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TERREUR SANGLANTE A PARIS, UN VENDREDI 13 AU BATACLAN
Je place tes mots en exergue, Colette.
Si seulement j’avais la chance de trouver le tiers de tes mots…Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.
Paris, le vendredi 13
Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !
On instrumentalise la religion.
Epouvante, horreur, effroi. Les assaillants terroristes de Daech, le mouvement hostile et barbare, mènent une mission suicide contre la France. Si c’est bien vrai que soit l’EI, tant sont nombreux les adversaires sur ces champs de destructions et de crimes.
Les dieux interfèrent dans la démocratie et face au colonialisme. Le pire est qu’on instrumentalise la religion en politique depuis bien des lustres déjà. On embobine les croyants, devenus une armée, issus de bien des pays. Des jeunes, aventuriers ou des mercenaires, d’anciens prévenus, sont prêts à mourir en martyres et à tuer pour le paradis.
On dévie les mots du Coran et ses paroles de leur époque et de leur sens. On dévie l’histoire religieuse de sa valeur intrinsèque première, par nationalisme politique, un fait pas toujours judicieux, certainement étroit !
Mémoire, culture et médias
Pour lui. Elle ne répond pas. Elle me manque. Je ne comprends rien. Je ne vois pas bien. Je ne sais pas ce que je vois. Je n’en ai pas conscience. Je n’ai donc rien vu. Je n’ai rien compris et n’ai rien retenu. O mémoire, ô Alzheimer ! Suis-je endormi ou que j’ai rêvé d’attaque et de guerres sans me souvenir ? Sont-ce les informations d’Euronews ou des souvenirs qui reviennent à la surface d’un cortex effacé ? J’ai peine à croire qu’on en soit arrivés là, à Paris !
Pour ma part. Paris la ville lumière, la cité où Nour, ma petite fille, a vu le jour ! Je suis placide et atterré à la fois, ne sachant quoi penser ni qui maudire !
Comme une bête qui va à la morgue chercher refuge, j’ai pour de vrai le cou dans une minerve. Les membres affaiblis, mal assurés, douloureux et tremblants. Et c’est tout comme les pensées et les idées, que je crois miennes et qui ne le sont pas !Prosélytisme et endoctrinement
A y penser ces slogans, c’est de l’intox et de la propagande. Ce sont en fait des carcans d’ignorances et de bourrages multiples du crâne, des chaînes de questionnements effacés et un poids, des boules qui limitent toute certitude et connaissances libres ou judicieuses.
C’est certainement le cas de tout un chacun, sur le Net et sur terre. Nous réfléchissons, tel un miroir. En copiant sur autrui la silhouette de ses infos, celles de nos idées finalement. Copies-collées. Notre langue et nos cultures, sont chez nous multiples et contradictoires. Je n’ai pas dit complémentaires, hélas, mais elles subsistent comme des particularismes et des richesses, parfois !
Nos identités, où que l’on soit, sauf exception racistes, figées et fossiles, sont une flopée d’ADN, tribaux, triviaux, de langues triturées depuis l’antiquité et les premiers empires ! Voire les premiers pas de l’homme debout, qu’il soit sapiens ou pas, comme maintenant !
On pense ‘’formatés’’ selon les clones, ces maîtres, qui nous génèrent ou qui nous encadrent ! Selon les seuls axes induits par nos formateurs et nos médias ! On nous dicte, dès l’enfance quoi penser et en qui ou quoi croire. Manipulés, endoctrinés depuis le berceau, dopés, garantis, tamponnés du label des certitudes, trompés que nous sommes sur toutes les lignes. Nous sommes ce qui nous sommes. Des êtres civilisés, supérieurs aux voisins du bas et à leurs folklores. Hic et nunc, I am !
Colette, je dois travailler et écrire, entre deux patients. A l’écoute de moi-même et des informations. Là, je continue, un peu plus détendu, apparemment ! Mais je sais ce que tu endures pour positiver et exister, toi et les tiens ! A Paris, outre la culture et la civilisation, vous avez de bons médecins ! Je t’admire, pour ta lutte, néanmoins ! D’autant plus que je n’ai pas ton courage. Je n’aime pas ou du moins, j’ai peur des destins durs…Ou que j’en ai assez bavé, comme ça ?
Chère amie, je reste toujours en colère, contre ce qui vient de se passer à Paris, chez toi, et qui risque de péter au Maroc, chez moi ! Pays ouvert, entêté de par son hospitalité. Une passion vécue comme un dogme, quoique déstabilisé sur des fronts multiples, tant au Sud qu’à l’Est, en face de nos voisins et orgueilleux frères. Ténacité pour défendre son entité, son territoire, ses identités et sa sérénité.
Perplexe, je dois, chercher je mot juste, la vérité, à l’intérieur des idées et des infos disparates, que je perçois sur les médias d’ici et d’ailleurs !
Des questionnements.
Face aux Soviets d’hier, on a recréé les Croisades. De toujours et de plus, c’est la main sur le pétrole, le marché des armes et la protection d’Israël ! Qui a façonné et laissé s’exacerber ces fous de Dieu et déments d’Allah ? Qui, par duplicité et doubles jeux encore, les ont politisés et induits dans de sombres et criminelles erreurs ? Hier, ce furent de longues années de guerres imbéciles, ignobles, entre l’Iran et l’Irak, l’Afghanistan, l’Irak déchirée toujours, la Lybie éclatée de Sarko, et toujours la Syrie, la Turquie à la limite et le Pakistan. Pas si sûr comme pays, même pour le faux reclus de Ben Ladden, qu’Obama aurait cimenté, dans un sarcophage pour le jeter en mer ! Avant-hier et il y a cinq jour le Liban! A quelles fins immondes se battent-ils, nos frères humains ? Je le professe ne ma qualité de médecin, épris de civisme, d’universalité, francophone et musulman.
Qui les pousse, au nom de quel dieu, (innocent) et de quelles sectes coupables ? Au nom du pétrole, de la sécurité d’Israël ou de la triste et violée Palestine ? Contre qui et pourquoi les avoir entretenus, ces barbares au drapeau noir et ces extrémistes divers ? Des ennemis de tous ! Des gens civilisés d’abord, de toutes les étoiles et de toutes les couleurs, sont-ils leurs stupides créateurs ? Mais, qui nous dit que ‘’les autres leaders de la région’’, sont innocents des malheurs de Paris, de ce vendredi 13-là ?
Raid et carnage au Bataclan
Je n’ai rien compris. Je ne comprendrais rien à cet échiquier de barbares envahissants et de meurtriers en colère. Je veux te dire ce que je sens. Mais ça ne vient pas. C’est insuffisant, contradictoire et parcellaire. Je manque de certitudes et je ne crois en rien de ce fait. Afin de rester objectif, voire positif dans ma dénégation de ce qui m’entoure.
Il y a comme un vide en moi, une effervescence créée, tenue en laisse ou en otage. Comme dans un état psychique de réflexion-hésitations-doute.
Une situation qui fait péter mes convictions d’humain…Qui est cette humanité en guerre contre tous ? La faim, le sang, le mépris, majorés de haines…Toute une culture ! Riches et civilisés face aux pauvres et aux arriérés, je balane entre les joies des premiers et les malheurs des plus nombreux autres !
L’immondialisation*
On est quoi au juste, avec toutes ces injustices, ces outrages et ces mensonges ? Ces perversions, ces guerres sournoises et ces attaques terroristes, fourbes ou affichées, qui font éclater là des tribus, et là, des états et des nations ! Et la honte de l’humanité, tu la boiras, Docteur. Sauf celle des monstres que cela enrichit et qui visiblement, en prospèrent.
Au moins 129 morts. 352 blessées, dont 99 dans un état grave ! Paris, by night. La ville lumière explose de sang ! Des stades, des boîtes à musique, des marchés, des journaux…Ailleurs des bus qui brûlent, là des ados munis de tire-boulettes ou de pierres, qui se sautent ou des lames qui virevoltent, en l’air !
Et plein de bavures et d’excès, d’actes ignobles ou de dépits, sans lendemains, qui ne présagent d’aucune paix dans le monde ni d’aucune fin. Les States, la Turquie, le Liban, hier ce fut un coin d’Algérie, Marrakech ou de temps à autre, des dizaines de morts, quelque part en Afrique, ou par centaines, régulièrement, au Moyen-Orient!
Qui a créé ces machines de guerre ?
Sophistiquées et artisanales à la fois, armées de matériel de guerre clinquant neuf, voici l’EI dans sa barbare et archaïque splendeur ! Engoncés dans leurs crédos déphasés, voici les cruels barbares qui se sont trompés de millénaire ! Qui a créé ces » outils » de honte, de haines, d’injustice et de scission ? Pour les imposer à ceux qui sont fracassés dans leur sous-développement et leur pauvreté originelle. Qui les a créés pour les imposer aux pays réduits en flammes et au pire ? Là, au Moyen-Orient, dans les plus hauts faits de la barbarie, pour terroriser cette dite-humanité toute entière !
Ou, est-ce pour chercher justice et droits, afin de vivre chez soi ? Vivre en toute quiétude et démocratie, par la même ? Tu parles ? En toute égalité ? Jamais ! En toute liberté ? Pas du tout ! En toute fraternité ? Never, my love!
Pâles estimes !
Ils sont réduits à l’état de prisonniers, dans leurs îlots terrestres, de Palestine. On a parlé de pogroms, de camps de concentration, de murs, d’ethnocides ! Ce sont des infrahumains, réduit l’état de dynamite et de détonateurs !Des bêtes immondes non humaines, ivres de pétarades stupides et de carnages odieux, pour ceux qui les y réduisent et selon les thèses de leurs détracteurs !
Ils se vengent ? Ou réclament-ils justice, seulement, en tuant, en copiant les films de terreur et d’effroi ? En s’explosant, faute de guerre ordinaires et d’armes sophistiquées, judicieuses, à l’instar des geôliers qui les emprisonnent ! Ce n’est pas une guerre, c’est la honte des impuissants, face aux maîtres de leurs destins et de leurs sombres calvaires !
Attentats suicides et carnages,
Sept kamikazes et des centaines d’otages. Des tués et des blessés. Un bilan de guerre sur le sol de l’hexagone français.
Confusions et cumul d’amalgames entre l’affaire de la Palestine et ceux des pays arabes. Ces actes barbares et cruels, ceux du terrorisme aveugle et d’autolyse, ces guerres sacrificielles, leur font perdre leurs derniers sympathisants en Europe et leurs ultimes atouts pour refonder un pays sur le cadavre de leurs terres ancestrales…Seulement tout le monde a enterré ses ancêtres sur cette terre biblique, plusieurs fois spoliée, par les luttes, les exils. Je parle des palestiniens. Daech dessert la cause palestinienne et celles de l’humanité entière.
Cette terre était devenue comme un porte-avion américain ! Un bastion dépassé de mode et hors besoins ? Mais de toujours, arrogant et fier de ses alliances, fort de ses aides occidentales démesurées, pugnace et invincible, de par les soutiens généreux et inconditionnels, bravant les conseils et les retenues ! Prolixe dans ses initiatives bellicistes ou ses revanches guerrières ! Bardé de centaines de bombes nucléaires, face aux Soviets d’hier…
Alors une solution, la paix vite ! Ou le nettoyage ethnique, définitif, primitif, injuste, illégitime et cruel ? Une éthique pour calmer l’esprit dérangé de ces fous de dieu, on en a grand besoin. La paix sincère pour tous, face aux affres des terroristes et des prétendus islamistes. Des gens excédés qui se liquident aux détails en Europe et qui tuent en quantité massives au Proche-Orient.
Ils ne sont pas réalistes ! Ils n’ont pas raison de s’éclater au concert ni de se faire tout un Bataclan ! Car ils se font des ennemis de leurs tarées ou justes causes ! Non seulement à Paris, victime propitiatoire, objet de représailles, mais dans tous les pays du monde ! En attendant, Paris stigmatisée et ses amis, souffrent intimement de leurs stupides et dévoyées guerres. Le djihadisme terroriste, un mal dément et satanique, anti pacifiste par nature, est en train de chercher non seulement sa propre destruction, mais celles des terres d’arabité et de l’Islam réel, pacifiste et serein.
Kénitra, le 14 novembre 2015,
Dr Idrissi My Ahmed,
De Colette,
Mon Cher Ami,
C’est rare mais j’avoue que je ne trouve pas les mots, mais je dis merci pour les tiens qui résument tout ce qu’on peut ressentir au fond de notre cœur, envie de dire Pourquoi ? Comment en sont ils arrivés à être radicalisés ainsi, au nom de quoi ? De la religion ?
Comment peut on imaginer un homme sans sentiment pour arriver à savoir abattre (et je pèse mes mots) des humains qui ont peut être tout simplement eu envie de décompresser en allant boire un bon verre à une terrasse ou se détendre en allant dans une salle de théâtre. Comme me dit souvent Alain, le vers est dans la pomme, à cause de qui ? à cause de quoi ? À cause de nous ??
Quand nous allons sur le Cap Gris Nez, chez la Maman d’Alain, plus d’une fois il nous est arrivé d’avoir dû éviter de justesse, des migrants qui traversent l’autoroute, je t’assure que ça fait froid dans le dos et si nous avions eu un accident, comment vivre moralement après cela ?
Je reste persuadée (mais ce n’est que mon « humble » avis) que l’arrêt du service militaire, la fermeture des frontières et j’en passe, pourraient être un gros point négatif mais ce que je dis, n’a pas de valeur ou alors très peu.. Le monde est fou, l’homme est fou… Où va-t-on ??
Merci d’être ce que tu es et j’imagine combien ton travail doit être pénible quand dans ton cœur, il y a tant et tant de choses, des questions sans réponse. Ta sensibilité doit être à fleur de peau, je regrette souvent et sincèrement de ne pas avoir la chance de te connaître physiquement, j’aurai aimé parler, t’écouter, faire vraiment ta connaissance mais j’ai déjà la chance de te lire et c’est un privilège pour moi.
J’ai mes rdv pour l’Irm et radio du squelette en entier et en 3D, pour début décembre, ça bouge et j’aime ça, j’attends maintenant la convocation pour le rdv avec le confrère du Professeur Assaker. Tu sais, j’ai encore au travers de la gorge le fait d’avoir dérangé un grand Monsieur tel que lui, 6 mois d’attente pour le rencontrer pratiquement inutilement. Même si je n’étais pas en cause, je n’ai jamais été aussi gênée, plus que cela même, mais bon…
Bon dimanche, toute mon Amitié pour toi et ta famille, bravo encore pour ton adorable petite fille, elle ira loin avec d’aussi beaux yeux..
Tu me touches au plus haut point, si mes joues changent de couleur et si une larme monte un peu, c’est bien grâce à toi et pas aux oignons… Je te tiens au courant dès qu’il me sera possible de faire des galipettes ou des concours de vitesse à 4 pattes avec mes petits enfants. Bon dimanche. Je n arrête pas de relire tes messages, je t’assure qu’ils m’apaisent.
Je me gratte la tête pour trouver quelque chose d intelligent à te répondre. Ça va être dur. Promis, je vais répondre à ta missive et qu’elle missive… Ouf, je suis blonde et née en Belgique, j’ai des excuses. Lol. Un peu de patience et tu recevras mes quelques mots, loin d’être aussi laborieux que les tiens. A très vite, Alain rentre à l’instant, je vais rallumer mon gaz pour notre pitance. Je t embrasse
Ma chère Cole,
Les chiens font moins de cacas que les humains…Lisez ou écoutez les infos ! C’est avec du sang des » leurres » qu’ils font du pique-à-sots. L’humanité fait tâche dans la création, c’est son chef-d’œuvre. Elle n’est pas sauvage, elle n’est pas animale, elle est criminelle cruelle et féroce barbare !
Les saigneurs des seigneurs.
Exotisme colonial et sagas médiatiques contemporaines
« Lyautey appelait cela « l’odieux muflisme du colon français ».
Cette propension à la suffisance teintée de morgue, cette jouissance à humilier l’indigène. Toutes distances gardées, c’est un peu de cette arrogance qu’ont ressenti les autorités Marocaines. » Par François Soudan, in ‘’ France – Maroc : la gifle de Neuilly’’ sur JA du 06 mars
Amertume, bavures et déception, les Dyslaurentades
C’est un autre Gilles Perrault, ( le célèbre scripteur de ‘’ Notre ami le roi’’ )’’… Voici le brillant Eric Laurent et son franc parler, qui viennent nous plonger dans un labyrinthe, de cinéma, pour faire l’affiche !
Ericades, Laurentades, vomitos à la sauce Graciette ! Jérémiades lamentables ou fourberies d’un mystique ? Il ne donnait pas l’air d’une brute, mais celle d’un diplomate Le voilà devenu un casseur impudique des icônes et des limites célestes. Le gaucho des lignes rouges locales. Le révolutionnaire international qui en appelle aux foules et invite le bon peuple intimidé aux barricades rebelles ! Pour un gars qui a un portefeuille d’adresses palatines, c’est bien gauche comme saillie !
Du coup, c’est un mythomane qui se révèle à nous et pas seulement. Il se dévoile devant ses pairs révoltés. Ebahis, mais néanmoins ses défenseurs qui iront s’impliquer par corporatisme et par intérêt envers leur alter ego ! Car ce ‘’chantier’’ qu’il est de critiquer de façon hautaine et cavalière, d’interpeler à outrance les dirigeants des petits pays, de huer leurs élus, nommés avec la bénédiction des anciens colons, ce champ, ce souk et ses dépendances, leur appartiendrait, de droit, ad vitam aeternam ! Le makhzen et ses terreurs, ne fait pas l’exception. C’est leur antre et leur scène, l’abattoir où ils vont se rassasier. Les aigles et les loups ne vont pas aux restaus. Leur conviennent les fosses communes, les fosses septiques de l’histoire et le sang des charniers. C’est dans ces grottes et ces égouts qu’ils trouvent matière à explorer et fertile imagination. Leurs serres de prédateurs, leurs crocs de zombis dilacèrent les victimes, dont ils se servent en les réveillant. En fait c’est le doigt dans l’œil…du cyclone, du cyclope, du titan et demi-dieu, qu’ils ont réveillé ! En emmenant leur barque dans le Styx et l’Achéron ignorent-ils la distance qu’il est entre les abysses et l’Olympe et cette antre d’Hercule où ils veulent farfouiller…
Errances : Brulot apocalyptique, chantage ou traquenard ?
Lui, Eric, qui voulait leur entrer dedans à ces Maures, curieusement encore vivants ! Il est entra par effraction dans les dédales des palais. Dans ces entrelacs andalous-mauresques, percent ses balivernes comiques, amusant les moucharabiehs où clignent des yeux ahuris, effarouchés ! Il spécule, présuppose et planifie des raisonnements lubriques ! Des manigances de sofas échaudés, des intrigues de harems fictifs et de sérails dévastés. Le propre du romancier est là : inventer ! Peindre des fantômes, violer leurs secrets, voire leurs silhouettes, leur donner une âme ! Refaire revivre leurs phobies et leurs traces ! A partir de peu ou de rien, écrire, dérailler s’il le faut ! Ecrire, ou chercher, c’est chercher à vendre aussi ! Il le justifie pour se disculper, quelles que soient les modalités. Il fabrique un projet de quelques pages ! Il se fabrique un mémoire. Il veut rentrer dans ses frais et prospérer. N’est-ce pas naturel et humain de vendre ce qu’on produit ? S’est-il blanchi pour autant ?
Scènes précoloniales
Hier, c’était des peintres qui allaient devenir célèbres, des photographes et des reporters, qui firent les caïds et le lit exotique et gouailleur du protectorat ! Les légendes épiques, les qu’en-dira-t-on opaques et les reliquats des bordels coloniaux ! Ce n’était pas des balivernes ! Il ne manque à notre Eric, es-Laurentades, plus que Lyautey et le grand Seigneur Thami Glaoui, l’âne de Bouhmara et l’ombre de Basri ! Quelques potins historiques qui deviendront des anecdotes et des retouches prémonitoires, son assurance hautaine d’inquisiteur bien assise, et voilà le tableau fatidique de nos méfaits assombri, le makhzen dénoncé et surfait.
Aujourd’hui on va s’amuser un petit chouya à nos historiques dépens ! Qui se rappelle la Maison Blanche et se souvient de Moulay Abdellah, ces maisons closes quasi mitoyennes du palais de Fès ? Ces Bousbères, étaient des maisons de tolérance. C’étaient des prisons pour les filles des indigènes et les femmes des guerriers et des recrues vaincus ! Elles furent contraintes d’illuminer les bordels, comme autant de lustres exotiques ! Un peu partout au Maroc d’hier, pour le repos du guerrier français ! On prendra un critérium gras pour forcer les traits, sans déformer la caricature burlesque. Juste ce qu’il faut pour croquer L’Couple des journalistes, Eric et Cathy, avec un minimum de crédibilité. Est-ce possible de médire des champions du 4ème pouvoir de par-delà les Pyrénées ? Les pires aînés des journalistes, enquêteurs, détectives et historiens, à la fois,, sans craindre la chute aux enfers et le véto des éditeurs gaulois ?
Jeux sataniques, Games of Trones
Eric est tout comme ses lyrics prédécesseurs, détracteurs, laudateurs, prédateurs masqués, tout au moins bien payés par les grands seigneurs. L’achat de leurs livres pestilentiels et de leurs silences, par trop chers ! Complices, deviennent alors les soutiens des médias français, qui semblent leur donner raison, malgré les torts !
Il est capable de dribbler Satan lui-même, et de lui prendre sa queue pour la lui vendre ! Parce que la queue pointue, mesdames, la queue mon Dieu, par moralité anatomique, la queue donc cache des parties molles ! Et même le trémolo des très molles ! Alors vite, vite, pour nous ressusciter, nous rédiger un livre prophétique, une thalassothérapie, un talisman salvateur ! Sulfureux, pathétique, il le doit, pour briller et coûter cher ! Un livre évènement, véhément par les plumes zélées et incorruptibles des anges témoins, de nos horribles dépassements ! Une bible fielleuses par la même, qui fustigera les rois. Nos rois, c’est terrible ! C’est une honte pour tous les sujets de la terre ! ! La couronne, l’arbre généalogique, la tige et le reste des poils, s’hérissent, à se gratter avec violence ! Un livre féroce sur les excès qui rapportera du prestige et du flousse. Arracher aux riches leurs dents, c’est digne des Robins des Bois ! Oui les bois, c’est un peu la jungle, même dans les pays où c’est dans les rues et les hôtels que ça ne va pas !
