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DR IDRISSI MY AHMED
aamm25@gmail.comA Son Excellence Monsieur Le Professeur El Houssaine Louardi
Bonjour Excellence,
Que l’année nouvelle vous soit favorable et sans erreurs au ministère !Niet Monsieur le Ministre de la Santé !
Là, vous vous gourez N’âamasse ! Ne sinistrez pas la Santé plus qu’elle ne l’est ! Les dossiers mal hérités, qui vous poussent ou vous obligent de commettre cette forcenée et regrettable erreur ! Sachez calmer, je vous prie, les ardeurs qui vous trompent et qui vous piègent. Et qui nous lèsent, en offrant à la flibuste mercantile, la chair de nos malades, comme on avait offert les fantassins du rif aux canons coloniaux du Nord !
Vous, Monsieur le Professeur, votre parti, le PPS, le Gouvernement péjidéen en seriez devant l’histoire les architectes, les promoteurs, voire les pathétiques revendeurs de nos chairs ! Rien que ça et sauf votre respect ! On voit mal un excellent praticien, adepte de l’idéologie doctrinaire socialiste, telle que revisitée par pragmatisme et adaptée par consensus aux mœurs du pays et à l’esprit de la nation, céder faute de territoires aux étrangers, l’avenir de toute une profession. D’autant qu’il en est le tuteur légal au ministère, le professeur idoine et le doyen illustre et et le garant du succès de ses disciples.
Laissez-leur leur travail à nos professionnels, qui sont vos lauréats et vos collègues ! Encouragez-les, à partir de votre Ministère ! Poussez les médecins marocains, vos collègues et vos pairs, vers le succès dans leur magistère, en excipant de leur supériorité technique, de leur formation et de leur savoir faire. Ce face aux étrangers dont on colporte et on vante la supériorité ! Ethnique? Celle de leur simple identité d’étrangers, Le marocain, friqué ou sans arrogance est féru du label étranger. Complexe du colonisé oblige. Vous le savez, et vous voudriez bien qu’on ne vous accusât point de cultiver encore plus ce complexe dénégateur ! Vous détruiseriez nonobstant, ce qu’il y a de plus noble dans la Médecine, l’humain au profit de la rumeur, du bizness et de la fausse réputation. Vous qui les représentez avec honneur, vous avez besoin des médecins marocains pour faire le Maroc et non point de mercenaires ou d’aventuriers pour vampiriser le secteur !
Tant de travail et de temps, tant d’ambitions civiques et humanitaires, férues d’engouement scientifique, ont été investis par ces médecins et leurs familles. Il est juste et de bonne gouvernance, Excellence, que de respecter jalousement leurs droits. Et aussi judicieux de faire respecter l’adresse et l’ardeur dans le métier de ces privés qui rendent bien service à La Santé, ce Ministère que vous servez magistralement ! Pour tenter de devenir des cadres, vos collègues, ont consenti bien des sacrifices ! N’est-ce pas dangereux et partial que de les sacrifier de la sorte et de jeter aux orties leurs justes intérêts dans leur pays ! Et ce, malgré les longues études sur lesquelles vous avez-vous-même veillé longuement !
Il n’y a pas que le lucre en médecine. A Casa au CHU, à la fac, aux urgences, en Réa vous n’avez pas connu la dureté matérielle de la moitié des médecins qui opèrent au Maroc ! Celle des généralistes, parent appauvris du système de soins et cinquième roue de la calèche ! Beaucoup d’entre nous souffrent des fins de mois mortelles et terminent très mal leurs cursus de vie.
Les médecins n’ont même pas de couverture sociale ni de retraite pour leurs vieux jours…Songez-y Maître ! Commencez par cela, s’il vous plaît, à coté des formations post-universitaires, qu’il est temps d’offrir et d’organiser systématiquement dans ce pays !
Avec un professeur à la tête de ce Ministère, jetez-en les fondements ! On se rappellera de vous comme fondateur ! Et non comme celui qui aura poussé le libéral marocain, à la reddition, devant les appétits féroces des investisseurs, qui pourraient trouver ailleurs, là au Maroc, d’autre créneaux pour fructifier leurs biens, au lieu de parasiter un secteur, longtemps sacré, qui a toujours appartenu aux seuls médecins. Quelle place laisseriez-vous à ceux qui ayant fait chirurgie dans vos hôpitaux, ou complu à dix ans dans vos services, d’orl, de cardio ou de gynéco, et qui voudraient une fois libérés, investir simplement dans leur propre domaine, dans des cliniques, sans se mouiller ailleurs ou se pervertir autrement !Est surtout, pitié pour votre beau parcours, car nous vous admirons tant. Et vous le savez Monsieur le Doyen. Nous n’avons pas besoin de vous jeter des fleurs, Si Louardi ! Ne refaites pas l’erreur de la création des cliniques CNSS. Une forfaiture anti ordinale, non réglée à ce jour. Elle aura été pour notre sensibilité éthique, pire que la création d’un certain état colonial et raciste en Palestine ! Libéraux par choix, par culture et par essence, ayant vu hier, l’Ordre dépassé par la forfaiture, nous ne pensons guère autrement ! L’histoire, ‘’ le principe de ne pas être juge et partie à la fois’’, nous ont donné raison, après quarante ans de malversations, de débauchage et d’errements ! Et depuis, de tergiversations !
Ces Polycliniques, qui tardent à fermer ou à retrouver preneurs locaux, s’étaient ouvertes avec l’arrogance inique de l’ère ‘’saturnienne’’ antérieure ! En bravant l’Ordre d’abord et le Ministère ensuite et depuis toujours, en déviant ses cadres, ces médecins du public, de leurs offices, en tant que fonctionnaires de l’Etat. Cette forfaiture s’est incrustée dans les mœurs, comme une seconde nature, difficile à extirper, tant les passe-droits sont devenus monnaies courantes ! En rabattant sans frein ni pudeur ses malades, en racolant ses médecins, en les déviant, en les empêchant de faire intra-muros, le travail hospitalier pour lequel ils sont payés… D’autant qu’on raconte et qu’on en tait encore, les actes de dilapidation des biens des assurés, par les véreux gestionnaires de la Caisse de l’époque.
Ce fait, fut un viol en cette époque quasi féodale. Ce forfait de leur création avait créé un précédent. Un forcing pour enfanter un Secteur pirate, bâtard comme il se doit. Lequel avec forfanterie et une arrogance inégalée, déviait les spécialistes et les profs de leurs services hospitaliers et de leurs obligations strictement universitaires. Si des malades et des étudiants ont en souffert, c’est d’une certitude qui se passe de chiffres et de commentaires ! Le passé ne sert qu’à illuminer l’avenir. Et nous espérons tellement de clarté de votre part, Professeur Louardi.
Cette confusion, ces dépassements, ont contribué à appauvrir les hospices de la Santé Publique. D’abord en privant automatiquement les hôpitaux de l’Etat, les premiers, des apports des mutualistes et des assurés sociaux, d’un pactole non négligeable, qui eusse pu permettre de moderniser les hôpitaux d’alors ! Car ces formations ont été spoliées de la prise en charge des assurés sociaux, des mutualisés et même des malades non assurés, » des clients », les grands payants disait-on, qui se déversaient sur ces hospices, plus attractifs ! Livrés à un secteur né rabatteur, ils ont été servis !
On en est encore à chercher des repreneurs étrangers pour colmater la Bavure anticonstitutionnelle en leur fourguant ces unités. Ces cliniques qui doivent commencer à tomber en ruine et à se démoder, ne représentent plus peut-être que des charges salariales et des terrains immobiliers pour les éventuels acheteurs ! Une aubaine !
Evidemment pour placer de l’argent sale, il n’y a pas mieux comme opération ! Evidemment, les prix de cession resteront totalement ou partiellement dehors ! Sauf miracle ! Mais, de notre part, ce ne sont que des supputations…
Le Peuple n’a pas encore compris où pourrait le mener cette bavure. Une des exactions qui ont failli ternir encore plus vos prédécesseurs ! Cette extravagance que vous devriez éviter aussi, en tant qu’homme propre ! Sans vous inonder de fleurs !
Votre opération de vente de la Santé aux étrangers, cette opération serait parallèle à celle des concessions des services par Basri ! Qui plus est, elle se commettrait sur le dos des seuls médecins libéraux. Elle livrerait les marocains malades, ligotés et conditionnés, aux conditions drastiques des investisseurs. Chose ‘’instinctivement naturelle’’ pour le lucre qu’ils viendraient chercher. Les autres secteurs libéraux en seraient soulagés!
