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Marche des instits ou grève ? Marche et crève ou marche, réussit et rêve !
Marche ou grève ? Marche et crève ou marche, réussit et rêve !
Marche ou grève ? Marche et crève ou marche et rêve ! Ce genre de situations rétrogrades et douloureuses décernent par erreur, une très mauvaise note à la réputation du Maroc et font de la peine à la population, laquelle regarde ses fils blessés dans leurs existentielles sollicitations de l’Etat. Par-dessus tout, cela casse par ricochet notre affaire nationale, celle du Sahara, comme notre droit à la juste considération des peuples nantis et avancés pour les progrès réalisés, contrevents et marais, par notre nation. Ceux de notre pays sous nos rois. Comme ces incidents sabotent cette large ouverture du Maroc devant les investisseurs de tous les pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique.
Dommage, car les libertés en prennent un sale coup. La mal-vie nous guette. Et ça nous dégrade devant nos adversaires et nos pires concurrents. On voudrait réparer ça, cette dérive, cette erreur et ne plus ternir notre image de pays démocratique avancé. Ne serait-ce que par rapport, disais-je, face à nos pairs de la région !
Hommages aux instituteurs. J’aime bien votre contenu serein et vos retenues par respect indu à l’Etat. Ce malgré les dépassements subis par ces futurs formateurs. J’apprécie la lecture cordiale des limites de chacun dans son magistère au gouvernement. Des déclarations, peinées ou paradoxales, voire contradictoires, agitent l’opinion et les médias.
Qu’est-ce qu’ils attendent, nos instits, quels sont leurs droits et les limites de l’Etat pour les satisfaire ou pour les convaincre, sans passer par les bastonnades ? Hier ou demain !
Que comprendre ? Comment devoir demain et comment s’expliquer aujourd’hui, sur le pourquoi et les dépassements, des uns et des autres. Cette gestion, cette réaction névralgique, valable pour d’autres temps ou d’autres régions encore, en état de guerre civile ou de guerres imposées, n’apportent rien de bon pour la tranquillité de notre pays, le Maroc !
Rien hélas pour nos bons gouvernants. Et c’est heureux qu’ils maintiennent la paix régionale dans notre pays, contre vents et marais. Pourquoi dès lors créer la houle, messieurs, quand SM le Roi, donne pour Sa part, la meilleure image de sympathie, de grandeur et de gentillesse auprès des foules ? Pourquoi vouloir ternir Son aura par des actes incongrus ? Mais ce ne sera jamais fait ni atteint. Vos erreurs ou vos fautes seront nécessairement analysées et réparées. Gare aux galéjades et aux manipulations si des erreurs d’approche ont été faites ou qu’elles continuent de parodier la vérité et de se railler l’opinion des gens. Les caricatures et les facéties, les canulars, il faut laisser ça aux canards et non aux experts de la conduite des gens !
Le hooliganisme ne doit pas venir des services de sécurité. Il fallait convaincre les instits comme on a su, plus ou moins bien gérer les doctorants ! Il est dommage de ternir l’image des Services de sécurité et de Police, eux qui font tout pour nous protéger des extrémismes divers et pour assurer la paix !
On doit avoir le souci d’éviter toutes les bavures, pour sauver la quiétude des gens, la justice, les droits, mais surtout nos avancées régionales pacifistes et notre cohésion sociale.
Cela nous fait et nous cause des soucis politiques, devant les chefs des grandes puissances amies ! Une opinion adverse, que doivent partager des millions de parents d’élèves et d’enseignants.
Blessés et outrés, ils ont du se mettre de chair et de cœur, à la place de ces stagiaires brimés, rudoyés et malmenés. Ce n’est pas qu’ils aient raison ou tort dans leurs dossiers, ou dans leur manière d’interpeller le gouvernement ! C’est le climat terroriste et fanatique, qui éclate autour de nous, qui a fait que pour les » gérer » par la Sécu, les policiers ont eu la main lourde ! Cependant, ce n’est pas parce qu’ils s’appellent » enseignants » qu’il faut les faire saigner. Pour les convaincre à bien se ranger et à rester muets. N’y-a-t-il pas d’autres manières, moins brutales et plus civilisées ? Des consignes plus apaisées et plus aisées, démocratiquement plus évoluées !
Avant, il y a des lustres, les pères qui plaçaient leurs gamins à l’école coranique disaient au fqih du quartier » Inta debahe, wana nasslakhe ! »
Il y a 15 jours de ça, ma petite fille de près de 8 ans m’en a voulu de l’avoir écartée d’une petite tape, de mon clavier. Nour m’avait rétorqué alors : » Et les droits des enfants, qu’est-ce que tu en fais ? Tu n’as pas le droit de me frapper ! » Elle vient de me préciser ses mots à l’instant par un slogan scolaire. Un pensum : ‘’ Il ne faut pas me frapper, ça fait partie des droits de l’enfant.’’ C’est entendu ! Et le Parlement des Jeunes, qu’elle est sa position ? Et où sont les déclarations des parlementaires, absentéistes, ou présents, qui cherchent eux aussi à représenter les électeurs. Que pensez-vous que les instits, humiliés et battus, qu’ils enseigneront à leurs ouailles ? Nos enfants !
C’est à croire que vu de l’optique de la Police, vis-à-vis des foules rangées, avec ou sans autorisation, menaçantes ou pas, que cette police pense un peu, comme moi. « Heya eddire lebsalla we zeâama, we tangour, we yla baâdetiha be chi dréba ! Ma kharejek meâha la cadeau, la tahjira ! »
Mais là, concédons-nous un fait libérateur. Disons-leur, à toutes les parties en conflit, que Si Driss Basri est mort et qu’il ne faut pas, il ne faut plus le réveiller ! C’est contreproductif, localement, économiquement, financièrement et géopolitiquement ! Et que ses méthodes de gestion, plombées dans les caveaux, ont été depuis, revues à la douce !
Nostalgies. Je me rappelle que jeune étudiant, après avoir eu mon bac mission, faute de bourse, que j’ai été répétiteur chargé de cours à la Qaraouiyne. Une aubaine, qui m’avait fait perdre des années ! Là, j’avais évité le pire de peu. Celui d’un caillassage mémorable qui venait du cimetière voisin et échappé aux rétorsions des troupes de l’ordre et des goumiers, qui dans leurs poursuites des étudiants, ces ‘’vandales’’ qui demandaient leurs droits, avaient fait des blessés même parmi les jeunes profs. Confusions obligent ! On ne demande pas leurs cartes professionnelles à ceux que l’on frappe pour les rééduquer ou les ranger.
Devenu résidant à la cité U de l’Agdal après qu’on m’ait inscrit à la fac de médecine. Là un jour, je vous raconte, j’ai subi des déboires qui m’ont marqués à vie. Je revenais des lavabos, théière en main et j’ai refermé ma porte du 112. La première chambre de droite après l’escalier ! Soudain, elle fut brutalement ouverte. Trois policiers y pénétrèrent en trombe. ‘’Allez vite, fais tes bagages’’ ! Je n’ai rien compris. Je me suis exécuté. Mettre tous les papiers, livres, affaires et biens ridicules, sens dessus dessous n’est pas facile ni rapide.
‘’ Allez presse-toi. Serbi ‘’ ! Dégage ! Fit l’un d’eux. C’est ce que je fais ! Répondis-je ! Et vlan, une gifle immense et puissante m’a éberlué. Une secousse tellurique qui a gravé ses remous dans mes chromosomes d’étudiant pacifiste ! Je suis ressorti après un instant. La cité s’est vidée. Je portais deux lourdes valises…
Que faire ? Je me suis adressé à ce qu’il me semblait être un officier. Il était seul, debout stoïquement en face de l’entrée, devant une estafette, stationnée en bas des marches ! Je ne savais quoi faire. Je lui ai dit que je n’ai pas de quoi prendre un taxi pour déguerpir de la cité. Sans me répondre, il dit au chauffeur : ‘’Conduis-le où il veut ’’. Rue du Sénégal, s’il vous plait ! L’officier en faction, c’était Dlimi. M’a-t-on dit, des années après.
Ça fait 50 ans que cette séquence me marque avec ambivalence. Ma joue en tremble encore de honte et de mépris ! Est-ce que c’est cette main, paternaliste ou maladive, trop hâtive, qui m’a marqué, au point d’activer mon psoriasis et de déclencher ma myasthénie ?
Lors de ces manifs des instits ou des autres on pense à autrui. J’aurais pu être, moi ou votre fils, avec ces médecins internes de Baddou ou ceux de Louardi, ou de ces spécialistes grugés qui n’ont pas manifesté face à leur gourou de réanimateur, ou encore de parmi ces instituteurs qui ont été malmenés, la semaine dernière. Ceci pour avoir osé se montrer, afin d’exprimer leurs droits. Mal leur en prit de vouloir être des citoyens, libérés, méritants et prometteurs !
Les anciens militants, devenus des taulards célèbres, parvenus aux affaires depuis, en esprits courageux et avancés qu’ils restent, comprendront mieux cet état et ces pensées. Ils se doivent d’expliquer qu’il faut à nos Cadres policés, de mieux ménager le paysage qu’ils protègent et qu’ils embellissent. Soigner la société de demain en encourageant et en respectant les futurs instituteurs et l’expression citoyenne de leurs opinions comme de leurs droits.
N’étant pas dans cette ‘’maîtrise lourde des maîtres’’, je ne sais pas, si j’étais responsable, policier, parlementaire ou ministre, comment j’aurais agi, ce face à la menace sécuritaire des nombreux manifestants. Comment réagir à la crise pour en curer les causes et les dégâts collatéraux qui l’ont assombrie ? C‘est ça le devoir urgent des régisseurs, en toute sincérité, pour tranquilliser les esprits.
Comment gérer la post-crise, dès lors, sans en gêner encore le Palais ? D’éventuels dégâts collatéraux, inhérents aux risques sécuritaires, doivent être mieux instruits ! Ceux du maintien de l’ordre, priment, coûte que coûte et ceux d’apaiser le peuple, en rassurant les citoyens sont hyper-importants.
Aller et s’assoir à table ou simplement être honnêtes avec les courageux instits. Ces hommes qui façonnent les autres, ceux d’un demain proche et urgent…Ces enseignants respectables que notre tradition illustre quand elle proclame : ‘’ L’instituteur a failli être un prophète ’’! ‘’Kada el mouâlimou ane yakouna rassoula ’’!
Qu’ils n’oublient pas, nos protecteurs policés, le tribut payé par les tunisiens pour quelques œillets versés au dit Printemps arabe ! Quel printemps ? Quand on sait le chaos des peuples éclatés pour des riens ! Des mots arrogants, des actes belliqueux, des cris mobilisateurs, des critiques ou des soulèvements déclenchés de loin.
Quel est le résultat fâcheux de ces descentes et autres mauvaises gestions des marches et des attroupements ? Des acteurs meurtriers, instrumentalisés politiquement, impulsés de l’étranger, des fanatiques qui déchirent maintenant l’Orient et qui répandent le sang et les populations, fugitives, vers la mort et la fuite. Eclatés qu’ils sont par centaines de milliers, entre la misère et la haine, s’ils survivent ! Une honte pour toute l’humanité. Que nous apporte-il de les frapper ? Wa laou chouya !
Les cadres sont au service des administrés et de leur pays. Sa sécurité, sa justice, son avancement et ses progrès. Il faut oublier le principe de l’autorité pour l’autorité. L’autocratie et tyrannie datent comme leurs gens et leurs espèces ! C’est d’un autre âge forclos pour les gens évolués ! C’est depuis des ères que ces pratiques surannées et fossilisées ont été oubliées ! S’expliquer, vaut mieux que de frapper, à première vue.
Ainsi, faut-il se remettre dare-dare, au travail. ‘’22 heures par jour’’ et plus ! Leur rendre leur estime de soi, à ces instits, visiter leurs blessés alités. S’acquitter à leur donner leurs ‘’ 2 francs’’ avec tous les égards indus. Rendons justice à l’endroit de ces enseignants, sans plaisanter. Eux, dont on sait le besoin et l’utilité pour revoir les cursus et les langues, versatiles ou vestigiales, de notre patchwork d’enseignement. Ce malade schizophrène est de l’avis de tous, dans notre pays polyglotte, dans un piteux état.
Et je vous dis l’attente des gens et leurs sentiments d’indignation. Eux, qui dans leur ignorance et leurs hésitations, refusent cet état de chose qui stigmatise la démocratie, qui les repousse des urnes et qui éloigne des Partis !
Il est crucial de créer une ambiance de cohérence entre les Partis politiques et les syndicats. Quels que soient leurs bords, en vue de leur entente, si déterminante pour se lever afin de mieux travailler ce pays, sa démocratie, son développement, et ce dans la sécurité ! Parce qu’une manif nationale, ça invite le tout-venant. Ça instrumentalise et ça fait craindre le pire, la sédition ! SM le Roi n’a pas dû aimer ça !
Que dis-je quand je parle d’unité dans la paix ? C’est dans la cohésion, la fédération des partis politiques, le remembrement de ces quarante factions, autour des valeurs patriotiques et de SM le Roi, que le pays de renforcera. Ça ne vous rappelle pas l’esprit d’une certaine Marche Verte ?
SM le Roi, approuvera ! Et cette synergie devra opérer sans sabotages populistes et sans sabordage des parties aux affaires ! Sans dénigrements, ceci est un appel sincère de ma part. Celle d’un citoyen militant.
Merci alors, d’admettre ma franchise comme un devoir et de comprendre mon amour pour l’ordre dans ma Patrie, en réitérant mon appel pour assumer et assurer les droits et la justice pour tous. Les tranches affaiblies les premières et les cadres impérativement utiles, sans lésiner avec la calculette. Si l’Etat est le premier employeur pour les fonctionnaires, leur casser leur salaire en milieu de parcours, pour des gens déjà inscrits, manque de discernement et de gouvernance. Qu’en disaient en fait les textes et les statuts au moment de leur inscription ? N’y-a-t-il pas un engagement de l’Etat à honorer ses engagements initiaux, sans révisionnisme, envers ces jeunes ? Et ceux des étudiants à respecter les normes ? En tout état de causes, quel est le prix matériel de la paix sociale et de leur contentement à ces apprentis instituteurs ?
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 15 Janvier 2016HOMMAGES A MES MAÎTRES ET COURAGE AUX INSTITUTEURS BLESSES
TITRES DE PRESSE
Enseignants stagiaires : Le gouvernement fait dans la répression
Violence contre les enseignants stagiaires : le ministère de l’intérieur justifie à la bastonnadeMON OPINION
Voici en primeur ces mots du Dimanche. Un appel non pompeux du 11 janvier. Ce genre de situations rétrogrades et douloureuses collent une très mauvaise réputation au Maroc.
Cela casse notre affaire nationale, celle du Sahara, notre droit à la juste considération pour les progrès réalisés, ceux de notre pays sous nos rois, comme cette large ouverture du Maroc devant les investisseurs de tous les pays d’Europe, d’Amérique, d’Afrique et d’Asie.
Dommage, car les libertés en prennent un sale coup. La mal-vie nous guette. Et ça nous dégrade devant nos adversaires et nos concurrents. On voudrait réparer ça, cette dérive, cette erreur et ne plus ternir notre image de pays démocratique avancé. Ne serait-ce que par rapport, disais-je, face à nos pairs de la région !
