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  • DR IDRISSI MY AHMED
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     » LES RAISONS DU TORT » . ERRANCES POLITICO-PHILOSOPHIQUES

    ECRITURE BAUDELAIRIENNE

    Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques. Par peur de que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    COMMENT ETRE CLAIR,

    Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,

    le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !
    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !
    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.
    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir ! Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !
    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    PENSEE BOTANIQUE

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    TO BE OR NOT TO BE

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !
    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    ASTAGHEFIROU LI ALLAH !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    PETITESSE

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis. Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    PEUR OU BRAVADE ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    APPEL A MME STUDENT

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student !

    Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
    Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    MME STUDENT EST LA

    On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    MYSTIC FICTION

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    LES CRITIQUES INTERDITES

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    OU LES FIEVRES INUTILES.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    FIN DE LA DIATRIBE

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà ! Ou qu’il faille à jamais effacer les crimes et dès ce jour, combattre le terrorisme et ses extrêmes tragédies.

    A MA MUSE

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie ! Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    DR IDRISSI MY AHMED

    Dimanche 12 Mars 2017

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée. J’y suis. J’en viens.
    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
    Malgré cette brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quant aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont dû savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par-delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloîtrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumée. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DÉLIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Et dire que ça arrive quotidiennement. C’est une nature, hélas ! J’en suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS
    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’

    MAIS, POUR LES MEURTRES ?
    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe
    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tort d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER !

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah* et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
    De ces questionnements existentiels, banaux, sur-médiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par-delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.
    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après-midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Éconduit, déçu de ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scénario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’aloi ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,
    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils entre-tuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discuté après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA T.,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connaît tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui entre-tuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    CARNAGES ET MÉTEMPSYCHOSE
    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une supérette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina ! Maâlem Séfrioui et autre Fatma et Khihy Saadia….

    DR IDRISSI MY AHMED

    #353649

    Sujet: MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    AFRIQUE OCCIDENT

    Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, sont frères et sœur de la même africaine de mère, qui vivent sur deux continents opposés et différents. La maman, sauvée prodigieusement des eaux, a pu fonder un autre foyer en sautant la grille qui sépare les deux mondes. Elle vit librement et maritalement, avec son employeur et père de Sitou. Elle envoie un peu d’argent, chaque mois, au père de Simi, son premier mari. Qui lui donc, est resté coincé avec ses 3 autres femmes et son fils aîné, dans une cabane en périphérie de la capitale. Vous me suivez…

    LA CRINIÈRE DES LIONS

    Soleils arrogants, viels hommes blonds, vicieux, narquois et riches et lubriques, viragos viriles, femmes magiques et identités supérieures d’occident, farfelues et erratiques, anges et leaders pourris ou mythiques, en prison ou en voie de l’être, il neige sur votre olympe qu’on ne perçoit plus que vous et vos mèches dorées ? Zeus ou Yahvé, Père, sont-ce des crânes rasés ou des turbans qui manquent de bonté ? Des perruques sur d’erratiques intellects et de chauvines et homicidaires idées ?
    On devrait vous abaisser vos plafonds pour vous rapprocher directement de nous autres, basiques faunes de l’humanité. Place aux moustiques ! On devrait vous faire ôter les ailes et vous donner des pieds et moins de morgue, pour commencer. Et puis, vous rapprocher de nos yeux, ce sera juste pour se connaître et pour se voir, avant de décider, d’occire et de piquer !
    J’entends vos sifflements dès votre approche de mes tempes, moustique ! Et puis ce rappel ! Ce ronflement persistant, désagréable et fatiguant. Invectives inlassables de marâtres syndiquées ! Ostracisme de nos pénates et de nos dieux, fustigeant ! On vous a vaincus, envahis, colonisés, déracinés, répudiés et refoulés…Les meilleurs d’entre vous, sont vidés vivants ou et sortis empalés et violés. Il n’y a plus d’eau, ni de minerais, plus de pétrole, chez vous, ni de femmes encore potables, pour nous attirer…Ouste, vivement des barrages et des murs, entre tous les Mexicains du monde et notre pays ! Au moins, vous êtes devenus franc, depuis que votre prédécesseur Brexit nous a divorcés !

    DENIS D’AUTRUI

    Vous dites…Changez de dogmes, explosez vos vieux crédos et vos conneries mythiques et arriérées ! Regardez nos idées, notre république, notre démocratie…Ce ne sont que subterfuges pour nous dompter et nous aliéner ! Des slogans de riches pour diffamer notre culture et nous refouler ! Des foudres pour faire fondre nos essences particulières, puis comme cendres et déchets, nous souffler ! La foudre et le chaos démérités !

    FIN DE MESSE ET VIEUX SAGES

    J’ai raté, honteusement et rageusement, le 3ème moustique de la nuitée, alors qu’il se réchauffait sur la porte du placard, en face du radiateur. Il se bronze à l’œil comme qui dirait. Et le dîner, c’est moi, pardi ! Les parasites, c’est ainsi fait. Il ne devait pas être convaincu par le texte de l’hebdo, plié en deux. Bien chaud et seul, dans la chaleur de la nuit, bien calé, comme un parlementaire parachuté, il a très bien pu m’échapper. Car je ne l’ai pas vu ni pu retrouver son corps sur le plancher.
    Entre l’hypothèse de Benkirane, anesthésié par le Tahakoum et puis réanimé pour être redirigé, il y a le temps qui passe. Un poker sur un échiquier qui dure, le temps d’une série sur la télé. Inutilement pour ladite démocratie et le pays ! Dans sa suprématie prégnante ou apparente, il, Benky est de toujours indispensable pour le jeu et largement victorieux. Les gens ont fait leurs calculs…Sans pouvoir décider. Ils flottent entre les deux sphères et les courants universels pernicieux ! A ne rien comprendre ni pouvoir calculer !

    INDÉLICATESSES DE BAMBINS

    Les enfants ! Que viennent faire là sur le sol mes deux oreillers et ma couverture étalée par terre dans l’autre chambre ? Esprits sataniques et malsains, pervers et pernicieux, intouchables et imparables sont ainsi les démons. Les jeunes pas les vieux ! Sont-ils doublés dans le réel et se vengent-ils sur nous, par le biais de leurs diables frondeurs et facétieux ?
    Des êtres invisibles et que je méconnais, mais dont les actes pervers sont manifestement commis ! Ou que dans leur piqûre, inoculée dans mon annulaire, il devait y avoir de ce VX ? Le pire poison jamais inventé. Un neurotoxique, universellement interdit, dont on vient de tuer Kim Jong-Nam, ce 13 février. C’est du demi-frère du tyran nord-coréen, Kim Jung-Un qu’il s’agit. Le président de la Corée du Nord, fait trembler Stump, en tirant de très loin ses fusées. De quoi l’écheveler de sa fausse perruque ou de l’achever, malgré sa vraie crinière. C’est mon état ! C’est moi-même, sous l’emprise de leur injection toxique, qui aurais chamboulé les deux chambres ?

    LINCEUL POUR LA SECTE VORACE

    J’écris sur ce blanc extrait d’arbre cellulosique qui sert à d’autres usages que de retenir les pensées fugaces. J’écris sur ce mouchoir qui devait être ton linceul temporel, ô moustique ! Le 3ème larron-piqueur est collé sur le plafond, parmi d’autres tâches et reliefs de cadavres de son espèce ! Il me nargue et jure instinctivement de me percer. Est-ce lui, le messager de l’administration ? Un veilleur de nuit, malveillant ? Une antenne de surveillance, un récepteur équipé de phare invisible et de micros, sur la tête de chacun. ? Pour la sécurité personne n’est en sécurité. Les services surveillent. Les services utilisent les moustiques pour nous épier notre intimité et nous punir, s’il le faut. Des anges zélés qui ont le privilège de punir sans juger…L’insomnie, c’est la mère du vide. Le néant qui parle. On dit, qui délire.
    Autrement…Qu’y a-t-il comme analogie, entre lui, l’Aedes aegypti et les violeurs ? Qu’ils soient des professionnels invétérés, des drogués, enfumés ou pas, quand ces terreurs violent une personne puis, une autre et une autre ! Quand ils la forcent à subir et à faillir, elle, sa dignité, ses libertés et ses droits. Quelle différence existe-t-il entre le parasite et ces autres ennemis…de partout dans le monde…qui emplissent les prisons ? Moustiques ou terroristes, violeurs politiques, sexistes ou accaparateurs, quand ils réclament violemment des biens, ou qu’ils arrachent des plaisirs ? Quand ils les prennent et qu’ils abusent de vos droits. Quand ces faunes et ces fauves, ces démons faits femmes ou hommes, abusent des faiblesses des gens, des victimes qu’ils trouvent là ?

    LE SYNDROME DES VAINCUS

    Syndrome de Stockholm. Repli sur le passé est le complexe des vaincus. C’est quand les forçats deviennent amoureux de leurs matons. Difficile d’être objectif ou logique, impossible d’accepter pour quiconque d’être une victime ou une proie ! Même si la nature nous emplit de philosophie, mercenaires, agents ou moustiques, osent prétendre qu’ils tuent ou nous pompent de droit…
    C’est le même questionnement devant ces autres situations de par le monde et les frontières entre états sur les débris des vieilles nations. Que ce soit celles d’une personne, d’une tribu ou d’un clan, vers une terre spoliée, un bien arraché, ou celui du sang versé ou sucé, encore une fois, alors qu’il ne leur appartient guère ! Les causes des bellicismes aveugles, les logiques des invasions sauvages, quelles que soient les raisons avancées et l’histoire, poussent à des contre-réactions et à des vengeances. Les prétextes fumeux, quels qu’ils soient, se soldent sinon dans l’impasse, dans l’incompréhension la plus forte entre la victime et le délinquant. ‘’La raison du plus fort’’ nous fait entrer dans les fables de Jean De La Fontaine et dans les légendes, plus que dans les stricts droits ? Cannibales et cruels carnassiers que nous sommes, me dis-je, en osant leur en vouloir et en critiquer nos ‘’ amies les bêtes ‘’ hypocritement !

    DU SANG POUR DES ŒUFS

    C’est l’ecstasy des femelles vampires. Chez le moustique, on me l’avait dit en biologie, j’ai cru et je n’ai pas tenté de faire la différence, c’est la femelle qui nous larde. La dame pique pour se charger de notre hémoglobine, afin de constituer ses ‘’enfants’’. Ses œufs qu’elle ira pondre dans les eaux. Si elle reste parmi les vivants ! Elle est là et me nargue insolemment. Pire, cette femelle me prive de sommeil. La fatigue et la traîtrise, la trahison des bras affaiblis, le sentiment de cette incapacité de l’atteindre là où elle perche, le fait de la voir m’épier et de me traquer me laisse philosopher sur le destin, la politique et moi. Jungle, félin et proie, la partie dans cette chambre se joue à trois. Quand on sait que le fauve est en vie et qu’il a envie de vous et de vos muscles lapidés, et qu’il flaire votre sang et votre chair, qui tremble alors, et que très las, vous avez envie de dormir pour vous reposer et d’insulter tous parasites et les voleurs. Vos nerfs vous lâchent et vous entrez dans une phase de colère, de stress, de soif de meurtre et de vengeance.

    SOUFFRANCES ET PHILOSOPHIE

    Ai-je été piqué, juste pour me réveiller ? Ou par une miction irrépressible de coïncidence ? Ou, juste pour me réveiller afin d’écrire ces pensées, lesquelles, sans cela, resteraient lettres mortes ? L’envie de gratter mon annulaire gauche, la rage de le frotter, ce doigt amaigri, depuis si longtemps et sans bague, le fait de le voir rougir totalement, me fait honte à pleurer d’impuissance et de ressentiments. Juste la douleur et cette terrible insomnie qui décuple la fatigue. C’est le sentiment d’être outragé, puni sur terre, juste pour la pub, un pré-lancement du Jugement, un extrait du film du calvaire et de la sanction qui m’attend, pour trois fois rien. Mais qui leur ouvre les portes pour entrer chez moi ?
    J’avais beau parcourir du regard les murs de cette chambre, étroite comme une tombe, à la recherche du moustique, je ne vois rien que cette histoire de peines, physiques et mentales, dans un cagibi. Un avant-goût du caveau que j’ignore et qui m’attend. Quelle est cette clarté qui m’a permis de trouver ces deux vampires de moustiques ? D’un coup sec, je tape dessus ! Aucune trace de mon sang sur la planche ni de ses éclats sur le mur pour me rassurer. Rien du tyran pour m’apporter ce peu de satisfactions ou de joies auxquelles j’aspirais. Ils ont échappé au coup du magazine hebdo replié, que j’utilise comme une raquette pour les taper. Si elles crèvent, ce sera du fait de la culture et de mon goût pour l’info.
    Paradoxe entre aimer et faire souffrir. Je pense que ces espèces animales qui nous haïssent, qui nous veulent et qui nous apprécient, qui nous exploitent de près ou de loin, plus félins que les fauves de cette jungle de carnivores et de sangsues, sont une image du monde complexe qui nous engendre et nous relie.

