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De la médecine, à travers ses grands hommes :
Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est partiComme dirait Mme Ilove Student
« La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »
Le cimetière des ombres
Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.Le Gharb et l’ADSKR
Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !Les années UNEM – UGEM
Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.Le Conseil de l’Ordre des Médecins
Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !Nous fûmes la relève.
Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?
Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?Célébrer les morts
Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.Pensez à nos médecins !
Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !Des râles contreproductifs
Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?Ce secteur libéral sectionné
Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.Dès lors, je confierais à qui mes idées ?
Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !Tu laisses une bonne réputation
Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed
LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?
La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.
– L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !
_ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau
_ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.
_ Vous y allez un peu fort, Docteur !
_ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !
_ Le savent-ils ?
_ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
_ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !_ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !
_ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?
_ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?
– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.
– Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !
_ C’est une mode, à l’air du temps !
_ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !
– Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.
_ Un appel, un Sos ?
_ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
-Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !
_ En un mot, SVP !
_ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
_ Votre prochaine réunion élective
_ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
Dr Idrissi My Ahmed
Kenitra, le 12 Février 2016
LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques
Plaidoyer pour un Plan National Maladies Rares au Maroc
Priorité de santé publique et enjeu de solidarité nationale,
AMMAIS appelle à sa mise en place dans notre paysLe Pr Loïc Guillevin et le Dr Khadija Moussayer
Dans le cadre de ses Journées de l’Auto-Immunité, l’association AMMAIS a organisé le 28 novembre 2015 à Casablanca une grande conférence consacrée aux maladies rares.
Animé par le Pr Loïc Guillevin (Président d’honneur d’AMMAIS, membre du collège de la Haute Autorité de Santé – HAS -et président de sa commission de la transparence ainsi que membre du Comité de Pilotage du Plan National Maladies Rares en France), cet événement a permis aux participants de mieux appréhender les avancées en matière de recherche et d’innovations thérapeutiques relatives aux maladies auto-immunes rares (sclérodermie, vascularites, cryoglobulinémies…).
A l’issue des débats, l’association a appelé, par la voix de sa présidente, le Dr Khadija Moussayer, à la reconnaissance des maladies rares comme une priorité de santé publique au Maroc avec en particulier :
1/ le développement de centres de référence nationaux pour l’expertise et de centres de compétence régionaux pour les soins en nombre suffisant pour assurer la couverture globale du territoire ;
2/ une meilleure accessibilité à certains médicaments indispensables et au demeurant pas toujours onéreux (comme le Plaquénil pour le lupus ou l’Ursolvon pour la cirrhose biliaire primitive) ;
3/ une formation accentuée des professionnels de santé à « l’univers des maladies rares » (il n’est pas possible de toutes les connaître !) et, ce faisant, à la « culture du doute » (et si c’était une maladie rare ?) qui donnerait aux patients de meilleures chances de soins appropriés ;
4/ le regroupement avec l’aide des pouvoirs publiques des associations œuvrant dans ce domaine en une plate-forme commune, une « Alliance des Maladies Rares », comme cela a déjà été instituée en Europe.
Rappelons que si les maladies dites rares touchent chacune par définition un nombre restreint de patients, moins d’une personne sur 2 000, elles deviennent massives lorsqu’on les cumule : près de 8 000 pathologies identifiées ! On estime que plus de 5 % de la population mondiale en seraient atteintes soit environ 1.5 millions de marocains. Un médecin rencontre dans sa pratique quotidienne plus ce type de maladies que de cas de cancer ou de diabète !
Les interventions, notamment des Pr ou Dr David Saadoun, Fouzia Chraibi, Rachid Laraki, Mounir Filali et Ouafa Mkinsi, ainsi que les discussions qui en ont suivi, ont bien mis en évidence un manque d’information à ce sujet pour les patients comme pour les professionnels, ayant pour conséquences errances de diagnostic, souffrance et isolement psychologique des malades, outils de diagnostics ignorés, etc.
Casablanca Décembre 2015
A lire également à propos de la 5ème journée de l’Auto-Immunite « maladies rares et maladies auto-immunes rares »Articles de presse
Maladies auto-immunes : Les grands espoirs de rémission se précisent – Interview du Pr Loïc Guillevin L’ECONOMISTE Édition N° 4678 du 2015/12/31 Propos recueillis par Radia Lahlou
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http://www.leconomiste.com/article/899874-le-maroc-ne-doit-pas-n-gliger-les…Maladies auto-immunes Le diagnostic encore approximatif au Maroc –Interview du Dr Khadija Moussayer L’ECONOMISTE
http://www.leconomiste.com/article/913448-maladies-auto-immunesle-diagnosti…Maladies auto-immunes Un fléau qui progresse en silence ! Entretien avec le Dr Moussayer L’ECONOMISTE
http://www.leconomiste.com/article/913447-maladies-auto-immunesun-fl-au-qui…http://lematin.ma/journal/2015/15-million-de-marocains-souffrent-d-une-maladie-rare/236466.html
http://www.maroc-hebdo.press.ma/entretien-avec-dr-khadija-moussayer-preside…
http://lnt.ma/sante-les-maladies-rares-parlons-en/
http://www.santemaghreb.com/maroc/actus.asp?id=20785
Références documentaires sur la journée
Les-maladies-rares par ammais : résumes de la 5eme-journee-de-l’auto-immunite-2015 :
https://www.yumpu.com/fr/document/view/54922704/les-maladies-rares-resumes-…Powerpoint de présentation des maladies rares par le Dr Moussayer :
https://www.yumpu.com/fr/document/view/54921412/les-maladies-rares-au-maroc…
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DR IDRISSI MY AHMED
aamm25@gmail.comPOUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,
UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX, OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL,
SIS AU MAROC.A MONSIEUR LE CONSEILLER DE SM ,
Une idée pareille, communiquée à- l’Académie à notre doyen le Professeur Berbich, il y a plus de 22 ans, mérite bien de nos jours quelques courageuses et proactives décisions.
Ce projet va dans le sens bien compris de notre ouverture et de nos appels à la paix dans le monde. Ce sont des convictions, qui enseignées par nos illustres rois, se sont cristallisées dans nos concepts cultuels civilisateurs.
Cette compréhension humaine semble paradoxale, déplacée à l’heure actuelle, au vu des dérives très graves que traverse notre humanité mortifiée.
Seulement, ce projet, ce défi de paix des cultes, représente bien la volonté du Maroc, quelles que soient les turpitudes. C’est me semble-t-il celle éminente de la sagesse de nos Rois et de leur philosophie activement impliquée dans le chemin du respect de l’autre de ses libertés, disons de la tolérance.
Ces bases identitaires assurent et rassurent de la solidité de nos convictions. Rien ne nous empêche alors de briller dans le monde, grâce à la culture musulmane, bien comprise et toujours évoluée. Personnel
Dès lors ouvrez, participez à ce chantier Excellence. Vous en aurez demain le mérite devant Allah, SM le Roi et les hommes.
Merci de votre bonne écoute, Monsieur.
Dr Idrissi My AhmedKénitra, le 07 Janvier 2016
COPIE D’UN TEXTE D’ARCHIVE ET FIDELE REPRODUCTION
POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
A PARTIR DU MAROC.« La guerre, par définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka
L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance. Que ce soit dans Sa défense fidèle de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous.
L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération Nord-Sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. SM a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre-échange.Cette lumineuse clarté a permis au Maroc pacifiste d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les Juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur être libre de le faire. Par ailleurs, je reste fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparée à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle, gagnée par la Civilisation ! Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants. Et pour faire face à la haine, à la peur, et aux sombres et sanglantes rancœurs !
La culture arabe et la langue islamique, et vice versa, sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénuées de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontées, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacrés ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au-delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan pluri chrétien. Car il me semble acquis.
Un travail d’académiciens militants du culturel
Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un Temple des Religions et d’une cité d’études théologiques
Mon très cher maître, permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire. Je ne parle pas des Juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous, sont un à un et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Que de Nobels, de professeurs que de médecins et d’artistes ont enrichi l’humanité à travers et illustré leur nation.
Je parle du racisme, quelle que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.
La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile, mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.
Un énième état américain au moyen orient
n Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, comme à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Il n’y a aucune honte à cela ! Libre à lui de le faire sans parcimonie ! Mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême sioniste dans bien des secteurs, face au capital et aux médias , dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe. Elle persiste dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Un accoutrement colonialiste, fasciste, raciste qui n’a rien d’une religion ! C’est là le tort ! Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. C’est vrai ! Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme, dont la superbe ne cache plus son véritable nom ! C’est là le tort encore ! Et c’est un détournement de la religion. C’est un affairisme militariste, anti humanitaire, sous les oripeaux commerciaux, financiers, fallacieusement civilisés ou démocratiques, qui crache avec violence la haine de l’autre à vouloir son ethnocide ! Cet état de fait mondialement rebelle est désavoué. Il sème la vindicte et suscite la révolte. A travers le monde compréhensif, plus que bienséant et quasi désabusé, cet état d’hystérie fomente la résistance et provoque la rébellion. Alors que nous voulons la paix au moyen orient et dans les pays islamiques.
Cette situation, quasi impérialiste de surhommes, dotés de la force des grandes puissances et de la sainteté d’ethnie divine, teinté de religiosité est ubuesque et anachronique. Nous le déplorons.
Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant, la fausseté religieuse d’une morale perverse, se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.
Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.
Dialogue cultuel, sans chauvinisme
Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours, diplomatiquement, pacifiquement et sans dénigrement aucun !
Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage de la simple justice et du droit à la vérité. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.
Il ne reste que la voix de la paix, têtue et émancipée. Gandhi n’aurait pas dit mieux.
Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui-même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous-mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’Isesco et l’Onu qui devront disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.
L’université théologique, œcuménique de toutes les religions
Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, mais leur étude, indépendante, respectueuse, côte à côte ! Ça se fait hélas sans grandes cultures ni hautes structures. L’idéal serait de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées ou alourdies, depuis des milliers d’années, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Le voudraient-ils ? Faire leur autocritique de leur religion et de ses privilèges ? De leur pouvoir ! Le voudraient-ils L’oseraient-ils ?
Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains, le centre du monde, ou les membres de la Nation Elue de Dieu….la peine en serait lente, voire inutile de fait, diriez-vous ! Qui, détenteur d’un pouvoir, aussi usurpé et faussaire, soit-il, voudrait le mettre en balance ?
Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fonds de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur ! Diriez-vous encore !Mais notre but est de les comprendre
Et de leur demander d’enseigner chez-nous, librement, leur religion pour aller la pratiquer chez eux. Quelle que soit la religion…La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre les errements et de dénoncer les supercheries des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs. Souffrances historiques et victimisations vraies, mais qui font toujours chanter les coupables et les anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. Va pour Israël mais non pour le sionisme ! L’idéologie politique qui a fait le rapt de la tribu, pris possession de son historicité de ses souffrances marchandisées et de son credo détourné.
A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre !
Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique sur Israël!Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable ‘’campagne culturelle’’ pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité Al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques.
Le Dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites !
Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.
Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël possédée, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Mais ça les regarde !
Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.
C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des tares rigoristes ! Le seul credo qui n’ait pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de doute voire d’animosité envers les étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah !
S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que le sionisme a fait de la pauvre Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Je les admire je les défie !Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une mondialisation,
Juste et égalitaire dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Alors qu’elle aime les autres humains ! Sans préjugés ! Sans les amoindrir ni les terrasser, ou comme esclaves les ruiner, les effacer ou les posséder !
Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité à ce bon Dieu ! Tel qu’il est traité à la sauce haïssable des traditions orthodoxes et extrémistes israélotes* !Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains ont accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. Tant mieux pour elle ! Mais elle vit avec arrogance des reliques de ses mythes fondateurs en contraignant les autres. Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maïmonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau !
Tandis qu’alors, les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Un cadeau andalou aux mauresques ! Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture!
Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités, doubles ou multiples, qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Seuls ! Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens, hélas ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d’être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques!
Alors venez, parlons de droits, d’éthique et de paix !
Oublions ensemble, les passifs des passés clos et décomposés ! La Terre ne peut rester l’otage guerrier des crédos assassins, instrumentalisés par les sphères du pouvoir, qui exploitent Le Dieu. Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser !
En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens.
Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et Juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.Très cher Maître, Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par-delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sûr, le dialogue garde à sa base les credo, mais par-delà les miracles et les croyances. Le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.
Dévoyé de son premier but, si le Sionisme, fait mal à Israël, il me fait mal aussi ! Dirait chaque homme de la terre, épris de paix.
Université des religions
L’Université des religions, c’est un outil, un moyen, un lieu universel du dialogue des civilisations. Tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale.
A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y placer logiquement toutes les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées périodiquement, comme centre d’appel à l’entente et à la paix. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer.
Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée,
Etant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences. Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.
Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même de délivrer des avis tempérés et tolérants à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres ouailles. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.
Le but premier est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit, SM le Roi. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.
Avec mes sentiments soutenus d’admiration cher Maître, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.
TIRE DES ARCHIVES 82-84 DU DR IDRISSI MY AHMEDPOST SCRIPTUM
Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine, le droit, l’économie, la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, emblème du renouveau.
POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,
UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX
OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
A PARTIR DU MAROC.« La guerre, par définition, est inhumaine. »
« La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. »Kafka
Merci de votre lecture, de votre compréhension et de votre adhésion.
ABATTOIRS ET TROUS NOIRS
Abattoirs et trous noirs. Guerres et orphelins : Humanité, j’ai perdu ton nom !