C’est honteux de parler vrai de cette histoire crépusculaire de la création qui est celle mythique ou mystique de la lutte du bien et du mal ! Et le bien se fait avoir des fois, comme un bleu ! Ce qui n’est très malin est l’œuvre du Malin ! Alors vite un livre sur les méfaits du pouvoir pour dénoncer et conjurer le Mal. Un livre talisman, un livre valable contre tous les démons de midi, du Midi, le Sud, les Maghrébins ! Nous ! Quoi ?
Alors les bons diables vont se mettre à deux pour chasser nos démons ! Satan, va entrer en couple, avec un succube d’écrivaine, afin d’exorciser le démon ! Paradoxale lutte interne ou le feu illumine et dévoile, enflamme et carbure ses propres incendiaires !Assez parler de ces extraterrestres, parlons des choses terre à terre, même si elles osent altérer et héler les grands ! La high, notre king, le patron ! Lamâalème, pas celui du jeune chanteur Saad Lamjared, qui vient d’être décoré pour ses ‘’millions de j’aime’’, mais du grand maître-chanteur. Le doyen le grand-duc des détectives politiques ! Oué, c’est aussi un journaliste qui a ses entrées et qui fait de très bonnes entrées, livresques ! De quoi faire une ou des pellicules. Une série noire. Et voici donc une saga digne du film ‘’Game of Thrones’’ ! Un prurit es-seigneurs ! Ou que magnanime, enfin par angélisme, l’Eric cédera ce qui n’est pas encore écrit, par le destin, pour éviter la chute de l’empire et la fin de la dynastie.
La faim des héros
Un pactole comme pécule ! La fin du héros de la fiente qui suinte et qui spécule. Ce sont des livres qui se vendent ! Le coup de grâce à l’impudent, et pour cet effort de complaisance et de silence. Le livre diffamatoire et éphémère et châtré, qui rapporte à l’impétrant le titre fameux du premier maître-chanteur es-roi ! Eric, fait du fric face aux barbares ! Attila s’est attelé sur Mohammed ! Il veut l’étioler ou le perdre, afin de rétablir la démocratie et les droits de l’homme ! Fichtre, la fin du sacré et du divin chez les indigènes ! Les grands chevaliers sont parmi nous !
Alors à l’annonce, à la vue d’une valise pleine, il s’auto-avalise ! Il se permet de faire le salaud, le sagouin ! Et se congratule, presque ! Un petit chantage angélique, pour punir le tyran ! Ce n’est pas merveilleux, ça ? C’est quasiment une prouesse madame ! Élégamment acceptée, la morale est en berne pour un bref instant ! Ils sortent avec les cadeaux consistants. Les poches pleines de millions.Aux larmes, Citoyens !
Et puis, c’est une conduire excusable pour les preux chevaliers et cavaliers de la plume ! Il y a sa femme, la pauvre ! Dès lors le sésame, par pitié pour elle, ira, perhaps, amadouer les juges du même clan ! Et les critiques sarcastiques du geste vont tarir et l’épauler, face à Satan ! Il plaidera l’indulgence ! Le choc du ‘’gentleman’’ fait écrivain a un prix, un coût, voyons ! Ce sont des honoraires, une compensation pour le travail de recherche ! Ce n’est pas un chantage, OK ! C’est un chant, du cygne ! Ils seront attendris et compréhensifs, les juges et les journalistes, pour ne pas dire, gratuitement complaisants. Les procurators*, ces auteurs incendiaires et marocophages* de choix, verront les jurés attendris, en larmes de crocodiles !
Entre médias laïques, c’est d’une éthique que l’on conçoit, et qui se pardonne et qui ‘’se’’ comprend ! Puis, il faut constater que la guerre initiatique, la croisade atavique des entités supérieures, celles des surhommes, porte un nom laïque moderne! C’est de l’exotisme ! Referez–vous à que j’ai tapé en début. L’esprit gaulois, avec comme arsenal pour la marseillaise des médias, la moquerie, le canular, le canard, la franchise aussi, s’en donne à cœur joie ! Bref, la liberté d’opinion, toutes les libertés contre le servage !
Se moquer et amuser, honnir pour s’enrichir
Et puis, c’est cultivé, humanitaire et amusant ! Ça rempli la sphère, les assiettes et les verres, et ça régénère les méninges et vivifie les passions ! Imaginez les fêtes, les faunes, les druides les sirènes ! Les dryades et les satires ! Les conquêtes militaires, les guerres dont, plus vieux, on se rappellera dans la métropole des lumières, Astérix et Napoléon en seront contents ! Et vive Rabelais ! Il était médecin, salut confrère médiéval ! Ou renaissant ?
Le verbe en guise de sang et de châtiments. Dès lors, ces bons descendants de nos aimables colons, ont encore bien des choses, à nous enseigner. Il y a un gars sur un forum qui m’a injurié pour avoir parlé de colonie au lieu d’écrire protectorat sur le Maroc, comme il sied aux névralgiques des colonisations !La plume acerbe nous inculque, nous égratigne et nous blesse, pour nous apprendre nos propres droits ! Ils sont venus du Nord, tels des Vikings sur leurs drakkars, en moins blonds, mais plus latins. Pour cela, vive César ! Lui qui a laissé en Gaule, les traces de sa langue et la plume de ses virils soldats ! Indirectement, gratuitement, nous sommes réveillés, par ces prophètes agnostiques! Une attention machinale, magnétique, génétique, disciplinaire, une passion française veut nous libérer de notre Moyen-Age, à nous, et par la même, de nos cultures religieuses fébriles !
Sadiques caricatures,
Or, ces critiques journalistiques, ces directives masquées, se produisent comme une sérénade. Des coups sur la femelle pour accepter la croupe et la cravache. La loi du seigneur, qui joue au mâle et qui crie pour vous châtier, en femelle asservi, pour nos retards et nos fixismes archaïques. Et qui de plus en plus, force sur les viscères, pour prendre son plaisir, indélicat et dévastateur.
Celui de lui vendre gratis ce qu’on a de meilleur ! Immolation, l’aïd, sur le lit, sur l’autel du, des prédateurs. Et voilà que ces hérauts des rapaces, ces lettrés, qui tiennent à leur credo pervers, celui de vous en vouloir ! Ces inquisiteurs jettent sur vous leurs dévolus, à vous la partenaire de leur luxure ! Vous qui leur êtes si dévoué, vous qui êtes leur possession favorite, vous avez l’habitude de leur céder. Amoures haineuses et mépris, délit d’orgueil et extase dans leurs suffisances. Celles dont on a parlé plus haut ! Celle des surhommes sur leurs péripatéticiennes conspuées ! Les leurs de favorites répulsives ! Les respectueuses irrespectées, mais auxquelles, ils ne cesseront jamais de s’intéresser.
Sournoisement, avec une fourberie digne des tribus antiques, c’est le harcèlement culinaire, à griller la peau et les cuisses de la poule, aux œufs d’or ! Un credo, le leur, qui enchaîne par la foi, le maître auto-déclaré à sa disciple-esclave ! Rien de moins, l’esclavage de la possession Afrique, n’est pas soldé ! Il est dans les chromosomes des survivants et les gènes des nations asservies !Démonologie ethnique
Le démon xénophobe lui infligera à jamais, sa sentence raciale. Le châtiment qui convient aux races attardées, barbares, nègres et mulâtres, infâmes ! La victime expiatoire, le bouc émissaire de La Civilisation, demeurera à jamais, faible, indolent, dolosif et infantile. Un prosélytisme qu’expie son élève-proie subjuguée devant le maître-truand. Le césar, la clef de son destin ! Le disciple obligé, n’évoluera pas comme il peut, mais, il lui restera si attachant, si loyal, si confiant, si puéril !
Ce machisme subjuguant, que l’on fait perdurer, comme une religion didactique, est utilisé à des fins politiques, certaines ! Ou qu’il est savamment instrumentalisé par celles-ci, pour rendre les tractations aisées, aux fins de très grosses affaires. Par complaisance ? Non par obligation. Le chantage est deux doigts. Point ! Sus au tyran, devient, suce le tyran! D’autant qu’il ne s’agit que d’un étranger, un autocrate, un arabe, un berbère, un islamique. Et que, en bons républicains bien hexagonaux que l’on est, là-haut, on les déteste franchement ! Ce n’est pas de la haine, mais un moindre mal, on n’aime pas ce genre de régimes, de parrains ou de papes, depuis la Saint Barthélémy et la laïque Révolution !
Eric et ses éricales, c’est un travail de messie humanitaire, celui des maîtres à penser, des plus arrogantes écoles. Hélas ou enfin, il a montré ses faiblesses, naturellement humaines !Je copie quelques Googlades*.
C’est «une affaire navrante» qui risque de «déconsidérer» tout travail objectif sur le Maroc, selon l’écrivain Gilles Perrault. Affaire Laurent-Graciet : Le Maroc entre méprise et mépris. Le chantage du duo Laurent-Graciet n’a pas déstabilisé le pays !
Jeu de langue entre La Fontaine et Molière
Tel est pris qui croyait prendre. Ou qui croyait comprendre et voulait encore plus prendre ! En voulant nous faire changer notre régime, Eric Laurent s’est révélé bien moins moral et plus matérialiste encore.
Un malfrat corrompu corruptible et piégeable à merci, s’est révélé au jour. Le piètre maître chanteur s’est finalement grillé ! Point barre ! Un beau, un joli coup de l’avocat ! Et qui plus est une belle fable, bien vraie, encore. Merci à Jean De la Fontaine qui critiquait l’humanité et les gens puissants, autrement que ces sbires. Des fables pour les corriger en nous amusant. Des contes pour réveiller fossiles somnolents ! Attention, Eric ! Dans vos prochaines Laurentades, évitez d’interpeller leurs rois et de vouloir châtier les Maures. Castigat ridendo mores, sans jeux de maux, laissez cette rigolade, à Molière. Sa langue est moins fourchue !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 11-17 Octobre 2015
De l’inconscience des taxes fossiles sur l’accès aux soins.
Les malades entre les lois et l’exercice de leurs droits.Vous parliez d’inconscience de celui ou ceux qui font les lois ! Comme pour indexer une illustre personne, les ministres ou le parlement. Sauf que cette ‘’ inconscience ‘’ provient de l’extérieur, comme de nous-mêmes, les cadres et des malades !
Il faut agir et prendre conscience du dol de ces taxes fossiles, que sont la taxe de Douane et celle de la TVA sur les soins et les médicaments !
Je m’explique. Les lois, sont tout un système. Il n’y a pas un seul faiseur de lois ! Mais des lois importées et une série de cadres expérimentés, formés ailleurs, depuis des décennies ! Ceux-là ont copié, au fur et à mesure des années et des contraintes, des lois. Entre autres, il y a plus de trente ans, le système de la TVA ! Ainsi, ont-ils calqué sur d’autres pays des lois qu’ils ont plagiées et décalquées ici ! Alors que nous somme devant, des pays avancés dans un espace et d’autres, n’ont nullement les mêmes repères sociaux, ni les mêmes revenus ou critères financiers. Et de ce fait on élargit les fractures sociales et on aggrave les retards, les écarts entre deux médecines, ou plus, par ce frein que sont les dépenses de santé. Les pays et les lois mimés sur ces parangons, avancés en leurs genres, hé bien les nôtres de cadres financiers sont astreints de les suivre, sous les conditions et sous la coupe des banques créditrices.
J’ai parlé ‘’d’inconscience’’quand j’ai voulu qualifier l’ignorance des taxes indirectes. Ignorées, mais payées obligatoirement, par les seuls malades, et non pas, par équité, par le reste des citoyens qui restent, sains et en bonne forme, heureusement ! Ceux-là qui bénéficient de la sante, ne payent rien au fisc et doivent rien à l’état ! Ils paieront pour leurs maladies prochaines, s’ils en sont affectés ! Ainsi donc, les malades ne savent pas qu’ils paient des taxes, invisibles d’eux-mêmes. Ces taxes ‘’ inconscientes ’’ que sont les taxes de Douane et de TVA. Soit 1/4 à 1/3 des dépenses en matériel, réactifs, intrants et médicaments.
Ces honorables cadres,sont parallèlement, inconscients, quant à la philosophie et la justesse ou l’opportunité des lois ! Aveugléspar la routine sur ces lois, lorsqu’ils imposent ces lois, sans considérations des failles et des différences sociales ! Celles qui existent entre les pays émetteurs des lois, qu’ils calquent, et les bornes qui limitent les moyens de nos sociétés en développement. Il est évident que la greffe crée la cassure et qu’elle forge les écarts. Cela est en rapport avec les déficits en couvertures sociales d’une part et les différences entre le pouvoir d’achat occidental et le nôtre de local. Et l’on continue d’appliquer ces lois iniques, contre lesquels nous maugréons depuis douze ans.
Nous n’avons pas cessé de geindre et d’interpeller les bonnes consciences ! Nous démontrons que ces lois insanes agissent comme des brisures de la démocratie et des droits humanitaires, paradoxalement. A contrario, de tout ce qu’on fait de beau et d’élégiaque, dans notre pays, nonobstant les facteurs adverses ! Ces lois, ces taxes indirectes, sont de ce fait iniques en tant que réglementations fiscales ! Intolérables comme autant de lois tyranniques, celles d’un autre âge ! Il leur manque la mansuétude et la sagesse. Ces taxes sont injustes et partiales, et de ce fait, clairement antisociales. Ces taxes,‘’inconscientes doublement’’, sont un venin économique.
Toxiques, elles gonflent les recettes et ne donnent rien en échange aux malades ! Même les budgets de la Sécu et ceux de la Santé Publique y passent. On donne d’une main, pour arracher de l’autre. On enlève le quart par-ci et le tiers des budgets allouéspar là. Celles des économies, péniblement ramassées auprès des adhérents, des ouvriers et des fonctionnaires ! Or, ces boîtes, jusque-là silencieuses, n’ont en cure !Ces taxes, impudiques,brisent les plus affaiblis. C’est ça le sentiment de double inconscience, nettement coupable, entre les maîtres à penser, les nombreux faiseurs de lois et ceux qui les appliquent, in loco, sur les strates affaiblies du Royaume.
Ces souffreteux menottés que nous sommes, ont besoin d’une réforme fiscale patriotique ! Ils espèrent une renaissance et demandent, par une autre INDH, humanitaire, sanitaire, de nous soulager cette cruelle affaire ! Je me résume : entre l’ignorance, le mépris, la nonchalance, la pâle copie et le devoir, il y a l’obligation de résultats, par devant le FMI et la BM ! Des banques, qui nous permettant de développer nos infrastructures, nous tiennent dans le nœud du lasso. C’est oublier l’iniquité de fait.Celle qui fait que ne paient ces charges que ceux qui souffrent, les malades !
Ce n’est pas un slogan, c’est un hennissement, un braiement général, qui démontre que nous devons nous attacher aux malades, par équité d’abord et non par pitié ou bonté, ensuite. Un jour, ils se relèveront et devront aller aux urnes. Quels Partis politiques, bénéficieront de leur voix, les meilleures ? Celles de la reconnaissance, au Gouvernement et au Pouvoir, évidemment. Celles des humains reconnaissant, sachant leurs droits et leurs devoirs! Autrement, c’est cette antienne, ce ‘’générique’’ de citoyenneté passive, que l’on continuera d’exhiber pour faire patienter les patients, en leur disant qu’on applique les lois !
Sauf que les lois sont évolutives et qu’elles doivent se concevoir avec équité et sagesse. Ne rien faire ou culpabiliser les Fonds et les Banques Mondiales, est un refrain forclos ! C’est cette musique, de ‘’berceuse à la tronçonneuse’’, que l’on joue pour alléger les états de maladies. On la chante à ceux qui ahanent,en état de pleines souffrances !On semble leur dire. Supportez les taxes sur les souffrances et de maladies par civisme ! Afin d’alléger les états de faiblesses du budget. Il faut agir et prendre conscience du dol de ces taxes ! Bonne année 1437 aux lecteurs et aux décideurs. Et qu’elle soit celle de cette mutation-évolution des lois, qui serviront, à nos frères et sœurs, les malades.
Merci de votre article, plein de civisme aussi.http://telquel.ma/2015/10/15/les-associations-craignent-augmentation-tva-les-medicaments_1466367
Dr Idrissi My Ahmed, AAMM
Kénitra, le 15 Octobre 2015CONSEILS DES ARBRES AUX NOUVEAUX ELUS
PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS ACCABLANTESAUX CADRES, CES PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES
Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y va pour la lecture…
Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.
ARBRES ET TROTTOIRS
Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraîchissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bûcher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïnalaka ma laneyakounaqateînedaka mine qable?’’ Réduits, exiguës, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.HOMO SAPIENS
L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par-delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accapareurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.
THÉÂTRE PROLIFIQUE
Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.
DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL
Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forêts et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.
LA VIE LEUR VIENT DU CIEL
Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brûlant arbres, charbon et bois.
A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !
LES ARBRES, NOS CONCITOYENS
Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles d’araucaraias, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et leurs ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur courtes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES
On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.
VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI
Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physico-chimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.
Dr Idrissi My Ahmed,
ARCHI KEN 01-01-15LA FABLE DE L’AID
Honni soit le rat qui pense, ou les leçons du rat mourant.Je suis tous cris, tous sangs, toutes odeurs. J’ai des êtres vivants partout en moi. Ne suis-je pas leur projection en 3D, un hologramme, à laquelle la vie donne une âme ? Que sais-je pour les rats que nous sommes, ne nous humilier pas, vous autres les francophones, à cause de notre peau velue et nos longues queues ou à cause de notre régime ! On est tous des mammifères ? Ou vous ne l’êtes pas, vous les blancs du Nord qui descendez d’un singe d’Afrique ? Qui plus est, j’allaite mes petits pour lesquels j’ai de l’amour, du moins ma femelle ! Et comme vous, je les protège !
Bref, je ne suis pas philosophe, mais disons que par nécessité, j’ai un esprit, un truc pour mobiliser le robot rongeur, le mordeur des chairs glanées que je suis. Au fait, pour que vous compreniez la lutte continuelle et le danger qu’il est d’exister ! C’est moi qui ai volontairement goûté de ce fromage, d’ailleurs. Hélas, un piège rempli de toxines. Un jeune idiot bien placé, un sale rat, m’a mordu par surprise. C’était un coup d’état, poussé de l’extérieur. En réalité, c’était pour lui un moyen de me prendre ma place et de me ravir ma femelle. Ah la famille. J’en ai divorcé, bien sûr ! Et dire que je lui ai fait 69 ratons, à ma Libye…Pardon à ma lubie ! Tous vivants et bien portants ! Je n’ai pas arrêté de saigner depuis. C’est pour ça que je suis là, entre ces tiges de jasmins, en train de récupérer, de les guetter et de les maudire
Je parlais plus haut de ces nourritures qui deviennent une fois en moi, ma substance première, mes organes, moi-même ! Meurtries, mâchées, avalées, c’est moi qui les nettoie et les récupère ! Et toutes ces plantes, ces bouts de fleurs de racines, et d’insectes bien sûr, me forment et me constituent, vivant en symbiose, à l’intérieur de ce moi-même. J’entends leurs crissements sous le vent, je sens leurs piqures de leurs épines et les morsures qui m’irritent et me font peur.
Je les sens crier et demander pourquoi elles sont en moi, prisonnières. Ce sont des vagues de poissons, des rivières de grenouilles, des mares de canards et de nénuphars. Peu importe le parfum fumant des coqs, l’odeur de ces dindes au four ! Et ces poussins que je piquais des basses-cours ? Leurs œufs, ces restes d’agneaux, c’est pour moi d’abord ! Mais, ce n’est pas moi qui les tue, je vous jure !
Mais, qui mugit en moi, qui rampe et me crie à l’intérieur ? Ces sont des anges ou de vieilles vaches, des mules ingurgitées, sans que j’y pense ! Avec ces malfrats de bouchers, on ne sait jamais ce que la kefta et les saucisses contiennent. Mais voilà, je suis malade ! On creuse sa tombe avec ses dents…Sauf que de tombe, je n’en vois pas, je suis toujours en surface.
Et on n’est pas le genre de bêtes à consulter les médecins ou les vétérinaires ! Nous ne sommes ni assurés ni couverts ! Et le Professeur Larose, ne nous sent pas ! Il n’a jamais rien fait pour nous, le socialiste. Oui, le socialisme n’est pas extensible aux pauvres mammifères, la plèbe que nous sommes, nous les rats de ce pays. Il n’a pas daigné, non plus, nous rencontrer en son Ministère, à l’instar des refuzniks, ses docteurs marcheurs ! Pourtant, on vit dans les hôpitaux, nous aussi ! Nous on reste dans les abysses et les décombres, et eux, les zoziaux, ils nous quittent !
Ils partent faire des affaires ! On n’est pas des opposants à son régime totalitaire de Si Larose ! On n’a rien à voir avec les assureurs banquiers investisseurs bouchokara*, d’ici ou d’Orient ! Qu’ils prennent ou vende tous le pays, nous sommes des citoyens indéboulonnables ! Quels qu’ils soient, ils mangent, nous mangeons ! C’est pour nous les rats, le win-win à l’américaine ! Non a Sid Louzir, on n’est pas de mèche avec ces marcheurs en blouses blanches qui frappent le macadam, sans savoir ce qui bouge en dessous, nous les scellés rats ! Dans les caniveaux, il n’y a pas que la presse ! Comme elle, nous sortons de préférence le soir.
On est prudents, timides et on a toujours notre part dans tout ce que vous ingurgitez…Il ne faut pas être sentimental, ni trop sensible, quand on est un rat, même si on sent mieux que les humains…Savez-vous ce qu’ils ont dans leurs intestins, les pauvres bougres d’humains ? Que des restes de cadavres, des bêtes tuées pour le plaisir, les fêtes dispendieuses, immolées soit-disons a leur dieu…Et on n’entend rien, on ne comprend rien à leurs religions, à leurs gigotements, leurs danses disons, et leurs bruyantes musiques qui nous crèvent les tympans. Quelle civilisation ! Des fêtes que de bouffe ! Sacrés idiots, ils nous laissent la moitié et on ne paie jamais rien !