    DES VIGILES NOUS SCRUTENT

    Caméras au plafond. Une suite au roman de fiction ‘’1984’’ de George Orwell. Ils sont là sur le plafond. La vue affaiblie, la mienne, je ne peux pas les distinguer. Je pense à ceux qui voient plus mal ou plus rien, comme aux enfants et aux malades assoupis. Je devine leurs forces annihilées et celles décuplées des insectes cette nuit. Je pense à ceux qui sont au-dessus de nous. Qu’ils siègent parmi les anges ou les démons, qui près de leurs lustres, qui fixés sur leurs étoiles, reçoivent tellement de lumière, d’énergie et de chaleurs. Symbole pour saluer les nouvelles planètes que l’on vient de découvrir. Métaphore pour penser aux parlementaires de façade, si absent ou si aigris. Photo de famille. Les véritables crocodiles et démons sont tour à tour interpelés pour ressusciter des hommes puissants, des demi-dieux et des titans !

    QUE SERAIS-JE SANS VOUS ?

    Que seras-tu, toi, sans lui ? Toi qui ce soir m’humilie ? Où dors-tu ce soir, dans quel zoo, dans quel cirque dans quelle écurie ? Je pense aux maladies causées sur des lits, sans moustiquaires ! Je songe à ces maladies honteuses, à la honte de réveiller des maladies oubliées au pays. Celles dues aux insectes aveugles et ailés, le paludisme. Une plaie qui avait disparu, vaincue, annihilé ! Je vois le Zirka et la perte de l’encéphale des bébés à tètes plates. Et les possibilités pour que la malaria revienne et réapparaisse.
    Je vois ces pompeurs de veines, qui font du trapèze autour du lustre et qui descendent en ronflant sur mon nez pour atterrir sur mon front ! Toi tu penses aux maris ratés, aux services des impôts, aux maîtresses parties et à ceux qui mal formatées, chômeront à vie. En comparaison, je pense à ces escrocs littéraires, de partout et d’ici, aux imposteurs, à leurs abus de confiance divers. Je n’oublie pas la gente qui abuse de l’institution sanitaire où elle pratique. A tous les prédateurs, à leur ponctions et thérapeutiques. Je n’oublie pas ceux des mafieux qui abusent parmi les vastes cliniques.
    Tu fais allusion aux ennemis et aux adversaires. Tu symbolises par les moustiques par les parlementaires absents et ceux qui sont abscons et dépassés, trop nombreux ou inutiles. Tu regrettes que le gouvernement soit saboté, une grossesse tardive, bloquée, inutile, que gâchent les leaders et la jetset des profiteurs.

    LE CIRQUE DES GLADIATRICES

    Je pense à cet endroit fermé, un cirque de gladiateurs, sans personne autre que le chrétien crucifié qui attend du lion les premières morsures et mortelles déchirures ! Le couloir et la nuit. Tu penses que j’y erre et gesticule comme un forçat dans les ruines d’un phare, perdu en mer…Un bâtisse fermée, comme une boîte de conserve fermée, où tel un poisson, tu ne peux plus défendre ton reste de corps.
    Gentes zélées, identités supérieures, qui nous narguent comme ces moustiques, de si haut ! De leur démocratie olympienne, erronée, ironie du sort.
    Où ce sont les fils des arrivistes, repus de racisme atavique, l’antisémitisme exubérant à fleur de peau, pour sa couleur, qui gèrent la Péninsule et Gaule. Ils élèvent à la place des étendards et des couleurs, un débat noir, plein d’amertume et de rancœurs. Election sentiments, érections xénophobes, racisme ressassé, fonds de commerce de haines. Terrorisme ! Stupeur ! Ce sont les plus extrémistes, syndrome des parvenus, qui osent dire qu’ils sont l’Espagne, la France, l’Italie, la Hollande ou la Belgique. Des espaces, après guerres et colonies, qu’ils veulent défendre contre, les Nouveaux venus ? Envahisseurs et émigrés ! Ces étrangers que leurs aïeux ont vu venir bien avant de parvenir eux-mêmes en Europe à leur tour et de partager, à cause du racisme, devenu programme, cette identité, en fromage triangulaire, hexagonale ou en botte, ces langues de civilisations et de cultures, si diverses devenues mondialistes.

    DU GROIN ET DES PATTES

    Je ne comprends pas que vous préfériez le groin du porc et les pieds de cochons aux croustillantes sauterelles et autres onctueuses limaces et escargots rampants…Des végétariens nourris de plantes médicinales et des faveurs et autres salades intemporelles ! Sauterelles de notre désert, les nôtres sont vertes de couleurs et se nourrissent de feuilles, de plantes et de fleurs. Et quand nous voyons ce que les Orientaux digèrent avec leur riz, comme ersatz de protéines et comme épices ! On est ahuris. Alors, question de saveurs, cessons de nous disputer.
    Finalement après avoir fait tourner le globe dans ma tête, vaincu et en colère, assoupi, fourbu de faiblesses et le corps en douleurs et en détresse, je dois rester vigilent et en garde. L’insomnie me laissera-t-elle assez de force pour aller au travail demain… C’est tout à heure ! Et lorsque, épuisé, je rencontrerais encore une de ces gourgandines qui veut m’attaquer au lit, que faire d’elle ? Que lui administrer comme coups pour me défouler sur elle et comme muscles pour la contenir ?

    SIMI ET SITOU SE RENCONTRENT

    J’ai appris d’un confrère du ministère de la santé locale, un ancien élève de Mme Laure Student, qui a des entrées en Afrique et en France, que les jeunes Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, ont tous les deux contracté un paludisme. Qui plus est pour ce vigile scrutateur des épidémies, que leur famille de France et d’Afrique doivent prendre tous les jours des médicaments antipaludéens. Le hic dit-il est qu’ils doivent venir en vacances ici, pour se rencontrer dans notre pays hospitalier. Parce que le jeune enfant de la hutte africaine ne pourrait avoir de visa Schengen européen. C’est pire que d’être un migrant mexicain, en chemin sur l’Amérique qui s’est ‘’ trumpée’’ de président, semble-t-il. Mais, ce sont leurs choix aux Ricains. Pour nous, vous êtes en pays hospitalier, chez vos familles proches et les bienvenus.

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 26 FÉVRIER 2017

    #353621
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Laure Student
    DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
    LES VERRUES PORTABLES

    J’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.

    Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.

    SI VILES CIVILISATIONS

    Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.

    Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?

    Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.

    AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE

    Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !

    Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !

    Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.

    Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.

    Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !

    Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…

    Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !

    De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.

    LES LIBERTES DE LA PAONNE

    Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
    Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !

    DES REVES FUGITIFS

    Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
    Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
    Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
    Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.

    ZEUS NOUS DIT …

    Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
    Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
    L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…

    LA SECTE DES INSECTES

    Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
    Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
    Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !

    LES VERRUES INSTABLES

    Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
    Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
    Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
    Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.

    #353571
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Drames courants, phase deux

    Espèce humaine et bestialité.

    DE LA BANALITE DES GUERRES

    Que dire de l’évolution qui n’a pas encore transformé en anges le singe et le porc…ou l’hyène qui sont en nous ?

    L’homme, la terre et les religions : des millions de livres ne sauraient épuiser ce sujet. On va ouvrir une bêche ici. Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis le début de l’univers, du bigbang, et de par la volonté divine, a procédé à la création de la vie et son évolution.
    Je ne parle pas que de la Terre ou que du système solaire, mais de tous les êtres qui doivent exister bien au-delà de la Voie Lactée, dans cet immense cosmos ! Un univers, qui n’a pas pu être créé, bêtement vide, ou seulement pour les cruels sanguinaires, que sont les fils d’Adam. Les terriens.
    Le hasard et les erreurs, les évènements inattendus ou accidentels, des réactions cosmiques, telluriques et atmosphériques, les interactions des individus, de leurs pays ou tribus et de leurs chefs, se soldent d’irresponsabilités, d’influences diverses et d’incompréhension.

    CRIMES D’ETHIQUE

    L’ego, la morale et les droits d’autrui ! La jalousie, l’avidité, le désir de posséder, de prendre pour avoir, afin de paraître et d’être, le besoin de révolte, de se défendre et de réappropriation, toutes les actions et les tares qui viennent de la démesure et de l’absence de satisfaction, font que nous vivons très mal.
    Nous transmettons nos peurs exagérées et nos certitudes subjectives aux autres, comme autant de vérités, à travers le prisme de l’illusion, de la vérité dévoyée et l’histoire falsifiée. Médias manipulées aux fins de politique, instrumentalisation, endoctrinement, prosélytisme, fanatismes intox et extrémismes. Notre esprit, notre intellect et nos croyances, nos vérités nos conduites, nous sont dictées. Ou littéralement déviées, depuis la maison et le berceau, dès l’école, la rue, la famille, le clan, le journal et la télé. On nous dit ce qu’on veut, on nous formate comme on veut. Notre caractère, notre personnalité, nos conduites nous sont inspirées pour ne pas dire prescrites.

    DES GUERRES

    Comment sont nées les deux grandes guerres et les multiples autres ? Celles de l’Europe, puis celles de l’Occident contre l’Orient et/ou de religions. L’avidité, la volonté de puissance et d’expansion en sont les raisons. Commanditées ou larvées, elles emplissent la culture et les informations, comme si l’on ne vivait que de ça et que pour ça seulement ! Les hostilités entre tribus et les conflits entre les clans d’hier, sont devenus ceux des nations et des états actuels. Offensives ou apeurées, les identités xénophobes, hermétiques et renfermées, déterminent des réactions adverses et des répliques vengeresses, maladroites et contre-productives totalement.

    Ces déchirements doivent cesser pour mettre fin à cette apocalypse allumée par l’homme qui veut mettre fin à son espèce. Appelons cela, des vœux pieux, une espérance candide et inutile, que personne de sensé ne veut proférer de peur d’être taxée d’imbécilité.

    Cet enclos et trop petit pour ses races et ces espèces guerrières sur ce plancher d’argile et d’eau. Pas plus grand qu’un pot de terre ou un bocal de poissons.

    Cependant, quoi de plus normal que d’aimer la paix .Alors que la volonté du Seigneur soit faite pour que cette bille que nous occupons au milieu de la galaxie ne se mette à éclater. Elle et l’astre qui nous illumine encore, le Soleil, qui nous bronze le dos de ses rayons … Fatuité ! Mais sans lequel astre, rien ne se passerait ! Des explosions nucléaires, en gerbes, dit-on, sans quoi on mourrait !

    TERRE A TERRE, DITES-LEUR !

    Tous les actes antisémites, racistes, islamistes, sionistes, provocateurs et vindicatifs, ne sont des formes de barbarie, d’injustice et des massacres. Des crimes, des assassinats d’êtres qui n’ont qu’une vie seulement. Il est évident qu’il faut s’en remettre aux juges et aux amis, qui nous veulent la paix et qui favorisent nos droits et notre développement. Non de vendre sur nos dos d’excités, vengeurs ou possessifs, des armes, et en prévente, des aides et des boniments ! La diplomatie et la politique doivent s’illustrer, de leur mieux, là !
    Dites à vos ouailles, d’Europe et d’Amérique, si fiers de leurs sciences, de leur civilisation composite, de cultures et de modernité, d’argent et de techniques et à l’histoire si riche, de cesser simplement de faire du mal aux bêtes du bon Dieu ! Leurs pairs…Leur faune-sœur… Que nous sommes ! Celles des douars et des tentes et des ksours, des biens et des terres, des pays et des nations, qu’elles ont envahies, exploitées et avachies ! Mais réveillées et civilisées !
    Dans les relations, Nord-Sud, de pays à pays et de culture envers l’autre il y a un mot : ‘’exploiter’’. Si ‘’exploiter’’, tout court, est utilisé seul, il représente un impair égoïste, trompeur, abusif et injuste. A l’extrême, je lui préfère ‘’ agir de commun et de compagnie ‘’. Tel le fait de semer, cultiver et moissonner, pour gagner équitablement, sans triche ni zizanie. Vous avez dit gagnant-gagnant et win-win. Oui, c’est OK !