Un investisseur, avec sa m’halla de pontes en affiche, ne viendront que pour le gain, sensu stricto. En dehors de quelque rares cadres étrangers, qu’apportent-ils aux Régies et au Marocains, pour rafler tant de bénéfices ? Augmenter les tarifs, malgré les accords, ils trouveront et les combines et les complices parmi les ‘’honorable conseillers. Quitte à abuser de la confiance aveugle et de l’ignorance des »indigènes », nos gens seront prédatés ! Vous ne pouvez pas avoir les yeux des Inspecteurs de la Santé, constamment vigiles et sincères, sur les dépassements et les manquements. Seuls critères de gains chez certains racoleurs qui profitent de leurs nationalités, bien introduites et quasi immunitaires, pour s’offrir des passe-droits, si naturels sur le dos des autochtones ! La nature humaine est ainsi faite.
Seulement là, dans le domaine de la santé, c’est le seul »secteur libéral » que vous voudriez punir et pénaliser en soldant aux capitaux privés et aux étrangers, un package de malades ! Leurs malades ! On parle volontiers et ostensiblement du savoir faire étranger…Certes ! Est-on réellement selon vous, Maître, si mortellement à la traîne ? Où déjà éteints ? Et à quoi seraient dues nos défections en tant que marocains ?
Les taxes de TVA et de Douane sur le matos, jusqu’à 37 % ! Nous n’avons pas cessé de les décrier aux plus hautes autorités de la Nation, à partir de l’AAMM. Nous persistons à réclamer pour la Santé une révision des impôts sur les maladies et les soins. Un appel, une supplique pour les Hauts Lieux aux fins de Réforme Fiscale. Cette révision de la législation prédatrice en vigueur, se doit trouver en vous son leader ! Des taxes punitives des malades, indirectement partiales et iniques s’appliquent uniquement sur le dos des malades, respectant ceux qui sont sains ! Elles s’appliquent sans vertu ni équité, pour renchérir l’accès aux soins.
Ces taxes moyenâgeuses, telles les dîmes et la gabelle, sont une espèce insane de chaînes, de boulets et de carcans, qui handicapent et enserrent le cou des seuls malades. Elles frappent ce qui est essentiels et vital aux seuls malades, leur juste droit à la santé ! Le diagnostic, les soins et les médications en sont bridées. Ces taxes indirectes, sournoises et perfides, inconscientes pour la masse, sont naturellement appliquées avec un sadisme effarant sur les patients ! Appliquées tant sur les instruments, le matériel, les réactifs, les intrants que les médicaments, elles pénalisent tous les secteurs, et les Hôpitaux et les Caisses de remboursement.
Cette cherté supplémentaire bloque les investissements et la modernisation de par la plus-value, taxative et vexatoire, qu’elle englobe lors des achats. Cette partialité, qui ne frappe que les couches malades est inique, antidémocratique, contre-productive et anti-citoyenne ! Convenez-en, Excellence ! Elles pompent votre budget d’équipement médico-pharmaceutique de plus d’un tiers ! Vos propres achats en sont réduits. Les modernisations nécessaires et les investissements potentiels, ceux de la Santé Publique, la première, en sont inéluctablement affectés, monsieur le Ministre. Prenez-en conscience, de nouveau, Naâme a Sidi !
Et si retard, il y a en matière de cadres, d’équipement et de services dans les services de santé, tous secteurs confondus, ce serait la faute de qui, Maître ? De ceux qui avant vous, ont détérioré l’enseignement au Maroc ! Comme l’a stigmatisé, avec un magistral courage, Sidi Mohammed qu’Allah le guide ? Et qui plus est, la Santé, notre mère à tous, s’en ressent et vous en êtes l’un des témoins les plus objectifs !
Ainsi, en ne pénalisant que le secteur médical privé, par la pénétration étrangère, vous acceptez d’épargner de fait les autres fonctions libérales. Par équité, ou par glissement jurisprudentiel, inéluctable, l’Etat devrait leur appliquer la même politique d’ouverture ! Pardon, les offrir à la même curée invasive extérieure ! Et puis surtout, en élaguer ce qui ne servira à plus rien, les Marocains ! Car les Etrangers, sensés être riches et meilleurs praticiens, plus que admirés des nôtres, sont libres d’opérer en leur milieu conquis et tolérant, le Maroc. Il faudra dès lors commencer à fermer ces p….de facultés, que l’on décrie tant et pousser au DVD les enseignants restants ! Et là, retour au sublime et magistral discours de SM : «
Cesser de fabriquer des chômeurs » ! Je parle des marocains devenus superflus et inopérants, qu’il faut marginaliser, au profit des Gouares*. Les porteurs de capitaux et les capitalistes, d’origines douteuses, en mal de blanchiment dans notre Eden fiscal.
Donc, avis aux libéraux de tous les métiers confondus sur cette menace qui plane sur leurs fonctions ! Pendant que les Occidentaux s’enferment et s’enkystent, protégeant les leurs du chômage et des intrus, même européen, nous autres, nous nous ouvrons à eux ! Des vétérinaires aux dentistes, des pharmaciens de ville aux architectes et aux avocats, devraient fermer leurs boîtes et leurs caquets, au profit des groupements d’investisseurs, des Siadna N’sara ! Car l’Etat, en mal d’argent frais, honteusement complexé et déficitaire en cadres, puisque non formés par lui, viendra à leur appliquer la loi martiale, pardon la loi médicale !
Tous les métiers libéraux, seront à la merci des exo-capitalistes, qu’ils soient du métier médical, ou pas ! Qu’ils proviennent d’ici ou d’ailleurs, ils seront les bienvenus pour chasser ceux qui n’ont étudié localement que pour cela, et qui n’ont comme pays que Ça ! Le Maroc est une belle concession, pour ne pas dire plus de son ouverture intime, pardon de son éventration !
Les privatiser, ces cliniques et demain les cabinets, par les anciennes métropoles est une sanction pour les pays vaincus. Cette forfaiture nouvelle portera, avec prestance, le nom de celui qui en permettra le premier la pénétration. Ceci est donc un projet de recolonisation du Maroc, par ce Gouvernement nationaliste ! Malgré le fait qu’il ait à sa tête des ministres, des patriotes, qui ont juré fidélité au Roi, pour la sauvegarde de l’Indépendance du Maroc, pour son unité, autour de la personne emblématique et agissante du Roi!
Seulement cette opération, cette confusion, cette parodie économique, est un opprobre moral ! Elle aliénera les Marocains les plus affaiblis, les malades ! Ceux que vous avez aussi juré, un jour, de servir. Et nous de soigner et maintenant d’en défendre la dignité et les intérêts de ces concitoyens, en tentant de vous expliquer, avec ardeur, notre opinion !
Cette déconfiture ouvre la voix aux Saigneurs ! Elle crée le précédent, ouvre la porte et la dérive, sur tous les métiers libéraux disais-je donc, en menaçant leur existence, carrément. En justifiant de leur nombre, de leur insuffisance et/ou de leurs compétences on les pousse au chômage ou à l’extinction. Car vous voyez déjà, avec leurs crises économiques patentes, les gens du Nord venir se déverser chez nous. Nous sommes si hospitaliers, si largement ouverts et si bienveillants envers nos anciens colons ! Les Médecins, leurs médecins et autres cadres libéraux, profiteront de nos concessions et de nos faiblesses pour inhiber encore plus la production et la formation de nos cadres. Je ne suis pas du FN, j’abhorre ses thèses, mais je suis conscient des dérives potentielles que cette greffe, que ce bricolage pourraient faire de notre métier, de notre magistère et nôtres !
Car nous tolérons tout, au nom du conflit du Sahara. Aussi, nous-pénétreront-ils avec plus de libertés et d’engouement encore. Libres de toute cupidité, nous subirons, désarmés par tant de béatitude, les invasions des privés étrangers. Oui, là aussi, ça fera du boulot et de la création de travail….Sic ! Et les nôtres, hé bien, ils iront se réchauffer au Mali ou faire les hitistes* sur les contreforts du Mur ou de la Mauritanie. Je me demande ce qu’auraient fait un Guéant, un Hortefeux ou une Lepen, s’ils étaient des cliniciens marocains !
Honte à nous et à nos prédécesseurs pour cette question irrésolue des polycliniques ! Je propose comme solution maroco-marocaine que la Santé Publique les prenne, ces cliniques CNSS, au dirham symbolique. Les absorber pour les sauver, avec leurs acquis, leurs malades, leurs médecins et leurs arriérés !
Cher Maître
Vendre des sociétés aux étrangers va ! Des terres, ça passe encore. Mais là, des patients ? Les vôtres ? Si c’est offert, c’est un pari antisocial. Mais quelle honte pour ce Gouvernement de récupérer les erreurs et les concepts trompeurs de ses prédécesseurs ! Autrement dit, si ce projet est maintenu par votre équipe, on croira qu’il n’y a plus de nationalistes parmi vous, au Gouvernement ! Aucun homme de sensé chez l’élite de la Nation, pour comprendre le danger potentiel de cette hypothèque, sur ses cadres efficients ! Et ça rapportera, tout ce bazar, combien de millions au Maroc ! Des prunes !
