Résultats de la recherche sur 'Il etait une fois Fati'

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15 réponses de 16 à 30 (sur un total de 71)
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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ce coq de Ban Ki-moon,
    Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraite

    Il m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.

    Lyrisme

    ‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
    Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
    Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !

    Barbarismes de basse-cour

    Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
    Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.

    Ares agenos, vigamkalest !

    Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.

    Vivre pour enseigner

    Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
    Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.

    Le monde va mal et ses gens aussi.

    Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
    Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?

    Comment doit-on relever le genre humain ?

    Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?

    L’ONU soit qui mal y pense !

    Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.

    Le Référendum des sahraouis,

    Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’

    Dérapage prémédité.

    Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
    A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
    Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
    Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
    Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
    C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
    Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
    Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.

    Je reviens à mes plantes et mes pénates

    Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
    Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
    Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
    Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.

    Donner de soi pour exister

    A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
    Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
    Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
    $Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
    « Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 01 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De la médecine, à travers ses grands hommes :
    Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est parti

    Comme dirait Mme Ilove Student

    « La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »

    Le cimetière des ombres

    Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
    Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
    Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
    Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
    Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.

    Le Gharb et l’ADSKR

    Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
    Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
    La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !

    Les années UNEM – UGEM

    Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
    De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
    A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
    Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
    Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
    Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
    Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.

    Le Conseil de l’Ordre des Médecins

    Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
    Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
    Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !

    Nous fûmes la relève.

    Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
    Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
    Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
    Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.

    Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?

    Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
    Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
    La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
    Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
    Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
    Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?

    Célébrer les morts

    Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
    Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
    Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.

    Pensez à nos médecins !

    Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
    Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
    Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
    Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
    Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
    Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !

    Des râles contreproductifs

    Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
    L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
    Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
    Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?

    Ce secteur libéral sectionné

    Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
    Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
    La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
    On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
    Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
    Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.

    Dès lors, je confierais à qui mes idées ?

    Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
    Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
    Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
    Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !

    Tu laisses une bonne réputation

    Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
    Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
    Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
    Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !

    Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices

    Dans la série des chroniques différées de Madame Student

    DR IDRISSI MY AHMED

    Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
    Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
    Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004

    « Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi

    EXERGUE

    Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
    La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
    On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !

    ENTRÉE AU DIALOGUE

    Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.

    Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !

    Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !

    L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !

    L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
    Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !

    D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !

    Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
    Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.

    Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !

    Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.

    Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !

    Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.

    Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !

    La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !

    L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !

    Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !

    Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.

    Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !

    Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »

    On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !

    Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !

    VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE

    Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
    L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
    Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
    La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
    Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !

    THEATRE

    LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT

    _ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
    _ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
    _ Ah bon !
    _ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
    _ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
    _ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
    _ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
    _ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
    _ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
    _ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
    _ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
    _ Moi aussi, je suis Général de carrière !
    _ De Fosses communes, oui !
    _ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
    _ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
    _ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
    _ Fort entreprenant, et même au-delà…
    _ Un homme de frictions, ha ha ha !
    _ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
    _ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
    _ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
    _ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
    _ Moi, pas Sharon !
    _ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
    _ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
    _ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
    _ Platon, aussi doit être là !
    _ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
    _ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
    _ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
    _ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
    _ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
    _ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
    _ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
    _ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
    _ Qui c’est, ces gens ?
    _ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
    _ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
    _ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
    _ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
    _ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
    _ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
    _ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
    _ Là, plus au Sud !
    _ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
    _ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
    _ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
    _ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
    _ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
    _ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
    _ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
    _ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
    _ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
    _ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
    _ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
    _ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
    _ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
    _ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
    _ C’est bien vu !
    _ De longue date ! Madame !
    _ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
    _ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
    _ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
    _ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
    _ Qui çà ?
    _ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
    _ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
    _ Qui c’est qui parle ?
    _ Le Chœur !
    _ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
    _ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
    _ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
    _ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
    _ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
    _ Qui c’est qui parle la Student ?
    _ La voix électorale du Président Boutef !!
    _ Qui Tef ?
    _ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
    _ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
    _ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
    _ Bessif ! Signée au noir !
    _ Au quoi, comment ?
    _ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
    _ C’est ce que je vous ai dit !
    _ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
    _ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
    _ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
    _ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
    _ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
    _ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
    _ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
    _ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
    _ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
    _ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
    _ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
    _ Par votre aviation !
    _ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
    _ Parlons de nos Maghrébins….
    _ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
    _ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
    _ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
    _ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
    _ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
    _ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
    _ La colique ? Ils pètent !
    _ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
    _ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
    _ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
    _ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
    _ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
    _ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
    _ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
    _ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
    _ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
    _ Vous dites exploser ?
    _ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
    _ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
    _ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
    _ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
    _ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
    _ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
    _ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
    _ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
    _ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
    _ Va, résonne !
    _ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
    _ Pardon !
    _ Je suis un pacifiste !
    _ J’en ai toujours douté !
    _ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !

    LA CIME DES INCOMPETENCES

    _ Et, avec quel culot !
    _ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
    _ Booof !
    _ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
    _ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
    _ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
    _ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
    _ Indirectement, et gentiment…
    _ Encore !
    _ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
    _ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
    _ Pardon ?
    _ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
    _ J’adore !
    _ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
    _ Qu’est-ce qui vous prend ?
    _ L’extase, je sublime, je fonds
    _ Vous êtes devenu un satyre !
    _ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
    _ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
    _ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
    _ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
    _ J’exulte, touchez-moi !
    _ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
    _ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
    _ Je fonds ! Ana kane miiit !
    _ Ôte tes mains de là !
    _ C’est la quintessence des joies !
    _ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
    _ Hezounii !
    _ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
    _ Qui a dit sha ?
    _ Aïcha Qandisha ! L’incube !
    _ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
    _ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
    _ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
    _ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
    _ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
    _ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
    _ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
    _ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
    _ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
    _ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
    _ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
    _ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
    _ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
    _ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
    _ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
    _ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
    _ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
    _ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
    _ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
    _ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
    _ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
    _ Pas puéricultrice, préceptrice !
    _ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
    _ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
    _ Israël, c’est la culture des luttes !
    _ Quand cultivera-t-il la paix ?
    _ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
    _ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
    _ Comme Bush, Sharon et Bil
    _ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
    _ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
    _ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
    _ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
    _ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
    _ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
    _ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
    _ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
    _ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
    _ Lâche-moi ! Bas les pattes !
    _ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !

    DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE

    _ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
    _ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
    _ Ce sont des gens honorables… !
    _ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
    _ Vos cousins !
    _ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
    _ Pardon, mon Général !
    _ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
    _ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
    _ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
    _ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
    _ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
    _ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
    _ Haquili, haq awa, âl malaïka !
    _ Ah bon ! fit la Student étonnée !
    _ Pas de répliques, dans la foule !
    _ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
    _ Taisez-vous !
    _ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
    _ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
    _ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
    _ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
    _ Y a donc de l’espoir !
    _ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
    _ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
    _ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
    _ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
    _ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
    _ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
    _ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
    _ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
    _ Pardon !
    _ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
    _ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
    _ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
    _ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
    _ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
    _ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
    _ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
    _ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
    _ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
    _ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
    _ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
    _ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
    _ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
    _ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
    _ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
    _ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
    _ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
    _ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
    _ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
    _ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?

    #207167
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un tweet au bon Dieu,
    Des besoins de la ville au bon Dieu.

    Les ingrats iront en enfer.

    Tornade de délires dans une vieille calebasse

    Courbé, la nuque pendante et endolorie, à ne plus pouvoir supporter sa propre tête, le dos penché, les membres tremblants, le pas mal assuré, en face d’un groupe qui s’avance, le vieux parlementaire fait quelques pas dans sa ville de retraite. En sortant voir le peuple, il veut s’éviter la sédentarité et voir encore un peu en les gens pour ne pas perdre de sa proximité et de sa popularité. Perclus, comme les partis ruinés par leurs diatribes et la politique des patchs, dont il a démissionné, il lui reste une petite retraite pour s’acheter encore des médicaments. Et faire quelques pas sous le soleil auquel l’ancien homme des coulisses et des labyrinthes, s’était peu exposé. Le peuple et la lumière de Dieu, quel bonheur, pense-t-il, ému !

    Qu’est-ce qui vient en face ? Sont-ce des mercenaires, se dit-il ? Des Daech d’importation, des GI qui viennent avec les Russes nous éliminer ? Il s’écarte vers le mur, par instinct et regarde vers le haut par sagesse. Un bruit de drones, version apocalyptique d’Hollywood, vous l’achève de peur, dans cette ville de cauchemar éveillé, où il vient terminer ses jours. Il en tremble à vous communiquer les secousses de son parkinson.
    Non, ce sont que les monstres de la ville. Une petite descente pour la frime. Balak, ânedak, hayed mène trégue ! Dégage, le vieux ! Le monde appartient aux plus mauvais, lui lancent-ils en musique de rue ! Gonflés d’arrogance et doublés de mépris, c’est une marque d’intelligence, qui témoigne de leur adaptation au milieu. Sont-ce les fils des nantis et nos riches élus qui s’éclatent si ostensiblement ? Que non ! Qui oserait les indexer par les temps qui courent !
    Ils n’ont pas besoin de faire le trottoir ni de le réparer ! Le trottoir et ses dépendances appartiennent alors, à leurs amis ? A ceux de leurs protégés qui exhibent les fonctions de leurs amis pour se permettre tout ce qui bouge !
    Des népotistes ? Non, ceux-là, ils sont discrets ! La ville, la rue, sont à ceux qui roulent les mécaniques. Ceux qui vous montrent leurs muscles, leur nombre, leur inculture, leur ignorance, leur anticivisme, la carence de leur morale et les vertus de leurs armes !
    Notre Parlementaire regrette que l’Education Nationale en soit venue à les rejeter dans la rue. Il constate que c’est elle qui est en défaut. Elle, et les faiseurs de cours, de programmes, de budgets et de lois, en sont les causes de leur amoralité de drogués, de leur criminalité et de leurs conduites de barbares. Il se remémore ses joutes au Parlement. Des années fort nombreuses durant, avec des sommités qui ont les belles heures de ce parlement. De profundis, Allah yarhamhoum !
    Il revoit les récentes images de télé et les scènes de crimes perpétrés par les colons en Palestine. Puis celles, abominables, qu’il a vues sur le Net, là où s’inventent toutes sortes d’horreurs inhumaines ! Les guerres civiles et entre frères de même religion au Moyen-Orient le déstabilise même sur le plan de son crédo de musulman ! Nous, ça, faire ça entre nous ? Quelle humanité sordide ! Puis, il se réveille au réel. Ces ignobles énergumènes roulent les hommes et les poussent aux guerres ! Eux, ils sont en sécurité dans leurs pays, fermés, par égoïsme, certes, mais aussi, par prudence ! Ils ont de puissantes machines, terre, air, mer, espace ! Ils roulent sur de l’or. Ils nous roulent et eux, ils roulent dans de fastueuses mécaniques. Peu importe ! Les vrais champions, existent. Salut aux jeunes nôtres, à ceux qui s’illustrent de loin et hissent notre drapeau. Ils aident les leurs, discrètement ou de visu. Et c’est très bien, ainsi !

    Cette image lui revient et l’obsède.

    Tels des rouleaux compresseurs, aux cylindres compacteurs, les bulldozers se ruent, sur les piétons, comme à la sortie des stades. Armés de cimeterres, les hooligans, vont nous laminer, ou nous écraser, comme le furent ces pauvres pèlerins de Mina, en Arabie, 2222 personnes écrasées, asphyxiées à la Mecque. Heureusement qu’il a été au pèlerinage, lui, El Haj Bassou, avec sa Hajja, avant que le nombre des pèlerins n’engendre des mesures contraignantes et des quotas de rigueur ! Et puis, c’est devenu si cher de tourner autour de la Kaaba. Ce symbole cubique est menacé et assombri par ces nombreux immeubles de luxe, hauts de 300 mètres et plus. A en perdre sa sacralité première ! Et à décourager les Musulmans ! Qu’Allah me pardonne, ces idées qui m’assiègent ! Se dit-il.
    Il se réveille mal de ses divagations nostalgiques. En voulant s’écarter de la horde et de ses ruades animales, il glisse sur des feuilles mortes. Une chute violente ! Tout un tas de feuilles, sur tout le trottoir, non ramassés par les agents de la malpropreté municipale. Il a failli tomber, là, lui. La hchouma ! Sous le regard vindicatif et méchant des soudards. S’il a échappé de peu à la chute, son esprit était avec les autres feuilles.
    Les papiers écrits, les copies des articles de presse, qu’il fallait ranger ou donner à ses connaissances, afin de les informer. Ou encore, les photocopier pour les distribuer aux refuzniks, pour les éveiller. Il vient d’apprendre, sous la colère de sa secrétaire, qu’ils les jettent sans respect et sans daigner les lire dans la grosse poubelle de derrière le parlement ? Oui, ils pourraient, s’ils étaient éduques téléphoner simplement pour le remercier…Et les jeter, moins ostensiblement ! Ma kayenche meâa mène !
    Il revoit son père menuisier et son grand père, le Fquih des Soufis de la médina, connu dans bien des villes aussi. Il venait des fois dans ce trou, au temps des américains, il y avait des fidèles. Il les voit sont en train de mener la prière de midi. Allahou akbar, la ilaha illa Allah ! Il est en retard à cause d’une session parlementaire qui a tardé. Il doit faire ses ablutions. Son oncle l’attend. Le roi n’est pas venu pour célébrer la prière de ce vendredi, car il voyage aux Indes. Il doit aller nous chercher des épices, des films et des saris en soie, des paons et de belles plantes pour égayer nos jardins. Alors que les jeunes médecins font la grève des cours, à cause de ce qu’on leur a imposé comme services impromptus. Ils reçoivent de leur maître Ssi Rosé, la tannée de leur vie. Dans quel climat psychologique vont-ils assumer leur magistère et leur serment ? Dans quelle conditions après qu’on ait lâché la médecine à n’importe quels capitaux ?

    Politiquement correct

    Ces délires furtifs et nombreux, mêlés de regrets et d’impuissance, lui ont fait perdre la conscience, à notre Haj Bassou. Il était ailleurs. Il a mal, il a si mal, que ça l’a maintenant réveillé.
    Pourquoi s’écarter devant les truands du boulevard ? Dans son délire réflexif, il fait une autocritique. Il se dit que par éducation et par respect, il est devenu pudique et timide, voire aussi bon diplomate et psychologue que …lâche ! C’est à force de compréhensions, de gentillesses et de concessions ! Ça porte un nom qu’il ne veut pas se dire. Et qu’il faut taper sur la table, affronter virilement, oser, faire l’hystérique, y aller martialement quitte à rager et à crier, quitte à perdre son self contrôle et son salaire ! Si on se doit défendre les gens, ceux qui ont voté pour lui, gratuitement, il faut qu’il fasse non seulement l’avocat mais aussi le soldat ! Et aucunement perdre de vue les programmes et les recommandations de son Parti. Et puis, malgré les jeunes leaders d’aujourd’hui, trop nerveux, ne jamais penser à faire le saut de l’ange. Se refuser de changer d’alliances et de camp ! Refuser d’opter pour un autre courant, même si le sien accuse en ce moment des faiblesses ! Car, se dit-il, aucun de cette quarantaine de partis, qui radotent bien des choses, ne dit avec de la même vigueur que le sien de parti, cette devise qui a poussé les marocains à la Marche Verte et aux sacrifices, Allah, Al Watane , Al Malik ! Le délire continue…

    En état de choc, toute sa vie lui vient en tête

    Les loups en ricanant fort, les hyènes, ne se sont même pas retournés pour voir le pauvre blessé qui vient de tomber devant eux, et qui criait intérieurement. Comme ils ont tancé hargneusement la Folle au chapeau colonial, habituée de ce trottoir aux faux poivriers. Jambe dessous, jambe dessus, elle roulait les papiers pour les fumer, en guise de cigare. Le tenant à l’envers, elle semblait lire un journal ou qu’elle mimait de le faire, en cachant avec son journal ses cuisses dénudées, par la misère des hommes. La sienne, d’abord.
    C’est un autre usage de la presse papier que les journalistes ignorent. Il sert de vêtement. Elle ne les a même pas regardés, ces macaques, qui la moquent et la craignent à la fois. Mais, elle a vu le vieux parlementaire accroupi, choqué. Demain, se dit-il, il ira se plaindre au maire, il ira en parler aussi à madame la Wali. Entre temps, la folle au chapeau colonial, lui montre du doigt, le cabinet médical du Dr Balbi. Il ne comprend rien aux gestes, simples de la bonne folle ! Il ne connait pas de docteur Balbi. Car Balbi, le toubib italien, est mort, juste après avoir déménagé. I
    Eberlué encore, il se rappelle les Daech de cette triste avenue…Il n’y pas de loi, ici ! Lui faut-il retourner habiter à la capitale? Lui aussi !
    Ont-ils des sabres cachés, ces assassins ? La question ne se pose pas. C’est pour ça qu’il les a esquivés. Oublieux du vieux qui est resté couché, ils ont d’autres affaires dans leurs méninges souillées. Ils semblent poursuivre un trio de filles qu’ils draguent et harcèlent depuis un moment. De simples plaisanteries d’ados…Armés ! Si ce ne sont pas les bijoux en toc qu’elles portent, ce sont d’habitude leurs phones qui les intéressent ou leurs sexes qui les excitent et les fascinent au plus haut point ! Ou que ce sont que les sacs de ces femmes qu’ils cherchent à leur arracher qui les intéressent au plus haut point ? Achats de drogues obligent ! Je crains pour elles que les armes blanches ne sortent de leurs étuis pour les déchirer et les tuer, dès qu’elles s’opposent à leur lâcher.

    Déménager la ville ou l’accoler à la capitale ?

    Cette ville perdra avec la Régionalisation, c’est certain ! La vie va renchérir et pousser à la misère ses retraités et anciens prolétaires ! Qui s’occupera de cette ‘’ville-quartier’’ ? Le Président de la région de la capitale, le Superwali ? Car déjà, la rue est mal éclairée, toutes les rues ? Non ! Les trottoirs sont sales, pleins de trous, de détritus et de carreaux cassés. C’est fort fréquent. C’est une rengaine qui fait office de refrain et de slogan. Chacun le récite comme un hymne pour calmer son deuil sur les choses qu’il voit et qui le dépassent. Comme vous, vous dit le Sénateur, je connais les calvaires des exilés politiques et l’émigration économique. Puis celles des expatriés des pays en guerre. J’ai connu plusieurs personnes qui ont changé de ville, ne trouvant plus ce qu’ils méritaient dans celle-ci ! Leur constat de l’absence chronique de confort dans cette cité a été déterminant. Ainsi dès que leurs affaires marchent, ils se sauvent vers les quartiers huppés ou simplement plus propres de la capitale.
    Beaucoup de joies et de bonheur se lisent sur les visages des concitoyens quand la ville se maquille pour recevoir SM le Roi. Ils aimeraient bien, qu’il vienne habiter dans cette ville, pour qu’elle revive et sorte de son état de dortoir. Mais, dans son état, cette ville est à éviter. Elle ne tient à rester qu’un pont, fidèle à son nom vernaculaire, pour aller ailleurs !
    Pour ma part. Je ne savais pas que j’allais recevoir ce jour une dame, qui s’était vaillamment défendue contre un dépeceur local. En se défendant, après s’être débattue et débarrassée du tueur, elle eût ‘’seulement’’ la tête fracassée sur une grosse pierre, qui encombrait le trottoir ! Les pierres malencontreuses, que les services laissent traîner, seraient-elles pire que les sabres de Daech et les lames des tcharmiles ? Merci la municipalité de vous occuper encore plus de ces zones où la malpropreté menace la vie des gens, en rendant hideuse et amochée votre ville !
    Il y a trop de tables de cafés par-ci et trop d‘yeux perçants par-là ! Des scanners pendulaires, rotatifs et élévateurs, qui veulent vous faire tomber ou vous relever la jupe. Découvrir ce que n’a pas fait encore le vent ! Et puis, il n’y a plus que des blue-jeans qui emmaillotent les éléments ! Vous sentez ces jeteurs de sorts, Mesdames ! Les passants comme ceux qui se prélassent soudés à leurs cafés, et qui vous violentent par télépathie !

    L’INDH expliquée aux villes

    SOS ! Danger ! Au point que les filles ou les femmes peuvent se sentir réellement violées dans leur intimité ! Et ça leur colle, si ce ne sont des migraines, des névralgies et des maladies psychosomatiques, dont le facteur clé est l’insécurité. Que sais-je encore, si ce n’est que les médecins en ignorent la véritable cause, qu’ils ne cherchent pas. Mais, c’est celle que j’ai citée par devant. C’est cet état d’insécurité, constant, face à autrui dans la cité lugubre, par endroit. La mal vie ? Non, vous ne rêvez pas ! C’est plus qu’un sentiment, c’est la peur physique et organique, la terreur des éléments !
    D’où le véritable chantier, eternel et vivant, éducateur civique, cette bonne idée que je vous livre ! Une INDH citoyenne, urbaine, par tous et pour tout le pays. Celle qu’il est de changer les habitudes et améliorer le milieu de vie. Urbaniser, est une opération civilisationnelle qui commence par le par le b, a, ba, qu’est La Propreté. Instituez-la de façon souveraine, messieurs, Dieu vous le revaudra ! Seigneur, des semaines de propreté, organisées, guidées par les Walis de l’Intérieur, les maires et les présidents sont une bonne idée à creuser par vos conseillers. Et comme une culture, nouvelle, patriotique, un programme pour concerner les citoyens, à répéter plusieurs fois par an ces semaines, afin de curer leurs villes ! Là où ils passeront leur vie ! Les façades, les vitrines, les peintures, les trottoirs, les bouches et les regards d’égouts ! Les trous, les arbres pleureurs et pendants, avec les reliefs qui salissent les alentours. Suffisamment de poubelles et non plus, ce rien, ce petit nombre d’affreuses boîtes cassées, et leurs détritus qui débordent, toujours, toujours, toujours ! Avec des rivières purulentes, nauséeuses et malsaines ! En voulez-vous les photos ? C’est une honte, une sale guerre bactériologique, ignorée ou pas, que l’on impose sans conscience ni vergogne, aux résidents. Des lacs et des flaques qui remplissent la chaussée et qui puent de leurs effluves plus que les encres de l’enfer. L’enfer ce ne sera pas le feu, mais simplement d’atroces odeurs ! Celles qui émanent de nos saletés constitutives, finalement ! Celles et de nos ordures et déchets organiques. Notre ville, via Satan, exportera vers l’Au-delà, ces satanées pourritures, pour punir les méchants ! Pour punir d’abord les coupables de nos ignorances et de nos droits sanitaires ! N’est-ce pas ? On pourrait écrire des choses plus lyriques et des romans d’amour ou de politique, mais là, notre milieu, en premier, nous interpelle ! Et c’est une autocritique.

    Pour l’autocritique des Maires

    Ces regards hypnotiques sont tellement lourds et épais, qu’il y a des filles qui peuvent s’y coincer, chuter ou se faire harponner et emprisonner, dans les mailles de leurs filets. Autant de pièges et d’épreuves décourageantes qui vous obligent à rester chez vous, les femmes ! Ou que ce ne soient, que des raisons civiques, justes et naturelles, pour responsabiliser les services très concernés et si mal impliqués. Insulter les sociétés concessionnaires ou les cadres élus, est si général, si vrai et si bas, qu’il ne faut pas penser le relever, ici, comme un délit, un défi ou une opinion ! C’est une nature, incivique !
    Des branches d’arbres pendantes, envahissantes, colonisent en le réduisant l’espace alloué aux piétons. Cette avenue de cette ville, cette rue, cette ruelle, ont besoin de contrôleurs pour évaluer quotidiennement ce qui ne marche pas. A quoi sert la municipalité si elle ne s’occupe pas des rues ? Je ne vise aucune ville, là, c’est valable pour celles qui se reconnaîtront. C’est comme si on avait, çà et là, poussé sans plan, sans essences, végétales, sans urbanistes ni jardiniers compétents. Par endroits, les barricades des chantiers réduisent les trottoirs. Le piéton malgré lui est déjeté sur le macadam, qu’il traverse, indolemment. Et ça devient une nature, une culture générale, une fibre patriotique ! Beaucoup de gens, la tête ailleurs et les yeux rivés sur leurs phones, traversent le boulevard ou l’avenue, sans se soucier du danger…L’existence de cet autrui, qui conduit sa voiture hypnotisé par son GSM aussi ! Ils déambulent et trainent, ils marchent par groupe, sur l’asphalte, faute d’espaces sur les trottoirs.
    En dix ans, le nombre de voitures de cette ville s’est surmultiplié par vingt, au moins. Ce sont toutes les villes du royaume et même celles d’Egypte, de l’Inde et de la Chine, qui nous regardent et nous considèrent, comme autant de jumelles, qu’il ne leur faut pas copier !

    Les sarcasmes du vieux Sénateur

    Je crois que je n’ai rien de grave se dit-il. Que Dieu pardonne à ceux qui rendent les ruines, pardon, les rues sales. Il fait allusion me semble-t-il, le Sénateur blessé, à ce que j’ai écrit plus haut et de bien bas ! Enterrés qu’ils sont dans leurs bureaux et autres fonctions, cumulées, ils ne s’en occupent pas ! Je marche, les orteils insensibles, le pied pendant, craignant de chuter encore une fois !
    Laissons le Sénateur aller se plaindre au bon Dieu et lui adresser un tweet ! Occupons-nous de réfléchir ensemble.
    J’en oublie ce que je viens de penser. Faut-il m’arrêter à chaque pas pour écrire le terme épatant qui me tombe du ciel et fixer l’idée, qui vient me booster, sur un calepin ? Comment puis-je râler sans mots dire ? Inutile, de les noter, elles sont vite parties, ces récriminations, comme elles sont venues. Mes phrases mièvres et pleureuses, mes expressions, s’enfuient et s’oublient. Alzheimer vous salut ! Comme ces rêves épuisants, qui me réveillent en sursaut, me cassent mon sommeil, me gâchent mes fantasmes et anéantissent mes songes. Hé, Sénateur, c’est toi qui parle encore, à mes ouïes ! Tu fais dans la télépathie ? Ou quoi ?
    Oui, Docteur, vous m’avez entendu. Vous avez utilisé mon crédo et ma foi. C’était des paroles pour une prière, les lyrics adressés à Dieu. Je veux le faire, tant que je suis encore vivant et que j’ai des pensées pour Lui. Mes camarades d’amphi, au parlement, sont presque tous morts. Pour moi, pour le prier et le louer par-delà la mort, je pense que mon travail est un acte de piété, j’y mets tout mon cœur. Pourquoi pas ? Ça vous fâche que je crie ou j’y crois fort ! Maintenant que j’y pense et que je peux encore le faire. N’est-ce pas Docteur, me dit-il ! Il était monté me voir, on lui a dit que je remplaçais le Dr Balbi. Et pourquoi pas quelques avances, une anticipation de louanges, d’admiration et de prières à Dieu ? Docteur ! Ceci, je le fais, afin de combler les moments d’inexistence ou d’inconscience, les moments vides de corps et de vies, les phases inconnues, d’outre-tombe et d’anéantissement à venir…Vous vous y connaissez ? Non, Sénateur, la mystique, comme la politique, ne figuraient pas dans nos programmes scientifiques ! On aurait dû vous les enseigner.
    De quoi me rappellerais-je et de quoi puis-je alors témoigner ? De quoi serais-je responsable et comptable, alors ? Quoi me reprocher ou de quoi être sanctionné, le jour du Jugement Dernier ? Vais-je avoir un retour de mémoire, ce dont je me plains déjà ? Tant que j’y pense, Bon Dieu, tous ces assassins et ces criminels, les parangons de cette pseudo démocratie, ces infâmes fauteurs de guerre, pas besoin de les réveiller pour les juger. Hein, yak a Sidi ? Garde-les aux fins fonds de leurs tombes et qu’ils ne se réveillent plus jamais ! Pourquoi vous fatiguer et dépenser du feu pour rien ? Sénateur Bassou, lui dis-je, vous n’avez rien aux genoux ni aux pieds. Vous pouvez vous lever. Je vous laisse continuer vos charitables réflexions et vos questions existentielles. Je suis juste à côté pour vous laisser vous reposer. Une piqure d’anti-inflammatoire vous a été faire en plus d’un léger calmant. Alors, c’est une clinique ici. Non, juste un médecin.

    Le Parlementaire pose des questions à Dieu

    Enfin ! Je reviens à moi de peur de ces précipices. En vie, j’ai déjà oublié bien des choses de cette même vie, les bons actes comme les plus mauvais ou les gratuits. Cet oubli, qu’on craint qui est général et touche les riches et les pauvres, les rois et les puissants qui les commandent, comme les fourmis, ces manants que nous sommes, envers eux. Les arbres et les insectes ! Tous, passent, feuille par feuille, organe par organe, molécule par molécule, ils flétrissent et se perdent à jamais ! Ces êtres extraordinaires, savent-ils qu’ils existent et que sentent-ils, quand on les coupe ? Nous, nous osons dire que nous avons une conscience et une personnalité, si mineures soient-elles. Sentent-ils leur être, tous ces végétaux dont nous nous servons sur terre pour nous construire et nous alimenter ? Et ces petits animaux, ont-ils une conscience ou l’équivalent d’un esprit qui les distingue les uns des autres ? Et pourtant ils vivent, en parties, quand nous leur empruntons leurs protides comme autant de composants, pour nous autres, robots humains ?
    Revenons au végétal. Le bois brûle et va en cendres, en fumées et en chaleur ! S’ils n’y pensent pas, ils penchent aussi de la tête, ces bambous qui se prélassent dans le vaste jardin de mon riche voisin. Les fils électriques d’en face, telles des portées, offrent aux cimes de ces roseaux de jouer leurs notes musicales. Ils palpitent et leur feuillage frétille et se trémousse ! Des symphonies complexes, des bruits que je n’entends pas, une musique que je ne peux comprendre. Tout bouge sous l’effet de l’air complice et des sifflements des vents, tout vit et j’en suis inconscient ! Les feuilles fanées tombent épuisées dans l’oubli, victimes des vers, des champignons et des maladies. Ventre à terre, elles gisent immobiles, glanées par la terre qui les a nourries et élevées pour les ensevelir avant de les recycler !

    Voici, un Parlementaire qui réfléchit

    Je vous ai entendu parler à voix forte. Vous parlez en dormant, Si Bassou ! En tout cas, merci, vous m’avez fait un cours dont je me rappellerais longtemps !
    Le Sénateur continue, les yeux allumés ! La Résurrection, ce rappel, dans quelle forme et dans quel état serais-je ? En tout cas, avec cette santé résiduelle, cette mémoire capricieuse, volatile ou nulle, je me pose la question ! De quoi, ce moi ou ce que je serais, se rappellera-t-il ? Quel souvenir de moi, des choses ou de mes actes, garderais-je, demain ? Moi qui me rappelle, tellement peu, de ma propre vie actuelle!
    Tu me parles de karma de métempsychose et renouvellement du corps, de son retour sur terre, encore et encore, à la vie ! Une fois épuisé, parti, dissous sous les décombres, solubilisé sous terre ! Une fois le physique, réduit à zéro, sans énergie, c’est la chimie qui s’occupera des restes, désassemblés, pour les restituer et les vitaliser ! Et là je rends hommage à ces plantes, ces feuilles, ces fleurs, ces insectes, ces bêtes et leurs chairs. Je rends grâce à ces vies que j’ai coupées ou indirectement à leur corps arraché…A tous ces professeurs et ouvriers invisibles de moi, qui m’ont instruit, fait penser, construit et composé, tel que je suis. Tous ces bouts de vies, mâchés, bus, collés et racolés, ces êtres élevés, nourris, minorés puis arrachés et qui m’ont composé et réparé, vêtu, chaussé, puis donné de l’énergie et des calories, de la vie enfin, pour voir, penser, écrire, bouger ou nager !
    Eh bien, Sénateur, avec vous, j’ai oublié ce que j’avais à faire. Vous avez appris ça dans votre Parti ou au Parlement ?

    Confortable, ce lit médical qui fait rêver

    Hier, à Fès, avant de tomber ici, je rêvassais à la sortie du mausolée de Moulay Idriss. Sa majesté le Roi, vient de le faire réparer. Je levais en sortant les yeux espérant rencontrer une étoile entre ces nuages devenus nombreux. Je vais lui demander d’être mon témoin et de répondre de confirmer ma foi, demain ! Serais-je là dans un an pour refaire les mêmes prières devant ces astres qui sont si éloignés et que de mémoire d’homme, elles ne communiquent pas ? Et jusqu’à quand lèverais-je ces yeux embués, pour dénicher à travers la brume, ces étoiles dont j’ignore le nombre et les noms ?
    Elles clignotent, entre les nuages qui passent en dansant ! Les stars, et par bonheur, reparaissent, pour répondre à ma quête et apaiser ma raison. M’ont-elles entendu ? Vont-elles transmettre, ma requête, ma prière, mon mot à Allah ?
    Mon lecteur ne le pense pas ! Il doit se dire, par bonté, que je délire, assurément. Un délire mystique autodidacte, qui n’a pas eu besoin de savants, d’encens ni d’oulémas, pour entrer en extase !