Sauf que maintenant que j’y pense…Quelle est cette étrange odeur qui me sort des naseaux ? Sont-ce les émanations de ces riches élus, et leurs émois d’arrivistes, qu’on cautérise, là, en public ? Car ça sent le brûlé chez les cadres. Il y a des gens de la haute, qui ont trahi les-leurs et ils ont voté à côté, chez leurs adversaires…La loyauté, la fidélité, tu parles mon frère !
Si ce ne sont pas les candidats que l’on brûle, ce sont alors les livres des universités devenues arides ou stupides ! Ou les traces de civilisation qui nous arrivent des Busch et consorts d’Amérique ? Est-ce l’odeur des meules de charbon qui s’apprêtent à griller leurs têtes de moutons ? C’est le crématorium des quadrupèdes ! Comme celle aussi des nouveaux centres de Dachau, là, aux frontières des pays du pourtour de la Méditerranée !
Si je connais la mer ? Notre tribu est ubiquitaire, mon frère ! La géographie n’a pas de secrets pour nous. Nous sommes partout présents à travers le monde, comme des frères, depuis des millénaires !Non, ce sont alors les moutons de Panurge qui crament. Ceux forcés de l’être, afin de vivre en paix. Non, ce sont les votes, sortis des urnes repues, qui flambent inutiles, désabusées de s’être trompées de notables et de panégyrique, elles sont jetés, sur ces 10 tonnes de drogue de pilules et de kif que la Douane ventile pour souiller les nuages du ciel. Ils vont les saouler les et se plaindre qu’il n’y plus de pluies après pour arroser les fermes du royaume !
Médusées, bêlantes, bégayantes même, les brebis et les agnelets seront épargnés cette année ! SOS, les femmes et les enfants après ! Sauvés par leurs pères cornus. Les victimes de l’Aïd s’apprêtent au sacrifice sublime. Leurs âmes s’élèveront de chaque autel avec les millions de vies qu’on leur ôte et que l’on offre aux fêtes cannibales ! On tue sans que cela ne soit un crime.Ça pue ! Ou que ce sont les odeurs des noyés qui nous arrivent des côtes. Par vagues, des bateaux livrent les fugitifs à la mer. Ils ne voulaient pas vivre sous le joug d’un tyran assyrien qui défend ses avoirs et ses frontières…Seulement son pays ? Je ne m’y connais pas en politique, je n’ai pas d’opinion. Ni certitude aucune, je suis un simple curieux Ça tombe comme ça, dans l’escarcelle des informations ! Ces hordes vont aller verdir l’Europe ! Overdose et craintes des extrémismes forcenées et de leurs caricatures pseudo musulmanes ! L’Europe qui a échappé de peu au nazisme sera islamisée…de travers ! Moi, le rat du jardin, je suis couché sur le dos, je m’en fous, je suis laïc…Mais, il y a toujours cette odeur de cadavre, autour de moi ! Ils puent, les voisins ! Les pauvres riches d’Europe vont payer pour devenir les sujets du roi d’Arabie !
Non, ils ont sombré dans les eaux, en martyrs. Les riches du nord, veulent qu’on galvanise les requins et qu’on aiguise leurs dents. Alors, aucune odeur d’émigrés arabes ne viendra plus polluer les cités civilisées et leurs belles identités !
Seulement…qu’y-a-t-il face aux hordes barbares qui infestent la Boucherie ? Le nouveau nom de l’Orient, est l’Oilland. Oil, Land, comme vous l’avez compris. Voilà des nations, des états, des pays, que l’on déchire pour que vive, superbe, rebelle, l’étoile de David, (le père de Salomon qui savait parler aux bêtes), la démocratie de Yahvé !
Dans les pays, que les puissances se disputent, on cherche des bailleurs de fond. On veut savoir qui va réparer les dols, les désastres et décombres. Les morts de parmi les rats, nos blessés, on n’en parle pas ! Qui sera le prochain président du Globe et l’élu du Yahvé étoilé. Surtout pas un musulman aux States ! Vient d’annoncer un docteur ? Un retraité, brun et grisonnant comme Obama. Ne sait-il pas que Barak est né un peu musulman…Si c’étais moi qui l’avais dit, madame, on m’aurait pendu ou arraché les dents…un rat sans dents…Vous vous imaginez un rat, sans dents ?
J’ai commencé à rêver mais je fais des cauchemars. Des séquences disparates, sans queue ni tête, comme ce texte plein de parfums, que vous ingurgitez ! Maman, c’est loin l’Amérique ? L’Algérie, me manque, papa ! Nage et tais-toi ! Je ne sais pas nager ! Bois !Une odeur de cadavre, sature la maison et se concentre dans l’air, pour me torturer, là où je suis étendu, sous le balcon. Je n’arrive pas à respirer ces fleurs de jasmin jaunes. Ça doit être la tortue ou l’un des chats du jardin qui a crevé. Etalé entre les plantes qui le veillent, (chacun son paradis), c’est un rat qui est là, monsieur le ministre, c’est un rat qui vous parle…Zut, vous ne m’entendez pas !
C’est un vieux, sans queue, qui s’offre à la nature. Pelé, de vagues poils en érection, s’agitent sur ce ballon glabre, plissé de rides par endroits, qui ne se relèvera plus ! Des nuées de moucherons flottent sur le magma putride. Même s’il grossit encore, il ne bougera plus pour les chasser. Mais, s’il est mort, d’où vient alors sa voix ?
Des escouades de vers, des chenilles, couleurs de glaise, rampent en s’accrochant aux loques de l’épave putréfiées, chassant les puces qui ne boiront plus de ce sang, cette glue gélifiée. Difficile de l’observer et de le décrire plus encore, sans vous faire vomir. Entre temps, je retiens ma respiration. Sauvez-vous, les puces, c’est la peste et la contamination.Faut-il prendre des gants pour le ramasser, le mettre dans un linceul de plastic, lui offrir un gite et le couvrir de terre, pour que cessent ces pestilences qui inondent l’espace et asphyxient la ville ? Lui édifier une sépulture, là au jardin qui l’a vu naître, un requiem tout près du palmier dattier du souvenir qui le voit disparaître ? Ou le jeter, carrément, dans la poubelle publique ! Merci ou pardon les gars ! Ou dans ce terrain vague voisin où règne en princesse, cette inamovible et entêtée pisseuse de chienne ! Au milieu de ses flaques et des crottes nauséabondes qu’elle ne cesse de ‘’pondre’’ et d’étaler pour marquer n sa réserve, son territoire ! Un jour les rats vont me venger. La mairie faute répondre à quête de protection, va récolter le pire. Elle devra s’affairer avec la rage et le ministère aura la peste à gérer !
Ou que ? Faut-il lui verser de l’essence dessus et faire une chaâyla ? Brûler le jardin et se risquer d’incendier les voisins ? Juste pour en chasser avec les restes loquaces de cet horrible cadavre et ses parasites, les champignons, les odeurs et les insectes de cette abominable, innommable ville ?
A force de voir dans ma jeunesse des films hindous, je commence à comprendre la métempsychose et la migration des âmes. Si ce rat de ville, à la mèche blanche, était un rat des champs, un cluster rural de la région, pourquoi lui demander de comprendre plus qu’il ne peut ou ne veut faire ? Son alter ego batailleur, casseur et saboteur, comme un sadique syndicaliste, est un rat de ville ! Non, c’est un chat, bas, ou un chien méchant, masqué ! Il vient faire le pacha sur ces quartiers antiques ! L’air amusant et goguenard, hautain, incivil et peu serviable, il est inefficace pour l’ensemble, utile pour les siens et son dernier karma. Son âme, plutôt que de loger dans un boxer ou un sloughi, comme son copain, va habiter un buffle ou un singe, c’est plus conforme et plus élégant !Le karma, ce n’est pas une fable ! Les animaux parlent ; ils ont aussi une âme qu’on ne saisit pas. C’est quelque chose de mystique, de philosophique et de sociopolitique à la fois ! Ils viennent de nous, ou vice-versa, on provient des mêmes poissons et reptiles pour rester en paix avec les ‘’évolutionnistes’’ ! Je n’ai pas dis de rester en paix avec les ‘’évolués des sionistes’’ ! Ceux-là, ils ont un peu de retard, avec la ratitude*! La ratitude, la négritude, ce sont des attitudes et des aptitudes, propres aux identités ! La francitude étroite, a contrario de l’humanité élargie élaguée, sont des paradoxes aux antipodes l’une de l‘autre. La marocanité, il faut un gué pour y arriver. C’est un semblant que l’on colporte ! Bref encore, ce sont des phases, identitaires, génétiquement fausses, égocentriques, fanatiques et historiquement controversées. Des portes spatiotemporelles étroites, à un seul sens ! On en sort, on n’y renter pas ! Ces motifs de guerroiement, de jalousies et de haines, sont palliatifs, juste convenables pour dresser les un contre les autres, bons pour dresse des papiers d’identité ou pour voter contre les étrangers et les autres races animales, dont celles des…rats ! Vous m’avez compris ! Si vous avez lu jusque là, à travers les méandres des partis locaux et de la politique étrangère, puis suivi les périples de la pensée ironique, erratique, étatique, et érotique du rat, si vos méninges suivent encore les hics labyrinthiques du rat mourant, c’est que vous êtes vacciné et vivant. Foi de médecin et viscères de ramadan !
Le karma, il faut bien y revenir, c’est le secret de ce monologue du rat, ce sont des étapes de la vie animale dans la nature des hommes.
Sous l’hologramme d’un âne, issu d’une caste supérieure, celle d’un crocodile puissant, d’un bœuf cornu ou d’une brillante guenon, qu’il faudra démarier pour l’épouser, on perce le secret de la politique, le cours du lit de ces oueds sahariens, qui ne jette dans aucune mer…Allez comprendre la symbolique ! Aucun mal en ce qui me concerne. Aucune duplicité, les rats sont polyphages et ouvertement, vertement, polygames. Jamais polyandres, ils se tuent pour ça ! Cet état ne joue pas sur leurs accessions professionnelles, sur leurs facultés et leurs ministères, comme ils ne démissionnent jamais pour ça ! Sauf qu’on ne peut ne pas appliquer ces vertus animales à l’espèce humaine. Du moins ouvertement. Jean De La Fontaine, l’homme aux fables, m’aurait nobélisé en appréciant cela ! La sagesse des singes, l’intelligence des rats dépassent tout cela. Chez les rats, dignes de ce nom, c’est chose commune que de changer de terrier quand on quitte le nid, pour nider ailleurs. Nider avec un D ! Et chez les chiens, on s’attache à la niche où le maître nous alimente et nous enchaîne.
C’est donc un vieux rat, sans queue, qui s’offre à la nature. Un don de soi, une ristourne, une obole finale ? Celle-là est une souris grise aux yeux de prune. Elle ne se lasse pas d’aiguiser par ses ardeurs son vieux chnoque de compère. Telle cette guenon et son macaque de singe, blasé et mou, qui lui sert de compagnon…Moi, le rat de service, je survis et je m’efforce au respect de la vie, aussi basse et infime soit-elle. Infimes, infirmes que sommes-nous déjà, devant les gens huppés ! Que sommes-nous devant ces ministres universitaires, qui font la pluie et beau temps ? Ceux qui font la chasse aux patients et aux médecins. Que sommes-nous devant ces riches kifards* ? Ceux, puissants d’Europe ou plus véreux encore, d’Amérique ? Presque rien ! Nous sommes de petits mammifères, arriérés et démunis, criblés de dettes et on a tout vendu ! D’autant insignifiants devant les démons, les titans, que les dieux de l’olympe et les extraterrestres de fiction.
Tels des moucherons, nous autres rats, somme incapables de saisir les messages ou de sentir la présence des autres créatures célestes ou de l’espace qui nous entourent !
C’est ainsi que je regrette d’avoir tué les sauterelles qui narguaient mes efforts et mon bien, mangeaient mes jeunes plants de glycine et mes bignones ! Alors que c’était là que j’habitais, entre les pots, j’avais deux foyers ! L’un de jour et l’autre, vous comprenez ?
Pourtant dans ce jardin-là, où je suis né, sous la houppe du strelitzia, il n’y a ni poison, ni insecticide ni mort-au-rat ! Les oiseaux et les plantes, sont nourris à l’air libre. Arrosées très cher, les plantes poussent au naturel, sans ferment ni engrais autres que la terre de Moulana et le soleil de Sidi Rabbi.
Moi, le vieux rat qui se dorait au soleil, voici mon exorde, ma recommandation. Oui, il faut que les jeunes rats cessent de me piller et de râler ou de crever devant ma porte ! Qu’ils aillent en vacances ou en exil économique, en Europe ou en Amérique ! Mais ces bons et heureux jeunes rats, vont servir ailleurs, alors qu’on s’est largement dépensés pour eux, pour les éduquer, les former et les faire grandir. Ils iront enrichir encore plus ces autres sphères. Ces cancrelats racistes qui me donnent le cafard.
Et dire qu’on ne mange, que leurs restes, ce qu’ils ont goûté ou à moitié jetés aux ordures. Alors, les rats expatriés, les mulots émigrés, ceux sortis des urnes, ou qu’on parachute, se vendent contre facture !
Faut-il les laisser fuir ces guerres allumées, ou les garder où ils sont pour les griller, les cuire et les pulvériser ? Qu’ils restent sous les bombes obscures et qu’on n’en parle plus ! Nous sommes innocents de leurs sorts et de leurs destins. Cependant, mourir ainsi déportés par la honte, celle de nous quitter, après leurs tristes méfaits, est un piètre sort pour nos jeunes rats. La justice fermera les yeux ! On leur pardonnera; mais qu’ils restent et qu’on leur donne une tâche au jardin, notre petit Eden. Des militants et des résistants ! Ils poinçonneront de leurs dents, les billets et les cartes des nouveaux élus qui s’amènent.
Le ventre tremblant de secousses, les membres qui fourmillent, la tête tombante, les yeux mornes, les oreilles pendantes, il est là, attendant le temps, le destin, le hasard d’une fonction d’une nomination, ou qu’une jeunesse vienne le réanimer pour reprendre son rôle de mordeur et de fécondateur, tous azimuts !
Dr Idrisi My Ahmed
Kénitra, le 23 septembre 2015Conjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les rois
Mais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux une grande tasse, un bol entier .Et, Cole, Colette, tu m’as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais j’ai honte des jeux de mots.
Attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !
Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un homme du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous…
Un lion qui rugit ou un âne qui braie…
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où papa jouait.Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman, de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites le lendemain une copie !La trace du concepteur fortuné ou fortuit.
Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému, confondu de les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est la rencontre du hasard et du destin .Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruines pour ce symbole et cet acte, !Traditions, us surannées , déperditions,
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin en foyers
Sans folklore des alliances de traditions,.ô ma Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne , de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, ô statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un précieux manuscritLes yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repaît.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs, sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou père.Zélote, zombie, apostat , apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs plongent , vermoulus
Les lecteurs haïs pour les duper et les amuserLa racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.L’arnaque et le chantage appellent le piège
Et sucitent la revanche , la justice et l’émoi .
Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités ?Ceux de l’humanité, de détresses, assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier en face .
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persiflent en échos mes perfides fureurs,Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.
Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Réel mais si compliqué qu’il est.Moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines illimitées.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre , kif des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçu.C’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !De mes droits
Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015LETTRE A MOISE !
JOURNALISME VÉREUX: LA LEÇON DES GENS DU MONDE HEXAGONALEn partage, Salut et bénédictions à Moïse !
Je réponds à votre post du dessus où vous me dites :
» Non, désolé, Dr, seul le peuple marocain peut se sortir de ce système antique. Révolution, comme jadis en France ! ‘’ ‘http://lnt.ma/blog/fahd-yata/
Vous disiez , là aussi, Moïse :
» Quand apprendrez-vous enfin à critiquer et à protester contre le régime moyenâgeux qui oppresse et ruine le Maroc ? »On s’est plaint à qui ? Dites-le moi, franchement, Moïse ou Moshé, à l’hexagonale, sans tergiverser ni louvoyer ?
Et qui sont ces prophètes, ces leaders et ces maîtres hermétiques, qui selon vous, vont nous pousser à l’Exode libératrice sinon à la sombre et cruelle Révolution? Moïse au nom prophétique, sans polémiquer, n’avons-nous pas d’autres moyens et voies de changement, depuis les retours de Si Yousfi et Serfati et ces autres organismes et marques d’évolution du pouvoir ?
Parlons des médias et des journalistes hexagonaux et autres ! Sont-ils, aussi honnêtes que diserts, désintéressés, capables, compétents et loyaux, à vouloir nous faire du bien ? En fait, à nous déstabiliser, misérables que nous sommes, à végéter sans pétrole, ni techniques à vendre ni argent ? Vous le pensez ainsi, Moïse, n’est-ce pas ? Dites-le sans fourberies, vous ne seriez pas heureux de nous voir garder entiers nos malheurs quotidiens ? Pauvre de nous, nous ignorons, comme des ingrats, nos discrets bienfaiteurs et nos donneurs de leçons du Nord. Pervers et malicieux ! Fainéants dormeurs sur nos pelles dans les tranchées de l’histoire et notre île ensablée, au milieu des tempêtes du globe. C’est ainsi qu’on nous caricaturait du temps du protectorat. Dormeurs sur nos lauriers et nos branches d’oliviers…ou aux parlements vous croquez le topo Moïse, comment déjà ? Ça doit être un pseudo, faussement sémitique, pour tromper le forum et faire diversion !
Oublieux des champs de guerre, nous restons vigilants et nous nous y dépensons ! Oublieux volontaires des chants de guerres, nous voulons la paix, par conviction et par économie ! Tiens, vous me comprenez-là ! Nous avons fait notre choix. Il en rapport avec une longue histoire, atavisme ou impavide génome, celui d’une vieille nation. Un pays du juste milieu, qui n’aime pas les extrêmes ni leurs cruels ou stupides, voire fanatiques dépassements ! On ne sait plus qui pousse qui et pourquoi en arriver aux limites cruelles et aux sales guerres du pouvoir. Seulement, curieusement, là au milieu de ces champs pétrolifères et en face de la Palestine. Un pays complexe, que le nôtre, Moïse, vous le savez et vous voulez le sauver. N’est-ce pas ?
Qui que vous soyez, merci de votre persévérance et de vos persuasions ! Car vous y répondez là, à toutes les interventions. Un pays donc, hélas de massives différences, mais d’union, qui a connu depuis des millénaires ce qu’est un melting-pot et biens des civilisations ! Une nation qui a ses folklores, ses us, vous en êtes témoin, un Etat qui a du chien, des chefs respectés, souvent craints, comme la bonne Justice, et que sont les Rois. Même si on les dépose, on les ramène, avec le prestige qui leur revient. Mohammed V, le salvateur des juifs, l’unioniste des arabes et des musulmans… ? Et nous autres, qui par culture, identitaire, restons leurs amis, réservés.
Oui, car nous ne sommes point d’accord sur les crimes opérés et les errements esclavagistes et coloniaux, les murs, l’apartheid et les bannissements…en prison ! Des exactions nazies et cruelles, subies par les nôtres, en leur nom. Des excusions et des hérésies commises, au nom du sélectif, du sublime et vieux peuple et son hermétique et clanique religion! Ce n’est pas à moi ni à un autre, de corriger l’histoire des souffrances, de reconnaître les droits, ni de méconnaître les compétences ou des crimes des peuples d’Orient ! Je ne suis qu’une simple personne, sans poids ni écoute partisane ou politique. Et moins encore, un donneur de leçons. Surtout en matière de politique, de sécurité, de guerre ou de religion.
Mais nous partageons la Bible en l’essentiel, l’unicité du Créateur. Si vous êtes hébraïque, j’omets volontairement et par respect, d’écrire Son Nom!
Notre nation, notre peuple, ne veut pas ventiler, les siens, quelles que soient leurs attaches et leurs convictions, quels que soient leurs styles et leurs genres, il les reçoit avec tous les honneurs et l’hospitalité en sus ! Et cette particularité, devenue un legs diplomatique, est enseignée, culturellement, sous la conduite de ses Rois (honnis par certains étrangers) et sous la houlette de sa civilisation ou de sa principale religion. L’Islam du juste milieu, que la Paix soit ! Cet Islam, qui a remplacé comme victime expiatoire, les Noirs, les Jaunes et les Juifs ! Passons…
Oublieux des haines et des colères des arrogances et des mépris, de l’hallali et du tocsin, de la poudre et des poisons, jetés sur nos têtes rifaines, par les avions…oublieux des chants des sirènes et nos simples petits champs ! Question de guerres, le Maroc a déjà trop donné, des comptoirs aux colonies et lors des guerres européennes, mondialisées, qui auront tué des millions de Juifs et d’Africains, au nom de la Liberté. Des libertés de leurs maîtres blancs, éternellement en expansion dominatrices et en conflits d’intérêts !Machiavélisme ?
Noé, Moïse, David, je confonds nos célèbres cousins !
Tous des prix Nobel de la Bible et des palmes académiques !Oui Moïse, peuple, partis, makhzen, monarchie, nous devons évoluer et nous améliorer nos gestions, pour faire cesser les injonctions des vôtres ! En restant, fidèles, fixés et adaptés à l’essentiel de nos fonctions. Mais, il est temps que les parangons, les moniteurs qui ne manquent point d’erreurs de jugement, ni de critiques déplacées et outrées à nos dépens, comprennent et qu’ils nous lâchent ! Ils nous barbent et montrent leur stupide et exécrable inculture quand ils ignorent, volontairement ou pas nos progrès réels et certains ou nos limites ! Il est bon qu’ils pensent à nous, sur les autres plans ! Ces insidieuses semonces et ces appels perpétuels à la révolution, profiteront à qui donc ? A des ‘’agitateurs humanitaires’’ ?
