Résultats de la recherche sur 'ETRANGE NATURE !'

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15 réponses de 31 à 45 (sur un total de 121)
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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    MEDICAMENTS ET TAXES SUR LES MALADIES,
    Le devoir du Gouvernement et du Parlement en matière de santé

    CE QU’ATTENDENT LES ELECTEURS DES ELUS ET DES CADRES HAUT PLACES
    Exposé du problème
    Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Côté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des ministres et des Partis, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
    Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies, quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et 37 % sur le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades, tous secteurs confondus !
    Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Ces taxes indirectes représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y avoir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et c’est clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.

    A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES
    Le constat social
    Après le décours de la véhémente affaire Ban Ki-mon et de l’impeccable réponse de la Nation sous la férule royale, de nouveau défis et de nouveaux horizons nous interpellent. Nous somme à la veille des élections au Maroc. Nous parlons, quitte à nous répéter, par pédagogies et insistance devant votre honorable classe. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ? Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme fiscale sanitaire globale et non quelque réduction parfois, menines, sur les simples médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés ! Vous-mêmes, votre santé et celle des vôtres, messieurs les ministres !
    Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher !
    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille sans relâche le Souverain !
    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
    Et ces mots sont écrits, de nouveau, après la dernière défection du Secrétaire général de l’ONU. Nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses devant ceux qui votent ! Que ce soit à l’ONU ou aux quartiers ! Que ce soit par leurs silences, qui expriment une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les injustices ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ? Faut-il négliger leurs voix et leur sort ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, face au double jeu des puissances protectrices ou dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpelons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos. Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons ad vitam aeternam ! Allah yerham notre doyen et bienfaiteur, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller sur les malades marocains comme sur les sables de notre Sahara !
    Appel des familles, appel du peuple
    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.

    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !
    Reformater les taxes
    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
    Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés ! Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam, si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne…
    Un exemple brillantissime du Roi citoyen
    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
    Un besoin de réformes humanitaires
    Réformer les concepts, c’est donc pour l’Etat, de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique
    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.
    Des lois honnêtement, plus justes !
    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
    Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante.

    Appel à Celui qui nous écoute

    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
    Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.
    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
    Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
    Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM
    Kénitra, le 2 Mai 2016

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
    Conjectures de paix et conjonctions de coordination.

    Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Si Abdelaziz Bouteflika qui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi, demanderais-je aux militaires qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complaît à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.

    Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des médias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ce coq de Ban Ki-moon,
    Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraite

    Il m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.

    Lyrisme

    ‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
    Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
    Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !

    Barbarismes de basse-cour

    Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
    Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.

    Ares agenos, vigamkalest !

    Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.

    Vivre pour enseigner

    Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
    Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.

    Le monde va mal et ses gens aussi.

    Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
    Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?

    Comment doit-on relever le genre humain ?

    Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?

    L’ONU soit qui mal y pense !

    Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.

    Le Référendum des sahraouis,

    Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’

    Dérapage prémédité.

    Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
    A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
    Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
    Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
    Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
    C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
    Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
    Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.

    Je reviens à mes plantes et mes pénates

    Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
    Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
    Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
    Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.

    Donner de soi pour exister

    A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
    Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
    Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
    $Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
    « Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 01 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De la médecine, à travers ses grands hommes :
    Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est parti

    Comme dirait Mme Ilove Student

    « La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »

    Le cimetière des ombres

    Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
    Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
    Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
    Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
    Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.

    Le Gharb et l’ADSKR

    Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
    Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
    La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !

    Les années UNEM – UGEM

    Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
    De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
    A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
    Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
    Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
    Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
    Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.

    Le Conseil de l’Ordre des Médecins

    Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
    Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
    Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !

    Nous fûmes la relève.

    Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
    Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
    Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
    Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.

    Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?

    Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
    Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
    La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
    Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
    Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
    Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?

    Célébrer les morts

    Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
    Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
    Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.

    Pensez à nos médecins !

    Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
    Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
    Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
    Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
    Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
    Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !

    Des râles contreproductifs

    Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
    L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
    Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
    Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?

    Ce secteur libéral sectionné

    Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
    Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
    La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
    On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
    Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
    Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.

    Dès lors, je confierais à qui mes idées ?

    Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
    Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
    Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
    Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !

    Tu laisses une bonne réputation

    Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
    Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
    Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
    Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !

    Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,
    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX, OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL,
    SIS AU MAROC.

    A MONSIEUR LE CONSEILLER DE SM ,

    Une idée pareille, communiquée à- l’Académie à notre doyen le Professeur Berbich, il y a plus de 22 ans, mérite bien de nos jours quelques courageuses et proactives décisions.
    Ce projet va dans le sens bien compris de notre ouverture et de nos appels à la paix dans le monde. Ce sont des convictions, qui enseignées par nos illustres rois, se sont cristallisées dans nos concepts cultuels civilisateurs.
    Cette compréhension humaine semble paradoxale, déplacée à l’heure actuelle, au vu des dérives très graves que traverse notre humanité mortifiée.
    Seulement, ce projet, ce défi de paix des cultes, représente bien la volonté du Maroc, quelles que soient les turpitudes. C’est me semble-t-il celle éminente de la sagesse de nos Rois et de leur philosophie activement impliquée dans le chemin du respect de l’autre de ses libertés, disons de la tolérance.
    Ces bases identitaires assurent et rassurent de la solidité de nos convictions. Rien ne nous empêche alors de briller dans le monde, grâce à la culture musulmane, bien comprise et toujours évoluée. Personnel
    Dès lors ouvrez, participez à ce chantier Excellence. Vous en aurez demain le mérite devant Allah, SM le Roi et les hommes.
    Merci de votre bonne écoute, Monsieur.
    Dr Idrissi My Ahmed

    Kénitra, le 07 Janvier 2016

    COPIE D’UN TEXTE D’ARCHIVE ET FIDELE REPRODUCTION
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance. Que ce soit dans Sa défense fidèle de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous.
    L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération Nord-Sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. SM a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre-échange.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc pacifiste d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les Juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur être libre de le faire. Par ailleurs, je reste fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparée à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle, gagnée par la Civilisation ! Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants. Et pour faire face à la haine, à la peur, et aux sombres et sanglantes rancœurs !

    La culture arabe et la langue islamique, et vice versa, sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénuées de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontées, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacrés ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au-delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan pluri chrétien. Car il me semble acquis.

    Un travail d’académiciens militants du culturel

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un Temple des Religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître, permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire. Je ne parle pas des Juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous, sont un à un et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Que de Nobels, de professeurs que de médecins et d’artistes ont enrichi l’humanité à travers et illustré leur nation.

    Je parle du racisme, quelle que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile, mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Un énième état américain au moyen orient

    n Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, comme à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Il n’y a aucune honte à cela ! Libre à lui de le faire sans parcimonie ! Mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême sioniste dans bien des secteurs, face au capital et aux médias , dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe. Elle persiste dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Un accoutrement colonialiste, fasciste, raciste qui n’a rien d’une religion ! C’est là le tort ! Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. C’est vrai ! Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme, dont la superbe ne cache plus son véritable nom ! C’est là le tort encore ! Et c’est un détournement de la religion. C’est un affairisme militariste, anti humanitaire, sous les oripeaux commerciaux, financiers, fallacieusement civilisés ou démocratiques, qui crache avec violence la haine de l’autre à vouloir son ethnocide ! Cet état de fait mondialement rebelle est désavoué. Il sème la vindicte et suscite la révolte. A travers le monde compréhensif, plus que bienséant et quasi désabusé, cet état d’hystérie fomente la résistance et provoque la rébellion. Alors que nous voulons la paix au moyen orient et dans les pays islamiques.

    Cette situation, quasi impérialiste de surhommes, dotés de la force des grandes puissances et de la sainteté d’ethnie divine, teinté de religiosité est ubuesque et anachronique. Nous le déplorons.

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant, la fausseté religieuse d’une morale perverse, se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Dialogue cultuel, sans chauvinisme

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours, diplomatiquement, pacifiquement et sans dénigrement aucun !

    Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage de la simple justice et du droit à la vérité. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Il ne reste que la voix de la paix, têtue et émancipée. Gandhi n’aurait pas dit mieux.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui-même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous-mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’Isesco et l’Onu qui devront disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    L’université théologique, œcuménique de toutes les religions

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, mais leur étude, indépendante, respectueuse, côte à côte ! Ça se fait hélas sans grandes cultures ni hautes structures. L’idéal serait de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées ou alourdies, depuis des milliers d’années, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Le voudraient-ils ? Faire leur autocritique de leur religion et de ses privilèges ? De leur pouvoir ! Le voudraient-ils L’oseraient-ils ?
    Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains, le centre du monde, ou les membres de la Nation Elue de Dieu….la peine en serait lente, voire inutile de fait, diriez-vous ! Qui, détenteur d’un pouvoir, aussi usurpé et faussaire, soit-il, voudrait le mettre en balance ?
    Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fonds de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur ! Diriez-vous encore !

    Mais notre but est de les comprendre

    Et de leur demander d’enseigner chez-nous, librement, leur religion pour aller la pratiquer chez eux. Quelle que soit la religion…La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre les errements et de dénoncer les supercheries des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs. Souffrances historiques et victimisations vraies, mais qui font toujours chanter les coupables et les anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. Va pour Israël mais non pour le sionisme ! L’idéologie politique qui a fait le rapt de la tribu, pris possession de son historicité de ses souffrances marchandisées et de son credo détourné.
    A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre !
    Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique sur Israël!

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable ‘’campagne culturelle’’ pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité Al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques.

    Le Dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites !

    Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël possédée, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Mais ça les regarde !

    Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des tares rigoristes ! Le seul credo qui n’ait pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de doute voire d’animosité envers les étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah !
    S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que le sionisme a fait de la pauvre Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Je les admire je les défie !

    Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une mondialisation,

    Juste et égalitaire dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Alors qu’elle aime les autres humains ! Sans préjugés ! Sans les amoindrir ni les terrasser, ou comme esclaves les ruiner, les effacer ou les posséder !
    Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité à ce bon Dieu ! Tel qu’il est traité à la sauce haïssable des traditions orthodoxes et extrémistes israélotes* !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains ont accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. Tant mieux pour elle ! Mais elle vit avec arrogance des reliques de ses mythes fondateurs en contraignant les autres. Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maïmonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau !

    Tandis qu’alors, les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Un cadeau andalou aux mauresques ! Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture!

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités, doubles ou multiples, qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Seuls ! Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens, hélas ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d’être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques!

    Alors venez, parlons de droits, d’éthique et de paix !

    Oublions ensemble, les passifs des passés clos et décomposés ! La Terre ne peut rester l’otage guerrier des crédos assassins, instrumentalisés par les sphères du pouvoir, qui exploitent Le Dieu. Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser !

    En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens.
    Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et Juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître, Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par-delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sûr, le dialogue garde à sa base les credo, mais par-delà les miracles et les croyances. Le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Dévoyé de son premier but, si le Sionisme, fait mal à Israël, il me fait mal aussi ! Dirait chaque homme de la terre, épris de paix.

    Université des religions

    L’Université des religions, c’est un outil, un moyen, un lieu universel du dialogue des civilisations. Tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale.

    A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y placer logiquement toutes les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées périodiquement, comme centre d’appel à l’entente et à la paix. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer.

    Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée,

    Etant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences. Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même de délivrer des avis tempérés et tolérants à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres ouailles. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but premier est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit, SM le Roi. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration cher Maître, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.
    TIRE DES ARCHIVES 82-84 DU DR IDRISSI MY AHMED

    POST SCRIPTUM

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine, le droit, l’économie, la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, emblème du renouveau.

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX
    OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. »
    « La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. »

    Kafka

    Merci de votre lecture, de votre compréhension et de votre adhésion.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les saigneurs des seigneurs.

    Exotisme colonial et sagas médiatiques contemporaines

    « Lyautey appelait cela « l’odieux muflisme du colon français ».

    Cette propension à la suffisance teintée de morgue, cette jouissance à humilier l’indigène. Toutes distances gardées, c’est un peu de cette arrogance qu’ont ressenti les autorités Marocaines. » Par François Soudan, in ‘’ France – Maroc : la gifle de Neuilly’’ sur JA du 06 mars

    Amertume, bavures et déception, les Dyslaurentades

    C’est un autre Gilles Perrault, ( le célèbre scripteur de ‘’ Notre ami le roi’’ )’’… Voici le brillant Eric Laurent et son franc parler, qui viennent nous plonger dans un labyrinthe, de cinéma, pour faire l’affiche !

    Ericades, Laurentades, vomitos à la sauce Graciette ! Jérémiades lamentables ou fourberies d’un mystique ? Il ne donnait pas l’air d’une brute, mais celle d’un diplomate Le voilà devenu un casseur impudique des icônes et des limites célestes. Le gaucho des lignes rouges locales. Le révolutionnaire international qui en appelle aux foules et invite le bon peuple intimidé aux barricades rebelles ! Pour un gars qui a un portefeuille d’adresses palatines, c’est bien gauche comme saillie !

    Du coup, c’est un mythomane qui se révèle à nous et pas seulement. Il se dévoile devant ses pairs révoltés. Ebahis, mais néanmoins ses défenseurs qui iront s’impliquer par corporatisme et par intérêt envers leur alter ego ! Car ce ‘’chantier’’ qu’il est de critiquer de façon hautaine et cavalière, d’interpeler à outrance les dirigeants des petits pays, de huer leurs élus, nommés avec la bénédiction des anciens colons, ce champ, ce souk et ses dépendances, leur appartiendrait, de droit, ad vitam aeternam ! Le makhzen et ses terreurs, ne fait pas l’exception. C’est leur antre et leur scène, l’abattoir où ils vont se rassasier. Les aigles et les loups ne vont pas aux restaus. Leur conviennent les fosses communes, les fosses septiques de l’histoire et le sang des charniers. C’est dans ces grottes et ces égouts qu’ils trouvent matière à explorer et fertile imagination. Leurs serres de prédateurs, leurs crocs de zombis dilacèrent les victimes, dont ils se servent en les réveillant. En fait c’est le doigt dans l’œil…du cyclone, du cyclope, du titan et demi-dieu, qu’ils ont réveillé ! En emmenant leur barque dans le Styx et l’Achéron ignorent-ils la distance qu’il est entre les abysses et l’Olympe et cette antre d’Hercule où ils veulent farfouiller…

    Errances : Brulot apocalyptique, chantage ou traquenard ?

    Lui, Eric, qui voulait leur entrer dedans à ces Maures, curieusement encore vivants ! Il est entra par effraction dans les dédales des palais. Dans ces entrelacs andalous-mauresques, percent ses balivernes comiques, amusant les moucharabiehs où clignent des yeux ahuris, effarouchés ! Il spécule, présuppose et planifie des raisonnements lubriques ! Des manigances de sofas échaudés, des intrigues de harems fictifs et de sérails dévastés. Le propre du romancier est là : inventer ! Peindre des fantômes, violer leurs secrets, voire leurs silhouettes, leur donner une âme ! Refaire revivre leurs phobies et leurs traces ! A partir de peu ou de rien, écrire, dérailler s’il le faut ! Ecrire, ou chercher, c’est chercher à vendre aussi ! Il le justifie pour se disculper, quelles que soient les modalités. Il fabrique un projet de quelques pages ! Il se fabrique un mémoire. Il veut rentrer dans ses frais et prospérer. N’est-ce pas naturel et humain de vendre ce qu’on produit ? S’est-il blanchi pour autant ?

    Scènes précoloniales

    Hier, c’était des peintres qui allaient devenir célèbres, des photographes et des reporters, qui firent les caïds et le lit exotique et gouailleur du protectorat ! Les légendes épiques, les qu’en-dira-t-on opaques et les reliquats des bordels coloniaux ! Ce n’était pas des balivernes ! Il ne manque à notre Eric, es-Laurentades, plus que Lyautey et le grand Seigneur Thami Glaoui, l’âne de Bouhmara et l’ombre de Basri ! Quelques potins historiques qui deviendront des anecdotes et des retouches prémonitoires, son assurance hautaine d’inquisiteur bien assise, et voilà le tableau fatidique de nos méfaits assombri, le makhzen dénoncé et surfait.

    Aujourd’hui on va s’amuser un petit chouya à nos historiques dépens ! Qui se rappelle la Maison Blanche et se souvient de Moulay Abdellah, ces maisons closes quasi mitoyennes du palais de Fès ? Ces Bousbères, étaient des maisons de tolérance. C’étaient des prisons pour les filles des indigènes et les femmes des guerriers et des recrues vaincus ! Elles furent contraintes d’illuminer les bordels, comme autant de lustres exotiques ! Un peu partout au Maroc d’hier, pour le repos du guerrier français ! On prendra un critérium gras pour forcer les traits, sans déformer la caricature burlesque. Juste ce qu’il faut pour croquer L’Couple des journalistes, Eric et Cathy, avec un minimum de crédibilité. Est-ce possible de médire des champions du 4ème pouvoir de par-delà les Pyrénées ? Les pires aînés des journalistes, enquêteurs, détectives et historiens, à la fois,, sans craindre la chute aux enfers et le véto des éditeurs gaulois ?

    Jeux sataniques, Games of Trones

    Eric est tout comme ses lyrics prédécesseurs, détracteurs, laudateurs, prédateurs masqués, tout au moins bien payés par les grands seigneurs. L’achat de leurs livres pestilentiels et de leurs silences, par trop chers ! Complices, deviennent alors les soutiens des médias français, qui semblent leur donner raison, malgré les torts !

    Il est capable de dribbler Satan lui-même, et de lui prendre sa queue pour la lui vendre ! Parce que la queue pointue, mesdames, la queue mon Dieu, par moralité anatomique, la queue donc cache des parties molles ! Et même le trémolo des très molles ! Alors vite, vite, pour nous ressusciter, nous rédiger un livre prophétique, une thalassothérapie, un talisman salvateur ! Sulfureux, pathétique, il le doit, pour briller et coûter cher ! Un livre évènement, véhément par les plumes zélées et incorruptibles des anges témoins, de nos horribles dépassements ! Une bible fielleuses par la même, qui fustigera les rois. Nos rois, c’est terrible ! C’est une honte pour tous les sujets de la terre ! ! La couronne, l’arbre généalogique, la tige et le reste des poils, s’hérissent, à se gratter avec violence ! Un livre féroce sur les excès qui rapportera du prestige et du flousse. Arracher aux riches leurs dents, c’est digne des Robins des Bois ! Oui les bois, c’est un peu la jungle, même dans les pays où c’est dans les rues et les hôtels que ça ne va pas !

    C’est honteux de parler vrai de cette histoire crépusculaire de la création qui est celle mythique ou mystique de la lutte du bien et du mal ! Et le bien se fait avoir des fois, comme un bleu ! Ce qui n’est très malin est l’œuvre du Malin ! Alors vite un livre sur les méfaits du pouvoir pour dénoncer et conjurer le Mal. Un livre talisman, un livre valable contre tous les démons de midi, du Midi, le Sud, les Maghrébins ! Nous ! Quoi ?
    Alors les bons diables vont se mettre à deux pour chasser nos démons ! Satan, va entrer en couple, avec un succube d’écrivaine, afin d’exorciser le démon ! Paradoxale lutte interne ou le feu illumine et dévoile, enflamme et carbure ses propres incendiaires !

    Assez parler de ces extraterrestres, parlons des choses terre à terre, même si elles osent altérer et héler les grands ! La high, notre king, le patron ! Lamâalème, pas celui du jeune chanteur Saad Lamjared, qui vient d’être décoré pour ses ‘’millions de j’aime’’, mais du grand maître-chanteur. Le doyen le grand-duc des détectives politiques ! Oué, c’est aussi un journaliste qui a ses entrées et qui fait de très bonnes entrées, livresques ! De quoi faire une ou des pellicules. Une série noire. Et voici donc une saga digne du film ‘’Game of Thrones’’ ! Un prurit es-seigneurs ! Ou que magnanime, enfin par angélisme, l’Eric cédera ce qui n’est pas encore écrit, par le destin, pour éviter la chute de l’empire et la fin de la dynastie.

    La faim des héros

    Un pactole comme pécule ! La fin du héros de la fiente qui suinte et qui spécule. Ce sont des livres qui se vendent ! Le coup de grâce à l’impudent, et pour cet effort de complaisance et de silence. Le livre diffamatoire et éphémère et châtré, qui rapporte à l’impétrant le titre fameux du premier maître-chanteur es-roi ! Eric, fait du fric face aux barbares ! Attila s’est attelé sur Mohammed ! Il veut l’étioler ou le perdre, afin de rétablir la démocratie et les droits de l’homme ! Fichtre, la fin du sacré et du divin chez les indigènes ! Les grands chevaliers sont parmi nous !
    Alors à l’annonce, à la vue d’une valise pleine, il s’auto-avalise ! Il se permet de faire le salaud, le sagouin ! Et se congratule, presque ! Un petit chantage angélique, pour punir le tyran ! Ce n’est pas merveilleux, ça ? C’est quasiment une prouesse madame ! Élégamment acceptée, la morale est en berne pour un bref instant ! Ils sortent avec les cadeaux consistants. Les poches pleines de millions.

