Résultats de la recherche sur 'HISTOIRE'
-
Résultats de la recherche
-
Le livre « Un siècle d’histoire sportive à Oujda (1900-2000)
« Le football : du militantisme anticolonial à la cohésion sociale entre français, algériens et marocains » »
Ce livre est un récit d’une multitude de traditions et d’évènements sportifs qu’a connus la ville d’Oujda (Maroc) depuis la période précoloniale jusqu’à l’an 2000. Il expose la manière dont les gens sont passés des jeux traditionnels aux sports modernes suite à l’occupation de la ville par l’armée française à partir de 1907. Il explique comment le pouvoir colonial a exploité le sport, en particulier le football, à des fins politiques visant à acculturer et à contrôler la jeunesse d’Oujda qui, à son tour, en a fait un moyen et une arme de lutte et de résistance contre ce pouvoir colonial à une époque où les relations entre d’une part, les européens et d’autre part les musulmans, étaient très tendues.
Il relate aussi les années de gloire et de revers du football dans l’est du Maroc depuis la période de colonisation jusqu’à sa nationalisation après l’indépendance.
Il rend hommage aussi, malgré toutes les dissensions entre les communautés, aux vedettes françaises, algériennes et marocaines qui ont marqué le football national et international et qui resterons à jamais gravés dans nos mémoires bien qu’ils nous aient quittés.
l’auteur de ce livre est:
ZERZOURI Saïd
– Docteur en éducation physique et sportive de l’ULB.
– Agrégé de l’Université Libre de Bruxelles.
– Diplômé d’entraîneur fédéral (3ème degré) en demi-fond de la FFA.
– Membre du Groupement des Entraîneurs Francophones d’Athlétisme en Belgique (GEFA).
Ancien athlète et professeur d’EPS au Maroc puis en Belgique.
Il a formé plusieurs athlètes de niveau international et même olympique. Il est l’auteur de plusieurs articles sur le sport chez les immigrés en Belgique.A l’occasion de la publication d’un livre sur l’histoire sportive d’Oujda intitulé » Un siècle d’histoire sportive d’Oujda (1900-2000), le football: du militantisme anticolonial à la cohésion sociale entre français, algériens et marocains » , je me permet de vous demander de faire sa publication sur ce site pour qu’il soit vu et connu par tous les oujdis puisque ce livre est un hommage à nos sportifs qui ont honoré la ville d’Oujda dans le passé.
Je ne vais pas vous raconter l’histoire une nième fois vous la connaissez surement.
Cependant j’aimerais souligner un point très important.L’ordinateur qui commandait Apollo 11 et qui a surement été indispensable pour la réussite de cette mission, etait des centaines de fois moins puissant qu’un simple téléphone portable d’aujourd’hui.
et cet ordinateur a permis de franchir le bond géant de l’humanité !Si cette mission n’a pas été réalisée, et que vous posiez la question à un informaticien aujourd’hui, il vous dira surement que c’est de la folie, du suicide, de l’impossibilité … et pourtant !
quelle leçons retenir alors ?
on dit souvent qu’on a pas les moyens pour réaliser de grandes choses, qu’on est dans un pays sous-développé ou en vois de développement, donc tant qu’on est pas une grande puissance, ce n’est pas la peine d’essayer quoi que ce soit …
Mais en réalité, on a tout ce qu’il faut pour réaliser des exploits.
Je ne dis pas qu’on pourra aller sur la lune demain. Mais on peut tout à fait faire des exploits téchnologiques avec les moyens qu’on a.Malika, les deux malotrus et moi
Hier, comme d’habitude, je suis allé à mon club préféré pour savourer un verre de jus d’orange. Généralement, j’y vais juste avant le crépuscule.
Comme ça, je fais ma prière avec les habitués de ces établissements.
Pour une fois, je n’avais rien à faire chez moi; alors, je suis arrivé vers 6 heures du soir. Bien entendu, le club paraissait aussi vide qu’une école après la sortie des élèves. Donc, j’ai décidé de faire un tour dans le boulevard, histoire de rencontrer quelqu’un de mes connaissances.
