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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    LA GRACE POUR LE RIF ET LE HIRAK DE PAIX DE MME STUDENT

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 20 Juin 2017,
    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la Terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-Haut ?
    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialectal ! Laisse-moi, au moins, boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes afin de me dégager.
    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif, si craint et respecté, qu’on a coincé dans l’hélico ?
    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
    M _ Termine !
    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux Enfers, d’où je viens !
    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
    S _ Et que vos…
    M _ Vos, nos, quoi ?
    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme je le crains. Après qu’on les ait repassés, ces assassins par…le fil direct du droit et du couperet de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire exploser ses viscères sur la gueule des gens !
    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! Pouah, c’est stertoreux comme langage ! Ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel, en martyrisant les autres, en faisant expier toute une mosquée, en plein mois de Ramadan !
    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des dits-injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Des devoirs, comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, et plus radicalement encore et à juste titre, face è toute l’espèce, à la race et contre l’espace, de ces paumés qui s’explosent chez eux !
    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs. C’est dans ‘’ces homes de repos et de détente’’, qu’ils ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux, plus que maudits.
    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa pimpante femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa magnifique compagne, les Rois et les Emirs arabes et le Qatar…Aïe, je ne trouve pas le qualificatif qui sied ! C’est la confusion…Et,
    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, le blondasse ricain ! Et les classiques romanesques du Nil, face à Israël qui s’en enivre, dans la sécurité et la paix ! Oum Kalthoum en disait, ‘’Je me sens seule, que quand je me parle, j’entends l’écho’’. Et tant d’autres du genre ‘’ « Que reste-t-il de ces instants de plaisirs où je t’élevais aux sommets des cieux ? Même pas l’ombre du souvenir de ces joies futiles. »
    M _ Arrête, casse ta lyre Laure ! Là, les Lecteurs ont saisi. Tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leurS interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur médiatisé dans les flammes, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau !
    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé, pour te répondre ! Tiens approche, regarde mes mains !
    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je r’hale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
    M _ Des dons cachés ?
    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ni à convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ? Je suis un fantôme, imaginaire, qui plus est ! Continue !
    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et, écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour fêter ton retour devant ce public ahuri ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre l’esprit et te remonter le reste du corps ! Hum !
    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la Capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin. Un quartier…
    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti de l’écurie… où l’on construit les bolides. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pas pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs et les cadres, reprendre leurs chantiers et plus travailler encore ! Dans le calme et la paix.
    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, ma vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
    M _ Spectre spectateur ou scrutateur en peine ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et celui de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne ! Fut-elle une ombre !
    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongrue. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
    M_ Alors je vais te sauter !
    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame, we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
    M_ Des lettres anonymes !
    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusque là ! Ici, c’n’est pas Gaza !
    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, le, la, fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
    M _ Quelle honte ! Mais, on l’a tant crié, que ça ne sert plus d’en parler.
    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
    M_ Oh, suffit ! On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
    M _ Pardon ?!
    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour, pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va aller chez vous, pour vous enseigner nos langues dès la conception ou à la maternelle ? Non ! Ça ne te fait pas plaisir !
    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, Votre Vile!
    M_ Avec deux ‘’L’’, s’il te plait ! Et puis, toutes les villes, sont ma ville !
    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous, les braves ! Messieurs les ministre indigènes ! Cessez de vous endormir sur le manche de la pelle ! Fière de vous, comme du KAC, qui chute en deuxième division, la ville vous aime ! Aimez-la donc, un peu !
    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous les franc-chics, vous nous avez laissé juste un ‘’quartier’’, comme ville, comme partout ! Y a pas de quoi fantasmer …
    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sale d’aspect extérieur, sans maintenance aucune, ni respect pour la ville et ses habitants. Et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
    M_ Oui ! Avant, on faisait repeindre les façades de la ville, juste avant la visite du Roi. On les a oubliées depuis deux décades ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le Pays et l’on manifeste, aisément, avec tant de bruits ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, là et comme promis, ici.
    S _ Une Grande h’chouma* !
    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara, auxquelles on veut donner leur autonomie, afin de dépasser le problème venimeux de l’autodétermination…
    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier. Le référendum ou l’autodétermination sont un sondage, quasi désuet, irréalisable sur un chantier, remodelé, pareil. C’est un mot malheureux, c’est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement lancé, par feu Hassan II.
    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-haut, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question. Je te soufflerais néanmoins que son âme doit être paisible, rassurée et fière.
    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
    M _ Non, débutante !
    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
    S _ Ta quoi ?
    M _ Enfin, c’est une façon de parler !
    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tels ces autres requins, si puissants, qui vous narguent de Hollande ? Ou qu’un zafzoufi, un jujubier, un kharoubi, un karazi, viennent des limbes de l’existence et des fermages pour vous tirer d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous sauver ?
    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu proviens, comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro des mains du prédicateur, le Khatib du vendredi !
    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans. Rien que ça !
    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles indélicates peuvent provenir de partout. Dans la colère, des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins ni retenue.
    S _ Ah ! Tristes erreurs !
    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour maître Salvan, mon prof d’histoire du Lycée Mixte, d’antan ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
    S _ Ce ne sont pas les exemples d’insuffisances, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
    M _ C’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé tout en me faisant perdre le fil. Du coup, te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi, vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une vieillotte rengaine. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Sans étoile ! Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
    M_ Ah la Vache ça va ! Cache tes cornes ! Il y a un toréador qui vient d’être ‘’tué à mort ‘’ par l’une de tes cousines, dans une arène, juste ce matin !
    S _ C’est vrai, ça ?
    M _ Et ce sont les vôotres, ô la revenante de France, qui avait usé de voos avions, pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant, moutarde, afin de les décimer !
    S _ S’ils ont gagné, et que c’était cyniquement, efficace, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup un mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis… Heureusement revivifiés, mais sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
    M _ 7o millions de morts, 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
    S _ Et moi et moi !
    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
    S _ Et c’est le cas…car beaucoup des gens que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…Et retourner pour ta part…Tu es bien, un mélange de Brigitte et de Mélania ! Mais sans chair ni os…Que de la lumière !
    S_ Arrête, tu suintes ! Alors, qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué, dès sa sortie ?
    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant ? A-t-il, exulté devant et pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer les siens, ceux qui l’ont hissé et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, rentrer dans son état premier, l’anonymat ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
    S _ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
    M _ On n’a jamais vu au pays des requêtes ainsi faites et exigées de nos hauts lieux !
    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite ? De fait ?
    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordures, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà l’Ethnie et la Région!
    S _ Pire, le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté ! Il semble, je ne jure de rien, avoir obvié le danger inhérent à la région.
    S _ Le jujubier est allé déjà trop haut et trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer. Bientôt, on parlera de lui comme El Mehdi El Mountadar…Jésus et les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, vont sortir d’Al Hoceima !
    M _ En moins mythique, ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate. Il est devenu un célèbre guérisseur à l’échelle mondiale, dans le silence inexpliqué des autorités ! Où est la vérité devant une telle réalité ?
    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis, pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
    M _ Et pour leur champion, lui décerner une médaille, un wissam, une demi-douzaine d’agréments de grands taxis…pour désenclaver la région ? Ou, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer ? Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre, fera-t-il l’affaire ? Ou, qu’il est suffisant à lui-même ? Et imbu de soi !
    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte son grand ‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale, génial ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant où patinent les gens d’Al Hoceima !
    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Ce serait une reconnaissance de notre évolution. Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie, telle que vécue au Maroc, quasi pacifiquement, par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique initialement et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée. La preuve est que les religieux d’Al Adl ont marché et que l’intervention du PAM, ne s’est pas faite rare !
    S _ Une fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer les conseils idoines, les écouter et les prévenir, afin de faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage expert, il est près du peuple étant son protecteur. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir aussi vite que bien !
    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. Puis, ceci. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aïd, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et puis…Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir, en signe de deuil ’’
    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents, des régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette ! Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger, en se révoltant.
    M _ Jusqu’à quand ?
    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Souss ou le Gharb.
    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus d’atermoiement encore. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
    S _ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure aloi orthographique !
    M _ Oui, madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te hait, son père t’adule !
    S _ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
    M _ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante, à la table qui gagne ! Mise, alors !
    S _ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
    M _ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade ! Hamdoulah, les vagues et les sables seront en bonne compagnie !
    S _ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
    M _ Mais enfin, quoi ?
    S _ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web et sur Menara.ma.
    M _ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks » ! Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
    S _ Y compris à l’Algérie pour faire la paix des braves ?
    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’Etat pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, une fois formés, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs clients d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est, ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
    S _ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs ! Comment sers celui des légumes, après ?
    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui écrasent de leur ombre mon esprit !
    M _ Comment ‘’une’’ fantôme femelle de comédie peut-elle se plaindre de deux puissants ministres en exercice ? Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote, en guise de psychothérapie ! Dissuasive…
    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ? Sarcasme dément et peur cynique ! A nos libertés tu mets la camisole de force ?
    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 16 ans de ça, qu’il lui fallait sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu ! Vous avez au plus des R+8, c’est ‘’trop rien’’ !
    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer.
    S _ Tu parles de qui donc ? Baisse le son !
    M _ Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les entredéchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus au Moyen-Orient ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques ! Le blond, n’y est pour rien !
    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu ! Du Nord au Sud et d’Est en Ouest …Pour les ET, je ne sais pas
    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposés à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
    M _ Ils ne le savent pas. Mais, c’est hermétique ce que tu avances, même si moi, je te comprends. Ou, si les fondamentalistes et les fanatiques, des deux bords, n’ont rien compris ou qu’ils prétextent la religion, pour garder des privilèges, et s’accaparer des pouvoirs des richesses, des terres et des gens.
    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les réfugiés et les migrants des guerres, haïs et parqués en Europe, derrière des barrières, ça et là ? Qui plus que faites-vous pour ces pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil, en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais. Je respire. Je continue.
    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie ! Et d’où partent les guerres que l’on instille, que l’on allume et que l’on souffle, ça et là ! Je réfléchi sur les causes et pour la suite…
    Quant aux vôtres, généreux donneurs de leçons, pour votre peuple ! Ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts immédiats. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges et de s’y investir, au mieux qui soit. Les Rohingyas, peuchère !
    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
    S _ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi, malheureux !
    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
    S_ Arrête !
    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis, ici ?!
    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, un cerveau, des pensées, mythique fantôme?
    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ta vie durant ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer de nom ?
    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
    M _ Ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’. Choughlek !?
    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, est un droit et une religion.
    S _ En fait, toi, tu es de quel Parti ? De ceux qui sont déjà partis ou en voie de l’être ? Tu as décroché pour adhérer à un quelconque groupe ?
    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore mieux en regardant faire les milices, les novices, les opportunistes et les inopportuns !
    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent à cette trentaine de partis. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, y croient et agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ?! Tu es bien gonflé, mec !
    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun. Je parle de tout le Maghreb.
    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
    S _ Du calme, mon pote ! La politique comme expient érectile à l’intelligence…C’est bon ça, comme tonique ! Je te vois tout émoustillé et agité par la chose politique.
    M _ Non juste pour la chose !
    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant, la corde au cou, de la terrasse,!
    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
    S _ Ils ont les moyens !
    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mettre fin à leurs souffrances. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre et de parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les Partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais plus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui vont du fait hasardeux et tragique de Fikri, de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
    S _ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour ce énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Laure Student ?
    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni de l’âge des ministres et des présidents, je n’ai rien dit de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain, dont on a découvert les crânes, il y dix jours à Khouribga près de Jbel Irhoud, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi ! L’humanité est sortie du Maroc, il y a 315.000 ans.
    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir, le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif…
    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, ne sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF

    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a

    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.

    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !

    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.

    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?

    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !

    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !

    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !

    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?

    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…

    M _ Termine !

    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !

    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !

    S _ Et que vos…

    M _ Vos, nos, quoi ?

    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…

    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.

    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !

    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !

    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.

    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !

    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !

    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !

    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !

    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !

    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.

    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…

    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !

    M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !

    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.

    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !

    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !

    M _ Des dons ?

    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?

    Continue !

    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !

    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !

    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…

    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !

    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.

    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !

    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.

    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !

    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…

    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !

    M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !

    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !

    M_ Alors je vais te sauter !

    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.

    M_ Des lettres anonymes !

    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !

    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !

    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !

    M _ Quelle honte !

    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !

    M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !

    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?

    M _ Pardon ?!

    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.

    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !

    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!

    M_ Toutes les villes sont ma ville !

    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !

    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !

    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?

    M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.

    S _ Une Grande h’chouma*

    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination

    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.

    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?

    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.

    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !

    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !

    M _ Non, débutante !

    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !

    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !

    S _ Ta quoi ?

    M _ Enfin, c’est une façon de parler !

    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?

    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.

    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !

    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !

    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.

    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.

    S _ Ah ! Tristes erreurs !

    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !

    S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !

    M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !

    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.

    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…

    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !

    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !

    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…

    M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !

    S _ C’est vrai, ça ?

    M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !

    S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !

    M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…

    S _ Et moi et moi !

    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !

    _ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !

    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…

    S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?

    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?

    S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !

    M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !

    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?

    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!

    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !

    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !

    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !

    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !

    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !

    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !

    S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !

    S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.

    M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !

    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.

    M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !

    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!

    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.

    S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !

    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’

    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.

    M _ Jusqu’à quand ?

    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.

    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.

    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !

    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.

    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !

    S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !

    M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !

    S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !

    M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !

    S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?

    M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !

    S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.

    M_ Ah, enfin ! Quoi ?

    S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.

    M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.

    S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?

    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.

    S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !

    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.

    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !

    M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !

    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?

    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !

    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !

    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !

    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.

    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !

    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !

    M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.

    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?

    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.

    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !

    Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit

    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !

    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?

    S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !

    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !

    S_ Arrête !

    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !

    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!

    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?

    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…

    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?