Qu’ils regardent à côté et qu’ils analysent ce qu’ils ont fait opérer ailleurs ! Les états bouillonnent et les crimes humanitaires, ces guerres exportées et induites, desservent l’humanité. On ne fait rien pour rien. Ce n’est pas à des loups qu’on apprend à hurler et les hiboux, ont massive presse chez la Fontaine ! Ils crient pour une ferme ou ergotent pour une vente de livres, de bateau ou de poissons !
Il y a des intérêts cachés derrière toute velléité de guerre. Pour les âmes élevées, ce ne sont que des affaires ! Des bonnes, car, ils ne voient pas les tourments, mais les revanches. Ils négligent les morts, les souffrances et les blessures, qu’il est bon pour eux de comptabiliser des milliers ! Ça devrait servir de slogans de vente, de motifs de satisfaction et de boniments dans les prospectus et les livrets de vente des armes qu’ils façonnent! Ces ‘’anges’’ ignorent les catastrophes humanitaire et les infrastructures, pulvérisées, que laissent dans les cités leurs bombes et leurs engins…Ce ne sont qu’autres champs d’investissement, de crédits et de reconstruction, pour les leurs, qu’ils pensent. On leur vendra ici et là, entre fidèles clients et bons ennemis. Les armes, les médicaments et le ciment…
A l’origine, le mot révolution, veut dire changement, étape ou période, révolue ou à dépasser ! Sauf que cet appel de changement, que vous prônez, est un appel, non point aux valeurs, des sermons pour le changement éthiques ou la révision des lois, mais une incitation au meurtre des foules inermes et à la destruction ! La révolution est une guerre civile. Un suicide collectif ou clanique dont personne ne connaît les limites ni les dégâts collatéraux ou les débordements. Et ça fleurit dans la région. Là, comme par hasard, où il y a des relents de frontières, des lancinements de fractures entres gens et régions et des reliefs, des restes indigestes de colons !
Alors halte aux gestes bellicistes incessants, sous-couvert de conseils citoyens ou de morale civique ! Basta aux dispendieux dégâts ! Ou barka ! Comme on le dit chez vous, n’est-ce pas ? Si vous êtes un agent actif, couvrant ‘’l’affaire’’ de la région !
Halte à ces guerres insensées, faute de discussions d’écoute et de franche évolution. Halte à ces affrontements, faute de concessions. Halte à révolutions perverses, semées par des criminels et des ingrats. En Orient et en Afrique ! N’ayant qu’une vie, chaque personne est en droit de détester la guerre. Chez soi ou ailleurs. Et là, sur le forum, on s’entend dicter d’ailleurs de faire la guerre aux siens ! Parce que ces journalistes ont écrit des brulots mortels et qu’ils menacent de faire de plus pervers et plus outrageant !
Dites-le autour de vous, Moïse, je vous vois parler, écrire avec opportunité et logique, doué d’une relative politesse et d’une maîtrise des mots et de soi, mais particulièrement tenace dans cet engagement ! Dites-le aux vôtres, Moïse ! Quels que soient votre nom, votre salaire ou vos instructions. Dites-leur que les marocains veulent la paix, avec soi et tiennent à la consolider partout dans la région. Et que les voix du dialogue, des mécontents ou de l’l’opposition, se multiplient et ne manquent pas !
Il est temps pour nous de nous développer, à l’instar des Juifs, des Occidentaux et des Asiatiques, malgré les contraintes qui attristent nos fantomatiques. Et ce face aux scrutateurs et aux vigiles, mercenaires, bénévoles, de l’humanitaire.
Dormeurs de la caverne, où étiez-vous du temps de Tazmamarte et des socialistes qui sombraient dans les geôles et les bastions ?Muizo, pour qui sont ces messies qui sifflent sur nos têtes ? Je plagie pour poser la question et plaisanter à la fois ! Qui sont ces messies, néo libérateurs, auxquels nous faisons si pitié, au point qu’ils nous veulent nous inoculer une Révolution ? Une guerre ‘’civile’’ est meilleure pour eux, car elle nous grillons et cuisons dans notre propre bains d’huile. Veulent-ils nous libérer, gratuitement, ou ont-ils des idées derrière la tête ? Vues leurs insistances, leurs implications dans nos affaires, qui ne sont que manipulations.Et, pour nous, malgré notre relative indépendance, acquise à grandes concessions déjà, nous restons ouvert et coopérants ! Oui, à l’endroit de nos indécrottables, pervers et pernicieux colons historiques, devenus par la grâce de l’intelligence et de la mondialisation, nos partenaires puissants. Mais, parfois la langue leur fourche et ils deviennent indélicats.
Moïse, j’ai toujours aimé revoir ce film, dont je connaissais, déjà enfant, la filmique version. Moïse sauvé des eaux ! Moïse, sont-ils si purs, nos inducteurs, nos instructeurs, quand ils s’immiscent dans nos questions et nos affaires ? Qu’elles soient sombres ou claire ? Citez-moi un pays où tout baigne et où tout a été de toujours été limpide et net ?
Moïse donc, fort de son soutien au palais du roi, Ramsès et de sa sœur pharaonne, (dont j’ai oublié le nom), s’était occupé alors des Juifs, de leur libération, quand il reconnut sa filiation.A quoi doit on la reviviscence de celle belle épopée, libératrice des Juifs et assassine des Pharaons ? Ont-ils, nos contemporains bibliques, Moïse, une baguette divine pour nous diriger, hors de notre Egypte de prison ?
Là où esclaves, sémitiques-impurs, fruits bariolés de multiples orgies et diverses origines, nous végétons, sans droits ni considérations des ‘’puristes’’ de tous les bords,dont vous êtes l’échantillon ou le générique ! Avons-nous besoin d’alerter tous les humanitaires du globe ? Leurs échos tapageurs et leurs alter egos des médias ? A les faire venir, nous encadrer et se produire, ou se parachuter en notre Libye du couchant?
Comme les Quatre Cavaliers, veulent-ils nous sauver de cet Apocalypse ? Hâter la fin du monde, juste pour nous secourir de ces bavures dépensières ? Révisables et prévisibles, parce que, pour évoluer malgré les temps durs, ça peut se réaliser et ça se doit !
Les Mercenaires inconnus, vont venir nous sauver, de nous-mêmes, par nous-mêmes ! Là, dans cette île saharienne du Maroc ! Là, où la paix règne en maîtresse ! Touchons du bois. Enlève ta kippa et montre ta tête, pour qu’on la touche afin de te croire ! Là aussi au Maroc, où se joue, avec une vigilance quotidienne, la sécurité de l’Europe. Ce bastion fermé, comme la sécurité de cette vulnérable et volcanique région ! Là, vous insistez, vous nous en voulez et vous requérez pour nous, une révolution ? Ah ! Malgré notre opposition à l’idée et aux projets anciens. Là, au milieu des ténesmes et des exactions daéchiques, vous le faites, gentiment, froidement, pacifiquement, gratuitement ! En vous permettant de vous investir dans notre destin? Non sans blagues ! Restez cool !
Alors, alarmez, les humanitaires et les scientistes, les magiciens de parmi les spectres, dites-leur de nous venir en aide ! Nous voulons la paix ici et à jamais ! Nous refusons de retraverser les rapides du Nil, Moïse ! Non aux fantastiques rêves ou à la fantasque et première injonction, venue de nulle part.
Dès lors, Moïse, toi qui est si près de Yahvé, comme Abram ou Ahmad, toi avec Issa, le toujours vivant, avons-nous besoin d’un nouveau messie ? Aussi sacré soit-il pour nous faire la dictée et nous faire honnir la paix ? La quiétude au sein d’une monarchie exécutive, en instance de devenir parlementaire ! Hermétique messager, Moïse masqué, tenace, s’agite et répond à tous les appels, dans cette foire et tribune, avec tant de persévérance, qu’on dirait qu’il veut fondre le Veau d’Or…Et à nous en donner à faire des pièces !Doué d’une belle langue, celle qu’Aaron, Haroune, prêtait à son frère Moïse son verbe ! Moïse qui devait bien penser, bégayait en public, il était mauvais tribun et ce n’est pas vôtre cas, car vous tenez tête ! Haroune, le frère de l’agitateur prophétique, avait une mission d’accompagnement de son frangin. Notre Moïse du forum, est un agitateur discret, et il ne se cache pas ! Quelles libertés que nous offre, ici la presse, malgré les dires !
Après bien des siècles, avons-nous besoin des conseils du Moïse du forum, ou de ses Tables de la Loi ? Pour diviniser, divaguer, sur la question des dessous-de-table des journalistes, ces lèse-majestés. Ou pour deviser sur l’achat de leurs silences, comme tactique policière…Et puis d’ignorer leurs déclarations, de pigistes piégés et indélicats ! Qui est derrière-eux, qui a été derrière eux, qui sont leurs clients et vrais commanditaires ? Ils ont bien un agenda, un dogme, un credo, une finalité enfin ! Roulent-ils pour les principes, y croient-ils vraiment ? Ou qu’ils roulent seulement, pour de l’argent, comme beaucoup naturellement. Mais, il y a la manière et la manière, et l’éthique est en dedans.
Qui nous en veut à ce point, pour en être si malade, pour nous pousser, non pas vers la paix, mais sur le suicide du pays, par la révolution ?Telle est la question cruciale ? Un tas d’ennemis qui refusent que l’on soit une Nation, forte, capables, unie derrière un homme-symbole, un roi et un décideur à la fois. Un homme proche du peuple, qui croit en Dieu en sa mission, en un territoire uni, qu’il défend, comme on veut et comme il se doit.
Non, Moïse, la Guerre de Sécession ne viendra pas des marocains ! Nous sommes les premiers à reconnaître l’Amérique et les premiers à lutter avec l’Europe pour les valeurs modernistes et libérales communes. Nos ennemis, nos adversaires, partiront un à un, même s’ils laissent des disciples imbus de récriminations. Et,en paix unis, libres, nous resterons !
La paix et les libertés. Celles qui se posent, dans cet article en question. Laissez la France heureuse. Elle n’a pas besoin de s’ingérer, ni par ses filiales dans nos affaires, ni à chaque fois qu’un dilettante, un opposant chicane et en veut au système et à son roi. Une occase pour grossir les affaires, en faire l’objet de rencontres d’états, pour se défendre des diffamations et y mettre un terme, un prix, à leur fin par un contrat d’achat, complaisant. Des cas de diplomatie, parallèle ou ordurière, comme celle de ces gens, on n’en veut pas! Même si, à la limite, se défendre par tous les moyens, reste un droit.Nous somme lassés de nous mettre dans ses sombres affaires qui ne la regardent pas. Laissez l’Algérie-sœur, heureuse aussi, dans l’entêtement de ses heureux chefs et maris ! Nous, la sultane de la diplomatie française, nous servons d’épouse racoleuse ou de pute de relais, souvent larguée ! Bof à l’idiot qui sortit ces insanités à notre endroit.Avec ces malfrats et leurs manigances, on nous pousse à nous renier, ou à douter de la bonne France, de sa place pour nous, et de celles de nos autres amis ! On nous pousse à tomber dans l’animosité entre voisins, ou à chuter dans les pièges tendus, de la subversion. La vôtre de pernicieuse, Moïse !
En conclusions. Nous allons à notre rythme et selon nos moyens, dans notre système ou la grande majorité détermine ses fondements et ses lois. Nous voyons ce qui se passe ailleurs, avec les pays en situation de guerre et d’éclatement. Et nos frères de partout, sur les berges de la révolte et du suicide, là autour de la Méditerranée, attendent la compassion, l’entraide pour le travail commun et le développement. Ils veulent tous la sécurité, leurs droits et la paix.
Pourquoi dès lors, vouloir susciter chez nous la sédition, Moïse ? Parce que deux comparses, veulent vendre des pages sur nos secrets ? A l’instar de ces écouteurs du Web, qui ont jeté sur la toile les secrets de tous et de partout ! Avec quelles conséquences ? Je ne saurais le dire, si ce n’est qu’ils seraient à la recherche de havres de sécurité.Je pensais que vous sautiez du coq à l’âne, en prenant le tremplin de ces scribes du Journal le Monde, pour sauter dans la mare nostrum de notre système monarchique. Mais, les interférences se relient. Leur reddition, leurs aveux de principe, sont une reconnaissance qui les grandit. Et, ils l’ont fait et devant la police française, largement reconnue. Ils l’ont fait, mercenaires au poing ou agitateurs secrets, humanistes qu’ils seraient, en mal d’exporter leur philosophie du pouvoir et leurs valeurs de s’approprier, celles-ci. Non par chantage ou escroquerie, dites-vous ! Peut-il en être autrement ? Mais par leur opportunisme et leurs divulgations de ce qu’ils appellent des secrets, ils ont fait un commerce et un objet de chantage. Piégés ? Et puis après, c’est combien pour les écoutes des chefs d’état d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ? Pour de l’argent ou pour le simple plaisir de diffamer ? Ou par militantisme et par métier, dans ce créneau du civisme universel ! Là où tout un chacun est un citoyen du monde, quand il lit pour savoir et qu’il écrit pour communiquer.
Après ces réflexions miennes, j’ai lu ailleurs ces titres.
‘’ Journalisme prédateur; journalisme rapace. Ce n’est plus du journalisme, c’est du gangstérisme. Laudateur hier, raquetteur aujourd’hui. Après tout il s’agit d’un fait crapuleux : extorsion de fonds et chantage. Laissons à présent la justice faire son travail.’’ Ça résume un peu, je crois, la situation.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 29 Août 2015
Conjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les roisMais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux un bol entier une grande tasse.Et, Cole, Colette, tu as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !
Et j’ai honte des jeux de mots.Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un bébé du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous.
Un lion qui rugit ou un âne qui braie.
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où jouait papa…Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites la copie le lendemain !
La trace du concepteur fortuné ou fortuit.Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému et confondu à les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est une rencontre du hasard et du destin.Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruine pour cet acte de symbole !Traditions, us surannées et déperditions
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin de foyer
Des alliances de familles, sans folklore.Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, une statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un manuscrit précieux,
Les yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repait.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou saint père.Zélote, zombie, apostat apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs vermoulus plongent
Le lecteur haï pour le duper et l’amuser
La racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités.Ceux de l’humanité, de détresses assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier.
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite,
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persifle mes perfides fureurs, en échos.
Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Compliqué qu’il est, mais réel,
Et moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre ou des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçuC’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015NARJISSADES OU NARCISSISMES
LE MOI ET LES AUTRES EGOS, NOUVELLES ET NOSTALGIES
MOI, MOI, MOI, Y EN A MARRE DE MON EGO…
Chacun peut chanter ce slogan à sa façon et se tancer dans sa propre psychanalyse. Moi, moi ! On se regarde en face, on s’admire, comme Narcisse dans l’eau du destin qui coule ou se voir dans le miroir que lui renvoient les gens de lui-même. .
Narjisse, comme la belle plante, séduit et s’admire. Elle est légende et parfum du mythe qu’elle incarne. Elle exhale de par sa personnalité un parfum de femme, un caractère qui relève l’ambiance de cette presse longtemps connue comme un repaire d’hommes, une auberge de mecs. Comme à son habitude, elle monte au nez. Et même, lorsqu’elle râle, c’est existentiel, on la respire avec satisfaction et bonne humeur. Elle sait sans railleries assumer ses libertés et parler sans peur ni reproche, pour nous offrir plus de sens et nous défendre avec clarté.Mais moi, je ne sais parler que de moi, ou de mon métier. Etant un parasite pour la chose politique, et sensé ne m’occuper que de mes malades…Non loin de là, j’ai souvent prôné aux bucheurs de mon époque, que la médecine, fut-elle un magistère, n’était pas une tour d’ivoire. Qu’il y avait la culture et le degré premier de la politique, c’est-à-dire la chose communautaire, la corpo de Médecine. La corporation estudiantine, sensée défendre notre formation, nos examens et nos programmes. Allah yerham nos recteurs, nos maîtres et nos doyens.
‘’AL MINEHA WA EL KHIBZA’’
‘’Al minehawa el khibza’’des disciples de la Qaraouiyine de l’époque. Dès leur première année et sans écrire en vert pour se distinguer, piéton inermes, ou usagers des bus, se devaient d’être des citoyens actifs et à part entière. Et le ‘’peuple des sans voiture’’, piéton par définition, de la cité et l’amphi, vaquait à ses obligations. Certains dès le départ ne voulaient rater aucune année ! D’autres, noyés dans la masse, erraient sans horizons pécuniaires empressés !Les futurs cadres n’étaient pas toujours au courant de ce qui se passe en dehors des cours de fac, dans sa rue, sous le drapeau ou les pays voisins. Le Vietnam et la Palestine étaient constamment au programme, comme les repas du resto, livréssans précision, enfermés, à huis clos.
La médecine, cette longue désinformation, donnait des raisons au mutisme politique de nos collègues. Une soustraction, amputation de fait, nous écartant de notre époque. Cette sélection marginalisait les futurs médecins.
Hier, toute intention d’expression, même pas de critiques, était vue comme une manifestation. Tout groupement appréhendé comme une émeute et contré comme une sédition. Des dangers, sanctionnés immédiatement, maitrisés, comme autant de bravades face au pouvoir ! il faut dire que les années de plomb étaient aussi celles des tentatives de coup d’état.BREF, NOUS ÉTIONS CIRCONCIS EN AMONT,
Bref, nous étions circoncis en amont, de la chose politique comme la majorité des gens.On comprend alors le détachement des gens de la chose publique. Allez chercher des cadres pour les mairies, allez leur arracher un vote et des bulletins pour vos urnes ! Marginalisés, exclus, ils ont fait de leurs offices, un sanctuaire, un repaire décrié, jusqu’à ce que leur profession tourne mal. Et avec Si El Houssaine, plus mal en point encore, plus difficile à exorciser de ses démons.
Revenons à nos moutons et à nous-mêmes. Parler de soi est la pire des indélicatesses, dans la culture populaire musulmane. On étouffe l’égo, restreint aux choses basiques, qui est sensé se déliter, sombrer et disparaître, dans l’unité de cette Oumma ! C’est un point de vue, une théorie qui s’applique à la masse. Nous tous. L’individu est une simple cellule de ce grand organisme. Je ne parle pas des bras cassés, exfoliés d’origine.Dès lors, parler de soi, en bien, est une ineptie et un pécher d’orgueil. Fut-ce pour rapporter son expérience ou donner son opinion. On naît intimidés. On se tait, point. Et chez nous l’ère d’un Basri, plus que royaliste, succédait à celles militaristes des généraux au pouvoir, partout dans le monde, après la seconde guerre mondiale. On est intimidés ou exclus, car la prééminence des partis monolithiques, les compères des leaders, inhibait les individus et les stérilisait de toute envie de parler. Les pontes se déchiraient entre-eux, voulant à eux seuls un pouvoir qu’ils ont sorti de son exil. Les chekamas du protectorat, leurs fils et successeurs des khawanas, les délateurs firent fortune. Les jeunes étaient exclus du jeu avant de naître. On est fils de quelqu’un ou on est personne. Du coup le peuple est envoyé paître et la peur s’installe de main de maître.
Le silence est d’or. Le travail était l’excuse pour se défier, se débiner et se soustraire du politique. Ajouté à ce fait un bas niveau de culture et une très très forte ruralité où l’analphabétisme faisait fureur. La citoyenneté, le civisme ne trouvaient pas de place devant les nationalistes qui ont, à leur avantage exclusif, tout goulument marocanisé. Laissons ces précisons anthropophages aux anthropologues, aux historiens et aux sociologues.
PARLER DE SOI PAR NOSTALGIE,
Parler de soi par nostalgie, ou parler des uns aux autres ? Parler ensemble, cela vaut mieux. C’est moins orgueilleux et moins pénible. C’est convivial, ouvert et plus démocratique ! Alors, vais-je parler de moi, pour analyser les autres ? Tfadel, qui t’en empêche, le webmaster ? Basri, malgré son golf, était venu visiter le nouvel hôpital Mohammed V ce jour. Son garde-à-vous, de civil,à mon attention, moi qui ne suis pas militaire, fut une plaisanterie touchante. Et puis, plus de crainte, il est mort.
Analyser les autres, c’est évaluer la situation communautaire. Ça fait moins grave. Ou vice versa, laisser l’opportunité aux autres ? Ou profiter de l’opportunité de leur présence, afin de me décoder et me connaître ? Et puis deviner, analyser les mots, par-delà l’information et saisir le caractère du rédacteur ! Déchiffrer entre les lignes sa position retranchée, sa prudence. Lire n’est pas facile.
C’est un rôle nouveau, une factorielle surabondante pour les professionnels, les politiques comme les sécuritaires. Une fonction positive des forums qu’Internet nous a tous ouvert. Que ce soit pour le technicien, le dilettante, le ludique ou le citoyen lambda. Du coup, les journalistes peuvent nous pomper. Nous fabuler, nous tromper, nous asservir. Mais, ils doivent aussi nous répondre, pour jouer le jeu. Les médias se découvrent une situation professionnelle bien plus éclatée et diverse. La politique a profité du Web. C’est un métier du renseignement qui n’a ni limites ni frontières. Demandez aux hackers, aux faiseurs de buggers, aux fakseurs, puis aux décodeurs qui ont éventé des secrets d’état et les ont publiés sur le Web, pour s’en vanter.
POUR NE PARLER QUE DU PRINTEMPS ARABE,
Pour ne parler que du Printemps Arabe, le rôle du Net a été un facilitateur primordial.Comment juger autrui avec une poutre dans l’œil. Et puis nous n’avons pas les données sur l’intérieur des services communaux ni des départements politiques. On nous cache tout, comme dit l’autre ! Alorsaller eu gouvernementaprès tant de bagou et de slogans populiste, puis devant les fait accompli, puis voir de visu les difficultés, les chiffres vrais. Ceux des besoins, des retards, des obligations, des dettes, les dangers et des faillites en vue.
Fusse avec impartialité et de bonne foi, si on n’est pas ignorés, on est abusés, sous informés ou biaisés. On ne compte pas comme individus, aptes, conscients, libérés. Libres et respectés. On est éloignés, omis ou cachés.