J’aime bien votre contenu et serein, malgré les dépassements subis par ces futurs formateurs. J’apprécie aussi votre lecture cordiale des limites de chacun dans son magistère au gouvernement.
Qu’est-ce qu’ils attendent, nos instits, quels sont leurs droits et les limites de l’Etat pour les satisfaire ou pour les convaincre, sans passer par les bastonnades ?
Que comprendre ? Comment devoir demain ou d’expliquer aujourd’hui, le pourquoi et les dépassements, des uns et des autres. Cette gestion , cette réaction névralgique, valable pour d’autres temps ou d’autres régions encore, en état de guerre civile ou de guerres imposées, n’apportent rien de bon pour la tranquillité de notre pays, le Maroc!
Rien hélas pour nos bons gouvernants. Et c’est heureux qu’ils maintiennent la paix régionale dans notre pays, contre vents et marais. Pourquoi alors créer la houle quand SM le Roi, donne pour sa part, la meilleure image de sympathie, de grandeur et de gentillesse auprès des foules ? Pourquoi vouloir ternir son aura par des actes incongrus ? Mais ce ne sera jamais fait. Vos erreurs ou vos fautes seront nécessairement analysées et réparées.
Le hooliganisme ne doit pas venir des services de sécurité. Il fallait convaincre les instits comme on a su, plus ou moins bien gérer les doctorants ! Il est dommage de ternir l’image des Services de sécurité et de Police, eux qui font tout pour nous protéger des extrémismes divers !
On doit avoir le soucis d’éviter toutes les bavures, pour sauver la paix , la justice, les droits, mais surtout nos avancées régionales pacifistes et notre cohésion sociale .
Cela nous fait et nous cause des soucis politiques, devant les chefs des grandes puissances amies ! Une opinion, que doivent partager des millions de parents d’élèves et d’enseignants.
Blessés et outrés, ils ont du se mettre de chair et de cœur, à la place de ces stagiaires, rudoyés et malmenés. Ce n’est pas qu’ils aient raison ou tort dans leurs dossiers, ou leur manière d’interpeller le gouvernement ! C’est le climat terroriste et fanatique, autour de nous, qui a fait que pour les » gérer » par la Sécu, les policiers ont eu la main trop lourde ! Or, ce n’est pas parce qu’ils s’appellent » enseignants » qu’il faut les faire saigner ! N’y-a-t-il pas d’autres manières, moins brutales et plus cool? Des consignes plus apaisées et plus aisées, démocratiquement évoluées !
Avant, il y des lustres, les pères qui plaçaient leurs bambins à l’école coranique disaient au fqih du quartier » Inta debah, we ana nasslakh ! ». Il y a 15 jours, ma petite fille de presque 7 ans m’en a voulu de l’avoir écartée d’une petite tape, de mon clavier. Nour m’avait alors rétorqué : » Et les droits des enfants, qu’est-ce que tu en fais ? Tu n’as pas le droit de me frapper ! ». Elle vient de me préciser ses mots à l’instant par un slogan scolaire. Un pensum : ‘’ Il ne faut pas me frapper, ça fait partie des droits de l’enfant.’’ C’est entendu !
C’est à croire que vu de l’optique de la Police, vis-à-vis des foules rangées, avec ou sans autorisation, menaçantes ou pas, que cette police pense un peu, comme moi. « Heyaeddirlebsalla ,wezeâama , wetangour, yelabaêditiha , be chi dréba! »… Mais là, concédons-nous un fait libérateur. Disons-leur que Si Basri est mort et qu’il ne faut pas le réveiller ! C’est contreproductif : localement, économiquement, financièrement et géopolitiquement ! Et que ses méthodes de gestion, plombées dans les caveaux, ont été revues à plus douce, depuis !
Nostalgies. Je me rappelle jeune étudiant, après eu mon bac mission, j’ai été répétiteur, chargé de cours à la Qaraouiyne. Ce faute de bourse. Je suis devenu résidant à la cité Ude l’Agdal après qu’on m’ait inscrit à la facde médecine. Là un jour j’ai avoir subi des déboiresqui m’ont marqués à vie. Je revenais des lavabos, théière en main et j’ai refermé ma porte du 112.
Soudain, elle fut brutalement ouverte. Trois policiers y pénètrent en trombe. ‘’Allez vite, fais tes bagages’’ ! Je n’ai rien compris. Je me suis exécuté. Mettre tous les papiers, livres, affaires et biens ridicules, sens dessus dessous n’est pas facile ni rapide.
‘’ Allezpresse-toi. Serbi‘’ ! Dit l’un. C’est ce que je fais !Une gifleimmense et puissante ma éberlué. Jeressorsaprès un instant. La cité est vidée. Je portedeux lourdesvalises. Que faire ? Je m’adresse à un officier il me semble. Seul debout en face de l’entrée et devant une estafette ! Je ne sais que faire. Je luis dis que je n’ai pas de quoi prendre un taxi pour déguerpir de la cité. Il dit au chauffeur, sans me répondre. ‘’Conduis-le où il veut’’. Rue du Sénégal, s’il vous plait !
C’était Dlimi; l’officier en faction, m’a-t-on dit, des années après.Ça fait 50 ans que cette séquence me marque. Ma joue en tremble encore de honte et de mépris ! Est-ce, cette main trop hâtive, qui m’a marqué au point d’activer mon psoriasis et de déclencher ma myasthénie ?
J’aurais pu être, moi ou votre fils, parmi ces médecins internes de Baddou ou ceux de Louardi, ces spécialistes grugés qui n’ont pas manifesté, ou ces instituteurs qui ont été malmenés,la semaine dernière, pour avoir osé se montrer afin d’exprimer leurs droits. Mal leur en prit de vouloir être des citoyens libérés. Les anciens taulards, aux affaires depuis, en esprits courageux et avancésqu’ils restent, comprendront mieux. Ils se doivent d’expliquer qu’il faut à nos Cadres policés, mieux ménager le paysage qu’ils protègent et embellissent.
N’étant pas dans cette ‘’maîtrise lourde des maîtres’’, je ne sais, si j’étais responsable, policier, parlementaire ou ministre, comment j’aurais agi, ce face à la menace sécuritaire des nombreux manifestants. Comment réagir à la crise pour en curer les causes et les dégâts collatéraux qui l’ont assombrie ? C‘est le devoir urgent des régisseurs, en toute sincérité.
Comment gérer la post-crise, dès lors, sans en gêner encore le Palais ? D’éventuels dégâts collatéraux, inhérents aux risques sécuritaires doivent être mieux instruits ! Ceux du maintien de l’ordre, coûte que coûte et ceux d’apaiser le peuple, en rassurant les citoyens.
Aller à table ou simplement être honnêtes avec les courageux instits. Ces hommes qui façonnent les autres ! Ces enseignants respectables dont notre tradition professe : ‘’ L’instituteur a failli être un prophète ’’!
Qu’ils n’oublient pas nos protecteurs policés le tribut payé par les tunisiens pour quelques œillets versés au dit Printemps arabe !
Quel printemps ? Quand on sait le chaos des peuples éclatés pour des riens ! Des mots arrogants, des actes belliqueux, des cris mobilisateurs, des critiques ou des soulèvements déclenchés de loin.Des acteurs meurtriers, instrumentalisés politiquement, impulsés de l’étranger, qui déchirent maintenant l’Orient et qui répandent le sang et les populations fugitives, vers la mort et la fuite, éclatés entre la misère et la haine, s’ils survivent ! La honte de toute l’humanité.
Il faut se remettre dare-dare, ‘’au travail, 22 heures par jour’’ ! Leur rendre leur estime de soi, visiter les blessés alités. S’acquitter de leur donner leurs ‘’ 2 francs’’ avec tous les égards indus. Rendre justice à l’endroit de ces enseignants, sans plaisanter, dont on sait le besoin pour revoir les cursus et les langues, versatiles ou vestigiales, de notre patchwork d’enseignement.
Bonne lectures et merci d’excuser ma franchise et mon amour pour l’ordre, les droits et la justice, dans ma patrie.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 10 Janvier 2016
Bulldozers sur scène rap à Khouribga
Je m’en fous de ce genre de musique RAP ! Je le dis brutalement en réponse à une information rapportée dans un article de Narjiss Rerhaye que l’on peut trouver sur cette page :
http://www.quid.ma/…/khouribga-le-conseil-municipal-islami…/
Si ça peut rassurer celle qui a causé ce clash contre son propre Parti à cause du RAP ! Un festival provincial de jeune épris de musique rap ! Si le rap n’intéresse pas directement ma génération, du moins, j’encourage vivement les jeunes et les artistes à la création. Toutes les créations, de la peinture à la sculpture, du cinéma à l’architecture, sans oublier aucun pan. Car sans ça, pas de civilisation, aucune ! Encore moins d’échanges, d’ouverture et de commerce. Voire de paix !
Même les singes tapent des mains et sautillent pour marquer leurs espérances et leurs joies. Les derviches tourneurs ne sont-ils pas assez musulmans ? Et quand la hadra et la hayra , la transe de nos Darqaoua*** et autres vous prend, n’est ce pas l’extase de leur corps et de leur esprit, la sublimation ? Que dire devant les chants émérites de ceux qui récitent le Livre Saint?Leurs voix ne se font-elles pas mieux discerner et comprendre les nuances et les expressions du Coran ? Et puis la musique met en scène et en voix, les lettres, la littérature, les attentes et les problèmes citoyens ? A travers le monde dans leurs chantonnantes expressions, les jeunes traduisent leurs peines et expriment leur bonheur, leurs attentes, sinon leur entente à travers les gestes de leurs corps.
Au moment où les guerres menacent tous les vivants, partout où ils sont, je me rappelle cette partie du hadith du prophète sas » Fais pour ton monde, ta vie, comme si tu allais vivre éternellement !… »Au moment où, malgré ses contraintes, SM le roi assiste vaillamment, avec 150 chefs d’états à la Conférence sur le climat, à Paris, non loin du Bataclan, ça fait comme une note fâcheuse pour la réputation d’ouverture de notre pays.
S’intéresser à la musique, pour ces jeunes qui vivent dans une zone industrielle hard, est une échappatoire, une récréation ! Je les soutiens, même si je préfère le tango, les valses, la musique andalouse et le classique oriental. S’intéresser à la musique, c’est vivre en paix avec autrui et avec son temps. La musique est une thérapie, avec certitude. Ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs ?
Monsieur le chef du Gouvernement, Si Abdelilah Benkirane, je vous interpelle, pour mettre de l’ordre chez les militants du PJD. Ceux de cette région et des autres qui pourraient rééditer cette haine des festivals ! Et sans concessions, afin de ne pas fâcher les jeunes et les pays qui nous aident, pour nos grands dossiers. Ceux-là mêmes qui à travers leurs presses ou leurs méchants écrivains nous jugent et nous pénalisent de loin.
Qu’ils révisent, ces élus, leurs concepts ! Nous ne voulons pas de barbares en ce Parti que nous vénérons, ni de terroristes chez nous, au sein de l’administration. Et encore moins de fanatiques, imbus de pouvoirs tyranniques ! Fussent-ils, élus démocratiquement, pour nous rappeler la pesanteur, les exactions ou les craintes défuntes de Si Driss !
C’est une honte que cela se passe au Maroc du temps de notre bon roi Sidi Mohammed.Et, j’insiste avec respect et admiration, auprès du chef du gouvernement, madame la 4ème présidente, pour votre maintient à la municipalité et au sein du Parti. Ce, alors que vous venez de le déstabiliser, à partir de la capitale mondiale de des phosphates !
En espérant que cela vous permette de comprendre ce que c’est que la tolérance, et de vous refaire, s’il plaît à Dieu !
Kénitra, Le 30 Novembre 2015
*** HmadchaweJilala ,DarqaouaweAïssaoua !
TERREUR SANGLANTE A PARIS, UN VENDREDI 13 AU BATACLAN
Je place tes mots en exergue, Colette.
Si seulement j’avais la chance de trouver le tiers de tes mots…Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.
Paris, le vendredi 13
Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !
On instrumentalise la religion.
Epouvante, horreur, effroi. Les assaillants terroristes de Daech, le mouvement hostile et barbare, mènent une mission suicide contre la France. Si c’est bien vrai que soit l’EI, tant sont nombreux les adversaires sur ces champs de destructions et de crimes.
Les dieux interfèrent dans la démocratie et face au colonialisme. Le pire est qu’on instrumentalise la religion en politique depuis bien des lustres déjà. On embobine les croyants, devenus une armée, issus de bien des pays. Des jeunes, aventuriers ou des mercenaires, d’anciens prévenus, sont prêts à mourir en martyres et à tuer pour le paradis.
On dévie les mots du Coran et ses paroles de leur époque et de leur sens. On dévie l’histoire religieuse de sa valeur intrinsèque première, par nationalisme politique, un fait pas toujours judicieux, certainement étroit !
Mémoire, culture et médias
Pour lui. Elle ne répond pas. Elle me manque. Je ne comprends rien. Je ne vois pas bien. Je ne sais pas ce que je vois. Je n’en ai pas conscience. Je n’ai donc rien vu. Je n’ai rien compris et n’ai rien retenu. O mémoire, ô Alzheimer ! Suis-je endormi ou que j’ai rêvé d’attaque et de guerres sans me souvenir ? Sont-ce les informations d’Euronews ou des souvenirs qui reviennent à la surface d’un cortex effacé ? J’ai peine à croire qu’on en soit arrivés là, à Paris !
Pour ma part. Paris la ville lumière, la cité où Nour, ma petite fille, a vu le jour ! Je suis placide et atterré à la fois, ne sachant quoi penser ni qui maudire !
Comme une bête qui va à la morgue chercher refuge, j’ai pour de vrai le cou dans une minerve. Les membres affaiblis, mal assurés, douloureux et tremblants. Et c’est tout comme les pensées et les idées, que je crois miennes et qui ne le sont pas !Prosélytisme et endoctrinement
A y penser ces slogans, c’est de l’intox et de la propagande. Ce sont en fait des carcans d’ignorances et de bourrages multiples du crâne, des chaînes de questionnements effacés et un poids, des boules qui limitent toute certitude et connaissances libres ou judicieuses.
C’est certainement le cas de tout un chacun, sur le Net et sur terre. Nous réfléchissons, tel un miroir. En copiant sur autrui la silhouette de ses infos, celles de nos idées finalement. Copies-collées. Notre langue et nos cultures, sont chez nous multiples et contradictoires. Je n’ai pas dit complémentaires, hélas, mais elles subsistent comme des particularismes et des richesses, parfois !
Nos identités, où que l’on soit, sauf exception racistes, figées et fossiles, sont une flopée d’ADN, tribaux, triviaux, de langues triturées depuis l’antiquité et les premiers empires ! Voire les premiers pas de l’homme debout, qu’il soit sapiens ou pas, comme maintenant !
On pense ‘’formatés’’ selon les clones, ces maîtres, qui nous génèrent ou qui nous encadrent ! Selon les seuls axes induits par nos formateurs et nos médias ! On nous dicte, dès l’enfance quoi penser et en qui ou quoi croire. Manipulés, endoctrinés depuis le berceau, dopés, garantis, tamponnés du label des certitudes, trompés que nous sommes sur toutes les lignes. Nous sommes ce qui nous sommes. Des êtres civilisés, supérieurs aux voisins du bas et à leurs folklores. Hic et nunc, I am !