    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.

    M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.

    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.

    S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?

    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !

    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !

    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.

    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !

    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !

    S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.

    M _ Non juste pour la chose !

    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?

    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !

    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.

    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.

    S _ Ils ont les moyens !

    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.

    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?

    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…

    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…

    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui

    Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…

    S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?

    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !

    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !

    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !

    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….

    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    M : DR MAIDOC

    S : MME STUDENT

    Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed

    En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un tango en partant…
    Une valse aux chants cryptés des sirènes et des brises marines.

    Chants de détresse

    Oraison ou épilogue funèbre ? Mea culpa, si je médis ou je te conjure ! Mais, maudis sois-tu, ô temps sur cette terre, toi qui est si peu amène envers tes labiles créatures, mes semblables mes frères ! Optimisme et courage sont de mise pour palier au tragique théâtre terrestre comme versatile demeure ! Sauf qu’il en est des ‘’immigrés dans cette vie sur cette mer’’ qui voudraient claquer ces haines et ces misères !
    Entre ces petits chatons qui ont transformé leur mère en squelette affalé par terre, ce papillon blanc qui se sauve de la gerbe d’eau irisée qui arrose les agapanthes et les brunfelsias nouvelles, entre ce gecko géant, cette iguane des Antilles et ces varans, puis cet amas d’os fossiles du dinosaurien, l’un de leurs ancêtres, vieux de 3 millions d’années, que l’on transporte par avion pour le musée, avant de le vendre, pour la science, aux enchères, il y a le temps !

    Blessures dans un cimetière

    Je n’aime pas la foule et beaucoup ont tant d’affection pour ton mari, que j’ai préféré aller visiter ton sépulcre fleuri, par respect et réciter quelques versets comme autant, à côté de sa sépulture, sur le chevet de My Othmane, mon père ! J’ai préféré cette prière au lieu de me bousculer avec la foule dans le labyrinthe des tombes. Ces cagibis entre lesquelles il n’y pas plus de place pour les passeurs et les visiteurs.
    J’ai remarqué bien des écritures et des noms sur les cénotaphes. Dans la hâte et l’inattention, ma cheville s’est prise et coincée entre deux tombes. Elle s’est blessée dans le carrelage de la margelle de ce tombeau inconnu. Mon pied, dans la hâte et les crampes, me rappelle ces instants furtifs sur le litable. Il me laisse une trace profonde, faute d’épaisseur de peau. La cicatrice prochaine se souviendra de ce jour où j’ai préféré la solitude des tombes, au contact anonyme des gens et des files de voitures. Toutes signées pour la plupart, qui sont allées de la maison de la défunte, à la mosquée aux cigognes. Ce phare de la cité qui jouxte le pénitencier du fleuve.
    Excusez-nous, ô morts, de piétiner vos demeures ! Les squelettes de nos malades de nos voisins et les os respectés de nos pères ne répondent pas !

    Penser à la ville à partir du cimetière

    La ville se débat sans succès ni fin dans ses nuisances immondes ! Ses odeurs abominables et ses coins de misères, vont pousser les investisseurs à la fuir, quand ils constateront que les indigènes indignés, qui suffoquent, veulent déserter Kénitrou.
    Peureux de tradition, par contumace et par coutume génésique, plus pleutres encore, dépités et déçus de cette atmosphère, nous n’oserons pas faire de plainte ! Encore moins une proposition, qu’on moquera ni d’autre requête altruiste et gratuite. Les élus de marque, en maîtres de céans, des destins et de l’heure, propriétaires de ces espaces, ne courent pas vers la compassion. Les intérêts divergent entre les uns et les autres. Ils ne verseront pas dans la compréhension ni dans le sentimentalisme affecté. Soyez tranquilles, aucune larme amène n’irriguera vos terreuses demeures !

    Du sépulcre à l’Université œcuménique des religions

    Une chance que votre cimetière jouxte celui des fils de Jésus et de Yahvé ! Le cosmopolitisme hospitalier de cette ville, de ce Pont, fait jouxter les cimetières même s’il y reste entre les trois aires communautaires, quelques respectables et fragiles clôtures. Une avancée prémonitoire pour mon idée, longuement publiée. Celle du temple universitaire œcuménique des religions. Explication du projet
    Explication du projet. Les Monothéistes et les autres, seront capables de vivre côte à côte et d’étudier la théologie, à Maamora, ou sur les berges du Sebou ou à Fès. Il s’agit d’un projet phare, un défi diplomatique paradoxal, coopératif et ambitieux en ces temps de terrorisme et de guerres larvées. Des belligérances faites au nom des extrémismes qui affectent les religions fanatisées. Or il faut créer une accalmie, en lançant des projets prospectifs pour la paix, celle des cultes et des gens.
    Ce sera une avancée digne et de bonne politique, desservant les idéaux pacifistes et hospitaliers de notre pays. Le Maroc, qui devra être l’hôte et le lieu et le réceptacle d’une Académie, à créer en coopération, avec les pays et les religions intéressés. Une université qui enseignera les cultes et les cultures des pays associés. Une université multiple exemplaire, futuriste et didactique. Finalement ouverte à ce même Dieu, que se disputent possessivement et éclectiquement, ses disciples ! Et cela, quoiqu’en disent ses communautés, ses races aux identités fermées, querelleuses et fières !

    De la mort aux vivants

    La mort est une marâtre. Qu’as-tu Maîtresse, à refuser, pour me faire de la peine ? Qu’as-tu à gueuler, pour te le dire en terme moderne et clair ? Dès ton retour, c’est l’orage, ô cyclone, dès ton arrivée tu rages ! Tu critiques ma bouffe, mon oxygène, mon haleine, mes amis et mes frères. Aucune pitié pour mon insuffisance et mes faiblesses. Aucun égard envers les malades et tu parles de destins et de devoirs ! Même malade, toi la première, tu n’es jamais lasse. Et, c’est pour montrer que tu es là, que tu existes Princesse ! Et que c’est toi, la reine, qui tiens les rênes qui me serrent les jugulaires. C’est toi qui commandes à ma conduite, à mon bien-être, à ma vie, à laquelle tu en veux.
    Mais, c’est toi encore qui t’emportes, ô fausse libératrice, ô lâche ! Et cela me terrifie et m’exaspère. Je suis pudique et timide, respectueux, aimable, mais le monstre que tu es, a-t-il besoin d’amoureux si faiblards ? Ou seulement de parfaits magiciens, de metteurs en scène, des prestidigitateurs ou des menteurs ? Alors que tu es la mort, ô maladie, toi qui apportes la mort. Tu cries parce que tu es devenue sourde. Sourde à nos appels ! Et cela te rends désagréable et inhumaine, inaccessible Barbare ! Si tu pouvais mourir, que d’êtres t’auraient tuée, pour libérer les âmes de l’univers !

    La mort aux faux amis !

    Parabole. Après une longue maladie ou subitement tu viens. Alors debout, face à elle ! Ne déprime pas, mais agis, contre-la, malgré ses sens, par le silence et de ses propres armes ! Si elle est folle et hystérique, si c’est son destin et son dessein elle agit. Et elle croit, elle sait qu’elle a la raison et qu’elle est forte et fière comme une dame de caractère, si tu te tais !
    Mais toi, tout compte fait, je te comprends, même si je n’ai pas ton envergure, ta connaissance, ta culture ou ton savoir. Tu es pire que cet écrivain, cet escroc, cet arnaqueur, cet immonde voleur du dimanche, qui montre ses muscles, avant de couper, court à l’amitié de ses créditeurs ! Sous des aspects affables, il t’emprunte ta liberté, ton pouvoir d’achat, ton argent, comme je le disais, étudiant défriqué que je fus, comme la plupart ! L’argent représente la vie, je pensais, sinon le ‘’potentiel de libertés’’ ! Oui, Mort tu voles mon oxygène !
    Oui, j’ignore autant de moi, comme de tes capacités et de mes pouvoirs. Je suis un monde dans une créature qui s’ignore et que tu exaspères, ô toi, la Mort. Sincère, conscient de son devoir, l’ange de la mort fauche des milliers chaque jour. Tel un obstétricien, un autre ange, par-delà la Trompète finale, les réveillera un jour.

    L’amour est une arme face à la mort.

    L’amour est une arme face à la mort. Pour combien de temps en vies humaines ?X L’amour est affection, présence, don, possession et partage à la fois. Energie, dignité, fierté et courage, pour le sacrifice. Il est passion et confiance, même s’il est traversé parfois de jalousie pour certains. Il est respect dans l’amitié, qui ne cède à aucun moment, malgré les aléas.
    Faiblesse et timidité, respect et pudeur l’amour s’invente et ou s’inverse si le matérialisme supplante le don de soi. Possession et sacrifices deviennent faveurs éclectiques et heureux et stimulants partages.
    Et tout cela dynamise, puis apporte le bonheur et la santé, dans la paix, loin des remontrances inutiles et des critiques haineuses. Alors, valse de cent ans ou vals à contre temps ?

    Maidoc contre Alzhie

    Explications à un malade. J’écris contre les oublis. Pour les oublis des amis, à ton âge ou au mien, je n’y peux rien. J’ai des cataplasmes homéopathiques ! J’écris ! J’écris comme lorsque tu penses seul. Comme tu te masturbes l’esprit, quand tu ne trouves personne avec qui parler, te disputer ou bouder ! Pour moi, c’est une ivresse en soliloquie. Un tango qui me rappelle des mots censés avoir disparu du dico de graisses qui me sert de méninges et de moi. J’écris pour me poser des questions ! Pour oublier les faiblesses, les failles de la mémoire, afin de sauvegarder et de conserver à la personnalité, ses souvenirs d’elle-même et ses repères, face à la mort et contre la perte du souvenir et de l’identité et du rire !

    Je travaille pour autrui, à le soigner et il me le rend bien. Un travail très prenant, sincère dévoué et sans calcul qui m’a éloigné de mes plus proches. Hélas, ça ne se répare pas. C’est un sacrifice sinon une dévotion. Un ministère ou un magistère. On a dû me raconter des bobards pour m’en persuader à ce point. Mon père en est la cause, il m’a conditionné ! J’en ai oublié, de vivre simplement. J’en ai oublié la proximité nécessaire de mes enfants, leurs jeux et la formation de leurs caractères, de leur personnalité et de leur culture, en faisant une confiance totale à l’école et à leur mère. Ceci afin de rester disponible et auprès de mes malades. J’en ai oublié ou je n’ai pas goûté à l’amour, à leur amitié et à leur amour. C’est ton cas aussi cher Doyen, cher Maître ou cher Confrère !
    Je travaille, pour le bien en fait, non pour faire la fête. Je travaille en réalité pour être moi, et non pour moi seulement. Simplement de façon larvaire ou comme une abeille, n’ayant comme plan et comme but que de soigner les gens de mon miel. Pour les guérir et c’est cela ma plus grande satisfaction.

    Et je travaille encore, par besoin, intellectuel, oui, aussi, et par nécessité, au pluriel. Pour échapper à l’ennui et afin de différer l’Alzheimer. Je tente de faire face à la perte de mémoire comme je fais face à l’ennui, face à la solitude, face à l’inutilité. C’est un affrontement polyvalent.
    Plus que par besoin ou habitude, je travaille pour être utile, pour faire quelque chose de notable, afin de donner un sens à ma vie. Je veux la remplir au mieux possible, du meilleur qui soit. Je veux la voir, longue la vie, et en bonne santé, par-dessus le marché, les affects et les dépits.

    Les trottoirs municipaux.

    Mieux vaut travailler au bureau que de faire le trottoir ! C’est ce que doivent se dire nos maires pour qu’il n’y ait pas de confusion ordurière sur leur propos. Les trottoirs c’est pour les péripatéticiennes !
    Nos régisseurs et nos maîtres, sont sensé nous éduquer et nous diriger, d’encadrer les villes et de les rendre propres et plus policées, quels que soient leurs régimes, leurs partis ou les lois qu’ils secrètent. Cœcums ou cloaques ? Il est dommage pour nos dames, de circuler sur nos trottoirs et de supporter, pour leur travail vertueux, leurs courses ou leur détente, ces odeurs nauséabondes. Comme pour ceux qui les courent ou les pourchassent, pour d’inaudibles plaisirs fugaces. Ces coqs aux chants rauques, aux coupes bizarres et aux tenues colorées, qui sortent du fumier, pour retrouver dans nos rues plus d’immondices, que de là où ils sont venus. Au risque parfois de retrouver pire, chez ces malheureuses des rues et des avenues, sur lesquelles ils veulent trôner, danser ou pisser !

    Regimber par-dessus les aléas

    Tu connais ton corps, comme un jeune rural son moteur de tracteur. Tel un berger qui apprit à conduire un troupeau puis un car, sans savoir comment carbure le pétrole et l’électricité dans le moteur, encore moins d’où proviennent les vitamines à son propre corps…Nos connaissances de la physique d’abord, comme de l’esprit ensuite, sont naïvement et déplorablement limitées. Les scientifiques peinent à nous découvrir.

    Termes en soutanes, la sorditude*

    Seul, dans ma solitude, conscient de soi, d’un soi identitaire particulier, mais isolé, utile néanmoins le plus souvent, pour répliquer ou pour expliquer, dans la solitude, ce que je peine à penser, sans trouver les mots justes qu’il me faut. Je veux corriger ce tirs et retrouver ces penser et ces idées, mais faute de mots, ça ne vient pas.
    Puis après une conscience. Celle d’être le facteur ou l’objet, mais seul dans mon entité, sans rien à l’intérieur qui me parle, quasiment neutre, une sorte de rien, un nul. Avec comme limite de liberté, un zéro, qui ne sert à rien marquer ! Entre leurs mois et leurs mots, que ceux qui savent positiver, me disent, comment ils ont trouvé !
    Seul dans un miroir qui réfléchit sans ombre au point que les idées s’effacent instantanément dans l’oubli, s’arrêtant parfois comme pour se demander pourquoi et repartant en pointillés qui s’effritent dans le néant. Je poursuis l’idée mirage.
    Seul avec des hoquets, des doutes et de remontrances, qui sortent du rien et de ses incertitudes. Des gens biens qui râlent ou des moins que rien qui ont plus raison. Une conscience qui donne à croire, à savoir avec certitude, que j’existe. Mais seul, comme un oubli référencé, un truc catalogué, dans une bibliothèque, sans adresse. Sordide solitude de ceux qui sont, chacun dans son trou.