Contrairement au club, le boulevard est animé .Il y a du remue ménage .Croyez-moi les amis, ça crie de partout ; on dirait que nous sommes entrain de regarder un match de football.
Autour de moi, des couples de jeunes qui arpentent le boulevard, bras dessus, bras dessous .Au même moments, des groupes de jeunes filles avec des tenues loin d’être décentes entrain de rire ou de chanter ; comme quoi, elles sont heureuses de se retrouver au pays.
Quant aux cafés, ils sont pleins à craquer .On y entrant, une bouffée de fumée et des odeurs transpirantes de sueur vous étouffent sur le coup.
Alors, j’ai opté pour un jardin .Là, je me reposerais et je sentirais l’air frais des fleurs et la fraicheur des arbres.
Je ne vous cache pas que j’ai été déçu sur le coup. A peine arrivé, j’ai remarqué que tous les bancs étaient occupés. Même les pelouses semblaient envahies par des personnes qui n’avaient hésité à faire de cet espace vert un lit d’herbe!
Mais ce qui m’a choqué c’est de voir les ordures : papier, boites, sachets ainsi que les épluchures de fruits et de graines éparpillés partout.
A croire que ces visiteurs n’avaient pas remarqué la présences des poubelles accrochées à chaque extrémité du jardin !
J’ai vu avec amertume que le carrelage n’avait pas été épargné .la plupart des carreaux sont endommagés.
Si je vous qu’ils n’ont pas plus de trois mois à être posé sur le sol.
C’est vraiment désagréable de constater que nos jeunes enfants jouent avec des patins à roulettes au risque de blesser les passants ou de se blesser eux même.
A moment, je voulais traverser l’avenue; là c’est un autre problème. Des files de voitures qui ne respectent pas le code de la route et le droit des piétons. J’ai du attendre un bon quart d’heure pour le faire.
Aussitôt, j’ai pensé que le mieux est d’acheter un journal .Aussi, je me suis dirigé vers le premier kiosque sur mon chemin. En arrivant, j’ai remarqué que lui aussi ne manquait pas de monde. La plupart lisait les gros titres et les détails sous le regard inquisiteur du vendeur des journaux.
Donc, j’ai rebroussé chemin pour aller à la mosquée la plus proche. En effet, il y en a une près de la place des pigeons. En m’approchant, j’ai constaté qu’elle est encore fermée.
Un vieillard m’a fait savoir qu’elle ne serait ouverte que juste un quart d’heure avant l’appel de la prière. Je regardai ma montre : 7h 30minutes.
Presque une heure d’attente ; ça ne me disait rien. Aussi, j’ai opté pour la marche quoique celle -ci paraissait impossible du fait de l’encombrement des gens.
Toutefois, j’ai emprunté des ruelles dans le but d’éviter d’être piétiné; mais en courant le risque d’être agressé par des « arnaqueur » ou des vagabonds.
Soudain, j’entendis un cri de détresse derrière mon dos. Je me retournai: une fille poursuivie par deux méchants individus. Elle s’approcha de moi et me dit:
_ » S’il vous plait aidez-moi; ces deux veulent me faire du mal.
Je dévisageai les deux inconnus: ils sont costauds et leurs gueules n’étaient pas loin d’évoquer qu’ils avaient récemment séjourné dans la prison .Devant telle situation, tout homme a deux choix: ne pas se mêler des affaires de son prochain ou bien prendre ses jambes à son coup. C’était difficile de choisir ; je crois aucun des choix ne m’a plu.
Alors, j’ai pris la main de la fille et en la serrant assez fort je lui ai dit:
_ » Malika, qu’est-ce que tu fais par là; on te cherche partout
Puis:_
_ Allez, viens ; ne les faisons pas attendre!
Tout d’abord, « Malika » m’avait regardé d’un air surpris. Aussitôt, elle réalisa que j’étais entrain de lui venir en aide. Alors, elle m’embrassa tout en m’entourant de ses bras :
_ » Ah, c’est mon oncle Larbi ; quelle joie de te revoir à nouveau parmi nous.
Dis-moi, t’es arrivé quand de Fès ?
