courroux comme tribu et comme chair !

    KADHEM SAHER

    Amoureux de la vie et puérils,
    Qu’est-ce qu’ils ont les acteurs,
    Les artistes, les poètes à mourir ?

    Qu’est-ce qu’ils ont les chanteurs à partir ?
    Prophètes, magiciens, sorciers, éclaireurs,
    A nous rendre si tristes et si fragiles,
    En quittant les planches, le chant et la scène.

    Nostalgiques des couches stériles,
    Emus, aptes à sombrer dans les pleurs
    A remplir des lacs verts de spleen,
    De romances frêles et de vagues les mers !

    Arrête-toi, ô Lune ! Et cesse de fuir !
    Voile-toi de nuages, faute d’amours.
    Et toi Soleil tourne et cesse de luire !
    Noie tes rondeurs sous la tente opaque,
    Des burqas aux ténébreuses couleurs.

    Faute de lui offrir un paradis sur terre,
    Un lit de paille, un foyer, une voiture,
    Un rêve éveillé, une invention pure,
    Une livre d’or, un contrat, une peinture
    Respecte son Eden, sa foi et cesse de gémir !

    Fusse celui des femmes, ô Mère,
    On ne quitte pas un amour eternel,
    Du jour au lendemain, sans peine,
    Pour le perdre, sans plainte et sans pâlir.

    Ce sont les lâches qui cultivent la haine.
    Sans dépit, les braves aiment, sincères,
    Et loyaux et du fond du cœur,
    Saluant la volonté; la liberté de leurs pairs

    LE LIVRE DES SOUFFRANCES
    ou
    LA CLE DES SOUFFRANCES INUTILES
    26 01 13

    Je mange les aigreurs quiconque a la nausée
    Me fait remonter le cœur violemment
    Je vis avec une marâtre comme belle sœur
    Cendrillon n’a pas de carrosse qui l’attend
    Fusse à minuit avec un attirail de rats

    Ciel étoiles et nuages, vous retenez
    La clé de voûte de mon ignorance
    Ma vue de gnome ne me permet
    Ni de vous connaître ni de vous interpréter.

    Je suis comme cette fourmi enfiévrée
    Qui s’agite et court, d’instinct, sans le savoir..
    Si, elle sait où elle va, moi, je ne le sais pas !
    L’abeille suit son chemin et s’y retrouve !

    Le chien, sa conscience qu’il sait montrer
    Sa volonté, son orgueil et ses sentiments
    Qu’il aboie pour se manifester.
    A quelque chose près, je suis de ceux-là !

    Inspirations et rêves, le réel est à l’Ouest,
    Prières et quête d’esprit se pointent à l’Est
    Mon intellect s’inquiète, mon esprit m’inspecte !
    Et quand je tente de m’expliquer l’Au-delà,
    Il s’insurge à mes questions et me suspecte !

    Je ne domine même pas ce métier-mien,
    Celui qui consiste à guérir les hommes
    Et non plus le vôtre, vous là-bas !
    Le bien, pire que le mal n’a pas de fin,
    Pour soigner les peurs et les bas instincts

    ODEURS DE MUSIQUE

    Corpuscules de parfums qui s’achèvent,
    Chimie intime que j’ai appris à respirer,
    Se décomposent, comme cette écorce
    D’arbre qui brise la flèche qui cèle nos cœurs.

    Eve, tu fais couler en larmes ta passion,
    Ne jette plus de fleurs sur ce visage de sève.
    Tes joues sont rassasiées de doutes
    Et je ne veux plus de cadeaux
    Sous forme de regrets ou d’émotions ou de pomme
    Par peur du bon Dieu, de Caïn et des hommes.
    Car mon destin est serti à la naissance
    Ta rencontre n’a fait que découvrir
    Ce qui nous attend et que ton aura détermine.

    Malgré les libertés rares qui me sont allouées
    J’en ai marre de ces amours ventriloques,
    Qui se dégonflent comme un accordéon,
    Au son des fêtes lunaires et des ramadans.

    Balloté par la fièvre et les délires,
    Les désirs rares, les joies et les plaisirs,
    L’ambition de surpasser ton incompréhension,
    Celles des faiblesses qui frappent,
    Comme des maladies d’amour, les bêtes !

    Les plus bêtes de parmi les hommes,
    En ces jours d’Eros et de repentirs
    Pour avoir quelque jours, osé jouir,
    J’ai hâte de ton retour et de ta rédemption.!
    Circée dans sa caverne,
    Lionne dans son aire de béliers,
    Maweoûde de Fayrouz* au pas des guitares
    292
    De l’orgue, des tambours et des violons.
    Magicienne, fantasque et capricieuse,
    Fantasmes au rythme des instants,
    Tu es la musique qui s’est faite
    Au gré des brumes et des vents.

    Aqbala layle* sur les terres du Nil !
    266
    Quel bonheur de ne plus sentir de loin,
    Les odeurs de tes parfums évanescents,
    Mêlés d’encens et de santal incandescent !
    Mais de les boire en musique, à mon appel,
    Avec Oum Kalthoum, à chaque instant.

    Dans cette vie, ce laps de temps,
    Exilé, échoué seul sur ton île,
    A qui, dis à quoi, t’ai-je été utile ?
    A te connaître ? Ah, si je n’avais jamais vu
    De prêtresse aussi belle que pieuse
    Hors de sa burqa et dans sa tendresse !

    Sans mémoire de mes délires, déjà sur terre,
    De quoi serais-je comptable, demain ?

    Comment serais-je de mes erreurs,
    De mes péchés, de mes peines, de mes peurs,
    De mes haines, de mes douleurs, le garant ?
    Anéanti, une fois ressuscité au Paradis
    Quel vague souvenir m’attend ?
    ô Hourie de l’Eden qu’on m’a prédit !
    ô toi qui me largues et qui m’entends de nuit,
    Comme des vagues fantômes !

    Sans cacher que le ciel me hante,
    De ses étoiles et pas seulement de tes sphères,
    Voyager, aller partout, tout apprendre,
    Tout savoir, tout connaître…de Toi !
    Construire, procréer,
    Être dieu, ou son commis sur terre,
    Voilà ce que j’aurais voulu être,
    Pour me rassasier… de Toi !

    Sur combien de vies puis-je compter ?
    Dieu, c’est peu ! Me suffiront-elles ?
    L’éternité est en avance sur moi.
    Je voulais voyager hors du temps !
    Aussi, si Tu permets, je vais revenir
    Au printemps !
    En hiver, il fait trop froid, loin de Toi !

    Pour voir l’invisible de plein pied,
    L’adorer par delà les ténèbres,
    Le complimenter pour Son ouvrage
    Sa formidable création, Toi !

    LE CYCLE DES ELEMENTS
    29 06 09

    Quand les muscles fondent et s’éclipsent
    Et que les tendons jaunissent sur les os et se fendent,
    Que les plis persistent sur la peau devenue fine,
    Que reste t-il du corps et des bras qui t’ont serrée ?

    Que reste-t-il à l’homme,
    Si roi, si prodigieux soit-il ?
    Les os, le squelette calcaire,
    Le plus proche du minéral
    Qui a peuplé et coloré la Terre
    Cette belle et triste tortue !

    Où sont partis ces emprunts
    Ces vols, ces recels, ces chairs ?

    Où sont partis ces yeux, et ce qu’ils ont vu ?
    Ces oreilles et ce qu’ils ont entendu ?
    Où sont partis ce cœur et ces sentiments,
    Ces humeurs effervescentes, ces esbroufes,
    Ce sang versé et ses chants partagés,
    Ces boniments, leur nostalgie et leurs poèmes ?

    Où est passée sa mémoire ? Où est son histoire ?
    On vivra de son souvenir, le temps d’un deuil,
    Le temps de vie d’un témoin, d’un aïeul, d’un ami.

    ASPARAGUS

    Folioles d’asparagus, vertes et fragiles,
    Comme des épines de pin, mais plus fines,
    Il aura beau édifier des monuments, des murs,
    S’agripper aux arbres comme un lierre,
    Eternelle hauteur pour y mourir seulement !

    Il aura beau édifier des murs, des monuments,
    Y pousser comme des arbres sur les créneaux
    Des vieux murs du cimetière ou du Mellah,
    Des figuiers stériles ou des muscades de noix !

    Consolider ses comptes,
    De préférence, gros
    Chez les vautours
    Elever des tours,
    Construire des barrages…
    Ecrire des bibliothèques,
    Remplir la toile d’échos
    Editer maints ouvrages…
    Tout passe, tout casse,
    Rien ne Te remplace
    Comme trésor, vraiment !

    ô Caïn, depuis la nuit des temps,
    L’homme mange l’homme directement,
    Si ce n’est en tuant et en le trompant,
    J’ai honte, jaloux et cruel fratricide
    Que tu soies mon ancêtre !

    Luxure de boyaux et de fientes,
    Valse des origines, cycle des orgies,
    C’est à travers la chimie des éléments,
    Qu’autrui, vermine ou plante,
    Reptiles, mammifère ou insecte,
    Le digère et s’alimente,
    Et légifère pour soi, religieusement,
    Face aux hommes de son temps !

    Et où est l’âme dans tout cela ?
    Quand on doit à travers sa propre vie,
    A la déchéance des corps d’autrui,
    Ça ne peut être que lui, la cause, Caïn !

    QUE LA FETE CONTINUE !

    La fête est marque d’indifférence,
    De dédain et de défiance
    Face à la vieillesse, à la maladie , à la souffrance !
    Faut-il que ceux qui sont sains
    Deviennent ou soient volontiers tristes
    Pour composer avec les amoindris ?

    L’opulence me nargue, me manque et me ment !
    Elle est marque dispendieuse d’hospitalité.
    Elle crée la liesse, là où il n’y a pas de joie,
    Pour conjurer la maladie, le destin et le sort,
    Rappeler qu’on est unis face à la mort,
    Et dire aux morts qu’on est vivant, encore !

    Ceux qui souffrent sont exclus, punis, oubliés.
    On les met en marge, dans leur solitude.
    L’incompréhension devient une habitude !
    Sorditude*, j’ai déjà inventé ce nom !

    Le délire, une nature, une dépendance,
    Une frénésie mystique,
    Une certitude, un refrain, une manie !
    Alors, je n’ai pas besoin de m’excuser
    Ni de vous dire bonne fête, par rectitude !

    Je ne participerais plus guère
    A vos querelles de mots, à vos cris,
    A vos joies, à vos jeux, à vos chants
    Costumé, ni à la bouffe de vos bêtes,
    Aux orgies culturelles avec le proscrit
    Ce doit être, le clone, l’avatar de Caïn !

    Et pourtant, je m’en souviens encore,
    J’ai aimé cela, avant, de mon vivant,
    Les victuailles, les boissons, la musique,
    Tous les biens, l’amour et ses parfums,
    Ma culture antique !

    Las, ô vagues, ô Soleil, ô Lune,
    Vous l’avez rongée, la Terre, épuisée, incendiée !
    Le Pays, vous l’avez donné, pris et volé !
    La maison, vous l’avez confisquée,
    Le patrimoine, subterfuges, s’est volatilisé
    La rue, est noyées sous vos immondices,
    Ses trous sont de venus des précipices,
    Et vous les gardiens des barreaux.

    La chambre est seule, opaque et vide,
    Le lit, stérile, en quête de malades
    Il faut l’évacuer pour placer le berceau
    Et ce corps ? Il n’est plus à moi !

    Je l’ai quitté ! On a vendu les pièces !
    Je l’ai emprunté, seulement un peu usé,
    Parfois comme un profane, je l’ai utilisé…
    Je ne savais pas chez qui aller
    Ni qui remercier pour le remplacer !

    HYMNE DES ETOILES DANS LE NOIR

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs tailles, leurs distances
    Leurs noms et leurs places ?

    Le nombre des pétales des roses,
    Celui des feuilles de la forêt,
    Des marguerites effeuillées
    Et des amants consternés,
    Qui ont oublié de te dire, je t’aime,
    Ma belle, mon âme, mon Dieu ?

    Sais-tu le nombre des gouttes
    De ce nuage qui voyage et qui passe
    Comme s’il allait sur le mont
    Pour skier ou l’enneiger?

    Sais-tu la langue de la pluie,
    Quand elle parle aux feuilles ?
    L’odeur de sa musique,
    La danse, qu’elle exécute,
    Les notes qu’elle dégage
    Comme des parfums de vie ?

    Vois-tu les lumières qui coulent
    Les cacades de pensées,
    Qu’elles t’envoient et inoculent,
    A ma place en ce moment ?

    Il n’y a que des preuves de Ta création,
    Je ne vois rien d’autre de peur d’être ébloui.
    Je ferme les yeux au soleil
    Qui me manque cette nuit !

    Et j’attends avec ferveur de savoir un jour
    Ce qui Te reste à faire dans le destin
    Et toutes ces libertés à la chaîne,
    Servies, si rares, dans Ta création !

    S’il est vrai que l’homme Te prie,
    Pour se rapprocher de Toi,
    Est-ce que Tu l’entends Seigneur
    Et que Tu l’exauces des fois ?

    Si Tu réagis lors de la communion
    Fais-le lui savoir, il le veut, dans sa prière,
    Et qu’il le sache, en toute discrétion,
    De par ta magnanime commisération.
    Dieu fait-Il des miracles, directement
    Quand l’homme ne sait pas
    Ce Qu’Il est, ce qu’Il veut
    Et ce que sont Ses propres instruments ?

    Ma prière et ce que je Lui demande
    Est d’agir pour mon bien, certes !
    Quand fils, amis et femmes sont las,
    Et qu’il ne reste que Lui§

    Lui, comme lumière et espoir ultime,
    Par delà l’azur lascif de tes courbes tropiques,
    Sous l’universel et divin toit du firmament.

    Et moi, Sa créature infirme,
    La preuve de Sa Création,
    Comme eternel et mystique amant.

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA
    PREMIERE EPREUVE
    EN CORRECTION ET EN PRIMEUR
    A NOS LECTEURS
    LE 30 JUIN 2009,
    REPRIS LE 23-27 JANVIER 2013

    #207044
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    KAYFA YAGFOU MINA EL HAYATE,
    MANE LAHOU HATIHI EL OYOUBE

    POSTURES ET IMPOSTURES

    Voici une fille violée qu’on veut marier de force.
    A son violeur évidement pour sauver la face.
    La famille, la société aiment cette justice-là!

    L’hymen est parti, à toi macho la victime,
    Saignante et rodée sur sa croix,
    Son calvaire est le lit, horreur capitale!

    Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
    Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
    Et le droit des humains, le cocu en est là.

    Sauf que la fille prend les devants,
    Pour sauver son honneur et maudire
    Le pays, avant de s’occire tragiquement

    Se saigne sur les rails ou se pend
    Le peuple de Hakkaoui se morfond
    Le parlement absentéiste et moutonnant
    Reprendra-t-il les devants ?

    Celle-là est une bonne, dit-on
    Son père décide de la marier
    Elle décide de se défenestrer
    En sautant du balcon de ses employeurs
    Devant une foule en spectacle qui attend.

    Hier, en mal de haine nazie, c’était un blond,
    Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
    Qui a étala près d’une centaine d’innocents.

    Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
    Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
    Son école la première, après ses parents !

    Là des échos, après la parodie du printemps.
    A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
    Illuminant la révolte par son autodafé
    En chassant la dynastie des Zine !

    La Révolution arabe est en délire
    Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
    La rue, après les funérailles et les tirs
    Sur les processions a chassé les tyrans !

    On se souvient de l’holocauste d’Iraq
    Et du pendu si cher aux Bush, Saddam…
    Pour leurs mensonges sordides
    Qu’ils soient à jamais maudits

    On se souvient de Bel Ladden, coulé
    En mer dans un boc le ciment ?
    Qui croire quand l’Amérique vous ment ?

    Après la promenade de Sarko et de l’Otan,
    Voilà qu’on commence à oublier la Lybie,
    Et son inénarrable et fantasque dictateur.
    L’empereur d’Afrique, Kadhafi Mouâmar !

    Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
    Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
    Et leurs débris dans les fosses communes,
    Sous les yeux de la Russie et de la Chine

    Alors que ce n’est pas fini, gageons,
    Que demain se sera le tour de l’Iran !

    Chacun connait la suite du feuilleton
    Seule les méthodes changent
    Gardant ses mensonges au même slogan :
     » L’Amérique a peur pour Israël,
    Celle-ci l’exploite en lui faisant rappeler « 

    A KHITY
    Ma lubie, mon ersatz de hobbies,
    S’accroche à Jésus pour m’astreindre à subir
    L’épreuve sanglante de sa croix.
    Imaginez que c’est la lune et que Mahomet
    La salue du sabre pour la donner avec la foi

    Avatar sur potence à l’aune des galères
    Et du sacré secret et gibet des dames.
    Prend place, mon âme, et quitte ce moine
    Ses habits, ses pamphlets et son programme.

    Le délire est plus vrai que la girouette
    Le vol des dragons ou le cri des mouettes
    Cette éprouvette et ses tours d’épouvante
    Ses cycliques spirales et ses pirouettes

    E pur se muove
    Ivre de jour, ensorcelée de nuit,
    Gaia, dans son vertige inaccessible,
    Ne cesse de geindre et de s’éclater
    Sous les cruelles épreintes de ses voluptés.

    Luxuriante Aphrodite, Diane pécheresse,
    Elle nous façonne au manège des rondes,
    Tels de vieux fruits, érodés par des ans,
    Afin de nous porter comme ferments, à raison,
    Dissous du registre mémorial des présents.

    Solution partielle à problèmes constants
    Tiyaqen fi Allah, me dit spontanément
    Khity Saadia, ce 7 janvier 2013, d’Agadir,
    Evanescente, ô laconique Alzheimer !

    Ma mère, a supporté le caractère,
    La voix, les dérives et les coups du macho,
    Illustre père, afin de veiller sur ses enfants
    Malgré la guerre, les privations et les calvaires.
    Ils se sont battus pour qu’on soit là.

    VIEILLESSE

    Les dols et les faiblesses riment avec vieillesse.
    Je n’ai que les regrets comme sagesse
    Et les plaintes comme ultime combat.

    Les feuilles qui tombent, quand plient les branches,
    Sous la scie des saccages municipaux
    Qui les mènent au feu,
    Ne verront pas les troncs taillés revivre
    Et les bourgeons fleurir sur les nids
    Pour devenir les étoiles du paradis.

    Moisis sur la grève, les platanes fantômes
    Iront par billes, étouffer leurs cheminées
    Et joncher la terre de leurs cendres inutiles.

    VIENS MA SŒUR

    Viens, ma sœur on va éteindre le soleil
    Viens, mon amie on va faire le noir
    Viens, camarade on va s’enterrer

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Infirmes, sans toit, ni plan de trajet…

    Viens, on va pleurer d’être nés femmes
    Ferrailles, inférieures et aliénées

    Viens, pleurer d’être nés africains,
    Musulmans analphabètes et marocains,
    Pauvres, sur les monts, dans la neige
    Ruraux, incultes, sans soutiens
    Comme ici et partout, peut-être !

    Viens, on va pleurer de n’être pas
    Allemands, suédois ou anglais…

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Nazis ou prorusses, sous Napoléon
    Ou les nouveaux impérialistes…

    Viens, regretter d’être turcs et afghans,
    Et pas indous, chinois ou nippons !

    Viens, regretter d’être nés serfs,
    Soldats sous les rois très chrétiens,
    Ou paysan, sous les romains

    Viens, on va pleurer d’être maures,
    Andalous sous l’inquisition et pas catalans,
    Espagnols, sous Isabelle la catholique
    Ou Charles Quint, le bucolique

    Viens on va regretter d’être égyptiens
    Fils de Cléopâtre, de Néfertiti et d’Amon Ra
    La lignée des prêtres et des pharaons

    Viens, on va pleurer d’être grecs
    Fils de Socrate et de Platon
    Adeptes de Zeus et d’Aphrodite
    Otages, comme nous, du FMI

    Viens, on va regretter d’être romains
    Fils de la louve de Rémus et Romulus
    Sous les lumières de Cassiopée

    Viens, on va regretter d’être italiens
    Nés du Pape et de Ruby Berlusconi

    Viens, on va regretter les gladiateurs,
    Bêtes d’arènes que les Césars pour jouer,
    Offraient aux latins pour jouir, à regarder tuer.

    Viens, on va pleurer d’être nés, singes
    Et dromadaires, accouchés par les arbres
    Et des dunes du désert

    Viens, on va pleurer d’être nés,
    Anges sans ailes, diables sans queue,
    Femmes sans seins, hommes sans têtes,
    Cafards pour les uns, scorpions et vipères !
    Pour Kirane, ses démons, ses crocodiles !