On croyait Basri mort avec sa permissivité, ses licences d’ordures et d’eaux, offertes aux sociétés de travaux étrangères…Nous sommes incapables de ramasser nos ordures ! On a encore besoin des colons pour nous en montrer le ‘’où’’ et le ‘’comment’’ les déposer ! On aura fait appel à des Ponts-et-chaussées pour combler nos incompétences ! Quid de nos malades, auprès de nos médecins ? Ça avait commencé par Rabat, la capitale du pays »indépendant », avant d’aller à Tanger, l’internationale, pour s’installer à la Casa ! Casablanca, la noircie, qui a été stipendiée dans le dernier discours du Roi. Regardez les grèves, les insuffisances, les détritus et les immondices. Et ces prix de l’électricité qui deviennent pour le Peuple, exorbitants !
Encore un mot, maître
Cependant, les cliniques d’ici ou qui vont débarquer de l’Au-delà, les spécialistes goulus de banalités, les vendeurs en pharmacie qui opèrent les premiers actes, les gestes simples et les soins, tout comme les changements permis sur nos ordonnances, en avisant ou sans en aviser, ce n’est certes pas général. Puis ceux qui filent directement les malades aux spécialistes, en premier! Méconnaissant du rôle familial et préliminaire des généralistes, tout comme ceux des herboristes et des charlatans ! Ça ne les gêne pas, les généralistes. Ça fait partie des dégâts. Délaissés, dénigrés, notre déception est devenue organique. A titre d’exemple combien de médecins ont été médaillés ? Je ne parle pas du Nobel, mais positivement et simplement des Wissames ! Toutes les professions défendent les leurs et les illustrent ? Les nôtres, nous rabaissent, nous écrasent notre patrimoine professionnel avec une exaction terminale dopée d’une offense nationale de surcroît.
A l’ouverture du Parlement, on ne le dit pas. On ne le sait pas, on ne le sent pas ! Le Ministre de la Santé ne pense pas y mettre de l’ordre, tout seul. Ça ferait tomber l’édifice sanitaire un peu plus vers le bas. Ou carrément chuter le Gouvernement, pour une année ‘’chabatique’’ encore ! Mais ce qui devait arriver, arriva ! Le feu vert de la loi passe au vert en nous grillant.
Mettre de l’ordre dans des comportements éthiques, au milieu de la confusion générale entre blouses blanches et au sein des compétences diverses, vous n’y pensez pas, ce serait pire et plus dur que les travaux d’Hercule dans nos écuries d’Augias ! La Santé et ses lobbies, est un dilemme complexe et délicat. Mais vous avez eu le courage de l’affronter. Merci Patron !.
Ce qui fait que cette histoire de cliniques, mercantilistes ou post coloniales, ne nous mord pas, nous les Généralistes privés. Car nous sommes vaccinés après avoir perdu toute réactivité immunologique et toute place dans les agendas des nôtres ! Déçus ou déprimés, désorientés, ayant vu leur métier devenir dérisoire, leur œuvre minorée et leur avenir cassé, plus rien n’émeut ni n’intéresse les médecins ! Une strate sociale, naguère fière, doit subir votre puissant et drastique karma ! En véritables apatrides de la médecine, exilés dans notre ‘’ propre‘’ pays, malmenés, nous n’avons plus aucun espoir, aujourd’hui dans nos cadres, ni dans cet avenir incertain. Et les facultés continueront de procréer des ‘’bacs plus 15’’ pour grossir les factions, fêléesn, crades et criardes, d’en face du Parlement !
Seulement, il y a comme un sursaut civique quand on voit commettre l’impensable. Ça nous fait mal à notre Pays, qui jette l’opprobre sur ses derniers retranchements ! Et nous n’allons pas faire du 20 Fev, pour amuser les hooligans de la politique ou la galerie des badauds. Ni aujourd’hui, ni demain. Soyez en tranquille, gérez en paix, leur deuil et leur crépuscules. Ils n’en valaient pas tant ! Nous vous faisons confiance encore, Monsieur Louardi, pourtant.
Maître Baddou avait caressé l’échine des siens ! On avait marché dessus. Ça casse ou ça passe! Matraquées, personne ne les respectera plus, ces blouses blanches ! Trois mille, fussent-ils médecins, furent d’un coup désacralisés, comme des fœtus avortés, des fétus de paille. Le message de la pimpante avocate fut clair. Elle s’est défendue en immolant les siens. Nous n’irons pas tirer des ânes caricaturaux devant le Ministère, ni nous dévêtir ou nous donner des coups devant nos séides du Parlement. Socialement parlant, ce fut une violence contre l’éthique que l’histoire retiendra. Nous ne jetterons pas nos blouses ! Et par respect, nous ne nous déshabillerons pas non plus, devant les caméras du Parlement !
Car, il s’en va de la dignité, résiduelle et combative, de toutes les blouses blanches. Des médecins et des malades aussi. Car ceux-là, du moins, doivent croire en leurs médecins et continuer de faire confiance aux praticiens que vous formez. Et le deal, ça ne va pas loin en soldant les secteurs clés de la Santé, mais en réparant les dols de ses acteurs citoyens. En nettoyant, en encourageant, en rendant justice. Et en communiquant, ce que vous ne cessez de faire, brillamment.
Seulement si la reddition du Ministère est totale, et si vous êtes obligés d’être aussi activement permissif devant le mercantilisme invincible ambiant, quels garde-fous restera–t-il aux malades ? Quelles garanties aux médecins contre les excès attendus du patronat ? Ceux impériaux des financiers, parachutés des cieux !
Les manigances et le snobisme outrancier, les passe-droits arrogants des investisseurs, ont de toujours donné leurs preuves, ici ou ailleurs ? Ce ne sont pas des infos ou des rappels que l’on donne à un socialiste avéré. Il connait la musique, il sait par charisme et idéologie, tout ça ! Leurs dépassements et leurs malversations, ne sont pas des craintes mais des faits, partout où l’on va ! Quelles garanties laisseriez-vous ainsi, à vos confrères vaincus, quand vous ne serez plus là ?
Monsieur le ministre,
Le fait de vouloir solder les malades aux étrangers est donc une bavure anachronique. Vous avez l’exemple pernicieux et permissif des autres services municipaux ! Ou autrement, il faudrait nous importer tout un Gouvernement ! Les étrangers sont comme nous et nous ne se sommes pas pires, pour vous laisser vendre notre réputation, nos malades ou notre travail ou celui de nos aides ! Et si les cliniques tombent entre les mains des mafieux, des pontes à l’argent facile, comment leur appliqueriez-vous les lois ? Ce seront eux qui proposeront leur ministre de la Santé, pour défendre leurs intérêts seulement.
Une incompétence, un manque d’idéal et d’idées, va encore ! Mais, une inconscience antipatriotique, comme celle de la vente de la médecine, la formation d’un 4ème néo-secteur, cosmopolite, extatique avec ses protecteurs dans les pays amis. Nous solder, à l’instar de tel service ou de telle autre concession, est finalement une trahison de la Nation. Une trahison du Peuple qui devrait pouvoir s’honorer en comptant d’abord sur les siens ! Ou qu’on ait rien compris, esclaves que nous sommes des capitaux, malgré nos diplômes ! Et puis, cette affaire est une défection de notre administration et de nos représentants qui manquent de gouvernance, en optant pour le plâtrage…Comme ce fut pour le secteur pluribricolé de l’enseignement. Après le discours de SM le Roi, on devrait en tirer un enseignement.
Cela rappelle le deal du protectorat des années 1900 et l’appel » obligé » aux colons pour éponger nos dettes. Auriez-vous un Abdelkrim au Nord pour vous réveiller ? Et un autre Ali Yata pour taper sur la table, afin de reprendre les valeurs socialistes initiales de votre Parti, et que nous respecterons, lui et ses hommes, ses militants de toujours!
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 20 octobre 2013
Repris le 03 janvier 2015Sujet: PROPOS SUR LES CLINIQUES
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,
A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.
Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?
Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.
En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.
L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…
Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.
Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin. Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.
Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins. On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !
De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contrecourant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !
Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.
Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un dictat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.
Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.
Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.
Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.
Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !
Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.
La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.
Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.
Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.
Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.
Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des dictats tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.
Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !
Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.
Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.
Parlants de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !
Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !
C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.
Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !
Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.
Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.
Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !
Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014
Quid du Dr Idrissi ? Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.
APRES LE CONGRES DE MARRAKECH OU L’ON A PARLE DES DROITS HUMAINS….
LES TAXES SUR LES MEDICAMENTS,
OU DU DROIT DES PERSONNES MALADES A NE PAS ETRE EXPLOITÉES
PAR LE FISC DURANT LEURS SOINS DE MALADIES.Tout le monde peut tomber malade. C’est une occasion pour le bon marocain de parler et de penser aux pauvres, marocains. C’est une opportunité pour penser aux souffrances, au froid, aux pleurs, aux ratés, aux intempéries et aux grippes. Aux bronchites, oui, ça c’est pour les maladies de saison ou les moins graves.