Je jouai la comédie:
_Depuis deux heurs seulement
Pendant ce temps, les deux malotrus se regardaient en se demandant s’ils n’étaient pas entrain de visionner un feuilleton égyptien. Finalement, ils se déguisèrent en courant d’air ou tout simplement à la quête d’autres victimes.
La jeune fille m’accompagna quelques centaines de mètres sans piper mot .Au fait je lui tenais toujours la main. Soudain, je lâchai prise sa main. Celle-ci rétorqua:
_ » Excusez-moi de vous avoir dérangé; je crois que je vais partir chez moi.
J’optai pour son idée:
_ » Oui, et sans tarder; d’autres malfaiteurs referons le même manège avec toi.
_Vous avez raison, monsieur. Puis de nouveau, elle me serra la main .Avant de partir, elle me dit:
_ » Au fait, je m’appelle Malika .C’est une coïncidence n’est-ce pas ?
_Peut-être, ai-je répondu; seulement moi je ne m’appelle pas Larbi
_Dommage, lâcha-t-elle en me quittant
Sur ce, je suis retourné à mon club .En arrivant, j’ai constaté qu’on venait à peine de terminer la prière d »elmagrib »; quant à mon ami, il est parti après m’avoir attendu presque une heure.
Quand même, j’ai bu un jus d’orange …à votre santé, à celle de mon ami…Et à celle de MalikaFin de l’histoire.
PS: cette histoire est réelle à 99% ; vous devez bien convenir que je ne vous révèlerai pas le nom de la fille.
Aussi toute ressemblance avec la fille ne serait qu’un honneur pour moi.L’homme qui disait toujours : non
J’étais dans un café avec mon vieil ami quand il me dit aussitôt:
_ »Sais-tu, Houmidi, dans le temps j’étais un beau gosse ? »
Bien entendu, il parlait de sa jeunesse.
Je le contemplai un instant : son visage était ridé et ses mains ne cessaient de trembler. Cependant, ils ne cachaient pas qu’une trentaine d’années auparavant, ils avaient séduit beaucoup de filles !
Comme je devais lui répondre, je fis l’innocent:
_ » C’est vrai !
Mon ami secoua sa tête qui jadis en pendaient des cheveux jusqu’au cou ; puis en se massant sa calvitie me dit :
_ » Tu ne me crois pas, hein !
_Pas du tout, rétorquai-je; mais tu sais, quand on est jeune, on fait beaucoup de folies.
_ Ah, dit-il, justement je vais te raconter une que j’ai ratée .
Et d’ajouter:
_ Tu me diras ce que tu en penses après
_ OK, conclus-je.C’est alors que mon valeureux ami me raconta cette histoire :
J’avais l’âge de vingt ans ou un peu plus quand je décidai de partir à l’étranger. Pour être précis, en Belgique où habitait ma sœur ainée.
D’ailleurs, c’est elle qui m’avait invité en me payant mon billet aller et retour vers ce pays.
Donc, en arrivant là-bas, j’ai été très impressionné; surtout par la beauté des filles.
Oh, mon Dieu, elles sont tellement blondes avec leurs yeux verts ou bleus que j’ai l’impression d’être devant une fée.
Ma sœur qui a du le remarquer dès mon arrivée, me proposa ce même jour d’aller chez sa voisine lui donner un coup de main.
Tu sais, Houmidi, j’étais si séduisant que si une fille me voyait, elle restait bouche bée à me regarder .Malheureusement, moi, j’étais quelqu’un de timide qui rougissait au moindre regard ou au premier mot lancé.
Donc, je demandai à ma sœur quel genre de service je pourrais rendre à sa voisine.
Elle me sourit ; puis me dit:
_ » N’aie pas peur frangin, elle ne va pas te manger.
Ensuite, devenue sérieuse, elle me dit qu’elle voulait quelqu’un pour lui accrocher des rideaux qu’elle avait lavés la veille.
Comme, j’avais une grande taille, ma frangine pensait que je pourrais faire ce petit boulot en un clin d’œil .Au fait, ma sœur lui avait envoyé une échelle ambulante.
Pour te dire!