Car avec la diplopie et le ptosis officiant, les choses se masquent. Ce que je n’ai pas compris dans ma propre personne, je ne peux pas le reprocher aux journalistes ni aux politiciens. Dans leur majorité, actuellement, ils sont plus jeunes que moi et ils n’ont pas tous vécu comme militants lors des années de plomb et de grèves. Nous former, y arriver malgré les freins et les compétences relatives, étaient une sinécure. Un miracle. Cette expérience des jeunes, mobilisés par les partis, en secondes mains, les laisse sur leur faim. Peu d’entre eux arrivent aux coulisses où l’on tire les ficelles et les fils des marionnettes. Ces muppets que nous sommes pour ces gens de la haute. Je pense qu’elle n’intéresse personne ma petite histoire. En voici un passage qui nous éclairera. Je l’écris surtout pour moi et Azzed.
DE LA CHUTE DE LA CITE DES GUEUX AUX ANNÉES CORPO
Difficilement, faute de moyens je suis sorti de ma rue de Fès-Jdid et de mon lycée, pour aller à cette ville inconnue des miens à l’époque, Rabat. Durant ces dix années de séjour, j’étais dans la chose estudiantine. Peu ou prou. Chargé de la trésorerie (vide) et des affaires culturelles de la corporation de médecine.Mes camarades du bureau et moi, avions succédé à un futur grand de la dermatologie, qui était parti en France. La caisse après le bal de médecine avait été nettoyée. Nous étions sur la dèche pour tout recommencer. Mes contacts avec nos doyen, recteur et ministres, puis avec l’UNEM de Oualaalou, nous de redémarrer et d’acheter le matériel de ronéo pour faire les premiers polycopies aux étudiants. Par la suite, les conférences organisées sur les lieux de l’ancien parlement, sis au grand amphi de la fac des sciences, ne se comptèrent plus.
J’avais habité la première année à la cité de l’Agdal. J’y ai vécu avant d’être évacué par la police de la Cité-U. JE me préparais, faute de plus, un thé. Alors que j’entrais dans ma chambre, une escouade dit irruption. Je ne comprenais rien. Dégage, fais tes bagages. C’est ce que je fais. Une gifle surprise, brutale et inutile, me déséquilibre. La honte et l’injustice, l’ineptie de l’humiliation, le forfait d’un barbare.Droit et dignité, on n’en parlait pas. Les force de l’ordre, de grands gars, au physique trié, issus du milieu rural, analphabètes et chômeurs, pour la plupart, étaient forgés pour haïr et punir, ceux des facultés qui mangeaient presque à l’œil au resto-u, et qui étaient (même de fort peu) des boursiers ! Une autre strate que la leur. De quoi aiguiser la haine, chez les forces auxiliaires de l’ordre, des goules, qui étaient ainsi formatés !
Pas correct ni poli du tout. Je lui en veux encore. Alourdi de deux grosses valises, chargées à éclater, sans le sou. J’ai dit au premier gars rencontré sur le préau de la cité. Alors, qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je n’ai même pas de quoi prendre un taxi. Il héla le chauffeur et lui ordonna de emmener où je voulais. C’était un certain Dlimi ! Chez Azzed qui habitait avec ses copains dehors, non loin de la station des cars et des murs du marché. Un déchirement qui me travaille encoreLA KOUTLA ET LE CHEVAL DE TROIE QUI CASSE
J’ai revécu avec un fracas malheureux les tergiversations de la Koutla des 4 Partis. J’ai encore une copie de cette lettre manuscrite adressée à M Yata pour le conforter et l’encourager.Moi comme simple citoyen, lecteur de son Al Bayane. Lui comme un homme de culture éloquent, un socialiste musulman, un parlementaire fracassant, un leader dont le parti avait participé, avec l’Istiqlal, à lutte pour l’indépendance du pays. Je lui soufflais, candidement, d’adhérer et de renforcer la Koutla, afin d’entrer au gouvernement, avec l’indéboulonnable Basri. Entrer au gouvernement, critiqué depuis toujours, ce à la demande du roi Hassan II. Pénétrer, pour voir de plus près les problèmes afin de pouvoir agir avec plus d’efficience sur les événements, pour le développement du pays. Cette immersion par ce biais, au palais du Makhzen! Un peu comme Ulysse, dans son cheval de bois, pour conquérir le pouvoir, la ville de Troie !
Depuis, les altercations avec l’Istiqlal et son alter ego, les déchirements multiples et machiavéliques de l’USFP, m’ont déçu. Déçu plus que l’imposant Makhzen que les partis conspuaient, comme une rengaine et un refrain, sur la presse en particulier.
Bien avant, j’avais été mécontent,déçu et marqué. J’ai assisté, à la cité de l’Agdal à la coupure de l’UNEM, (à coup de couteaux du resto-U) et à la naissance par scissiparité de l’UGEM.
LE CHOC DES TITANS
C’est le même fracas encore actuellement et que j’abhorre .Et qui me fait détester les partis qui sont légion. Il y avait les poids lourds actuels et ceux d’il y a une décennie. Le combat de titans n’a rien d’épique. Ce n’est même pas une comédie navrante, du type de ces deux chaînes, qui nous aliènent par tant de publicité ! Mais, c’est un constat triste et tragique.
Et l’on a vu à l’époque, des créations de partis cocottes minutes, défier toutes les sorcières, les truands et les tyrans de Games of Thrones, tous les devins des Trolls. Je me suis rappelé du FDIC et de son mentor. J’avais revu par deux fois le gentil et illustre avocat Réda Guédira, le célèbre Conseiller du Roi, Hassan II. Il était venu à l’Amphi A du CHU Avicenne, pour solutionner la longue, inutile et contre-productive grève de la 5ème année de médecine qui avait duré près de 4 mois. Anecdote ramadanesque. En Mercedes coupée sport, sans taxi aucun en ce moment du moughrob de Ramadan, il me fit l’honneur de prendre en stop, cet inconnu que je reste, sans me connaître et sans prononcer mot. Merci post-mortem à cet homme de valeur, quel que fut son camp.Et ça nous éloigne de faire le PV de ce gouvernement fédératif de circonstance. Gouvernement de coalition ou de coagulation. La bancale équipée de Benky II et collaborateurs, qui marche bien et qui réalise, malgré les promesses ratées et les réalisations salvatrices. Paradoxe salutaire. Nous oublions que les adversaires d’hier peuvent se rencontrer aujourd’hui, démocratiquement, pour faire face aux problèmes vitaux. Et que ce ne sont pas des ennemis tranchés, mais des concurrents, passibles de se rencontrer, dans leur pays, leurs parlements leurs rues ! Susceptibles de se fédérer et d’opter pour des recompositions solvables. La démonstration est ainsi faite.
Si les paroles s‘envolent, les recompositions des partis opposés restent vitales. Elles varient autour de la monarchie, point central inéluctable, les variantes, placébos et génériques, des concepts communs incontournables. Des épices, du sucré, des salés ou faisandés. Des archétypes de l’opposition, par-delà le rideau de fer, alliés heureux à faire frémir les théoriciens ! Des accointances à faire honte aux plus opportuns. Des fourberies et des perfidies, selon leurs détracteurs princeps, le ténor inlassable et l’inaliénable tribun ! Ayant raté le gouvernement ou en étant sortis, ils se reconnaîtront, ils n’ont pas honte de la partie qu’ils mènent pour retourner aux affaires ! Le sommeil des notables du parti historique, l’accès furtif de Chabat, poussé par quelques-uns des plus anciens, son guerroiement populiste et ses bravades, son retrait du gouvernement, tous ces mois perdus et cette parodie de politique, à coups de jurons. Moi, ça me fait frémir et j’en suis déçu.Je préfère voir la politique avec plus de classe ! Mais, je ne fais pas de politique. ‘’ Hé bien régnez cruels contentez votre gloire.’’ Bérénice, Racine.
LES ‘’ FLEURS DU BIEN’’, UN BOUT DE ROMAN
En offrande à Narjisse, à la manière des Fleurs de Delacroix, rimes ni lyrisme. Ces lettres futuribles et futurs horribles. Pensées futiles à voix forte. Senteurs dans le vide. Sexe au poing sur des murs rêches pour abolir toute résurrection. Vers l’extinction des feux et des races. Dialogue monocorde ou monologue à deux voix. J’ai ainsi, plusieurs pages de titres de romans et d’essais, fictifs ou a écrire. Je vous en fais grâce.
Le double sens du langage parabole, ambivalence et lexique ampoulé, boursoufflé et obséquieux. Les créations itératives des idées et des paraphrases. Des assertions difficilement contenues que l’on découpe pour les formuler comme un dialogue. Ne sommes-nous pas de fait, faits de plusieurs systèmes. Entre les instinctifs ego et moi et le surmoi. Entre le corps, ses milliards de milliards de cellules pour chacun ! Entre le corps, l’esprit et l’âme, qui ne nous appartiennent pas. J’ai conscience que le corps que j’habite n’est pas le mien. Je le conduis, comme un robot, tel un téléphone high-tech dont je ne connais pas toutes les astuces ni les composants ? Je l’emprunte, je l’use et le restaure. Je le répare mais sa maintenance intime n’est pas de mon ressort. Tout psychiatre, sensé, dira que c’est une schizophrénie qui parle.
La preuve et qu’ils naissent poussent, disparaissent et partent pour se recycler, sans nous dire où ni comment, sans notre bonne volonté, consciente ou pas, dépassée par ce que nous sommes comme complexité et miracle à la fois. Comme toute vie, animale ou végétale, déjà !DANS LE SILLAGE DES FLEURS DU MAL,
Dans le sillage des Fleurs du mal, j’ai senti dès les premiers vers cette ivresse du verbe et du rythme et leur charme dansant. Les verres de parfums enivrants de Narcisse. L’inspiration imaginaire, les fantasmes de Delacroix. L’icône devient statue. Et le marbre une chair. Le ‘N’ et le ‘J’, de Narjiss, comme ces lettres déjà, c’est l’énergie et l’aura, la gloire des mots à travers soi. La muse est Aphrodite et Vénus, Diane, la chasseresse, à la fois.
Sommeil troublé par les sueurs, sans actes ni lunes. Transpirations et efforts pour les supporter. La nuit et la solitude, l’heure tardive et les faiblesses, la paresse de rouvrir le clavier et l’écran. Torpeur. Il y a 20 ans déjà que personne ne partagé ce lit, en dehors de mes douleurs et de mes pensées. Des obsédées qui luttent contre les oublis et les problèmes de vie. C’est comme tout un chacun, sauf que je m’efforce de le dire et de le traduire, devant votre tribunal, par écrit. Pour rien, puisque je ne tiens pas à me publier, par pudeur et timide discrétion ! Écrivant pour moi-même. Un exercice quotidien contre l’Alzheimer.
LE LIT EST UNE ARÈNE, SANS SABLE.
C’est un cirque, sans personne de payant ni de regardant. Aucun César imperator, aucun général-gendarme, pour jouir des malheurs du gladiateur qui somnole sous les coups, qu’ils lui donnent ou qu’il reçoit. Djo ! Mon petit-fils, porteur du premier nom, a fait des terreurs nocturnes. Il me rejoint au bureau alors que j’attends le S’hor pour prendre mes comprimés de médicaments. Je suis surpris. J’ai fait un cauchemar. Je veux dormir à côté de toi, me dit-il. Qu’as-tu rêvé ? Allais-je lui demander. J’ai pensé à ses parents éloignés ! Apeuré, je sais qu’il ne répondra pas à ma question. Va-t-on nous caser tous les deux dans ce lit étroit ? Je lui cherche un drap. Je le couvre, zut, c’est une nappe de table de salle à manger. Heureux qu’il y ait deux oreillers. Mais je pouvais, me coucher sans rien me mettre sous la nuque.
Un cou névralgique, paresseux dé-musclé et affaibli. Je relève la tête, le cou se déchire et cri de douleur. Les veines sont devenues insuffisantes et me donnent des fourmillements douloureux insupportables. Je dois changer de position. Sont-ce les nerfs pardi ? Non. Le réveil-montre me gêne. Je me lève pour l’éloigner. Je me lève deux fois pour pisser. Je crains par mes gesticulations de réveiller mon hôte. J’ai un sommeil troublé et des rêves complexes toujours au réveil oubliés. On ne fait plus de beaux rêves à mon âge. On n’en n’a pas le corps. On laisse ça aux adolescents. Si le bricolé palpite, je ne lui trouve pas d’endroit ni de bons bras pour le serrer. Il ne faut pas prendre pilule bleue non plus pour ne pas le faire sombrer. Et puis les crédos nous empêchent de faire les idiots.
LES CANCRELATS DU PASSE
Vivons-nous un cauchemar ? Toutes ces manipulations et ces guerres sordides et fourbes, entre frères frelatés, poussés à la nausée et aux meurtres barbares, les uns contre les autres, ou par leurs sympathiques associés et puissants ennemis. Autour de nous, ils veulent nous inclure parmi les artificiers et les victimes des fracas. Nous délirons, mais il y a du vrai.
Nous étions nuls par rapport aux enfants de nos jours. Adolescents sans histoires, enfants sans bagages. On ne laissera pas de traces. Ils réussiront mieux. A la télé, cette soirée du ramadan où des artiste s’échinent au jeu. Celui de trouver des menus aux recettes fantaisistes. Des commandes impossibles à retenir, sont faites au garçon de service. On y entend toutes les horreurs qui me font écrire ceci.LES CAFARD DU PRÉSENT.
Je pense aux douceurs du cafard. Une page non poétique de Baudelaire. Je pense aux douceurs du cafard. Le farniente de la déprime. Mais, ça ne doit pas être bon à vivre ni à consommer. J’ai poursuivi, dans le rêve, cet insecte qui a filé sous la table. Je bouge le meuble dans tous les sens, tentant de dénicher l’affreux et nauséabond insecte. Et je découvre, faisant suite au jeu de télé, le cafard caramélisé ! Ses élytres et son corps portent naturellement cette couleur, marron, brune, lisse et brillante. Le cancre d’hier est pour quelque chose dans ce rappel de menu chinois. Les insectes fris ou grillés ?
Je n’aime pas les chiens vivants et les cuisinés, non plus. La blatte s’est blottie sous le pied du bureau. Etant bien grasse et dodue, et grosse. Elle va bientôt mettre bas ses petits. Les pondre. Elle les couve un moment en elle. Cafards, blattes et cancrelats, des centaines de formes, des insectes super résistants, vivant partout dans le monde, probablement avant que l’homme n’est foulé la Terre. Sa progéniture, celle la femelle blatte, nesort pas vivante, grouillante, ni sous forme d’œufs, mais de nymphe.Ces malheureuses ‘’filles’’, descendantes des cancrelats, portent comme une offense ce label de ‘’nymphes’’. Au réveil de mes songes affreux, au lieu de mirer de belles femmes, au physique attrayant, éblouissantes de beautés, qui plaisent à Dieu, me voilà, sans corde à ma harpe et sans mots à chanter. Je reste victime de ce sommeil douloureux, les membres en sueur comme ceux du gouvernement. Je suis perclus, déchiré comme ceux des pays qu’on malmène…Je n’ai qu’une solution ramadanesque, contre ces guerres des nuls pour les railler….Vous écrire ce mot, Narcisse, Warda ou Zhor ou Yasmine, pour me soulager. Revenez au prochain songe pour soulager mes douleurs de rêveur et arrêter toutes ces guerres.
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 12 Juillet 2015
POST SCRIPTUM.
Il y a des peintures de célèbres génies, des stars du pinceau, qui ne font nul progrès à l’humanité comme elles ne donnent aucun prestige à la culture ou à la civilisation des pays avancés. L’art pour l’art, c’est d’écrire ou de peindre, sans aucun désir de vendre. Ni de flatteries ou de faux jugements, non plus. Si parfois j’admire ce que je fais, je n’ai nul besoin de témoins pour m’aider à ôter ce qui est mal fait. Je n’ai guère envie d’admiration complaisante ni d’aumône ou d’argent jetés.
MME STUDENT ET LE MONOLOGUE DE L’APOSTAT
Philosophie, croyances et mystique,
Questions à propos de l’X
Amis agnostiques, nous avons été élevés dans la foi et nous n’avons nulle envie de quitter cette voie. Pour leur plaire et suivre certains courants, modernistes ou scientistes, devons-nous laisser aller notre radeau vers l’inconnu ?
Croire ou ne pas croire telle est la question.
Nous n’avons nul autre référentiel pour rester unis, autour de nos acquis et de nos droits. Ignorance des uns confiance aux autres, plutôt que de perdre notre identité, nous avons cru aux messages des anciens que nous ont relayés nos proches. Ne pas croire est intelligent pour d’aucuns,qui trouvent la crédulité naïve, déplorable et dérisoire. Celui qui peut à peine se situer et savoir ce qu’il a en dedans, aveugle qu’il est, comment peut-il accéder à l’universel, à ce qui échappe à nos sens restreints ?
Etre ou ne pas être est dépassé :Un : qui sommes-nous ? Deux : pourquoi guerroyer ?
Il est là et Il nous regarde, force est de croire en cet ‘’X’’, l’horloger des classiques. Le Concepteur, l’Architecte qui façonne le système, sans être vu, nous pousse à l’admirer sinon à louer son œuvre. Et d’abord, à nous questionner sur ce que nous représentons, nous autres humains,à l’intérieur de celle-ci. Sans égocentrisme, que représentons-nous dans l’immensité de cet univers ? Questions banales, sans réponses encore !Ce serait stupide comme dégâts que seule la Terre, cette poussière de l’univers, soit la seule habitée. Et il serait grossier de croire que les humains soient les plus parfaits des êtres, ou qu’ils soient, les seuls à habiter cette éprouvette Terre, au milieu de ces milliards d’étoiles et de galaxies.Recherche de l’Indétectable
Je trouve des idées, j’y réfléchi et j’en rajoute au fur et à mesure que je les écris. Je les oublie rapidement pour en développer d’autres, espérant trouver, chez moi, en moi, ce qui n’a pas été dit. Or, je me leurre. Il n’y qu’à boire une goutte de cet océan immense de textes et de livres, pour s’emplir et s’enivrer de connaissances sans limites. Les mots partent sans laisser d’échos dans un trou noir. Un puits indécelable,sans mémoire.Dans cette quête empreinte de mysticisme élémentaire, je me permets de croire que je trouve de Dieu partout,en cherchant d’indirectes traces. Des indices, des traces, est-ce scientifique. Foi et sciences s’opposent souvent, mais pas toujours. Il y a des supra sciences, des sciences parallèles, peu orthodoxes, pour relayer les convictions et les doutes, et d’abord, la métaphysique.
La recherche continue
Alors que la terre, se déchire corps et âmes, face aux délires meurtriers des uns et des autres, fanatiques et terroristes, mus par des revendications territoriales, religieuses et politiques menacent l’existence même des religions. Ces religions et ces pays, dont l’islam, est la victime exutoire de ses factions exacerbées, si ce n’est de l’extérieur. Leurs ennemis et leurs adversaires, s’ils n’en jouissent, satisfaits de leurs déboires, ne peuvent les conseiller ni les arrêter de le faire. Chiites, sunnites et daéchiques se déchirent et entre-tuent, face au monde et devant le monde ahuri. Ils exhibent à nous en faire pâlir, leurs sauvageries réflexes et leurs colères héréditaires! Mme Student entre en scène et se pose des questions existentielles et mystiques au milieu de cette détresse d’enfer.
S_ Y a-t-il quelqu’un là-haut ? Au secours, y a-t-il quelqu’un là-haut, pour descendre nous sauver ?
(On eut cru entendre la crémaillère d’un microscope ou d’un télescope se rapprocher avec au bout un œil immense qui observe avec curiosité une cellule sanguine de fourmi ou un gamète, en train de bouger sa queue…Des perles d’eau glissent sur le flanc de la baignoire, comme autant de spermatozoïdes caudés de flagelles. Elles courent vers le caniveau qui les aspire. Le déversoir commun à toutes nos humeurs, celui où finissent et convergent nos digestions et nos sueursde conquistadores.)
S_ Puis-je te parler sans te fâcher ? Là,franchement, sans que tu ne me prennes pour une démente, un apostat ou un vil agitateur ? Jeune encore, à Fès, je te priais en minijupe..
D_ Dieu te voyait dans ta nudité. Moi, ça ne me gêne pas ! Mais fais attention aux autres, ils guettent et veillent ! Si tu ne peux être discrète, sois muette, car ils t’observent!
S_ Les anges ou les démons, les voisins, les scanneurs des cafés ou la police ? Eux tous ?
D_ Dieu n’est pas un délateur et les prophètes ne sont que des avertisseurs. On ne peut rien laisser filtrer ! Par éthique, par correction et par démocratie !
S_ Juste ciel, ça c’est de l’équité.
D_ Bien ! Quoi, d’autre, maintenant que je suis là !
S_ Alors on m’écoute, on me surveille. Des drones, des satellites ou dans le phone ? Ils m’épient et me guettent ! Ce n’est pas une sinécure, ma vie n’est pas une fête! Ils n’ont rien à y gagner, je crache tout ici !
D_ Ah Bon !Vas-y ? Parle !
S_ Ma vie est à eux. Ils ont décidé ainsi ! Destin et libertés c’est de la foutaise : j’appartiens à l France, à l’Espagne, aux créditeurs des banques ou à l’Amérique. Aussi, je vais changer de pays pour ne pas m’attirer leurs foudres. Infiltrée,jevais aller habiter chez eux ! M’y installer et me faire naturaliser, car je n’ai pas de problème de couleur ! Peut-être qu’un jour je serais leur présidente. Après tout, je suis moins noire qu’Obama et moins conne que Bush. Quitte à devenir nasillarde, je peux passer inaperçue aux States ! Mais je suis marquée ! Je suis de la race trahie, celle que l’on pourchasse partout et que l’on brûle pour ses idées, sa couleur, sa religion, sa terre, sa pauvreté ou son pétrole !
D_ Non, non, je suis là, je te protège ! Mais, je te sais nièce du maréchal Lyautey ! Pourquoi craindre ces avanies et parler de toi comme une mulâtre ?
S_ Qui va là ? Satan, Hollande, Nathan, Hillary, le roi d’Arabie ? C’est une voix qui vient d’en haut ou des profondeurs…Suis-je la seule qui l’entende ? Ou ne l’entendent que ceux à qui elle s’adresse ?
