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CHRONIQUE
FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.
Chroniques dérisoires et débridées.
Délires positifs
Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.
Sommeils impossibles et réveils difficiles
Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.
Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.
Oublis et mémoire
Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !
Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.
C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !
Délire réflexif et injonctions
Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.
La houle, enfer de bruits
La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !
La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
Nostalgies face au tempsLes anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !
Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !
La fin du monde en 2012
Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !La mémoire des mots et des instants
Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.
Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?
Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.
Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?
Confusion, carambolage des sentiments
Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.
Roulis subintrants, les chants se meurent
Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !
Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !
Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !
Des relents de révoltes aux réformes
Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !
L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !
On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….
La mémoire et la dépersonnalisation
Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?
Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.
Tout est chimie et physique
Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !
Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?
Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !
Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !
Faiblesses, doutes et connivences.
Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !
On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !Infos et critiques nihilistes
Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !Crédits et valeurs, partances et espoirs
DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.
Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?
Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.
Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !
Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !
Charisme et responsabilité
Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !
Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !
Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.
Lois vicieuses, lois perfides
Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !
C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012
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Sujet: PERDU DE VUE
Ce jour n’étais pas comme les autres. Il l’a considéré comme un qui est spécial , critique et sans ressemblant.
C’est vrai !! puisqu’il métra fin a 35 ans d’immigration .
Ca fait 25 ans qu’il a quitté son pays et ses parents , pour aller vivre sous un autre toit , un autre pays plus riche que le sien, un pays qui représentait pour lui la belle vie, le beau avenir, et le très beau rêve qui s’est réalisé après obtention de son diplôme « Docteur en management » .
Ile se souvient encore du jour dans lequel il a obtenu son visa pour le canada ! il s’est éclaté de joix !! enfin fini la pauvreté ! et je vais embrassé la terre du pays du paradis !! les portes du paradis envin ouvertes !!! il a annoncé la bonne nouvelle a ses parents.
Sa mère a su qu’elle ne va pas supporter son éloignement d’elle « c’est mon unique enfants » disait elle .
Son père lui disait a son tour « c’est vrai mais on peut rien faire !! mais soyons raisonnables , soit sûr qu’on bien élevé notre petit et certainement dés qu’il va stabiliser sa situation il va revenir nous voir !! tu vois !! même pas un an et tu va le revoir ! cesse de pleurnicher ! c’est un homme maintenant et il doit chercher son bonheur ! construire son avenir ! c’est un vrai homme et saches qu’il va revenir avec grandes choses de là-bas !! c’est mon fils je le connais très bien !! j’ai confiance en lui » , il disait cela seulement pour consoler la maman et se consoler lui-même ! mais de son fond il savait que peut être qu’il va jamais le revoir !! il a su cela car quand il lui avait posé une question demandant si il allé revenir rapidement ? il n’a pas pu trouvé de réponse !
A l’aéroport il leur a dit « n’ayez pas de crainte !! je ne vais pas m’absenter longtemps . juste le temps pour faire ma carrière et je vair revenir vous voir ! je reviendrais après , je vous promet ! et je vais vous rappeler a chaque fois que j’aurais l’occasion . chaque week-end ! pourquoi pas ?
Il se souvient encore de la dernière fois dans laquelle il avait embrassé ses parents ; il leur a dit alors que leurs larmes ne cessait de tomber « je vous rappel dés que je serais là-bas !! prenez soin de vous !! ne pleurez pas s’il vous plais !!!!
Sa mère lui a répondu : « souvient toi petit que t’a famille t’aime trop , et que même l’argent du monde ne sera te la remplacer !!
Puis partit ! jamais il n’est revenu ! ni téléphoné !
Il est au canada . il se souvient qu’il a été bien reçu … il a trouvé un beau job … ………….. il commencé a gagner de l’argent …………. monté sa propre entreprise ….. s’est marié avec un canadienne.. a eu des enfants mais un jour il s’est bloqué devants le miroir !! ou est ce jeune marocain plein de rêve et d’espoirs ? c’est un vieux maintenant !! il bien réalisé tout ses rêves !! mais il a perdu aussi beaucoup de choses !!!!! 35 ans passé sans un seul instant de repos ! de concentration !!
