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Conte : la bûcheronne et la biche : épisode I
Il était une fois un bûcheron qui habitait dans une cabane isolée à l’orée d’une forêt. Il avait trois enfants: deux garçons et une fille. Malheureusement, il n’avait pas de femme. Celle-ci était morte juste après la naissance du troisième enfant. Aussi, c’était lui qui s’occupait de tout dans la maison. D’ailleurs le plus grand de ses enfants ne dépassait pas dix ans. Donc, chaque matin, il se levait de bonne heure. D’abord, il faisait chauffer de l’eau dans une grande marmite ; puis, il en prenait une quantité pour préparer du café. Après avoir pris son petit déjeuner, il sortait de la maison sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les enfants.
Muni de sa hache et de sa sacoche, il se dirigeait vers la forêt. Arrivé sur les lieux, il commençait à abattre l’un des arbres .Il choisissait toujours le plus grand. Ensuite, il le découpait en morceau et mettait le tout dans sa sacoche .Après quoi, il prenait la direction du village. Là-bas, il vendait le contenu de sa sacoche .Certes, il ne gagnait pas beaucoup d’argent, mais c’était assez suffisant pour lui d’acheter de quoi manger, et boire. Il lui arrivait de se procurer des habits pour ses enfants et même d’économiser quelques dirhams.
Quand, il rentrait chez lui, ses enfants venaient juste de se réveiller. Alors, il les embrassait tendrement comme l’aurait fait leur mère. Ensuite, il leur versait à chacun un peu d’eau pour faire sa toilette. Aussitôt, il s’occupait du déjeuner .Quant à ses enfants, après avoir bu leur café, ils sortaient aux alentours pour jouer .Ils n’avaient rien à faire. Pour l’école, ils n’y allaient pas .D’ailleurs, l’école était à des kilomètres de chez eux.
C’était comme ça la vie du bûcheron et ses trois enfants..Ils étaient tous heureux et assez satisfaits de leur situation. Des années s’étaient écoulées, paisibles, mais surtout monotones. Ainsi, les enfants grandissaient, mais le père vieillissait. Bientôt, il se déplaçait péniblement .A la fin, il tomba malade et ne put se relever de son lit.C’était à ses enfants de s’occuper de lui. Sa fille Nacira qui était devenue presque une femme, préparait de quoi manger pour ses frères et son père. Les deux garçons, Khalil et Jaber devaient aller à la place de leur père pour couper du bois, ensuite aller le vendre au village. Malheureusement, aucun des deux enfants n’avait coupé de bois ; d’ailleurs, ils n’avaient pas la force et le courage pour faire ce travail fatiguant.
Que faire donc, sinon aller au village pour essayer de trouver du travail .Un jour Jaber dit à son frère :
_ »comme tu vois notre père est invalide ; pour ce qui est des provisions, elles sont sur le point de s’épuiser .Il faut que l’un de nous aille au village pour rapporter un peu d’argent….
Son frère l’interrompit:
_.. et comment penses-tu avoir cet argent? Tu sais bien que ni toi ni moi ne savons rien faire!
_ Justement rétorqua l’ainé, on se débrouillera…
Et d’ajouter:
_…et puis , je pourrai travailler comme porteur. Comme tu vois , je suis assez costaud et fort
_ C’est ça ironisa Khalil, , cette force dont tu te vantes ne t’a pas servi , ne serait-ce que pour couper du bois ?
_ Mais, je ne suis pas un bûcheron , moi, rouspéta ce dernier
_ Oui, conclut le benjamin, je suis d’accord avec toi; mais à une condition: je vais t’accompagner au village. »A suivre………
Sujet: un cousin de nulle part
Je vous ai déjà parlé de mon ami : l’homme qui disait toujours non. Vous vous souvenez de lui, bien sûr ! Pour les autres , ils n’ont qu’à lire cette histoire qui est un peu perdue dans les pages de ce cahier.