    Aux larmes, Citoyens !

    Et puis, c’est une conduire excusable pour les preux chevaliers et cavaliers de la plume ! Il y a sa femme, la pauvre ! Dès lors le sésame, par pitié pour elle, ira, perhaps, amadouer les juges du même clan ! Et les critiques sarcastiques du geste vont tarir et l’épauler, face à Satan ! Il plaidera l’indulgence ! Le choc du ‘’gentleman’’ fait écrivain a un prix, un coût, voyons ! Ce sont des honoraires, une compensation pour le travail de recherche ! Ce n’est pas un chantage, OK ! C’est un chant, du cygne ! Ils seront attendris et compréhensifs, les juges et les journalistes, pour ne pas dire, gratuitement complaisants. Les procurators*, ces auteurs incendiaires et marocophages* de choix, verront les jurés attendris, en larmes de crocodiles !

    Entre médias laïques, c’est d’une éthique que l’on conçoit, et qui se pardonne et qui ‘’se’’ comprend ! Puis, il faut constater que la guerre initiatique, la croisade atavique des entités supérieures, celles des surhommes, porte un nom laïque moderne! C’est de l’exotisme ! Referez–vous à que j’ai tapé en début. L’esprit gaulois, avec comme arsenal pour la marseillaise des médias, la moquerie, le canular, le canard, la franchise aussi, s’en donne à cœur joie ! Bref, la liberté d’opinion, toutes les libertés contre le servage !

    Se moquer et amuser, honnir pour s’enrichir

    Et puis, c’est cultivé, humanitaire et amusant ! Ça rempli la sphère, les assiettes et les verres, et ça régénère les méninges et vivifie les passions ! Imaginez les fêtes, les faunes, les druides les sirènes ! Les dryades et les satires ! Les conquêtes militaires, les guerres dont, plus vieux, on se rappellera dans la métropole des lumières, Astérix et Napoléon en seront contents ! Et vive Rabelais ! Il était médecin, salut confrère médiéval ! Ou renaissant ?
    Le verbe en guise de sang et de châtiments. Dès lors, ces bons descendants de nos aimables colons, ont encore bien des choses, à nous enseigner. Il y a un gars sur un forum qui m’a injurié pour avoir parlé de colonie au lieu d’écrire protectorat sur le Maroc, comme il sied aux névralgiques des colonisations !

    La plume acerbe nous inculque, nous égratigne et nous blesse, pour nous apprendre nos propres droits ! Ils sont venus du Nord, tels des Vikings sur leurs drakkars, en moins blonds, mais plus latins. Pour cela, vive César ! Lui qui a laissé en Gaule, les traces de sa langue et la plume de ses virils soldats ! Indirectement, gratuitement, nous sommes réveillés, par ces prophètes agnostiques! Une attention machinale, magnétique, génétique, disciplinaire, une passion française veut nous libérer de notre Moyen-Age, à nous, et par la même, de nos cultures religieuses fébriles !

    Sadiques caricatures,

    Or, ces critiques journalistiques, ces directives masquées, se produisent comme une sérénade. Des coups sur la femelle pour accepter la croupe et la cravache. La loi du seigneur, qui joue au mâle et qui crie pour vous châtier, en femelle asservi, pour nos retards et nos fixismes archaïques. Et qui de plus en plus, force sur les viscères, pour prendre son plaisir, indélicat et dévastateur.

    Celui de lui vendre gratis ce qu’on a de meilleur ! Immolation, l’aïd, sur le lit, sur l’autel du, des prédateurs. Et voilà que ces hérauts des rapaces, ces lettrés, qui tiennent à leur credo pervers, celui de vous en vouloir ! Ces inquisiteurs jettent sur vous leurs dévolus, à vous la partenaire de leur luxure ! Vous qui leur êtes si dévoué, vous qui êtes leur possession favorite, vous avez l’habitude de leur céder. Amoures haineuses et mépris, délit d’orgueil et extase dans leurs suffisances. Celles dont on a parlé plus haut ! Celle des surhommes sur leurs péripatéticiennes conspuées ! Les leurs de favorites répulsives ! Les respectueuses irrespectées, mais auxquelles, ils ne cesseront jamais de s’intéresser.
    Sournoisement, avec une fourberie digne des tribus antiques, c’est le harcèlement culinaire, à griller la peau et les cuisses de la poule, aux œufs d’or ! Un credo, le leur, qui enchaîne par la foi, le maître auto-déclaré à sa disciple-esclave ! Rien de moins, l’esclavage de la possession Afrique, n’est pas soldé ! Il est dans les chromosomes des survivants et les gènes des nations asservies !

    Démonologie ethnique

    Le démon xénophobe lui infligera à jamais, sa sentence raciale. Le châtiment qui convient aux races attardées, barbares, nègres et mulâtres, infâmes ! La victime expiatoire, le bouc émissaire de La Civilisation, demeurera à jamais, faible, indolent, dolosif et infantile. Un prosélytisme qu’expie son élève-proie subjuguée devant le maître-truand. Le césar, la clef de son destin ! Le disciple obligé, n’évoluera pas comme il peut, mais, il lui restera si attachant, si loyal, si confiant, si puéril !

    Ce machisme subjuguant, que l’on fait perdurer, comme une religion didactique, est utilisé à des fins politiques, certaines ! Ou qu’il est savamment instrumentalisé par celles-ci, pour rendre les tractations aisées, aux fins de très grosses affaires. Par complaisance ? Non par obligation. Le chantage est deux doigts. Point ! Sus au tyran, devient, suce le tyran! D’autant qu’il ne s’agit que d’un étranger, un autocrate, un arabe, un berbère, un islamique. Et que, en bons républicains bien hexagonaux que l’on est, là-haut, on les déteste franchement ! Ce n’est pas de la haine, mais un moindre mal, on n’aime pas ce genre de régimes, de parrains ou de papes, depuis la Saint Barthélémy et la laïque Révolution !
    Eric et ses éricales, c’est un travail de messie humanitaire, celui des maîtres à penser, des plus arrogantes écoles. Hélas ou enfin, il a montré ses faiblesses, naturellement humaines !

    Je copie quelques Googlades*.

    C’est «une affaire navrante» qui risque de «déconsidérer» tout travail objectif sur le Maroc, selon l’écrivain Gilles Perrault. Affaire Laurent-Graciet : Le Maroc entre méprise et mépris. Le chantage du duo Laurent-Graciet n’a pas déstabilisé le pays !

    Jeu de langue entre La Fontaine et Molière

    Tel est pris qui croyait prendre. Ou qui croyait comprendre et voulait encore plus prendre ! En voulant nous faire changer notre régime, Eric Laurent s’est révélé bien moins moral et plus matérialiste encore.
    Un malfrat corrompu corruptible et piégeable à merci, s’est révélé au jour. Le piètre maître chanteur s’est finalement grillé ! Point barre ! Un beau, un joli coup de l’avocat ! Et qui plus est une belle fable, bien vraie, encore. Merci à Jean De la Fontaine qui critiquait l’humanité et les gens puissants, autrement que ces sbires. Des fables pour les corriger en nous amusant. Des contes pour réveiller fossiles somnolents ! Attention, Eric ! Dans vos prochaines Laurentades, évitez d’interpeller leurs rois et de vouloir châtier les Maures. Castigat ridendo mores, sans jeux de maux, laissez cette rigolade, à Molière. Sa langue est moins fourchue !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 11-17 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA FABLE DE L’AID
    Honni soit le rat qui pense, ou les leçons du rat mourant.

    Je suis tous cris, tous sangs, toutes odeurs. J’ai des êtres vivants partout en moi. Ne suis-je pas leur projection en 3D, un hologramme, à laquelle la vie donne une âme ? Que sais-je pour les rats que nous sommes, ne nous humilier pas, vous autres les francophones, à cause de notre peau velue et nos longues queues ou à cause de notre régime ! On est tous des mammifères ? Ou vous ne l’êtes pas, vous les blancs du Nord qui descendez d’un singe d’Afrique ? Qui plus est, j’allaite mes petits pour lesquels j’ai de l’amour, du moins ma femelle ! Et comme vous, je les protège !

    Bref, je ne suis pas philosophe, mais disons que par nécessité, j’ai un esprit, un truc pour mobiliser le robot rongeur, le mordeur des chairs glanées que je suis. Au fait, pour que vous compreniez la lutte continuelle et le danger qu’il est d’exister ! C’est moi qui ai volontairement goûté de ce fromage, d’ailleurs. Hélas, un piège rempli de toxines. Un jeune idiot bien placé, un sale rat, m’a mordu par surprise. C’était un coup d’état, poussé de l’extérieur. En réalité, c’était pour lui un moyen de me prendre ma place et de me ravir ma femelle. Ah la famille. J’en ai divorcé, bien sûr ! Et dire que je lui ai fait 69 ratons, à ma Libye…Pardon à ma lubie ! Tous vivants et bien portants ! Je n’ai pas arrêté de saigner depuis. C’est pour ça que je suis là, entre ces tiges de jasmins, en train de récupérer, de les guetter et de les maudire

    Je parlais plus haut de ces nourritures qui deviennent une fois en moi, ma substance première, mes organes, moi-même ! Meurtries, mâchées, avalées, c’est moi qui les nettoie et les récupère ! Et toutes ces plantes, ces bouts de fleurs de racines, et d’insectes bien sûr, me forment et me constituent, vivant en symbiose, à l’intérieur de ce moi-même. J’entends leurs crissements sous le vent, je sens leurs piqures de leurs épines et les morsures qui m’irritent et me font peur.

    Je les sens crier et demander pourquoi elles sont en moi, prisonnières. Ce sont des vagues de poissons, des rivières de grenouilles, des mares de canards et de nénuphars. Peu importe le parfum fumant des coqs, l’odeur de ces dindes au four ! Et ces poussins que je piquais des basses-cours ? Leurs œufs, ces restes d’agneaux, c’est pour moi d’abord ! Mais, ce n’est pas moi qui les tue, je vous jure !

    Mais, qui mugit en moi, qui rampe et me crie à l’intérieur ? Ces sont des anges ou de vieilles vaches, des mules ingurgitées, sans que j’y pense ! Avec ces malfrats de bouchers, on ne sait jamais ce que la kefta et les saucisses contiennent. Mais voilà, je suis malade ! On creuse sa tombe avec ses dents…Sauf que de tombe, je n’en vois pas, je suis toujours en surface.

    Et on n’est pas le genre de bêtes à consulter les médecins ou les vétérinaires ! Nous ne sommes ni assurés ni couverts ! Et le Professeur Larose, ne nous sent pas ! Il n’a jamais rien fait pour nous, le socialiste. Oui, le socialisme n’est pas extensible aux pauvres mammifères, la plèbe que nous sommes, nous les rats de ce pays. Il n’a pas daigné, non plus, nous rencontrer en son Ministère, à l’instar des refuzniks, ses docteurs marcheurs ! Pourtant, on vit dans les hôpitaux, nous aussi ! Nous on reste dans les abysses et les décombres, et eux, les zoziaux, ils nous quittent !

    Ils partent faire des affaires ! On n’est pas des opposants à son régime totalitaire de Si Larose ! On n’a rien à voir avec les assureurs banquiers investisseurs bouchokara*, d’ici ou d’Orient ! Qu’ils prennent ou vende tous le pays, nous sommes des citoyens indéboulonnables ! Quels qu’ils soient, ils mangent, nous mangeons ! C’est pour nous les rats, le win-win à l’américaine ! Non a Sid Louzir, on n’est pas de mèche avec ces marcheurs en blouses blanches qui frappent le macadam, sans savoir ce qui bouge en dessous, nous les scellés rats ! Dans les caniveaux, il n’y a pas que la presse ! Comme elle, nous sortons de préférence le soir.

    On est prudents, timides et on a toujours notre part dans tout ce que vous ingurgitez…Il ne faut pas être sentimental, ni trop sensible, quand on est un rat, même si on sent mieux que les humains…Savez-vous ce qu’ils ont dans leurs intestins, les pauvres bougres d’humains ? Que des restes de cadavres, des bêtes tuées pour le plaisir, les fêtes dispendieuses, immolées soit-disons a leur dieu…Et on n’entend rien, on ne comprend rien à leurs religions, à leurs gigotements, leurs danses disons, et leurs bruyantes musiques qui nous crèvent les tympans. Quelle civilisation ! Des fêtes que de bouffe ! Sacrés idiots, ils nous laissent la moitié et on ne paie jamais rien !

    Sauf que maintenant que j’y pense…Quelle est cette étrange odeur qui me sort des naseaux ? Sont-ce les émanations de ces riches élus, et leurs émois d’arrivistes, qu’on cautérise, là, en public ? Car ça sent le brûlé chez les cadres. Il y a des gens de la haute, qui ont trahi les-leurs et ils ont voté à côté, chez leurs adversaires…La loyauté, la fidélité, tu parles mon frère !

    Si ce ne sont pas les candidats que l’on brûle, ce sont alors les livres des universités devenues arides ou stupides ! Ou les traces de civilisation qui nous arrivent des Busch et consorts d’Amérique ? Est-ce l’odeur des meules de charbon qui s’apprêtent à griller leurs têtes de moutons ? C’est le crématorium des quadrupèdes ! Comme celle aussi des nouveaux centres de Dachau, là, aux frontières des pays du pourtour de la Méditerranée !
    Si je connais la mer ? Notre tribu est ubiquitaire, mon frère ! La géographie n’a pas de secrets pour nous. Nous sommes partout présents à travers le monde, comme des frères, depuis des millénaires !

    Non, ce sont alors les moutons de Panurge qui crament. Ceux forcés de l’être, afin de vivre en paix. Non, ce sont les votes, sortis des urnes repues, qui flambent inutiles, désabusées de s’être trompées de notables et de panégyrique, elles sont jetés, sur ces 10 tonnes de drogue de pilules et de kif que la Douane ventile pour souiller les nuages du ciel. Ils vont les saouler les et se plaindre qu’il n’y plus de pluies après pour arroser les fermes du royaume !
    Médusées, bêlantes, bégayantes même, les brebis et les agnelets seront épargnés cette année ! SOS, les femmes et les enfants après ! Sauvés par leurs pères cornus. Les victimes de l’Aïd s’apprêtent au sacrifice sublime. Leurs âmes s’élèveront de chaque autel avec les millions de vies qu’on leur ôte et que l’on offre aux fêtes cannibales ! On tue sans que cela ne soit un crime.

    Ça pue ! Ou que ce sont les odeurs des noyés qui nous arrivent des côtes. Par vagues, des bateaux livrent les fugitifs à la mer. Ils ne voulaient pas vivre sous le joug d’un tyran assyrien qui défend ses avoirs et ses frontières…Seulement son pays ? Je ne m’y connais pas en politique, je n’ai pas d’opinion. Ni certitude aucune, je suis un simple curieux Ça tombe comme ça, dans l’escarcelle des informations ! Ces hordes vont aller verdir l’Europe ! Overdose et craintes des extrémismes forcenées et de leurs caricatures pseudo musulmanes ! L’Europe qui a échappé de peu au nazisme sera islamisée…de travers ! Moi, le rat du jardin, je suis couché sur le dos, je m’en fous, je suis laïc…Mais, il y a toujours cette odeur de cadavre, autour de moi ! Ils puent, les voisins ! Les pauvres riches d’Europe vont payer pour devenir les sujets du roi d’Arabie !

    Non, ils ont sombré dans les eaux, en martyrs. Les riches du nord, veulent qu’on galvanise les requins et qu’on aiguise leurs dents. Alors, aucune odeur d’émigrés arabes ne viendra plus polluer les cités civilisées et leurs belles identités !

    Seulement…qu’y-a-t-il face aux hordes barbares qui infestent la Boucherie ? Le nouveau nom de l’Orient, est l’Oilland. Oil, Land, comme vous l’avez compris. Voilà des nations, des états, des pays, que l’on déchire pour que vive, superbe, rebelle, l’étoile de David, (le père de Salomon qui savait parler aux bêtes), la démocratie de Yahvé !

    Dans les pays, que les puissances se disputent, on cherche des bailleurs de fond. On veut savoir qui va réparer les dols, les désastres et décombres. Les morts de parmi les rats, nos blessés, on n’en parle pas ! Qui sera le prochain président du Globe et l’élu du Yahvé étoilé. Surtout pas un musulman aux States ! Vient d’annoncer un docteur ? Un retraité, brun et grisonnant comme Obama. Ne sait-il pas que Barak est né un peu musulman…Si c’étais moi qui l’avais dit, madame, on m’aurait pendu ou arraché les dents…un rat sans dents…Vous vous imaginez un rat, sans dents ?
    J’ai commencé à rêver mais je fais des cauchemars. Des séquences disparates, sans queue ni tête, comme ce texte plein de parfums, que vous ingurgitez ! Maman, c’est loin l’Amérique ? L’Algérie, me manque, papa ! Nage et tais-toi ! Je ne sais pas nager ! Bois !

    Une odeur de cadavre, sature la maison et se concentre dans l’air, pour me torturer, là où je suis étendu, sous le balcon. Je n’arrive pas à respirer ces fleurs de jasmin jaunes. Ça doit être la tortue ou l’un des chats du jardin qui a crevé. Etalé entre les plantes qui le veillent, (chacun son paradis), c’est un rat qui est là, monsieur le ministre, c’est un rat qui vous parle…Zut, vous ne m’entendez pas !

    C’est un vieux, sans queue, qui s’offre à la nature. Pelé, de vagues poils en érection, s’agitent sur ce ballon glabre, plissé de rides par endroits, qui ne se relèvera plus ! Des nuées de moucherons flottent sur le magma putride. Même s’il grossit encore, il ne bougera plus pour les chasser. Mais, s’il est mort, d’où vient alors sa voix ?
    Des escouades de vers, des chenilles, couleurs de glaise, rampent en s’accrochant aux loques de l’épave putréfiées, chassant les puces qui ne boiront plus de ce sang, cette glue gélifiée. Difficile de l’observer et de le décrire plus encore, sans vous faire vomir. Entre temps, je retiens ma respiration. Sauvez-vous, les puces, c’est la peste et la contamination.

    Faut-il prendre des gants pour le ramasser, le mettre dans un linceul de plastic, lui offrir un gite et le couvrir de terre, pour que cessent ces pestilences qui inondent l’espace et asphyxient la ville ? Lui édifier une sépulture, là au jardin qui l’a vu naître, un requiem tout près du palmier dattier du souvenir qui le voit disparaître ? Ou le jeter, carrément, dans la poubelle publique ! Merci ou pardon les gars ! Ou dans ce terrain vague voisin où règne en princesse, cette inamovible et entêtée pisseuse de chienne ! Au milieu de ses flaques et des crottes nauséabondes qu’elle ne cesse de ‘’pondre’’ et d’étaler pour marquer n sa réserve, son territoire ! Un jour les rats vont me venger. La mairie faute répondre à quête de protection, va récolter le pire. Elle devra s’affairer avec la rage et le ministère aura la peste à gérer !

    Ou que ? Faut-il lui verser de l’essence dessus et faire une chaâyla ? Brûler le jardin et se risquer d’incendier les voisins ? Juste pour en chasser avec les restes loquaces de cet horrible cadavre et ses parasites, les champignons, les odeurs et les insectes de cette abominable, innommable ville ?
    A force de voir dans ma jeunesse des films hindous, je commence à comprendre la métempsychose et la migration des âmes. Si ce rat de ville, à la mèche blanche, était un rat des champs, un cluster rural de la région, pourquoi lui demander de comprendre plus qu’il ne peut ou ne veut faire ? Son alter ego batailleur, casseur et saboteur, comme un sadique syndicaliste, est un rat de ville ! Non, c’est un chat, bas, ou un chien méchant, masqué ! Il vient faire le pacha sur ces quartiers antiques ! L’air amusant et goguenard, hautain, incivil et peu serviable, il est inefficace pour l’ensemble, utile pour les siens et son dernier karma. Son âme, plutôt que de loger dans un boxer ou un sloughi, comme son copain, va habiter un buffle ou un singe, c’est plus conforme et plus élégant !