35 ans passa si vite a un point qu’il ne s’est même pas rendu compte de son âge ni du temps !!!
35 ans passa dans lesquelles il a perdu grande chose !!! les lien le liant a ses origines !!! ou en est t’il de tout cela !!! 35 ans sans avoir pris la peine de demander d’après ses parents !! les appeler !! revenir au pays !!! els voir !!!! sa religion !! ses traditions !! il collé une peau étrangère sur sa peau originale et quand il essayé de l’enlever pour voir celle d’origine il n’a pas pu le faire !!
35 ans passé et voila qu’il se retrouve aves deux enfants canadiens ne sachant aucune choses sur leurs racines !!! du pays source !! même leurs prénoms « Nathalie et Paul »
Il a réalisé tout ses rêves mais a perdu le plus précieux !! « les origines !! les racines !! »
Mais il s’est dit peut être qu’il n’est pas si tard . j’ai besoin de sentir l’odeur du bled !!
Il a demandé a ses enfants de l’accompagnes mais il ont refusé « l’Afrique ? jamais !!! mon père est devenu fou ! »
Ça fait 35 ans qu’il parti seul et voila qu’il revient seul .
L’avion sur terre du Maroc sous un soleil si chaud réchauffant les cœurs . la terre natale .
Dés qu’il a mis son pied sur le goudron bien chaud la joie est revenu a son cœur !! un bonheur qu’il n’a jamais ressenti a l’étranger ! je suis revenu !! je ressens l’odeur du pays .
« le beau soleil c’est mieux !! Mon pays !! Ma vrai vie ! Je m’en fou de tout «
Il s’est senti prêt a laisser tout !! a perdre tout mais a une condition ; qu’il revient comme il était avants ! Amoureux de la vie ! aller de nouveau avec ses amis a la plage, s’assoir devants la porte de la maison pendant des heures et des heures en discutant avec les amis et le voisins tout en buvant un délissant verre de thé que sa mère a préparée . Beaucoup de souvenirs ……
Il prit le chemin de la ville natale. tout a changé.. Ou sont les arbres flottants dans un vert éblouissant ? la belle nature ? il y’en a que des bâtiments !! Des villas sur les côtés ! des usines ! Des nouveaux quartiers ! la ville pleines de voitures de cars, d’autobus ! tout a changé a un point qu’il même pas su d‘ou aller a fin d’escaler enfin sur son quartier !! il n’a pas pu le reconnaitre qu’après avoir demandé a un passant .
Tout a coup il Lisa dans une pancarte d’un café un nom familier pour lui « café liberté » c’est bien celui dans lequel il passait ses soirée avec ses amis. même le café changé « grandit, devenu plus splendide, plus moderne ».
Son cœur a commencé a battre rapidement !! il savais que leurs maison familiale se trouvait juste derrière ce dernier !!
Il s’approchas pas a pas ! en c’était la grande surprise !! y’a plus de maison !! y’a juste une terre vague !! il commença trembler !!! ses dents rinçais !! avans qu’il se retourna il entendit une voix derrière lui disant : « vous cherchez quelque chose monsieur ?
– S’il vous plaît ! connaissez-vous les propriétaires de cette terre ? enfin les ancien habitants de la maison qui se trouvait içi ? sur cette terre ?
– Non mais j’ai entendu parlé que la terre s’est écroulée la tête des ses habitants et il sont mort tout les deux !! les pauvres ! cette maison était vraiment un danger pour les voisins car il était trop vielle !! vous savez avec les pluies que connais la région c’est tout a fais normale que se genre d’habitation ne puisse y résister !!
A cet instant même il a senti que ses jambes n’ont plus de forces pour le tenir !! tombé sur terre .
« Je suis perdu »Conclusion : « aimez vous ! y’a rien dans cette vie qui pourra remplacer votre famille !! vos parents ! vos frêres et sœurs ! vos conjoints , vos grand parents ,oncles, tantes, cousins , neveux, amis ni vos origines , aves mes salutations ; EL AKKAF Nizar 2011-12-31 »
EL AKKAF Nizar
31/12/11PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES
Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y a pour la lecture…
Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.
Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.ARBRES ET TROTTOIRS
Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraichissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bucher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïna laka ma lane yakouna qate înedaka ?’’ Réduits, exigües, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.HOMO SAPIENS
L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accaparateurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.THÉÂTRE PROLIFIQUE
Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL
Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forets et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.LA VIE LEUR VIENT DU CIEL
Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brulant arbres, charbon et bois.
A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !LES ARBRES, NOS CONCITOYENS
Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles de bambous, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur cortes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES
On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI
Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physicochimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Janvier 2012
DSK-ÂNERIES ? DSK-GATE ?
Que cessent les âneries hypocrites et insanes,
Que l’on colle à Dominique Strauss Kahn !
Et qu’on arrête de tirer sur les foules en Syrie !Que doivent-ils penser de DSK, ce vieux mâle ?
Un homme piégé par le cul d‘une femme ?
Un sadique pourceau, un seigneur atavique ?
Un brillant séducteur, un homme du Neandertal ?
Un dirigeant à craindre, super cadre de génie ?J’ai une sympathie pour ceux qui se présentent devant la Justice
Sauf que la justice a ses humeurs suspectes et ses clercs retors !
Celle d’Amérique serait-elle plus clémente qu’à Paris ?
Voici que, sans pudeur, la politique éclate à découvert,
La veille du scrutin, targué de démocratique.On en veut au bonhomme, parce qu’il suspecte,
Téléphone perdu oblige, une cogitation des tenants de l’État !
Conspiration du pouvoir, sordide félonie, haute en couleurs,
Qui montre tant de rancœurs entre Partis et opposants.
Entre l’Élysée, son maître actuel et ses conquérants.Fidèles lecteurs, copieurs impénitents, suiveurs au pas,
Aveugles des dérives, ici on en est le miroir d’airain,
Que la brume du temps, impavide, enveloppe !
On regarde à notre façon, les yeux sur l’Europe
Le corps et l’esprit sur les reflets de l’Amérique.L’Olympe dégringole, ses demi-dieux sont des Satyres.
Des monstres, rien ne cache leurs faiblesses humaines.
Non pas les Dryades, ces divas qui ensorcellent les mâles,
Et rendent aux drapeaux les plus flaccides leurs couleurs viriles.Qu’elles soient en villas exotiques, à Marrakech, au Brésil,
À Tokyo en splendides hôtels, à Hawaï dans quelque île,
Ou là, dans les crépusculaires forêts de Vercingétorix…
Elles sont libres de se promener et d’offrir leurs jachères !En Gaule, là où les Druides du négoce, faute d’autels
Pour leurs offrandes et leurs incantations pour plaire
S’offrent des nymphettes, des vierges à tout faire,
Pour étendre leur gui et leur lierre sur les Bois de BoulogneLa Grèce est en faillite, vivement la relève et l’Euro !
Mais, je maintiens que l’Olympe dégringole
Ses demi- dieux sont à nu et ses saints en folie.
Accrochés aux voluptés du pouvoir qu’ils transcendent,
Ils montrent leurs faiblesses, contre vents et marées.Ils régissent en maîtres absolus le profil des nations,
Les têtes des chefs et des hommes leurs prières,
Qu’ils liquident quand frappe de Zeus, le tonnerre !Ils s’érigent en maîtres des courbes et des flancs,
Tant au dessus des femmes, les vraies, que des images
Des infos, des leurres virtuels, d’hypothétiques vérités,
Pour d’obscures subversions et de sinistres mirages.Quelle que soit la hauteur de leurs talents,
La portée de leurs voix latines ou les planches
Du dimanche où enfants ils se sont connus
Les farfadets espiègles poussent à la trahison.
On l’a vu avec d’autres, dans la même république !Ils ont la duperie pour arme et la tromperie ultime,
L’hypocrisie sournoise, pernicieuse et perverse,
Sinon, l’arrogance comme valeur première :
Un exploit de colosses pour les nains étoilés !En dehors des armes de destruction massive,
Pour combattre les milices méfiantes et les tyrans,
Provoquer des putschs et des félons la destruction.