Abattoirs
Guerres et orphelins, les exilés et les meurtres collectifs des civils : Humanité, j’ai perdu ton nom ! J’ai vu comment on égorge les chèvres de la main et comment on en fait des montagnes qui hurlent. J’ai vu comment on égorge les vaches dans des abattoirs industriels, au point de vouloir ne plus boire que de l’eau…Comme vous sur le Web, j’ai vu des humains en cendres et des enfants, les jambes coupées, leurs os déchiquetés ! De notre histoire des civilisations, des religions et des belligérances, des coloniales aux plus grandes conflagrations, que retenir ? Des actualités, où l’on trouve de grands présidents et des penseurs, des philosophes, empêtrés dans les fourberies bellicistes, aux manigances odieuses. Celles-ci usent de l’intox médiatique aux universelles et financières entreprises guerrières. Toutes ces images des guerres me révulsent, au point de vous demander : que reste-t-il de notre humanité ?
Les plus puissants sont des monstres insatiables de richesses et de pouvoirs sur autrui et les leurs. Malgré la civilisation, les cultures, les techniques et leurs humanités, malgré les religions, malgré la morale et les guerres, les hommes n’ont rien appris. Courent-ils vers un désastre pour lequel les quatre cavaliers de l’Apocalypse et le Messie, ne trouveront plus rien à sauver ? En s’épuisant, esprits et corps, les terriens courent-ils vers la fin de leur petite île, avant la déflagration finale. Celle que les physiciens et les astronomes nous prédisent pour cette galaxie et ce soleil ? Faute d’aspirer à la démocratie et à l’entraide entre humains, faute de sagesse et d’en appeler à la miséricorde, le sang partout versé et nos méchancetés mondiales, en appellent à la malédiction universelle ! La planète Terre est-elle une porte ouverte sur un trou noir.Un blessé se confie à un médecin
Divorcé de ma santé, muscles et nerfs effilochés, je suis veuf de mes parents, orphelin de mon petit-fils et de mon fils, qui exilé au loin. Entre obtenir son droit et le demander par équité, voire comme un service ou un acte de pitié, ma foi et la sienne balancent ! Mêmes les larmes fuient de mes yeux asséchés. Les supérieurs n’ont pas le temps d’écouter. Par temps de conflits ou d’alertes générales, ils sont appelés à des tâches autrement plus vitales. Ils n’ont plus le cœur au social. La critique ne fait pas d’amis. Ce n’est pas en critiquant un ennemi qu’on en fait un ami. Les paroles s’en vont, les écrits restent. Entre SMS cruels et injurieux et l’usage forcené de Facebook, dix heures par jour, la pire des assuétudes paralysantes consomme la vie des usagers et troublent leur temps, leurs obligations, leur énergie et leur caractère, jusqu’à la caricature. L’homme devient prisonnier de l’écran. Pour la femme éveillée ou pas, c’est pire. Elle en oublie son travail initial de femme au foyer et son rôle de ménagère au service de ceux qu’elle élève et qu’elle doit chérir et choyer. Si les mots dérapent et enflamment le verbe, les phrases embrasent les rapports.
Analyse psychologique : Les enfants dans le clash des parents
Dans la genèse de la faillite familiale, celle du couple ou des états entre eux, on retrouve des traits caricaturaux, des semences de discorde, des explosifs majeurs. L’infantilisme des chefs et l’orgueil des époux, est en cause dans le déchaînement des disputes et le fracas des couples. La guerre qui nous entoure, les séries télévisées, les films nous influencent et nos familles en pâtissent ! Ces histoires, éveillent ou influencent ! Les spectateurs s’identifient aux personnages que les acteurs personnifient dans ces histoires ! Semant les doutes, instillant des suspicions et des supputations, livrant les couples aux rixes, les films ou les séries, mal vécues, se déteignent sur les nôtres !
Femmes-enfants gâtées et maris sensibles, parfois autoritaires, donnent le tempo des humeurs dès l’entrée en scène. Dès les premiers émois du couple, les premiers intérêts pour la chair couvrent la dialectique, sans préjuger ni parler d’attachements ou d’égards constants. Les marques de tendresse, hier exubérantes, cessent. Les amours se disloquent pour des petits riens ! La franchise est de mise, on s’en veut ouvertement ! La diplomatie, les ménagements s’atrophient, vous larguent dans la nature, dans la famille et société, les personnages des romans et des guerres !Marâtres invincibles et mégère apprivoisées
Les injures blessent, ulcèrent et persistent comme des lésions indélébiles. Arrive un moment où suppurées, elles éclatent et empestent sur tous les rapports. C’est l’incendie dans le couple. Calciné, il en oublie les bons moments, les flatteries. Les faveurs ne sont plus des souvenirs ni des repères. L’amour, tu parles ! Il tourne à son revers, la haine, après les critiques et les remontrances. Les egos, hypertrophiés et revanchards, se heurtent sans ménagements ! Flagorneries, dérision et caricatures dans la ménagerie. Le temps révèle les failles de l’amitié et les fissures de l’amour, malgré les tentatives d’éviter le naufrage! Chacun y va avec son petit caractère, (de chien), ses incompréhensions, ses incompétences, ses limites, ses mesquineries, ses rigidités caractérielles et ses incongruités.
La guerre pulvérise les familles. Les valeurs de la société s’en ressentent. L’identité du pays, les civilités, la morale et la religion encaissent les coups et c’est le pays qui paie et qui retarde. Morale, éthique, religion, en prennent un coup et s’avèrent inutiles, pour limiter les dégâts. Respects, droits, tout y passe et se fracasse. Des sabotages au sabordage final, le chaos se répand et s’impose. Le mariage est-il une bonne institution, au vu des dégâts admis, inhérents à la vie à deux, et consentis ? Les divorces pseudo libérateurs et leurs conséquences sur les enfants sont-ils des marques de liberté de démocratie et de justice ? Je crois que non.Les mioches, sont les perdants des guerres !
Que ce soit celles des couples ou des zones de guerres. Les gamins sont les perdants des guerres ! Que ce soit en Palestine ou dans les zones d’ombre de Daech. Sous les bombes au phosphore ou de celles des pays développés, riches, démocratiques et forts ! Des pays parrains ! Vengeurs tardifs ou fauteurs de guerres, bellicistes directs ou sous-couvert ! La plus haute félonie, la plus grande traîtrise des parents est lorsqu’ils délaissent, par orgueil et ignorance, ces vrais orphelins, que sont leurs enfants. Jetés à leurs familles, dans les rues, à la société ou à l’état ! Eclatée, la famille devient une pépinière d’enfants des rues. Les enfants du divorce, pire que les enfants jetés dans les poubelles, ou ceux qui délaissés dans les maternités, dès leur naissance, qui n’ont ni père de valeur, reconnu, ni mère de cœur. Cela fait de la peine de les voir, ainsi en consultation, dans les cours et lors des classes. Qu’en pensent leurs maîtresses ? Qu’en savent leurs profs quand ‘’le massacre’’ survient alors qu’ils sont relativement plus grands ! De futurs délinquants qu’aucune charité sociale cohérente ni encadrement sérieux ne viennent prendre en charge ! La preuve ? Descendez de votre limousine ou de votre 4×4 et regardez autour de vous !
Ces jeunes enfants, amoindris et malheureux, ont été plongés malgré eux dans l’eau de lessive du couple ! Parfois à cause d’eux, ou du genre d’éducation qu’ils reçoivent, négligemment ou brutalement, au sein de ces familles ! Des gamins, qui immiscés dans la guerre de leurs parents, traînent les échos des altercations qu’ils ont vécues et les retombées des critiques mortelles subies au sein de leurs ennemis de géniteurs. Mères égoïstes, indignes ou père gagas, dépassés ? Trop bons trop…brutaux ! Les causes et leurs ressorts sont multiples, comme les rares bons moments et les altercations qui fusent pour des riens ! L’enfant est une caisse de résonnance qui les vit, les relate ou les divulgue autour de lui. C’est un film, un feuilleton à épisodes qu’il raconte à la famille. Un reportage, innocent, qui dessert malgré lui les manœuvres et les traîtrises, les hontes et les haines cachées dans les disputes.Couples, états et perte de l’estime
Manipulations et intox, lavage du cerveau et bourrage de crâne, vous font verser l’enfant, d’un clan parental vers l’autre. Les belles familles et les amis s’en mêlent. Instrumentalisés, l’enfant ou les enfants vivent la diatribe et les déchirements. Tantôt, il est choyé, acheté, corrompu et perverti, tantôt il est amadoué et durement menacé. Il sert de caisse de résonnance, apeuré par ce couple d’ennemis, que sont devenus ses procréateurs. Perte de l’estime de soi. La conscience de l’échec, le dénigrement et l’autolyse s’installent. Si le mioche en a conscience et qu’il pense à son drame, s’il y réfléchit, sans avoir de repères assez matures pour se rasséréner, le clash définitif de son caractère va se solder par une piètre carrière, faite de multiples échecs. Ceux de sa personnalité, de son moi fracturé et de son caractère dissocié par un piètre conflit, plus que constant. Cachotier ou menteur, radoteur, la duplicité et l’hypocrisie seront ses premières armes et ses premiers moyens de défense. La schizophrénie et l’hypocrisie s’installent alors dans sa petite cervelle et s’y impriment pour formater son caractère brisé.
Avenirs hypothéqués et progrès largués
Dans cette analyse ce qui est valables pour la famille est valable entre états ! L’arrogance et la suffisance, le nif massif face à la patience intimidée, la richesse et la volonté de pouvoir des uns sur les autres…Des paramètres qui sont autant de flammes que de dynamites ! Le Maroc et l’Algérie ne sont pas loin, l’un et l’autre ! Pour les couples. La mièvrerie et l’orgueil, l’absence de référentiels raisonnables, réalistes et mâtures, la petitesse, les bas calculs. Les rixes détruisent la personnalité et la compréhension des enfants. Leur développement, leur appétit, leurs études et leurs classes en sont affectés ! Ils suscitent la pitié ! Et pire pour ceux qui mêlés aux disputes et qui en savent. Mais leur caractère, complexé en si bas âge, implose. Leur personnalité, leur cursus, leurs échecs dans la vie sont quasiment programmés. Un malheur, une tare est entrée dans leur destin alors qu’ils en sont innocents.
Tares au pluriel, faites de complexes, disais-je, de privations et de manques ! Ils ne seront jamais comme tout le monde. Leurs parents sont des ennemis farouches, en état de guerre existentielle constante. Car, au lieu de patience, assez pour couver les enfants, au lieu de sacrifices et de concessions, pour retrouver égards et amours éventuellement, aucune partie ne sait le faire, ni ne concède de le faire ! Qui de leurs egos de géants remportera la guerre ? C’est le primo mihi et grand ingrat qui solde le ciment ou la soudure charnelle. Le divorce arrête les premiers combats de chiens ! Un parallèle existe dans cette analyse entre famille et états. Elle est tout un symbole. Ceci n’est pas un slogan, ni une œuvre littéraire, c’est un testament, une épitaphe, comme dit l’autre, en rigolant. Le Maghreb est-il né mort ? Dynamité par leur affreux et sortant colonial de père ?Ferme ta ‘’gueule’’, mon frère !
Laisse-le s’exprimer, avant de l’interrompre sans l’écouter, de vouloir lui donner des conseils ou de le réprimander. Sans comprendre ce qu’il veut partager et sans entendre ce qu’il tient à faire ou à dire. C’est la base oubliée de l’éducation et de la pédagogie. Parallèlement, c’est la base de toute diplomatie entre états souverains, voisins et frères. Mais en fait, il y a un divorce entre la logique, la psychologie et les habitudes tordues qui nous malmènent. C’est l’arrogance, la volonté de supériorité, le désir de dominer, quitte à pleurer, à tomber en hystérie, qui nous gouvernent. Pas la raison, mais la suffisance, disais-je, la certitude de celui qui crie fort et qui ne laisse pas l’autre souffler un mot ! Les maniaques du dernier mot, de tous les mots, imbus de leurs paranoïas, détruisent les rapports humains au sein des familles.
Dans toute la société et ça va des classes aux des rues, des champs aux usines et aux partis. Toutes les couches en sont atteintes. Les dols et les insuffisances, qui en découlent, ternissent les rapports humains. Sur toutes les strates et couches sociales, en affectant le dialogue, la démocratie, les libertés, la compréhension. Je vais plus loin pour dire que le manque de respect et de dialogue, l’arrogance toujours et la suffisance, impactent l’entraide et l’amitié, allant jusqu’à influencer les rapports entre les chefs d’états, eux-mêmes, touchant les rapports entre les puissances et les autres pays.Solitude de l’âme
Je suis déçue parce que esseulée, clouée dans un exode sur place ! Exilée, en sédentaire volontaire, dans mon solitarium*! C’est un néologisme pour identifier cet état de sorditude* ! Solitude sordide ! Pétrifiée dans un corps révolté qui m’a déchirée et qui m’a fait la guerre. Maintenant, je suis une aire libérée de toutes les autres. Loin, dans mon île solitaire de toutes les contraintes et de la terre entière ! J’ai mis au féminin, car c’est de l’âme que je parle. A bas les cages et les barreaux, à bas les frontières ! Vive les ruptures ! La solitude est ma compagne préférée ! A cause d’un imbécile, un malotru, mauvais, gonflé et stupide ! A cause de cette hystérique et paranoïaque monstruosité, je suis seul ! La sadique maniaque, la nullité parfaite, la paresseuse surgonflée est jetée. Alea jacta est !
Cumul de mépris et d’offenses !