    ÇA TRUMP ENORMEMENT

    L’histoire est trompeuse. Ses grands le sont aussi. Comment se fait-il, Trump ou pas, que dans les pays occidentaux, qui furent hier des pires antisémites, que l’on continue à préférer la guerre injuste et inégale à la paix ? Et je n’en veux pour preuve que la marginalisation, ce retour au passé ! L’holocauste, la chasse, l’exode et constamment, l’exil, les camps de concentration. Ceux de honteuse mémoire d’Auschwitz et de bien d’autres Pogroms.
    Voilà donc un impair de plus, commis par les alliés. Une réparation internationale après les vilénies nazies, qui en perpètre de plus graves sur le pays anciennement colonisé; puis envahi, terrorisé, volé et soumis ! La Palestine…et son arrière-pays, le Moyen-Orient, dévoyé. Et Israël en commet de plus énormes encore, sur cette proie atavique, la Palestine.
    Et tant qu’elle y est, pour sa sécurité, tout l’arrière-pays ! Ses voisins arabes et ceux des voisins qui ont des sentiments islamiques, voilà encore des cibles et des proies. L’Europe et l’Amérique voient grand. Un filon criminel ! (Pas Fillon le Prétendant a république). Une mine laissée en effervescence, pour exploiter l’humanité par le jeu commercial, ce bizness immonde, des guerres interraciales et ethniques, faussement idéologiques ou religieuses. Des balivernes pour un papier, un voile ou une calotte, un mot ou une croix !
    Je reviens pour le souvenir, aux Pogroms et au rappel de la rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée ‘’ rafle du Vél’d’Hiv’’. Ces abjectes exactions commises sur les Juifs en pays civilisés !
    Pogroms est une œuvre ethnocidaire et un mot russe qui signifient, « semer le chaos, démolir violemment » !

    ARCHEOLOGIE ET RELIGIONS

    Il y a logique et logique. Raisons et tromperies. Dès lors, si la Palestine en est innocente du fait que les responsables des crimes soient russes ou européens, par quelle justice immanente, par quel souci de démocratie et de propreté, par quelle horreur raciste criminelle a-t-on osé pourrir cette région et chasser et détruire les siens. Comment se fait-il que l’on encourage Israël, une ethnie religieuse hermétique, une nation installée dans de nombreux pays, et ses braves gens, qui méritent tous les égards et même de l’admiration, à commettre les pires des exactions ethnocidaires et barbares sur les anciens habitants de Palestine et d’Al-Qods en particulier ? Des manœuvres machiavéliques pour les pousser, les Juifs à la rapacité programmée et pour leurs victimes adverses et ce constamment, aux actes extrêmes et aux suicides !
    Et voilà que l’esplanade de la moquée, souvent interdite ou souillée. On a vu vampiriser à mort, la partie-est de Palestine par les colonies. Qui plus est, de faire de la Ville de paix, Ur-Salam, l’universelle et œcuménique Jérusalem, la capitale d’un état néoformé par le même colonialisme anglo-saxon et ses affidés. Victimes de leurs guerres par ailleurs !

    Que de morts par la suite dans le rang palestinien ! Puis Jérusalem, envahie par des milliers de constructions, iatrogènes, sionistes, sans limite éthique aucune… Et voilà que le vultueux Trump, veut y installer son ambassade des Etats-Unis ! Ce qui poussera à la haine et au dépit, à la vengeance inégale, sans doute, puis au massacre des innocents. Un acte déflagrationniste, ‘’qui éloignera d’Israël le spectre de la paix’’ !

    Oui, le Sionisme est devenu une ‘’religion militariste’’, un label à part ! Mais aussi un fauteur de guerres, dont il est l’un des initiateurs et l’une des premières victimes ! Un ferment pour la vente des armes occidentales et les scissions des pays voisins. Guerres, incessantes, inlassables, exclusives, ethniques et racistes, des belligérances invasives. La religion sioniste qui a effacé la religion hébraïque et renié de nouveau nos prophètes et messagers communs et leurs sermons de clémence et de paix.

    RAPPELS BIBLIQUES

    Oui ! Jésus et auparavant Moïse et ses Dix Commandements. Sa loi religieuse et morale, citoyenne et démocratique, avant termes. La Tablette des lois, prescrite par la volonté de Dieu, Lui-même, au peuple Hébreu et par là à tous les humains.
    Dommage, nous aimons bien et qui plus est nous admirons les Juifs, nos camarades de classe et nos voisins et amis. Les juifs des villes et des campagnes, ailleurs et surtout ici, dans notre ancestral et hospitalier pays. Ceux des contrées islamiques, qui ont forgé la même civilisation, pour prospérer ici en Andalousie, puis au Maghreb où ils se sont fixés et refugiés. Et qui plus est de novo partout ailleurs, dans les finances, le commerce, la pensée et les techniques.

    QUESTIONS EXISTENTIELLES

    Comment regarder l’avenir des humains leurs liens, leurs idéaux renfermés, leurs pratiques à outrances, au sein et contre le biotope et l’écologie ? Qu’espérer rationnellement de nos pratiques et de la vie sur cette terre, qui nous sert et nourrit ?
    Comment regarder l’avenir et la foi, le droit et le respect, entre les religions et les guerres injustes, pour ne pas dire férocement instrumentalisées ? Qu’y gagne le mammifère ‘’ homme ‘’ comme évolution et comme label et qualificatif ‘’d‘ humanité ’’?
    Comment regarder ceux qui se sont développés et le reste des états, laissés en belligérances après les colonies, dans les affres de leurs guerres des frontières, de celles de la misère, du sous-développement et des maladies ? Pourtant il y a de l’argent…
    On fait la guerre avec cet argent…Même à crédit ! En achetant des armes des pays nantis, possesseurs de techniques avancées. Ces parangons de la démocratie et qui plus est, SONT les plus civilisés ! Sic !
    Que dire de ces batailles infâmes et ces actes de résistance outrés, ces actes terroristes réactionnels ? Puis à leurs antipodes, ceux des groupements néoformés, par les colons envahisseurs eux-mêmes ! Des états et des armées, au label noir qui osent se dire islamistes, pour tout confondre, terroriser et barbouiller. Dans quel but ? Pensent-ils réussir face aux pays alliés contre eux ? Des états forts et invincibles… Ces états des plus puissants au monde, qui les ont, c’est à en rire, équipés et habillés ? C’est paradoxal ! C’est diabolique !
    Quelles images véhicule-t-on de l’humanisme et des sciences, d’un côté et des religions, que l’on malmène, que l’on tort et que l’on détruit de l’autre ? Regardez l’état des pays en guerre ! Saccagés, c’est peu dire, ils sont dans un tel état de chaos, avec leurs misères et leurs arriérations surmultipliées, puis ces réfugiés et fugitifs des leurs, par million à côté ! Est-ce là, l’humanité ? Est-ce le cadeau ou la leçon que donnent les pays nantis et hyper-avancés, qui flirtent avec le cosmos et l’espace pour comprendre l’homme et se développer ?

    LES FAUVES AU PARADIS

    Toutes ces dites ‘’humanités’’ sont devenues des actes de boucherie immonde, puisque l’on mène aux abattoirs toute l’humanité.
    Déportés sur la Terre qui leur sert depuis Adam de dépotoir et de cagibi, les fils de Caïn, meurtriers dans l’âme et de par leurs méfaits, singent les sauriens fossiles, afin de hâter l’Apocalypse et de vite préparer la Résurrection.
    On se demande pourquoi faire ? Ah oui, s’ils s’entretuent, c’est pour aller tous au Paradis ? Du même Dieu, je parie ! On va demander le menu, la carte et les numéros de table et de chambre aux anges…Ceux qui nous fuient ! Ou, que c’est chacun sa loge, assigné, sécurisé et cloîtré, dans sa cellule personnelle, éternellement et à vie ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05-09 février 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Drames courants première partie

    Les malades des champions face aux guerres infâmes

    ECCE HOMO

    Par-delà les mercis réflexes et spontanées, il n’y a pas de meilleurs vœux que d’entendre un malade vous souhaiter la santé, lorsque vous l’examinez et que vous-même êtes grippé ou malade…

    C’est heureux de voir un malade reconquérir sa santé, recouvrir ses fonctions et briller devant ses pairs, malgré leur animosité, leurs néfastes oppositions, leur vindicte farouche et leurs freins. Du plus simple au plus grand, ils sont frères dans la douleur et le mal être, les patients. Grâce à leur volonté et au fait d’aimer la vie, la médecine et les sciences unissent les deux passions. Oui, il y a des exceptions, les armes de guerre.

    Néanmoins, grâce à son optimisme, ses efforts et à sa foi, le malade vainc sa maladie et reprend de plus belle son œuvre : la poursuite de sa vie et son développement.

    Ces banalités essentielles, actives et conscientes, sont réalisées spontanément et faites automatiquement. Si elles sont négligées, tels ces fumeurs qui ne s’arrêtent pas ou ces malades qui négligent examens et médicaments, par mégarde ou faute de moyens, on est alors hélas, devant de grands perdants.

    Je n’ai pas parlé des moyens, qui sont essentiels et vitaux dans les pays attardés et émergents. N’empêche, que les trottoirs et les rues, aux quartiers démunis ou retranchés, dans les périphéries et sous les ponts, qu’il reste des gens marginalisés.

    Même les pays riches ont leurs parts de miséreux et de vagabonds ! Sans exception. Ils ont leurs quotas confondants de gens négligés, abandonnés dans la misère et l’effroi.

    Ils sont guerriers dans l’âme, les patients. Ils savent que l’existence est ainsi faite. Des défis quotidiens et des batailles pour un peu de bonheur, ou si peu, quand ils ne sont pas vains. Et ils militent pour la paix des leurs, familles et nations, afin de répandre le bien et faire cesser les doutes et les qu’en-dira-t’on. Enfin, oui, même si cette vitalité n’est pas généralisée.

    Ecce homo ! Il est condamné à vivre… avant de partir ! C’est le tribut du destin et le prestige de l’homme, celui de sa vigueur, de son destin. Qu’il soit simple de parmi les petites gens ou grand, comme les rois, les nantis ou les présidents.

    Ces hommes superbes comme des titans, des célébrités, des champions, nés par hasard ou de rien, savent qu’ils ne sont que de passage, avec une mission ou pas. Vitale dans un corps, un robot tout un système complexe, admirable mais fugitif. La personne, esprit et ego, souffre pour vivre dans un corps qu’il méconnait et qu’il ne domine pas. Cela lors d’une vie, dans un monde, un quartier, un pays, une planète, parmi des gens et des minéraux et des organites, qui ne s‘en apercevront peut-être pas.

    GUERRES DE NUIT

    Il était 3 heures du matin. C’est le moment où je chassais à coups de pantalon enroulé en boulet, le moustique qui me narguait…Sans succès. Il plafonnait ostentoirement et échappait aux tirs affaiblis en voletant d’ici de là. L’insecticide électrique et vaporeux n’avait pas été efficace pour éliminer le vampire. Hier, il avait laissé de gros furoncles sur la joue d’Adam, en le pompant.

    Au même moment, KHQ se battait contre la mort après avoir été vaincu par une maladie des pires qui soient. Ce malgré l’attention de son prof disponible et prévenant. Honoré soit-il, honoré soit celui qui inventa le Ramed ! Qu’ils trouvent ici mes compliments.
    On m’appelle très tôt pour me l’apprendre et puis un moment après pour me hâter d’aller lui faire un certificat de décès, en vue de son inhumation.

    C’est le même moment que la diva El Hamdawiya chante pour réveiller l’amour. Derniers cunnilingus avec la vie, à la surprise du muezzin qui appelle aux prières de la nuit et lors des aubes chaudes. Ultimes chhiwates sur le bord du litable des forts et des convalescents.

    Les cafés de la rive fluviale se sont vidés, plus de matchs dans l’avenir pour occuper les exclusifs et jaloux prétendants…à la possession de cette coupe-là, comme au titre de champions. Hélas pour les exclus. Les Lions ont perdu leur dernier CAN.Il faudra les doper au sildénafil pour les réanimer, afin de plaire au zoo des cafés et aux hooligans.

    Les dernières larmes coulent pour réchauffer les yeux secs des veilleurs. Les autres sont les excès de prières d’Al Atlal, au son des archers sur les violons…un retour vers des passés inutiles. Les élancements d’Oum Kalthoum, ses tangages dansants et ses classiques litanies d’opéra restent enthousiasmants. C’est d’une plume de paonne que le prince kurde, Farid et Atrache, illustré en Egypte à son firmament, frotte les cordes de son luth. Avec toujours, cette grâce de vieil amoureux dans la voix. La gare et ses sifflets de train ne sont pas loin et le vieux souvenir de la Massira revient. C’est le réveil des songes et du coq. Le drame de leur oubli. C’est le jour qui perce au bruit des premiers avions et des bouteilles de gaz de l’épicier voisin.