D_ Les gardiens du temple vont crier, sus au parjure et mort à l’hérétique ! Je suis donc, à Paris. Il fait souvent gris, on ne voit rien dans la ville lumière. Tu connais le ciel ? L’as-tu déjà vu ?
S_ Le septième ?Ça fait longtemps que je n’y ai pas mis le pied ! Mais qui diable es-tu ? Moi, j’ai appelé le bon dieu à notre secours !
D_ Nous sommes si couverts que tu ne nous vois pas. Mais tu percevras, toi seule, sans torche ni intermédiaire, les lumières de mon cœur.
S_ Ahhh ! C’est à moi que tu t’adresses ?
D_ C’est un langage codé pour te parler, rien qu’à toi.
S- Rien qu’à moi ! J’en suis honorée et si heureuse ! Car tu es celui qui pardonne ! Et pour t’émouvoir peut-être ? C’est ce que je veux en fait. Tu le devines, tu le sais avant que je ne le pense !
D_ C’est une qualité et une condition pour être vraiment dieu.
S_ Comme tu n’as pas besoin de me lire pour me suivre, ni de paroles encore pour me comprendre. Je pourrais même m’arrêter d’écrire que tu sais ce que j’allais m’efforcer d’exprimer dans cette langue étrangère que je colporte. Seigneur !
D_ Bieeeen !
S_ Moi, je respecte ceux qui font des films torrides pour adultes ou des jeux socio-éducatifs à l’adresse des enfants. Comme je n’ai rien contre ceux qui se bécotent ni celles s’habillent légèrement, ou qui mangent encore et qui fument, librement, durant le jeûne!
D_ Tu parles du Ramadan… ?
S_ Mais oui, quel intérêt ont-ils à le faire ostensiblement et narquoisement ? S’alimenter pour s’alimenter est un droit. Ne pas croire leur importe. Manger durant le ramadan pose problème à la majorité des croyants. Le faire discrètement pour ne pas gêner ni offenser personne st d’abord une politesse avant de faire du contraire une pratique offensante. Quel mal y a-t-il à respecter avec dignité et neutralité cette majorité de conservateurs et de croyants ? Que perdent-ils donc les déjeuneurs à respecter cette réserve et cette pudeur ? Sachant qu’ils ne leur en voudront pas pour ce qui leur parait être une inconduite.
D_ On n’a pas à être juges à la place de dieu ? Encore moins à sévir à sa place, s’il en veut aux mécréants ou qu’il veuille leur pardonner !
S_ Je reste académique, respectueuse et prudente. Conservatrice, peut-être ! Ceux qui militent pour leur cause, homophile ou anti-ramadanesque*, avec alacrité et perversité, et qui persuadés osent, ostensiblement,embêter les autres, doivent réviser leurs conduites. Car d’abord, elles blessent et humilient les autres, les jeûneurs. Ces traditionalistes, leurs pères et mères, qui se privent pour répondre à une invitation de la foi, celle du prophète et d’Allah.Rompre avec le jeûne
S_ Le mois du pardon et de la rédemption. Le diable s’en va et viennent les anges
D_ Ou celui des tentations et des transgressions, Mme Student.
S_ Si les rupteurs du jeûne de Ramadan ont un tort, ce n’est pas celui de vouloir exciper de leurs bons droits ou de leurs libertés de mécréance et de déjeuner. Leur tord n’est de manifester, non, c’est celui de s’exhiber, à contre-courant et de narguer pour manifester. Un sport favori, la sédition pour leur plaisir orgueilleux d’ameuter les foules et pour se faire voir en train de blesser les crédos et d’être pourchassés !Ce fait de se moquer des gens qui observent des interdits cultuels, est devenu analogue à cette culture des caricatures iconoclastes, levées comme des armes culturelles pour humilier les croyants ! Un geste politisé de croisade archaïque contre les tenants d’une autre religion. S’ils ne respectent pas les autres, c’est qu’ils interprètent mal les critères d’une régulière laïcité qu’ils ne sont pas prêts d’importer !
D_ Pourquoi parles-Tu des Croisades, Student, ça te manques ?
S_ Par leurs actes ostentatoire, ils diffament et amoindrissent les crédos et les croyants, et se moquent des interditsque ces derniers observent jalousement. Cette piété-là, c’est leur ciment à eux, leur alliance citoyenne, celui de leur nationalité, de leur patrie, de leur attachement à la communauté qui les lie, de leur religion, de leur pays, de leur Etat finalement. Le jeûne de Ramadan, est le plus grand des symboles, l’un des axes de la religion.
D_ Je sais ! Ma pote !
S_ C’est tout ce qu’ils ont pour rester unis sous la bannière d’un état. Autrement, c’est tout l’édifice culturel et politique, qui s’affaisse. Et celui de la monarchie, qui n’ayant pu les protéger ni défendre ses prérogatives, qui s’écroulera ! Le Ramadan et son côté sacré, est une caractéristique dominante, un repère de leur identité suprême ! Le défier est un sacrilège.
D_ Qu’ils fricotent discrètement chez eux, durant le ramadan et qu’ils se mangent entre-eux et même entre personnes de même sexe, ça les regarde ! J’aime bien voir ça !
S_ Toi, je viens de m’en rendre compte, tu es le Diable, je t’ai assez vu Démon ! Va prêcher ailleurs ! Laisse-moi parler, du moins réfléchir !
D_ Ils sont libres, les laïcs chez eux, comme les athées de toutes les religions, de manifester, sans arrogance ni mépris, afin d’exprimer leurs particularités contraires…
S_ Mais cela devrait se faire sans irriter l’immense majorité de leur communauté. C’est le populisme qui les agite et ce sont les croyants qui récoltent la casse et les préjudices, à en devenir des fanatiques intraitables.
D_ C’est donc la paix qui est menacée. Chic ! Je me frotte les mains.
S_ Tes ongles, tes serres, vont te les déchirer et tu suceras ton sang, Satan !
D_ je préfère le tien, Student, mon nouvel amour ! Et, puis je n’ai pas de sang ! Je suis fait de feu ! Tu veux que je te touche pour voir…Ah, tu brûles de le savoir !
S_ Vole vampire dégage, va-t’en ! Ou écoute-moi en train de réfléchir, sans me déranger !
D_ Vas y! Je jeûne ! Presque ! Hi, hi ! Tu vois, je suis venu et je ne t’ai même pas embrassée, alors que j’ai envie de toi depuis des siècles, Student de mes rêves !
S_ Les anti-jeûnes, solidaires à travers le monde, toi y compris Satan, les poussent face aux règlements, ce que vous dites être les rigidités religieuses. Ce sont autant de coups de bélier face aux conservatismes et aux archaïsmes sur lesquels ils s’acharnent. C’est un défi existentiel des deux extrêmes, face aux principes mêmes de la religion, comme s’ils étaient mus de l’extérieur.
D_ C’est encore moi que tu frappes ? Tu vas dire que c’est moi qui les pousse à déjeuner…
S_ J’ai dit, qu’ils sont politiquement, poussés du dehors !
D_ Toujours cette affaires de cons…de conspiration !
S_Ils sont poussés de l’extérieur, comme autant d’activistes et de mercenaires,des agents de subversion, des forces obscures anti-musulmanes. Ils font des descentes pour manifester, aux lieux et aux moments et aux endroits les plus symboliques, les esplanades des édifices religieux et parlementaires.Bons baisers religieux
D_ A ça, par exemple !
S_ Tour Hassan ou tour de bises des Femen ? Tu feins d’ignorer les infos et les manifs ! Celles que tu pilotes et commandites. Ah le sombre Malin ! Basta ! Suffit ! Tu me prends pour une ignare
D_ Tu les voies ? Tu les a vues ? Ce n’était pas fameux et trop à la sauvette. Je n’ai rien senti ! Je leur préfère les formes de J-LO et le film Much Loved d’Ayouch ! Surtout à la fin ! Au moins ça, ça me prend ! Regarde, l’Amérique légalise les mariages homos !
S_ Ravissante Sodome !
D_ Elles ont fait trop vite. Elles ont eu peur d’être ramassées !
S_ Elles s’embarrassèrent comme des diablesses de même sexe ! Non pas pour le plaisir innocent ou coquin, mais pour l’acte politisé de révolte. Ça devait être des mercenaires, pas de vraies amantes !
D_ Je connais les femmes. Des femmes bien meilleures aux actes que ces figurantes-là !
S_ Vos diablesses sans laisses ! C’est un acte de défi public dans lequel, les homophiles des deux sexes, sont poussés. Et justement, sans respect pour les lieux qu’ils souillent et qu’ils profanent !
D_ Alors c’est un succès pour moi ! Petits bisous aux grands effets !
S_ Des filles renvoyées manu militari…Ou des garçons en prison ? Ça te rend heureux, le Mauvais ?
D_ Maintenant, là sur cette place du Mausolée Mohammed V et de la Tour Hassan …Hi, hi, hi! Tout le monde doit savoir qu’il y ma place à côté de Dieu et des lieux où vous faites des prières !
S_ Ça te rend fier et heureux, Satan, de défier Dieu ? Celui qui t’a créé, au lieu de lui demander pardon et lui vouer de l’admiration ? T’es qu’un raté, finalement.
D_ Si je suis raté, c’est la faute à mon créateur….Hi, hi, hi ! Dis-le à ton bon dieu Student ! Toi, la fille d’Adam, qui est si parfaitement heureuse de ton argile et de ton terreau ! Au moins, Eve, elle avait la côte ! Toute nue, avec sa pomme d’Adam.
S_ Charmant ! Je parlais des homos et non de mes ancêtres !
D_ Oui, c’est bien ça que je veux te dire… Vous êtes homos comme vos ancêtres ! Adam a fricoté avec sa côte ! Une partie de lui-même…C’est de ‘homo-satisfaction.
S_ Tu te plies en quatre pour me démontrer ce que je sais ! Et alors ? Tu vas me rappeler que par amour pour sa sœur Caïn qui a tué Abel…au lieu de toi ! C’était l’exception et le début de l’humanité !
D_ Fallait-il que dieu en fabrique deux d’humains ! Ce n’était pas impossible pour lui…Hi, hi !
S_ Et qu’elle différence- y-a-t-il là sortir l’un de l’autre, n’est-ce pas plus intelligent ?
D_Ils sont nombreux à être solidaires face au conservatisme moral, face aux fanatismes qu’ils incriminent ! Ils ont raison ma belle Student…Ils se déterminent face au fascisme de la communauté qui briment les libertés et emprisonne les individus enter les barreaux de ses traditions et de ses interdits…
S_ Si je te laisse parler, on va m’enfermer à mon tour et de m’enchaîner dans une tour !
D_ Tu ne seras pas seule. Je viendrais te tenir compagnie et te déchaîner pour t’apprendre à faire le 8 de Bidar et le 69 du yin et du yang…
S_ Satan, fait comme Ouroboros, mord ta queue ! Ou suce-la et avale ta langue avec ! Alors tu apprendras à être sage ! A mieux parler…
D_ Je tape des mains j’adore ta réponse…Mais, je susurre plus que je ne parle. Parler les effraie et susurrer aux oreilles leur plaît. Alors, ils m’écoutent et m’obéissent, sans le savoir et sans discuter…Pas comme toi !
S_ Je réponds en plus sérieuse…
D_ Non je ne te veux pas trop sérieuse !
S_ Ta vision, ton point de vue est déjà de travers. Comme tes yeux sont rouges et tes oreilles pointues !
D_ Alors, tu ne m’aimes pas…mais, pour toi, je peux prendre tellement de formes…
S_ Kiytek, bezzaf alik ! Je suis suturée d’en bas !
D_ Je suis expert des choses fermées. Je sais faire avec les plus hermétiques des créatures !
S_ Bof, au Diable !
D_ Bien reçu !
S_ A Malin, malin et demi ! Je te disais, que devant les séditions, les soulèvements, les émeutes et les révoltes, l’Etat se sent menacé et la sécurité est en danger. La paix est en balance, sous les contrecoups politiquesdes insurrections. Les services sécuritaires, protègent les impétrants et les agitateurs, d’abord. Car des répliques névralgiques pourraient provenir de ceux qui se sentent ulcérés et lésés !
D- Au secours ! Pitié.
S_ Des réactions graves pourraient provenir de l’autre bord. Ceux d’une population majoritairement blessée, prête à tout, pour défendre par ses lois, son culte. Ici de plus, il y a cette ouverture millénaire, cette hospitalité proverbiale et cette culture polyvalente. Dis donc à tes sbires et tes disciples et tes prosélytes, qu’il y a danger pour eux, quand ils empruntent des voix outrageuses, contre des gens déjà assagis et passifs, qui n’attendent que la première occasion pour répondre à la sauvagerie par la bestialité.
D_ je vois que chez vous, le droit d’expression et celui des minorités sont morts et fossilisés ! Le chemin des droits de l’homme n’est pas encore tracé…
S_ Hum !Une voix vient d’en haut
S_ Je perçois, une voix bouleversante qui provient d’en haut.C’est comme un tsunami et des vagues de tonnerre, aggravés par une pression magnétique qui presse la tête et les yeux vers le bas. La voix est si puissante qu’elle écrase les poumons en empêchant de respirer. Elle entre avec violence dans le corps, qui en devient paralysé, tel un bloc de ciment ou de pierre…
X_ Qui es-tu pour interpeller ainsi ? Sans formalités respectées ni voie hiérarchique ! Qui plus est, publiquement !
S_ Tu le sais plus que moi, si tu m’as créée ! Toi qui m’as conçu et prédestiné, puis déterminé ma vie et ses finalités, que j’ignore ! Tu as construit mon corps, tu luis as insufflé son âme et élevé son esprit. Qui plus est, je ne sais rien de moi pour te répondre ! Rien de leur natures ni de leurs buts et prérogatives.Rien de leurs limites, de leurs bouts et de leurs extrémités ou de leurs atouts.
X_ Incapable de voir plus que le bout de son nez, elle en pose des questions, la Student,pardi !
S_ Je suis consciente et vivante sans rien percevoir du corps que j’habite ni de cette machine qui me fait agir et pousser. J’ignore comment que ça marche et que c’est fait. Sa maintenance, comme sa fin et sa naissance ne dépendent pas de moi, non plus.
X_ Pourquoi la vie ? Pourquoi vis-tu à l’ombre de ce que tu ignores ?
S _ Là, sur le point terre, ronde comme un bille, rongée, dérangée et explosive, perdue dans la course folle où elle tourbillonne, inconsciente, comme les hommes, avec le feu en dedans d’elle.
X _ Merveille et petitesse dans un espace sans limite sublime, créature nouvelle du temps qui la crée en dernier et qui la consume.
S _ Marâtre perdue entre les maux et les crimes de ses fils ingrats ! Les crimes sur ses pairs et sur soi. Comme sur ceux qu’il consomme pour s’en nourrir ! Je parle de l’homme, cet animal !
X_
S_ Mais, qui l’a fait ainsi, Seigneur X ? Dieu ? La nature ? Le hasard ?
X_ Ceux qu’il tue pour se nourrir, à en devenir, un cannibale et un cruel barbare. Ses adversaires, jaloux ou simples prédateurs ? Proies les uns des autres, c’est dans la nature ! Votre nature !
S_ Est-ce l’homme qui a fait les cycles de la vie et les moyens pour l’entretenir, respirer, boire, forniquer et manger ? Et entasser !
X_ Il en fait un droit, une nature, une bavure existentielle, entre la destruction permissive de tout ce qui bouge et les crimes pervers qu’il s’alloue avec arrogance et superbe ! On lui doit une dérive de forcené…
S _ Admirez les zoos et les musées, les têtes empaillées, les fosses communes, les croix de bois et les cirques en dur ! Bien sûr je ne parle pas des esclaves qu’il massacre et domine ! Juste, Il y a quelques jours un blanc de 18 ans a tué 9 noirs, des nègres dit-il, qui priaient dans une église, aux States de Barak Obama, en Amérique.
X_ Regardez ces monstres barbares de Daech et des autres factions équivoques. Ces touristes : 28 tuées à Sousse en Tunisies ! Qui va me les payer, les ressusciter quand j’en aurais besoin… ?
S_ Qui les a provoqués, qui les a armés et sous les ordres de quelles puissance ? Exploitations coloniales qui cassent les pays en refaisant leurs frontières ! Des gens crédules, qui vont devenir les ennemis des leurs et les assassins de leurs espèces ! Fanatiques extrêmes, c’est ceux-là même qui pendent les enfants qui ne jeûnent pas en ce Ramadan ! Et puis, ces chinois qui font manger de force l’un des leurs. Un musulman qui jeûne, ça se gave ou ça se pend ! 30 jours de fête de sur-bouffe….
X _ Heureusement que beaucoup prient beaucoup plus !! Et qu’ils font du sport après leur travail !Y a des humains bien !Ou écrivent, lisent et peignent
S _ Mon ami, Nour Dali, un peintre, est venu me voir, un geste de politesse en ce 3ème jour du Ramadan ! Lui comme moi nous nous sommes fait arnaquer par un micro-ponte, devenu grand escroc ! Non, loin de là ! C’est seulement qu’il ne trouve pas en ce moment de quoi lui rembourser son du ! Et, voici l’esthéticien amoureux des courbures, qui me conseille dans la vie de cueillir le bonheur et les plaisirs. Tu es l’adepte d’Epicure, lui dis-je ! Les brigands en blouse blanche, les dealers de la morale, j’en connais de ces escrocs. Ils s’illustrent dans la presse, le roman,l’écriture en s’affichant qui plus est sur des émissions de télé. En voilà qui jonglent avec les jeux, le sport et se mêlent des affaires !De la drogue au parlement en passant par le kif…
X_ Ça, ce sont des assertions, mais où est ta question ? Mme Student…
S _ Permettez-moi, de cette tribune et en votre présence mon Dieu, de leur demander ceci. Où sont ces droits que vous profanez, vous en tant qu’hommes de lettres ? Et vous de même, les parangons de la religion, des libertés, de la modernité et de la démocratie ? Vous qui nous dites et dictez nos devoirs et notre politique, du haut de vos fauteuils présidentiels, de vos grands pays et d’acolytes !
X _ Vas- y encore, si tu n’as pas peur qu’on te ramasse !
S _ Ramasseront-ils les loques d’un vieillard malade ou celles de la revenante Student que je suis. La spectrale Student qui descend sur terre, munie d’une mission divine pour les humains et d’un ordre du Seigneur !
X _ En dehors de tes fantasmes, continue dans le réel, je te prie.
D_ Dieu, parle-lui !Là où Dieu se révolte !
X _ Où sont ces droits; que vous enlevez à vos égaux, que vous écrasez ici sur cette terre ? Quels corps et quelles âmes, quels faux humains, ai-je fabriqués, sur cette planète futile, la Terre !
S _ Dieu ! Dans nos bourgades et nos petits états, ici entre humains et nos libertés mineures et saugrenues, on ignore ce que c’est et ce que tu as fait. Comme si tu n’existais pas ou que tu les laissais faire. Nos maîtres eux-mêmes sont choisis et assujettis à leur tour ! Un poids, sur nous, contre nous, est à ajouter à celui des destins qui nous limitent et qui nous minent ! Puisque nous sommes déterminés, d’avance, avant la conception et la naissance, par nos gènes, nos héritages, nos milieux et nos cultures !
X _ Qui es-tu pour m’interpeller ainsi et pour critiquer Ma création ? Celle des animaux, des hommes, des créatures qui vous ont précédés depuis des millions d’années. En plus de que tu ne peux guère imaginer et que les frêles humains ne sauront jamais ?
S _ Tu le sais plus que moi et c’est pour cela que le je t’ai appelé et que je te rappelle !
X _ Qui es-tu donc ? Fétus de paille !
S _ Je suis ce que tu as fait de moi. Un insecte, un microbe et peut-être moins encore. Mon importance ne tient qu’à toi et varie toutes les heures.
X _ Tu es donc ? Une horloge, une machine à compter le temps. Détraquée, hors usine …Un artefact, inattendu, qui aurait échappé à la sagacité de mes anges et de mon système d’informateurs. Tu es donc… ?
S _ Je l’ignore.
X _ Tu es donc, une dingue, c’est clair !
S _ Je suis un être, espérant être, ou devenir un être humain ! Pour te plaire !
X _ Ai-je demandé ou voulu cela ?
S _ Non ! C’est une formule d’espoir et un acte de prières. Voire de politesse !
X _ Continue !
S _ Oui, tu me vois de si loin, je l’imagine à peine car tu es si haut, si grand, si éloigné et tellement supérieur à tous ceux que tu as créés, à tout cet univers que tu as édifié et que j’ai peine à imaginer !
X _ Et ce ne sont que les effets du feu et de la lumière, le verbe issu de ma volonté.
S _ De feu et de pierres, ces astres et ces planètes, des minéraux, sont autant de meubles tournoyant dans le cosmos. Des immeubles finalement, où des nids de viscères en chaleur, souffrent dans leurs argiles, devenues notre corps !
X _ La lumière est devenue alchimie, Homme, tu es vivant ! Je te le confirme, …car je te sens et je te vois.
D _ Futur squelette de cendres millénaires, que puis-je ? Que puis-je, que peux-tu espérer de moi, un rien dans cette immensité que je n’arrive pas à imaginer ni à saisir ?
S _ Qui a dit ça ? Satan, pour me démobiliser et me confondre ! Les promesses de dieu, c’est de me refaire…Dieu, prend cela comme un appel simple et sincère, un attachement, ou plus encore, une attente et une prière.
D_ Tu es catholique, une renégat, un apostat de ta communauté ?
S _ Je suis œcuméniste, convertie de cœur, et si j’ose dire, à toutes les religions divines !Satan entre en scène sans être invité et interfère dans cet interface
D_ Voilà un bon départ initiatique. Tu es Mochelime, Musulmane, Islamiste ? Houty, Daeche ou Hittiste ? Juive, chrétienne et de quel bord déjà ? Ou une hindouiste, une bouddhiste, zen et pacifiste ?
S _ Stop, pas de politique avec le Démon !
D_ J’ai entendu dire que tu veux, que tu suggères au vide de faire construire un port atlantique à Mehdia pour Kénitra et son hinterland. Ceci après avoir publié sur la presse, cette suggestion d’ouvrir les mosquées du royaume pour contribuer à la lutte contre l’analphabétisme !