    Visions entre les anges, les seins et les nuages

    Quel bonheur de flotter et de nager entre de si nombreux seins, si fluides et nourrissants, des anges aux formes volubiles, libres et changeantes, qui sans jamais s’arrêter, voyagent sur leur tapis d’air, au gré des vents.
    J’attends un ange. Ce fut un oiseau qui vint. Il surgit je ne sais d’où, il frétille entre les feuilles de bambou et sautille en chantant ! Je comprends qu’il veut que je le libère de ses chaînes. Car les oiseaux ne sont pas autorisés à devenir des esclaves ni à chanter en cage. Or, c’est lui qui est venu me délivrer !
    Il me dit dans un langage que j’essaie d’interpréter. Les aphtes sont les angines de l’amour. Malgré tes blessures, soldat, tu peux recevoir le respect, comme un droit et faire l’amour, comme un devoir, pour ton, honneur et ton pays. Les mors brûlent les effluves du cœur. La tendresse, l’affection est le vrai amour. L’autre est attirance, sans plus, et sentiment de possession. Le silence ne cache pas la mauvaise haleine. Ce n’est pas en baillant qu’on se réveille. Les meilleurs dons ne délivrent pas de la misère. Inutile d’ouvrir les yeux, si tu veux te cacher. Cache-toi de toi-même, si tu veux critiquer quelqu’un ! Trinque au lieu de fumer, tu mourras dans la joie.
    Autant de messages allégoriques et de métaphores paradoxales qui ne s’appliquent point à moi. Cet ange travesti en oiseau ne pouvait-il pas se présenter sous une figure humaine ? Peut-être l’a-t-il déjà fait et qu’il m’ait trouvé un brin réservé ou distant parce que trop méfiant ? Pourtant, peu avisé, sans préjugés péjoratifs, je reste ouvert, un peu trop crédule. Je n’aimerais pas me présenter devant un juge rigide par trop inquisiteur et qui pousserait la correction, la sanction, jusqu’à m’humilier et m’abaisser, là haut !

    Le Sénateur reposé, vous remercie, Docteur !

    Et, puis, ces copies d’articles parus sur les journaux, on me conseille de me plus des distribuer. L’isolement pervers sera au complet. Oui, ils les rejettent sans les lire, tes écrits lubriques, loquace Sénateur. C’est pour moi, ta marâtre bénévole, un affront. Toi qui ne voulais pas publier et qui avais fui ce sordide et fourbe, ce pervers idiot, toi qui sans amis, avais perdu tes compères parlementaires et oublié tes repères politiciens, te voilà servi. Esseulé sans âme, isolé dans une autre ville, un vieux corps, sans espoir et sans dieu ? Comment, c’est faux ! Ce corps perclus dans ses faiblesses et ses douleurs, au milieu des balivernes et des délires, noyé lâchement dans les choses puériles, s’accroche avec espoir, aux tâches virtuelles.
    Ebahi par le parlementaire, je vais commencer à les aimer !

    Comme quoi, les feuilles mortes, qui font glisser les gens par terre, nous font rencontrer, par hasard, des Parlementaires, qui méritent leurs salaires. C’est combien, pour vous, docteur Balbi ? Je ne suis pas le Dr Balbi, monsieur Bassou ! C’est moi qui devrais vous payer.
    Levez-vous, enchanté de vous avoir connu et servi. Vous pouvez revenir quand vous voulez. C’est gentil, mais si votre ville reste comme ça, aussi sale que glissante, je devrais en déménager…Je dirais ça demain à Mme la Wali…Mais elle a déménagé. Ah, dommage ! Je crois qu’avec ces pertes de conscience nouvelles, que je me dois de vous consulter à nouveau, pour un bilan plus élargi ? Non ! Ce ne sont pas des pertes de mémoire, mais des prises de conscience notoires ! Des prises de positions civiques communes… Disons ! Je vous présenterais alors à Mme Student. Ah, la préceptrice du prince David Salomon. Je la connais…

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 24 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les saigneurs des seigneurs.

    Exotisme colonial et sagas médiatiques contemporaines

    « Lyautey appelait cela « l’odieux muflisme du colon français ».

    Cette propension à la suffisance teintée de morgue, cette jouissance à humilier l’indigène. Toutes distances gardées, c’est un peu de cette arrogance qu’ont ressenti les autorités Marocaines. » Par François Soudan, in ‘’ France – Maroc : la gifle de Neuilly’’ sur JA du 06 mars

    Amertume, bavures et déception, les Dyslaurentades

    C’est un autre Gilles Perrault, ( le célèbre scripteur de ‘’ Notre ami le roi’’ )’’… Voici le brillant Eric Laurent et son franc parler, qui viennent nous plonger dans un labyrinthe, de cinéma, pour faire l’affiche !

    Ericades, Laurentades, vomitos à la sauce Graciette ! Jérémiades lamentables ou fourberies d’un mystique ? Il ne donnait pas l’air d’une brute, mais celle d’un diplomate Le voilà devenu un casseur impudique des icônes et des limites célestes. Le gaucho des lignes rouges locales. Le révolutionnaire international qui en appelle aux foules et invite le bon peuple intimidé aux barricades rebelles ! Pour un gars qui a un portefeuille d’adresses palatines, c’est bien gauche comme saillie !

    Du coup, c’est un mythomane qui se révèle à nous et pas seulement. Il se dévoile devant ses pairs révoltés. Ebahis, mais néanmoins ses défenseurs qui iront s’impliquer par corporatisme et par intérêt envers leur alter ego ! Car ce ‘’chantier’’ qu’il est de critiquer de façon hautaine et cavalière, d’interpeler à outrance les dirigeants des petits pays, de huer leurs élus, nommés avec la bénédiction des anciens colons, ce champ, ce souk et ses dépendances, leur appartiendrait, de droit, ad vitam aeternam ! Le makhzen et ses terreurs, ne fait pas l’exception. C’est leur antre et leur scène, l’abattoir où ils vont se rassasier. Les aigles et les loups ne vont pas aux restaus. Leur conviennent les fosses communes, les fosses septiques de l’histoire et le sang des charniers. C’est dans ces grottes et ces égouts qu’ils trouvent matière à explorer et fertile imagination. Leurs serres de prédateurs, leurs crocs de zombis dilacèrent les victimes, dont ils se servent en les réveillant. En fait c’est le doigt dans l’œil…du cyclone, du cyclope, du titan et demi-dieu, qu’ils ont réveillé ! En emmenant leur barque dans le Styx et l’Achéron ignorent-ils la distance qu’il est entre les abysses et l’Olympe et cette antre d’Hercule où ils veulent farfouiller…

    Errances : Brulot apocalyptique, chantage ou traquenard ?

    Lui, Eric, qui voulait leur entrer dedans à ces Maures, curieusement encore vivants ! Il est entra par effraction dans les dédales des palais. Dans ces entrelacs andalous-mauresques, percent ses balivernes comiques, amusant les moucharabiehs où clignent des yeux ahuris, effarouchés ! Il spécule, présuppose et planifie des raisonnements lubriques ! Des manigances de sofas échaudés, des intrigues de harems fictifs et de sérails dévastés. Le propre du romancier est là : inventer ! Peindre des fantômes, violer leurs secrets, voire leurs silhouettes, leur donner une âme ! Refaire revivre leurs phobies et leurs traces ! A partir de peu ou de rien, écrire, dérailler s’il le faut ! Ecrire, ou chercher, c’est chercher à vendre aussi ! Il le justifie pour se disculper, quelles que soient les modalités. Il fabrique un projet de quelques pages ! Il se fabrique un mémoire. Il veut rentrer dans ses frais et prospérer. N’est-ce pas naturel et humain de vendre ce qu’on produit ? S’est-il blanchi pour autant ?

    Scènes précoloniales

    Hier, c’était des peintres qui allaient devenir célèbres, des photographes et des reporters, qui firent les caïds et le lit exotique et gouailleur du protectorat ! Les légendes épiques, les qu’en-dira-t-on opaques et les reliquats des bordels coloniaux ! Ce n’était pas des balivernes ! Il ne manque à notre Eric, es-Laurentades, plus que Lyautey et le grand Seigneur Thami Glaoui, l’âne de Bouhmara et l’ombre de Basri ! Quelques potins historiques qui deviendront des anecdotes et des retouches prémonitoires, son assurance hautaine d’inquisiteur bien assise, et voilà le tableau fatidique de nos méfaits assombri, le makhzen dénoncé et surfait.

    Aujourd’hui on va s’amuser un petit chouya à nos historiques dépens ! Qui se rappelle la Maison Blanche et se souvient de Moulay Abdellah, ces maisons closes quasi mitoyennes du palais de Fès ? Ces Bousbères, étaient des maisons de tolérance. C’étaient des prisons pour les filles des indigènes et les femmes des guerriers et des recrues vaincus ! Elles furent contraintes d’illuminer les bordels, comme autant de lustres exotiques ! Un peu partout au Maroc d’hier, pour le repos du guerrier français ! On prendra un critérium gras pour forcer les traits, sans déformer la caricature burlesque. Juste ce qu’il faut pour croquer L’Couple des journalistes, Eric et Cathy, avec un minimum de crédibilité. Est-ce possible de médire des champions du 4ème pouvoir de par-delà les Pyrénées ? Les pires aînés des journalistes, enquêteurs, détectives et historiens, à la fois,, sans craindre la chute aux enfers et le véto des éditeurs gaulois ?

    Jeux sataniques, Games of Trones

    Eric est tout comme ses lyrics prédécesseurs, détracteurs, laudateurs, prédateurs masqués, tout au moins bien payés par les grands seigneurs. L’achat de leurs livres pestilentiels et de leurs silences, par trop chers ! Complices, deviennent alors les soutiens des médias français, qui semblent leur donner raison, malgré les torts !

    Il est capable de dribbler Satan lui-même, et de lui prendre sa queue pour la lui vendre ! Parce que la queue pointue, mesdames, la queue mon Dieu, par moralité anatomique, la queue donc cache des parties molles ! Et même le trémolo des très molles ! Alors vite, vite, pour nous ressusciter, nous rédiger un livre prophétique, une thalassothérapie, un talisman salvateur ! Sulfureux, pathétique, il le doit, pour briller et coûter cher ! Un livre évènement, véhément par les plumes zélées et incorruptibles des anges témoins, de nos horribles dépassements ! Une bible fielleuses par la même, qui fustigera les rois. Nos rois, c’est terrible ! C’est une honte pour tous les sujets de la terre ! ! La couronne, l’arbre généalogique, la tige et le reste des poils, s’hérissent, à se gratter avec violence ! Un livre féroce sur les excès qui rapportera du prestige et du flousse. Arracher aux riches leurs dents, c’est digne des Robins des Bois ! Oui les bois, c’est un peu la jungle, même dans les pays où c’est dans les rues et les hôtels que ça ne va pas !

    C’est honteux de parler vrai de cette histoire crépusculaire de la création qui est celle mythique ou mystique de la lutte du bien et du mal ! Et le bien se fait avoir des fois, comme un bleu ! Ce qui n’est très malin est l’œuvre du Malin ! Alors vite un livre sur les méfaits du pouvoir pour dénoncer et conjurer le Mal. Un livre talisman, un livre valable contre tous les démons de midi, du Midi, le Sud, les Maghrébins ! Nous ! Quoi ?
    Alors les bons diables vont se mettre à deux pour chasser nos démons ! Satan, va entrer en couple, avec un succube d’écrivaine, afin d’exorciser le démon ! Paradoxale lutte interne ou le feu illumine et dévoile, enflamme et carbure ses propres incendiaires !

    Assez parler de ces extraterrestres, parlons des choses terre à terre, même si elles osent altérer et héler les grands ! La high, notre king, le patron ! Lamâalème, pas celui du jeune chanteur Saad Lamjared, qui vient d’être décoré pour ses ‘’millions de j’aime’’, mais du grand maître-chanteur. Le doyen le grand-duc des détectives politiques ! Oué, c’est aussi un journaliste qui a ses entrées et qui fait de très bonnes entrées, livresques ! De quoi faire une ou des pellicules. Une série noire. Et voici donc une saga digne du film ‘’Game of Thrones’’ ! Un prurit es-seigneurs ! Ou que magnanime, enfin par angélisme, l’Eric cédera ce qui n’est pas encore écrit, par le destin, pour éviter la chute de l’empire et la fin de la dynastie.

    La faim des héros

    Un pactole comme pécule ! La fin du héros de la fiente qui suinte et qui spécule. Ce sont des livres qui se vendent ! Le coup de grâce à l’impudent, et pour cet effort de complaisance et de silence. Le livre diffamatoire et éphémère et châtré, qui rapporte à l’impétrant le titre fameux du premier maître-chanteur es-roi ! Eric, fait du fric face aux barbares ! Attila s’est attelé sur Mohammed ! Il veut l’étioler ou le perdre, afin de rétablir la démocratie et les droits de l’homme ! Fichtre, la fin du sacré et du divin chez les indigènes ! Les grands chevaliers sont parmi nous !
    Alors à l’annonce, à la vue d’une valise pleine, il s’auto-avalise ! Il se permet de faire le salaud, le sagouin ! Et se congratule, presque ! Un petit chantage angélique, pour punir le tyran ! Ce n’est pas merveilleux, ça ? C’est quasiment une prouesse madame ! Élégamment acceptée, la morale est en berne pour un bref instant ! Ils sortent avec les cadeaux consistants. Les poches pleines de millions.

    Aux larmes, Citoyens !

    Et puis, c’est une conduire excusable pour les preux chevaliers et cavaliers de la plume ! Il y a sa femme, la pauvre ! Dès lors le sésame, par pitié pour elle, ira, perhaps, amadouer les juges du même clan ! Et les critiques sarcastiques du geste vont tarir et l’épauler, face à Satan ! Il plaidera l’indulgence ! Le choc du ‘’gentleman’’ fait écrivain a un prix, un coût, voyons ! Ce sont des honoraires, une compensation pour le travail de recherche ! Ce n’est pas un chantage, OK ! C’est un chant, du cygne ! Ils seront attendris et compréhensifs, les juges et les journalistes, pour ne pas dire, gratuitement complaisants. Les procurators*, ces auteurs incendiaires et marocophages* de choix, verront les jurés attendris, en larmes de crocodiles !

    Entre médias laïques, c’est d’une éthique que l’on conçoit, et qui se pardonne et qui ‘’se’’ comprend ! Puis, il faut constater que la guerre initiatique, la croisade atavique des entités supérieures, celles des surhommes, porte un nom laïque moderne! C’est de l’exotisme ! Referez–vous à que j’ai tapé en début. L’esprit gaulois, avec comme arsenal pour la marseillaise des médias, la moquerie, le canular, le canard, la franchise aussi, s’en donne à cœur joie ! Bref, la liberté d’opinion, toutes les libertés contre le servage !

    Se moquer et amuser, honnir pour s’enrichir

    Et puis, c’est cultivé, humanitaire et amusant ! Ça rempli la sphère, les assiettes et les verres, et ça régénère les méninges et vivifie les passions ! Imaginez les fêtes, les faunes, les druides les sirènes ! Les dryades et les satires ! Les conquêtes militaires, les guerres dont, plus vieux, on se rappellera dans la métropole des lumières, Astérix et Napoléon en seront contents ! Et vive Rabelais ! Il était médecin, salut confrère médiéval ! Ou renaissant ?
    Le verbe en guise de sang et de châtiments. Dès lors, ces bons descendants de nos aimables colons, ont encore bien des choses, à nous enseigner. Il y a un gars sur un forum qui m’a injurié pour avoir parlé de colonie au lieu d’écrire protectorat sur le Maroc, comme il sied aux névralgiques des colonisations !

    La plume acerbe nous inculque, nous égratigne et nous blesse, pour nous apprendre nos propres droits ! Ils sont venus du Nord, tels des Vikings sur leurs drakkars, en moins blonds, mais plus latins. Pour cela, vive César ! Lui qui a laissé en Gaule, les traces de sa langue et la plume de ses virils soldats ! Indirectement, gratuitement, nous sommes réveillés, par ces prophètes agnostiques! Une attention machinale, magnétique, génétique, disciplinaire, une passion française veut nous libérer de notre Moyen-Age, à nous, et par la même, de nos cultures religieuses fébriles !

    Sadiques caricatures,

    Or, ces critiques journalistiques, ces directives masquées, se produisent comme une sérénade. Des coups sur la femelle pour accepter la croupe et la cravache. La loi du seigneur, qui joue au mâle et qui crie pour vous châtier, en femelle asservi, pour nos retards et nos fixismes archaïques. Et qui de plus en plus, force sur les viscères, pour prendre son plaisir, indélicat et dévastateur.

    Celui de lui vendre gratis ce qu’on a de meilleur ! Immolation, l’aïd, sur le lit, sur l’autel du, des prédateurs. Et voilà que ces hérauts des rapaces, ces lettrés, qui tiennent à leur credo pervers, celui de vous en vouloir ! Ces inquisiteurs jettent sur vous leurs dévolus, à vous la partenaire de leur luxure ! Vous qui leur êtes si dévoué, vous qui êtes leur possession favorite, vous avez l’habitude de leur céder. Amoures haineuses et mépris, délit d’orgueil et extase dans leurs suffisances. Celles dont on a parlé plus haut ! Celle des surhommes sur leurs péripatéticiennes conspuées ! Les leurs de favorites répulsives ! Les respectueuses irrespectées, mais auxquelles, ils ne cesseront jamais de s’intéresser.
    Sournoisement, avec une fourberie digne des tribus antiques, c’est le harcèlement culinaire, à griller la peau et les cuisses de la poule, aux œufs d’or ! Un credo, le leur, qui enchaîne par la foi, le maître auto-déclaré à sa disciple-esclave ! Rien de moins, l’esclavage de la possession Afrique, n’est pas soldé ! Il est dans les chromosomes des survivants et les gènes des nations asservies !

    Démonologie ethnique

    Le démon xénophobe lui infligera à jamais, sa sentence raciale. Le châtiment qui convient aux races attardées, barbares, nègres et mulâtres, infâmes ! La victime expiatoire, le bouc émissaire de La Civilisation, demeurera à jamais, faible, indolent, dolosif et infantile. Un prosélytisme qu’expie son élève-proie subjuguée devant le maître-truand. Le césar, la clef de son destin ! Le disciple obligé, n’évoluera pas comme il peut, mais, il lui restera si attachant, si loyal, si confiant, si puéril !

    Ce machisme subjuguant, que l’on fait perdurer, comme une religion didactique, est utilisé à des fins politiques, certaines ! Ou qu’il est savamment instrumentalisé par celles-ci, pour rendre les tractations aisées, aux fins de très grosses affaires. Par complaisance ? Non par obligation. Le chantage est deux doigts. Point ! Sus au tyran, devient, suce le tyran! D’autant qu’il ne s’agit que d’un étranger, un autocrate, un arabe, un berbère, un islamique. Et que, en bons républicains bien hexagonaux que l’on est, là-haut, on les déteste franchement ! Ce n’est pas de la haine, mais un moindre mal, on n’aime pas ce genre de régimes, de parrains ou de papes, depuis la Saint Barthélémy et la laïque Révolution !
    Eric et ses éricales, c’est un travail de messie humanitaire, celui des maîtres à penser, des plus arrogantes écoles. Hélas ou enfin, il a montré ses faiblesses, naturellement humaines !

    Je copie quelques Googlades*.

    C’est «une affaire navrante» qui risque de «déconsidérer» tout travail objectif sur le Maroc, selon l’écrivain Gilles Perrault. Affaire Laurent-Graciet : Le Maroc entre méprise et mépris. Le chantage du duo Laurent-Graciet n’a pas déstabilisé le pays !

    Jeu de langue entre La Fontaine et Molière

    Tel est pris qui croyait prendre. Ou qui croyait comprendre et voulait encore plus prendre ! En voulant nous faire changer notre régime, Eric Laurent s’est révélé bien moins moral et plus matérialiste encore.
    Un malfrat corrompu corruptible et piégeable à merci, s’est révélé au jour. Le piètre maître chanteur s’est finalement grillé ! Point barre ! Un beau, un joli coup de l’avocat ! Et qui plus est une belle fable, bien vraie, encore. Merci à Jean De la Fontaine qui critiquait l’humanité et les gens puissants, autrement que ces sbires. Des fables pour les corriger en nous amusant. Des contes pour réveiller fossiles somnolents ! Attention, Eric ! Dans vos prochaines Laurentades, évitez d’interpeller leurs rois et de vouloir châtier les Maures. Castigat ridendo mores, sans jeux de maux, laissez cette rigolade, à Molière. Sa langue est moins fourchue !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 11-17 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE A MOISE !
    JOURNALISME VÉREUX: LA LEÇON DES GENS DU MONDE HEXAGONAL

    En partage, Salut et bénédictions à Moïse !

    Je réponds à votre post du dessus où vous me dites :

     » Non, désolé, Dr, seul le peuple marocain peut se sortir de ce système antique. Révolution, comme jadis en France ! ‘’ ‘http://lnt.ma/blog/fahd-yata/

    Vous disiez , là aussi, Moïse :
     » Quand apprendrez-vous enfin à critiquer et à protester contre le régime moyenâgeux qui oppresse et ruine le Maroc ? »

    On s’est plaint à qui ? Dites-le moi, franchement, Moïse ou Moshé, à l’hexagonale, sans tergiverser ni louvoyer ?

    Et qui sont ces prophètes, ces leaders et ces maîtres hermétiques, qui selon vous, vont nous pousser à l’Exode libératrice sinon à la sombre et cruelle Révolution? Moïse au nom prophétique, sans polémiquer, n’avons-nous pas d’autres moyens et voies de changement, depuis les retours de Si Yousfi et Serfati et ces autres organismes et marques d’évolution du pouvoir ?

    Parlons des médias et des journalistes hexagonaux et autres ! Sont-ils, aussi honnêtes que diserts, désintéressés, capables, compétents et loyaux, à vouloir nous faire du bien ? En fait, à nous déstabiliser, misérables que nous sommes, à végéter sans pétrole, ni techniques à vendre ni argent ? Vous le pensez ainsi, Moïse, n’est-ce pas ? Dites-le sans fourberies, vous ne seriez pas heureux de nous voir garder entiers nos malheurs quotidiens ? Pauvre de nous, nous ignorons, comme des ingrats, nos discrets bienfaiteurs et nos donneurs de leçons du Nord. Pervers et malicieux ! Fainéants dormeurs sur nos pelles dans les tranchées de l’histoire et notre île ensablée, au milieu des tempêtes du globe. C’est ainsi qu’on nous caricaturait du temps du protectorat. Dormeurs sur nos lauriers et nos branches d’oliviers…ou aux parlements vous croquez le topo Moïse, comment déjà ? Ça doit être un pseudo, faussement sémitique, pour tromper le forum et faire diversion !

    Oublieux des champs de guerre, nous restons vigilants et nous nous y dépensons ! Oublieux volontaires des chants de guerres, nous voulons la paix, par conviction et par économie ! Tiens, vous me comprenez-là ! Nous avons fait notre choix. Il en rapport avec une longue histoire, atavisme ou impavide génome, celui d’une vieille nation. Un pays du juste milieu, qui n’aime pas les extrêmes ni leurs cruels ou stupides, voire fanatiques dépassements ! On ne sait plus qui pousse qui et pourquoi en arriver aux limites cruelles et aux sales guerres du pouvoir. Seulement, curieusement, là au milieu de ces champs pétrolifères et en face de la Palestine. Un pays complexe, que le nôtre, Moïse, vous le savez et vous voulez le sauver. N’est-ce pas ?

    Qui que vous soyez, merci de votre persévérance et de vos persuasions ! Car vous y répondez là, à toutes les interventions. Un pays donc, hélas de massives différences, mais d’union, qui a connu depuis des millénaires ce qu’est un melting-pot et biens des civilisations ! Une nation qui a ses folklores, ses us, vous en êtes témoin, un Etat qui a du chien, des chefs respectés, souvent craints, comme la bonne Justice, et que sont les Rois. Même si on les dépose, on les ramène, avec le prestige qui leur revient. Mohammed V, le salvateur des juifs, l’unioniste des arabes et des musulmans… ? Et nous autres, qui par culture, identitaire, restons leurs amis, réservés.

    Oui, car nous ne sommes point d’accord sur les crimes opérés et les errements esclavagistes et coloniaux, les murs, l’apartheid et les bannissements…en prison ! Des exactions nazies et cruelles, subies par les nôtres, en leur nom. Des excusions et des hérésies commises, au nom du sélectif, du sublime et vieux peuple et son hermétique et clanique religion! Ce n’est pas à moi ni à un autre, de corriger l’histoire des souffrances, de reconnaître les droits, ni de méconnaître les compétences ou des crimes des peuples d’Orient ! Je ne suis qu’une simple personne, sans poids ni écoute partisane ou politique. Et moins encore, un donneur de leçons. Surtout en matière de politique, de sécurité, de guerre ou de religion.

    Mais nous partageons la Bible en l’essentiel, l’unicité du Créateur. Si vous êtes hébraïque, j’omets volontairement et par respect, d’écrire Son Nom!

    Notre nation, notre peuple, ne veut pas ventiler, les siens, quelles que soient leurs attaches et leurs convictions, quels que soient leurs styles et leurs genres, il les reçoit avec tous les honneurs et l’hospitalité en sus ! Et cette particularité, devenue un legs diplomatique, est enseignée, culturellement, sous la conduite de ses Rois (honnis par certains étrangers) et sous la houlette de sa civilisation ou de sa principale religion. L’Islam du juste milieu, que la Paix soit ! Cet Islam, qui a remplacé comme victime expiatoire, les Noirs, les Jaunes et les Juifs ! Passons…
    Oublieux des haines et des colères des arrogances et des mépris, de l’hallali et du tocsin, de la poudre et des poisons, jetés sur nos têtes rifaines, par les avions…oublieux des chants des sirènes et nos simples petits champs ! Question de guerres, le Maroc a déjà trop donné, des comptoirs aux colonies et lors des guerres européennes, mondialisées, qui auront tué des millions de Juifs et d’Africains, au nom de la Liberté. Des libertés de leurs maîtres blancs, éternellement en expansion dominatrices et en conflits d’intérêts !

    Machiavélisme ?
    Noé, Moïse, David, je confonds nos célèbres cousins !
    Tous des prix Nobel de la Bible et des palmes académiques !

    Oui Moïse, peuple, partis, makhzen, monarchie, nous devons évoluer et nous améliorer nos gestions, pour faire cesser les injonctions des vôtres ! En restant, fidèles, fixés et adaptés à l’essentiel de nos fonctions. Mais, il est temps que les parangons, les moniteurs qui ne manquent point d’erreurs de jugement, ni de critiques déplacées et outrées à nos dépens, comprennent et qu’ils nous lâchent ! Ils nous barbent et montrent leur stupide et exécrable inculture quand ils ignorent, volontairement ou pas nos progrès réels et certains ou nos limites ! Il est bon qu’ils pensent à nous, sur les autres plans ! Ces insidieuses semonces et ces appels perpétuels à la révolution, profiteront à qui donc ? A des ‘’agitateurs humanitaires’’ ?

    Qu’ils regardent à côté et qu’ils analysent ce qu’ils ont fait opérer ailleurs ! Les états bouillonnent et les crimes humanitaires, ces guerres exportées et induites, desservent l’humanité. On ne fait rien pour rien. Ce n’est pas à des loups qu’on apprend à hurler et les hiboux, ont massive presse chez la Fontaine ! Ils crient pour une ferme ou ergotent pour une vente de livres, de bateau ou de poissons !

    Il y a des intérêts cachés derrière toute velléité de guerre. Pour les âmes élevées, ce ne sont que des affaires ! Des bonnes, car, ils ne voient pas les tourments, mais les revanches. Ils négligent les morts, les souffrances et les blessures, qu’il est bon pour eux de comptabiliser des milliers ! Ça devrait servir de slogans de vente, de motifs de satisfaction et de boniments dans les prospectus et les livrets de vente des armes qu’ils façonnent! Ces ‘’anges’’ ignorent les catastrophes humanitaire et les infrastructures, pulvérisées, que laissent dans les cités leurs bombes et leurs engins…Ce ne sont qu’autres champs d’investissement, de crédits et de reconstruction, pour les leurs, qu’ils pensent. On leur vendra ici et là, entre fidèles clients et bons ennemis. Les armes, les médicaments et le ciment…

    A l’origine, le mot révolution, veut dire changement, étape ou période, révolue ou à dépasser ! Sauf que cet appel de changement, que vous prônez, est un appel, non point aux valeurs, des sermons pour le changement éthiques ou la révision des lois, mais une incitation au meurtre des foules inermes et à la destruction ! La révolution est une guerre civile. Un suicide collectif ou clanique dont personne ne connaît les limites ni les dégâts collatéraux ou les débordements. Et ça fleurit dans la région. Là, comme par hasard, où il y a des relents de frontières, des lancinements de fractures entres gens et régions et des reliefs, des restes indigestes de colons !

    Alors halte aux gestes bellicistes incessants, sous-couvert de conseils citoyens ou de morale civique ! Basta aux dispendieux dégâts ! Ou barka ! Comme on le dit chez vous, n’est-ce pas ? Si vous êtes un agent actif, couvrant ‘’l’affaire’’ de la région !

    Halte à ces guerres insensées, faute de discussions d’écoute et de franche évolution. Halte à ces affrontements, faute de concessions. Halte à révolutions perverses, semées par des criminels et des ingrats. En Orient et en Afrique ! N’ayant qu’une vie, chaque personne est en droit de détester la guerre. Chez soi ou ailleurs. Et là, sur le forum, on s’entend dicter d’ailleurs de faire la guerre aux siens ! Parce que ces journalistes ont écrit des brulots mortels et qu’ils menacent de faire de plus pervers et plus outrageant !

    Dites-le autour de vous, Moïse, je vous vois parler, écrire avec opportunité et logique, doué d’une relative politesse et d’une maîtrise des mots et de soi, mais particulièrement tenace dans cet engagement ! Dites-le aux vôtres, Moïse ! Quels que soient votre nom, votre salaire ou vos instructions. Dites-leur que les marocains veulent la paix, avec soi et tiennent à la consolider partout dans la région. Et que les voix du dialogue, des mécontents ou de l’l’opposition, se multiplient et ne manquent pas !

    Il est temps pour nous de nous développer, à l’instar des Juifs, des Occidentaux et des Asiatiques, malgré les contraintes qui attristent nos fantomatiques. Et ce face aux scrutateurs et aux vigiles, mercenaires, bénévoles, de l’humanitaire.
    Dormeurs de la caverne, où étiez-vous du temps de Tazmamarte et des socialistes qui sombraient dans les geôles et les bastions ?

    Muizo, pour qui sont ces messies qui sifflent sur nos têtes ? Je plagie pour poser la question et plaisanter à la fois ! Qui sont ces messies, néo libérateurs, auxquels nous faisons si pitié, au point qu’ils nous veulent nous inoculer une Révolution ? Une guerre ‘’civile’’ est meilleure pour eux, car elle nous grillons et cuisons dans notre propre bains d’huile. Veulent-ils nous libérer, gratuitement, ou ont-ils des idées derrière la tête ? Vues leurs insistances, leurs implications dans nos affaires, qui ne sont que manipulations.Et, pour nous, malgré notre relative indépendance, acquise à grandes concessions déjà, nous restons ouvert et coopérants ! Oui, à l’endroit de nos indécrottables, pervers et pernicieux colons historiques, devenus par la grâce de l’intelligence et de la mondialisation, nos partenaires puissants. Mais, parfois la langue leur fourche et ils deviennent indélicats.

    Moïse, j’ai toujours aimé revoir ce film, dont je connaissais, déjà enfant, la filmique version. Moïse sauvé des eaux ! Moïse, sont-ils si purs, nos inducteurs, nos instructeurs, quand ils s’immiscent dans nos questions et nos affaires ? Qu’elles soient sombres ou claire ? Citez-moi un pays où tout baigne et où tout a été de toujours été limpide et net ?
    Moïse donc, fort de son soutien au palais du roi, Ramsès et de sa sœur pharaonne, (dont j’ai oublié le nom), s’était occupé alors des Juifs, de leur libération, quand il reconnut sa filiation.

    A quoi doit on la reviviscence de celle belle épopée, libératrice des Juifs et assassine des Pharaons ? Ont-ils, nos contemporains bibliques, Moïse, une baguette divine pour nous diriger, hors de notre Egypte de prison ?

    Là où esclaves, sémitiques-impurs, fruits bariolés de multiples orgies et diverses origines, nous végétons, sans droits ni considérations des ‘’puristes’’ de tous les bords,dont vous êtes l’échantillon ou le générique ! Avons-nous besoin d’alerter tous les humanitaires du globe ? Leurs échos tapageurs et leurs alter egos des médias ? A les faire venir, nous encadrer et se produire, ou se parachuter en notre Libye du couchant?