    DEUILS ET PERTES INTOLERABLES

    Pas facile de perdre un objet, un animal familier et qui plus est, un frère ou un parent. Quels que soient son calibre d’amitié, son caractère, sa puissance ou les relations qu’on a eu avec lui et qu’on maintient.

    Qu’il parte, jeune ou sénile, malade ou pas, c’est une perte de soi-même pour soi-même. C’est un drame final pour chaque être qui part et qui fait son pschitt définitif et bouleversant. Sans savoir pour quiconque, du pape aux tzars et aux rois, d’où il est venu, ce qui il est en fait et où il ira demain ! Ni quand !

    La mort est une détestable égalisatrice, une criminelle impartiale, qui ne fait jamais de faveurs ni d’exceptions. Pas même aux puissants de par le monde ni aux privilégiés, quels qu’ils fussent et qu’ils seront.

    Sa mémoire, son existence, du plus cultivé au plus fat, sa personnalité et sa conscience de lui-même passent du virtuel au finish. Une vie même effacée, c’est tragique de la perdre ou de la voir s’éclater, en vain, sans s’apercevoir de ce qu’il en adviendra demain.

    C’est que là que la religion vient au secours de l’être et de ses questionnements. Si elle n’est pas éternelle, la personne, corps et âme, revivra pour perdurer. Selon les religions, qu’ils soient pieux ou pas, un tas de péripéties méconnues, attendent cet être composite, avant et après son espérée réincarnation.

    Mais si l’attente sera longue, le moribond ne part pas tranquille néanmoins, ni rassuré sur la qualité de ses ’’ lendemains ‘’. Dans sa conscience du moins, persistent des craintes, dopées par la peur de partir et par les tourments, pour certains. Pour d’autres agnostiques, athées ou dubitatifs, s’en fichent, il en est autrement. Ils ont signé leur fin. Sans regrets ou à regret…Car, ils ne croient en rien, sachant que tout ce qui matériel, matérialistes qu’ils sont, a une fin. L’esprit, ils n’ont en pas, pensent-ils, car ils ne le voient pas !

    Pas facile de perdre sa carte de voiture ou de l’égarer sans pouvoir la retrouver, ce au moment même d’aller faire au mort son certificat de constatation de décès pour son permis d’inhumer. Ou de le réanimer, s’il était simplement inconscient et que son entourage l’ignorait.

    LE DROIT VIENT DE LA MORALE MOSAIQUE

    Tu ne tueras point, tu ne voleras pas. Voici succinctement deux commandements mosaïques essentiels d’entre les dix que je ne connais pas par cœur, mais que vous pouvez googler. Tuer et voler sont deux raisons d’enfer pour rester en taule sans jamais quitter vos gardes-chiourmes.

    Il en est de cultivés de parmi les journalistes, romanciers du dimanche, qui firent à l’époque des interviews de plusieurs condamnés au couloir de mort. Mais qui, nonobstant l’éthique, la morale et les services rendus, ils sont pour certains de parmi les pires escrocs. Que peuvent écrire comme genres de livres ces athlètes, pour ne pas dire esthètes ? Qui n’ont-ils pas encore abusés, ces aigrefins, bien introduits ?

    Loin de son étymologie propre, dans la lecture du mot ‘’catholique’’, il y a l’expression de ‘’régularité’’ et la notion de droiture, ce depuis qu’on dit des choses irrégulières et peu orthodoxes qu’elles ne sont pas catholiques !
    Dans le mot ‘’ Islam ‘’, il y a une note de paix et non pas de reddition, un conduite d’invocations pour une remise à Dieu, voire de jihad, càd d’efforts et de dépassements et de juste défense. Sans arrogance ni forcing. La sécurité passe avant la santé ou la force, la paix ‘’Assilme’’, est la première des conditions et des paramètres du bonheur.
    Et on l’oublie. La paix ! ‘’Assilme’’ est l’étape première de la félicité, du bonheur et de la tranquillité. ‘’Assilme’’, physique est la condition de la paix mentale, celle de l’âme qui s’ouvre vers l’intelligence, la sagesse, la lumière ou vers Dieu.

    VOTRE SAINTETE, LE PAPE FRANÇOIS,

    Que votre nom soit sanctifié, Excellences, Majestés, je n’ai pas besoin de prêtre, ni de lois ou de peur de sanctions, pour devoir être poli et respectueux d’autrui ! Mais, ils restent éminemment indispensables, les curés, les pasteurs, les oulama et les prêtres. Aussi utiles que les instituteurs, les médecins et la police.

    Comme je n’ai pas besoin, d’ailleurs, de faire d’études juridiques pour sentir mes droits et discerner la justice, son contenu dans les évènements contemporains ou ceux d’avant.
    Vous devez, votre Sainteté, Majestés, Excellences, vous prononcer pour condamner l’injustice infâme et les immondes exactions qui poussent aux guerres.

    Vous devez dénoncer l’impérialisme, quels que soient ses promoteurs, ses bénéficiaires et leurs cultes ! Condamner l’apartheid et les ethnocides, blâmer les occupations, qui des abus exagérés, se terminent dans les pires atrocités, les meurtres immondes, le massacre des masses, les fosses communes, pour susciter en retour et par vengeance, les actes terroristes et les crimes barbares…

    Comprenez par cela les actes de résistance et ceux erronées et insuffisants des terroristes et des suicidaires. Des actes extrêmes, auxquels sont sacrifiés les plus fous des disciples et auxquels s’adonnent et se livrent les prosélytes et leurs comparses. Devenus des braves, ils rééditent sous l’emprise des drogues, ces illuminés, les actes des antiques assassins. Ces hachachines, qui sous l’emprise des stupéfiants, fanatisés à l’extrême, s’adonnaient aux pires massacres des anglais et de leurs serviles mercenaires.

    ET VOUS NOUS AVEZ ENTENDUS

    Votre Sainteté, vous venez de réveiller l’humanité, toutes religions confondues, au réveil face aux drames pervers que subissent les Rohingas. Vous en alarmez l’opinion universelle et les décideurs, afin que ceux se démarquer du silence, pour dénoncer ces ‘’ crimes intolérables’’. Ces affres qu’ils endurent de la part de leurs frères de Birmanie. Ces forfaits, ces crimes, dits de religions, sont une déroute des valeurs de l’humanité. Ce terrorisme est un non-sens devant Dieu et les hommes. Ces agressions criminelles placent les hommes dans un rang involutif, pire que celui des pires barbares.

    A VOUS LES LEADERS EN FAUTEUIL OU AU LIT

    Vous les vieux chefs et nous avec, il faut opter pour la justice. Sans se masturber l’esprit ou qu’Alzheimer et Parkinson, n’effacent nos forces, nos actes et nos méninges, il nous faut comprendre et oser dire !

    Dire leurs droits aux démunis, aux exploités et leur faire sentir leurs dols, l’injustice qui les agresse, les harassent et les diminue. Le dire à ceux que l’on a volontairement affaiblis, conquis, chassés, quels que soient les restes de leurs cultes et héritages. Le répéter à ceux que l’on a sciemment et soigneusement dénigrés, ou qui ont appris de déformé ou d’outré comme balises de dressage et gravage lors de leur instruction.

    Entre le sort de l’homme, sa quête pour la vie et la santé face à pauvreté et la maladie, la quête pour le travail, l’éducation, la formation et le chômage, le sens de l’être et de la personne, celui de l’avoir et de la propriété, de défense et de la sécurité,; il y a la politique, il y a les luttes, les guerres et ses monstruosités.

    L’histoire et les civilisations se sont faites, les cultures aussi, au profit des plus forts, voire des militaristes les plus tyranniques et les plus cruels pour illustrer leur images et magnifier leurs icônes. Faut-il continuer dès lors et encore à pousser les plus faibles, les opprimés, à la fuite de leurs terres, aux actes suicidaires de libération ou à l’émigration forcée, par la peur du pire ? C’est-à-dire l’exode et ses calvaires, le naufrage et la mort ?

    Des leaders ou des monstres, qui s’acharnent pour libérer leurs pays ou leurs terres de l’expropriation, du servage et des exactions. A terme, pour les plus faibles et ceux qu’on pourchasse, c’est l’échec et l’habitude de l’échec, c’est-à-dire la reddition, l’assimilation des otages emmurés par la terreur et la liquidation de masse. L’ethnocide ou la chasse de ce que furent leurs cultes, leur culture et les restes de leur espèce et de ce que furent leurs ancêtres.

    La religion, connue comme succédané de l’opium des peuples, est néanmoins utilisée pour la charité et les bonnes œuvres qu’elle enseigne. Elle est l’essence du droit, de la morale, des cultes. Mais, là dans ce reste de pays exploité et volé, les plus hards* des résistants militent en dopant l’esprit des gens. Ceux des jeune auxquels ils soldent l’espoir de vivre, pour les tromper, les transformer, en bombe assassines et en terroristes.

    LES GUERRES CRIMINELLES

    Les guerres, quelles qu’elles soient, ne sont que des crimes organisés, des crimes pour se défendre ou pour éliminer et dominer. Ce qui me reste de mon élémentaire enseignement est juste cela. Nous avons tous dans nos chromosomes génétiques et nos cellules sociales des gênes hyperactifs hérités de notre ancêtre Caïn. Des reptiles et des sauriens, si vous pensez à nos héritages originels, autrement.

    Quelles que soient nos langues et nos religions, nos ethnies et nos coutumes, nos identités et notre superbe, nous arborons notre supériorité et notre degré d’évolution, comme étant supérieur à ceux des autres. Quant à elle, l’évolution n’a pas pu transformer en ange, le singe bagarreur et le porc, qui sont en nous.

    Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis début de l’univers aura procédé à la création de la vie. Et du bigbang, on accède à la volonté du divin et à l’admiration de l’ouvrage. Le sien !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06-09 février 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les instantanées de Mme Student : une ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Confusions existentielles et leçons de choses

    Je suis la minute qui passe. Le lapin véloce, le nuage qui s’effrite des oreilles pour emplir le ciel de vapeur avant de se dissoudre dans l’air. Je suis le bruit de l’avion et sa trace qui s’efface. L’aéronef mystique qui travers l’Afrique par-delà les sables. Telle une lance mythique, il pourfend l’éther pour déstabiliser les démons et braver les titans. Ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Domino, le dalmatien vit sur la terrasse des voisins. Il ne reconnaît plus ma voix, mais il a du flair. Il me reconnaît de loin. Je le comprends quand je viens lui offrir un gâteau au chocolat. Et je le constate à l’éclat intelligent de ses yeux. Il est comme ces oiseaux du jardin, qui me réclament leur pitance chaque matin. Une obole, des morceaux de pain, déchiquetés de mes mains, qu’ils se sont habitués à recevoir et que je leur sers sur le pilier central du balcon. Hier, ils étaient à trois sur la cime du même bambou, en train de siffler en scrutant ce qui passe. Aujourd’hui, pressé, ils n’auront rien, sauf de ce qu’ils chercheront d’eux-mêmes. Je ne suis pour eux, qu’un hasard, un artefact du destin.

    Se souviendront-ils de moi ? Comme Doby et sa fille Erica,de leur tonton ! Ou qu’ils seront pris d’oubli, comme ma voisine du haut qui a perdu sa mémoire brutalement, ne se souvenant plus de rien. Un flash d’Alzheimer, un clash de la personne,éparpillée et hagarde, qui remet toute sa personnalité, ses souvenirs et son identité, son devenir, sa responsabilité, son âme, en question.

    Tels Ramsès le pharaon, l’empereur César ou le roi, je te vois, étoile du Nord. Super star, plus grande que le soleil, tu es là dans le ciel, du matin au soir, trônant au-dessus des arbres et des monts. Toi qui es immense et loin, je te vois comme un point. Comment me vois-tu, toi à ton tour, si tu m’aperçois? Comme un rien !

    Que je regarde le ciel et que je vois les étoiles, tant que je suis vivant et que mes yeux peuvent les discerner dans la Voie Lactée. L’immensité de l’univers, doublée de notre incompréhension face à la démesure, nous interpellent. Est-ce une forme de prières et de louanges au Seigneur que d’admirer Sa création ? Que j’emplisse alors mes yeux de ce spectacle ! J’empoigne ce sable de mes mains tant que je peux leur commander, avant qu’elles ne retournent se fondre dans les argiles sous terre ou que l’UA, ne décide de nous spolier de notre bout de Sahara !