Fourbes, menteurs, imposteurs, ils sont le démon.Et ce n’est pas un jouisseur public, un noceur invétéré,
Ou semblant l’être, tel que par leurs soins amplifié,
Qui va les arrêter dans leurs sordides manigances,
Les combines ourdies ou les manipulations.Le grand faune, en son genre par les chiffres, déluré,
Maître es-cathedra, est le pape des puissants lobbies.
Pour nous, il est le séducteur brillant de la tête et assidu,
Qui se tourne comme un pervers sur les proies arrondies,
Un satyre ça tire, on le sait, même sur les inconnues !Des putes , que sais-je ? Des courtisanes avilies ?
Hétaires, caudataires, qui font le commerce de chair,
Esclaves de proxénètes qui vendent les mercenaires
D’une armée de haut vol, entre drogues et affaires.Non ! Je vous prie de vous efforcer au respect
Pour la dignité de la gente et de l’espèce humaine,
Que sont les ouvrières exaltées de la plèbe érotique.Femmes dévouées aux hommes, pour leurs plaisirs
Ingrats, au gagne-pain banal, à la charité exemplaire,
Il est des peuples fiers, qui subissent les mêmes affres‘’DSK a la prostitution en horreur’’, force est d’y croire !
Il a ses entrées, ses partenaires attitrées, ses gloires !
Non pas celles à deux sous, asservies aux pires besognes !
Les aristos ont les leurs, la horde prolétaire, les débris siens,
Les reliefs après des décades de joyeux festins.Les plus les riches ont leurs douces espèces, les geishas.
Celles qu’honorent les sportifs, les artistes, les puissants.
C’est sa façon de faire rimer son nom à Dominique,
Avec l’art et les honneurs, les hormones et la nique !Peut-être, qu’on veut planter le bonhomme au musée,
Comme un insecte que l’on fixe, alors qu’il continue
De battre de l’aile et faire des élytres du bruit .L’entomologiste, en maître de cérémonie, épuisé,
Veut le planter vivant sur une planche de collections,
Sans préparation , une sépulture sans précautions.Quand d’autres se font adorateurs serviles du démon,
Et que la Syrie s’emmure, continuant sur les siens les tirs,
Le Kahn vénère le Seigneur D. à travers sa pâture,
En communiant avec ses plus généreuses créatures,
Des belles et des moins belles, on n’a pas compté,
Des comparses jaloux celles qui attirent les ires !KENITRA, LE 04 DÉCEMBRE 2011
VERS LIBRES PREMIER JET DE CE DIMANCHE 04 12 2011
POUR VOTRE PLAISIR ET VOTRE DÉTENTEPS : J’AI MIS DANS LE TABLEAU UNE PETITE » PUCE «
UN » TRUC » HORS SUJET, UN CLIN D’OEIL
COMME LES CARICATURISTES QUI PLACENT
UNE COCCINELLE SUR LEUR DESSIN
UNE SIGNATURE QUI AMPLIFIE UN GESTE
PAR SA PETITESSE !C’EST POUR NE PAS OUBLIER LE CAS DE LA SYRIE
CE PEUPLE LONGTEMPS HUMILIE
QUE L’ON SAIGNE
ET DONT LE CAS DOIT NOUS INTERPELLER PLUS QUE DSK
ET QU’IL FAUT LÂCHER POUR S’OCCUPER
DE CETTE CAUSE BIEN PLUS SERIEUSE

Que crier comme malheurs sur la tête du dernier Lion de Syrie ?
Mon cher confrère Docteur Bachar El Assad,
Si j’étais syrien, je n’aurais pas osé t’interpeler sur ce ton, par respect ou par crainte ou simplement par timidité et lâcheté. Je n’ai ni conseil ni ordonnance à te donner. Des doutes et des imprécations, une exhortation ? Un exorde ou une harangue, une bravade peut-être ? Ton Peuple t’a demandé de partir ! Soit ! Quelle honte y avait-il à l’écouter, dignement ? Oui, dignement pour tous, dans la paix et le respect mutuel ? Maintenant, analysons les faits. Quel droit de possession as-tu sur lui et sur ses terres, pour vouloir persister au pouvoir, malgré lui ? Ne crains-tu pas d’être la cause d’une déflagration possible, tant souhaitée par les ennemis des peuples de la région ? Tu t’en fiches ! Hé ho Assad, tu me reçois ?