S _ C’est vrai ! Que le diable m’en est témoin !
D_ Et que tu proposes sans fonds, ce depuis 20 ans d’ériger à Maamora ou à Fès une université. Un centre théologique universel, un temple que tu dis œcuménique, ouvert à toutes les religions du monde….
S_ Oui, je le maintiens !
D_ Et ce, au moment où l’humanité se déchire ! Tu es ou folle ou en déphasage ! Et qui plus est au moment apolitique où partout il y a des guerres entre les bons frères ! Tu veux te moquer des grandes puissances, qui les suggèrent, qui les causent et qui les gèrent pour en profiter ! Ha, ha, ha, ha !
S _ Tu ricanes ou tu te moques de moi ? Machiavélique !
D _ Les deux ! Je suis comme ça ! Regarde mes masques !
S _ Oui, c’est vrai, je continue ce rêve ! Puisque tu en parles ! J’en suis obsédé, Satan !
D _ De ça, seulement ? Pas de moi ? Pour quelques bonnes tentations en ce Ramadan ? Prend ça pour une aumône ! Une aubaine ? Essaie-moi !
S _ Que veux-tu insinuer ?
D_ Non rien, rien de bien ! Je disais que pour ton projet, je serais l’homme qu’il faut pour le poste de Recteur. Un doyen expérimenté, pour ton institut. Combien me paieras-tu ? En nature, pour faire faire des économies au budget de l’état !
S _ Oui, je sais que tu as de l’expérience, bien avant la naissance d’Adam et de sa mémorable chute sur terre…
D _ C’est des racontars ! Adam, c’était un poisson, un reptile ! T’as jamais entendu parler de météorites sur les mers. Des premières molécules organiques et des premières cellules. C’est là l’origine de la vie ! On ne t’a pas appris, l’évolution, dis ?
S _ Ta gueule Démon ! Tu me dribbles ! Parlons de l’université pour ne pas nous disperser dans le cosmos !
D _ Je suis preneur. Et même si je ne suis pas dans l’organigramme, je postule ! Je saurais influencer les membres pour leur apprendre à travailler de temps en temps et se disputer plus souvent….Alors, on y va ? J’insiste gentiment. Tu vas me payer comment ?
S _ Satan, va-t’en !
D _ Je suis en toi, délivre-moi ! Délivre-moi du bien ! Ce peu qui te reste, en toi, là où je loge ! Hi, hi, hi !
S_ Lâche-moi ! Je suis consternée d’appartenir à ces hordes féroces et à ces meutes d’assassins. Comme je maudis ces hardes de gaurs et ces cyniques vautours qui nous causent tous ces changements en nous et ces malheurs que tu répands…
D _ Ça va, ca va !Je ne réponds de rien. Ils sont adultes et majeurs ! Le mal est en vous, je ne l’ai pas fabriqué ! Je le mets en évidence, pour démontrer à Dieu que je suis supérieur à s créature, fabriquée de terre. C’est tout…
S _ Dégage ! Tu as eu ton temps ! Laisse-moi parler au bon Dieu !
D _ Bof ? Il ne t’entendra pas. Du moins tu ne le sauras pas.
S _ Tu es dans le secret des dieux, Satan ?
D _ Il est trop loin de tes conneries de pimbêche et de mystique retardée ! Pardon de moustique femelleattardé…
S _ Je n’admets pas que tes fidèles s’entretuent Seigneur, sans que tu ne les empêches de le faire ! Je souhaite, je te prie, de les guider et de les empêcher ici de le faire. Ici déjà avant de les juger et de les punir, plus tard,ailleurs ! Et cela, quels que soient leurs crédos, communs ou tellement opposés et divers.
D _ Tu n’admets pas ? Qui donc es-tu, mauviette, pour lancer des avanies au Seigneur ?
S _ Je ne tance pas le seigneur. Ce sont, à ma façon, des prières ! Vade retro satana !
D_ Ok, ok, ne frappe pas ! Ne prononce pas ces gros mots ! Je ne pas être exorcisé !
S _ Je n’admets pas que tes fidèles se tuent en ton nom ! Quels que soient leurs destins écrits ou leurs libertés de le faire ! Encore qu’il y ait tous ces démons qui les égarent. Vade retro satana !
D_ Hawel, ma drabche !Ils iront au paradis !
S _ S’ils entre-tuent, c’est qu’ils sont très croyants. Fanatiques ! Ils interprètent tout à l’excès de façon extrémiste et donc forcée et erratique ! Ils le croient, seulement, sincèrement et trop fort et à la lettre. Alors pardonne-leur, éclaire-les Seigneur !
D _ Quelle douceur ! Je crois entendre Jésus ! Vit-il encore ?
S _ Encore et toujours, sans jamais avoir été tué ni être mort !
D _ Ah Student, enfin tu vas pouvoir te faire des ennemis! Et, ils seront heureux que tu aies renié le Christ, en prétextant qu’il n’a jamais été mis à mort !
S _ Et mon Dieu, seront-ils heureux, là assis face à face, les meurtries d’hier et ceux de nos jours ? Les uns face aux autres, leurs yeux se reflèteront dans les rivières de l’Eden, dans ton paradis, sans mystère !
D _ Ou dans les rivières de sang qu’ils se font couler, pour me baigner, dans leur douce sueur !
S _ Dégage Boby !
D_ Ils sont mal fabriqués !
S _ Dieu, comment pourront-ils être assis, demain, en ton paradis, les tueurs et les assassins d’hier ? Tous ceux qui se prévalaient de défendre ta foi et leur foi en toi, chacun à sa façon ! Non, il y a une erreur quelque part !
D _ Tu crois, qu’il va te répondre, Baby?Destin et libertés.
Les gens et les actes sont surveillés et marqués.S _ Tu m’agaces, tu m’irrite, Satan !
D_ Mais, je ne l’ai pas touchée ! Vous êtes témoins ! Moi, j’assume quand je m’implique. Regardez Daech, les états éclatés, vos petites tares, vos grands, c’est moi…Je ne m’en cache pas ! Toi, ma belle Student, je ne t’ai pas touchée pour t’irriter de si loin ! Je te réserve pour après la Récréation. Pardon aux audilecteurs*, je veux dire la Résurrection !
S_ Harbech, sir bhalek, khallini, sir âlya ! Ne m’interromps pas, dégage Belzebuth, bel arabya !
D _ Continue, à psalmodier, Il ne t’entend pas !
S _ Les criminels, seront là ? Assis devant le même dieu qu’ils se représentent et pour lequel ils se sont entretués ! Toi Seigneur ? Tu voudrais ça, seigneur Dieu ?
D _ Non, ils se trompent…Ils sont dans l’erreur. Et cesse de répéter ça. Il n’est pas sourd le Seigneur. Il n’est pas dieu pour rien…Vous portez tous des puces émettrices que vous ignorez et ne sentez pas. Lui, les localise et surveille vos actions. Il note toutes vos réactions. Ce sont les feuillets du Livre des Destins. Le grand Registre sur lequel tout, vraiment tout est prévu et noté.
S _ Arrête tes balivernes, le Moche ! Les lecteurs ne sont pas crédules ! Ils ont leurs libertés à l’intérieur des axes du Destin. Sinon ça ne veut rien dire, la liberté à côté de strictes obligations. Sans libertés réelles, de quoi nous serions, demain les responsables de nos actes ? Si pour le Grand Jugement, nous devons être comptables, jugés et sanctionnés, de quoi sommes-nous responsables, si nous sommes tellement assujettis et strictement obligés ? Nuance !
D_ De quoi que tu parlais déjà…Lui, de la haut, Il les sait notées…
S _On nous a tellement frappés dessus que même nos révoltes furent des erreurs ! Cette prière est une confidence, un appel de soins, une requête de recours ! Une question sur la nature de soi et les secrets du Seigneur ! Une aspiration à la mansuétude dans un espoir d’absolution, de repentance et de résipiscence.
D _ Alors, la prière entendue est une entorse au Destin dont nous parlions ? Le Destin est malléable pour ceux qui sont proches de Dieu, sont entendus ! Ou que ce n’est guère écouté ! Et que ça ne te sert à rien de psalmodier, de demander grâce et d’espérer !
S_ Je continuerai à prier Celui qui m’a fait !
D_ Tu es le nouveau messie, ma sœur ? Fais-moi voir ton sexe ! La Messie. La mais-si ! Là maintenant !
S _ Lâche-moi, trompeur ! Qui veux-tu que je prie et que j’appelle en dehors de Toi pour me secourir, Seigneur ? Éloigne-le de moi Seigneur, il me déstabilise et me dévoie. Dieu chasse-le mal de moi ! Va-t’en Satan !
D _ Invoque les cendres de ton père ou les os de ta mère, Student, ma belle prophétesse du dimanche ! Je ne rigole pas ! C’est comme ça que procèdes des milliards de Jaunes ! Hi, hi, hi, je ne rigole pas !
S _ Leurs ombres me sont témoins, ainsi que l’âme de mes grands-pères ! Dieu, je suis de la branche d’Adam et de sa chair initiale. Dieu, t’a maudit Méphisto. Retourne au feu, blasphémateur! Il est à toi Seigneur, prend-le corrige-le. La rédemption pour tous doit suivre les transgressions qu’il nous suggère et où il nous pousse !
D _ Je te quitte Student. Je file, j’aperçois le bon dieu.
S _Je suis la mère sans enfants, le père trahi. Où sont mes filles, si j’en ai eu. Je suis la déhanchée, le faux aimé, l’âme seule. L’amyotrophique marâtre et maîtresse d’école, même si des princes, j’en ai souvent élevés. Hé David Salomon 60ème, tu es encore de ce monde ? Tu te rappelles, je fus ta préceptrice ! Que me reste-il ? Que te restera-t-il, Satan, toi le premier ! Je suis l’orpheline sans mère dénuée de père, de mémoire, de force et d’amis ! Ma peau est si fine que je suis devenue translucide et vraie. Le moindre mot m’écorche les chairs et m’arrache le cou. Suis-je homme ou femme, depuis que mon corps a disparu et que esprit est parti ? Je suis plus perdue encore dans cet océan de ressuscités, une goutte, un pleur, à la recherche de mon âme asexuée. L’âme n’est ni mâle ni féminine. Elle est d’un autre sexe que l’on ignore.Et mieux, elle n’en a pas besoin ! Demain après l’Apocalypse et la Résurrection, entre le paradis et les enfers, sur cette immense esplanade, où l’on donnera le Dernier Jugement, nous n’aurons ni bikinis ni tchador comme habits. Tiens je vois des anges approcher. Ils sont plus nombreux que d’habitude…Quelqu’un d’important arrive…Non ce sont des assassins qui nous tuent sur les plages….C’est une bombe qui éclate dans une mosquée, tuant des dizaines de croyants. La triste réalité chasse mes songes et mes prières !Dieu se prononce et dit
X _ Ecoute-moi, Student, tu es comme ma fille, même si j’ai tout créé et que je n’ai pas d’enfants ! La loyauté, la reconnaissance, la fidélité, la dignité, l’estime, ça se paient en retour, par de l’affection et de l’amour. Et, si tu veux montrer ta superbe, ta force de caractère et ta personnalité, ce n’est pas sur moi, ou tes semblables, que ça se passera. Jamais ! Va voir ailleurs ce que tu as semé comme amours et attaches et ce que tu peux encore glaner. La bêtise et l’erreur ne trouvent ni échos, ni cures ni pansements chez les gens qu’on agresse et qu’on voit d’en haut. Fussent-ils ton père ou ta mère, madame Student, ma fille ! Je dis ‘’fille’’ ! C’est enfant que ces écrits, ces destins, se forment, sinon ce sont des individus ingrats, à l’égo hypertrophié, gonflés d’erreurs que l’on sème et produit. La rue et l’école, quels que soient les programmes déforment plus qu’on n’enseigne comme morale et affection au pays. Et ne rend ni ne donne guère aux siens et à sa langue, aux cultes qui en deviennent pollués. Sans amour des siens et l’écoute de leurs conseils, entre le sexe et l’argent, les drogues et les excitants, les instincts des prédateurs, des corrompus et des parasitesmaladifs, se développent plus la force du Démon, la malignité du Diable et l’assurance de Satan. Et ça vous éloigne tous de Moïse et de mes Dix Commandements !
Fin du 52ème épisode des Chroniques Différées de Mme StudentMME STUDENT, LE MONOLOGUE MYSTIQUE DE L’APOSTAT.
LES ACTEURS
S : Mme Student
D : Le Diable
X : Le bon DieuDr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 20-28 Juin 2015
Inquisition et incitation au meurtre. Par-delà le film honni, la cure de la société
Inquisition et appel au meurtre ? Ça ne devait être qu’un jeu de ‘’maux’’ !
J’ai lu, il y a 5 jours sur une page du forum de Tel Quel ceci. « Brûlez Ayouch et on est quitte…on vous dira rien. ». A propos de Much loved : Ayouch et Abidar devant le procureur le 15 juillet.
Je vous ai aussi lu cela. « Tu essayes de philosopher mais dommage la culture française fait toujours oublier côté islam net dans tes propos. Un piège à éviter dans tes propos. Il y a des choses qu’on n’a pas besoin de montrer (sales). Montrer pour choquer, c’est pas une culture musulmane….A moins que tu t’adresses uniquement aux français. »
Un brin d’histoire
Les tribunaux de l’inquisition espagnole étaient motivés par le Pouvoir. Non pas par la morale simple, les droits de l’homme, qui n’étaient pas encore nés, par la seule suprématie sur les états et des souverains, de l’Eglise. Là où le seul catholicisme, pur et dur, dominait l’Europe et plus, tard les colonies évangélisées.. Le pouvoir, la reconquête du pouvoir. Celui des autochtones ibères et de l’Eglise face aux musulmans.Un phénomène quasi contemporain. Des hordes opposées les unes aux autres, qui n’eurent rien à envier à celles qui minent actuellement l’Orient.
Mais, hier en Andalousie, c’était l’exclusion par la mort, et pas seulement l’expiation morale des impétrants. Leur poursuite et leur liquidation au milieu des affres et des tourments, lors de ces interrogatoires, restés dans l’histoire des horreurs ! La liquidation en fait et la chasse des proscrits. Le nettoyage de ceux qui étaient vus comme étrangers, alors, du fait de leurs religions, les Juifs et les Musulmans ! Cette justice d’inquisition, était une antisepsie raciale, un ethnocide, avant terme et définition, qui a précédé, et à nos dépens de Maures, le nazisme !
Ayouch-cid
Vous dites ailleurs : » Brûlez Ayouch et on est quitte ! »
Franchement Sidi : C’est ça l’Islam ou l’Inquisition ?Ce n’est pas l’Etat qui poursuit Ayouch déjà ! Ou pas encore, car ce n’est qu’une association, jalouse de ses prérogatives lues comme droitsdelhommistes, qui est montée en épingle, face au phénomène dudit film.
‘’Much loved’’, too much loaded, too much hated! Une médiatisation, dégât collatéral, inattendue, me semble-t-il, partielle et donc partiale s’est emparée de la chose en en faisant un phénomène local, hypertrophié, qui fort heureusement nous sort, depuis deux mois de nos réserves, pour les défendre justement !
Voici donc un film, qui n’était encore prêt pour les salles. On perle de 3 et 5 heures de prises de vues. Une pellicule qui non épurée, ni expurgée, ni séquencée, dans ce qui en a été exfiltré, a été hyper grossie et caricaturée !
Du jamais vu ! Du porno de mauvaise facture finalement, tous s’y accordent. Et c’est ce que toute personne retient, c’est le pornographique ! Doublé d’une attaque ‘’littérale’’, du Maroc. Une descente aux enfers de Sodome de notre bonne ville de Marrakech. Voilà ce que les bonnes âmes retiennent. Que faut-il de plus pour nous humilier ? Les attaques terroristes ne suffisaient-elles pas aux extrémistes, parachutés ou mus de l’extérieur.
Dans mon laïus, que jevous remercie de lire entièrement, comme de le faire, pour être entier, des articles précédemment publiés sur libération, (http://www.libe.ma), je livrais mon opinion et des idées.
Dans ma longue réflexion, j’ai ainsi parlé, de rédemption, de bonne gouvernance. J’ai souligné la nécessité, civique, citoyenne, musulmane, patriotique, de positiver cet écart flamboyant des mots mais surtout des images. L’écart ! Des insultes aussi !
Puis, je demandais à l’Etat, plus qu’au gouvernement de replonger, dans le vrai du film. Je parle du message que l’on se doit d’y lire !Je parle de l’Etat et de par l’Etat, dans l’essence et les causes de ces maux que le film soulève ! Un appel pour traiter les causes en curant les racines de la prostitution et les dérives qu’elle stimule, qu’elle occure* et surmultiplie !
Des plaies ouvertes et des cicatrices
Aucun pays n’a attendu, le tourisme ou les colons pour développer ses vices, face aux vertus naturelles des pieux de toutes les religions et les morales.OK donc pour une INDH qui sauve les quartiers, les chauds et les autres gites, les sanctuaires des misères du sexe. Celles livrées abondamment au su et au vu de tous les pratiquants et les praticiens, depuis des lustres ! Avant Benkirane !
Des femmes, tabous cachés de leurs seuls voiles, invisibles, sont livrées à tous, en complète vision 3D, dans leur ignorance et leur nudité ! Une offrande planétaire sur l’autel du lucre et la luxure et comme tributs et sources à toutes les dépravations et les tares.La loi, l’éducation et la religion, la justice sont là pour le savoir et le traiter, non pour nous en cacher. Je ne parle pas du vice seul, mais de la cohorte de ses effets aussi négatifs ! Et surtout, les maladies morales. Et qui plus est, en ce qui me concerne, les pathologies morbides et graves !
Mais, il y a à y ajouter ceci. Le respect dû à la dignité de ces dames vouées et délaissées comme ordures à cacher. C’est monstrueux de notre part de ne pas en solder les causes, en nous masquant sous d’hypocrites vertus.
Le mal est scandaleux. Son traitement est d’ordre chirurgical. A vif, sans nous anesthésier ! Il doit se faire sur toute la société. Une société complice qui s’ignore et qui ne fait qu’invectiver et pénaliser ! Notre reliquat de fierté, se doit de se réveiller de sa léthargie. Afin de tenter de sauver de qu’il y a de mieux en l’homme marocain. Son bout de nif, son bout….de nez !
Et le film, gauche et tant décrié, sonne le glas. Il est le clairon et la sirène du danger. Much loved, vu ou mal vu, doit nous réveiller pour plus de respects aux femmes aux enfants.En résumé :
Ayouch a forcé sur le libidineux pour faire spectacle, sans sentir qu’il est entrait de fait, avec fracas et surprise, dans une chasse gardée ! Il a mis de la lumière, un pinceau sur le vice de notre société. Sauf qu’il est entré à pleins pieds, dans le vit du mauvais porno.Et cela, cette effraction dans nos meurs cachées, est à la limite du sacré qu’il profane ! En apparence. Son film, sa créature, ses créatures ne sont pas là pour nous éduquer mais pour jouer ! Il n’est pas là pour nous instruire, même s’il fait certains fantasmer.
A-t-il fait le film pour le spectacle, seulement ? Je présume, sans assurance, qu’il ait pu le produire, son film, pour interpeler nos consciences aussi. Y a-t-il réussi ?
Tout artiste, tout créateur, tout acteur veut épater ! On n’attend pas un formulaire éducatif d’un cinéaste !
Faut-il alors, monsieur, le lyncher pour cela ?Erroujoue ila Allah
Vivement, donc, une nouvelle fois dis-je, à une INDH morale, éducative, économique, juridique, pour contrer toutes les dérives et les tares qui nous cernent et qui nous inondent de partout. A commencer, sans hypocrisie ni puritanisme, par les plus instinctives qui naissent de surcroît de chez nous !Et c’est là, au centre des dépassements traditionnels et des us inutiles, des mariages qu’il nous faut agir ! Des noces et des liaisons onéreuses, des mariages difficultueux et des fêtes tumultueuses. Avec tous ces crédits et des devoirs de paraître et de dépenser plus qu’on ne gagne, en hypothéquant les familles et l’avenir des foyers!
Ces frasques, ces dépenses horribles auxquelles font face les jeunes ménages, sont à analyser, par les religieux les économistes, lors des sermons du vendredi et des émissions de télé !C’est au lycée et à l’école, à la fac et aux instituts, sur leur accès au travail, que se situe notre rôle de société. Une société qui a gardé ses vertus traditionnelles et sauvegardé avec paix et sérénité le juste milieu du religieux.
C’est au niveau des associations, des citoyens, des parents, là, au milieu de toutes les frasques, qui nous inondent, qu’il faut agir !Sur tous les fronts, établir un programme de sauvegarde des valeurs et de la dignité. C’est là, sur tous les écrans et les satellites que se passe notre action salvatrice.
Et à nous, ne de ne pas rester de simples spectateurs ! Des figurants de la morale spectrale ou de la modernité virtuelle. Ou devons-nous, faute de moyens et d’idées, rester seulement des critiques ? Les prélats du Web ou ses inquisiteurs !
Merci de m’avoir interpellé, bon dimanche, bon Ramadan ! A plus, si vous voulez.DR IDRISSI MY AHMED KENITRA, LE 21 JUIN 2015
INQUISITION ET APPEL AU MEURTRE
Inquisition et appel au meurtre. Par-delà le film honni, la cure de la sociétéPlaidoirie pour la liberté
de la culture et du cinémaDu pain nu aux jeux non voilés
La limite entre la luxure torride et l’érotisme bleuet est déjà difficile dans les mots. Si l’art dévoile l’esthétique, il cache mal le pas qu’il se permet de dépasser, pour s’affirmer et interpeler. L’impudence, comme la caricature ostentatoire, devraient s’arrêter là où commencent la liberté et la prudence des lecteurs aussi. Seulement, les créateurs en tous genres, ne sont pas de cet avis là et lèvent les voiles sur l’inconnu et les interdits. C’est valable dans les sciences et dans ‘’l’anatomie’’. Et les règles changent et évoluent, par degrés.