Mais, pour les plus graves, les charges et les taxes sont impitoyables ! Même les caisses de maladie en souffrent en dernier ressort ! E, la Sécu nôtre, qui rembourse certains, partiellement, ou les hospices de la Santé, qui achètent matériel et instruments endurent, face aux taxes indirectes !
La session de Marrakech du 2ème Forum mondial des Droits de l’Homme, a parlé des enfants et des handicaps. Mais, il y des handicaps, que l’on sait, que l’on cause et que ‘l’on ignore. Le non-secours aux malades, les handicaps que l’on sème sur leur accès aux soins !
A Marrakech, on devait ouvrir un chantier proche ce ceux mis en exergue lors de ces journées mondiales. Celui du droit des personnes malades. Cela, au vu de leur exploitation par le fisc. Et pas seulement du fric à débourser !
Ce, face aux lois de leurs propre pays. On doit opérer une révision des concepts. Celui de la bonne gouvernance comme des conduites envers les malades. Tant à la lumière de l’INDH que des ‘’Richesses Immatérielles’’ ou de notre confrontation politique aux droits modernes universellement reconnus. Ainsi, on profitera des retombées humanitaires et des suites de cette magnifique rencontre de Marrakech.
Ces sont de nobles et modernes conduites que nous voulons acquérir et développer sur nos chantiers. Mieux, espérer pouvoir nous les appliquer ici, avant de les donner en parangons de la démocratie et de les exporter vers les pays émergeant et civilisés. Des pays similaires au nôtre.
L’un de ces droits, qui doivent être mondialement reconnus, est celui pour les personnes malades de ne pas être taxées durant leurs souffrances et leurs impotences.
Ces Taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, les réactifs et le matériel, que le pays ne sait ni inventer, ni produire ni synthétiser, sont une iniquité monstrueuse. Inconsciente, insensible, absconde et des plus sordides qui soient. Pénaliser le malade qui souffre et exonérer celui qui est fort et sain est un paradoxe indicible et honteux. Alors que pas loin, au Maroc même, qui est à louer, on évite un tas de charges fiscales indirectes, au livre et au blé, qu’on importe comme à d’autres nécessités agricoles.
Les malades ne doivent plus être exploités fiscalement pour leurs maladies et ce durant leur incapacité nette de produire, par ces taxes sur les médicaments. Et autant sur le cursus des diagnostics et des soins. Que ce soit les taxes sur les médicaments, 24 %, que les nécessaire moyens et matériel technique de diagnostic, qui culminent eux, entre Douane et TVA, à 37 % !
Ce n’est bon ni pour les Partis religieux, qui ont les commandes de nos sorts, ni pour les partis démocrates, ni pis encore pour les partis de gauche, hélas !
Au Maroc, alléluia, on innove en fabriquant des lois au service des loups ! Des holdings extra-médicaux, qui seront envers leurs clients-patients, des juges et partis, des curateurs et procureurs, le tout à la fois. On se développe ainsi en vendant les dites ‘’Richesses Immatérielles’’. La maladie ! C’est une trouvaille, un objet de lucre !
Avant, c’était une mission, un magistère ! Voire un devoir communautaire, une action humanitaire. Maintenant, c’est un créneau criard ! Les Ulysses entrés, entrés aux commandes, lourds en sémillants milliards, en oublie l’industrie, les armes et les arts prospères, pour investir la Santé. Et ce sans délicatesse, ostentatoirement, , pour le profit seulement, sans qualificatifs professionnel. Il y a pour cela des : On s’amuse à innover en vendant la médecine libérale aux mercantilistes faméliques locaux et aux prédateurs étrangers. Vous verrez ! Parce que le ministère à ordre n‘a pas les moyens de faire mieux que l’offre des néo-impérialistes ! Je ne veux blesser personne, c’est un constat. Vous le savez. Question de montrer que le pays est ouvert…Béant, aux ultras ! La plus belle femme ne peut donner qu’elle a. Encore qu’il y ait des jaloux, nihilistes ou négationnistes ! Le Ramed est érigé en service louable phénoménal et il est loin d’être un ragued ?
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux. Les ‘’ suites’’ sont est ici :
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&ref=2Et puis là :
http://www.libe.ma/Requisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html
Dr Idrissi Ahmed, le 30 Novembre 2014,
La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis 10 ans.
– L’association est née il y a 14 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Rachid Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic difficile. Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représenté par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. Elle nécessite une ablation le plus souvent, surtout lorsqu’elle présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et menacent très sérieusement la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles. Par médias interposées, écrits et internet. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Nous avons ‘’secouru’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament lors des crises. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirige M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase*. Nous remercions le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ! Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État ! D’autre part, question impôts indirectes, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuelle Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si la maladie était un bénéfice imposable, fiscalisable et bénéfique pour l’Etat. Or ceci, est une infamie monstrueuse sur le plan des principes. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner aux malades. Elle est une honte fiscale à éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer comme le fut l’esclavage et toute autre féodalité. Ce que nous demandons, c’est que cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées. Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Il y a aussi le problème de la Tégéline*, un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande , hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 10 ans ! Les malades devaient aller, en France se faire hospitaliser et recevoir cet extrait du sang, sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?
– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués. N’est-ce pas ?
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du ministère de la Santé pour qu’ils entre en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.
– Vous les taquinez quelque peu, Docteur ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Nous avons des membres honoraires qui en plus nous aident matériellement aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres.
– Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs : nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde et nous opérons avec constance sur deux forums Internet ! Nous avons offert des médicaments, souvent et régulièrement. Même à ceux qui nous proviennent d’Algérie où certains malades ne trouvent pas de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide. A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs. Jaouad Oudghiri, H.S. Bennani, maître Berbich et tous ceux qui nous ont aidé au début à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la Région. Je ne parle pas des autres pour ne pas être méchant.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que madame Zouleikha Nasri nous lise ! Ou qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami ou un Sefrioui, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Coté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane !
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà l’autre axe de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ?
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes des contributions plus citoyennes !
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien, cachez la vérité ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, lui-même dis-je, a demandé aux constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ?
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. Et le plus vite, pour conforter la demande sociale qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
-Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités ! Nous requérons une réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
KENITRA, LE 26 NOVEMBRE 2014
DR IDRISSI AHMED
Propos recueillis par Mohammed Sedrati pour l’Opinion, paru le 26 novembre 2014
PARU SUR L’OPINION
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
http://www.maghress.com/fr/lopinion/42224Nationale
Par Dr Idrissi My Ahmed*PARU SUR L’OPINION DE CE 14 NOVEMBRE 2014
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux
Militant avant d’être médecin, Docteur Idrissi My Ahmed, Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc (AAMM) mène depuis longtemps un combat des plus nobles. Il est l’avocat par excellence des malades démunis, pour lesquels il ne cesse d’exiger une prise en charge totale, gratuité des soins et médicaments exonérés d’impôts et taxes. Voici l’un de ses récents plaidoyer. Un plaidoyer pour une réforme de société dans le sens de la justice sociale, pour édifier les élus sur leur devoir d’écoute, de représentation et de défense des électeurs, sollicitations respectueuses pour défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares.
LA LETTRE
Plaidoyer aux cadres élus
et aux conseillers pour abroger les taxes sur les maladies
honorables élus,Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies! Mais aussi un poids que ne paient que les malades! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?
Représentants du peuple,
Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politiciens, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté !
Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une « culture culinaire nouvelle ». Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !
Voici notre requête
Ceci est un plaidoyer. notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale ct générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter!
Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens ct leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des caisses, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans privilèges ni discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !
Exhortations aux décideurs
Dès lors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés? Si on veut diminuer la souffrance ct les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25%, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement » miraculeux » en un seul temps ct d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large ct général, viendra faciliter la santé pour tous! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible!
En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins ct les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !
Invocations aux responsables
Mesdames et messieurs les cadres proches des centres de décision, ministres et députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces « harcèlements pudiques », faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de Sa Majesté !
Ecoutez les conseils
et les directives du RoiLes discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos.
La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation! Un seul sacrifice vous est demandé! Le sacrifice de l’égoïsme! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres ! La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu.
On demande à chacun : « corrige toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper des ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine! Et c’est pour cela que vous ne devez pas oublier celles des silences! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins!
La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre-nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations!
Voici les attentes des citoyens:
Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs… Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger !
Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux: la modernité! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès!
Dès lors, réformez
les lois intérieures !Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations ct de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent ?
Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres. Le syndrome de Stockholm allie sexuellement la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend !
L’invective royale a déjà été formulée par feu Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les fois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile!
Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris! Elles représentent l’ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme!
Ces pénalité sur la santé repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile ! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisables ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé! Qu’ils ne soient plus les seuls qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies!
Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !
Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !
Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !
Pour réaliser nos espoirs
C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit dc symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !
Pour consolider les droits
et le pouvoir par le civismeLa réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper J’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept novateur. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieux et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus d’amour pour le pays. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans les cadres et les élus!