Les divorces sont des formes de liberté, à paramètres variables. Je me libère, je la libère puisqu’elle a voulu me rejeter. Chacun fera de son corps ce qu’il voudra…Mais fais gaffe, la pute ! Ne vas pas tomber enceinte avant le divorce. Il y a l’ADN et la prison, à la descente du lit. Ne va pas me cocufier et donner à mon fils un autre père, en plus véreux, avant que je ne te dise adieu ! Tu auras ton fils, ton travail, ta pension et les biens du nouveau mari que tu vas arracher à ta mère. N’est-ce pas ? Pour le plus grand bien de ton pauvre père ! Allez comprendre ! Je ne fais que divaguer, tant me perturbe le cas de cet enfant. Plusieurs fois malade, instable, excité, hyperactif et survolté ! Je parle du Maghreb comme j’aurais pu parler du sort répulsif des pays arabes ou musulmans. Survoltés, minés, instables ? Individualistes, oublieux de la nation musulmane, depuis le départ (apparent) de leurs colonisateurs !
Plus tard, après guerres
Les guerroiements entre amants, entre Mars et Venus ! En pensant aux tristes humains. Pour elle et pour lui, ces confidences sur leurs sentiments, après leurs ressentiments, sont devenus des têtes d’affiches. Le sacrifice en valait la peine. J’en sors cruellement meurtrie ! J’ai perdu patience ! Je suis une misérable, déçue, vieillie, déprimée, parce que fatiguée et malade des autres ! Avec bien de l’âge. J’ai vécu pour les autres. Plusieurs mariages…Ratés. Je déteste les hommes. Je vais me venger sur ce crétin. J’ai tout donné. J’avais le cœur trop grand. J’avais un cœur. J’ai trop donné. J’achetais les autres en me donnant, en donnant de moi-même, de mon temps, de mes moyens, de mon corps, sans calculs, sans arrêt. C’est de la bonté ou de la corruption ? Ils sont partis les autres. Déloyaux infidèles et lâches ! Je les ai soufferts et chassés. Tous des anonymes, partis, morts, sans rien me laisser ! Je ne veux pas me rappeler de leurs noms, ni qu’ils aient existé un jour. C’est pour ne pas salir mon passé ni souiller de leurs traces mon présent. Je vais me venger sur le prochain. Ou la prochaine !
Epitaphe de l’âme
Je n’ai besoin de personne ! Je suis à moi. Mais il ne reste rien de ce moi depuis des années. Tout soldé. Pas de quartier ! Pas de maison, pas de pays ni de religion. Votre civilisation, vos religions, votre histoire au pluriel, vos guerres, je les ai abhorrées, avortées, comme votre pseudo humanité de cannibales, d’assassins et de meurtriers industriels ! Je suis à moi. Je suis vidée, je ne suis rien. Rien ne m’occupe, rien ne m’intéresse. Un trou noir. Et votre religion, vos humanités, basées sur des guerres, des invasions, des meurtres et des tueries, non-stop, pour le pouvoir…C’est le crépuscule des civilisations. Le deuil des petits états. L’essentiel, est dans la guerre seulement, pour vous, les soi-disant, humains. Guerres, pour vendre et dominer, épuisement des ressources de la terre, pollutions du climat et du sens de l’amitié, du voisinage et de la famille ! Vade retro satanas !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 28 Novembre 2015
Un tweet au bon Dieu,
Des besoins de la ville au bon Dieu.Les ingrats iront en enfer.
Tornade de délires dans une vieille calebasse
Courbé, la nuque pendante et endolorie, à ne plus pouvoir supporter sa propre tête, le dos penché, les membres tremblants, le pas mal assuré, en face d’un groupe qui s’avance, le vieux parlementaire fait quelques pas dans sa ville de retraite. En sortant voir le peuple, il veut s’éviter la sédentarité et voir encore un peu en les gens pour ne pas perdre de sa proximité et de sa popularité. Perclus, comme les partis ruinés par leurs diatribes et la politique des patchs, dont il a démissionné, il lui reste une petite retraite pour s’acheter encore des médicaments. Et faire quelques pas sous le soleil auquel l’ancien homme des coulisses et des labyrinthes, s’était peu exposé. Le peuple et la lumière de Dieu, quel bonheur, pense-t-il, ému !
Qu’est-ce qui vient en face ? Sont-ce des mercenaires, se dit-il ? Des Daech d’importation, des GI qui viennent avec les Russes nous éliminer ? Il s’écarte vers le mur, par instinct et regarde vers le haut par sagesse. Un bruit de drones, version apocalyptique d’Hollywood, vous l’achève de peur, dans cette ville de cauchemar éveillé, où il vient terminer ses jours. Il en tremble à vous communiquer les secousses de son parkinson.
Non, ce sont que les monstres de la ville. Une petite descente pour la frime. Balak, ânedak, hayed mène trégue ! Dégage, le vieux ! Le monde appartient aux plus mauvais, lui lancent-ils en musique de rue ! Gonflés d’arrogance et doublés de mépris, c’est une marque d’intelligence, qui témoigne de leur adaptation au milieu. Sont-ce les fils des nantis et nos riches élus qui s’éclatent si ostensiblement ? Que non ! Qui oserait les indexer par les temps qui courent !
Ils n’ont pas besoin de faire le trottoir ni de le réparer ! Le trottoir et ses dépendances appartiennent alors, à leurs amis ? A ceux de leurs protégés qui exhibent les fonctions de leurs amis pour se permettre tout ce qui bouge !
Des népotistes ? Non, ceux-là, ils sont discrets ! La ville, la rue, sont à ceux qui roulent les mécaniques. Ceux qui vous montrent leurs muscles, leur nombre, leur inculture, leur ignorance, leur anticivisme, la carence de leur morale et les vertus de leurs armes !
Notre Parlementaire regrette que l’Education Nationale en soit venue à les rejeter dans la rue. Il constate que c’est elle qui est en défaut. Elle, et les faiseurs de cours, de programmes, de budgets et de lois, en sont les causes de leur amoralité de drogués, de leur criminalité et de leurs conduites de barbares. Il se remémore ses joutes au Parlement. Des années fort nombreuses durant, avec des sommités qui ont les belles heures de ce parlement. De profundis, Allah yarhamhoum !
Il revoit les récentes images de télé et les scènes de crimes perpétrés par les colons en Palestine. Puis celles, abominables, qu’il a vues sur le Net, là où s’inventent toutes sortes d’horreurs inhumaines ! Les guerres civiles et entre frères de même religion au Moyen-Orient le déstabilise même sur le plan de son crédo de musulman ! Nous, ça, faire ça entre nous ? Quelle humanité sordide ! Puis, il se réveille au réel. Ces ignobles énergumènes roulent les hommes et les poussent aux guerres ! Eux, ils sont en sécurité dans leurs pays, fermés, par égoïsme, certes, mais aussi, par prudence ! Ils ont de puissantes machines, terre, air, mer, espace ! Ils roulent sur de l’or. Ils nous roulent et eux, ils roulent dans de fastueuses mécaniques. Peu importe ! Les vrais champions, existent. Salut aux jeunes nôtres, à ceux qui s’illustrent de loin et hissent notre drapeau. Ils aident les leurs, discrètement ou de visu. Et c’est très bien, ainsi !Cette image lui revient et l’obsède.
Tels des rouleaux compresseurs, aux cylindres compacteurs, les bulldozers se ruent, sur les piétons, comme à la sortie des stades. Armés de cimeterres, les hooligans, vont nous laminer, ou nous écraser, comme le furent ces pauvres pèlerins de Mina, en Arabie, 2222 personnes écrasées, asphyxiées à la Mecque. Heureusement qu’il a été au pèlerinage, lui, El Haj Bassou, avec sa Hajja, avant que le nombre des pèlerins n’engendre des mesures contraignantes et des quotas de rigueur ! Et puis, c’est devenu si cher de tourner autour de la Kaaba. Ce symbole cubique est menacé et assombri par ces nombreux immeubles de luxe, hauts de 300 mètres et plus. A en perdre sa sacralité première ! Et à décourager les Musulmans ! Qu’Allah me pardonne, ces idées qui m’assiègent ! Se dit-il.
Il se réveille mal de ses divagations nostalgiques. En voulant s’écarter de la horde et de ses ruades animales, il glisse sur des feuilles mortes. Une chute violente ! Tout un tas de feuilles, sur tout le trottoir, non ramassés par les agents de la malpropreté municipale. Il a failli tomber, là, lui. La hchouma ! Sous le regard vindicatif et méchant des soudards. S’il a échappé de peu à la chute, son esprit était avec les autres feuilles.
Les papiers écrits, les copies des articles de presse, qu’il fallait ranger ou donner à ses connaissances, afin de les informer. Ou encore, les photocopier pour les distribuer aux refuzniks, pour les éveiller. Il vient d’apprendre, sous la colère de sa secrétaire, qu’ils les jettent sans respect et sans daigner les lire dans la grosse poubelle de derrière le parlement ? Oui, ils pourraient, s’ils étaient éduques téléphoner simplement pour le remercier…Et les jeter, moins ostensiblement ! Ma kayenche meâa mène !
Il revoit son père menuisier et son grand père, le Fquih des Soufis de la médina, connu dans bien des villes aussi. Il venait des fois dans ce trou, au temps des américains, il y avait des fidèles. Il les voit sont en train de mener la prière de midi. Allahou akbar, la ilaha illa Allah ! Il est en retard à cause d’une session parlementaire qui a tardé. Il doit faire ses ablutions. Son oncle l’attend. Le roi n’est pas venu pour célébrer la prière de ce vendredi, car il voyage aux Indes. Il doit aller nous chercher des épices, des films et des saris en soie, des paons et de belles plantes pour égayer nos jardins. Alors que les jeunes médecins font la grève des cours, à cause de ce qu’on leur a imposé comme services impromptus. Ils reçoivent de leur maître Ssi Rosé, la tannée de leur vie. Dans quel climat psychologique vont-ils assumer leur magistère et leur serment ? Dans quelle conditions après qu’on ait lâché la médecine à n’importe quels capitaux ?Politiquement correct
Ces délires furtifs et nombreux, mêlés de regrets et d’impuissance, lui ont fait perdre la conscience, à notre Haj Bassou. Il était ailleurs. Il a mal, il a si mal, que ça l’a maintenant réveillé.
Pourquoi s’écarter devant les truands du boulevard ? Dans son délire réflexif, il fait une autocritique. Il se dit que par éducation et par respect, il est devenu pudique et timide, voire aussi bon diplomate et psychologue que …lâche ! C’est à force de compréhensions, de gentillesses et de concessions ! Ça porte un nom qu’il ne veut pas se dire. Et qu’il faut taper sur la table, affronter virilement, oser, faire l’hystérique, y aller martialement quitte à rager et à crier, quitte à perdre son self contrôle et son salaire ! Si on se doit défendre les gens, ceux qui ont voté pour lui, gratuitement, il faut qu’il fasse non seulement l’avocat mais aussi le soldat ! Et aucunement perdre de vue les programmes et les recommandations de son Parti. Et puis, malgré les jeunes leaders d’aujourd’hui, trop nerveux, ne jamais penser à faire le saut de l’ange. Se refuser de changer d’alliances et de camp ! Refuser d’opter pour un autre courant, même si le sien accuse en ce moment des faiblesses ! Car, se dit-il, aucun de cette quarantaine de partis, qui radotent bien des choses, ne dit avec de la même vigueur que le sien de parti, cette devise qui a poussé les marocains à la Marche Verte et aux sacrifices, Allah, Al Watane , Al Malik ! Le délire continue…En état de choc, toute sa vie lui vient en tête
Les loups en ricanant fort, les hyènes, ne se sont même pas retournés pour voir le pauvre blessé qui vient de tomber devant eux, et qui criait intérieurement. Comme ils ont tancé hargneusement la Folle au chapeau colonial, habituée de ce trottoir aux faux poivriers. Jambe dessous, jambe dessus, elle roulait les papiers pour les fumer, en guise de cigare. Le tenant à l’envers, elle semblait lire un journal ou qu’elle mimait de le faire, en cachant avec son journal ses cuisses dénudées, par la misère des hommes. La sienne, d’abord.
C’est un autre usage de la presse papier que les journalistes ignorent. Il sert de vêtement. Elle ne les a même pas regardés, ces macaques, qui la moquent et la craignent à la fois. Mais, elle a vu le vieux parlementaire accroupi, choqué. Demain, se dit-il, il ira se plaindre au maire, il ira en parler aussi à madame la Wali. Entre temps, la folle au chapeau colonial, lui montre du doigt, le cabinet médical du Dr Balbi. Il ne comprend rien aux gestes, simples de la bonne folle ! Il ne connait pas de docteur Balbi. Car Balbi, le toubib italien, est mort, juste après avoir déménagé. I
Eberlué encore, il se rappelle les Daech de cette triste avenue…Il n’y pas de loi, ici ! Lui faut-il retourner habiter à la capitale? Lui aussi !
Ont-ils des sabres cachés, ces assassins ? La question ne se pose pas. C’est pour ça qu’il les a esquivés. Oublieux du vieux qui est resté couché, ils ont d’autres affaires dans leurs méninges souillées. Ils semblent poursuivre un trio de filles qu’ils draguent et harcèlent depuis un moment. De simples plaisanteries d’ados…Armés ! Si ce ne sont pas les bijoux en toc qu’elles portent, ce sont d’habitude leurs phones qui les intéressent ou leurs sexes qui les excitent et les fascinent au plus haut point ! Ou que ce sont que les sacs de ces femmes qu’ils cherchent à leur arracher qui les intéressent au plus haut point ? Achats de drogues obligent ! Je crains pour elles que les armes blanches ne sortent de leurs étuis pour les déchirer et les tuer, dès qu’elles s’opposent à leur lâcher.Déménager la ville ou l’accoler à la capitale ?
