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Sujet: ELGUERROUJ tire sa révérence
Hicham el-Guerrouj tire sa révérence (Marianne 26/05/2006)
La star du demi-fond marocain, idole de tout un peuple, met un terme à sa carrière, riche en records et en titres internationaux.
« Salut l’artiste ! ». C’est ce que l’on a coutume de dire lorsqu’un immense champion, qui a fait rêver des millions de fans, quitte la compétition. Hicham el-Guerrouj est de ceux-là. Après dix années d’une carrière bien remplie, l’athlète marocain, âgé de 32 ans, spécialiste du 1500, puis du 5000 mètres, vient d’annoncer sa retraite sportive.
« Je n’ai aucune envie ou raison de poursuivre la compétition. Je (l’)abandonne pour consacrer plus de temps à ma famille et me concentrer sur mes affaires », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse à Casablanca. Et c’est tout un peuple qui s’est levé, d’un seul homme, pour rendre hommage au « TGV » d’Ifrane, dont la silhouette longiligne et les foulées pleines de grâce font désormais partie de la légende de l’athlétisme. Et quelle légende !
L’homme aux quatre titres de champion du monde, entre 1997 et 2000, n’avait-il pas réinventé le 1500 mètres : un sprint lancé dès la moitié de la course, qui laissait la plupart du temps ses adversaires sur place. Et puis, il y a les records : celui qui avait aligné la bagatelle de 50 victoires d’affilée en 98 courses, était descendu 33 fois en dessous des 3’30 sur le 1500 ! Avec en prime le record du monde de la spécialité en 3’26’. Un chrono de rêve qui reste encore un sommet inaccessible pour bien des spécialistes du demi-fond. Sans oublier sa carrière olympique, qui, de malchance en malédictions, s’acheva en apothéose aux derniers Jeux d’Athènes, avec deux médailles d’or, sur le 1500 et le 5000 m.
Et le concert de louanges qui entoure cette comète de la piste n’est pas que de circonstance. En plus d’être un énorme champion et un monstre de modestie, le natif de Berkane dans le Rif oriental avait du cœur, lui qui avait fondé une association, « Beni Snassen », pour promouvoir le sport, l’éducation et la culture dans sa région natale. Il s’était également opposé fermement aux actes terroristes qui avaient ensanglanté Casablanca (en mai 2003), en apparaissant à la télévision, vêtu d’une tenue traditionnelle, pour rappeler au monde que les amalgames sur l’islam n’avaient pas lieu d’être.
Hicham El Guerrouj avait commencé à briller dans les stades en mettant un terme au règne de son rival algérien, le grand Noureddine Morceli. Mais personne n’a réussi à l’enterrer, lui, sur la piste. On cherche en vain qui, aujourd’hui, aura les reins (et les jambes) assez solides pour lui succéder.
Le 25/05/2006 à 7 h 00 – par Skander Houidi
© Copyright Marianne
P.S. Pour les curieux, le nom de famille » ELGUERROUJ » dérive de Tamazight. En effet, on dit :
Agerruj ( lire Aguerrouj), et au féminin, on dit : Tagerrujt ( lire thaguerroujth). Ce mot signifie « le trésor » et par extension les boîtiers où on cache les bijoux.
La demande d’un visa Schengen relève du parcours du combattant. Queues interminables, nuits blanches et stress sont le calvaire pour les personnes désirant se rendre en Europe. Pour en finir avec ces situations «humiliantes», les services consulaires innovent. Après l’Espagne (cf. -www.leconomiste.com), c’est au tour de la France de mettre en place une nouvelle organisation du service des visas.
Désormais, il faudra passer par l’internet -histoire d’être à la page- pour effectuer sa demande. Ainsi, il faudra prendre rendez-vous via le site web du consulat -www.consulfrance-ma.org.Le nouveau système concerne les demandes de visas touristiques dont les candidatures constituent environ 60% des dossiers présentés au consulat. En clair, les intéressés devront choisir sur le site Internet une date de rendez-vous parmi celles proposées. Mais attention! Le visa pour la France n’est plus une affaire de deux jours. La demande doit être faite longtemps à l’avance. Gilles Bienvenu, consul général, explique qu’il s’agit de «rompre avec cette habitude de dépôt de dossier au dernier moment». Avec le risque d’un dossier traité «à la va-vite» et refusé pour «mauvaise évaluation». La procédure d’obtention de visa a été repensée en préparation à la saison estivale où le nombre de demandes passe du simple au double, soit environ 400 candidatures quotidiennes à 800. Un rush qui se répercute par des files d’attente sans fin.
La nouvelle formule de rendez-vous devrait être opérationnelle dès la fin du mois de juin. Sa mise en place n’attend que l’installation du logiciel de gestion électronique.
La question se pose cependant quant à l’adaptabilité d’un tel système à la population marocaine. Celle-ci connaît toujours une faible connectivité et des connaissances en informatique encore réduites. Mais pour les responsables français, «il n’est plus question de recevoir des gens comme cela». Ils expliquent que des solutions spécifiques pourront être trouvées pour des cas particuliers.