*Président de l’AAMM
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
MERCI A L’OPINION ET SI JAMAL HAJJAM POUR LEUR MILITANCE
« On ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine »
Malgré cela vous l’avez fait sur cet article, M. Naïm Kamal. Je vous dis bravo et je vous suis et vous approuve en le réitérant autrement, ci-bas et à ma manière.
La loi de la jungle persiste, Tarzan, Moogly, les lions, les singes, les Africains ! La patrie de Lucy, cette une matrice mal connue, une contrée, qui a été revisitée par les explorateurs, les moines précurseurs et les écrivains voyageurs.
Cette découverte, une vivisection, a été complétée par les épées et les fusils des conquistadores pour être achevée par les militaires et leurs successeurs. Des espaces riches et vierges et des tribus, furent ainsi sortis de l’ignorance multimillénaire. Les terres furent vitalisées, surexploitées, des régions rasées, mais le côté humanitaire n’a pas manqué. On saupoudre de sucre pour attraper les…nigauds et s’attirer la sympathie des indigènes !
On ne colonise pas sans vertu. La brûlure coloniale laisse une civilisation, résiduelle et partielle, comme une cicatrice chéloïde. Des traces vivaces persistent même si les agents vulnérants semblaient partis. La séparation fut douloureuse, mais ce fut pour revenir, plus nostalgiques du passé, en y laissant frayer ses petits. Parce qu’on ne se sépare pas si vite de la fourrure d’une proie prédatée ou d’un vison offert pour mettre en valeur la crinière de l’aimée. Même si la peau est mal tannée, on garde la relique. On accroche la tête avec la crinière. Et les lions abattus, ça continue de donner de l’odeur et d’abriter des cancrelats, même s’ils sont haut accrochés, sur les murs des salons, à côté des photos et des fusils !
Nous sommes aussi les produits, vestigiaux et vivaces, de cette fatidique » haleine » européenne, qui a semé et essaimé. Une fantastique invasion où les mots ‘’empire’’ et ‘’colonies’’ n’étaient pas encore péjoratifs pour l’humanité.
On doit reconnaître et relever, quelque part sur les batards, les gênes parentaux de ceux qui, vini, vidi, vinci, les ont ancestralement violés ! Confère le passage de Zeus sur la belle Europe. Cette princesse qui subit le rut bovidé du père des dieux ! Je parle aussi des pays latinisés de cette même Europe qui doivent leur langue à Rome. Car, une grande partie de l’Europe fut envahie et conquise par les armées de Rome qui leur a laissé un bout de sa langue.
Une langue de quoi se délecter ! Mais pas seulement. C’est aussi leur esprit, jovial et franc, arrogant et querelleur, qui épiçant ce verbe nous permet aujourd’hui de leur crier dans leur propre patois, ‘’m…de’’ ! Ce et seulement quand, franchement, ils déconnent de travers à notre endroit. Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide !Y a qu’à voir comment ils se comportent avec nous ou s’emportent, malgré l’interpénétration de nos intérêts et de nos cultures et autres conventions commerciales et politiques. Ils voient du feu, une atteinte à leurs privilèges et à leurs réserves, quand on s’approche, même pudiquement et religieusement, de l’Afrique. Ils refusent, par appréhension de leur ancienne lubie, d’être les témoins du dépècement du Maghreb, fait sur notre dos en partie. Ils taisent, en se faisant sournois et petits, nos droits sur nos terres du Sud et nos régions du Sahara. Un Désert, si largement offert à son ancien Département algérien, en cadeau de séparation !
Désolé pour l’usage de ces mots. Ce sont des remontées, des réminiscences runiques, d’un enseignement laïc et de certaines ingratitudes ! Et ça aussi, ça sent les remugles culturels et les passions ombiliquées.
Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide ! Et vos éditos sur le Quid.ma, comme hier ceux de votre chronique d’hier,’’ la Puce à l’Oreille, nos ont permis de nous faire une opinion et de nous exprimer.
En réaction à votre :
« Mais semble-t-il, selon un adage du bon sens populaire de notre région, on ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine. »
In : « L’Occident, Da’ech et nous » :
Sur : http://www.quid.ma/billet/loccident-daech/DR IDRISSI MY AHMED, LE 02 OCTOBRE 2014
LES FABLES DE MME STUDENT
MOSHE, LE JUIF RESPLENDISSANTDÉTENTE , CARICATURES ET PARODIES
MOSHE, LE JUIF PERSIFFLEUR
Nous sommes nombreux et rares ! Enfermés dans les kibboutzim de notre pureté et les mieux répandus sur la terre ! Les plus riches, les plus pieux, les plus proches de dieu, les plus modernes, les plus cultivés, les plus riches encore, les plus en vue dans le monde des lettres, des arts et les médias, des banques et de la politique, des Nobels et de la technologie, des arts, tous arts les plus riches et plus influents. Du moins, c’est ce que nos jaloux pensent de nous et c’est tant mieux, même si c’est outré et parfois inexact. Si nous n’avons pas ces forces et ces valeurs, que nos adversaires nous imputent, qu’ils en tremblent ! Et qu’ils nous respectent et nous craignent !
Mystifications, perversité, fourberies, on les connaît pour ça, les maîtres des injures. Depuis l’antiquité, le serpent, la pomme et Caïn, Abraham, Joseph et Moïse, David et Salomon, nous faisons l’histoire, mais c’est la haine que nous récoltons ! La peur et la jalousie qui vous font hennir, jaser et jalouser, sont autant de baumes pour nos cœurs !
JACTANCE SCHIZOÏDE
Que Yahvé vous emporte et qu’il nous gratifie en anéantissant les lâches qui nous entourent ! Ah Moshé, ce que tu es cruel ! Le bon Yahvé n’est-il là que pour exaucer tes imprécations de malheur ? Je lui demande ce dont j’ai besoin ! Mais qui c’est qui me parle ? Les Palestimiens* m’ont ensorcelé ? Allez-vous-en ! Venons-en au fait, messieurs ! Et les dames Moshé ? Je ne voulais pas vous parler de nous, mais de vous ! Et de moi, frère Moshé !? Je n’ai pas de frère ici, que je sache ! Non, je suis en toi. Va-t-en Satan ! Ça, c’est difficile ! Tu es mon ombre ? Ou que serais schizophrène, alors ? Moshé, à l’intérieur de chaque juif, il y a un palestinien qui veille ! Qu’il s’en aille, avec toi Démon ! Attend, c’est le phénomène de Hartmann. Un Gazaoui qui râle, une conscience intarissable ! C’est son avatar lui parle et lui conseille ce qu’il y a de mieux à penser. Et c’est combine pour les heures sup, môsieur l’avare ? Rien ! C’est l’Amérique qui te paie ? Non ! Alors laisse-moi parler aux clients ! Va gazouiller chez les Gazaouis !
LA MOMIE DE LOTH
Je reviens à moi ! Pendant que vous, dans la lascivité du confort égoïste qui vous complaît, vous vivez dans l’opulence du mépris et dans la paix, moi, Moshé, je souffre ! Ce n’est pas que j’aie peur, je suis lessivé, terrifié. Momifié comme une statue de sel. Du sel dans les plaies, d’un enfant du désert, maudit de dieu, qui attend le vent pour se pulvériser dans la tornade ! Mon souhait celui qui me reste comme une âme en souffrance, est que ce vent malveillant vous touche pour vous réveiller, sans vous nuire, parce que j’ai besoin de vous !
Et voici que mon appréhension prophétique des justifie et se réalise. La peur cultivée en moi, depuis des millénaires et que la terre existe, a eu raison de ma raison. Je pense comme eux, je pense pour eux, et je parle pour eux. Ce sont eux qui m’ont formaté et régi ainsi. Plus qu’un homme, je suis un vœu, un cri, un pleur et une peur, la haine dans une pierre que je me dois de lancer ! Les hommes partent et les missions restent. L’inquiétude a raison. La peur, plus que ça, la déraison est bonne conseillère ! Voici que les terroristes nous attaquent. De l’intérieur de leur sombre et sordide prison. Pourquoi me railler-vous au lieu de me soutenir ? Moshé, tu parles comme le ferait un Palestinien de Gaza ! T’as volé aussi la souffrance des autres et les mots de vos prisonniers ? Arrête de me taquiner, toi !
SCATOLOGIE
Mes enfants sont loin, mais je tremble au bruit de l’explosion. L’entendez-vous ? Je me réfugie aux toilettes, non, je fais caca ! C‘est physiologique, ce n’est ni maladif ni sale ! Vous ne le savez pas ? C’est comme l’éjaculation du pendu, qui vous laisse en cadeau ses ferments ! Vous ne le saviez pas ? Si la bombe me tombe dessus et m’éclate, je ne sentirais plus rien ! Comme ces riens de Gazaouis que l’on gaze pour le gaz ! Vous râlez que je les raille, vous êtes antisémite ! Je le sens ! Je vous excommunie de l’humanité, la bien pensante ! Vous êtes des renégats, des escrocs, des terroristes ! Je me plaindrais à Nathan Yahoo, à Bush à Clinton, à la mère Michelle du sombre Obama !