Cette ville perdra avec la Régionalisation, c’est certain ! La vie va renchérir et pousser à la misère ses retraités et anciens prolétaires ! Qui s’occupera de cette ‘’ville-quartier’’ ? Le Président de la région de la capitale, le Superwali ? Car déjà, la rue est mal éclairée, toutes les rues ? Non ! Les trottoirs sont sales, pleins de trous, de détritus et de carreaux cassés. C’est fort fréquent. C’est une rengaine qui fait office de refrain et de slogan. Chacun le récite comme un hymne pour calmer son deuil sur les choses qu’il voit et qui le dépassent. Comme vous, vous dit le Sénateur, je connais les calvaires des exilés politiques et l’émigration économique. Puis celles des expatriés des pays en guerre. J’ai connu plusieurs personnes qui ont changé de ville, ne trouvant plus ce qu’ils méritaient dans celle-ci ! Leur constat de l’absence chronique de confort dans cette cité a été déterminant. Ainsi dès que leurs affaires marchent, ils se sauvent vers les quartiers huppés ou simplement plus propres de la capitale.
Beaucoup de joies et de bonheur se lisent sur les visages des concitoyens quand la ville se maquille pour recevoir SM le Roi. Ils aimeraient bien, qu’il vienne habiter dans cette ville, pour qu’elle revive et sorte de son état de dortoir. Mais, dans son état, cette ville est à éviter. Elle ne tient à rester qu’un pont, fidèle à son nom vernaculaire, pour aller ailleurs !
Pour ma part. Je ne savais pas que j’allais recevoir ce jour une dame, qui s’était vaillamment défendue contre un dépeceur local. En se défendant, après s’être débattue et débarrassée du tueur, elle eût ‘’seulement’’ la tête fracassée sur une grosse pierre, qui encombrait le trottoir ! Les pierres malencontreuses, que les services laissent traîner, seraient-elles pire que les sabres de Daech et les lames des tcharmiles ? Merci la municipalité de vous occuper encore plus de ces zones où la malpropreté menace la vie des gens, en rendant hideuse et amochée votre ville !
Il y a trop de tables de cafés par-ci et trop d‘yeux perçants par-là ! Des scanners pendulaires, rotatifs et élévateurs, qui veulent vous faire tomber ou vous relever la jupe. Découvrir ce que n’a pas fait encore le vent ! Et puis, il n’y a plus que des blue-jeans qui emmaillotent les éléments ! Vous sentez ces jeteurs de sorts, Mesdames ! Les passants comme ceux qui se prélassent soudés à leurs cafés, et qui vous violentent par télépathie !L’INDH expliquée aux villes
SOS ! Danger ! Au point que les filles ou les femmes peuvent se sentir réellement violées dans leur intimité ! Et ça leur colle, si ce ne sont des migraines, des névralgies et des maladies psychosomatiques, dont le facteur clé est l’insécurité. Que sais-je encore, si ce n’est que les médecins en ignorent la véritable cause, qu’ils ne cherchent pas. Mais, c’est celle que j’ai citée par devant. C’est cet état d’insécurité, constant, face à autrui dans la cité lugubre, par endroit. La mal vie ? Non, vous ne rêvez pas ! C’est plus qu’un sentiment, c’est la peur physique et organique, la terreur des éléments !
D’où le véritable chantier, eternel et vivant, éducateur civique, cette bonne idée que je vous livre ! Une INDH citoyenne, urbaine, par tous et pour tout le pays. Celle qu’il est de changer les habitudes et améliorer le milieu de vie. Urbaniser, est une opération civilisationnelle qui commence par le par le b, a, ba, qu’est La Propreté. Instituez-la de façon souveraine, messieurs, Dieu vous le revaudra ! Seigneur, des semaines de propreté, organisées, guidées par les Walis de l’Intérieur, les maires et les présidents sont une bonne idée à creuser par vos conseillers. Et comme une culture, nouvelle, patriotique, un programme pour concerner les citoyens, à répéter plusieurs fois par an ces semaines, afin de curer leurs villes ! Là où ils passeront leur vie ! Les façades, les vitrines, les peintures, les trottoirs, les bouches et les regards d’égouts ! Les trous, les arbres pleureurs et pendants, avec les reliefs qui salissent les alentours. Suffisamment de poubelles et non plus, ce rien, ce petit nombre d’affreuses boîtes cassées, et leurs détritus qui débordent, toujours, toujours, toujours ! Avec des rivières purulentes, nauséeuses et malsaines ! En voulez-vous les photos ? C’est une honte, une sale guerre bactériologique, ignorée ou pas, que l’on impose sans conscience ni vergogne, aux résidents. Des lacs et des flaques qui remplissent la chaussée et qui puent de leurs effluves plus que les encres de l’enfer. L’enfer ce ne sera pas le feu, mais simplement d’atroces odeurs ! Celles qui émanent de nos saletés constitutives, finalement ! Celles et de nos ordures et déchets organiques. Notre ville, via Satan, exportera vers l’Au-delà, ces satanées pourritures, pour punir les méchants ! Pour punir d’abord les coupables de nos ignorances et de nos droits sanitaires ! N’est-ce pas ? On pourrait écrire des choses plus lyriques et des romans d’amour ou de politique, mais là, notre milieu, en premier, nous interpelle ! Et c’est une autocritique.Pour l’autocritique des Maires
Ces regards hypnotiques sont tellement lourds et épais, qu’il y a des filles qui peuvent s’y coincer, chuter ou se faire harponner et emprisonner, dans les mailles de leurs filets. Autant de pièges et d’épreuves décourageantes qui vous obligent à rester chez vous, les femmes ! Ou que ce ne soient, que des raisons civiques, justes et naturelles, pour responsabiliser les services très concernés et si mal impliqués. Insulter les sociétés concessionnaires ou les cadres élus, est si général, si vrai et si bas, qu’il ne faut pas penser le relever, ici, comme un délit, un défi ou une opinion ! C’est une nature, incivique !
Des branches d’arbres pendantes, envahissantes, colonisent en le réduisant l’espace alloué aux piétons. Cette avenue de cette ville, cette rue, cette ruelle, ont besoin de contrôleurs pour évaluer quotidiennement ce qui ne marche pas. A quoi sert la municipalité si elle ne s’occupe pas des rues ? Je ne vise aucune ville, là, c’est valable pour celles qui se reconnaîtront. C’est comme si on avait, çà et là, poussé sans plan, sans essences, végétales, sans urbanistes ni jardiniers compétents. Par endroits, les barricades des chantiers réduisent les trottoirs. Le piéton malgré lui est déjeté sur le macadam, qu’il traverse, indolemment. Et ça devient une nature, une culture générale, une fibre patriotique ! Beaucoup de gens, la tête ailleurs et les yeux rivés sur leurs phones, traversent le boulevard ou l’avenue, sans se soucier du danger…L’existence de cet autrui, qui conduit sa voiture hypnotisé par son GSM aussi ! Ils déambulent et trainent, ils marchent par groupe, sur l’asphalte, faute d’espaces sur les trottoirs.
En dix ans, le nombre de voitures de cette ville s’est surmultiplié par vingt, au moins. Ce sont toutes les villes du royaume et même celles d’Egypte, de l’Inde et de la Chine, qui nous regardent et nous considèrent, comme autant de jumelles, qu’il ne leur faut pas copier !Les sarcasmes du vieux Sénateur
Je crois que je n’ai rien de grave se dit-il. Que Dieu pardonne à ceux qui rendent les ruines, pardon, les rues sales. Il fait allusion me semble-t-il, le Sénateur blessé, à ce que j’ai écrit plus haut et de bien bas ! Enterrés qu’ils sont dans leurs bureaux et autres fonctions, cumulées, ils ne s’en occupent pas ! Je marche, les orteils insensibles, le pied pendant, craignant de chuter encore une fois !
Laissons le Sénateur aller se plaindre au bon Dieu et lui adresser un tweet ! Occupons-nous de réfléchir ensemble.
J’en oublie ce que je viens de penser. Faut-il m’arrêter à chaque pas pour écrire le terme épatant qui me tombe du ciel et fixer l’idée, qui vient me booster, sur un calepin ? Comment puis-je râler sans mots dire ? Inutile, de les noter, elles sont vite parties, ces récriminations, comme elles sont venues. Mes phrases mièvres et pleureuses, mes expressions, s’enfuient et s’oublient. Alzheimer vous salut ! Comme ces rêves épuisants, qui me réveillent en sursaut, me cassent mon sommeil, me gâchent mes fantasmes et anéantissent mes songes. Hé, Sénateur, c’est toi qui parle encore, à mes ouïes ! Tu fais dans la télépathie ? Ou quoi ?
Oui, Docteur, vous m’avez entendu. Vous avez utilisé mon crédo et ma foi. C’était des paroles pour une prière, les lyrics adressés à Dieu. Je veux le faire, tant que je suis encore vivant et que j’ai des pensées pour Lui. Mes camarades d’amphi, au parlement, sont presque tous morts. Pour moi, pour le prier et le louer par-delà la mort, je pense que mon travail est un acte de piété, j’y mets tout mon cœur. Pourquoi pas ? Ça vous fâche que je crie ou j’y crois fort ! Maintenant que j’y pense et que je peux encore le faire. N’est-ce pas Docteur, me dit-il ! Il était monté me voir, on lui a dit que je remplaçais le Dr Balbi. Et pourquoi pas quelques avances, une anticipation de louanges, d’admiration et de prières à Dieu ? Docteur ! Ceci, je le fais, afin de combler les moments d’inexistence ou d’inconscience, les moments vides de corps et de vies, les phases inconnues, d’outre-tombe et d’anéantissement à venir…Vous vous y connaissez ? Non, Sénateur, la mystique, comme la politique, ne figuraient pas dans nos programmes scientifiques ! On aurait dû vous les enseigner.
De quoi me rappellerais-je et de quoi puis-je alors témoigner ? De quoi serais-je responsable et comptable, alors ? Quoi me reprocher ou de quoi être sanctionné, le jour du Jugement Dernier ? Vais-je avoir un retour de mémoire, ce dont je me plains déjà ? Tant que j’y pense, Bon Dieu, tous ces assassins et ces criminels, les parangons de cette pseudo démocratie, ces infâmes fauteurs de guerre, pas besoin de les réveiller pour les juger. Hein, yak a Sidi ? Garde-les aux fins fonds de leurs tombes et qu’ils ne se réveillent plus jamais ! Pourquoi vous fatiguer et dépenser du feu pour rien ? Sénateur Bassou, lui dis-je, vous n’avez rien aux genoux ni aux pieds. Vous pouvez vous lever. Je vous laisse continuer vos charitables réflexions et vos questions existentielles. Je suis juste à côté pour vous laisser vous reposer. Une piqure d’anti-inflammatoire vous a été faire en plus d’un léger calmant. Alors, c’est une clinique ici. Non, juste un médecin.Le Parlementaire pose des questions à Dieu
Enfin ! Je reviens à moi de peur de ces précipices. En vie, j’ai déjà oublié bien des choses de cette même vie, les bons actes comme les plus mauvais ou les gratuits. Cet oubli, qu’on craint qui est général et touche les riches et les pauvres, les rois et les puissants qui les commandent, comme les fourmis, ces manants que nous sommes, envers eux. Les arbres et les insectes ! Tous, passent, feuille par feuille, organe par organe, molécule par molécule, ils flétrissent et se perdent à jamais ! Ces êtres extraordinaires, savent-ils qu’ils existent et que sentent-ils, quand on les coupe ? Nous, nous osons dire que nous avons une conscience et une personnalité, si mineures soient-elles. Sentent-ils leur être, tous ces végétaux dont nous nous servons sur terre pour nous construire et nous alimenter ? Et ces petits animaux, ont-ils une conscience ou l’équivalent d’un esprit qui les distingue les uns des autres ? Et pourtant ils vivent, en parties, quand nous leur empruntons leurs protides comme autant de composants, pour nous autres, robots humains ?
Revenons au végétal. Le bois brûle et va en cendres, en fumées et en chaleur ! S’ils n’y pensent pas, ils penchent aussi de la tête, ces bambous qui se prélassent dans le vaste jardin de mon riche voisin. Les fils électriques d’en face, telles des portées, offrent aux cimes de ces roseaux de jouer leurs notes musicales. Ils palpitent et leur feuillage frétille et se trémousse ! Des symphonies complexes, des bruits que je n’entends pas, une musique que je ne peux comprendre. Tout bouge sous l’effet de l’air complice et des sifflements des vents, tout vit et j’en suis inconscient ! Les feuilles fanées tombent épuisées dans l’oubli, victimes des vers, des champignons et des maladies. Ventre à terre, elles gisent immobiles, glanées par la terre qui les a nourries et élevées pour les ensevelir avant de les recycler !Voici, un Parlementaire qui réfléchit
Je vous ai entendu parler à voix forte. Vous parlez en dormant, Si Bassou ! En tout cas, merci, vous m’avez fait un cours dont je me rappellerais longtemps !
Le Sénateur continue, les yeux allumés ! La Résurrection, ce rappel, dans quelle forme et dans quel état serais-je ? En tout cas, avec cette santé résiduelle, cette mémoire capricieuse, volatile ou nulle, je me pose la question ! De quoi, ce moi ou ce que je serais, se rappellera-t-il ? Quel souvenir de moi, des choses ou de mes actes, garderais-je, demain ? Moi qui me rappelle, tellement peu, de ma propre vie actuelle!
