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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    LES CHRONIQUE DIFFEREES DE MME STUDENT , ACTE 62

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Détente, délires et fiction ‘’

    DIALOGUE ENTRE MME LAURE STUDENT ET MAIDOC

    _ Vous m’avez dit que David-Salomon VIème incluaient (Je le mets au pluriel en hommages à sa seigneurie ) le service de nuit et qu’il ne touchait seulement le smig princier.

    _ Docteur, Dieu ! A qui m’adresser enfin pour avoir gain de cause dans mes prières ? Aux anges, aux rois, aux présidents, et de quels pays donc ? Ce ne sont des prières inutiles, c’est matérialiste, individuel,

    _ C’est sexuel !

    _ Pardon ?

    _ Je ne veux que la paix. Tu sais. Mais voilà que mes marâtres, si elles ne se marient pas devant mes yeux, qu’elles excellent dans le n’guire, les râles, la grogne, les récriminations, les réflexions les plus perverses !

    _ De qui parles-tu ?

    _ Ce sont de simples alternatives…Tu comprendras à la fin !

    _ Docteur, vous ne m’avez pas dit que la MG qui ne touchait que les muscles affectait aussi le sexe. Docteur répondez-moi ! J’ai laissé fondre mes muscles, mais mon cerveau et celui-là, je m’y oppose.

    _ Vous savez que ça touche l’œsophage et la mastication. Il y a comme un blocage et des difficultés d’avaler après avoir perdu la force de mâcher. Tous mes muscles ont fondu. Je n’ai que des traces de jambes et des fils minces à la place des bras. Ma vue baisse et je vois double de chaque œil , quand j’arrive à ouvrir les 2 yeux à la fois. Ma voix est devenue roque. Je n’ai plus de fesses, non plus ! Je ne me sens pas en train de pisser et le bout de chair inutile a fondu au point que je ne le tiens plus.

    _ Comment ? Oh arrête, il y a des flics à l’autre bout !

    _ Mais psychologiquement, je m’y oppose, au point de vouloir le réanimer. J’ai beau le secouer, il ne se lève ni pour les prières de l’aube ni pour actes du matin. J’avais beau lui donner du Selfis et lui faire des promesses, par la pensée, il ne barrit plus alors qu’avant, il barétait.

    _ Ecriture ou souffrance, mon pote ?

    _ Comment faire Mme Student pour te satisfaire et écrire avec un crayon, que je ne peux plus tenir des doigts ? Ô non pas du fait des crampes ni des forces qui les lâchent…Comment transcrire ce plaisir, ce que ma mémoire ne peut retenir immédiatement ? Ces idées furtives qui surviennent inopinément. Connais-tu une kinésie ? Un mage pour me désenvouter ? Une sorcière sympa, blonde aux yeux verts, ou brune aux cheveux longs, qui roule en voiture et non de ces verruqueuses de la face qui enfourchent leurs balais pour rouler contre les vents ?

    _ C’est ta dernière complice, une fausse-toubib, qui t’a jeté un sort. Et je viens te sauver.

    _ Elle en eu marre, comme moi et toutes les autres, de leurs compères !0

    _ Tu ne savais pas lui plaire ? C’est la morale, les moralistes du Mur qui l’ont dissuadé de continuer avec toi ? N’est-ce pas ?

    _ Qu’à Dieu ne plaise ! Elle n’était pas politisée. Elle était satisfaite et souvent heureuse !

    _ Elle s’est mariée pour refaire sa vie, avec un richard ou un saint ? Ou que c’est pour t’oublier qu’elle s’est remariée ?

    _ Elle a quitté la cité et le pays pour aller travailler aux Bahamas, avec son fiancé ?

    _ Je croyais qu’elle devait aller en pèlerinage aux trois lieux saints, après avoir commencé à apprendre le Coran !

    _ C’est en Afrique avec son sportif de brun, pour faire un safari, sur le chemin du roi ?

    _ Ah, c’est donc de ces pays exotiques, férus de fantasmes qu’elle t’a envouté !

    _ Ce n’est qu’ici, dans les environs. Les dimanches, qu’elle a tracé son chemin, en acceptant de Jules le chauve, qui l’injuriait chaque matin, et qui lui faisait ingurgiter, les pires insultes le soir au phone en plus des vexations…Et puis pour faire la paix et parler avenir, ils allaient régulièrement en sorties pour manger des brochettes qui sentent le poisson…

    _ Dans des snacks à deux sous ?!

