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15 réponses de 106 à 120 (sur un total de 124)
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  • saidi
    Membre

    Bonjour à tous,

    sans vouloir entrer dans les détails qui suivront certainement, je voudrais soumettre aux internautes de ce site 3 questions:

    1. Que pensez vous de certains posts de certains internautes qui à tort ou à raison commencent à vouloir revendiquer l’utilisation de la langue arabe exclusivement sur ce site?

    2. Quelle est le type d’internautes qui peuvent apporter quelque chose à ce site?

    3. Dans un temps proche pour ne pas dire que c’est déjà le cas, nous allons devoir faire face à un problème de taille pour ce qui est du recrutement, il faudrait alors y pensez dès maintenant pour ne pas se sentir encore une fois depassé par les evennements. Si le but recherché est celui de reserver ce site uniquement aux internautes résidants au maroc, manipulant leplus souvent les deux langues, celà me semble chose résolue. si par contre, l’on veut s’ouvrir sur le monde profiter de cette occasion oh combien importante, de se mettre en contact avec tous les marocains, ceux de l’intérieur comme ceux de l’extérieur, alors, je vous prie de reflechir tous ensemble et essayer de trouver une solution pour cette fameuse langue qu’on va devoir utiliser, l’arabe certe, le français paraît avoir fait ses preuves mais reste l’espagnol qui ne va pas tarder à se pointer comme l’italien et l’anglais sans oublier le neerlandais et l’allemand ceci dans le cas où on veut avoir comme prétention de toucher beaucoup de jeunes marocaines et marocains qui résident à l’étranger. A méditer, tous les avis sont les bienvenus mais une chose est sûre, c’est qu’il ya là une opportunité d’une grande importance qu’il faut saisir pour ne pas répéter les erreurs du passé, car la première génération des immigrés n’est pas à comparer à la deuxième, troisième etc… bien à vous saidi

    #214834

    En réponse à : Oujdi et Chleuh

    saidi
    Membre

    ALAA EDDINE ,

    Bonjour chèr ami, c’est un plaisir pour moi de dialoguer un peu comme on dit en gelgique avec toi;

    Tu réponds à NADIYA qui a été victime comme des centaines d’autres filles d’une situation que nous vivons et qui peu de gens avaient prévu avant de quitter le pays vers l’europe. C’est déjà en soit un sujet qui méritent une longue discussion non seulement pour celles et ceux qui vivent ce drame aujourdh’ui mais surtout pour voir, faire des recherches, faire des analyses pour savoir comment ce phénomène va évoluer dans l’avenir que deviendront nos garçons et filles dans 30 ans et qui sont nés en europe! si tu tu as eu écho d’une étude faites sur ce sujet, celà me ferait plaisir d’avoir les références. Tu dis à Nadiya que c’est normal, celà a toujours été comme celà, les gens se marient entre tribus voir des douars! non, cher ALAA EDDINE? CE N4EST PAS VRAI? CE QUE TU DIS EST VRAI IL YA BIEN LONGTEMPS? ce phénomène a d’abord disparu depuis que les mixages se sont déjà fait au maroc même entre différentes régions et pas tribus par la force des choses et pcq l’évolution l’a voulue. Ce qui se passe de nos jours en europe et ailleurs ce n’est pas un phénomène de tribus!! C’est un phénomène social qui est intriqué dans la pensée religieuse!! il ne faut pas se voiler la face. Il ya des filles qui tiennent à se marier avec un musulman d’abord et par ordre de priorité because crise!!! c’est d’abord le marocain, à défaut, un algérien, si pas mieux, un tunisien, si toujours pas mieux un syrien, si l’âge avance et que le pire commence a se dessiner(celà aussi se discute et on pourrait se poser la question du pourquoi de cette urgence) on va aller chercher du côté de l’asie où il ya encore des musulmans, des pakistanais qui battent le record pour le moment, bientôt ce sera des chinois mais comme les distances et les frais deviennent insupportables pour les parents, alors on se retourne vers le voisin tout proche, françois, Jacques, Bruno etc…

    Pour ne pas allonger trop cette discussion, je vais te la résumer en deux mots:

    je suis persuadé que cette situation n’est imposée ni par la croyance profonde en islam ni par je ne sais quel pretexte, parlons franchement, parlons clairement, chaque père, chaque mère ne demande de nos jours qu’une chose c’est de ne pas avoir l’étiquette de celle ou de celui qui a une fille qui sort vers 20H, qui rentre à 4h du matin après avoir passé la nuit où vous devinez, ça c’est la première préoccupation des parents de notre génération, la deuxième c’est celle du ce que diront les voisins et les connaissances!!! ce n’est pas l’islam, c’est les voisins et les connaissances qui s’imposent, dès lors que la maman, le papa se voit rassuré qu’il ne sera pas critiqué par ses voisins, il est prêt à signer un acte de mariage même avec le diable! compris?

    Comme de nos jours, il existe encore pas mal de gens de la première génération qui imposent leur influen,ce et à juste titre, celà donne souvent le résultat de notre amie nadiya que je comprends très bien et je lui dis que tu dois savoir que tu n’es certainement pas la seule dans ce pétrin, celà se compte par centaines. Quel est l’avenir, avis aux sociologues! saidi

    NB/ j’ai oublié d’interpeller DAWY! as tu des solutions pour ce problème? ou bien tu te contente de jouer au biologiste voir embryologiste! salut

    #221377

    En réponse à : mosta9bal

    dahlia
    Membre

    🙂 manara saddi9i aw la tousaddi9i j’allais lancer un avis de recherche sur oujdacity ce soir:)

    bon retour 😉

    #202010

    Sujet: Touche pas à mon pays

    dans le forum Débats
    Alain
    Membre


    Le logo « Touche pas à mon pays » a été adopté suite aux attentats odieux qui ont touché ma ville natale Casablanca le vendredi noir 16 mai 2003.