Tu me parles de karma de métempsychose et renouvellement du corps, de son retour sur terre, encore et encore, à la vie ! Une fois épuisé, parti, dissous sous les décombres, solubilisé sous terre ! Une fois le physique, réduit à zéro, sans énergie, c’est la chimie qui s’occupera des restes, désassemblés, pour les restituer et les vitaliser ! Et là je rends hommage à ces plantes, ces feuilles, ces fleurs, ces insectes, ces bêtes et leurs chairs. Je rends grâce à ces vies que j’ai coupées ou indirectement à leur corps arraché…A tous ces professeurs et ouvriers invisibles de moi, qui m’ont instruit, fait penser, construit et composé, tel que je suis. Tous ces bouts de vies, mâchés, bus, collés et racolés, ces êtres élevés, nourris, minorés puis arrachés et qui m’ont composé et réparé, vêtu, chaussé, puis donné de l’énergie et des calories, de la vie enfin, pour voir, penser, écrire, bouger ou nager !
Eh bien, Sénateur, avec vous, j’ai oublié ce que j’avais à faire. Vous avez appris ça dans votre Parti ou au Parlement ?Confortable, ce lit médical qui fait rêver
Hier, à Fès, avant de tomber ici, je rêvassais à la sortie du mausolée de Moulay Idriss. Sa majesté le Roi, vient de le faire réparer. Je levais en sortant les yeux espérant rencontrer une étoile entre ces nuages devenus nombreux. Je vais lui demander d’être mon témoin et de répondre de confirmer ma foi, demain ! Serais-je là dans un an pour refaire les mêmes prières devant ces astres qui sont si éloignés et que de mémoire d’homme, elles ne communiquent pas ? Et jusqu’à quand lèverais-je ces yeux embués, pour dénicher à travers la brume, ces étoiles dont j’ignore le nombre et les noms ?
Elles clignotent, entre les nuages qui passent en dansant ! Les stars, et par bonheur, reparaissent, pour répondre à ma quête et apaiser ma raison. M’ont-elles entendu ? Vont-elles transmettre, ma requête, ma prière, mon mot à Allah ?
Mon lecteur ne le pense pas ! Il doit se dire, par bonté, que je délire, assurément. Un délire mystique autodidacte, qui n’a pas eu besoin de savants, d’encens ni d’oulémas, pour entrer en extase !Visions entre les anges, les seins et les nuages
Quel bonheur de flotter et de nager entre de si nombreux seins, si fluides et nourrissants, des anges aux formes volubiles, libres et changeantes, qui sans jamais s’arrêter, voyagent sur leur tapis d’air, au gré des vents.
J’attends un ange. Ce fut un oiseau qui vint. Il surgit je ne sais d’où, il frétille entre les feuilles de bambou et sautille en chantant ! Je comprends qu’il veut que je le libère de ses chaînes. Car les oiseaux ne sont pas autorisés à devenir des esclaves ni à chanter en cage. Or, c’est lui qui est venu me délivrer !
Il me dit dans un langage que j’essaie d’interpréter. Les aphtes sont les angines de l’amour. Malgré tes blessures, soldat, tu peux recevoir le respect, comme un droit et faire l’amour, comme un devoir, pour ton, honneur et ton pays. Les mors brûlent les effluves du cœur. La tendresse, l’affection est le vrai amour. L’autre est attirance, sans plus, et sentiment de possession. Le silence ne cache pas la mauvaise haleine. Ce n’est pas en baillant qu’on se réveille. Les meilleurs dons ne délivrent pas de la misère. Inutile d’ouvrir les yeux, si tu veux te cacher. Cache-toi de toi-même, si tu veux critiquer quelqu’un ! Trinque au lieu de fumer, tu mourras dans la joie.
Autant de messages allégoriques et de métaphores paradoxales qui ne s’appliquent point à moi. Cet ange travesti en oiseau ne pouvait-il pas se présenter sous une figure humaine ? Peut-être l’a-t-il déjà fait et qu’il m’ait trouvé un brin réservé ou distant parce que trop méfiant ? Pourtant, peu avisé, sans préjugés péjoratifs, je reste ouvert, un peu trop crédule. Je n’aimerais pas me présenter devant un juge rigide par trop inquisiteur et qui pousserait la correction, la sanction, jusqu’à m’humilier et m’abaisser, là haut !Le Sénateur reposé, vous remercie, Docteur !
Et, puis, ces copies d’articles parus sur les journaux, on me conseille de me plus des distribuer. L’isolement pervers sera au complet. Oui, ils les rejettent sans les lire, tes écrits lubriques, loquace Sénateur. C’est pour moi, ta marâtre bénévole, un affront. Toi qui ne voulais pas publier et qui avais fui ce sordide et fourbe, ce pervers idiot, toi qui sans amis, avais perdu tes compères parlementaires et oublié tes repères politiciens, te voilà servi. Esseulé sans âme, isolé dans une autre ville, un vieux corps, sans espoir et sans dieu ? Comment, c’est faux ! Ce corps perclus dans ses faiblesses et ses douleurs, au milieu des balivernes et des délires, noyé lâchement dans les choses puériles, s’accroche avec espoir, aux tâches virtuelles.
Ebahi par le parlementaire, je vais commencer à les aimer !Comme quoi, les feuilles mortes, qui font glisser les gens par terre, nous font rencontrer, par hasard, des Parlementaires, qui méritent leurs salaires. C’est combien, pour vous, docteur Balbi ? Je ne suis pas le Dr Balbi, monsieur Bassou ! C’est moi qui devrais vous payer.
Levez-vous, enchanté de vous avoir connu et servi. Vous pouvez revenir quand vous voulez. C’est gentil, mais si votre ville reste comme ça, aussi sale que glissante, je devrais en déménager…Je dirais ça demain à Mme la Wali…Mais elle a déménagé. Ah, dommage ! Je crois qu’avec ces pertes de conscience nouvelles, que je me dois de vous consulter à nouveau, pour un bilan plus élargi ? Non ! Ce ne sont pas des pertes de mémoire, mais des prises de conscience notoires ! Des prises de positions civiques communes… Disons ! Je vous présenterais alors à Mme Student. Ah, la préceptrice du prince David Salomon. Je la connais…Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 24 Octobre 2015
Les saigneurs des seigneurs.
Exotisme colonial et sagas médiatiques contemporaines
« Lyautey appelait cela « l’odieux muflisme du colon français ».
Cette propension à la suffisance teintée de morgue, cette jouissance à humilier l’indigène. Toutes distances gardées, c’est un peu de cette arrogance qu’ont ressenti les autorités Marocaines. » Par François Soudan, in ‘’ France – Maroc : la gifle de Neuilly’’ sur JA du 06 mars
Amertume, bavures et déception, les Dyslaurentades
C’est un autre Gilles Perrault, ( le célèbre scripteur de ‘’ Notre ami le roi’’ )’’… Voici le brillant Eric Laurent et son franc parler, qui viennent nous plonger dans un labyrinthe, de cinéma, pour faire l’affiche !
Ericades, Laurentades, vomitos à la sauce Graciette ! Jérémiades lamentables ou fourberies d’un mystique ? Il ne donnait pas l’air d’une brute, mais celle d’un diplomate Le voilà devenu un casseur impudique des icônes et des limites célestes. Le gaucho des lignes rouges locales. Le révolutionnaire international qui en appelle aux foules et invite le bon peuple intimidé aux barricades rebelles ! Pour un gars qui a un portefeuille d’adresses palatines, c’est bien gauche comme saillie !
Du coup, c’est un mythomane qui se révèle à nous et pas seulement. Il se dévoile devant ses pairs révoltés. Ebahis, mais néanmoins ses défenseurs qui iront s’impliquer par corporatisme et par intérêt envers leur alter ego ! Car ce ‘’chantier’’ qu’il est de critiquer de façon hautaine et cavalière, d’interpeler à outrance les dirigeants des petits pays, de huer leurs élus, nommés avec la bénédiction des anciens colons, ce champ, ce souk et ses dépendances, leur appartiendrait, de droit, ad vitam aeternam ! Le makhzen et ses terreurs, ne fait pas l’exception. C’est leur antre et leur scène, l’abattoir où ils vont se rassasier. Les aigles et les loups ne vont pas aux restaus. Leur conviennent les fosses communes, les fosses septiques de l’histoire et le sang des charniers. C’est dans ces grottes et ces égouts qu’ils trouvent matière à explorer et fertile imagination. Leurs serres de prédateurs, leurs crocs de zombis dilacèrent les victimes, dont ils se servent en les réveillant. En fait c’est le doigt dans l’œil…du cyclone, du cyclope, du titan et demi-dieu, qu’ils ont réveillé ! En emmenant leur barque dans le Styx et l’Achéron ignorent-ils la distance qu’il est entre les abysses et l’Olympe et cette antre d’Hercule où ils veulent farfouiller…
Errances : Brulot apocalyptique, chantage ou traquenard ?
Lui, Eric, qui voulait leur entrer dedans à ces Maures, curieusement encore vivants ! Il est entra par effraction dans les dédales des palais. Dans ces entrelacs andalous-mauresques, percent ses balivernes comiques, amusant les moucharabiehs où clignent des yeux ahuris, effarouchés ! Il spécule, présuppose et planifie des raisonnements lubriques ! Des manigances de sofas échaudés, des intrigues de harems fictifs et de sérails dévastés. Le propre du romancier est là : inventer ! Peindre des fantômes, violer leurs secrets, voire leurs silhouettes, leur donner une âme ! Refaire revivre leurs phobies et leurs traces ! A partir de peu ou de rien, écrire, dérailler s’il le faut ! Ecrire, ou chercher, c’est chercher à vendre aussi ! Il le justifie pour se disculper, quelles que soient les modalités. Il fabrique un projet de quelques pages ! Il se fabrique un mémoire. Il veut rentrer dans ses frais et prospérer. N’est-ce pas naturel et humain de vendre ce qu’on produit ? S’est-il blanchi pour autant ?
Scènes précoloniales
Hier, c’était des peintres qui allaient devenir célèbres, des photographes et des reporters, qui firent les caïds et le lit exotique et gouailleur du protectorat ! Les légendes épiques, les qu’en-dira-t-on opaques et les reliquats des bordels coloniaux ! Ce n’était pas des balivernes ! Il ne manque à notre Eric, es-Laurentades, plus que Lyautey et le grand Seigneur Thami Glaoui, l’âne de Bouhmara et l’ombre de Basri ! Quelques potins historiques qui deviendront des anecdotes et des retouches prémonitoires, son assurance hautaine d’inquisiteur bien assise, et voilà le tableau fatidique de nos méfaits assombri, le makhzen dénoncé et surfait.
Aujourd’hui on va s’amuser un petit chouya à nos historiques dépens ! Qui se rappelle la Maison Blanche et se souvient de Moulay Abdellah, ces maisons closes quasi mitoyennes du palais de Fès ? Ces Bousbères, étaient des maisons de tolérance. C’étaient des prisons pour les filles des indigènes et les femmes des guerriers et des recrues vaincus ! Elles furent contraintes d’illuminer les bordels, comme autant de lustres exotiques ! Un peu partout au Maroc d’hier, pour le repos du guerrier français ! On prendra un critérium gras pour forcer les traits, sans déformer la caricature burlesque. Juste ce qu’il faut pour croquer L’Couple des journalistes, Eric et Cathy, avec un minimum de crédibilité. Est-ce possible de médire des champions du 4ème pouvoir de par-delà les Pyrénées ? Les pires aînés des journalistes, enquêteurs, détectives et historiens, à la fois,, sans craindre la chute aux enfers et le véto des éditeurs gaulois ?
Jeux sataniques, Games of Trones
Eric est tout comme ses lyrics prédécesseurs, détracteurs, laudateurs, prédateurs masqués, tout au moins bien payés par les grands seigneurs. L’achat de leurs livres pestilentiels et de leurs silences, par trop chers ! Complices, deviennent alors les soutiens des médias français, qui semblent leur donner raison, malgré les torts !
Il est capable de dribbler Satan lui-même, et de lui prendre sa queue pour la lui vendre ! Parce que la queue pointue, mesdames, la queue mon Dieu, par moralité anatomique, la queue donc cache des parties molles ! Et même le trémolo des très molles ! Alors vite, vite, pour nous ressusciter, nous rédiger un livre prophétique, une thalassothérapie, un talisman salvateur ! Sulfureux, pathétique, il le doit, pour briller et coûter cher ! Un livre évènement, véhément par les plumes zélées et incorruptibles des anges témoins, de nos horribles dépassements ! Une bible fielleuses par la même, qui fustigera les rois. Nos rois, c’est terrible ! C’est une honte pour tous les sujets de la terre ! ! La couronne, l’arbre généalogique, la tige et le reste des poils, s’hérissent, à se gratter avec violence ! Un livre féroce sur les excès qui rapportera du prestige et du flousse. Arracher aux riches leurs dents, c’est digne des Robins des Bois ! Oui les bois, c’est un peu la jungle, même dans les pays où c’est dans les rues et les hôtels que ça ne va pas !
C’est honteux de parler vrai de cette histoire crépusculaire de la création qui est celle mythique ou mystique de la lutte du bien et du mal ! Et le bien se fait avoir des fois, comme un bleu ! Ce qui n’est très malin est l’œuvre du Malin ! Alors vite un livre sur les méfaits du pouvoir pour dénoncer et conjurer le Mal. Un livre talisman, un livre valable contre tous les démons de midi, du Midi, le Sud, les Maghrébins ! Nous ! Quoi ?
Alors les bons diables vont se mettre à deux pour chasser nos démons ! Satan, va entrer en couple, avec un succube d’écrivaine, afin d’exorciser le démon ! Paradoxale lutte interne ou le feu illumine et dévoile, enflamme et carbure ses propres incendiaires !Assez parler de ces extraterrestres, parlons des choses terre à terre, même si elles osent altérer et héler les grands ! La high, notre king, le patron ! Lamâalème, pas celui du jeune chanteur Saad Lamjared, qui vient d’être décoré pour ses ‘’millions de j’aime’’, mais du grand maître-chanteur. Le doyen le grand-duc des détectives politiques ! Oué, c’est aussi un journaliste qui a ses entrées et qui fait de très bonnes entrées, livresques ! De quoi faire une ou des pellicules. Une série noire. Et voici donc une saga digne du film ‘’Game of Thrones’’ ! Un prurit es-seigneurs ! Ou que magnanime, enfin par angélisme, l’Eric cédera ce qui n’est pas encore écrit, par le destin, pour éviter la chute de l’empire et la fin de la dynastie.