    _ J’e n’en sais rien.

    _ Ce sont des confidences de patients que tu divulgues ?

    _ Mais non ! Faute de jeter des sorts à tort et à travers, c’est avec lui qu’elle a dévolu son sort !

    _ Une suite…d’aventures… pour deux ?

    _ Il l’avait désirée et lors de leurs périples, question de l’attendrir et d’en user ou de se connaître pour sa part à elle, il lui disait qu’il en a marre de l’alcool et des filles inconnues. Il voulait se ranger et il l’a trouvée sur son chemin. Ce n’est pas de son statut social de continuer sur la voie des poufs et des bars.

    _ Ah bon…C’est intéressant ! La vie des gens, c’est tout un enseignement ! Et puis ?

    _ Sa femme étant morte, s’il aimait boire, il n’aimait pas cette situation. Et s’il la sortait, elle l’empêchait assure-t-elle qu’il lui touche…même les mains !

    _ A d’autres !

    _ Ce qui l’enrageait et le poussait, le Brunot, même après les affreuses et sordides querelles et les mauvais mots, de se la remettre en chemin en allant la chercher du boulot pour la sortir et voyager avec elle le dimanche suivant.

    _ Pour se fâcher sur le chemin du retour. ..

    _ Comment tu as deviné leur histoire ? Tu lis dans mes pensées ? Oui ses nombreux problèmes à elle pouvaient trouver dans le mariage une solution. Pour dépasser les problèmes de subsistance et de piaule, ceux de sa mère envers elle.

    _ Puis ceux de ses relations, monnayées ou gratuites, peut-être nombreuses ou fastueuses, qui appartiennent au passé ou au passif de chacune de nos victimes sociales.

    _ Je n’ai pas dis ça !

    _ Les romans et les racontars ne vous obligent pas de les croire.

    _ Franche mais pas très claire, elle raconte sa vie, elle le jurerait. Elle qui prie et qui jeune. Mais elle reste, comme sous sa tutelle envahissante, lui qui la menace de tout faire éclater, si elle le quitte alors qu’elle ne lui appartient pas ! Ni sexuellement ni socialement, seulement parce qu’il la désire fortement et qu’il a perdu six mois de son temps !

    _ Six mois à la sortir, sans dépenses autres, que le casse-croûte, à deux ? Pa un avant goût, un petit test ?

    _ Et elle le jurerait à son gynéco, lors de sa consultation confidentielle ? Elle est restée hermétique et pure !

    _ Et le bonheur ?

    _ Elle pouvait le trouver ailleurs pour rien. Le bonheur salvateur et apaisant du jeûne, celui des longues prières, en attendant d’aller en pèlerinage à la Mecque donc, pour ‘’laver ses os‘’ de ses erreurs d’adolescente.

    _ Mais elle aime la vie ! Elle l’aime encore, son dernier copain ? C’est ça ?

    _ Juste par respect et pour le reliquat !

    _ Assurément qu’elle tient encore à lui comme copain et toi comme un tuteur ou un parent. Toi qui l’aide de quelques conseils ou de petites subventions pour dépasser le cap. Mais voici, si je comprends, qu’elle te lâche après cette surprise, manant ! Sinon son mulâtre va douter d’elle, casser le projet ou lui casser la gueule !

    _ Le sacrifice est peut-être raisonnable ! Pour un cadre de vie plus logique, moins stressant avec moins de peur. Une vie protégée dans un foyer, un cadre, une famille, un homme plus adéquat

    _ Oui c’est un reclassement, un ‘’casement’’ matérialiste et non sentimental. Un essai ! Qui sait ?

    _ Dans le cadre du mariage, avec un homme relativement plus jeune et plus sûr, un noir bien bandant de surcroit…Oui, c’est un essai et un refuge, un test légal !

    _ OK, si c’est un homme prêt à tout faire pour elle. Ne plus injurier ni se fâcher, ne plus sortir avec les hommes pour boire.

    _ Parce qu’il en marre des femmes, il en veut une totalement à lui !

    _ Une plus ? Une de garanties ? Pour la satisfaire, il lui promet de tout lâcher…

    _ Les filles et la boisson ?!

    _ Mais surtout pour la prendre dans sa maison, dans son appartement. Il va lui assurer plus de sérénité et de temps. Mieux que les ratages d’un vieux chnoque ou les espoirs payants d’un ouvrier ou furtifs et gratuit, d’un jeune garçon ?