    Nous défendrons toujours un Maroc tolérant acceptant la différence, libre, démocratique, pacifique.

    Juifs, chrétiens, musulmans : MAROCAINS, intégristes wahhabites : ASSASSINS!


    Suite aux attentats terroristes du 16 mai 2003, Plusieurs internautes marocains et amoureux du Maroc ont décidé de lancer la campagne « Touche Pas à Mon Maroc » et ont adopté le ruban rouge et vert ci-contre pour symboliser cette campagne. Nous vous invitons à faire propager et connaître cette initiative au maximum de gens.

    Et dans un élan de citoyenneté spontané visant la défense de nos valeurs ancestrales de liberté et de tolérance, des Associations représentant la Société Civile, des quartiers et les professionnels du tourisme de Casablanca se sont réunis autour d’une initiative populaire :

     » NE TOUCHE PAS A MON PAYS  » ;  » MA TKICH BLADI « .

    Cette initiative sera marquée par le lancement d’une importante campagne de communication, associant l’ensemble de la population de Casablanca et qui soutiendra toutes les manifestations citoyennes organisées pour exprimer la mobilisation des forces vives et démocratiques de notre pays pour rejeter et contrecarrer de tels actes criminels

    _____________________________________________________

    AVIS DE RECHERCHE !

    Les autorités marocaines ont lancé un avis de recherche concernant neuf individus dans le cadre de l’enquête sur les attentats terroristes qui ont frappé vendredi dernier la ville de Casablanca.

    Il s’agit de Mokhtar Baoud, Abdelouahab Rebaay, Saâd Houssaini, Youssef Addad, alias Abdelkébir, Goumara Kébir, Abdelaziz Habbouch, Aziz El Houmani alias «Abou Hafs», alias «Abou Anas», alias «Abou Dar», Karim El Mejjati, alias «Abdelkrim», alias «Abou Ilyass» et Abdelmalek Bou-zgarne.

    Les autorités marocaines demandent à toute personne en possession d’informations ou en connaissance du lieu ou de l’endroit où pourraient se cacher les recherchés, d’en informer immédiatement les autorités administratives ou les postes des services de sécurité (Gen-darmerie Royale, Sûreté Nationale) les plus proches.

    #218689

    En réponse à : الاعجاز العلمي

    saidi
    Membre

    Bonjour à tous,

    J’ai remarqué depuis pas mal de temps et dans diverses circonstances, qu’à chaque fois qu’un musulman parle de quelque chose de scientifique, on voit apparaître un soulèvement grinçant des dents pour leur faire remaruqer que celà a été décrit dans le coran. C’est vrai, le coran a même parlé de l’atome et des extra terrestres et je suis presque sûr qu’il a parlé de l’évolution de l’informatique que nous manipulons à chaque instants pour s’échanger les avis sans parler du produit qu’ont généré les satellites depuis quelques temps. ma question est simple: où est le problème? Ace que je sache, ces scientifiques musulmans ne contestent pas ce qui est ecrit dans le coran. Alors qu’esce qu’on fait?

    a) On doit s’interesser d’une manière beaucoup plus approfondi au coran pour pousser nos recherches scientifiques puisque nous avons cette chance?

    b) ou bien on se croise les bras, on joue aux guetteurs, on attend, dès qu’un scientifique non musulman met en relief quelque chose qui a été décrite dans le coran, on se précipité vers lui en grinçant des dents pour lui dire que celà a été décrit dans le coran

    svp, aidez moi à comprendre parcequ’il ya là quelque chose qui m’échappe, je vous remercie, saidi

    Boukhwali
    Membre

    Bonjour c hers amis!
    Je suis nouveau sur le site et je m interesse aux Idrissides.
    Le Rawd Alqirtas apparait de prime abord comme une bonne reference au sujet de l histoire des Idrissides.Mais Ibn Khaldoun en donne un deroulement plus naturel et moins embelli.
    De toute facon deja avec le titre d Imam les Idrissides se rattachent a l Islam shiite zaidite identique a celui du Yemen.
    Le Shiisme zaydite ne croit pas a l Imam cache,mais se contente d oeuvrer avec un Imam( descendant d Ali et de Fatima) pour faire regner la justice.

    le cas d Idriss est historiquement connu mais son histoire a ete embellie pour faire la publicite aux ahl Albayt,car ceux qui ecrivaient l histoire faisaient l eloge d un Islam triomphant chez les Amazighes.

    La vengence des Awraba est visible dans le cas de l emergence d Al-Adarissa en tant que Pouvoir politique affranchi de Baghdad.

    Koseyla,le grand nationaliste amazighe etait le Chef des Awraba et s etait oppose avec toutes ses energies contre les armees omeyyades qu il a reussi a defaire par deux fois.
    Mais finalement les armees omeyyades finirent par prevaloir sur le terrain tout en y laissant beaucoup de pertes.
    A l epoque de la conquete d Afrique du Nord par les Omeyyades le Khaliphe omeyyade n avait pas autorise l Islamisation des peuples conquis.
    Il a fallu attendre l an 100 de l Hegire pour que Omar Ben Abdelaziz autorisat les peuples conquis a se convertir..Donc les armees omeyyades n avaient pas pour MOTIF ou MOBILE la propagation de l Islam l Islam mais un autre but etrange a toute justification theologique :elles cherchaient le pillage ,le butin et al ghanaim( al anfal).