    Le karma, ce n’est pas une fable ! Les animaux parlent ; ils ont aussi une âme qu’on ne saisit pas. C’est quelque chose de mystique, de philosophique et de sociopolitique à la fois ! Ils viennent de nous, ou vice-versa, on provient des mêmes poissons et reptiles pour rester en paix avec les ‘’évolutionnistes’’ ! Je n’ai pas dis de rester en paix avec les ‘’évolués des sionistes’’ ! Ceux-là, ils ont un peu de retard, avec la ratitude*! La ratitude, la négritude, ce sont des attitudes et des aptitudes, propres aux identités ! La francitude étroite, a contrario de l’humanité élargie élaguée, sont des paradoxes aux antipodes l’une de l‘autre. La marocanité, il faut un gué pour y arriver. C’est un semblant que l’on colporte ! Bref encore, ce sont des phases, identitaires, génétiquement fausses, égocentriques, fanatiques et historiquement controversées. Des portes spatiotemporelles étroites, à un seul sens ! On en sort, on n’y renter pas ! Ces motifs de guerroiement, de jalousies et de haines, sont palliatifs, juste convenables pour dresser les un contre les autres, bons pour dresse des papiers d’identité ou pour voter contre les étrangers et les autres races animales, dont celles des…rats ! Vous m’avez compris ! Si vous avez lu jusque là, à travers les méandres des partis locaux et de la politique étrangère, puis suivi les périples de la pensée ironique, erratique, étatique, et érotique du rat, si vos méninges suivent encore les hics labyrinthiques du rat mourant, c’est que vous êtes vacciné et vivant. Foi de médecin et viscères de ramadan !

    Le karma, il faut bien y revenir, c’est le secret de ce monologue du rat, ce sont des étapes de la vie animale dans la nature des hommes.
    Sous l’hologramme d’un âne, issu d’une caste supérieure, celle d’un crocodile puissant, d’un bœuf cornu ou d’une brillante guenon, qu’il faudra démarier pour l’épouser, on perce le secret de la politique, le cours du lit de ces oueds sahariens, qui ne jette dans aucune mer…Allez comprendre la symbolique ! Aucun mal en ce qui me concerne. Aucune duplicité, les rats sont polyphages et ouvertement, vertement, polygames. Jamais polyandres, ils se tuent pour ça ! Cet état ne joue pas sur leurs accessions professionnelles, sur leurs facultés et leurs ministères, comme ils ne démissionnent jamais pour ça ! Sauf qu’on ne peut ne pas appliquer ces vertus animales à l’espèce humaine. Du moins ouvertement. Jean De La Fontaine, l’homme aux fables, m’aurait nobélisé en appréciant cela ! La sagesse des singes, l’intelligence des rats dépassent tout cela. Chez les rats, dignes de ce nom, c’est chose commune que de changer de terrier quand on quitte le nid, pour nider ailleurs. Nider avec un D ! Et chez les chiens, on s’attache à la niche où le maître nous alimente et nous enchaîne.
    C’est donc un vieux rat, sans queue, qui s’offre à la nature. Un don de soi, une ristourne, une obole finale ? Celle-là est une souris grise aux yeux de prune. Elle ne se lasse pas d’aiguiser par ses ardeurs son vieux chnoque de compère. Telle cette guenon et son macaque de singe, blasé et mou, qui lui sert de compagnon…

    Moi, le rat de service, je survis et je m’efforce au respect de la vie, aussi basse et infime soit-elle. Infimes, infirmes que sommes-nous déjà, devant les gens huppés ! Que sommes-nous devant ces ministres universitaires, qui font la pluie et beau temps ? Ceux qui font la chasse aux patients et aux médecins. Que sommes-nous devant ces riches kifards* ? Ceux, puissants d’Europe ou plus véreux encore, d’Amérique ? Presque rien ! Nous sommes de petits mammifères, arriérés et démunis, criblés de dettes et on a tout vendu ! D’autant insignifiants devant les démons, les titans, que les dieux de l’olympe et les extraterrestres de fiction.

    Tels des moucherons, nous autres rats, somme incapables de saisir les messages ou de sentir la présence des autres créatures célestes ou de l’espace qui nous entourent !

    C’est ainsi que je regrette d’avoir tué les sauterelles qui narguaient mes efforts et mon bien, mangeaient mes jeunes plants de glycine et mes bignones ! Alors que c’était là que j’habitais, entre les pots, j’avais deux foyers ! L’un de jour et l’autre, vous comprenez ?

    Pourtant dans ce jardin-là, où je suis né, sous la houppe du strelitzia, il n’y a ni poison, ni insecticide ni mort-au-rat ! Les oiseaux et les plantes, sont nourris à l’air libre. Arrosées très cher, les plantes poussent au naturel, sans ferment ni engrais autres que la terre de Moulana et le soleil de Sidi Rabbi.

    Moi, le vieux rat qui se dorait au soleil, voici mon exorde, ma recommandation. Oui, il faut que les jeunes rats cessent de me piller et de râler ou de crever devant ma porte ! Qu’ils aillent en vacances ou en exil économique, en Europe ou en Amérique ! Mais ces bons et heureux jeunes rats, vont servir ailleurs, alors qu’on s’est largement dépensés pour eux, pour les éduquer, les former et les faire grandir. Ils iront enrichir encore plus ces autres sphères. Ces cancrelats racistes qui me donnent le cafard.

    Et dire qu’on ne mange, que leurs restes, ce qu’ils ont goûté ou à moitié jetés aux ordures. Alors, les rats expatriés, les mulots émigrés, ceux sortis des urnes, ou qu’on parachute, se vendent contre facture !

    Faut-il les laisser fuir ces guerres allumées, ou les garder où ils sont pour les griller, les cuire et les pulvériser ? Qu’ils restent sous les bombes obscures et qu’on n’en parle plus ! Nous sommes innocents de leurs sorts et de leurs destins. Cependant, mourir ainsi déportés par la honte, celle de nous quitter, après leurs tristes méfaits, est un piètre sort pour nos jeunes rats. La justice fermera les yeux ! On leur pardonnera; mais qu’ils restent et qu’on leur donne une tâche au jardin, notre petit Eden. Des militants et des résistants ! Ils poinçonneront de leurs dents, les billets et les cartes des nouveaux élus qui s’amènent.

    Le ventre tremblant de secousses, les membres qui fourmillent, la tête tombante, les yeux mornes, les oreilles pendantes, il est là, attendant le temps, le destin, le hasard d’une fonction d’une nomination, ou qu’une jeunesse vienne le réanimer pour reprendre son rôle de mordeur et de fécondateur, tous azimuts !

    Dr Idrisi My Ahmed
    Kénitra, le 23 septembre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE A MOISE !
    JOURNALISME VÉREUX: LA LEÇON DES GENS DU MONDE HEXAGONAL

    En partage, Salut et bénédictions à Moïse !

    Je réponds à votre post du dessus où vous me dites :

     » Non, désolé, Dr, seul le peuple marocain peut se sortir de ce système antique. Révolution, comme jadis en France ! ‘’ ‘http://lnt.ma/blog/fahd-yata/

    Vous disiez , là aussi, Moïse :
     » Quand apprendrez-vous enfin à critiquer et à protester contre le régime moyenâgeux qui oppresse et ruine le Maroc ? »

    On s’est plaint à qui ? Dites-le moi, franchement, Moïse ou Moshé, à l’hexagonale, sans tergiverser ni louvoyer ?

    Et qui sont ces prophètes, ces leaders et ces maîtres hermétiques, qui selon vous, vont nous pousser à l’Exode libératrice sinon à la sombre et cruelle Révolution? Moïse au nom prophétique, sans polémiquer, n’avons-nous pas d’autres moyens et voies de changement, depuis les retours de Si Yousfi et Serfati et ces autres organismes et marques d’évolution du pouvoir ?

    Parlons des médias et des journalistes hexagonaux et autres ! Sont-ils, aussi honnêtes que diserts, désintéressés, capables, compétents et loyaux, à vouloir nous faire du bien ? En fait, à nous déstabiliser, misérables que nous sommes, à végéter sans pétrole, ni techniques à vendre ni argent ? Vous le pensez ainsi, Moïse, n’est-ce pas ? Dites-le sans fourberies, vous ne seriez pas heureux de nous voir garder entiers nos malheurs quotidiens ? Pauvre de nous, nous ignorons, comme des ingrats, nos discrets bienfaiteurs et nos donneurs de leçons du Nord. Pervers et malicieux ! Fainéants dormeurs sur nos pelles dans les tranchées de l’histoire et notre île ensablée, au milieu des tempêtes du globe. C’est ainsi qu’on nous caricaturait du temps du protectorat. Dormeurs sur nos lauriers et nos branches d’oliviers…ou aux parlements vous croquez le topo Moïse, comment déjà ? Ça doit être un pseudo, faussement sémitique, pour tromper le forum et faire diversion !

    Oublieux des champs de guerre, nous restons vigilants et nous nous y dépensons ! Oublieux volontaires des chants de guerres, nous voulons la paix, par conviction et par économie ! Tiens, vous me comprenez-là ! Nous avons fait notre choix. Il en rapport avec une longue histoire, atavisme ou impavide génome, celui d’une vieille nation. Un pays du juste milieu, qui n’aime pas les extrêmes ni leurs cruels ou stupides, voire fanatiques dépassements ! On ne sait plus qui pousse qui et pourquoi en arriver aux limites cruelles et aux sales guerres du pouvoir. Seulement, curieusement, là au milieu de ces champs pétrolifères et en face de la Palestine. Un pays complexe, que le nôtre, Moïse, vous le savez et vous voulez le sauver. N’est-ce pas ?

    Qui que vous soyez, merci de votre persévérance et de vos persuasions ! Car vous y répondez là, à toutes les interventions. Un pays donc, hélas de massives différences, mais d’union, qui a connu depuis des millénaires ce qu’est un melting-pot et biens des civilisations ! Une nation qui a ses folklores, ses us, vous en êtes témoin, un Etat qui a du chien, des chefs respectés, souvent craints, comme la bonne Justice, et que sont les Rois. Même si on les dépose, on les ramène, avec le prestige qui leur revient. Mohammed V, le salvateur des juifs, l’unioniste des arabes et des musulmans… ? Et nous autres, qui par culture, identitaire, restons leurs amis, réservés.

    Oui, car nous ne sommes point d’accord sur les crimes opérés et les errements esclavagistes et coloniaux, les murs, l’apartheid et les bannissements…en prison ! Des exactions nazies et cruelles, subies par les nôtres, en leur nom. Des excusions et des hérésies commises, au nom du sélectif, du sublime et vieux peuple et son hermétique et clanique religion! Ce n’est pas à moi ni à un autre, de corriger l’histoire des souffrances, de reconnaître les droits, ni de méconnaître les compétences ou des crimes des peuples d’Orient ! Je ne suis qu’une simple personne, sans poids ni écoute partisane ou politique. Et moins encore, un donneur de leçons. Surtout en matière de politique, de sécurité, de guerre ou de religion.

    Mais nous partageons la Bible en l’essentiel, l’unicité du Créateur. Si vous êtes hébraïque, j’omets volontairement et par respect, d’écrire Son Nom!

    Notre nation, notre peuple, ne veut pas ventiler, les siens, quelles que soient leurs attaches et leurs convictions, quels que soient leurs styles et leurs genres, il les reçoit avec tous les honneurs et l’hospitalité en sus ! Et cette particularité, devenue un legs diplomatique, est enseignée, culturellement, sous la conduite de ses Rois (honnis par certains étrangers) et sous la houlette de sa civilisation ou de sa principale religion. L’Islam du juste milieu, que la Paix soit ! Cet Islam, qui a remplacé comme victime expiatoire, les Noirs, les Jaunes et les Juifs ! Passons…
    Oublieux des haines et des colères des arrogances et des mépris, de l’hallali et du tocsin, de la poudre et des poisons, jetés sur nos têtes rifaines, par les avions…oublieux des chants des sirènes et nos simples petits champs ! Question de guerres, le Maroc a déjà trop donné, des comptoirs aux colonies et lors des guerres européennes, mondialisées, qui auront tué des millions de Juifs et d’Africains, au nom de la Liberté. Des libertés de leurs maîtres blancs, éternellement en expansion dominatrices et en conflits d’intérêts !

    Machiavélisme ?
    Noé, Moïse, David, je confonds nos célèbres cousins !
    Tous des prix Nobel de la Bible et des palmes académiques !

    Oui Moïse, peuple, partis, makhzen, monarchie, nous devons évoluer et nous améliorer nos gestions, pour faire cesser les injonctions des vôtres ! En restant, fidèles, fixés et adaptés à l’essentiel de nos fonctions. Mais, il est temps que les parangons, les moniteurs qui ne manquent point d’erreurs de jugement, ni de critiques déplacées et outrées à nos dépens, comprennent et qu’ils nous lâchent ! Ils nous barbent et montrent leur stupide et exécrable inculture quand ils ignorent, volontairement ou pas nos progrès réels et certains ou nos limites ! Il est bon qu’ils pensent à nous, sur les autres plans ! Ces insidieuses semonces et ces appels perpétuels à la révolution, profiteront à qui donc ? A des ‘’agitateurs humanitaires’’ ?

    Qu’ils regardent à côté et qu’ils analysent ce qu’ils ont fait opérer ailleurs ! Les états bouillonnent et les crimes humanitaires, ces guerres exportées et induites, desservent l’humanité. On ne fait rien pour rien. Ce n’est pas à des loups qu’on apprend à hurler et les hiboux, ont massive presse chez la Fontaine ! Ils crient pour une ferme ou ergotent pour une vente de livres, de bateau ou de poissons !

    Il y a des intérêts cachés derrière toute velléité de guerre. Pour les âmes élevées, ce ne sont que des affaires ! Des bonnes, car, ils ne voient pas les tourments, mais les revanches. Ils négligent les morts, les souffrances et les blessures, qu’il est bon pour eux de comptabiliser des milliers ! Ça devrait servir de slogans de vente, de motifs de satisfaction et de boniments dans les prospectus et les livrets de vente des armes qu’ils façonnent! Ces ‘’anges’’ ignorent les catastrophes humanitaire et les infrastructures, pulvérisées, que laissent dans les cités leurs bombes et leurs engins…Ce ne sont qu’autres champs d’investissement, de crédits et de reconstruction, pour les leurs, qu’ils pensent. On leur vendra ici et là, entre fidèles clients et bons ennemis. Les armes, les médicaments et le ciment…

    A l’origine, le mot révolution, veut dire changement, étape ou période, révolue ou à dépasser ! Sauf que cet appel de changement, que vous prônez, est un appel, non point aux valeurs, des sermons pour le changement éthiques ou la révision des lois, mais une incitation au meurtre des foules inermes et à la destruction ! La révolution est une guerre civile. Un suicide collectif ou clanique dont personne ne connaît les limites ni les dégâts collatéraux ou les débordements. Et ça fleurit dans la région. Là, comme par hasard, où il y a des relents de frontières, des lancinements de fractures entres gens et régions et des reliefs, des restes indigestes de colons !

    Alors halte aux gestes bellicistes incessants, sous-couvert de conseils citoyens ou de morale civique ! Basta aux dispendieux dégâts ! Ou barka ! Comme on le dit chez vous, n’est-ce pas ? Si vous êtes un agent actif, couvrant ‘’l’affaire’’ de la région !

    Halte à ces guerres insensées, faute de discussions d’écoute et de franche évolution. Halte à ces affrontements, faute de concessions. Halte à révolutions perverses, semées par des criminels et des ingrats. En Orient et en Afrique ! N’ayant qu’une vie, chaque personne est en droit de détester la guerre. Chez soi ou ailleurs. Et là, sur le forum, on s’entend dicter d’ailleurs de faire la guerre aux siens ! Parce que ces journalistes ont écrit des brulots mortels et qu’ils menacent de faire de plus pervers et plus outrageant !

    Dites-le autour de vous, Moïse, je vous vois parler, écrire avec opportunité et logique, doué d’une relative politesse et d’une maîtrise des mots et de soi, mais particulièrement tenace dans cet engagement ! Dites-le aux vôtres, Moïse ! Quels que soient votre nom, votre salaire ou vos instructions. Dites-leur que les marocains veulent la paix, avec soi et tiennent à la consolider partout dans la région. Et que les voix du dialogue, des mécontents ou de l’l’opposition, se multiplient et ne manquent pas !

    Il est temps pour nous de nous développer, à l’instar des Juifs, des Occidentaux et des Asiatiques, malgré les contraintes qui attristent nos fantomatiques. Et ce face aux scrutateurs et aux vigiles, mercenaires, bénévoles, de l’humanitaire.
    Dormeurs de la caverne, où étiez-vous du temps de Tazmamarte et des socialistes qui sombraient dans les geôles et les bastions ?

    Muizo, pour qui sont ces messies qui sifflent sur nos têtes ? Je plagie pour poser la question et plaisanter à la fois ! Qui sont ces messies, néo libérateurs, auxquels nous faisons si pitié, au point qu’ils nous veulent nous inoculer une Révolution ? Une guerre ‘’civile’’ est meilleure pour eux, car elle nous grillons et cuisons dans notre propre bains d’huile. Veulent-ils nous libérer, gratuitement, ou ont-ils des idées derrière la tête ? Vues leurs insistances, leurs implications dans nos affaires, qui ne sont que manipulations.Et, pour nous, malgré notre relative indépendance, acquise à grandes concessions déjà, nous restons ouvert et coopérants ! Oui, à l’endroit de nos indécrottables, pervers et pernicieux colons historiques, devenus par la grâce de l’intelligence et de la mondialisation, nos partenaires puissants. Mais, parfois la langue leur fourche et ils deviennent indélicats.

    Moïse, j’ai toujours aimé revoir ce film, dont je connaissais, déjà enfant, la filmique version. Moïse sauvé des eaux ! Moïse, sont-ils si purs, nos inducteurs, nos instructeurs, quand ils s’immiscent dans nos questions et nos affaires ? Qu’elles soient sombres ou claire ? Citez-moi un pays où tout baigne et où tout a été de toujours été limpide et net ?
    Moïse donc, fort de son soutien au palais du roi, Ramsès et de sa sœur pharaonne, (dont j’ai oublié le nom), s’était occupé alors des Juifs, de leur libération, quand il reconnut sa filiation.

    A quoi doit on la reviviscence de celle belle épopée, libératrice des Juifs et assassine des Pharaons ? Ont-ils, nos contemporains bibliques, Moïse, une baguette divine pour nous diriger, hors de notre Egypte de prison ?

    Là où esclaves, sémitiques-impurs, fruits bariolés de multiples orgies et diverses origines, nous végétons, sans droits ni considérations des ‘’puristes’’ de tous les bords,dont vous êtes l’échantillon ou le générique ! Avons-nous besoin d’alerter tous les humanitaires du globe ? Leurs échos tapageurs et leurs alter egos des médias ? A les faire venir, nous encadrer et se produire, ou se parachuter en notre Libye du couchant?

    Comme les Quatre Cavaliers, veulent-ils nous sauver de cet Apocalypse ? Hâter la fin du monde, juste pour nous secourir de ces bavures dépensières ? Révisables et prévisibles, parce que, pour évoluer malgré les temps durs, ça peut se réaliser et ça se doit !

    Les Mercenaires inconnus, vont venir nous sauver, de nous-mêmes, par nous-mêmes ! Là, dans cette île saharienne du Maroc ! Là, où la paix règne en maîtresse ! Touchons du bois. Enlève ta kippa et montre ta tête, pour qu’on la touche afin de te croire ! Là aussi au Maroc, où se joue, avec une vigilance quotidienne, la sécurité de l’Europe. Ce bastion fermé, comme la sécurité de cette vulnérable et volcanique région ! Là, vous insistez, vous nous en voulez et vous requérez pour nous, une révolution ? Ah ! Malgré notre opposition à l’idée et aux projets anciens. Là, au milieu des ténesmes et des exactions daéchiques, vous le faites, gentiment, froidement, pacifiquement, gratuitement ! En vous permettant de vous investir dans notre destin? Non sans blagues ! Restez cool !

    Alors, alarmez, les humanitaires et les scientistes, les magiciens de parmi les spectres, dites-leur de nous venir en aide ! Nous voulons la paix ici et à jamais ! Nous refusons de retraverser les rapides du Nil, Moïse ! Non aux fantastiques rêves ou à la fantasque et première injonction, venue de nulle part.
    Dès lors, Moïse, toi qui est si près de Yahvé, comme Abram ou Ahmad, toi avec Issa, le toujours vivant, avons-nous besoin d’un nouveau messie ? Aussi sacré soit-il pour nous faire la dictée et nous faire honnir la paix ? La quiétude au sein d’une monarchie exécutive, en instance de devenir parlementaire ! Hermétique messager, Moïse masqué, tenace, s’agite et répond à tous les appels, dans cette foire et tribune, avec tant de persévérance, qu’on dirait qu’il veut fondre le Veau d’Or…Et à nous en donner à faire des pièces !

    Doué d’une belle langue, celle qu’Aaron, Haroune, prêtait à son frère Moïse son verbe ! Moïse qui devait bien penser, bégayait en public, il était mauvais tribun et ce n’est pas vôtre cas, car vous tenez tête ! Haroune, le frère de l’agitateur prophétique, avait une mission d’accompagnement de son frangin. Notre Moïse du forum, est un agitateur discret, et il ne se cache pas ! Quelles libertés que nous offre, ici la presse, malgré les dires !