    _ Mme Student, Ces gâteries cueillies, çà et là, par moment ou qui sait souvent, et qui sont peut-être plus galvanisants ?

    _ Toutes ces supposées tentatives de se ranger, sont restées sans lendemains, Mais qui ont duré depuis des années, déjà !

    _ Pouvait-elle trouver mieux que ce technicien qui voulait d’elle des enfants et qui a patienté durant douze ans, sans résultat ? Ou que cet avocat qui l’a prîse comme honoraires ou comme une rançon, après l’avoir assistée pour son divorce du précédent mari ?

    _ Ils sont tous comme ça, les liberos !

    _ Toujours en cachette et à la sauvette, comme des garnements, dans des piaules ! Jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre par l’hôtelier, le concierge ingrat ou la maîtresse des lieux…Et tous ces médecins qui la soignèrent, d’une manière ou d’une autre ! Hélas, elle n’a pas pu avoir d’enfants !

    _ Les grandes ablutions et le jeune avant le mariage ! Un vœu de piété est un stimulant pour donner du courage et affronter une nouvelle vie…Une aventure avec un étranger !

    _ Sinon, lors de son pèlerinage, elle a dû réciter des sourates pour se repentir de ses simples moments de défoulement. Un mea culpa au Hadj pour oublier ses erreurs, pour se débarrasser des péchés de ses ancêtres, de son éducation et des siens propres. Une bénédiction et un lavage de l’esprit, pour laver les interdits, enterrer et oublier les erreurs du passé, afin de rependre, sans équivoque ni duplicité, un chemin moral moins critiquable. Enfin, une vie moins dangereuse pour sa réputation, son corps, sa santé mentale et son petit boulot.

    _ Mais, elle l’aime encore son copain ? Malgré son mariage, son nouveau boulot, et son travail dans un autre pays. On dirait qu’elle s’est exilée juste pour ne plus le voir ni se rappeler ses erreurs.

    _ Toutes les suppositions ne sont que des théories, des supputations, bonnes pour diffamer et enrichir le débat des concierges. Le problème n’est pas là. C’est la résurgence de la bonne éducation locale, non libertaire ou entravée par la religiosité et la morale et les droits de l’homme, ses libertés bafoués…

    _ Hé, hé !

    _ Hi han !

    _ Arrête ton cirque et tes paradoxes ! Ce n’est pas un journal politique ni un bréviaire syndical de putes ou de carabins…redoublants et roublards !

    _ Sauf ton respect ! Je, nous parlions, des instincts ! De la morale pétrifiée, des libertés conquises ailleurs mais spoliées ici, des mœurs fossiles…Ici on a de la morale mais pas de liberté.

    _ Ça dépend des couches sociales et des strates de schizophrénies, de nos montages de caractères paradoxaux, de nos montagnes de contradictions. On n’assume rien, on vit plusieurs caractères à la fois.

    _ C’est déchirant, mon pote ! Je ne comprends pas que l’on gaspille des rapports libres et que l’on consent de subir des rapports obligés conjugaux, aussi légaux soient-ils, il y a un jeu de complaisance et d’obligation de meurtrissures psychologiques et de simulation, pour s’assurer une rente, un toit, un avenir. Voir une famille où le ciment enfants, c’est du niet où pas certain !

    _ Ça vaut mieux que la prostitution même si tu lui colles le label d’indépendance, d’évolution, de libertés et de choix, de plaisirs…Médicalement surveillés ou pas !

    _ Mais pourquoi pare tu ainsi de prostitution dès qu’une fille, sort pour se détendre et pour partager un quelconque plaisir ? Je te laisse, à plus !

    _ On n’a pas fini avec le sujet et tu n’as pas répondu. Alors je me casse.

    _ Attention à tes vieux os…Je te réponds. Je ne suis pas libre de mes idées, j’ai peur de te blesser, car j’ai honte de m’accorder avec les tiennes d’idées. Voilà ! Même si ça me tente et que ça excite mes instincts ou mes horizons bornés !

    _ A la bonne heure !

    _ Toi Student, tu sais bien des choses. J’ai un regard à partager avec toi, pourtant. Tu m’irrites et tu m’excites. Et puis je bloque, je me bloque, je me retiens…J’ai envie de te dire que …J’ai envie de toi ! Mais, je sais que tu n’es qu’un spectre. Une idée, une âme en voyage de retour et que charnellement, ce n’est pas comme ça !