    Les Awraba qui occupaient le Maroc oriental et le sud du Tell algerien etaient obliges de renter en coin dans le MAGHREB via la TROUEE DE TAZA (IL faut entendre le MAGHREB geographique designee par Rawd alqirtas et Ibn Khaldoun comme etant la Mauretanie Tingitane s.l et non le pays des Barghwata( Vallee Bouregreg _ Vallee de la Tensift c esta dire plaine atlantique de Tamesna).Il y a une confusion entre Maghreb des auteurs medievaux et le Maghreb actuel .Les medievaux designaient le triangle Volubulis,Sala et Tingis comme etant le Maghreb .Le petit Imamat d Idriss etait l equivalent d une grande province reunissant Fes et Volubulis ni plus ni moins………..le reste etait une Terre amazighe avec des populations juives ,chretiennes ou majus qu il fallait conquerir et reconquerir pour assurer le fonctionnement de l Etat……..
    la conquete arabe par l est a COMPRESSE les tribus amazighes a travers le COULOIR DE TAZA et de le rendre ZENETE……..alors qu auparavant ce tait un couloir BARANES( dans la terminologie d Ibn Khaldoun: Awraba/Ghyata est une tribu Branes alors que Tsoul ,Meghrawa et banu Yefran etaient des Meknassa ZENETES).

    Les Awraba ont cree une dynastie imamite a Volubulis puis Fes pour servir leur propres interets dans le triangle Volubulis ,sala Colonia et Tingis: les Idrissides ont pille d apres Ibn Khaldoun Sala ,Lixus et autres localites limitrophes a leur territoire: l objectif etant le pillage….

    Mais on oublie l oncle paternel d Idriss qui etait aussi Imam a Tlemcen et qu Ibn Khaldoun signale comme etant un Idrisside avant qu il se soumetteaux Awraba.
    On peut dire sans se tromper que l entreprise politique des Awraba etait de se servir d un Fuyard arabe de ahl Albayt pour se vanger de Baghdad et echapper a la taxation que menait le Gouverneur de Kairouan au nom de Baghdad.

    Apres Idriss II les gueguerres rapportees par ibn Khaldoun ont fait de ces Imams de veritables guerriers a la recherche de la rapine et de l epanchement du sang au point qu un de ces Imams Idrisside avait un surnom de HAJJAM c est a dire le SANGUINAIRE.

    Les Maghrawa,Tsoul et benou Yefren vont venir a bout des Idrissides et certains auteurs parlent de leur extermination sauf la branche qui a pris la fuite en Andalousie pour creer un des royaumes de Taifa…….et qui a fini par etre christianisee.

    L histoire des Idrissides etait terminee si Youssef ibn Tachfine pour des considerations politiques( afin de rallier les Awraba car les Barghwata lui avaient resiste avec succes)n eut pas CONSTRUIT la TOMBE presumee d Idriss II et rehabilite la sacrosaintete des fuyards moyen orientaux………….Alors qu Idriss II d apres certaines sources etait enterre a Volubulis……….le premier culte des Saints ,par paradoxe etait initie par l Almoravide qui se prenait pour un puritain.
    A mon avis le seul lieu ou la genealogie des Idrissides est conservee est au sein de la Tribu d Awraba et nulle part ailleurs.
    Depuis La Dynastie des Saadiens( autre dynstie shiite zaydite du Maroc)
    les fausses genealogies ont commence a faire le jour pour creer une couche de population qui repugne de travailler et de gagner sa vie en vivant en parasitage sur les autres tribus( schour et zakate)…………….
    Je ne pense pas a titre personnel que Idriss a laisse autant de descendance que l on recense actuellement au Maroc.
    Mes references bibliographiques
    rawd alqirtas
    Ibn KHaldoun: kitab al ibar………..

    @berkane wrote:

    Le pêché originel !

    Voici un passage du fameux livre « Roudh El-Kirtas » qui relate l’Histoire du Maroc :

    « …Idriss (II), ayant reçu la soumission de tous les habitants du Maghreb, régularisa et étendit sa domination, augmenta le nombre de ses officiers et agrandit ses armées.
    On accourait vers lui de tous pays et de tous côtés.
    Il employa le reste de l’année de sa proclamation, 188 (Hegire), à distribuer des biens, à faire des présents aux nouveaux venus et à s’attacher les grands et les cheikhs.

    En 189 (804 JC), une foule d’Arabes des pays d’Ifrikya et d’Andalousie arrivèrent chez Idriss, ainsi que cinq cents cavaliers environ des tribus d’Akhysia, El-Houzd, Medehadj, Beni Yahtob, Seddafy et autres.

    L’imam les accueillit avec joie, les éleva aux honneurs et les initia aux affaires de son gouvernement, à l’exclusion des Berbères, auxquels il les préférait à cause de l’idiome arabe que ces derniers ne savaient pas… »

    Visblement le phénomène ne date pas d’aujourd’hui : quand on est dans le besoin, tout le monde est frère, tout le monde est musulman. Mais dès qu’on a le pouvoir, les réflexes ethniques arabes reprennent le dessus !