    La Terre tourne sur elle-même et circule autour du Soleil. Je voyage avec et tout autour d’elle. Je m’imagine en avion, voyageant pour une traiter une mission vitale. Sans me renverser ni culbuter, je vole la tête à l’envers. Je suis rapide, mais pas assez, ni autant que la lumière. Comme je voudrais vite remparer cet injuste dol. Je suis comme l’éclair du tonnerre qui effraie les petits et qui repart ailleurs. Je suis comme ces grêlons qui tombent sur les toits des voitures, avant de glisser et de fondre sur le sol.

    Il neige cet hiver au pays plus que d’habitude. Nos ruraux, perchés sur les cimes glacées, sont exclus, du fait que les routes desservent mal les montagnes ! Simplets dans leurs chaumières fragiles et leurs cabanes gelées, ils pensent aux riches et aux milliardaires. Des bienheureux qui vivent déjà le paradis sur terre. Eux, si chauds dans leurs ostensibles conforts, mais qui les ignorent ! Et ils pensent au Roi si cool, si diligent et si proche, qui ne les oublie guère, face aux misères de cet hiver rigoureux qu’ils encourent.

    Je suis l’ombre de ce vieillard qui se projette sur les flancs de la voiture qui passe. Je suis l’un des plus vieux arbres de cette avenue de Port Lyautey. Qu’est-il devenu une fois maréchal, ce Pharaon ? Ce César, qui défit les empereurs et les sultans du terroir, mais qui fut meilleur que ses autres compères.

    Je suis le faux-poivrier de cette rangée droite du boulevard que le Résident Général a vu faire planter. Je viens de tomber, comme les eucalyptus géants de derrière la municipalitéet le marché que nos régisseurs ont littéralement rasés ! Certains d’entre eux étaient quasi centenaires se rappellent du général Lyautey ! C’est lamentable d’effacer ainsi la mémoire collective attachée à ce patrimoine immatériel. S’ils ont été sacrifiés, juste pour la vente de leur bois, moi le vieil arbre, tailladé chaque hiver, méritais-je de partir, sans vivre les mesquineries stupides des régisseurs contemporains ? Vous me dites, quoi par exemple, comme paranoïa ? C’est une hystérie universelle !

    Ce sont des Gouvernements qu’on sabote et qu’on empêche de se faire ! Pour les lubies des tribuns et des parvenus notoires ! Verrais-je les indélicatesses guerrières de Trump et l’arrogance ethnocidaire de Nethan disparaître dans la paix et se dissoudre ? Un délire de déments au-dessus de toutes thérapeutique et qu’on laisse faire, pour l’instant. En fait, ce sont eux qui font tout faire ! Les nobélisables de la paix ou les criminels de guerre ? Sont-ce les deux premiers des quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

    Mais qui durera encore sous la faux des richissimes vendeurs d’armes ? Je suis le vieillard. L’arbre malade, le tronc rongé par les parasites et l’âge. J’ai vu se déverser l’invasion américaine au Gharb et se dérouler la fin des deux dernières guerres mondiales ! Le plus cruel, ce fut lorsque j’ai senti, encore conscient, la scie dégager mes dernières racines. Et puis plus rien. De la fumée, de la chaleur peut-être ? Je pense que j’ai dû chauffer quelques-uns des ouvriers casseurs de troncs ou cuire d’autres pains. Mais, je n’ai rien senti pour autant. Je vous laisse arracher les autres arbres de la rangée pour chauffer vos enfers et réduire l’avenue en une étroite ruelle.

    Les prières, les nuages, les images, les films, les amours, la vie, les actes et les ors, tout passe. Qui en est conscient ? Et quelle serait la sagesse ou la solution pour mettre fin aux sinistres cynismes et aux incompréhensibles hémorragies des vies ? Que la vie s’arrête pour mettre fin à toutes les souffrances ? Afin que nulle personne, nul être, arbres ou bêtes, n’ait plus à en souffrir ! Demandez aux proies et aux victimes des abattoirs et à celles des guerres, ce qu’elles en pensent. Et si elles le savent et qu’elles peuvent et osent le dire ?

    Qui verra les feuilles vertes jaunir au soleil couchant, quand les plus rouges d’entre les plantes éclatent des lumières de la vie, ne sentira plus les ténèbres de la terre.

    Je ne sais pas s’il est important pour Dieu ou que ce soit grave pour Lui que l’on reste éternellement en vie ? Par définition, la chose créée ne pourrait être éternelle. Est éternel Celui qui a toujours été et qui toujours existé, sans être créé. L’homme, cette babiole extraordinaire, a cette tendance de tenir à la vie et de semer des traces, en plantant des repères pour qu’on se souvienne de lui. Ce sont des pensées orales que l’on se répète, des œuvres écrites, des ouvrages d’art ou de maçonneries, édifiés pour qu’on se souvienne de lui. Mais au fait, c’est pour leur ego et leur orgueil. Qu’est-ce que ça rapporte aux morts que l’on se souvienne d’eux, en fait ?

    Que reste-t-il de ces étoiles ? Ces stars du cinéma, ceux qui chantent à l’opéra. Que reste-t-il de Stradivarius, le virtuose du violon ? Qu’en est-il du secret du mouchoir d’Oum Kalthoum, des amours de ces stars occidentales, des stances des poètes du Moyen-âge ? Qu’en est-il des mages d’Orient, des philosophes grecs et des conquérants latins, de ceux qui lisent la Bible et la Thora, de celui qui psalmodie le Coran de dix façons ? Le plaisir de leurs vies, ou cette espérance dans l’autre ? Ou des faits e tdes repères pour la culture et la civilisation ?

    Même les choses importantes pour l’homme semblent désuètes, futiles, dérisoires pour ceux qui sont partis. Morts, vous me comprenez ! Je ne veux pour preuve que les larmes d’Obama à son départ. Je ne veux point périr, et s’il faut partir, ne pas mourir oublié, semble-t-il nous dire, même s’il a commis des belles et des pas mûres, lui qui a succédé aux années abattoir de Bush family ! Je veux rester eternel à vos yeux et ne point mourir, doit-il confier à Michelle.

    A l’inverse, un pimpant inconnu, riche et fier de ses paradoxes xénophobes, sort de ses gongs dorés ! Il montre ses phanères blondasses et devient de l’impérialisme l’empereur, l’icône et la caricature ! Le fait de supporter et de pousser d’aucuns sur le reste de l’humanité soumise, dans les camps concentrationnaires, lui semble un apartheid de choix ! L’ethnocide pour les colonisés, faute d’allumer l’holocauste, pour ne pas faire dans le révisionnisme, il le refuse ! Il tance par plaisir et pour frimer la paix fragile, comme il flatte l’arrogance de ses pairs. Il laisse libre cours à la pauvreté et aux maladies des plus pauvres des siens, il ivre à la fermeture les frontières et les entrés dans son pays. Ne sont-ce pas les graines et les semences des guerres ?

    En attendant, les arbres bruissent en réponse aux oiseaux. Se comprennent-ils, comme nous autres, ou jouent-ils entre chiens et chats ? Ache jabkeôu le baôu ? Déçu de sa petitesse, déprimé par la pauvreté, l’ignorance, la taille ou la vieillesse, Ulysse, surfe sur sa barque dans les mers de l’ogresse. Il entend des voix de sirènes qui l’ensorcellent et demande qu’on l’attache au mat, pour ne pas leur céder. Que signifie cette allégorie et cette explication. Les héros grecs détestent les arrivistes, même s’ils sont de l’Amérique, les ignares ingrats ou les présidents !

    Les longueurs d’ondes et les sons qu’on ne voit ni entend, existent certes pour les physiciens. Vous les utilisez sans relâche et sans les distinguer. Et pour la métaphore, ceci aussi. Si les arbres de ce jardin botanique frémissent et que leurs feuilles palpitent en symbiose, et s’ils se parlent sous la houlette du vent, je vois par contre des politiciens, la mine hautaine, narguer les races, les cultures et les religions ! Et ils refusent, selon la même vindicte instinctive, et manu militari, de comprendre ou de s’entendre avec cet autrui, les autres pays-nations du globe.

    Nés des tribus antiques, dans les langues illustres et célèbres des livres, fiers de leurs appartenances ataviques, ils veulent leurs identités supérieures ! Les nations éminentes, font la mine hautaine, l’estime de leur soi est bien hypertrophiée. Près de nous, sur la même lignée d’arbres tronçonnés ou pas, il est des cas cliniques, à découper au cutter ! A l’instar des métiers où l’on voit des pontes de bas étages, goulus, insatiables, véreux et omnipotents, on les voit traiter les usagers comme des moins que rien. Ainsi est-il de cette richissime et hautaine rapace, Madame Samedi. Une effrontée, thérapeute de nom, véritable matrone qui se veut supérieures aux autres dans son matérialiste métier…de mercenaire. Oui, je parle des marchands d’armes et de ceux des âmes. C’est de la même intention. Ils ont la lumière des sciences, du pouvoir ou des finances ! Qu’à cela ne tienne, de père en fils, ils font et défont les rois.

    Les arbres, selon la même parabole, respectent leurs places. Les hommes les déracinent. Tout ce qui existe est à la merci des frasques de l’homme. Pour son usage, il arrache et tue. Il envahit et prend. Il soumet les peuples et les états aux invasions, les femmes aux rapts et à l’esclavage.

    Regardez Boko Haram , ça fait pitié pour les jeunes femmes ! Puis cet état dit islamique, devenu renégat, monté de toutes pièces par l’impérialisme, dit-on, alors que celui-ci avait directement dépecé leurs chefs et leurs pays. On s’en souvient ! Ils prennent les filles pour du bétail sexuel, les rapaces ! Sans respect, on prend à outrance, on vole, on tue pour prendre la place et les biens des alter égos, haïs et minorés comme des gueux ! Ça se voit dans le commerce, dans les relations sociales et en politique, la locale comme la mondiale. Et c’est plus qu’assez pour croire à ladite humanité, malmenée par elle-même et terrorisée.

    Où est le social, où sont le respect, les droits , l’éthique ou la morale ?

    Cela fait pitié et peur à la fois !

    DR IDRISSI MY AHMED

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 6 mois par . Raison: Place insuffisante pour un titre long
    #326657
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    GOUVERNEMENT OU PAS LES CHOSES MARCHENT GRACE AU ROI

    L’Etat est comme un corps qui cherche son physique absent ou en formation, mais dont l’âme, dont il ignore le statut, conduit toujours la vie qui palpite d’évènements importants.

    AUGUSTE ET TENDRE A LA FOIS

    Temps de paix, l’alternance et l’évolution, intelligente, pacifique, soufi pour ne pas dire zen, ont rendu à nos rois leurs âmes de grands seigneurs et de bons enfants aussi. Inlassable, le généreux roi, sensible et tendre, est très proche du peuple, avec sa bienveillance naturelle envers les pauvres qui l’adulent. Les faibles et les démunis, sont de fait, son souci premier. Humble auditeur du sermon de vendredi, Sa majesté le roi, Mohammed VI, vient de clore la réception des ambassadeurs des pays étrangers, avec sa superbe protocolaire.

    UN ROI AFFABLE ET HUMAIN

    Là, il s’incline maintenant sur le front du blessé alité. Saint Louis, le roi de France, faisait à son époque ainsi. Qu’il soit ancien opposant, comme Youssoufi, devenu premier ministre de son défunt et illustre père, ou là, comme hier ce brûlé du troisième degré ! Ce rescapé de la dernière tragédie de la route, qui a emporté dix âmes et laissé plus de vingt brûlés. C’est un passage émouvant, un message, à donner des larmes en forçant l’admiration. Il s’est penché et a salué l’homme enfoui dans ses pansements. Après s’être enquis visiblement de son état et lui avoir dit des mots réconfortants, il lui a embrassé le front, à ce grand brûlé alité. Momifié, sous les pansements, gravement brulé par un incendie des suites de l’explosion survenu entre un car et un camion-citerne.

    UN CHANTIER NON STOP : LE MAROC

    Un roi enthousiaste et effervescent. Le roi superbe, après son récent et admirable safari politique en Afrique, vient de cultiver des nouveaux soutiens et raffermir nos anciens amis. Que ne peut-on concéder pour notre identité, notre Sahara et notre présence sur le continent. Après Casablanca et ses énormes chantiers, le Roi M-VI vient à Marrakech pour lui redonner plus de couleurs et d’activités. Il discute avec les gens et les salue avec tant de chaleur, de ferveur que de proximité. Puis, il visite, très intéressé les magasins et les ateliers. Des aménagements et des créations qui œuvrent pour l’embellissement de la ville touristique, dans le respect de son identité multiple et variée.