Colette, je dois travailler et écrire, entre deux patients. A l’écoute de moi-même et des informations. Là, je continue, un peu plus détendu, apparemment ! Mais je sais ce que tu endures pour positiver et exister, toi et les tiens ! A Paris, outre la culture et la civilisation, vous avez de bons médecins ! Je t’admire, pour ta lutte, néanmoins ! D’autant plus que je n’ai pas ton courage. Je n’aime pas ou du moins, j’ai peur des destins durs…Ou que j’en ai assez bavé, comme ça ?
Chère amie, je reste toujours en colère, contre ce qui vient de se passer à Paris, chez toi, et qui risque de péter au Maroc, chez moi ! Pays ouvert, entêté de par son hospitalité. Une passion vécue comme un dogme, quoique déstabilisé sur des fronts multiples, tant au Sud qu’à l’Est, en face de nos voisins et orgueilleux frères. Ténacité pour défendre son entité, son territoire, ses identités et sa sérénité.
Perplexe, je dois, chercher je mot juste, la vérité, à l’intérieur des idées et des infos disparates, que je perçois sur les médias d’ici et d’ailleurs !
Des questionnements.
Face aux Soviets d’hier, on a recréé les Croisades. De toujours et de plus, c’est la main sur le pétrole, le marché des armes et la protection d’Israël ! Qui a façonné et laissé s’exacerber ces fous de Dieu et déments d’Allah ? Qui, par duplicité et doubles jeux encore, les ont politisés et induits dans de sombres et criminelles erreurs ? Hier, ce furent de longues années de guerres imbéciles, ignobles, entre l’Iran et l’Irak, l’Afghanistan, l’Irak déchirée toujours, la Lybie éclatée de Sarko, et toujours la Syrie, la Turquie à la limite et le Pakistan. Pas si sûr comme pays, même pour le faux reclus de Ben Ladden, qu’Obama aurait cimenté, dans un sarcophage pour le jeter en mer ! Avant-hier et il y a cinq jour le Liban! A quelles fins immondes se battent-ils, nos frères humains ? Je le professe ne ma qualité de médecin, épris de civisme, d’universalité, francophone et musulman.
Qui les pousse, au nom de quel dieu, (innocent) et de quelles sectes coupables ? Au nom du pétrole, de la sécurité d’Israël ou de la triste et violée Palestine ? Contre qui et pourquoi les avoir entretenus, ces barbares au drapeau noir et ces extrémistes divers ? Des ennemis de tous ! Des gens civilisés d’abord, de toutes les étoiles et de toutes les couleurs, sont-ils leurs stupides créateurs ? Mais, qui nous dit que ‘’les autres leaders de la région’’, sont innocents des malheurs de Paris, de ce vendredi 13-là ?
Raid et carnage au Bataclan
Je n’ai rien compris. Je ne comprendrais rien à cet échiquier de barbares envahissants et de meurtriers en colère. Je veux te dire ce que je sens. Mais ça ne vient pas. C’est insuffisant, contradictoire et parcellaire. Je manque de certitudes et je ne crois en rien de ce fait. Afin de rester objectif, voire positif dans ma dénégation de ce qui m’entoure.
Il y a comme un vide en moi, une effervescence créée, tenue en laisse ou en otage. Comme dans un état psychique de réflexion-hésitations-doute.
Une situation qui fait péter mes convictions d’humain…Qui est cette humanité en guerre contre tous ? La faim, le sang, le mépris, majorés de haines…Toute une culture ! Riches et civilisés face aux pauvres et aux arriérés, je balane entre les joies des premiers et les malheurs des plus nombreux autres !
L’immondialisation*
On est quoi au juste, avec toutes ces injustices, ces outrages et ces mensonges ? Ces perversions, ces guerres sournoises et ces attaques terroristes, fourbes ou affichées, qui font éclater là des tribus, et là, des états et des nations ! Et la honte de l’humanité, tu la boiras, Docteur. Sauf celle des monstres que cela enrichit et qui visiblement, en prospèrent.
Au moins 129 morts. 352 blessées, dont 99 dans un état grave ! Paris, by night. La ville lumière explose de sang ! Des stades, des boîtes à musique, des marchés, des journaux…Ailleurs des bus qui brûlent, là des ados munis de tire-boulettes ou de pierres, qui se sautent ou des lames qui virevoltent, en l’air !
Et plein de bavures et d’excès, d’actes ignobles ou de dépits, sans lendemains, qui ne présagent d’aucune paix dans le monde ni d’aucune fin. Les States, la Turquie, le Liban, hier ce fut un coin d’Algérie, Marrakech ou de temps à autre, des dizaines de morts, quelque part en Afrique, ou par centaines, régulièrement, au Moyen-Orient!
Qui a créé ces machines de guerre ?
Sophistiquées et artisanales à la fois, armées de matériel de guerre clinquant neuf, voici l’EI dans sa barbare et archaïque splendeur ! Engoncés dans leurs crédos déphasés, voici les cruels barbares qui se sont trompés de millénaire ! Qui a créé ces » outils » de honte, de haines, d’injustice et de scission ? Pour les imposer à ceux qui sont fracassés dans leur sous-développement et leur pauvreté originelle. Qui les a créés pour les imposer aux pays réduits en flammes et au pire ? Là, au Moyen-Orient, dans les plus hauts faits de la barbarie, pour terroriser cette dite-humanité toute entière !
Ou, est-ce pour chercher justice et droits, afin de vivre chez soi ? Vivre en toute quiétude et démocratie, par la même ? Tu parles ? En toute égalité ? Jamais ! En toute liberté ? Pas du tout ! En toute fraternité ? Never, my love!
Pâles estimes !
Ils sont réduits à l’état de prisonniers, dans leurs îlots terrestres, de Palestine. On a parlé de pogroms, de camps de concentration, de murs, d’ethnocides ! Ce sont des infrahumains, réduit l’état de dynamite et de détonateurs !Des bêtes immondes non humaines, ivres de pétarades stupides et de carnages odieux, pour ceux qui les y réduisent et selon les thèses de leurs détracteurs !
Ils se vengent ? Ou réclament-ils justice, seulement, en tuant, en copiant les films de terreur et d’effroi ? En s’explosant, faute de guerre ordinaires et d’armes sophistiquées, judicieuses, à l’instar des geôliers qui les emprisonnent ! Ce n’est pas une guerre, c’est la honte des impuissants, face aux maîtres de leurs destins et de leurs sombres calvaires !
Attentats suicides et carnages,
Sept kamikazes et des centaines d’otages. Des tués et des blessés. Un bilan de guerre sur le sol de l’hexagone français.
Confusions et cumul d’amalgames entre l’affaire de la Palestine et ceux des pays arabes. Ces actes barbares et cruels, ceux du terrorisme aveugle et d’autolyse, ces guerres sacrificielles, leur font perdre leurs derniers sympathisants en Europe et leurs ultimes atouts pour refonder un pays sur le cadavre de leurs terres ancestrales…Seulement tout le monde a enterré ses ancêtres sur cette terre biblique, plusieurs fois spoliée, par les luttes, les exils. Je parle des palestiniens. Daech dessert la cause palestinienne et celles de l’humanité entière.
Cette terre était devenue comme un porte-avion américain ! Un bastion dépassé de mode et hors besoins ? Mais de toujours, arrogant et fier de ses alliances, fort de ses aides occidentales démesurées, pugnace et invincible, de par les soutiens généreux et inconditionnels, bravant les conseils et les retenues ! Prolixe dans ses initiatives bellicistes ou ses revanches guerrières ! Bardé de centaines de bombes nucléaires, face aux Soviets d’hier…
Alors une solution, la paix vite ! Ou le nettoyage ethnique, définitif, primitif, injuste, illégitime et cruel ? Une éthique pour calmer l’esprit dérangé de ces fous de dieu, on en a grand besoin. La paix sincère pour tous, face aux affres des terroristes et des prétendus islamistes. Des gens excédés qui se liquident aux détails en Europe et qui tuent en quantité massives au Proche-Orient.
Ils ne sont pas réalistes ! Ils n’ont pas raison de s’éclater au concert ni de se faire tout un Bataclan ! Car ils se font des ennemis de leurs tarées ou justes causes ! Non seulement à Paris, victime propitiatoire, objet de représailles, mais dans tous les pays du monde ! En attendant, Paris stigmatisée et ses amis, souffrent intimement de leurs stupides et dévoyées guerres. Le djihadisme terroriste, un mal dément et satanique, anti pacifiste par nature, est en train de chercher non seulement sa propre destruction, mais celles des terres d’arabité et de l’Islam réel, pacifiste et serein.
Kénitra, le 14 novembre 2015,
Dr Idrissi My Ahmed,
De Colette,
Mon Cher Ami,
C’est rare mais j’avoue que je ne trouve pas les mots, mais je dis merci pour les tiens qui résument tout ce qu’on peut ressentir au fond de notre cœur, envie de dire Pourquoi ? Comment en sont ils arrivés à être radicalisés ainsi, au nom de quoi ? De la religion ?
Comment peut on imaginer un homme sans sentiment pour arriver à savoir abattre (et je pèse mes mots) des humains qui ont peut être tout simplement eu envie de décompresser en allant boire un bon verre à une terrasse ou se détendre en allant dans une salle de théâtre. Comme me dit souvent Alain, le vers est dans la pomme, à cause de qui ? à cause de quoi ? À cause de nous ??
Quand nous allons sur le Cap Gris Nez, chez la Maman d’Alain, plus d’une fois il nous est arrivé d’avoir dû éviter de justesse, des migrants qui traversent l’autoroute, je t’assure que ça fait froid dans le dos et si nous avions eu un accident, comment vivre moralement après cela ?
Je reste persuadée (mais ce n’est que mon « humble » avis) que l’arrêt du service militaire, la fermeture des frontières et j’en passe, pourraient être un gros point négatif mais ce que je dis, n’a pas de valeur ou alors très peu.. Le monde est fou, l’homme est fou… Où va-t-on ??
Merci d’être ce que tu es et j’imagine combien ton travail doit être pénible quand dans ton cœur, il y a tant et tant de choses, des questions sans réponse. Ta sensibilité doit être à fleur de peau, je regrette souvent et sincèrement de ne pas avoir la chance de te connaître physiquement, j’aurai aimé parler, t’écouter, faire vraiment ta connaissance mais j’ai déjà la chance de te lire et c’est un privilège pour moi.
J’ai mes rdv pour l’Irm et radio du squelette en entier et en 3D, pour début décembre, ça bouge et j’aime ça, j’attends maintenant la convocation pour le rdv avec le confrère du Professeur Assaker. Tu sais, j’ai encore au travers de la gorge le fait d’avoir dérangé un grand Monsieur tel que lui, 6 mois d’attente pour le rencontrer pratiquement inutilement. Même si je n’étais pas en cause, je n’ai jamais été aussi gênée, plus que cela même, mais bon…
Bon dimanche, toute mon Amitié pour toi et ta famille, bravo encore pour ton adorable petite fille, elle ira loin avec d’aussi beaux yeux..
Tu me touches au plus haut point, si mes joues changent de couleur et si une larme monte un peu, c’est bien grâce à toi et pas aux oignons… Je te tiens au courant dès qu’il me sera possible de faire des galipettes ou des concours de vitesse à 4 pattes avec mes petits enfants. Bon dimanche. Je n arrête pas de relire tes messages, je t’assure qu’ils m’apaisent.
Je me gratte la tête pour trouver quelque chose d intelligent à te répondre. Ça va être dur. Promis, je vais répondre à ta missive et qu’elle missive… Ouf, je suis blonde et née en Belgique, j’ai des excuses. Lol. Un peu de patience et tu recevras mes quelques mots, loin d’être aussi laborieux que les tiens. A très vite, Alain rentre à l’instant, je vais rallumer mon gaz pour notre pitance. Je t embrasse
Ma chère Cole,
Les chiens font moins de cacas que les humains…Lisez ou écoutez les infos ! C’est avec du sang des » leurres » qu’ils font du pique-à-sots. L’humanité fait tâche dans la création, c’est son chef-d’œuvre. Elle n’est pas sauvage, elle n’est pas animale, elle est criminelle cruelle et féroce barbare !
POSITIVER LE CAS DES FEMMES MUCH LOVED. UN ELECTROCHOC
Un électrochoc thérapeutique qui montre la voie de la guérison
Se morfondre sur soi ?
Il ne faut pas tromper son public en lui imposant un choix mortel. Ton sexe ou ton dieu ! Que la morale se doive de tuer le cinéma et les arts pour s’appliquer ! Choix cornélien et racinien à la fois ! Celui de subir et de pleurer sur ses douleurs et de se moquer de sa propre pudeur. Perdre l’estime de soi, détériorer celle de son identité. Ce sont des outrages au-delà du supportable et c’est un spectacle sadomasochiste, aux limites télévisuelles et artistiques discutables. Un film ennemi de soi ? Un document qui nous confond de tristesse et qui nous pousse à nous sous-estimer ? Soit ! Est-ce une cure psychiatrique, la douche froide qu’Ayouch voulait nous imposer ? Peut-être ! Je crois pour ma part que c’est un film qui ouvre un abcès dont le pus nous entache et nous souille. A nous, associations, presse, partis et état de le soigner.
Espoir et Actions, par-delà le constat
Pour les vigiles. Loin de voir des outrages partout, calmer les ardeurs et relativiser, laisser les gens vivre leur temps pour aimer et être aimés de tous, sans altérer leurs identités. Pour les artistes, dont Ayouch. Réserver plus de respect aux familles et aux organismes régisseurs des marocains et des pays comme le nôtre eût été plus porteur et plus que favorable. Par ailleurs, en toute objectivité, il faut voir tout le film et analyser toutes ses facettes et séquences avant de le méjuger, de l’apprécier, de le condamner ou de le récompenser. »
Entre les avis contraires et les positions opposées
Il y a des avis multiples, différents et contradictoires les uns des autres ! Certaines positions changent et évoluent chez les mêmes personnes, en fonction de leurs certitudes antérieures par rapport aux acquis nouveaux qu’ils veulent se permettre ou par lesquels on les influe.
La fixité des jugements, de nos jugements, nous livre et nous pousse aux préjugés et à plus…de contritions retorses, dès qu’on nous critique et qu’on nous met en doute !
Seulement tout change autour de nous. Et qui ne change pas, périclite avec le temps et se fait dépasser…C’est banal, mais valable il me semble pour les parangons et le plus huppés de nos prélats et censeurs. Ceux qui sont faibles et dérisoires, ont de l’espoir pour eux, et tellement de distances à parcourir pour rejoindre leurs prédécesseurs, les plus suffisants et les plus prospères.
Au Maroc, nous changeons, pays et gens, malgré nos limites, nos freins et nos luttes pour le développement. Vous connaissez notre struggle avec notre voisinage pour cette question de territoires…Efforts, si coûteux, socialement et économiquement. Et ce, depuis les dites-nôtres, d’indépendances, comme nos liens divers d’interdépendances ! Et ce n’est pas pour nous plaire que de supporter autant de poids et de devoir avancer, sans chuter! Cet état nous consolide dans nos convictions patriotiques, mais nous fragilise sur le plan financier. Des pans sociaux en paient le prix, du fait de l’effort de guerre…froide.