    #201923

    je te salue cher saidi et une fois de plus je te trouve tres optimiste quant au devenir de notre pauvre oumma-nation. tu m encourages à reprendre mes interventions dans ce forum et je dois t avouer que je ne suis pas un spécialiste de l histoire , sauf que je pousse mes vérifications des faits historiques le plus loin possible en cherchant les meilleures preuves pour confirmer ou infirmer telle ou telle information provenant des documents en ma possession. l histoire comme tu le sais cher ami saidi n est pas une science exacte comme aime le rappeler beaucoup d intellectuels MAIS !!!
    peut etre soumise à des critéres precis qui permettent de juger dans beaucoup de cas le degré de vérité de ce qu on nous rapporte à travers elle . mais voilà nul ne peut deviner ce qui se passe dans la tete d un individu lorsqu il transmet ses connaissances ou le fruit de ses recherches .
    en gros plus les references et les sources de nos resultats sont NOMBREUSES ET FIABLES plus le degré de vérité de ces memes resultats est grand et devient par conséquent plus convaiquant . ne dit on pas à un éléve qui fait ses premiers pas au collège ou meme avant , qu un problème bien posé est un probléme à moitié résolu. or ce qui est arrivé dans ce forum montre au moins que le sujet des idrissides dans le maroc oriental est mal posé c est à dire que des internautes veulent tout simplement savoir s ils sont cherifs ou pas , et ils posent leurs questions naivement : je m appelle foulane ibn foulane et je suis de tribu al foulania
    suis – je cherif s il vous plait ? et d autres qui trouvent qu etre idrisside ou autre chose ne nous avancerait à rien !! d autres encore qui pensent avoir le previlége d etre des préférés de dieu et pensent peut etre meme avoir une mission à accomplir auprés des  » égarés » que nous pouvons etre et puis d autres et malheureusement dont je fais partie ou plutot dont j ai fait partie dans ce forum qui ont décidé de ne pas croire x ou y sur parole , pour plusieurs raisons. d abord les sujets qui sont en rapport avec le divin , la spiritualité , et dieu sont de nature compliqués pour les personnes normalement constitués. la rigueur des lois de dieu dans toute religion dépassent largement les capacités de l homme à bien les concevoir et à les appliquer . donc l homme qui a hérité de ces lois divines de la part des envoyés de dieu a passé son temps à les contourner non pas parce qu il les refuse en tant que tel mais parceque tout il s est rendu compte qu il lui était impossible de les appliquer meme en partie. c est pourquoi en islam des ecoles juridiques se sont spécialisées dans la recherche des ruses juridiques : الحيل الفقهية . par exemple ne pas dire la vérité à quelqu un sans
    mentir. pire encore la fameuse formule الحرب خداع ( la guerre c est la ruse ) que certains fouqaha appliquent en dehors de la guerre , meme dans les relations de tous les jours. moi je pense cher saidi que les vérités historiques n interessent que tres tres peu de gens parce que ces véritéssont des casse-tetes et ça ne rapporte pas de fric .ce que veulent entendre la majorité des gens ce sont des formules ou des textes ou des hadiths ou meme des ayates qui iraient dans le sens de leur bien etre quelque soit leur definition du bonheur ou du bien etre. et là je dois dire que ceux qui apprennent par un texte quelconque qu ils sont par exemple des idrissides pensent dans leur fond interieur ( et c est psychologique) qu ils auront un traitement de faveur devant dieu . si quelqu un me disait non ce n est pas mon cas je répondrai à quoi bon donc vouloir à tout pris se frayer un chemin dans la descendance de my idriss à moins que ça comme je l avais dit dans une ancienne intervention , une simple curiosité intectuelle. mais sincerement je pense que ceux qui croient etre des descendants du prophéte cherchent une certaine DISTINCTION tant sur le plan social que religieux . la religion cher saidi, doit rendre le religieux plein d humilité et de modestie pour que l homme comprenne naturellement qu il n est pas indispensable à l univers et celui ci a existé avant lui et existera apres lui. mais l EGO pousse l homme à croire apres quelques prieres faites ici ou là qu il est sur d appartenir à la taifa annajia( le groupe des préférés d allah).ces gens sont nombreux dans notre société !! et se fichent des precisions dans la recherche dans notre histoire.
    Alors je me sens toujours rattappé par l histoire de l islam et son effet ( de l histoire sur le peuple amazigh puisque j en fais partie ) et je me suis posé la question pourquoi nous attend fait etudier l histoire appelée ,par ceux qui ont voulu la BANALISER !!, al fitna al koubra qui a fait que des gens considérés par les fouqaha- juristes de l islam, comme etant tous des compagnons du prophéte se sont entretués jusqu à offrir 90000 morts selon l historien attabari et ibn al athir ; lors des guerres de al jamel (le chameau) à laquelle a participé meme AICHA épouse du prophéte , puis (seffine) et (nahraouayne )et qui ont eu justement comme conséquences par la suite le massacre des petits fils de imam ali et fatima zohra et la fuite de idriss 1er bléssé vers l afrique du nord ou il a trouvé refuge parmi notre peuple amzigh. Revoir l histoire de l islam et des musulmans à travers ces 15 siécles sous tous ses angles nous permettra , je l éspère , de savoir qu est qui a fait que nous soyons perturbé dans notre identité, jusqu à laisser nos enfants se faire piéger par les salopards du khalij qui lavent la kaaba un jour et fréquentent les plus grands casinos de monaco et nice et las-vegas, qui nous envoie les chaines de iqraa ( lis) qu on doit plutot nommer ijhal ( ignore ) et en meme temps rotana la cochone.
    sache cher saidi que j ai vu de mes propres yeux des docteurs en sciences bouche-bé devant l éloquance d un saoudien entrain de leur raconter ses conneries . les nords africains doivent guerir de ce complexe envers les couleuvres ( الثعا بين ) du khalij qui veulent nous imposer leur vision HYPOCRITE d un islam truqué et rempli de contre-vérités et par la suite envoyer nos enfants se faire exploser pour le bonheur des banou qoraida . on le voit aujourd hui au liban comment ces khalijites participent à alimenter la guerre civile dans ce pays meurtri .