Faute de traitement psychique ou de discussions philosophiques, analysons les symptômes ci-après. Mondialisation, ingérences, crises du Moyen-Orient, patrie, existence et libertés, démocratie et malfrats. Voilà des mots qu’il faut redéfinir en parlant du destin et des déterminations, comme de votre gouvernance politique et de l’effet de lassitude devant des échecs patents. C’est à toi que je parle, Docteur !
Maltraiter, humilier, terroriser, torturer ! Assiéger, affamer, exiler ou emprisonner, supplicier avant de pendre. Bombarder, asphyxier, brûler…Le sang coule, le sang coule à flots sur les os calcinés devenues des braises puantes. Ailleurs, les corps sont enfouis dans des charniers et des fosses communes. Les criminels recherchés ne restent pas longtemps à la barre ! Ce sont des images d’un film d’horreur ! Non, des infos contemporaines ! Ce n’est pas bon pour un Médecin !
Tes sujets t’exècrent, ils te disent à en mourir, barra, barra ! Va-t-en ! La terre va à la terre, que reste-t-il d’humain ? Que restera-t-il de ton corps, pharaon et toi ersatz de César ? Une âme ? Ou rien, si tu ne crois pas comme tes pareils ! Le Kadhafi, ne t’as rien inspiré, Confrère ?
Quel oracle attends-tu Bachar ? Des bombes sur ta tête ? Quel genre d’enfer attendrait alors ton âme, Assad ! Puisqu’il faut bien une âme même au plus vil des corps ! Force est pour le feu des enfers de te refuser, car il se couvrirait de honte en cautérisant de moins coupables que toi ! Des crimes, tu en commets à l’échelle industrielle, comme Hitler et l’état de Sion ! Alors, pour respecter Student et Dante, que l’on jette ton corps dans la jungle ou dans une fosse aux lions ! Non, aux loups et aux hyènes ! Mais, les pauvres fauves vomiraient leurs viscères rien qu’en te regardant, Du-Lion ! Tu leur ferais si peur ?
Dieu n’a pas prévu d’enfers dignes de ton espèce ni de ta dimension. Ainsi, pas besoin d’attendre l’Au-delà et la Résurrection et perdre son temps pour ton dernier jugement. Ton cas est décidé, tu sais quelque chose de l’inquisition ! Tu la pratiques ! Tu iras tout de suite en Enfer, avant la Résurrection et le Grand Jugement, pour y cuire un peu plus que les autres ! Oui tu es un dur à cuir ! Malgré tout, il ne fera pas d’exceptions ! Car il faut venger tes victimes, ces milliers de militants qui ont baigné dans leur sang ! Ces vieux, ces femmes et ces jeunes enfants ! Ô Lion, aimerais-tu que les tiens souffrent à ta place la loi du talion ?
C’est vrai que la religion n’est faite que pour les subalternes. Tant qu’on le dit et qu’on le répète dans la littérature et dans les faits. Quand on voit les chefs et leur impunité, leurs coudées franches, on se dit qu’ils ne risquent rien. Car il n’y a ni enfer ni d’Au-delà pour eux,
pensent-ils ! Ils ne croient ni aux mythes ni à la métaphysique ! C’est juste une satisfaction, une promesse et une peur entretenue, assortie d’une sanction pour maîtriser le bas peuple. Un opium pour assujettir les domestiques des chefs qui s’éternisent sur les commandes ! Les gens cultivés, intelligents et riches, les gens qui possèdent un pouvoir illimité, n’y croient pas ! Leur pouvoir est d’autant plus large et grand quand ils ne perçoivent pas Dieu au bout de leurs actes. Car Sa crainte peut limiter les excès et empêcher les exactions des plus impudents ! Et toi Assad ?