    Après bien des siècles, avons-nous besoin des conseils du Moïse du forum, ou de ses Tables de la Loi ? Pour diviniser, divaguer, sur la question des dessous-de-table des journalistes, ces lèse-majestés. Ou pour deviser sur l’achat de leurs silences, comme tactique policière…Et puis d’ignorer leurs déclarations, de pigistes piégés et indélicats ! Qui est derrière-eux, qui a été derrière eux, qui sont leurs clients et vrais commanditaires ? Ils ont bien un agenda, un dogme, un credo, une finalité enfin ! Roulent-ils pour les principes, y croient-ils vraiment ? Ou qu’ils roulent seulement, pour de l’argent, comme beaucoup naturellement. Mais, il y a la manière et la manière, et l’éthique est en dedans.

    Qui nous en veut à ce point, pour en être si malade, pour nous pousser, non pas vers la paix, mais sur le suicide du pays, par la révolution ?Telle est la question cruciale ? Un tas d’ennemis qui refusent que l’on soit une Nation, forte, capables, unie derrière un homme-symbole, un roi et un décideur à la fois. Un homme proche du peuple, qui croit en Dieu en sa mission, en un territoire uni, qu’il défend, comme on veut et comme il se doit.

    Non, Moïse, la Guerre de Sécession ne viendra pas des marocains ! Nous sommes les premiers à reconnaître l’Amérique et les premiers à lutter avec l’Europe pour les valeurs modernistes et libérales communes. Nos ennemis, nos adversaires, partiront un à un, même s’ils laissent des disciples imbus de récriminations. Et,en paix unis, libres, nous resterons !
    La paix et les libertés. Celles qui se posent, dans cet article en question. Laissez la France heureuse. Elle n’a pas besoin de s’ingérer, ni par ses filiales dans nos affaires, ni à chaque fois qu’un dilettante, un opposant chicane et en veut au système et à son roi. Une occase pour grossir les affaires, en faire l’objet de rencontres d’états, pour se défendre des diffamations et y mettre un terme, un prix, à leur fin par un contrat d’achat, complaisant. Des cas de diplomatie, parallèle ou ordurière, comme celle de ces gens, on n’en veut pas! Même si, à la limite, se défendre par tous les moyens, reste un droit.

    Nous somme lassés de nous mettre dans ses sombres affaires qui ne la regardent pas. Laissez l’Algérie-sœur, heureuse aussi, dans l’entêtement de ses heureux chefs et maris ! Nous, la sultane de la diplomatie française, nous servons d’épouse racoleuse ou de pute de relais, souvent larguée ! Bof à l’idiot qui sortit ces insanités à notre endroit.Avec ces malfrats et leurs manigances, on nous pousse à nous renier, ou à douter de la bonne France, de sa place pour nous, et de celles de nos autres amis ! On nous pousse à tomber dans l’animosité entre voisins, ou à chuter dans les pièges tendus, de la subversion. La vôtre de pernicieuse, Moïse !

    En conclusions. Nous allons à notre rythme et selon nos moyens, dans notre système ou la grande majorité détermine ses fondements et ses lois. Nous voyons ce qui se passe ailleurs, avec les pays en situation de guerre et d’éclatement. Et nos frères de partout, sur les berges de la révolte et du suicide, là autour de la Méditerranée, attendent la compassion, l’entraide pour le travail commun et le développement. Ils veulent tous la sécurité, leurs droits et la paix.
    Pourquoi dès lors, vouloir susciter chez nous la sédition, Moïse ? Parce que deux comparses, veulent vendre des pages sur nos secrets ? A l’instar de ces écouteurs du Web, qui ont jeté sur la toile les secrets de tous et de partout ! Avec quelles conséquences ? Je ne saurais le dire, si ce n’est qu’ils seraient à la recherche de havres de sécurité.

    Je pensais que vous sautiez du coq à l’âne, en prenant le tremplin de ces scribes du Journal le Monde, pour sauter dans la mare nostrum de notre système monarchique. Mais, les interférences se relient. Leur reddition, leurs aveux de principe, sont une reconnaissance qui les grandit. Et, ils l’ont fait et devant la police française, largement reconnue. Ils l’ont fait, mercenaires au poing ou agitateurs secrets, humanistes qu’ils seraient, en mal d’exporter leur philosophie du pouvoir et leurs valeurs de s’approprier, celles-ci. Non par chantage ou escroquerie, dites-vous ! Peut-il en être autrement ? Mais par leur opportunisme et leurs divulgations de ce qu’ils appellent des secrets, ils ont fait un commerce et un objet de chantage. Piégés ? Et puis après, c’est combien pour les écoutes des chefs d’état d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ? Pour de l’argent ou pour le simple plaisir de diffamer ? Ou par militantisme et par métier, dans ce créneau du civisme universel ! Là où tout un chacun est un citoyen du monde, quand il lit pour savoir et qu’il écrit pour communiquer.

    Après ces réflexions miennes, j’ai lu ailleurs ces titres.

    ‘’ Journalisme prédateur; journalisme rapace. Ce n’est plus du journalisme, c’est du gangstérisme. Laudateur hier, raquetteur aujourd’hui. Après tout il s’agit d’un fait crapuleux : extorsion de fonds et chantage. Laissons à présent la justice faire son travail.’’ Ça résume un peu, je crois, la situation.

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 29 Août 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MME STUDENT ET LE MONOLOGUE DE L’APOSTAT

    Philosophie, croyances et mystique,

    Questions à propos de l’X

    Amis agnostiques, nous avons été élevés dans la foi et nous n’avons nulle envie de quitter cette voie. Pour leur plaire et suivre certains courants, modernistes ou scientistes, devons-nous laisser aller notre radeau vers l’inconnu ?
    Croire ou ne pas croire telle est la question.
    Nous n’avons nul autre référentiel pour rester unis, autour de nos acquis et de nos droits. Ignorance des uns confiance aux autres, plutôt que de perdre notre identité, nous avons cru aux messages des anciens que nous ont relayés nos proches. Ne pas croire est intelligent pour d’aucuns,qui trouvent la crédulité naïve, déplorable et dérisoire. Celui qui peut à peine se situer et savoir ce qu’il a en dedans, aveugle qu’il est, comment peut-il accéder à l’universel, à ce qui échappe à nos sens restreints ?
    Etre ou ne pas être est dépassé :Un : qui sommes-nous ? Deux : pourquoi guerroyer ?
    Il est là et Il nous regarde, force est de croire en cet ‘’X’’, l’horloger des classiques. Le Concepteur, l’Architecte qui façonne le système, sans être vu, nous pousse à l’admirer sinon à louer son œuvre. Et d’abord, à nous questionner sur ce que nous représentons, nous autres humains,à l’intérieur de celle-ci. Sans égocentrisme, que représentons-nous dans l’immensité de cet univers ? Questions banales, sans réponses encore !Ce serait stupide comme dégâts que seule la Terre, cette poussière de l’univers, soit la seule habitée. Et il serait grossier de croire que les humains soient les plus parfaits des êtres, ou qu’ils soient, les seuls à habiter cette éprouvette Terre, au milieu de ces milliards d’étoiles et de galaxies.

    Recherche de l’Indétectable

    Je trouve des idées, j’y réfléchi et j’en rajoute au fur et à mesure que je les écris. Je les oublie rapidement pour en développer d’autres, espérant trouver, chez moi, en moi, ce qui n’a pas été dit. Or, je me leurre. Il n’y qu’à boire une goutte de cet océan immense de textes et de livres, pour s’emplir et s’enivrer de connaissances sans limites. Les mots partent sans laisser d’échos dans un trou noir. Un puits indécelable,sans mémoire.Dans cette quête empreinte de mysticisme élémentaire, je me permets de croire que je trouve de Dieu partout,en cherchant d’indirectes traces. Des indices, des traces, est-ce scientifique. Foi et sciences s’opposent souvent, mais pas toujours. Il y a des supra sciences, des sciences parallèles, peu orthodoxes, pour relayer les convictions et les doutes, et d’abord, la métaphysique.

    La recherche continue

    Alors que la terre, se déchire corps et âmes, face aux délires meurtriers des uns et des autres, fanatiques et terroristes, mus par des revendications territoriales, religieuses et politiques menacent l’existence même des religions. Ces religions et ces pays, dont l’islam, est la victime exutoire de ses factions exacerbées, si ce n’est de l’extérieur. Leurs ennemis et leurs adversaires, s’ils n’en jouissent, satisfaits de leurs déboires, ne peuvent les conseiller ni les arrêter de le faire. Chiites, sunnites et daéchiques se déchirent et entre-tuent, face au monde et devant le monde ahuri. Ils exhibent à nous en faire pâlir, leurs sauvageries réflexes et leurs colères héréditaires! Mme Student entre en scène et se pose des questions existentielles et mystiques au milieu de cette détresse d’enfer.
    S_ Y a-t-il quelqu’un là-haut ? Au secours, y a-t-il quelqu’un là-haut, pour descendre nous sauver ?
    (On eut cru entendre la crémaillère d’un microscope ou d’un télescope se rapprocher avec au bout un œil immense qui observe avec curiosité une cellule sanguine de fourmi ou un gamète, en train de bouger sa queue…Des perles d’eau glissent sur le flanc de la baignoire, comme autant de spermatozoïdes caudés de flagelles. Elles courent vers le caniveau qui les aspire. Le déversoir commun à toutes nos humeurs, celui où finissent et convergent nos digestions et nos sueursde conquistadores.)
    S_ Puis-je te parler sans te fâcher ? Là,franchement, sans que tu ne me prennes pour une démente, un apostat ou un vil agitateur ? Jeune encore, à Fès, je te priais en minijupe..
    D_ Dieu te voyait dans ta nudité. Moi, ça ne me gêne pas ! Mais fais attention aux autres, ils guettent et veillent ! Si tu ne peux être discrète, sois muette, car ils t’observent!
    S_ Les anges ou les démons, les voisins, les scanneurs des cafés ou la police ? Eux tous ?
    D_ Dieu n’est pas un délateur et les prophètes ne sont que des avertisseurs. On ne peut rien laisser filtrer ! Par éthique, par correction et par démocratie !
    S_ Juste ciel, ça c’est de l’équité.
    D_ Bien ! Quoi, d’autre, maintenant que je suis là !
    S_ Alors on m’écoute, on me surveille. Des drones, des satellites ou dans le phone ? Ils m’épient et me guettent ! Ce n’est pas une sinécure, ma vie n’est pas une fête! Ils n’ont rien à y gagner, je crache tout ici !
    D_ Ah Bon !Vas-y ? Parle !
    S_ Ma vie est à eux. Ils ont décidé ainsi ! Destin et libertés c’est de la foutaise : j’appartiens à l France, à l’Espagne, aux créditeurs des banques ou à l’Amérique. Aussi, je vais changer de pays pour ne pas m’attirer leurs foudres. Infiltrée,jevais aller habiter chez eux ! M’y installer et me faire naturaliser, car je n’ai pas de problème de couleur ! Peut-être qu’un jour je serais leur présidente. Après tout, je suis moins noire qu’Obama et moins conne que Bush. Quitte à devenir nasillarde, je peux passer inaperçue aux States ! Mais je suis marquée ! Je suis de la race trahie, celle que l’on pourchasse partout et que l’on brûle pour ses idées, sa couleur, sa religion, sa terre, sa pauvreté ou son pétrole !
    D_ Non, non, je suis là, je te protège ! Mais, je te sais nièce du maréchal Lyautey ! Pourquoi craindre ces avanies et parler de toi comme une mulâtre ?
    S_ Qui va là ? Satan, Hollande, Nathan, Hillary, le roi d’Arabie ? C’est une voix qui vient d’en haut ou des profondeurs…Suis-je la seule qui l’entende ? Ou ne l’entendent que ceux à qui elle s’adresse ?
    D_ Les gardiens du temple vont crier, sus au parjure et mort à l’hérétique ! Je suis donc, à Paris. Il fait souvent gris, on ne voit rien dans la ville lumière. Tu connais le ciel ? L’as-tu déjà vu ?
    S_ Le septième ?Ça fait longtemps que je n’y ai pas mis le pied ! Mais qui diable es-tu ? Moi, j’ai appelé le bon dieu à notre secours !
    D_ Nous sommes si couverts que tu ne nous vois pas. Mais tu percevras, toi seule, sans torche ni intermédiaire, les lumières de mon cœur.
    S_ Ahhh ! C’est à moi que tu t’adresses ?
    D_ C’est un langage codé pour te parler, rien qu’à toi.
    S- Rien qu’à moi ! J’en suis honorée et si heureuse ! Car tu es celui qui pardonne ! Et pour t’émouvoir peut-être ? C’est ce que je veux en fait. Tu le devines, tu le sais avant que je ne le pense !
    D_ C’est une qualité et une condition pour être vraiment dieu.
    S_ Comme tu n’as pas besoin de me lire pour me suivre, ni de paroles encore pour me comprendre. Je pourrais même m’arrêter d’écrire que tu sais ce que j’allais m’efforcer d’exprimer dans cette langue étrangère que je colporte. Seigneur !
    D_ Bieeeen !
    S_ Moi, je respecte ceux qui font des films torrides pour adultes ou des jeux socio-éducatifs à l’adresse des enfants. Comme je n’ai rien contre ceux qui se bécotent ni celles s’habillent légèrement, ou qui mangent encore et qui fument, librement, durant le jeûne!
    D_ Tu parles du Ramadan… ?
    S_ Mais oui, quel intérêt ont-ils à le faire ostensiblement et narquoisement ? S’alimenter pour s’alimenter est un droit. Ne pas croire leur importe. Manger durant le ramadan pose problème à la majorité des croyants. Le faire discrètement pour ne pas gêner ni offenser personne st d’abord une politesse avant de faire du contraire une pratique offensante. Quel mal y a-t-il à respecter avec dignité et neutralité cette majorité de conservateurs et de croyants ? Que perdent-ils donc les déjeuneurs à respecter cette réserve et cette pudeur ? Sachant qu’ils ne leur en voudront pas pour ce qui leur parait être une inconduite.
    D_ On n’a pas à être juges à la place de dieu ? Encore moins à sévir à sa place, s’il en veut aux mécréants ou qu’il veuille leur pardonner !
    S_ Je reste académique, respectueuse et prudente. Conservatrice, peut-être ! Ceux qui militent pour leur cause, homophile ou anti-ramadanesque*, avec alacrité et perversité, et qui persuadés osent, ostensiblement,embêter les autres, doivent réviser leurs conduites. Car d’abord, elles blessent et humilient les autres, les jeûneurs. Ces traditionalistes, leurs pères et mères, qui se privent pour répondre à une invitation de la foi, celle du prophète et d’Allah.

    Rompre avec le jeûne

    S_ Le mois du pardon et de la rédemption. Le diable s’en va et viennent les anges
    D_ Ou celui des tentations et des transgressions, Mme Student.
    S_ Si les rupteurs du jeûne de Ramadan ont un tort, ce n’est pas celui de vouloir exciper de leurs bons droits ou de leurs libertés de mécréance et de déjeuner. Leur tord n’est de manifester, non, c’est celui de s’exhiber, à contre-courant et de narguer pour manifester. Un sport favori, la sédition pour leur plaisir orgueilleux d’ameuter les foules et pour se faire voir en train de blesser les crédos et d’être pourchassés !Ce fait de se moquer des gens qui observent des interdits cultuels, est devenu analogue à cette culture des caricatures iconoclastes, levées comme des armes culturelles pour humilier les croyants ! Un geste politisé de croisade archaïque contre les tenants d’une autre religion. S’ils ne respectent pas les autres, c’est qu’ils interprètent mal les critères d’une régulière laïcité qu’ils ne sont pas prêts d’importer !
    D_ Pourquoi parles-Tu des Croisades, Student, ça te manques ?
    S_ Par leurs actes ostentatoire, ils diffament et amoindrissent les crédos et les croyants, et se moquent des interditsque ces derniers observent jalousement. Cette piété-là, c’est leur ciment à eux, leur alliance citoyenne, celui de leur nationalité, de leur patrie, de leur attachement à la communauté qui les lie, de leur religion, de leur pays, de leur Etat finalement. Le jeûne de Ramadan, est le plus grand des symboles, l’un des axes de la religion.
    D_ Je sais ! Ma pote !
    S_ C’est tout ce qu’ils ont pour rester unis sous la bannière d’un état. Autrement, c’est tout l’édifice culturel et politique, qui s’affaisse. Et celui de la monarchie, qui n’ayant pu les protéger ni défendre ses prérogatives, qui s’écroulera ! Le Ramadan et son côté sacré, est une caractéristique dominante, un repère de leur identité suprême ! Le défier est un sacrilège.
    D_ Qu’ils fricotent discrètement chez eux, durant le ramadan et qu’ils se mangent entre-eux et même entre personnes de même sexe, ça les regarde ! J’aime bien voir ça !
    S_ Toi, je viens de m’en rendre compte, tu es le Diable, je t’ai assez vu Démon ! Va prêcher ailleurs ! Laisse-moi parler, du moins réfléchir !
    D_ Ils sont libres, les laïcs chez eux, comme les athées de toutes les religions, de manifester, sans arrogance ni mépris, afin d’exprimer leurs particularités contraires…
    S_ Mais cela devrait se faire sans irriter l’immense majorité de leur communauté. C’est le populisme qui les agite et ce sont les croyants qui récoltent la casse et les préjudices, à en devenir des fanatiques intraitables.
    D_ C’est donc la paix qui est menacée. Chic ! Je me frotte les mains.
    S_ Tes ongles, tes serres, vont te les déchirer et tu suceras ton sang, Satan !
    D_ je préfère le tien, Student, mon nouvel amour ! Et, puis je n’ai pas de sang ! Je suis fait de feu ! Tu veux que je te touche pour voir…Ah, tu brûles de le savoir !
    S_ Vole vampire dégage, va-t’en ! Ou écoute-moi en train de réfléchir, sans me déranger !
    D_ Vas y! Je jeûne ! Presque ! Hi, hi ! Tu vois, je suis venu et je ne t’ai même pas embrassée, alors que j’ai envie de toi depuis des siècles, Student de mes rêves !
    S_ Les anti-jeûnes, solidaires à travers le monde, toi y compris Satan, les poussent face aux règlements, ce que vous dites être les rigidités religieuses. Ce sont autant de coups de bélier face aux conservatismes et aux archaïsmes sur lesquels ils s’acharnent. C’est un défi existentiel des deux extrêmes, face aux principes mêmes de la religion, comme s’ils étaient mus de l’extérieur.
    D_ C’est encore moi que tu frappes ? Tu vas dire que c’est moi qui les pousse à déjeuner…
    S_ J’ai dit, qu’ils sont politiquement, poussés du dehors !
    D_ Toujours cette affaires de cons…de conspiration !
    S_Ils sont poussés de l’extérieur, comme autant d’activistes et de mercenaires,des agents de subversion, des forces obscures anti-musulmanes. Ils font des descentes pour manifester, aux lieux et aux moments et aux endroits les plus symboliques, les esplanades des édifices religieux et parlementaires.