    _ Non, pas ça, Mondoc ! Tu es pire que les vampires, tu fais la cour à une Fantôme ! Tu es un nécrophage ! Je suis une ombre que tu es le seul à voir. Et je viens pour une mission, rappelle-toi, je viens de l’Au-delà !

    _ Qui va te croire, une mystic-fiction ! Je voulais te dire néanmoins, que lorsque j’ai vu cette cigogne planer très haut, je me suis dit qu’elle devait être en prière, en admiration pour la nature, Dieu. Des circonstances inconnues, la vie et une aisance qui inspire la légèreté et la liberté.

    _ Ce n’est pas ton cas ! Et puis ?

    _ Et puis cet astronef grand comme un doigt et qui traine des kilomètres de fumées blanches dans le ciel.

    _ Des gaz ! De quoi faire monter au ciel notre belle et vultueuse ministre de l’écologie. Ça pollue et ça fait des allergies qui font éternuer les anges, ce qui amène des vents…et puis des pluies.

    _ Laisse ça ! Je te dis que l’avion est immense, mais qu’il apparait si petit. Si petit. Un avion que je suis incapable de connaître, de conduire, de fabriquer, de posséder ou de comprendre…J’admire la science, les maths, la physique, la technologie. Et puis, plus haut et plus haut encore …Le cosmos, la galaxie, la Voie Lactée, Les autres univers. Il n’y a pas dû y avoir qu’un seul bigbang. Imaginons d’autres cosmos ! En vérité, je suis bloqué, par ma futile petitesse. J’ai le vertige ! Je suis ‘’ rien’’ !

    _ Ah bon ! Hé bien descend ! Ne t’occupe pas ! Regarde un plus vers le bas.

    _ Mes basques ou mes travers ? Mes chaussures en cuir de mouton avec leurs semelles en peau de vache ! Des animaux vivants et des pieds qui furent beaux.

    _ Oui, avec à intérieur des os, des ligaments, des muscles, des artères, des veines, des lymphatiques. Des atomes, des molécules, des chromosomes et des gènes que je partage avec des hommes. De toutes les races, mais aussi d’honorables et bonnes bêtes.

    _ Je crois que tu devrais sauter ce paragraphe. Et parler d’autres choses.

    _ Des choses du genre qu’on souhaite admirer chez des filles ?

    _ De celles qui sont parties ?

    _ Tu devrais aller dare dare chez les psychiatres…Parce qu’un seul tu vas lui donner le vertige et lui faire changer de métier.

    _ Pas besoin ! Je connais un tas de coachs. Je suis sous gym-song ! Et je prends des médicaments.

    _ Du Sildénafil ou des cornes de rhino ou d’éléphants ? Tu en as les moyens d’en acheter… !

    _ Ne pleure pas alors celles qui sont parties ni leurs Partis compromis ou leurs Chefs annihilés !

    _ Ceux-là sont adultes…Et puis question de stimulants ou de cornes, je suis au fait ! J’en ai vu porter…

    _ Raconte ça à d’autres ! Même les ados en achètent aux épiceries ! Et tu n’as pas besoin de courir les trottoirs. Pour chercher des clientes à réanimer. Ce sont elles qui courent vers toi pour mieux respirer ! T’as qu’à oublier les honoraires pour leur plaire. Un acquis de la profession !

    _ Tilt ! Arrête, la hussarde ou je te pourfends comme une poule farcie.

    _ Tu arriverais, prétentieux pacifiste ? Avec ce qui se passe en Suède, après la Russie, la France ou l’Allemagne ! Ces gaz qui suffoquent les enfants et ces bombes américaines sur les Syriens ! Alors que les Russes les protègent et les aident militairement et ostensiblement. Non, je ne te connais pas violent !

    _ Si, peut-être bien que oui ! Car tu me brûles de derrière les barreaux ! Maintenant que l’on sait qui a créé ces armées d’extrêmes barbares, qui va les ternir et les anéantir ? Qui va réduire ses émules piégées ! Le monde est terrifié par les ignobles barbares et les contrées terrifiées, éclatées, brûlées, sont anéanties totalement !

    _ Le chaos ne compte pas si c’est pour arriver au néant.

    _ Ta sentence me plait. Mais tu m’agaces avec ton néant ! Je parlais en fait…

    _ On fête quoi ? Tes noces ?

    _ Je parlais en fait de tes instincts libidineux. Les bassement basiques !

    _ Moi, des instincts ? Ah, il fut un temps où je t’en aurais fait voir !

    _ Ah, alors ; je revis, je suis sauvé !