    Viens, on va pleurer d’être nés, indiens,
    Mayas, incas, aztèques ou mexicains,
    Du lama, du Chili, au cheval des amazones

    Nées chèvres, vaches à traire ou mulets
    Viens, on va braire et meugler,
    Hennir et aboyer.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés
    Serpent, tigre, éléphant ou lion

    Viens, on va rire de n’être pas nés; seigneurs
    De guerre, banquiers et empereurs,
    Ou les deux, concomitamment,
    Comme Crésus, faits tyrans, devenus martyrs.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés anges
    Ou démon, avec des cornes et des yeux ronds
    La queue pointue et les dents rouges

    Viens, on va regretter d’être nés fantômes
    Goules en mal de karma et de résurrection

    Viens, on va regretter d’être nés sans corps,
    Spectres, sans aura, vampire sans dents,
    Les idées obscènes ou chargées à blanc

    Viens, on va regretter d’être nés,
    Comme des papillons de nuit.
    Ephémères ailes de papier,
    Etendues froissées sur les murs
    Entre corbeilles entre et urinoirs.

    Viens, on va regretter d’être nés sur cette pierre,
    Ce terreau aux miasmes fécaux, sans libertés,
    Humus mortel, en esclaves féconds
    Pour combler les cimetières.

    Viens ma sœur ou mon frère,
    Pourquoi tant de réticences à s’unir,
    Quelle différence y a-t-il entre nous ?
    Mais pourquoi s’unir

    On va faire le noir sur nos idées,
    Oublier ce qu’on nous a dit,
    Les plaisirs et la philosophie :
    Viens, mon âme on va sortir d’ci !

    J’AURAIS VOULU

    J’aurais voulu être une encyclopédie
    Un Google, un Wiki dans toutes les langues,
    Riches d’infos et de connaissance,
    De techniques et de sciences …

    Sur la terre et le ciel, le cosmos, l’univers
    L’avenir, le passé, l’au-delà et en moi-même,
    L’infiniment petit et le secret de la matière

    Mais pas seulement, je veux connaître,
    Les planètes que Dieu a créées, loin d’ici,
    Avant qu’elles ne s’échappent
    Ou qu’elles n’aillent dans les trous noirs

    Mais aussi, je veux connaître,
    Les sentiments que l’on me cache
    Les paroles inaudibles, les sens
    Que j’ignore et ne je sais pas dire
    Ni comment les nommer !

    CYNOCIDE
    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris
    J’ai mal dormi, les ires de Lamie,
    La révolte des souris
    Le rêve que je n’ai pas suivi
    Et le songe qui m’a fui

    A cause des chiens,
    Qui allument leurs fours et leurs meules
    Incendiant les forets
    Et qui nous enfument

    De nuits et de jours, comme des rats
    Mêlant les fumées de leurs volcans
    Aux odeurs des brumes

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris,
    Les maux que j’ai trouvés,
    Que je n’ai pas pu ôter
    J’ai râlé, j’ai toussé, j’ai pissé, j’ai craché !

    Il me fallait une cible,
    Mais j’en ai beaucoup trop,
    Et je me suis retenu pour ne pas terminer
    Laissant la malédiction frapper
    Pour me venger.

    J’étais là avant l’aube,
    Alors que les muezzins
    N’étaient ni circoncis ni bien réveillés..

    Je suis entré entre deux chimères,
    Deux utopies, des cauchemars
    Où je luttais pour sommeiller.

    Les idées en boucle, sans rigueur ni répit,
    Hérissées d’épines, me taquinent :

    Stress et angoisses, intrusion sans gênes,
    Pour y penser, en non stop, de l’autre à l’une
    Vous m’avez compris,
    Elles n’ont pas arrêté !

    Assez mon âme,
    Laisse ce corps ronfler en paix,
    Sinon demain,
    Il ne pourrait plus te porter !

    NOMBRILISME CYNIQUE

    Proche de dieu, la ‘’Bonté Divine’’,
    Faite docteur légiste et médecine
    Voluptueux mépris, summum de la sottise
    Le mesquin impeccable
    Assume avec orgueil la fuite en avant.

    Dans sa sublime et mesquine bêtise,
    L’ignare et antinomique confrère,
    ‘’Le Destin’’, frappe au hasard ses pairs
    Commettant l’injustice et l’impair.

    DR IDRISSI MY AHMED, A KENITRA,
    PREMIERE EDITION LE 06-10 JANVER 2013

    #207038
    houmidi59
    Participant


    C’est fou que certains individus n’aient pas le sens de la réalité. A croire qu »ils vivent dans un monde imaginaire! Un monde aussi merveilleux que le conte des mille et une nuit. Malheureusement, quand, ils se réveillent, non seulement ils sursautent, mais ils se déçoivent vite .Alors, ils finissent par s’isoler de leur entourage .Ainsi, ils vivront le restant de leur vie entre les deux mondes : le réel et l’imaginaire. Comme quoi, ils n’ont qu’à faire un seul pas pour sombrer dans le vide.
    Personnellement, j’ai été toujours un réaliste .Certes, je peux avoir recours à mon imagination ; mais seulement pour écrire des romans .Cependant, j’avoue que ça ne déplait guère de devenir un personnage célèbre et connu par mes contemporains. Alors, pour une fois, l’imagination de votre ami Houmidi est allée un peu loin …plutôt plus loin que ne le permet l’imagination d’un homme normal
    A vous de voir

    Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige, Houmidi assistait à ses propres funérailles. De son corps n’apparaissait que sa tête. Il avait l’air calme et serein et on dirait qu’il souriait à ses visiteurs .Ces derniers s’abaissaient pour l’embrasser pour la dernière fois. Houmidi entendait bien ce qu’ils disaient ; mais, il ne pouvait leur répondre. Certains disaient du bien de lui. D’autres le traitaient par tous les noms .Heureusement pour lui , ils n’étaient pas plus que les doigts d’une main.
    Un homme s’approcha de lui .Il l’embrassa sur le front et pleura un certain moment. Houmidi reconnut en lui son frère Bouchaïb.Ce dernier sortit une feuille de sa poche, puis un stylo. Il se mit à écrire durant quelques minutes. Après quoi, il plia la feuille et la remit dans sa pocha.
    Il regarda à sa droite et à sa gauche et murmura dans l’oreille droite de Houmidi ces quelques mots : mon frère, je viens d’écrire un poème pour toi que je vais publier tout de suite dans Dafatir. Tu seras plus célèbre mort que vif.
    Et, il quitta la chambre sans se retourner .Des regards le suivirent jusqu’à sa disparition derrière la porte et aussitôt on entendit des éclats de rire .Houmidi se demanda pourquoi ces gens se marraient comme des bossus .La réponse ne tarda pas à se dévoiler : l’un d’eux dit tout haut « ce brave Houmidi nous faisait tant s’esclaffer avec ses histoires de
    Jelloul »0
    Un autre se demanda si vraiment ce Jelloul aurait existé.
    On lui répondit que Houmidi était quelqu’un de réaliste , mais il avait crée un autre monde pour ses lecteurs. On ajouta aussi qu’il aimait partager tout avec ses contemporains. C’était plutôt une chose réjouissante pour le créateur de Jelloul. Il aurait aimé embrassé ce dernier, mais enveloppé comme il était, il se contentait de hocher sa tête en signe de satisfaction.
    Bientôt, la pièce fut remplie de visiteurs qui étaient venus pour présenter leurs condoléances à son épouse ainsi qu’à ses enfants. Houmidi sentit de la chaleur humaine se dégager dans l’air .Il crut même apercevoir des anges voler au dessus d’eux.0
    Quelques minutes après, trois hommes barbus firent irruption dans la pièce : c’était les tolbas.Aussitôt , ils récitèrent quelques versets coraniques. Pendant ce temps là, tout le monde écoutait avec un certain égard et respect pour le défunt. Quand ils achevèrent leur lecture, des chuchotements entre les convives se lancèrent. Bien entendu, Houmidi n’entendit que des bribes de parole. Néanmoins, il comprit grosso modo l’idée générale : on parlait de la mort, du bien et du mal
    Houmidi souriait et se dit : les gens ne pensent à la mort que quand ils assistent à un enterrement !
    Mais, il réalisa vite que lui-même avait assisté à des funérailles semblables et que durant une grande partie de la nuit, on avait évoqué l’au-delà et tout ce qui concernait le dernier jugement.
    Soudain, on apporta le « chellal ».Les convives essuyèrent leur larmes et Houmidi entendit quelqu’un dire entre ses dents : Enfin, on nous apporte à manger. Ce n’est pas trop tôt, ajouta un autre.
    Un troisième répliqua : espérons qu’il y aura un bon festin plutôt que ce plat de couscous.
    Cette remarque fit sourire quelques uns et l’un d’eux fit remarquer à la cantonade qu’il donnerait sa main à couper que cette nuit on mangerait (à foison) des plats succulents, parce que d’après lui Houmidi était quelqu’un de très généreux .Il l‘aurait même entendu dire avant sa mort que ses invités se régaleraient de pastillas garnies de poulets et d’amandes.
    Houmidi n’en croyait pas ses oreilles. Il allait se révolter et crier tout haut que ce n’était pas vrai, quand on fit entrer les plats :
    Hein ! S’exclamèrent en chœur tous les convives .Le parieur, quant à lui, il se releva aussi fier de lui qu’un bachelier qui aurait eu son baccalauréat après sa dixième tentative. Il s’humecta la bouche et déclara sans ambages : vous voyez, mes amis, les succulents plats
    de pastillas. Moi j’en ai déjà l’eau à la bouche
    Houmidi aussi avait envie de partager le festin avec eux ; malheureusement, il ne pouvait se déplacer et ses mains étaient liées. Alors, il décida de penser à autre chose .Justement, il pensa à ses lecteurs de Dafatir : comment réagiraient-ils quand ils apprendraient la nouvelle de sa mort ?0
    Ils se mit à les énumérer. Il souriait à chaque pseudonyme évoqué : Boukmakh, Hikma, Red1.m, Chabib, Fatéma Dalil, Perle Blanche, Tatamoun….enfin des ami(e)s qui étaient durant un certain temps ses fidèles lecteurs.
    Pendant ce temps là, les uns mangeaient , les autres se goinfraient , d’autres boulottaient avec appétit. Bien entendu, la discussion avait acheminé vers d’autres sujets plus important tels que l’invasion chinoise de l’Inde , le déraillement du TGV qui reliait Oujda à Nador , le dernier exploit d’un unijambiste qui avait battu le record du monde des cent cinquante mètres et enfin les déclarations du ministre de l’Education Nationale concernant le rétrécissement des heures de travail pour les enseignants primaires.
    Houmidi tendit l’oreille pour en apprendre davantage sur ce dernier point. Ainsi, il sut que ses collègues allaient dorénavant avoir un emploi de temps qui ne dépasserait pas dix huit heures de travail. Houmidi était tellement content qu’il jubilait et criaient à tue tête. Bien entendu, personne ne l’entendit.
    Enfin, on débarrassa les tables et on apporta de nouveau le « chellal » .Quelques instants après, on reprit la lecture du coran, et on chanta quelques madihs.
    Houmidi qui aimait ce genre de chant les accompagnait comme un élève assidu.
    Soudain, une personne entra dans la pièce .Cette personne, Houmidi avait l’impression de la connaître .Cependant, il lui était difficile de l’identifier.Même les convives étaient dans l’impossibilité de le faire.D’ailleurs, ils se regardèrent avec étonnement.
    Le nouveau visiteur les dévisagea et partit d’un grand rire qui les fit tressaillir et lança : pourquoi me regardez-vous comme ça ? Est-ce que je vous fais peur ? Rassurez-vous je suis un être humain comme vous ! Puis : je m’appelle Jelloul
    Hein ! Sursauta Houmidi
    Quoi ! Cria toute l’assemblée
    Le dernier venu ria encore ; puis reprit d’un air aussi sérieux qu’un malade devant son médecin : je suis venu présenter mes condoléances à la famille de Houmidi. Il dirigea son regard vers le défunt et ajouta : mon vieil ami , j’aurais bien aimé te voir dans d’autres circonstance que celle-ci.
    Son vieil ami lui fit signe de s’approcher.Celui-ci hocha sa tête : pas maintenant .Tout à l’heure quand ces casse-pieds auront quitté ta maison, on discuteras.Parce que figure-toi , j’ai beaucoup de points que tu dois m’éclaircir.
    On regarda ce nouveau venu avec stupeur.
    Vous êtes vraiment ce Jelloul le héros des aventures burlesques de Houmidi ? Dit l’un d’eux
    Mais c’est ridicule ! reprit un autre
    Houmidi se débarrassa de son linceul et rejoignit le groupe .Il croyait par ce geste que chacun de ces personnes allait prendre ses jambes à son cou ; mais rien de cela ne fut. Le seul qui avait réagi c’était Jelloul .D’ailleurs , il ne manquait pas d’humour :
    Fais attention mon vieux ! Ne vois-tu pas que tu es tout nu ? Lui dit-il d’un ton narquois
    Tu me vois, s’exclama Houmidi
    Mais oui, bien sûr confirma « l’homme malicieux »0
    Et d’ajouter:et voilà un coup pour te rafraichir les idées
    Soudain, Houmidi sentit sa tête tourner à une vitesse
    vertigineuse et il sombra dans le noir.
    Quand il se réveilla, il avait encore le stylo à la main .Au fait, il était assis à son bureau. Alors, il réalisa qu’il avait écrit quelques pages en français.
    Il commença la lecture : Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige…………0
    Houmidi : Oujda le 25 octobre 2012

    #207033
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le rôle du hasard et de l’inattendu sur le décours des libertés et de la destinée.

    Effet dynamique des microfacteurs sur les grands événements et les effets programmés .

    LE COMMERCE DES PEURS ET DE LA HAINE

    Au moment où les ‘’nations civilisées’’ s’étaient liguées pour envahir l’Irak. A leur tête l’Amérique de l’oncle Bush, qui avait agité en son temps le spectre menteur et fallacieux des ADM et grossi le mythique spectre, le bluff des craintes mortelles pour l’existence d’Israël, des truands armés ont saccagé ses musées, l’un des patrimoines de l’humanité. Ce fut une injuste guerre coloniale, une invasion impérialiste illégitime, qui a démontré la lâcheté et les faiblesses définitives du bloc de l’Est sur ses affidés. Terrible message administré à l’humanité : les plus riches, les plus forts des pays, n’ont aucune morale réelle envers les autres et ne reculent devant aucune stratégie machiavélique. Caricaturés par la culture élitiste de races supérieures, ’’les autres’’, sont vus comme des sauvages, des monstres, quand ils restent jaloux de leurs identités particulières. Voire des animaux, des proies, qu’il leur est licite d’exploiter, de prédater ou d’exterminer, à la limite des’’ extrémistes’’, convient de liquider.

    HISTORIENS, PARLEZ VRAI OU TAISEZ-VOUS !

    Malgré leur ostentatoire manipulation des normes démocratiques et laïques et leur usage sélectif et relatif, en interne, de ces critères, au sein des nations avancées, ‘’l’autre’’, ces entités barbares, ne représentent au mieux qu’une parenthèse dans l’histoire, un accident, un cloaque qu’il faut dévaster, une impasse qu’il faut annihiler, pour s’en détourner. La civilisation-leur, financièrement riche, techniquement avancée, sur-militarisée, se veut uniforme pour une seule couleur, celle prépondérante des siens. Les ‘’autres’’, il faut les dépouiller et les gommer ou plus simplement les ignorer. Leurs seuls droits tolérables est de laisser la mondialisation, non pas les normaliser, mais les pousser vers le mieux de ce que l’on peut exploiter d’eux, pour investir et prendre de chez eux, les cultiver à minima, sans les laisser fouler les territoires sanctifiés des puissance richissimes. Quelles soient en crise ou pas !

    Plus que le vol des objets millénaires, le dynamitage horrible des mosquées, celui de l’infrastructure, les révulsions de la société, la fracture du pays, ses particularismes internes exacerbés, l’ensemble des crimes, juste après l’odieuse guerre Iran-Irak, ce fut une forfaiture. Mais quels historiens en témoigneront ? Cette invasion, montée de toute pièces pour le pétrole en prime, a tourné à l’effondrement du pays, à la guerre civile, interconfessionnelle la plus odieuse, qui enlève tout reste d’humanité chez les vaincus. Les Bush et Bel Laden ont tué la civilisation musulmane à jamais.

    Les historiens, ce qu’ils nous délivrent et décrètent comme ‘’Histoire’’, sensée être l’analyse des faits et la vérité, ne réécrivent à notre intention que les faits notoires, lisibles et élogieux. Les actes intimes, négatifs, confidentiels ou secrets, s’ils ne cèdent à leurs discrétions échappent nécessairement à leur perspicacité. Tout comme les fonctions officielles et de coulisses de ceux qui produisent les actes et soufflent d’écrire autrement le journal. Alimenter le patrimoine local ou universel de véracité, est la fin en soit de l’historien, qui publie a discretio, ce qu’il juge devoir être notre pusillanime intérêt. Des histoires, en fait ! Des historiettes insipides, des contes apologiques. Le rôle du journaliste, fonctionnarisé ou pas, est quasi parallèle à celui des historiographes. Lui-même pioche dans l’histoire pour se repérer, afin d’expliquer le présent et servir d’indicateur et de référence pour l’avenir.

    Comment analyser la part des choses dans l’existence sur ces pays de tyrans d’extraction militaire ? Je fais allusion au quintet Saddam, El Assad, Kadhafi, Ben Ali, Sadate, tel qu’il fut grossi par les ténors d’Israël et autres Ben Laden de circonstances. Contexte ‘’guerre froide’’ oblige, ils avaient contenus leurs concitoyens assujettis, par la poigne, dans un état soporifique de terreur. Loin des progrès vécus par les pays développés d’Occident, après leurs deux guerres mondiales et le décours des colonisations.

    COLLUSION, ACCOINTANCES ET VERITE’’S’’…

    Les guerres, les voyages, les échanges, les héritages, les découvertes, les conflits, les arrangements, les connivences, les concussions et les concupiscences ne laissent pas tous des traces écrites. Rumeurs et folklores défient la logique, la vérité et la transparence, préférant palier aux écrits, de peur de provoquer des bouleversements sociaux incontrôlables. Les visons sécuritaires et despotiques sont aussi des normes de sagesse, inhérentes en soi, qui font figure de bonne gouvernance. On hérite aussi chez les gouvernants des héritages lourds faits de certitudes, rigides, au dessus des soupçons.
    Et ce fixisme non ouvert, non évolutif, qui considère de peu les autres, les aliénant, les enchaînant, les marginalisant, fait que ça craque, quand ça ne le doit pas. Ce qui explique la chute de la maison Alawite d’Orient. Une série atroce, qui fait tomber des pays, hier soutenus et puissants, telles des jeux de cartes, qui bouleversent le Croissant Vert, oléicole ou pas, qui retarde encore plus les Arabes, les Musulmans et tous ceux qui combattent dans cette sphère, postcoloniale, pou la liberté, l’égalité et les droits de l’homme au Proche-Orient.

    LES AS-SYRIENS

    La terre appartient aux occupants, les présidences aussi. Ainsi est le cas des familles, des notables qui se sont succédés, que les pages de l’histoire, ignorent, renient ou falsifient. Les péripéties des chefs et les événements de leurs pays, de leurs hommes sont travestis, faussés avant d’être écrits, lors des évènements, eux-mêmes ! A titre d’exemple, Ce Résidu d’Humanité, quelles que soient les raisons qui l’imposent et qui ont déterminé son existence, toute sa représentativité à la tête de l’actuelle Syrie, après la mort de son père, un félon connu comme usurpateur du pouvoir sur son pays, la Syrie, où il a accédé à la suite d’un coup d’état ! Qui en étaient les instigateurs, à l’origine et pour quels résultats ? La cassure d’un pays !
    Après les péripéties pathétiques du nationalisme arabe, maintenant conspué de l’intérieur même de ces états, dits arabes, mais qui ne maîtrisent ni leur unité ni leurs langues, ni leurs justes frontières, voici le dramatique écartèlement, qui fracture le pays ! Droits de l’homme, ADM, la primauté et la sécurité d’Israël, rien de ces tabous ne motivait un bouleversement aussi brutal, une guerre civile ! Il fallait que le pouvoir soit sage, évolutif, or il n’a pas compris.

    Le panarabisme, qui a enfanté l’Islamisme barbare liberticide, selon ses détracteurs ou simplement de résistance anticoloniale, est surtout un mouvement de libération. Des militants, poussés à bout et sans alternative démocratique, n’ont aucun autre choix libéral pour se déterminer et manifester leur opposition à ce qu’on a taillé pour eux, sans leur consentement dans leur pays, leurs terres, leur cultures, leurs langues ou leurs religions. Ceci n’est pas une défense ni un accord aveugle, mais un témoignage sincère, objectif et indépendant.