    connaitre les moindres details de l histoire de l islam et et du monde musulman est à mon avis la seule voix pour partir sur de bonnes bases vers le développement .
    nous aurons peut etre l occasion de parler du molla omar et de son obscurantisme puisqu il est arrivé à séduire des gens de notre pays qui j en suis sur sont incapables d enchainer RIGOUREUSEMENT une ou deux
    pages de l histoire de notre pays
    à bon entendeur salut
    yeghmorrassen

    je te salue cher saidi et une fois de plus je te trouve tres optimiste quant au devenir de notre pauvre oumma-nation. tu m encourages à reprendre mes interventions dans ce forum et je dois t avouer que je ne suis pas un spécialiste de l histoire , sauf que je pousse mes vérifications des faits historiques le plus loin possible en cherchant les meilleures preuves pour confirmer ou infirmer telle ou telle information provenant des documents en ma possession. l histoire comme tu le sais cher ami saidi n est pas une science exacte comme aime le rappeler beaucoup d intellectuels MAIS !!!
    peut etre soumise à des critéres precis qui permettent de juger dans beaucoup de cas le degré de vérité de ce qu on nous rapporte à travers elle . mais voilà nul ne peut deviner ce qui se passe dans la tete d un individu lorsqu il transmet ses connaissances ou le fruit de ses recherches .
    en gros plus les references et les sources de nos resultats sont NOMBREUSES ET FIABLES plus le degré de vérité de ces memes resultats est grand et devient par conséquent plus convaiquant . ne dit on pas à un éléve qui fait ses premiers pas au collège ou meme avant , qu un problème bien posé est un probléme à moitié résolu. or ce qui est arrivé dans ce forum montre au moins que le sujet des idrissides dans le maroc oriental est mal posé c est à dire que des internautes veulent tout simplement savoir s ils sont cherifs ou pas , et ils posent leurs questions naivement : je m appelle foulane ibn foulane et je suis de tribu al foulania
    suis – je cherif s il vous plait ? et d autres qui trouvent qu etre idrisside ou autre chose ne nous avancerait à rien !! d autres encore qui pensent avoir le previlége d etre des préférés de dieu et pensent peut etre meme avoir une mission à accomplir auprés des  » égarés » que nous pouvons etre et puis d autres et malheureusement dont je fais partie ou plutot dont j ai fait partie dans ce forum qui ont décidé de ne pas croire x ou y sur parole , pour plusieurs raisons. d abord les sujets qui sont en rapport avec le divin , la spiritualité , et dieu sont de nature compliqués pour les personnes normalement constitués. la rigueur des lois de dieu dans toute religion dépassent largement les capacités de l homme à bien les concevoir et à les appliquer . donc l homme qui a hérité de ces lois divines de la part des envoyés de dieu a passé son temps à les contourner non pas parce qu il les refuse en tant que tel mais parceque tout il s est rendu compte qu il lui était impossible de les appliquer meme en partie. c est pourquoi en islam des ecoles juridiques se sont spécialisées dans la recherche des ruses juridiques : الحيل الفقهية . par exemple ne pas dire la vérité à quelqu un sans
    mentir. pire encore la fameuse formule الحرب خداع ( la guerre c est la ruse ) que certains fouqaha appliquent en dehors de la guerre , meme dans les relations de tous les jours. moi je pense cher saidi que les vérités historiques n interessent que tres tres peu de gens parce que ces véritéssont des casse-tetes et ça ne rapporte pas de fric .ce que veulent entendre la majorité des gens ce sont des formules ou des textes ou des hadiths ou meme des ayates qui iraient dans le sens de leur bien etre quelque soit leur definition du bonheur ou du bien etre. et là je dois dire que ceux qui apprennent par un texte quelconque qu ils sont par exemple des idrissides pensent dans leur fond interieur ( et c est psychologique) qu ils auront un traitement de faveur devant dieu . si quelqu un me disait non ce n est pas mon cas je répondrai à quoi bon donc vouloir à tout pris se frayer un chemin dans la descendance de my idriss à moins que ça comme je l avais dit dans une ancienne intervention , une simple curiosité intectuelle. mais sincerement je pense que ceux qui croient etre des descendants du prophéte cherchent une certaine DISTINCTION tant sur le plan social que religieux . la religion cher saidi, doit rendre le religieux plein d humilité et de modestie pour que l homme comprenne naturellement qu il n est pas indispensable à l univers et celui ci a existé avant lui et existera apres lui. mais l EGO pousse l homme à croire apres quelques prieres faites ici ou là qu il est sur d appartenir à la taifa annajia( le groupe des préférés d allah).ces gens sont nombreux dans notre société !! et se fichent des precisions dans la recherche dans notre histoire.
    Alors je me sens toujours rattappé par l histoire de l islam et son effet ( de l histoire sur le peuple amazigh puisque j en fais partie ) et je me suis posé la question pourquoi nous attend fait etudier l histoire appelée ,par ceux qui ont voulu la BANALISER !!, al fitna al koubra qui a fait que des gens considérés par les fouqaha- juristes de l islam, comme etant tous des compagnons du prophéte se sont entretués jusqu à offrir 90000 morts selon l historien attabari et ibn al athir ; lors des guerres de al jamel (le chameau) à laquelle a participé meme AICHA épouse du prophéte , puis (seffine) et (nahraouayne )et qui ont eu justement comme conséquences par la suite le massacre des petits fils de imam ali et fatima zohra et la fuite de idriss 1er bléssé vers l afrique du nord ou il a trouvé refuge parmi notre peuple amzigh. Revoir l histoire de l islam et des musulmans à travers ces 15 siécles sous tous ses angles nous permettra , je l éspère , de savoir qu est qui a fait que nous soyons perturbé dans notre identité, jusqu à laisser nos enfants se faire piéger par les salopards du khalij qui lavent la kaaba un jour et fréquentent les plus grands casinos de monaco et nice et las-vegas, qui nous envoie les chaines de iqraa ( lis) qu on doit plutot nommer ijhal ( ignore ) et en meme temps rotana la cochone.
    sache cher saidi que j ai vu de mes propres yeux des docteurs en sciences bouche-bé devant l éloquance d un saoudien entrain de leur raconter ses conneries . les nords africains doivent guerir de ce complexe envers les couleuvres ( الثعا بين ) du khalij qui veulent nous imposer leur vision HYPOCRITE d un islam truqué et rempli de contre-vérités et par la suite envoyer nos enfants se faire exploser pour le bonheur des banou qoraida . on le voit aujourd hui au liban comment ces khalijites participent à alimenter la guerre civile dans ce pays meurtri .