    Bons baisers religieux

    D_ A ça, par exemple !
    S_ Tour Hassan ou tour de bises des Femen ? Tu feins d’ignorer les infos et les manifs ! Celles que tu pilotes et commandites. Ah le sombre Malin ! Basta ! Suffit ! Tu me prends pour une ignare
    D_ Tu les voies ? Tu les a vues ? Ce n’était pas fameux et trop à la sauvette. Je n’ai rien senti ! Je leur préfère les formes de J-LO et le film Much Loved d’Ayouch ! Surtout à la fin ! Au moins ça, ça me prend ! Regarde, l’Amérique légalise les mariages homos !
    S_ Ravissante Sodome !
    D_ Elles ont fait trop vite. Elles ont eu peur d’être ramassées !
    S_ Elles s’embarrassèrent comme des diablesses de même sexe ! Non pas pour le plaisir innocent ou coquin, mais pour l’acte politisé de révolte. Ça devait être des mercenaires, pas de vraies amantes !
    D_ Je connais les femmes. Des femmes bien meilleures aux actes que ces figurantes-là !
    S_ Vos diablesses sans laisses ! C’est un acte de défi public dans lequel, les homophiles des deux sexes, sont poussés. Et justement, sans respect pour les lieux qu’ils souillent et qu’ils profanent !
    D_ Alors c’est un succès pour moi ! Petits bisous aux grands effets !
    S_ Des filles renvoyées manu militari…Ou des garçons en prison ? Ça te rend heureux, le Mauvais ?
    D_ Maintenant, là sur cette place du Mausolée Mohammed V et de la Tour Hassan …Hi, hi, hi! Tout le monde doit savoir qu’il y ma place à côté de Dieu et des lieux où vous faites des prières !
    S_ Ça te rend fier et heureux, Satan, de défier Dieu ? Celui qui t’a créé, au lieu de lui demander pardon et lui vouer de l’admiration ? T’es qu’un raté, finalement.
    D_ Si je suis raté, c’est la faute à mon créateur….Hi, hi, hi ! Dis-le à ton bon dieu Student ! Toi, la fille d’Adam, qui est si parfaitement heureuse de ton argile et de ton terreau ! Au moins, Eve, elle avait la côte ! Toute nue, avec sa pomme d’Adam.
    S_ Charmant ! Je parlais des homos et non de mes ancêtres !
    D_ Oui, c’est bien ça que je veux te dire… Vous êtes homos comme vos ancêtres ! Adam a fricoté avec sa côte ! Une partie de lui-même…C’est de ‘homo-satisfaction.
    S_ Tu te plies en quatre pour me démontrer ce que je sais ! Et alors ? Tu vas me rappeler que par amour pour sa sœur Caïn qui a tué Abel…au lieu de toi ! C’était l’exception et le début de l’humanité !
    D_ Fallait-il que dieu en fabrique deux d’humains ! Ce n’était pas impossible pour lui…Hi, hi !
    S_ Et qu’elle différence- y-a-t-il là sortir l’un de l’autre, n’est-ce pas plus intelligent ?
    D_Ils sont nombreux à être solidaires face au conservatisme moral, face aux fanatismes qu’ils incriminent ! Ils ont raison ma belle Student…Ils se déterminent face au fascisme de la communauté qui briment les libertés et emprisonne les individus enter les barreaux de ses traditions et de ses interdits…
    S_ Si je te laisse parler, on va m’enfermer à mon tour et de m’enchaîner dans une tour !
    D_ Tu ne seras pas seule. Je viendrais te tenir compagnie et te déchaîner pour t’apprendre à faire le 8 de Bidar et le 69 du yin et du yang…
    S_ Satan, fait comme Ouroboros, mord ta queue ! Ou suce-la et avale ta langue avec ! Alors tu apprendras à être sage ! A mieux parler…
    D_ Je tape des mains j’adore ta réponse…Mais, je susurre plus que je ne parle. Parler les effraie et susurrer aux oreilles leur plaît. Alors, ils m’écoutent et m’obéissent, sans le savoir et sans discuter…Pas comme toi !
    S_ Je réponds en plus sérieuse…
    D_ Non je ne te veux pas trop sérieuse !
    S_ Ta vision, ton point de vue est déjà de travers. Comme tes yeux sont rouges et tes oreilles pointues !
    D_ Alors, tu ne m’aimes pas…mais, pour toi, je peux prendre tellement de formes…
    S_ Kiytek, bezzaf alik ! Je suis suturée d’en bas !
    D_ Je suis expert des choses fermées. Je sais faire avec les plus hermétiques des créatures !
    S_ Bof, au Diable !
    D_ Bien reçu !
    S_ A Malin, malin et demi ! Je te disais, que devant les séditions, les soulèvements, les émeutes et les révoltes, l’Etat se sent menacé et la sécurité est en danger. La paix est en balance, sous les contrecoups politiquesdes insurrections. Les services sécuritaires, protègent les impétrants et les agitateurs, d’abord. Car des répliques névralgiques pourraient provenir de ceux qui se sentent ulcérés et lésés !
    D- Au secours ! Pitié.
    S_ Des réactions graves pourraient provenir de l’autre bord. Ceux d’une population majoritairement blessée, prête à tout, pour défendre par ses lois, son culte. Ici de plus, il y a cette ouverture millénaire, cette hospitalité proverbiale et cette culture polyvalente. Dis donc à tes sbires et tes disciples et tes prosélytes, qu’il y a danger pour eux, quand ils empruntent des voix outrageuses, contre des gens déjà assagis et passifs, qui n’attendent que la première occasion pour répondre à la sauvagerie par la bestialité.
    D_ je vois que chez vous, le droit d’expression et celui des minorités sont morts et fossilisés ! Le chemin des droits de l’homme n’est pas encore tracé…
    S_ Hum !

    Une voix vient d’en haut

    S_ Je perçois, une voix bouleversante qui provient d’en haut.C’est comme un tsunami et des vagues de tonnerre, aggravés par une pression magnétique qui presse la tête et les yeux vers le bas. La voix est si puissante qu’elle écrase les poumons en empêchant de respirer. Elle entre avec violence dans le corps, qui en devient paralysé, tel un bloc de ciment ou de pierre…
    X_ Qui es-tu pour interpeller ainsi ? Sans formalités respectées ni voie hiérarchique ! Qui plus est, publiquement !
    S_ Tu le sais plus que moi, si tu m’as créée ! Toi qui m’as conçu et prédestiné, puis déterminé ma vie et ses finalités, que j’ignore ! Tu as construit mon corps, tu luis as insufflé son âme et élevé son esprit. Qui plus est, je ne sais rien de moi pour te répondre ! Rien de leur natures ni de leurs buts et prérogatives.Rien de leurs limites, de leurs bouts et de leurs extrémités ou de leurs atouts.
    X_ Incapable de voir plus que le bout de son nez, elle en pose des questions, la Student,pardi !
    S_ Je suis consciente et vivante sans rien percevoir du corps que j’habite ni de cette machine qui me fait agir et pousser. J’ignore comment que ça marche et que c’est fait. Sa maintenance, comme sa fin et sa naissance ne dépendent pas de moi, non plus.
    X_ Pourquoi la vie ? Pourquoi vis-tu à l’ombre de ce que tu ignores ?
    S _ Là, sur le point terre, ronde comme un bille, rongée, dérangée et explosive, perdue dans la course folle où elle tourbillonne, inconsciente, comme les hommes, avec le feu en dedans d’elle.
    X _ Merveille et petitesse dans un espace sans limite sublime, créature nouvelle du temps qui la crée en dernier et qui la consume.
    S _ Marâtre perdue entre les maux et les crimes de ses fils ingrats ! Les crimes sur ses pairs et sur soi. Comme sur ceux qu’il consomme pour s’en nourrir ! Je parle de l’homme, cet animal !
    X_
    S_ Mais, qui l’a fait ainsi, Seigneur X ? Dieu ? La nature ? Le hasard ?
    X_ Ceux qu’il tue pour se nourrir, à en devenir, un cannibale et un cruel barbare. Ses adversaires, jaloux ou simples prédateurs ? Proies les uns des autres, c’est dans la nature ! Votre nature !
    S_ Est-ce l’homme qui a fait les cycles de la vie et les moyens pour l’entretenir, respirer, boire, forniquer et manger ? Et entasser !
    X_ Il en fait un droit, une nature, une bavure existentielle, entre la destruction permissive de tout ce qui bouge et les crimes pervers qu’il s’alloue avec arrogance et superbe ! On lui doit une dérive de forcené…
    S _ Admirez les zoos et les musées, les têtes empaillées, les fosses communes, les croix de bois et les cirques en dur ! Bien sûr je ne parle pas des esclaves qu’il massacre et domine ! Juste, Il y a quelques jours un blanc de 18 ans a tué 9 noirs, des nègres dit-il, qui priaient dans une église, aux States de Barak Obama, en Amérique.
    X_ Regardez ces monstres barbares de Daech et des autres factions équivoques. Ces touristes : 28 tuées à Sousse en Tunisies ! Qui va me les payer, les ressusciter quand j’en aurais besoin… ?
    S_ Qui les a provoqués, qui les a armés et sous les ordres de quelles puissance ? Exploitations coloniales qui cassent les pays en refaisant leurs frontières ! Des gens crédules, qui vont devenir les ennemis des leurs et les assassins de leurs espèces ! Fanatiques extrêmes, c’est ceux-là même qui pendent les enfants qui ne jeûnent pas en ce Ramadan ! Et puis, ces chinois qui font manger de force l’un des leurs. Un musulman qui jeûne, ça se gave ou ça se pend ! 30 jours de fête de sur-bouffe….
    X _ Heureusement que beaucoup prient beaucoup plus !! Et qu’ils font du sport après leur travail !Y a des humains bien !

    Ou écrivent, lisent et peignent

    S _ Mon ami, Nour Dali, un peintre, est venu me voir, un geste de politesse en ce 3ème jour du Ramadan ! Lui comme moi nous nous sommes fait arnaquer par un micro-ponte, devenu grand escroc ! Non, loin de là ! C’est seulement qu’il ne trouve pas en ce moment de quoi lui rembourser son du ! Et, voici l’esthéticien amoureux des courbures, qui me conseille dans la vie de cueillir le bonheur et les plaisirs. Tu es l’adepte d’Epicure, lui dis-je ! Les brigands en blouse blanche, les dealers de la morale, j’en connais de ces escrocs. Ils s’illustrent dans la presse, le roman,l’écriture en s’affichant qui plus est sur des émissions de télé. En voilà qui jonglent avec les jeux, le sport et se mêlent des affaires !De la drogue au parlement en passant par le kif…
    X_ Ça, ce sont des assertions, mais où est ta question ? Mme Student…
    S _ Permettez-moi, de cette tribune et en votre présence mon Dieu, de leur demander ceci. Où sont ces droits que vous profanez, vous en tant qu’hommes de lettres ? Et vous de même, les parangons de la religion, des libertés, de la modernité et de la démocratie ? Vous qui nous dites et dictez nos devoirs et notre politique, du haut de vos fauteuils présidentiels, de vos grands pays et d’acolytes !
    X _ Vas- y encore, si tu n’as pas peur qu’on te ramasse !
    S _ Ramasseront-ils les loques d’un vieillard malade ou celles de la revenante Student que je suis. La spectrale Student qui descend sur terre, munie d’une mission divine pour les humains et d’un ordre du Seigneur !
    X _ En dehors de tes fantasmes, continue dans le réel, je te prie.
    D_ Dieu, parle-lui !

    Là où Dieu se révolte !

    X _ Où sont ces droits; que vous enlevez à vos égaux, que vous écrasez ici sur cette terre ? Quels corps et quelles âmes, quels faux humains, ai-je fabriqués, sur cette planète futile, la Terre !
    S _ Dieu ! Dans nos bourgades et nos petits états, ici entre humains et nos libertés mineures et saugrenues, on ignore ce que c’est et ce que tu as fait. Comme si tu n’existais pas ou que tu les laissais faire. Nos maîtres eux-mêmes sont choisis et assujettis à leur tour ! Un poids, sur nous, contre nous, est à ajouter à celui des destins qui nous limitent et qui nous minent ! Puisque nous sommes déterminés, d’avance, avant la conception et la naissance, par nos gènes, nos héritages, nos milieux et nos cultures !
    X _ Qui es-tu pour m’interpeller ainsi et pour critiquer Ma création ? Celle des animaux, des hommes, des créatures qui vous ont précédés depuis des millions d’années. En plus de que tu ne peux guère imaginer et que les frêles humains ne sauront jamais ?
    S _ Tu le sais plus que moi et c’est pour cela que le je t’ai appelé et que je te rappelle !
    X _ Qui es-tu donc ? Fétus de paille !
    S _ Je suis ce que tu as fait de moi. Un insecte, un microbe et peut-être moins encore. Mon importance ne tient qu’à toi et varie toutes les heures.
    X _ Tu es donc ? Une horloge, une machine à compter le temps. Détraquée, hors usine …Un artefact, inattendu, qui aurait échappé à la sagacité de mes anges et de mon système d’informateurs. Tu es donc… ?
    S _ Je l’ignore.
    X _ Tu es donc, une dingue, c’est clair !
    S _ Je suis un être, espérant être, ou devenir un être humain ! Pour te plaire !
    X _ Ai-je demandé ou voulu cela ?
    S _ Non ! C’est une formule d’espoir et un acte de prières. Voire de politesse !
    X _ Continue !
    S _ Oui, tu me vois de si loin, je l’imagine à peine car tu es si haut, si grand, si éloigné et tellement supérieur à tous ceux que tu as créés, à tout cet univers que tu as édifié et que j’ai peine à imaginer !
    X _ Et ce ne sont que les effets du feu et de la lumière, le verbe issu de ma volonté.
    S _ De feu et de pierres, ces astres et ces planètes, des minéraux, sont autant de meubles tournoyant dans le cosmos. Des immeubles finalement, où des nids de viscères en chaleur, souffrent dans leurs argiles, devenues notre corps !
    X _ La lumière est devenue alchimie, Homme, tu es vivant ! Je te le confirme, …car je te sens et je te vois.
    D _ Futur squelette de cendres millénaires, que puis-je ? Que puis-je, que peux-tu espérer de moi, un rien dans cette immensité que je n’arrive pas à imaginer ni à saisir ?
    S _ Qui a dit ça ? Satan, pour me démobiliser et me confondre ! Les promesses de dieu, c’est de me refaire…Dieu, prend cela comme un appel simple et sincère, un attachement, ou plus encore, une attente et une prière.
    D_ Tu es catholique, une renégat, un apostat de ta communauté ?
    S _ Je suis œcuméniste, convertie de cœur, et si j’ose dire, à toutes les religions divines !

    Satan entre en scène sans être invité et interfère dans cet interface

    D_ Voilà un bon départ initiatique. Tu es Mochelime, Musulmane, Islamiste ? Houty, Daeche ou Hittiste ? Juive, chrétienne et de quel bord déjà ? Ou une hindouiste, une bouddhiste, zen et pacifiste ?
    S _ Stop, pas de politique avec le Démon !
    D_ J’ai entendu dire que tu veux, que tu suggères au vide de faire construire un port atlantique à Mehdia pour Kénitra et son hinterland. Ceci après avoir publié sur la presse, cette suggestion d’ouvrir les mosquées du royaume pour contribuer à la lutte contre l’analphabétisme !
    S _ C’est vrai ! Que le diable m’en est témoin !
    D_ Et que tu proposes sans fonds, ce depuis 20 ans d’ériger à Maamora ou à Fès une université. Un centre théologique universel, un temple que tu dis œcuménique, ouvert à toutes les religions du monde….
    S_ Oui, je le maintiens !
    D_ Et ce, au moment où l’humanité se déchire ! Tu es ou folle ou en déphasage ! Et qui plus est au moment apolitique où partout il y a des guerres entre les bons frères ! Tu veux te moquer des grandes puissances, qui les suggèrent, qui les causent et qui les gèrent pour en profiter ! Ha, ha, ha, ha !
    S _ Tu ricanes ou tu te moques de moi ? Machiavélique !
    D _ Les deux ! Je suis comme ça ! Regarde mes masques !
    S _ Oui, c’est vrai, je continue ce rêve ! Puisque tu en parles ! J’en suis obsédé, Satan !
    D _ De ça, seulement ? Pas de moi ? Pour quelques bonnes tentations en ce Ramadan ? Prend ça pour une aumône ! Une aubaine ? Essaie-moi !
    S _ Que veux-tu insinuer ?
    D_ Non rien, rien de bien ! Je disais que pour ton projet, je serais l’homme qu’il faut pour le poste de Recteur. Un doyen expérimenté, pour ton institut. Combien me paieras-tu ? En nature, pour faire faire des économies au budget de l’état !
    S _ Oui, je sais que tu as de l’expérience, bien avant la naissance d’Adam et de sa mémorable chute sur terre…
    D _ C’est des racontars ! Adam, c’était un poisson, un reptile ! T’as jamais entendu parler de météorites sur les mers. Des premières molécules organiques et des premières cellules. C’est là l’origine de la vie ! On ne t’a pas appris, l’évolution, dis ?
    S _ Ta gueule Démon ! Tu me dribbles ! Parlons de l’université pour ne pas nous disperser dans le cosmos !
    D _ Je suis preneur. Et même si je ne suis pas dans l’organigramme, je postule ! Je saurais influencer les membres pour leur apprendre à travailler de temps en temps et se disputer plus souvent….Alors, on y va ? J’insiste gentiment. Tu vas me payer comment ?
    S _ Satan, va-t’en !
    D _ Je suis en toi, délivre-moi ! Délivre-moi du bien ! Ce peu qui te reste, en toi, là où je loge ! Hi, hi, hi !
    S_ Lâche-moi ! Je suis consternée d’appartenir à ces hordes féroces et à ces meutes d’assassins. Comme je maudis ces hardes de gaurs et ces cyniques vautours qui nous causent tous ces changements en nous et ces malheurs que tu répands…
    D _ Ça va, ca va !Je ne réponds de rien. Ils sont adultes et majeurs ! Le mal est en vous, je ne l’ai pas fabriqué ! Je le mets en évidence, pour démontrer à Dieu que je suis supérieur à s créature, fabriquée de terre. C’est tout…
    S _ Dégage ! Tu as eu ton temps ! Laisse-moi parler au bon Dieu !
    D _ Bof ? Il ne t’entendra pas. Du moins tu ne le sauras pas.
    S _ Tu es dans le secret des dieux, Satan ?
    D _ Il est trop loin de tes conneries de pimbêche et de mystique retardée ! Pardon de moustique femelleattardé…
    S _ Je n’admets pas que tes fidèles s’entretuent Seigneur, sans que tu ne les empêches de le faire ! Je souhaite, je te prie, de les guider et de les empêcher ici de le faire. Ici déjà avant de les juger et de les punir, plus tard,ailleurs ! Et cela, quels que soient leurs crédos, communs ou tellement opposés et divers.
    D _ Tu n’admets pas ? Qui donc es-tu, mauviette, pour lancer des avanies au Seigneur ?
    S _ Je ne tance pas le seigneur. Ce sont, à ma façon, des prières ! Vade retro satana !
    D_ Ok, ok, ne frappe pas ! Ne prononce pas ces gros mots ! Je ne pas être exorcisé !
    S _ Je n’admets pas que tes fidèles se tuent en ton nom ! Quels que soient leurs destins écrits ou leurs libertés de le faire ! Encore qu’il y ait tous ces démons qui les égarent. Vade retro satana !
    D_ Hawel, ma drabche !

    Ils iront au paradis !

    S _ S’ils entre-tuent, c’est qu’ils sont très croyants. Fanatiques ! Ils interprètent tout à l’excès de façon extrémiste et donc forcée et erratique ! Ils le croient, seulement, sincèrement et trop fort et à la lettre. Alors pardonne-leur, éclaire-les Seigneur !
    D _ Quelle douceur ! Je crois entendre Jésus ! Vit-il encore ?
    S _ Encore et toujours, sans jamais avoir été tué ni être mort !
    D _ Ah Student, enfin tu vas pouvoir te faire des ennemis! Et, ils seront heureux que tu aies renié le Christ, en prétextant qu’il n’a jamais été mis à mort !
    S _ Et mon Dieu, seront-ils heureux, là assis face à face, les meurtries d’hier et ceux de nos jours ? Les uns face aux autres, leurs yeux se reflèteront dans les rivières de l’Eden, dans ton paradis, sans mystère !
    D _ Ou dans les rivières de sang qu’ils se font couler, pour me baigner, dans leur douce sueur !
    S _ Dégage Boby !
    D_ Ils sont mal fabriqués !
    S _ Dieu, comment pourront-ils être assis, demain, en ton paradis, les tueurs et les assassins d’hier ? Tous ceux qui se prévalaient de défendre ta foi et leur foi en toi, chacun à sa façon ! Non, il y a une erreur quelque part !
    D _ Tu crois, qu’il va te répondre, Baby?

    Destin et libertés.
    Les gens et les actes sont surveillés et marqués.