    Comme les Quatre Cavaliers, veulent-ils nous sauver de cet Apocalypse ? Hâter la fin du monde, juste pour nous secourir de ces bavures dépensières ? Révisables et prévisibles, parce que, pour évoluer malgré les temps durs, ça peut se réaliser et ça se doit !

    Les Mercenaires inconnus, vont venir nous sauver, de nous-mêmes, par nous-mêmes ! Là, dans cette île saharienne du Maroc ! Là, où la paix règne en maîtresse ! Touchons du bois. Enlève ta kippa et montre ta tête, pour qu’on la touche afin de te croire ! Là aussi au Maroc, où se joue, avec une vigilance quotidienne, la sécurité de l’Europe. Ce bastion fermé, comme la sécurité de cette vulnérable et volcanique région ! Là, vous insistez, vous nous en voulez et vous requérez pour nous, une révolution ? Ah ! Malgré notre opposition à l’idée et aux projets anciens. Là, au milieu des ténesmes et des exactions daéchiques, vous le faites, gentiment, froidement, pacifiquement, gratuitement ! En vous permettant de vous investir dans notre destin? Non sans blagues ! Restez cool !

    Alors, alarmez, les humanitaires et les scientistes, les magiciens de parmi les spectres, dites-leur de nous venir en aide ! Nous voulons la paix ici et à jamais ! Nous refusons de retraverser les rapides du Nil, Moïse ! Non aux fantastiques rêves ou à la fantasque et première injonction, venue de nulle part.
    Dès lors, Moïse, toi qui est si près de Yahvé, comme Abram ou Ahmad, toi avec Issa, le toujours vivant, avons-nous besoin d’un nouveau messie ? Aussi sacré soit-il pour nous faire la dictée et nous faire honnir la paix ? La quiétude au sein d’une monarchie exécutive, en instance de devenir parlementaire ! Hermétique messager, Moïse masqué, tenace, s’agite et répond à tous les appels, dans cette foire et tribune, avec tant de persévérance, qu’on dirait qu’il veut fondre le Veau d’Or…Et à nous en donner à faire des pièces !

    Doué d’une belle langue, celle qu’Aaron, Haroune, prêtait à son frère Moïse son verbe ! Moïse qui devait bien penser, bégayait en public, il était mauvais tribun et ce n’est pas vôtre cas, car vous tenez tête ! Haroune, le frère de l’agitateur prophétique, avait une mission d’accompagnement de son frangin. Notre Moïse du forum, est un agitateur discret, et il ne se cache pas ! Quelles libertés que nous offre, ici la presse, malgré les dires !

    Après bien des siècles, avons-nous besoin des conseils du Moïse du forum, ou de ses Tables de la Loi ? Pour diviniser, divaguer, sur la question des dessous-de-table des journalistes, ces lèse-majestés. Ou pour deviser sur l’achat de leurs silences, comme tactique policière…Et puis d’ignorer leurs déclarations, de pigistes piégés et indélicats ! Qui est derrière-eux, qui a été derrière eux, qui sont leurs clients et vrais commanditaires ? Ils ont bien un agenda, un dogme, un credo, une finalité enfin ! Roulent-ils pour les principes, y croient-ils vraiment ? Ou qu’ils roulent seulement, pour de l’argent, comme beaucoup naturellement. Mais, il y a la manière et la manière, et l’éthique est en dedans.

    Qui nous en veut à ce point, pour en être si malade, pour nous pousser, non pas vers la paix, mais sur le suicide du pays, par la révolution ?Telle est la question cruciale ? Un tas d’ennemis qui refusent que l’on soit une Nation, forte, capables, unie derrière un homme-symbole, un roi et un décideur à la fois. Un homme proche du peuple, qui croit en Dieu en sa mission, en un territoire uni, qu’il défend, comme on veut et comme il se doit.

    Non, Moïse, la Guerre de Sécession ne viendra pas des marocains ! Nous sommes les premiers à reconnaître l’Amérique et les premiers à lutter avec l’Europe pour les valeurs modernistes et libérales communes. Nos ennemis, nos adversaires, partiront un à un, même s’ils laissent des disciples imbus de récriminations. Et,en paix unis, libres, nous resterons !
    La paix et les libertés. Celles qui se posent, dans cet article en question. Laissez la France heureuse. Elle n’a pas besoin de s’ingérer, ni par ses filiales dans nos affaires, ni à chaque fois qu’un dilettante, un opposant chicane et en veut au système et à son roi. Une occase pour grossir les affaires, en faire l’objet de rencontres d’états, pour se défendre des diffamations et y mettre un terme, un prix, à leur fin par un contrat d’achat, complaisant. Des cas de diplomatie, parallèle ou ordurière, comme celle de ces gens, on n’en veut pas! Même si, à la limite, se défendre par tous les moyens, reste un droit.

    Nous somme lassés de nous mettre dans ses sombres affaires qui ne la regardent pas. Laissez l’Algérie-sœur, heureuse aussi, dans l’entêtement de ses heureux chefs et maris ! Nous, la sultane de la diplomatie française, nous servons d’épouse racoleuse ou de pute de relais, souvent larguée ! Bof à l’idiot qui sortit ces insanités à notre endroit.Avec ces malfrats et leurs manigances, on nous pousse à nous renier, ou à douter de la bonne France, de sa place pour nous, et de celles de nos autres amis ! On nous pousse à tomber dans l’animosité entre voisins, ou à chuter dans les pièges tendus, de la subversion. La vôtre de pernicieuse, Moïse !

    En conclusions. Nous allons à notre rythme et selon nos moyens, dans notre système ou la grande majorité détermine ses fondements et ses lois. Nous voyons ce qui se passe ailleurs, avec les pays en situation de guerre et d’éclatement. Et nos frères de partout, sur les berges de la révolte et du suicide, là autour de la Méditerranée, attendent la compassion, l’entraide pour le travail commun et le développement. Ils veulent tous la sécurité, leurs droits et la paix.
    Pourquoi dès lors, vouloir susciter chez nous la sédition, Moïse ? Parce que deux comparses, veulent vendre des pages sur nos secrets ? A l’instar de ces écouteurs du Web, qui ont jeté sur la toile les secrets de tous et de partout ! Avec quelles conséquences ? Je ne saurais le dire, si ce n’est qu’ils seraient à la recherche de havres de sécurité.

    Je pensais que vous sautiez du coq à l’âne, en prenant le tremplin de ces scribes du Journal le Monde, pour sauter dans la mare nostrum de notre système monarchique. Mais, les interférences se relient. Leur reddition, leurs aveux de principe, sont une reconnaissance qui les grandit. Et, ils l’ont fait et devant la police française, largement reconnue. Ils l’ont fait, mercenaires au poing ou agitateurs secrets, humanistes qu’ils seraient, en mal d’exporter leur philosophie du pouvoir et leurs valeurs de s’approprier, celles-ci. Non par chantage ou escroquerie, dites-vous ! Peut-il en être autrement ? Mais par leur opportunisme et leurs divulgations de ce qu’ils appellent des secrets, ils ont fait un commerce et un objet de chantage. Piégés ? Et puis après, c’est combien pour les écoutes des chefs d’état d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ? Pour de l’argent ou pour le simple plaisir de diffamer ? Ou par militantisme et par métier, dans ce créneau du civisme universel ! Là où tout un chacun est un citoyen du monde, quand il lit pour savoir et qu’il écrit pour communiquer.

    Après ces réflexions miennes, j’ai lu ailleurs ces titres.

    ‘’ Journalisme prédateur; journalisme rapace. Ce n’est plus du journalisme, c’est du gangstérisme. Laudateur hier, raquetteur aujourd’hui. Après tout il s’agit d’un fait crapuleux : extorsion de fonds et chantage. Laissons à présent la justice faire son travail.’’ Ça résume un peu, je crois, la situation.

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 29 Août 2015

    #280988
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LE PROLOGUE DU PRELAT

    ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT
    ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT

    AVERTISSEMENT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des finances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_ Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses.
    S_ Ce sont des êtres humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide!
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.

    LA BIOLOGIE NOUS POUSSE AUX DERIVES

    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CE SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule que tu es !
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh, Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre, critiquer, interpeler et mordre, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là que tu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?

    UNE PETITE HALTE POUR VOUS LAISSER RESPIRER

    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !

    PERMISSIVITE MINISTERIELLES ET DERIVES MYSTERIEUSES

    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paonnes ! Des extraterrestres, des ET, démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    L’AU-DELA, C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

    M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
    S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
    M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
    S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
    M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
    S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
    M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
    S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
    M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
    S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
    M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
    S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
    M_ Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
    S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
    M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
    S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
    M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
    S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
    M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
    S_ Bref, te crucifier !
    M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends !
    S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
    M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
    S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
    M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
    S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ?
    M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
    S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
    M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
    S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
    M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis, à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
    S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
    M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
    S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
    M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
    S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
    M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
    S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
    M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
    S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
    M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
    S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
    M_ Tu as précédé ma pensée…
    S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
    M_ Tu lis dans mes pensées…
    S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
    M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
    S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
    M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du ministre, en tant que femme !
    S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
    M_ Je dors debout ou sur le clavier !
    S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
    M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
    S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
    M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
    S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
    M_ J’écoute !

    AMOURS PLATONIQUES, PLATS ET TONIQUES

    S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
    M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
    S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
    M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
    S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
    M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
    S_ Nonnn!
    M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
    S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante, une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
    M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
    S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
    M_ Alors tu es devenue marocaine ?
    S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
    M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité aux immigrés.
    S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
    M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
    S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
    M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
    S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
    M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4×4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
    S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
    M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
    S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
    M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
    S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
    M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
    S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
    M_ C’est un défi conscient ou un pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
    S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
    M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
    S_ Aucune des femmes ne te pardonnera si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
    M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
    S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
    M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

    #207144
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LES PROLOGUES DU PRELAT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des fiances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses…
    S_Ce sont des être humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide !
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.
    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CET SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule§
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh , Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre et mordre, critiquer, interpeler, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là quetu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?
    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse ! !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !
    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paons ! Des extraterrestres, des ET démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    #207142
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    SIMULACRES ET CONFUSIONS, MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE
    .
    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GENERALE’’.

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée.

    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.

    Malgré un peu de brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quand aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont du savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !

    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !

    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloitrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumées. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DELIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Je suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.

    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.

    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS

    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?

    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’.

    MAIS, POUR LES MEURTES ?

    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?

    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe !

    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…

    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,

    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.

    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tord d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !

    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !

    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?

    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.

    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !

    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !

    De ces questionnements existentiels, banaux, surmédiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,

    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?

    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.

    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.

    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Econduit, déçu des ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…

    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scenario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…

    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’alois ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,

    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils s’entretuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.

    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discute après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.

    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connait tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !

    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.

    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui s’entretuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    LA MORT, LES CARNAGES ET METEMPSYCHOSE

    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une superette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales

    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina !

    KENITRA, LE 19 AVRIL 2015, DR IDRISSI MY AHMED,

    Ce matin, 700 morts noyés africains sur le Stix et l’Achéron qui nous séparent de l’Occident. Ils rejoignent ceux qui sont partis du fait des meurtres, des accidents, des guerres et des bombardements.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUAND ON N’A PLUS DE RESPECT POUR SOI NI POUR SES DIRES…
    PROPOS , PROUESSES CIVIQUES ET REVOLTES PHILOSOPHIQUES

    Quand on n’a plus de respect pour autrui ni de dignité encore, et que l’arrogance et l’offense servent aux plus rustres d’entre-nous, défiant les usurpateurs et les voleurs qui siègent, anoblis aux timons de nos devenirs…
    Quand, en guise de courage, la fuite et le mensonge nous inspirent, mettant à nu les promesses, les crédos, l’amour prétendu, l’estime, la foi en l’avenir…
    Quand en guise de loyauté, on use de faiblesses et de lâchetés, de traîtrises ou pire encore…
    Quand, faute de qualités, on s’illustre par ses défauts et on les exhibe comme un défi, une avancée, voire comme des qualités à mimer, opportunes…
    Quand, faute d’éthique, les tares épuisées, leur noblesse trop commune, on se targue de mentir pour s’amuser des défauts des plus crédules et des plus naïfs des honnêtes personnes dont on se joue…Je reste ébahi et ça me laisse perplexe !

    ET DIRE QUE NOUS SOMMES DES HUMAINS
    PROPOS SCATOLOGIQUES

    Des surhommes équipés d’engins de mort, tracent sur leurs cartes militaires le destin de nos vies. La cartomancienne devine par hasard l’avenir du ministre qui la consulte. Il sort les larmes aux yeux et dans sa bouche des cris de haine. C’est dans la merde qu’on retrouve les amis. Si les meilleurs en échappent, les plus fidèles vous secourent. Là, ses frères l’ont renié et lâché ! Lynché, peut être ! Et essoré, jusqu’à lui faire sentir le besoin, de vomir de partout ses viscères et de leur chier ses vérités ! Voyance et avenir, identité et morales se lisent donc sur les omoplates, sur les cartes et dans la crotte. Que sont-ils en fait ? Des substrats alchimiques qui traversent les corps et les humeurs pour les nourrir et les garder en vie…Mais que l’on répand sur le chemin d’autrui !

    Là, c’est une crotte de gecko domestique qui vient des hauteurs. Que la coprologie vienne nous aider de ses lumières ! Il vit collé au plafond et aux murs. Insectivore utile, il nous débarrasse de ce qui pique et qui vole !

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes et nos cousins fossiles. Je parle de ces lézards blancs qui collent aux murs. De petits crocodiles inoffensifs ! Issus des leurs cousins culturels des bords du Nil ! Ceux aux référentiels imbus de l’étoile rouge-vermeil, russe. Sissi, le général félon, est le cousin rouge, lui aussi, de Poutine ! Nous sommes si près de Néfertiti, de Cléopâtre, de ses amis Antoine et César et leurs conquêtes des sept cieux avec la belle alexandrine. N’avons-nous pas Juba II, le roi de la Maurétanie, auquel on fit épouser Cléopâtre Séléné ? La fille de Cléopâtre et de Marc Antoine ! Ahh ! C’est dire la parenté de cette Afrique du Nord, si désunie maintenant à cause des scories et des miasmes vicinaux. Si proche, vue d’ici, des ancêtres de Berlusconi ! Ces latins de Rome, quand ils sont arrivés à nous ramasser et nous unir, alors que nous fûmes si loin hier de ce que nous sommes aujourd’hui.

    TRAÇABILITE STERCORALE

    Et dire que cette crotte de reptile, a chuté de nuit des hauteurs, du plafond, pour se coller là, sur le bord de la vasque. Le siège des toilettes, le trône présidentiel, qui écoute se lamenter vos viscères et souffrir en sortant. Oui, le centre des besoins ultimes, le PC commun à toute l’humanité, qui nous fait réfléchir par delà les exigences sur ce que nous sommes. En quête de connaissances, de réflexions et de culture, allons de ce fait explorer ce que nous avons de pire. Les déchets qui sortent des ténesmes du meilleur d’entre nous. Allons pas de modestie, allons, pas de fausse pudeur, analyser les nôtres à travers ce que nous avons d’infâme ! Traçabilité stercorale par écrit ! Osons reconnaître ce que nous sommes, des cannibales, des carnassiers, qui catabolisent autrui pour se construire et qui se lâchent…dans la nature.

    Ce fauteuil rampant qui vous sert de gite et de trône, bouffi d’intimes souvenirs et de spécieux combats, ce trône constipé qui reçoit de vos humeurs les plus dures repères, est un fauteuil qui ne doit rien aux urnes ! Les résidus repus de vos tables de vampires, s’étalent ou nagent. Les tributs broyés dans l’amertume, relevés de haines ou de pleurs, alors que ceux que vous mangez, ce que vous catabolisez, devaient crier de terribles colères.
    Et dire que cette crotte de reptile bouge encore, en son fort intérieur, même si elle ne sent plus les malfrats, ces moustiques ineptes, qu’elle digère.
    Et dire que cette crotte de reptile, un gecko pour ne pas vous apeurer…Ça vous rappelle les chiens et leurs tas d’ordures, alors que vous payez les édiles. Ces chacals, ces hyènes, ces élus qui vous pillent encore et qui vous vendent à leurs maîtres. Vassaux et acolytes, qui sévissent sur terre…Sans réparer ni soigner ce qu’ils appellent, la rue, le trottoir ou la ville.

    Et dire que cette crotte de reptile grouille et bouge de l’intérieur. Ses réactions de chimies admirables et de leurs complexes calculs, devraient vous interpeler !
    Et dire que cette crotte de reptile remue des restes indigestes et fourmille. Entre les pétales de roses et les parfums de pollens, les odeurs orientales de jasmins…Ce sont des ailles de papillons irisées et le jade des os miniatures qui percent et qui brillent. Et ces restes de viscères indigestes, la chitine des pattes hérissées de piquants, ces épines qui remuent, se délitent là et se dilacèrent…Quel spectacle ! Aussi intense que la grandeur de l’univers, la Voie Lactée et la pleine Lune

    Elle roule et remue de l’intérieur, forte de ses molécules indestructibles et de ses électrons immortels, indélébiles…

    Et dire que cette crotte impénétrable et intense, foisonne de vies encore ! De reptiles ou d’humains, quelles différences à faire, y a-t-il ? D’animaux asservis, que religieusement l’on s’octroie aux abattoirs, de prédateurs que l’on achève en forêts ou sur les champs…Des morts nécessaires pour nous servir dans leurs douleurs inutiles ! Sévices civils, tueries citoyennes, des morts serviles, livrées cuites dans nos assiettes. Temples civiques, ce sont des boucheries assassines, mes frères ! Tiens, je délire dans ce sermon !

    Alors que nous sommes tous en prison sur cette barque du Styx. Les uns nettoyeurs des autres nous nous noyons sur notre île…La Terre qui nous abrite nous voit décapiter en bourreaux affamés les êtres, dit inférieurs! Nous nageons dans la vie, habillés des cuirs et des chairs de nos proies, véritables assassins, en état constant de guerres, inégales et injustes ! Oui, nous sommes pires que ceux que nous consommons. Nous cultivons la mort en sacrifiant nos proies ! Au lieu de changer notre alimentation pour évoluer, moralement spirituellement, nous continuons chasses et élevages en montrant à nos enfants, que sur l’autel de la restauration nécessaires, les bourreaux sont supérieurs à ceux qu’ils peuvent occire. L’art de la guerre et le sport du crime sont passés par là ! Théorie, qu’il est absurde de dénoncer et que personne ne comprend ni espère !

    Et dire que cette crotte impériale est du sang généreux d’illustres corsaires. Austère apatride, exhaustif adultères, prophètes des séides, un dard dans la gorge, une dague dans le dos, une flèche avide de cœur. Tuer pour se nourrir, est affaire d’humains, de lézards et de crocodiles !
    Et dire que cet homme, parangon de ce qu‘il mime et qu’il veut exploiter, est un riche pourfendeur, féru de libertés. S’il pue d’orgueil et exhibe ses libertés, il vit sur le reste et des restes des vampires. Je vais vous dire de quel champion il s’agit, et de quelles fanges il veut nos débarrasser, pour mieux les remplacer…Crottes imprononçables et gadoues putrides salissent le texte, alors qu’on a à faire avec des super hommes ! Quand on parle de linge sale à laver en famille, on n’a pas besoin de nos yeux d’étrangers pour le voir !

    UN PRINCE MACHIAVELIQUE

    Et dire que s’il n’est plus le maître de céans. Hier, il était superbe. Altier il détient de son illustre oncle la manière altière et le bagou. Le roi défunt dans sa faconde princière déjà, colonisé encore, savait dans leurs propres maux les emmerder, car de leurs propres mots, il adorait les exciter, aimait les irriter, pour les épater et les charmer afin de s’en faire admirer.

    Et dire que cette vieille branche, écorce du chêne impérial, fière de ce qu’elle est, allait produire un résistant au sens fort. Une croûte en relief dans une belle peinture, une mèche rebelle sur une vieille perruque, saillant du fez rouge, notre traditionnel tarbouche ! Richissime idéologue, défenseur féru de ceux qui souffrent, intelligent et juvénile, il a un vrai cœur d’enfant…Gâté sur les bords! Réparé du cœur et des artères, on n’a qu’une vie, il veut la rendre plus brillante et utile. Mais il est encore jeune pardi, il se bat. Et cela lui permet de se battre et de combattre mieux encore.

    Il ne lui faut qu’un ténor, un parrain et des armes. Il y en a chez nos ennemis ! Et, et toujours en jachère. Les indigènes y croient toujours, il leur faut un héros qui les pousse et qui les attire. Faute de prophète divin, un champion méphistophélique, un démon peut faire l’affaire. Un ponte qui les envoûte ou un tribun qui les leurre ! N’a-t-on pas vu Abdelkrim se faire un nom illustre de résistant et rester en vie ! Une aura méritée dans son exil ! La célébrité universelle ! Armé de valeurs allemandes, défiant dans son Rif d’avant le kif, deux autres puissances coloniales, ténors de la Seconde Guerre Mondiale !
    Et dire que cette crotte de reptile, parangon de ce qui pue, use des restes des vampires et des succubes, pour les domestiquer…Je parle du gecko et des fourmis. Les fourmis sont des travailleuses tenaces, admirables !

    Et dire que cet illustre idéologue défie les rites millénaires, leurs complexes faisandés et toutes les idéologies surannées. Son propre statut en fait lui remonte comme un reflux qui l’estomaque ! Il éructe et se gargarise de ses propres mérycismes ! On devine ses états d’âme.

    Et dire que cet illustre dénégateur, nihiliste, refuznik ou agitateur, est un fallacieux exilé ! Auto exilé, fuyard politique, repus de cette vie princière inutile, ce paradoxe poussé au paroxysme le déçoit, sauf qu’il est zappeur paroxystique, zélote prédicateur à l’instar de Cheikh Yassine. Electron libre en fait, il est libre de revenir chez soi ! Ou d’aller partout où la curée affairiste l’interpelle. Ce n’est pas une honte d’être riche quand on est prince de sang d’une vieille dynastie que l’on respecte ! Il est aussi un virulent et ostensible interpellateur. Apostropheur impénitent, il s’adresse au roi quand il parle aux élites ! Snipper es-politique, réformateur moderne, il se place au summum de la fatwa politicienne. Leader sans parti, il sème à tout vent, le doute scientifique et vous désamorce de vos convictions, les plus fixistes. L’invocation au changement l’excite. Dans son spleen, il en parle, quitte à aller aux charbons et à user apparemment ou en douce, de séditions élégantes et de troubles borderlines !

    La valse de la fitna l’enchante et le gagne. De la révolte réformatrice, même en théorie, à la révolution, il n’y a qu’un pas ! Va-t-il le franchir ? Le chérif est un Che, sans casquette ni ostensible cigare. Il voudrait prendre l’initiative, sans trop se mouiller, tant la pudeur du fier alaouite respecte la vénérable famille alaouite, dont grassement, il hérite. Il irrite, poils au nez de la vénérable institution. Ce capital marocain identitaire, trois fois centenaire, l’attire malgré sa volontaire répulsion ! Avec en affiche Lui, SAR, comme prosélyte et réformateur. Sincèrement démocratique ou révisionniste pour son propre compte, du passé critique de ce makhzen avachi et de la complaisante ou moqueuse constitution.

    Sauf que pour le moment ce ne sont que des projections poétiques et imaginaires insanes ! Il n’y a nulle puissance pour l’épauler, en se cachant derrière lui, pour le conduire le bon prince à commettre un pareil et mortel impair. Notre sémillant prince n’est ni un fanfaron ni un pro des crimes es-majestés. C’est un beau rêveur, qui charme de par son statut et qui fait rêvasser certains, de l’extérieur.

    HERITAGES ET FAUX ATOUTS VICINAUX

    Que croire ? L’Algérie, la France, l’Amérique ne sont ni des atouts clairs ni une belle affaire. Du moins pas mûres, ni pour lui, ni pour l’instant. Il n’a pas l’ombre d’un traître pour vouloir bouleverser son pays et provoquer une guerre civile, et ça, on peut le jurer ! Car il a pour lui cette innocence claire ! Cet homme est au courant de tant de secrets…Il est mécène de son état et amis des médias, il est bien informé ! Il a vu autour de lui des pays périr, leurs nababs tués, des peuples déconstruits, dégommés, affamés, dépassant les pires périls humanitaires ! S’il représente pour la gauche de la Gauche, pour les gauchos, une alternative ? On peut le croire, sauf que ce trublion, trop visible, ne représente pas un danger, une machette aveugle ou une aventure de cinéma ! Un facho, ringard, une obsolescence du passé, une new-wave de mercenaire, un passif dans une vitrine qui a perdu de sa dorure. Sont-ce des qualificatifs justes, réels et vrais pour étiqueter le prince rougeoyant ?

    Il est fils de princes déchus et appauvris, revenus au pays après leurs études et leur exil. Exil utilisé par les milices et les résistants d’hier, par tous les partisans de l’indépendance, pour anoblir leur roi, en faire une image d’union. Passons sur les profiteurs, on n’est pas nés d’hier. Cette famille, fut une image, un emblème du pays, un phare pour l’indépendance et le combat. Un symbole, quasi déifié, qu’on voyait, femmes et enfants, sur la Lune et sur les murs.
    Je me rappelle de ce muret de la cour du CE3 de l’Ecole Européenne de Bab Riafa, près du jardin public de Boujeloud. Ses rivières, ses bassins, ses poissons, ses barques, ses norias, ses ponts fleuris, ses bambous et ses arbres, ses statues, ses fontaines et ses fleurs, tels que avalisés, protégés, avec leurs voisinages palatins, par la pimpante altesse et impériale rouquine.

    Et dire que cet illustre reliquat des rois, devenu fil des pontes, hissés par les militants et les prédateurs, sévit à l’ombre et depuis à la lumière encore.
    Que comprendre ? De quoi est mort son prince Abdou de père ? Secret de famille, secret médical ? Secret d’état ou secret d’alcôve ? Lutte pour le pouvoir ou maladie borderline pour l’époque, trop infamante pour la monarchie, ou concussion militaire. Il ne dit rien de sûr, il profère !

    Et dire que le divin fanfaron, à l’image par la presse servile, avilie ou ébréchée, semble ignorer nos droits au Sahara…Glamour avec l’adversaire fielleux, amalgame ou idiotie ? Quand on sait le culte du Sahara, les sacrifices matériels et humains de nos soldats. Un fondement patriotique, uniciste, tel que inculqué depuis des siècles et des décennies. Cette conviction est pour les masses fidèles, un culte, un endoctrinement et une passion. Une certitude politique, une religion, hautement intégrée et dignement cultivée par la plupart ! Connivence ou idiotie du Prince de l’avoir dans ses principes, éludée, larguée ou foirée?
    Si la fanfaronnade médiatique, laisse faire les jaloux et les médisants, si l’essayiste de l’exil aidé de ses nègres ou pas, place ses milliards ailleurs, il n’est point le seul mauvais exemple. Pardi ! Beaucoup des nôtres, singeant ce qui se passe chez les têtes les plus huppées du monde ont vendu non seulement leurs bourses, mais aussi leur mental, leur nationalité et leurs âmes.. Le panthéon des dénégateurs est une partouse mondialisée, rempli d’apatrides, très sincères !
    Et ne restent pour nous morfondre que les murs et les barbelés entre frères brimés et lésés.

    Les tyrans et les usurpateurs se sont ligués de toujours avec les maquignons et les pillards de la morale. Représentants de leurs dieux sur la terre, ils assujettissent ceux qui ploient du dos et terrassent les opposants et les repentis. Est-ce là, le message dans son Livre aux exilés de la patrie, qui sont restés marginalisés, sans moyens aucuns ou carrément démunis, mais chez eux ? Des salons actuels aux noualas de l’époque, tous les apaches indignés et les indigènes fiers d’hier, l’appréhendaient ou le savaient.

    UN GEANT OLYMPIEN, DIVERGENT, NOUS INTERPELLE

    Bravade existentielle du prince ? Le devoir de réserve dépassé, si la pudeur intimide et inhibe, la fierté décuple le courage et renforce.
    Prométhée pour nous autres ! Il nous contemple dans son extase, pas solitaire du tout. Il nous lorgne de sa hauteur de vue olympique et de ses alentours épiques. Les nuées de nains, de singes et de pantins qui l’admirent et qui l’entourent, applaudissent. Ils vivent, ils existent, ils sont ! Ils entrent dans la scène, là, en bas, sous les cieux où il a vécu en prince et en seigneur. Il voit le champ des manœuvres, la place des combats de coqs que sont ces humains, ces acteurs qui tombent pour hisser leurs champions. Les élus des dieux, leurs sbires et leurs acolytes. On n’est pas loin des combats où les infidèles, les croisés, les titans, les animaux de la jungle, se livrent des batailles légendaires. Des épopées épiques contre des peluches fabuleuses, des ombres de sorciers, des démons sataniques ou des zombies mythiques pour le plaisir des fils de Zeus. Cinéma des dieux qui adorent les humains qui meurent pour leur complaire en jouant.

    PRIMOFORFAITURE

    Qui a parlé d’héritage et de lignage ? Des fonctions de l’aristocratie régnante et des situations de la noblesse ? Que le premier enfant soit le roi ! Une idée, une pratique, qui l’écarte et le déçoit ! Primogéniture ? Quel barbarisme, quelle sombre et égoïste gageure ! Par dépit, le prince rouge s’assombrit et devient tout noir. Il lutte à en devenir malade ! Un jeu d’échecs cavalier, pour tenter de déloger les héritiers en place, en instillant le doute dans l’esprit des simples humains que nous fûmes. Ces sujets pervertis qu’on appelle des hommes ! Des idées curieuses et graves, des questionnements pervers ! Les règles sont des inventions humaines ! Oui, un sordide calvaire. Et toutes les constitutions, ne sont-elles pas le fait des hommes ? Ce sont eux qui écrivent doctement les règles et les obligations, pour assoir leurs profits tranquillement, assurément, pour rendre les pantins des jouets plus dociles. En confiant aux dieux terrestres leurs destinées et leurs sorts

    Et dire que fatigué encore, il fait œuvre de charité et pousse les renégats, les sbires et les déçus et orphelins du système, à écrire pour lui, dit-on, un Livre. A dessiner un tableau noir, un pamphlet pour dénigrer le machin, le makhzen, le palais pas si zen. Machinations tirées au clair et anecdotes dopent le livre de banalités bues et de curiosités souvent connues à l’extérieur comme des proches. Souvenirs et crachats sur cette soupe qui l’a rendu prince et en a fait un homme ! Des pages de scènes privées ou à peine ! Rien ne filtre qui soit secret ou privé ou qui sorte de l’ordinaire ! Rien de surprenant ou de fameux qui soit encore secret et formellement relaté dans les faits dans ce film élogieux et facétieux sur ses misères princières ! Rien que des choses humaines, des plus grandes aux plus basses. Mais rien que du beau monde. Presque pas d’hommes, dans sa suite.

    Par delà le Livre de l’exil, par delà les générations sultanesques, chasser du trône l’opportun, ou l’inopportun est-ce là, la devise ultime des seigneurs et des hommes ? La vue et le jugement changent selon la face du prisme où nous sommes ! Qu’on révise les textes et qu’on le déloge ! Semble-t-il suggérer aux plus proches de ses aventuriers ! Ça devient délicat et grave pour nous autres communs que de comprendre cette altière prouesse ! Les foudres vont tonner là où nous sommes. Même Jupiter devrait craindre pour ses burnes !

    QUE RESTE-T-IL DES FEUILLES ?
    LE CROTTIN SE RECYCLE AUSSI !

    Que reste-t-il des feuilles de l’arbre quand il est mort et que de son tronc l’on fait des lattes ou des allumettes ? Du feu pour brûler les buches aux cheminées ou de la cellulose pour faire des livres et des feuilles pour imprimer ce papier ?

    Et dire que le crottin se recycle aussi ! Mais où se cachent nos souvenirs des mauvais jours et ces pages de voluptés ?. Et quand on vieillit où vont nos souvenirs ? Et pire, quand on meurt, avec ou sans Alzheimer, où case-t-on nos secrets ? Ceux qu’on a commis à l’insu de nous-mêmes, nos souvenirs qui n’ont pas de transcripteur ? Notre mémoire est pareille à ces feuilles d’arbres. Tout revient à la terre et chute sur son sol, pour rentrer de nouveau dans le cycle que la matière opère.

    Tout le personnage, fut-il prince, ses restes futiles, ses plaisirs vains, ses ambitions, ses promesses, ses prouesses, à jamais le soldent et nous fuient. S’il reste quelque chose c’est par delà le verbe et les mots. Plus invisibles que les photons eux-mêmes et la chimie de la lumière. C’est par delà ce qu’on comprend e t par delà ce qu’on ignore qu’il faut chercher les âmes ! Et ce qu’on sera demain.