    Ce sont bien les descendants des Assyriens ! La Syrie ne représente pourtant pas un danger, même mineur pour l’existence et la primauté d’Israël et la voila empêtrée dans une guerre existentielle géopolitique, ouverte ! Cette ‘’Maison’’ ne peut plus être qu’un artefact, devenu indigne de la lignée des Alides. Un récessus de cette descendance assassinée du gendre du prophète, Ali, et de ses fils, qui ont été ignoblement massacrés par les tenants opportunistes du pouvoir, juste après le décès du prophète Sidna Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui. La succession, plusieurs fois homicide à la Khilafa, est une honte génésique, une tare historique monumentale, qui a marqué au fer rouge l’islam politique et entaché de sang sa civilisation débutante. Le saignement ne tarit pas encore. Preuves en sont les dégâts inhérents et le manque de respect à ces khalifes. Que reste-t-il aujourd’hui comme prestige, comme fierté et comme respect à ces lieux, sinon de les traiter avec le dégât des mots ?

    L’affaiblissement de la Syrie et son anéantissement programmé, la guerre civile qui le solde au prix déjà de 35.000 âmes, la fragilisation du front où elle se situait, tant bien que mal, va dans la même logique. Celle complexe du mur de rétention, face à l’expansif Israël et à la férule extrémiste, religieuse, avec en face celle des lobbies sionistes américains, qui veulent carboniser l’Iran. Par peur de ses centrales nucléaires !! Israël sait vendre sa peur aux autres. La ruine de la ‘’Maison’’ arabe en est le tribut.

    IMAGE DE L’ENFER DE DANTE, TOURNEE EN SYRIE LE JOUR DE L’AÏD EL KEBIR

    ATOMISTIQUE OU ATOMYSTIQUE*

    S’il est impossible de voir en soi, soi-même, la nature nous offre des images et nous pousse à penser. Tels ces rets de lumières que les étoiles envoient briller sur les gouttelettes de pluie, encore accrochées aux fils d’étendage ! L’ignorance de notre corps nous complexe, celle de notre âme nous défie ! Le spectacle de la nature nous rassasie.
    Plus terre à terre, pour revenir au monstre ignare de Syrie, un docteur, Je Kill*…ou c’est peut-être, nous les crétins, les jouets des infos et de la propagande, qui n’avons rien compris !

    Vu sous l’angle de la complexité et des actes singuliers, ir-reproductibles*, telles l’âme et la vie unique de chacun, s’il plait à Dieu, si miséricordieux et magnanime, de délivrer cet ‘’homme’’ de l’existence, il faut le brûler dans un réacteur de fission nucléaire ! Je parle du numéro ‘’zéro’’ syrien ! Sans haine, mais seulement par prudence et par prophylaxie ! Annihiler toutes les particules qui le composent. Empêcher celles-ci de retourner sur terre, de revenir se recycler, afin d’éviter de polluer le reste des molécules et des atomes. Ou, celles des choses invisibles qui appartiennent à la création, à Dieu et qui se recyclent pour donner d’autres êtres, d’autres formes de vie, qu’on voudrait non contaminées par le Sot-rien* !

    Une fourmi, une mouche, innocemment tuées, par inadvertance, nous laissent en peine, pas nous tous, certes, mais par respect pour la vie, tant elle est chère aux hommes et certainement à Dieu.

    Dans le cas de l’Alawite, de tous les monstres de son acabit, visibles ou masqués, pourquoi faire mention de leur avenir, de leurs droits, de leurs jugements et sanctions dans le futur ? Je parle de l’Au-delà ! Les meurtriers en série et les criminels invétérés, qui par dizaines et milliers ont tué des enfants et des âmes, ont-ils vraiment de l’espoir dans la justice ? Celle des hommes ici-bas ou ailleurs, pour éviter le sort qu’ils ont appliqué aux autres ?

    Je veux dire qu’ils doivent disparaitre, sans espoir de réincarnation, de retour dans l’Au-delà et même en enfer, pour ne pas le surchauffer ! Et surtout, de ne plus compter retomber sur la terre ou se fondre dans les mers. Pas besoin, non plus, que les insectes avalent leurs restes, ou que leur peste moléculaire aille dans des tombes ou répandre leurs cendres dans les eaux.

    TAIRE LA COLERE, OUBLIER LA HAINE

    Taire la colère, oublier la haine qui persistent et qui empêchent l’oubli salvateur. Toute personne, tout être, cumule des peurs et des freins, des angoisses de ce genre qui le crispent, le vêtissent, le composent, le structurent, le perturbent et le remplacent. Sinon, au mieux lui donner des leçons pour l’avenir qui lui serviront de garde-fous et d’avertisseurs pour son évolution au cours de sa vie et son adaptation à celle-ci. L’amertume, le stress, l’ambition, la vengeance partent aussi de ce phénomène, d’idées morbides ou bénéfiques, obsédantes, jusqu’à les lever, les oublier et les distancer pour les dépasser afin de se libérer du ténesme qui obnubile et harcèle, sans répit. Taire la colère, oublier la haine permet de court-circuiter leur cercle vicieux, pour dépasser le nœud perfide et retrouver le sommeil, la paix de l’esprit et sa cohérence, pour la poursuite consciente et apaisées de la vie.

    EXEMPLES TRASH

    Vous êtes diabétique ou prostatique, vous avez vos règles ou un saignement, alarmé vous êtes inquiet et l’insomnie, invincible, malgré la fatigue est là. Vous êtes fumeur, bronchitique chronique ou asthmatique. Vous avez mal à la gorge, les crachats, la perte de sommeil, font que faute de trouver un mouchoir, vous crachez dans la poubelle. Elle est pleine de restes de boites, de tubes de crèmes vides, de papiers etc. La chute du crachat fait un son, un bruit aussi futile, labile que fortuit. Ce bas exemple, sauf votre respect, représente le fait et le hasard. Il est fait d’instabilité et d’unicité, fortuite et relative. Ce sont des faits, mineurs, des instants, des mouvements et des choses, intimement liées les unes aux autres. Des paramètres inattendus et disparates. Tels ces grains de sables, sur ces monticules d’ordures, où poussent des marguerites, des daturas et où paissent des coqs et où pissent des chiens.

    DISGRESSIONS

    C’est le temps des grèves des Orduristes*. Ces agents municipaux, d’antan, qui étaient préposés à l’hygiène et au ramassage des ordures. Nos cadres, que Dieu leur pardonne, ne savent pas les gérer. Au lieu de faire des économies, ils furent obligés de faire appel à des multinationales et les payer afin de ramasser nos ordures de ville ! C’est le comble du sous-développement postindépendances ! La risée, l’inconscience, l’incapacité, la hchouma* ! A croire que l’on ne méritait pas de sitôt l’indépendance de nos pays.

    L’interdépendance unilatérale confirme les zélotes, qui de pères en fils, sont devenus les mercenaires obligés du clientélisme international. Les satrapes deviennent les acolytes et les gestionnaires délégués, des gardes-chiourmes sous l’obédience et le parapluie des parrains. Ceux-ci offrent leurs faveurs et leurs protections contre l’octroi d’agréments et de privilèges stupéfiants. Pour ce faire, les tuteurs agitent à outrance leurs dits-droits d’ingérence. Ils suscitent l’animosité et les actes de belligérances entre les pays riverains. Ceux-là mêmes qu’ils ont au préalable fracturés.

    Le concours de la presse métropolitaine, engagée à cet effet, agite par stratagème le prétexte des droits de l’homme, arborant les manquements aux libertés des médias indigènes. Levés comme des stratégies, hissées comme des tactiques de harcèlement, ces remontrances ont pour but d’amadouer les récalcitrants. Ceux des dirigeants qui veulent rester libres et fiers de leurs autonomies mais qui céderont contre-gré aux lubies des parrains. Pour les amadouer et en vue d’apaiser leur agressivité affichée et de faire céder leurs colères, les chefs locaux se font obéissants en concédant aux étrangers ce que les maîtres exigent.

    Ces visions impérialistes ‘’ protectrices’’ ou prédatrices, ont la vie dure, malgré les hypocrites appels pour assurer les libertés et les droits de l’homme dans les anciennes colonies. La découverte du pétrole n’a fait qu’accroître ces pressions et ces liens rétrogrades, faits de féodales assuétudes de la part des conquistadores. Antinomiques et paradoxales, ces relations de maîtres à esclaves, à peine modulées, sont faites d’attirances économiques et de répulsions politiques. Mais, la mondialisation instituée, développe de gré ou de force les partenaires obligés. A l’avantage matériel évident et les progrès soutenus des plus modernistes.

    On parlait plus haut, d’ordures ménagères, pas de ceux qui les négligent donc ou les laissent s’accumuler et s’amonceler, par refus de travailler, prétextant des droits refusés et usant de grèves sauvages ! Ces moyens de pression et de contrainte se transforment en vrais actes de sabotages. Leur côté illégitime et débraillé, les nuisances cumulées, font que les usagers ne les soutiennent guère. (A l’instar des profs et des médecins qui font des grèves que les malades et les familles, obligatoirement lésés, n’acceptent pas). Cette floraison de déchets, écologiques, nuisibles aux êtres vivants et aux ressources, cette pollution, ces intoxications aux pesticides et autres poisons et microbes, est nocive tant pour la terre que pour la santé des gens, voire pour les mers et les rivières et peut être pour l’esprit. Et c’est là peut-être, le pire, n’est-ce pas !

    SE GRATTER AU BON ENDROIT

    L’endroit que tu frottes ou que tu grattes des doigts, les parties intimes que tu pinces, les plaies que tu soignes, les croûtes qui tombent de ta tète, les cellules qui roulent en vermicelles sur ton gant de toilette, les rêves que tu vois, les idées qui en échappent…Futilités ! De quel intérêt donc en parler ? Qu’est ce que tu écris ici ? A quoi ça sert ? A réfléchir, à penser en silence et par écrit ! Ainsi, l’étendue que tu frottes, le sang qui y circule n’est pas le même au bout d’un instant. Même si tu localises son emplacement, ses dessous se transforment. Il est quasi impossible que les cellules sanguines de cet endroit y retournent encore, même si elles se relaient pour réparer, modeler et cicatriser les plaies. Remèdes ou liquides de nettoyage, les humeurs et les hormones, le sang qui coule fabriquent des pensées, des idées, produisant des sentiments et donnant des humeurs. Des souvenirs, des regrets ou des peurs. Les larmes qui tombent ou que tu essuies de ta main, ne sont pas les mêmes et ne reviendront plus jamais aux yeux. C’est inconsistant !?

    Alors, les regrets et les ulcères, au colon, à l’estomac ou ailleurs, comme les croûtes des maladies de peau, les cicatrices que le cerveau imprime sur derme, la conscience qui en souffre, le caractère de la personne qui se fâche, ses réactions bien sûr, sont autant de micro- événements ! Il n’y a que l’idée qui reste, et un moment assez court, encore. Le fait est en lui même est éphémère.

    Si les faits partent, restent leurs effets. Leurs souvenirs précaires sont teintés d’humeurs et de sentiments. Mais la main, humide de larmes, les plaies, leurs cicatrices, si ce n’est l’oubli pour les dépasser et la quête de vie, sa poursuite pour aller de l’avant, encombreraient inutilement la mémoire.

    La haine, la vindicte, les appréhensions et les peurs deviennent un poids accablant pour celui qui les porte. Nous avons l’intelligence d’oublier, pour aller de l’avant. Raviver non seulement les instants perdus, mais ceux aussi chargés de bonheur, plait bien mieux que les plus lamentables d’entre eux et les haines cumulées.
    Les affects blessants, les idées obsédantes, déchirent les méninges sans vouloir en sortir. Ils sont comme un prurit, un fantôme à l’intérieur d’un crâne hanté, une voix et des cris inassouvis qui atteignent de façon insolite la logique. La volonté n’arrive plus à s’en dissuader, à chasser leur imposture opportuniste. Le processus obsessif s’impose avec angoisse, asservissant les pensées qui stressent la volonté et inhibe la dynamique.

    LE HASARD ET LA COMPLEXITE

    LE CRACHAT ELOQUENT

    Le hasard réside dans la complexité. C’est dans les interfaces de complexité que naissent les situations de hasard et c’est sur leurs interfaces que se font les réactions, les impacts avec la réalité. Les actions inattendues, physiques, chimiques, celles des ondes que l’on maîtrise peu ou pas, celles de l’espace, des eaux et du temps, représentent d’incessants facteurs. Le hasard nait de la multiplicité des facteurs et de leurs réactions et pénétrances.

    Une productivité incohérente à première vue, inconsciente, inopportune, se trouve placée par inadvertance ou par accident, mais elle est pourtant réellement présente. Même si ces facteurs impondérables sont infimes, même si ces variables sont invisibles, donc insignifiantes et discrètes, leur opportunité est finalement là. Ils interviennent pour déterminer le sort et les événements de façon surprenante et inattendue. Avérés, ces éléments délivrent un aspect vérifiable dès leur enchaînement.

    Une interaction qui devient alors plus claire, consciente et perceptible, pour des événements irréfléchis, non programmés et inattendus. Ces faits changent les options de la volonté première, comme ils déterminent des suites contraires aux plans prévus et à leurs approximations premières. La décision volontaire devient donc aléatoire, imprécise. Instinctive, par automatisme ou par calcul, elle imprime une charge lourde qui s’inscrit dans les destinées.

    PARABOLE : LE  » PRINCIPE DE FUTILITÉ »

    La stratégie du hasard et les facteurs aléatoires. Voici une parabole trash pour illustrer le jeu des hasards dans la complexité. Quand un crachat, sauf votre respect, tombe dans une poubelle utilisée en guise de crachoir. Un autre son le suit. Le bruit du premier crachat n’est pas identique au premier. Le bruit qui en sort est différent, car il a rencontré un obstacle sur sa chute, du fait d’un relief différent. Une boite de dentifrices était là, à côté d’un carton de slip.

    Les rhumes iatrogènes et les expectorations sont devenus si nombreux, qu’il leur faut des sacs jetables dans la poubelle. Un grand réceptacle pour offrir plus d’espace à la cascade des éléments que les antibiotiques n’ont pas pu juguler. Une poubelle pour recueillir les montagnes de mouchoirs de papier chez un tousseur chronique ! Pourquoi ne pas parler de ces choses si courantes en pneumologie ? La médecine, est-ce répugnant à ce point ? Voici donc que crachat, si peu romanesque, tombe dans le noir. On fait de meilleures choses dans le noir. Il fait nuit, pas besoin d’allumer pour voir le panier où l’on va jeter sa boulette. C’est près du lit, qu’on installe cet attirail. Demandez à tous les vieux et aux malades qui se respectent, ce qu’il en est.

    ‘’Aâla « Tango » jayeb m’qas ! We âla kebda, qatel haywliya !’’
    Oui, il y a des hasards qui se nourrissent de futilités et des volumes de réflexions inaptes à être lues, sont écrits à ce sujet ! Les exceptions nourrissent les écrivains et leurs imprimeurs ! Editer un livre vaseux, faire une acte de charité à une personne ingrate et inutile, appartiennent à ces actes manqués qui ont des impacts et du succès. Parfois l’inattendu se produit. Le bonhomme change de comportement et le livre suspect de plagiat, plait aux lecteurs. Et mieux encore, il se laisse rééditer.

    SÉQUENCES SUR LA SORDITUDE*

    Le crachat tombe, comme ce livre lourd de la main. Il renverse la pissotière. Et voici l’urinoir qui inonde le tapis de pieds. Demain la ménagère va gueuler. Ce n’était pas prévu qu’elle fasse ce genre de boulot pour un macchabée.  »Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ». Son employeuse blessée, lui en veut. Habizya* se révolte en retours et claque la porte. Elle s’en va, parce qu’elle a trouvé un gusse comme copain. Le genre de gourou, gonfle l’ego, entre autres parties qu’il vide de leurs complexes ! Il exige de sa dulcinée qu’elle ne fasse plus les travaux d’Hercule chez les gens ! Riches ou chiches, ce n’est pas là le problème. Il tient à ce que sa belle ne continuât plus de travailler dans les maisons. Il la veut chaque jour, entièrement à lui, dans son home à lui !
    Tout ça, à cause d’un crachat, d’une pisse déversée par un pied qui a perdu sa sensibilité, à cause aussi d’un livre qui aura chuté d’une main affaiblie ! Voici donc que le crachat du bronchorrhéique cause toute une cascade d’événements, dont vous pouvez imaginer la suite pour faire votre premier roman ! La ménagère ne fera plus le ménage de personne en bas du lit ! La ‘’domestique’’ a trouvé qui domestiquer. Le mariage fut vite conclu. Heureusement, car le ventre de la dame commençait à se faire proéminant. Gros comme le temps, comme les seins et les mensonges pour s’en cacher. Il faut dire que le hijab ne protège plus personne. Les instincts naturels, plus pervers que jamais, en démasquent plus d’une. La nature revient à ses marques premières pour la conservation génésique de l’espèce et des libertés

    Et comme il n’y avait pas d’ados chez les employeurs, on aurait fini par tiquer et jacasser. D’autant que la ‘’jeunesse’’ passait les nuits chez sa maitresse. La bonne donc partie, la maîtresse de maison devait relever le manche et ses manches aussi ! Ostéoporotique, celle-ci livrée à elle-même, fait le ménage. D’autant plus encore qu’elle est minutieuse et rigoureuse. Maniaque et tatillonne et qu’elle aime la propreté autant que l’ordre, la religion et l’arithmétique. Énervée, elle se luxe la cheville, au point de sa la fracturer. Juste à côté de cette pu…ain de corbeille aux crachats, qu’elle vide avec la nausée en plus. Un autre son de cloches ! Saperlipopette, vénales malédictions, des avanies intraduisibles sortent renforcées de la bouche de la Hajja.

    Images et compositions inattendues donnent aux situations, des plus futiles aux plus graves, leurs contextes cocasses. Un cachet parfois amusant parfois tragique. Un effet unique, incontournable, mais hasardeux, inconstant, inconsistant, peu reproductible, qui laisse perplexe sur le destin, le hasard et les libertés. Je pensais ce matin que le retard opéré à se reboutonner, par exemple, peut vous faire rencontrer sur votre chemin, un déviant empressé en voiture, qui peut vous causer un accident…Les impondérables encore !

    La création et l’évolution des créatures, dont la nôtre, prises comme exemples du hasard et des tentatives de recherches de solutions, de par le nombre exorbitant des êtres mis en scène et en concours, est un champ immense de production de solutions de par le simple fait du hasard et des paramètres variables et impondérables.
    La création et l’évolution donc, la sélection des espèces ou les extinctions qui s’en suivent, entrent en réaction, en interaction, avec des éléments fortuits pas spécifiquement établis, installés ou programmés. Le concept d’unicité de ces facteurs, de ces paramètres, futiles, labiles, instables, est leur critère de non reproductibilité. Confusion, irresponsabilité, libertés, forcément réduites, deviennent l’apanage de toute action. Programme, destins, responsabilité et sanction, volonté et libertés, se trouvent en questionnement devant cette théorie du  » principe de futilité ».

    EXEMPLES QUOTIDIENS

    C’est l’histoire, entre des millions d’autres, que celle de cette dame, qui venant de Paris vers le Maroc, a rencontré son futur mari en avion. Ça fait 35 ans qu’ils s’aiment, depuis et sans relâche. Dès lors leurs enfants, sont-ils le fait d’une prévision, d’un plan, d’un destin ou ce n’est qu’un artefact, un accident inattendu, du au hasard plutôt qu’une préparation programmée.
    Imaginez l’impact d’un tsunami, celui des vagues actuelles sur le New Jersey et leurs incidences inattendues sur la préparation des élections, (puis les mots chaleureux du président ?) voire sur le résultat des urnes des présidentielles américaines… Qui sera élu au décours de cet accident climatique inattendu ? Romney ou Obama?

    QUI A DIT QUE LES CHIENS N’AVAIENT PAS DE PHILOSOPHIE ?

    Journée chargée, sous le soleil ou les pluies, insomnie, faiblesses, douleurs, travail indispensable, exacerbés par les cris des chefs, les problèmes de chacun et voilà les chiens des voisins. Toute la nuit à travailler, à aboyer, en chiens que nous sommes ! Qui a dit que les chiens n’ont pas de philosophie ? Hurler, crier, aboyer, c‘est exister ! C’est montrer qu’on a raison, qu’on sait se défendre, qu’on nous doit du respect et de la crainte, ô vous les humains ! C’est dit dans la bouche des chiens, (comprenez leur gueule et en langue de chiens) et sous la psyché canine.. C’est une sentence, un savoir vivre, un crédo. Ils pensent  » qu’il faut savoir menacer et mordre pour exister ». Ça ne vous rappelle personne ! Qui a dit que les chiens n’avaient pas de philosophie ?