Alors, j’ai sonné chez la voisine. Celle -ci m’a vite ouvert la porte ; comme si elle était là à m’attendre depuis pas mal de temps.je regardai sa blondeur et je devins aussi rouge qu’une tomate quand elle me dit:
_ » Wow, quelle taille ! Quelle corpulence !
Elle m’invita ensuite à entrer dans un superbe living bien meublé.
Après quoi, elle me montra un siège :
_ » Asseyez-vous , je reviens dans un petit moment «
Elle disparut de ma vue quelques minutes. Moi je profitai pour contempler les alentours.
Tu sais Houmidi, c’est tout propre, tout arrangé et tout meublé !
J’étais dans ma contemplation quand mon hôtesse refit surface .Elle tenait à la main deux coupes de champagne:
_ » Vous buvez bien un verre avec moi ?
_ Non merci, je ne bois pas, répondis-je tout en baissant mon regard vers le bas.
Elle hésita un moment ; puis elle dit:
_ » Comme vous voudrez.
Elle alla déposer les deux verres sur le comptoir .Ensuite , elle revint et s’assit à côté de moi.
Quelques instant après, elle prit un paquet de cigarettes qu’elle me tendit :
_ » Cigarette, dit elle , croyant que cette fois je n’allais pas refuser son offre
Une seconde fois, je la rejette :
_ » Excusez-moi, je ne fume pas «
Elle remit le paquet dans sa poche et me fit savoir qu’après tout la cigarette ne serait pas une bonne chose pour commencer. Aussi, elle se dirigea vers une mini-chaîne qu’elle alluma .Bientôt, on entendit la voix de Julio clamer sa Manuella .
_ » Et si on dansait, invita-t-elle de nouveau
Tu sais Houmidi, je n’ai jamais dansé de ma vie .Je n’osais le lui dire .Alors, tout simplement, je déclinai l’invitation :
_ » Non merci, je ne danse pas !
Cette fois, la demoiselle était sur le point de se fâcher. Toutefois, elle me sourit tout en essayant d’être gentille et aimable avec moi.
Soudain, elle regarda la grande horloge :
_ » Ah, dit elle, il est midi ; je crois que nos ventres crient famine .
Puis, me regardant en face:
_ » Que diriez-vous d’un plat succulent de paella aux crevettes .Je l’ai spécialement préparé pour vous.
Tu sais Houmidi, j’ai horreur des crevettes. Alors c’était normal que je refusais son repas .Elle allait s’exploser de colère, quand tout à coup ses yeux s’illuminèrent de joie ou de malice; je ne sais plus.
Puis, elle s’approcha de moi et m’enlaça de l’un de ses deux bras .Ensuite, elle me dit :
_ » Excuse-moi, mon chéri, je n’ai pas été assez polie avec toi. Au fait, tu veux bien qu’on se tutoie?
je hochai ma tête pour ne pas dire non.
_ » C’est bien, ajouta-t-elle.
Puis, elle approcha ses lèvres des miennes pour m’embrasser :
_ » Voilà un gros bisou pour toi .
Au moment où elle allait le faire, je me levai presto et je criai:
_ » Non merci, je ne veux pas !
Elle ne dit rien .Aussitôt, elle se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit .Tout en me montrant la sortie, elle dit:
_ »Toi: tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu ne danses pas , tu ne manges; tu n’embrasses pas .
Dis-moi qu’est ce que tu peux bien faire ?
Moi, en bon samaritain, je lui répondis:
_ » Accrocher les rideaux, si vous voulez!
Je n’eus qu’une seule réponse qui résonne toujours dans ma tête:
_ » Dégage et fous le camp et ne reviens jamais par là !
Puis, elle claqua la porte derrière mon dos.
Pas la peine de te dire mon cher Houmidi que j’étais la risée de la famille pendant un certain temps. »Quand mon vieil ami termina son récit, je le regardai un moment .Aussitôt, je me mis à rire .Du coup, il partagea mon fou rire et ne s’empêcha d’ajouter :
Ah! Si on me donnait l’occasion de revenir à cette époque, je ferais des malheurs !
Le comble est qu’il en a fait; puisqu’il a fait d’une personne une malheureuse.Fin de l’histoire