Questions de prostitués, les libertins et les respectueuses. Est-ce un paramètre anthropologique, moral, cultuel, culturel, un facteur de sous-développement que la prostitution ? Sauf que même les pays riches ne sont pas dépourvus de courtisanes et de geishas !Question d’avis divergents
Question d’opinions contradictoires et opposées. Celles des gens des forums, qui bavardent et nous lisent, qui nous guident et nous surveillent. Aucun ne peut se targuer d’évangélisme ni de coranisme*! Je crée ce barbarisme explicite…Ces préceptes religieux ou laïques de pureté morale, idéale, ne sont pas des garanties quant à leur application sur le terrain. C’est moralisant, c’est une guidance pour les adeptes, pas un gage de succès quant à leurs conduites réelles et pensées cachées !
Ce n’est pour dire que ces bibles et ces temples de la vertu, ces prélats, ne sont parfois que des labels d’apparences. Ce sont des préceptes, des commandements, émanant des répétiteurs et des instructeurs. Mais que chaque personne se livre à ses démons chéris. Curés et moines, se découvrent parfois des erreurs amorales sur le fait de leurs propres ouailles ! Ni ange ni bête ! Mais qui veut faire l’ange fait la bête à force de punitions et de rigueurs L’homme est faible : chassez le diable, il vous prend par la queue ! L’homme est facilement déstabilisé par ses instincts et ses hormones ! Caractère, personnalité, morale y prennent un coup ! En dépit de la morale et des conduites affichées, celles de l’éthique apprise, ces principes sont parfois si mal appliqués! Ça ne veut pas dire pas que des exceptions, ne sont pas impossible, chez des gens ‘’normaux’’!
De ce fait, aucune communauté, aucun pays du monde n’est habité d’anges. Et les contribuables que nous sommes, nous ne sommes ni des puristes de la vertu ni d’ignobles méchants. Des ordures abjectes existent dans tous les pays ! Sans parler de tares ni d’erreurs, nous avons chacun nos petits secrets, nos petites faiblesses emmitouflées au fin fond de nos parcours. Sans parler d’hypocrisie, parlons des silences qui camouflent nos misères et oublient nos petites erreurs…Je parle bas.
C’est pour dire que nous sommes faits de chair et d’intelligence ou de consciences diverses. Cet esprit, cet ego de chacun est lui-même le résultat psychologique de perpétuelles batailles à l’intérieur la même personne. Les préceptes face aux conduites voient les enseignements et les directives morales se relâcher dans les intimités particulières ! Passons, l’homme est ainsi fait ! Je ne vous apprends rien.Un film osé qui ouvre les yeux pour évoluer
A propos du film Much Loved de Ayouch, est-ce une critique sociale ou un film de détente, quasi porno et érotique pour dépravés ? Des situations, des stades différents, qu’il n’atteint pas vraiment ! Je me laisse souffler que ce n’est ni ça ni ça ! Ce film a bouleversé les opinions, alors qu’il n’a même pas été projeté ! Des rushs ont arrosé le web et bouleversé les forums et la presse.
J’ai dit de M. Ayouch qu’il faut saluer sa créativité. N’ayant pas vu son récent film, mais que des extraits, je lui ai trouvé des aspects fâcheux et intrépides. Des tares prohibitives selon nos responsables. Préjugés ou défiance prophylactique ? Bien avant qu’on ne lui permette d’être projeté sur les télés, locales, il aura fait l’effet d’une catastrophe sociale quasi politique ! Une bombe, une publicité explosive ! Lui est-elle matériellement et professionnellement profitables ?
Ainsi interdit, au lieu de lui laisser le temps de faire ses découpages des séquences hard, pour l’adapter aux plus pusillanimes, on l’a proscrit à jamais ! Interdit, il ne peut plus se raviser en vue de pénétrer les foyers non avisés et les personnes ‘’respectables’’ et pudiques ! Ces quelques séquences, entre le porno et l’érotique, sans les être, pouvaient être ainsi évitées. Voire diluées sous les ombrages des effets techniques, afin de les passer, avec plus d’esthétique et sans trop de heurts, à travers les mailles de la pudeur, contenue ! Et d’éviter ainsi la censure ! Le message pouvait-il ainsi passer ?La licence face à la pudibonderie !
Mais est-ce alors une œuvre de détente ou un film dénonciateur politique, le produit-choc d’un cinéma-vérité, ou une salve de coucheries, ineptes pour certains ? Est-ce un bréviaire d’apprentissage pour les carabins ? Des techniques de lits explicites pour les vieux dévots ? S’attendait-il, l’auteur, à des spectateurs assagis, entourés de leurs familles, assis devant un film, banalisé pour la télé ? Pour quels desseins a-t-il réalisé ce film ? Coup de tête d’un artiste ? Le cinéaste, est-il devenu un militant ? Voulait-il stigmatiser et narguer ses concitoyens du Maroc et ainsi les responsabiliser les dirigeants, mis nez à nez face aux tabous ? Quel auditoire visait-il ? Navrer et narguer les consciences pudiques, pour les convaincre d’un vieux fait, connu et fâcheux ? Puis conquérir par sa franchise, les plus réticents des fanatiques, heureux qu’on l’ait fait censurer ? Là, il y est allé très fort, impudent et intrépide ! Quitte à jeter sa pellicule, en grillant les acteurs, à vie ! Ces filles, ces actrices qui voudraient d’elles demain, dans des films ‘’ normaux’’ ? Ceux courants que l’on produit si difficilement. A moins d’enticher les vicelards, elles verseront dans les cuisines des ‘’plats non-dits ‘’!
Choc et thérapie : le rôle futur de l’Etat !
Mais n’oublions pas que Nabil Ayouch, s’il a créé le choc thérapeutique, le séisme, la marée de parlote, que c’est un auteur qui ne recule point devant les tabous. Car, il n’est pas à sa première et on le sait être un explorateur des marginaux et des bas-côtés sociaux ! Mais, les ‘’déviants locaux’’ et ceux partout, sont si nombreux ! Il ne nous apprend rien. On sait qu’on a des putes, de différentes classes et choix ! Et qu’il faut quelles vivent avant que de pudiques moralistes les déjugent et que les légalistes les condamnent, pour leurs misères ou leurs durs métiers ! Il ne nous apprend rien que l’on ignore !
Il faut sauver ces parias bien aimés.
Mais Ayouch, ne veut pas qu’on ignore ! Ce n’est pas la ‘’marchandise’’ entre les mains des proxénètes qui manque! Ni les actrices pour oser dire leurs mots et jouer leurs rôles ! Mais, la dextérité qu’il est de les interpeler. L’art de nous interpeler ! La faculté et les moyens culturels ou économiques, qu’il faut chercher pour leur rendre la dignité. La fierté et l’orgueil, la citoyenneté renaissent des échos de ce choc, et se doivent d’œuvrer ! Le devoir est corriger la plaie pas seulement celui élémentaire d’interdire un film ! Le devoir d’aider la société à se corriger. Le devoir des pouvoirs à les endiguer la plaie sociale, doit faire l’objet d’un programme d’Etat. Une vision humanitaire, digne du culte et de la morale religieuse de ce pays nôtre, digne des avancées démocratiques du pays ! Un chantier qui doit prospérer à l’instar de celui de l’INDH ! Sinon, ce ne serait que des vœux pieux, ‘’des y en a marre’’ ! Des interdictions sporadiques, placides et populistes, des conservateurs au pouvoir qu’il leur faut de consolider ! C’est de la plus haute trahison que ce silence qui suivra le coup de semonce ! Il faut sauver les parias, ces ‘’intouchables bien aimées’’.
Et c’est ce côté humiliant, bouleversant plus que torride, que M. Ayouch pénètre et exhibe, sans trucages, avec son style perçant, qui me le fait saluer ! Dois-je ajouter, bravo le héros pour le courage ‘’suicidaire’’ ? Celui du maître d’œuvre ou du self-made martyr, qui fera évoluer notre société. Une date qui sortira le gouvernement des habitudes et la société de ses tabous hypocrites et ses torpeurs radines !Côté jugement de son acte. Je ne veux ni généraliser ni prendre comme témoins les avis cumulés sur le Net. Il en est qui se sont cristallisés, fanatiques ou extrémistes, des positionnements fixistes d’un côté ou de l’autre.
Nos opinions sont modulées, formées, en fonction des maîtres à penser et de leurs enrôleurs ! L’enseignement, la culture délivrée, les lignes éditoriales de ceux qui nous informent, nous influencent et nous dirigent. C’est un fait. Je parle de l’être, de la personne et des journaux d’opinion et autres études programmées, les scolaires identitaires, de celles prodiguées en vue d’agendas politiques. Ce quels que soient les pays ! Certaines presses ne sont pas libres de commanditaires ! On le sent, on le voit. Comme autant de partis ! Avec pour toutes, ce besoin de transformer la réalité ou de n’en montrer que les prismes qui sont en rapport avec leurs seuls intérêts. Lignes éditoriales, lignes de conduites ? Les dividendes les motivent et probablement qu’ils y croient d’abord. Ce n’est pas pour leur jeter la pierre, c’est humain, mais on doit savoir que ça existe et qu’il faut s’en méfier ou les suivre, à l’endroit ! Convictions, accointances, partis-pris n’en sont pas très loin !
Ainsi va le monde depuis toujours. L’histoire est pleine de ces exemples et enseignements. Un leader, un grand Journal, un parti efficient suivent cette rhétorique et cet endoctrinement ! On retrouve par ci par là, dans l’histoire des mouvements des pays, des livres de penseurs, économistes, des philosophes et des religieux qui deviennent les leaders et les bibles de ces mouvements…Je ne veux pas les citer pour ne pas me disperser. Car après ça fait des rallonges, des paragraphes, des tiroirs, sans architecture claire du texte ! Des pensées, sans plan, qu’on ne peut pas terminer, telles nos discussions courantes. Des spéculations, des textes long et incompris. Films interdits, livres censurés, ils finissent par être vus ou lus, mais peut-être leurs buts, pas toujours biens comprisLes interdits et les proscrites
Ce n’est pas le film qu’il faut interdire ! Ce n’est pas les touristes qu’il faut contenter par nos sites et nos diverses et délectables cuisines ! Ce ne sont pas les prostituées qu’il faut stipendier ni les actrices qu’il faut maudire. Y persister est populiste, stupide et machiavélique et serait satanique. ! Que celui qui n’a jamais pécher lui lance la première pierre ! Et si tu veux enlever la paille de l’œil de ton voisin ôte d’abord l’écharde qui t’empêche de bien voir !
C’est nous donc qu’il faut stigmatiser pour nous corriger nos laisser-aller et nos faiblesses. Et ça commence par d’éduction. C’est elle la solution et la cause du problème. On doit enseigner la dignité et le métier par patriotisme, on doit enseigner le travail, par culture morale, éthique et religieuse, sociale ou libérale, pas seulement la honte, la pudeur et peur du discrédit social.
L’opinion générale est ainsi gérée, elle n’est ni spontanée ni sporadiques ! Elle est voulue, calculée et attendue. Son impact sur les lecteurs est de les motiver, puis de les influencer. Politiquement pour les votes de leurs programmes et de leurs candidats. Cela suivant un dogme particulier, une ligne politique motrice, ou ‘’ un isme ‘’ quelconque ! Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Pub, propagande, endoctrinement et prosélytisme suivent, je pense, ce schéma. Résultante de cet effort de formation-information-persuasion, la réalisation de clans. Des partis, des communautés s’érigent et s’imposent…Les hommes à la mer les filles au lit.
Refouler n’est pas curer. Ce n’est pas le refoulement de la chose maladive, celle du mal sociétal qu’est la prostitution qui ira soigner son origine. En nous poussant à lever les voiles sur ce tabou, l’activiste du cinéma, nous pousse à positiver ce film. Les programmes sociaux, politiques, religieux, et d’enseignement, économiques culturels, devront l’affronter pour le corriger !
Villes sans bidonvilles, on a fait et on continue de faire des progrès, là-dessus ! Pourquoi pas et pour demain, « des villes sans putes ». Des quartiers et des hôtels sans prostituées, pour laver l’affront démesuré et l’image embrunie ! Pour rehausser le patriotisme et la solidarité dans un Etat digne, défenseur des femmes de notre et de leur dignité opprimée. Je ne parle pas de chasse aux sorcières ! Ni des pénalités aux filles pourchassées ! Loin de là ! Il faut leur trouver des solutions alternatives, idoines, autres que le sexe et le tir au lit tarifés ! Des solutions dignes de la civilisation et des référentiels historiques et cultuels du pays, des solutions pour défendre la renommée du pays que d’aucuns sur le Web veulent entacher. Un pays qui a été Sali, l’épurer des insuffisances, innocenter sa renommée et celle des femmes de Marrakech, qui ont été ignoblement cautérisées !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, Le 10 Juin 2015SIMULACRES ET CONFUSIONS, MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE
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J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GENERALE’’.Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée.
Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !
O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
Malgré un peu de brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quand aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont du savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloitrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.
QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?
Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumées. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?
CHAOS ET DELIRE PESSIMISTE
Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Je suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.
QUESTIONNEMENTS
Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’.
MAIS, POUR LES MEURTES ?
Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe !
Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !
ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tord d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.
LAISSER-LA PARLER
Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?
AMALGAMES.
Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
De ces questionnements existentiels, banaux, surmédiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !
VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !
EROS ET THANATOS.
Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Econduit, déçu des ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scenario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.
DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’alois ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !DEPUIS ADAM ET EVE,
Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils s’entretuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discute après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.
A LALLA AMINA,
Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connait tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui s’entretuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !
LA MORT, LES CARNAGES ET METEMPSYCHOSE
Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une superette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina !
KENITRA, LE 19 AVRIL 2015, DR IDRISSI MY AHMED,
Ce matin, 700 morts noyés africains sur le Stix et l’Achéron qui nous séparent de l’Occident. Ils rejoignent ceux qui sont partis du fait des meurtres, des accidents, des guerres et des bombardements.
Les hauts de sur le cœur ou les rancœurs insatiables.INTRODUCTION
J’ai un ami, façon de parler, car comme membre actif du FN ses mots acerbes enclins au racisme pur et dur le plus transparent, voici en substance ce qu’il pense des relations Nord-Sud. Un monologue administré comme un sermon dirigé et indexateur qui laisse à peine percevoir les répliques de son interlocuteur.
En fait, il parle sans violence même s’il fait mal à tous ! C’est d’un naturel génétique, , impénitent et dénégateur. Dialogue messianique critique des religions, des races, des noirs, des arabes et des past-colonies. Le ton est un peu dur et précieux, au vu des dernières attaques terroristes, des guerres éclatées, nées ou imposées au Maghreb et au Moyen-Orient.
CHAPEAU : LA POLEMIQUE
Il commence ses vomissures par ces mots : Edulcorons les religions sémitiques, pour plaire au Ciel et à ceux du bas ! Et qu’elles nous servent pour les encadrer, les occuper par leurs guerres civiles, et à les tolérer ! Ce, tant qu’ils nous servent encore. Rêves de civilisés : Par charité et altruisme, débarrassons les pays en voie de développement de la pratique des religions et des mœurs et pratiques qui ne suivent pas la démocratie.
Il continue.LE TEXTE
Des cauchemars que ces demeurés, des paresseux et des filous ! Surtout depuis qu’ils optent pour le terrorisme. Des lâches attardés qui ne pourront jamais aligner une armée technicisée ni puissante, face à nous, réunis. Ces ingrats n’ont pas su profiter des leçons qu’on leur a inculquées dans le passé ni des avancées qu’on leur a permises.