    A quoi pensent les chiens alors, quand ils aboient. Ne le demandez pas aux vétérinaires, ni aux maîtres-bergers ! Les canidés émettent des ondes que les spécialistes ne comprennent pas. Ils aboient en se faisant une mission de signaler qu’ils sont là pour ça ! En aboyant et plus, s’ils sentent la peur, la haine et répulsion ! C’est une question de race. C’est génétique et identitaire. Les Arabes ont peur des chiens, les Musulmans ne les aiment pas non plus et les anges les fuient ! A quoi pensent les chiens quand ils aboient ? Eh bien, ils le font, par instinct, c’est un paradigme ! Sans en savoir le sens ou presque, c’est un effet de copinage et d’échos, de « m’a-tu-vu, je sais aussi aboyer, sinon plus fort que toi et je marque ma présence, ce faisant, alors cesse d’aboyer, et vide mon terrain de chasse » !

    Pourquoi le voisin, un quatquateur*, qui ne vient là que pour ses belles heures, (ou ses belles œuvres ?), nous laisse-t-il importuner, nuit et jour, par sa famille de cerbères ? Les chiens ont envahi l’impasse et ravagé le repos et le sommeil des retraités qui y résident. Que faut-il pour que les Municipaux* fassent leur travail d’hygiène ? Cinq ou six chiens en liberté, plus que la nôtre peut-être, livrés aux aléas, sans s’en occuper, sans précautions et sans vaccins antirabiques nécessairement ! Il n’est pas marocain pour rien, diriez-vous. Le comble est qu’hier matin, ils ont osé pénétrer dans le hall de ma maison ! Ils ont tué l’un des quatre jeunes chats qui venaient de perdre leur mère, sous les roues de je ne sais encore quel p …de chauffard de cette ruelle ?

    UN PETIT COUP DE CIVISME

    Qui plus est comme éthique civique et ciment civilisé, le Prophète de cette nation, a stigmatisé et répréhendé l’arrogance pour appuyer le respect et la dignité du aux gens au sein de la communauté. Il a recommandé le civisme et l’entraide entre voisins, le respect du milieu, celui de l’hygiène, (les ablutions), celui de la végétation, des bêtes, entre autres contingences sociales et écologiques, comme nous le dirions aujourd’hui. Passons à des sphères plus hautes, en attendant que ces arracheurs de grands arbres, ces défonceurs* du macadam, se réveillent de leurs minables erreurs. Ce sont des fauteurs d’artéfacts qui laissent les impondérables se produire.

    Des trous surprises, des tranchées béantes dans la chaussée, des regards révulsant leur contenus merdiques, une atmosphères nauséabonde, des lampes publiques éteinte ou allumées de jour, des chiens qui vagabondent, tels ces centaines de fous et milliers de mendiants, qui vous harcellent même sur les carrefours dangereux, des trottoirs occupés de voyeurs aux isotopes otiques, qui vous scannent de manières ostentatoires et déshabillent hommes et femmes, insolemment, des feux de croisement inopérants, dix fois plus de voitures dans des rues étroites, qu’elles n’en peuvent supporter. Je ne parle pas des services publics, ni des relents de corruption. Ce n’est pas l’objet de ces réflexions-ci. Mais, ce sont-là autant de pièges et de créneaux ouverts aux événements instables, aux incidents indéterminés, aux accidents fortuits, qui sont le sujet que notre présente réflexion. Encore que nous ayons fait d’incroyables progrès, à l’instar de bien des pays qui n’ont pas de pétrole. Et ce malgré les compères d’Ali Baba ! Il nous reste tant de choses à perfectionner, qu’on est consternés des retards et des barrières ! Ce n’est pas là non plus l’objet de nos réflexions. Infrastructures mentales et physiques se disputent la prééminence sur les hommes et les choses !

    DIVINATION

    Que disent les nuages de lait sur le marc de café ? Que disent les bouts de paille qui trainent dans les yeux ? Et ceux des marres d’eau de pluies sales, qui empêchent d’accéder aux trottoirs ? Que les moutons seront égorgés demain ! Que les Syriens, pour commencer, le seront autant ! Leur amir al mouminine, Bachar El Assad, léonin qu’il est et plus qu’humain, sacrifiera bien une petite centaine de syriens, malgré la trêve! L’arrêt des belligérances, prévu pour l’Aïd El Kébir aura fait saigner des musulmans! Les Américains, occupés par Israël, leurs élections et l’Iran, comme les Européens, les Arabes et les Musulmans ne peuvent rien pour la Syrie, qui est tombée dans le piège du printemps, à cause des fidélités passionnelles Russes et du véto Chinois !

    Que disent les hennissements quand ils sont chargés d’hormones ? Les ronds des images sur le café, le scintillement des phares sur le pare-brise mouillé, les gouttes qui irise la lumière et les volutes des fumées enivrantes ? Ou toxiques de ceux qui fument kif et tabac ? Sont-ce des langages incompréhensibles ou des artefacts inutiles. Des signes sur lesquels je vous laisse pousser la réflexion et divaguer peut-être. Je ne vous en voudrais pas si vous restez perplexes.

    Pour ma part, questions chiens, je n’entends point les images portées, qu’ils tentent d’envoyer ni aucun sens en dehors de leurs agaçants bruits. Le cerveau ne sait pas interpréter ces perceptions pour lesquels je n’ai pas d’organe approprié. Le cerveau ne peut pas les interpréter à l’intérieur des cinq organes des sens connus, qu’il sait plus ou moins exploiter. D’autant que je ne sais si des chercheurs tentent de découvrir d’autres techniques pour les réceptionner. Pourtant j’entends ces sons, si désagréables soient-ils ! Si les facultés innées de nos méninges ne sont pas confectionnées pour cet exercice et cet apprentissage des langues étrangères animales, qu’attend-on pour faire des recherches là-dessus ? Les Russes, les Indous, les Chinois, les Américains, sont-ils sur cette piste ?

    SUR LE MONT ARAFAT

    Que disent les pleurs en silence et les prières à haute voix ? Ces millions de pèlerins sur le Mont Arafat, leurs images à la télé, leurs hontes, leur ires, leurs espoirs, leurs pleurs, leurs prières, un effarement grandiose, une extase, devant notre place infime et incongrue, inutile probablement, dans cet immense univers. Nous sommes dérisoires. Et cette image de centaines de moutons, aux dos ronds et blancs, des tchamires*, des linceuls ou des kamisses* blancs, des chemises longues d’histoire, immaculées, innocence et sacrifices, rédemption sur l’autel où il faut verser du sang…Sacrifiés aux sens forts du terme ! Un rite galvanisé au point de devenir conditionnel et caractéristique de l’islam, identitaire et spécifique, aussi incontournable que les piliers du credo. Mais Arafat est un lieu sacré pour les musulmans. Il qui canalise les aspirations, les prières et les louanges et comme un tronc vivant, une élévation des âmes, un pipe vers Allah. Un cyclone ascendant vers le ciel, chargé des rêves et des vœux de milliards d’êtres humains, qui aspirent aux bontés et à la miséricorde du Créateur.

    EN BAS, TOUTES

    Plus bas chez nous, le ciel est sillonné de traits, de vapeurs et des fumées d’avions à réactions qui se fondent et s’étalent au dessus des nuages qui se délitent et se transforment. Images sans sens, images libres inattendues, aléatoires sans déterminismes directs, ni interpénétrations potentielles, sous la férule fluctuante des vents et de la giration de la terre, de la composition de l’atmosphère, de ses gaz et des rayons cosmiques et solaires. Savez-vous lire les méandres des courbes, des couleurs et des formes des nuages ? Savez-vous lire les lignes de la main ? Savez-vous lire en vous, compter vos molécules et vos cellules et commander leurs fonctions ? Autres sens ou artefact inutiles ?

    Il a plu cette nuit et je dois à la toux, à ces crachats, aux rêves matinaux oubliés, ces bribes insatisfaisantes de philosophie, puérilité et artisanale, que je tente de colliger et de présenter, malgré la veille tardive de ce soir. J’ai un conflit avec le sommeil ! C’est une perte de temps que le sommeil ! On aura toute l’éternité pour dormir. Si au moins je savais rêver et profiter de ces rêves, que je perds et que j’oublie, sans répit ni espoir de les retrouver.

    Ces traces d’avions, ce ne sont pas celles du Boeing qui a ramené SM le Roi Mohammed VI de son périple fantastique au Moyen-Orient. Celui d’une course contre la montre, admirablement remplie et positive. Une mission auprès des monarchies, pétrolières, fidèles aux africains, qui font front aux agitateurs des républiques et qui vivent avec bienveillance contrite, les velléités belliqueuses d’Israël. La base indomptable et arrogante, l’avatar des states, le fantôme spectral des pères sémites, le fantasque et fanatique goule, l’hologramme du despote et potentat mondial américain ! Folklore politique, impérial, dont rêvent les Césars du Far West, aussi imbus soient-t-ils de leur démocratie affairiste !

    LE ROI DU GOLFE,
    DE L’AID A DIEU

    Déplacement courageux donc, visite au site médical et humanitaire, qui fait face au champ de guerre civile syrien. Expédition qu’il se devait de terminer avant de procéder au rituel de la symbolique prière de l’Aïd. Mais aussi pour contrer les insuffisances d’un budget gouvernemental, engagé mais endetté, qui manque de liquidités et qui besoin de vendre les plus beaux fleurons de nos sociétés d’état, de notre patrimoine pour honorer nos dettes, de continuer de développer nos infrastructures, afin de garantir l’emploi et forcer le progrès et le développement humain. Pas facile d’assumer, une union et une intégrité territoriale, dont on est le défenseur et le garant depuis des siècles, pour cette monarchie progressiste et tenace, qui se veut assurément, citoyenne et démocratique, malgré les velléités bellicistes et haineuses des sécessions, les jalousies et des tentatives de déstabilisations. Des frères, de leurs cousins et de leurs anciens parrains !
    Le roi, alaouite local est le chef des armées du pays et l’émir des croyants, il fête avec son Peuple, selon les us, le sacrifice symbolique du mouton. Fête sémitique, qui dans la foulée lance les visites familiales, les victuailles de l’aïd et leurs nécessaires donations civiques et oblations morales.

    La religion pousse l’homme à accéder à Dieu, en passant par la morale. Et qu’est ce que la morale, cette faculté archaïque est vue comme une partie de la religion, par erreur certes, et dont les modernistes laïques se méfient ? Qu’est ce que la morale, sinon donc une forme de citoyenneté universelle ? Et de civisme mystique ou religieux, aussi ! Un code de vie communautaire fait de règles, de conduites simplement. Des qualités de respect, de dignité et d’ouverture sur autrui, développées avant que l’homme ne connaissance les vertus démocratiques et libérales de la laïcité et ne bénéficie des moyens de communications modernes, de commerce libéral et d’échanges, que le brassage pacifiste des cultures actuels, facilite aussi.

    IL EST MAINTENANT 7 HEURE.

    En face, les fenêtres des immeubles du Baar Leev sont toutes closes ! Sont-ils en vacances de l’aïd déjà, nos RME ? Tous retraités, les TME ? Ou tous retournés abriter leurs vieux jours, là où ils ont laissé leur santé de travailleurs émigrés ? Par ici, sur la terrasse d’une villa, située au premier plan du site voisin, les hurlements perçants du chien du camionneur, ne vous laissent nul répit, en vous assénant sans relâche, les coups de couteaux assassins et stridents de ses aboyantes canines ! Et cet enfer se renouvelle tous les soirs. Alors ce sont des insomnies qui se surajoutent aux faiblesses et exacerbent les douleurs. Il n’y a nulle pudeur à dire les sentiments des malades et à décrier ceux qui les exaspèrent. C’est pour leur défense et leur compréhension qu’on fait médecine par exemple.

    Pour m’habiller, j’ouvre la porte du balcon qui donne sur l’ouest, là d’où vient le vent et d’où proviennent les nuages. Pas de nuées menaçantes, que les cris graves et arrogants d’un féroce cerbère, qui bouscule les éléments et fait vibrer l’atmosphère. L’air en tremble. Oui, il faut s’habiller vite pour quitter la maison et aller se reposer, au travail (!). A 68 berges, avec en sus bien des maladies en gestion et des souffrances en cours. Quitter le quartier domiciliaire des chiens, aller en ville ? Là d’où l’on a chassé les chiens errants des rues, à l’occasion bénie de la visite royale. Fuir de chez soi, à cause des chiens, c’est cynique ! Se sauver et se résigner, se réfugier du moins, loin de cette usine de bruits et d’aboiements, dont l’incivisme aveugle crève l’esprit et les oreilles avec ! Faut-il critiquer les voisins ou en vouloir aux chiens? Et vice versa ! Lever les mains au ciel…Embêter le Roi et le bon Dieu à cause d’infâmes animaux ? Ils ont d’autres chats à fouetter, nos Seigneurs !

    CONFESSION OU CONFIDENCES ?

    Pire, des calvaires douloureux de la nuque et la moitié haute du corps, épaule bras et avant-bras confondus, me font un mal, troublant, en non stop. Névralgies ou cœur ? Je ne veux pas quitter mon bureau sans prendre notes de ces humeurs assombries et troublées, afin d’élaguer, le problème véreux et stupide, qui me harcèle et qui parasite mes idées, en perçant, en vrillant, en tournant la vis perverse à l’obsession ! Chemin de croix, calvaire né du travail mal rétribué, au service d’un couple d’ennemis-mortel. De mauvais patients, qui maladifs et revanchards s’entredéchiraient avec assez de haines pour m’éclabousser de leurs sordides retentissements. Plus qu’un transfert de paranoïaque hystérique et procédurière, une revanche, une vendetta ! Cas aggravé par l’ignorance crade de faux -confrères, venus donner leur soutien imbécile et anti confraternel au couple-déchiré de la mégère non-apprivoisée.

    Des couteaux dans le dos, on en a l’habitude dans ce métier, vue la ‘’finesse et l’élégance’’ de ces grossiers gladiateurs, dont on nous entoure tant ! Aimer encore ce travail, si peu compensatoire est une dépendance, une addiction dont il est difficile de sortir pour se relancer vers un ailleurs, jamais préparé.

    VOCIFÉRATIONS

    L’écho des cris est amplifié par l’espace qui sépare ma maison de ce tas d’immeubles collés côte à côte. Un terrain vague m’en sépare mais il sert de caverne d’amplification de tous les bruits. Les chiens sont pires qu’une meute. Les bruits et les aboiements sont plus que gênants, oppressants, à couper le souffle. Ils vous font perdre le cours de vos pensées, de vos idées et vos tentatives de concentration. Ils perturbent le repos, la prière, la mémoire, vous irritent durant les repas et vous font oublier votre prise de médicaments.

    Vos imprécations ne servent à rien. Inutile d’appeler Dieu au secours. C’est impudent les jurons. Car, Il n’aime pas répondre aux anathèmes et aux malédictions ! Appeler alors la police? Pas question pour ce genre de troubles, car ils ne se dérangeront pas ! Finalement, les chiens, leurs aboiements, vous volent vos pensées, vos écrits, votre production, votre santé, vos vertus, votre retenue, votre contenance et votre temps. Les voisins, c’est une catastrophe inutile. Je par des chiens. Les voisins, humains, se sont habitués à ces bruits, qui les sécurisent, les rassurent et les protègent.

    Bruits de saison, bruits de raison ! Ils doivent dormir saouls ou en être drogués ? Conditionnés seulement ! S’ils n’entendent pas crier ou aboyer, ils déchantent et perdent le sommeil. Il leur manque seulement ce côté quiétude nécessaire d’autrui qu’il faut respecter, mais dont ils ne s’inquiètent pas. On ne peut pas leur enlever leur juste quête de sécurité et leurs chiens, chéris. Même s’ils ne s’en chargent pas, ils en deviendraient plus malades et plus peureux encore ! Ils en mourraient. Alors, ils se vengeraient sur la police et feraient des manifs printanières ou des révolutions…Rendez-nous nos chiens, ce sont nos protecteurs ! On ne veut pas d’autres. Ce sont nos frères ! A bas …Les slogans, c’est facile d’en inventer, pourvu qu’on soit motivés, impudiques ou simplement blessés…
    Quelques voitures commencent à tressauter sur les dos-d’ânes qui entravent la route. La preuve que le jour se lève aussi ! On n’entend pas encore les bêlements des moutons de l’Aïd El Kbir. Ne serait-ce que pour changer de musique. On n’entend ni les bruits du tonnerre, des orages, des éclairs pour calmer la sinistre orchestration des mordeurs ! Sont-ce des vampires, mis en 4×4, des extra-terrestres. Nous sommes à 3 jours de l’aïd qui tombe ce vendredi. Après un périple déjà bien fatiguant, trois millions de fidèles ou plus, vont s’adresser en chœur à Allah, sur le mont Arafat.

    Cette foule, dans le simple vêtement qu’’ils portent, les mains levées au ciel, autour d’une stèle installée sur le mont, semblent canaliser leurs vœux pour les hisser haut et les envoyer loin. Le groupement, qui pour un moment enlève les différences de classe, de sexe et autres distinctions. Image saisissante et spectaculaire, de la résurrection de par le nombre. Le nombre, la déambulation quasi fantomatique, les statures étiques et monolithique, leurs processions spectrales, leurs attentes mystiques. Image du jour’’ j-1 ’’ après l’Apocalypse, image de la Résurrection opérée et du Jugement en cours, que tous attendent, pour qu’il soit cour et plein de miséricorde, pour tous les humains…

    Encore faut-il être et rester humain ou le devenir, sur le retour enfin, pour que le miracle opère ! Que l’on soit, riche prince arabe, ministre en fonction ou simple quidam, ayant eu la chance d’être élu, choisi par cette Koraâ*, ce tirage au sort, implacable et sans sentiments, dont doit bénéficier l’impétrant au Hadj ! Une sélection cruelle pour les plus vieux et les malades ! Une sélection, afin de ne pas noyer l’Arabie, heureuse, sous cinq fois plus de bons et pieux musulmans ! C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui ont les moyens, devenus onéreux, espèrent retourner pour prier et se laver, se purifier de leurs erreurs, en espérant le pardon et la Miséricorde d’Allah. Il faut dire Amen!

    Amen à toutes les prières. Dieu n’accorde aucune attention à ceux qui souhaitent le malheur à leur prochain. Et, il ne saurait donner réponse aux insultes ! Acquiescer à ceux qui profèrent des injures à l’encontre de leurs adversaires. Ceux qui aspirer à leur fin d’urgence, à leur sanction immédiate, déjà sur terre et de leur vivant. Les sanctions, les malédictions, est-ce utile ? S’activer au lieu d’invectiver ! Se venger, faire justice soi même, quand on peut ? Ou laisser à Dieu, en toute confiance de rendre Sa Justice ? Sans besoin de le Lui rappeler !

    Mais Dieu, dit-on chez-nous, Dieu aime bien les adorateurs insistants ! Alors, demandons-Lui, Justice aussi sur Terre, sans attendre les urnes ou la barre de l’Au-delà ! Car, Il pourrait faire miséricorde, même aux plus méchants, sachant que Dieu est toute miséricorde. Que Dieu nous protège des malheurs des gens malpolis et injustes, comme des chiens. Fussent-ils élus, ceux-là, et qu’ils marchent encore sur deux pattes ou qu’ils rampent seulement !

    Kénitra, le 4 Novembre 2012,

    LES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MADAME STUDENT
     » Insomnies littéraires ou joute textuelle » en primeur à nos lecteurs
    Sous correction encore , avec mescompliments à AOUJDACITY.NET

    Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « Incantations et talismans  » : maux et sentences

    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED AU 04 Novembre 2012

    ESSAIS EN COURS
    Incantations et talismans
    Sentences cyniques, Errances et délires,
    Réflexions verticales apoétiques et humeurs de chiens

    A L’AME DE ZAHRA,

    Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !
    A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.
    Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,
    Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.

    La mousse, l’écume, c’est la mer océane,
    Qu’affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.
    La mer, c’est l’or du couchant qui se profile,
    Sur le front des nuages, rougis d’espoirs.

    Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,
    Les vapeurs de menthe embaument l’air.
    Les fleurettes du vase aux milles couleurs,
    Irisent de rets fuchsia, l’arc-en-ciel.

    Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil
    Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,
    Ne brilleront plus pour les mêmes vies
    La mémoire se brise, l’homme s’efface.

    Plus de plume pour raconter aux pierres
    Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,
    Plus de traces de pieds sur le sable,
    Ni de silhouettes d’anges sur la mer.

    Plus de vents, pour cajoler les feuilles,
    Ni de branches pour la valse des arbres :
    Les oiseaux se sont tus, sans ailes.

    Perdu, l’œil aveugle dans le noir,
    Immense et froid, le soleil est pâle.
    Telle une ombre fanée, la terre,
    Molécule de Dieu dans l’univers,
    Hante les charniers pour veiller les corps.

    Tables et verres, jetés aux cimetières,
    La fange se confond avec l’emballage.
    Vidé le corps, jette sa chemise à terre,
    Faute de persister en l’Eden, errent
    Egarées les âmes se casent en enfer.

    Comme cette chair de veau sur broche enfilée,
    Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,
    D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?
    Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés !

    Nul ne persiste, tout s’en va, sans retour.
    Banalités nullement poétiques, mais encore !
    Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,
    La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :
    Le contenu des viscères ne fait pas honneur

    Germes de vie, vous m’avez compris,
    C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies
    Tel un recel carnassier, fait très peur.

    Rien de ce qu’on prend ne nous appartient,
    Tout est sacrifié sur l’autel des dents :
    Mais que faire ? Le restituer un jour !

    Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,
    Rondeurs de soies, ondes de velours,
    Nues comme toi, nues comme ta chair,
    Desseins secrets de notre imaginaire.

    La langue, lape et lèche la vie,
    La croque en cajolant tes sphères.
    Taies de couleurs sur l’autel des mots,
    Peintures en touches de gloire,
    Leurs vagues ondulant sur tes contours,
    Se sont assoupies en humant ton odeur.

    Fantasmes interdits, effluves de luxures
    Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?
    Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?

    Les joies réelles et tout le bonheur,
    Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,
    Ou secrets et imparfaits, se perdent.
    Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,
    Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.

    Civilisations perfides, leurres invalides,
    Refrains aphones et utopies artificielles,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    Tempêtes délires, mirages et hantises,
    Illusions de culture, duperies de faussaire,
    Insultes tragiques et chimères,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    Instincts factices et visions tutélaires,
    Conduites reflexes, besoins trahis
    Cyniquement induits chez le débiteur,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    ERRANCES BIO POUR GEA

    Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,
    Poussent l’impénitent, l’incrédule, l’égaré,
    A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu
    Des parrains, des chefs et des tuteurs
    Qui nous ont conquis et frelatés

    Sauces de télé, cuisines de table,
    Empestées de meurtres acceptés,
    Vont pénétrer en moi et construire mon corps
    Et meubler égo de recettes et slogans !
    Je suis l’effet de ce que j’ai mangé et bu.

    Destins, héritages ou fruits du hasard,
    Conduites dopées ou libertés précaires,
    Ce n’est pas glorieux, ô mon âme !
    Car en moi, je sens l’odeur infecte
    Du sang et des crimes que j’ai commis.

    Entre les gènes, nos fabriques charnelles,
    Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !
    L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,
    S’engendrent, se copient, s’échangent,
    Se fondent en se mangeant.

    L’ADN palpite, le cerveau bouillonne,
    Ces pièces étrangères me deviennent intimes,
    Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !
    Mon ego, ce mon moi jaloux de son être,
    Cet objet du destin est le pilote du robot
    Et non pas le maître !

    Et puis être moi, pour aller hors des yeux,
    Afin d’aller là, où je ne saurais encore être
    Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,
    L’univers sans limites et la perception du Maître.

    Astreint à la physique et au nucléaire,
    Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?
    Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !

    N’a pas du faire que cette chimie,
    Ces hormones mâles et ces moles femelles,
    Ces êtres de lumières et de feu seulement,
    Pour cesser de créer
    Et s’arrêter juste, là !

    Minéraux et protides, Gaia est en nous !
    En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,
    En ses chairs et câlins, que nous prodiguent
    Hommes, femmes et bêtes !

    La Terre et les dents, la ronde des sérails,
    Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails
    Tournent et montent pour devenir des âmes.

    Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,
    Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,
    Des insectes, des vers et des papillons de flammes,
    Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.

    Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?
    Qui coule le sang en orgies et en crimes,
    Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?

    Qui les cortèges funèbres canarde,
    Qui les cimetières canonne !
    Tire enfants, malades et lieux de prières.

    Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,
    Nos écoles, nos palais, nos matrices,
    Nous nuit, nous tue ou nous aliène…

    LA PARTIE DE L’AILE D’ORIENT

    Qui en guerre en Syrie, guerres en séries
    Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !
    Qui les tsunamis ou sous les feux d’Hitler,
    Qui l’holocauste et les fosses communes,
    Juste hier, sans rappeler le passé !

    Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,
    Fomente des guerres civiles et de religions…
    Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,
    Tuant par milliers civils et élèves ?

    Qui menace d’anéantir l’humanité entière,
    Et les voisins, agitant les bombes de la haine,
    Et leurs deux cents têtes nucléaires,
    Livrées par l’empire ou dit-on volées ?

    Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,
    Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,
    Par trois puissances, face à la milice locale,
    Du clan qui fit honneur aux nations !

    Marées humaines séchées sur les monts,
    Ou flottant dans les eaux des barrages …
    L’humanité s’embrase dans le sang
    Dans la démence qui devient religion.

    Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,
    Qui réplique à l’insulte du prophète de l’islam,
    Mahomet et ses caricatures immondes !

    Erreur fanatique face au terrorisme suprême
    De pseudo acteurs et auteurs de crimes,
    Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,
    A leurs stupides desseins et propos véreux
    Que la haine raciale change en mercenaires !

    Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures
    Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ?
    Ressuscitant des religions, les guerres funestes,
    Ils les exportent là où elles n’ont jamais été.

    Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit
    Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.
    La finesse de se moquer des crédos alternes,
    La liberté d’insulter et les cultes et les races,
    Sont un sport culturel, pour eux, une passion.

    Un style de liberté, l’esprit d’une nation.
    Ils ont le droit laïc, l’outrage véhément,
    De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire
    Et de dénigrer en maugréant et de maudire !
    N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû
    Inscrit dans leur identitaire constitution ?

    La force de création des impérialistes
    Suscitent les révoltes dans les pays différents
    Et leur juste colère face aux crimes abjects.

    L’humiliation, la vindicte atavique et l’outrage
    Armes lourdes, de destructions massives,
    Jetées sciemment à la face des Sarrasins

    Qui simples quidams que l’histoire taira,
    Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille
    D’automne sur un tronc calciné…

    Qui sans mémoire, dans un corps qui s’oublie,
    Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…
    Qui oublieux, incompris de ceux qu’il aime,
    Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…

    Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,
    Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,
    Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,
    Que soulève le souffle coléreux du vent.

    Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu
    Et se réincarneront encore pour mieux durer !
    Pour profiter de l’enfer ou s’éterniser au paradis.

    Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?
    De tuer, de voler, de mourir ou d’être dévoré ?

    J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes
    Qui allaient être commis en temps de paix.
    La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,
    La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,
    Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,
    Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,
    Ils seront quarante mille dans un instant.

    LA FRAGILE FUTILITÉ

    Décrire l’imperceptible,
    Voir l’indicible et le prononcer ?
    Faire quelques exercices vaseux
    De mystique philosophie ?

    Voir sans les yeux,
    Ce qu’on n’a pas, sur terre, bien compris ?
    Savoir l’immatériel
    Et ce qui n’a pas encore été crée ?

    Saisir à travers les feux
    Des flammes, les atomes,
    Sentir l’infiniment petit
    Et l’épaisseur des âmes ?

    S’exalter à courir l’espace,
    Les astres et l’univers de nuit,
    Atteindre, sans se quitter
    Les dimensions ultimes,
    Percevoir plus que les organes
    Des sens ne peuvent le faire…
    Naître sans demander de vivre,
    Et en apprécier sans lassitude le sort,
    Parce qu’on a fini, pour de vrai
    Et réellement, par exister !

    Jouer le jeu et s’y plaire,
    Vouloir en jouir pour plus de durée,
    Refuser de finir, comme ont fini les autres.

    Partir sans raison,
    Sans décider de le faire.
    Naître sans savoir ce que c’est que vivre,
    Ni le but d’être venus ici ?

    Quand je pense à ces milliards d’êtres immolés
    Qui ont parcouru le sol avant d’y sombrer, enterrés…
    A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,
    Prisonniers qu’ils sont des terres et des chairs,
    Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté
    Qui subissent le courroux d’un hasardeux destin !

    Quand avoir pour l’un, c’est tout prendre aux autres,
    Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,
    Mourir, quoi qu’on fasse pour prolonger la durée,
    Sans savoir pourquoi, c’est un devoir de mourir !

    J’ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,
    Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes
    Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,
    Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.

    Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence
    Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.
    D’autres plus sublimes, ont laissé des cendres,
    Une image, un livre, une invention, un nom !

    J’avais des idoles dont j’étais fan, elles furent !
    Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,
    Et leurs seigneuries, tous anéantis.

    Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.
    Seules les stèles dominent,
    Les rumeurs comme les fortunes,
    Sont éphémères aussi !

    Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans
    Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !
    Qui les félons, les conflits entre frères,
    Et les complots pour renverser les souverains !

    Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?
    Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l’azur,
    Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?
    Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il
    De toi beauté des belles âmes à l’éthique avérée ?

    30 09 12
    AU MAITRE DE LA SCIERIE

    Morale et libertés, santé, jeunesse, beauté,
    Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,
    Au luxe, à l’amour toujours et la luxure aussi !

    Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?
    Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?

    C’est un lion de profil, un homme de face,
    Qui sur la même figure se joue de mes yeux,
    Et d’insultes et de mots me menace et me glace.

    Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,
    C’est un lion de profil, un homme de face !!

    J’hallucine ou j’imagine, j’interprète voilà tout.
    Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit
    Quand l’image délivre des sens multiples,
    Le cerveau sous pression en rehausse la vision.

    Le rythme des idées et leurs concepts exultent
    C’est la passion sincère, le passé hirsute,
    L’euphorie, les orgies, l’érection immense,
    D’un bâtard de lion qui casse ses jouets :
    Ses sujets, électeurs et citoyens asexués!

    Il souille les océans et la carte des tropiques
    La géo, la graphie, de ces grotesques grues.
    Il met les Goliath sous la plante du David
    Du moins leurs souches et leurs marmots
    C’est du lion que je parle,
    Mais c’est l’aigle qui sort.

    Tous sous l’aile impériale ou entre les serres !
    Il interfère et guerroie, chamboule la terre.
    Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,
    Tous, sous la verge de l’OTAN et du lobby de Sion.
    Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !

    Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.
    Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !
    Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues!
    Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan
    Comme force intérieure et souveraine peur !
    Ses desseins vaseux aux sombres voluptés
    Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion
    Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls
    Assad, le souverain de la république s’impose !

    Il est l’inébranlable garant,
    L’emblème, le propriétaire.
    Le Lion est repoussé par les ogres
    Jusqu’aux ultimes ressorts
    Face aux démons des airs
    Et leurs forces obscures.

    Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.
    Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.
    Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,
    Régner, commander en maître de l’épouvante,
    Maître des créatures de la terre, de l’Apocalypse
    Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !

    Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.
    Des causes perdues, élever le peuple en martyr,
    Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,
    C’est la volonté de l’Empire, d’aliéner les rois.

    Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad
    Ne peut que détruire et boire le sang des siens.
    Charnel plaisir de l’Ouroboros en crise de sagesse,
    Rester digne en avalant sa queue, pour s’occire !

    Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire,
    Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir!
    Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !

    Mais, c’est pour empêcher que Satan ne le pende !
    Ou que le Diable d’Obama, ne le jette en mer
    Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret
    Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.

    Ou qu’on le juge coupable et qu’on le fasse périr,
    Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !
    La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,
    Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre
    Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.

    Renaître sans queue, c’est ressusciter sans vie,
    Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.
    Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.
    C’est un pays nu, désert, une contrée sauvage
    Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,
    Tout le reste n’est que fumées stériles et bravades.
    Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger
    Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever
    Encore, au rythme haletant des colliers du cou
    Et des sons obsédants des tambours,
    Qui ont trembler mes pieds à ce jour.

    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
    Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,
    Qui se mêlent aux messages de fumées,
    Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,
    Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.

    Images familières des hommes policés,
    Et des races aux civilisations supérieures,
    L’homme blanc a besoin de grands espaces
    Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars
    Pour civiliser les colonies et leurs protégés !

    NOSTALGIES

    Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,
    Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.
    Nous veillons tard jusqu’à la fin du suspense,
    De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,
    De rater une séquence, un minois, une danse,
    Un baiser, une musique.

    Je vois encore les seins, couleur de sienne,
    Au rythme des colliers du cou, se soulever
    Et des sons des tambours ensorcelants
    Lever les jambes félines, ondoyantes

    Ce sont les danses des femmes lions du Nigéria.
    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
    Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages
    Se mêler aux messages de fumées,
    Que lancent en SOS inquiets, les indiens
    Qu’on élimine pour voler sur leurs terres.

    Image familière des civilisateurs et des protégés.
    L’homme blanc a besoin de grands espaces,
    Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,
    Ses bars, ses bordels et ses colonies civilisées

    Et là, pour enterrer les victimes des avalanches,
    Des glaciers et des cataclysmes.

    J’ai vécu sous César,
    Quand ses phalanges occupaient la Gaule.
    J’ai vécu sous Napoléon et Joséphine
    Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.
    J’ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon
    De son bâton-Serpent et insulter Hitler.
    J’ai vu Tarzan nager à l’époque de Weissmuller.
    J’ai vu Hercule nettoyant les écuries d’Augias,
    Oublieux de nos villes et vilains terreaux.

    Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,
    De Greta Garbo et d’Ava Gardner.
    Je vois avec les yeux de Robert Ryan
    Et je regarde se déhancher la croupe
    Du cheval de Burt Lancaster.

    La Princesse quand à elle a soldé son haras.
    Elle est partie comme les saints et les rois,
    L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.

    L’ombre du cheval s’éloigne, le justicier
    Poor lonesome cowboy est au firmament.
    La laisse au cou, la crinière sur les yeux,
    Il masque le visage tourné du héros en émois
    Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.

    Si Barak lançait ses avions et ses chars,
    Il aura gain de cause pour sa réélection,
    Contre Romney le richissime Mormon.
    Si le satanique Nathan, yahoo d’Israël
    Ne provoque l’Iran en profitant des faiblesses
    Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.

    Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem
    Du quartier historique des Marocains !
    Qui malgré leur place pudique à la tête
    Du comité Al Qods, restent très pacifique.

    Et à la tribune de l’ONU, sans concessions
    Il est en train de dégoupiller une bombe,
    Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.

    Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,
    Pour justifier sa volonté incongrue
    De détruire l’Iran dans l’œuf
    Par les armes de l’Otan et le bras américain !

    Curieux comme cette bombe ressemble
    A celle qu’avait mise au Danemark
    L’odieux journal Jyllands-Posten
    Sur la caricature du prophète mahométan

    POESIE ?

    La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,
    A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.
    Une sorte de parodie de l’existence et du monde,
    Qui prend des aspects de talisman et à expier.
    Une incantation, un exorcisme, pour conjurer
    A force de rythme et de mots, les sortilèges.
    Que sont l’existence et les ressentiments
    Des hommes, du temps et des choses.
    N’est-ce pas que le destin et le hasard
    Ce sont des phénomènes paranormaux
    Qui s’en prennent à l’humain pour l’aliéner
    Et le conduire à réagir en le forçant.

    EVOLUTION

    Qui se souvient des chairs et des ossements ?
    Qui se souvient des reptiles, Pharaon ?
    Ou ce chef fossile héritier des poissons ?

    Qui se souvient des ses ancêtres reptiles,
    Quand il a perdu la queue ses ailes,
    Ou son prestigieux sceptre d’Amon !

    Qui se souvient de ses aïeux, seigneur ?
    Et comment ils sont devenus riches
    Et puissants, avant de finir en ossements ?

    Que reste-t-il des hommes devenus rois,
    Et des humains faits dieux et prophètes ?
    Qui se souvient des restes et leurs instants ?

    Qui se souvient d’Adam et de sa côte, Eve ?
    Qui se souvient du visage d’Abel et de la tête
    De Caïn, fut t-il comme un blanc païen ?

    Notre jaloux ancêtre et premier assassin,
    Barbu comme un bouc peut l’être
    Fut un primate arboricole ou un simien.

    Sans remonter jusqu’à la création du Soleil,
    Qui se souvient du navire, le zoo de Noah ?
    Qui se souvient d’Abram et de Joseph
    Du bâton de Moïse, des paroles d’Aaron ?
    De la naissance de Jésus avant de disparaître

    SOUS NOS NUÉES

    J’ai vu sous la pluie battante un homme
    Fouiller dans les poubelles, ce matin.

    La dernière cigogne garde encore le foyer
    Quand toutes sont déjà parties en exil,
    Pour migrer ailleurs et transhumer,
    Espérant ne point trouver d’opprobre
    A la couleur de leur bec et de leur tenue.

    J’ai vu le reflet d’un arc sur l’asphalte irisée,
    Me rappeler les couleurs du paradis,
    L’Eden, mais en moi-même j’ai fouillé,
    Je n’ai rien vu, je n’ai rien trouvé.

    La visite du roi a supprimé les dos-d’ânes,
    Repeint les bords de trottoirs en rouge et blanc,
    Coupé les branches d’arbres, nettoyé les aires,
    A quand les ânes, eux-mêmes, de cet endroit ?

    De loin en loin, les cloches sonnent
    Appelant les fidèles à la communion.
    L’Europe de l’Euro et du Christ est une
    L’Eglise, malgré les guerres mondiales,
    Sort des conflits et du clash des religions

    Les bruits des motos et leurs fulminants échos,
    Défient le repos des gens, qu’ils agressent.
    Par la pollution sonore et le stress, les motards
    Déroutent les appels symphoniques des muezzins.
    A la place des prières pieuses ce sont des maux
    Que les vieux leur jettent et des malédictions.

    Le temps passe à grande vitesse, sans retour;
    La terre se hâte pour compter les jours
    Les siens d’abord et les nôtres qui en sont faits.

    Alep , j’ai rêvé de toi, d’Athènes et du Caire.
    J’ai rêve de toi, des Indes et de la Chine.
    Je voyais l’Irak, la Syrie, Ispahan, le Gange,
    Byzance, Babylone, l’Euphrate et le Nil,
    Les îles aux palmiers, les coraux du Pacific,
    Les arbres d’Amazonie, les fauves d’Afrique.

    Démocratie, liberté, différences, tolérances,
    Arts, connaissance, civilisations et puissance,
    L’histoire, l’antiquité, en un mot l’Andalousie.
    Mais, ce ne fut que rhétorique et philosophie.
    Que de choses apprises et vivement l’oubli !

    Paix, sécurité, éthique, cultes et solidarité,
    Rêves d’ados déracinés des lycées de jadis !
    Mensonges réels ou vérités incongrues ?
    Pourquoi ont-ils fuit, tous mes amis ?
    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
    Et que de morts viennent en échos préciser,
    Que nous avons enterré deux guerres,
    L’Holocauste, le Vietnam et l’apartheid..

    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
    Nous attendions justice à Jérusalem,
    Une nouvelle capitale, celle d’un monde apaisé.
    Mensonges réels et vérités délabrées ?

    Damas, néo Goliath du moribond David,
    Batard rejeton des tzars d’Amérique,
    Olympe de Zeus, l’empereur de ce monde,
    Colonie terrestre que régit César par Crésus frelaté !

    Damas, néo Goliath du moribond David,
    Croule comme Tripoli, Bagdad et Téhéran.
    Sous l’emprise barbare des guerres iniques,
    L’Irak, la Syrie puis l’Iran et ce sera fini !

    Ils ne veulent plus de crépus barbares,
    Aux sources opulentes du pétrole,
    Ni d’adorateurs du prophète Taha,
    Aux portes crépusculaires du Levant.

    Errances corrosives

    Etes-vous sourds ou camés ?
    Ivres-morts, morts de sommeil
    Ou trépassés,
    Perclus de honte et tellement vannés ?

    Si la conscience est en exil
    L’image de soi est défunte,
    Noyées dans la honte
    et engluée de lâcheté
    L’ego au méprisant le moi
    Sans nulle angoisse pour le racheter
    Nulle douleur, alors nulle peur
    Ne peut vous maintenir réveillés
    Alors, dormez !

    La conspiration
    Oui, il y a cette feinte générale,
    Morale qui nous relie et nous unit
    Sans nul prêtre ni pâtre
    Pour nous guider et racheter

    Permission
    Qui vous donne à croire
    Que vous êtes digne et adapté
    Et que tout peut être vendu et acheté
    Vous et moi, en premiers ?

    Comment dormir avec vos frères,
    Qui en échos, ne cessent d’aboyer ?
    Je plaisante sur nos sorts, sur nos pères,
    Sur nos maires, sur nos vivants sur nos morts
    Qui nous vendent là où vous priiez
    Sans vous avertir
    Alors que vous les décriez !

    Comment j’arrive à penser, dites ?
    Oui je pense que, je radote, il est vrai !
    Comment j’arrive à penser que je suis ‘’moi’’
    Conscience superflue ou moi ?
    A régler ma digestion, mon cœur mes viscères
    mon moteur, ma circulation,
    A réparer ce robot, cette machine héritée

    Qui me pilote et me maintient en vie ?
    Et que par instinct je tiens à le rester !
    Comme ces palestiniens, mine de rien
    Ces gens d’Irak, d’Iran et ces Syriens !

    Vas-y Hitler, tue tes juifs en série !
    Vas-y Bachar tue tes frères en Syrie.
    Comme les Chinois, ils sont nombreux,
    Comme les Russes, ils n’ont pas de dieu

    Ils y ont cru, un peu, des fois, peut-être ?
    Mais, ils n’ont pas de dieu, nos maîtres.
    C’est tout comme s’ils l’avaient fait
    C’est à cause d’eux, qu’on en est là !