La faim des héros
Un pactole comme pécule ! La fin du héros de la fiente qui suinte et qui spécule. Ce sont des livres qui se vendent ! Le coup de grâce à l’impudent, et pour cet effort de complaisance et de silence. Le livre diffamatoire et éphémère et châtré, qui rapporte à l’impétrant le titre fameux du premier maître-chanteur es-roi ! Eric, fait du fric face aux barbares ! Attila s’est attelé sur Mohammed ! Il veut l’étioler ou le perdre, afin de rétablir la démocratie et les droits de l’homme ! Fichtre, la fin du sacré et du divin chez les indigènes ! Les grands chevaliers sont parmi nous !
Alors à l’annonce, à la vue d’une valise pleine, il s’auto-avalise ! Il se permet de faire le salaud, le sagouin ! Et se congratule, presque ! Un petit chantage angélique, pour punir le tyran ! Ce n’est pas merveilleux, ça ? C’est quasiment une prouesse madame ! Élégamment acceptée, la morale est en berne pour un bref instant ! Ils sortent avec les cadeaux consistants. Les poches pleines de millions.Aux larmes, Citoyens !
Et puis, c’est une conduire excusable pour les preux chevaliers et cavaliers de la plume ! Il y a sa femme, la pauvre ! Dès lors le sésame, par pitié pour elle, ira, perhaps, amadouer les juges du même clan ! Et les critiques sarcastiques du geste vont tarir et l’épauler, face à Satan ! Il plaidera l’indulgence ! Le choc du ‘’gentleman’’ fait écrivain a un prix, un coût, voyons ! Ce sont des honoraires, une compensation pour le travail de recherche ! Ce n’est pas un chantage, OK ! C’est un chant, du cygne ! Ils seront attendris et compréhensifs, les juges et les journalistes, pour ne pas dire, gratuitement complaisants. Les procurators*, ces auteurs incendiaires et marocophages* de choix, verront les jurés attendris, en larmes de crocodiles !
Entre médias laïques, c’est d’une éthique que l’on conçoit, et qui se pardonne et qui ‘’se’’ comprend ! Puis, il faut constater que la guerre initiatique, la croisade atavique des entités supérieures, celles des surhommes, porte un nom laïque moderne! C’est de l’exotisme ! Referez–vous à que j’ai tapé en début. L’esprit gaulois, avec comme arsenal pour la marseillaise des médias, la moquerie, le canular, le canard, la franchise aussi, s’en donne à cœur joie ! Bref, la liberté d’opinion, toutes les libertés contre le servage !
Se moquer et amuser, honnir pour s’enrichir
Et puis, c’est cultivé, humanitaire et amusant ! Ça rempli la sphère, les assiettes et les verres, et ça régénère les méninges et vivifie les passions ! Imaginez les fêtes, les faunes, les druides les sirènes ! Les dryades et les satires ! Les conquêtes militaires, les guerres dont, plus vieux, on se rappellera dans la métropole des lumières, Astérix et Napoléon en seront contents ! Et vive Rabelais ! Il était médecin, salut confrère médiéval ! Ou renaissant ?
Le verbe en guise de sang et de châtiments. Dès lors, ces bons descendants de nos aimables colons, ont encore bien des choses, à nous enseigner. Il y a un gars sur un forum qui m’a injurié pour avoir parlé de colonie au lieu d’écrire protectorat sur le Maroc, comme il sied aux névralgiques des colonisations !La plume acerbe nous inculque, nous égratigne et nous blesse, pour nous apprendre nos propres droits ! Ils sont venus du Nord, tels des Vikings sur leurs drakkars, en moins blonds, mais plus latins. Pour cela, vive César ! Lui qui a laissé en Gaule, les traces de sa langue et la plume de ses virils soldats ! Indirectement, gratuitement, nous sommes réveillés, par ces prophètes agnostiques! Une attention machinale, magnétique, génétique, disciplinaire, une passion française veut nous libérer de notre Moyen-Age, à nous, et par la même, de nos cultures religieuses fébriles !
Sadiques caricatures,
Or, ces critiques journalistiques, ces directives masquées, se produisent comme une sérénade. Des coups sur la femelle pour accepter la croupe et la cravache. La loi du seigneur, qui joue au mâle et qui crie pour vous châtier, en femelle asservi, pour nos retards et nos fixismes archaïques. Et qui de plus en plus, force sur les viscères, pour prendre son plaisir, indélicat et dévastateur.
Celui de lui vendre gratis ce qu’on a de meilleur ! Immolation, l’aïd, sur le lit, sur l’autel du, des prédateurs. Et voilà que ces hérauts des rapaces, ces lettrés, qui tiennent à leur credo pervers, celui de vous en vouloir ! Ces inquisiteurs jettent sur vous leurs dévolus, à vous la partenaire de leur luxure ! Vous qui leur êtes si dévoué, vous qui êtes leur possession favorite, vous avez l’habitude de leur céder. Amoures haineuses et mépris, délit d’orgueil et extase dans leurs suffisances. Celles dont on a parlé plus haut ! Celle des surhommes sur leurs péripatéticiennes conspuées ! Les leurs de favorites répulsives ! Les respectueuses irrespectées, mais auxquelles, ils ne cesseront jamais de s’intéresser.
Sournoisement, avec une fourberie digne des tribus antiques, c’est le harcèlement culinaire, à griller la peau et les cuisses de la poule, aux œufs d’or ! Un credo, le leur, qui enchaîne par la foi, le maître auto-déclaré à sa disciple-esclave ! Rien de moins, l’esclavage de la possession Afrique, n’est pas soldé ! Il est dans les chromosomes des survivants et les gènes des nations asservies !Démonologie ethnique
Le démon xénophobe lui infligera à jamais, sa sentence raciale. Le châtiment qui convient aux races attardées, barbares, nègres et mulâtres, infâmes ! La victime expiatoire, le bouc émissaire de La Civilisation, demeurera à jamais, faible, indolent, dolosif et infantile. Un prosélytisme qu’expie son élève-proie subjuguée devant le maître-truand. Le césar, la clef de son destin ! Le disciple obligé, n’évoluera pas comme il peut, mais, il lui restera si attachant, si loyal, si confiant, si puéril !
Ce machisme subjuguant, que l’on fait perdurer, comme une religion didactique, est utilisé à des fins politiques, certaines ! Ou qu’il est savamment instrumentalisé par celles-ci, pour rendre les tractations aisées, aux fins de très grosses affaires. Par complaisance ? Non par obligation. Le chantage est deux doigts. Point ! Sus au tyran, devient, suce le tyran! D’autant qu’il ne s’agit que d’un étranger, un autocrate, un arabe, un berbère, un islamique. Et que, en bons républicains bien hexagonaux que l’on est, là-haut, on les déteste franchement ! Ce n’est pas de la haine, mais un moindre mal, on n’aime pas ce genre de régimes, de parrains ou de papes, depuis la Saint Barthélémy et la laïque Révolution !
Eric et ses éricales, c’est un travail de messie humanitaire, celui des maîtres à penser, des plus arrogantes écoles. Hélas ou enfin, il a montré ses faiblesses, naturellement humaines !Je copie quelques Googlades*.
C’est «une affaire navrante» qui risque de «déconsidérer» tout travail objectif sur le Maroc, selon l’écrivain Gilles Perrault. Affaire Laurent-Graciet : Le Maroc entre méprise et mépris. Le chantage du duo Laurent-Graciet n’a pas déstabilisé le pays !
Jeu de langue entre La Fontaine et Molière
Tel est pris qui croyait prendre. Ou qui croyait comprendre et voulait encore plus prendre ! En voulant nous faire changer notre régime, Eric Laurent s’est révélé bien moins moral et plus matérialiste encore.
Un malfrat corrompu corruptible et piégeable à merci, s’est révélé au jour. Le piètre maître chanteur s’est finalement grillé ! Point barre ! Un beau, un joli coup de l’avocat ! Et qui plus est une belle fable, bien vraie, encore. Merci à Jean De la Fontaine qui critiquait l’humanité et les gens puissants, autrement que ces sbires. Des fables pour les corriger en nous amusant. Des contes pour réveiller fossiles somnolents ! Attention, Eric ! Dans vos prochaines Laurentades, évitez d’interpeller leurs rois et de vouloir châtier les Maures. Castigat ridendo mores, sans jeux de maux, laissez cette rigolade, à Molière. Sa langue est moins fourchue !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 11-17 Octobre 2015
CONSEILS DES ARBRES AUX NOUVEAUX ELUS
PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS ACCABLANTESAUX CADRES, CES PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES
Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y va pour la lecture…
Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.
ARBRES ET TROTTOIRS
Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraîchissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bûcher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïnalaka ma laneyakounaqateînedaka mine qable?’’ Réduits, exiguës, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.HOMO SAPIENS
L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par-delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accapareurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.
THÉÂTRE PROLIFIQUE
Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.
DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL
Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forêts et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.
LA VIE LEUR VIENT DU CIEL
Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brûlant arbres, charbon et bois.
A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !
LES ARBRES, NOS CONCITOYENS
Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles d’araucaraias, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et leurs ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur courtes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES
On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.
VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI
Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physico-chimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.
Dr Idrissi My Ahmed,
ARCHI KEN 01-01-15L’appel de Tanger.
François Hollande, le Maghreb et le dilemme sahraouiKénitra, le Jeudi 17 Septembre 2015
Le principal ne réside pas dans l’économie et les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !
Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale et un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.
Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation.
Thèse et assertions
Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France. Et ce à l’occasion des visites de travail du président François Hollande.
La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Avec la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, peu commune ! Une sorte d’intéressement négativiste, une ingérence abonnée à outrance, de parasitisme militant, voire un sabotage tous azimuts.
Or, le souci de développement et celui de l’indépendant sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, la faim, la maladie, le chômage, l’injustice, la pauvreté, les guerres larvées, le fanatisme, le terrorisme, l’émigration clandestine aussi, dont le Maghreb sert de réservoir, de pépinière et de freins par la même !
Monsieur Hollande,
Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. On parle déjà du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !
D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.
Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui depuis 40 ans asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie, est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers.
Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, initiateurs des frontières entre pays africains ! Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement causé !
Monsieur le Président
Je parle de ceux de nos voisins qui sont contre les façons de faire de Feu Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et étrange politique offensive. On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous. Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.
La France socialiste doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale. User et déposer et soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.
Avatars de l’histoire des peuples
Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien «empire» et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.
A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou «civilisés». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix, là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, sur tous les plans!
De la franchise française
De quelle planète suis-je, à délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes que nous ignorons
Je reviens au Président François Hollande. Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, ce courage ! Le peut-elle assumer, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département?Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus.
Des vertus socialistes
Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copier-coller des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.
Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’. Puissance mondiale largement coloniale, partout dans le monde, la France, les français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs. Certains en sont si sûrs qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer. De caricaturer pour moquer et interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes !
L’hallali des droits de l’homme
Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé de journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs une nouvelle religion, qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque !
Droits de l’homme et principes d’ingérence
L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs ! Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit !
Vous pensez à des écrivains laudateurs un jour, manipulateurs, un autre ?
Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !
La France témoin historique
Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !
Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France se doit d’être franche, quoique ça ne lui en coûte de l’être !
Y faillir pour la France, monsieur Hollande, est antithétique, contradictoire de la grande histoire de la France, votre patrie qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur !
Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.
Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, l’Algérie, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.
Morcellement et sécession
Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, le démembrer son territoire ou le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique.
Elle se cache derrière un hypocrite paravent, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler d’autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées prussiennes, dignes de la théorie de la «race pure» et des «identités supérieures», pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission? Ils sont formatés !
L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.
Appel à un témoin sincère
L’appel de Tanger. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de Monsieur François Hollande est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il en est le témoin. Il est honorable pour lui de s’illustrer encore plus en profitant de son mandat présidentiel afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique conforme avec notre cause et notre offre est crédible, sage et des plus logiques.
Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.
Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie.
Voilà pour M. le Président Hollande une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et envahir les sols qui ne veulent point d’eux.
Pire, monsieur le Président, regardez le spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés.
Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.
Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du «continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur et grand ami, monsieur François Hollande.
Par le Dr Idrissi Moulay Ahmed *
* Président de l’Association des amis des myasthéniques du Marochttp://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/55571.shtml
L’APPEL DE TANGER.
FRANÇOIS HOLLANDE, LE MAGHREB ET LE DILEMME SAHRAOUIODE A AYLANE EL KURDI
« Impitoyables vandales » « Scènes barbares » et « Le derme des cistudes :« IMPITOYABLES VANDALES »
Si elle peut être chants ou slogans, rarement une arme,
La poésie est image et sens, spleen et vague à l’âme.
Elle jouit des mots, des jeux de verbes, au rythme
Des amoures bacchanales et des sons lubriques.Equations sataniques, d’impitoyables vandales,
Les mathématiques pures, chiffres sanglants de logique,
Avec un H quand même, au titre de ce texte,
Sont les garantes ardues des sciences obscures.Physique, chimie et autres sciences dures,
Ondes et lumières, des astres à l’architecture,
Mal employées ou de sinistres factures,
Armes et finances, le pouvoir en mains,
Ne sont que tyrannies, que désastres et crimes !Leurs forfaits cyniques nous les font si haïr.