    _ Seulement, je suis en colère et c’est sordide ce que tu avances-là ! C’est éructé je ne sais d’où et érigé, sans grâce ni vérité, ma sauvage et suave, Chérie !

    _ Veille un peu moins sur l’écran sur lequel tu t’endors épuisé ! Pour rien ! Va en boîte de nuit, tu les verras les chéries, les formes suaves, et cela pour de vrai ! Sors, vas-y !

    _ Les boîtes, c’est sale ! Et je suis claustrophobe…

    _ C’est à côté des lycées, où je fus maîtresse. C’est spacieux et aéré. Confidence pour confidence, c’est indécent ! C’est vrai ! Et puis, ce n’est plus de mode ! Les jeunesses connaissent tout et faute de faire dans les urnes, où ça trafique, ça fait dans les impasses. C’est marrant, c’est adulte, c’est fréquent et bien plus payant. Elles fendent sur les bourses dans les rues !

    _ Les ruts ? Coquine, va !

    _ Les ruelles ! Tout est devenu facile et licite, pas comme de notre temps…

    _ Mais, Mme Student, tu rêves.

    _ Il n’y rien de ça !

    _ Ou que tu ne rêves, même morte, que de ça ?

    _ Les mortes ne rêvent plus !

    _ Tu inventes, tu fantasmes. Elles sont toutes comme ça les revenantes ? Je n’en reviens pas !

    _ Même les rêves ont une fin. Et là-bas, c’est neutre, comme un zéro. Tous, on est comme ça ! Alors, tant que tu vis, bonhomme, riche comme Crésus ou un roi, milliardaire en dollars ou simple manant, attaque !

    _ Quoi ? Tu me prends pour qui, enfin ? Je suis un type bien moi ! Et bien rangé de surcroit,

    _ Rongé jusqu’aux ongles. Plein de ratés et de timides regrets. Oui, ça se voit ! Au fond de tu ne songes qu’à ça et tu ne parles que de ça.

    _ Je voulais réfléchir tout seul, au monde, à l’existence, à la politique locale aux manants et aux rois ! Et tu me pousses à parler à voix haute et ce pour dialoguer avec toi. Et puis, tu entres dans ma tête pour me faire sortir de moi !

    _ A la bonne heure, on est deux maintenant ! Je suis vivante, de nouveau, et à part entière, en face devant toi ! Alors parle !

    Donner du pain aux oiseaux indigents

    Suite de dialogue entre Mme Student et Mondoc

    _ Je ne peux divulguer ni mes infirmités ni mes passions ! Si tu veux me faire parler ou me pousser à écrire, parlons d’autrui pour intéresser les autres. Pas de toi, ni de moi, car ces propos ne leur apportent rien !

    _ Berceau de paille et chambre en l’air !

    _ Quoi ?

    _ Pas de frayeur ce sont des titres. Je t’en cite. Tu en fais ce que tu veux. Tel ce figuier sur les tuiles rouges…Ça pousse aussi comme les mûriers, les mimosas ou les faux-poivriers ! Les semences des oiseaux apportent des graines qui poussent là où tu ne saurais y penser. Là, sur les vieilles fientes qu’ils déposent. Et ça fait des bois et des forêts. J’offre du vent aux cimes des bambous vierges. Crânes poubelles et caleçons souillés !

    _ A ce point ? Tu le crois ?

    _ Enfin des idées aux vents et aux personnes qui n’en veulent pas. Ou qui ne les comprennent pas, parce qu’ils ne veulent pas y réfléchir.

    _ Et puis cette stance : Diffamer, humilier, affaiblir, envahir, asservir, appauvrir, ruiner, puis éliminer avant d’anéantir.

    _ C’est quoi ces verbes ignobles et ces actes barbares ?

    _ Ça c’est clair ! C’est ce qu’on voit faire depuis les cours d’histoires. C’est le b,a, ba des actes coloniaux et impérialistes.

    _ Et cette déclaration sublime, c’est pourquoi faire ?

    _ Pour informer les amis, pour leur faire éviter de donner aux ennemis l’occasion de leur faire subir des guerres. Ou des révoltes, des révolutions, des renversements brutaux de leurs gouvernants, du fait des félons, des vendus soulevés de l’extérieur, des frondes tribales armées…

    _ Mais enfin, ce sont des banalités ! Si tu as compris ne nous embête pas ! Ce ne sont pas ces points, ni ces virgules qui t’amèneront au paradis.