    Au Barzakh

    Un truc catalogué, quiescent en une sorte de repos entre deux phases. Ne pas exister ne plus exister et être une être ayant de de l’importance… Seul accompagné de douleurs et d’oublis, de paresse des mots et d’idées, faute de mots, des phrases inaudibles, incompréhensibles, déchiquetées, inutiles. Non-sens et non-lieu !
    Seul faute de compléments convenables, seul. Un stage pour l’au-delà. Sans vouloir trop l’être, seul, suffisant à soi, pour soi…Non pas autant, car je vois l’autre, j’en ai conscience et j’ai de l’espoir d’un plus, grâce à lui. Ici et ailleurs, ailleurs surtout !

    Introspection

    Je compte mes cellules, tout un monde aux structures invisibles et ignorées pendant longtemps, un monde en effervescence tranquille, entre la chimie et la physique, les ondes et le magnétisme, dans toute la logique des maths et des sciences, un univers ordonné pour l’utilité et les fonctions : celles de la vie !
    Je regarde en haut, en bas et plus loin que ma vue et toute la durée de la vie pour deviner là, cet extrêmement lointain que la lumière met des années et des années-lumière pour le percevoir…L’œil perçoit ce qui est éteint déjà depuis des temps ! La main transmet, transcrit, tout ce qui est pensé et dicté, tout ce qui est produit extemporanément et que je note… pour ne pas le perdre ou l’oublier.
    Les autres organes, les autres sens ne me suffisent pas. Je veux créer d’autres plus perspicaces et pénétrants encore. J’ai besoin de plus voir et de mieux sentir, pour mieux comprendre. Partout et plus loin, en dedans des choses épaisses ou opaques, et plus loin encore, là-haut ! Sortir de l’organique, si celui-ci reste un frein incompétent. Pour connaître chaque plante, chaque créature, de la mer, de la terre et du ciel. Ou des cieux ! Et si on commençait par le septième….des fois, Mme Student ? Les créatures, celles des étoiles et de leurs planètes, leurs gens et leurs êtres, les plus infimes, non seulement de noms, mais appréhender leurs idée et leurs pensées en fait. Pas leur seule existence…Pourquoi tout ce délire ? Sacré dilemme !

    Biographie polyvalente

    Conçu de façon aléatoire, né par hasard, entre problèmes et guerres, dans un endroit, un pays, une communauté, une famille, une époque, une ère, un jour que je n’ai pas choisis, j’admire ce corps, comme ceux, si complexes et beaux des êtres vivants. Ces créatures, ces organismes aux systèmes extraordinaires, comme ce corps-mien, que je n’ai pas fabriqué. Un univers qui m’appartient et que je méconnais pourtant, alors que je le nomme ‘’moi’’. Sans pouvoir me faire ni me créer, je suis né sans le vouloir. Il me semble ! Ou que j’ai oublié ce choix ?
    Banale philosophie que tout un soulève. Une prise de conscience, une crise existentielle, philosophique pour ne pas dire mystique. Pardon pour ce côté commun et superficiel des choses !

    Fin d’un acte.

    Maidoc. J’ai fait ce que j’ai pu pour rester, pour comprendre et pour donner. Un terme déterminé, mais surprenant. Un destin programmé à mon insu, vient finir ma séquence. Le film ou le livre s’ouvre vers l’ailleurs et l’inconnu. Sur quelle page de mon sort, vais-je me retrouver et paraître ou réapparaître ? J’écris pour taire la question et regimber dessus, afin d’oublier le suspens du saut et de la chute vers l’inconnu. Il est trois heures ! Je chantonne ‘’ lache bghitini, ache ka tjini ? Ma ana kh’tek, ma ana âm’tek. Ha ana ! Chkoune n’ta, wach n’ta ? ‘’ Pourquoi parles-tu de moi dans ton laïus ? Pourquoi as-tu visité ma tombe alors que je ne te connais pas ?

    Maman ! Ton épuisement les attriste et ta maladie les désespère. Ton médecin d’époux, tes docteurs de fils, leurs prières et leurs soins ne font que prolonger ta vie et te languir dans tes faiblesses ! Tes maladies affaiblissent ton corps et ton esprit aussi. Les souffrances, veules, dépriment ta conscience et nous avilissent dans le désespoir sadique et la détresse. On te veut le pardon et la miséricorde Dieu, la fin de ton calvaire, par compassion et par charité divine ! Mais on n’ose pas le dire ainsi, parce qu’on t’aime et qu’on n’a pas envie de te laisser partir et te lâcher. Tu as été un désir, un amour, une amie tolérante et pieuse. Tu as été une épouse accomplie, une mère parfaite. Une femme qu’on n’oubliera jamais. Une dame de grande classe ! Et plus…

    Elle répond, comme Khity l’aurait fait. Je me sens seule. Je viens du pays des cèdres aux rives de l’Atlas. Je viens du pays des lettres et des livres. Du pays des marins et des explorateurs. Du pays qui vécut les civilisations millénaires, les Croisades sans répit et des guerres de Sion. Des guerres devenues millénaires. J’ai vécu du commerce et des conquêtes, des chants, des danses et du cinéma et puis je chante encore. Mes ancêtres lisaient et écrivaient, quand les autres se partageaient Odin, Thor et vingt autres dieux entre Druides et Vikings. Les Gaulois sont venus après les Latins et les Hellènes en colons incendiaires!

    La Défunte continue. Je suis sortie du lit de la civilisation, du chant et des poèmes. J’écris comme je danse, altière, avec poésie et vigueur, en chantonnant pour la paix et le bonheur. Mon culte est celui de toutes les religions de la terre. Dieu est un et l’on se bat pour savoir comment se tenir pour mieux l’adorer ou le multiplier. C’est écrit sur les tablettes, si nos cunéiformes vous sont moins aisés à lire. Je lis Moïse, Jésus et Mohamed ! Juste à côté, c’est un livre ouvert, couvert du sang chaud et brûlant, de ceux qui n’ont rien compris des forces du mal et qui ne savent plus lire.

    Dieu reçoit nos prières !

    Comme tu sens les pulsations de la terre et les ondes des étoiles. Dieu reçoit nos prières, mais on ne le sent pas. Le Roi, si peut-être, parce qu’il est chargé d’une mission mosaïque. Nous entend-il des fois ? Ce sont des chants flamboyants, des espoirs vivaces et des vœux incandescents. Ce ne sont pas de vains mots ni des tableaux aux murs ou des habits de cérémonie, portés par des statues aux bals des déplacements.
    Ce sont des visions prospectives pour l’humanité entière. Ce sont des actes sincères et francs qui chantent la santé, la jeunesse, la bonté et l’espoir d’une grande nation. Toute personne qui prie, chez nous, pense à la grande famille, à la paix et au bonheur pour tous les humains.
    Et, c’est ça le mot islam, c’est ça la paix de tous et des musulmans. La paix et le bonheur sont dans le travail et ils commencent par la santé. C’est pour cela que nous avons choisi, avec foi, ce magistère, cette profession. C’est pour cela que la vie nous interpelle et que les souffrances, les misères, la mort, indisposent nos fondements.

    Allégories

    Comme ils se plaisaient à l’affirmer d’hier, et pour beaucoup de colons, certains humains, les Africains, cette femelle, la mouche et la fourmi, pour l’exemple, n’ont qu’un corps, sans âme ! Lisez Montesquieu, le bonhomme des lois vous le dira de façon ambivalente, pour défendre les siens. Le savent-ils ceux-là, ces êtres inférieurs ? Ont-ils conscience de ce qu’ils sont et de nos stupides dénigrements ? S’ils sentent la douleur et qu’ils se sauvent, qu’ils y échappent en tenant à la vie et à soi, c’est par reflexe ou par peur ? Une conscience de soi, aussi minime que larvaire, soit-elle, existe bel et bien ! Tu voies ?
    Qu’en est-il de l’homme ? Il en est qui ne voient derrière cette appellation taxonomique que les mâles, mais c’est une erreur dans le concept, puisque c’est de l’humain, homo sapiens, homme et non plus singe, qu’il s’agit, quels que soit son aire, son ère, sa langue, son sexe ou sa couleur. Lequel homme tient à son intégrité, à son identité comme à ses valeurs et qui bien jaloux, combat durement pour elles.

    Fin de récréation

    De profundis. La mort, la fin de la vie d’un être vivant, telle qu’on la conçoit matériellement sur terre, l’anéantissement d’un vivant non consentant, est bien une perte pour lui et un deuil pour les siens.
    C’est d’abord une crainte que l’on vit et que l’on colporte constamment avec soi. Un mal dramatique, tragique, qui terrorise et que l’on feint d’ignorer. Le vécu cherche une échappatoire anti dépressive pour fuir l’obnubilation de la mort et oublier l’inéluctable sort. En espérant une vie dans l’Au-delà, certes ! Mais aussi dans le travail, les joies de la vie, toutes les formes de culture et de détente, des activités de toutes sortes, le temps d’aller dormir pour rêver à autre chose que ça.

    Y a-t-il d’autres antidotes ?

    face à ce cruel destin ? A moins que les oublis ne viennent balayer la parenthèse. Si le jeune oublie la mort, en usant de la vie, le plus vieux en a une conscience évidente et accrue, terrifiante et terrible, contre laquelle il ne peut rien. Acculé avec douleur, à la conscience d’être et à l’inéluctabilité de la mort, face à la peur de la disparition, la sagesse et la religion, forment pour lui un remède. Elles sont une échappatoire contre la mauvaise fortune qu’il est de vivre et de penser à la mort en tentant de vivre.
    La religion tente de donner des espoirs, assez de foi et de cœur, pour penser à mieux dans l’Au-delà ! La foi dans l’âme, en Dieu et en son Paradis, pour ceux qui le mériteront…Les religions, quand elles ne se font pas la guerre, donnent en la paix aux vieux et de l’espoir au mourant. Forcés par les douleurs et les peines, qui vont cesser de les importuner, les plus croyants admettent avec foi le deal et puis s’en vont. Amen !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 13-25 Mai 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CHRONIQUE DIFFEREES DE MME STUDENT , ACTE 62

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Détente, délires et fiction ‘’

    DIALOGUE ENTRE MME LAURE STUDENT ET MAIDOC

    _ Vous m’avez dit que David-Salomon VIème incluaient (Je le mets au pluriel en hommages à sa seigneurie ) le service de nuit et qu’il ne touchait seulement le smig princier.

    _ Docteur, Dieu ! A qui m’adresser enfin pour avoir gain de cause dans mes prières ? Aux anges, aux rois, aux présidents, et de quels pays donc ? Ce ne sont des prières inutiles, c’est matérialiste, individuel,

    _ C’est sexuel !

    _ Pardon ?

    _ Je ne veux que la paix. Tu sais. Mais voilà que mes marâtres, si elles ne se marient pas devant mes yeux, qu’elles excellent dans le n’guire, les râles, la grogne, les récriminations, les réflexions les plus perverses !

    _ De qui parles-tu ?

    _ Ce sont de simples alternatives…Tu comprendras à la fin !

    _ Docteur, vous ne m’avez pas dit que la MG qui ne touchait que les muscles affectait aussi le sexe. Docteur répondez-moi ! J’ai laissé fondre mes muscles, mais mon cerveau et celui-là, je m’y oppose.

    _ Vous savez que ça touche l’œsophage et la mastication. Il y a comme un blocage et des difficultés d’avaler après avoir perdu la force de mâcher. Tous mes muscles ont fondu. Je n’ai que des traces de jambes et des fils minces à la place des bras. Ma vue baisse et je vois double de chaque œil , quand j’arrive à ouvrir les 2 yeux à la fois. Ma voix est devenue roque. Je n’ai plus de fesses, non plus ! Je ne me sens pas en train de pisser et le bout de chair inutile a fondu au point que je ne le tiens plus.

    _ Comment ? Oh arrête, il y a des flics à l’autre bout !

    _ Mais psychologiquement, je m’y oppose, au point de vouloir le réanimer. J’ai beau le secouer, il ne se lève ni pour les prières de l’aube ni pour actes du matin. J’avais beau lui donner du Selfis et lui faire des promesses, par la pensée, il ne barrit plus alors qu’avant, il barétait.

    _ Ecriture ou souffrance, mon pote ?

    _ Comment faire Mme Student pour te satisfaire et écrire avec un crayon, que je ne peux plus tenir des doigts ? Ô non pas du fait des crampes ni des forces qui les lâchent…Comment transcrire ce plaisir, ce que ma mémoire ne peut retenir immédiatement ? Ces idées furtives qui surviennent inopinément. Connais-tu une kinésie ? Un mage pour me désenvouter ? Une sorcière sympa, blonde aux yeux verts, ou brune aux cheveux longs, qui roule en voiture et non de ces verruqueuses de la face qui enfourchent leurs balais pour rouler contre les vents ?

    _ C’est ta dernière complice, une fausse-toubib, qui t’a jeté un sort. Et je viens te sauver.

    _ Elle en eu marre, comme moi et toutes les autres, de leurs compères !0

    _ Tu ne savais pas lui plaire ? C’est la morale, les moralistes du Mur qui l’ont dissuadé de continuer avec toi ? N’est-ce pas ?

    _ Qu’à Dieu ne plaise ! Elle n’était pas politisée. Elle était satisfaite et souvent heureuse !

    _ Elle s’est mariée pour refaire sa vie, avec un richard ou un saint ? Ou que c’est pour t’oublier qu’elle s’est remariée ?