    connaitre les moindres details de l histoire de l islam et et du monde musulman est à mon avis la seule voix pour partir sur de bonnes bases vers le développement .
    nous aurons peut etre l occasion de parler du molla omar et de son obscurantisme puisqu il est arrivé à séduire des gens de notre pays qui j en suis sur sont incapables d enchainer RIGOUREUSEMENT une ou deux
    pages de l histoire de notre pays
    à bon entendeur salut
    yeghmorrassen

    #217174
    dahlia
    Membre

    salut tout le monde je suis de retour mais je vous suivais de loin 😉

    fadi avait raison…je nageais mais je ne me suis pas noyée 🙂

    sinon pour neddiha gawriya je lui recommande de ne pas utiliser le mot  »amour  » a tort et a travers …

    c’est un mot qui veut dire beaucoup de chose et on ne le dit pas a n’importe qui ni a n’importe comment …
    c’est le resultat d’avoir vecu beaucoup de choses avec un partenaire de vie ,de partager avec lui ou elle des moments de joie ,ainsi que de peine …
    c’est une force que personne ne peut controler a mon avis ….qui implique sacrifice ,patience,larmes ,sourires,etc…etc…..

    bref on ne peut vivre ceci qu’avec l’homme ou la femme de sa vie qu’on aurait choisi pour epoux ou epouse …

    et l’important dans tout ca que c’est un choix qui implique les 2 ce n’est jamais le choix d’un sans l’autre…

    c’est d’ailleurs ce qui n’existe plus ou existe de moins en moins dans notre société et je crois que je vais faire une liaison avec ton autre sujet mehdi ,et dire que c’est la raison pour laquelle le taux de divorce augemente, parceque parmi les bases solides pour fonder une famille c’est l’amour ..le noble ,le chaste ,le pure… ❗

    donc voila quand tu dis que l’un aime et que l’autre rejette ou n’echange pas de sentiments …je prefere remplacer le mot amour par admiration.
    donc si tu remplace le mot aimer par admirer tu ne te ferais pas de soucis …

    et puis sans trop philosopher sur ce sujet et je rejoins un de nos amis qui dit que 3emmer 9albak b allahe, kolchi bel moktab et  »lemzewjine 3and allah  » comme on dit dans notre dialecte marocain….
    et puis il y a meme un verset coranique que je risque de deformer en le citant maintenant, qui dit que allah a crée les mari d’une ame unique …donc a la recherche de l’ame soeur mehdi 🙂

    qu’on me corrige ou me complete si je me trompe 🙂

    BOUAYED
    Membre

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Mr Yahya de Sebdou, Bonjour. On n’a pas votre intervention et on n’a pas compris ce que vous voulez dire.

    Mr Mchichi, j’ai reçu ton message et comme on a nos E-mail, on pourrait communiquer nos informations au besoin. Avec toute ma sympathie.
    Je vois que tu as créé, peut être sans le savoir? un 2ème topic sur les IDRISSIDES en arabe et c’est ainsi que je demande aux Responsables de bien vouloir supprimer le topic « الأدارسة بالمغرب الشرقي » nouvellement créé. Merci
    Pour accéder au Topic « الأدارسة بالمغرب الشرقي Les Idrissides du Maroc Oriental », il suffit de cliquer sur le sujet si celui-ci existe dans la liste d’accueil puis cliquer sur Répondre et écrire directement dans la grande case sans pour autant écrire le nom du sujet. Si le sujet n’existe pas dans la liste d’acceuil, il faut cliquer sur le Forum Café Oujdacity puis sur notre sujet « الأدارسة بالمغرب الشرقي les Idissides du Maroc Oriental » et enfin sur Répondre comme c’est expliqué plus haut.
    Je demande aussi aux intervenants qui veulent participer et discuter du et dans le sujet qui nous interresse, qu’il est souhaitable de le faire dans ce topic (Sujet) afin de ne pas créer autant de topics pour la même chose et disperser ainsi les interventions et les avis. Personnellement, je n’interviendrai et répondrai que dans ce topic. Merci pour tout.

    Pour Mr Bouayed de Tlemcen, Bonjour. Je voudrai avant tout procéder à des rectifications et précisions sur ce que j’ai avancé auparavant : Pour les Fils de Sidi Ali Bouchnafa, il fallait lire 4 dans le Sous Marocain et on m’a dit qu’ils portaient le nom de AGOURAM (à préciser ?) et c’est ma grand mère paternelle qui est d’origine fassie et non maternelle.
    Le nom de Bouayed chez les Ouled Sidi Bouchnafa n’est qu’un nom parmi d’autres noms comme Elidrissi, Belhajji, Elgoual, Saada, Raoudi, Bouchnafa, Bahaddi, Benseria et autres… Mais il faut continuer les recherches de votre part toute en attendant celles de Mchichi. On reste en contact; Bien à vous.