LA PARABOLE DU CAFARD
Par vos pensées insidieuses, que je perçois, vous avez dérangé ma raison et mon dérangement. Fichu en l’air mon exposé et cette explosion, que je vis là, non loin de moi ! J’ai vomi, mais pas chié, heureusement ! Je me contrôle, à l’intérieur de ma peur ! Moshé, tes mots sentent mal, ménage les lecteurs ! La main sous le menton, je pensais, comme le penseur de Robin des Bois ! Non, comme le penseur du sculpteur Rodin ! Bref, mais pendant longtemps je pensais à la mort, je pensais à Israël, au destin, au paradis, à Yahvé…Quand subitement, je perçois sur le mur un cafard ! Un marron, avec des ailes, des airs de noir menaçant ! Il m’intimide par son silence que je ne comprends pas. Il actionne ses horribles antennes, sans bouger d’une griffe ! Sans réfléchir, parce que je cesse jamais de réfléchir, sans fléchir et lestement, comme au cinéma, je prends ma pantoufle et je lui donne une gifle ! Haïe ! Je l’assomme, comme vous maintenant. Chacun sa guerre, chacun une proie à sa mesure ! C’est la démocratie, bien pensée de nos traditions !
La force est dans la prudence ou dans la surprise ! Oser quand on peut et se calmer le temps de pouvoir s’armer sérieusement ! Pas comme ces bougnoules de Gaza ! Vous êtes responsable des mots que je prononce ce n’est pas moi qui ai inventé votre langue !
Bref revenons au sujet de mes malheurs, le cafard ! Je suis pâle et en sueur! Je vois le cancre-là, inerte, comme je vous vois ! Il ne bouge plus, comme je le souhaite à mes ennemis naturels ! Le cancrelat vaincu aura vécu. Il ne râlera plus jamais. Il a compris. Il est passé de vie à trépas ! La sueur rend opaques mes verres. La peur trompe la vision, même de jour. Les bombes tonnent. Je les entends à côté, à la télé. C’est pratiquement un reportage on life ! Enfin in vivo, en post mortem ! Parce qu’on les voit souffrir, eux et leurs enfants ! Ça me donne satisfaction et espoir. Ça me renforce mes convictions et mes droits. Ce n’est pas loin et je les entends comme si je les vois. Vous aussi ? Vous êtes avec nous ! N’est-ce pas ?
Le maudit qui me narguait, à l’instant, est là, près de la porte de sortie. A-t-il vu la savate avant de la sentir ? Il aurait pu l’esquiver comme Bush, Clinton ou Nicolas ! Ce n’est pas l’effet du souffle de la babouche ni celui des pétards du Hamas qui est tombé à l’instant, à 10 km près de là ! Il ne bouge pas le cafard arabe. Il se tient définitivement coit. Comme tous les Mochlems qui se battent à merveille entre eux, tuant plus de renégats et de soldats, chaque jour, que de Tsahaliotes en dix ans ! Il y a des races qui ne valent rien. La quantité déteint sur la valeur des choses et des individus ! Un des nôtres vaut mille d’entre eux, foi de boursicoteur. Les bourreaux et les matons, les échangistes de prisonniers contre les otages, vous le diront. Enfin, je vous ces choses, pour comprendre nos valeurs marchandes et notre identité pure et notre race unique et supérieure. J’exagère un peu, mais c’est plus compréhensible ainsi-dit et plus vraisemblable!
Ces bêtes vivent sur nos murs au lieu de rester dans leurs égouts. Il ne bouge plus, le cafard ! Il n’a pas d’âme, comme toutes les vermines de son espèce.
TERRA NOSTRUM
Vous alliez me rétorquer que ces bêtes vivaient avant nous sur cette terre-là ! Avant que Yahvé ne nous la donne, avant que l’on y revienne, avant nous y renvoie ! Révisez votre, histoire, nôtre Bible évidemment ! David, le jeune berger juif, n’a-t-il pas esquinté d’un coup de pierre, Goliath, le géant palestinien ? Lance-pierre divin, ou hasard du destin ? Nous sommes là pour amasser nos pierres, élever nos murs et nous planter éternellement, là ! N’allez plus croire que nous la colonisons. Elle est à nous depuis si longtemps déjà ! Les millénaires sont nos témoins…Si des fois nous nous en sommes sortis c’est pour aller pisser, pour faire un petit tour, civiliser et les environs. Tout ce qui y est recelé nous appartient, hommes et biens ! Ce n’est ni un vol ni une colonisation. Nous sommes les enfants de ce Proche-Orient. Ignorez-vous, qu’Abraham venait d’Ur et que de ce fait nous sommes les descendants directs de cette Mésopotamie et de ce prophète, ami de Dieu et néanmoins, Irakien ! Ce ne sont pas des blagues, c’est l’histoire. Nous en sommes les fiers acteurs et les premiers bénéficiaires !
A six pattes, ces cafards nuisibles et sans âmes, ne sont pas pires que ceux qui n’en ont que deux ! S’ils ont des ailes ce ne sont pas pour autant des anges ! Et si ces prédateurs, ces troglodytes, ne sont pas encore des fossiles, s’ils datent d’avant l’ère des dinosaures et des dragons, ils ne vont pas tarder de voir leurs espèces disparaître de la surface de la terre et du nombre des survivants.PARALLELES
Qu’ont-elles ces blattes que l’on écrase de pire que ces sous-hommes ? Tu parles ainsi Moshé, de tes cousins ? Seigneur, je ne vais m’embarrasser d’une morale d’hypocrite, ni de zénétude de végétariens, quand j’utilise des insecticides ou que je me prépare de la kefta et des steaks de veau kascher !
Alors que je suis encore effrayé, malgré ma douleur de poignet, ma raison demeure et je scrute ce qu’il y a au-delà ! Rien n’est sorti comme âme crédible de ce corps déchiqueté du cancrelat ! L’esprit, ce cafard, il ne le connait pas ! Toi Moshé, tu vois tons âme déjà ! Ne m’interrompt pas, toi ! Cette blatte puante va pourrir là. Les fourmis vont venir la dépecer. Mais point de sentiments. Vite un hygiénique comme linceul et plouf dans le caca ! Les toilettes, si ce mot courant vous était choquant ! Je ne vais pas m’embarrasser de pudeur, alors que la mort me tourne autour ! Vous comprenez les amis ? Oui, vaguement, des fois!
Que les siens aillent la repêcher de là, pour la réanimer, leur blatte, devant la télévision. Elle ira grossir le nombre de leurs martyrs de cinéma ! Des pouilleux qui se prennent pour les champions du tiers-monde en défiant Israël et Sion, par leurs pétards humides et leur révolution ! Ces sont des sarrasins ! Des terroristes à la petite semaine qui se prennent pour des militants, avant qu’on ne pilonne leurs De Gaule de meneurs et leurs subversifs charlatans. Moshé, arrête ! Tu exagères, Moshé, il y a des gens, honnêtes et clairvoyants, qui nous voient. On n‘arrête pas les vainqueurs, on les admire, mon avatar de pote. Ils ont le droit de rester audacieux, brillants, éloquents et sincères, des Juifs, unis de par le monde, fiers de leur terre, de leur union et de leur foi…
Ils vont me demander pardon après ça et mendier une trêve de longue durée…Pour leur permettre d’acheminer la bouffe, le ciment et les médicaments…La charité, elle a un nom : Israël. Notre esprit chevaleresque, notre éthique ne sont pas en deçà de ce que les nations intelligentes connaissent ! On va leur ouvrir le robinet…et y mettre du poison ! Attention Moshé, tu vas donner des idées graves à tes soldats !MOSHE, LE SEMILLANT SEMITE
Hay ! Je parlais de nos insectes. Tu voies ! Quand nos bombes par mille explosions, (exploits précis de techniques américaines et d’éthique avancée), tentent de les élever au ciel, où ils espèrent leurs paradis de terroristes fanatisés, ils retombent sur terre. Jambes et bras méconnaissables, têtes éclatées, cervelles en bouillies. Des microbes bons pour être recyclés !
Ils aiment ça les cons et se les montrent sur les forums sociétaux et les écrans ! Quelles horreurs immondes que ces bêtes amputées, ces enfants décérébrés, ces chairs calcinées et ces os carbonisées. Quels prestiges récoltent-ils à monter ces immeubles affaissés, les leurs, après nos exploits habituels, ces mosquées qui prient, ces écoles effondrées et ces boyaux de tunnels éventrés ?