    _ Elle a quitté la cité et le pays pour aller travailler aux Bahamas, avec son fiancé ?

    _ Je croyais qu’elle devait aller en pèlerinage aux trois lieux saints, après avoir commencé à apprendre le Coran !

    _ C’est en Afrique avec son sportif de brun, pour faire un safari, sur le chemin du roi ?

    _ Ah, c’est donc de ces pays exotiques, férus de fantasmes qu’elle t’a envouté !

    _ Ce n’est qu’ici, dans les environs. Les dimanches, qu’elle a tracé son chemin, en acceptant de Jules le chauve, qui l’injuriait chaque matin, et qui lui faisait ingurgiter, les pires insultes le soir au phone en plus des vexations…Et puis pour faire la paix et parler avenir, ils allaient régulièrement en sorties pour manger des brochettes qui sentent le poisson…

    _ Dans des snacks à deux sous ?!

    _ J’e n’en sais rien.

    _ Ce sont des confidences de patients que tu divulgues ?

    _ Mais non ! Faute de jeter des sorts à tort et à travers, c’est avec lui qu’elle a dévolu son sort !

    _ Une suite…d’aventures… pour deux ?

    _ Il l’avait désirée et lors de leurs périples, question de l’attendrir et d’en user ou de se connaître pour sa part à elle, il lui disait qu’il en a marre de l’alcool et des filles inconnues. Il voulait se ranger et il l’a trouvée sur son chemin. Ce n’est pas de son statut social de continuer sur la voie des poufs et des bars.

    _ Ah bon…C’est intéressant ! La vie des gens, c’est tout un enseignement ! Et puis ?

    _ Sa femme étant morte, s’il aimait boire, il n’aimait pas cette situation. Et s’il la sortait, elle l’empêchait assure-t-elle qu’il lui touche…même les mains !

    _ A d’autres !

    _ Ce qui l’enrageait et le poussait, le Brunot, même après les affreuses et sordides querelles et les mauvais mots, de se la remettre en chemin en allant la chercher du boulot pour la sortir et voyager avec elle le dimanche suivant.

    _ Pour se fâcher sur le chemin du retour. ..

    _ Comment tu as deviné leur histoire ? Tu lis dans mes pensées ? Oui ses nombreux problèmes à elle pouvaient trouver dans le mariage une solution. Pour dépasser les problèmes de subsistance et de piaule, ceux de sa mère envers elle.

    _ Puis ceux de ses relations, monnayées ou gratuites, peut-être nombreuses ou fastueuses, qui appartiennent au passé ou au passif de chacune de nos victimes sociales.

    _ Je n’ai pas dis ça !

    _ Les romans et les racontars ne vous obligent pas de les croire.

    _ Franche mais pas très claire, elle raconte sa vie, elle le jurerait. Elle qui prie et qui jeune. Mais elle reste, comme sous sa tutelle envahissante, lui qui la menace de tout faire éclater, si elle le quitte alors qu’elle ne lui appartient pas ! Ni sexuellement ni socialement, seulement parce qu’il la désire fortement et qu’il a perdu six mois de son temps !

    _ Six mois à la sortir, sans dépenses autres, que le casse-croûte, à deux ? Pa un avant goût, un petit test ?

    _ Et elle le jurerait à son gynéco, lors de sa consultation confidentielle ? Elle est restée hermétique et pure !

    _ Et le bonheur ?

    _ Elle pouvait le trouver ailleurs pour rien. Le bonheur salvateur et apaisant du jeûne, celui des longues prières, en attendant d’aller en pèlerinage à la Mecque donc, pour ‘’laver ses os‘’ de ses erreurs d’adolescente.

    _ Mais elle aime la vie ! Elle l’aime encore, son dernier copain ? C’est ça ?

    _ Juste par respect et pour le reliquat !

    _ Assurément qu’elle tient encore à lui comme copain et toi comme un tuteur ou un parent. Toi qui l’aide de quelques conseils ou de petites subventions pour dépasser le cap. Mais voici, si je comprends, qu’elle te lâche après cette surprise, manant ! Sinon son mulâtre va douter d’elle, casser le projet ou lui casser la gueule !

    _ Le sacrifice est peut-être raisonnable ! Pour un cadre de vie plus logique, moins stressant avec moins de peur. Une vie protégée dans un foyer, un cadre, une famille, un homme plus adéquat

    _ Oui c’est un reclassement, un ‘’casement’’ matérialiste et non sentimental. Un essai ! Qui sait ?

    _ Dans le cadre du mariage, avec un homme relativement plus jeune et plus sûr, un noir bien bandant de surcroit…Oui, c’est un essai et un refuge, un test légal !

    _ OK, si c’est un homme prêt à tout faire pour elle. Ne plus injurier ni se fâcher, ne plus sortir avec les hommes pour boire.

    _ Parce qu’il en marre des femmes, il en veut une totalement à lui !

    _ Une plus ? Une de garanties ? Pour la satisfaire, il lui promet de tout lâcher…

    _ Les filles et la boisson ?!

    _ Mais surtout pour la prendre dans sa maison, dans son appartement. Il va lui assurer plus de sérénité et de temps. Mieux que les ratages d’un vieux chnoque ou les espoirs payants d’un ouvrier ou furtifs et gratuit, d’un jeune garçon ?

    _ Mme Student, Ces gâteries cueillies, çà et là, par moment ou qui sait souvent, et qui sont peut-être plus galvanisants ?

    _ Toutes ces supposées tentatives de se ranger, sont restées sans lendemains, Mais qui ont duré depuis des années, déjà !

    _ Pouvait-elle trouver mieux que ce technicien qui voulait d’elle des enfants et qui a patienté durant douze ans, sans résultat ? Ou que cet avocat qui l’a prîse comme honoraires ou comme une rançon, après l’avoir assistée pour son divorce du précédent mari ?

    _ Ils sont tous comme ça, les liberos !

    _ Toujours en cachette et à la sauvette, comme des garnements, dans des piaules ! Jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre par l’hôtelier, le concierge ingrat ou la maîtresse des lieux…Et tous ces médecins qui la soignèrent, d’une manière ou d’une autre ! Hélas, elle n’a pas pu avoir d’enfants !

    _ Les grandes ablutions et le jeune avant le mariage ! Un vœu de piété est un stimulant pour donner du courage et affronter une nouvelle vie…Une aventure avec un étranger !

    _ Sinon, lors de son pèlerinage, elle a dû réciter des sourates pour se repentir de ses simples moments de défoulement. Un mea culpa au Hadj pour oublier ses erreurs, pour se débarrasser des péchés de ses ancêtres, de son éducation et des siens propres. Une bénédiction et un lavage de l’esprit, pour laver les interdits, enterrer et oublier les erreurs du passé, afin de rependre, sans équivoque ni duplicité, un chemin moral moins critiquable. Enfin, une vie moins dangereuse pour sa réputation, son corps, sa santé mentale et son petit boulot.

    _ Mais, elle l’aime encore son copain ? Malgré son mariage, son nouveau boulot, et son travail dans un autre pays. On dirait qu’elle s’est exilée juste pour ne plus le voir ni se rappeler ses erreurs.

    _ Toutes les suppositions ne sont que des théories, des supputations, bonnes pour diffamer et enrichir le débat des concierges. Le problème n’est pas là. C’est la résurgence de la bonne éducation locale, non libertaire ou entravée par la religiosité et la morale et les droits de l’homme, ses libertés bafoués…

    _ Hé, hé !

    _ Hi han !

    _ Arrête ton cirque et tes paradoxes ! Ce n’est pas un journal politique ni un bréviaire syndical de putes ou de carabins…redoublants et roublards !

    _ Sauf ton respect ! Je, nous parlions, des instincts ! De la morale pétrifiée, des libertés conquises ailleurs mais spoliées ici, des mœurs fossiles…Ici on a de la morale mais pas de liberté.

    _ Ça dépend des couches sociales et des strates de schizophrénies, de nos montages de caractères paradoxaux, de nos montagnes de contradictions. On n’assume rien, on vit plusieurs caractères à la fois.

    _ C’est déchirant, mon pote ! Je ne comprends pas que l’on gaspille des rapports libres et que l’on consent de subir des rapports obligés conjugaux, aussi légaux soient-ils, il y a un jeu de complaisance et d’obligation de meurtrissures psychologiques et de simulation, pour s’assurer une rente, un toit, un avenir. Voir une famille où le ciment enfants, c’est du niet où pas certain !

    _ Ça vaut mieux que la prostitution même si tu lui colles le label d’indépendance, d’évolution, de libertés et de choix, de plaisirs…Médicalement surveillés ou pas !

    _ Mais pourquoi pare tu ainsi de prostitution dès qu’une fille, sort pour se détendre et pour partager un quelconque plaisir ? Je te laisse, à plus !

    _ On n’a pas fini avec le sujet et tu n’as pas répondu. Alors je me casse.

    _ Attention à tes vieux os…Je te réponds. Je ne suis pas libre de mes idées, j’ai peur de te blesser, car j’ai honte de m’accorder avec les tiennes d’idées. Voilà ! Même si ça me tente et que ça excite mes instincts ou mes horizons bornés !

    _ A la bonne heure !

    _ Toi Student, tu sais bien des choses. J’ai un regard à partager avec toi, pourtant. Tu m’irrites et tu m’excites. Et puis je bloque, je me bloque, je me retiens…J’ai envie de te dire que …J’ai envie de toi ! Mais, je sais que tu n’es qu’un spectre. Une idée, une âme en voyage de retour et que charnellement, ce n’est pas comme ça !

    _ Non, pas ça, Mondoc ! Tu es pire que les vampires, tu fais la cour à une Fantôme ! Tu es un nécrophage ! Je suis une ombre que tu es le seul à voir. Et je viens pour une mission, rappelle-toi, je viens de l’Au-delà !

    _ Qui va te croire, une mystic-fiction ! Je voulais te dire néanmoins, que lorsque j’ai vu cette cigogne planer très haut, je me suis dit qu’elle devait être en prière, en admiration pour la nature, Dieu. Des circonstances inconnues, la vie et une aisance qui inspire la légèreté et la liberté.

    _ Ce n’est pas ton cas ! Et puis ?

    _ Et puis cet astronef grand comme un doigt et qui traine des kilomètres de fumées blanches dans le ciel.

    _ Des gaz ! De quoi faire monter au ciel notre belle et vultueuse ministre de l’écologie. Ça pollue et ça fait des allergies qui font éternuer les anges, ce qui amène des vents…et puis des pluies.

    _ Laisse ça ! Je te dis que l’avion est immense, mais qu’il apparait si petit. Si petit. Un avion que je suis incapable de connaître, de conduire, de fabriquer, de posséder ou de comprendre…J’admire la science, les maths, la physique, la technologie. Et puis, plus haut et plus haut encore …Le cosmos, la galaxie, la Voie Lactée, Les autres univers. Il n’y a pas dû y avoir qu’un seul bigbang. Imaginons d’autres cosmos ! En vérité, je suis bloqué, par ma futile petitesse. J’ai le vertige ! Je suis ‘’ rien’’ !

    _ Ah bon ! Hé bien descend ! Ne t’occupe pas ! Regarde un plus vers le bas.

    _ Mes basques ou mes travers ? Mes chaussures en cuir de mouton avec leurs semelles en peau de vache ! Des animaux vivants et des pieds qui furent beaux.

    _ Oui, avec à intérieur des os, des ligaments, des muscles, des artères, des veines, des lymphatiques. Des atomes, des molécules, des chromosomes et des gènes que je partage avec des hommes. De toutes les races, mais aussi d’honorables et bonnes bêtes.

    _ Je crois que tu devrais sauter ce paragraphe. Et parler d’autres choses.

    _ Des choses du genre qu’on souhaite admirer chez des filles ?

    _ De celles qui sont parties ?

    _ Tu devrais aller dare dare chez les psychiatres…Parce qu’un seul tu vas lui donner le vertige et lui faire changer de métier.

    _ Pas besoin ! Je connais un tas de coachs. Je suis sous gym-song ! Et je prends des médicaments.

    _ Du Sildénafil ou des cornes de rhino ou d’éléphants ? Tu en as les moyens d’en acheter… !

    _ Ne pleure pas alors celles qui sont parties ni leurs Partis compromis ou leurs Chefs annihilés !

    _ Ceux-là sont adultes…Et puis question de stimulants ou de cornes, je suis au fait ! J’en ai vu porter…

    _ Raconte ça à d’autres ! Même les ados en achètent aux épiceries ! Et tu n’as pas besoin de courir les trottoirs. Pour chercher des clientes à réanimer. Ce sont elles qui courent vers toi pour mieux respirer ! T’as qu’à oublier les honoraires pour leur plaire. Un acquis de la profession !

    _ Tilt ! Arrête, la hussarde ou je te pourfends comme une poule farcie.

    _ Tu arriverais, prétentieux pacifiste ? Avec ce qui se passe en Suède, après la Russie, la France ou l’Allemagne ! Ces gaz qui suffoquent les enfants et ces bombes américaines sur les Syriens ! Alors que les Russes les protègent et les aident militairement et ostensiblement. Non, je ne te connais pas violent !

    _ Si, peut-être bien que oui ! Car tu me brûles de derrière les barreaux ! Maintenant que l’on sait qui a créé ces armées d’extrêmes barbares, qui va les ternir et les anéantir ? Qui va réduire ses émules piégées ! Le monde est terrifié par les ignobles barbares et les contrées terrifiées, éclatées, brûlées, sont anéanties totalement !

    _ Le chaos ne compte pas si c’est pour arriver au néant.

    _ Ta sentence me plait. Mais tu m’agaces avec ton néant ! Je parlais en fait…

    _ On fête quoi ? Tes noces ?

    _ Je parlais en fait de tes instincts libidineux. Les bassement basiques !

    _ Moi, des instincts ? Ah, il fut un temps où je t’en aurais fait voir !