    LE MELLAH DE MARRAKECH

    Là, c’est une composante historique, forte, qui s’ajoute aux valeurs du pays et de cette cité des mille et une nuits. Ainsi, ses quartiers historiques rehaussés, voient sous son impulsion royale, leurs particularités recouvrées. Tel ce retour du Mellah à son vrai nom premier. Un emblème millénaire qui a subi une malheureuse erreur après sa préjudiciable atrophie. Et voilà que l’acte souverain, judicieux, objectif et civilisationnel qui lui redonne valeur et vie. C’est la reconnaissance, mille fois renouvelée, des minorités millénaires, si fidèles au trône et au pays. Laquelle, entre nous, n’auraient pas dû émigrer, ni oublier leurs héritages séculaires de droit et ses riches activités dans ce pays. Ce geste particulier de SM, plaide en faveur de l’hospitalité sanctifiée du pays. Il revisite son histoire ancienne, en illustrant la tolérance spontanée des siens. Un havre œcuménique des religions. C’est pourtant le dieu unique et le même Dieu, par delà les différences, incomprises ou exacerbées des cultes et des crédos. C’est un pays qui cultive et honore la présence pacifique de toutes les religions. Celles des couleurs et des identités propres, si fertiles dans cette nation du juste milieu.

    LES MOTS TELS DES BOMBES.

    Par-delà le temps, les guerres multiples où nous assommes plongés ou piégés, les mots sont très durs aussi. Telles des mines, des fusées ou des bombes, leurs tirs font la guerre ou la paix. Tels des propos blessants qui stigmatisent et révoltent, tels des anathèmes, les anachronismes nostalgiques, nous révulsent aussi. Trait d‘union, Chabat le chamailleur va-t-il s’assagi, après s’être illustré d’une sortie anachronique ? Il nous sort, avant de sortir, un slogan nostalgique, surgi du passé suranné ! Un passif oublié, né des fractures coloniales et des reliquats du nationalisme atavique. Une fièvre fervente qui illustre encore quelque uns des disciples, non guéris de leur empire perdu. Cette parabole devenue légende, ressemble à l’Atlantide dont il ne reste que les Grottes d’Hercule et sa demi-divine mythologie.

    LES LOIS DU HASARD DEFIENT LES CALCULS

    Les calculs les mieux établis. Toujours est-il que sa bavure chabatique* est triplement utile. Le Chabat truculent du PI s’est fait luxer des tractations en allégeant le PJD. Primo. La vanne va pousser le Chabat au Sabbat et lui permettre de se reposer des tribunes du PI ! Qui plus est, elle pousse l’acariâtre et taquin tribun, aux valeurs de loyauté et à la geste de reconnaissance du PI. Deuxio. C’est une saillie, diplomatiquement utile. On se remet à parler aux mauritaniens et à les revisiter. Le Maroc respectueux, reprend le dialogue avec les frères voisins et amis, l’Abdelaziz qui était fâché. Benkirane se rend en Mauritanie. Un pays que l’on croyait perdu à jamais dans les gorges polisariennes de Guergarate et relégué parmi les mercenaires et les adversaires de notre monarchie et de notre unité. Tercio. Voilà qu’une roue saute du tandem. Le dit cycliste s’est révulsé de lui-même et du futur gouvernement de Benkirane et du PJD. Il laisse Benky en roue libre de s’associer avec n’importe qui. Qui plus est sa saillie mémorable lui a permis de s’ôter des pieds de Benky pour complaire aux exigences d’Akhanouch, le nouveau riche et proprio du RNI. Ainsi évincé, pour ne pas dire déjanté, afin de placer d’autres proches partis du RNI et son nouvel ami, dans l’ordre, L’UC, le MP, l’USFP, pourquoi pas le PAM, tant qu’on y est.

    COMMENT SERA LA SUITE

    Comme il l’a fait pour Youssoufi sur le front, un tas de patients, de pauvres et de vieux, comme il l’a fait pour le brûlé, Sa Majesté, va se pencher frontalement sur le cas du Gouvernement en formation. Sa Majesté je le souhaite, eu égard aux critères de la démocratie agissante et aux problèmes vitaux du Maroc et des marocains, va dire à Akhanouche et demander à Benkirane de se serrer la main et de serrer les rangs, pour ne pas flipper la majorité et les partis requérants de participer, en groupe solidaire, à ce gouvernement. Celui de SM, qui plus est, selon sa définition.
    Dr Idrissi My Ahmed, le 09 Janvier 2017

    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    #318994
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONTE DE NOËL : LA PAONNE ET LE MACAQUE

    Je suis bien fait, j’ai la jeunesse, l’argent et la beauté. Qui plus est pour ma renaissance, je suis devenu le président des States. Les chefs des autres pays se couchent à mon ombre qui ne rechigne pas à les aimer et protéger, sous la bannière étoilée, des États-Unis. Selon Mme Laudy Student, on n’a qu’une seule vie. Si Donald a la chance de la parfaire, c’est OK pour lui.

    Moi, Bassou, ancien berger et soldat, métis culturel et brun de peau, je vais vous conter mon histoire. Je suis un résistant de la deuxième guerre mondiale, des batailles de l’âge et des autres combats contre les maladies. Je suis différend de ce super blond, qui a fait la foire avant de se hisser à la Maison Blanche. Casablanca ! Mais je n’ai rien contre lui ! Autant qu’un singe macaque des forêts d’Itzer serait jaloux d’un orang-outan, roi des forêts de la lointaine Bornéo. J’ai ma philosophie, même si je n’ai pas étudié comme lui et je vais vous la conter, comme vœux de bonne année.

    Il connait le paradis sur terre, d’autres sans trop y croire, en vivent l’enfer. Ce n’est pas si mal pour les arrivistes comme lui. Pour ma part, je suis né sans en comprendre le but ni le pari. J’ai vécu dans la foule sous-développée, en parfait inconnu, à peine si je me reconnais. Un point Encore que je ne sois pas tout à fait maître de moi-même, de mes pulsions et de mes envies. Ce corps que je dirige mal et qui m’a été attribué, ici, là, dans ce pays; répond mal à mes souhaits. A ma place vous auriez aimé être comme lui. N’est-ce pas ? Moi, j’éloigne de mon ego cette envie et cette possibilité.

    Victime des cataclysmes, des tempêtes et des tsunamis, épuisé comme les siens par la fuite devant les maladies; haï et pourchassé, l’émigré dort dans l’oubli de soi, loin du campement, isolé. Il rêve qu’il est une feuille tombée d’un arbre, un cèdre, chassé par les vents de sa forêt. Il gît. Il grelotte. Il se réveille au son du clairon. Un brin de conscience lui revient. Le perdu, un molosse amaigri, insensible, affaibli et rabougri, ne tient que par deux doigts à la vie. Le voilà, déçu à l’emporte-pièce, engagé dans l’armée, parmi ses fantassins étrangers. Esclave échappé, mercenaire à deux sous, ou goumier.

    Par réflexe inné, d’où le tire-t-il donc ? Tel un soldat courageux, ce qu’il est advenu, intrépide et têtu, il se rappelle ses compagnes vitales et se souvient de sa campagne natale. Lui qui allait si près des lignes et des campements ennemis. Il titube, il tombe, aplati entre ses cuisses endolories. Vit-il encore ? Peut-il encore agir et réussir quelque combat corps à corps ? Peut-on compter dessus ? Non, plus jamais pense-t-il intérieurement. Il doit reprendre des forces, afin de se mettre debout, des médicaments et manger !

    Il dort encore malgré la trompette. Oui, il est malade, il est aux arrières, un moment de répit-maladie, avant de se lever. De se recharger, comme disait Mme Paonne son infirmière gaouriya. Ah s’il pouvait la prendre comme femme et se sauver avec elle de ce guêpier, ce front de guerre face au trépas ! Non ce serait un crime de lâcheté ! Une fois rattrapés, c’est le peloton d’exécution. On le passera par les armes pour haute trahison, sans autre procès.

    Inquiet du réveil, au milieu du bruit, des bombes et des ennemis. Le soldat Bassou est fini. Le novice extrait du douar rural, berbère de surcroît ou à moitié, il le croit du moins, est un mulâtre aux yeux verts qui en est bien fier. Il ne comprend rien chez ces héros de la guerre, la mondiale de première ! Ni chez les adorateurs d’Eros qu’il est venu défendre. Encore moins en en mystique, en lecture, en culture ou en philosophie. Pourtant, Bassou est l’archétype archaïque de l’inculture. Il est une définition de la béatitude simplifiée. Il est la sagesse innée. Unique reliquat de la civilisation fossile qui l’a formaté et stratifié. C’est un être simple, good, agharas agharas !

    L’instruction, laissez-la aux instituteurs et à leur fils des missions. Ils iront se parfaire dans les capitales d’Europe. Pour revenir aux affaires de leurs pères ou pour rester et demeurer français, ou espagnols, avec leurs souvent belles et tendres moitiés. Bassou, c’est hic et nunc, il est du genre casanier, féru du j’y suis j’y reste.

    Lui, Bassou, il ne parle pas, même s’il agit comme il peut ou comme il se le doit dans cette nouvelle vie. Il baragouine seulement, en fauve, en rustre et en dialectal ce qu’il sent en berbère. Il perçoit surtout, tout ce qui bouge, tout ce qui chante et qui danse, autour de lui. Il voit la taille et les courbes, qui l’invitent. Ce sont les seules faiblesses qu’il se connaisse. Mais là, il est ici pour combattre et non pour s’exciter ou fantasmer ! Lui qui a laissé, femmes du terroir et terres en jachère, à l’appel du drapeau français !

    Il en a le souvenir et il tremble de terreur pour se retrouver à philosopher, avec les bribes de culture qu’il a pu engranger. Les moutons qui se sautent, l’herbe, les cambrures érotiques des montagnes beiges et des nuages roses qui passent avant les étoiles, là au-dessus des berges des ravins. Le monde, la vie, Dieu ! Il se secoue tout seul, il tremble. L’épidémie reprend les vits. Elle touche les mâles, les premiers volontaires à s’engager. Les laboureurs, les pâtres des clairières, les bergers des monts et des herbeuses et humides prairies.

    Nombreux sont ces mâles qui tombent ou explosent, là si près de lui. Miracle pour ce coriace d’entre les boujadis ! Nombreux sont ceux qui comme lui, tremblent sous le déluge du froid et des pleurs retenus. Beaucoup sont de juvéniles adolescents, obligés par le caïd à prendre les armes pour sauver le protectorat français. Sa belle-mère, sa marâtre est une européenne, c’est l’armée. On le lui a dit on le lui a répété à vomir ou s’enivrer.

    Il a été sur plusieurs fronts européens pour défendre la liberté des maîtres ! Dont celles des femmes gouverneures des enfants du Sultan de cet empire. Les préceptrices des princes, comme cette Mme Student, la nièce du futur maréchal Lyautey.

    Lui, si majestueux quand il est debout avec son tarbouche rouge, son fez, ou son totémique watani, de beige ou de gris fendu, n’a de volonté que celle que lui inspire son sérail. Brimé qu’il est sous les décrets édictés qu’il doit signer. Mécontent, il est parfois rebelle aux exigences hautaines des chefs des colons. Le vrai précepteur de la monarchie est le Résident Général qui représente la Métropole. A la monogamie des mariages forcés, on ne peut pas échapper. Le sultan des maures a les mains tristement enchainées par ce mariage forcé.

    Depuis les accords d’Anfa signés de commun avec les généraux des pays alliés, face à l’envahisseur allemand, il attend du destin des jours plus brillants : la libération, l’autonomie sans partage, l’indépendance de son pays.

    Le roi Bassou, lui, le sait. Il est dans la tête du soldat qui rampe dans le labyrinthe boueux des tranchées, en tentant d’échapper aux tirs nourris de l’ennemi. Bassou est un loup solitaire, prisonnier du duel impérialiste qui se fait la guerre et des compromis qui s’agitent entre sa tête, son organe et ses pieds. Il fait froid dehors et en lui aussi.

    Des querelles torpides se réveillent à l’agitent de l’intérieur. Il mène deux combats. Le front et la queue…Il n’est pas timide le grand. Il ne sait rien cacher. C’est ce qui fait son charme dans son douar natal.