Je reste perplexe, mais j’écoute. Quels profits avons-nous tirés de ces bestiaux et hermétiques barbares et de leurs cruautés sanguinaires ? Notre but, en les pénétrant, si noble d’ailleurs, n’était pas de profiter d’eux de façon stérile et unilatérale, mais de les former et de les aider à nous aider, pour exploiter ensemble, leurs mimerais et leurs terres !
C’est ainsi que nous avons fait des émules qui nous regrettent encore et qui plaignent et regrettent leurs indépendances ! Ces leurres, factices en fait, qui nous libèrent de leurs contacts directs, préférant les administrer à travers leurs cerbères et leurs matons !
Les autochtones avisés, ces indigènes réalistes, pleurent nos départs furtifs. Ils ont repoussé leurs us fossiles et leurs religions rétrogrades pour adopter les bonnes nôtres. Ces valeurs modernes auxquelles s’attachent nos identités supérieures. Ce sont pour te les rappeler lecteur, la démocratie, les droits de l’homme, la laïcité, l’universalité et l’ouverture (unilatérale !) des frontières. Toutes vos frontières dans le bon sens du nôtre, sans visa, pour les marchandises et les gens.
De l’Orient en Amérique, en passant par l’Afrique, nous avons conquis le monde et réveillé les peuples de l’archaïsme végétal où ils pourrissaient comme réserves d’esclaves, et pour ceux rares, qui furent civilisés, nous les avons arrachés de leurs sommeils moyenâgeux et millénaires.
Pour ma par, je reste perplexe et désolé. Il en est qui, forts de leur culture, la nôtre évidemment, nouvellement acquise sur nos bancs, ont remis leurs langues oubliées à l’endroit et leurs droits et à l’heure de la mondialisation, pour les faire enseigner chez eux, deux millénaires après leur disparition de la terre !THESE
La démocratie est notre religion et notre morale, même si elle bouleverse leurs rites et leurs sobres et étroites valeurs ! Ce n’est pas péjoratif, c’est réel seulement, par respect pour leur orgueil. Primitifs ou primates avancés, alors que nous avons vieillis, ils ont tout l’avenir pour eux afin d’évoluer sur la sphère. Si elle n’a pas été rasée ou pété d’ici là !
Dès lors, il vous faut décoraniser* vos livres et leur enseignement traditionnel. L’originel, comme vous dites, et ce pour vous déculpabiliser à nos yeux. Dégommez les phrases guerrières, raclez les mœurs éculées de leurs rigidités féroces et de leurs valeurs forcloses. Descendez des arbres, cassez les branches pourries, cessez d’écrire sur les murs et sortez de vos grottes.
Ah bon ! Là, il s’adresse à moi, en homme des cavernes. Il faut penser que cette peau de tigre (du vrai zèbre) et cette crinière de lion me vont bien. Et plus, il voit l’humanité simiesque, encore accrochée aux arbres exotiques, ou édéniques dont elle descend !
Et mieux encore il ordonne au milliard et plus d’un demi que nous sommes de revoir nos livres saints, la Bible pour commencer. Les corriger, en sauter des pages ou des passages dits bellicistes? De simple défense de soi, en fait. Sauf que là, il faudra demander à celui qui les fait ! Les mettre à jour, en revoir les sens, en replaçant les mots et les préceptes dans leur historicité…
Je le laisse dégouliner. Je ne sais pas ce que tu marmonnes ! Je continue. Ainsi, nous les parrains civilisateurs, maîtres incontestés du monde, attendons avec fierté que vous révisiez vos versets archaïques et vos mœurs puritaines. Que vous ôtiez ces impuretés ethnocentriques d’abord, ces aspérités déroutantes et toutes ces pages vindicatives que vos brûlots de livres, dit-saints, véhiculent et qui ne sont que des slogans meurtriers et de l’intox violente !
Vous osez porter des signes distinctifs de vos balivernes, de vos crédos risibles, pour nous irriter. Et vous nous blâmez ensuite de tenir à notre laïcité républicaine et de défendre notre patrie, alors que vous mettez en danger de conversion nos jeunes et nos femmes à vos vêtements offensants et votre islam déplorable….
Pitié, votre honneur et maître FN ! Vous nous avez chassez de vos pays, que venez vous faire encore ici ? Vos livres vous servent de propagande guerrière et de supports pour endoctriner les jeunes et fanatiser les zélotes. Ces criminels, quel que soit le hadj qui les pilotent, aveuglés par de fausses promesses édéniques, ne sont ni des hommes ni des martyrs. Mais des assassins ! Ces bombes in-humaines, sont les éclats de votre intelligence bornée, abusée et dévoyée, le symptôme définitif de votre fanatisme extrême. Ce sont les victimes crédules et hallucinés de votre prosélytisme, criminel sans frontières.ANTITHESE
Pitié maître FN ! Ils ne le savaient pas. Je vous promets qu’ils ne recommenceront jamais ça de leur vie ! Bof ! Ces conduites, ces menées misérables et sans conséquences sur le terrain, sont les batailles des lâches de la 5ème colonne. Inégales, préhistoriques, elles surviennent 15 siècles après les Croisades. Périmées, elles sont inopérantes et vaines ! Appliquées avec ce dogmatisme fanatique qui est le vôtre, cette rigueur intolérante, cet extrémiste elles sont plombées. Elles n’augurent aucun résultat ni espérance. Les affidés, les adeptes, extrémistes et étroits, ensanglantent la planète. Sans résultats autres que l’horreur misérabiliste ! Terroristes passionnels, en révolte par surenchère, ils éclaboussent de parjures et de crimes, vos propres livres, mon ami. Ces livres que vous prétendez saints et dont ils ne comprennent même pas correctement les sens, sont à réviser, à relativiser. Et vous, non plus, ni mieux qu’avant, saurez vous le faire ?
Là, mon ami, hébraïques sépharade d’Europe, cadre du front national semble me défier et me donner une perche !
Attends, je continue. Cette vision confuse de vos livres sacrés et de vos combats terroristes est si malheureusement et si gauchement exprimée, que ça laisse comme une pitié. Une déception, chez vos ennemis antiques et chez vos adversaires modernes.
Aie, il mord là où ça fait mal !
Ces visions, disais-je, hé bien, elles montrent et démontrent les travers, vos travers, ce que vous pensez évidemment et ce que vous tentez de vulgariser et de professer. Confusions, contradictions et paradoxes, des amalgames et des contre-vérités historiques, qui compliquent l’entendement. Et que nous tous en retour, Peuples élus s’il en est, nous méconnaissons et nous ne partageons guère.
Incompréhensions, discriminations, en sont les causes ! Vous alliez dire ça, lecteur perplexe ?
Les terroristes ont tort ! Et combien même, ils les pousseraient à la sédition ou à la sécession pour refaire les frontières plus opportunes et plus propres, avec moins de bellicisme de groupe face à l’îlot démocratique d’Israël. Les terroristes ont tort, même quand ce sont les grandes puissances ou des états forts qui manipulent ces gens…PROTHESE
Mon FN d’ami vise-t-il les States de Bush et d’Obama ? Les Emirats turbulents ou à l’Arabie des rois mages ? A qui pense-t-il en fait, quand il agite le spectre des peurs ? Aux industriels qui fabriquent en masse les armes et qui manigancent ou suscitent des guerres pour les vendre ? Oublie-t-il les armes de dissuasion massive ? Mais, il obvie de dire qui a inventé ces joujoux en se dotant du nucléaire ? Cette option-là est faite pour inhiber les états turbulents, les peuples revanchards et les fous de Dieu. Vrai et nécessaire d’empêcher, par tous les moyens, la guerre y comprise, d‘acquérir ce type d’armements. Peu importe si ça empêche les plus avancés d’accéder au degré de développement et de respectabilité que ces gadgets induisent ! Le FN continue avec véhémence sa sadique et insatiable soliloquie.
Là, il me fixe sans pudeur, me dévisage et semble m’indexer pour me responsabiliser. Il vous faut, Môsieur le Malgrébin*, des termes nouveaux pour parler des actes infâmes et traduire en mots leurs mensongères cruautés …Termes et actes, des motifs de guerres ou de paix, selon nos concepts et à nos conditions, il est vrai. Cessez donc, de nous faire peur avec votre livre et votre dieu !
Il est allé pisser le FN, après avoir tellement vomi ! Je pensais en moi-même ceci. La race des seigneurs veut la paix. Leur fédération, libre et multiple, reste unie sur ce principe de paix, malgré la monstruosité de ses guerres bilatérales antérieures et des guerres mondiales successives. Auto-protégées, elles restent en paix en dirigeant les guerres. Des guerres qu’elles allument et induisent et qui les protègent en alimentant leurs affaires ! Elles bombardent de loin, sans se mouiller, cures chirurgicales pointues, quand les indigènes, indigents désarmés, égorgent leurs otages et les leurs.
Je pensais à l’intérieur de moi-même ceci. C’est de la cœliochirurgie*, de la microchirurgie militaire. Des guerres propres, sans bavures collatérales, sans verser nulle goutte de sang des leurs en vendant des armes aux belligérants ! Et peu importent les dégâts collatéraux sur les hôpitaux et les écoles. Ça fera moins d’apprentis suicidaires ! Un vrai jeu de tablettes ou de computers! Un théâtre sur télécommande, avec ses politiciens et ses psychologues, ses financiers et ses militaires. Et bien sûr, ses meutes d’investisseurs pour reconstruire les villes et les infrastructures détruites, ‘’pieusement’’ détruites.
Je pense à ces camps d’exclus, d’apartheids en périphérie des villes sanctuaires ! Et leur supposé lavage sarkosien au karcher. La stratégie des couches riches post coloniales, est faite d’exclusions dans les marais des canaques et de marginalisation sévères dans les bas quartiers, de ces honteux indigènes…..SYNTHESE
L’ami du FN reprend son souffle. Ces infâmes indigènes sont venus voler le boulot des nôtres, piller la sécu, bouffer la croûte et la mie blanches de nos bons chrétiens !
Pour ma part je me remémore leurs mots durs et qui sont autant les symptômes acerbes de cette maladie si propre aux tenants de l’identité supérieure. Une litanie faites des mots et de préceptes, des idées fixes et des versets, tels ceux que j’entends mon compadre du FN réciter comme des automatismes.
Le perroquet qui aboie si bien en FN majeur, prend un cigare et se tait. Comme pour chercher d’autres idées ou s’en convaincre, il met ses doigts libres sous sa joue et se frotte sa barbe sel et poivre. Il regarde par la fenêtre les ruines du restaurant Argana que des maâlems sont en train de restaurer après son dynamitage.
Voici des vérités que je reprends et que le copain du FN avoue comme un constat. Je repense à ce bellicisme atavique primaire des bien-nés et qui est le sien, exacerbé par sa torve duplicité sémitique qui le porte si haut. La naturalisation est un procédé louable et un système de redéfinition et d’identification naturel. Les commensaux de la franche république s’éclatent en lobbies divers. Une autodéfense communautaire et identitaire, les relie comme un ciment. Elle est sincère et brave pour la plupart. Les adeptes de la supériorité ethnique en font leur vraie religion. Ce qui les rallie plus que la religion, plus que la laïcité, c’est le culte de la suprématie raciale. Ils campent dans leur prépondérance historique, biblique et coloniale. Suprématie financière, commerciale, culturelle, enfermement technique, étanchéité civilisationnelle, cristallisation et enkystement.DISCUSSION
Le féroce FN reprend sa plaidoirie. Cet isolement est le nôtre, cette isolation en fait préventive. C’est une séparation tactique antiseptique, une marginalisation sécuritaire prophylactique qui emmure des deux côtes ! On ne peut pas et on ne veut pas aller chez eux ! C’est leur bantoustan et leur chasse gardée. Ce n’est pas comme vous dites une exclusion ni un fait d’apartheid. Ce cirque est un zoo vivant auto géré par ses dégénérés ! Ces quartiers barbares, mis hors circuit de l’histoire et de la géographie, se sont isolés d’eux-mêmes du fait que leurs habitants ne sont pas des nôtres. C’est clair !
Oui, c’est très clair ! Les émigrés venus de l’étranger se morfondent sur leurs sorts et pas seulement les émigrés. C’est une impasse culturelle, économique et raciste, pour leurs enfants, dopés de par la haine.
Le FN d’ami exulte et reprend sa propre autodéfense. Nous ne sommes pas les seuls xénophobes de la terre. Pourquoi fuir cette double responsabilité et cette raison de vivre et de vouloir persister nous-mêmes et chez nous. Je trouve là que c’est une éthique et une conduite, perverses, sournoises et arrogantes de nous reprocher nos selfs défenses. Si ces ‘’bavures’’ comme vous dites, enferment les gens d’Europe dans des conduites et des positions, cyniques et cruelles à fois, c’est ainsi. Nous au FN, nous l’assumons et nous vénérons ceux qui comme nous en Europe, ne veulent pas se laisser envahir ni dévaster par les couleurs et se laisser dégénérer par des genres ‘’ discutables’’ !
Et voilà que le pisseur du FN revient à la charge pour continuer son jet et sa conférence didactique. Il va parler des demi-dieux….
Je vois pour ma part, que ce qui dérange les étrangers, les envahisseurs, vous en fait, ne laisse ni confusions ni regrets chez nous, les ‘’hommes supérieurs’’, qui sont ici, chez eux ! Que chacun reste maître chez ses pénates !DELIBERATIONS
Nous sommes de parmi les gens du monde, de ce monde, les plus riches, les plus forts, les plus avancés des humains. Nos cultes et nos professeurs enseignent des vérités, des principes, des modes et des modèles à suivre, mais aussi des devoirs aux gens et des obligations qu’ils se doivent d’observer envers les nôtres. Les autres, les vôtres, hé bien, ils appliquent le contraire à aux couches débilitées des leurs.
Pauvres serviteurs, me dis-je, ces hommes, modèles-réduits, sont manifestement pour les heureux Européens des infrahumains. Ils les emprisonnent dans leurs réserves de chairs à l’intérieur des frontières qu’ils ont dessinées. Ils avaient cédé la main aux administrateurs devenus mercenaires ! Les cités-ruches, logent dans leurs quartiers suburbains, les assujettis et les subordonnés. Les Europatrons des métropoles les dirigent indirectement par injonctions et par directives à leurs élus. Les maîtres, gardiens des pantins dégénérés, sont des chefs vassalisés. Les satrapes et les tyrans, les gardes chiourmes de leurs débiles et amoindris congénères.
C’est révoltant monsieur du FN ce que vous défendez comme vertu sui generis de votre race ! C’est à croire que les clanismes ethnocentristes, les religiosités diverses et les barbarismes universels, ne sont rien à côté de votre éthique survoltée de surhomme raciste.
Monsieur le Mauresque, la faune humaine que vous défendez et dont vous êtes jaloux n’est pas encore sortie de sa bestialité.CONCLUSION
Larges comme des cités dont on vide les vies, c’est chaque jour que des autels sont allumés aux dieux voraces, de part et d’autres des frontières. On les formate on les ligue, pour appliquer des dictats ! Des prescriptions, des ordres et des injonctions. Si ce ne sont pas des religieux, qui colonisent le pouvoir à partir du temple, ce sont des hommes politiques, plus voraces, qui vendent comme autant de préceptes divins, leurs promesses électorales.
Dr Idrissi My Ahmed, le 01 Avril 2015
CATACOMBES PHLOGISTIQUES : LES HAUTS DE SUR LE CŒUR OU LES RANCŒURS INSATIABLES.
De Kamal A Zaidi
Funérailles élégiaques.