    _ Ah, alors ; je revis, je suis sauvé !

    _ Seulement, je suis en colère et c’est sordide ce que tu avances-là ! C’est éructé je ne sais d’où et érigé, sans grâce ni vérité, ma sauvage et suave, Chérie !

    _ Veille un peu moins sur l’écran sur lequel tu t’endors épuisé ! Pour rien ! Va en boîte de nuit, tu les verras les chéries, les formes suaves, et cela pour de vrai ! Sors, vas-y !

    _ Les boîtes, c’est sale ! Et je suis claustrophobe…

    _ C’est à côté des lycées, où je fus maîtresse. C’est spacieux et aéré. Confidence pour confidence, c’est indécent ! C’est vrai ! Et puis, ce n’est plus de mode ! Les jeunesses connaissent tout et faute de faire dans les urnes, où ça trafique, ça fait dans les impasses. C’est marrant, c’est adulte, c’est fréquent et bien plus payant. Elles fendent sur les bourses dans les rues !

    _ Les ruts ? Coquine, va !

    _ Les ruelles ! Tout est devenu facile et licite, pas comme de notre temps…

    _ Mais, Mme Student, tu rêves.

    _ Il n’y rien de ça !

    _ Ou que tu ne rêves, même morte, que de ça ?

    _ Les mortes ne rêvent plus !

    _ Tu inventes, tu fantasmes. Elles sont toutes comme ça les revenantes ? Je n’en reviens pas !

    _ Même les rêves ont une fin. Et là-bas, c’est neutre, comme un zéro. Tous, on est comme ça ! Alors, tant que tu vis, bonhomme, riche comme Crésus ou un roi, milliardaire en dollars ou simple manant, attaque !

    _ Quoi ? Tu me prends pour qui, enfin ? Je suis un type bien moi ! Et bien rangé de surcroit,

    _ Rongé jusqu’aux ongles. Plein de ratés et de timides regrets. Oui, ça se voit ! Au fond de tu ne songes qu’à ça et tu ne parles que de ça.

    _ Je voulais réfléchir tout seul, au monde, à l’existence, à la politique locale aux manants et aux rois ! Et tu me pousses à parler à voix haute et ce pour dialoguer avec toi. Et puis, tu entres dans ma tête pour me faire sortir de moi !

    _ A la bonne heure, on est deux maintenant ! Je suis vivante, de nouveau, et à part entière, en face devant toi ! Alors parle !

    Donner du pain aux oiseaux indigents

    Suite de dialogue entre Mme Student et Mondoc

    _ Je ne peux divulguer ni mes infirmités ni mes passions ! Si tu veux me faire parler ou me pousser à écrire, parlons d’autrui pour intéresser les autres. Pas de toi, ni de moi, car ces propos ne leur apportent rien !

    _ Berceau de paille et chambre en l’air !

    _ Quoi ?

    _ Pas de frayeur ce sont des titres. Je t’en cite. Tu en fais ce que tu veux. Tel ce figuier sur les tuiles rouges…Ça pousse aussi comme les mûriers, les mimosas ou les faux-poivriers ! Les semences des oiseaux apportent des graines qui poussent là où tu ne saurais y penser. Là, sur les vieilles fientes qu’ils déposent. Et ça fait des bois et des forêts. J’offre du vent aux cimes des bambous vierges. Crânes poubelles et caleçons souillés !

    _ A ce point ? Tu le crois ?

    _ Enfin des idées aux vents et aux personnes qui n’en veulent pas. Ou qui ne les comprennent pas, parce qu’ils ne veulent pas y réfléchir.

    _ Et puis cette stance : Diffamer, humilier, affaiblir, envahir, asservir, appauvrir, ruiner, puis éliminer avant d’anéantir.

    _ C’est quoi ces verbes ignobles et ces actes barbares ?

    _ Ça c’est clair ! C’est ce qu’on voit faire depuis les cours d’histoires. C’est le b,a, ba des actes coloniaux et impérialistes.

    _ Et cette déclaration sublime, c’est pourquoi faire ?

    _ Pour informer les amis, pour leur faire éviter de donner aux ennemis l’occasion de leur faire subir des guerres. Ou des révoltes, des révolutions, des renversements brutaux de leurs gouvernants, du fait des félons, des vendus soulevés de l’extérieur, des frondes tribales armées…

    _ Mais enfin, ce sont des banalités ! Si tu as compris ne nous embête pas ! Ce ne sont pas ces points, ni ces virgules qui t’amèneront au paradis.

    _ Les victimes, si ! Si ces grandes choses ne t’intéressent pas, moi, la Student, je traîne une virgule entre les pieds qui me fait trébucher.

    _ C’est terrible pour un homme, une pareille ponctuation qui se retourne contre soi ! Et c’est quoi cette symboliques encore ?

    _ C’est un point d’interrogation tellement recourbé, qu’il fait penser à Ouroboros, ce serpent-dragon qui se mord la queue pour philosopher.

    _ Ne me dit pas qu’il t’arrive au sigmoïde !

    _ Pitié pour mes viscères, toi la revenante, tu n’en a pas ! Même pas de quoi pécher et espérer te faire pardonner. Tu es vide d’organes et tu le sais.

    _ T’as pas besoin de le mordre, ton bout d’Ouroboros, t’es déjà assez empoisonnant comme ça ! Et le pire est que c’est tellement court, que tu peux te casser les vertèbres, et te paralyser sans pouvoir l’atteindre ni le caresser. Je me censure ! Par pudeur, je n’ai rien dit.

    _ C’est fantastique ! Comment sais-tu tout ça de moi ? Et ma taille de chaussures, tu la connais aussi sûrement ?

    _ Non rien de ça, ce sont des supputations ! Mais, je te sais résolument réservé ! Respectueux, pudique, timide et quasi timoré sur ces questions. Je vois que ça t’affecte le moral. Et qu’hésites à parler de tout ça ! Alors, où est cette liberté d’expression que tu nous chantes ?

    _ Mais, c’est lui le moral, l’étique* personnage ? Le chef d’orchestre, l’esprit et le corps de chacun ? L’axe du monde qui fait que, hommes et femmes, en sont obnubilés !

    _ C’est décevant pour un poète. Mince, qui va-t-il chanter comme grande dame pour ça ? Tu as essayé toi le vieux-gars ?

    _ Je ne fais pas de pub dans mes causeries !

    _ J’oubliais, Mondoc, tu as peur de communiquer tes recettes aux clients, pour ne pas les chasser !

    _ Ils sont déjà chassés et pourchassés ! Ou déjà sains et sauvegardés.

    _ Rien ne reste dans ton clapier, pour peupler ton zoo !

    _ Pardon ?

    _ Re-pardon ? Je veux dire comme clientes utiles et agréables ! Tu vois où je veux en venir…

    _ Non reste où tu es ! Jalouse ! J’ai des patients et des patientes.

    _ Des pas chiantes !

    _ Oooh ! Toutes ne sont pas comme toi.

    _ J’espère que tu as des usagères pas trop malades et qui peuvent servir ? Tu vois avec les MST cachées, il faut faire gaffe ! Le sida, par exemple, ça peut se présenter comme n’importe quelle maladie !

    _ Au risque de te décevoir, je ne veux pas confondre le travail avec la détente ou le commerce. Et il est interdit d’utiliser, les personnes et d’en user en situation de faiblesse relative, ou d’inégalité…

    _ Raconte ça à d’autres ! Ces interdits sont des mirages ! Moi, femme, que je suis, …

    _ Que tu fus ! Maintenant, tu es une revenante en mission.

    _ Moi, femme, que je fus et que je reste, je sais que les égards ne sont pas une exploitation, mais un partage ! Et que tu peux réveiller les jeunesses avec brio.

    _ Tes propos, ma vieille, sont quadruplement honteux. Quand tu dis, que pour moi, qu’il faut m’essayer avec des inconnues, si j’ai des ratées…Ce n’est pas des maths, mais des matches, douteux ! Pire, tu dis que ça risque de fondre entre leurs mains et de casser comme verre au moment de boire !

    _ Fichtre ! Mais, je me reprends, c’est ton point d’exclamation qui doit donner du sens à ta phase’’ !

    _ Je ne t’ai pas dit qu’il est molasse mais qu’il ne veut rien tenter comme kinésie avec uen inconnue !

    _ Tu préfères t’acoquiner avec les célébrités ?

    _ Et pas les malades !

    _ Moi, je pense que tu penses éviter de faire des dépenses et que la cliente est supposée te donner des honoraires et non de sortir avec de l’argent ou du dépit.

    _ Je ne délivre ni dépit ni délit sur ordonnance !

    _ A moins qu’elle n’aille publier ça, pour se marrer, sur Facebook ou te faire chanter, sciemment !

    _ Qu’elle s’affiche avec Fakebook ! Je m’en fous ! Une confidence, ou une info please !

    _ Va !

    _ Vous n’avez pas Facebook ni Whatsapp dans l’Au-delà ?

    _ Non pas, tu plaisantes ! C’est d’une apostasie ! On sent, on comprend, on voit, en instantané tout et l’ensemble du cosmos, grands et infra microscopique, à la fois…

    _ C’est douteux, c’est de la fiction même pour les archanges ! Et avec tout ça, tu s’emmerdais là-bas et c’est pour ça que tu es venue m’enquiquiner par ici !

    _ Oh ! Mais, ils vont te ramasser pour tes impudences !

    _ Oh ! Tu vas me dénoncer aux gardiens du temple ! Aux chiites, aux sunnites, aux chrétiens, aux hébreux, aux bouddhistes ou aux wahhabites ?

    _ Ça ce pourrait, autrement, mon mutisme sera considéré comme une complicité ! Sortons du sujet ! Tu es ensorcelé ou que tu te crois ensorcelé ? Tu as vieilli et il a dépéri. Ou que tu penses que ton bidule a maigri et que tu le regrettes ouvertement, en le criant sur tous les toits. Tu déprimes en réaction et tu divagues pour compléter de déraisonner !

    _ Merci pour le diagnostic et ce sera toi mon traitement. Je suis un homme, femme, quoique tu penses !

    _ Enfin ce qui reste ! Et la virilité n’est pas la masculinité.

    _ Je suis une personne de sexe masculin, tu en douterais ?

    _ Pas en qualité, en quantité ! J’attends la suite de tes aveux.

    _ Je suis un gars fini qui n’accepte pas d’être fini et qui s’accroche, qui ambitionne et défie sa propre entité et qui persévère (un mot qu’on m’a décerné au lycée) ! Et je continue malgré les douleurs et les infirmités.

    _ Pauvres muscles, pauvre peau des fesses ! Pauvre cervelle ! Que de prétentions !

    _ Oui tu peux le déclamer et en rire. Un fassi qui n’a plus de fesses ! Un penseur qui n’a plus de tête !

    _ C’est aux antipodes de la réalité. Il te faut une kinésithérapie cérébrale ou une prothèse, une greffe par pitié. Te réinjecter de la moelle par charité.

    _ A quoi te sert-il d’écrire de la musique ou de chanter des poèmes si tu ne les apprécies guère et que tu les enfermes sans les partager ? A quoi serviraient les arts si tu évites d’y louer la beauté, l’intelligence, la nature, les plaisirs.

    _ Les érotique aussi ?

    _ Certes ! Faut-il devenir moine et s’enfermer tous dans la négation d’autrui par religiosité ?

    _ A quoi sert-il de prier avec des mots qu’on ignore ? Ou de prier une déesse ou une reine qui t’ignore et pour laquelle tu n’as nul moyen pas d’accès. A quoi te sert-il de butiner des fleurs sans parfum ni couleur ou pollen encore ? A quoi te sert-il de prier Dieu si tu caches à Dieu de vouloir la vie, la santé et le bonheur ? Tous les bonheurs, même ceux innommables, qui ne sortent pas dans les prières, par pudeur et timidité ! Et de solliciter les moyens de leur réalisation pour y accéder.

    _ Tu as exagères, Mondoc ! Les anges vont retenir ces diffamations contre toi !

    _ Tu dis ça pour te dédouaner, Mamy Student !

    _ Tiens, je te dis par exemple. Je vois si peu, si mal, je vois double et du bleu sur les lignes d’encre noire à la fois. Je ne sais rien. Je ne comprends rien à mes appareils ni à mes yeux !

    _ Va voir l’ophtalmo, il te fera un prix !

    _. Mon corps qui fonctionne, mon cœur qui bat, sans attendre mes ordres, ma cervelle si complexe…

    _ Si compliquée, oui !

    _ Ne m’interrompe pas ! Mon cerveau qui rêve pour veiller et qui me réveille après. Ce corps qui se répare seul et qui malgré ses miracles chimiques intrinsèques finit par faiblir et se laisser emporter.

    _ Et tu admires tellement la vie…

    _ Oui, si tu regardes voleter par exemple les papillons blancs ou ceux plus beaux encore, ne te plaint pas si les chenilles, qui sortent de leurs œufs, dévorent les plantes que tu as achetées à grands frais !

    _ Oui, c’est ça ! Vivre en ignorant et partir sans savoir où et pour combien, ni comprendre comment ! Allez viens, je t’emporte !

    _ Pas pour le moment ! A un autre épisode, ma chère et fantomatique Laure Student

    Dr Idrissi My Ahmed , le 08 Avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    CONJONCTURES DE PAIX ET ETHIQUE MAGHREBINE

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    Conjectures de paix et conjonctions de coordination ( bis)

    J’avais écrit : ‘’ Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni de ses fans issus du petit peuple. Heureux retour !

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.

    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, vous disais-je il y a un an…

    Depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.

    Et non pas profiter de cet état pour faire un coup d’état médical !

    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Monsieur le Président,

    Où est ce Valls de Premier Ministre, maintenant ?

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !

    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.

    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Vous, Si Abdelaziz Bouteflika, vous qui avez dû faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Vous à Oujda, mois à Fès ! Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    Monsieur le Président,

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.