Tels ces chaînes, ces carcans, ces fouets !
Dynamites et bombes, l’homme est sous le feu
Des scélérats sataniques, abhorrés et abject!Faut-il les renier ou les maudire pour ces crimes ?
Ces guerres, partout incessantes et allumées,
Exils par millions de déportés, enfants noyés…
Scènes immondes, ô sinistres mathématiques !*0*
« SCENES BARBARES »
Occire la Syrie, après l’Irak, son pétrole, la Libye…
O Sunnites, ô Chiites, vos guerres si viles, importées…
Par la main des Daech, la Mésopotamie déchirée,
Ces ruines de Palmyre, son temple, qu’on pilonne
Ces méchouis humains grillés au kanoune.ô Lawrence d’Arabie, ce Yémen des Sabath,
La geisha de Salomon, de David le digne fils,
Qui parlait aux bêtes, ses démons de service,
Conquit la sublime Queen de Saba, la Belle-Kiss…Ah, tes jambes de djinne, tes pagnes de métisse,
Tes Proverbes, tes Psaumes, tes Bibles oubliées ?
Où sont tes ors, tes charmes et tes épices ?
Reine de Saba, Belqis, qu’as-tu fait de tes fils ?Et, voici qu’au Yémen se déchirent les Houtys !
Romps avec la mort, vole à leur secours, agis !
Renaît avec les Quatre Cavaliers et ressuscite
Avant que l’Apocalypse ne fasse de l’univers
Et des cieux, un trou noir sans galaxies !*0*
« LE DERME DES CISTUDES :
A Aylan El Kurdiô Ali, ô Hassan, ô Houssaïne, ô Aylan de Kurdie,
Flottant sur les vagues, l’ange s’est échu en Turquie.
La mer a refusé d’ingérer l’enfant des bateaux perdus.
Ses requins, repus, l’ont poussé sur le rivage.
Il dort, couché sur le sable, les cheveux mouillés.Tel le Palestinien que Sion avait canardé,
Cette centaine de touristes, en Tunisie tués,
Ces milliers de milliers, vers l’exode poussés,
Qui enfouis, sous les décombres de leurs écoles
Qui en prière, en leurs mosquées de quartier.O science obscure, qui rend les puissants impunis,
Et soustrait les tyrans barbares et les terroristes,
Des sentiments logiques et de toute humanité,
Reviendront-ils vers leurs terres embourbées ?Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 4 Septembre 2015EN REPONSE A » LE BINOME PHILOSOPHIQUE : LA POESIE ET LES MATEMATIQUES »
http://www.alterinfo.net/LE-BINOME-PHILOSOPHIQUE-LA-POESIE-ET-LES-MATEMATIQUES_a116989.htmlConjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les rois
Mais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux une grande tasse, un bol entier .Et, Cole, Colette, tu m’as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais j’ai honte des jeux de mots.
Attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !
Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un homme du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous…
Un lion qui rugit ou un âne qui braie…
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où papa jouait.Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman, de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites le lendemain une copie !La trace du concepteur fortuné ou fortuit.
Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému, confondu de les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est la rencontre du hasard et du destin .Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruines pour ce symbole et cet acte, !Traditions, us surannées , déperditions,
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin en foyers
Sans folklore des alliances de traditions,.ô ma Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne , de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, ô statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un précieux manuscritLes yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repaît.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs, sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou père.Zélote, zombie, apostat , apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs plongent , vermoulus
Les lecteurs haïs pour les duper et les amuserLa racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.L’arnaque et le chantage appellent le piège
Et sucitent la revanche , la justice et l’émoi .
Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités ?Ceux de l’humanité, de détresses, assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier en face .
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persiflent en échos mes perfides fureurs,Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.
Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Réel mais si compliqué qu’il est.Moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines illimitées.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre , kif des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçu.C’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !De mes droits
Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015LETTRE A MOISE !
JOURNALISME VÉREUX: LA LEÇON DES GENS DU MONDE HEXAGONALEn partage, Salut et bénédictions à Moïse !
Je réponds à votre post du dessus où vous me dites :
» Non, désolé, Dr, seul le peuple marocain peut se sortir de ce système antique. Révolution, comme jadis en France ! ‘’ ‘http://lnt.ma/blog/fahd-yata/
Vous disiez , là aussi, Moïse :
» Quand apprendrez-vous enfin à critiquer et à protester contre le régime moyenâgeux qui oppresse et ruine le Maroc ? »On s’est plaint à qui ? Dites-le moi, franchement, Moïse ou Moshé, à l’hexagonale, sans tergiverser ni louvoyer ?
Et qui sont ces prophètes, ces leaders et ces maîtres hermétiques, qui selon vous, vont nous pousser à l’Exode libératrice sinon à la sombre et cruelle Révolution? Moïse au nom prophétique, sans polémiquer, n’avons-nous pas d’autres moyens et voies de changement, depuis les retours de Si Yousfi et Serfati et ces autres organismes et marques d’évolution du pouvoir ?
Parlons des médias et des journalistes hexagonaux et autres ! Sont-ils, aussi honnêtes que diserts, désintéressés, capables, compétents et loyaux, à vouloir nous faire du bien ? En fait, à nous déstabiliser, misérables que nous sommes, à végéter sans pétrole, ni techniques à vendre ni argent ? Vous le pensez ainsi, Moïse, n’est-ce pas ? Dites-le sans fourberies, vous ne seriez pas heureux de nous voir garder entiers nos malheurs quotidiens ? Pauvre de nous, nous ignorons, comme des ingrats, nos discrets bienfaiteurs et nos donneurs de leçons du Nord. Pervers et malicieux ! Fainéants dormeurs sur nos pelles dans les tranchées de l’histoire et notre île ensablée, au milieu des tempêtes du globe. C’est ainsi qu’on nous caricaturait du temps du protectorat. Dormeurs sur nos lauriers et nos branches d’oliviers…ou aux parlements vous croquez le topo Moïse, comment déjà ? Ça doit être un pseudo, faussement sémitique, pour tromper le forum et faire diversion !
Oublieux des champs de guerre, nous restons vigilants et nous nous y dépensons ! Oublieux volontaires des chants de guerres, nous voulons la paix, par conviction et par économie ! Tiens, vous me comprenez-là ! Nous avons fait notre choix. Il en rapport avec une longue histoire, atavisme ou impavide génome, celui d’une vieille nation. Un pays du juste milieu, qui n’aime pas les extrêmes ni leurs cruels ou stupides, voire fanatiques dépassements ! On ne sait plus qui pousse qui et pourquoi en arriver aux limites cruelles et aux sales guerres du pouvoir. Seulement, curieusement, là au milieu de ces champs pétrolifères et en face de la Palestine. Un pays complexe, que le nôtre, Moïse, vous le savez et vous voulez le sauver. N’est-ce pas ?
Qui que vous soyez, merci de votre persévérance et de vos persuasions ! Car vous y répondez là, à toutes les interventions. Un pays donc, hélas de massives différences, mais d’union, qui a connu depuis des millénaires ce qu’est un melting-pot et biens des civilisations ! Une nation qui a ses folklores, ses us, vous en êtes témoin, un Etat qui a du chien, des chefs respectés, souvent craints, comme la bonne Justice, et que sont les Rois. Même si on les dépose, on les ramène, avec le prestige qui leur revient. Mohammed V, le salvateur des juifs, l’unioniste des arabes et des musulmans… ? Et nous autres, qui par culture, identitaire, restons leurs amis, réservés.
Oui, car nous ne sommes point d’accord sur les crimes opérés et les errements esclavagistes et coloniaux, les murs, l’apartheid et les bannissements…en prison ! Des exactions nazies et cruelles, subies par les nôtres, en leur nom. Des excusions et des hérésies commises, au nom du sélectif, du sublime et vieux peuple et son hermétique et clanique religion! Ce n’est pas à moi ni à un autre, de corriger l’histoire des souffrances, de reconnaître les droits, ni de méconnaître les compétences ou des crimes des peuples d’Orient ! Je ne suis qu’une simple personne, sans poids ni écoute partisane ou politique. Et moins encore, un donneur de leçons. Surtout en matière de politique, de sécurité, de guerre ou de religion.
Mais nous partageons la Bible en l’essentiel, l’unicité du Créateur. Si vous êtes hébraïque, j’omets volontairement et par respect, d’écrire Son Nom!
Notre nation, notre peuple, ne veut pas ventiler, les siens, quelles que soient leurs attaches et leurs convictions, quels que soient leurs styles et leurs genres, il les reçoit avec tous les honneurs et l’hospitalité en sus ! Et cette particularité, devenue un legs diplomatique, est enseignée, culturellement, sous la conduite de ses Rois (honnis par certains étrangers) et sous la houlette de sa civilisation ou de sa principale religion. L’Islam du juste milieu, que la Paix soit ! Cet Islam, qui a remplacé comme victime expiatoire, les Noirs, les Jaunes et les Juifs ! Passons…
Oublieux des haines et des colères des arrogances et des mépris, de l’hallali et du tocsin, de la poudre et des poisons, jetés sur nos têtes rifaines, par les avions…oublieux des chants des sirènes et nos simples petits champs ! Question de guerres, le Maroc a déjà trop donné, des comptoirs aux colonies et lors des guerres européennes, mondialisées, qui auront tué des millions de Juifs et d’Africains, au nom de la Liberté. Des libertés de leurs maîtres blancs, éternellement en expansion dominatrices et en conflits d’intérêts !Machiavélisme ?
Noé, Moïse, David, je confonds nos célèbres cousins !
Tous des prix Nobel de la Bible et des palmes académiques !Oui Moïse, peuple, partis, makhzen, monarchie, nous devons évoluer et nous améliorer nos gestions, pour faire cesser les injonctions des vôtres ! En restant, fidèles, fixés et adaptés à l’essentiel de nos fonctions. Mais, il est temps que les parangons, les moniteurs qui ne manquent point d’erreurs de jugement, ni de critiques déplacées et outrées à nos dépens, comprennent et qu’ils nous lâchent ! Ils nous barbent et montrent leur stupide et exécrable inculture quand ils ignorent, volontairement ou pas nos progrès réels et certains ou nos limites ! Il est bon qu’ils pensent à nous, sur les autres plans ! Ces insidieuses semonces et ces appels perpétuels à la révolution, profiteront à qui donc ? A des ‘’agitateurs humanitaires’’ ?
Qu’ils regardent à côté et qu’ils analysent ce qu’ils ont fait opérer ailleurs ! Les états bouillonnent et les crimes humanitaires, ces guerres exportées et induites, desservent l’humanité. On ne fait rien pour rien. Ce n’est pas à des loups qu’on apprend à hurler et les hiboux, ont massive presse chez la Fontaine ! Ils crient pour une ferme ou ergotent pour une vente de livres, de bateau ou de poissons !
Il y a des intérêts cachés derrière toute velléité de guerre. Pour les âmes élevées, ce ne sont que des affaires ! Des bonnes, car, ils ne voient pas les tourments, mais les revanches. Ils négligent les morts, les souffrances et les blessures, qu’il est bon pour eux de comptabiliser des milliers ! Ça devrait servir de slogans de vente, de motifs de satisfaction et de boniments dans les prospectus et les livrets de vente des armes qu’ils façonnent! Ces ‘’anges’’ ignorent les catastrophes humanitaire et les infrastructures, pulvérisées, que laissent dans les cités leurs bombes et leurs engins…Ce ne sont qu’autres champs d’investissement, de crédits et de reconstruction, pour les leurs, qu’ils pensent. On leur vendra ici et là, entre fidèles clients et bons ennemis. Les armes, les médicaments et le ciment…
A l’origine, le mot révolution, veut dire changement, étape ou période, révolue ou à dépasser ! Sauf que cet appel de changement, que vous prônez, est un appel, non point aux valeurs, des sermons pour le changement éthiques ou la révision des lois, mais une incitation au meurtre des foules inermes et à la destruction ! La révolution est une guerre civile. Un suicide collectif ou clanique dont personne ne connaît les limites ni les dégâts collatéraux ou les débordements. Et ça fleurit dans la région. Là, comme par hasard, où il y a des relents de frontières, des lancinements de fractures entres gens et régions et des reliefs, des restes indigestes de colons !
Alors halte aux gestes bellicistes incessants, sous-couvert de conseils citoyens ou de morale civique ! Basta aux dispendieux dégâts ! Ou barka ! Comme on le dit chez vous, n’est-ce pas ? Si vous êtes un agent actif, couvrant ‘’l’affaire’’ de la région !
Halte à ces guerres insensées, faute de discussions d’écoute et de franche évolution. Halte à ces affrontements, faute de concessions. Halte à révolutions perverses, semées par des criminels et des ingrats. En Orient et en Afrique ! N’ayant qu’une vie, chaque personne est en droit de détester la guerre. Chez soi ou ailleurs. Et là, sur le forum, on s’entend dicter d’ailleurs de faire la guerre aux siens ! Parce que ces journalistes ont écrit des brulots mortels et qu’ils menacent de faire de plus pervers et plus outrageant !
Dites-le autour de vous, Moïse, je vous vois parler, écrire avec opportunité et logique, doué d’une relative politesse et d’une maîtrise des mots et de soi, mais particulièrement tenace dans cet engagement ! Dites-le aux vôtres, Moïse ! Quels que soient votre nom, votre salaire ou vos instructions. Dites-leur que les marocains veulent la paix, avec soi et tiennent à la consolider partout dans la région. Et que les voix du dialogue, des mécontents ou de l’l’opposition, se multiplient et ne manquent pas !