Bon, ce n’est pas cela le sujet dont je voudrais vous parler. Cependant, il s’agit du même personnage : mon valeureux ami.
Un jour mon ami prit le car pour Marrakech .Il voulait passer quelques jours là-bas .Il avait deux raisons de ce voyage: renouer la liaison avec un cousin et voir de près les célèbres monuments de la ville, notamment la mosquée de la koutoubia.0
Donc, arrivé à destination, il se dirigea aussitôt vers la place jamaa el-fna pour se remplir la panse et se reposer un peu après plus de 12 heures de route. Comme il me l’avait dit, il passa près d’un quart d’heure à chercher un restaurant qui pourrait satisfaire les désirata de son estomac .Soudain, il vit quelqu’un qui lui semblait être familier .Après l’avoir dévisagé à plusieurs reprises , il se dit aussitôt : pas de doute , c’est mon cousin Touhami.
Puis , il s’est vite repris : mais, mon cousin Touhami est actuellement en Belgique …non ,non ça ne peut être lui!
De nouveau il le regarda .Ce dernier était entrain de savourer un délicieux tajine au poulet .Alors, il introduisit son index dans son oreille droite ; puis le tourna deux fois suivant des aiguilles d’une montre .Cette opération achevée, il approcha son index et le goûta avec précaution et dit : peut-être bien que mon cousin est entrain de passer ses vacances à Marrakech.
Après une hésitation, il reprit : mais , il doit bien savoir que notre cousin habite cette ville , il y a des années. Alors ,pourquoi n’est- il pas allé le voir ?
Une fois de plus , il le dévisagea .Pendant ce temps , le bonhomme avait fini son plat et s’apprêtait à appeler le garçon pour régler sa note. Cette fois mon ami écarquilla ses yeux et cria : de toutes ses forces: cousin Touhami ! je suis là.0
Ce dernier sursauta au risque de tomber à la renverse puis son regard se pointa vers mon ami .Il avait un air hébété .Pas de doute , il semblait ne pas reconnaitre son interlocuteur .
Mon ami s’était approché de lui avec son sourire enjôleur et l’enlaça : cher cousin lui dit il tout en l’embrassant ,quelle joie de te revoir
après ces années de séparation!
Le prétendu cousin n’en croyait pas ses yeux .Il croyait rêver .Aussi, il dit à mon ami : Vous me connaissez ?
Mon ami éclata d’un rire qui attira l’attention de presque tous ceux qui se trouvaient au restaurant .Il y avait même un serpent qui venait de se réveiller jaillissant soudain d’un chapeau d’un touriste.
On peut dire que mon ami venait de sauver un européen d’une morsure certaine.
Bien entendu, mon ami ne s’en soucia guère .Aussi, il poursuivit: tu es bien le fils de Jamaa ?
Le mangeur de poulet répondit aussitôt: ma mère ne s’appelle pas Jamaa et je ne suis pas Touhami
Ce n’était pas une réponse à décourager mon ami qui l’apostropha d’un air innocent: comment s’appelle ta mère ?0
Mais de quoi je me mêle se fâcha son interlocuteur
Puis: hé monsieur, vous faites erreur ; je ne suis pas la personne que vous cherchez .Heureusement pour lui , le garçon venait vers leur direction. Le faux Touhami profita de l’occasion peut-être bien que j’ai l’impression de vous connaitre seulement éclairez-moi davantage!
Voilà qui est bien parlé lança le cousin de Touhami.
Puis, il se retourna vers le serveur et lui dit : combien vous doit mon cousin ?0
quarante dirhams, monsieur
Il lui tendit un billet vert: tenez et gardez la monnaie ,mon brave
Alors, le faux cousin remercia son cousin et le pria de l’attendre un moment ,car il voulait soulager sa vessie , sauf votre respect , aux toilettes .
Puis, il disparut au milieu de la fouleA suivre………………..