    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II…

    Monsieur le Président,

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    Monsieur le Président,

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité* et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra Ssi Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs…

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteurs ou Conseillers du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi !

    Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable Armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Monsieur le Président,

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Je suis un Maghrébin !

    Mon Général,

    Aussi, demanderais-je aux militaires, Le ou les Généraux, qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants. Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des medias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016, relu ce 15 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    DR IDRISSI MY AHMED

    Dimanche 12 Mars 2017

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée. J’y suis. J’en viens.
    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
    Malgré cette brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quant aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont dû savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par-delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloîtrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumée. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DÉLIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Et dire que ça arrive quotidiennement. C’est une nature, hélas ! J’en suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS
    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’

    MAIS, POUR LES MEURTRES ?
    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe
    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tort d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER !

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah* et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
    De ces questionnements existentiels, banaux, sur-médiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par-delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.
    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après-midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Éconduit, déçu de ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scénario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’aloi ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,
    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils entre-tuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discuté après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA T.,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connaît tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui entre-tuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    CARNAGES ET MÉTEMPSYCHOSE
    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une supérette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina ! Maâlem Séfrioui et autre Fatma et Khihy Saadia….

    DR IDRISSI MY AHMED

    #354228
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CORRECTIF
    *********

    Le cas du chaos

    La résurrection de Mme Student et de My Othmane. Une nouvelle de science-fiction et de frictions avec le réel. Une âme vient de nous quitter…Hommages à celle de Lalla Fatma et à celles qui viennent de partir.

    PAIX A LALLA FATMA !

    Non, il ne s’agit pas de retrouvailles au sens propre ou du bercail ! C’est une revenante, quoiqu’hypothétique, qui revient refaire la destinée bâclée deMy Othmane. Oui l’artisan ébéniste de tant de mosquées est bien mort. Afin de lui éviter les affres et les hasards du destin post-mortem, lors du Jugement Dernier, Mme Student ressuscite en premier afin de l’aider. C’est une exception ! Ne pensez pas en profiter si vous avez de l’argent. Faites-vous congeler, puis reprendre par un esthéticien, le moment venu. La conscience et les services de Mme Student ne sont pas achetables. Loin d’elle les micmacs universels de prébende, de népotisme ou de corruption. Même si vous êtes Crésus, le Pape ou l’Empereur, on ne vous renaît pas. C’est tant mieux pour l’académie, le gouvernent bancal et le parlement momifié !

    C’est donc pour Mme Student et son esprit réincorporé, un autre pèlerinage sur cette terre. Connait-elle d’autres et y a-t-elle ses entrées ? Une mission mystique nouvelle pour la sainte dame, mademoiselle Laure Student, nous est relatée ici. Paragraphe par paragraphe, selon la méthode usitée dans ses Chroniques différées. Un livre qui ne sortira jamais sur papier. Question de préserver les forêts et l’oxygène de cette boule de terre !

    Voici donc un homme simple de son état, un bougnoule, un aborigène, qui fait la nique aux puissants de ce monde, et qui seul, fait les faveurs du ciel pour renaître afin de parachever son deal ! La métempsychose, ce n’est pas pour les chiens…seuls ! Ou pour les vaches ‘’iniquement’’ !

    On rebat les cartes, comme si rien n’était fait de grave lors des cycles précédents et hop, il ressort de son trou, frais et dispos, dans le meilleur état possible ! Une variante du destin qui permet aux orientaux de se refaire et de se rénover en ressuscitant. Une réincarnation, une résurrection, malgré le contenu des crédos locaux et des rites qui ont cours dans cette région. En cette terra nucléus africaine, origine de l’espèce humaine, à peine défrichée de sa nudité et de ses longs poils dermiques. Une aire si éloignée des Indes et de ses rites mystiques, là où l’on sait que c’est possible de renaître et où l’on croit que c’est la seule façon de purifier son âme et de laver son karma.

    STANCES ET RELIQUATS

    Il fantasmait en pensant : « J’ai souhaité une longue vie sans tare ni maladie pour adorer le seigneur et une fois parti, je le veux, sans douleurs, devenir un ange aussitôt. Et, immédiatement faire de la musique et voler des ailes au lieu de braver les arbres et de taillader les planches. Je n’ai besoin ni de vins ni de fruits ni de femmes de compagnie, j’en ai assez eu là déjà. Leurs photos sont dans mon placard ! Je veux juste le connaître, le bon Dieu, je suis libre de mes vœux ! Et je veux éternellement l’adorer, moi qui l’admire ! L’argile revient à la terre. Moi je veux de l’air, du ciel et un doigt pour y écrire toute la vie, afin de décorer d’arabesques le paradis et d’y sculpter ce que j’ai à dire »

    Le menuisier et maâlem de Tayeb Laalaj, qui reçoit la visite de Mme Student est ébahi. Son corps git dans la tombe de cet espace de la Cité où trois cimetières, chacun pour une religion, cohabitent dans la paix. Aucune ne jette l’autre à la mer ni nettoie l’autre de ses terres ! Une esplanade œcuménique qui donne sur l’Au-delà. Vous pouvez venir le constater de vous-même ! Je ne raconte pas de bobards. Et c’est là que Lalla Fatma va retrouver son époux légitime…On va en parler plus loin, ici-bas, dans ce texte.

    Pas si loin du Sebou. Pas si loin de cette Prison Centrale où des résistants, révoltés ou des révolutionnaires, ont payé de leurs libertés et de leur temps, afin de devenir des hommes célèbres et des citoyens. Assagis ou assujettis, réalistes et exemplaires.

    Faut-il le réveiller dans l’état où il fut et le lever de son lit de terre ? Qui recollera sa mémoire et son âme, sa personnalité, ses souvenirs partis en morceaux ? Qui lui donnera des forces pour remonter la scène, pour tailler de nouvelles planches, d’autres rôles, d’autres meubles, d’autres actes et missions encore ? Lui, le banal menuisier de Fès-Jdid, si près du palais royal et du célèbre Mellah aux bijoutiers juifs et de ces nombreuses mosquées. Et de la mahya et autres petits vins et liqueurs alambiquées de Sefrou.

    Qui retrouvera-t-il comme partenaires, pour rejouer ses rôles et refaire en mieux sa vie ? Faut-il repasser par sa jeunesse ou la redémarrer jeune enfant ? Orphelin de père, il devait travailler comme apprenti commerçant en Médina, puis ouvrier en ville nouvelle indigène, en passant par la Makina royale de Moulay Hassan. Un bastion devenu plus célèbre encore depuis qu’on y chante chaque année, au festival de Fès, très religieusement ! Si jeune et trimer pour ses plus jeunes sœurs et son dauphin de frère ? Oui, c’est une noble mission que l’on se rappelle ! Va-t-il se tromper encore de car, comme lors de cette virée de Moulay Yacoub ? Ou réussir mieux et plus dans cette nouvelle fiction ? Afin d’en faire un film, pour le bénéfice de l’humanité, faut-il appeler Arnold Schwarzenegger ? Le célèbre acteur et metteur en scène, maintenant qu’il s’est libéré des débats de Donald Trump, en lâchant la crinière léonine sur le reste du zoo.

    AUTODERISION

    Je suis Sisse Douze, une fusée qui tel un cylindre effilé, couronnée d’un casque hémisphérique, fendu veut conquérir le monde du bas. Dante, le monsieur de l’Enfer, n’est pas loin !
    Je sors du ventre pour vivre dans mon berceau. Un linceul enfilé dans un cercueil, dans un sépulcre qui est déposé là, depuis un moment. L’éternité ça passe vite quand on est anesthésié ! Etalé dans une tombe oubliée, jeté comme une serviette, usée et anonyme dans un caveau qui appartint aux ancêtres venus comme refugiés, du Levant. Un cimetière en ruines, couvert de forêts rasées. Je m’imaginais avoir tellement de forces dans ce crâne et autant de volonté. Celle de conquérir l’espace et sa matrice et de maîtriser l’art d’aimer, comme un aède sa chanson. La façon de pénétrer les cœurs et de dominer les esprits, comme serpent, comme un train dans son tunnel, ce fut vrai, il y a longtemps. Tel un orfèvre, adoucir l’humeur des dames et les sculpter, c’était un fantasme et un vrai ravissement. Et en poète de la lyre, exprimer l’homme sur ces cordes et multiplier ses fans ! Ne vous inquiéter pas, c’est symbolique ! Je délivre un secret pourtant.

    MONTE SUR SES GONGS.

    C’est comme un minaret érigé sur une tombe ou au-dessus d’une plateforme parolière, ou pétrolière, cent derricks en face de cent hôtels. Bel investissement pour l’avenir, n’est-ce pas Sidna ! Mais, où sont mes millions, Seigneur ? Moi, tel un inventeur, je ne vends que les idées ! Les actes, je vous les loue et vous les rends.

    Mille et une églises surgissant des fondations d’une synagogue. C’est la Bible que toutes les religions héritent. C’est une confusion des sens et une fonte de l’intelligence. N’est-ce pas Mme Student ? Toi qui m’écoutes et qui transmets mes propos sur le Net, déjà ! Cet édifice fantasque est l’ultime complémentarité qui dépasse les rixes entre les idiots, les mésententes entre les bâtards et leurs imbéciles de clans ! Le défi pacifique contre les guerres de religions et des idéologies, la fin des guerres de civilisation ! Inter galactiques ? L’escrime entre les diables et les anges avec comme arbitres, des Hommes ! Des blancs de Hollande, avec à leur tête ce purulent blondasse qui veut fermer les aires de prière, les mosquées, et interdire le Coran !

    On ignore les variétés, les autres types êtres, créés par le bon Dieu…Il y a tellement de place à occuper dans la Voie Lactée et sur les autres dimensions, extraspatiales, que l’on peut supposer, même si on ne les connaît pas ! Qui vous dit que l’univers est unique et qu’il n’y en a pas sept comme celui-ci ? Il y a tellement de places, disais-je, pour tous, qu’il est dément de se bagarrer, à l’ombre du même Dieu. Il ne doit pas aimer ça ! Sauf que ce n’est pas si simple de dire qu’il y a de la place pour tous ! Et que ce n’est qu’une formule didactique, à l’instar de celles qui laissent dire aux pauvres et aux moins nantis ‘’ Il y a de la place dans les cœurs ’’. ‘’Lequel demandera-t-on, en leur disant : ‘’ Mais allez-y dans ces cœurs ‘’!

    MADAME FATMA

    Elle est partie, ma grande voisine ! J’ai récité, ma main sur son front, quelques versets du Coran. Je lui ai recouvert le visage pour aller rédiger, plus loin, son attestation de décès. En sortant, je vois des tréteaux blancs qui vont supporter la planche de bois sur laquelle elle recevra son ultime lavement. Là, non loin de la salle de bain où il y a quelques mois, elle avait vomi tant et tant de sang. J’ai signé son constat de décès au salon, là où elle avait fêté les mariages de ses enfants, du vivant de son mari. Elle a demandé à retourner chez elle, après un alitement de 4 mois en réanimation. Et elle est partie un jour après son transfert. Elle laisse ce grand jardin aux colombes et aux fleurs de printemps. Adieu ! Si tu voies Khity et Lalla, passe-leur le bonjour.

    Bien d’autres petits actes emplissent la vie de chacun. Mais, je n’ai pas pu travailler ce samedi-là. Courbatu, désœuvré, je n’ai pas fait mon devoir de simple connaissance ni celui de voisin en ne revenant pas présenter mes condoléances, à la famille qui s’est rassemblé pour la cérémonie de deuil. Choqué par la mort, par la disparition de cette bonne personne.

    Plusieurs nuit d’insomnies précédentes, réunions tardives avant-hier, veillée mortuaire hier soir et écoute assourdissante de psalmodies. Néanmoins utiles, qui me rappelait les stances de chaque vendredi chez mon grand-père, soufi et derqaoui à la fois, Lafquih Lyazghi. Utile et profitable par cette double invocation de miséricorde à mon endroit par les fqihs qui sont venus psalmodier et déclamer le Coran ! Et puis, il a tellement plu que je suis fatigué, à dormir assis, devant cet écran d’ordinateur, d’où je vous parle…

    C’est surtout parce que je suis démoralisé de les voir partir ainsi, Belkacem, Khalil, le maâlem Sefrioui, le ministre Boucetta, les fugitifs, les noyés, les réfugiés, les asphyxiés et les éclatés ! Ces parents, ces amis, ces personnes que vous connaissez qui vous laissent seuls. Ces voisins et ces patients. Les pièces comme des jetons sautent de l’échiquier, un à un !
    Des grains de sable que le vent souffle et qui ne vont plus compter…Que dans la mémoire de leurs enfants ou de leurs rares amis. Les plus âgés étant déjà partis, dégommés ou déménagés. Et tant d’autres…attendent, divertis ou conscients !

    REFRAINS ET RENGAINES ERRONES

    Tardivement, la télé relate ces millions d’exilés, ces centaines de milliers de morts. Des arabes, des musulmans et des africains, encore et encore. Des fugitifs, errant dans leurs restes de pays en guerre, par la faute des grandes puissances, amies ou ennemies, qu’elles furent. On y essaie des armes, on justifie leurs achats et leurs ventes. Agitateurs et manipulateurs, des états-escrocs, boursicoteurs de guerres, envahisseurs, pilleurs et saccageurs, y font leurs abattoirs. Les pires espèces de riches, de démocrates et d’impérialistes inhumains. Pardon pour le pléonasme.

    Dans le froid et sous la pluie, les habits plus que mouillés, en loques déchirées, ils errent ! Je vois, je sens leurs drames et mon impuissance. La vôtre aussi, Lecteurs ! Leurs peurs et leur faim me sautent au cou et m’étranglent. Quoi faire ? C’est le même état que vivent les peuples décolonisés de cette large région qui fait le bonheur des infos et leur matière ! C’est le sort de beaucoup de pays ! Leurs tragiques détresses sont travesties par d’autres valeurs, au profit de leurs adversaires et vrais ennemis, cachés derrière la scène.