’’Le miracle de la mort’’, ce titre esthétique,
Est un véritable poème et un brillant écrit.Les pleurs doivent vite sécher pour dire l’amitié,
L’admiration, la douleur de la perte et la sympathie,
Pour éviter toute honte au bon soldat Zaidi.Sagesse mystique, face au néant cruel,
Face au monde sournois des laudateurs,
Prédateurs, plaintifs escrocs et prédicateurs sans foi.Faux dieux, prophètes de malheurs,
Fausses prières, fausses démocraties,
Guerres sans nom, inégales et iniques
Islams à l’envers !Au moment ou la civilisation se déchire à l’envie
Et que les barbares se vengent d’être incompris,
Au moment ou les boues de sangs innocents
Grossissent les fleuves de honte et d’infamies…Face à la diplopie des cyclopes glauques,
A hauteur de leurs vues de nains bridés,
Offensés et trépignant d’audace immonde,
Les meurtres barbares nous livrent à la haine…Ignobles tragédies et prières faussaires,
Sombres fracas où les affameurs exultent,
Avant d’aller jouir de leur restant de vie.Au milieu des fracas et des actes abjects
Ce poème élégiaque, en vers linéaires, bel écrit
Au rythme des pensées et des égards indus,
Qu’on voudrait le traduire pour l’enseigner !Le graver sur les murs, de Berlin à la Chine
Des frontières barbelées et des camps prisonniers
Pour sentir la philosophie et au monde la révéler.Ou l’écrire sur un cylindre de prières,
Le tourner à l’infini pour louer le martyr,
Et d’hommages emplir le brave qui est parti.Tisser un tapis d’admirations, brodé de louanges,
Entre les étoiles du ciel et les nuages qui ont pleuré,
A leur manière, la propitiatoire victime du hasard !Réciter vos mots, ce miracle de la mort,
Ressusciter cet homme sinon sa conduite,
Pèlerinage ultime, suprêmes oraisons,
Avant d’en remettre à Dieu nos âmes
Et nos corps, aux insatiables bières.Votre écrit, Si Kamal, votre verve éclectique,
Aux lyrics vrais et au brillant lexique,
Méritent de couvrir Si Zaidi, de votre belle ode.Comme de vêtir d’un voile arabesque,
Aux versets coraniques, la Kaaba.
Ce temple cubique qui se dresse sur la Mecque.Ainsi voilé d’espoirs et de vœux, le saint édifice
Retiendra parmi les meilleurs des nôtres,
Le nom de celui qui de son vivant nous a honorés.Avocat, procureur et maître, sa fureur de vivre,
Fut une parade, un plaidoyer, une cuirasse.
Un combat face à l’injustice et aux malheurs.
Une vie de lutte, face à la mort et sans relâche.Il git là, sous le pont de l’Oued Cherrat,
Mortel augure, que ce pont des Malheurs.
Prisonnier, noyé dans son sinistre cercueil,
Asphyxié sans suaire, dans son fourgon tombal.Dans sa vie, que furent le parlement et le Parti,
Le brillant ténor, le jour de ses obsèques,
Brille encore de jeunesse et de mille feux.Et, c’est unissant en chœur, les bras et les pleurs,
De ceux qui hier, lui en voulaient à mort,
Que la Patrie par delà les aléas, célèbre son union,
Un altissime mariage pour la clémence et la vie.Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 16 novembre 2014
En réponse à son billet » http://www.quid.ma/billet/miracle-mort/ «» WA ETTINI WA ZAYTOUNI » .
ON ASSASSINE LES OLIVIERS A OUJDA
Les criminels botaniques et les ennemis des arbres ne craignent rien… Et pourtant une sourate du Coran, illustre l’ olivier , un arbre par lequel Allah fait un sermon !
Mieux je les défie de trouver un groupe de médecins , capables de délivrer une ordonnance médicale dans ce sens … Que les Conseillers du Roi informent Sa Majesté de ce crime …Stupide et gratuite connerie.
Et s’ils ont raison à Oujda , qu’on tue tous les oliviers du MAROC et qu’on arrache ceux qui produisent du pollen !
C’est ahurissant … Dommage pour Oujda de délivre un aussi affreux message à sa voisine…
Stoppez les ignares !
MERCI
Source : http://www.oujdacity.net/regional-article-95736-fr/A Baudelaire
« La balade sur le Nil ou l’ivrogne réprouvé »Les mucosités du cul qui ptose nous tiraillent
A frotter jusqu’aux sangs les restes des entrailles.Les béliers ont perdu leurs cornes dans le val
Les rivières ont mortes, les mers épuisées.Les tortues se sont écaillées sans les sables
Les poissons ne ‘bandent’ plus sur nos rivesLes pluies de slogans vantent les vents.
Les nuages voisins gâchent la couche d’ozone.Dans sa pauvreté, ce fils de grande famille,
Chômeur, ivrogne quand il trouve de quoi,
Eût un clair d’intelligence: un miracle sans foi !
Sissi, l’impératrice est devenue pharaonne.Il ira mendier les voisins, les fils de nantis.
Fermiers, entrepreneurs, Crésus et rois.
Il les interpelle, à l’aide aux noms des aïeux !
Des séides, du prophète, des saints et de Dieu.
Rendez-moi mon tyran ! Sauvez-moi du Général.
C’est la géhenne du printemps à la place TahrirIvre, tapis derrière le muret du portail
Il clame avec insistance, je veux boire !
Voisin, je te connais, tu es un bon médecin.
J’ai soif, ce n’est pas encore le Ramadan,
Apporte-moi un café, Sidi ou Moulay !Ritournelle qui agace, ses échos m’interpellent.
Il chantonne en mendiant blotti sous la muraille.
Il me donne des sueurs, il est dangereux, ce gars.Nos villes, nos prisons sont pleines de fous,
D’assassins, de notables froussards et de poux !
Même si je l’appelais, la police ne viendra pas.Il est une armée qui délire pour ouvrir un bar
Il m’empêche de chanter dans la baignoire
De prier Dieu ou de faire des poèmes,
Cet énergumène, ce triste ‘bachar’ !Au nom du ciel, je ne veux pas d’examen.
Je ne désire ni conseils ni médicaments
Juste un café noir, un bon et pas d’argent !Ah, bon !
O cœurs blancs, ô musulmans, je saigne.
Le monstre qui m’habite dévore mes os.
Mon estime pour moi, git tel un cadavre.O cœurs blancs, ô musulmans, je saigne.
Qu’ai-je d’humain dans ce pays de haines?
Je n’ai pas choisi d’y naître ni d’y mourir.Avatar, zombi, dans la poussière, je traine.
Je suis la honte qui vous attise et vous inspire, le trou.
La tombe, où vous devez gésir et geindre, ô frères !Comme ces fosses des trottoirs où je bute,
Cet hôpital qui m’a d’une jambe amputé,
Ces chaussées révulsées, ô esprits étroits !
Ô cœurs arrogants des blessures écarlates !
Je suis l’homme fatal qui souvent vous interpelle.
Je suis le maréchal fatidique qui ne mourra jamais.
L’armée qui me guide est aux ordres de mes colères.
Je suis la richesse et la paix, dans le travail.Pieds nus, j’ai mal, sans chaussures ni sandales
Pour vous les riches, je suis un fou, un vilain,
Un mendiant malade, un gros scandale !
Une grande honte, qui ne doit pas exister.
Qu’ai-je demandé à ces pieux musulmans,
Démocrates viciés ou preux intégristes ?La vie sauve, la santé, un livre, une pension ?
Non, rien, juste un café, de chagrins noir !
Noir avec du marc, pour vous voir dedans,
Voir votre avenir, si gros de mes colères !J’admire vos villas, vos enfants, leurs écoles
Je vous sais en vacances, le cerbère me chasse.
Vous êtes en fêtes ? Dépensez mon argent !Non le vôtre, le nôtre, c’est pareil !
Car, il ne me rapportera jamais rien.
Mais qu’il reste là, sans sortir des frontières !Ça m’apprendra de voter pour vous !
Vos images analphabètes, vos tests liminaires.
Rien que pour ça, je ne veux pas mourir,
Afin de vous voir éloignés de mes quartiers.Déchus des milliards volés aux hères , mes pairs,
Vous sentir en taule, loin du Caire, sans compères.
Dans une tombe inconnue, sans coran ni prières,
En pèlerinage à vie, une vipère accrochée, comme fers.
Sans jugement ni défense dans quelques enfers !
Ou coulés dans le ciment, une stèle en mer,
Comme ce funeste idiot qui fit haïr les frères.Qui mettrais-je à votre place, si je reste déçu ?
Les guides de pacotille, les zélés éternels ?
M’abaisser, ployer la tête, courber de l’échine,
Je ne sais dire que oui, j’ai appris à le faire !Les maîtres des émules, les bergers des ânes,
M’inspirent la crainte et me réconfortent !
J’ai appris à les chérir, je les veux, je hihane.Ils sont ma défense et mes premiers amours
Je les respecte, je les vénère, mes saigneurs.
Quand les serpents ou le moindre crocodile,
Me font aimer les démons et craindre les lémures,
Les hérauts, leurs slogans, leurs lois me sont pires.Où sont ces chanteuses, ces légendes vivantes ?
Ces voix musquées, leurs parfums langoureux ?
Le monde s’est tu, sans cet Orient de culture et de rêves.
Les manœuvres ordurières, continuent ordinaires,
Orfèvres militaires, lobbies de la Suprématie,
Sans démocratie aucune ni libertés réelles.Demandez au fou de vous dire son mystère.
Les pyromanes nous regardent sombrer dans le réel
Alors que là, non loin de là, chez les voisins on entend dire…Du bas de ces pyramides,
Un air s’envole et vous chante.
Pour me réveiller du rêve qui me hante.
Je veux juste un café, un café noir, sans rien.
Si, si, Sissi, cessez, cessez de dépenser mes biens,
Pour vous construire des pyramides, mais redressez la pente,
Afin me redonner des forces et me rendre mes espoirs.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 Juin 2014
salaam je suis depuis 1986 musselman belg flamende
chaqeu anné je toujour des dispute avec de musselman arabe le periode de noêlle et nouvelle anné
je lu dans le coran et le hadits du profheet mohamed rasoulilah qeu chaqeu personne qui dite de etre musselman mais
faite le féte de nôelle ou chaqeu féte des non musselman et a copie la vie des autre et allah qonte allor eux comme non musselman
Car mon avis personel le féte sont des féte du harnack ou volle ce comme dans le temple de jerusalem a israelle qeu icha la paix et avec lui metre le vendeure dans la masson de allah allor pour moi le féte de noêlle ect sont des féte mauvais ille montre plus le vrais rasson de une religion mais seullement arache l’argent de nous avec de double prix pour le joure de féte
abdulah de boeckSujet: TANGO AVEC UNE ÂME
TANGO AVEC UNE ÂME
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Enterrer l’amant sous la cendre du volcan
Pour se souvenir des effluves des feus ,
De son olympe, sa cime et ses dieux ?
.
Ou dans le jardin, sous la rocaille,
Parmi les scolopendres et les scorpions
Pour lui rappeler de son travail
Les affres, les ennuis et les tourments ?
.
Où là, là sur l’allée, parmi les décombres
Des nids et des branches des arbres
Brisés sous la trombe des éléments ?
.
Ou là, où un soir, il s’est enivré de musique
De tangos et de valses épicées d’espoirs
Aux parfums des tropiques de ton corps,
Mêlés au nectar de tes lèvres et suçons ?
.
Au jardin des caresses, près des roses,
Un serpent aigri, ondule et sourit
Sur ce tronc aux cœurs enlacés,
Pour te rappeler promesses et câlins ?
.
La rosée fleurie de tes baisers humides,
La grâce de l’humus et des vers
Ceux chantés à ton oreille, femme !
Non des lombrics, de nos restes avides,
Et jamais de grands hommes apaisés !
.
C’est un drap qui nage sur l’eau de la rivière
Le barrage a vomi ce qu’il a pris de trop
De peur de noyer l’Algarve sous ses crues.
.
C’est une plume qui a cessé d’écrire
Et qui vole comme un débris de nuage
Au milieu de l’été : un sage est mort.
D’autres le suivent en musique à la page,
Là, c’est un ministre, là du Roi le Conseiller !
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C’est un duvet de rossignol ou de colombe
Qui vient sur ta douce paume se reposer .
Il tente d’écrire sur les lignes de ta main
Le digne et faste destin que tu espérais.
.
C’est un drap qui flotte près du rivage…
Ce sont des myriades de pétales de fleurs
On dirait un linceul qui vole au firmament.
.
Ce sont des papillons qui tremblent
Pour venir embaumer tes pieds…
Sens-tu des lèvres chaudes les traces
Et cet insecte en train de t’effleurer ?
.
Ombre chinoise derrière la moustiquaire.
Le bonheur se lit dans tes lunettes
Car je vois une perle sertie de diamants,
Te caresser la joue, en souvenir de l’amant.
.
C’est un regard de fée et de fêtes
Sous une pluie, de larmes faite,
Un acte de dévotion, de piété, de grâce,
Qui monte aux nues qui se déchirent
De chagrins et de rage.
.
C’est un lâcher de ballons, remplis de prières,
Qui voguent jusqu’au ciel pour attendrir
Dieu, sinon Ses anges qui les liront .
C’est la Bible, le Thalmud et le Coran ;
L’Évangile , mes poèmes et mes Chants !
.
Ce sont ces milliers de gouttelettes …
Les pleurs que tu lui as envoyés tombent
En pluies, sous les vents torrides des serments :
Tes airs, superbe Ève, dont il s’est épris !
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C’est l’âme qui remonte au ciel, tout doux,
Pour chercher de nuit à repeupler tes songes
D’orages étranges et de rêves honteux.
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C’est l’instant qui coule sur ton échine,
Entre les courbes de ton corps de féline,
Et ondule le long des plis pour te rappeler,
Ton furtif amant et ses mots obscènes .
.
Est-ce un démon qui, jailli des fumées,
Plonge sa queue dans ta chair
Pour ternir ton âme et l’enduire de suie ?
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Non, c’est le spectre d’un fantôme
Qui revient chercher sa belle sirène
Pour la sortir de ses tourments
Et en faire en un soir sa reine.
.
C’est la vague qui harcelle le rocher
Et qui frappe à perdre haleine
Les éléments de luxure et de voluptés .
.
Devra-t-elle mourir pour joindre son amant ?
Ou s’égarer dans les cauchemars du temps ?
Ce serait la fin de notre héroïne de roman !
.
Non, c’est le miracle des étoiles et des prières,
Des parfums, de l’amour et des slows ,
Qui plaisent à Celui qui nous voit d’en haut !
.
Et comme il faut au poème, une exception,
L’amant renaît. Un miracle de perfection !
Par la force de l’espoir et des bénédictions,
Ô Nour, lumière, je suis l’Adam que tu aimes !
.
Dr Idrissi My Ahmed
archives
C’est fou que certains individus n’aient pas le sens de la réalité. A croire qu »ils vivent dans un monde imaginaire! Un monde aussi merveilleux que le conte des mille et une nuit. Malheureusement, quand, ils se réveillent, non seulement ils sursautent, mais ils se déçoivent vite .Alors, ils finissent par s’isoler de leur entourage .Ainsi, ils vivront le restant de leur vie entre les deux mondes : le réel et l’imaginaire. Comme quoi, ils n’ont qu’à faire un seul pas pour sombrer dans le vide.