    Alors, trêve de morale et d’humanité
    Termine ton tâche Satan et va-t-en !

    Vas-y Lion, en démon de la mort,
    Fais des martyres pour leur printemps
    Torpille, ébouillante, brûle et tire,

    La terre veut une trêve pour ta fête,
    Sous tes pas elle devient un volcan
    Où tes sbires calcinent les vivants !

    N’ont-ils pas construit les pyramides,
    Les saints et les prophètes Hébreux,
    Des Nobels, sont des juifs pour la plupart
    Penseurs Mathématiciens et économistes
    Banquiers artistes, lobbies et affairistes
    Ya nafsi féqué bi âybak qbal ma darkéke el mout !

    APRES LES CHIENS, LA NUIT,

    Après les chiens, la nuit,
    Vient le tour de ceux du jour…
    Du calme mon âme, va avec le vent
    Laisse couler le temps sans t’opposer
    Aux mouvements et hasards du moment.

    Sans tenir tête aux bravades cyniques
    Et sans défier la bêtise des plus impudents,
    Tu ne peux corriger ce qui est tordu,
    Alors ne réponds point, par pudeur, aux cris.
    Car toi même tu n’es ni correct ni parfait
    Et tu ne pourrais les convaincre
    Même si tu l’étais.

    Les choses et la vie ont un sens
    Que je n’aperçois pas…
    Je cherche un message, une explication
    Un sens dans les plis du vent,
    Sur les ailes colorées du papillon,
    La cime des arbres qui se balancent,
    Le brillant des roues
    Ou l’éclat fugitif des rayons..

    Cette voiture de luxe,
    Est devenue une brouette,
    Cet athlète est mort,
    Et ce chanteur aussi.
    Elle était plus que belle,
    Une statue divine, une fée.
    La voir, c’est avec pudeur
    Et le visage tourné, agenouillé,
    De peur de se faire pâlir,
    Comme une statue de sel,
    De fondre ou de s’embraser.
    On n’a plus entendu parler d’elle,
    Elle s’est oubliée. ….La maladie…

    Le pays a sombré avec les siens,
    La cité est devenu désert,
    Les rochers, de la terre…
    Gigantesque sablier…
    Où donc leurs âmes sont-elles parties ?

    Les paroles et les mots,
    Leurs intentions, leurs symboles,
    Leurs sens et leurs paraboles,
    Jeux rébus des méninges,
    Instantanées jetés sur l’avenir
    Puzzle de mémoire,
    Repères furtifs ou jalons,

    Tels ces regards furtifs et miaulant
    Des chatons, à la sortie du maître,
    Ou ces restes éparses de fleurs éparpillées
    De bougainvilliers, roses et blancs,
    Qui raclent l’asphalte comme des poussières
    Poussés par les saccades des vents,
    Me laissent perplexe sur nos pouvoirs,
    Hermétiques et de divination,
    Dont j’ignore l’usage et les fonctions,

    DR IDRISSI MY AHMED,
    KÉNITRA, AU 04 11 121
    ÉPREUVE LIVRÉE EN PRIMEUR
    ENCORE SOUS CORRECTION

    #207028
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    REMUGLES ET PYROSIS,

    Prurits nocturnes et contes pervers.

    Chaque peuple, de la Perse à la Chine, des Indes à l’Afrique, a ses légendes, ses parfums éthérées et ses odeurs âcres. Les vieilles civilisations couvrent de mystères et de cultes magiques l’imaginaire des hommes. Resourcements intarissables, creusets de l’homme, on leur doit nos inventions et nos successives renaissances. Nos rêves souvent, alors qu’en ce moment, hélas, ils vivent de vrais cauchemars. Outre la peur, l’humiliation, l’offense et les guerres imposés, ils subissent de la part des leurs démons, le lavage ethnique sous la vindicte millénaire.
    On raconte que Jean De La Fontaine a copié ses fables des contes d’Esope et de chez,-nous, les musulmans, qui les avions véhiculées en fait des Indes lors de nos pérégrinations commerciales…Réservoirs humains d’antiques sagesses, on retrouve les contes magnifiés dans notre culture, puisque selon les dires du prophète, pour les sciences, il ne faut pas hésiter d’aller jusqu’aux Indes pour la quête du savoir. Et on y va de ce pas.

    Bachar El Assad, signifie , le lion humain…?
    Je vais demander à un singe de m’expliquer ce bazar.

    Si j’ai soldé les os et les crânes humains et mon ostéologie avec, je garde encore le crâne de Tchita, ma guenon d’Itzer ! Ainsi que quelques vers du soliloque de Hamlet de Shakespeare. To be or not to be, that is the question ! Adolescent, j’ai rêvé de chasses aux Indes et de safaris en Afrique…Sauf que ce sont les rois hispaniques et les princes anglais qui en profitent. Le peuple garde ses rêves, pour d’autres vies et les rois les réalisent de leur vivant et se les appliquent. To be or not to be, alors qui suis-je ? Que représentent pour moi, le monde et la vie ? Si subtiles dans leurs belles et prosaïques ou mortelles complexités ! Ici, donc dans ma région et mon identité, quand mon métier est de soigner alors que je vois des tyrans tuer sans trêve et sans vergogne les leurs. Sous la férule de qui on sait, parmi les démocrates et richissimes des humains civilisés. Quoi comprendre et où est la vérité ?
    A mon âge, je ne sais rien. Les gourous, là bas, les sikhs et les faquirs, sont des pilotes à leur manière, des guides. Faute d’avions ou d’ailes, ils façonnent nos tempéraments, nos caractères, nos conduites, nous dirigent des fois, et tirent nos âmes vers d’autres zones, là où nos sens habituels n’ont pas de prise.

    Un revenant ou un avatar ?

    Spectral souvenir de sa défunte amie…J’avais perdu de vue ce maître des ailes, doté par la nature et sa fonction de long courrier et dont le zèle s’exonérait de loin. Un sage, qui resté jeune et constamment à la conquête de la vie est toujours en quête de perfectibles moitiés. Elles sont nombreuses, ils les tirent à tir d’ailes, ces âmes effarouchées des fidèles, qui oublieuses du corps, n’ont de besoins que de servir autrui en le servant avec amour et fidélité. Esthétisme mystique, les couches des gourous sont comme des salles de classes. Des aérodromes du ciel, où l’on apprend par l’extase et le don de soi, à sortir du corps pour accéder aux sens les plus fins, vers la paix et l’oubli, dans les contrées imaginaires. Actes de dévotion et de piété, occultes et intimes, qui ne sont pas si rares, mais qui sont à l’origine même de la vie et de grands émois.
    Parlant des gourous, on les imagine souvent ces maîtres, à moitié nus, halés imberbes ou très barbus. On les voit, qui contorsionnés, qui marchant sur les cendres ou nageant parmi les cadavres et les fleurs dans le Gange. Clichés multicolores, ou scories nauséeuses, la vérité est là. Elle est multiple, gluante et glauque, ensorcelante et majestueuses. Simplicité et dignité, tout est en question, en Orient ! Orient magique, splendide et magnifique.
    Tente-huitard invétéré, preux conquérant de la chair gratuite, mieux habillé que ses congénères, le culte anglais, sa vision à l’américaine, avait fait de ce pilote des dieux, un marabout. Un homme qu’on loue pour ses services. Lui qui était le messager, le coursier des divinités vivantes ! Ses orgies aériennes à leurs services, ses litanies éthérées, l’ont rendu à la fois sage. puissant et fier. Ça se sentait en lui. Mais astreint au devoir de réserve, il ne s’en ventait pas. Ses expériences multiples dans les hôtels internationaux, les congrès et les gites étoilés, l’ont conservé toujours aussi jeune. On dirait qu’il jouxtait Jouvence en buvant souvent de son sein.

    Le crépuscule des sages

    Cette éthique, cette thérapie, peu de gens la partagent en fait. Ces gourous ont une sorte d’aura, la baraka. La mémoire persiste sur les sables de Skhirate et les terres de Témara d’un homme de cette trempe. Ce guérisseur miraculeux, Cheikh Mehdi Toubi n’était pas un Toubib. Vrai charlatan ou pseudo fakir, que Dieu me pardonne si je me trompe, ou qu’Il me donne ses dons s’ils étaient vrais.

    Entre parenthèses.

    Il drainait des milliers de malades. Et des plus graves encore. Qui par dépit ou par défi, qui par espoir ou crédulité, ou simplement par la quasi gratuité et le déficit du système de Santé? Une cour des miracles, alors, qui faute de parvis avait occupé toute la ferme comme esplanade. La place de la Résurrection de Mme Student devait ressembler à ce paysage-là. Une effervescence, une fièvre, un magnétisme qui enflammait d’espoir une foule Innombrable vivant dans un état second. Là, le miracle s’obtenait dans le souk, avec des pains de sucre. Et la baraka pénétrait les bouteilles d’eau minérale même fermées !
    Si ce ne sont pas des miracles, c’est de l’escroquerie tolérée par les autorités ! Un commerce florissant, concédé par le Makhzen, à en croire les détracteurs impénitents de celui-ci. Les gens étaient heureux de trouver, faute de santé laïque correcte et d’écoute profane attentive, une vision miraculeuse, une mission affable, quasi mystique émanant de l’Au-delà!

    Loups loufoques

    Rien à voir avec nos misérabilissimes Taïbi et autres Kader Kada. Ces esbroufeurs, malins et pervers et sournois, des loups, non des hyènes, sont de la race des escrocs et des maraudeurs. A l’instar de ces Sabires et ces Nabils, des quidams hypo lettrés, mués en vrais journalistes ou de faux scientifiques. De véritables docteurs qui vandalisent leurs professions. Des ombres qui hantent les malades, des incubes qui les exploitent. Qui les cabinets, qui les cliniques, qui le TPA, en fuyant leurs charges premières dans les hôpitaux publics. Appelez l’avocate Baddou, la pourfendeuse des cliniques ou son réanimateur El Ouardi et alter ego, ils vous le diront.
    L’un vend l’air, les autres ventilent les soporifiques, mais tous sucent le sang ! A l’instar des taxes scélérates sur les maladies, que sont ces taxes de Douane et la dime TVA et que nous dénonçons ici aussi âprement. Impôts ignobles imposés sur le matériel médical et les médicaments et que ne paient que les malades dans le plus beau pays du continent. Les Gueux sont exploités par le fisc dans leurs situations les plus morbides. Infâmes iniquités.

    Conclusion préliminaire

    Chacun donc ses fidèles et des proies, entre la foi et la perfidie, on saigne ou on soigne les quémandeurs de santé !

    Passons au conte allégorique.

    Voici donc que notre gourou bienséant, l’anecdote ou la blague faciles. Avec lui, le plus souvent comme acteur et héros. Aujourd’hui, il me sort une véritable histoire. Un conte quasiment vrai, que je me fais le plaisir de partager avec vous. C’est à la fois un symbole et une sentence. Une métaphore mystique même qu’il s’agit là de véritables animaux.
    C’est l’histoire indienne d’un vieux lion qui a crevé, au point de laisser des nuages de mouches envahir l’Asie, parce que personne n’osait s’en approcher, de crainte qu’il ne faisait que le mort pour punir les curieux et sévir sur les impudents. Et on sait les vrais lions rares aux Indes. Les derviches de la forêt, véritables druides aryens, décident d’élever à sa place un singe. Un jeune singe, dont il était le compère, le fils et le petit ami. On lui fit allégeance, une charge honorifique, par révérence et fidélité, en guise d’attachement pour sa charge et de courtoisie pour son honorable fonction. Car il faut bien un emblème pour représenter le peuple et les animaux vivants dans cette forêt. Pourquoi pas le compagnon du dernier lion de cette planète ? Ce singe de son état, qui de disciple et amuseur, était devenu son servant zélote et véritable fils.
    La forêt n’a pas les mêmes valeurs que la ville. Le complexe d’Œdipe, on ne connait pas. Un lion peut bien féconder sa mère et devenir le frère de ses fils, après avoir comblé les sources dont il est lui-même sorti ! Pour les chiens, c’est pareil. Un autre peut manger ses petits. Si nous n’allons pas entrer dans leurs intimités familières ou carnassières, nous avons l’hésitation humaine du choix des exemples. Comme là, sous Assad en Syrie, ou hier en la belle Europe, sous Hitler. Et j’en ai vu qui parlaient indécemment pour défendre leurs xénophobies karcheres*, d’identités puristes et de civilisations supérieures et arrogantes rehaussées !

    Pour ne pas l’oublier

    Et pour revenir au cas du cheikh Tourabi, s’il a servi d’une certaine manière à la demande populaire antinomique de l’éthique du conseil de l’ordre, telle qu’elle a été laissée se développer que l’on a confortée…Et si certains fidèles en furent soignés? d’autres ont pu être déçus ou ont vu leurs cas carrément aggravés ! Même les prophètes de Dieu, pour leurs miracles n’eurent pas une aussi florissante industrie, ni de si belles et innombrables prouesses! Alors, le cadre de la médecine me laisse désespérer. Qu’en est-il du reste ?

    Qui mettre à la place du roi lion ?

    Voici donc que le gourou aérien, me raconte l’histoire d’un lion qui vivant aux Indes, disais-je était mort, laissant à sa place, un simien, faute d’héritier de la race superbe… ou supérieure, et de l’essence féline….ou divine ! Un singe à queue et aux fesses rouges à la place de la crinière fournie et blonde. Un singe qui faute de gronder à faire trembler les arbres se met à crier et à sautiller de branche en branche ! Un primate de la plèbe, à la tête de la monarchie. Cela s’appelle en langue scientifique de l’involution. Adieu les lions des Indes comme vous qui hantiez l’Atlas. La honte tue plus que l’extinction des espèces !
    C’est vrai que ce n’est pas une bête cocue à corne, ni un animal de trait ou de corvée aux pattes sataniques et fourchues ! C’est vrai que l’éléphant à ivoire et le tigre rayé eussent pu faire l’affaire. Mais leurs détracteurs, ces serpents qui sifflent sur nos têtes, sont de mauvais augures et de vils conseillers…Des comploteurs qui veulent devenir vizirs à la place des vizirs ou présidents à la place des rois. Pour peu et pour profiter plus, ces agitateurs auraient placé un chameau à la tête de la république, pour lui monter sur le dos. Ou carrément une poule, féminité ou hermaphrodisme obligent, pour contrecarrer les amis de Benky, afin de leurs marauder leurs œufs dorés ! On ne voit pas une poule faire face à toute la jungle, même si nos rues sont infestées de vampires, ni un chameau gronder face à un fauve qui fait le zouave dans sa quate-quate*!

    King Kid, le singe-lion

    Ne déplaçons ni le discours ni la scène, malgré les alluvions et les jets de pierres. Allusions ou illusions, je ne sais quoi écrire et valsons sur la vague lyrique…Il faut dire que le Livre de la Jungle n’était pas encore écrit par Rudyard Kipling et qu’il n’a jamais soufflé à Baloo de chanter :  »Qu’il fait peu pour être heureux.. ! ». Là, il n’y avait nul besoin de constitution écrite. Ici, au vaste et fidèle pays du Commonwealth, l’Inde, c’est la reine, God save the Queen, qui régit les âmes des fidèles. Pas besoin de votes ni de papiers aux urnes non plus, pour fixer les traditions et rendre les us garants de la dynastie et de l’hérédité. Le tort vient en fait ou du fait du Lion. Sa Majesté, elle-même. Mais qui peut critiquer le lion sans en être bouffé ? Lui, qui par suffisance avait malgré son grand harem, refusé les soins des sages qui lui avaient conseillé, jeune de se méfier des lionnes, de leur sida, du café, du tabac et du cholestérol…Et de se protéger le sceptre pour ses multiples usages. De se soigner contre la stérilité et les autres maladies transmissibles, qui viendront mettre fin à son génome, à son espèce et sa dynastie.
    Depuis, aux Indes, il n’y a plus de lions. Ils sont effacés ! Il ne reste que des cornacs, juchés sur les éléphants transformés en chars de fêtes, souvent avec de fausses défenses, des prothèses ! Celles en ivoire leur ayant été sciées et vendues. Les éléphants, domestiqués hélas, sont devenues des bêtes de trait, utiles en forêt pour la dévaster et pour transporter les billes de bois vers les clairières…Sont-ce des zèbres ou des zombies ? Quelques tigres apeurés et disciplinés, ne sont plus bons que pour la photo ou la parade. Le prédateur les ayant soumis, ils sont devenus des végétariens, par contumace. Les indous ne vont pas leur donner leurs vaches sacrées en pâture ! Souvent logés dans les réserves et les zoos des pays étrangers, l’homme a avili l’homme, l’homme cet animal, a humilié et flétri les hôtes de la forêt.

    Sa Majesté Macaque Premier

    King Kid, est le nom de notre roi singe et lion. Sa devise est de : »plaire et rire de la vie ». Se croyant être devenu le phénix de ce bois, voici donc le coquin et le sage…Le Singe, qui se pavane comme un paon. Amuseur de la compagnie, ses grimaces ne font rire que les siens et pleurer l’humanité… de la savane. Timide en fait, il ne montre ses facultés qu’aux proches de parmi ses amis. Son sport favori, ses façons de donner justice sont de rire et de grimacer, de moquer, de sauter et de danser. De s’exhiber nu en public en s’amusant avec son sexe, comme pour se masturber…Et pourtant, quoi de plus naturel et d’instinctif que de monter les guenons de sa cour ! En guise de tendresse, au lieu d’épouiller comme de coutume ses proches, il les mordait le Singe-Roi jusqu’au sang, en grimaçant. N’est-il pas le roi de ses sujets ? Les sévices du roi sont une bénédiction pour l’animalité ! Hauts concepts de la vie et de la philosophie, que les animaux ne sont pas encore prêts de partager, avec ces humains, qui n’ont rien compris.
    Le prurit, les eczémas, les moustiques et les tiques le hantaient, le Roi, démocratiquement et autant que les autres ‘’ fauves’’ du bois. Il n’arrêtait pas de se gratter et c’est la source de son tempérament de mordeur et de son instabilité. Quitte à se dépouiller, le singe princier est pourtant affectueux. Il offrait à chaque occasion avec largesse ses dons à ses proches amis. On l’a finalement poussé à se marier avec l’une de ses amies, car il lui fallait un prince héritier pour assumer la sauvegarde de la dynastie. Peut être qu’il donnerait naissance à un vrai lion, un félin, un fauve, pour ressusciter la lignée. Un garant, quel que soit son teint, pour sauvegarder les tribus dans leurs biens, leur unité et leurs quartiers !
    Cet état de grâce vint avec beaucoup de largesses dans la forêt. Il plut, il fit chaud, il poussa des fleurs et des fruits. Les cadeaux fusèrent, des arbres et du ciel. Tout le monde en fut joyeux ! Car il se maria enfin et il y eût le changement et la joie. Mais sans quitter aucun de ses vieux copains. Et c’est pour cela qu’on l’aimait…

    Ces misères de cour

    Souverain décontracté, on le divinisait, on le côtoyait, on le choyait, de plus en plus, car il savait sourire et donner. Sauf que certains l’aimaient si tendrement qu’ils lui arrachaient littéralement la peau des fesses et les poils, le laissant glabre par endroit. Un singe sans poils, va avoir froid et se brûler au soleil et puis ce n’est pas aussi beau ! Un singe sans toison, c’est la honte pour toute l’humanité. Ces animaleries, ces niaiseries de gosses de la part de ses copains l’ont dévasté et dénudé. Tout le prestige s’en va sans le pelage.

    Comment voler encore de branche en branches,

    Comment donner sa justice, là, dénudé et sans vêtements ? Caustiques et caricaturaux, les copains de sa famille, qui l’ont dépouillé et pillé, humilié et sapé, se moquent encore de lui et ricanent de sa nudité. L’un d’entre eux lui souffla même de le laisser faire La Justice à sa place. Pour s’enfermer en paix dans ses joyaux et emblèmes royaux, afin de ne pas se laisser voir par la masse animale. Ce peuple, qui ne cesse de crier, de critiquer et de quémander ! Et puis de le laisser honorer ses femelles, pardon ses dames, à sa place, pour le remplacer, le temps que sa toison royale repousse et qu’il soit, SM, moins effrayant…Un autre lui offrit d’aller tuer son frère, Abel et de se couvrir de sa peau, comme d’un masque ! Le temps que ça repousse aussi ! Mais personne de ses vieux compères ne lui fit l’offre de son propre cuir ! Dieu, protégez le roi de sa famille et de ses amis !
    Les cèdres millénaires sont un vaste temple dédié au dieu Shiva. Les feuilles de cet arbre sont une divine médication. Il a suffit au macaque de s’écarter de ses mauvais conseillers et de se frotter aux feuilles pour faire repousser les poils du roi. Superbe crinière, il y en eût des poils sur la face, pardon des cheveux, sur le dos, sur le ventre et sur la queue, à recouvrir même son illustre et bienfaisante quéquette. Laquelle depuis un moment ne lui servait à plus rien. Brahma l’avait entendu. Brahma, c’est le Bouddha des Indous. Pour un peu sa crinière dorée allait devenir aussi épaisse que celle de son défunt prédécesseur et ami, Le Lion ! Grâces soient rendues aux divins cèdres ! Je n’ai pas dis vin ou cidre !