    Leurs terreurs, masquées, trahies, font office de culture pour d’aucuns ! Un plaisir, un ravissement naturel ! Cela renforce et défend leur immunité, leur politique, leurs unions bellicistes et leurs belles identités. Cela raffermit leurs incessants guerroiements, face aux drames que les militants dévoyés, devenus des extrémistes, allument de par leurs actes terroristes ! Crimes contreproductifs et odieux ! Confusions perfides de la détresse et de l’usage de celle-ci comme ferment en politique, comme dans la haute finance. La peur entretient les affaires.

    Ou trouver un sens à cette humanité dévoyée et factice ? Déplorables faussaires dont se vantent les états les plus riches. Ceux-là qui s’estiment être les plus avancés techniquement, les meilleurs en terme de libertés, de civilisation. Ces parangons de démocraties exemplaristes, ces hautes cultures droit-de-l’hommistes. Peu importe qu’ils soient souvent libertaires et laïques ! Grand bien leur fasse !

    Fuyant les carnages, les horreurs, la famine et les maladies, affamés sous la pluie et dans le froid, à pied, les hordes fuient le chaos. Bombes au phosphore, gaz toxiques asphyxiants, tuent en masse vos frères et les pourchassent jusqu’en enfer. C’est le pétrole du Moyen-Orient qui les brûle, mais pas tout seul !

    Otages ou fugitifs, rescapés pour le moment, ils laissent derrière-eux des corps, étendus, qui livrés au soleil, qui aux vents. Repues, les bêtes qui n’ont pas fui, se rassasieront de ceux qui ont échappé à la mitraille, aux fosses communes et aux explosions. Debout dans leurs linceuls, malades et en haillons, courbés et hagards, ils marchent, entre la terre qu’ils fuient et la mort qui les rattrape. La souffrance qu’ils endurent et les haines qu’ils inspirent aux gens-bien endurcissent les cœurs de ceux qui n’ont rien compris.

    LE DIVERTISSEMENT

    Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ? Oublions ces questions sans réponses ! Vivons la vie qui nous est donnée sans y penser. Sans nous connaître, nous et notre corps. Cette machine, ce robot qui se répare seul et qui fonctionne, même quand nous dormons ! Et qui un moment s’arrête…Oui, le problème qui nous importe aujourd’hui est là !

    Dès lors, oublions ces questionnements farfelus et occupons-nous à jouir et à nous divertir. Le divertissement est défini comme étant une activité qui permet aux gens d’occuper leur temps en s’amusant afin de se détourner des préoccupations moins jouissives.

    La vie c’est une plaisanterie ! La vie, par sa densité et sa durée, une futilité, un leurre, si courte qu’on se doit d’utiliser à fond les rares instants de conscience et de présence par ici sur terre. Est-ce un but ou un jeu ? Est-ce utile et à qui ? Qu’est-ce qu’il en restera, qu’on en profite ou pas de cette vie durant ? Longtemps ou pendant un court instant, elle échappe en gommant celui ou celle qu’elle animait…L’occupation, les divertissements, le travail, sont un palliatif, un largage, un remède contre l’ennui et les questionnements, pour passer le temps, sans y réfléchir.

    Amusements, détente, les joies sont le placebo de l’oubli ! Un masque, un isolant qui empêche de se poser les questions ! La vie, son stress existentiel profond, sont éludés ? Son but, son utilité ! On n’y pense pas. Le sens de la vie, par-delà celle-ci et avant ! Qu’en dire pendant que la personne existe et que sa mémoire et ses sens palpitent de désirs de sens et de vie ? Plaisirs des sens et vanité des biens, opulence, emplissent nos sentiments de désirs et de satisfactions comme notre apparence…Pas plus je crois.

    PARADOXES

    Egos boursouflés, cupides, fainéants, infantiles, stupides ! Le mal est inhérent à cette machine admirable et exceptionnelle, souvent mal utilisée, de notre vivant.

    Par-delà les haies vertes et les clôtures végétales ou en ciment, qui nous isolent et nous séparent, un à un les voisins, simples, riches ou anciens, sautent la barricade pour faire dans le finish, une escapade !

    Une autre donc est partie ce matin, délivrée d’un corps lésé qui se faisait ancien. Un corps usé qui a trop souffert, malgré les amours qu’elle a donnés et les soins attentifs et louables qu’elle a reçus des siens ! Et ces attentions respectueuses qu’en réponse, Lalla Fatma de son nom, savait les recevoir, elle était la gentillesse-même et le grand cœur, et la bonté, mais aussi l’écoute et la discrétion.

    Hier, fort ou puissant, angélique ou abject et ignoble, aujourd’hui à moitié détruit, débilité et débile, la mémoire détraquée, qui peut se vanter de persister éternellement en vie, âme et mémoire sur corps ? Sinon dans les cœurs de ceux qui restent. N’est-ce pas Bassidi, n’est-ce pas My Othmane et toi Khity ? Toi, la novice et nouvelle âme, qui est partie ce samedi matin, Lalla Fatma ! Mme Laude Student et son alibi ne sont que des mirages, des prétextes, des ombres pour célébrer votre souvenir immortel et cette âme que vous êtes en fait et que je ne vois pas ! Bonsoir !
    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 05 Mars 2017

    #353621
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Laure Student
    DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
    LES VERRUES PORTABLES

    J’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.

    Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.

    SI VILES CIVILISATIONS

    Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.

    Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?

    Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.

    AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE

    Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !

    Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !

    Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.

    Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.

    Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !

    Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…

    Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !

    De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.

    LES LIBERTES DE LA PAONNE

    Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
    Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !

    DES REVES FUGITIFS

    Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
    Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
    Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
    Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.

    ZEUS NOUS DIT …

    Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
    Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
    L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…

    LA SECTE DES INSECTES

    Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
    Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
    Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !

    LES VERRUES INSTABLES

    Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
    Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
    Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
    Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    RÉQUISITOIRE AUX ELUS DU PARLEMENT C/O SON PRÉSIDENT PR HABIB EL MALKI

    APPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SA MAJESTÉ LE ROI

    POUR LA REFORME DES TAXES INFAMES SUR LES MALADIES

    Messieurs , Dames les Parlementaires et vous les futurs et nouveaux Ministres, ceci un appel prospectif à vos consciences de patriotes ! Vous qui êtes mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement au Parlement et au Gouvernement de SM le Roi. Cet honneur vôtre qui vous échoit de veiller à leurs progrès et développement humain, comme de soutenir leur dignité affirmée, loin de toutes entraves, injustice et autre humiliation.

    Il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et électeurs, en situation de maladie, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en Afrique.

    HONORABLES CADRES ELUS, MONSIEUR HABIB EL MALKI

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et que les maladies occurrent ? C’est clair pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.

    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !

    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements.

    Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !

    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !

    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ÉLECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !

    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins !

    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !

    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DÉTENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !

    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Il est une injure à la bien-pensance morale !

    Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PÉNALITÉS INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES RÉGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETÉ

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.

    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !

    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME FISCAL

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !

    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM,

    Kénitra, les 11-17 Janvier 2017

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005

    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    RÉQUISITOIRE AUX ELUS
    APPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SA MAJESTE
    POUR LA REFORME DES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES

    Messieurs les nouveaux Ministres, ceci un appel à vos consciences de patriotes, mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement au Parlement et au Gouvernement de SM le Roi, afin de veiller à leurs progrès et développement humain et de soutenir leur dignité affirmée, loin de toute entrave, injustice et humiliation.

    Il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et électeurs, en situation de maladie, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en Afrique.

    HONORABLES CADRES ELUS,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et que les maladies occurrent ? C’est clair pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.
    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements.
    Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !
    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !
    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ÉLECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !
    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins !
    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !
    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !
    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DÉTENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !
    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Il est une injure à la bien-pensance morale !
    Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PÉNALITÉS INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES RÉGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETÉ

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.
    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !
    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME FISCAL

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !
    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM,
    Kénitra, le 07 Janvier 2017

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 11 mois par .
    #321503
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA POLITESSE DE SSI OTHMANE !

    Je disais antérieurement, ‘’ Comparaison n’est pas raison ’’, a Ssi Othmane, en lui parlant des référentiels orientaux des partis islamiques. Je ne dis pas Islamistes, parce que c’est pénalisant de bellicisme, depuis que les medias étrangers et leurs gourous ostracisants, interpellent avec imprécation de la sorte et sans distinguo, les partis aux référentiels banalement musulmans de chez nous.

    HISTORIQUE

    Leur référentiel aux fondamentalistes de chez nous est galvaudé, comme il frise la copie-collée superficielle, selon l’appréciation de leurs ‘’ antidotes’’ laïques. Ce semble-il, faute de réalisme, d’esprit d’à propos et de modération, plus encore d’adéquation avec notre époque et d’adhésion aux progrès contemporains.
    Ce réalisme et cette réalité qui doivent les pousser à mieux lire les anciens et à les placer à leur époque pour mieux interpréter leurs livres et leurs conduites. Une ère qui pour les successeurs aura été faite de militance pour l’indépendance ou de résistance populaire envers le colonialisme et son expansion au début du XXème siècle. Comme à pousser les partis actuels, aux référentiels similaires ou fondamentalistes, à mieux connaître leur passé, leurs traditions et leurs livres. Ce, afin de mieux gérer le présent et le futur.
    On se doit d’adhérer à notre époque et on se doit de vivre, avec sa logique, sa raison et ses progrès scientifiques, comme ses valeurs citoyennes universelles. Dont les droits de l’homme, qui libèrent la conscience de chacun en lui permettant de faire de sa vie ce qu’il entend…Y compris le fait d’adhérer à un parti, une religion, à un courant philosophique de son choix ou pas. La base étant actuellement de respecter le choix de chacun…Y compris ceux des syndicats ou des partis fixistes, politiques et/ou religieux, qui ignorent l’évolution. Et peut-être dialoguer et s’en méfier, pour ceux que cela rebute.

    PRECISIONS

    C’est à ce titre, celui du libre choix de chacun, que je disais plus antérieurement encore : ‘’ Comparaison n’est pas raison à Ssi Othmane ! Partis ou particuliers, en usant de l’expression dialectale ‘’ Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou’’ , une formule lapidaire, qui laissaient de notre temps les refuzniks du ramadan, à leur libres choix sans contraintes, dans certaines familles. La même appréciation et conduite peut être usitée de nos jours, pour le libre choix des citoyens, en ce qui concerne leur appartenance à tel ou tel parti politique, quel que soient ses référentiels !
    Ceux qui suivent tel ou tel courant, ça les regarde et ils ne doivent pas faire l’unanimisme, ni forcer les autres, par fascisme en tyrannisant leurs opposants. Parlant du PJD, j’ajoutais sur le forum ceci. Ce qui est curieux et paradoxal, c’est que ce Parti est agréé et avalisé par la population et par l’Etat, le Maroc. Un pays du juste milieu, riche de ses différences et qui est, on ne peut être plus ouvert, de parmi les pays musulmans ! Les références fondamentalistes, étroites, portent préjudice à sa place de Parti politique contemporain.

    REPONSE
    Conspué par un membre le PJD, Tahar Benjelloun s’expliquait sur un site d’infos. Ceci se passe sur le forum, à propos d’un glissement sémantique de Tahar Benjelloun et de sa réaction à l’endroit du parti PJD, qu’il traitait de parti ‘’intégriste’’ et les marocains d’ignares, non « éduqués » qui ne comprennent pas les « vraies valeurs de la démocratie ». Puis, à la suite de mon intervention, en tant que simple quidam, vous ajoutez Monsieur Ssi Othmane ce jugement à propos de mon expression : « Partis ou particuliers, Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou ! ». Pour ajouter : « Cette appréciation ….montre vers quelles bassesses de langage vous ramez. » Merci, Ssi Othmane de me taxer ainsi.

    Puis vous ajoutez et en rajoutez encore : ‘’ …pour tout cela votre parti ….etc ‘’. Tout ceci pour avoir sorti, de ma part, une banale expression, bien de chez nous, sur un forum local ! Monsieur Ssi Othmane, par-delà l’infamie de l’injonction, ces extraits de vos bons dires, dénotent d’un esprit supérieur, très au courant de tout ce qui se passe. Bravo, je suis en admiration devant ce savoir, sa profondeur et sa précision.

    ALORS, SSI OTHMANE, JE VOUS DIS STOP !
    Comme je vous demande d’accepter de garder vos bons mots pour vous ! L’arrogance et la suprématie des connaissances, le mépris du savoir ou des simples infos qui circulent, ne peuvent supplanter la politesse du langage. Cela donne de mauvais échos contre soi. Ceci dit, si l’on tient Ssi Othmane, à l’explication, au partage, à l’échange d’opinions ou que l’on quête à expliquer et à persuader ou convaincre autrui de sa propre opinion. C’est d’un minimum de courtoisie, d’approches spirituelles, matérielles, un besoin de langage et de pédagogie, dont je ne doute pas de votre part, si vous vous essayiez ! A moins de se prendre pour je ne sais qui ! Alors ?

    JUGEMENT PRECONÇU

    Et qui plus est, c’est ce qui est moche et grandiose à la fois, chez vous, vous partez d’un gros préjugé. Sachez que je ne suis d’aucun parti, pour ne l’avoir jamais été, chez quiconque. Et de ce PJD, non plus, si ça peut vous rassurez ! J’ai des affinités avec beaucoup de nos partis qui partagent comme base de leurs programmes, Allah, Al Watane, Al Malik ! Dieu, la Patrie, le Roi, pour les francophones. J’y ajoute le respect des gens ! C’est une honte d’intellectuel et une faute d’éthique que de m’étiqueter de la sorte, Ssi Othmane, ceci pour avoir donné un simple avis, très poli et mesuré, sur un truc général !
    Si une simple opinion, différente de celles des autres, venue d’un simple quidam, vous indispose à ce point et vous irrite de la sorte, pour ma part, je ne veux pas nager dans les aprioris ni vous suivre dans vos certitudes ou tout amalgame fortuit.