La force, la richesse, le pouvoir illimité ou illégitime des empereurs ne s’arrêtent pas. Au nom des dieux, de la tribu et du clan, de la force des armées et de l’argent, nous sommes partis de l’asservissement historique et de l’esclavage immémorial pour y retourner de nouveau, sans discriminations, sur toutes les races ! N’est-ce pas Chef ?
Que crier face aux monstres comme imprécations et anathèmes ? Aux potentats, ferrés aux pouvoirs, qu’ils cumulent et qu’ils ne respectent pas ? Que penser de ceux qui déciment les foules des manifestants et qui scorent sur des milliers de meurtres pour garder le pouvoir sur des gens qui les détestent et qui ne s’en cachent pas ? Qu’y a-t-il d’héréditaire dans des soi-disant républiques où les prédécesseurs des despotes actuels sont issus de violences et de coups d’états, de putschs commis par des félons ? Quel genre de démocratie et de libertés laissent-ils aux hommes, ces dictateurs implacables et ces tyrans venus d’une autre ère ? Dis, parle !
On n’a qu’une vie. Nous du moins, pas votre Excellence ! Pardon, Votre Pestilence ! Il s’agit de la préserver avec la dignité indue et les libertés qui vont avec. Mais nos opinions, nos caractères, nos humeurs nos cultures, nous poussent vers des horizons et des extrêmes. Les plus puissants et les plus riches n’ont en jamais assez et ne laissent souvent rien en dehors des cercles de leurs affidés ! C’est naturel et incontournable pour régner sur les siens ! Demandez à Machiavel !
Les vies de leurs opposants ne comptent pas ! Même si ce sont des foules par dizaines de milliers et qui se déterminent dans la rue et crient leurs opinions et leurs choix ! Ils utilisent l’artillerie lourde et les bombardements par avion ! On l’a vu en la Libye de Kadhafi. Poussé à bout, qui empêchera le récalcitrant Assad de reproduire le même scénario en Syrie afin de ne pas céder son pouvoir ?
Le pouvoir dont le Peuple veut le déloger. La sédition, les émeutes et les insurrections, qu’à cela ne tienne ! L’Armée, qui fut incapable de reprendre le Golan, servira à mater ces révolutions. Sans doute, Israël n’est pas payé pour le défendre par humanité. Au contraire elle doit jouir. Et l’on attend BHL, Sarkosy et Clinton sur le perron, en train de chercher des opposants dociles aux fins de demander à l’OTAN de faire un autre stage, à son service, en série, en Syrie. Pardon, un autre ratissage, afin de déloger le monstre de son caniveau et d’exorciser son démon ! Je parle de toi, Assad !
Mais l’armée fidèle à son maître protecteur, le protégera et le défendra, faute de pouvoir renverser son chef. En tous cas, elle défendra manu militari ses fins égocentriques et ses intérêts de classe au pouvoir et aux affaires ! C’est ce que tu espères, Assad ! A moins qu’on ne lui donne, qu’on ne lui ordonne, une autre procédure, moins brutale, moins acharnées et moins dévastatrice. Un peu plus du genre des Borgia, du poison ! Afin de ne pas détruire toute l’infrastructure du pays, comme l’aviation des coalisés l’a fait aux dépens de la rurale Libye ! Autrement, c’est un autre musée de la civilisation arabe et musulmane qui sera, comme l’Irak, dévasté ! Je t’entends dire Assad, « Après moi, le déluge ! »…
Détruire un pays, une nation, mais pour les êtres vivants ? N’est-ce pas cruel et inique de les supprimer et de leur ôter la seule vie que leur a donnée le bon Dieu ? Déjà que la nature humaine est fragile et fugace et que les destins la conditionnent, s’ils ne la déterminent pas ! Que dire quand on est handicapés par la nature, la malade, affaibli ou pauvre et sujets à l’exclusion, à la discrimination et aux racismes divers ! Qui plus est dans un pays sous-développé que dirige un cruel maton ? Un peu comme toi, Doc !