Personnellement, j’ai été toujours un réaliste .Certes, je peux avoir recours à mon imagination ; mais seulement pour écrire des romans .Cependant, j’avoue que ça ne déplait guère de devenir un personnage célèbre et connu par mes contemporains. Alors, pour une fois, l’imagination de votre ami Houmidi est allée un peu loin …plutôt plus loin que ne le permet l’imagination d’un homme normal
A vous de voirEnveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige, Houmidi assistait à ses propres funérailles. De son corps n’apparaissait que sa tête. Il avait l’air calme et serein et on dirait qu’il souriait à ses visiteurs .Ces derniers s’abaissaient pour l’embrasser pour la dernière fois. Houmidi entendait bien ce qu’ils disaient ; mais, il ne pouvait leur répondre. Certains disaient du bien de lui. D’autres le traitaient par tous les noms .Heureusement pour lui , ils n’étaient pas plus que les doigts d’une main.
Un homme s’approcha de lui .Il l’embrassa sur le front et pleura un certain moment. Houmidi reconnut en lui son frère Bouchaïb.Ce dernier sortit une feuille de sa poche, puis un stylo. Il se mit à écrire durant quelques minutes. Après quoi, il plia la feuille et la remit dans sa pocha.
Il regarda à sa droite et à sa gauche et murmura dans l’oreille droite de Houmidi ces quelques mots : mon frère, je viens d’écrire un poème pour toi que je vais publier tout de suite dans Dafatir. Tu seras plus célèbre mort que vif.
Et, il quitta la chambre sans se retourner .Des regards le suivirent jusqu’à sa disparition derrière la porte et aussitôt on entendit des éclats de rire .Houmidi se demanda pourquoi ces gens se marraient comme des bossus .La réponse ne tarda pas à se dévoiler : l’un d’eux dit tout haut « ce brave Houmidi nous faisait tant s’esclaffer avec ses histoires de
Jelloul »0
Un autre se demanda si vraiment ce Jelloul aurait existé.
On lui répondit que Houmidi était quelqu’un de réaliste , mais il avait crée un autre monde pour ses lecteurs. On ajouta aussi qu’il aimait partager tout avec ses contemporains. C’était plutôt une chose réjouissante pour le créateur de Jelloul. Il aurait aimé embrassé ce dernier, mais enveloppé comme il était, il se contentait de hocher sa tête en signe de satisfaction.
Bientôt, la pièce fut remplie de visiteurs qui étaient venus pour présenter leurs condoléances à son épouse ainsi qu’à ses enfants. Houmidi sentit de la chaleur humaine se dégager dans l’air .Il crut même apercevoir des anges voler au dessus d’eux.0
Quelques minutes après, trois hommes barbus firent irruption dans la pièce : c’était les tolbas.Aussitôt , ils récitèrent quelques versets coraniques. Pendant ce temps là, tout le monde écoutait avec un certain égard et respect pour le défunt. Quand ils achevèrent leur lecture, des chuchotements entre les convives se lancèrent. Bien entendu, Houmidi n’entendit que des bribes de parole. Néanmoins, il comprit grosso modo l’idée générale : on parlait de la mort, du bien et du mal
Houmidi souriait et se dit : les gens ne pensent à la mort que quand ils assistent à un enterrement !
Mais, il réalisa vite que lui-même avait assisté à des funérailles semblables et que durant une grande partie de la nuit, on avait évoqué l’au-delà et tout ce qui concernait le dernier jugement.
Soudain, on apporta le « chellal ».Les convives essuyèrent leur larmes et Houmidi entendit quelqu’un dire entre ses dents : Enfin, on nous apporte à manger. Ce n’est pas trop tôt, ajouta un autre.
Un troisième répliqua : espérons qu’il y aura un bon festin plutôt que ce plat de couscous.
Cette remarque fit sourire quelques uns et l’un d’eux fit remarquer à la cantonade qu’il donnerait sa main à couper que cette nuit on mangerait (à foison) des plats succulents, parce que d’après lui Houmidi était quelqu’un de très généreux .Il l‘aurait même entendu dire avant sa mort que ses invités se régaleraient de pastillas garnies de poulets et d’amandes.
Houmidi n’en croyait pas ses oreilles. Il allait se révolter et crier tout haut que ce n’était pas vrai, quand on fit entrer les plats :
Hein ! S’exclamèrent en chœur tous les convives .Le parieur, quant à lui, il se releva aussi fier de lui qu’un bachelier qui aurait eu son baccalauréat après sa dixième tentative. Il s’humecta la bouche et déclara sans ambages : vous voyez, mes amis, les succulents plats
de pastillas. Moi j’en ai déjà l’eau à la bouche
Houmidi aussi avait envie de partager le festin avec eux ; malheureusement, il ne pouvait se déplacer et ses mains étaient liées. Alors, il décida de penser à autre chose .Justement, il pensa à ses lecteurs de Dafatir : comment réagiraient-ils quand ils apprendraient la nouvelle de sa mort ?0
Ils se mit à les énumérer. Il souriait à chaque pseudonyme évoqué : Boukmakh, Hikma, Red1.m, Chabib, Fatéma Dalil, Perle Blanche, Tatamoun….enfin des ami(e)s qui étaient durant un certain temps ses fidèles lecteurs.
Pendant ce temps là, les uns mangeaient , les autres se goinfraient , d’autres boulottaient avec appétit. Bien entendu, la discussion avait acheminé vers d’autres sujets plus important tels que l’invasion chinoise de l’Inde , le déraillement du TGV qui reliait Oujda à Nador , le dernier exploit d’un unijambiste qui avait battu le record du monde des cent cinquante mètres et enfin les déclarations du ministre de l’Education Nationale concernant le rétrécissement des heures de travail pour les enseignants primaires.
Houmidi tendit l’oreille pour en apprendre davantage sur ce dernier point. Ainsi, il sut que ses collègues allaient dorénavant avoir un emploi de temps qui ne dépasserait pas dix huit heures de travail. Houmidi était tellement content qu’il jubilait et criaient à tue tête. Bien entendu, personne ne l’entendit.
Enfin, on débarrassa les tables et on apporta de nouveau le « chellal » .Quelques instants après, on reprit la lecture du coran, et on chanta quelques madihs.
Houmidi qui aimait ce genre de chant les accompagnait comme un élève assidu.
Soudain, une personne entra dans la pièce .Cette personne, Houmidi avait l’impression de la connaître .Cependant, il lui était difficile de l’identifier.Même les convives étaient dans l’impossibilité de le faire.D’ailleurs, ils se regardèrent avec étonnement.
Le nouveau visiteur les dévisagea et partit d’un grand rire qui les fit tressaillir et lança : pourquoi me regardez-vous comme ça ? Est-ce que je vous fais peur ? Rassurez-vous je suis un être humain comme vous ! Puis : je m’appelle Jelloul
Hein ! Sursauta Houmidi
Quoi ! Cria toute l’assemblée
Le dernier venu ria encore ; puis reprit d’un air aussi sérieux qu’un malade devant son médecin : je suis venu présenter mes condoléances à la famille de Houmidi. Il dirigea son regard vers le défunt et ajouta : mon vieil ami , j’aurais bien aimé te voir dans d’autres circonstance que celle-ci.
Son vieil ami lui fit signe de s’approcher.Celui-ci hocha sa tête : pas maintenant .Tout à l’heure quand ces casse-pieds auront quitté ta maison, on discuteras.Parce que figure-toi , j’ai beaucoup de points que tu dois m’éclaircir.
On regarda ce nouveau venu avec stupeur.
Vous êtes vraiment ce Jelloul le héros des aventures burlesques de Houmidi ? Dit l’un d’eux
Mais c’est ridicule ! reprit un autre
Houmidi se débarrassa de son linceul et rejoignit le groupe .Il croyait par ce geste que chacun de ces personnes allait prendre ses jambes à son cou ; mais rien de cela ne fut. Le seul qui avait réagi c’était Jelloul .D’ailleurs , il ne manquait pas d’humour :
Fais attention mon vieux ! Ne vois-tu pas que tu es tout nu ? Lui dit-il d’un ton narquois
Tu me vois, s’exclama Houmidi
Mais oui, bien sûr confirma « l’homme malicieux »0
Et d’ajouter:et voilà un coup pour te rafraichir les idées
Soudain, Houmidi sentit sa tête tourner à une vitesse
vertigineuse et il sombra dans le noir.
Quand il se réveilla, il avait encore le stylo à la main .Au fait, il était assis à son bureau. Alors, il réalisa qu’il avait écrit quelques pages en français.
Il commença la lecture : Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige…………0
Houmidi : Oujda le 25 octobre 2012
GAZA
OISEAUX DE PAIX ET CHIENS DE GUERRESUn oiseau jaillit du branchage, attiré par l’éclaircie,
Ou qu’il fut apeuré par les éclats d’obus sur Gaza ? Bouleversé le pauvre, par des infos, des images, des reportages, placides, partiaux et inféodés,, qui se relaient sur les satellites et les télés. Slogans et intox dénaturent la vérité, faisant oublier les causes réelles des belligérances et de leurs réveils sporadiques pendant qu’ils sont, devant nous, pervertis et matés. Les oiseaux ont, semble-t-il des sens que nous n’avons pas. Des récepteurs qui dépassent l’entendement et les progrès techniques de nos services compétents des postes et des radios télévisions. N’est-ce pas ?
Les chiens aussi aboient, non pour se mettre à la prière, mais de peur, seulement. C’est la voix des hauts parleurs éraillés du muézin de minaret des Awkaf de Sidi Ahmed Jalal, qui les irritent. Non pas qu’ils soient des apostats. Qu’il nous entende ici, le plus ministre des Boutchichis* ! Et qu’il fasse réparer, par pitié et par civisme, les haut-parleurs déglingués du royaume chérifien, pour ne pas affoler les audients ! Ce chantier national, ce service utile, relève de ses compétences et qu’il soit remercié par le Seigneur, Le plus haut, qui recevra des mots et des louanges et non des crissements de haut parleurs déchiquetés, des braillements, des braiements d’ânes, si réprouvés dans le Coran, quand ils sortent de la bouche des hommes…Et c’est à chaque prière comme cela, un réflexe conditionné chez les chiens. Pavlov ! Ils se mettent à aboyer contre les minarets, comme les Suisses, qui préfèrent notre argent à nos pratiques de religion. Tout comme ceux qui ont occupé nos mosquées et lieux de cultes, pour les empêcher, en toute laïcité française, d’œuvrer librement, de bonne foi ! Même les tombes des martyres de la guerre, les soldats morts pour la liberté de l’Europe, en France, face à Hitler, alors que nous étions sous les bonnes grâces des colons, ils n’en veulent pas…Ils devraient nous renvoyer nos fossiles des deux guerres, en charter, avec les prochains avions..L’identité et la pureté ethnique, ne doit pas salir le sol de cette superbe nation. Les pays bleus, où il peut sans arrêt et où l’on ne leur guère, parque qu’on gâche leurs ethnies, leurs tribus toutes pures, leurs identités propres, leurs quartiers chics et leur civilisation ! N’est-ce pas Sarkosy ce qui t’a fait chuter ? Et vous autres les Le Pen, Hortefeux et Guéant de passage. Vous, qui offensez l’amitié et le partage, en n’ayant de la mondialisation, que le sens unilatéral des biens, le sens unique de la prédation !
Ils n’ont pas que ça à faire les Walis et les Président de Conseils !
Ils ont autre chose à faire que de combler les trous…Non point ceux laissés par les indélicats, dont on tait partout, dans les Caisses et les banques, les abus, pour la bonne gouvernance et la continuité de l’administration. Je parle des tranchées seulement et de ces failles, que des entrepreneurs indélicats et si peu citoyens, laissent éversés comme des abimes, au milieu des rues. Des chaussées et des trottoirs, remués comme des ruines de blitz SS ou sionistes. Ils sont si hauts et si profonds qu’ils rappellent les tranchées de 14-18, à ceux dont les enfants sont encore vivants ! Et l’on a du mal à appeler encore fièrement, nos abris de fortune, des villes ! A croire qu’ils sont payés, les saboteurs et les braconniers, pour miner les cités, détruire les trottoirs mal aplanis, les façades jamais ravalées, que c’est une honte pour les arbres de demeurer debout et verts. Et on les coupe au lieu de les tailler, on les sabre parce qu’ils se révoltent et sifflent dans les oreilles du vent ! On les hache, on les déracine, on les brime, on les enlève, on les kidnappe, on les exile, on les brûle et on les broie ! Pour les revendre sous forme de papier ou de fumée, parfois ! Et on n’en parle plus, afin de céder aux plus offrants leurs terres et hériter de leurs espaces verts, devenus nus. Oui, vous avez compris, des terrains rarissimes et bien placés, si chers qui feront jaser ou jouir, les envieux du plein Centre-vile. Avec un seul »L’, vu qu’elle n’en mérite plus autant ! Ne me corrigez donc pas !
Enfin, des villes libérées de leurs racines tenaces,
Des villes libres de leur passé troublé. Couper les arbres pour se chauffer, c’est un hiatus, on ne fait plus ça ! On coupe les arbres pour libérer le sol, et tout faire recommencer. C’est pour cela que nous ne sommes que des humains, sans qualificatifs propres. Le cycle dispendieux de l’éclairage public, à croire que les chinois et leurs attirails de pacotilles, leurs jouets, sont passés par là ! ? Ainsi vont les cycles des affaires et les cercles vicieux. Mais à vrai dire, c’est une question de compétences et non des habitants, une question de savoir-faire, de finitions qu’ils doivent apporter, avant de remporter le magot et se faire payer pour leurs travaux. Le commerce et l’entreprise, le travail des chômeurs, vivent de ça. Ou l’on ne se développe pas et l’on entre en crise. En révolte et en guerres civiles et on ne progresse pas ! La politique des grands travaux, c’est ça ! On peut toujours et l’on doit, commencer par des chantiers plus petits ou de proximité ! Ainsi va le monde, ainsi va le cercle prodigieux des connaissances et des techniques, du confort et des biens, face aux heurts et aux malheurs, face au mal, carrément, face aux maladies et à la pauvreté. Sans aucune répartition équitable, il est vrai, ni bonne justice évidement !
Un oiseau jaillit de la lumière, c’est la Liberté peut-être !
Dans le rêve et les mythes, certes, les mystères ou la mystique, peut-être ! Le ciel est gris. La populace est grisée aussi par le Printemps déchu. Le jordanien moyen veut chasser le Charif de ses fonctions ! Abdallâh de sa Jordanie, doit être déçu ! Le syrien Assad dissous ! Mais, il restera protégé par les puissances asiatiques; faisant plus de »cent » chaque matin! Du sang sur lequel les Américains ne glisseront pas ! Comme ils ne bougeront pas non plus, pour laisser le sanguinaire à ses œuvres de liquidation du stock des vivants.
A côté de là, ils laisseront Netanyahou se muscler sur les Palestiniens et s’entraîner sur son punching-block favori, Gaza, afin de préparer son succès aux élections. Raids puissants, nombreux, disproportionnés et précis, s’abattent sur les tireurs, sur les bâtiments, sur les infrastructures et la simple population. Des roquettes férues de leaders ! Israël vient de s’offrir l’un de leurs chefs. Pilonné proprement, dans sa voiture. Mort on live, devant le monde entier ! Entièrement pulvérisé, il n’a rien senti. Ce sont les autres qui ont senti sa mort et tout ressenti pour nous ! Il a été gommé sans douleurs. Fini, anéanti, au sens moléculaire et thermique du terme.