    Le sexe dans la religion chez les indous

    Les ruines d’à côté, envahies par la forêt, montraient dans les bas reliefs des façades et des murs intérieurs, des scènes érotiques aux postures variées. Des statues d’humains, nus figurant leurs ébats sexuels. Véritables bestiaires où les humains empruntent toutes les positions de leurs corps, pour s’aimer physiquement, coïter et engendrer. Quoi de plus vrai ? Quoi de plus naturel, enfin ! Qui accroupis, qui assis l’un sur l’autre, qui couchés en sens inversés, tous s’adonnent en spectacles plus moins cocasses aux pieux visiteurs du temple. Allez imaginer ça dans une mosquée, en pays de Pharaon ou sur les murs d’une synagogue, chez les affidés de Moïse, fussent-elles aux Amériques !
    Figés dans des positions lubriques et sur la pierre, Dieu sait depuis combien de siècles, elles doivent repues et plus que satisfaites, mais aussi coincées qu’ankylosées ankylosées. Emouvantes fidélités, inscrites à jamais dans l’éternité. Le singe eût honte en les regardant pour s’en inspirer quand même et s’amuser alors que les lions les ignoraient par décence et les trouvaient osées et incongrus. Et dire que cela figure dans leurs bestiaires de livres et sur les murs de leurs temples religieux ! Le comble de l’exhibitionnisme est d’en devenir divin ! Est-ce que l’amour n’est pas un rite religieux, une pratique de la religion qu’on oublie de pratiquer dans ce registre sacré, par pudeur ? Alors que c’est une forme de vie, une fonction vitale qui est à l’origine de la vie, et qu’il faut manifester, avec franchise et dignité, pratiquer au su et au vus des mammifères, sans fausse pudeur, sans abris et sans hypocrisie ?

    L’homme dans ses privations délire et tue…

    Nous, les fauves et les mammifères de la forêt, nous ne véhiculons guère ces meurtres et ces complexes. Nous sommes plus libres ainsi. Nous faisons autant de coïts que nous voulons, avec tendresse, sans violer personne, de bon grès et sans rien payer. Rapides ou ininterrompus, nous coïtons sans compter, wa errazq âla rabbi ! Quel mal y a-t-il à manger, dehors devant les gens, en public, plutôt que de le faire cachés ? Nous ne forniquons pas, nous obéissons, par les voies naturelles à nos hormones et nos humeurs, pour prolonger l’espèce à travers le don de la vie. On nous traite de fauves et de bestiaux ! Il faut croire que pour les humains, (qu’ont-Ils de si humain ?), nous autres les animaux, nous ne serions pas si évolués que ça et que nous n’avons guère de leçons de conduite à leur donner ! Mais, aujourd’hui, on se libère et on libère les femelles aussi.
    Ainsi donc, loin des foules, des potentats et des autocrates, notre roi de la jungle était doublé d’un artiste-danseur, philosophe de surcroît. Adepte de Brahma et de Vishnou, entouré d’une cour d’adeptes et d’adorateurs, faite de ministres et d’amis, certains l’aimaient, d’autres l’appréciaient pour la bouffe, les affaires ou les gros cachets ! Pourquoi les traiter de ‘’cachés’’, ces salaires s’ils sont mérités ? Ou, s’ils sont payés en monnaie de singe, a fortiori ? Évidemment à leur lionnistique* et caudales effigies ! On n’a pas les amis qu’on mérite. Une monarchie, c’est comme une ruche d’abeilles. Il y a des individus qui piquent, d’autres qui volent, pendant que d’autres font du miel.
    Et l’Inde, ce continent aux couleurs féériques, dansait, chantait, faisait l’amour, priait ou se chamaillait avec les musulmans, à cause du cache-misère, du Cachemire. Mais jamais entre les castes ou les vaches, les vraies à cornes ou les porcs, que religieusement on se devait de respecter.

    La sagesse des trois singes

    Il fait bon de suivre la sagesse et les préceptes des anciens, à la lettre, pour réussir dans l’éducation, la guerre ou la diplomatie. Oublier ses humeurs, ses problèmes personnels, pour diriger sans surprendre et mieux guider. Notre singe arrivé au pouvoir depuis quelques années, à la surprise de tous, savait garder les yeux fermés, la bouche close et les oreilles bouchées. La sagesse des 3 macaques, il la connaît. Il savait écouter et parler, sans violence et décider par la suite, sans préjugés ni partis-pris et surtout sans se hâter. Son secret et sa conduite, son rituel était de ne pas avoir peur des étrangers, mais de les surveiller, des les admettre, voire de les aider, mais sans rien exiger d’eux et sans céder à leurs lubies.
    Les serpents hypnotiques et les crocodiles aux dents acérées, il les connaît, les porcs et les loups, les ploucs et les apaches, Gandhi, Rama et les anglais aussi ! Ils les fréquentait de loin. Un mystère de la communication, dont il a le secret ! Sa conviction de sage est de tout connaître pour se méfier et pour dénicher les dangers ! Il avait une culture et des informateurs, des confidents et parmi eux, des conseillers !
    Il les fréquentait de loin, par appréhension qu’ils ne détruisent la forêt ou qu’on la leur donne aux colons, qu’on leur vende pour rien, à son insu et qu’on érode son trône et l’adhésion de ses sujets, leur amour aussi ! Sa force revenue, était sur son peuple instaurée. Sans racisme ni discrimination entre les races, tout le monde l’adulait dans la forêt, ou presque.

    Un roi de la jungle investi, en vaut deux.

    Il se méfiait de ses adorateurs plus que de tout. Il appréhendait les faussaires et les hypocrites, les profiteurs et les affairistes, les bigots et les objecteurs, ennemis de son régime et des libertés qu’il savait donner et faire respecter. Il aimait rester pudique et discret. Rarement ses colères étaient manifestes, sauf s’il devait pour l’exemple les publier pour corriger. Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à danser, se plaisait-il à répéter. Il était plus qu’un sage, un singe ! Capable de jouer un rôle, prenant la vie pour ce qu’elle est !
    Un roi averti est comme un dieu pour les sien. Disait-on pour gouverner les hommes…Lui, il n’y croyait pas tant. Il n’était qu’une âme, il avait une mission, et c’était là son seul souci. Vivre et laisser vivre, protéger et se défendre sans besoin des tuer. Passer le relais, donner ce qu’il y a de mieux à son peuple sans détruire la forêt. Et c’est comme s’il avait appris les sentences et les aphorismes, les versets écrit par les humains sur les murs du temple, qui git là, sous les pieds des grands arbres. Un patrimoine qu’on pilonne, un musée que l’on pille, un mausolée en train de tomber en ruine. Ces images et ces méfaits le révulsent. Les singes sont les gardiens des temples en Inde. On les nourrit d’offrandes pour cela. C’est pour cela qu’ils n’ont pas besoin de chasser.

    Roi de la jungle et ancêtre des hommes

    C’est une chance pour les fauves d’avoir ce refuge à proximité. C’est comme si Dieu leur parlait pour leur donner la sagesse. C’était leur parapluie, face aux puissances du ciel qui des fois donnaient de la voix et grondaient, menaçant de liquider tout le peuple simiesque en abatant ses refuges, les arbres, sous les trombes d’eau.
    Il n’a pas de palais, le roi des singes, où il pourrait se protéger. Que faire, quand SM, elle-même est menacée ? Alors qu’il est supposé protéger les autres. Tout est vanité. Personne n’est à l’abris éléments dans cette forêt indienne. L’Inde qui est en paix et qui n’est guère menacée par ses adversaires, ses voisins ou des ennemis ! Lui, le roi élu et choisi, se devait de protéger et de guider le peuple vers le bonheur, la paix, le sexe, la nourriture à bon escient sans excès, la cohésion sans discrimination entre les mammifères, les reptiles, les insectes, les arbres et les fauves. Son peuple polyglotte aux multiples couleurs vivait dans l’égalité. Ses adeptes, ses zélotes inclinaient à son passage leur cou, en signe de respect, attendant de lui, une morsure gentille, une banane sauvage, un cri aigu et fier, un mot, un geste de la main ! Comment appelez-vous les mouvements de la cime, des branches et des troncs que font les arbres sous le vent ?
    Ses colères comme ses sourires, sa baraka, ses bénédictions, étaient une aubaine, un onguent et de la lumières qui revigoraient l’âme qui parmi les vivants. Qui refuserait de faire parti de ce cercle de privilégiés, où l’on ne manquait ni de droits ni d’agréments ? Vigilant, le roi des animaux ne devait pas faire de jaloux (car il se ferait des ennemis ainsi ) et les mérites étaient publiquement décernés. S’il prend rarement des vacances, on prétend que c’est par peur d’aller si haut. La peur du ciel et des orages, la peur des dieux et de l’inconnu, ou de la hauteur et des avions ? D’aucuns disent que c’est par crainte de laisser la chaise vide ! Pour ne pas subir le sort des républiques, qui ont vu leurs dirigeants sauter ! S’il parle peu et s’il sort dehors si peu aux congrès, c’est pour ne pas tenter le diable et pour s’éviter des parlotes inutiles et des confusions, des amalgames avec les tyrans et les despotes.

    Adam, version primate

    Il refuse de sortir de la forêt, inutilement, pour demeurer près des siens, à leur écoute constante. Les rois des Indes et les Maharadjas ont quasiment disparu. Mais le singe à queue lustrée, le macaque au poitrail blanchi, vit plus comme un moine, un gourou et un sage, qu’un prince sanguinaire dans sa forêt.
    S’il refuse des jeux ou des ébats charnels inutiles, s’il ne copule que lors des ruts prescrits, c’est pour le rite et la bonne gouvernance, pour la communion avec son espèce et celle ses assujettis !
    Car depuis la mort du Lion, son père spirituel, il a beaucoup muri et longuement réfléchi. S’il consomme un fruit et qu’il fasse la diète, c’est qu’il a le don, le sentiment de devenir comme Adam. Un homme nouveau, entier, pourvu qu’il n’écoute point les sifflements de Satan et qu’il évite les pommes de cet arbre interdit. Cet arbre qui découvre la nudité, la concupiscence et l’amour instinctif des excès en toutes choses et l’attirance vers les interdits. Et il sait que les serpents, c’est leur sort de servir comme agents du Diable et de rester toujours à l’affut.

    Le secret de la lumière

    Est de voir où nous marchons. Pour nous, vestiges des humains, le Diable on sait qui c’est. Même si on a la chance de ne pas le rencontrer…Il n’est qu’un symbole, celui des grandes puissances. Pas les States, la Chine ou la Russie, celles des ténèbres. Et pourtant, Lucifer, est  »le porteur de la lumière », selon l’étymologie de son nom. Voire le porteur, issu du feu ! Demandez aux soufis et aux astrophysiciens, ceux du boson de Higgs ! Alors les plus illuminés, les plus intelligents, seraient nos vrais ennemis ? Aie !

    Sauf que là, si bas et si loin

    et sauf votre respect, monsieur le Maire, je vais vous dire : « qu’entre deux merdes, il y a toujours des crachats à éviter « . Sur nos sentes forestières, pardon on est sorti du conte, je veux dire sur nos avenues du Centre Ville, quand on a l’heur de marcher encore, debout, à pied, on fait de tristes rencontres. Là dans l’entrechoc des cafés et des voitures, qui comblent les trottoirs, sous votre regard de responsable. Là, sous les feux des scanners inquisiteurs, de ceux qui occupent les ruines et les restes de nos artères vomies. Là, on n’est sorti de la ville, de l’urbain, de l’humanité, la citoyenneté pour râler. Ne nous demandez plus d’aller voter. On remplira les urnes d’urines prostatiques, de cailloux et de menstrues embaumées. Et c’est pour cela que les singes doivent rester sur là haut, sur les branches, dans leur verdeur éthérée, au dessus des hommes, du courroux des lions, des armes et des mêlées !
    Je sais que vous ne me lirez pas, mais je vous laisse la paix dans ce zoo, où les primates sont nos meilleurs frères, nos ancêtres pour demain, peut-être !

    Les Chroniques différées de Mme Student
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Septembre 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HOMÉLIE A L’ANTI BACHAR EL ASSAD
    ET APHORISMES CORPUSCULAIRES

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    Les genoux repliés sur le sol gazonné que ses pieds tractaient de leurs crampons tout à l’heure, les doigts levés au Ciel auquel il rendait grâce, le héros du match à la tête d’ébène, voyait ses sueurs briller sur sa face, comme les perles d’un diadème.

    Couché sur les planches du théâtre, cet acteur que l’on voyait jouer un rôle, regardait la salle comble et ses milliers de spectateurs. Il ne reconnaissait aucun d’entre eux et pourtant il parlait leur langue, en jouant avec leur écoute et ses soupirs.

    Avec comme encre les pluies de l’hiver, j’écrirais Ton nom sur les feuilles d’arbres de la sphère. Avec, comme encre la mer, j’écrirais Ton nom sur toutes les terres. Avec comme encre le soleil j’écrirai Ton nom sur les étoiles de l’univers. Vraisemblablement, il parlait à Dieu et non à une quelconque dulcinée de la race des anges !

    Anniversaires singuliers, comme au zoo, où les animaux en capture, tristes et solitaires, commençaient à perdre le fil de l’histoire. Ils trouvaient au film de leur vie, une fin horrible et tragique. Les marchands qui nourrissaient les bêtes de viande d’ânes équarrissaient même les zèbres morts et les donnaient aux fauves locaux en pâture. Les moyens du zoo étaient limités. Les animaux vieillis demandaient plus de soins et de moyens. Alors, il fallait comme monnaies d’échange, les revendre, pour garder le zoo en vie. Mais faute de cirques et de repreneurs, si leurs chairs étaient hachées, leurs peaux valaient plus encore pour les collectionneurs. Ceux-là, leur donnaient plus de valeurs, une fois morts !

    Des mots, des sons, de la musique, des vapeurs des chants et des prières. Une brume monte du lavabo. Le brouillard s’échappe par la lucarne vers les nuages. D’infimes gouttelettes corpusculaires, s’échappent de la vasque en montant vers le ciel. Chaque micro grain de ces nuages décrit un cycle et fait partie d’un tout. L’univers. Même en dégageant, la goutte a un rôle, une fonction, aussi infimes soient-ils ! Chaque molécule comptabilisée de ces élément et leur ensemble, éparse ouconjoint, décrit un évènement, physique, chimique, électrique ou magnétique, qui s’inscrit dans sur la terre et dans le temps.

    Leurs destins, leurs cursus et leurs interactions avec le milieu et les êtres ont une fin, une fin et un but. Si rien n’est soumis au hasard seul, ou si tout est déterminé, les éléments que nous sommes et ceux que nous ingurgitons pour nous entretenir et nous maintenir, obéissent aux mêmes questionnements que le cursus des particules. Si rien n’est laissé au hasard, c’est qu’il y a une dynamique, une force, qui les compte, les suit qui les pousse, les dirige ou les détermine. Si quelqu’Un les suit, les comptabilise, atomes par atomes et molécules, c’est qu’Il est puissant, précis, pointilleux et excessivement fort. Il en connaît l’origine, la suite et Il en sait l’avenir. Il sait prédire la vie et ce qui vient après ou avant…LUI !

    La silhouette du chien de bronze sur le meuble de télé, frissonne à l’aboiement du chien qui joue dans le film ou sur les voix de cet opéra , à la télé. L’archet du premier violon, qui accompagne le Rossignol, fait une ombre qui va et qui revient pour se perdre dans l’ombre des souliers du musicien. Le tambourin qui les accompagne essaie par moment de sortir les ombres de leur fusion. Tu aperçois tout ça, comme les corpuscules de la vapeur. Mais, tu n’es pas le seul !

    Micro-événements, ceux des moyens ludiques et des informations, banalités multiples, à travers les ondes touffues et les mondes, à commencer par celui-là. Toutes les ondes que l’on voit, que l’on n’entend ou que l’on ne voit pas. Celles-là aussi ont de l’importance, à commencer par la chaleur et la lumière, le soleil, cette étoile sans laquelle les humains et leur Terre ne seraient pas là.

    Nous vivons au sein d’éléments dans un milieu, dans un laboratoire en fusion ! Au milieu d’éléments qui nous influencent, nous animent, nous déterminent ou nous font naître chacun dans son coin, sur terre, sur mer ou dans les airs. Comme une tâche ratée ou une grande œuvre. Banalité si naturelles, intriquées et si complexes, inexpliquées, en fait.

    Ombres inutiles, jeux, lunes, livres, échos de nos voix, entre les rives et les monts. Écrits épars, destins, qui laissent inconscients et aveugles tout un, chacun. Chaque coin du monde, dans le ciel et sous les eaux, entre les feuilles et sous le vent est le champ de cohortes de vivants qui fourmillent par milliards de milliards d’êtres et d’âmes ! Spectres composites, où chacun est un univers secret, qui vit selon des calculs qu’il cherche vainement à percer et que la science de l’homme n’a pas totalement compris.

    La nature est très riche, lui spolier quelques arbres, quelques tonnes de produits chimiques, qu’à cela ne tienne ! Déversés ça et là, par les usines en plus de leurs fumées, par les laves des volcans, par les avions ou les tsunamis des océans, qu’à cela ne tienne ! Quelques terres volées ou quelques peuples nettoyés, rien ne se perd en fait, rien ne s’envole ! Tout reste sur terre ou lui revient, tout se recrée et s’y répand ! C’est la terre qui vit. Nous n’en sommes que les exo parasites, furtifs et néfastes, d’un moment.

    Et cette coquille d’escargot, que je croyais vide en la montrant à Adam ! Un escargot dont la chair brune apparaissait en le retournant. C’était bien inutile de la casser et de le tuer, l’avais-je averti. Ce qu’il fit néanmoins, pour l’essayer en la brisant. Les jouets sont fragiles entre leurs mains. Aller lui expliquer, la vie et la mort, sans le violenter à cet enfant !

    Aller confier quelque chose de précieux et d’unique pour son propriétaire, sa vie, à un enfant ! Fut-il prince ou potentat, riche ou simplement curieux, il prendra cet objet pour son bien. Il voudra le démonter, comme moi enfant cet avion, toi ta poupée. Il voudra sonder nos corps et nos âmes, en les tenant pour jouets, les siens. Curieux, il voudra ou savoir une fois écrasés où c’est que les âmes s’en vont !

    Comprendre la vie et la mort, à moins que ce ne soit inutile pour certains, c’est comme tenter de nous démontrer vivants en tant qu’humains, ce qui nous attend demain ! C’est comme un voyage dont les étapes inutiles sont comme des impasses, stupides et cauchemardesques qui vous révulsent, une fois éveillé et pour très longtemps. L’incompréhension est une torture manifeste. Tel le cas de la vie et nos questionnements sur son origine et sa fin. La nôtre, en premier, est comme ce voyage incompréhensible et inconstant et inconsistant, dont on se réveille, transis et désorientés, sans l’avoir solutionné en dormant.

    Nous sommes sortis des herbes, comme cet escargot. Qui d’entre-nous représente sa vie comme celle d’un escargot ? Fussiez-vous philosophe comme BHL ou soufi comme Lafquih Lyazghi. Évidemment, ce n’est pas le cas de l’émir du Koweït, ni celui de Netanyahou ou du président Assad !

    Quelles différences y a-t-il entre nous, monsieur le président de malheur pour les Syriens ? Ciblé par ceux qui te voient comme cet escargot entre les mains d’un enfant, un chien enragé ou un rat, qu’as-tu de plus que Kaddafi, Saddam ou Ben Ladden ?

    Nous sommes aussi complexes les uns que les autres, aussi compliqués sur le plan fonctions et organisme que le plus petit être qui naît sur cette terre. Qu’avons-nous de mieux que les plus féconds. Très peu. Remets-le sur le gazon, mon fils !

    Et toi, laisse tes assujettis élire démocratiquement un autre chef, et passe ton temps ! Rien n’y fit ! Décidé et tenace à devenir, têtu, vilain et méchant ! Laisse tes escargots brouter les feuilles de ricin et les daturas, à côté des poubelles éventrées et des bouteilles vides, dans ce terrain vague où poussent les chardons.

    Ce champs de mines qui avoisine, pour toi Bachar, le temple sacré des fils de dieu, les affidés du roi Salomon !

    Voilà que mon digne descendant se met à jouer avec les éléments !