    Mais là, il est sur le front de guerre, en France, au Nord. Il voit le carnage de ses propres yeux. Le froid et les peurs, les pleurs et les cris étouffés. Le sang se répand en en torrents délavés. La rage comme la honte bouillonnent en lui. La neige tombe comme un rideau de cinéma est-ce la défaite, la mort en cette nuit de Noël qui ne connait pas de répit. Qui sortira vainqueur de la guerre nul ne le sait. La vivra-t-il en vainqueur pour rentrer chez lui ? Le silence luit. La neige étend son blanc linceul dans l’accalmie. Pléonasme chéri ! Sous son manteau frigide, les soldats ennemis sont rassemblés et réunis. Bassou étouffe. Il délire si près de l’apoplexie. Il pense au dernier repas pris avec sa lubie.

    Replié, Bassou le soldat est blotti en lui-même, les mains entre les jambes, un embryon il semble en mal de chaleur utérine. Dans un dernier effort, il tente de secouer la cape de neige qui le recouvre. Il peine à se lever. Il titube. Il marche comme à l’envers. Il sent l’apoplexie revenir. Il se sait bien usé. Il est insensible des pieds. Il les bouge avec peine, comme des sabots de bois dans la neige. Lors de l’instruction, on lui avait parlé des armées de napoléoniennes morts par millions dans l’hiver russe. Alors il doit avancer, ne serait-ce que pour s’échauffer.

    Il se sent à moitié nu, dans une vague d’oublis. Serait-ce cet Alzheimer qui viendrait le guetter ? Il est bien jeune pourtant. La paralysie est là. Il tient le fusil sur l’épaule gauche et l’arme d’entre les jambes entre les doigts de sa droite, en train de le réveiller aussi. Nari, enneî naâsse* ! Zut, le chose dort. On lui avait dit que le sexe chez l’homme est la dernière partie à mourir du corps. Alors il masse son ultime partie pour rester plus vivant et vivace encore. Pour rester vigilent, il regarde çà et là et tout autour pour se réchauffer sans être troublé par les autres zombies. La hampe est prête à lever son drapeau et à sourdre. Il doit s’arrêter pour ne pas perdre ses ablutions. Car il prie en bon musulman qu’il demeure. Il tient à la vie et son truc de zizi marche encore.

    Bassou est là, à peine visible, sous son casque rouge, pâlot et fendu. Il vient d’échapper à une balle perdue ou à un tir de sniper. Il a failli gerber sa cervelle. Le casque l’a sauvé encore une fois. Halte. Il s’arrête. On vient de sonner la trêve. La guerre est finie. Un grand ouf supplante la panique. Il est parmi les vainqueurs.
    Il revient chez lui en son village, parmi les siens et son troupeau. Il va regretter l’infirmière du camp la dame Paonne qui entre-temps s’est mariée. La nation a failli faire un héros de plus. Le blessé est resté valide et fier d’avoir combattu pour la liberté parmi les alliés. Bassou est encore vivace et fier de raconter ses batailles et ses conquêtes occidentales au café maure de son village d’Itzer. Sauf qu’il est mal payé.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 25 Décembre 2016

    #317864

    Sujet: '' ISLAMISTE '' WHAT IS IT ?

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LIRE CECI ET VOICI UNE RÉPONSE QUE JE VOUS SOUMETS

    http://www.atlasinfo.fr/Deux-conseillers-du-roi-Mohammed-VI-rencontrent-Abdelilah-Benkirane_a78080.html

    SI SAMIR AMOR, BONJOUR. Vous dites  » Le Premier ministre islamiste »’

    Le qualificatif, pernicieux en  » ISTE comme son alter ego en ISME est devenu un amalgame dans les tribunes et le vortex des médias francophones ! Une confusion se fait aux dépens de ceux qu’on en qualifie et cela contre le bon sens, de même.

    On en use pour confondre et stigmatiser, ainsi ISLAMISTE a fait fortune, repris par nos propres médias. En user, c’est stipendier le parti du Progrès, PJD, et lui coller une étiquette belliciste, arriérée, querelleuses et guerrière, volontairement erronée, pour tromper le lectorat, les votes et les décideurs.

    Cet ISTE qui lui colle sur le dos est une supercherie, une vision trompeuse. ISTE, lui confère une responsabilité, une identité grave, un programme batailleur et xénophobe, qui n’est heureusement pas le sien. D’autant que le PJD et Benky, retenus dans le prochain Gouvernement de SM le Roi, ne revendiquent certainement pas.

    C’est au moins une confusion ou un manque de précision. Islamique oui, islamiste, c’est donc non !

    Voir ma réaction à TBJ sur ce sujet, ici ou là :

    A TBJ, ISLAMISTE EST-CE UNE INJURE QUI DOPE UNE TARE ?

    http://www.alterinfo.net/A-TBJ-ISLAMISTE-EST-CE-UNE-INJURE-QUI-DOPE-UNE-TARE_a125776.html

    http://www.blog.ma/A-TBJ-le-mot-islamiste-est-ce-une-offense-qui-dope-une-tare_a1149.html

    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/a-tahar-benjelloun-la-terminaison-185765

    NB, je n’appartiens à aucun parti.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    A l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    Variations en guise de de Profundis.

    Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.

    Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…

    CIVILS

    Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !

    MILITAIRES

    Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.

    L’ENFANT ET LE TEMPS

    Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.

    II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.

    Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.

    FAUNE HUMAINE ET FLORE

    Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?

    Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !

    La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !

    MEMOIRE ET CONSCIENCE

    Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.

    La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.

    La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !

    SÉQUENCES

    Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !

    QUATRAIN SUR RAIL

    Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….

    LES FUMÉES DE BITIJA

    Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.

    TRANCHER LA MONTAGNE

    On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
    Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?

    AIE, MES AÏEUX !

    Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
    Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
    Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !

    INVOLUTION CANNIBALE

    Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !

    Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !

    HUMAINS ET FAUNE

    Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !

    CARICATURE DE PENSEURS

    La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’

    DR IDRISSI MY AHMED

    Le 26 XI 2003

    Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL

    L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.

    #207214

    Sujet: Les bises dangereuses

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les bises dangereuses

    Affaire des deux jeunes copines qui s’embrassaient trop visiblement

    Ce n’est pas pour être permissif, mais pour démontrer qu’il y a des choses autrement plus importantes que de fantasmer et d’hypertrophier des erreurs d’ados basiques…

    C’est malheureux cette affaire des deux jeunes apprenties gouinettes et de leur embrassade sur une terrasse.

    *Ce au moment de la COP22 ,
    *du changement de Gouvernement et du difficile choix des Partis en son sein
    *du retour attendu de SM le Roi Sidi Mohammed de son périple africain, qui semble avoir été écourté, pour suivre l’extraordinaire COP mondiale de Marrakech.
    *du retour du Maroc aux affaires de l’UA
    *de notre affaire prégnante du Sahara avec un nouveau SG de l’ONU
    *du renouvellement des présidences tapageuses des States et de France
    * Au lieu de s’occuper des petites affaires de sexe entre deux quasi fillettes et de leur donner tant d’importance pour une bavure labiale. .

    La nouvelle tapageuse qui crée plus l’événement qu’elle ne peut le corriger. Car en, hypertrophiant l’affaire, en la dénonçant avec autant de démonstration on l’aggrave en lui donnant de l’importance ! C’est une d’éducation, de psychologie, une affaire de biologie humaine ou de sexologie, qui aurait été réglée avec une bonne leçon de morale de la part des parents, voire une mise en garde policée symbolique.

    C’est une erreur que de plonger la Justice, qui a d’autres grandes choses à faire, que de se perdre dans de pareilles âneries, des stupidités aussi mesquines, que le fait de regarder ce qui se passe sur les terrasses des maisons ! Le mur de la honte est défoncé !

    C’est honteux, toute cette importance investie, tout ce bug pour si peu ! Hchouma gaê Had l’importance qu’on donne à ces billevesées puériles ! C’est plus dérisoire que la malheureuse affaire du couple du MUR !

    Merci à nos adultes moralisateurs, à nos parents et nos maîtres de nous pousser à nous occuper d’affaires plus importantes et moins superficielles et moins honteuses aussi ! Le Moyen-Orient et ses guerres existentielles, injustes et infâmes, vous interpelle, plus que les errements basiques de deux adolescentes, en train de s’embrasser !

    Relâchez les deux amoureuses et que l’interpellation policée leur serve de semonce et d’alerte ou de bonne leçon ! Ce afin d’être plus discrètes dans leurs épanchements publics, ou plus respectueuses des différences naturelles et des normes publiques locales. Rigides ou non, et surtout, moins ostentatoires dans leurs variantes libertaires particulières qui pourraient blesser certaines de nos gens.

    Il ne resterait plus que de politiser cette basique copinerie !

    Relâchez les jeunes femelles paumées, dare-dare, et Saad Lamjarred aussi vite !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ‘’Je vote, donc je suis’’,
    pour une coalition de toutes les sensibilités.

    Je réponds ici à ces titres de forum. ‘’ Psychopathologie politique d’une société schizophrène’’. ‘’Je vote, donc je suis’’, ‘’L’abstentionnisme comme lot de consolation’’,

    Au premier, je dis d’abord, que rien n’empêche d’aller voter, juste avant ou après les prières du vendredi. N’en faisons pas un sabotage, un frein ni un barrage, ce fait d’avoir fixé le vote un banal vendredi ! Voter, est un complément du citoyen croyant, un acte qui doit plaire au Seigneur. Il n’y a pas ‘’impeachment’’, ni contradiction, entre la prière collégiale souhaitée et le devoir de vote. Ce sont deux expressions, celle de l’identité et des vœux, complémentaires et non contradictoires, deux actes existentiels, loin de toute pathologie. L’hystérie, la cyclothymie, la dite schizophrénie élargie aux comportements sociaux et politiques des Marocains, seraient ailleurs. Je vais tenter d’écrire en moins complexe et philosophique. En profane de la politique, donc !

    Au second, je m’y perds. Je répète et je titre par ce beau slogan, devenu obsolète, en demandant votre commisération. Pâle ristourne du ‘’J’y suis, j’y reste’’, ou ritournelle du ‘’Vivre pour mourir’’, et vice-versa, du ‘’ Vivre et laisser mourir’’, placebos et génériques du célèbre ‘’Je pense, donc je suis’’. Alors, tant qu’on y est ou en tant que niais, parlons-en ! ‘’Je flotte, donc je vole’’ ou en plus prospère,’’ Je vole tant que j’y suis.’’ Voler avec zèle, sans ailes’’. ‘’ Je vais et je viens’’, en rythme, comme dans la chanson ! ‘’ Je respire, donc je vis’’, une certitude biologie et non philosophique ! ‘’ J’ai de l’argent, je suis libre’’ ! Je vous laisse trouver d’autres sentences, moins paradoxales.

    Au troisième, je dis que les urnes, c’est la Démocratie. S’y détourner, c’est laisser faire le vide et le hasard. C’est tolérer les yeux bandés, l’opportunisme, les carcans économiques, les tentacules impérialistes et les tentations de mains de fer.

    Après les présentations, allons au menu !

    D’entrée, je vais proférer un blasphème, digne des apostats de la démocratie. Si, je vote, donc je suis, pour une coalition nationale positive, de toutes les sensibilités et les proximités de l’ancienne Koutla, élargie à la Gauche historique et aux forces médianes du pays.
    Si les urnes symbolisent la démocratie, où est la part de ceux qui ne votent pas ? En dehors de leur silence, polyvalent mais ininterprétable. Ils représentent une bonne majorité ? N’est-ce pas ? Mais la nôtre de démocratie est coûteuse ! Elle revient trop cher avec ces retraites, ces primes à vie à ces innombrables bons ministres et célèbres absentéistes du cénacle.

    Les inconnus de la parabole ! Pardon, de la coupole ou de la couperose, c’est tout comme ! Ces parlements et ces sénateurs, méritent nos prières de l’absent ! Et dire que nous sommes nés endettés et que nous nous développons, magistralement, malgré nos fastes et nos mariages sublimes et onéreux. Malgré nos dépenses astronomiques, nous résistons, par miracle ou par la baraka du savoir-faire. Quels que soient les dires critiques des nihilistes, aveugles aux progrès de ce vieux seigneur, qu’est le Maroc, en a avance ! Oui, on peut, on doit mieux faire ! Quoiqu’on dise, c’est un prestigieux pays, le Maroc.

    Des urnes introuvables,

    Comme s’ils avaient laissé leur carte d’identité au placard et qu’ils ne sont marocains que par contumace ! Des ombres ou des zombies qu’on n’arrive pas à ressusciter, comprenez à intéresser, parce qu’ils ont vu et vécu des vertes et des pas mûres !