    Est-ce qu’on sera demain ? L’homme, nanti ou pas, belligérants infâmes, mécènes et travailleurs, rois, princes comme manants, s’ils mangent et qu’ils chantent dans le bonheur, s’ils s’habillent bien ou voyagent loin, s’ils, cumulent spolient plus ou qu’ils volent des fortunes, dont ils oublient les origines, ou qu’ils vivent dans la maladie et le besoin, tout revient au zéro du départ. Alors, minus, papillon !

    Même nos audacieux champions ne sont des hommes. Matière superbe ou frelatée, tout s’en va, tout est vain…Que reste-t-il des festins et des hauteurs, des crottes de geckos, remplis des restes de pattes de blattes? Et j’ai vu ces chiens, qui hier étaient de compagnie, venir salir ma rue de couches de bébés. Des pochettes froissées et éclatées, qu’ils subtilisent des sacs d’ordures. Des mets exotiques dont ils raffolent de leurs crémeuses diarrhées ! Comme nous des glaces au nougat et autres chocolateries.

    MAIS QUE DIRE ? QUE CONCLURE ?

    Et dire que le crottin, une fois apaisé, comme les feuilles des arbres se mélange à la terre dont la faune et la flore microscopiques se saisissent pour s’en nourrir et le recycler aussi ! Que reste-t-il des hommes et des princes, de leurs excès, de leurs querelles et de leurs légalités ? Que reste-t-il des champions et de leurs médailles ? Et des riches ? Des livres de comptes ? Des bibliothèques de titres immobiliers, du béton et des héritiers ? Que reste-il de leurs noms et de leurs prestiges bourgeois ? Que reste-t-il des martyrs et des tués sur ces champs d’honneur ? Des noms de stades ou des plaques de rues que l’on fera vite de changer une fois la paix rétablie !

    Et que dire du bol, de la vasque qui nous entoure les fesses ? Là d’où j’ai raclé les fientes du lézard qui ne sentent rien mais qui inspirent. Que dire du bol de soupe qui tourne et qui nous sert de nef ? De berceau, et de tombe et de ferme aussi ! La Terre qui tourne sous nos pieds sans qu’on s’en détache, malgré sa très grande allure ! Il faut qu’elle tourne très vite, sinon elle tombe et si rien ne l’attire. Elle nous retient et nous attire en nous emportant dans le sillage cyclique de ses vents.

    Et dire…Mais que dire cette Terre frelatée et de sa ponte ? De cette vermine qu’elle nourrit de son corps et qui grouille, en rampant sur sa carapace. Une ombre risible et nous donc ? La Terreur. La race prophétique, la race prolifique, la tribu préférée, la race évoluée qui ravage et qui tue pour manger toutes les autres ? Les guerres de toutes sortes, exodes, exils, terreurs nettoyages ethniques ! Racismes divers, xénophobies, haines, massacres et vols ! Politiques fallacieuses, tromperies de faussaires ! Où êtes-vous donc, mes tristes et déloyaux débiteurs ?

    ô Terre, toi et les tiens, si superbes soient-ils ! Un caillou jeté dans l’espace froid ! A peine visible de ce Soleil éloigné mais immense, qui exulte, qui la chauffe et qui l’illumine. Afin de voir ces poux et ces puces, qui la grattent et la sucent, en lui perçant le corps !

    Et que dire de ce petit reptile, qui a laissé sa crotte là, sur les toilettes, pour me faire réfléchir ? C’est un dragon miniature, un reste de sauriens dix fois plus grands que les ours et les dromadaires ! Un souvenir perspicace et pérenne, évolué et impertinent de ses ancêtres effacés, les dinosaures !
    Mais que dire alors des vrais reptiles, les pervers ? Si chers à Benkirane ? Ceux qui rampent et empoissent, ceux qui empoisonnent les êtres qu’ils avalent dans la glue collante de leur traines.

    Pour lui, les crocodiles, ce sont point des cousins ni des repères. Que des prête-noms, des voleurs de surnom et de nomenclature. Des copies difficiles à interpréter, tant le lézard ne mange que pour vivre, jamais pour entasser ni pour grossir, comme ces ‘’humains’’ qui le pourchassent et qui polluent notre atmosphère ! Ceux-là, ils ont de grosses crottes et d’épais cuirs ! Des pachydermes difficiles à dompter. Une espèce de rapaces qui gomment ceux sur lesquels ils fusent. Rien ne repousse ni persiste après leurs razzias. Herbes vertes et bêtes inférieures disparaissent, c’est l’extinction de leurs races et de leurs espèces.
    J’ai deux ou trois télés et des yeux pour regarder les hommes. Je ne retiens d’eux que le spectacle sombre des rues, où ordures et zizis me montrent où nous sommes ! Des scories où l’on peut y lire nos travers anéantis et notre destination.

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes, nos dents et nos viscères. Mais surtout, parce que nous avons une âme qu’on ne peut ni tuer ni déloger. C’est pour cela que je Te prie et que j’espère en Toi.

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 04 MAI 2014

    #280910
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Premier correctif

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS
    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES : LE QUART DE LIVRE

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore. Celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kalthoum et Abdelwahab, doivent s’en tordre dans leurs tombes à vouloir changer de nationalité.

    LES GAZES DE DAMAS

    LES GAZES DE DAMAS

    Fort des contradictions mondiales, Al Assad avec ténacité et persévérance, gaze ostentatoirement les siens. Sans reproche aucun de ses antinomiques amis. J’en suis révulsé pour ma part. Nous vivons des guerres dont nous ne comprenons pas l’essence. Le pétrole, si ! La prééminence des States et la sécurité maladive et égrotante d’Israël en sont des paramètres perceptibles.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, ne nous emporte à jamais ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains de l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains. Sauf qu’il y a tant à faire et tant de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder et que c’est pour toujours qu’on veut rester, là. Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou ! N’est-ce pas ?
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civique qu’elle englobe, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants ! Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie ! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans, dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… »… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète:
    Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad : ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite, sensées être pragmatiques chez les musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    En pratique, question de joies et de plaisirs, voici quelques idées paradoxales. La veille, en attendant la rature finale, le dégommage total, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire, en profiter, en consommer, en abuser larga manu, plus qu’à satiété ? Afin de ne rien regretter ! La suppression de ces moments de vie et de joies, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de ces drogues que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’en suivent. La psychose et l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites et contrariées, peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque et toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Chasser ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte ! Ne rien faire en somme pour ne rien regretter ?

    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ! De peur de laisser impromptu les plaisirs nous manquer, comme on a dit. Une précaution, une automutilation masochiste, alors ! Autocensure, pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter. Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives !

    LE DROIT DES PAUVRES

    Outre le travail pour la dignité…Et que fait-on pour ceux qui en sont incapables? Pauvres, malades, seuls, vieux et indigents… Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point de ces fous errants ? Et des ères simplement, avant que leur cerveau déçu, ne dérive et devienne dément ! Une politique spécifique d’aide contre la misère, s’impose, pour valoriser encore plus notre morale musulmane, nos Habous, notre INDH et notre sens civique tout simplement. Et remplir cet office, ce devoir élémentaire et naturel de l’Etat qui se respecte ! Les pauvres sont des citoyens à temps plein ! La chasse à la misère des rues s’impose. Et l’aide aux plus démunis, doit être une politique d’état en continu. A quoi bon confronter, opposer tant de richesses et de dépenses, tant de bonheur, tant de joies, méritées certes, quand les nôtres souffrent de leurs contraires ? Une action pérenne constante, pas seulement épisodique, lors des séquences morales ou religieuses du Ramadan ! Des gites pour les protéger, il en faut ! Faut-il être très riche, en pétrodollars, pour entamer cette politique de solidarité et de bienfaisance musulmanes ? Ou laisser les rares associations de solidarité, s’occuper de notre honte à tous pour nous en dédouaner et nous absoudre.

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo !

    Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ?

    Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    PS : Je viens d’appendre qu’un dément, Khalid, 42 ans, vient d’égorger son père Ali Ammar et sa mère ! Il doit y avoir une défection quelque part. Multiple, avec tous ces psychopathes que fabriquent notre culture éclatée, notre société fracturée, les familles, les écoles, les rues et les drogues qui circulent !

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer. Ne pas aimer pour ne pas être choqués par la perte de l’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes, l’angoisse, les délires et les colères, les peurs et les haines. Tiens, c’est un sermon de prêtre!

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Ne pas aimer et ne tenir à rien ! Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser ? Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer, vous pourriez ? Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui est essentiel. Et avec ça, le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Un beau slogan pour vous rendre plus heureux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus ? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il ou qu’elle était, et qui voletait au raz de la table de la salle à manger, en ce Ramadan, cet été, s’est posé sur mon poignet. Et alors ? Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de  » la tour ». La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, un genre d’insectes que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et vers où il va aller ? De quoi il est-il fait et ce qu’il sera demain ? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières… Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons. Sic ! Ou lâchement écrasé comme ces  » mouches » » d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Victimes de la guerre, de la vieillesse et des maladies : le résultat sordide ou pas, reste le même ! Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis ! Des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas de leur vivant, en toute démocratie ! La mort égalitariste et démocratique qui nivelle l’humanité par l’horizontale ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égaux ! Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de vie et de satisfactions multiples, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? Parabole ou parallèle: Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Ça tourne ! Comme ces galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles ? Un univers, en plus petit, avec ses électrons qui tournent, très vite autour de leurs noyaux et relativement de loin, dans leurs atomes et qui forment ses molécules, ses cellules, ses tissus et ses organes ! Chacune de ses cellules est un monde.

    Il sait peu par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours du monde et des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, des scientifiques aux politologues comme les anges et les démons des légendes et des mythes. Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois savent beaucoup? Mais jamais assez au pont d’errer, de mystifier et de se tromper! Peu reconnaissent leurs erreurs. Bravo aux rares des plus grands hommes, ceux qui peuvent faire leur mea culpa. Avec intelligence célérité et quelle humilité et dans quelle superbe noblesse aussi. Emerveiller et conquérir l’esprit, l’adhésion et l’admiration de leurs négateurs est par la même à leur portée aussi !

    PS 2EME

    Sans rien ajouter en corrigeant cette note, j’ai écris ceci avant l’éclatement du Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de SM Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe stupéfiante et accidentelle, a choqué le monde et surtout indigné les Marocains. Galvanisés, ils ont manifesté malgré l’usage des gourdins des forces de l’ordre. Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, tout autour de Lui ! Les Partis sont restés béats et muets, ainsi que le Gouvernement de M. Benkirane du PJD. Pudeur, respect et surprise, qui les mirent aux abonnés absents. Trop occupés à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Une erreur incivique, antipatriotique, à un moment crucial et critique du pays !

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre,  » On nous cache tout !  » Que sait-on des forces qui régissent l’univers, son devenir et de l’infime petit organisme que nous sommes ? Hein ? Sont-ce des délires, quand on sait ce que représentent et le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors, pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ? Et faire de qui nous dépasse, un problème ? N’est-ce pas ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre futur, dépasseront toujours notre condition d’humains, d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement y choit aussi. Mais à quoi servent les chercheurs, s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications ? De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou même des créateurs de fictions !

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons polluent nos jours, nos villes et nos vies. Sentez les odeurs excrémentielles de ce soir, dans nos rues, nos maisons et nos narines ! D’où viennent-elles ? Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens. Et on demande aux gens de faibles revenus, ou incultes, d’être de civiques citoyens ! Où sont les traîtres de la cause ? Que les exemples ne viennent-ils pas des élus des municipalités et des guides, les premiers ?

    LAS DE LA VILLE, PARLONS DES HOMMES !

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité ni véracité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent les idées ou décident de leurs sorts… Ceux, qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui, ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émirs et d’empereurs, les tombeurs de présidents. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, des gens simples, des consommateurs et des électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants, ils doivent les charger et els harceler autant ! A travers nos maîtres et nos leaders, ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet. Nous devons à ces actions, à ces chimies et ces physiques corpusculaires, l’étendue de nos vies, de nos maladies, de nos activités, de nos hasards et de nos destins.

    C’est faramineux et admirable, prodigieux et décourageant à la fois. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Le Ciel ! Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi, quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous, nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous, autant que nous sommes, nous sommes des infirmes, des handicapés face à l’univers.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place, de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles, ou d’insectes simplement. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules, de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastiques râleurs. Une aura cosmique de détracteurs ? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, qui aime les plaisanteries et qui partage les vannes ! Elle a ses gangs de hackers, de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies et des odeurs de princiers  »cumins », ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être de l’encens aux églises, du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Paraboles. Afin de sauvegarder leurs privilèges pour d’aucuns, de se fabriquer des soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs de se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires. L’embaumer comme une momie ou l’abîmer comme Kadhafi ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères soumis malgré le jeu des urnes et de la démocratie, à leurs sévères et martiaux matons !

    CHAMPS DE MARS DANS LES MAISONS D’ALLAH

    En passant, si la guerre civile est nettement définie pour être politique en Syrie, et que c’est criminel de la laisser persister, on laisse ou on pousse néanmoins les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile la plus stupide qui soit et qui perdure en Irak depuis. Une guerre des religions au sein de la même religion ! L’establishment laïc et militaire contre des citoyens, portés sur la religion, mais qui ont gagné aux urnes. On défend bec et ongle, ses droits, ses libertés, son opinion, ses biens, les siens, son foyer, sa patrie. Mais plus que ça, la dignité des uns et des autres. Summums des valeurs de la personne et des gens qui les poussent aux exacerbations existentielles. Vivre ou mourir ? S’entretuer pour le même Dieu ! Mais, c’est la pire des apostasies !

    L’absence d’écoute et de concordances engendrent des haines et des meurtres. Conflits et guerres civiles, fractures, séparatismes et sécessions. Si ce n’est pas face aux voisins ! Qui plus est des frères qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, qui suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? Des voisins de palier, des avocats humanitaires, montés sur leurs grands chevaux démocratiques ! Des donneurs de leçons qui ont besoin d’apprendre le b, a, ba de leurs sermons bellicistes.

    A quel titre ? Libérateurs es-qualité de l’Afrique ? Et pour quelles raisons ou ambitions ? Forfanterie, que je rejette et dénigre totalement. Et que devraient commencer à regretter ou renier nos plus illustres socialistes, tels que assagis par le pouvoir depuis ! Et qui plus est, notre leader régional, cache mal ses ambitions prussiennes …

    En oubliant la chute du mur de Berlin. Et en le montant sur nos frontières ! Le moniteur de l’Afrique libérée, le montreur de macaques, a besoin de suivre des cours de démocratie avant de se mettre à en donner !

    Alger donc, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppets show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie, sous ses mâles émirs hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développés oblige, jeter  »barra » la monarchie anachronique du vieil empire mauritanien. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle de dominer. De libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain. Ses pétrodollars se déploient en faveur de cette obsession qui résume son programme politique identitaire.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario sont gonflées par l’endoctrinement, le fanatisme et dopés par la haine. Le matraquage et le prosélytisme à profusion y ont prospéré et proliféré. Des valeurs au goût du jour et à la mode, contagieuses pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories. Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Ça n’a pas marché, apparemment ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner un sens existentiel aux ambitions des maîtres-tyrans ! Eux, les militaires qui ne tiennent certainement pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, d’abord ! Alors on chauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption. Le Maroc subit la nique mercantilistes et en sort dégouté, mais uni sur sa patriotique première !

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, s’entretuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux. D’horribles tares génésiques, des guerres entre frères, qu’on ne peut ni accepter ni supporter ! ! Allah, Allah, je suis triste et déçu de Tes Musulmans ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leurs adversaires, ataviques, ils ternissent le lien qu’ils ont tissé en Toi.
    Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés. Ce, dans les anciens pays du front qui s’était levé, contre l’extension d’Israël. Là, chez la nation de Dieu, les frères s’entretuent !

    Y a-t-il des raisons ? Evidentes: le pouvoir puis les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Et pour le pétrole, certes! Mais aussi pour la primauté des States et leur privilèges dans la région, face aux meneurs de l’ancien bloc socialiste. Des puissances qui veillent et qui s’opposent au dépeçage de ce qui reste de la Grande Syrie. De mèche, les Chinois et les Russes, s’entendent pour une fois ! Concurrents ou rivaux, ils s’affirment face à la prééminence des States. Quoiqu’assagis depuis la chute du mur de Berlin, les  »socialistes » s’opposent à l’éclatement d’un grand pays, où ils ont des intérêts géopolitiques. Un pays pont, stratégique, dans une région condamnée aux grands bouleversements !

    Des opportunistes donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder. Point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leurs privilèges indus et de les expulser. Barra ! Les Privilèges sont de toujours, irréguliers, exorbitants et indécents. Sinon ce sont des primes? Ou conçus comme des primes, qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs, des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les  »bons amis » ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour grossir les richesses, sensées être des starters financiers pour l’économie, afin de stimuler le commerce et l’industrie, conditions sine quoi non du progrès et du développement. Amen!

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des magiciens et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire, de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout ! La suite vous l’imaginer aisément. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’ont bien cherché!

    Non, ce sont vos yeux qui se ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens, ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine ! Les astronautes nous auraient menti ! A la télé, ils ont vu une mise en scène, un montage à l’époque. Les péripéties racontées là-dessus ne furent que des mensonges, pour montrer au monde qui si les expéditions russes de l’ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, ont envoyé des hommes pour fouler le sol lunaire. Les détracteurs sont d’incrédules lunatiques, les scientifiques américains n’iront pas jusqu’à nous mentir ! Par une sorte d’acte de bravoure, une mission patriotique, sensée consolider la suprématie des States et de leur gouvernement !

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres. Eux les maîtres du monde actuel ! Avec néanmoins beaucoup de crise dans le monde, générées chez eux et répandues ailleurs ! Et actuellement des dettes et des crédits faramineux. L’histoire retient qu’ils y ont mis le pied dans les années 60 ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes et les suspicions sont confondus par les progrès énormes qu’opèrent les sondes martiennes et autres ! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières, d’anges et de démons, toute la littérature en fait nous fait vivre pour de vrai dans le rêve et l’illusion !

    Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. La littérature colportée nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes et de fantaisies ! Cela stimule notre curiosité, les expéditions, les aventures et les découvertes de la science aussi. Que l’aimer et la regarder encore scintiller, surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu ! La lune nous ensorcèlera toujours. Et c’est là qu’on a vu les rois déchus et qu’on fixe encore, pour fantasmer, la face brillante de nos plus belles !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.
    Que dire alors d’une fosse commune ou d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Des tromperies cristallisées par l’histoire et les politiques.

    Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer, de leur hébétude paresseuses et recherchée qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les partis pris, les encenseurs ! Les libérer des prisons réelles ou virtuelles où les gens se cachent, terrifiés par leurs propres craintes exacerbées.

    Des vertus sécuritaires, devenues des garde-fous autoritaires, des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaires. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné par la moisissure vernissée, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés. Je ne parle pas des seuls nôtres, mais aussi des natifs des pays les plus huppés, si fiers de leurs identités supérieures, mais combien surfaites et préfabriqués !
    Des coups de cravaches vaccinatoires au point d’affirmer pour la morale et la justice que le sceptre a le droit de flageller majestueusement.  » La plus grande injustice sur terre est qu’il est des êtres qui volent et d’autres pas. Voler, c’est se libérer « . Ça dépend de qui et du comment !
    Mechidia ! Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE, LES LOIS, NON PLUS !

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! Est-mon cristallin on ma rétine qui déforment les images et les affublent d’une chéchia ! C’est du n’importe quoi ! Instantanées, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées qui les cachent. Il y a des moments où elles arrivent, voulant être vues pour dialoguer.

    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie. Mais rien n’est gratuit. Il faut payer même pour ses derniers malheurs. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable. Que je n’ai pas été assez utile, pour justifier ma vie. Rien fait qui puisse importer ou qui puisse durer. Il y a de quoi démoraliser. Désemparé, désespéré de rater ainsi une occasion, l’unique opportunité de toute une vie ! Est-ce que je ne suis plus là ?

    C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore, malgré les soucis et les doutes ! Est-ce que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation ? Hé-ho de la municipalité, hé-ho les illustres conseillers et des rois et des présidents ! Ça pue en série, en Irak, en Syrie…Que dois-je comprendre de nos engagements et des hésitations de Barak et de François ? Ça pue le Sarrazin ! Pardon, le sarin et le gaz ypérite…Mais qui la fabrique déjà cette arme prohibée et qui la revend aux assassins ?

    Mais là, je sens une odeur infecte. Moi qui sur un coup de coryza, dû aux nuisances de la ville, j’avais perdu il y a 4 mois mon odorat. Sûr que cette odeur ne provient pas de ma chair ! Je l’aperçois, cette atmosphère que répandent sur nous les responsables de la cité et du moment. Si ça pue, c’est que je suis encore vivant ! Capable encore de les invectiver pour soulager ma conscience et notre sort. Toujours partant pour revendiquer plus des administrateurs et reprendre du poids de la bête sur mes propres maladies ! Le civisme ne se perd qu’avec le dernier souffle une fois quand on l’ait adopté.

    Wa ine taret maêza * ! Les grillons ne cessent de chanter et les sauterelles de sauter, pendant que les tiques, repues, saignent encore le pauvre chien qui les transporte sur son dos. Comme dirait Jean Benky de la Fontaine.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas, c’est fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, va dans ses chroniques différées faire de l’enseignement son métier et devenir la préceptrice du prince David Salomon, l’héritier d’Israël. Après les affres de la politique locale elle repart.

    De retour après l’Apocalypse, elle fait une réapparition comme une messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu pour simplifier le Purgatoire. Il en a les moyens. Lors de ce retour elle tentera de réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins. En lui évitant une 3GM comme finale !

    Une Troisième Guerre Mondiale. Les ingrédients sont fin prêts. Des épices d’Orient pour exciter les ultimes empereurs ! Comprenez les serviles impérialistes de la superbe Sion. Mais ce n’est qu’une légende mensongère. Un refrain de fanatiques qu’on colporte dans la presse et qu’on radote aux enfants pour leur faire peur en tenant tranquilles leurs sataniques pères.

    CYNISME ET DÉLICATESSES: CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    CETTE PATIENTE
    Autodérision, autocritique cynique, dépréciation de soi, dévalorisation, perte de l’estime de soi ! Sentiment d’échec. Enfants à charge, parents malades, dettes, chômage, divorce et déconsidération, physique sentimentale et sociale. Les maladies et les peurs, l’incompétence relative sur le marché du travail, sont la cause de cette déprime totale. Plus aucune dynamique, ne serait ce que le simple stress pour motiver et mobiliser.

    LE MARCHAND DE JOURNAUX

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’a pas salué. C’est peut-être qu’il vend aussi les salamalecs. Ou qu’il attende, comme de coutume arabe, que ce soit ceux qui arrivent qui saluent en premier, fussent-ils plus âgés ! La culture incruste des normes civiles et égalitaires dans les Démocraties. Et même les vieux n’ont pas de privilèges quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vende de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de me marketer* par ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter comme nouvelles. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme un vieux voisin ! Qui sait s’il m’apprécie ou qu’il m’aime pour m’éviter ainsi ? Ou que c’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, de bon matin, en ces temps de ramadan, de canicule, de vacances, de grosses dépenses, de bas revenus et de mauvaise nouvelles d’Orient ! Toutes les causes sont bonnes pour obséquieux ou a contrario, bien malpoli.

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    La preuve, ce que vous venez de lire plus haut. Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus, que l’on rencontre incidemment sur le Net !
    Voici qu’un détracteur de surnom « Elche » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte », le  » Combat des titans des leaders politiques » bien zinzin ! Il s’agit d’un écrit lancé sur le Net à propos des dernières sorties de nos leaders politiques. Ne faisant aucun cadeau, son jugement à l’emporte pièce, péjoratif et gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji.  » Un coup de hache dans le dos !

    L’Ellechie de service, m’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Rien que ça ! Merci donc de son conseil indigeste si méchamment intéressé ! Je lui réponds, offusqué mais sans médire ni maudire, car insulter n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que si je continue de m’exprimer. de cette façon, si classique, c’est que je n’en ai pas appris d’autres. Et à ce titre j’espère et je requière le respect dans la dignité !

    Car, s’il ne l’est pas, je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Je me résume comme étant le sobre objet des influences, peut-être des lectures qui figuraient sur nos programmes d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge donc, n’ayant pas vécu en France ni fait de littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qu’il est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur parasite, pour se payer le l’auto-plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive en matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de libertés. Celle de m’exprimer librement d’abord et respectueusement encore. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner !

    Pas une ligne de sa part pour contrecarrer le texte M. Ennaji. Mais un haro sur sa personne. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’argent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires, les peurs, les critiques des parents, des râleurs et des protestataires, les sanctions des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ?

    Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos minutes comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes, une âme éternelle, épurée de ses tares, de ses actes passés et de ses vieux souvenirs !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!

    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien, bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant celui du moment. Celui du carpe diem !

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir, entre les factions. Insatiables Droites, Gauches revanchardes, le milieu avec ses terribles et instables nuances. Leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots ! Prédations et retournements, qui croire ? Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes, des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes nous laisse hagards, incrédules et placides ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice.

    De qui se moque-t-on ? Que de slogans ! Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forêts, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences, la réalité des nantis ostentatoire et celles honteuses et incapables des exclus et des appauvris ! La grosse masse de la terre, les exclus, ont parfois des satellites et des infos, des médias pour leur faire admettre la fausseté des dires comme autant de réalité. Conditions précaire et crédulité foncière !

    Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nantis, autant ailleurs qu’ils le sont ici, quand on sait les injustices fréquentes et les inégalités flagrantes, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les déprédations et les exploitations, celles des plus faibles, le plus souvent…

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention. C’est la seule certitude et la plus sordide qui soit. Quels honneurs en tirent ceux qui conçoivent ces avanies et appliquent leurs bas calculs ? Que l’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire ! Qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, le mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël. Martyre imposé aux plus faibles des colonisés d’Albion, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Du chaos barbare à l’injustice la plus féroce ! Le calvaire, la croix du Christ, est portée par les enfants d’Orient. Outrages et sévices sur et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et justifier le mobile, on prépare, on fabrique des guerres. Des luttes constantes entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines, ces mécanismes économiques, qui rapportent gros à certains. Et gros sur le cœur des autres.

    Je m’arrête. Vous savez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser, ni cesser de continuer de le faire, ce qui est pire. Car vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Des dissemblances exacerbées et mises en exergue supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée, devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement cristallisé. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-aprioris, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine simplement, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie !

    Les discriminations persistent. La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences, en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui nous servent de parangons et d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé et de maîtres ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES :

    A THELMA : LA PARABOLE DE L’ÆSCHNE

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent comme papillons et palpitent comme des hirondelles. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, jailli de la rivière. De la nymphe laide un petit être naît l’aeschne. Véloce fier, elle s’étire et se libère !

    Sur les courbes du fruit, repues et pleines, elle furète, aspirant à se nourrir de quelques plaisirs célestes. Oser s’y poser, caresser ces fruits d’instinct, sans y avoir gouté encore est une découverte, un ravissement. Mais, ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au galbe de poire, halètent et soupirent. La pulpe esquissée, prometteuse, tressaille avec orgueil. C’est un doigt intrépide qui les admire et les jauge. Elle se pose hésitante, se promène et se referme comme la silhouette d’une main transparente. Elle sent les entrailles de sa découverte palpiter en son fort intérieur. Les viscères se pâment, son cœur troublé s’essore. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes et d’errances passionnelles, ivre de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes, avec splendeur et sent l’enivrement, le détachement. L’exaltation du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire béat, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile. Une onde musquée transporte son âme dans un éblouissement incorporel.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    #280908
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    LES MAROCAINS GALVANISES PAR DAVID GALVAN

    Le bien est dans le mal ! Cet homme est un héros, Daniel, un messie ! Grâce à lui et à cause de ses immondes méfaits, le Peuple de la Marche Verte, se relève et s’immunise, pour faire face au monstre, qui le réunit. Et peut-être pour évoluer, dans la paix entre les classes dispendieuses et les autres, vers une monarchie parlementaire, moderne, décomplexée, démocratisée.

    Le cas de cet espion doublé d’un vieux pédophile. Un traître, multirécidiviste, irako-espagnol, qui aura abusé de 11 enfants de Kénitra, âgés de 2 à 14 ans, en un temps record ! Daniel Galvan Viña  »Le violeur de Kénitra » et dont le prénom d’origine est Salaheddine, de Bassora. Khessar Eddine, est un espion infiltré à la prison d’Abou Gharaïb. C’est peut-être lui qui a vendu la cachète de Saddam Houssine. Il est l’illustration d’une sordide affaire.

    Pour faire plaisir à notre ami et parrain, le roi Juan Carlos, on lui libère 48 ibères, tous auteurs de faiblesses et d’infamies. Le roi Charles ne demandait pas tant. Il ne connaissait certes pas ces gens, encore moins le fond de leurs dossiers. Mais on va faire preuve au Maroc d’une superbe amitié, d’une noblesse d’âme proactive, qui ne sied qu’aux plus grands monarques. Une espèce épuisée. Preuve d’une large magnanimité. Très rapidement et même trop vite.

    Les nôtres, pour faire plaisir ont été plus munificents et prodigues. Ils ouvrent les vannes: Les Espagnols, dehors ! Pour une fois qu’on peut leur dire barra, sans qu’ils se fâchent, c’est bon débarras ! Ces zigotos partis, il reste tant de bonnes choses à partager au Maroc et des meilleures encore !

    Ils voulaient déguerpir, comme si nos prisons n’étaient pas humanisées pour le rachat et la rédemption et que pour l’exemple, elles n’étaient pas suffisamment hospitalières, quitte à se tasser pour faire place à l’hôte. C’est vrai, ce ne sont pas de villas ni des salons à la hauteur de ceux du palais Zarzuela ! Mais quels que soient la complaisance et les arrangements, que les convives peuvent s’offrir, une prison reste un bagne. Un pénitencier parfois, malgré les quelques conforts qu’on offre par complaisance, dans toutes les prisons, aux plus vertueux donateurs de parmi les richards. S’il a pris, l’exfiltré irakien, 30 ans de verrou comme sanction, le traître félon et vendeur de Saddam, mérite bien plus ou pire. Et non la grâce du roi et sa libération.

    Ça, non ! Choquée et subitement trop fière, la Rue ahurie, se meut spontanément. Désorganisée parce que interloquée, elle qui vient d’esquiver l’arabesque printanière, avec miracle et grande intelligence, la Rue électrisée, galvanisée, prête à tout vendre, même le sang, pour venger l’honneur.

    Une guerre civile à la mauresque, risque-t-elle de s’enclencher après le dépassement des polices ? Polices aux caractères majuscules ! La chasse aux incongrus a été évitée. Les Partis de tous bords ne sont pas descendus dans la rue. Estomaqués surpris, précautionneux !

    Ils sont restés prudents et muets et ahuris. Encore perplexes, en vacances, c’est le Ramadan et parce que le Gouvernement est en réfection ! Chabateries obligent. Et puis, autour de nous, il y a trop d’effervescence, partout entre le Maghreb et le Moyen-Orient, dans les pays arabo-islamiques ! On ne veut pas la peste ici ! Les petites manifs de quartiers se font sans saccages, ni extrémisme. La rue, poliment, respectueuse s’est manifestée librement. La brutalité a été au rendez-vous. L’honneur des marocains a été sali. Tant de familles brisées, méritaient ces sorties citoyennes et ces cris, pourtant§ , pour montrer que le dépit et le silence, à quelque chose, ne peuvent plus servir.

    Le Galvangate a galvanisé les marocains, les sortant de leur classique pudeur, de leur Hiba de leur Hogra. Historique inhibition, faite de respect, mais aussi de crainte et de peur génétique des autorités, du pouvoir, du Makhzen. Les têtes coupées, les piloris, les emmurés et autres spoliations ont eu suffisamment de poids, héritage atavique, devenu culte et culture, suffisamment dense et entretenus pour inscrire la terreur dans nos gènes et courber le dos à nos chromosomes aux fins d’assagir les sujets pour les laisser vivants…Ça date de quel empereur déjà, de quelle dynastie et de quel conquérant ?

    Il y eut d’abord une inconscience quasi générale sur cette affaire qui s’étant passée à Kenitra, n’a pas attisé toutes les bonnes consciences. Un simple fait divers, qui jette le froid sur la conscience nationale, pas suffisamment médiatisée. Un artefact qui n’a point concerné les partis politiques. Occupés sur d’autres sphères à la recherche d’autres combats, ils sont restés placide et muets.