    S _ Tu m’agaces, tu m’irrite, Satan !
    D_ Mais, je ne l’ai pas touchée ! Vous êtes témoins ! Moi, j’assume quand je m’implique. Regardez Daech, les états éclatés, vos petites tares, vos grands, c’est moi…Je ne m’en cache pas ! Toi, ma belle Student, je ne t’ai pas touchée pour t’irriter de si loin ! Je te réserve pour après la Récréation. Pardon aux audilecteurs*, je veux dire la Résurrection !
    S_ Harbech, sir bhalek, khallini, sir âlya ! Ne m’interromps pas, dégage Belzebuth, bel arabya !
    D _ Continue, à psalmodier, Il ne t’entend pas !
    S _ Les criminels, seront là ? Assis devant le même dieu qu’ils se représentent et pour lequel ils se sont entretués ! Toi Seigneur ? Tu voudrais ça, seigneur Dieu ?
    D _ Non, ils se trompent…Ils sont dans l’erreur. Et cesse de répéter ça. Il n’est pas sourd le Seigneur. Il n’est pas dieu pour rien…Vous portez tous des puces émettrices que vous ignorez et ne sentez pas. Lui, les localise et surveille vos actions. Il note toutes vos réactions. Ce sont les feuillets du Livre des Destins. Le grand Registre sur lequel tout, vraiment tout est prévu et noté.
    S _ Arrête tes balivernes, le Moche ! Les lecteurs ne sont pas crédules ! Ils ont leurs libertés à l’intérieur des axes du Destin. Sinon ça ne veut rien dire, la liberté à côté de strictes obligations. Sans libertés réelles, de quoi nous serions, demain les responsables de nos actes ? Si pour le Grand Jugement, nous devons être comptables, jugés et sanctionnés, de quoi sommes-nous responsables, si nous sommes tellement assujettis et strictement obligés ? Nuance !
    D_ De quoi que tu parlais déjà…Lui, de la haut, Il les sait notées…
    S _On nous a tellement frappés dessus que même nos révoltes furent des erreurs ! Cette prière est une confidence, un appel de soins, une requête de recours ! Une question sur la nature de soi et les secrets du Seigneur ! Une aspiration à la mansuétude dans un espoir d’absolution, de repentance et de résipiscence.
    D _ Alors, la prière entendue est une entorse au Destin dont nous parlions ? Le Destin est malléable pour ceux qui sont proches de Dieu, sont entendus ! Ou que ce n’est guère écouté ! Et que ça ne te sert à rien de psalmodier, de demander grâce et d’espérer !
    S_ Je continuerai à prier Celui qui m’a fait !
    D_ Tu es le nouveau messie, ma sœur ? Fais-moi voir ton sexe ! La Messie. La mais-si ! Là maintenant !
    S _ Lâche-moi, trompeur ! Qui veux-tu que je prie et que j’appelle en dehors de Toi pour me secourir, Seigneur ? Éloigne-le de moi Seigneur, il me déstabilise et me dévoie. Dieu chasse-le mal de moi ! Va-t’en Satan !
    D _ Invoque les cendres de ton père ou les os de ta mère, Student, ma belle prophétesse du dimanche ! Je ne rigole pas ! C’est comme ça que procèdes des milliards de Jaunes ! Hi, hi, hi, je ne rigole pas !
    S _ Leurs ombres me sont témoins, ainsi que l’âme de mes grands-pères ! Dieu, je suis de la branche d’Adam et de sa chair initiale. Dieu, t’a maudit Méphisto. Retourne au feu, blasphémateur! Il est à toi Seigneur, prend-le corrige-le. La rédemption pour tous doit suivre les transgressions qu’il nous suggère et où il nous pousse !
    D _ Je te quitte Student. Je file, j’aperçois le bon dieu.
    S _Je suis la mère sans enfants, le père trahi. Où sont mes filles, si j’en ai eu. Je suis la déhanchée, le faux aimé, l’âme seule. L’amyotrophique marâtre et maîtresse d’école, même si des princes, j’en ai souvent élevés. Hé David Salomon 60ème, tu es encore de ce monde ? Tu te rappelles, je fus ta préceptrice ! Que me reste-il ? Que te restera-t-il, Satan, toi le premier ! Je suis l’orpheline sans mère dénuée de père, de mémoire, de force et d’amis ! Ma peau est si fine que je suis devenue translucide et vraie. Le moindre mot m’écorche les chairs et m’arrache le cou. Suis-je homme ou femme, depuis que mon corps a disparu et que esprit est parti ? Je suis plus perdue encore dans cet océan de ressuscités, une goutte, un pleur, à la recherche de mon âme asexuée. L’âme n’est ni mâle ni féminine. Elle est d’un autre sexe que l’on ignore.Et mieux, elle n’en a pas besoin ! Demain après l’Apocalypse et la Résurrection, entre le paradis et les enfers, sur cette immense esplanade, où l’on donnera le Dernier Jugement, nous n’aurons ni bikinis ni tchador comme habits. Tiens je vois des anges approcher. Ils sont plus nombreux que d’habitude…Quelqu’un d’important arrive…Non ce sont des assassins qui nous tuent sur les plages….C’est une bombe qui éclate dans une mosquée, tuant des dizaines de croyants. La triste réalité chasse mes songes et mes prières !

    Dieu se prononce et dit

    X _ Ecoute-moi, Student, tu es comme ma fille, même si j’ai tout créé et que je n’ai pas d’enfants ! La loyauté, la reconnaissance, la fidélité, la dignité, l’estime, ça se paient en retour, par de l’affection et de l’amour. Et, si tu veux montrer ta superbe, ta force de caractère et ta personnalité, ce n’est pas sur moi, ou tes semblables, que ça se passera. Jamais ! Va voir ailleurs ce que tu as semé comme amours et attaches et ce que tu peux encore glaner. La bêtise et l’erreur ne trouvent ni échos, ni cures ni pansements chez les gens qu’on agresse et qu’on voit d’en haut. Fussent-ils ton père ou ta mère, madame Student, ma fille ! Je dis ‘’fille’’ ! C’est enfant que ces écrits, ces destins, se forment, sinon ce sont des individus ingrats, à l’égo hypertrophié, gonflés d’erreurs que l’on sème et produit. La rue et l’école, quels que soient les programmes déforment plus qu’on n’enseigne comme morale et affection au pays. Et ne rend ni ne donne guère aux siens et à sa langue, aux cultes qui en deviennent pollués. Sans amour des siens et l’écoute de leurs conseils, entre le sexe et l’argent, les drogues et les excitants, les instincts des prédateurs, des corrompus et des parasitesmaladifs, se développent plus la force du Démon, la malignité du Diable et l’assurance de Satan. Et ça vous éloigne tous de Moïse et de mes Dix Commandements !
    Fin du 52ème épisode des Chroniques Différées de Mme Student

    MME STUDENT, LE MONOLOGUE MYSTIQUE DE L’APOSTAT.

    LES ACTEURS
    S : Mme Student
    D : Le Diable
    X : Le bon Dieu

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 20-28 Juin 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Inquisition et incitation au meurtre. Par-delà le film honni, la cure de la société
    Inquisition et appel au meurtre ? Ça ne devait être qu’un jeu de ‘’maux’’ !

    J’ai lu, il y a 5 jours sur une page du forum de Tel Quel ceci. « Brûlez Ayouch et on est quitte…on vous dira rien. ». A propos de Much loved : Ayouch et Abidar devant le procureur le 15 juillet.

    Je vous ai aussi lu cela. « Tu essayes de philosopher mais dommage la culture française fait toujours oublier côté islam net dans tes propos. Un piège à éviter dans tes propos. Il y a des choses qu’on n’a pas besoin de montrer (sales). Montrer pour choquer, c’est pas une culture musulmane….A moins que tu t’adresses uniquement aux français. »

    Un brin d’histoire

    Les tribunaux de l’inquisition espagnole étaient motivés par le Pouvoir. Non pas par la morale simple, les droits de l’homme, qui n’étaient pas encore nés, par la seule suprématie sur les états et des souverains, de l’Eglise. Là où le seul catholicisme, pur et dur, dominait l’Europe et plus, tard les colonies évangélisées.. Le pouvoir, la reconquête du pouvoir. Celui des autochtones ibères et de l’Eglise face aux musulmans.

    Un phénomène quasi contemporain. Des hordes opposées les unes aux autres, qui n’eurent rien à envier à celles qui minent actuellement l’Orient.

    Mais, hier en Andalousie, c’était l’exclusion par la mort, et pas seulement l’expiation morale des impétrants. Leur poursuite et leur liquidation au milieu des affres et des tourments, lors de ces interrogatoires, restés dans l’histoire des horreurs ! La liquidation en fait et la chasse des proscrits. Le nettoyage de ceux qui étaient vus comme étrangers, alors, du fait de leurs religions, les Juifs et les Musulmans ! Cette justice d’inquisition, était une antisepsie raciale, un ethnocide, avant terme et définition, qui a précédé, et à nos dépens de Maures, le nazisme !

    Ayouch-cid

    Vous dites ailleurs :  » Brûlez Ayouch et on est quitte !  »
    Franchement Sidi : C’est ça l’Islam ou l’Inquisition ?

    Ce n’est pas l’Etat qui poursuit Ayouch déjà ! Ou pas encore, car ce n’est qu’une association, jalouse de ses prérogatives lues comme droitsdelhommistes, qui est montée en épingle, face au phénomène dudit film.

    ‘’Much loved’’, too much loaded, too much hated! Une médiatisation, dégât collatéral, inattendue, me semble-t-il, partielle et donc partiale s’est emparée de la chose en en faisant un phénomène local, hypertrophié, qui fort heureusement nous sort, depuis deux mois de nos réserves, pour les défendre justement !

    Voici donc un film, qui n’était encore prêt pour les salles. On perle de 3 et 5 heures de prises de vues. Une pellicule qui non épurée, ni expurgée, ni séquencée, dans ce qui en a été exfiltré, a été hyper grossie et caricaturée !

    Du jamais vu ! Du porno de mauvaise facture finalement, tous s’y accordent. Et c’est ce que toute personne retient, c’est le pornographique ! Doublé d’une attaque ‘’littérale’’, du Maroc. Une descente aux enfers de Sodome de notre bonne ville de Marrakech. Voilà ce que les bonnes âmes retiennent. Que faut-il de plus pour nous humilier ? Les attaques terroristes ne suffisaient-elles pas aux extrémistes, parachutés ou mus de l’extérieur.

    Dans mon laïus, que jevous remercie de lire entièrement, comme de le faire, pour être entier, des articles précédemment publiés sur libération, (http://www.libe.ma), je livrais mon opinion et des idées.

    Dans ma longue réflexion, j’ai ainsi parlé, de rédemption, de bonne gouvernance. J’ai souligné la nécessité, civique, citoyenne, musulmane, patriotique, de positiver cet écart flamboyant des mots mais surtout des images. L’écart ! Des insultes aussi !
    Puis, je demandais à l’Etat, plus qu’au gouvernement de replonger, dans le vrai du film. Je parle du message que l’on se doit d’y lire !

    Je parle de l’Etat et de par l’Etat, dans l’essence et les causes de ces maux que le film soulève ! Un appel pour traiter les causes en curant les racines de la prostitution et les dérives qu’elle stimule, qu’elle occure* et surmultiplie !

    Des plaies ouvertes et des cicatrices

    Aucun pays n’a attendu, le tourisme ou les colons pour développer ses vices, face aux vertus naturelles des pieux de toutes les religions et les morales.

    OK donc pour une INDH qui sauve les quartiers, les chauds et les autres gites, les sanctuaires des misères du sexe. Celles livrées abondamment au su et au vu de tous les pratiquants et les praticiens, depuis des lustres ! Avant Benkirane !
    Des femmes, tabous cachés de leurs seuls voiles, invisibles, sont livrées à tous, en complète vision 3D, dans leur ignorance et leur nudité ! Une offrande planétaire sur l’autel du lucre et la luxure et comme tributs et sources à toutes les dépravations et les tares.

    La loi, l’éducation et la religion, la justice sont là pour le savoir et le traiter, non pour nous en cacher. Je ne parle pas du vice seul, mais de la cohorte de ses effets aussi négatifs ! Et surtout, les maladies morales. Et qui plus est, en ce qui me concerne, les pathologies morbides et graves !

    Mais, il y a à y ajouter ceci. Le respect dû à la dignité de ces dames vouées et délaissées comme ordures à cacher. C’est monstrueux de notre part de ne pas en solder les causes, en nous masquant sous d’hypocrites vertus.
    Le mal est scandaleux. Son traitement est d’ordre chirurgical. A vif, sans nous anesthésier ! Il doit se faire sur toute la société. Une société complice qui s’ignore et qui ne fait qu’invectiver et pénaliser ! Notre reliquat de fierté, se doit de se réveiller de sa léthargie. Afin de tenter de sauver de qu’il y a de mieux en l’homme marocain. Son bout de nif, son bout….de nez !
    Et le film, gauche et tant décrié, sonne le glas. Il est le clairon et la sirène du danger. Much loved, vu ou mal vu, doit nous réveiller pour plus de respects aux femmes aux enfants.

    En résumé :

    Ayouch a forcé sur le libidineux pour faire spectacle, sans sentir qu’il est entrait de fait, avec fracas et surprise, dans une chasse gardée ! Il a mis de la lumière, un pinceau sur le vice de notre société. Sauf qu’il est entré à pleins pieds, dans le vit du mauvais porno.

    Et cela, cette effraction dans nos meurs cachées, est à la limite du sacré qu’il profane ! En apparence. Son film, sa créature, ses créatures ne sont pas là pour nous éduquer mais pour jouer ! Il n’est pas là pour nous instruire, même s’il fait certains fantasmer.

    A-t-il fait le film pour le spectacle, seulement ? Je présume, sans assurance, qu’il ait pu le produire, son film, pour interpeler nos consciences aussi. Y a-t-il réussi ?
    Tout artiste, tout créateur, tout acteur veut épater ! On n’attend pas un formulaire éducatif d’un cinéaste !
    Faut-il alors, monsieur, le lyncher pour cela ?

    Erroujoue ila Allah

    Vivement, donc, une nouvelle fois dis-je, à une INDH morale, éducative, économique, juridique, pour contrer toutes les dérives et les tares qui nous cernent et qui nous inondent de partout. A commencer, sans hypocrisie ni puritanisme, par les plus instinctives qui naissent de surcroît de chez nous !

    Et c’est là, au centre des dépassements traditionnels et des us inutiles, des mariages qu’il nous faut agir ! Des noces et des liaisons onéreuses, des mariages difficultueux et des fêtes tumultueuses. Avec tous ces crédits et des devoirs de paraître et de dépenser plus qu’on ne gagne, en hypothéquant les familles et l’avenir des foyers!
    Ces frasques, ces dépenses horribles auxquelles font face les jeunes ménages, sont à analyser, par les religieux les économistes, lors des sermons du vendredi et des émissions de télé !

    C’est au lycée et à l’école, à la fac et aux instituts, sur leur accès au travail, que se situe notre rôle de société. Une société qui a gardé ses vertus traditionnelles et sauvegardé avec paix et sérénité le juste milieu du religieux.
    C’est au niveau des associations, des citoyens, des parents, là, au milieu de toutes les frasques, qui nous inondent, qu’il faut agir !

    Sur tous les fronts, établir un programme de sauvegarde des valeurs et de la dignité. C’est là, sur tous les écrans et les satellites que se passe notre action salvatrice.

    Et à nous, ne de ne pas rester de simples spectateurs ! Des figurants de la morale spectrale ou de la modernité virtuelle. Ou devons-nous, faute de moyens et d’idées, rester seulement des critiques ? Les prélats du Web ou ses inquisiteurs !
    Merci de m’avoir interpellé, bon dimanche, bon Ramadan ! A plus, si vous voulez.

    DR IDRISSI MY AHMED KENITRA, LE 21 JUIN 2015


    INQUISITION ET APPEL AU MEURTRE
    Inquisition et appel au meurtre. Par-delà le film honni, la cure de la société

    #280988
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LE PROLOGUE DU PRELAT

    ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT
    ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT

    AVERTISSEMENT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des finances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_ Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses.
    S_ Ce sont des êtres humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide!
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.

    LA BIOLOGIE NOUS POUSSE AUX DERIVES

    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CE SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule que tu es !
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh, Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre, critiquer, interpeler et mordre, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là que tu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?

    UNE PETITE HALTE POUR VOUS LAISSER RESPIRER

    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !

    PERMISSIVITE MINISTERIELLES ET DERIVES MYSTERIEUSES

    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paonnes ! Des extraterrestres, des ET, démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    L’AU-DELA, C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

    M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
    S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
    M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
    S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
    M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
    S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
    M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
    S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
    M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
    S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
    M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
    S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
    M_ Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
    S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
    M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
    S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
    M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
    S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
    M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
    S_ Bref, te crucifier !
    M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends !
    S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
    M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
    S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
    M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
    S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ?
    M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
    S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
    M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
    S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
    M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis, à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
    S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
    M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
    S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
    M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
    S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
    M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
    S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
    M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
    S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
    M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
    S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
    M_ Tu as précédé ma pensée…
    S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
    M_ Tu lis dans mes pensées…
    S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
    M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
    S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
    M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du ministre, en tant que femme !
    S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
    M_ Je dors debout ou sur le clavier !
    S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
    M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
    S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
    M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
    S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
    M_ J’écoute !

    AMOURS PLATONIQUES, PLATS ET TONIQUES

    S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
    M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
    S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
    M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
    S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
    M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
    S_ Nonnn!
    M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
    S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante, une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
    M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
    S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
    M_ Alors tu es devenue marocaine ?
    S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
    M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité aux immigrés.
    S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
    M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
    S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
    M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
    S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
    M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4×4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
    S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
    M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
    S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
    M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
    S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
    M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
    S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
    M_ C’est un défi conscient ou un pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
    S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
    M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
    S_ Aucune des femmes ne te pardonnera si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
    M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
    S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
    M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

    #280987
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    L’AU-DELA , C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

    M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
    S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
    M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
    S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
    M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
    S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
    M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
    S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
    M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
    S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
    M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
    S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
    M_Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
    S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
    M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
    S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
    M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
    S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
    M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
    S_ Bref, te crucifier !
    M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends !
    S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
    M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
    S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
    M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
    S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ?
    M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
    S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
    M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
    S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
    M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis, à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
    S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
    M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
    S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
    M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
    S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
    M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
    S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
    M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
    S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
    M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
    S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
    M_ Tu as précédé ma pensée…
    S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
    M_ Tu lis dans mes pensées…
    S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
    M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
    S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
    M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du ministre, en tant que femme !
    S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
    M_ Je dors debout ou sur le clavier !
    S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
    M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
    S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
    M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
    S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
    M_ J’écoute !

    AMOURS PLATONIQUES, PLATS OU TONIQUES

    S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
    M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
    S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
    M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
    S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
    M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
    S_ Nonnn!
    M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
    S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante, une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
    M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
    S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
    M_ Alors tu es devenue marocaine ?
    S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
    M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité aux immigrés.
    S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
    M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
    S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
    M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
    S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
    M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4×4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
    S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
    M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
    S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
    M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
    S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
    M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
    S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
    M_ C’est un défi conscient ou un pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
    S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
    M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
    S_ Aucune des femmes ne te pardonneras si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
    M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
    S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
    M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

    AMOURES MINISTERIELLES

    M_ Je veux dire qu’un cadre supérieur, un ministre, fut-il des relations, sexuelles et même des textuelles, ne peut jamais satisfaire toutes les parties ! Toutes seront en manque d’hommes de valeurs ! On ne peut pas satisfaire tout le monde au bureau. Non plus ! Aussi façonnent-t-il un autre lieu de travail complémentaire ! D’autres lieux de contacts, d’écoute et de communications, avec tant d’autres partenaires. Ministre ou pas, bardés de diplôme et de valeurs, la moralité religieuse ou laïque, en suce !
    S_ erreur orthographie ! On ne suce rein gratuitement ! C’est en sus qu’il faut écrire.
    M_ Je disais que la bête politique qui est en eux, garde ses prières, sa religion, son culte, mais aussi ses prérogatives en éveil et super actives : les instincts libidineux ! S’ils sont islamistes, ils ne sont pas asexués pour autant.
    S_ Arrête, on a compris ton jeu, Maidoc ! Avec une tablette et autre moyen de contact, le ministre a un large panel d’adresses et de conseillers. Il peut communiquer de chez lui et même de loin.
    M_ Chez, lui il n’aura pas la paix. Et la nuit, il la réserve à ses enfants…Question de les éduquer ou d’en faire de bons musulmans. Toi, la chérie en jachère, ô ma Kasbah non violée, tu ne peux pas savoir !
    S_ Pouf, à d’autres ! Sérieusement, es mails seront plus directs et leurs effets interactifs et efficaces sur le champ. Ne me raconte pas ! Il y a à chaque fois beaucoup d’aides disponibles à honorer.
    M_ Va, continue, si tu veux être son avocate ! Leur avocate, à ces ministres !
    S_ Par exemple, il y a des gens qui souffrent du dos et qui travaillent mieux, assis. Oui ou non ?
    M_ Oui, c’est certain !
    S_ Ou sur leur côté à (gauche), libérant ainsi leur droite pour gratter une note. Ou carrément assis sur un lit, leur ordi portable sur les genoux, bien en face d’eux ! Peut-il faire ça au bureau ?
    M_ Non jamais !
    S_ Pourquoi pas un ministre, Maidoc ?
    M_ Ce serait aussi cocasse que le cas Clinton.
    S_ Hilary n’avait pas ri alors ! Elle veut devenir présidente pour se venger.
    M_ Il s’est avéré qu’un certain lobbie lui avait collé une stagiaire, une jeune lubie, entre les pattes, pour l’affaiblir et lui pomper son mari ! Tu sais ça !
    S_ Ah, Ok ! Tu parles de son rapprochement des Palestiniens ? Mais en fait, c’était un homme de paix. Et à l’écoute de toutes les parties en litige au Proche-Orient.
    M_ Je ne m’en rappelle pas ! J’étais jeune ou que j’ai oublié. N’empêche que pour revenir aux femmes..On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme une prof gauloise, qui a raté aux examens son épreuve de français
    S_ Là, je ne te comprends pas…
    M_ Oui, c’est ce que je te disais quand je devisais. Une vieille prof, ça ne comprend plus rien ! Et ça ne plaisante pas, non plus. Rigueur formelle et rigidité structurelle ! Des ruades parfois et au coin les petits garnements ! ! Privé de dessert. Alors, plus grand, ayant affaires aux mêmes ruades, mariés, en copinage ou pas, on va respirer ailleurs ! Une bouffée de cigarette mortelle, une bière ou plusieurs ! Ou d’autres biberons encore, quand on en a l’opportunité, les moyens et l’heur !
    S_ Mais tu parles de qui en fait, Mon Doc ? Tu saute des femmes au lit, des enfants aux ministres? Tu radotes à perte de vulves ! Ou tu délires très gros ? Partout, mariage égale convenances, accrochages, réadaptations, pardons et entente, parfois ! Je ne suis pas psychiatre. Je ne saurais te guérir, mon pote ? Même si c’est pour moi ! Et je te sais libre…
    M_ Libre d’esprit, mais pas de corps. Il appartient à ses maladies et autres pharmaciens qui me soignent à crédits…
    S_ N’exagère pas, Toubib-scripteur !