Mais qui fabrique et façonne ces écrans, ces ordinateurs, ces armes, ces téléphones qui les surveillent et les indiquent, qui les tracent, eux et leurs dérives épanouies ? Ne savent-ils pas qu’Israël et ses amis, les écoutent longuement avant de les éliminer ? Eux, leurs projets morbides et leurs complices, avant d’être pulvérisés et de servir d’icônes et de martyrs à leurs plèbes de prisonniers ! Vous allez me dire que les blattes sont plus intelligentes que ces ordures ?! Je n’irais pas jusque-là, mais les blattes, elles sont adaptées à leurs conditions et elles sont évoluées depuis des millions d’années. Elles agissent en conséquence et évoluent peu en surface, face aux hommes…Ils vivent de nos ordures, là où ils se terrent. Ah Moshé, tu me terrifies avec ton militarisme insecticide et ta nonchalance philosophique.UN SPECIMEN DE LA RACE SUPERIEURE
Qu’avons-nous de commun avec ces arabes ? Ne sommes-nous pas plus proches des blattes ? Je ne parle pas du génome, hélas qui nous relie à ces homos ! Mais, du génie des vrais hommes que nous sommes, de leur savoir-faire et de leur résistance, de leurs souffrances, de leur résistance de leur capacité d’évolution. La nôtre ! Tu parles Moshé !
Je suis lucide ce ne sont ni la haine ni la peur, ni la victoire ou l’arrogance encore, qui me font délirer. Je n’ai pas honte à défendre cette terre qui de toujours a été la mienne ! Ces étrangers qui y collent n’ont rien à faire chez-nous. Ils n’ont qu’à repartir à leur Sahara et leurs déserts ! Ou une fois pour toujours, sous les éclats lumineux et propres de nos bombes au phosphore. Et si ce n’était, haméche*, religieusement interdit, si leurs hameaux et leurs cabanes n’étaient pas trop proches des nôtres, j’aurais demandé à l’armée de Tessahle, qu’elle utilise les centaines bombes nucléaires ! Celles qu’a développées mon pays, afin d’aseptiser ces terres ! Attention Moshé ! Ce sera une belle aventure pour les traiter en un seul un jour ! Et de faire plaisir aux Chrétiens qui attendent le retour de leur dieu, Isa le Messie et ses quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Enfin délirons bien mais ne rêvons pas trop !
Qu’est-ce qu’on faire de leurs corps radioactifs ? Ils vont polluer l’atmosphère, l’Orient et le néant, plus qu’ils ne le font, déjà !
Notre terre des prophètes va être grillée par les actes artisanaux et à la petite semaine des terroristes maléfiques et des fanatiques non assujettis. Moshé, on dit ‘’assagis’’. Non, je dis bien assujettis, faute de les voir annihilés, parce que je ne veux pas voir cette terre bénie, fermentée par leurs restes !
BELLICISME MORALISTE
Nous ne sommes pas plus inhumains ni plus féroces que les Nazis ! Encore, cette divagation ? Non pas toi ! Pas d’antisémitisme avec moi ni de révisionnisme, ça va chuinter chez les autres ! Je te sais intelligent. 6 millions des nôtres ! Non Moshé, 3 ! Peu importe ! Nous commerçons les sentiments. Ce sont aussi des valeurs immatérielles. Nous exploitons les regrets et les peurs, les culpabilités et les offenses faites aux nôtres ! Nous haïssons la haine et nous avons peur des peurs. Nous les offrons, pardon, nous les vendons aux demandeurs ! Aux ennemies et aux querelleurs, les individus et les Etats ! Les Décideurs et les bougnoules !
Si nos armées et nos leaders…Dealers, Moshé ! Si nos armées et nos leaders sont impitoyables et qu’ils inspirent la peur, c’est ce que recherche avec dignité toute force tranquille, la nôtre ! Le professionnalisme, la dissuasion et le respect, en somme !
Vous craignez que l’armée fasse mal et qu’elle ne tue point. Nous sommes en ennemis, installés face à des adversaires, hérités depuis des siècles par nos ancêtres, nos frères d’armes, nos enfants et nos pères ! Impitoyable Moshé, mon dissemblable héréditaire !
Allez dire ça à vos moutons, à vos porcs de cafards et à vos compères ! Regardez leur Daech, leurs guerres tribales et fratricides, entre sunnites et chiites ! Oh Yahvé, j’ai peur de leurs musulmâneries !Mais ça te fait plaisir Moshé, on dirait ? Que non ! Ils ne s’exterminent pas assez, à leur tâche ! Aie, Moshé ! Quoi, qu’est-ce que j’ai dit que ne dirait pas un Gazaoui ? La preuve par la kefta kacher de cafards, Kahhane Moshé ! Ah, ça, c’est ma cuisine interne ! Et ces hectares que viennent de leur voler encore ton pacifique, somptueux, sympathique et magnifique Etat ? Qu’ils sachent que la raison du plus fort est toujours la meilleure à Sion. Hein Moshé ? Tu l’as dit, Avatar !
DR IDRISSI MY AHMED, le 31 Août 2014.
Sujet: LES VEUVES ET LES TITANS
@ Si Naïm Kamal , comme suite à votre :
http://www.quid.ma/billet/les-veuves-de-benkirane/
Vous relatez et sembler ne pas accepter ceci :
« …Qu’il ne fallait pas juger son bilan de mi-mandat en rapport avec les
promesses électorales de son parti, mais sur la base du programme
gouvernemental, fruit de compromis avec les autres composantes de son
cabinet. »Parce que ça les mouille, les autres ? Injustement
! Ce que vous ne voudriez peut-être pas. Et que ce soit à Benky et au PJD, seuls,
de supporter toutes les critiques et les réprimandes, les actuelles, les moqueuses,
et les électorales de demain ! On est libre de le penser et d’exprimer des
regrets, vues les sorties, spontanées des uns et le silence des autres…Qui ont
appris à se lâcher du pantalon, du passeport, sur le tarmac Par de bons mots à
l’adresse des voisins stupides. Ou plus caricaturale et moins humiliante, à marcher
pour leur procession politiques, avec des ânes comme motards.Pensez-vous sincèrement qu’au sein de ce Gouvernement
de SM, (Première expérience post avenants constitutionnels, premiers heurts d’applications
des libertés concédées du post printemps), que Benky et les siens soient les seuls responsables et qu’ils décident
de tout ? Là, pour les responsabiliser totalement !Ou qu’ils écartent les autres partenaires et
ministres des décisions de l’exécutif ? Allons donc ! Ils sont comme ‘’L’couple’’
plusieurs à parler et à décider….Au fond, sur cette question des compromis, n’est-ce
pas vrai que le gouvernement de coalition doit passer par ces accommodements ? Et
que ce soit l’essence même de la bonne politique et du bon usage ? Compliance
plus démocratique, afin de ne pas être monolithique ni de casser les options
minoritaires du groupe, de par la pression majoritaire des partis uniques et
des chefferies autocratiques.D’autant que l’Istiqlal de Chabat n’a eu ni la
formule, ni la patience, encore moins l’occase intelligente d’obtenir du CDG
Benkirane le consensus que vous semblez décrier ! Pour preuve que la
défection, je n’ai pas dit autre chose, de Si Hamid n’a servie à rien.Et ce raté, du aux deux ténors et titans, a été
l’occasion pour le RNI de demander plus de ministres dans l’équipée et de portefeuilles
importants en opérant de bons paniers pour les siens, après des mois de suspens
négatifs pour le Maroc, on s’en souvient !Ce refus des compromis a fini de casser bien
des choses ! En deux le PI, par le chahut et la voie de Si Hamid. Pauvre Koutla
qui eût pu fédérer le PJD lui-même dans son sillage. Question de refreiner cette
multi répartition des marocains, une éclaboussure boursoufflée, en 40 sectes
éclatées. Comment les gérer sinon par le consensus ? Comment maîtriser
leurs composantes antinomiques ? En les laissant se surmultiplier, avec un
leader à la tête de chaque habitant ou de chaque khayma et maisonnée…In-ingérables
cacophonie !La politique, c’est l’art du consensus…Autrement
c’est l’usage de la force, du mépris, de l’arrogance, des gros mots, voire de
la guerre, des contraintes et des scissions.Ancien
président des parents d’élèves et de la Corpo des années 66, j’ai lu aussi
votre : « Enseignement : le consensus, poison
mortel de la réforme ». Et je comprends les difficultés de tout consensus
et de tous ces programmes versatiles et changeants par lesquels passera encore l’enseignement.
Qu’il soit univoque, nationaliste, rigoriste, avec ou sans variantes régionales
et/ou linguistiques, avec ses difficultés, ses utilités, son adaptation à la
demande, pour le progrès et l’évolution.Je vous dirais pour ma part, que pour l’homme, comme pour le pays, que ce
n’est guère facile d’être une nation déchirée, de l’intérieur comme de l’extérieur,
avec tous les retards et les absences de moyens, toutes les espérances, les
freins et les ambitions, toutes ces mouvances et ces ‘’parapluies’’ obligés, obligatoires
et obligataires, à notre chevet de schizophrènes.Vous avez dans votre maison un salon (marocain, -turc ou romain- et un salon
européen, n’est ce pas ? Un tas de livres, dans plusieurs langues…Et au lieu
de manger sur le tapis, comme à l’arabe ou la rurale, vous préférez plus de
hauteur pour ne pas clamper l’estomac. Et que nos tables sont rondes, avec des matelas
disposés en rectangle ou en carré.Merci d’avoir créé le Quid Kamal !