Il n’y a plus que la fumée et les ruines qui nous interpellent ! Le ciel bruni par les fumées, cache mal les nuages du bon Dieu! On espère, on aime la paix, sans logique cartésienne ! Car la justice, la démocratie, la vengeance dans l’oppression d’autrui, son nettoyage ou sa marginalisation, la sécurité et les droits, c’est bon pour la race supérieure. Les autres races, paient ou expient !On élimine, on pilonne les chefs
Émue et en colère, incapable , la population se tait. Le ciel est tuméfié. La population juive se terre dans les abris. Les Palestiniens restent vulnérables. Terrifiés, humiliés, frustrés, ils invoquent le ciel, sa justice, les pays amis et leurs bonnes dispositions, la quête de justice ou le sacrifice ultime de leurs enfants ! La guerre sans ses moyens ! C’est un dépit.
Là, les riches et les forts sont heureux de leur bonne conduite ! Plomb Durci, hommes de fer, Dôme de Fer, le bras armé de Sion, fait sa croisade, encore soutenue par l’arsenal des bons chrétiens…Les www, les blancs restent rétifs à la mondialisation, à la circulation qu’elle ouvre et qu’elle devrait opérer, à la paix des cultes et des différences qu’elle sous entend ! Hélas, les explorations, la colonisation, la mondialisation ne les ont pas encore sortis de leur Moyen-âge !Les frappes et les roquettes pleuvent : près de 1000 raids en 3 ou 4 jours ! 100 tués 500 blessés, déjà. Y a-t-il assez de morgues dans ce pays sous embargo ? On nous montre des images d’enfants que l’on s’apprête à enterrer ! Souvenez-vous des écoles anéanties avec leurs élèves, il y a deux ans ! L’Impérialisme et le racisme anti-blancs, dit-on, oublieux de l’inverse et le plus prépondérant ! En attendant l’escalade et l’offensive terrestre, on parle dans les médias d’annulations de vacances et de crise du tourisme dans la région. Pardi ! L’Eglise de la Nativité peut toujours attendre la charité chrétienne, dans la paix de Sion ! On parle de répression (abominable !) sur la Syrie de la part de Assad, et point d’accalmie ou de retenue de cette hargne sioniste (abominable ?) sur la Bande de Gaza !!
Le ciel est noir de fumées toxiques.
Les rues ne se voient plus. Ce ne sont pas encore les bombes au phosphore qui les recouvrent, mais elles sont couvertes de ruines et de gravats. Les Palestiniens ont perdu leurs chefs et leurs amis. Des chefs et des ministres, les visitent, avec le courage qu’il est de s’exposer en de pareil lieux. Et d’apporter sur le front, sur le champs de guerre, leurs compréhensions et leur soutien. Cela en dépit de leurs propres et impavides tuteurs, qui sont totalement abîmés dans l’exaltation arrogante et partisane de Sion ! Nos responsables de la Santé et des Affaires étrangères, les Dr Louardi et Othmani en l’occurrence, vont s’illustrer au service altruiste.
Un Rouge et un Vert, sont de la partie. Un geste de solidarité, une conviction humanitaire agissante, une action de sympathie qui brise les différences et multiplie les actes de rapprochement. Ce sont ceux de Mohammed VI et des Marocains, qui vibrent avec les peuples qui soufrent, avec Jérusalem et au nom d’Al Qods, sans relâche depuis l’école hassanienne et certainement bien avant. Et cela pour la paix et l’équité entre les peuples de toutes les tendances et de toutes les religions !
Sans racisme ni antisémitisme aucun, nous qui sommes heureux de la fidélité et de la loyauté de nos Juifs expatriés, nostalgiques et reconnaissants qu’ils restent et demeurent, nous disons à Israël, basta ! Arrête ton char, Nathan ! Sans rupture de notre arabité et forts de notre islam, fermes dans notre tolérance et notre ouverture à la modernité, avec fidélité aux racines et aux traditions, nous critiquons Israël. Nous haïssons son injustice et son arrogance monstrueuse et nous stipendions ses manières irresponsables et belliqueuses. Les nôtres, ne demandent que l’application de la logique, celle de l’histoire, des droits et du respect des identités multiples, de leur choix et de leurs libertés, surtout. Et en cela, nul tuteur ou parrain, ne sauraient renverser les vrais pères et les chasser des terres de leurs ancêtres et de leurs enfants ! Et les States, nos chers amis américains, en irréductibles parrains de leur messianique garnement , devraient réévaluer ses perfidies et faire résonner leur équitable et salvateur holà ! .
Les riches s’ennuient quand les pauvres sont tapis de froid.
La pluie tombe et les chiens aboient. Leurs hurlements décuplent les bruits des voitures qui roulent en bas. Les échos amplifiés se mêlent au vacarme des poids lourds qui heurtent, sans ralentir, les dos-d’ânes et vous matraquent les ouïes de leurs tremblements. A chaque vagissement vous levez les mains au ciel ! Et surtout ne les abaissez pas, il n’a pas encore accédé à vos vœux ! Les anges ne transmettent pas vos implorations aux responsables, ni à Dieu vos imprécations ! Le Palais et l’Olympe sont hermétiques aux conjurations. Ils en sont saturés, noyés par nos prières et nos dévotions intéressées, outragés par nos cris impies et nos blasphèmes de surcroît. Le ciel est loin, même si nous y sommes connectés et que nous ayons la tête plongée dans son aire. Et le vent ne cesse pas. Les bambous cassent leurs tiges et les branches d’arbres subissent autan. Un tsunami encore respectueux de nos piètres dimensions.
Je vois cet hère bloqué sur le sol,
Allongé, accoudé comme s’il était sur un lit…La nature lui apparient. C’est un être comme vous et moi, un fou peut-être. Comme bien de ses congénères qui viennent au centre ville péleriner chaque matin. Un pauvre certainement, un dément. Un humain qui a besoin d’un toit et de soins ! Il est là, sous vos yeux, isolé, langé dans sa couverture humide et bleue. Là, sous vos yeux, sans aller si loin, soigner les misères, messieurs les chefs et vous ô ministres intègres et droits ! Livré au froid, à même le sol de l’avenue, il a un briquet à la main. Il ne risque pas de se révolter ni de se flamber. Il n’a pas bu d’alcool et il n’a pas de revendications politiques ! Il est jonché là ! Il n’éclairera pas les médias, s’il ne se flambe pas ! Je suppose qu’il y a des milliers comme cela dans le pays et qui attendent de leurs pays, une INDH quelconque, pour copier la bonne nôtre ! Des milliers dans le monde de l’Islam, des gueux ou des indigents, qui attendent la Zakat* au lieu de votre pèlerinage ostensible et pieux ! Votre pèlerinage c’est ici, votre Kaaba est là ! Et de cet acabit, il ya des a des milliers encore qu’on écrase et qu’on ne voit pas. En Afrique bien sûr, ici même et qu’on ne sent pas !
Sur cette grande avenue, en face de cet immense immeuble en construction, il végète, sous le regard vide de ceux qui ont la même patrie, la même religion ! Il tremble, je suppose, à côté d’une voie que traversent des milliers de voitures, plus ou moins huppées. Des milliers d’ouvriers, de femmes, d’étudiants, de touristes et de badauds-assis, figés sur les terrasses des cafés, baladent dessus leurs scanners, indolemment. Aveuglement ! Personne n’a bougé. Lui non plus : 4 heures après, il est toujours là. Quelles idées, quels oublis, quels sentiments, quels ressentiments ont pu traverser sa mémoire et son esprit ? S’il en a encore qui fonctionnent, malgré son sort déshumanisé, son sordide et déplorable état ! Que retient-il de la vie, de l’Islam, des humains, de leurs chefs, de leurs valeurs, de leurs obligations, des hommes ou de Dieu ? Voire de lui-même, s’il en est conscient ? Est-il à ce point disjoncté, que le vide sature ses méninges ?
Je vois en cet homme, un malade,
Un pauvre, un homme qui a besoin d’aide. je veux lui donner de l’argent. Je retourne sur mes pas pour lui en donner. Quelle que soit la somme, si elle est valable pour 2 ou 3 jours, elle ne lui suffira pas. Il a du tout oublier, ce malade, comme on l’a oublié. Reste-t-il encore un humain si nous les humains, nous l’avons quitté ? Il a oublié son nom? ses parents? ses amis.
Nous sommes au lendemain des fêtes de la nouvelle année musulmane ! Religieuse et nationale de surcroit. Il est là, tel un otage, un chantage, une peine, un défi, une dette, morale et civique, pour notre conscience collective. Si l’on a les yeux encore ouverts ! Hélas, et vous alliez me le reprocher ! Ils sont des milliers, comme cela ! Mais j’estime que ce n’est pas un poids , pour un pays qui cultive les valeurs de l’islam avec son ministère des Awqafs, son Gouvernement vertueux des Verts et des nationalistes! Avec ses deux onéreux Parlements entre autres vastes administrations et beaux édifices. C’est notre devoir et nos droits, que l’on défend on le montrant ! En le secourant….Lui et ses semblables, nos frères ! ô mes frères musulmans ! Tant que des gens pareils endurent son sort, nos prières ne nous servent à rien !
S’il a reçu de l’argent, il le compte même s’il a oublié son propre nom !
Il penche la tête. Il voit sur les billets les chiffres et l’effigie du Roi. Il ne dit pas merci, il ne le pense peut-être pas. Il tient la pièce et les billets et serre dessus les doigts de sa main. Il a donc encore quelque chose d’humain et que l’on partage. Le sens de l’argent. Il faut donc le sauver, car c’est encore un marocain!
Nos responsables détalent, oublient vite, emportés par le cyclone des découvertes, des vertes et des pas mures de leurs ministères et des obligations nouvelles. Ils en oublient pour certains, leur pays et leur ville, à cause de leurs fonctions multiples. Le contraire n’est pas courant. Il en est qui montent des villes de rien et qui les protègent ! C’est un acquis honorable, certain. Bravo Basri, bravo El Himma !
Ailleurs en ces mêmes instants…
Près de Gaza. Des hommes politiques et nos ambassadeurs, des ministres aussi, quittant la quiétude, le luxe et l’aisance de leurs fonctions, sont comme des chevaliers de légende. Ils affrontent comme des anges ou des super héros, les monstres et les dragons, les tyrans qui embrasent l’Orient et détruisent » l’île de Gaza ». Pour la dignité, pour un toit et du respect, un pays pauvre, déchiré et sous embargo, reste chaud et fier du sentiment de vouloir être chez soi ! Sans ni traces de haine, de racisme ou de discrimination. Il veut Sa terre….Mais ça ne suffit pas, il faut partout une justice, pour que ces hypothèses soient vraies, face aux profiteurs et aux indélicats.
Le problème n’est pas inhérent aux seules victimes d’Israël
Et de son oncle américain, il réside partout où il y a des hommes qui ont peur, parce qu’ils ont été piégés et volés, par des égoïstes qui veulent tout prendre pour ne rien laisser Tout reconditionner. Avec comme défense et statut, la différence et la supériorité ! La haine et la différence relaient la peur. La peur d’autrui, la peur qu’il reprenne tout à sa manière, avec plus d’incompréhension et d’oppression. Et plus de répressions, avec en retour et en plus, la volonté de tout rafler. Ainsi les riches de partout, les plus civilisés, indécents ou pas, cultivés selon leurs normes, techniquement avancés, ou avachis, se sont donnés le mot pour dominer le monde et l’épuiser, s’enrichir aux dépens d’autrui. Autrui représente une personne, un groupe, des ouvriers, une minorité ou un pays.
Et notre pauvre homme de tout à l’heure ?
Nu sous sa couverture bleue, nous a donné ici l’occasion de penser et de réfléchir aux blessures d’autrui. Nombreux, qui sur la terre restent incompris. Qui à travers le monde, ma ville, mon pays, ou ma rue, triment affaiblis. Et vient un jour ou chassés de leur travail ou de leur home, par les assurances, comme en Europe, par les parents ou l’époux, se voient un jour vivre sous la drogue ou l’alcool, pour se réchauffer et pour oublier. Qui sous un arbre, en pleine avenue musulmane, qui sous un pont, bleu dans la neige et refroidi, qui déshydraté sous le soleil, ignares et/ou affamés, l’ignorance en sus, les maladies et la pauvreté comme destins.
En attendant son Apocalypse, Netanyahou jubile.
Il nous promet de grossir les rangs des martyrs chez lez Gazaouis. Il s’est promis en cadeau électoral de les servir sur l’autel des urnes. Comme des bêtes sacrificielles ! En les faisant encore éclater ! Les femmes et les enfants d’abord ! Les rares infrastructures surtout ! Les urnes démocratiques israéliennes, affichent leur conviction, soutenu par leurs parrains, qu’il leur est licite de liquider les résistants. Faute de les gazer et de les cramer en souvenir de leur holocauste.
Ces humains de Palestine, seraient-ils jaloux de notre pauvre hère ? Lui qui est si coi et si librement lâché dans la nature ! Sans barbelés et sans mur de la honte pour l’enfermer ! Ils n’en sont maintenant que plus humiliés, nos frères de Gaza! Et nous avec, nous sommes si retournés. Que d’erreurs dans les tactiques des uns et des autres ! Qui plus est, par iniquité complice, nos palestiniens sont injustement honnis, de par les puissances mêmes qui leur ont ôté leurs terres. Ces tyrans qui leur refusent, par connivence et lâcheté, de donner leur nom de Palestine, à leur pays. Espace, qui fut réduit territorialement, au profit d’Israël qui les en a quasiment déportés, amputés de leur nationalité, campés dans les bantoustans concentrationnaires et qui s’y rue périodiquement pour les dévaster. Pour remplir les urnes de Sion, fêter leur démocratie, par un petit de chasse à l’homme, pour expérimenter les armes américaines, sur l’autel d’Abraham, en souvenir des flammes qui l’ont épargné ou de la Croix dudit Jésus, qui remonté chez Dieu, attend peut être de revenir avec les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse afin de libérer Gaza
Le trottoir, c’est ton Gaza, soldat de la rue !
Mais , c’est nous qui t’avons volé ta dignité et ton pays. Fou ? Tu serais dans un asile d’aliénés, médicalisé ! Pauvre ? On te doit pour être moraux et équitables, de vivre protégé dans un centre de charité. Chômeur ? Tu serais dans un travail quelconque pour faire de toi un homme ! Fier, capable d’être apprécié comme, un concitoyen, un voisin, un ami.
Mais la morgue d’Israël ou le laisser aller des nôtres, ont parfois des atomes crochus. Quelque chose à changer. Ils laissent des hommes, sans défenses, marginalisés. Si les bombes d’Israël présagent de la fin du monde, pour préparer l’Eden que Yahvé a promis à Sa Tribu, l’âme d’Abraham et celle de son copain Barak, devraient raisonner le snipper Netanyahou et ses frères assassins !
Nous n’avons qu’une âme et qu’un corps. Tuer un homme c’est comme tuer toute l’humanité. Sentence marocaine, musulmane, qu’il convient de faire partager par nos concitoyens israélites, avec leurs coreligionnaires de Tel-Aviv, de New-York et de Paris, afin de calmer les haines et les colères. Et donner enfin leurs droits aux Palestiniens, en voisins, en cousins et en amis. En tribu préférée de Yahvé, celle qui doit cesser de bouffer du Philistin!Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 18-20 Novembre 2012