Un abominable tyran qui ne respecte ni la vie ni la démocratie et pour lequel les droits des citoyen n’existent pas. C’est-à-dire un garde chiourmes, un débile aux ordres de l’étranger, assez inculte et peureux, isolé ou taré, infamant ou devenu tel, mais tout à fait à l’opposé du débraillé et insolent Kadhafi, qui faisait du moins verbalement, la nique aux grandes puissances ! On a vu que c’était du bide ! Car, quand il fallait le chasser, pour en débarrasser le plancher de la planète, surchauffé par le printemps arabe, ça a demandé ‘’zéro mort’’ à l’Occident ! Un peu plus du côté libyen ! C’est ce que tu cherches, triste Assad ?
Passons ! Je parle aussi bien des Syriens que des Palestiniens. Des terres spoliées, des monstrueux racistes qui les maintiennent dans l’apartheid, dénués du respect qui leur est dû et de leurs terres et quasiment mi en prison. Tout un peuple est en prison, à cause de sa religion ! Je parle des Noirs aussi, de toute l’Afrique, éternelle colonie, à l’instar des mulâtres du Maghreb, ou presque ! Étant heureux que par-ci par là, qu’il reste des îlots de libertés pour faire, par delà le printemps des autocrates, de miraculeuses exceptions ! Destins embellis par le pare-choc de la baraka locale. Un pacifisme relatif où la simple intelligence permet à certains de nos chefs, de guider leurs pays dans la paix, en les respectant parfois, en écoutant les administrés, en encadrant les gens et en les ménageant ! Amen !
ADM ! Elles tonnent et lâchent des nuages de feu, des tempêtes explosives, des produits chimiques, des poisons brûlants ! Que ceux qui les fabriquent arrêtent ! Que les armes cessent de menacer les voisins ! Que les spoliateurs, les receleurs des terres et des lieux saints, les rendent à leurs propriétaires ! Aucune concession n’a été faite par nul Dieu à une tribu quelle qu’elle soit, face à une autre. Nous sommes tous les enfants de Dieu ! Tous les hommes sont égaux ! Il n’y a que des mensonges et des mythes, qui servent de boniments et d’alibis aux uns pour maintenir en esclavages les autres ! Nulle espèce n’est supérieure aux autres, quelles que soient les motivations raciales ou les fallacieux prétextes religieux, les critères de supériorité des races, pour établir des normes et infliger des ségrégations entre les personnes. Ça t’étonne, Docteur Assad ?
Que les armes se tournent contre l’ignorance, la pauvreté et les exclusions ! Que les armes, avortent de leurs balles, que les murs de la honte tombent, que les urnes les remplacent en toute liberté ! Mais ce ne sont pas les lobbies des profiteurs en tous genres, les racistes par essence, les xénophobes héréditaires, les empereurs et leurs suppôts sataniques qui vont nous écouter ce délire pacifiste, ni toi Assad. La barrière des espèces, leurs barrières méningées s’interposent, édifiant et élevant des murs de doutes, la peur et la haine, entre leur arrogante et ‘’ superbe humanité’’ et notre simple et dérisoire humilité ! Les Supraterrestres, faits d’autres chose que de l’argile, nous voient tellement d’en haut qu’on ne supporte pas le vertige!
Que les armes se tournent contre les tyrans qui maintiennent leurs peuples dans la peur et l’ignorance et qui les poussent aux extrémismes divers pour demeurer la hantise de ceux qui s’en méfient le plus ! Les impérialistes. Les colons inassouvis qui les exècrent, sans respect pour leurs religions, leur dieu ou leurs saints. Qu’est ce qui t’attend Assad, après Saddam, Ben Laden et Kadhafi ?
Que les maux et les malédictions s’abattent sur ta crinière, Assad ? Que les misères frappent les têtes des satrapes qui détestent leurs peuples. Ceux qui les volent et qui les asservissent. Ceux qui les vendant aux machiavéliques parrains qui assurent en retour leur impunité et leurs arrières ! Comme toi ? Penses-tu après ces épreuves que tu resteras président, Docteur Assad ?
L’Ordre des médecins a dû te radier ! Je n’aurais pas voulu t’appeler confrère, mais la formule de politesse a voulu que j’introduise ma harangue de cette périlleuse façon ! Je m’excuse des susceptibilités que j’ai écornées !