A signaler que certaines catégories de dossiers continueront à bénéficier de traitement de faveur et de procédure facilitée. Il s’agit notamment des chefs d’entreprises, des membres d’organismes rattachés à la Chambre de commerce ainsi que les candidatures à l’obtention de visas long séjour, pour études notamment.Pour le moment, la présence physique n’est pas exigée notamment pour les personnes représentées par un courtier dûment habilité, pour les voyages de groupes ou pour les demandes familiales.
Cela risque de changer avec l’instauration prochaine des visas biométriques dans tous les consulats des Etats de l’espace Schengen.De 35 à 60 euros
L’automne prochain sera chaud avec la flambée des tarifs des visas Schengen. De 35 euros (385 DH) à 60 euros (660 DH). L’augmentation est justifiée par l’instauration prochaine des visas biométriques dont la réalisation nécessite des équipements et outils de travail plus coûteux.
La mesure concerne tous les pays de l’ensemble Schengen et devait entrer en vigueur dès cet été.L’échéance a aujourd’hui été repoussée au début de l’année 2007.
Parmi les majeures conséquences de ce changement, la nécessité de la présence physique du postulant qui devra déposer ses empreintes digitales (comme pour les visas US). Des mesures encore plus compliquées qui porteront peut-être à la hausse le taux de refus des visas déjà assez important. Au consulat français, il est de 38% environ.Ichrak Moubsit
Source : L’EconomisteAudiovisuel. Révolution sur les ondes:
…Sur les onze licences proprement dites, il n’y a en fait qu’une seule chaîne de télévision qui a été autorisée à émettre. Sans surprise, l’unique licence de télé a été octroyée à Médi 1 Sat, le projet franco-marocain piloté par l’énigmatique Pierre Casalta, patron de Médi 1, et appuyé par l’hôte du Palais de l’Élysée en personne. La véritable libéralisation de l’audiovisuel est donc à chercher du côté des radios. En tout, dix nouvelles stations devront bientôt émettre dans différentes régions du pays. Kamal Lahlou, éditeur de presse et publicitaire, hérite de trois stations régionales couvrant respectivement Marrakech, Agadir et Fès. Abderrahmane Adaoui, célèbre présentateur du journal télé à la RTM puis à Abou Dhabi, fait son come-back à travers Radio Plus et Atlas FM, deux stations de radio basées à Marrakech et à Agadir. Casablanca n’est pas en reste, avec Likoulli Annass, une station dirigée par Rachid Hayek, un producteur musical casablancais. Les descendants de Abdelkrim décrochent également une licence avec une station rifaine, initiée par deux jeunes Maroco-néerlandais. Les licences de radios économiques reviennent, quant à elles, respectivement au groupe Eco-Médias (Assabah et L’économiste) et au très médiatique Thami Ghorfi (président d’une école privée de commerce). Reste l’outsider de la liste, le seul rescapé de ce que des sources proches du dossier appellent “le groupe de la mort”. Younès Boumehdi, fils du général du même nom, décroche la seule licence de station musicale multirégionale du pays. Face à lui, des poids lourds tels les frères Chaâbi, le puissant Mohamed Mounir Majidi et Jettou junior repartent bredouilles. Aucune explication du côté des sages. “La procédure a été scrupuleusement respectée et les projets largement défendus par leurs initiateurs. Tous avaient les mêmes chances de voir le jour”, explique-t-on.
Source : Telquel
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Rabat, 10/05/06 – Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a décidé d’octroyer onze nouvelles licences d’établissement et d’exploitation de services privés de radio et de télévision, indique un communiqué du CSCA.
Cette décision, prise lors de la réunion plénière du CSCA, mercredi à Rabat, porte sur une télévision satellitaire d’information générale nationale et internationale, deux radios locales de proximité, couvrant respectivement les villes de Marrakech et d’Agadir et quatre radios régionales de proximité, couvrant respectivement les bassins d’audience de Casablanca, de Fès-Meknès, de Marrakech et d’Agadir.
Il s’agit également d’une radio multirégionale musicale couvrant les bassins d’audience de Rabat, de Casablanca et de Marrakech, d’une radio multirégionale de proximité couvrant les bassins d’audience du Nord, du Rif et de l’Oriental, d’une radio multirégionale thématique (économie et finances) couvrant les bassins d’audience de Rabat et de Casablanca, et d’une radio multirégionale thématique (économie) couvrant les bassins d’audience de Rabat, de Casablanca, de Fès-Meknès.
Cette décision, précise-t-on de même source, a été prise conformément aux dispositions du Dahir n 1.02.212 portant création de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, et à l’esprit de la Loi n 77.03 relative à la communication audiovisuelle, notamment son préambule, et à l’issue d’une série de sessions de délibérations entreprises depuis le 7 avril 2006.
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