    Une sorte de consensus inconscient qui a pétrifié les réactions des gens à la suite de cette affaire. Le Galvangate a sauvé de l’humiliation un peuple anéanti, silencieux, nu indifférent et stérilisé. En avisant le Roi, sur les gens qui l’entourent et qui l’ont trompé en se trompant, ou qui le trompent, habituellement, régulièrement pour ne pas l’alerter ou l’effrayer en nous réveillant de notre léthargie proverbiale.

    Ce méfait a jeté l’opprobre sur ceux qui des félons et des prédateurs, qui ont causé cette bavure, volontairement. Ceux qui auraient trahi par méprise ou par trop de manigances, encore une fois. La confiance du roi a été ignoblement trahie. C’est un pêché capital de lèse majesté ! On aura fait un travail de saboteurs aux services du Roi ! Face à la sape de l’estime, du respect, du cœur et de l’intelligence du Souverain, face à la rue versatile, face aux adversaires qui nous scrutent, face au monde qui nous regarde et qui méjuge, c’est une souillure. Un complot ne serait pas pire !

    Dieu, protégez-moi de mes amis. Et de mes aides. La colère du roi est juste et révolutionnaire. SM vient de donner ses ordres pour châtier les impétrants, quels que soient leur prestige et leurs rangs. Des rentiers de leurs fonctions, qui faisaient trembler les gens, et qui forts de la confiance du roi et de leur statuts particuliers, ont fait commettre cet impair au bon Souverain !

    Il fallait vite annuler d’urgence cet acte de grâce ! Revenir sur le droit de grâce, celui dont dispose constitutionnellement tout chef d’état, est un acte salvateur. Plus tard on révisera la formulation de ce cérémonial ! Mais il ne doit pas disparaître de nos us, à cause d’un couillon ou du fait d’un pédophile ! Mettre la main sur le bonhomme pour le rejuger chez lui a demandé moins d’un jour. La rue aura le temps de réfléchir et de s’apaiser ! Avant de revenir battre le pavé avec ses clameurs à demi cachées, ses peurs qui commencent à disparaître, pour sauver l’honneur des marocains effondrés. Main dans la main, la rue, le Peuple et son protecteur et guide, le Souverain, pour montrer qu’on est docile par respect, mais encore fiers, et qu’il ne faut pas aux manœuvriers nous faire retourner en arrière !

    UNE ANNULATION DE GRACE SANS PRÉCÉDENT

    Oui, question le traitement réfléchi et lucide du roi, est une Révolution du concept monarchique. Mohammed VI reste entier et conforme avec Lui-même. Mieux, sans totalitarisme aveugle, il donne à la fonction, à la personne et la qualité du Roi, une qualité, une dimension humaine. Non pas l’humilité soufie, mais éthique. L’écoute et la critique raisonnée de ceux qui autour de Lui s’agitent et font des dépassements au nom de SM en auront pour leur grades. Ce redimensionnement régulateur des privilèges, outrés quasi féodaux depuis siècles , risquaient d’empirer , pour cette raison contenir les jeunes, les crises et leurs dérives !Cette écoute du Peuple, fait aimer plus encore le Roi M6 pour ses qualités, je dirais  »humbles ».Une  » école de comportement nouvelle », pour les chefs et les cadres, qui devrait inspirer tous les supra-acteurs, tous les privilégiés, qui opèrent dans les grands services de la Cour et de l’Etat.

    DIVORCES CIVIL ET MÉDICAL

    Je n’ai plus de parents, je n’ai plus d’amis, tous foutus, déplacés ou partis. Je reste seul, incompris, mal aimé, avec mes maladies, étranger à ce pays, après avoir divorcé avec lui, depuis des années. Ma présence tient du virtuel ici. Et dire que j’étais citoyen de cette bourgade, gavé de civisme pour cette ville, patriote par delà ses rebelles tribus ! Nationaliste, je viens de perde mon amant, ce pays que j’aime. Ma religion, c’était d’être fier et de le tenir en estime sa communauté, comme un père qui tient à sa nouvelle famille ! Maintenant, je suis ailleurs, si vous m’avez compris.

    Exilé, déplacé ou anéanti, en tout cas, mes préceptes largués, mes principes vaincus. J’ai vu trop d’hommes mourir sans avoir démérité. Pourtant, ils sont partis dans l’oubli. Ils pensaient compter, ils avaient fait fortune! Je suis ailleurs ou que je ne suis pas encore né ! Et que je doive avant tout me préparer à ce milieu, cette ambiance, cette ambivalence. A ce pays, à cette époque, à cette multi schizophrénie? A laquelle je n’étais pas préparé !

    Les droits, les promesses, aucune parole, aucune garantie. On spolie tout ! Adieu triste éthique. On ne représente plus rien, aucune garantie. Sauf pour certains, une fortune les engagements prérogatives. L’état, l’ordre, la faculté, nos ministres, nos maîtres, nous ont largués, après nous avoir formatés et longuement menti. La médecine n’est donc pas une Religion ! Ni une communauté prestigieuse qu’on respecte. Le magistère est devenu un calvaire. Seuls les prophètes, tirent leur croix ou montent leurs échafauds avant d’y être pendus.
    Pas facile, non plus, quand les plus hauts des chefs sont évincés. Qu’ils meurent, qu’ils mentent ou qu’on les plombe, qu’on les cimente ou qu’au bout d’une corde on les pende. On live universelle, sous les huées ! Sans regrets. Que vaut la vie, la leur, quand ces hommes illustres, amis entre eux et des super pays qui les protégeaient, sont pris la main dans le sac ou après le saccage de leur pays ? La culbute est tragique. Ils se sont trompés parce qu’on les a trompés.

    Que méritent ceux qui les ont ainsi trahis ou vaincus? Que valent ces illustres chefs d’états, leurs espions, leurs ministres, leurs généraux, leurs prouesses ? Que valent leur parole, leurs promesses, leurs technologies, leurs certitudes, leurs manigances surtout ? Personne n’est parfait, personne n’est dupe non plus ! Faut-il attendre pour les hommes la Résurrection et le Jugement Dernier pour apprendre la vérité ? Devenir humbles et rendre compte de ce qu’on a fait.

    Je ne sens rien si vous n’êtes pas près de moi, vous n’êtes pas de mes amis. Je ne sens plus rien pour vous, alors que je vous admirais Fan éloigné, parmi des millions et des milliers. Mais je ne peux pas me consoler, même si j’en suis affecté. La vie est faite de piqures. De traitrises et de malentendus. Avec vos guerres racistes, vos guerres interreligieuses et civiles, vos clans xénophobes, vous m’avez abusé, trahi. Je n’aime pas cette époque. Ces deux millénaires, non plus !

    PARALYSIES

    Là, tenez cette enflure du front dont je me suis aperçu ce matin. C’est un moustique magnifique qui a dû me faire ça ! Sûr, qu’il m’a aimé, mais, si je m’en étais aperçu je l’aurais pourchassé. Mes doigts encore, c’est pareil, ce n’est pas le pied. Pour un orteil d’abord et toute la planche du pied ? Entendez la plante des pieds, elle qui ne se sait plus et qui ne se sent plus marcher. Ni sentir les attouchements ou le simple pincer. Elle aurait dû me fait mal, pour m’avertir, enfin ! Elle joue un cache-cache sensitif, pour jauger ma sensibilité. Juste pour m’énerver, pour me sentir que la sensibilité n’est plus là. Pour reprendre ses fonctions, elle fait un chantage. Aller chez le médecin ou s’établir et empirer ! En montant plus haut aux cuisses !

    Les fesses sur lesquelles je suis assis, sans qu’elles le sachent, sans les sentir. Si avant, ça me faisait mal, maintenant elles boudent, elles ne me parlent plus. Elles ne me sentent plus et vice versa. C’est une partie cruciale du corps qui est partie, alors qu’elle est là en bas. Pas plus que je ne sens les urines. Cette nuit, je n’ai pas eu la sensation habituelle de sentir le flux traverser mon émonctoire. Je pas senti la moindre urine passer par le zizi, ni vu l’endroit d’où cela sort.

    Pour le reste, paresseux délaissé rabougri, il est insensible. Il ne sent plus rien, ni au test de l’attouchement ni à celui du pincer. Il s’est emmuré dans le mépris. Il n’est plus à moi depuis que je l’ai délaissé, par devoir te par respect. Les contrecoups de l’effet Ramadan sur le bout de viscère, qui s’est mépris et qui fait carême à sa façon ! Il y a de ces musulmans ! Et pourtant la religion est une affaire de liens ! Il faut dire que ce genre de liens avec les sept cieux se relâchent plus souvent de jour…Mais, la nuit ils devraient se consolider et suivre la norme et les habitudes

    BIG BANG, CREDOS ET DESTINS

    Vivre éternellement en restant vieux ? Ou jeune, c’est encore mieux ! Ou mourir vite, et qu’on en finisse, rapidement pour le néant ou pour le paradis éternellement, parce que Dieu est magnanime et miséricordieux ! Ou mourir plus lentement ? Dépérir pièce par pièce, article par article dépecé ! Clément et charitable, ils ont tellement prié le bon Dieu qu’il a fini par exister ! Ils sont arrivés du moins à y croire, par besoin ! Pour régler leurs problèmes, leurs affaires et réaliser leurs espoirs !

    Les vieux enterrent leurs vieillards, les jeunes sont occupés par le travail ou les jeux ! La Quête du pain et des jeux depuis les romains est un secret non gardé de bonne gouvernance. Qu’on les leur fournisse afin d’apaiser les foules pour les diriger plus docilement. Questions philosophiques plus mystique: il faut pareillement aux gouvernants terrestres protéger la vie et assurer ce qui va avec. Sans la leur reprendre, cette vie et ces biens. Au besoin la leur rendre quotidiennement facile! Sans ce stress constant qui nous caractérise. Tension que seul l’alibi, la promesse d’un meilleur monde, ailleurs, peut combler. le Paradis !

    DÉMONOLOGIE

    Ceux qui idolâtrent le diable, savent qu’il était là avant eux. Ils ont d’autres promesses. Mais rien n’est certain logiquement. Les plaisirs, les occupations, le travail ou d’autres problèmes pallient à ces questionnements existentiels, au final, sans rien régler non plus. On croit pour les premiers, on feint sans certitudes ni acquis pour les autre, car la raison et le credo, ne font pas bon ménage chez eux et c’est assez pour souffrir toute la vie durant, face à la futilité de l’homme !

    Si on croit par besoin et par nécessité pour certains, on se marie de même par habitude. Religions et liens sont synonymes étymologiquement. On se marie avec ce qu’on trouve et qu’on peut acquérir à bon prix, près de chez soi. Par besoin aussi, par convenance ou par nécessité, par habitude, instinct et coutume, comme font les autres. C’est ça la vie ! C’est ce qui la maintient sur terre pour les humains, du moins, et nous maintient encore dessus. L’usage du sexe comme lien pour l’éternité.

    Souvent, c’est le contraire qui se produit. On devient acariâtre et vieux, la santé vous lâche. Satan aussi vous lâche, une fois accompli son forfait et les vôtres

    Satan vous avez compris, c’est le  »démon », qui fricote avec les  »crocodiles », des êtres de parabole, si chers mais honnis en fait à notre Premier, Benkirane ! Le diable, c’est cet autrui, multiple et majuscule, qui tient les liens et tisse les cordes, qui serre les chaînes et manie le bâton, comme un porte-plume ! Les pouvoirs multiples qui tracent les destins, dessinent leurs plans, établissent leurs programmes. Ou qui les changent, pour l’utilité publique, selon leurs versatiles volontés. L’homme simple, la rue, le peuple, ignorent les grands paramètres qui gèrent le monde et poussent les autorités à faire des entorses ou des miracles. L’électeur moyen placide ou discipliné, confiant et loyal, subit ce qu’il ignore des divines sphères ! Mais, au font, il râle à en faire de rancunières dyspnées.

    Celui vous de détourner oublier…Un moment ! En fait, c’est le calvaire de la morale. Comprenez tous les animaux conscients. Animaux, veut dire mobiles, animés de la religion, vitalité et de l’éthique, mouvements de Dieu. vie. Ça ne concerne pas les sédentaires, des vivants qui bougent peu ou pas et qui finissent par végéter. Comme des végétaux, des légumes, sans la chlorophylle, à deux pas des minéraux.

    SANS NÉGATIONNISME

    la chance de l’Afrique est que cet esclavage inhumain et maudit ait pu avec les luttes et le temps conquérir sa part d’Amérique et de faire par le travail sur ce continent un puissance. La preuve par Obama. Le cheminement des juifs, sémites d’origine, jamais reniée, comme les Arabes conspués, malgré la diaspora et les haines, le racisme, les exils et l’holocauste, ont pu renaître grâce aux qualités de travail, de recherches et de création de leur élites, par delà leur hermétique communauté. Des finances aux médias, par la chanson et le cinéma, ce peuple de Nobels et d’inventeurs est devenu impérialiste, colon, guerroyeur inlassable. Sa revanche sur son histoire ! A contre-courant des normes universelles de libertés et des progrès humanitaires, exploitant ses souffrances et ses misères historiques.
    Mais quel peuple n’a pas souffert depuis Caïn ? Ce peuple d’élus de Yahvé et de lobbies quasi totalitaires, ne cesse d’étonner et d’innover. Seulement, il maintient de mains de fer, une atmosphère identitaire et théocratique fermée, dans une ambiance de guerres incessantes sur les territoires et les campements colonisés ! Au lieu de se faire plus estimer par les peuples, ses entêtements tyrannique de félon, arrogant et crâneur, détermine plus de déception et de rancœurs et ce chez les plus inconditionnels des pays donateurs. Des pays qui le soutiennent en lui déversant sans arrêt d’incroyables aides, nonobstant son statut d’état porte-avion avancé de l’Amérique. Israël, n’en fait qu’à sa tête, malgré les recommandations mondiales. négationnisme

    IMAGES ARRÊTÉES

    Dialogues avec les petits enfants l’écoulement des bleus, dieu est-il digne de H-II ou de mèche avec M-VI. Dieu sent tout et voit chaque chose de l’infiniment petit sur terre aux plus lointaines étoiles. Celles qui ont précédé le temps et qui naitront dans l’univers, qui est en expansion. Avant que le fœtus ne se développe il sait ce qu’il fer, il sait la fin des choses et le début du commencement.

    L’orgueil la fierté, la force les richesses, la bonheur les avoirs la santé, l être devient personne et puis, le néant

    PARTANCE VERS L’OUBLI

    J’ai vu ce cortège de ministres, leurs fêtes, leur prestige, leurs richesses, leur fidélité, leurs prosternations, leur suprême autorité sur le peuple, je suis resté ébahi par la superbe de nos belles cérémonies. Rien ne dure, hélas. Les forces déclinent viennent les regrets avec les maladies. D’aucuns furent chassés comme des chiens, malgré leur puissance suprême. D’autres sont partis avec les honneurs et la fierté du service rendus et les regrets des citoyens et de leur postérité. Loyaux dignitaires d’un côté face aux conspirations et aux félonies. Beaucoup sont morts depuis ! Que faut-il conclure ? Jeunes, nous écoutions avec étonnement les plus âgés nous délivrer les mêmes sentences. Rien ne dure éternellement, tout est labile et futile. Vive l’humilité !

    Définie ainsi, est donc la vie. Philosophons alors, dans ce cours élémentaire que l’on ne peut guère surpasser. Que signifie la vie, si l’on doit mourir. N’est-ce pas tragique et regrettable de vivre et de devoir partir vers une destination inconnue ? N’aurait-t-il pas été mieux que de n’avoir jamais existé ? Perdre la vie et la vue de cette terre, ses plaisirs et ses joies ! Mais ce n’est jamais vrai pour tous, hélas, d’avoir si avantageusement réussi ! Et puis, partir et laisser ce qu’on a aimé goûter, ce à quoi on tient, sans fourberie ? Est-ce raisonnable ?
    Ou faut-il être hypocrite, pour l’accepter ? Je le dis des bienheureux qui en ont su profiter ! Ce, au moment, obligatoire, de s’en détacher…Ce n’est jamais suffisant ni parfait, ni futé de tout bazarder ! Seuls les religieux, les croyants, les philosophes peut-être et les ascètes partent, comme pour voyager. Où vont-ils, où sont-ils entrés, avec leur âme, enfin découverte et leur esprit. Chez eux…Dans le séjour des bienheureux ! Que de patrons, que de chefs, que d’oncles, que de tantes, que de voisins, que d’amis sont partis subrepticement, sans savoir leurs destinées.

    Je suis venu, sans savoir si je l’avais demandé, et puis sans prospectus ni croquis. Etait-ce un stage ou un examen pour être rodé et noté? Que fallait-il faire, en dehors de manger et de respirer et de boire ? Qu’ai-je appris, qu’ai-je retenu et que je doive traîner avec moi ? Et où ? Que garderais-je en mémoire, là-bas ? Quel là-bas ? Là-bas, c’est en bas ou en haut ? Avec ce putain d’Alzheimer, ces parties qui me manquent et ces tremblements ! Que signifie la vie, si l’on doit mourir? Répondez à ces questions d’enfants ! Afin que rien ne se perde et qu’on ne fasse pas de bêtises ou qu’on se perde aux jeux, aux crimes, au moment de retourner, là-bas ! Et qu’on n’en dise pas  »pourquoi le sortir du néant », pourquoi réveiller  »ce monstre » à la Résurrection ?

    LES DONS DU RAMADAN

    Le Ramadan mois des grands cœurs de la compréhension et du pardon ! De la tolérance? C’est sûr que les islamistes y ont réfléchi. Ils en profitent pour multiplier les bonnes actions et les bienfaits. Aussi, s’éclatent-ils entre frères, pour mériter une place de première au paradis. Avec leurs victimes méritantes, bien entendu ! Ils ne vont pas se fâcher. Et les grâces, c’est dit, il faut commencer par les plus proches, et leur délivrer les aumônes !

    Le don de soi est chose faite, puisque nous sommes des amis. Des riens, des souvenirs, des projets nous unissent ou nous défient. Le devoir de maison, le régal, le plaisir légal, reste constant pour les bons musulmans et comme ils mangent bien, il ne s’en privent pas, pour honorer les libertés en toutes permissions ! Chacun d’entre nous, n’est déjà trop vieux, compose avec la bête en faisant le lendemain, avant de prier, ses ablutions. L’été est une bonne aubaine pour se rafraîchir sans craindre le froid ! Elle n’est pas belle la religion ! Assez d’hypocrisie My Lord, et vous gentil pape François, devenez des musulmans et venez chez nous vous investir On vous trouvera de bonnes épouses ! Des femmes pas des garçons ! On n’accepte pas les unions publiques entre les maux, les mâles pour ainsi dire ! Vérifiez auprès des dames. On a fait des progrès dans la Constitution. Oui le Ramadan, nous conseille de rester de bon conseil, attentifs aux besoins d’autrui.

    Il n’y a que les copines qui refusent de s’éclater. Les boites ferment et les bars aussi. Les adeptes de Bacchus ne trouvent plus d’autel pour se sacrifier.

    LE POTENTAT ET LE PROSCRIT

    LE PROSCRIT

    Le film  » Le potentat femelle ». D’entrée et avant le générique. Un duo s’exprime devant les cameras. Unique maître de céans, source de vie, décrète. Dégage va-t-en ! Je ne veux plus de compromissions ni d’amours palimpsestes. Je ne te veux plus comme amant. Je mets un trait, une barre métallique sur ce qui était avant. Un corset d’acier. Reprends ton diamant ! Je ne t’ai jamais rien offert, en dehors de moi ! Je sais, j’en suis rassasiée! Je vais me réserver à Dieu et lui demander pardon. Pèlerinage ? Et si ne montes pas au tirage au sort? Mon sort est écrit. Tu as vieilli, il en est temps. Ce sera plus logique à ton âge d’observer l’amputation. Coupez ! Ciseaux ! Changer les artistes et cette partition. Refaites les décors…Réprimé, spolié, exilé, oublié, amoindri. Rabougri, ployé sur ses peines, incompris, stérile. L’acteur principal n’a plus de rôle. Il est desservi.

    Une pensée pour Oum Kalthoum. Elle au moins, elle le comblait. Une larme même, en élevant une prière à Dieu pour elle ! Il faut bien que quelqu’un de sérieux nous réponde de Là-haut. Elle ne peut être que l’hôte de Dieu. J’espère qu’elle est bien logée. Il faut mériter le paradis pour la réécouter. Depuis qu’elle est partie, il y a des ersatz, certes. Mais jamais plus de légende cosmique comme elle. Elle était l’Egypte, le ciment arabe et musulman ! Elle était notre voix, peu importaient les rois, les chefs et les présidents. On était qu’oreilles pour elle.

    Le Paradis était là. Près de la radio, sur la télé ou dans le CD ! Elle était la paix, l’amour. Et on savait le faire. Grâce à elle. Et même en pleurer. Sans son mythe vivant, sans son idole, regardez ce que ce pays est devenu sans elle ! On n’arrive pas à la replacer. Nous somme tombé en berne. Le firmament n’est plus au Caire ni en Orient. Il n’y a que des flemmes. L’incendie, les tempêtes entre cousins et frères ! Et on ne trouve plus de baumes pour nous apaiser ni de cervelles ! Rien pour nous réunir et festoyer. Que des ennemis pour nous faire guerroyer entre nous de l’intérieur. Nous enfouir la tête DE honte au lieu de nous lever pour combattre l’ennemi universel ! L’injustice des nations développées, la rancœur du voisin son arrogance, la haine, les insuffisances et les peurs.

    LE POTENTAT

    Pour revenir à notre film, dont le scénario est donc en réécriture, il n’a droit ni à l’existence, ni à la santé, ni au respect. Faut-il vous l’envelopper dans un linceul, ou qu’une brouette suffira en guise ! A la place de la chaise, il trônera sur un fauteuil, roulant. N’avait pas pommé ses muscles pour faire du khliêe* à sa bien aimée ? Il n’a droit ni à l’existence, comme amant, ni à la respiration. Ses articles ont fondu. Il ne peut plus se lever !

    Comment ferait-il l’amour à sa dulcinée. L’amour est fait d’habitude. Lisez hébétude ! Ou d’admiration. Il lui interdit, selon l’auteur du générique et des lyrics, du scénario, lui même coproducteur, de rêver et de se résigner. Il doit vivre avec angoisse et stresser ardemment sur sa perte coquine. Afin de délivrer un message triste et tragique aux spectateurs. Où est ta queue, vagin ? Il leur faut partager le drame, leur communiquer, pour être professionnellement compétents. Qu’ils vivent de que joue l’acteur et qu’il le sente vivement. Qu’ils sentent le drame produire ses effets sur eux, physiquement, en eux psychologiquement ! Autrement, ce n’est ² ni du thé ! Il faut qu’ils rentrent dans leur argent et au prix que sont les tickets des rares cinémas ! L’intensité du drame intérieur en plus du déchirement du couple, doit faire pleurer les âmes tendres. Il faire actionner les violons ! Et les faire sortir de la salle de cinéma les plus fragiles ! Et qu’on asperge d’essence d’oignons la salle ! Nous serons les premiers à innover par cette maîtrise.

    Dans quel état sera ? L’antihéros de la pièce. Dépecé, étranglé. Qui peut me jouer ça ? Faut-il que je fasse aussi l’acteur ? Mais qui vous dirigera ? Je ne sais pas jouer au médecin. Il est fini le temps des super héros. Les américains ne font que ça. Ils son très bons. On ne peut pas les concurrencer sur ce terrain. Le dernier de leurs films vaut notre budget d’état. misons-donc sur les faiblesses et les peurs. Sur les misères humaines que provoque l’amour, la déchéance des hommes, Ou son contraire, le crime d’amour ! La haine, en fait après le dépit, quand l’un des partenaires, souvent l’homme, n’a plus de chance ni de choix. Et faute pour obtenir le cœur de sa lubie, comprenez le sexe de sa Terreur, il la tue. Après, qu’elle l’ait empoisonné, emprisonné dans ses serres, avant de le relâcher oisif dans la nature. Incapable de lutter dans la jungle des sentiments contraires.

    Tarzan, Robin ou Zorro, ayant perdu sa superbe, cède à Napoléon ou son Hitler, fait femme ! C’est selon la culture des spectateurs, des pays vers où l’on doit exporter et distribuer mon film ! Compris messieurs dame les techniciens et les acteurs ? Faites un coucou complice, un effort de marketing, un clin d’œil à nos spectateurs. Montrez que vous êtes des humains, ils se verront en vous ! Ils ne sont pas virtuels nos spectateurs. Adhérez aux personnages, détestez-vous abondamment, en vous reprochant de ne plus vous aimer. Ça doit faire palpiter les spectateurs. N’oubliez pas que pour ce genre de films, que ce sont des couples qui les verront. Ils doivent les sentir, à vomir, pour les apprécier et pour nous apprécier, pour vous apprécier. Le Transfert, le transfert, mes potes. Collez-leur vos haines. Même si elles ne sont pas vraies ! N’hésitez pas de jouer avec tous les muscles de vos visages et de vos cerveaux. Vous n’êtes pas à vos premiers rôles et vos personnages ne sont pas des jeunots.

    Haïssez-vous ardemment, savamment sur scène ! Et même après, ça m’ira ! Ils n’ont plu l’opportunité de se refaire. S’ils se perdent, c’est pour toujours. Car il y a chez la femme le coût religieux, le côté suprématie nouvelle de la religion. Seul refuge après sa situation d’échec. C’est, c’est le démarrage de l’érosion ou du renforcement paradoxal du caractère. Du sérieux et de l’extrémisme, vécus, profondément chez l’actrice. La passion amoureuse ne peut plus combler son délire ni alimenter ses fantasmes. L’habitude ne satisfait plus son désir d’amour, rangé classique ? Sa quête de moralité d’honorabilité face aux mensonges durant des décades, face à l’hypocrisie ou simplement aux feintes sociales, à la schizophrénie vécue pour faire face au milieu ambiant !

    Cette ambivalence lui a fait perde 30 ou 40 ans de sa vie ! Après ce qu’elle a, qu’ils ont perdu et fait perdre aux autres. Après tant de sacrifices, alors qu’ils soient féroces mes acteurs chéris ! Partez en guerre, vos rôles vous le demandent, mais ça doit être interne. Montrez-le ! Montrez-le-moi ! C’est ça le deal, c’est ça le film ! C’est du final du définitif qui doit réveiller donc assez de haine entre partenaires, qui s’aient au fond et qui s’en veulent et se détestent qui ne se pardonnent pas de s’être mutuellement aimé, passionnément, par défit, par dépit, par rage. Ils se sont leurrés, à bon escient. Sans tromper chacun son partenaire. En toute fidélité. En toute exclusivité. Pour des prunes. Relisez le roman ! Gardez-le avec vous comme talisman ! Même dans les toilettes relisez vos rôles et rêvez-en aussi !

    Hé oh les partenaires, jouez-moi ce drame ! Nouez-le, éclatez-vous, faites-moi exploser les spectateurs. Qu’ils emportent avec eux le film, ses vices, ses doutes, ses incompréhensions, la susceptibilité meurtrière, les lâchetés, les sermons silencieux de fidélité, la beauté de l’amour passion et la terrible perte de l’amour rompu ! Ouf ! Et là vous vous adressez à tous les couples du monde. Faites pleurer les hommes sur les épaules des femmes. Et sur scène aussi ! Mais pas le contraire sur scène, mes amis, je ne veux pas voir l’actrice, pleurer, même si c’est une tendre de natures ! C’est trop facile d’apitoyer. Je veux énerver, secouer et interpeler ! Et vos cachets seront à la hauteur de vos pleurs inapparents. Alors vous pourrez festoyer et aller vous faire pardonner vos dires en boîte de nuit ou sur l’oreiller ! Ha ha ha ! Je ne dois pas parler ainsi ! Et je ne veux pas que vous le fassiez maintenant. Car, vous risquez de vous attendrir et de me casser le moteur, la machine psychologique qui sous-tend le drame dans ce cinéma.

    LE PROSCRIT. LA SUITE

    DE LA CHABATERIE*

    Alors de commun accord avec les indépendantistes de l’Istiqlal, il va a se relever, chassé il le veut du gouvernement et accéder aux jeux de l’opposition, le molasse compagnon son adversaire, son alter ego et prédécesseurs, représentent le tremplin, la cible la curée. On a oublié les luttes communes, le prestige, l’union sacrée, la résistance le pouvoir appelle, le trublion manigance. L’autre se résigne dans l’abnégation.

    Elastique, souple et complaisante, la politique demain ira qu’à la connivence, la corruption, le deal, Le proscrit n’a plus de dignité, il s’efface ! Le courage ostentatoire, il ne l’a jamais eu, même s’il le lui fallait de puis ! Les grandes familles c’est ainsi, la pudeur est l’art de leur politique. Obséquieux et vorace, ils ne sont plus les seuls pour vendre ces préceptes et ces louanges de cérémonie. Lui, il ose, intrépide depuis qu’il a appris à sortir des vannes, pour plaire et que ça a marché ! Le populisme comme programme, technique et sentiment partagés ! Le tribun flamboyant, invective, moque et manigance, pour vaincre et s’élever ! Après tout, les politiques, syndicalistes de métier et agitateurs, se doivent de défier et d’oser ! Il en a la tronche, Si Clisse, l’art et les qualités !
    S’il a présenté le gus des potentialités, c’est le début de l’extase pour lui, la fin de l’affectation et de l’affliction. Pour le leader tazi, c’est la fin la prescription des ruraux de Fès ! Une élévation sur les citadins racés de la vieille capitale et sur l’élite de la Qaraouiyne. Les fassis, victimes de leurs lascivité et autres lassitudes historiques, tournés en ridicule par une sombre machination, une forme de manipulation vivent comme une excommunication de leur Parti. Exacerbation de l’assentiment, ployés sur leurs accoudoirs les défaits, en larves résignées, leurs viscères crient au ciel la défection des anciens ! Les hommes politiques, les fossiles ont laissé des traces. En laisseras-tu, toi Chabat, de plus graves du fait de cette crise que tu as créée ?

    BANALITÉS

    Indicibles, nos comportements nous composent, nous complexent, nous oublient, nous terrassent et nous déterminent. Nous croyons vivre et c’est une volonté nécessaire. Et nous assistons médusés, méprisés, aux changements croyant en de risibles libertés, alors que nous ne faisons qu’obéir, obligés, aux éléments qui nous dictent nos besoins, nos instincts et nos conduites. avec quelques clartés parfois aux plus futés aux plus libres de nos éclaireurs, ils savent que les plus développés des pays avancés, influent sur nos libertés et nos destins,
    d’étudiants de cadres, de malades, de consommateurs, de militaires et de politiciens, allant jusqu’à dicter des normes à nos chefs, protéger les plus dociles et pousses les inadaptés à déguerpir. Les subversions, les manigances, les séditions les nouvelles, les rumeurs, par médias interpose, partis et clans motivés et depuis le net, pour fabriquer des printemps pour envahir un pays et le dévaster. Des exemples ? Ouvrez la radio, la tv, les vieux, journaux et ceux de demain, chaque jour!
    C’est là qu’on décline sinon le projet, le sort. Les dieux sont des vendus. Imposés par les maîtres, ce ne sont que des marionnettes, jouant pour les tyrans et les matons qui savent les fabriquer, les programmer et les agiter. Nous avons l’art de pleurer, le peuple ne sait que crier ! Et vice versa, ou mieux nous avons l’art de plumer, le peuple sans le faire crier. Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de mauvaises promesses. J’aspire seulement à l’amour de Celui qui a fait l’univers et j’espère qu’Il m’entend un peu.

    ODE AU NÉANT SALVATEUR

    Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de fausses promesses. Sa majesté, la reine mère, est fatiguée. Elle a pris de l’âge depuis le Big-bang. Elle en est restée assourdie. Les explosions d’Irak et de Syrie, ne cessent de l’assommer. Qui plus est plus son tapis sur l’Esplanade se rétrécit. Plus personne pour la dorloter, la sentir et l’adorer ! Elle est pompée, perforée, déflorée, dévastée. Les vaches l’ont vidée. Elle épuisée, plus de pétrole, crevée ! Elle se voile la face de nuages gris, de peur de se regarder, souillée, polluée. Perdue, elle va cesser de tourner et plonger dans un trou noir, pour s’y abîmer !