    LE GOUVERNEMENT DE SM

    Ça me suffit, côté programme ou ‘’flousse’’, de savoir que le Gouvernement de S.M., s’y affaire, que ce soit celui de Benkirane ou de ses prédécesseurs. Si ces derniers, ont ou subissent des pressions externes, ce n’est pas d’aujourd’hui, qu’on tente les équilibres difficiles. Tout gouvernement, quel que soit son chef, s’en occupe du mieux qu’il peut, sous l’intelligente bienveillance de ses cadres, PI ou RNI ou autres MP, et surtout, celle incontournable et décisionnelle de SM le Roi, que Dieu le garde comme guide et décideur, lui qui réunit le peuple et qui reste si près et à l’écoute de gens.
    Et puis, si vous êtes webmaster, si vous êtes écrivain ou de la plume un expert, si vous êtes marocain comme je le suppose, ou du reste musulman, laïc ou athée, tout ça vous regarde ! Ne jetez pas l’opprobre en méconnaissance des gens et ne méjugez pas, a priori Ssi Othmane! Vous êtes libre d’appartenir à un courant ou à tel autre ! Ce que je respecte d’entrée et comme il se doit, en restant fidèle à mes appartenances particulières et en respectant, sans médire de celles d’autrui.

    DU FUTUR GOUVERNEMENT

    On verra avec le nouveau Gouvernement de SM ce qu’il va sortir comme personnalités. De toutes façons, nous ne sommes ni devins ni au secret des dieux, pour faire dans la prospective, ni librement encore pour juger les choses par anticipation ou les conspuer ! Attendons que les affaires du moment se tassent, pour mieux les juger, sans évaluer les affaires avant qu’elles n’éclosent. Ce, démocratiquement en tant que simples citoyens, que l’on soit avertis à chaud pour y participer, ou à distance, pour les apprécier. Les forums du Net, sous des pseudos divers, nous libèrent la langue. Un risque ou une aventure, quand on est poli. Dès lors, sans rancune et passez une bonne année.

    DR IDRISSI MY AHMED.

    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    #318994
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONTE DE NOËL : LA PAONNE ET LE MACAQUE

    Je suis bien fait, j’ai la jeunesse, l’argent et la beauté. Qui plus est pour ma renaissance, je suis devenu le président des States. Les chefs des autres pays se couchent à mon ombre qui ne rechigne pas à les aimer et protéger, sous la bannière étoilée, des États-Unis. Selon Mme Laudy Student, on n’a qu’une seule vie. Si Donald a la chance de la parfaire, c’est OK pour lui.

    Moi, Bassou, ancien berger et soldat, métis culturel et brun de peau, je vais vous conter mon histoire. Je suis un résistant de la deuxième guerre mondiale, des batailles de l’âge et des autres combats contre les maladies. Je suis différend de ce super blond, qui a fait la foire avant de se hisser à la Maison Blanche. Casablanca ! Mais je n’ai rien contre lui ! Autant qu’un singe macaque des forêts d’Itzer serait jaloux d’un orang-outan, roi des forêts de la lointaine Bornéo. J’ai ma philosophie, même si je n’ai pas étudié comme lui et je vais vous la conter, comme vœux de bonne année.

    Il connait le paradis sur terre, d’autres sans trop y croire, en vivent l’enfer. Ce n’est pas si mal pour les arrivistes comme lui. Pour ma part, je suis né sans en comprendre le but ni le pari. J’ai vécu dans la foule sous-développée, en parfait inconnu, à peine si je me reconnais. Un point Encore que je ne sois pas tout à fait maître de moi-même, de mes pulsions et de mes envies. Ce corps que je dirige mal et qui m’a été attribué, ici, là, dans ce pays; répond mal à mes souhaits. A ma place vous auriez aimé être comme lui. N’est-ce pas ? Moi, j’éloigne de mon ego cette envie et cette possibilité.

    Victime des cataclysmes, des tempêtes et des tsunamis, épuisé comme les siens par la fuite devant les maladies; haï et pourchassé, l’émigré dort dans l’oubli de soi, loin du campement, isolé. Il rêve qu’il est une feuille tombée d’un arbre, un cèdre, chassé par les vents de sa forêt. Il gît. Il grelotte. Il se réveille au son du clairon. Un brin de conscience lui revient. Le perdu, un molosse amaigri, insensible, affaibli et rabougri, ne tient que par deux doigts à la vie. Le voilà, déçu à l’emporte-pièce, engagé dans l’armée, parmi ses fantassins étrangers. Esclave échappé, mercenaire à deux sous, ou goumier.

    Par réflexe inné, d’où le tire-t-il donc ? Tel un soldat courageux, ce qu’il est advenu, intrépide et têtu, il se rappelle ses compagnes vitales et se souvient de sa campagne natale. Lui qui allait si près des lignes et des campements ennemis. Il titube, il tombe, aplati entre ses cuisses endolories. Vit-il encore ? Peut-il encore agir et réussir quelque combat corps à corps ? Peut-on compter dessus ? Non, plus jamais pense-t-il intérieurement. Il doit reprendre des forces, afin de se mettre debout, des médicaments et manger !

    Il dort encore malgré la trompette. Oui, il est malade, il est aux arrières, un moment de répit-maladie, avant de se lever. De se recharger, comme disait Mme Paonne son infirmière gaouriya. Ah s’il pouvait la prendre comme femme et se sauver avec elle de ce guêpier, ce front de guerre face au trépas ! Non ce serait un crime de lâcheté ! Une fois rattrapés, c’est le peloton d’exécution. On le passera par les armes pour haute trahison, sans autre procès.

    Inquiet du réveil, au milieu du bruit, des bombes et des ennemis. Le soldat Bassou est fini. Le novice extrait du douar rural, berbère de surcroît ou à moitié, il le croit du moins, est un mulâtre aux yeux verts qui en est bien fier. Il ne comprend rien chez ces héros de la guerre, la mondiale de première ! Ni chez les adorateurs d’Eros qu’il est venu défendre. Encore moins en en mystique, en lecture, en culture ou en philosophie. Pourtant, Bassou est l’archétype archaïque de l’inculture. Il est une définition de la béatitude simplifiée. Il est la sagesse innée. Unique reliquat de la civilisation fossile qui l’a formaté et stratifié. C’est un être simple, good, agharas agharas !

    L’instruction, laissez-la aux instituteurs et à leur fils des missions. Ils iront se parfaire dans les capitales d’Europe. Pour revenir aux affaires de leurs pères ou pour rester et demeurer français, ou espagnols, avec leurs souvent belles et tendres moitiés. Bassou, c’est hic et nunc, il est du genre casanier, féru du j’y suis j’y reste.

    Lui, Bassou, il ne parle pas, même s’il agit comme il peut ou comme il se le doit dans cette nouvelle vie. Il baragouine seulement, en fauve, en rustre et en dialectal ce qu’il sent en berbère. Il perçoit surtout, tout ce qui bouge, tout ce qui chante et qui danse, autour de lui. Il voit la taille et les courbes, qui l’invitent. Ce sont les seules faiblesses qu’il se connaisse. Mais là, il est ici pour combattre et non pour s’exciter ou fantasmer ! Lui qui a laissé, femmes du terroir et terres en jachère, à l’appel du drapeau français !

    Il en a le souvenir et il tremble de terreur pour se retrouver à philosopher, avec les bribes de culture qu’il a pu engranger. Les moutons qui se sautent, l’herbe, les cambrures érotiques des montagnes beiges et des nuages roses qui passent avant les étoiles, là au-dessus des berges des ravins. Le monde, la vie, Dieu ! Il se secoue tout seul, il tremble. L’épidémie reprend les vits. Elle touche les mâles, les premiers volontaires à s’engager. Les laboureurs, les pâtres des clairières, les bergers des monts et des herbeuses et humides prairies.

    Nombreux sont ces mâles qui tombent ou explosent, là si près de lui. Miracle pour ce coriace d’entre les boujadis ! Nombreux sont ceux qui comme lui, tremblent sous le déluge du froid et des pleurs retenus. Beaucoup sont de juvéniles adolescents, obligés par le caïd à prendre les armes pour sauver le protectorat français. Sa belle-mère, sa marâtre est une européenne, c’est l’armée. On le lui a dit on le lui a répété à vomir ou s’enivrer.

    Il a été sur plusieurs fronts européens pour défendre la liberté des maîtres ! Dont celles des femmes gouverneures des enfants du Sultan de cet empire. Les préceptrices des princes, comme cette Mme Student, la nièce du futur maréchal Lyautey.

    Lui, si majestueux quand il est debout avec son tarbouche rouge, son fez, ou son totémique watani, de beige ou de gris fendu, n’a de volonté que celle que lui inspire son sérail. Brimé qu’il est sous les décrets édictés qu’il doit signer. Mécontent, il est parfois rebelle aux exigences hautaines des chefs des colons. Le vrai précepteur de la monarchie est le Résident Général qui représente la Métropole. A la monogamie des mariages forcés, on ne peut pas échapper. Le sultan des maures a les mains tristement enchainées par ce mariage forcé.

    Depuis les accords d’Anfa signés de commun avec les généraux des pays alliés, face à l’envahisseur allemand, il attend du destin des jours plus brillants : la libération, l’autonomie sans partage, l’indépendance de son pays.

    Le roi Bassou, lui, le sait. Il est dans la tête du soldat qui rampe dans le labyrinthe boueux des tranchées, en tentant d’échapper aux tirs nourris de l’ennemi. Bassou est un loup solitaire, prisonnier du duel impérialiste qui se fait la guerre et des compromis qui s’agitent entre sa tête, son organe et ses pieds. Il fait froid dehors et en lui aussi.

    Des querelles torpides se réveillent à l’agitent de l’intérieur. Il mène deux combats. Le front et la queue…Il n’est pas timide le grand. Il ne sait rien cacher. C’est ce qui fait son charme dans son douar natal.

    Mais là, il est sur le front de guerre, en France, au Nord. Il voit le carnage de ses propres yeux. Le froid et les peurs, les pleurs et les cris étouffés. Le sang se répand en en torrents délavés. La rage comme la honte bouillonnent en lui. La neige tombe comme un rideau de cinéma est-ce la défaite, la mort en cette nuit de Noël qui ne connait pas de répit. Qui sortira vainqueur de la guerre nul ne le sait. La vivra-t-il en vainqueur pour rentrer chez lui ? Le silence luit. La neige étend son blanc linceul dans l’accalmie. Pléonasme chéri ! Sous son manteau frigide, les soldats ennemis sont rassemblés et réunis. Bassou étouffe. Il délire si près de l’apoplexie. Il pense au dernier repas pris avec sa lubie.

    Replié, Bassou le soldat est blotti en lui-même, les mains entre les jambes, un embryon il semble en mal de chaleur utérine. Dans un dernier effort, il tente de secouer la cape de neige qui le recouvre. Il peine à se lever. Il titube. Il marche comme à l’envers. Il sent l’apoplexie revenir. Il se sait bien usé. Il est insensible des pieds. Il les bouge avec peine, comme des sabots de bois dans la neige. Lors de l’instruction, on lui avait parlé des armées de napoléoniennes morts par millions dans l’hiver russe. Alors il doit avancer, ne serait-ce que pour s’échauffer.

    Il se sent à moitié nu, dans une vague d’oublis. Serait-ce cet Alzheimer qui viendrait le guetter ? Il est bien jeune pourtant. La paralysie est là. Il tient le fusil sur l’épaule gauche et l’arme d’entre les jambes entre les doigts de sa droite, en train de le réveiller aussi. Nari, enneî naâsse* ! Zut, le chose dort. On lui avait dit que le sexe chez l’homme est la dernière partie à mourir du corps. Alors il masse son ultime partie pour rester plus vivant et vivace encore. Pour rester vigilent, il regarde çà et là et tout autour pour se réchauffer sans être troublé par les autres zombies. La hampe est prête à lever son drapeau et à sourdre. Il doit s’arrêter pour ne pas perdre ses ablutions. Car il prie en bon musulman qu’il demeure. Il tient à la vie et son truc de zizi marche encore.

    Bassou est là, à peine visible, sous son casque rouge, pâlot et fendu. Il vient d’échapper à une balle perdue ou à un tir de sniper. Il a failli gerber sa cervelle. Le casque l’a sauvé encore une fois. Halte. Il s’arrête. On vient de sonner la trêve. La guerre est finie. Un grand ouf supplante la panique. Il est parmi les vainqueurs.
    Il revient chez lui en son village, parmi les siens et son troupeau. Il va regretter l’infirmière du camp la dame Paonne qui entre-temps s’est mariée. La nation a failli faire un héros de plus. Le blessé est resté valide et fier d’avoir combattu pour la liberté parmi les alliés. Bassou est encore vivace et fier de raconter ses batailles et ses conquêtes occidentales au café maure de son village d’Itzer. Sauf qu’il est mal payé.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 25 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    #207207
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE FOUET DES JOIES OU LES LANIERES DU PLAISIR

    Les étreintes de l’âge mur et les brides du désir

    La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.

    DES FORUMS INJURIEUX

    Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.

    Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !

    Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.

    Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?

    ROMANCE FATIDIQUE

    Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.

    Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.

    Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.

    ETHIQUE ET FAIBLESSES

    On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort.

    ‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment !

    FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON

    Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !

    Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil.

    Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !

    Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.

    Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.

    Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !

    Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …

    Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper !

    LE MONOLOGUE DE FATIMA

    Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie !

    Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ?

    Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !

    Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !

    Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !

    Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.

    FATIMA REFLECHIT ENCORE

    L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.

    LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE

    Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !

    CONTINUONS POUR ELLE

    Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.

    Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.

    On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois !

    En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !

    Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !

    Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.

    Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…

    Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.

    Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !

    SI JESUS, QUI EST VIVANT, ME LISAIT

    Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.

    Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.

    Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.

    Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.

    DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…

    Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 07 Septembre 2016

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