    من المراجع كذمك
    كتاب بيان المغرب في أخبار الأندلس و المغرب ، تحقيق لافي بروفونسال ، بيروت 1948 — كتاب المغرب في ذكر بلاد إفريقية و المغرب لأبي عبيد البكري ، تحقيق دوسلان ، باريس 1965 –المعجب في تلخيص أخبار المغرب لعبد الواحد المراكشي ، القاهرة 1949.

    و عن مصدر العشماوي
    سيدي قادة بالمختار المعروف بسيدي عبد القادر بنخدّة الذي كان عالما عاملا و هو من ذرية سيدي عبد القوي الذي بمدشر تفريست بالريف من المغرب الأقصى و لما مات سيدي عبد القوي الثالث و دفن بالمدشر المذكور جاء ولداه محمد و عيسى للصحراء عند قبة سيدي أبي زيد و استقرا الى أن ماتا و دفنا هناك . فأما عيسى فخلف ابنه المهدي و منه تنسل أولاد مسعود الذين منهم البحليثة و أما محمد خلف احمد الذي خلف عبد القادر و الذي خلف احمد. هذا الأخير خلف محمد و احمد ، فمحمد خلف الأصفر الذي خلف محمد ابو نقاب جد النقايبية و خلف احمد المختار الذي خلف سيدي قادة المشهور بعبد القادر بنخدة بن المختار بن احمد بن عبد القادر بن احمد بن محمد بن عبد القوي بن علي بن احمد بن عبد الفوي بن خالد بن يوسف بن احمد بن بشار بن مسعود بن محمد بن طاوس بن يعقوب بن عبد القوي الأول بن احمد بن محمد بن ادريس بن ادريس.ء
    و أما كثير بن ادريس فإنه تنسل منه الشرف في الأندلس و هم أهل مالقة و غرناطة و طارف و جبل الفتح و كافة بلاد الأندلس فجدهم اسمه سيدي محمد بن ادريس بن موسى بن عيسى بن يحيى بن عبد الله بن عبد الرحمان بن احمد بن محمد بن عبد القادر بن سعيد بن مسعود بن يوسف بن علي بن محمد بن كثير بن ادريس بن ادريس.ء
    و أما اولاد سيدي عثمان بن عمر المعروف باغريس فمنهم فرقة في اغريس و منهم فرقة في جبل بني سنوس بإزاء قبائل بني بوسعيد فجدهم اسمه عثمان بن اعمر بن مسعود بن عبد الله بن سعيد بن بلقاسم بن عبد الجبار بن عثمان بن فرج بن محمد بن احمد بن ادريس بن ادريس.ء
    و أما اولاد مالك فهم أهل الساقية الحمراء و منهم فرقة في بلاد اسويد و منهم فرقة في اتوايت يقال لها اتواريت و اتواتريت و انتازات بإزاء شافع فجدهم اسمه سيدي ابراهيم التازي بن محمد بن مالك بن عبد المالك بن محمد بن مالك بن عيسى الرضى بن موسى المرتضى بن عبد الله بن ابي جعفر بن محمد القاطن بن علي بن زين العابدين بن عبد الله بن حمزة بن ادريس بن ادريس.ء
    يتبع
    قرأت في العدد 2784 ليوم الجمعة 15/9/2006 من جريدة « الأحداث المغربية » ص 16 للسيد فاخر السلطان ما يلي :  » و يقول لنا التاريخ أن الخليفة الرابع علي بن أبي طالب أعطى مخالفيه أثناء خلافته ثلاثة حقوق : 1- حق الكلام ، 2- حق الفيء و 3- حق التردد. أي بين لهم أولا حق إبداء الرأي من غير المواجهة بالقوة و استعمال العنف ، ثم ثانيا حق الفيء و ما لهم على الدولة من رواتب و غنائم و صدقات، و أخيرا حق التردد على المساجد و التي كانت حينئذ مراكز للحكم.ء
    كما يؤكد التاريخ أن الخليفة الرابع لم يرفع السلاح بوه معارضيه و مخالفيه، و لم يقاتلهم إلا حين تجاوزوا حرية الكلمة و الرأي الى فرض الكلمة و الرأي بقوة السلاح و العنف. فالخوارج خالفوه ثم كفروه ، فلم يفعل لهم شيئا ، و عندما انتقلوا الى الخطوة التالية و هي رفع السلاح و استباحة الدماء قاتلهم.ء
    فالجهاد استخدمه علي بن أبي طالب لرفع الظلم من أجل إقامة العدل، العدل المتمثل حينئذ بحرية العقيدة و السماح للطرف الديني الآخر المختلف بالبقاء، بل بالمحافظة عليه و حمايته، من أجل التعبير عن رأيه حتى و إن كان معارضا في العقيدة أو في السياسة ».ء
    و السلام عليكم و رحمة الله