    Né moucheron, il n’a pas plus d’un cinquième de millimètre. Ça lèche, ça suce ça respire te ça mange ! Comme toi tigresse, il a des griffes, comme toi l’éléphant il a une trompe, comme toi l’aigle il a des ailes, comme toi femme, il a un cœur qui bat. Comme toi, homme, il a peut-être une âme. Toute menue, évidemment. Il ignore toute de lui-même et ne se complique pas la vie, avec le moi, le surmoi, la conscience d’être, son devenir et ces notion d’après vie et d’immortalité. Il ignore ce qu’il y a sous le sol, dans les cieux, là haut, et au-delà ! Comme nous ou presque, évidemment ! Il n’a pas besoin de lire ni d’écrire, de trahir ses pensées ni de traficoter. Il vit, point. Sans craindre aucune menace, sans savoir qu’il va disparaître, s’il s’approche de ma peau !

    Ma peau, mon derme est si fin, qu’elle devient vitreuse, et que je voie à travers mes tendons jaunis. Des veines saillantes, ou vides au lever et aplaties, dessinent des hiéroglyphes, écriture, symboles et signes, appels et paroles, des codes que je ne sais pas m’expliquer. Des capillaires extrafins sur les plis des paumes me donnent cet aspect fripé. Malgré moi et toute ma philosophie, je ne peux l’accepter. Moi, cet être là ? Qu’ai-je fait pour altérer la machine et la déglinguer ?

    Ultime manifestation avant le néant. Il ne lui reste que l’oubli. L’oubli de soi-même, l’oubli d’avoir été. Et comme baume et affection, réfléchir à ce qu’il va faire, comme s’il n’a jamais été, ni vivant ni créé.

    LE JARDIN

    Merci, voisin de tailler la haie et d’entretenir les plantes de ton jardin. J’espère que tu jouis de la vue, encore plus que moi, et que tu n’arroses pas à fonds perdus ! Comme moi, tu profites du chant des oiseaux de ton colombier et mieux tu voies leurs couleurs. Ce qui compense tes soins pour nourrir ta passion du beau et de la vie. Aimer la vie et la nature, essence du confort de l’esprit, sur terre ! Jardiner est une forme de prière où l’on se rapproche de Dieu, par la pensée et l’admiration de la nature. Tu en as les moyens, le personnel et le temps aussi. Ces gazouillis et que tu comprends seul, mais je devine ton émotion et tes penchants ? Seulement, je les préfère aux aboiements des chiens que tu entretiens. On dit chez nous qu’ils chassent les anges et les empêchent de nous protéger. Ou ce sont les chiens qui effraient les voleurs ou les anges qui sont de faction qui chassent les démons. Il faut faire ce double choix. Eviter les hurlements de nuit et les corvées de nettoyage. Se suffire comme odeurs des fleurs au lieu de répandre le fumier. Surtout quand ces relents se mêlent au brouillard et se mélangent aux fumées de charbon et aux miasmes de la ville.

    LE PAPE VOUS SALUT, C’EST LA FÊTE

    Coïncidant avec la nuit des étoiles, le cosmos, l’accès au ciel, Dieu ? La rade de Genève donne un spectacle de feux d’artifices. 500. 000 spectateurs. La musique exalte l’art de la pyrotechnie, poussant l’exploit, plus loin vers le beau et l’esthétique. Avec même dynamite, à Baghdâd, des attentats rappellent aux islamistes leurs extrêmes confusions. Comme en Syrie, chaque jour des centaines de tués. Des musulmans du même pays de même nationalité, partageant tout, en guerre civile ! On offre ses concitoyens sur l’autel de la religion, parasitée par le clanisme et la politique. Ainsi on célèbre l’Aïd el Fitr, la fin, du mois sacré de Ramadan, en tuant une centaine, à chaque jour suffit sa peine, un peu plus pour la fête. Ça rassure sur le contenu de vos têtes, les pires de vos opposants !

    A NAJIB ET SABIR

    Je n’oublierais pas vos dettes. Dussé-je me les payer à votre place, plutôt que de rester avec le sentiment d’avoir été floué, arnaqué. Trahi, par des intellectuels, des écrivains, des journalistes. Des félons qui ont abusé de ma confiance, de ma naïveté en fait, et auxquels j’ai prêté de grosses sommes d’argent.

    L’oubli passe, passe le passé et s’oubliera l’avenir. De ceux qui sont passés et de ceux qui vont passer. Je n’oublierais jamais vos lettres, même si je ne me souviens plus de leur contenu. Je n’oublierais jamais vos dettes dussé-je encore réveiller mes cendres de l’oublie et écrire avec mon argile la somme qui vous pend au cou, sur le ventre de vos mères et le revers de vos âmes. En aviez-vous, en fait ? Je n’oublierais pas vos quêtes, humbles, fourbes et sournoises, pour dire vrai. Votre détresse, qui appelait un grand geste de pitié. Votre confiance votre sens de la loyauté, ont-ils jamais existé ? Hommes éduqués, modernistes civilisés, qu’avez-vous de mieux que ces criminels que vous avez interviewé par delà les barreaux. Votre sort, votre place est digne de la leur. Allez les rejoindre, ils ont besoin de fraicheur, aussi crasse et si ignoble, soit votre peau !

    Vos valeurs, nos peurs, nos convictions, leurs salaires et leurs sanctions annoncent la couleur ! Le jugement de nos âmes éperdues. N’ayez aucune crainte, vos âmes ne vont pas renaître, afin de ne pas souiller l’enfer et lui voler ses feux. Si vous ne croyez en rien, et que vous vous en fichez de voler sur terre et de payer dans l’au-delà. Qu’est-ce que je gagnerais en retour, de vos enfers mérités, là maintenant sur cette Terre. Ce sera pour moi une bonne action ?

    Quand ? Peuchère ! Attendre l’Apocalypse, l’Armageddon, la Réincarnation, le Jugement Dernier, pour me venger de vous ? Non ! Non, je veux ça darce dare ! L’inquisition, l’enfer dans la malade, sous mes yeux, là sur terre ! Votre incrédulité vous sauve de tout blâme! Sans âme, c’est une âme sans regrets. Alors, pour ma justice pour me venger de vous, que votre corps, votre vie durant, paie ! Les incrédules, les traîtres, les lâches de votre espèce, les apostats, les renégats qui escroquent les gens et trahissent leur confiance et amitié, je vous dis, que si l’on devait créer un enfer pour votre sanction, je voudrais être celui-là pour vous !

    CONFIDENCES D’UN MÉDECIN

    Le cafard enchaîné ou la retraite du bon sens. Le travail et les conventions, partis en bonne partie, le reste ne tenant qu’à un fil….Que restera-t-il demain comme force pour gérer jusqu’à la retraite , c’est à dire la fin des forces; 3 ans , jusqu’en, 2016 pour assurer une retraite aux employés
    Et puis cette fréquence des fugues fugaces et cette amitié ? Dame, ce n’est pas tout rose ! Un début plus prévenant, simple, moins enquiquinant, mais les râles rendent l’ersatz aussi revêche, à présent comme celles plus acariâtres du passé !

    J’ai cumulé avec patience et humilité tant de problèmes. J’ai fait ma part de fautes, des erreurs monstres, pas tant que ça, mais que je paie, avec stress sur ma santé, (mais aussi des crédits à des salauds qui ne m’ont pas rendu mon argent !) Et probablement, des péchés, oui et pas si mignons que ça ! Ce sont eux qui les répareront pour moi ! J’en suis conscient mais je m’en défends, comme si je n’avais rien fait. Comme si je n’ai abusé de personne. Comme si c’était pour moi de ne prendre que mes propres défenses et mon dû. Un droit, une liberté, pour tolérer quelque peu les méfaits du  » milieu » où je vis et qui a abusé de mes gentillesses. Par delà la morale commune, les convenances usuelles, les partis pris, les incompréhensions qui me dévastent. Vivre un virage, aussi volage soit-il, un fantasme sur un rivage fantasque, comme sur île dans un monde perdu, qui n’a d’yeux et de mots que sur vous, alimentant la rumeur les racontars par le scandale. Tout un cinéma. Et tenir pendant longtemps l’affiche du village !

    Des insomnies, j’en ai assez, j’en suis le maître souffleur, la source, le mobile et les éléments moteurs. J’ai des idées obsessives et stressantes, parfois stupides ou stupéfiantes, qui chassent le sommeil et me maintiennent énervé et ahuri. Elles profitent de ces vagues relâchement et de vigilance, pour se former, se composer, s’imposer, me séduire parfois, ou en me faisant divaguer et construire, des projets, des histoires, des bouts de chants, des bribes de poèmes, le temps d’oublier tout à coup tout ce que mes méninges ont fait d’instable, de futile et de vaporeux, pour m’énerver encore pour les avoir aussitôt perdues.
    Quel intérêt à devenir médecin ou d’aller plus loin ? Praticiens plus près des difficultés propres que des tentations, parce que plus proche des gens. Les tentations vont de pair avec les privations ou la prédation.

    Elles sont synonymes dans le temps quand nous manquent les moyens. loin de la corruption faire comme les maître de céans profiter prendre plus aux gens oser leurrer sauf que l’on est pour la plupart contraints de faire un choix, une option. Lutter constamment en restant volontairement petit. Comme sa taille pardi ! On a l’ambition des ses hormones et de ses décimètres ! Tenir la barre, debout, toujours aux affres, empêtrées entre le Triangle des Bermudes et les abysses de l’implosion. Tourner les difficultés et dévier les menaces torpides. Menacé par la perte des conventions, du travail qui permet d’honorer les fin de mois, sans trop pomper sur les maigres économies, conçues à force de privations, qui sont devenues si ridicules, face aux besoins incontournables et grandissants. Pas de vacances ni de dépenses personnelles excessives, juste le temps de mes souffrances, de mes maladies pour payer les opérations et les hospitalisations.

    MOULAT AL QAWS

    A combien as-tu acheté ton arc ? De dos ! Bientôt tu l’auras gratuitement, tons arc de vieillesse ! Où sont ces fesses saillantes, ce torse qui bombait, ces épaules larges et ces bras de costaud. J’ai longtemps gardé mes biceps, imbattable au bras de fer, premier en corde au lycée, champion de la classe, parfois en sport, aussi, le premier …

    Maintenant si le ventre alourdi sort et pèse, et que je ne puis plus voir d’où je pisse, sur les bords du WC, que je vois à peine les taches que je laisse, en cherchant l’endroit humide que je sens à travers mon pantalon…Oui, les yeux, la cataracte, la rétine… Et puis je ne saurais mettre mon slip sans m’appuyer le dos contre le mur…C’est lamentable, c’est nul d’être faible et humiliant de surcroît. Que dire des malades, les vrais, des vieux, qui le sont beaucoup ? Et, c’est mon cas ! Mon triste état, puisqu’il m’ouvre les porte, d’un avenir. Incertain ! Pas si florissant, parque ‘il ne dépend pas de moi. En peux-tu dire autant princesse ? Ou que c’est encore trop tôt pour toi ! Et puis pour m’assoir, ce que je fais pour mon travail et au repos, mes fesses ont disparu et mes os m’écrasent la peau. Et c’est sur cet anus, opéré, que je m’assois pour vous faire votre ordonnance, l’ami ! Tristes dires, triste sire ! Confidences tabous et mots interdits. Mièvreries inutiles sur la toile. Estropié des compartiments intimes, ou juste des méninges, en exagérant un peu ! Je ne les écris que pour moi, pour les garder en mémoire et pour les relire et m’en amusant un peu. Cynique, jusqu’à la gaieté !

    DÉFICITS AMICAUX

    Je suis une source de problèmes en ne taisant que peu. J’aime croire que c’est votre cas aussi. Une collection de déficits dans certains inavouables, car inconscients ou incompris. Dois-je porter le fardeau des ânes que j’en suis le prioritaire qui les nourrit. Et être responsable de leurs ruades ou quand ils braient ? Si je souffre de mes problèmes, c’est un sort une malédiction mais nullement un mérite consenti.

    Si j’évite d’en parler, ou que je ne me confie jamais, c’est le contraire de ce soir, c’est pour ne pas importuner autrui, quand je lui raconte ma vie. Que peut-il en faire, en quoi cela l’intéresse? Pour faire sur mon dos des progrès? Gagne en estime de soi-même, en me comparant à lui, ou remplir sa vie sociale en promotionnant des rumeurs sur mes ragots. si je n’aime pas parler de mes problèmes, c’est que je suis discret et que je n’ai pas d’amis, compréhensifs et muets ! Les vrais amis, indispensables frères, deux doubles d’une photocopie, vous les avez trouvés ? Ceux indispensables, que l’on voit tous les jours et que l’on vit, sont totalement pris, chacun dans son engrenage, tourne le rouet de sa vie. Les dons de soi se font rares, et ne restent que les amitiés superficielles, ou plutôt, superflues. Vas-tu te morfondre sur ce genre d’amis ? Ou les payer de l’heure pour faire ta joie ou ta psychothérapie ? L’art de s’épancher sur la vie d’autrui, ses problèmes, alors que vous en avez marre des vôtres, n’est pas donnée à tous comme faculté. Sans disponibilités sans sacrifices gratuits et désintéressés, on ne saurait faire ni garder des d’amis.

    C’est un client, un patient qui m’a dit, en pleurs ces paroles que je vous traduis.  » Je suis malheureux Docteur. Quand vous perdez un clou, ça vous laisse un vide, un trou. Mais c’est la chair de votre chère qui se déchire, qui vous fracture, quand elle vous fuit. Lorsqu’elle vous plaque après des décennies, ça vous laisse un ravin dans votre âme, grand comme ça et un besoin plus profond qu’un abîme. C’est un enfer de regrets, que vous ne pouvez plus jamais combler ».
    Que lui répondriez-vous, quand vous sentez que c’est vrai et sincère ? Quand c’est dit au médecin, ça reste un secret, mais à un ami ou une connaissance, ça risque de parcourir la ville et ses quartiers ! Et la rumeur grossit.

    Ça tombe sur des mégères et des concierges qui furètent sans votre vie pour en exploiter le substantifique extrait. La moelle qui servira de levain et de programme, qu’ils exploiteront pour frimer, broder, devenir intéressant, échanger commercer et enfin exister ! Tel est le premier élément de leurs œuvres: médire et maudire pour  »exceller  » et s’affirmer ! On remplit ainsi nos vies de celles d’autrui. Le journalisme par exemple est fait de rumeurs, de ragots, d’enquêtes sur les gens, de photos volées, et enfin de nouvelles et de réflexions dessus. Mais à quoi bon colporter les 90 % d’entre-elles ? Au fond, n’est-ce pas le lien entre les communautés ?

    QUESTION DE MOYENS

    Autres éléments et question de santé, de moyens. Si j’en ai peu ou prou, est-ce par ignorance ou par maladresse ? Est-ce par manque d’ambition et par manque d’envie ?

    Je suis un monde de problèmes, de questions incomprises ou mal posées ! Dont certaines que j’ai procréées. A l’image de ma santé que j’ai dû détraquer ! Mea culpa ! Comme pour beaucoup d’entre vous, y sont pour quelque choses, nos femmes, nos enfants, notre travail, nos collègues, leur problèmes leurs bourdes, leurs caractères…Banalités que je me reproche d’écrire, tant que ce sont des vérités communes et générales, qu’on n’a presque pas à les relever ! Est-ce un symptôme de médiocrité, que les hautes classes les élites, entendez les riches, les intellos, les hommes de pouvoir, les politiques, les constipés, ont en des vannes, des fécalomes proportionnels de leurs gros culs !

    Economie ou paresse, pour compter juste sur moi ! Ayant assez de fierté pour ne rien quémander. Et puis s’ils sont en tête, nos proches et leurs soucis, ils sont trop présents dans ma tête. Ils m’habitent, me poussent et me déterminent. Ce sont leurs problèmes à eux, diriez-vous, pourquoi m’en affecter jusqu’à vous en parler ici ? Je ne peux rien pour la plupart, ni être avec ceux a chaque instant, pour aider ou conseiller. S’ils sont éloignés ? L’individualisme je ne connais pas ? Les libertés si, malgré les liens tissés ou la relative et résiduelle, responsabilité ! Oui, je ne peux pas grand-chose, en dehors des insomnies, des stress consécutifs et de quelques envois d’argent, quant leur besoin est patent.

    Des habitudes d’enfant difficiles à tarir. Tenter de le faire serait inutile et désastreux, les priver de ces aides réveillerait-il de leurs gâteries dépassées?

    ALZHEIMER

    Le fantasme est de se tromper sans voir ni être vu de l’autre partenaire…Où sont ces jambes et ce qui leur trainait en bas. Ce bout de viscère pisseur qui ne le fait plis normalement. Et cette gorge de râleur, prolixe et bavard qui ne chante pas ! Par la prostate de Jupiter, que suis-je en train d’arroser à 5 heures du matin ?

    Inutile de te sentir, depuis …Tes parfums je ne les vois pas, tes rides me font sourire et je ne comprends rien de ce que tu vas me dire. Tu repousses une mèche de tes cheveux clairs, pour l’homme, tu dégages le front pour mieux voir les yeux. Je n’ai plus rien à offrir. Je ne sens plus ce que je touche, quels sentiments m’apporteront mes doigts et quelles affections te donneront mes mains, si je passe mon temps à trembler.

    Qu’est-ce que c’est homme qui n’a plus de bras ni de fesses ni de cou qu’on peut caresser?
    Inutile de te parfumer, je ne sens plus ton front sourire ni tes rides me parler. Je ne vois plus tes plis palpiter d’aise quand je m’en approche. Inutile de te coiffer ou de relever ta mèche rebelle. je ne vois plus ton rire. Je n’entends plus tes mots. je ne vois plus même si tu me porte pour le faire plaisir. Ta charité commence par moi-même !

    S’il est des mots gentils, que tu veux me dire? je risque de ne pas les comprendre au moment de les appréhender, ils partent, je les oublie. Avant que ma conscience, ma vigilance et ma concentration ne dorment, en effaçant la mémoire et mes souvenirs. Maintenant, je ne comprends même pas ce que les mots veulent dire. Même si tu répètes les mots qui me plaisaient hier, je ne pourrais les découvrir. Leur sens, ne me dit rien, je n’ai plus de repères! Pourtant j’espère, je pense, j’écris aujourd’hui, ce que je voudrais entendre ta bouche me dire demain … Maintenant, j’ai des pensées sans mots, des pensées vagues, qui ne pensent à rien. Je vis dans la béatitude: sur un nuage de coton blanc sans forme stérile. Je ne sais plus ce que les mots veulent dire. Tu es qui ?

    Que signifie la vie si l’on doit mourir ? De maladie, sur le chant d’honneur ou dans une manif le crâne et la cervelle éclatés sous les balles de l’armée ? Ou complètement cramé ? Grillé au lance-flammes et à l’essence, comme ces dizaines de manifestants qui dénonçaient le coup d’état des militaires qui ont renversé le président légitimement élu, Morsi ? En Egypte, Oum Dounia, la patrie des pharaons, d’Oum Kalthoum et de Nasser!

    N’est-ce pas regrettable de vivre et de devoir gâcher la vie ? Une conscience, une personne, un capital, et partir comme si on n’avait jamais existé ? Afin que rien ne se perde et que ce  »Je » ne fasse pas de bêtises et qu’on n’en dise pas  » il ne reste de lui que le néant  », je vous laisse cet écrit. Rapportez-le-moi, avec vous, quand vous viendrez !

    LE VENT

    C’est le vent qui déchire des palmes les nervures et qui les fait plier pour son plaisir. C’est le vent qui fauche les feuillent qui jonchent la terre pour offrir aux mousses un lit de verdure. C’est le vent qui plie les branches rigides qui ne savent pas fléchir ni courber la cime par respect aux ondes divines. A genou le chêne, j’ai besoin de savoir si tu m’aimes comme les cèdres ! C’est la fête d’allégeance saharienne, l’anniversaire des frères, leur baptême ! C’est le vent qui casse le tronc qui reste debout par erreur et qui ne sait pas réfléchir. Car le vent et le sable, les vagues, ne savent pas planer dans les airs ni voyager dans l’avenir.

    LES NUAGES

    Gris, rouges et blanc, le duvet des anges flotte dans le ciel. Les aigles et les lions étalent leurs ailes et secouent leurs crinières. Leurs toisons pèlent sous le soleil. De superbes peaux se déchirent dans les airs. Dans le reste de ciel bleu, fractales roman-ti-ques, les branches des bambous, aiguisent leurs feuilles en musique et narguent les sangs des derniers rayons d’un soleil assoupi. Les plus hauts de ces arbres à canne, dépassant la palissade de Sabri, percent le grillage comme pour faire un doigt d’honneur à l’entrepreneur qui les a emprisonnés ! Leurs cimes de bonheur et par le fait, vengés et réconfortées, bercent l’atmosphère en usant du vent comme d’un appareil de musique, pour accompagner leur flirt érotique. Les moins hautes des branches rythment le chant en se plaçant comme des notes de musique, sur les fils électriques de cette portée. Leurs feuilles, bruissent chantent et palpitent en se balançant en leur compagnie. Le muezzin lit le nom d’Allah, qu’écrivent les araucarias sur leurs branches, en appelant à la prière. Les colombes ont cessé de boire. Les cigognes sont revenues assagies vers leurs nids. Les hirondelles vertigineuses, signent en vitesse, leurs dernières randonnées.

    Malgré le Bar Leev que le voisin leur impose, les branches libres, les plus jeunes, comme dans un grand geste obscène face la tyrannie, pénètrent les trous que leur offrent les grillages du camp de concentration, pour calmer leurs ardeurs mâles et vengeresses de jeunes osiers ! Il faut les voir pour croire ce que le dépit peut créer comme opportunités et faire oser. Les jeunes milices font la nique au SS sans cérémonie. Libre à lui d’allumer le feu de ses camps avec les feuilles mortes qu’il n’a pas pu emprisonner ni canaliser. Les races parasites, ces feuilles parmi d’autres que le despote a haïes, et qui subissent l’épreuve du feu dans son éden d’arriviste, enverront leurs fumées au ciel pour les entendre et qu’Il puisse les ressusciter. Les voisins n’ont pas le droit de monter des clôtures vertes. Il préfère des murs élevés, des grillages opaques et des barreaux. La suffisance, l’arrogance, le mépris des gens riches, des clans chauds de leurs races bien élevées, identités supérieures et hautement civilisées, le fric mon ami, ne laissent ni estime, ni respect, ni place aux couches basses de ceux qui ne sont pas comptabilisés !

    Tout est calme, c’est l’heure où les lions vont boire après avoir chassé ! La soupe du Ramadan est comme un baume pour certain, un somnifère; un frein pour d’autres, qui apporte la paresse et le relâchement pour la plupart d’entre-nous. Le Maroc est tranquille en ce moment. Les rues sont dessertes, de rares kamikazes fusent, féroces, dans leur voitures, attisés par faim et le son de la sirène qui bientôt leur permettra de s’empiffrer.

    Miracle pour le moment, les rues sont désertes, un bref instant. Il règne une grâce, un air de paix, les anges pourront venir nous ausculter, nous soigner et nous apporter de quoi soulager nos âmes, afin de les épurer. Dans un moment, des exercices passionnés de génuflexions en groupe, dans toutes les mosquées d’imirat al mouslimine. Debout, ils, écoutent le Coran. Certains, bien sensibilisés, émus par la qualité de la diction, déclameur de cérémonie, khatib* et star du ramadan, se mettront à pleurer.

    En ce moment, ils donnent à la mosquée Hassan II, à l’espace de prière, le statut d’un hospice de rédemption. L’esplanade est une vue futuriste sur le monde d’après la Résurrection. Une ondée de larmes et une psychothérapie de groupe. Dans un moment, le croissant de lune se verra. Si ce n’est pas pour demain et nous serons les seuls à jeûner 30 jours, parmi la masse des musulmans. Chaque état a son calendrier islamique. Et souvent la naissance du prophète est fêtée, deux fois par an ! Le calvaire des incompétents. De la privation aux excès, puis la fête et ses excès, le signal de la défonce du défoulement et des dépassements.

    Tant que je suis vivant, je lève mes bras au ciel, pour Te louer, T’admirer et Te prier, en demandant aux étoiles de témoigner, au cas où je ne puisse plus le faire après…Quand je serais sable sous la terre, assimilé dans le ventre de quelques vers, ou des cendres dans les ciel en train de faire la cour aux nuages, dans les airs !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 18 Août 2013

    #207066
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS

    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES :

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore, celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kaltoum, Abdelwahab, Farid, Asmahane et Abdelhalim, doivent se morfondre dans leurs tombes et vouloir changer de nationalité.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, à jamais, ne nous emporte ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains.
    Dès lors pourquoi tant d’empressements, d’arrogance de haine et de mépris, entre les primates que nous sommes ? Quand on sait la galaxie immense de ses milliards de soleils et de planètes, et que les plus forts des reptiles, les sauriens vécurent bien avant nous. Qu’a-t-on de plus qu’eux, la langue, une conscience plus aigues ? Des découvertes, des conquêtes, la science, la culture, le goût des plaisirs, le sens de la religion ?
    Et puis après ? Tout passe et nous sommes des vétilles, labiles. Sauf qu’il y a tant à faire et tants de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Son sens ? Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder, que c’est pour toujours qu’on veut rester. Ici ! Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou !
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civisme, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants. Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète.

    ‘’Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite sensées être pragmatique des musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    Dans le sens pratique. La veille, en attendant la rature, le dégommage, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire en profiter, en consommer, en abuser, larga manu, plus qu’à satiété ? Leurs suppressions, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de cette drogue que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’ensuit. La psychose, l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites, qui peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque est toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte !
    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Les délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ? De peur de laisser impromptus, les plaisirs nous manquer. Une précaution, automutilation masochiste ! Autocensure pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter? Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Des racontars ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire ! Mais pas pour beaucoup ni pour toujours pour cette minorité !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives ! Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point des fous ? Et des ères !

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo ! Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ? Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer pour ne pas être choqués par les pertes d’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi en est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes de la motricité et des organes des sens, l en va de même de l’angoisse, des délires et des colères, les peurs et les haines, tiennent les records . Tiens, c’est un sermon de prêtre-là !

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser. Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer ! Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui essentiel. Et avec le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus !? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il était, qui voletait au raz de la table de salle à manger, en ce ramadan cet été, s’est posé sur mon poignet. Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de la tour. La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, d’un genre que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et où il va aller ? De quoi il est fait et ce qu’il sera demain? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières. Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons, ou écrasés comme ces mouches d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis, des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas en toute démocraties ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égalitaires et démocratiques. Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de satisfactions multiples et de vie, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? (Parabole ou parallèle pour parler de nous). Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Comme les galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles, de l’univers, en plus petit ? Avec ses électrons qui tournent, relativement de loin et qui gravitent très vite autour de leurs noyaux, dans ses atomes, ses molécules, ses cellules, ses tissus, ses organes ! Certes, non !

    Il sait peu, par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, les anges et les démons des légendes et des mythes. Et ceux qui le croient pour de vrai ! Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois ! Avec plein de stress existentiels et dynastiques, en moins !
    2- PS
    Sans rien ajouter en corrigeant cette note. J’ai écris ceci avant l’éclatement du David-Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe a choqué le monde et surtout indigné les Marocains.
    Galvanisés, ils ont manifesté malgré le reflexe pathétique des gourdins.
    Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, autour de Lui ! Les Partis étant restés muets, il faut le rappeler, ainsi que le Gouvernement Benkirane du PJD, qui était aux abonnés absents, occupé à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Le fera-t-il ou démissionnera-t-il pour provoquer d’autres élections qui consolideront les Frères, toutes tendances confondues, et qui fragiliseront le Maroc qui tente de percer, de surnager, malgré les crises mondiales qui l’entourent de leurs ruades et les adversités malveillantes et contraires…

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre « On nous cache tout ! « Que sait on des forces qui régissent l’univers, son devenir et le nôtre ? Hein ? Sont-ce des délires quand on sait ce que représentent le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre future, dépasseront toujours notre condition d’humains d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement. Mais à quoi servent les chercheurs s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications. De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou des créateurs de fictions!

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons excrémentiels polluent nos jours, nos villes et nos vies. Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens.

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent ou décident… Ceux qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émis et d’empereurs, les tombeurs de président. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, ceux des gens simples, consommateurs et électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants ! Ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet.

    C’est prodigieux et décourageant à la fois, admirable et faramineux. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous autant que nous sommes.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules ou de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastique râleurs. Une aura cosmique de détracteurs? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, aime les plaisanteries et les vannes ! Elle a ses gangs de hackers et de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies, ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être des encens aux églises du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Parabole. Afin pour d’aucuns de sauvegarder leurs privilèges, de se fabriquer des comme soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs pour se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires L’embaumer ou l’abîmer ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères et leurs martiaux matons !

    SUR LES CHAMPS DE MARS,

    En passant, si la guerre civile est nette en Irak et en Syrie, et que c’est criminel de les laisser persister, on laisse ou on pousse les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile ! On défend son opinion bec et ongle, ses droits et ses libertés, ses biens et les siens, son foyer sa patrie, mais plus que ça, la dignité des uns et des autres summums des valeurs de la personne les poussent aux exacerbations existentielles.
    Les haines et les meurtres, quand il n’y a plus de concordance ni d’écoute. Conflit et guerres civile, fractures, séparatisme et sécession. Si ce n’est pas face aux voisins, qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? A quel titre ? Libérateur de l’Afrique ? Et pour quelle raison et ambitions ? Ce que je rejette et dénigre totalement.

    Alger, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppet’s show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie sous ses mâles émirs, hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développé oblige, jeter barra la monarchie anachronique. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle. Celle de libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain prussien.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario, gonflées par l’endoctrinement, fanatisme, matraquage, endoctrinement importés et prosélytisme à profusion. Valeurs au goût du jour et à la mode, contagieux pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories et Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner aux ambitions des maîtres tyrans, un sens existentiel ! Eux, les militaires qui ne tiennent pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, les premiers ! Alors on échauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption.

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, entre-tuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux, horribles tares des guerres, qu’on ne peut accepter ni supporter ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leur adversaire, atavique. Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés, dans les anciens pays du front, contre l’extension d’Israël, là chez la nation de Dieu. Allah, Allah, je suis triste et déçu de tes musulmans chéris ! Raisons : le pouvoir, les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Pour le pétrole, certes, mais aussi pour leur primauté dans la région, face aux meneurs de l’ancien duo du bloc socialiste, là de mèche, les Chinois et les Russes ! Concurrents néanmoins des States, quoique aujourd’hui assagis, malgré la chute du mur de Berlin !

    Des opportuns donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder, point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leur privilèges indus et de les expulser, barra ! Les Privilèges sont toujours, irréguliers, indus sinon ce sont des primes qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les bons amis ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour développer les richesses, starters de l’économie, afin de développer les commerce et l’industrie, conditions du progrès dans le pays. Amen

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’on bien cherché!

    Non ce sont vos yeux qui ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine! Les astronautes nous ont menti ! Les péripéties racontées là-dessus ne furent que mensonges, mises en scène pour monter au monde qui si les expéditions russes de ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, en labo ou de vrai ?

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres, eux les maîtres du monde actuel, avec beaucoup de dette et de crédits, y ont mis le pied dans les années 60 déjà ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières ! Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. Littérature colportée qui nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes ou de fantaisies ! Que des aimer et ma regarder encore scintiller surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.

    Que dire d’une fosse commune, d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer recherché qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les encenseurs et les partis pris ! Les libérer des prisons virtuelles ou réelles où les gens se cachent, par leurs craintes exacerbées, devenues des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaire. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés.

    Mechidia . Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! C’est du n’importe quoi ! Instantanés, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées.
    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie, mais rien n’est gratuit. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable, pas assez utile, rien fait qui puisse et qui puisse durer de quoi désespérer ! Est-ce que je ne suis plus là. C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore malgré les soucis et les doutes ! Et que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, qui dans ses chroniques différées aura fait de l’enseignement son métier. Après les affres de la politique elle part. De retour après l’Apocalypse elle fait une réapparition comme messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu. Il en a les moyens. Un retour pour réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins.

    CYNISME ET DÉLICATESSES:
    CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’as pas salué c’est peut-être qu’il vend les salamalecs aussi ou qu’il attende comme de coutume que ce soit ceux qui arrivent qui saluent les premiers ! Culture qui incruste des normes civiles, égalitaires dans la démocratie. Et même les vieux n’ont pas de privilège quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vend de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de marketer dans ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme vieux voisin ! Qui sait s’il m’aime pour m’éviter ainsi. C’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, en ces temps de canicule, de ramadan, de grosses dépenses et de bas revenus !

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus rencontrés sur le Net ! Un détracteur de surnom « Elchi » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte »,  » Combat des titans des leaders politiques »» écrit à propos des dernières sorties des leaders politiques, au Maroc. Son jugement péjoratif méchamment gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji. »

    L’Ellechie de service, l’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Merci donc de son conseil indigeste et méchamment intéressé ! Je répondrais, offusqué mais sans médire ni insulter, car loin de là, ce n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que pour m’exprimer que de cette façon-ci, classique, il faut le dire, j’espère et je requière le respect et la dignité !