    _ Les victimes, si ! Si ces grandes choses ne t’intéressent pas, moi, la Student, je traîne une virgule entre les pieds qui me fait trébucher.

    _ C’est terrible pour un homme, une pareille ponctuation qui se retourne contre soi ! Et c’est quoi cette symboliques encore ?

    _ C’est un point d’interrogation tellement recourbé, qu’il fait penser à Ouroboros, ce serpent-dragon qui se mord la queue pour philosopher.

    _ Ne me dit pas qu’il t’arrive au sigmoïde !

    _ Pitié pour mes viscères, toi la revenante, tu n’en a pas ! Même pas de quoi pécher et espérer te faire pardonner. Tu es vide d’organes et tu le sais.

    _ T’as pas besoin de le mordre, ton bout d’Ouroboros, t’es déjà assez empoisonnant comme ça ! Et le pire est que c’est tellement court, que tu peux te casser les vertèbres, et te paralyser sans pouvoir l’atteindre ni le caresser. Je me censure ! Par pudeur, je n’ai rien dit.

    _ C’est fantastique ! Comment sais-tu tout ça de moi ? Et ma taille de chaussures, tu la connais aussi sûrement ?

    _ Non rien de ça, ce sont des supputations ! Mais, je te sais résolument réservé ! Respectueux, pudique, timide et quasi timoré sur ces questions. Je vois que ça t’affecte le moral. Et qu’hésites à parler de tout ça ! Alors, où est cette liberté d’expression que tu nous chantes ?

    _ Mais, c’est lui le moral, l’étique* personnage ? Le chef d’orchestre, l’esprit et le corps de chacun ? L’axe du monde qui fait que, hommes et femmes, en sont obnubilés !

    _ C’est décevant pour un poète. Mince, qui va-t-il chanter comme grande dame pour ça ? Tu as essayé toi le vieux-gars ?

    _ Je ne fais pas de pub dans mes causeries !

    _ J’oubliais, Mondoc, tu as peur de communiquer tes recettes aux clients, pour ne pas les chasser !

    _ Ils sont déjà chassés et pourchassés ! Ou déjà sains et sauvegardés.

    _ Rien ne reste dans ton clapier, pour peupler ton zoo !

    _ Pardon ?

    _ Re-pardon ? Je veux dire comme clientes utiles et agréables ! Tu vois où je veux en venir…

    _ Non reste où tu es ! Jalouse ! J’ai des patients et des patientes.

    _ Des pas chiantes !

    _ Oooh ! Toutes ne sont pas comme toi.

    _ J’espère que tu as des usagères pas trop malades et qui peuvent servir ? Tu vois avec les MST cachées, il faut faire gaffe ! Le sida, par exemple, ça peut se présenter comme n’importe quelle maladie !

    _ Au risque de te décevoir, je ne veux pas confondre le travail avec la détente ou le commerce. Et il est interdit d’utiliser, les personnes et d’en user en situation de faiblesse relative, ou d’inégalité…

    _ Raconte ça à d’autres ! Ces interdits sont des mirages ! Moi, femme, que je suis, …

    _ Que tu fus ! Maintenant, tu es une revenante en mission.

    _ Moi, femme, que je fus et que je reste, je sais que les égards ne sont pas une exploitation, mais un partage ! Et que tu peux réveiller les jeunesses avec brio.

    _ Tes propos, ma vieille, sont quadruplement honteux. Quand tu dis, que pour moi, qu’il faut m’essayer avec des inconnues, si j’ai des ratées…Ce n’est pas des maths, mais des matches, douteux ! Pire, tu dis que ça risque de fondre entre leurs mains et de casser comme verre au moment de boire !

    _ Fichtre ! Mais, je me reprends, c’est ton point d’exclamation qui doit donner du sens à ta phase’’ !

    _ Je ne t’ai pas dit qu’il est molasse mais qu’il ne veut rien tenter comme kinésie avec uen inconnue !

    _ Tu préfères t’acoquiner avec les célébrités ?

    _ Et pas les malades !

    _ Moi, je pense que tu penses éviter de faire des dépenses et que la cliente est supposée te donner des honoraires et non de sortir avec de l’argent ou du dépit.

    _ Je ne délivre ni dépit ni délit sur ordonnance !

    _ A moins qu’elle n’aille publier ça, pour se marrer, sur Facebook ou te faire chanter, sciemment !

    _ Qu’elle s’affiche avec Fakebook ! Je m’en fous ! Une confidence, ou une info please !

    _ Va !