Il est temps pour nous de nous développer, à l’instar des Juifs, des Occidentaux et des Asiatiques, malgré les contraintes qui attristent nos fantomatiques. Et ce face aux scrutateurs et aux vigiles, mercenaires, bénévoles, de l’humanitaire.
Dormeurs de la caverne, où étiez-vous du temps de Tazmamarte et des socialistes qui sombraient dans les geôles et les bastions ?Muizo, pour qui sont ces messies qui sifflent sur nos têtes ? Je plagie pour poser la question et plaisanter à la fois ! Qui sont ces messies, néo libérateurs, auxquels nous faisons si pitié, au point qu’ils nous veulent nous inoculer une Révolution ? Une guerre ‘’civile’’ est meilleure pour eux, car elle nous grillons et cuisons dans notre propre bains d’huile. Veulent-ils nous libérer, gratuitement, ou ont-ils des idées derrière la tête ? Vues leurs insistances, leurs implications dans nos affaires, qui ne sont que manipulations.Et, pour nous, malgré notre relative indépendance, acquise à grandes concessions déjà, nous restons ouvert et coopérants ! Oui, à l’endroit de nos indécrottables, pervers et pernicieux colons historiques, devenus par la grâce de l’intelligence et de la mondialisation, nos partenaires puissants. Mais, parfois la langue leur fourche et ils deviennent indélicats.
Moïse, j’ai toujours aimé revoir ce film, dont je connaissais, déjà enfant, la filmique version. Moïse sauvé des eaux ! Moïse, sont-ils si purs, nos inducteurs, nos instructeurs, quand ils s’immiscent dans nos questions et nos affaires ? Qu’elles soient sombres ou claire ? Citez-moi un pays où tout baigne et où tout a été de toujours été limpide et net ?
Moïse donc, fort de son soutien au palais du roi, Ramsès et de sa sœur pharaonne, (dont j’ai oublié le nom), s’était occupé alors des Juifs, de leur libération, quand il reconnut sa filiation.A quoi doit on la reviviscence de celle belle épopée, libératrice des Juifs et assassine des Pharaons ? Ont-ils, nos contemporains bibliques, Moïse, une baguette divine pour nous diriger, hors de notre Egypte de prison ?
Là où esclaves, sémitiques-impurs, fruits bariolés de multiples orgies et diverses origines, nous végétons, sans droits ni considérations des ‘’puristes’’ de tous les bords,dont vous êtes l’échantillon ou le générique ! Avons-nous besoin d’alerter tous les humanitaires du globe ? Leurs échos tapageurs et leurs alter egos des médias ? A les faire venir, nous encadrer et se produire, ou se parachuter en notre Libye du couchant?
Comme les Quatre Cavaliers, veulent-ils nous sauver de cet Apocalypse ? Hâter la fin du monde, juste pour nous secourir de ces bavures dépensières ? Révisables et prévisibles, parce que, pour évoluer malgré les temps durs, ça peut se réaliser et ça se doit !
Les Mercenaires inconnus, vont venir nous sauver, de nous-mêmes, par nous-mêmes ! Là, dans cette île saharienne du Maroc ! Là, où la paix règne en maîtresse ! Touchons du bois. Enlève ta kippa et montre ta tête, pour qu’on la touche afin de te croire ! Là aussi au Maroc, où se joue, avec une vigilance quotidienne, la sécurité de l’Europe. Ce bastion fermé, comme la sécurité de cette vulnérable et volcanique région ! Là, vous insistez, vous nous en voulez et vous requérez pour nous, une révolution ? Ah ! Malgré notre opposition à l’idée et aux projets anciens. Là, au milieu des ténesmes et des exactions daéchiques, vous le faites, gentiment, froidement, pacifiquement, gratuitement ! En vous permettant de vous investir dans notre destin? Non sans blagues ! Restez cool !
Alors, alarmez, les humanitaires et les scientistes, les magiciens de parmi les spectres, dites-leur de nous venir en aide ! Nous voulons la paix ici et à jamais ! Nous refusons de retraverser les rapides du Nil, Moïse ! Non aux fantastiques rêves ou à la fantasque et première injonction, venue de nulle part.
Dès lors, Moïse, toi qui est si près de Yahvé, comme Abram ou Ahmad, toi avec Issa, le toujours vivant, avons-nous besoin d’un nouveau messie ? Aussi sacré soit-il pour nous faire la dictée et nous faire honnir la paix ? La quiétude au sein d’une monarchie exécutive, en instance de devenir parlementaire ! Hermétique messager, Moïse masqué, tenace, s’agite et répond à tous les appels, dans cette foire et tribune, avec tant de persévérance, qu’on dirait qu’il veut fondre le Veau d’Or…Et à nous en donner à faire des pièces !Doué d’une belle langue, celle qu’Aaron, Haroune, prêtait à son frère Moïse son verbe ! Moïse qui devait bien penser, bégayait en public, il était mauvais tribun et ce n’est pas vôtre cas, car vous tenez tête ! Haroune, le frère de l’agitateur prophétique, avait une mission d’accompagnement de son frangin. Notre Moïse du forum, est un agitateur discret, et il ne se cache pas ! Quelles libertés que nous offre, ici la presse, malgré les dires !
Après bien des siècles, avons-nous besoin des conseils du Moïse du forum, ou de ses Tables de la Loi ? Pour diviniser, divaguer, sur la question des dessous-de-table des journalistes, ces lèse-majestés. Ou pour deviser sur l’achat de leurs silences, comme tactique policière…Et puis d’ignorer leurs déclarations, de pigistes piégés et indélicats ! Qui est derrière-eux, qui a été derrière eux, qui sont leurs clients et vrais commanditaires ? Ils ont bien un agenda, un dogme, un credo, une finalité enfin ! Roulent-ils pour les principes, y croient-ils vraiment ? Ou qu’ils roulent seulement, pour de l’argent, comme beaucoup naturellement. Mais, il y a la manière et la manière, et l’éthique est en dedans.
Qui nous en veut à ce point, pour en être si malade, pour nous pousser, non pas vers la paix, mais sur le suicide du pays, par la révolution ?Telle est la question cruciale ? Un tas d’ennemis qui refusent que l’on soit une Nation, forte, capables, unie derrière un homme-symbole, un roi et un décideur à la fois. Un homme proche du peuple, qui croit en Dieu en sa mission, en un territoire uni, qu’il défend, comme on veut et comme il se doit.
Non, Moïse, la Guerre de Sécession ne viendra pas des marocains ! Nous sommes les premiers à reconnaître l’Amérique et les premiers à lutter avec l’Europe pour les valeurs modernistes et libérales communes. Nos ennemis, nos adversaires, partiront un à un, même s’ils laissent des disciples imbus de récriminations. Et,en paix unis, libres, nous resterons !
La paix et les libertés. Celles qui se posent, dans cet article en question. Laissez la France heureuse. Elle n’a pas besoin de s’ingérer, ni par ses filiales dans nos affaires, ni à chaque fois qu’un dilettante, un opposant chicane et en veut au système et à son roi. Une occase pour grossir les affaires, en faire l’objet de rencontres d’états, pour se défendre des diffamations et y mettre un terme, un prix, à leur fin par un contrat d’achat, complaisant. Des cas de diplomatie, parallèle ou ordurière, comme celle de ces gens, on n’en veut pas! Même si, à la limite, se défendre par tous les moyens, reste un droit.Nous somme lassés de nous mettre dans ses sombres affaires qui ne la regardent pas. Laissez l’Algérie-sœur, heureuse aussi, dans l’entêtement de ses heureux chefs et maris ! Nous, la sultane de la diplomatie française, nous servons d’épouse racoleuse ou de pute de relais, souvent larguée ! Bof à l’idiot qui sortit ces insanités à notre endroit.Avec ces malfrats et leurs manigances, on nous pousse à nous renier, ou à douter de la bonne France, de sa place pour nous, et de celles de nos autres amis ! On nous pousse à tomber dans l’animosité entre voisins, ou à chuter dans les pièges tendus, de la subversion. La vôtre de pernicieuse, Moïse !
En conclusions. Nous allons à notre rythme et selon nos moyens, dans notre système ou la grande majorité détermine ses fondements et ses lois. Nous voyons ce qui se passe ailleurs, avec les pays en situation de guerre et d’éclatement. Et nos frères de partout, sur les berges de la révolte et du suicide, là autour de la Méditerranée, attendent la compassion, l’entraide pour le travail commun et le développement. Ils veulent tous la sécurité, leurs droits et la paix.
Pourquoi dès lors, vouloir susciter chez nous la sédition, Moïse ? Parce que deux comparses, veulent vendre des pages sur nos secrets ? A l’instar de ces écouteurs du Web, qui ont jeté sur la toile les secrets de tous et de partout ! Avec quelles conséquences ? Je ne saurais le dire, si ce n’est qu’ils seraient à la recherche de havres de sécurité.Je pensais que vous sautiez du coq à l’âne, en prenant le tremplin de ces scribes du Journal le Monde, pour sauter dans la mare nostrum de notre système monarchique. Mais, les interférences se relient. Leur reddition, leurs aveux de principe, sont une reconnaissance qui les grandit. Et, ils l’ont fait et devant la police française, largement reconnue. Ils l’ont fait, mercenaires au poing ou agitateurs secrets, humanistes qu’ils seraient, en mal d’exporter leur philosophie du pouvoir et leurs valeurs de s’approprier, celles-ci. Non par chantage ou escroquerie, dites-vous ! Peut-il en être autrement ? Mais par leur opportunisme et leurs divulgations de ce qu’ils appellent des secrets, ils ont fait un commerce et un objet de chantage. Piégés ? Et puis après, c’est combien pour les écoutes des chefs d’état d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ? Pour de l’argent ou pour le simple plaisir de diffamer ? Ou par militantisme et par métier, dans ce créneau du civisme universel ! Là où tout un chacun est un citoyen du monde, quand il lit pour savoir et qu’il écrit pour communiquer.
Après ces réflexions miennes, j’ai lu ailleurs ces titres.
‘’ Journalisme prédateur; journalisme rapace. Ce n’est plus du journalisme, c’est du gangstérisme. Laudateur hier, raquetteur aujourd’hui. Après tout il s’agit d’un fait crapuleux : extorsion de fonds et chantage. Laissons à présent la justice faire son travail.’’ Ça résume un peu, je crois, la situation.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 29 Août 2015
Conjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les roisMais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux un bol entier une grande tasse.Et, Cole, Colette, tu as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !
Et j’ai honte des jeux de mots.Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un bébé du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous.
Un lion qui rugit ou un âne qui braie.
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où jouait papa…Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites la copie le lendemain !
La trace du concepteur fortuné ou fortuit.Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému et confondu à les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est une rencontre du hasard et du destin.Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruine pour cet acte de symbole !Traditions, us surannées et déperditions
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin de foyer
Des alliances de familles, sans folklore.Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, une statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un manuscrit précieux,
Les yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repait.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou saint père.Zélote, zombie, apostat apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs vermoulus plongent
Le lecteur haï pour le duper et l’amuser
La racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités.Ceux de l’humanité, de détresses assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier.
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite,
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persifle mes perfides fureurs, en échos.
Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Compliqué qu’il est, mais réel,
Et moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre ou des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçuC’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCA L’ATTENTION DE VOTRE EXCELLENCE
ÔTEZ CES TAXES SUR LA SANTE
QUI LA RUINENT !Lettre ouverte à messieurs
les Conseillers du Roi et les Ministres du Gouvernement de SMLa médecine à fond et les soins à bon prix
sans taxes indirectes ni pénalités fiscales« La gloire est dans le changement de nos erreurs,
même celles du fisc qui ont été institutionnalisées.»Demain nous ne serons plus là…Pour défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous cette banale question, vos Excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Si peut encore, n’en plaise au Ministre de la Santé ! Car il peut plus le disciple d‘Albdelkrim ! Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance ? L’Aïd ou le farniente des vacances, votre lucidité et votre sens du devoir, s’imposent messieurs constamment et se doivent d’éclairer notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre voie future.
Détaxe des médicaments et réforme sur les soins.
«La santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme. Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y a pas de vie. Et quant à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu!
La dîme sur les calvaires
Messieurs ; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des règlementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui rendent ces lois, stupides, plus supportables !
Ainsi, les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois, fossilisées et insanes !
Continuer de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées. Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité, on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de gouvernance ?« La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte.» La politique et les lois, non plus, dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !
Sans les profaner, étant malgré nos faiblesses, les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques, réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord, nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni comptables des mesures dégénérés anciennes !
Nous sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes aux changements et placides à en devenir incompétents !
Cette sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades, en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères, graves ou handicapantes !
Les chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole, que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit, diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent, a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
Le magistère qui nous fait office de boulot, cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à l’accès aux soins sur le médecin ! C’est dire que nous sommes, nous les médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens, viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie », pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et leurs espérances !Est-il utile de rappeler ces banalités ? Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer les lois, quand elles sont injustes et implacables ?
Notre inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés, pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au réveil !
Sommes-nous inhibés devant ce besoin d’INDH sanitaire? Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers, et jusqu’à présent encore, tous semblent paumés ou désintéressés, inhibés sur ce registre, qui force leur négatif silence ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes, libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire de ses rentes une rubrique (quoique inique) qui lui rapporte, sans la changer par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs les Ministres, réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ? INDH sanitaire, salubre et humanitaire, à la fois démocratique, magistrale, royale et révolutionnaire !!
Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !
Sauf que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste, illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes, cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens, responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté, tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès et de leurs obligations!
Nous sollicitons ainsi une réforme régalienne, une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre, intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane, afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui des médicaments.
« La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la simple intelligence des personnes. » In Mme Student.
Avec ma gratitude, Votre Excellence.
Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 21 Juillet 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
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