    Je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Et le sobre objet des influences, peut-être, des lectures au programme d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge, donc, n’ayant pas vécu en France ni fait littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qui est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur, parasite, pour se payer le plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive ne matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de liberté. Celle de m’exprimer librement. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner ! Pas une ligne pour contrecarrer M. Ennaji. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et se les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’agent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires et les peurs, les sanctions et les critiques des râleurs et des protestataires, des parents, des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ? Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos heures comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes et une âme éternelle, épurée !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!
    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant du moment.

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir entre les factions. Droite, gauche, milieux avec leurs terribles nuances, leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots! Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice. De qui se moque-t-on ? Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forets, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences la réalité des nantis et celles des appauvris et des exclus ! La grosse masse de la terre ! Les exclus ont parfois des satellites des Infos, pour admettre la fausseté des dires, vues leur conditions. Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nanti, autant ailleurs que pour d’autres ici, les injustices fréquents et les inégalités, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les prédations et les exploitations, des plus faibles, des affaiblis souvent.

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention, c’est la seule certitude et la plus sordide. Qu’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire, qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Injustice féroce ! Le calvaire, la croix du Christ est portée par les enfants d’Orient et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et le mobile, le motif, le modus operandi ! On prépare, on fabrique des guerres, entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines qui rapportent à certains. Et gros sur le cœur aux autres

    Je m’arrête. Vous connaissez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser ni cesser ce qui est pire de continuer à le faire. Car, vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Dissemblances exacerbées et mises en vitesse supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-apriori, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie ! La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe, dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Et un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui servent d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES

    PARABOLE 1

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, qui jaillit de la rivière. De la nymphe, laide, un être véloce et fier, se libère !

    Sur les courbes repues et pleines du fruit, elle va oser fureter. Oser se poser et caresser ces fruits d’instinct. Car ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au beau galbe, halètent et respirent. Leur pulpe esquissée, tressaille prometteuse. C’est un doigt intrépide qui les jauge. Il se pose. Il se promène et se referme. Il sent les entrailles de sa découverte. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes, d’errances passionnelles et de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes des splendeurs et sent l’enivrement, le détachement. L’ivresse du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    VARIANCES DANS LE SEIN DES SAINTS

    PARABOLE 2

    Il s’agite dans un corps à corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être parfait. Se confondre dans le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux.

    Cette boule magique qui affole réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui. Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.
    Le globe, c’est la lune, un soir, sans nuages ni habits. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui le regardent et qui aiment s’en approcher.
    La main tient son bien et le relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont il ne peut se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers l’absolu. Le vide, le départ ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un délit quand on le prive, alors qu’il ne peut s’en passer.

    QUESTIONS EN QUÊTE DE RÉPONSES.

    A quel titre perpétuer ou interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer ? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du respect d’autrui de la dignité partagée ? C’est quoi interdire ou empêcher ? ! Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?

    La tendresse se livre en prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect, et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden, le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires des meilleurs cosmonautes. Ô tangentes laissez moi vous chevaucher. Me détacher des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq, guidé par l’ange Gabriel, sur le chemin astral de Mahomet.

    Sans quitter ce lieux, ni ces barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône, pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières.

    TALISMAN ET AMULETTE :

    Refrain contre le dédain. ô tangentes affolantes, retournez effleurer les tours. Retournez vivre dans vos rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez les chaînes, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble mes oublis et répare ma mémoire et mes trous. ô tangente reviens, tour à tour, de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et luit. Et je te ressens et te vois.
    Et, dans cette bombe de chair, où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour, laisse-moi me jeter dans l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes, les parfums pénétrants et les arômes de nos intarissables printemps.

    Parjure, jure, ment et meurt sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister. Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher les oublis.

    LE SOLEIL EST AU ZENITH DES HORREURS

    Ramadan en été est doublement une épreuve. S’il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n’en parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l’ombre est celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J’ai coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j’ai une lettre entre les dents que j’écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et que ton portrait, griffé de mes doigts, les entende enfin. L’option vertu ne peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression, une peine, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d’éthique, une bannière élastique qui s’effile pour les plus puissants, qui els font pour actionner les autres et les inhiber.

    LE DÉLIRE DES CLOPORTES

    Mon métier comme un rempart, un masque, un frein des barreaux, me prive et paralyse ma vie particulière. Il me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale corsetée, là où je ne dois être qu’un mâle commun la vie ne s’arrête pas aux choses intimes, le sexe vous avez compris. Elle est celle des ailes et du vent, les délires de l’esprit les libertés du corps, seul soleil qui éclaire au firmament
    Une goutte ignore le tuyau d’où elle vient et s’évapore en tombant sur le sable. L’homme depuis sa conception est fait d’une multitude de gouttes. L’ombre du jasmin palpite sur le sol sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs ne laisse pas de traces d’ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des réacteurs ?

    Je doute des mes libertés factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour m’en amuser.

    Les douleurs, seules libertés de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer.

    A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI

    PROMENADE GÉOGRAPHIQUE

    Que reste-t-il de l’ombre de la ruche des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés des chants des cris et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin des vierges, que les soldatesque islamiste viole et engrosse ! Un bambin que ne trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul maître pour l’éduquer ou lui donner une chance, face à l’humiliation de sa mère et des Maliens !
    De l’insolence vengeresse de ces milices barbares, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent raison aux invasions punitives coloniales…Aux délires d’orgueil de ces milices révolutionnaires ! Que regrets en Syrie où le maître Léonin n’a aucune pitié pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô funeste pays de ma civilisation chérie !
    Non loin de là Kerry tente de raisonner Israël. Il sait qu’Israël prend et ne donne rien par atavisme, et que par égoïsme identitaire et peur cultivée, la victime dupe et trahit. Mais qu’est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme et de sa mythologie ? Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres et la suprématie de ses protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !

    LES GUERRES, LA VIE, BOF !

    Où va l’amour quand les amants partent ou va son plaisir quand la cigogne descend du ciel ou sont ces images des nuages qui s’effilochent où partent les traces et son des avions à réactions. Personne ne s’intéresse ça car ça ne rapporte rien, mais il fallait se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie, aussi longue soit-elle comme une image qui fuit dès qu’on commence à la regarder. Sans lendemain pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps leur reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour.
    Curieux comme concept, il est quasiment binaire. Entre le néant et l’éternité, j’opte pour la seconde possibilité. La réincarnation est une réquisition, un besoin. Mais pas trop de sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités? Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de nous déchoir, d’annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là, tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien puisqu’on sera jugé et audité. J’ai bien peur de montrer demain ce que je tais aujourd’hui ou ce que j’ai carrément et innocemment, oublié, aujourd’hui !

    Entre temps, ici et là, des millions d’êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent leur pitance, d’instinct, entre ciel et terre. L’instinct est cette mécanique du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Des conduites caractéristiques de l’espèce, qui rend les choses vitales automatiques, abstraction faite de la volonté de l’animal en question. Peu reconnaissent en eux l’origine de leurs chimies et mouvements de vie. En fait qui fait de nous des esclaves, obligés, vitalement dépendants, d’un cheminement planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement prescrit.
    Actes prédestinés, écrits, non volontaire : on ne pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si on ne s’occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la digestion et l’assimilation par exemple, on n’y est pour rien, l’alchimie des sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée, notre mémoire, ça laisse rêveurs…

    VALSE QUANTIQUE : LES PETITS GRAINS DE LIBERTÉ

    Chaque atome, chaque électron, dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d’un miracle, d’une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces microparticules ne savent rien des propriétés qu’elles sont capable de faire. Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de leur futur et des réactions qui les incluront dans d’autres schémas chimiques ou aspects physiques. Pour former tel minerai, tel végétal, tel être animal avant de se fondre dans la nature, l’univers ou de disparaître.
    Ces éléments imperceptibles, découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d’atomes étrangers. Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous méconnaissent. Et c’est pourtant de nous qu’il s’agit. Nous somme un être, un organisme fait de constellations d’organites, en éternelle mutation, que nous ne savons pas dominer.

    Nos hôtes font leur boulot, ils s’activent et se composent et réagissent, nous appelons ça la  »vie ». Et nous oublions le miracle que chacun d’entre nous représente. Pire quelle certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du silence: c’est de nous qu’il s’agit. Ces entités qu’on espère ou qu’on pense être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ou les voir et encore moins les toucher ! Et c’est de nous qu’il s’agit.
    Nous assistons, étrangers à nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés et d’énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos connaissances, si admirables déjà sont si élémentaires devant les champs immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons guère investir et vers où nous ne pouvons accéder.

    Entre les libertés et la démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que de conflits, d’imperfections, d’inexactitude et d’intolérances ! Nous sommes déjà en conflit avec nous-mêmes, soi-même, notre corps composite. Mais, avec les autres, c’est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et monstres que nous sommes, qu’avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce n’est pas gai.

    CRIMES ET LIBERTES

    Nous sommes des prédateurs, des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amoures pour leurs semblables. Ce n’est pas un déni de leur droit d’être libres de cette promiscuité et de pouvoir, librement, la montrer, sans honte de la société. Ça dépasse et ça me déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d’être publiquement reconnus et sans cachette hypocrite. J’ouvre seulement une parenthèse sur les enfants qu’ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel sens les  » former  » et les éduquer.

    Les pédophiles, immensément odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d’inceste. Et puisqu’on en parle de pédophilie. .Je fais allusion aux drames commis par l’espions exfiltré d’Irak, David Galvan, sur 11 jeunes enfants de Kénitra. Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout l’establishment qui a fait ré-emprisonner dans son pays intercesseur et d’adoption, l’Espagne. On en reparlera…

    En parler, j’en ai assez, comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à les sanctionner, à hauteur des mêmes crimes qu’ils ont commis. L’injustice est comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d’être écoutés. C’est un devoir de l’homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie du médecin est de découvrir le mal et de l’atterrer, le plaisir de guérir est immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il répond aux humains avec faveur !

    Le problème n’est pas de partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances et les faiblesses s’anéantir. Le problème, c’est celui de perdre ce qu’on va laisser. C’est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé. Et l’orgueil, la fierté d’être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble, avec la dignité, c’est ce qu’on enlève justement ceux qu’on a mortellement blessés. Et c’est peut-être que la mort, alors on voit des martyrs, des suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s’exploser, en emmenant les autres, des victimes innocentes, à la suite d’un dépit, d’une sombre idée ! Qu’ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin; vers la mosquée, l’école, l’armée ou le marché ?

    Anonyme
    Invité

    Bonjour,
    Si c possible de m’indiquer des références pouvant m’etre utile pour mieux connaître l’histoire de la tribu tsoul notamment les idrissides.
    En fait, mon père est d’origine touli, de ahl zaouiya. Je n’y étais jamais mais d’après ce que me raconte ma famille paternelle, on est des chorfas adarissa et un de mes oncles à déjà changé son nom de famille grâce à l’arbre généalogique qu’on possède , d’ailleurs, on atous cette carte de nassab établi par naqib chorfas lhmidi idrissi.
    Or d’après mes lectures, je vois que les tsouls sont dorigine zenetes berbères. Je veux juste savoir ma vrai identité et si je suis mi arabe mi berbère , ou si on était arabiser. En fait g lu qlq part, que les berbères de tsoul, awraba et autres ont été exterminé et le peu survivant se sont installés à l’Andalousie et puis christianisé.
    Si qlqun connaît bien ahl zaouiya ou dwar ghilane à bni frasn quil me réponde et me donne des pistes de recherche.
    Merci d’avance
    [GVideo][/GVideo]@Boukhwali wrote:

    Bonjour c hers amis!
    Je suis nouveau sur le site et je m interesse aux Idrissides.
    Le Rawd Alqirtas apparait de prime abord comme une bonne reference au sujet de l histoire des Idrissides.Mais Ibn Khaldoun en donne un deroulement plus naturel et moins embelli.
    De toute facon deja avec le titre d Imam les Idrissides se rattachent a l Islam shiite zaidite identique a celui du Yemen.
    Le Shiisme zaydite ne croit pas a l Imam cache,mais se contente d oeuvrer avec un Imam( descendant d Ali et de Fatima) pour faire regner la justice.

    le cas d Idriss est historiquement connu mais son histoire a ete embellie pour faire la publicite aux ahl Albayt,car ceux qui ecrivaient l histoire faisaient l eloge d un Islam triomphant chez les Amazighes.

    La vengence des Awraba est visible dans le cas de l emergence d Al-Adarissa en tant que Pouvoir politique affranchi de Baghdad.

    Koseyla,le grand nationaliste amazighe etait le Chef des Awraba et s etait oppose avec toutes ses energies contre les armees omeyyades qu il a reussi a defaire par deux fois.
    Mais finalement les armees omeyyades finirent par prevaloir sur le terrain tout en y laissant beaucoup de pertes.
    A l epoque de la conquete d Afrique du Nord par les Omeyyades le Khaliphe omeyyade n avait pas autorise l Islamisation des peuples conquis.
    Il a fallu attendre l an 100 de l Hegire pour que Omar Ben Abdelaziz autorisat les peuples conquis a se convertir..Donc les armees omeyyades n avaient pas pour MOTIF ou MOBILE la propagation de l Islam l Islam mais un autre but etrange a toute justification theologique :elles cherchaient le pillage ,le butin et al ghanaim( al anfal).

    Les Awraba qui occupaient le Maroc oriental et le sud du Tell algerien etaient obliges de renter en coin dans le MAGHREB via la TROUEE DE TAZA (IL faut entendre le MAGHREB geographique designee par Rawd alqirtas et Ibn Khaldoun comme etant la Mauretanie Tingitane s.l et non le pays des Barghwata( Vallee Bouregreg _ Vallee de la Tensift c esta dire plaine atlantique de Tamesna).Il y a une confusion entre Maghreb des auteurs medievaux et le Maghreb actuel .Les medievaux designaient le triangle Volubulis,Sala et Tingis comme etant le Maghreb .Le petit Imamat d Idriss etait l equivalent d une grande province reunissant Fes et Volubulis ni plus ni moins………..le reste etait une Terre amazighe avec des populations juives ,chretiennes ou majus qu il fallait conquerir et reconquerir pour assurer le fonctionnement de l Etat……..
    la conquete arabe par l est a COMPRESSE les tribus amazighes a travers le COULOIR DE TAZA et de le rendre ZENETE……..alors qu auparavant ce tait un couloir BARANES( dans la terminologie d Ibn Khaldoun: Awraba/Ghyata est une tribu Branes alors que Tsoul ,Meghrawa et banu Yefran etaient des Meknassa ZENETES).

    Les Awraba ont cree une dynastie imamite a Volubulis puis Fes pour servir leur propres interets dans le triangle Volubulis ,sala Colonia et Tingis: les Idrissides ont pille d apres Ibn Khaldoun Sala ,Lixus et autres localites limitrophes a leur territoire: l objectif etant le pillage….

    Mais on oublie l oncle paternel d Idriss qui etait aussi Imam a Tlemcen et qu Ibn Khaldoun signale comme etant un Idrisside avant qu il se soumetteaux Awraba.
    On peut dire sans se tromper que l entreprise politique des Awraba etait de se servir d un Fuyard arabe de ahl Albayt pour se vanger de Baghdad et echapper a la taxation que menait le Gouverneur de Kairouan au nom de Baghdad.

    Apres Idriss II les gueguerres rapportees par ibn Khaldoun ont fait de ces Imams de veritables guerriers a la recherche de la rapine et de l epanchement du sang au point qu un de ces Imams Idrisside avait un surnom de HAJJAM c est a dire le SANGUINAIRE.

    Les Maghrawa,Tsoul et benou Yefren vont venir a bout des Idrissides et certains auteurs parlent de leur extermination sauf la branche qui a pris la fuite en Andalousie pour creer un des royaumes de Taifa…….et qui a fini par etre christianisee.

    L histoire des Idrissides etait terminee si Youssef ibn Tachfine pour des considerations politiques( afin de rallier les Awraba car les Barghwata lui avaient resiste avec succes)n eut pas CONSTRUIT la TOMBE presumee d Idriss II et rehabilite la sacrosaintete des fuyards moyen orientaux………….Alors qu Idriss II d apres certaines sources etait enterre a Volubulis……….le premier culte des Saints ,par paradoxe etait initie par l Almoravide qui se prenait pour un puritain.
    A mon avis le seul lieu ou la genealogie des Idrissides est conservee est au sein de la Tribu d Awraba et nulle part ailleurs.
    Depuis La Dynastie des Saadiens( autre dynstie shiite zaydite du Maroc)
    les fausses genealogies ont commence a faire le jour pour creer une couche de population qui repugne de travailler et de gagner sa vie en vivant en parasitage sur les autres tribus( schour et zakate)…………….
    Je ne pense pas a titre personnel que Idriss a laisse autant de descendance que l on recense actuellement au Maroc.
    Mes references bibliographiques
    rawd alqirtas
    Ibn KHaldoun: kitab al ibar………..

    @berkane wrote:

    Le pêché originel !

    Voici un passage du fameux livre « Roudh El-Kirtas » qui relate l’Histoire du Maroc :

    « …Idriss (II), ayant reçu la soumission de tous les habitants du Maghreb, régularisa et étendit sa domination, augmenta le nombre de ses officiers et agrandit ses armées.
    On accourait vers lui de tous pays et de tous côtés.
    Il employa le reste de l’année de sa proclamation, 188 (Hegire), à distribuer des biens, à faire des présents aux nouveaux venus et à s’attacher les grands et les cheikhs.

    En 189 (804 JC), une foule d’Arabes des pays d’Ifrikya et d’Andalousie arrivèrent chez Idriss, ainsi que cinq cents cavaliers environ des tribus d’Akhysia, El-Houzd, Medehadj, Beni Yahtob, Seddafy et autres.

    L’imam les accueillit avec joie, les éleva aux honneurs et les initia aux affaires de son gouvernement, à l’exclusion des Berbères, auxquels il les préférait à cause de l’idiome arabe que ces derniers ne savaient pas… »

    Visblement le phénomène ne date pas d’aujourd’hui : quand on est dans le besoin, tout le monde est frère, tout le monde est musulman. Mais dès qu’on a le pouvoir, les réflexes ethniques arabes reprennent le dessus !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DIVAGATIONS MAJEURES EN SOUS-SOL MINEUR

    L’ACCOUCHEMENT DU FACTEUR

    _ Monsieur le facteur, veuillez porter cette lettre à Dieu.
    _ Hein! Au bon Dieu ? Est-elle suffisamment timbrée ? Ou c’est l’expéditeur qui l’est, peut-être un peu !
    _ Pardon, Votre Insolence ?
    _ Mais, il n’y a pas de Dieu dans ce quartier, monsieur DuToquet !
    _ Appelez-moi Toqué, tout court, si ça vous va !
    _ Je parle de l’adresse et du destinataire….Walou ! Allez voir plus loin…
    _ Mais attendez M. le facteur, s’il n’a ni domicile ni boîte, est-ce que vous voulez dire que Dieu c’est walou, bah, qu’il n’existe pas ! Et que l’homme et l’univers doivent en faire le deuil et vivre sans Lui ? Chez vous!
    _ Euh !
    _ S’il est inconnu de vos facteurs et si vous ne le voyez pas, ça veut dire pour vous que Dieu n’existe pas ! Dans vos quartiers, dans votre culture, dans votre ville, dans votre patrimoine, dans ce pays ou chez les voisins ? Makach ! Ma bqach !
    _ Je ne connais personne qui porte ce nom ni personne à qui remettre votre courrier pour le lui transférer ! C’est clair comme un théorème : pas d’adresse, pas de courrier ! Pas de boîte non plus où je puisse lui déposer votre courrier ! Mon rôle s’est toujours arrêté là ! Et, je ne suis ni psychiatre ni devin pour m’occuper de vous et de votre pli !
    _ Qu’est-ce que ça à voir, votre rôle ou votre travail avec ma santé mentale ?
    _ On n’en est pas là, M. Toquet ! Je n’ai pas dit ça de votre santé ! Vous me gênez avec vos réflexions ! Et puis…je perds du temps avec vous et je dois finir ma tournée.
    _ Je vous en paie une !
    _ Ne vous payez pas ma tête, non plus !
    _ Bon, bon ! Mais, même s’il n’a pas de boîte postale, chez vous, vous n’avez jamais entendu parler de Celui qu’on nomme  » Dieu » ? God, Adonaï, Yahvé ! Sidi Rebbi ! Malik el moulk ?
    _ Si, si, il y a si longtemps de ça. Ça me revient un peu avec votre insistance maladive
    _ A la bonne heure ! Dites-moi, quand a-t-Il existé pour vous?
    _ C’était quand ma grand-mère, Lalla Khnata, me racontait des histoires pour m’endormir. J’avais cinq ou six ans…
    _ Vous aussi ! Ça alors ! Moi, c’était Lalla Zineb !
    _ Je croyais que c’était une légende. Et que c’était un super héros, un magicien qui faisait des miracles et qui donnait de l’argent aux gens et des cadeaux aux enfants !
    _ Vous confondez avec Papa Noël !
    _ Mais, c’est un mythe, ce sont des contes, je l’ai compris depuis !
    _ Ah ! ….Mais dites, elle ne vous aurait pas raconté des mensonges, votre ancêtre !
    _ Non, mais des histoires, si ! Endoctrinement précoce, présenté juste comme un jeu !
    _ Sauf que, a Sid El Facteur, s’il n’y a pas de Dieu, c’est que le cosmos, le truc là haut, il s’est formé tout seul ! Extra, sans aucune intelligence ! De but en blanc ! Avouez que c’est un peu gros pour le hasard et la spontanéité. Le hasard a sorti du néant toutes ces étoiles et cette astrophysique ! Un univers extraordinaire et si prodigieux, fabriqué par rien ? Et pour rien! Hein ?
    _ A y penser, ça me fait réfléchir !
    _ Tout comme votre ancien ministère des PTT qui eut comme dirigeants Aherdane et Lanser. Devenu office, il a été vendu aux Séides sous Ahizoune !
    _ Qu’est-ce que ça vient faire ? Je n’y suis pour rien !
    _ Oui, justement, haut de 25 étages, il se serait monté tout seul, votre récent bordj des Itissalat ? Il a bien fallu une intelligence derrière tout ça ? Non ?
    _ Oh que si, mais je n’en sais rien ! Moi, je suis en bas de l’échelle. Pitié ! Je suis un honnête fonctionnaire, j’ai des enfants et un crédit ! Je ne veux pas d’ennuis avec les autorités. Je n’étais pas là, au moment de la création de notre boîte. Je n’étais pas présent, non plus au Bigbang, pour témoigner avec assurance du Gangnam Style de votre bon Dieu.
    _ Ah, je m’en doute, monsieur le Facteur ! Malgré votre vélo, vous ne pouviez pas être partout en même temps et cela sur plusieurs époques à la fois !
    _ Oui, oui, mais pour l’immeuble et le cosmos, c’est, ce sont des œuvres colossales, pardi !
    _ Ah ! Vous en convenez ?
    _ C’est votre troisième ‘’Ah ’’ ! Vous ne savez pas parler sans dire des Ah ? Vous êtes un chanteur, peut-être, en perte de voix ? Et de boulot ! C’est pour ça que vous voulez attendrir votre correspondant …
    _ A peine que j’ai commencé à penser ! Je suis incapable de parler, je reste bouche-bée devant le ciel et les étoiles. Et je fais de grands Ah !
    _ Moi aussi, quand j’ai le temps de monter à la terrasse, pour chercher le linge de ma femme ! J’en conviens ! Le ciel, les étoiles, une bière avant, un cigare après le dîner, quelque part, en bonne compagnie ! Le ciel et la mer, le vague à l’âme sur la côte, en été…
    _ Revenez sur Terre, l’ami et cessez de fumer ! Mettons que cette œuvre colossale, l’univers, que vous admirez tant, qu’il est né sous ‘’ X ‘’ !
    _ Si vous voulez ! C’est amusant ! Oué, le cosmos est né sous ‘’ X ’’. Sans parents connus, alors ! Pourquoi pas ?
    _ Si, au moins un ! Et appelons le colossal Géniteur qui a créé cette œuvre magnifique, ‘’Dieu’’! Dieu, comme hypothèse. Dieu comme Créateur. Dieu simplement, ça vous dérangerait des fois ?
    _ Non, non ! C’est astucieux, hein !
    _ Comment, non ?
    _ Je vois que vous simplifiez les choses, afin de me convaincre. Mais je sens, intuitivement que c’est astucieux ! Il y a comme une malice derrière vos mots. Des idées, qui me donnent des pensées, inhabituelles ! Qui me font frémir !
    _ Je ne vous touche pas, calmez-vous !
    _ C’est comme si vous alliez me filer une marchandise défectueuse ou trop chère pour ce qu’elle est.
    _ Ce n’est ni perfide ni sournois. Je ne vous vends rien. je ne vous donne rien. Je parle…
    _ J’avoue que des idées plus claires me viennent en réfléchissant avec vous. Ça me fait penser à des problèmes auxquels je ne veux pas ou que je ne peux pas penser. C’est confus en moi.
    _ Ce n’est pas pour vous trahir dans votre crédulité ni pour philosopher.
    _ Eh bien, je vois ! Mais de quoi s’agit-il dans cette lettre que vous voulez adresser au Souverain ! C’est simplement existentiel ou que c’est plus politique ? Ache fiha ?
    _ Monsieur, est-il de l’Intérieur ? C’est un copain du Parti, Mohand ?
    _ Non pas que je sache, mais vous me plaisez ! Je suis seulement curieux, car j’aime votre façon de me faire réfléchir à ce qui existe probablement et qu’on ne voit pas du tout ! Et je suppose qu’il y a des choses singulières qui existent et qu’on ne sent pas. Et puis vous avez comme des plumes, derrière votre chemise !
    _ Ah, vous aussi, vous les avez vues, mes phanères ! Vous avez des yeux d’enfant ! Merci, mais chut !
    _ C’est si évident ! Pourquoi me taire, dès lors ?
    _ C’est à propos des plumes ! Il y des gens qui ne comprendront pas.
    _ Alors, je dois taire ce que je vois et me taire parce qu’il y a des gens qui ne me comprendront pas ? N’est-ce pas le contraire qu’il faut faire ?
    _ Bien, bien ! Pour la lettre, je vous le dis brave Hermès, c’est une note de service à adresser selon la voie royale au bon Dieu.
    _ Aux bons soins du Palais ? N’est-ce pas ?
    _ Wache fiha ! Commencez par la remettre de proche en proche, selon la voie hiérarchique ! Ne craignez rien ! On ne va pas vous bouffer. « Tapez aux portes et on vous répondra » avait dit Jésus ! « . Et puis, « Les portes de mon Palais sont ouvertes devant mes sujets », avait dit en substance feu le roi Hassan II !
    _ Je m’en souviens. Au fond, monsieur Toquet, n’est-ce pas un peu inutile, d’adresser votre missive à Dieu, par l’intermédiaire des humains ? Pourquoi pas ne le faites-vous pas par l’intermédiaire des anges?
    _ Ah, vous me plaisez facteur!
    _ Un autre Ahhhh et je m’évanouis à coté d’Oum Kalthoum !
    _ Laissez-moi une place près d’elle, aussi !
    _ En plus, vous êtes plaisant M Dutoquet ! Ça doit être l’effet de la colle des timbres sur vous ! Les timbres dont vous léchez le postérieur pour les mouiller, afin de les coller sur l’enveloppe que vous voulez transmettre à Dieu ! Il en faut un paquet de timbres pour voyager si haut…
    _ Je reste perplexe !
    _ Oui, je vous dis, inutile de vous fatiguer pour l’écrire à Dieu. Dieu, n’est-ce pas qu’Il sait tout ? Et qu’Il n’a besoin de personne pour savoir ce qu’il y a sur votre lettre ! Et qu’Il sait ce que vous avez en tête, avant même que vous ne le pensiez ou que vous ne l’écriviez !
    _ Ah, oui, certes ! Mais alors, M. le Facteur, pourquoi que l’on existe, si c’est inutile de parler avec notre Créateur, alors que nous sommes conscients de la puissance de Sa création ? Et que nous ressentons quelques manques à lui signaler….
    _ Ah, vous ! Je n’y ai pas pensé comme cela. Et puis, votre lettre, pourquoi voulez-vous en parler directement au bon Dieu ? C’est un défi ? Un délire, un parjure, un acte existentiel impertinent ? De plus, matériellement parlant, on n’a pas l’adresse postale du destinataire. Il n’existe pas. Inconnu à l’appel des facteurs ! Je vous le redis…
    _ Vous me l’avez déjà dit.
    _ Qui plus est, il y a ses intermédiaires, les messagers, les ministres, les présidents et les rois ! Et ceux-là, les vivants du moins, on sait où ils crèchent ! Et vous pouvez leur écrire….N’est-ce pas ?
    _ D’où l’utilité, a Sid El Facteur, de la voie hiérarchique ! Vous l’avez trouvé vous-même ! Même si nos idées ne volent pas si haut même si elles pénètrent les os !
    _ Hum, les cervelles, ma tête ! Je commence à comprendre votre style ! C’est comme si vous m’aviez induit dans votre sillage !
    _ Je ne vous ai pas piégé ! Vous utilisez vos phrases pour décliner vos propres pensées et vos bons mots.
    _ Vous êtes un souffleur d’idées et un manipulateur des pensés ! Grave ! N’ta khatar âla al bachar ! Vous me faites accoucher vos propres conceptions. Vos filles d’idées.
    _ Pourvu qu’elles ne trainent pas sur le plancher des vaches, en voyant le jour !
    _ Qui plus est, vous me faites accoucher vos avortons par césarienne ! Vous me violez à mon insu, monsieur. Je sens que vous avez pris possession de mon cerveau et de mes concepts pour m’insuffler votre crédo…
    _ Vous parlez de vos idées ou des miennes?
    _ Vous n’avez pas le droit de me déposséder de mon ignorance, de troubler le silence de mes doutes ni de briser mon repos métaphysique, en m’inoculant des concepts, en jouant sur les mots. Je ne suis plus le même. Vous m’avez séduit et converti…
    _ Si vous êtes convaincu à ce point, merci ! Mais que vos idées, celles de ma lettre au Makhzen, ne soient jetées dans les poubelles de l’oubli !
    _ Faut-il que ces idées soient utiles et non pas trop futiles !
    _ Merci M. le Facteur, vous m’avez été très utile ! Je crois que je ne vais pas l’adresser cette lettre ! Mais, juste la penser !
    _ A la bonne heure ! Vous dispenserez nos facteurs d’un paramètre mystique fatigant ! Tant mieux aussi pour les ministres de Benkirane. Ils seront épargnés d’une chabaterie* inutile !
    _ Mais pas le bon Dieu !
    _ Et qu’est-ce que je fais du bébé ?
    _ Mettez-le avec ma missive! Et adressez le tout à qui de droit. A qui cela concerne de plus haut !
    _ Où allez-vous ? Et ma tournée ?
    _ Je m’envole ! Buvez à ma santé et à la maïeutique !
    _ Qui c’est celle-là ?

    DE MADAME STUDENT, VOTRE ENVOYÉE
    NOTES AU BON DIEU, PAR LA VOIE HIÉRARCHIQUE

    Les lieutenants de Dieu sur terre, comme ses envoyés et ses prophètes, sont à même de porter nos doléances et de les traduire au Seigneur. Et les vôtres vœux de croyants aussi, lorsqu’ils reçoivent de Sa Majesté Suprême, (Elle-même ou Lui-même !), ses divines consignes pour nous informer de Son message, de Ses préceptes afin de nous guider vers le droit chemin.

    A propos de la communication avec le Seigneur. Le Seigneur a-t-il fait que leur rôle ne soit qu’unilatéral ? Des hauteur vers le bas seulement et sans retour? C’est en se posant des questions sur Dieu que l’on commence à Le connaître. On admire Sa création et on Le loue en respectant et en appréhendant Sa toute puissance. C’est là l’essence de toute prière. Louer et demander, en espérant de Dieu qu’Il nous exauce! En regardant Sa puissance, le ciel et les étoiles, en en prenant conscience, on définit notre place sur la terre, on évalue nos limites, notre existence et notre condition. Quid de l’ontologie. Notre situation par rapport au ciel est la quintessence de la sagesse et de l’esthétique, de la philosophie et de la physique.