    ON PEUT M’AIMER, MAIS JE NE COUCHE PAS !

    M_ Madame Student, que pensez-vous du mariage ?
    S_ Mademoiselle, STP ! De quel mariage en fait ?
    M_ Le mariage de profit, le temporaire arabique, de profit temporaire, ou le chronique messianique ?
    S_ Ça revient à une prostitution à long terme ou à un mercenariat ? Dis ! Car, c’est à chaque fois une affaire, non de cœur, mais de sexe et d’argent. Ne nous mentons pas A Weldi !

    M_ Je ne suis pas ton fils ! Hé ! Tiens tu parles arabe maintenant ?
    S_ Oui arabes dial chaêb, l’arabe dialectique ! Euh, dialectal, populo !
    M_ J’aime bien ton jeu ! Pour une polémiste, ça gaze ! Des mots !
    S_ Je disais que vos mariages, d’ici, qu’ils sont laidement matérialistes. Ils sont devenus massivement coûteux. Les filles chassent les hommes…
    M_ Oui, oui elles les attisent et les attirent !
    S_ Non pas ‘’essyada be eddarija, a Sid journaliste’’! Mais, elles les tirent à force de pinailler, elles les pourchassent en les fusillant.
    M_ Elles se marient bien plus tard pour se disputer avec les homuncules restants pour des affaires de deux sous !
    S_ Allah yester !
    M_ Ah, tu es devenue musulmane aussi ?
    S_ Je connais Dieu plus que quiconque et plus que vous autres encore.
    M_ Oui, je men souviens, tu l’as dit plus haut !
    S_ C’est lui qui m’envoie. Et comme le dit cette gourde du journal l’Hexagone, le mariage rejoint l’adultère et la tromperie.
    M_ Pour cette philosophe française, il n’y a que copinage ou la vie libre à deux, homo ou hétéro, qu’on respecte chez ces démocrates laïques que vous êtes devenus ! Vive la République ! Yak a Si Drilyak »
    S_ Qui c’est Drilyak ? Un surnom ?
    M_ Un compère du Lions ! La valeur du progrès chez les identités supérieures est sidérante pour moi, comme pour toi, ma chère voisine. Et, quand je te parle de nos ministres.
    S_ J’en rajoute ! Yak ?.
    M_ C’est ce qui me plait et que je veux rapporter au Journal, parce que c’est précieux et rare…Venant d’une femme particulière, qui a de la jugeote
    S_ Et surtout qui n’a pas de copain aux arrhes ni de mari arraisonné !
    M_ C’est sûr, Alors tu es libre pour moi ?
    S_ Oulad lahlal !
    M_ Oui, ces deux ministres ce sont des oulad lahlal ! Des purs, sincères et bien éduqués !
    S_ Quoique disent, avec moqueries, leurs virulents et vicieux détracteurs !
    M_ Voilà une histoire d’amour, digne d’être écrite et d’inspirer un bon film ou un feuilleton.
    S_ Elle est comme le conte de Cendrillon et des Mille et Une Nuits. Bien mieux que ces films à la noix turque !
    M _ Nos deux héros, sont dignes du gynécée de la République. Ils lui donneraient une leçon au chef hollandais des gaulois en fonction.
    S_ Mais c’est sa vie de chef ! Ce sont leurs mœurs.
    M _ Ghi ma yabqaouche yfouhou âlina douk lagouares.
    S_ Nos, vos ministres Maidoc, montrent par leurs amours tenaces, par leur bravade et leur courage, une volonté rare ! Celle en milieu musulman, de monarchie séculaire mue par la force de la religion…
    M_ Et qui plus est, Student, pour des adeptes islamiques, de dépasser les us et de bouleverser des mœurs extrémistes, que nous sommes des libéraux et pas extrémistes…
    S_ Sur cette affaire-là ! Du moins ?
    M_ Ça montre que le gouvernement n’est pas fixiste et balisé avec les histoires figées de nos ancêtres musulmans !
    S_ Pourvu que les concernés continuent le scenario qu’ils écrivent, avec des lyrics plus francs, des râles plus persuasifs et moins étouffés.
    M_ Et qu’ils les donnent à des acteurs de bon aloi pour les jouer.
    S_ Si j’étais encore jeune, j’aurais joué ça pour eux ! Sans me faire payer, juste pour égayer ces jeunots des planches, comme j’ai pu le faire avec des amis, du temps de Si Ahmed Tayeb Laaleuj, Allah yarehamHoum ! Rien que de l’art pour du ‘’lard’’ ! »
    M_ Oui. Merci ma chère voisine. On en apprend choses chez le bon peuple avec ces interviews du trottoir ! Comme celui que tu m’as donné.
    S_ Y a pas de trottoir qui tienne. Moi je tiens à ma réputation. Je travaille pour les orphelins et les associations. Je n’ai besoin d’aucun mâle pour m’exploiter. Si je prends un homme, c’est pour l’admiration. Il se doit de m’épater…
    M_ Tu vas rester éternellement jeune fille, Mme Student…
    S_ Mademoiselle, anatomiquement vraie, STP ! Et depuis des siècles, je te le rappelle. On peut m’admirer, m’aimer, mais je ne couche pas !
    M_ Alors, il doit être fossilisé chez toi ? Ma Pauvre ! Il n’a pas servi depuis des siècles, il est atrophié. Ou qu’on va y trouver du pétrole. Avec ça, qui veux-tu conquérir ?
    S_ Un prince arabe qui a besoin de ce puits ! Tiens ! Avec ça, il pourra acheter un harem du Maroc ! Et je te laisserais, Papy, à celles qui ne veulent plus de toi.
    M_ Je dois envoyer au four ma production. La clôture du journal est immédiate.
    S- Oui, à plus !
    M- Je vous apporterai un exemplaire de mon hebdo, avec votre photo et vos mots. Les gens ont besoin de mieux voir ceux qui les gouvernent. Et les pontes ne doivent pas descendre, dans la rue ce premier Mai.
    S_ Et si les femmes se lancent dans la politique, il faut qu’elles fassent bien gaffe ! Qu’elles ne le fassent pas avec leur corps nus…
    M_ Personne n’a été vu nu, le diable au corps, ma chère dame, chez cet important gouvernement !
    S_ Ou tout comme, au Parlement ! Ce sont les machos qui se Les libertés se déshabillent. Y a qu’à porter une djellaba, une jupe ou un jean et passer à côté d’un café. Tu te sens scanné, déshabillé et lézardé ! Fissuré, pompé ! Ce n’est pas du harcèlement, c’est quasiment un viol publique !
    M_ Je ne suis pas concerné !
    S_ Tu, vous ne semblez guère être un macho.
    M_ C’est un compliment ou le sexe ne doit pas se voir. Car les anti-femmes les attendent au tournant, pour ridiculiser toutes les femmes et renvoyer tout ce beau monde aux cuisines et aux bambins !
    S_ Aujourd’hui, après les vagues d’amour sur les rochers des cœurs, une sanction clache comme un fouet sadique ! Arrêtez, les amoureux, ce jeu qui ne plait ni aux twitters ni au Gouvernement !
    M_ Au gouvernement on se dit : « On joue notre identité péjidienne* à quitte ou double. On joue les élections et notre parti tout entier avancent les PJD. Vous nous avez fait la risée de tous les Chabats du monde. A votre âge, ô ministres mariés, que dira la Ministre nôtre de la famille ? Elle va dépérir ou s’éclater. D’autres avancent ‘’ Monsieur le grand chef Benky, après le Manitou, vous nous privez de notre honnêteté. Nous sommes courageux. Vous nous poussez à être lâches, sinon de tout lâcher et de démissionner !’’
    S_ Quel mal y a-t-il à faire le chat si la chatte ronronne à nos côtés ? Quand celui-ci a sept vies, dit-on, s’il meurt il va ressusciter ! Il se rajeunit sans vampiriser personne, défiant le nombre indou des karmas ! Métempsychose.
    M_ Ces ministres veulent rajeunir, rendre hommage au corps, sans hypocrisie, être femme et rester homme, par delà les liens antérieurs, qui divorcé qui maintenu en statu quo. Sa réalité est une véritable déchirure.
    S_ Dieu sait pour quelles raisons réelles, le vieux couple en est arrivé au divorce ! Ils ne sont pas fous, ils ont seulement la cinquante bien sonnée !
    M_ Ils tiennent au Parti et réalistes au portefeuilles ministériels et à la cohésion, difficile, du Gouvernement, qui est si violenté par les huées de l’opposition, qui n’en rate pas une, mais en crée, pour le descendre et le démonter.
    S_ Si répondre au sens premier des hormones et des primitifs instincts est une pathologie, alors, à vos cailloux ! Que celui qui n’a jamais fauté leur jette la première pierre. A moins qu’il ne soit stérile ou asexué, le gars qui se mettre à les tirer !
    M_ Se remarier, c’est parfaire l’entraide et joindre au trio la fraternité des amours ainsi rénovées. Pourquoi interdire, le religieux archaïque, mais légitime et légal, pour empêcher des ministres d’officialiser ? Un simple exercice de leurs libertés et de leurs individuelles personnalités, en pays musulman, le Maroc où la Moudawana accepte, et arrangement de la polygamie, qui est ancien mais archaïque pour ses détracteurs modernistes !
    S_ Tu penses qu’ils cesseront de se voir, sexuellement parlant ?
    M_Ce serait ignorer les forces de la biologie, les mobiles, les manœuvres du comportement sous les flammes des hormones, de l’amour, de passion contrite, des éléments contraires, que le néo-couple veut forcer et se doit de forcer, pour rester uni et résister, afin décrire leur roman. !
    S_ ô gens hypocrites, Moudawana ou pas, gouvernement ou pas, pourquoi les pousser à se voir en cachette, masqués et dissimulés?
    M_ Et là, ni le Gouvernement, ni la Justice, ni les médias, péjidiennes* ou d’opposition, ne viendront plus chicaner. Vicieux, ils pourront lancer leurs sloughis, à vos trousses ! Pour vous indexer et vous pourchasser ! Pour casser la cohésion du Gouvernement. On louera les services des détectives, pour pincer les resquilleurs, afin de se moquer de la honte, de la Hchouma !

    LA NATION EST EN DELIRE. LES LIAISONS DANGEREUSES.

    M_ Lorsqu’on voit de pareilles histoires, ou pire s’exercer librement dans les hauts lieux des pays démocratiques ! L’Elysée socialiste, mon pote ! Ici, ô hypocrites, existe dans chaque rue et chaque village de mon pays.
    S_ Les veuves et les orphelines, handicapées sociales, les filles, libres, toutes en chômage de ménage, ont besoin de se caser auprès d’un compère ! Compléter un ménage, un foyer à trois, sinon de créer de nouvelles familles. Sont-elles à jamais infirmes de leurs sexes ? Leur Préférez-vous vous qu’elles ça, qu’elles fassent les putes pour plaire, ou qu’en cachette, elles se livrent à tous les dangers, à tous les excès humiliants et donner leurs corps aux faunes et aux fauves en festins ! Se livrer, comme à l’issue d’une guerre perdue, en esclaves, aux vains-cœurs ? Et dans les mêmes risques sans sécurité ni freins ! Pas besoin de remonter aux passé, ni aux religions de nos ancêtres !
    Quelles raisons sociales ou religieuses, ou politique encore, opposer à la recherche du neuf sur ces déjà vieux corps !
    M_ Ils ont eu le courage, j’ai dit l’audace de montrer leur conduite ! C’est ce qu’il faut d’abord saluer comme une avancé, légal, donc légitime ! Une grande franchise, adressée à vous, pour vous libérer, vous en premier !
    S_Il s’agit juste d’une recherche de compagnie, intime et légale, transparente, ô vous les démocrates, vous extrémistes, vous les modernes fanatisés et les religieux devenus hypocrites. Vous leur préférez les relations minutées, hermétiques. Au lieu de la bonne compagnie, légitimée, pour raffermir deux familles en dérive et sauver de la rue, de la désolation, au moins un foyer. Le mariage (d’amour) puis son report (des papiers et des fêtes) ne dépendent que du futur époux seul…Voire de ses bons gourous, le Gouvernement.
    M_ Quand je pense à ces accidents d’avion, à ces séismes, à ces pays ravages par les guerre tribales ou de religions, pour le pouvoir ou pour fracasser les pays voisins, parce qu’on a peur et qu’il faut protéger Israël des menaces des pro-palestiniens. A ces guerres préventives et punitives dictées de l’étranger, qui sécessionnistes, au MO ou en Afrique, laissent les pays ravagés aux mains des milices extrémistes et barbares, avec des centaines de milliers de morts et de blessés, lourdement affectés, à ces ruines, à ces famines, quand je pense à ces accidents d’avions, qui sur les routes, qui noyés sans secours, et que la misère poussera toujours vers l’exil et les flots. Tout ça me dit que j’ai donné trop de temps à des ministres qui veulent gentiment s’entraimer.
    S_ Et que répondra-tu à ton ami Dryilyak qui aurait aimé pouvoir venir le dimanche au Cab-one taper ses textes.
    M_ Je n’ai pas eu le temps d’ouvrir pour nos ministres amoureux, le chapitre du destin et des libertés. Ni des moyens que des gens, emportés par les périls, acteurs restés vivants, voire ceux d’ici, ont ou auraient pour changer le cours des événements qui les concernent. Changer ceux qui les agitent, qui les emportent des fois, qui les dirigent vers tels actes, précis ou inattendus.
    S_ Des actes pour lesquels, ils auront dans l’Au-delà à être jugés et sanctionnés.
    M_ Dès lors, madame Student, dis-moi,-toi qui vient d’ailleurs, où est la place réelle du Destin, quand les libertés sont minorées et les responsabilités, induites et inoculées, sont illisibles, inconscientes, effrités, ou brimées, dans de très nombreux pays et sociétés et que des ministres, doivent se cacher, pour s’aimer !

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 02 MAI 2015

    #207142
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    SIMULACRES ET CONFUSIONS, MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE
    .
    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GENERALE’’.

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée.

    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.

    Malgré un peu de brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quand aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont du savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !

    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !

    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloitrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumées. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DELIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Je suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.

    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.

    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS

    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?

    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’.

    MAIS, POUR LES MEURTES ?

    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?

    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe !

    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…

    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,

    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.

    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tord d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !

    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !

    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?

    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.

    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !

    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !

    De ces questionnements existentiels, banaux, surmédiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,

    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?

    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.

    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.

    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Econduit, déçu des ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…

    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scenario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…

    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’alois ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,

    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils s’entretuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.

    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discute après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.

    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connait tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !

    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.

    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui s’entretuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    LA MORT, LES CARNAGES ET METEMPSYCHOSE

    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une superette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales

    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina !

    KENITRA, LE 19 AVRIL 2015, DR IDRISSI MY AHMED,

    Ce matin, 700 morts noyés africains sur le Stix et l’Achéron qui nous séparent de l’Occident. Ils rejoignent ceux qui sont partis du fait des meurtres, des accidents, des guerres et des bombardements.

    #207140
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Les hauts de sur le cœur ou les rancœurs insatiables.

    INTRODUCTION

    J’ai un ami, façon de parler, car comme membre actif du FN ses mots acerbes enclins au racisme pur et dur le plus transparent, voici en substance ce qu’il pense des relations Nord-Sud. Un monologue administré comme un sermon dirigé et indexateur qui laisse à peine percevoir les répliques de son interlocuteur.

    En fait, il parle sans violence même s’il fait mal à tous ! C’est d’un naturel génétique, , impénitent et dénégateur. Dialogue messianique critique des religions, des races, des noirs, des arabes et des past-colonies. Le ton est un peu dur et précieux, au vu des dernières attaques terroristes, des guerres éclatées, nées ou imposées au Maghreb et au Moyen-Orient.

    CHAPEAU : LA POLEMIQUE

    Il commence ses vomissures par ces mots : Edulcorons les religions sémitiques, pour plaire au Ciel et à ceux du bas ! Et qu’elles nous servent pour les encadrer, les occuper par leurs guerres civiles, et à les tolérer ! Ce, tant qu’ils nous servent encore. Rêves de civilisés : Par charité et altruisme, débarrassons les pays en voie de développement de la pratique des religions et des mœurs et pratiques qui ne suivent pas la démocratie.
    Il continue.

    LE TEXTE

    Des cauchemars que ces demeurés, des paresseux et des filous ! Surtout depuis qu’ils optent pour le terrorisme. Des lâches attardés qui ne pourront jamais aligner une armée technicisée ni puissante, face à nous, réunis. Ces ingrats n’ont pas su profiter des leçons qu’on leur a inculquées dans le passé ni des avancées qu’on leur a permises.
    Je reste perplexe, mais j’écoute. Quels profits avons-nous tirés de ces bestiaux et hermétiques barbares et de leurs cruautés sanguinaires ? Notre but, en les pénétrant, si noble d’ailleurs, n’était pas de profiter d’eux de façon stérile et unilatérale, mais de les former et de les aider à nous aider, pour exploiter ensemble, leurs mimerais et leurs terres !
    C’est ainsi que nous avons fait des émules qui nous regrettent encore et qui plaignent et regrettent leurs indépendances ! Ces leurres, factices en fait, qui nous libèrent de leurs contacts directs, préférant les administrer à travers leurs cerbères et leurs matons !
    Les autochtones avisés, ces indigènes réalistes, pleurent nos départs furtifs. Ils ont repoussé leurs us fossiles et leurs religions rétrogrades pour adopter les bonnes nôtres. Ces valeurs modernes auxquelles s’attachent nos identités supérieures. Ce sont pour te les rappeler lecteur, la démocratie, les droits de l’homme, la laïcité, l’universalité et l’ouverture (unilatérale !) des frontières. Toutes vos frontières dans le bon sens du nôtre, sans visa, pour les marchandises et les gens.
    De l’Orient en Amérique, en passant par l’Afrique, nous avons conquis le monde et réveillé les peuples de l’archaïsme végétal où ils pourrissaient comme réserves d’esclaves, et pour ceux rares, qui furent civilisés, nous les avons arrachés de leurs sommeils moyenâgeux et millénaires.
    Pour ma par, je reste perplexe et désolé. Il en est qui, forts de leur culture, la nôtre évidemment, nouvellement acquise sur nos bancs, ont remis leurs langues oubliées à l’endroit et leurs droits et à l’heure de la mondialisation, pour les faire enseigner chez eux, deux millénaires après leur disparition de la terre !