    _ Vous n’avez pas Facebook ni Whatsapp dans l’Au-delà ?

    _ Non pas, tu plaisantes ! C’est d’une apostasie ! On sent, on comprend, on voit, en instantané tout et l’ensemble du cosmos, grands et infra microscopique, à la fois…

    _ C’est douteux, c’est de la fiction même pour les archanges ! Et avec tout ça, tu s’emmerdais là-bas et c’est pour ça que tu es venue m’enquiquiner par ici !

    _ Oh ! Mais, ils vont te ramasser pour tes impudences !

    _ Oh ! Tu vas me dénoncer aux gardiens du temple ! Aux chiites, aux sunnites, aux chrétiens, aux hébreux, aux bouddhistes ou aux wahhabites ?

    _ Ça ce pourrait, autrement, mon mutisme sera considéré comme une complicité ! Sortons du sujet ! Tu es ensorcelé ou que tu te crois ensorcelé ? Tu as vieilli et il a dépéri. Ou que tu penses que ton bidule a maigri et que tu le regrettes ouvertement, en le criant sur tous les toits. Tu déprimes en réaction et tu divagues pour compléter de déraisonner !

    _ Merci pour le diagnostic et ce sera toi mon traitement. Je suis un homme, femme, quoique tu penses !

    _ Enfin ce qui reste ! Et la virilité n’est pas la masculinité.

    _ Je suis une personne de sexe masculin, tu en douterais ?

    _ Pas en qualité, en quantité ! J’attends la suite de tes aveux.

    _ Je suis un gars fini qui n’accepte pas d’être fini et qui s’accroche, qui ambitionne et défie sa propre entité et qui persévère (un mot qu’on m’a décerné au lycée) ! Et je continue malgré les douleurs et les infirmités.

    _ Pauvres muscles, pauvre peau des fesses ! Pauvre cervelle ! Que de prétentions !

    _ Oui tu peux le déclamer et en rire. Un fassi qui n’a plus de fesses ! Un penseur qui n’a plus de tête !

    _ C’est aux antipodes de la réalité. Il te faut une kinésithérapie cérébrale ou une prothèse, une greffe par pitié. Te réinjecter de la moelle par charité.

    _ A quoi te sert-il d’écrire de la musique ou de chanter des poèmes si tu ne les apprécies guère et que tu les enfermes sans les partager ? A quoi serviraient les arts si tu évites d’y louer la beauté, l’intelligence, la nature, les plaisirs.

    _ Les érotique aussi ?

    _ Certes ! Faut-il devenir moine et s’enfermer tous dans la négation d’autrui par religiosité ?

    _ A quoi sert-il de prier avec des mots qu’on ignore ? Ou de prier une déesse ou une reine qui t’ignore et pour laquelle tu n’as nul moyen pas d’accès. A quoi te sert-il de butiner des fleurs sans parfum ni couleur ou pollen encore ? A quoi te sert-il de prier Dieu si tu caches à Dieu de vouloir la vie, la santé et le bonheur ? Tous les bonheurs, même ceux innommables, qui ne sortent pas dans les prières, par pudeur et timidité ! Et de solliciter les moyens de leur réalisation pour y accéder.

    _ Tu as exagères, Mondoc ! Les anges vont retenir ces diffamations contre toi !

    _ Tu dis ça pour te dédouaner, Mamy Student !

    _ Tiens, je te dis par exemple. Je vois si peu, si mal, je vois double et du bleu sur les lignes d’encre noire à la fois. Je ne sais rien. Je ne comprends rien à mes appareils ni à mes yeux !

    _ Va voir l’ophtalmo, il te fera un prix !

    _. Mon corps qui fonctionne, mon cœur qui bat, sans attendre mes ordres, ma cervelle si complexe…

    _ Si compliquée, oui !

    _ Ne m’interrompe pas ! Mon cerveau qui rêve pour veiller et qui me réveille après. Ce corps qui se répare seul et qui malgré ses miracles chimiques intrinsèques finit par faiblir et se laisser emporter.

    _ Et tu admires tellement la vie…

    _ Oui, si tu regardes voleter par exemple les papillons blancs ou ceux plus beaux encore, ne te plaint pas si les chenilles, qui sortent de leurs œufs, dévorent les plantes que tu as achetées à grands frais !

    _ Oui, c’est ça ! Vivre en ignorant et partir sans savoir où et pour combien, ni comprendre comment ! Allez viens, je t’emporte !