Tous ces exemples ne te suffisent-ils pas ? Penses-tu qu’une guerre régionale, embrasant arabes et musulmans, puisse te maintenir sur ton trône troué ? Face aux grandes puissances qui t’abhorrent et contre ton peuple qui te vomit ! Même s’il y a avait des Syriens neutres et passifs ou pacifiste, tu as renversé leur humeur, leur opinion et leur jugement. La colère les a rendus plus courageux et moins respectueux encore. Depuis, c’est ton régime en entier, qu’ils veulent renverser et annihiler. Tu es perdu mon Pote !
N’est-il pas encore temps pour une salvatrice reddition ? Une échappée adoubée, doublée d’un exil, exceptionnellement respecté, pour sauver encore la situation ? Non, tu as raté cette opportunité ! Sinon, combien de temps résisteras-tu encore ? Un mois, un an, pour te sortir de ta tanière ou pire de ton caniveau ? Combien de milliers de syriens devront payer le sacrifice avant de trouver le chemin des urnes à leur futur président ? Tu préfères fuir au dernier moment, comme le Roi des rois d’Afrique ? Et d’être pilonné après de traitresses promesses et trahi par de pervers félons ?
Les satrapes les apeurent et les maintiennent comme des proies face aux goules. Procédés identiques, quels que soient les aires que ces lions hantent et que leurs dompteurs profanent. Leur issue est celle de tous les despotes, la fuite, malheureuse et lâche ! Ou après des milliers de morts comme salaire, la guerre civile, la colonisation et la potence ! C’est ce que tu veux ?
Sinon, les cendres en terre ou le coulage dans du ciment dans l’océan. Rarement la justice, mais toujours la honte et la saisie inéluctable des biens spoliés durant leurs interminables mandats. Et la ruine de leurs familles, maudites pour toujours… Une tâche noire sur ton pays ! Voilà Bachar l’Humain, fils du Lion Assad, ce que tu as trouvé pour ta famille et à ta descendance. De la haine et du mépris.
Honte à l’humanité d’avoir commis des Caïn et des Hitler ou des Assad ! Et d’y ajouter ces âneries d’avoir illustré aux States et en Orient, des bâtards odieux en guise de chefs de père en fils. Des canailles immondes qui ont prospéré depuis une décade ! De vrais blasphèmes contre l’humanité, toutes religions confondues ! Et ces monstres, les Occidentaux en sont fiers et ne s’en plaignent pas …Pourtant, des Ben Laden, des Kadhafi, des Saddam des Assad !
Honte à l’ONU, honte à l’Amérique qui s’amuse à gérer le monde ! A parler hypocritement de paix, de démocratie, de culture, de libertés et de droits de l’homme, en tolérant que des malfrats, des incapables retournent les armes achetées chez eux, contre les leurs ! Des armes que les grandes puissances leur vendent ! Mais c’est peut-être voulu, que ce commerce des gadgets et des vieilles pétoires, leur pètent entre les mains ? C’est deux fois utile ! L’art de la guerre est doublé de celui des affaires. La quiétude pour le marchand qui se complait dans sa supériorité ! N’est-ce pas Toubib des yeux ! Ah t’as pas vu comme ça ?
Des paramètres impérieux et inéluctables éclairent ces complots ourdis et ces manigances ! L’assurance de la force d’Israël, le gommage du nucléaire, dit sale, la possession de toutes les sources de pétrole, la mainmise sur les avant-postes et la région, face aux géants de l’Extrême-Orient ! Une nouvelle bataille pour chambouler l’Orient, pour créer un front de guerre et mouiller jusqu’aux os, l’Iran et toute la région avec, qui sait ? Le dernier choc pour enterrer la Palestine, l’Islam et sa civilisation, provient de Syrie ! De toi, Assad, le mécréant!
Criminels et despotes sont-ce des synonymes ? Non. Volontaires ou pas, ce sont de bons acteurs, des martyrs de la cause impérialiste. Il faudra encore démêler ces mots, au moment ou en fait, on n’a pas élucidé les précédents.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 14 Novembre 2011