    Anonymous
    Membre

    Salakoum wa rahmat allah wa barakatouhou,
    chèr frère merci pour votre message. Tout d’abord concernant la présence othomane en Algérie mon avis est que cette dernière a eu ces cotés positifs mais aussi a ramené beaucoups de choses négatifs, néaumoins, mon sujet precedent n’avait rien avoir avec cela c’est seulement concernant mon nom de famille qui d’après certains les bouayed etaient d’origine turcs. CEci parceque il y’a une fraction des bouayed sont dénomé bouayed agha. D’après certaines recherches ce agha est juste un titre qui penedant l’empire etait délivré meme aux arabes. Par contre on est rentré en contact avec les bouayed de turquie et ces derniers nous ont confirmé que leurs grands pères étaient des arabes qui avaient suivit leurs femmes turcs en turquie après lque la france etait venue coloniser l’Algérie.
    D’autre part, Tlemcen, ville d’art et d’histoire, ancienne capital du maghreb, ville possedant 70% de monuments historiques musulmans que comporte le maghreb tout entier si elle a été toujours marginaliser et si a ce jour elle n’est plus ce qu’elle etait c’est tout simplement une chose voulue par les politiques qui n’ont jamais rien fait pour la sauvegarde du patrimoine et de la culture. C’est un sujet dont la plupart des vrais tlemceniens ne veulent meme plus en parler tellement notre ville nous fait mal, l’exode rural nous a fait tres mal, le terorisme a ramené un nouvel exode qui a encore fait plus mal a laville maintenant on la pleur. Enfin, j’espère que fes n’a pas subit le meme sort et j’espère que ces habitants sauront en prendre soin, car n’oublier pas que tlemcen et fez ont toujours etaient jumelles et que leurs habitants sont cousins depuis l’andalousie a ne voir que le dialècte avec le aw aw commun qui en dit long sur des siècles de civilisation.
    Amicalement Bouayed de Tlemcen

    Anonymous
    Membre

    الله الرحمـان الرحيم
    Cher Bouayad de Tlemcen.
    Nous sommes très ravis qu’un Tlemcènien enfin, et en plus du nom de Bouayad, participe à ce forum, car Tlemcen faut t-il le rappeler est une des villes les plus historiques d’Algérie, dont je trouve que le rayonnement culturelle et civilisationnel n’est pas assez mis en valeur en Algérie, comparativement à la ville de Fès, que je connais bien, au Maroc.

    Seulement là ou je risque de ne pas être d’accord avec vous c’est dans cette tendance à voir de la présence ottomane en Algérie (et non turque) quelque chose de « péjoratif », au contraire la présence ottomane en Algérie a évité beaucoup de tragédies en Algérie, en plus les ottomans ont réalisé ce que les arabes n’ont jamais fait, un vrai empire. Donc je crois qu’il faut être fière que nous avons plusieurs siècles d’histoire commune avec les frères dans notre religion les « turques » (ou plutôt les ottomans), et il faut de temps en temps être un peu reconnaissants. Je le dis même si je suis personnellement un descendant des iddrissids, donc plutôt arabe.

    Cela étant, je suis certain que notre cher Bouayad, vous apportera des informations supplémentaires concernant la recherche de votre arbre généalogique, chose qui est tout à fait légitime, d’ailleurs cet arbre m’intéresse à juste titre car j’ai des voisins à Sidi-Bel-Abbès qui sont des Bouayad, et ce qui m’a été annoncé, jusqu’à maintenant, c’est qu’ils ne sont pas d’origine ottomane, ça reste donc à vérifier.

    Avec toutes mes amitiés et des plus sincères.

    و السلام عليكم و رحمة الله

    Miloua Fodil (M’chichi)
    Sidi-Bel-Abbès.

    Anonymous
    Membre

    Monsieur Mokhtar,
    Libre à vous de considérer ce que je dis comme des « faussetés ». Aligner ces faussetés une par une et essayer d’argumenter. Que vous apportiez du soutien à votre cousin Bouayed, c’est normal. Cela s’appelle Al assabiya al kabaliya que je ne cautionne pas personnellement.
    Quant à l’ignorance que vous m’attribuez, c’est un vrai aveu d’impuissance de votre part et un manque d’argumentation. Encore une fois, je ne suis pas impressionné par les surates sélectives et les hadiths inventés.

    Que Dieu vous éclaire avec sa lumière.

    Petite question Si Mokhtar : Connaissez-vous la date d’arrivée d’Idriss I ?
    Sa date de marriage ? Sa date d’assassinat ? Et la date de naissance de Idriss II ?
    Voilà. Ce ne sont que des questions et je vous laisse faire votre recherche.

    Je serai ravis d’avoir vos réponses.

    #207548
    Morocco
    Membre

    Je comprends l’inquiétude que peut susciter l’installation d’un méga projet comme celui de Mediterrania Saidia. Mais il faut quand même relativiser et voir aussi les bons aspects de cette réalisation.

    Concernant les doutes quant à l’accès à la plage de 6km qui se situe en face de ce programme, je tiens à signaler qu’il n’est pas question de la réserver aux seuls résidents du site.

    En effet, il faut savoir qu’il n’existe aucune plage privée au Maroc car elles appartiennent au domaine public comme en France.

    De plus, dès le départ le programme n’est pas conçu comme un ensemble bunkerisé où de riches privilégiés seraient « enfermés ».

    Il est certain que tout ceci va entrainer de grands changements pour la région mais c’est aussi un des buts recherchés.

    Il est question de donner un coup de fouet à une région d’où sont originaires de nombreux candidats à l’exil qui se trouvent être trop souvent la cible de réseaux d’émigration clandestine.

    En installant un tel programme dans l’Oriental, le but des autorités est de créer un pôle touristique de premier ordre capable par effet de ricochet de drainer des activités économiques importantes.

    Ainsi, il est prévu des emplois directs et indirects non négligeables. Il est bien évident que certains seront plus durables que d’autres.

    La clientèle visée en tant que futurs acquéreurs sur le site est plutôt du type retraité. Ce n’est pas à mon avis celle qui posera le plus de « problèmes » par le mode de vie.

    Je crois que ça permettra aussi de mettre cette région sous les projecteurs et de mettre en valeur tout son potentiel et de là permettre à ses habitants d’en tirer les profits qui en découleront.

    Je peux paraître utopiste mais il vaut mieux être ainsi plutôt que défaitiste.

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

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