    Pendant que l’avenir se met en place pour ce grand crétin et que la guerre civile flambe entre ses loyalistes véreux, les victimes et les potentats, Chinois et Russes, fidèles à leurs amitiés et à leur clan, empêchent les armées de l’OTAN de relancer une guerre d’ingérence humanitaire. L’alibi n’est pas loin de l’Irak et de l’Afgheunistan* ! Toc, toc, ôh HI, ceux de l’Iran !

    Où les mets-Tu les âmes de nos civils que les guerres emportent ? Sont-elles avec les âmes des chanteurs et des poètes ? Les victimes sont elles engrangées aux mêmes étages que les ravisseurs de leurs vies ?

    Je ne parle pas de ces illustres divas et de leurs maîtres. Ils méritent l’académie céleste, auprès des anges qui soutiennent Ton trône et qui chantent Ta gloire ! Anges de Dieu, vous qui aimez les éléments et les surveiller au dessus de nos têtes, aussi légers et futiles soient-ils, avez-vous entendu nos maîtres ? Les chants d’Oum Kalthoum aux allures de fêtes ? Toutes les voix d’Orient, celles des musiciens du Nord et les rythmes de l’Ouest ?

    N’y a-t-il pas une planète, un vaste ciel, un immense théâtre, où l’on puisse laisser ces anges-humains Te louer de leur voix, Seigneur, sans jamais s’éteindre et chanter l’amour et la vie que Tu as créés pour eux ? L’amour et la vie que Tu as créés et que Tu sauvegardes contre le néant et que Tu conditionnes pour eux et en eux !

    N’y-a-t-il pas, dans ce vaste univers, qui n’est que Ta création illimitée, merveilleuse et gigantesque, une place pas trop loin de Toi, pour ceux qui Te prient et Te louent et pour ceux qui T’aiment simplement en T’admirant ? Ceux qui espèrent se faire aimer de Toi en retour, pour leur incongrue passion envers Toi ! Ceux qui élèvent de leur vivant leurs voix en espérant que leurs âmes s’élèvent à leurs tours pour arriver jusqu’à Toi ?

    Y-a-t-il une voix de sagesse, une voie de sortie pour ce démon, afin que la paix s’installe sur cette terre ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Le 5 février 2012

    #204546
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Occupez-vous de poésie et oubliez la politique !

    AVERTISSEMENT : CECI EST UN TEXTE DE DÉTENTE POUR ADULTES
    CET ARTICLE D’ARCHIVES EST TRANSCRIT SUR CE FORUM
    À PROPOS DES TROUBLES ÉRECTILES ÉTUDIÉS LORS DU CONGRES MACHIN…

    CITATION :

    ‘’ ‘’ En effet, selon une étude épidémiologique faite en 1999, 54% des Marocains souffrent de cette pathologie. La dite étude a été menée par la wilaya du Grand Casablanca. L’échantillon avait porté sur 655 hommes âgés de 25 ans….’’’’

    Le Ministère de l’Intérieur s’occupe de questions vraiment intimistes ! La Wilaya de Casa, c’est la plus grosse pièce de l’infanterie intérieure ! Elle nous veut du bien la willaya de Casa pour mener ces études sur la sexualité concomitamment avec un large panel. Ses prérogatives vont jusqu’aux organes du bonheur ! Du pain et des jeux ! Des bûches en bois pour chauffer les foyers et produire plus d’électeurs-ouvriers-chômeurs-‘’herragas’’- ! On oublie la menace démographique, le ‘’tahdid nesl’’, pour ne s’occuper que de sexe en ‘’hadid’’ ! Adieu ‘’nidam al âili’’, c’est le ‘’nidal al âili’’ , qui commence !

    La défense du drapeau se fait aussi par la défonce ! Multipliez-vous, (jouissez, procréez), répandez-vous dessus, dominez la Terre. C’est biblique ! Intéressés, on ne fait ici-bas, qu’appliquer à la lettre les recommandations divines ! De ce fait, les petits soins de la ‘’mère des wizarates’’ nous suivent ‘’mina el mahdi ila ellahdi’’, et bien avant la procréation maintenant, afin de contrôler les naissances et la population ! Les diables nous guettent, les anges comptabilisent nos actions et nous surveillent ! Ah s’ils pouvaient nous diriger vers les meilleures…Pour notre sécurité, les anges travaillent-ils avec le ministère de l’Intérieur ? Ne peut-on pas communiquer avec ? Palabrer, copains-copains, prendre un pot ensemble, question de ne pas cahouetter ! Mais discrets, leur bouche close les empêche de boire et de manger !

    On ne se ferait pas prendre pour les niais que nous sommes ! Et puis question responsabilité, destin, fautes, libertés, on rétorquerait, ce n’est pas la mienne, c’état écrit, je ne suis que piloté ! On n’est jamais, seuls, toujours flanqués de bergagas. Ce ne sont pas des anges ni des salariés, rien que des guetteurs qui rasent gratis ! Pro patria ! Li Allah fi sabil Allah. Un ange à droite pour les bonnes actions, l’autre comme le cœur à gauche et bien plus les quidams, pas nets, qui nous matent au café, ou sur le Net. Leurs oreilles pendues à ce que tu me diras ! Avez-vous lu ‘’1989’’, le roman de science fiction où Big Brother, super branché, a les yeux partout ? Ici les délateurs, ne font guère comme les trois macaques, leur célèbre formule : ma chètche, ma goultch, ma smaêtch !

    Bonjour les tests ADN à même la rue et les marqueurs de couples légaux, par puce avec surveillance GSM sur Google Map ! On ne finit pas d’exploiter la techno, mais on a toujours besoin de l’homme au lit, pour les besoins de la chose ! Pas moyen de le remplacer, même avec un gadget mécanique. Ou presque ! Aujourd’hui, les soucis internes de l’Intérieur, vont de la pilule, la douce amère, à celle du lendemain, en passant par la prescription de la Santé. Demain, méfiez vous des caméras vaginales avec empreinte du gland et fax-image extemporané aux veilleurs de nuit ! Demain l’avortement librement consentis viendra laïciser les indications médicales ! Toute erreur de la nature sera avortée ! Les intégristes auront beau crier, us religion morale et tradition, les droits de l’homme, laïques par essence, limiteront les naissances et les ardeurs incontrôlées !

    L‘Intérieur avant-gardiste est au fait de toutes les avancées ! Des problèmes génésiques de territoire et de nationalité, à ce que nous faisons au lit, pas de frontière dans ce qui nous est interne ! Son territoire est en nous ! Houwwa dialna, we hna, hna- bezzaf- dialou ! C’est pour cela qu’on veut ouvrir leurs frontières aux fellagas ! Pour les instruire de ce que nous faisons ! On n’a pas peur on n‘est pas violent! On n’a rien à cacher, car on ne peut rien leur cacher. La glasnost ! Nous, nous respectons les gens en képi et en matraque. Les nôtres de voisins, ils ont leurs orgueilleuses et grosses ‘’matragues’’ ! Gare ! Faites gaffe les filles ! Ils ont le cœur qui sent le pétrole ! Ils sont devenus subitement riches nos frères camarades ! Si leurs fières frontières, permissives déjà s’ouvrent, ce sera la banqueroute de nos bourses… marocaines ! En plus, des apparts hors de prix, les femmes, les nôtres, seront hors de portées, avec des portées exogènes ! Comment ? Vive la pilule qui ouvre les frontières ! La pilule de l’UMA, avalée par le biais de l’UPM ! Toutefois, une réserve. On devra faire faire des tests du sida à l’entrée et de paternité à la sortie ! Côté Nord, les visas pour l’Europe nous emmerdent, du fait des empreintes digitales. Eux, les Gouares, ‘’el gaouareh’’, (les arrogants), ils viennent en terrain conquis. L’intérieur, cet ancien royaume de feu Si Driss est une boussole qui a les yeux ouverts dans toutes les directions. ‘’Coïté’’ Est, pour les frangins, pas de visa ! Mais, on demandera des tests ADN ! Et des garanties pour leur éventuelle descendance de ce coté ci de la monarchie à Boutef !

    Au Sud, pourvu que les Polisaroïdes relookés de barbes ne se perdent pas dans les sables ! Pourvu que le GIA, mué selon les rites de la Qaïda, avec l’aide des sécessionnistes sahraouis, calés sur leurs scénarii de gauche, ne fassent pas dans le terrorisme ! Les subversifs de papa c’était du gâteau ! Et puis qu’à cela ne tienne, l’Intérieur, version grandes écoles, Benmoussa, c’est l’ère du menu à la carte ! De la carte du territoire à celle de l’identité ! De la carte plastifiée à celle des urnes en plastic. Des affaires étrangères, à Manahasset, puis à l’INDH !! ‘’inedihache’’! Étonnement ! De Tazmamart au Taj Mam’Art. Les lieux de détention, les bagnes sordides et cruels des années de plomb, vont péter ! Ils serviront de musées et de lieux de souvenirs ! On ne va pas les exploser comme le Taj Mahal, de Bombay ! C’est un patrimoine, dont s’occuperont bien les ‘’internistes ‘’ ! Et puis de mieux en mieux, on vide les prisons ! Les fanatiques, réduisant leurs ardeurs, seront bientôt libérés, pour s’exprimer avec moins de bellicisme et plus de respects aux libertés de l’individu ! Les fatwas, on a un collège de savants pour les faire ! !

    Encore qu’il y ait des terroristes qu’on ne voit pas ! Ah bon ! Je veux dénoncer ! C’est essentiel, c’est existentiel ! Je suis un marocain, non ?! Donnez-moi un numéro vert pour dénoncer la RAQ et sa racaille de compteurs qui trompent ? Non ! L’épicier du coin, les cafetiers qui squattent le trottoir ! La baladia qui ruralise la ville ! Non ! Aïne mica de ma part ! Et puis, les autorités les connaissent mieux que moi ! Alors ‘’’skout’’ !

    J’en viens au sujet, après cette récréation ! Je veux exercer un droit imprescriptible ! Je veux dénoncer ceux qui nous rendent jaloux et honteux ! Ceux de parmi les gonfleurs de zizis ! Ces gaveurs d’oies qui se trompent d’animal et de foie ! Superbes prosélytes ! Je parle des Laboratoires. Les messagers d’Éros nous parlent d’addiction, de masturbations et de baises non stop, devant les écrans soft et autres imagos de femelles ! Ils sont formels ! On est des nuls question valeur au lit ! La baise est en baisse chez 16 millions de mecs, qui ne méritent plus ce nom ! Sans parler des femmes, obligées de partager la même morosité ! Le deuil de leur féminité ! Qu’elles soient victimes ou causes des ennuis de santé ! !

    Ces laboratoires, CES faiseurs de bonheur, qui pour arriver à leurs fins, commencent par le nôtre ! Vu de leur Olympe, le 7 ème au ciel n’est pas loin ! 100 dh le coup ! Et la moitié pour les génériques ! ! Ces demi-dieux nous humilient pour nos faiblesses ! Pris de regrets et conscients de notre endémique imperfection, de nos faiblesses, nous nous tuerons à la tâche pour élever nos moitiés ! Et pour prescrire, non stop, aux 75 % de la population, qui ne parle pas par pudeur de leurs gros problèmes de cœur ! Comprenez de zizis et de cucus à leurs médecins !

    Projet politique, projet de société, 54 % de marocains, pris dans la belle tranche des casaouis, sont de lamentables paresseux du sexe ! Des anormaux génitaux des débandeurs primitifs ! Si cette étude de la wilaya de casa C’est un grave problème de santé publique ! Et plus de 75 % « des malades » n’osent pas parler de leurs imperfections et de leurs ratés ! Notre belle et succulente ministre, Maja sanitaire, qui fait craquer les femmes, spécialement celles qui sont en phase de mutation, a du plein de sexes insatisfaits sur les bras. Oui, madame, la timidité n’est pas enseignée à la fac, aux médecins! Il faut un peu de crudité pour faire dans la verdeur !

    C’est symptomatique du lobe frontal chez les vieux, avant qu’Alzheimer ne leur fasse oublier qu’ils traînent un appendice entre les fesses ! ! Un organe, flaccide, dont ils ne se rappellent plus du nom, qui excipé entre les membres, ne tire même plus le pipi, là où il le faut ! Mais toujours à côté, sur la belgha, souillant le prieur qui ne sait plus s’il a prié ou pas et pourquoi il reste affublé d’un organe affaibli ! Donc, il y un redressement à faire ! C’est un viscère creux, aux veines dégonflées qui demande ses droits pour sortir la famille de ses pannes ! Ces Laboratoires diraient, sans peur ni reproches, que ce chantier est un problème de santé publique oublié !

    Mais aussi d’équilibre social et que s’en occuper, sérieusement madame, est un devoir d’état ! Demandez aux psychiatres, aux andrologues, aux sexologues, aux gynécologues, aux anthropologues, aux psychologues, aux juges, aux avocats, aux vendeurs en pharmacie, aux charlatans, aux barmaids, dont l’écoute et les séances de psychothérapie de comptoir, vaux bien celles des médecins ; demandez aux putes; ces sirènes de l’équilibre social, aux matons, aux directeurs des prisons, ils vous diront de quoi vous stupéfier, que ce chantier, ferait partie des obligations de l’INDH ! Mais c’est de la balagha , de l’impudence, en mauvais style, sinon de la basse rhétorique, à laquelle Abdou Rebbeh ne souscrit pas !

    CITATION ‘’’Il est à signaler en outre que depuis 1974, l’Organisation mondiale de la santé a souligné l’importance de la santé sexuelle en tant que composante du bien-être auquel chaque individu a droit : «L’individu possède des droits fondamentaux, dont le droit à la santé sexuelle et au plaisir, et le pouvoir de contrôler son activité sexuelle et reproductrice en fonction d’une éthique sociale personnelle».’’’

    L’OMS dit qu’il faut s’occuper de notre bonheur sexuel, et que c’est un droit inaliénable ! Inassouvi ! Oué ! Alors qu’elle s’exécute l’avocate ! Quitte à se faire aider par la pharmacienne de la famille, pour nous distribuer gratos, condoms, pilule dial lahlale, et pilule du bonheur ! La pilule bleue doit être délivrée gracieusement dans les dispensaires ! Sans ordonnance ! Comme c’est toujours le cas des médicaments en pharmacie !

    Coté délires. Limate âla chabeâ, lahla y reddou ! De toute façon personne n’en revient ! Pilule létale ? Je ne suis pourtant pas ton dénégateur, nihiliste, ton révisionniste, ni ton apostat : j’adore ta couleur ô pilule intime ! Alors à quand les distributeurs automatiques ! Avec capote et chewing-gum! Attend pour réaliser ton délire, que la mondialisation ouvre sur nos boulevards, des bordèles et des maisons closes ! A côté des sales de jeux et des femmes en vitrine ! Mais à quoi bon si le boulevard et les rues adjacentes en sont pleins !

    Côté Santé, pas côté du tout, le service d’épidémiologie est nul ! Presque, c’est une caricature à gros traits ! N’a-t-il pas vu que 54 % des marocains sont des handicapés ! A vie ! A wili ! ! Nos partenaires sont les otages, mal comprises, d’un leurre, d’un sexe devenu virtuel ! Il est pour la moitié de l’humanité, six heure trente à jamais ! Et que ces soi-disant hommes, auxquels le princeps mâle manque justement, qu’il leur faut toute une patrie, pas seulement un ministère à la Zouléikha Nasri, pour les caser par charité mohammadienne !

    Cette honte nationale, cette ‘’moussiba’’ bue, est une ‘’hogra’’ à l’algérienne ! Il faut parmi les jours fastes de nos fêtes multiples, qu’on arrête une date pour célébrer ces héros en reddition, ces hommes devenus imparfaits, ces anti-héros, ces martyrs du foyer, ces vaincus à la Saddam. Et ce jour là, qu’ils se lacèrent le dos, à sang, à la manière des adeptes de la Chiâa ! Que ne peut-on faire pour contenter nos douces moitiés et les remplir à temps plein, les combler ? A gros chagrins, gros bonheur !

    Mais il faudrait que les femmes majuscules, les femmes qui nous gouvernent s’exécutent ! Ces femmes d’élites défendront les droits des femmes délitées ! Du gouvernement au foyer, toutes unies pour le même sexe ! Être femmes pour être mères ! La féminité des sexes forts pour le sexe faible ! Ou simplement raffermi. Slogans pour une politique d’état, où la démocratie du sexe ne serait pas un vain mot. Elles ne demandent pas la lune, elles demandent leur droit au ciel ! Elles demandent un droit : celui qui a un rapport avec nos rapports ! Comprenez avec devoirs ! C’est ce qu’elles pensent sans oser le dire, par simple respect et par pudeur !

    Pour nous, les malheureux mâles, en mal de mollesse, nous n’aurons nulle excuse pour rester ‘’frigides’’ ! Disons livides ! Si vous réservez, dans votre machiste persistant, ce qualificatif sexiste aux seules femmes ! Admettons et relevons la tête et le gland ! Quand il y a des ratés définitifs, une inadéquation entre la volonté et la force, les moyens et les idées, quand le cœur physique ne suit pas le cœur du penchant. Et que faute de laisser pencher l’aiguille éperdument, à six heure, on arrête celle des minutes de la vie, complètement ! Réchauffés, stigmatisés, requinqués, nous lutterons côte à côte, sens dessus dessous, encore qu’il faille un petit trait d’union, pour nous relier ! C’est ce qu’on appelle mourir à la tâche !

    Entre les drogues, celles prescrites et celles plus dures, produites à flots et/ou prises en cachette, le sida et la frousse des problèmes de sexes aux multiples inconnues, il y la dragée bleue qu’on veut nous faire avaler de force ! Jusqu’à l’effet de mode et de suivisme, jusqu’à la floraison d’une dizaine de génériques ! 50 mg de sildénafil, 100 mg, ‘’bach twilli âoud wella fil’’, doubler la dose aux diabétiques et aux sexophiles ! Sauf qu’elle est là, l’addiction ! On nous force, par médecins interposés ! La prescription est commercialement recherchée par les labos du bonheur, avec renfort de spécialistes débarqués d’outremer, (ingérence humanitaire ou complémentarité scientifique et import technique), en plus des sommités indigènes, venues sans gros frais, pour le plaisir de soigner, uniquement !

    Alors que chez nous, plus près du ventre et pas du tout du bas ventre, on dit ‘’melli el kerche ka techbaê ka tegoule le errasse, ghénni ! ‘’ Plus catholiquement, quand on n’a pas besoin de progéniture, pourquoi forniquer ! For love’s sake only ?!

    CITATION : Les organisateurs du congrès notent que 54% des Marocains souffrent de troubles érectiles et en Europe, par exemple, 65 à 75% des hommes présentant un problème de sexualité n’osent pas consulter’’ Et comment le sait-on? Par calcul statique et par extrapolation ?

    Un peu de vigilance, pardi ! ‘’Fine hiya had’’ l’étude ? Va-t-on laisser les labos créer le besoin, l’effet de mode, ‘’lamâaneda binatna’’, et créer des problèmes au sexe, quand celui-ci, ne nous en crée plus ! Publiez-la, cette étude sur les parties honteuses des casaouis, sur un média médical, crédible d’abord ! Au lieu d’avancer des horreurs de chiffres, des assertions faussement médicales, un blanchiment scientifique, ‘’ ‘’ ‘’ ….Une armada de faiseurs d’opinion, qui parlent pour abuser médecins et consommateurs.
    Quels sont les labos qui sont derrière ce consumérisme de pointe ? Cette honteuse assertion ! Ne sont-ils là que pour nous exploiter vendre pour vendre, quitte à meurtrir, appauvrir et tuer ?

    L’OMS devrait s’occuper des millions d’enfants qui crèvent en Afrique, du fait du climat, des guerres tribales, du chômage, de la pauvreté, de la malnutrition et des maladies simples, infectieuses et parasitaire, du manque d’eau et de salubrité, de ces drames qui sévissent au lieu de nous faire perdre la raison, le sens des priorités, en oubliant les premiers droits, ses premiers devoir, qu’elle doit imprimer à l’ONU, en pensant nous combler de confort sexuel, au lieu de nous aider à lutter contre la faim et la désertification, au lieu de faire limiter les industrie de guerre et d’armements, qui créent les foyers de tension, pour attiser les guerres et provoquer les commandes !

    Il y a un méchant ange, de gauche, qui me dicte : Va te coucher !
    Et un autre de droite, qui me conseille : Occupez-vous de « baiser » et oubliez la politique !


    CHRONIQUE DU ZIZI QUI TOMBE PREMIER JET, LE 1ER DÉCEMBRE 2008

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

    _________________

    #206768

    Sujet: he is back

    dans le forum Café OujdaCity
    nizarovicia
    Membre

    bonjour all
    aprés ghiyab twil me revoila sur le forum //
    les admin kidayrine ? vous allez bien ?

15 réponses de 31 à 45 (sur un total de 199)
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