    Appelez cela mystique, métaphysique ou science fiction ! Ou seulement expérience existentielle de la vie. La vie est donc un examen et un exercice. On n’a pas le prospectus en main. On tente de le comprendre en le cherchant. La vie est exercice de style ? Un calvaire ? Une cascade de plaisirs ? Un style de vie sur une île inconnue ? C’est un apprentissage et pas seulement une application dogmatique stéréotypée, stérile et bornée. Là, on perçoit ce peu de libertés qui nous échoient et nous rendent responsables, quelque peu, de nos actes. Mais tout est relatif. Parfois on fait des découvertes, des innovations, des éclairs de lumière dans le noir ! D’autres créent et inventent et nous en profitons.

    « Voici Azizi, comme tu l’avais prévu, il y a bien des années déjà, les différents niveaux de circonvolutions autour de la Kaâba en cours d’exécution. Si tu avais écrit en temps opportun au Roi d’Arabie Saoudite pour lui soumettre ton idée avant-gardiste, tu aurais bénéficié de droits d’auteurs mirifiques maintenant ! »

    DELIRE OU REVES INTRIQUES

    Ainsi, sachant que tout étant à Lui, moi le premier, je l’espère, tout doit relever de Lui et tout doit lui être honnêtement et très vite transmis. Tout est à Mawlana ! Lui, le primum movens, dont on ignore l’adresse et dont on connaît la maestria. C’est à Lui que nous revenons, disons-nous des mortels, des morts, afin de placer notre espérance dans le futur. Pour une vie éternelle face à la labilité de la vie. C’est Lui notre propriétaire, Lui le créateur des innombrables galaxies de ce cosmos époustouflant. De cet univers infini, dont fait partie notre petit point de Terre. Monde qui n’est peut-être ni le seul ni le premier ?

    Il est aussi le créateur de ses élites et de ses créatures mineures, insectes, prédateurs et autres macrophages. C’est Lui qui confie le destin des humains à leurs chefs, leurs présidents, leurs émirs et leurs sultans. Indirectement, certes et peut-être sans que ne le sachent nos illustres et notoires élus ! Respectable autorité du Père sur les assujettis, magistère, mission messianique ? Feuille de route codée, ou diktat sur les hommes et leurs chefs, les premiers ? Comment parler alors de libre arbitre ? Des libertés, des choix et de la responsabilité ? Intrigues et questions se bousculent et s’amoncellent.

    L’homme simple n’est libre de rien. Les plus puissants, les leaders, peut-être ! Alternatives étroites, il se soumet ou qu’il est il est soumis ? Il n’est redevable de rien, donc, faute d’indépendance. Entre subversions et subornation, consensus et conciliation plus que confrontation, la compliance alterne avec la connivence ou la simple résignation.

    On finit pour certains d’admettre, c’est le renoncement et la capitulation face au déterminisme et devant la destinée. L’homme n’est souvent libre d’aucun choix. Presque, ou pas à fortiori. Le destin est écrit, puisqu’on ne peut pas l’effacer ! Ou que le destin n’est hermétique et immuable qu’une fois l’acte produit ? Et que s’il fallait le changer et que l’on eût pu le faire, il faudrait le faire avant qu’il ne soit prescrit, avant qu’il ne s’écrive ! Ou avant que l’acte n’ait eu lieu, comme dirait Jacques de Chaâbanne, seigneur La Palice !

    D’aucune façon l’être, le vivant, n’est maître de sa propre biologie. ( à moins de passer par la médecine). Ce n’est l’animal humain qui mobilise son corps ni sa digestion ! Et puis, comme disait cet autre de la musique voire de l’art de gouverner,  » C’est dans ma tête que j’ai appris le tarab’’. Comprenez que ce n’est nullement auprès d’une quelconque académie.

    Comme le formule l’un de nos souverains dictons et par delà toute science, il te suffit de ‘’Regarder en toi-même pour connaître Dieu ‘’. Je ne dis rien de plus. J’essaie seulement de voir. « Tout a été dit ». Sauf que je n’ai pas eu accès à tout ce grand ‘’ Tout ’’ que vous insinuez. J’essaie seulement de penser, pour mieux me voir, pour discerner mon chemin et pour tenter de mieux dire et de plus comprendre mes propres pensées. Et je le tente, en ignorant « tout » de la vastitude de ce que le temps et l’humanité ont pu délivrer comme messages et tracer comme écrits.

    Ainsi en est-il par exemple du politique. Et surtout chez nous, où on le tacle comme on peut ! Ils sont attachants nos leaders artisanaux dans leur faconde folklorique avec leurs vannes inattendues et leurs clashs civilisés. De la halqa au parlement, les tribuns n’ont pas perdu la main. Le savoir faire, pas la main tendue ni la tordue ! Le ton y est.

    La politique est intuitive on y tombe en plein dedans. Manger du pain est déjà un acte politique. Marcher sur nos trottoirs en crânant est aussi un acte citoyen. Gueuler face aux responsables est un acte de militant comme celui de lire le journal et d’aller voter ! La philosophie, la mystique, l’astrophysique, c’est dans la tête que ça se passe, même si ce n’est pas sous les yeux ! Pour leurs premiers balbutiements, le b, a, ba, certes !

    Si vous avez besoin de plus d’objectivité sur le terrain et plus de doctes certitudes, un conseil alors. Allez demander aux américains pourquoi ils ne sont plus revenus tracer leurs pas sur la Lune et nous en rapporter un morceau ? Et les Russes, depuis Laïka, ils ont fait un plouf inexplicable ! Ça doit coûter cher d’envoyer les chiens dans l’espace ! Ils ont la station spatiale et les satellites….Enfin !

    Mais, c’es trop dur de se rapprocher des astres, comme des rois et des dieux. Les ailes d’Icare fondent près du soleil dès qu’il comme à voler haut. On demande à Dieu quelques oboles, une place au paradis, au premier rang, pour la fête éternelle. Dès lors, pourquoi pas quelques milliards (de centimes) à notre Dieu et à notre bon roi, pour faire vite, ici, dans l’immédiat ? Question d’assurer nos arrières. Une simple retraite vivrière sur la terre, en attendant qu’il nous défende dans l’Au-delà devant le Grand Seigneur ! Et pour nous, de continuer de louer le Seigneur dans nos prières et Son gentil et serviable Délégué sur nos terres !

    PRIERES MERCENAIRES, LOUANGES ACHETEES !

    ô combien de gens méritent ces égards parmi les bienheureux qui vivent de privilèges incongrus ! Et chacun va ainsi dans ses rêves pour sortir de sa misère vigoureux et plus fier, sortir de sa sauvage condition première, l’animalité ! L’humanité, si vous y tenez. Ses mystères, son intimité, ses tares et ses infirmités. Dieu seul connaît nos secrets et notre intimité vraie. Si vous doutez que ce ne soit pas Dieu, c’est Le Créateur…Le X et ses intermédiaires éventuels ! Notre intimité profonde et vraie, c’est la moléculaire, la psychique et la spirituelle !

    Pour le reste, l’astrologie, comme l’art de la divination aux cartes, c’est un peu opaque pour nous autres mortels. Obscur, comme l’herboristerie médicale locale en vogue, le chinois, l’horlogerie suisse, la mécanique quantique ou toutes ces intelligences à la fois !

    Et sombre à la fois ! Même les présidents, les ministres et les leaders, se trompent ou déconnent ! Regardez le zoo sur Youtube et le cirque sur les télés. Heureux que certains le fassent en rigolant. Comme les premiers des nôtres Superbes verdeurs ! Ça a plus de charmes que d’aura quand ça a la bienséance de provenir d’en haut, sans complexes ni lourde esbroufe. L’absence d’étiquette est utilisée à bon escient pour nous détendre et nous séduire. La décomplexion nous apprend à nous passer du strict nécessaire ! A supporter les douleurs en nous faisant des guiliguilis.

    Tous sont partis, ces éminents patrons ou qu’ils partiront ces magiciens, amuseurs des foules ou tyrans ! ‘’Vanitas vanitatum, omnia vanitas’’ et ‘’Sic transit gloria mundi’’ Tout passe ! C’est la satisfaction des gens humbles, sentence morale antistress, cynisme ou sérénité ? : attendre ou souhaiter leur mort, la mort, pour curer l’atmosphère, vider le champ de ses ordures et devant les autres espoirs, en espérant voir partir les indélicats les premiers !

    A regret, certains ont laissé du baume alors que d’autres ont cramé. Demandez à Erdogan, à Mahmoud Ahmadinejad ? Certains les apprécient d’autres, non ! Demandez aux menteurs, aux criminels, Bush, Hitler, à Moubarak, à Zinedine ! Lui qui est parti en trombe pour un long pèlerinage, à la faveur amicale et incendiaire des œillets du Printemps. Demandez à…Ah, je commence à l’oublier…A Mouammar Kadhafi et à cet autre Oussama ! Des agitateurs universels, partis sans laisser d’adresses ! Demandez à Hafez El Assad et bientôt à son Bachar aux 100.000 tués déjà ! 50 fois plus que le score assassin et infâme des Twin Towers qui est à l’origine des campagnes terroristes arabo orientales de l’oncle Sam.

    Véritable nettoyeur des espèces pédiatriques et effaceur des espaces urbains que cet ophtalmo aveugle ! Sans parler de ses bombardements aériens qui rappellent aux chers buteurs Israël leurs sinistres péchés anti-humanitaires ! Impéritie encore que son usage dément de l’ypérite ! Au point que le gaz moutarde monte au nez de Barak Obama. Ça nous rappelle ici, l’étouffement des milices rifaines d’Abdelkrim, par nos alliés du protectorat !

    Mais, que l’on voit les Iraquiens se déchirer entre factions musulmanes, se fanatiser politiquement et s’éclater après la pénétration américaine ! ! Des violences, inhumaines, stupides et contreproductives. Ça fait regretter Saddam et ça nuit aux Musulmans, en ternissant leur islam et sa civilisation, plus qu’elle ne l’ait subit avant.

    Demandez à Hollande de France et à Obama, le brun avocat des States, ils vous le diront ! Demandez à Bouteflika, s’il tient pour de bien et pour de vrai, sa tasse de café ! Ou qu’il devrait bien la tenir, au lieu de nous faire trembler avec et de s’agiter outre frontières, en adversaire de nos gouvernants ! Bref, comment ils furent brefs, ces puissants et célèbres témoins. Malgré leur ténacité, leur ardeur et leur longévité aux commandes. Ils ne sauraient perdurer ni dire combien d’erreurs ils durent commettre ! Combien de choix difficiles furent les leurs ! C’est comme si des barreaux ou des frontières, à l’européenne ou à l’algérienne, nous interdisaient le libre accès à autrui ! Comme le définit la convention universelle des droits de l’homme. encore Autrui a peur des autres. Peur de perdre de sa puissance, ses richesses et de partager ses connaissances.

    JALOUSIES, CONQUETES ET VENDETTAS

    Le désir est exacerbé par le manque, la curiosité et les privations. Les conquêtes coloniales, des aventures des romains aux conquistadors, en incluant les simples artifices des mâles de céans ne sont pas plus que cela. Désir d’appropriation, égoïsme…Une volonté de découverte, de conquêtes et de possession ! Ne serait que pour un moment, si ça ne se peut durer plus longtemps. Etancher sa soir d’avoir, de saisir et de prendre, pour se pérenniser à travers l’objet requis. Prendre, avoir, posséder autrui ou ses objets, quasiment pour exister, à travers son corps ou ses biens.

    Je l’ai touchée, alors que M. Hécate qui était penché sur ses manuscrits, parlait de l’assassinat du gendre du prophète Ali et de ses deux fils, Hassan et Houssine, par Lyazid Bnou Äqraba, le fils de Mouâouia. Mal m’en prit, c’était comme si c’était un scorpion, une aqraba, qui l’aurait piquée.
    Maman, sur quelles destinées, m’as-tu fait naître et chavirer ? Je suis là, incapable de lire le prospectus. Elle me répond. Tu es comme l’une de ces milliards de gouttelettes qui sortent d’un tuyau d’arrosage et qui brillent sous le soleil. Je n’ai rien fait de moi-même. Tout s’est fait sans ma volonté. La nature a emprunté quelques uns des mes boyaux. C’est tout. Tu en feras de même, comme tous les êtres vivants de la terre.

    On a l’habitude de faux amis et d’ingrats profiteurs de parmi les pseudos loyaux.

    MEMOIRE, CONNAISSANCE, MYSTIQUE-FICTION

    Nous vivons de nos souvenirs. Une fois la mémoire détériorée et les souvenirs éteints, que reste-t-il de la personne, un légume défraichi, sans connaissance aucune ? Puis, l’âme s’en va pour ne plus ressentir de douleurs. Le corps s’efface en retournant son masque effrité à la nature.

    Je suis curieux et avide de connaissance-s. Je voudrais avoir un microscope électronique et un télescope, Hubble par exemple ou plus, pour adorer le bon dieu, du moins pour mieux percevoir, avec plus d’admiration, d’effarement et d’humilité, sa Création. Voir, c’est connaître. Admirer, c’est aimer. Admirer, c’est exalter. Exalter. c’est louer et prier. Mais ce n’est pas suffisant, je voudrais fabriquer un appareil qui découvre les esprits et qui puisse voir directement les âmes ! Evaluer le hasard, le destin, le passé et l’avenir, en même temps. Et savoir ce qui se passe partout, intuitivement, à chaque instant.

    S’il faut passer par les messagers et les prophètes, les anges, pour entendre de Dieu la parole et en faire des écrits. Je passerai si c’est trop tard par le roi, pour lancer un mot, un cri. Ce n’est ni un blasphème ni une impudence. Oui, qui trouverais-je comme vivant pour passer la consigne, le vœu du moins, la requête et la supplique ? Celui de voir les crédos confirmés et les miracles réalisés. Retrouver le courage la force physique et la santé morale !

    ALORS QUE CE PASSE-T-IL ?

    Pourquoi sa législation et ses conseils de morale et de comportement, de règles communautaires, qui nous régissent, nous ses créatures et ses hommes, ne sont pas suivies correctement ? Où c’est que le bas blesse ? Les ânes têtus ou les bêtes inintelligentes que nous sommes? Nous les grosses légumes!

    Supposés porter des charges élogieuses et élitistes pour certains natifs de la cuisse de Jupiter. Nous les animaux inférieurs et autres plantes, que l’on bouffe et que l’on écrase, clouées sur terre ou sous le poids des fardeaux harassants, comme sommes comme des bêtes de somme. Humiliés, esclaves nous végétons encarcanés, plantés à l’intérieur de frontières semi-poreuses et glauques. Nous vivotons, conditionnés et ferrés, piégées et englués par des lois de prédateurs. Des lois imposées à nos geôliers, mondialisés par des lois, inexistantes pour les races arrogantes, les saigneurs doués d’identités supérieures. Gardiens

    Mon Dieu si je peux Te parler directement, prière et confidences obligent, ce n’est pas le cas pour les êtres supérieurs qui nous commandent de près ou d’en haut.

    EXCUSEZ DU PEU,

    Oui les pessimistes peuvent être heureux : Ils ont raison car ils sont seuls. Et si en dehors de leurs ordres et collèges, ils sont légions, chacun est horriblement seul. ‘’Egotistement’’ isolé et livré à soi seul. On les entend dire merde à leur vie, celles des autres y passent en premier, avec force ressentiments existentiels. Face à cette solitude vraie, ils vivent le calvaire. Ils vivent le déchirement et incarnent le caveau où enterrés, ils s’effritent d’eux-mêmes. Ils sont désagrègent alors qu’ils sont encore en vie.

    Allez savoir des hormones, de la culture, de leurs situations matérielle, religieuse ou psychique, ce qui livre leur esprit et leurs idées à la noirceur! Un corps à corps ahurissant, fixe l’être singulier et le séquestre dans un isolement de proie que l’on coure. Le voilà Devenu dépouille errante, spectre contagieux de noirceur, avec tellement de fiel, de ressentiments, de haines et de rancœur. Le premier facteur de cette mélancolie doit être, à mon sens, la solitude ou les causes de celle-ci. Dont l’incompréhension avec autrui, la rigidité des jugements et des concepts.

    AUX PREDATEURS

    S’ils se reconnaissent et qu’ils aient le temps de lire…Toi qui me manges, sait-tu qu’à on dernier carnage, sur ton autel, on va t’immoler. Et de loin les autres planètes entendront tes soupirs ! Toi qui te réveilles de nuit pour m’épier et m’adorer, as-tu lu mon livre, avant tes délires et ton apostasie. Toi qui parles d’humanité, d’esprit, d’âme élevée et de citoyenneté, toi qui exiges des autres, courage et sacrifice, que donnes-tu comme exemple aux autres de parmi tes subalternes ?

    Ni conscience ni mémoire, ni savoir ni science, individus labiles et friables, instables et fragiles, sans prestance ni estime de soi. Anomalies de la nature ou simples spécimens ? Sans aucune personnalité que les apparences, l’arrogance en affiche, ils osent se défier à la place de Dieu en avilissant sa création. Sévices et méchancetés sur les gens, meurtres en série et crimes. Autosatisfaction, autodépréciation, autocensure, auto-consumation, égoïsme et érotomanie, allant jusqu’à conseiller l’indicible forfaiture. La solitude du pouvoir, apprend aux monstres des gestes indignes des fauves et des pensées de haines envers leurs proies.

    HOMMES DE POIGNE ET DE POUVOIR

    Ce n’est pas possible du fait des contraintes des freins et des barrières imposés. Les cascades prohibitives des autorités, leurs respectueuses obligations et intimidantes fonctions. Eloignées et austères, ils n’ont pas le temps et ils délèguent en cascade. C’est ainsi que je ne peux parler avec mon roi ni avec les sultans antérieurs ou les présidents voisins. Le dialogue est inhibé et imposable par tant de respect et de barrières. Et puis, ils ont leur conseillers, leurs confidents, leurs hommes et leurs

    MOI ET TOI

    Je suis un admirateur, un fan, un laudateur. Epoustouflant, ahurissant ! Voilà, je viens de découvrir un tas de choses : la nature ! Voilà ce que je vois en moi et autour ! Trop choses. Un milliards de nos vies ne peuvent cerner ce que Tu as créé sur cette terre. Sans parler de ce qui est supposé avoir été fait ailleurs. Là haut là-bas, hier et demain encore. Pas besoin de faire le touriste pour zyeuter ces prodiges ! Ni de lire par Bible pour croire ! Et je T’admire pour la nature, les choses, la physique, la chimie de la vie, la beauté en toutes choses et ce qu’il y plus que la vie. C’est sûr qu’il y autre chose de plus que la vie, la terre, les richesses, la puissance, l’amour, le paradis, cette galaxie, la Voie Lactée, l’univers ! Je n’ai pas besoin de Tes prières, effarées et sans ferveur, hypocrites ou déconcentrées ! La prière erre entre les demandes expresses, les miracles et les louanges. Nous sommes ainsi, louches et si imparfaits, bon Dieu !

    LE BAMBOU

    Que reste-t-il des ombres sur le mur de mes feuilles ballotées par le vent ? Qui les voit, qui les enregistre et les interprète ? A quoi servent-elles enfin ? A qui offrir ses couleurs ses pétales de fleurs, ses cris de joies et ses larmes de bonheur. Moi je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je suis fier de ma taille ! Et inutile aux hommes ? Je suis le bambou, adossé seul, face à ce mur, sans chaux ni blancheur, comme un condamné. Autour de moi mes frères ont été coupés. Mes ancêtres arrachés mes racines sous l’acide fondues. Si ma cime valse sous rouge des nuages et se dore au soleil, le vent caresse ma crinière et me donne encore quelque zèle pour lire mes feuilles éplorées. C’est par là que je scribouille l’alphabet de Dieu en dialecte berbère ! Et j’attends de Dieu Son verbe même si le roi ne m’a rien entendu ni compris de ce que je sens pour lui.

    Le berger des hommes est aussi le jardinier des plantes. N’est-ce pas ? Alors je vais rester planté là, assoiffé, face à ce parlement fictif, fort de ma constitution. Je ne suis ni électeur ni politicien. Je ne souffle ni sédition ni révolte, je vais rester là, placide et livide, seul et incompris, détaché comme un spectre en peine qui veut défendre la forêt. Jusqu’à ce qu’il ait compris ou qu’un mal humain me rende à Dieu et m’emporte.

    Mais, né sur cette terre, assigné à ce sol, que je garde solide grâce à mes racines, je puis ni m’enfuir ni voler pour me sauver vers vous. Vous qui me comprenez. Ces sables au cœur aride, n’ont ni verdeur ni mont où me cacher. Ployé, j’attends la bourrasque qui va casser ce tronc, au lieu de le caresser. Moi, je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je resterai vertement érigé, si le prince me veut dans son jardin m’adopter. Plutôt que de me laisser crier dans son zoo dont on arrache les âmes.

    DELIRE MAJEUR EN SOUS-SOL MINEUR

    Le soleil s’est couché, le roi est absent pour raison d’état ou de santé. Dieu qui le protège et le soigne, n’est pas sorti des nuages pour me parler ou m’informer. Mais je vois des insectes, des papillons et des cafards, voltiger. Ils butinent autour de mes feuilles jaunies. Je n’ai rien à leur offrir. Mais un oiseau les surveille et vient subitement tenter de les gober. Il tente encore une fois. Un moustique entre par la fenêtre au moment de la fermer.

    Est-ce un nuage devant mes yeux simplement ? Allons de ce pas fermer le robinet et se laver pour prier. Les nuages sont d’un rouge écarlate presque violet. Un tableau signé par un maître…C’est qui déjà ? Combien coûte-t-il aux collectionneurs ? Où sont mes trois milliards, mon cher roi ? Combien pour ce paysage ? Ce pays sage ? Ils sont tous quelque part, mais chacun est seul, face à face à son corps, son âme ou ses maladies ! Ses tourments ses insomnies, ses examens ou ses rêves !

    PAR DELA LES NUAGES

    Je pense à ces milliards de chiens et de bêtes, qui tuent ou qui volent. Ils se reconnaîtront par delà le style. Je pense à ceux qui aboient ou qu’on bouffe. Je pense à ces milliards de milliards de feuilles et à leurs cellules aussi. Celles qui respirent encore ou qui tombent en poussières d’atomes pour étancher les racines… Chacun se repait à sa manière pour recycler la vie. Qui un bol de lait ou de riz, qui un chien ébouillanté, des insectes ou un rat, qui un chat ?

    Là on tente de dormir dans des cabanes de fortune, en pleines capitales des pays où les richards, en milliards et leurs milliards fugitifs, ne se comptent pas ! Là Obama se réveille pour diriger son monde, flanqué de sa sémillante brune. Poutine, l’empereur russe se sépare de la blonde sienne après trente ans. Il a dû trouver une plus jeune pour rafraichir sa vodka. Des gays s’en donnent du similaire à cœur joie ! Avec, sans pudibonderie s’érigera la loi, afin de les marier entre mâles compères et commères !

    Là, le Dictateur reprend des villes en ruine après le largage de bombes sur ses révoltés ! Là des chefs d’états sont en train de partir vers l’autre rive du Hadès ! Ici des chanteurs les précèdent pour leur donner le « La » de l’Au-delà ! Là, on s’élimine entre bons musulmans, pour des prunes ! Plus proches, ces indélicats des civilisations supérieures, qui tuent les gens différents pour leurs poils, leur sexe, ou leur bon plaisir. Pères, mères et amis passent par les armes et/ou sous la bite ! Gros mot. Sacrilèges, profanations et blasphèmes, au nom du dieu Eros qui ne connait plus les frontières entre les Faunes ni les liens tabous du sang.

    ERRANCES ET DELIRES

    Et ce nuage, à qui obéit-il ? Sait-il où il va et où vont tomber ses gouttes? Quelle source va sourdre. Quel fleuve qui ira grossir et les crues qu’il va causer ? Sait-il les feuilles flétries qu’il va reverdir et quels blés il va lever pour te nourrir ?

    Dans quel bain il va couler ? Est-ce dans cette piscine ou de cette douche ? Quel vin marocain va-t-il couper et pour quel sérum il sera utile. Sait-il de quelle mer il va s’évaporer et dans quel ciel il s’élèvera encore ? Et sur quels motifs de dentelle et sur quels tons ondulera son aura ?

    BAUDELAIRIEN ?

    Plus épris des américains qu’aptes aux moyens d’y accéder pour les singer. A l’ombres des crachats, entre l’île spumeuse qui flotte et les gravats des miasmes culinaires, une méduse pâmée se déambule dans les eaux que la chasse coincée n’arrive pas à chasser. Non, ce sont les restes d’un cafard écrasé. Inaptes pour voler, ses ailes font de la voile. Impossible à ses six bras cassés de nager.
    Eclatées, ses pates aux épines effroyables et affreuses, tremblent, donnant l’impression qu’il tente de rejoindre les bords du précipice glissant. Ses ailes frétillent dans le courants des eaux. Il tente de se retenir, en vain. Le courant l’attire inéluctablement vers l’oued et les fosses marines. Et celui prostatique et impuissant, en hoquets spasmés de cascades fébriles sur le marigot, l’embaume de tiédeur en le poussant vers le néant.

    Qu’-avons-nous, aussi puissants que nous pensons être, de plus que de ces fourmis, ces guêpes et ces blattes que nous écrasons.

    CHIMERES ET INFLUENCES

    Il ne reste de la chienne que les chiots et les mouches et les cafards qui bourdonnent autour sur leurs reliquats, pour donner vie à cette impasse. Nulle moustique femelle pour me sucer jusqu’aux sangs et me faire suer en dormant. Nul film sur l’écran pour me passer ce cafard ! Nos télés ont fait leur reddition. Faut-il au FMI de les fermer aussi ? Ni informations de valeur ni loisirs attachants pour chasser l’obsession qui nargue la conscience et terrorise les instants. Le comble de l’ennui est de se passer de nuit. Durant la nuit, avec un appareil handicapé. Je parle du PC, de l’Internet, de l’oreille ou de la jambe, des pannes et des maux qui vous plombent et qui vous irritent.

    Je reviens sur les mots de la petite, qui nourrie de dessins animés où les figures des héros sont tordues, trouve son vieil ancêtre  » beau ». Les divagations et les délires poétiques ou mystiques, sont moins graves quant à leurs impacts que les erreurs de jugement.
    A force de divagations, on finit par se réveiller et quitter fatigués le lit, les idées fantasques qui sont contraires à la logique dans les rêves eux-mêmes. Mais d’aucuns, dans la réalité elle-même, continuent leurs frasques et leurs fantasmes, leurs fantasmagories, en dépit du bon sens.

    Certitudes politiques, économiques, sociales ou religieuses, menées de mains de maîtres, par ces titans élus et ces surhommes hérités de l’histoire qui appellent les troubles et les suscitent. Et pas seulement sur ceux de l’esprit qui les couve, mais plus largement encore, avec leurs impacts et leurs impertinentes impostures sur les destinées et le comportement de millions de gens. Influences maladives et médiocres, tyranniques sur leur sérénité, leur évolution, leur vie et leur juste place entre les hommes. Voire devant Dieu et les hommes!

    S’il s’agit de menée à connotations religieuses, extrémistes et autres arrogances et suprématies identitaires fermées, c’est pire pour nous. Qu’en dire des occidentaux qui nous détestent ? Exemple pour illustrer ces délires ? Il n’y a qu’à voir ce qui se passe sur le dos des chefs dès qu’ils vident le fauteuil présidentiel et les ministres de l’Hexagone, qui décriés, ont su profiter sordidement de leurs statuts et berner les leurs. Et nous avec ? C’est sûr ! Et puis d’autres, les Américains, qui ont mené des guerres sur bien des pays pour étendre leur omnipotence et leur pouvoir Impérialiste sur les destinées et la quiétude des autres peuples qui ont le malheur d’avoir du pétrole, par exemple, ou une position géostratégique particulière.

    Alors pour éviter les cafards, évitez de les regarder flotter dans leur égo. Evitez de les sortir de leurs égouts ou de jalouser leurs pouvoirs, leur liberté de voler et leurs fortunes apparentes.

    La connaissance fait partie des sciences et celles-ci se poussent mutuellement à se compléter et à se dépasser. Des gènes invisibles et insatiables nous gouvernent de leur chimie invincible. Ceux-là au moins nous unissent aux autres êtres de la planète. L’homme, si puissant et nanti en Occident, par rapport aux autres, ses ancêtres restés plus faibles dans leur berceau africain, se réveillera-t-il un jour pour rendre à ses cousins, un peu de leurs biens, de leur parenté et de leur estime ? Universalité, démocratie, libertés, sans discriminations, ni entraves sur ces deals ! Le rêve invisible d’un mythe mensonger ? Le rêve de casser les frontières de discriminations, d’égoïsme et de haine, qui nous écartèlent et de les éclater pour fraterniser!

    A BOUTEF, MADIBA ET OBAMA

    Voici une petite conclusion de cette énième chronique différée de Mme Student. Le vaisseau fantôme quitte le quai. Obama n’a pas pu voir son héros. Mandela est à deux pas du départ. Par respect pour les siens et pour le héros africain, Barak n’ira pas le voir dans cet état de délabrement et de défaite intime. Ainsi vont les hommes, les plus grands.

    Il a coulé, naufragé. En cherchant faute d’île, quelque esquif pour s’y accrocher, il a disparu. Robben Island, ta prison Mandela, c’est est loin maintenant ! Mais l’Iraq, la Syrie, l’Afghanistan, le Pakistan, c’est maintenant ou jamais. Pour le monde et pour Barak Obama ! La paix ou le néant. Le mat est tombé sur la cabine du capitaine. Je suis affaibli, on me dit malade, vieilli. Doit penser Boutef. Qu’on me laisse en paix, prendre ma tasse de café ! Sans trembler ! L’as-tu laissée aux autres maghrébins, ingrat, déloyal ? Ou  » héros du niet » incompris ! Résurgence d’une époque, d’une école, en train de passer ?

    Cet autre d’élastique, est devenu un proscrit. Le fugitif est maintenant proscrit. L’âme vainement tente de rajeunir un corps physique rabougri. Maintenant, après ses dernières larmes, il a fondu. Et à la place, c’est un trou béant excavé. Il s’est évadé, exilé entré en lui, comme un transfuge, un émigré. Ou qu’on l’ait volé ? Ou qu’il ait implosé ? Vanité, que reste-il de la vie, quand vas la quitter !

    Que laisseras-tu Boutef ? Des frontières belliqueuses entre des frères divorcés ? Ils se voient chaque jour à travers les créneaux des bastilles hélas imposées par des militaires, chatouilleux et plus que nantis ! Des kaisers dont la plupart sont morts ou qui devenus trop vieux, n’auront laissé à leurs fils que l’orgueil des nouveaux riches, l’incompréhension narquoise, la haine héritée et les partis pris imposés !

    Que reste-t-il comme attaches, au couple maghrébin ? Un souvenir du colon, un torchon de langues imposées, puzzle vite anéanti ? Un réquisitoire fait de langues archaïques, des langues flammes, un capital qu’on ne veut pas oublier ? Une religion haïe, un schisme millénaire en dilacération ? Epitaphe ensanglantée d’une civilisation, mais fer de lance contre les discriminations et les racismes identitaires en vogue ? Une mémoire absente, trahie, délavée ? Renégats de nous-mêmes, l’Alzheimer rend insalubre et dissoute, la personnalité !

    Maghrébopathie congénitale. Les plaideurs ce sont tus. Il ne reste du réquisitoire que récriminations et remugles, comme regrets. A la place de l’amitié et du bonheur, il n’y a plus rien à glaner…Cynisme et pessimisme conjugués. De connivence avec l’étranger qui nous réprouve et vilipende, on rit de nous-mêmes, oublieux de ce que nos ancêtres ont été.

    On l’a volée la vie. Il y a un trou à cet endroit, sans échos. Un vide qui absorbe les échos. Un trou noir qui avale tout ce qui se rapproche de lui. Je cherche les doigts qui essayaient de le tenir hier et de s’y agripper pour s’y ancrer aujourd’hui. Ils se sont penchés, ils sont perdus aux aussi ! Plus de doigts, plus de membre, plus de bras, non plus. Dissous, jusqu’aux épaules. Il ne reste que le tronc, vide, avec au milieu un oubli. Tout est vanité.

    Que reste-t-il des vivants d’hier, Napoléon, César, les Pharaons, monsieur Morsi ? Et de ceux d’aujourd’hui, Marzouki, Erdogan, Benky ? La baisse des valeurs, des hommes, de leurs libertés, la hausse du coût de la vie et celle des prix ? Avec ça, pour qui veux-tu que j’aille voter, mon frère ?

    Je n’habite nulle part, je n’ai plus de corps, je n’ai plus de pays ! Demandez au facteur, avant qu’il ne quitte avec le bon Dieu, la patrie ! Au fait pourquoi que j’écris ? Ce sont les mêmes idées qu’on ronronne ailleurs ou que l’on crie ! Et le bon Dieu a lu ma lettre avant que je ne l’écrive pour la hiérarchie !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 30 juin 2013

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