    C’est formidable qu’on puisse voter avec sa seule carte d’identités ! Au moins ça sert à quelque chose, même si les caractères arabes sont microscopiques. Ils sont illisibles pour les malvoyants, comme moi ! C’est comme pour les mariages dont on ne précise pas l’adresse. Je parle de la postale et non de celle du mari ! Les changements de dernière minute ne sont pas communiqués aux éventuels votants. Plus, surtout si on ne leur a pas soufflé, la curiosité ne vient pas à tout un chacun de compulser le Net, afin de rechercher les adresses de leurs nouveaux bureaux de votes. De plus, tous les foyers ne sont pas branchés sur le Web et les analphabètes, ça court les rues.

    La moitié des marocains se foutent des urnes ! Est-ce une forme de doute, une sorte d’athéisme civique ? Parallèle à ceux qui observent la 4ème religion mondiale, l’athéisme. Si ces derniers, ne sont pas reliés et qu’ils n’ont pour ce faire ni messie, ni imam ni pape, ils doutent, point. Leur connaissance des sciences et des sens ne leur permettent pas de voir Dieu ou les dieux, pour assez y croire. Ça les regarde.

    Pour faire dans la fiction, l’X, n’a pas besoin d’eux, de ces espèces de faune sauvage et barbare, qui détériore la planète, la vide et l’épuise en y répandant le sang, dans tous les sens, en son nom ou au nom et en raison de de leur convictions de leur statuts, ou basses ou suprêmes conditions, du fait de leurs richesses, de leurs forces ou de leurs dites terres, volées ou colonisées de surcroît !
    Si l’Apocalypse a lieu par la main de l’Homme, est-il besoin de ressusciter cette race de prédateurs et de rapaces pour foutre l’Eden en l’air ? Dieu, n’est pas de main morte, Il a su créer d’autres êtres sur d’autres sphères ! Il ne va pas poireauter, ou se laisser tuer, sur la croix ni ailleurs, avec des minus révoltés, qui s’entretuent en Son nom. Pour le bien de leurs de leurs fonctions, de leurs privilèges et de leur volonté de pouvoir. Tant sur les leurs de sujets que sur les simples assujettis !

    Amalgames

    Parallèlement, je ne dis pas, en parlant du Maroc, des partis  » islamistes’’, terme cher aux dénégateurs échaudés, ou coupables, de l’extérieur. C’est un  » iste », tel un  »isme » , qui me parait offusquant et belliciste. C’est du moins une étiquette mal gérée avec les temps qui tournent et qui se retournent. Une dénomination carrément maudite par les pays RDPD ! Les Richissimes Démocrates, Puissamment Développés, qui devaient casser tous les  » ismes » qui étaient différents ou opposés à leurs  » identités  »  » ‘propres  » et qui les menaçaient.

    A commencer par ce pauvre ‘’salafisme’’ des bons nôtres, qui pèche aussi de par sa rime finale en ‘’’ isme’’ ! Le Salafisme, simple courant respectueux des conduites des anciens, que certains imprécateurs locaux indexent et culpabilisent par ‘’mimétisme’’. Oui, on devrait taxer tous les mimétismes ! Ce fut un simple courant, plus qu’un rite, que nous avons hérité des anciens, par le biais des oulémas colonisés. Ces personnes éveillées de l’époque coloniale, fières de leurs identités, de leurs droits, de leur culte et leur terre, qui sont devenus des militants, des leaders ou des résistants, dans ce pays de sous-développés moyenâgeux, de colonisés, que nous étions, mais qui furent des gens corrects et humbles, autant que pieux et sincères !

    Heureux les Partis élus

    Gloire à ceux qui ont su haranguer, intéresser ou comptabiliser la confiance de la majorité. Dommage et regrets, pour tous les autres. Les urnes démocratiques, libres et transparentes ont donné une haute valeur de ce Maroc.

    Je vais dire banalement, comme il y a 50 ans, nos Musulmans, une qualité ou une nature, un label éthique, plus traditionnel chez nous, voire moins suspect ou névralgique. Hé bien nos Musulmans du PJD vont plus appliquer leur ‘’ Paix, J’ai Dit  ». Ils vont devoir faire moins d’amours ostensibles que de prières et s’assagir aux yeux de certains autres rigoristes internes ! Ils devront plus s’acclimater afin de gérer nos différences, nos libertés et nos sensibilités. Donnons-nous une vision, prophylactique, vigilante et avisée, pourquoi pas neutre, comme en pays laïcs et démocratiques. Ne leur jetons pas la première pierre ! Faut-il encore qu’ils montrent patte blanche, ces élus ! Et, qu’ils reconnaissent que nous sommes d’instinct, de simples humains, avec des pieds faillibles et sans ailes et pas des anges du tout. Avis aux ministres intègres et aux doux imprécateurs !

    Paix et respect

    Laissons-leur l’heur et le temps, dans ce pays ou la religion est un domaine réservé au Roi, d’évoluer, de s’apaiser avec le Makhzen, devenu encore plus zen, sans Tahhakoum contraignant aucun !

    Voyons comment ils vont s’allier ou se fédérer à plusieurs partis, dans une équipe polyvalente, un  » Gouvernement de SM  », rassuré et serein pour encore 5 ans ! Avec un Chef du gouvernement qui sera avalisé par SM le Roi, et cela sans les dénigrer, à cause de la religion, ou nous précipiter à en avoir peur !

    Bonne  » demi-décade  » à tous, en espérant que l’opposition au PJD soit plus orthodoxe, plus raisonnable et pourquoi pas, plus cool et constructive, pour le bien du Maroc, que l’on attend au tournant ! Et pourtant, je ne suis affilié à aucun parti. Alors, bonne Cop22 et bon nouveau Secrétaire général de l’Onu, bonne résilience à nos provinces du Sahara, quelles que soient les manœuvres du ou des successeurs de tous ces Aziz régionaux réunis, séparatistes dévoyés, renégats dépravés, agitateurs vindicatifs et faux amis et vrais félons.

    Ssi Abdelaziz et vous autres,

    Il est un peu dur aujourd’hui notre ami Plekhanov sur le forum ! Hani ghadinjébdouâlia ! Pour le combler, ne faut-il pas refaire les élections, en chassant les musulmans du Maroc ? Lol 1 ! Ne serait-ce que pour plaire aux plus  » évolués  » et autres modernistes et usufruitiers, avec leurs tractions survoltés, leurs programmes copiés-collés ou carrément divergents. Lol 2 ! Mais, il parle bien et ça ne coure pas les rues, ni les forums, cet esprit-là !

    Plus sérieux

    Le Maroc, de par Imarat al Mouminine, les Mouslimine entre autres, se maintient dans un fondamentaliste de référence, fervent mais cool, avec des gens peu ou prou pratiquants, tenaces, mais modulés par le Malékisme, dans leur plus grande majorité. Une sorte d’orthodoxie tolérante. De nature pacifistes, fraternisants et hospitaliers, les Marocains, donnent son caractère et sa place de pont entre les nations, à ce Maroc.

    Une terre, avec des gens aux multiples, couleurs, origines et croyances, que sa géographie et son histoire placent entre les continents, les peuples et les religions. Une culture variée, une civilisation colorée, multiethnique, qui de ce fait dissuade les habitants de tout extrémisme ! Le Maroc, par ses valeurs et ses crédos nuancés, ne pourra jamais verser dans les immondes et barbaresques extrémismes, des uns ou des autres, quels que soient leurs ennemis et leurs mobiles !

    Si le pays a connu des dynasties, défensives de son entité, depuis toujours, il a su évoluer avec la tolérance, la modernité et les sciences de longue date. Piété, patience, pauvreté, ignorance, ou simple sagesse, ont contribué à ce pacifisme, et fait les vertus de dignité, de tranquillité ou les faiblesses de cette Terre des hommes fiers.

    Le pays de la première université du monde

    Que me reste-t-il de Fès, que nous reste-t-il de la Capitale spirituelle ? Les gens d’Al Qaraouiyne, des plus antiques à leurs successeurs nationalistes, ont poussé nos rois à s’ouvrir sur l’Europe et à en recevoir les ressortissants ou les réfugiés voire les coopérants ! L’un de nos past-lauréats devint Pape à Rome au Moyen-âge ! La France, l’Angleterre et puis l’Amérique, puis d’autres contrées depuis, nous ont poussés à opter pour l’international. Par le commerce, les découvertes et les voyages, nos savants et nos explorateurs, se sont illustrés à nous laisser un excellent renom à défendre. Les Marocains se sont agrégés aux guerres de Libération de la France. Les locales comme les régionales. Ils se sont associés à celles des indépendances et d’affranchissement de cette métropole. Par et pour le respect du territoire, du régime, nos chefs et nos rois, passés ou présent, démontrent cette foi et cette posture ouverte, digne et hospitalière, des Marocains.

    Cette ouverture, surmultipliée par les émigrés doit nous réconforter. Les rares penseurs fondamentalistes, des rigoristes et non pas des obscurantistes, se sont assagis et se révisés, voire même adaptés à la vie partisane, en adhérant à plusieurs petits ou grands partis. Un bon nombre de ceux-ci ont été cooptés et figuraient parmi les candidats aux législatives parlementaires…

    Salafistes, fondamentalistes, fanatiques,

    Extrémisme, terrorisme, les grands maux ! Les médias et les penseurs, les infos et les actes, la duplicité et la fourberie des pays et des gens, sont consternants ! Définir les mots sans les distordre, sans les utiliser à tort et à travers, est déjà un bon effort pour se comprendre. Mais qui utilise la clarté ? Au contraire, on veut faire dans l’instrumentalisation et les amalgames. C’est plus utile, politiquement parlant, pour ceux qui créent les guerres et les événements. On est ou on n’est pas dans le triste Prince de Machiavel ! Et les richissimes cinglés qui font de la politique ’’, tels cet illustre Trash de Trump ? On en a dans tous les domaines et dans beaucoup de grandes capitales ! Alors, où sont, qui sont les vrais types dangereux ? Les malpolis de la politique, les leaders des rues, ces extrémistes qui font éclater des pays !

    Si nous avons des spécimens de fondamentalistes, voire des obscurantistes, c’est certain, mais ils ne peuvent se déclarer de la religion comme princeps pour faire de la politique, en son nom. Ou créer des Partis. De ce fait le PJD, quelles qu’en soient les sources originelles ne peut avoir de propension à faire dans le domaine de la religion. Si celle-ci appartient à chacun, en son âme et conscience, en toute liberté, il relève de Amir al Mouminine de la régir quant à nous, conseillé en cela comme garant et symbole, par nos oulémas !
    Former un Parti est en quelque sorte une volonté laïque et une nécessité séculière. Entêtés dans leurs crédos, les fondamentalistes suivent leurs pratiques et leurs livres avec rigueur. On trouve des rigoristes dans toutes les religions, je présume !

    Par ailleurs, vous voyez des mouvements et des clans, voire même des pays à travers le monde, des plus huppés qui soient et qui se disent démocrates, mais qui utilisent leur religion comme un mobile et un ciment pour amalgamer les foules autour d’un projet de nation. Cet opium est une drogue utilisée, fallacieusement afin d’atteindre d’autres sphères de pouvoirs, de militance ou de combats. Quelle qu’en soit la légalité internationale.

    A plus, mais mind !

    Je ne sais pas ce que je perds, mais pour mon boulot de médecin polyvalent, vu comme un magistère, sans bornage, j’ai opté comme citoyen et militant de la chose associative à une sorte de neutralité publique, quelles que soient mes sensibilités multiples et mes tendances. Social par essence, libéral de conviction, plus que démocrate et j’en passe, je ne suis ouvertement d’aucun parti politique, mais juste un simple croyant qui observe les valeurs musulmanes de paix.

    Par-delà le boulot, je passe à Dieu ! Oui, je crois en cet  » X  », cette Energie, ce Verbe qui a fait le cosmos et les êtres. Des  » trucs » ou des robots organiques, des  »’ usines » comme moi, hommes et bêtes, qui ne commandent ni leur biologie ni leur physiologie, mais qui dorment et qui digèrent automatiquement, qui se soignent et se multiplient, sans gérer consciemment leurs automatismes ni leurs chimies, ordinaires mais fantastiques.

    Mais croire est un deal et une nécessité, une variable secondaire pour les uns, un pari pour les plus classiques. Croire en un Faiseur de cette immensité cosmique et stellaire est une admiration qui dope l’extase et force aux louages du Créateur. Le Seigneur invisible de par nos sens restreints et si présent. Le credo est un tuteur de vie, un soutien et une espérance de vie et dans l’Au-delà, qui par la morale induite, les commandements religieux, bases initiales du civisme, de la démocratie et de la citoyenneté, maintiennent les bonnes relations et le respect entre les gens. Croire, ça ne regarde que moi, c’est un fait, un droit et une chance.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kenitra, le 09 octobre 2016

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