    THESE

    La démocratie est notre religion et notre morale, même si elle bouleverse leurs rites et leurs sobres et étroites valeurs ! Ce n’est pas péjoratif, c’est réel seulement, par respect pour leur orgueil. Primitifs ou primates avancés, alors que nous avons vieillis, ils ont tout l’avenir pour eux afin d’évoluer sur la sphère. Si elle n’a pas été rasée ou pété d’ici là !
    Dès lors, il vous faut décoraniser* vos livres et leur enseignement traditionnel. L’originel, comme vous dites, et ce pour vous déculpabiliser à nos yeux. Dégommez les phrases guerrières, raclez les mœurs éculées de leurs rigidités féroces et de leurs valeurs forcloses. Descendez des arbres, cassez les branches pourries, cessez d’écrire sur les murs et sortez de vos grottes.
    Ah bon ! Là, il s’adresse à moi, en homme des cavernes. Il faut penser que cette peau de tigre (du vrai zèbre) et cette crinière de lion me vont bien. Et plus, il voit l’humanité simiesque, encore accrochée aux arbres exotiques, ou édéniques dont elle descend !
    Et mieux encore il ordonne au milliard et plus d’un demi que nous sommes de revoir nos livres saints, la Bible pour commencer. Les corriger, en sauter des pages ou des passages dits bellicistes? De simple défense de soi, en fait. Sauf que là, il faudra demander à celui qui les fait ! Les mettre à jour, en revoir les sens, en replaçant les mots et les préceptes dans leur historicité…
    Je le laisse dégouliner. Je ne sais pas ce que tu marmonnes ! Je continue. Ainsi, nous les parrains civilisateurs, maîtres incontestés du monde, attendons avec fierté que vous révisiez vos versets archaïques et vos mœurs puritaines. Que vous ôtiez ces impuretés ethnocentriques d’abord, ces aspérités déroutantes et toutes ces pages vindicatives que vos brûlots de livres, dit-saints, véhiculent et qui ne sont que des slogans meurtriers et de l’intox violente !
    Vous osez porter des signes distinctifs de vos balivernes, de vos crédos risibles, pour nous irriter. Et vous nous blâmez ensuite de tenir à notre laïcité républicaine et de défendre notre patrie, alors que vous mettez en danger de conversion nos jeunes et nos femmes à vos vêtements offensants et votre islam déplorable….
    Pitié, votre honneur et maître FN ! Vous nous avez chassez de vos pays, que venez vous faire encore ici ? Vos livres vous servent de propagande guerrière et de supports pour endoctriner les jeunes et fanatiser les zélotes. Ces criminels, quel que soit le hadj qui les pilotent, aveuglés par de fausses promesses édéniques, ne sont ni des hommes ni des martyrs. Mais des assassins ! Ces bombes in-humaines, sont les éclats de votre intelligence bornée, abusée et dévoyée, le symptôme définitif de votre fanatisme extrême. Ce sont les victimes crédules et hallucinés de votre prosélytisme, criminel sans frontières.

    ANTITHESE

    Pitié maître FN ! Ils ne le savaient pas. Je vous promets qu’ils ne recommenceront jamais ça de leur vie ! Bof ! Ces conduites, ces menées misérables et sans conséquences sur le terrain, sont les batailles des lâches de la 5ème colonne. Inégales, préhistoriques, elles surviennent 15 siècles après les Croisades. Périmées, elles sont inopérantes et vaines ! Appliquées avec ce dogmatisme fanatique qui est le vôtre, cette rigueur intolérante, cet extrémiste elles sont plombées. Elles n’augurent aucun résultat ni espérance. Les affidés, les adeptes, extrémistes et étroits, ensanglantent la planète. Sans résultats autres que l’horreur misérabiliste ! Terroristes passionnels, en révolte par surenchère, ils éclaboussent de parjures et de crimes, vos propres livres, mon ami. Ces livres que vous prétendez saints et dont ils ne comprennent même pas correctement les sens, sont à réviser, à relativiser. Et vous, non plus, ni mieux qu’avant, saurez vous le faire ?
    Là, mon ami, hébraïques sépharade d’Europe, cadre du front national semble me défier et me donner une perche !
    Attends, je continue. Cette vision confuse de vos livres sacrés et de vos combats terroristes est si malheureusement et si gauchement exprimée, que ça laisse comme une pitié. Une déception, chez vos ennemis antiques et chez vos adversaires modernes.
    Aie, il mord là où ça fait mal !
    Ces visions, disais-je, hé bien, elles montrent et démontrent les travers, vos travers, ce que vous pensez évidemment et ce que vous tentez de vulgariser et de professer. Confusions, contradictions et paradoxes, des amalgames et des contre-vérités historiques, qui compliquent l’entendement. Et que nous tous en retour, Peuples élus s’il en est, nous méconnaissons et nous ne partageons guère.
    Incompréhensions, discriminations, en sont les causes ! Vous alliez dire ça, lecteur perplexe ?
    Les terroristes ont tort ! Et combien même, ils les pousseraient à la sédition ou à la sécession pour refaire les frontières plus opportunes et plus propres, avec moins de bellicisme de groupe face à l’îlot démocratique d’Israël. Les terroristes ont tort, même quand ce sont les grandes puissances ou des états forts qui manipulent ces gens…

    PROTHESE

    Mon FN d’ami vise-t-il les States de Bush et d’Obama ? Les Emirats turbulents ou à l’Arabie des rois mages ? A qui pense-t-il en fait, quand il agite le spectre des peurs ? Aux industriels qui fabriquent en masse les armes et qui manigancent ou suscitent des guerres pour les vendre ? Oublie-t-il les armes de dissuasion massive ? Mais, il obvie de dire qui a inventé ces joujoux en se dotant du nucléaire ? Cette option-là est faite pour inhiber les états turbulents, les peuples revanchards et les fous de Dieu. Vrai et nécessaire d’empêcher, par tous les moyens, la guerre y comprise, d‘acquérir ce type d’armements. Peu importe si ça empêche les plus avancés d’accéder au degré de développement et de respectabilité que ces gadgets induisent ! Le FN continue avec véhémence sa sadique et insatiable soliloquie.
    Là, il me fixe sans pudeur, me dévisage et semble m’indexer pour me responsabiliser. Il vous faut, Môsieur le Malgrébin*, des termes nouveaux pour parler des actes infâmes et traduire en mots leurs mensongères cruautés …Termes et actes, des motifs de guerres ou de paix, selon nos concepts et à nos conditions, il est vrai. Cessez donc, de nous faire peur avec votre livre et votre dieu !
    Il est allé pisser le FN, après avoir tellement vomi ! Je pensais en moi-même ceci. La race des seigneurs veut la paix. Leur fédération, libre et multiple, reste unie sur ce principe de paix, malgré la monstruosité de ses guerres bilatérales antérieures et des guerres mondiales successives. Auto-protégées, elles restent en paix en dirigeant les guerres. Des guerres qu’elles allument et induisent et qui les protègent en alimentant leurs affaires ! Elles bombardent de loin, sans se mouiller, cures chirurgicales pointues, quand les indigènes, indigents désarmés, égorgent leurs otages et les leurs.
    Je pensais à l’intérieur de moi-même ceci. C’est de la cœliochirurgie*, de la microchirurgie militaire. Des guerres propres, sans bavures collatérales, sans verser nulle goutte de sang des leurs en vendant des armes aux belligérants ! Et peu importent les dégâts collatéraux sur les hôpitaux et les écoles. Ça fera moins d’apprentis suicidaires ! Un vrai jeu de tablettes ou de computers! Un théâtre sur télécommande, avec ses politiciens et ses psychologues, ses financiers et ses militaires. Et bien sûr, ses meutes d’investisseurs pour reconstruire les villes et les infrastructures détruites, ‘’pieusement’’ détruites.
    Je pense à ces camps d’exclus, d’apartheids en périphérie des villes sanctuaires ! Et leur supposé lavage sarkosien au karcher. La stratégie des couches riches post coloniales, est faite d’exclusions dans les marais des canaques et de marginalisation sévères dans les bas quartiers, de ces honteux indigènes…..

    SYNTHESE

    L’ami du FN reprend son souffle. Ces infâmes indigènes sont venus voler le boulot des nôtres, piller la sécu, bouffer la croûte et la mie blanches de nos bons chrétiens !
    Pour ma part je me remémore leurs mots durs et qui sont autant les symptômes acerbes de cette maladie si propre aux tenants de l’identité supérieure. Une litanie faites des mots et de préceptes, des idées fixes et des versets, tels ceux que j’entends mon compadre du FN réciter comme des automatismes.
    Le perroquet qui aboie si bien en FN majeur, prend un cigare et se tait. Comme pour chercher d’autres idées ou s’en convaincre, il met ses doigts libres sous sa joue et se frotte sa barbe sel et poivre. Il regarde par la fenêtre les ruines du restaurant Argana que des maâlems sont en train de restaurer après son dynamitage.
    Voici des vérités que je reprends et que le copain du FN avoue comme un constat. Je repense à ce bellicisme atavique primaire des bien-nés et qui est le sien, exacerbé par sa torve duplicité sémitique qui le porte si haut. La naturalisation est un procédé louable et un système de redéfinition et d’identification naturel. Les commensaux de la franche république s’éclatent en lobbies divers. Une autodéfense communautaire et identitaire, les relie comme un ciment. Elle est sincère et brave pour la plupart. Les adeptes de la supériorité ethnique en font leur vraie religion. Ce qui les rallie plus que la religion, plus que la laïcité, c’est le culte de la suprématie raciale. Ils campent dans leur prépondérance historique, biblique et coloniale. Suprématie financière, commerciale, culturelle, enfermement technique, étanchéité civilisationnelle, cristallisation et enkystement.

    DISCUSSION

    Le féroce FN reprend sa plaidoirie. Cet isolement est le nôtre, cette isolation en fait préventive. C’est une séparation tactique antiseptique, une marginalisation sécuritaire prophylactique qui emmure des deux côtes ! On ne peut pas et on ne veut pas aller chez eux ! C’est leur bantoustan et leur chasse gardée. Ce n’est pas comme vous dites une exclusion ni un fait d’apartheid. Ce cirque est un zoo vivant auto géré par ses dégénérés ! Ces quartiers barbares, mis hors circuit de l’histoire et de la géographie, se sont isolés d’eux-mêmes du fait que leurs habitants ne sont pas des nôtres. C’est clair !
    Oui, c’est très clair ! Les émigrés venus de l’étranger se morfondent sur leurs sorts et pas seulement les émigrés. C’est une impasse culturelle, économique et raciste, pour leurs enfants, dopés de par la haine.
    Le FN d’ami exulte et reprend sa propre autodéfense. Nous ne sommes pas les seuls xénophobes de la terre. Pourquoi fuir cette double responsabilité et cette raison de vivre et de vouloir persister nous-mêmes et chez nous. Je trouve là que c’est une éthique et une conduite, perverses, sournoises et arrogantes de nous reprocher nos selfs défenses. Si ces ‘’bavures’’ comme vous dites, enferment les gens d’Europe dans des conduites et des positions, cyniques et cruelles à fois, c’est ainsi. Nous au FN, nous l’assumons et nous vénérons ceux qui comme nous en Europe, ne veulent pas se laisser envahir ni dévaster par les couleurs et se laisser dégénérer par des genres ‘’ discutables’’ !
    Et voilà que le pisseur du FN revient à la charge pour continuer son jet et sa conférence didactique. Il va parler des demi-dieux….
    Je vois pour ma part, que ce qui dérange les étrangers, les envahisseurs, vous en fait, ne laisse ni confusions ni regrets chez nous, les ‘’hommes supérieurs’’, qui sont ici, chez eux ! Que chacun reste maître chez ses pénates !

    DELIBERATIONS

    Nous sommes de parmi les gens du monde, de ce monde, les plus riches, les plus forts, les plus avancés des humains. Nos cultes et nos professeurs enseignent des vérités, des principes, des modes et des modèles à suivre, mais aussi des devoirs aux gens et des obligations qu’ils se doivent d’observer envers les nôtres. Les autres, les vôtres, hé bien, ils appliquent le contraire à aux couches débilitées des leurs.
    Pauvres serviteurs, me dis-je, ces hommes, modèles-réduits, sont manifestement pour les heureux Européens des infrahumains. Ils les emprisonnent dans leurs réserves de chairs à l’intérieur des frontières qu’ils ont dessinées. Ils avaient cédé la main aux administrateurs devenus mercenaires ! Les cités-ruches, logent dans leurs quartiers suburbains, les assujettis et les subordonnés. Les Europatrons des métropoles les dirigent indirectement par injonctions et par directives à leurs élus. Les maîtres, gardiens des pantins dégénérés, sont des chefs vassalisés. Les satrapes et les tyrans, les gardes chiourmes de leurs débiles et amoindris congénères.
    C’est révoltant monsieur du FN ce que vous défendez comme vertu sui generis de votre race ! C’est à croire que les clanismes ethnocentristes, les religiosités diverses et les barbarismes universels, ne sont rien à côté de votre éthique survoltée de surhomme raciste.
    Monsieur le Mauresque, la faune humaine que vous défendez et dont vous êtes jaloux n’est pas encore sortie de sa bestialité.

    CONCLUSION

    Larges comme des cités dont on vide les vies, c’est chaque jour que des autels sont allumés aux dieux voraces, de part et d’autres des frontières. On les formate on les ligue, pour appliquer des dictats ! Des prescriptions, des ordres et des injonctions. Si ce ne sont pas des religieux, qui colonisent le pouvoir à partir du temple, ce sont des hommes politiques, plus voraces, qui vendent comme autant de préceptes divins, leurs promesses électorales.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 01 Avril 2015

    CATACOMBES PHLOGISTIQUES : LES HAUTS DE SUR LE CŒUR OU LES RANCŒURS INSATIABLES.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA QUERELLE DES AVORTEMENTS, OU L’ETAT DES DIEUX ET LA VALSE DES SENTIMENTS

    Santé : Le Dr Chafik Chraïbi démis de ses fonctions…
    http://www.quid.ma/societe/sante-dr-chafik-chraibi-demis-ses-fonctions/
    Comme réaction à chaud à cette pathologie endémique de la santé publique que sont les avortements, là où brille notre schizophrénie de marocains, toute emprunte qu’elle est de respectabilité affectée et de tartuferies vraies. Au milieu des contradictions, quelle est mon opinion, au juste ?

    HUMEURS DEPRIMEES ET CHOCS THERAPEUTIQUES

    Que représente le fait de cureter un gynéco, un seul, et de le luxer de sa matrice ? L’évincer de son service et de ses pénates ? Ce, quand on est capable de mater et de formater tout un Secteur de la Santé !

    Aux fins de galvan-iser ledit secteur privé, le ministre PPS a libéralisé aux non-médecins la création de cliniques médicales. C’est un néo-secteur, une avancée et une évolution…

    C’est aussi une sanction des dérapages de certaines cliniques, qui affecte la moitié du système de soins. Les médecins privés, qui ont été cultivés, façonnés, formés pour ce faire ont dépassé leur bonne réputation.

    Mais, il faut bien ouvrir les vannes de la mondialisation si on veut respecter nos amis étrangers ! Le Maroc n’est pas un marché fermé, obsolète, ni une réserve de chasse, réservés à une seule classe, à un seul pays du nord, une seule puissance !

    Pas de privilèges aux médecins ! Si aujourd’hui, ce sont les médecins qui casquent, demain ce sera le tour des avocats, des pharmaciens, des architectes, qui connaîtront de pareilles évolutions et ouvertures au grand capital local et étranger !

    BEANCES DU COL ET DES FRONTIERES

    Pas de protectionnisme si on veut servir le Peuple ! Ce sont les ministres courageux qui créent les événements et qui font progresser leurs nations, quitte à défier les leurs et leur sclérose. Le ministre, courageux et fort, nettoie les Ecurie d’Augias, en commençant par son propre Secteur et sans être intimidé par ses confrères. Malgré les efforts et les réussites nombreuses et avérées, devant la déliquescence des hospices de la santé, il n’y a de place pour nulle tendresse, compromission ou népotisme. Pas de pitié pour les crâneurs, fussent-ils des collègues ou des leaders !

    Montrer nos défections aux étrangers, dans leurs chaînes et satellites est pire que les caricatures de Charlie. C’est une délation qu’il faut griller dans sa cage. Nous sommes mieux que ça ! Le Ramed, l’Amo, les médicaments, 1500 spécialités, moins chères. Demain, si le Ministre de la Rose se rappelle et nous écoute, d’autres médicaments seront détaxées, sans taxes de Douane ni de TVA !

    Parallèlement, de grands capitaux viendront ouvrir des espaces, aussi vastes que ces cliniques, pour servir les marocains. Même dans les zones éloignées et désertiques, au lieu d’asservir les usagers à ces fascistes libéraux, communautaristes et excessifs à la fois. A leurs tarifs et passe-droits !

    LE PATRONAT LIBERAL, UN PLACEBO

    Le principal est que des professionnels soient compétents, libres de s’exécuter et d’exercer leur profession comme leur métier humanitaire, sans contraintes techniques, mais asservis aux capitaux. Ce, afin qu’ils ne soient pas, juges et partis, investisseurs et médecins à la fois ! Juges, avocats et procureurs, comme ils se targuent de l’être ou qu’on les aient vus ainsi le faire.

    Un jour viendra où l’on vendra les CHU, dégriffés, aux capitaux privés, au lieu de les laisser se fatiguer à en construire ! Le cas des polycliniques CNSS est éloquent dans cette affaire. Des investisseurs salvateurs viendront faire la reprise des hôpitaux Averroès et Avicenne. Ce sera le lot des ressortissants des pays amis et de puissants investisseurs indigènes. Des banques et des assurances, qui les restaureront au mieux, pour leur donner plus de compétences, plus de modernité et de moyens encore, afin de servir les aspirations naturelles des clients !

    CONFLIT ET LEGENDES HELLENES

    Un médecin, s’il ouvre les ventres et les matrices, à bon escient, ne doit pas ouvrir les hôpitaux de la Santé à ces médias qui ne nous aiment pas, aussi étrangers et auto-permissifs, soient-ils.

    La boîte de Pandore doit rester scellée et le Maroc n’est pas prêt de montrer ses défections ni ses retards, ni de libéraliser les avortements, même s’il libéralise la Santé au tout venant, qu’il soit bien racé ou local ! Nous ne voulons plus assumer ces honteux retards ni crier sur les toits des paraboles, ou vice-versa, qu’on fait de façons routinières des curetages abortifs, des avortements provoqués. Nous avons le droit de cacher nos hontes et nos imperfections. Et, nous professons que nous pratiquons, n’est-ce pas, des curetages, légaux et médicaux, pour sauver les mères, selon des indications religieusement acceptées et tout à fait, légales.

    Néanmoins, ce forcing inter professoral est fameux. Il est une première, un combat inégal, entre Titan et gladiateur. Il représente un dommage pour la confraternité, me semble-t-il, et un dommage collatéral pour les futurs médecins ! Ils n’auront plus de tentes pour se protéger ni de sanctuaires pour se refugier. Le serment d’Hippocrate, ni la collégialité, ne vous protègent pas des ministres en colère. On a même vu un ministre, dégommé, pour une simple pluie dans un stade, qui a trop bu !

    REANIMER OU ANESTHESIER ?

    Le Premier Réanimateur du royaume se permet de réaliser un punch, une estocade, qui rend la ruade aussi dure qu’un KO, hors combat. Ce n’est pas du cynisme, car il est vrai et notoire que le professeur du Rif est bien plus célèbre que l’obstétricien et l’avocate réunis. Elle, la douce fassie, qui malgré sa féminité, a su mater la marche des 3000 blouses blanches, qui étaient venues la haranguer et la harceler, près de son propre ministère !

    Nous serons heureux d’apprendre, que le ministre-doyen et professeur notoire, qui est vigoureux et dynamique, respectera l’autorisation de son homologue PJD de la Communication, que détiendrait le gynécologue évincé de façon surprenante et cavalière. Mais, il est du droit du ministre d’être l’Ulysse sur son navire et de ne pas céder à la tchatche des sirènes, fussent-elles les masculins marins de son équipage. A tort ou à raison, il est le maître responsable de son portefeuille et le commandant, nous le croyons, de son bateau !

    VERS LA LIBERTE D’EVOLUER… AINSI SOIT-IL !

    Même pas unis pour décrier la fonte, la vente, du deuxième Secteur, les syndicats ne sont ni unis ni suffisamment puissants pour défendre l’un des leurs et détendre cette atmosphère alourdie par les ténesmes du Ciel. Un climat délétère assombrit les confrères. Les épreintes du Maître de céans noient l’Obstétricien dans ses eaux territoriales et fœtales. C’est la rupture des membranes et des frontières. Le conflit académique et éthique et près rupture des …
    Qui plus est, le ministre Louardi est compétent et tenace. Et, s’il apparait comme trop orgueilleux et fier, c’est inhérent à son prestigieux ADN ! Il est bien aimé et bien armé, dans une majorité qui frime de par sa grandeur numérique et sa taille, sa toute puissance, démocratique et électorale.
    Or Chraïbi est un bon gars qui ne veut que du bien pour son pays et les siens. Une évolution sincère, par delà les problèmes sociaux qui structurent nos aléas libidineux et culturels. Ce sont nos femmes, seules, qui récoltent les fruits amers de nos problèmes sexuels. Dès lors, sans cynisme, un peu d’honnêteté nous impose d’enlever nos masques. Nous nous devons de ne pas faillir devant la terreur ni d’imposer la peur. Que cessent ces craintes qui nous infantilisent et ces nuages qui assombrissent nos horizons ! Les textes de loi doivent évoluer pour assainir nos us, afin d’écarter les dangers mortels et les pratiques illégitimes, qui nous oblitèrent et qui obstruent notre appel vers de réelles ouvertures libérales et plus de démocratie sociale. Amen !

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 10 FEVRIER 2015.

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