Plaidoirie pour la liberté de la culture et du cinéma
Du pain nu aux jeux chauds
Jennifer Lopez vient de mettre en challenge et de démontrer le paradoxe existant entre le licite culturel et l’illicite éthique. Un conflit qui démasque et qui illustre nos contradictions existentielles bipolaires.
La culture est en agonie
Il faut que Mawazine ait lieu dans toutes les villes du Maroc ! Comme ce fut du des concerts dans les stades qui animaient la vie artistique du temps d’Hassan II. Et ces activités doivent avoir lieu chaque mois ! Où est passé le théâtre ? Seulement à la télé ! Que sont devenus les cinémas, ces chapelles de villes et autres scènes de quartiers ? Tués par les cassettes, puis remplacées par des DVD. Où sont les lecteurs, quand il y a si peu d’encouragements aux penseurs aux écrivains et? Où sont les librairies encore ? Elles sont devenues des papeteries et des immeubles en dur.
Culture et bavures contradictoires
Jennifer de Mawazine
Il y a deux jours, Jennifer Lopez était en concert de Mawazine à Rabat. Une dynamite essoufflante, qui fut reprise in live, sans censures ni coupures, sur 2Mtv.
C’est une plaidoirie sculpturale, au profit du cinéaste, qui a été démonisé. Il y a de quoi rêver, à en rester perplexes et ahuris. Ses déhanchements lubriques, ses extatiques ondulations sur scène, plaisent aux jeunes et plaident pour le ‘’Much loved’’ d’Ayouch, dont le film est proscrit. Match nul !Des plages de libertés
Il y a là aussi des femmes, en bikinis, plus nues encore que la diva. Mais il faut attendre l’été pour les voir, comme des sirènes sur les plages…Dignement, librement, sans entraves ni censure, et qui plus, pour tous, en famille et gratuitement. Mais là, les gens ont le choix, il y en qui n’aiment pas le soleil et qui ne supportent pas le soleil, et ils n’y vont pas. D’autres ont leurs raisons, la pudeur religieuse les en empêche. C’est un credo respectable. C’est leur devoir, leur morale et leur droit.
Ces exemples sont une défense à l’avantage du filmographe, cet artiste, chercheur dans les rues et les bars, explorateurs de nos écarts, qui a été sévèrement diabolisé. Si le peuple des bidonvilles et des barmaids parle le langage trash et cru des putes du film de notre cinéaste, ça laisse les bonnes gens échaudées et refroidiesà la fois. Faut-il penser que le peuple soit émasculé et sourd aux envies ? Il y a beaucoup de scanneurs de fesses, assis aux abords des cafés. C’est une culture. Faut-il les emmurer pour leur éviter de zyeuter les passantes et les passants ? Car c’est bien désagréable de se sentir, suivi par leurs lasers pénétrants. Et, c’est à minima, comme du harcèlement.
Faut-il dire de nos gens que c’est peuple de dévots, des mystiques intimidés, qui ne comprennent rien aux paroles de Jennifer et qui ne lisent que les sous-titres de ses rares vêtements ? Et que seuls les dévoyés et les voyous perçoivent le sens érotique et les contorsions lubriques de J LO. Des mordus, en panne de gémissements, qui s’en excitent et s’enivrent, comme s’il n’y avait pas de vraies femmes au pays pour les rendre heureux ? Sauf que là, près de chez eux, en la capitale, là sur scène et pour de vrai, ce n’est pas un jeu d’actrices de cinéma, à deux sous, mais une dame onéreuse, une vraie bombe, en chair et en os qui les enchante ! Avec de la musique et de la danse, à la place des mots ! Damner le premier et lui permettre de jouir de ses libertés à la seconde, est aux antipodes de l’équité ! Elle, qui a été bigrement honorée, lui quasiment menacé physiquement, est antinomique et partial. Simulacres et tartuferies, gouvernance délicate, cette mascarade tourne au vertige et au vinaigre. Et comme pansements, il y a cette permissivité, qu’il est de louvoyer autour de nos erreurs et de nos fourberies, appelant l’oubli à nous en pardonner ! Et comme résilience, de nous complaire avec nos erreurs, pour nous surpasser et avancer.
Le loup de Mégarama
Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Social, politique, culturel, ce alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, on me réfère au film projette au Mégarama,sus cité : « Le loup de Wall street », de Leonado Di Caprio. J’y ai vu des scènes hautement érotiques, sur ce film qui n’avait pas été interdit. Des prises de vue de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait. Argent, drogues, positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait.
Je n’accable personne.
Je ne juge même pas. J’observe un conflit. On ne comprend plus rien, on ne se comprend pas, non plus. On ne sait plus qui nous sommes, ni où l’on va. On ne sait plus quoi voir ni ce que l’on voit. On ne retient que ce qui est interdit…Attention les mafiosos libertaires, sont là. Je fais encore allusion aux années de prohibition…
Je réclame un diagnostic, social, anthropologique, scientifique, psychologique, médical, cultuel culturel et politique, à la fois et à froid. Parce qu’on est déstructurés, paumés et déchirés, entre deux clans opposés sur cette question.
Cela rejaillit sur l’enseignement, son niveau ou sa nullité, ses horizons, sur les langues usitées, leurs contenus, leurs impacts sur la famille, le travail et la citoyenneté. Donc sur la communauté entière et sur la politique du pays. Tout se confond. La livraison est hypocrite. On ne se comprend même pas avec soi-même.
Regardez les réunions et comment les harangues des partis politiques, qui profitent des différences, incriminent et diabolisent l’autre en brûlant, à mort cet autrui. Ils, les parangons, s’entredéchirent à l’image des injures proférées et des pugilats. Autant de cirques de gladiateurs et de tribuns meurtriers. Pire que du temps des romains ! Et pour le sentir, il y a ces tweeters et ces textos, envenimés et arrogants, qui ternissent les forums. Et leur ouverture publique, pour la compréhension et l’entendement.
Les jeunes, de la culture à la politique
A la fin des struggles, on livre le Parlement au chômage des absents. Etau silence, le Pays, et ce durant des mois entiers. Le choc des Titans, j’en ai assez parlé avant ! Un vide complexe, sinon des attentes sidérées et des simagrées, pour se remplacer, les uns par les autres, bizarrement et n’importe comment. Un échangisme, torride, caricatural et antinomique, simiesque et comique, avec les ennemis d’hier. Des anges démonisés qui deviennent subitement des complices tolérants. Les comparses d’aujourd’hui sont-ils nos amis ou nos ennemis de demain ! Tant mieux, si l’on se regroupe. Mais tout le monde ne saisit pas ces ‘’nuances de Gray’’, ces diatribes et puis ces assortiments. On se sait plus où l’on est dans ce pays nôtre, aux 40 partis, si opposés et si complaisants ! Alternances, sans crédit pour demain ni pour la continuité. Demain, de quoi sera-t-il fait ? Et le profil du marocains, qui s’en soucie ?
Quoi enseigner comme cultures, comme musiques, comme arts, comme filmologie ? Quels livres donner aux enfants et aux jeunes adultes, en mal de soi, dans leur pays ? Google, le Web, le leur dira, en les formatant ! Au citoyen de demain, quelle culture lui offrir, pour sculpter sa personnalité ? Sa force, sa fierté, sa dignité, son identité, sont en mal de repères et de principes. Quoi leur enseigner? La diplopie !
Nos jeunes, notre éducation sont à réparer. Leur esprit est ailleurs, il n’est pas dans cette nationalité-là ! Désancrés du pays, qu’ils ne se reconnaissent pas, ils sont attirés par les fantasmes de ces horizons étrangers, qu’ils se revendiquent comme imagos et comme fans. Des horizons, à 15 kilomètres, à 15 minutes, pour leurs libertés, leur argent et leur modernité ! Il est extraverti, le marocain, il est possédé par un spectre, par ceux qui le chassent, qui le détestent et qui le haïssent.
Leur façon de voir le bonheur, aux jeunes adultes, la signification et le sens de la vie n’est pas dans ce pays. Ils ont le corps ici et leurs idées ailleurs. A l’Est pour les uns ou au Nord pour beaucoup ! Des complexes colonisés, nous rassemblent nous débilitent et nous usent. Mais on ne peut pas s’empêcher de marcher, ensemble, la tête haute, pour nos libertés et notre personnalité!Dès lors, qu’est-ce qui peut leur convenir ? A nos mutants ! Quels arts doivent-ils pratiquer et l’ado et cet homme, muri, enkysté et emmuré ? Quels films doivent-ils regarder ? Quelle liberté de choix leur garder, quelles possibilité de création ou de terne passivité ?
Populisme ?
A quelle dose homéopathique de bonheur doit-on les livrer ? Au kif que l’on veut promotionner et légitimer ? De quoi s’empiffrer ! Non seulement au Rif dénudé, mais au Sahara désert et au paradis vidé ! Un bel et nouvel alibi pour certains partis, indépendantistes férus qui veulent qu’il y ait des médicaments dans le kif, de quoi soigner les dépits et les angoisses, les douleurs de tous les terriens ! Programmes discutables. On est paumés ! Prothèse politique ou thèse attractive d’une authenticité pâmée ? Une belle thérapie, qui nous vaut déjà tellement de haines, de malades aggravés et d’ennemis dépravés. A côté dechez nous, les braves soumis nous tirent dessus ! On nous descend pour notre régime, pour nos putes, pour ce kif et pour ces relatives libertés.
Annihilés, paralysés ou déstructurés, nos jeunes, qui s’entretuent aux couteaux et aux tcharmils se sabrent. Armes aux poings pour un phone ou des espas marquées qu’ils veulent arracher ou voler, là sur les abords des collèges, afin de s’acheter de quoi kiffer et s’intoxiquer ! Alors, le kif est aussi ce péril de schizophrène. Certains le cultivent ou le vendent illégalement, parce qu’il rapporte beaucoup d’argent à blanchir pour ces gars, ou simplement des maladies et de la prison !
Bien de nos jeunes semblent livrés aux fantasmes des drogues ! Mais aussi au fantasmes des images virtuelles, celles des fortunes vite faites. Celles des boat-peoples ne les effraient pas assez ! Celles avec des horizons sanglants, qui interpellent les humains pacifistes, ne les répugnent pas assez. Que faire pour les en décourager ? Comme le témoignent les déchirements du Moyen-Orient, où nos référentiels et nos amis, se déchirent, larga manu ! Des images barbares circulent. Celles des têtescoupées, comme des ballons lâchés, ces corps écartelés, ces femmes lapidées, ces fosses communes remplies et explosions à l’envie.
Le bug d’Ayouch, qui a scandalisé le bon peuple, les éditorialistes, les polémistes des forums, est un révélateur de notre déchirement. De cet état de lambeaux culturels hérités, de notre de patchwork cultuel fragmentaire et de pénalités difractées. Il est la résultante de notre état postcolonial de peuple pacifiste, de terres et de campagnes, encore effrités et colonisés ! Il est le reflet de notre bonhommie, de notre personnalité dissonante, aux multiples langues, souvent mal maitrisées. Sommes-nous des schizophrènes, dépolarisés, extravertis sur deux mondes opposés ou plus encore ?
Et ce phénomène des femmes ‘’Much loved ’’ de l’Ayouch, si mal aimé ? C’est un révélateur sociologique ! Il doit, comme film à visiter et non conspuer, ouvrir encore plus de discussions, apaisées… Des vannes des politicards pas seulement, mais aussi des vannes d’idées à ouvrir, pour les exploiter, sans haines ni arrogances préconçues ! Ce, afin de changer, d’évoluer sans hypocrisie, ou pour se défendre et s’en vanter ! Et se détendre, pourquoi pas !
Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Socio politique, culturel, alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, je me réfère au film projeté au Mégarama, Le loup de Wall street, de Leonado Di Caprio. Et ce n’est pas un déni. Dans ce film qui n’avait pas été interdit, j’y ai vu des scènes plus que suggestives et lascives, plus qu’impudentes obscènes, mais guères érotiques. Des prises de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait, argent, drogues positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait. Le film ne résout aucun problème. Pourquoi le demander a Jennifer ou à Ayouch
DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 31 mai 2015Voir mes écrits antérieurs sur Libération.
http://www.libe.ma/Ayouch-et-ses-femmes-si-aimees_a62693…
http://www.libe.ma/%E2%80%8BLes-prelats-du-web_a62590.html
PS : IL EST EVIDENT QU’UN FILM LITTERALEMENT PORNOGRAPHIQUE A SES ADEPTES . COMME IL NE DOIT PAS PASSER AUX CINEMAS OFFICIELS , NON PAR PUDIBONDERIE , MAIS PAR RESPECT AUX MOEURS . CEUX DES TELES ET DES CINES COURANTS. CELA DOIT POUSSER AYOUCH A OPTER POUR LE HARD S’IL Y TIENT. MAIS, NE PAS TROMPER SON PUBLIC LAISSER PLUS DE RESPECT AUX FAMILLES ET AUX ORGANISMES REGISSEURS DES MAROCAINS .
MUCH LOVED, LE PARADOXE MAROCAIN ET SES FAUNES BIPOLAIRES
DROIT DE REGARD, CENSURE ET POLEMIQUE
Nous divaguons et voguons entre le modernisme et les libertés, les tabous, la pudeur et les qu’en-dira-t-on, empreints de moralisme, de peurs et de religiosité. Pris entre les feux de ces valeurs opposées, nous avons des craintes pour nos enfants, pour la réputation politique, comme pour l’économie touristique et l’ouverture de notre pays.
Jésus, que la paix soit sur lui, a dit à ceux qui voulaient lapider Marie-Madeleine, incriminée de prostitution : ‘’ Que celui qui n’a jamais péché, lui jette la première pierre ’’ ! C’est rapporté dans les Evangiles. Tous les bonnes gens se sont retenues de caillouter à mort la sémitique catin ! Loin du péché charnel, un film dont j’ai oublié le nom, prétend même que Jésus se serait marié avec cette dame, par la suite ! Grâce et indulgence, résipiscence et magnanimité, dignes de ce prophète des plus proches de Dieu.
AYOUCH ET ‘’ CES FEMMES SI MAL AIMEES’’
Son film, non sorti en nos salles introuvables, ne laisse personne d’indifférent et pourtant, Sid Essatyre, vous m’invitez, en me défiant, à regarder le film, ‘’Much Loved’’ d’Ayouch, entouré de ma famille, grands et petits ! Je vous réponds par d’autres questions, espérant être lu et bien compris.
Etes-vous sérieux autant que vous êtes poli ? Vous ai-je manqué de politesse ? Non, je ne vous connaissais pas. Et qui plus est, ce ne sont pas mes manières. Ce, même avec les inconnus du Web, non plus. Ces gens qui vous interpellent et vous invectivent, souvent cachés derrière leurs pseudos.AIMER, DETESTER ET INTERDIRE
Forums outrés et remontrances outragées ! Avez-vous vu le film ? Comme moi, je suppose, et seulement de courts extraits ! Avez-vous jamais soigné ou écouté seulement, ou vu des respectueuses ?
Avez-vous vu le film ? Comme moi, je suppose, vous avez zyeuté seulement ces courts extraits ! Avez-vous jamais soigné ou écouté seulement, ou vu des respectueuses ? Malades ou florissantes en santé ?
On sait que lorsqu’un film ou une émission publique sont reversés aux adultes, que c’est bien signalé ! Interdit aux mineurs. On les en chasse, vous comme moi…C’est bien compris. On n’en fait pas la ‘’curée’’ ensemble, avec les petits, ni l’explication du texte et du contenu, non plus. On les regarde, librement, si on veut, quand les enfants se sont endormis. Soit !Permettez-vous à vos enfants de voir la télé ? Toutes les chaînes paraboliques de télé ? D’aller travailler chez leurs copains ? Et là, Dieu seul sait ce qu’ils peuvent réviser ! Regardent-ils en cachette des DVD ? Pas besoin d’Ayouch pour les leur adresser. Moi, j’ai bien spécifié sur le texto : ‘’ Envoie-moi une copie de ton film…Lol… ‘’ LOL, est dit pour en rire et plaisanter. Les DVD, c’est 5 Dh seulement ! Ou loadés, gratis sur le NET. Pas besoin de les recevoir de chez Ayouch ! Il se perdait en timbres pour répondre aux normaux comme aux plus timbrés
NOSTALGIES ET HERITAGES CULTURELS
Nous habitions près de nombreuse mosquées et d’un bordel, Moulay Abdellah, près de la Makina où l’on fête actuellement les musiques sacrées, à Fès. Tout près du palais royal et de beaux jardins, hier encore publics ! Je n’y ai jamais mis les pieds. Je parle du quartier chaud ! C’est une fois adulte que j’ai appris que les français installaient ce genre de villégiatures pour le repos de leur guerriers, les soldats de la Légion et leurs goumiers, comme à Casa et ailleurs. Des noms célèbres où l’on a conçu des petits mulâtres aux yeux clairs !
De nos jours, c’est plus dramatique encore. Il y a des guerres de pouvoir ou de libération, commanditées, armées, entre les peuples de la même religion. C’est à vous fâcher avec eux tous, tant c’est déshumanisé à l’extrême et des plus cruelles sauvageries que l’homme ait connues !
Dans ces cas ‘’extrêmement pieux’’, même les bons musulmans de Daech invitent les femmes au combat. Ce n’est certes pas pour papoter ni pour leur faire porter des armes ! Elles sont naturellement bien armées. Je ne veux pas être hypocrite, mais si j’ai peur, je le pourrais. Sommes-nous ce que nous sommes avec tout ce qui se fait autour de nous ?
CHEZ NOS FAMILLES MAROCAINES
Vous invoquiez ma famille. Je suis touché et enchanté ! On a été parfois à la mosquée avec eux, parfois seuls, mais jamais au ciné. On dormait tôt. Pour discuter plus librement, je ne veux pas invoquer mon père, il était artisan et il savait manier le crayon, l’équerre, la scie, le rabot et ses autres instruments aussi. Il avait beaucoup de clients des deux sexes. Ma mère était fille unique de Lafqih Derkaoui. Elle s’est mariée très jeune. Et de leur temps, il n’y avait que des classiques égyptiens au cinéma de Boujeloud Tous sont morts depuis. Ce qui fait que ne saurais pas voir le film d’Ayouch avec eux. A Sidi.
Quant à mes enfants, en classe, ils ont étudié les sciences, la morale et l’éducation sexuelle aussi. Leurs profs leur parlaient de sida et de capotes ! Ils devaient bien savoir comment et à quoi cela servait, sans cachoterie ni hypocrisie. Ça devait les amuser.
UN BRIN DE VERITE.
En ce qui me concerne, la pudeur à l’intérieur de la maison est de mise, comme chez vous, vous qui demandiez à Dieu de protéger les vôtres.
Un brin de vérité. Au Maroc, il y a des gens très intègres, pas que des corrompus. Et des gens très religieux qui sauvegardent leurs sexes et qui ne commettent jamais le péché de chair. Ah si jeunesse savait ! Mais, il y a bien des exceptions, la plus grande majorité des hommes et des femmes, qui nous forcent à être réalistes et à évaluer le film en question dans ses données non pas spectaculaires, érotiques ou pornographiques, mais comme j’ai dit de témoignage, filmique, anthropologique et sociologique ! Relisez mon post, SVP !
EDUCATION SEXUELLE ET PRATIQUE SENSUELLE
Comparez avec moi le nombre d’hommes mûrs, majeurs, qui n’ont jamais couché, avant d’être mariés…
Franchement, dans les villages et les cités, de notre si beau, si chaud et si religieux pays ! Il y a foison ! Mais la discrétion est de mise. Les ébats intimes, c’est discrétionnaire. En cachette, sans les enfants de quiconque !
Comme le genre de films paraboliques, des anciennes cassettes ou actuels DVD ! Ils ont fait ça, les jeunes et les plus mûrs, comme dans toutes les cités du monde et à toutes les époques. Il y en a même qui avaient des harems, souvent 3 ou quatre femmes à la fois ! Et même des esclaves, chez de pieux musulmans, sans compter…C’était pour le pieu et non pour la piété. Mais, on se libère de ces ménages multiples, on évolue ! Seuls les riches ‘’phénomènes’’ des pays pétroliers et les touristes s’égaient avec les nôtres de garçons et de filles de joies. Sont-elles si joyeuses que ça ?DE LA PROHIBITION NAISSENT LES MAFIAS
Ailleurs, elles sont patentées, surveillées médicalement et elles paient des impôts à l’Etat ! Sont-elles si joyeuses que ça ?
Et c’est là, le problème que pose Ayouch, avec les prostituées, il me semble. Pourquoi lui interdire de commercialiser le film ? Par peur, par respect, pour les jeunes et la religion, certes ! Comme à ce couple de ministres amoureux, démis de leurs fonctions ou renvoyés à leurs pénates ! Mais, la censure pousse à plus de défis et de curiosités ! Faut-il interdire les jeux d’argent ? Et le vignoble ? Néanmoins, ce film documentaire, sera vu par la majorité des gens qui ont une parabole. Va-t-on leur faire la morale ? Ou leur casser leurs antennes, mon respectable monsieur ? Censure et prohibition fabriquent des maffiosi.Hier encore, et là je le vois en 3D en sculpture, plus qu’en film 2D ! Ce sont ces scènes sexuelles dans différentes positions, sur les façades des temples indous ! Le Kama Soutra livré sous nos yeux en vrac ! Ça vient des disciples de Gandhi ! Ces fresques et ces bas-reliefs sont une forme de civilisation, de culte, chez eux. Ils ne s’en défendent pas et ils ne cassent pas non plus leurs vieux temples ni les statues, comme ces fanatiques qu’i s’en prennent aux vestiges, ces biens immatériels de l’humanité..
Conscience de pères assagis, convictions religieuses et morales, jugements préconçus, préjugés sur le compte des quêteurs d’explications, malédictions sur ceux qui sont en attente d’informations et de vérités, ou simples partis-pris, férus de méchancetés ou de belles religiosités ? Je vous remercie sincèrement pour votre opinion que je respecte et je vous laisse lire mon texte. Sans jeux de mots sur le nombre des consonnes nasales sur nos ‘’annales’’ monsieur Essatyre ! Sans rancune ni censure ou remontrances, qui plus est dans cette polémique apaisée !
DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 26 MAI 2015