Dr Idrissi My Ahmed le 23 juillet 2014
DR IDRISSI MY AHMED,
DE LA MERCANTILISATION DES CLINIQUES PRIVEES
LETTRE PLAIDOYER OUVERTE A TOUS NOS DECIDEURS ET CADRESL’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins est une bavure.
Respectables Ministres et Conseillers de SM le ROI du MAROC
DE LA MERCANTILISATION DES CLINIQUES PRIVEES
LETTRE PLAIDOYER OUVERTE A TOUS NOS DECIDEURS ET CADRESMes compliments vont à votre constance et votre ténacité dans le combat pour développer le pays et le Peuple malgré les artefacts, les insuffisances qui nous inhibent et les dangers infiltrés et qui nous guettent.
Votre défense acharnée et jalouse continuelle de la dignité des droits des malades, de la détaxe des produits de santé, voire du corps médical, méritent cette écouté, fortement espérée de mes propos. Si vous mercantilisez les cliniques, malgré les oppositions démocratiques et que vous leur forciez la main, demain le kif, devenue thérapie licite, malgré les nos réticences, finira par anesthésier le peuple.
Voici un mot, que je vous prie d’écouter sereinement, ce après lecture d’un article de presse, où l’on parle de la ‘’cession’’ forcenée de la médecine libérale aux non-professionnels pour y placer leurs investissements. Et de ces autres où l’on parle des lobbies médicaux pharmaceutiques ! Vont-ils, ces chevaliers du bénévolat, localiser leurs milliards dans les zones sous-médicalisées ? Ou les parachuter dans les régions pauvres et autres déserts financiers ? Populisme ou simple jactance démocratique ? Vus l’aspect jurisprudentiel de l’innovation et l’effroi qu’elle jette sur les médecins. Des professionnels cultivés ou formatés de longue date par la présence de deux secteurs complémentaires et légitimes. Celui de la Santé Publique et cet autre aussi important de la Santé Libérale.
« Toute innovation est outrance » en matière musulmane de droit canonique. Mais là, vos excellences, c’est un canon inique !
Je ne suis pas chirurgien, je n’ai pas de clinique non plus et je ne compte pas en créer pour appréhender une quelconque concurrence. Je suis assez âgé et malade pour ambitionner quoi que ce soit de matériel au Maroc et ce dans n’importe quel domaine. Toutefois je ne suis pas détaché de ce que j’estime être le bien de mes confrères et de mes concitoyens, en matière de santé, de légitimité, de droits et de prérogatives pour leur avenir. Ayant débuté comme représentant des étudiants à la Corpo de Médecine, en 1965, je demeure motivé par cette médecine-là.
J’estime qu’il faut d’abord que le Conseil de l’Ordre des Médecins, récemment élu, qu’on lui permettre de donner librement, en temps opportun et sans contrainte suprême, son avis sur la question. Car, côté gouvernance, cette néocréation si elle devait soulager le Ministère de la Santé, eu égard à ses obligations constitutionnelles, il n’a qu’à les créer lui-même ses hôpitaux, avec des crédits extérieurs, afin de répondre aux besoins et à la couverture sanitaire de ses ressortissants. Amen !
Une révolution bouleversante des habitudes et des prérogatives des médecins, importe peu si l’on doit écraser leurs droits naturels, arguant leur appartenance à des lobbies. Foutaises ! Ces professionnels que vous avez contribué à former et que le Ministère de la Santé se doit d’en rester le meilleur avocat et le premier partenaire, pour les défendre, eux et leurs syndicats, au lieu d’haranguer les médias pour en médire et les jeter aux ordures !Et cette option et ces avis des professionnels, se doivent d’être publiquement partagés et expliqués, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, ne serait pas démocratique. Ce serait un diktat !
Elle fera le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et celles des médecins ne se seront pas prononcées ! Si les hauts Commanditaires de l’Etat, le Gouvernement, les Parlements, les Partis et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et là, plus rien ne pourra plus changer leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.
Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat néo-sanitaire, serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des passe-droits et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et les paradis terrestres, en mal de placement financiers.
On ne leur demandera point : ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent le-leur, est propre, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes grâces du Seigneur, comme coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère que l’on ternit de déficience. Suppléance ou bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ménagera le Ministère de la Santé en lui permettant indirectement de satisfaire les gens ! Peut-on lui demander d’investir plus, à ce Ministère, à ce puits sans fond, si le Gouvernement n’en a pas les moyens ? Parce qu’il a été hier, incapable de prévoir l’avenir et de saisir l’ampleur de la demande en cadres et en moyens, l’évolution des techniques et des hommes, en somme !
Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est ou a été ainsi lancé aux parasites et aux colons ! Ça étonne, ce retour au protectorat, qui nous regarde de si haut et nous minore ! Les détenteurs des techniques, des sciences et de l’argent, sont sollicités afin de sauver le bon peuple, impuissant de ses maladies honteuses et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous de nos auto-anticorps ! Nous sommes vastement ouverts aux gens, même à ceux des pays les plus fermés au nôtre. Et dans notre culture, nous ne faisons point de discriminations. Bienvenus leur dit-on, l’argent n’a pas d’odeur !
Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir. Pourtant, les doyens, les directeurs, les ministres ont fait ce qu’il était humainement et matériellement plausible de faire !
Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) du pays ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changer d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !
Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ni pour les indigents. Mais pour le baroud ! Certes, ces investisseurs-là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petits payants iront se faire déplumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !
Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils dissuaderont les jeunes médecins marocains de toutes velléités et courage pour investir dans leur secteur. Investisseurs univoques potentiels d’un domaine où ils sont sensés exceller, ils seront chassés de chez eux, par des fortunés beaucoup plus puissants et féroces ! Marginalisés, sous-estimés, repoussés du seul pays où ils pouvaient travailler avec dignité et honneur, ce Maroc qui s‘offre béatement aux autres !
Mais, qui peut en vouloir aux richissimes investisseurs, de venir sauver le pays de ses dégâts sanitaires ? Même s’ils ne viennent que pour le lucre seulement ! Cependant et dès lors, quand viendront-ils, nos aimables sauveteurs, pour suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, ces privatisables aussi, monsieur le Législateur ! N’est-ce pas ? On les attend comme des messies, là en libéraux, sur ces chantiers aussi ! Car au pays, on est vachement ouverts aux étrangers ! Et si largement encore ! On peut nous expliquer que là aussi, c’est pour la cause du Sahara que la diplomatie économique, nous oblige à de telles concessions…
S’ils restent vivaces dans tous les secteurs, les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, les réformateurs des lois, les népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là ! Me diriez-vous, quelque peu blasés, de l’avoir constaté bien avant et mieux que moi !
Nous allons vivre une autre édition du la kabbale fantasque et négative que fut la Harka du Basri et du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite ces unités de soins, et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables, leurs passe-droits, leurs népotismes et leurs concussions ! Mais, ça ne serait que des racontars ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, ces hospices, pour nous en débarrasser ? Mon idée est que le Ministère les prenne, au dirham symbolique, pour élargir les CHU, éliminer partiellement le TPA frauduleux et sauver par la même les cadres, les murs et les gens qui y travaillent ou s’y soignent, très correctement encore.
Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d’Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique, par un anesthésiste de métier ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, le Réanimateur, notre admirable doyen et champion, est en train de nous mettre le masque… pour nous faire inhaler des bouffées d’oxygène salvatrices.
Qui survivra, verra !
Dr Idrissi My Ahmed
RESUME
A propos des cliniques, l’aventurisme des investisseurs, transparait à travers, la manière passionnée et la pugnacité de cette menace. La déontologie et la gouvernance préventive, peuvent se révéler sans efficience aucune ni garanties, face au capital étranger qui se profile derrière cette invasion.
Le danger de l’ouverture des cliniques médicales, au capital non médical, est un préjudice matériel et moral, face à l’université marocaine et aux droits indus de ses lauréats. Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque concussionnaire et ostentatoire, semblent se profiler derrière cette procréation.
Non à la création d’un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales libérales ! Puissants et féroces d’entrée, qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ? Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes dans tous les secteurs.
RAPPELs
Taxes de Douane et de TVA nécessitent une réforme fiscale humanitaire et une détaxe générale totale du matériel médical et des intrants pharmaceutiques, afin de stimuler les investissements en santé publique et libérale pour ménager les Caisses et les foyers en matière d’accès aux soins.
Er puis les infirmiers, les techniciens, les médecins et les spécialistes il faut en former et vite !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05 Juillet 2014
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