    _ Pas pour le moment ! A un autre épisode, ma chère et fantomatique Laure Student

    Dr Idrissi My Ahmed , le 08 Avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    NOUVELLE FACTURE DU 27 MARS 2017
    *******************************

    A LA PAONNE STUDENT

    Les raisons de nos torts : Errances politico-philosophiques

    « La procrastination est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions. Parler librement, avec respect néanmoins, dans un pays libre est un devoir. Dès lors, dis ce que tu sais et avoue tes peurs ! » Mme Student in les chroniques différées.

    Mystic Fantasy

    Critiques et parodie pour amuser en réfléchissant. Et vice versa. Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques.

    Par peur que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    Comment être clair,

    Explicite et cartésien, si l’on ne comprend rien ? C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?

    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    Par contre, toi l’intelligent,

    Le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !

    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !

    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    Toi qui aimes la vérité de nom !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.

    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir !

    Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.

    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !

    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    Pensée botanique

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    To be or not to be

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !

    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje fran’cs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime Emir ou d’un Roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia , pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    Astaghefirou li allah !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    Une place sous les yeux et les cœurs nous vaut autant qu’espace gracieux dans les presses des partis. Ne pas se raser, refuser les réunions rasoirs, repousser les courses et les phones… avant les sélections, c’est la déprime, pardi ! Si les jeux sont faits, je sors, mon prestige en main…propre !

    Pensées et petitesse

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis.

    Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    Peur ou bravade ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    Appel à Mme Student

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student ! Qui ne ferait pas comme lui, à chaud, quand le chaudron bout encore et qu’il est en effervescence et qu’il faille faire sa place, sauver sa peau, refaire sa vie autrement et plastronner devant les siens. Les tsunamis et les cataclysmes, ça y est on n’en a plus besoin de ces terreurs, humaines ou naturelles ! Il faut reconstruire le pays et surtout sa région.

    Dès lors, de mon côté, pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.

    Notre univers d’enfance, notre galaxie, le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    Mme Student est venue !

    Messieurs-Dames les ministres, levez-vous, je vous prie, en hommage à cette revenante ! Elle tourne le film ‘’Mystic fiction’’ ! On va parler d’ici et de nous. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir se faire, alors qui va vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre nos erreurs, afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    Mystique fantaisie

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    Les critiques indigentes

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    Les criques dangereuses ou les fièvres inutiles.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter !

    Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    Fin de la diatribe

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà !

    A ma muse

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie !

    Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22-27 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

     » LES RAISONS DU TORT » . ERRANCES POLITICO-PHILOSOPHIQUES

    ECRITURE BAUDELAIRIENNE

    Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques. Par peur de que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    COMMENT ETRE CLAIR,

    Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,

    le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !
    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !
    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.
    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir ! Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !
    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    PENSEE BOTANIQUE

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    TO BE OR NOT TO BE

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !
    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    ASTAGHEFIROU LI ALLAH !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    PETITESSE

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis. Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    PEUR OU BRAVADE ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    APPEL A MME STUDENT

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student !

    Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
    Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    MME STUDENT EST LA

    On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    MYSTIC FICTION

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    LES CRITIQUES INTERDITES

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    OU LES FIEVRES INUTILES.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    FIN DE LA DIATRIBE

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà ! Ou qu’il faille à jamais effacer les crimes et dès ce jour, combattre le terrorisme et ses extrêmes tragédies.

    A MA MUSE

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie ! Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    CONJONCTURES DE PAIX ET ETHIQUE MAGHREBINE

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    Conjectures de paix et conjonctions de coordination ( bis)

    J’avais écrit : ‘’ Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni de ses fans issus du petit peuple. Heureux retour !

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.

    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, vous disais-je il y a un an…

    Depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.

    Et non pas profiter de cet état pour faire un coup d’état médical !

    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Monsieur le Président,

    Où est ce Valls de Premier Ministre, maintenant ?

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !

    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.

    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Vous, Si Abdelaziz Bouteflika, vous qui avez dû faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Vous à Oujda, mois à Fès ! Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    Monsieur le Président,

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.

    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II…

    Monsieur le Président,

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    Monsieur le Président,

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité* et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra Ssi Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs…

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteurs ou Conseillers du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi !

    Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable Armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Monsieur le Président,

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Je suis un Maghrébin !

    Mon Général,

    Aussi, demanderais-je aux militaires, Le ou les Généraux, qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants. Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des medias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016, relu ce 15 Mars 2017

    #353649

    Sujet: MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    AFRIQUE OCCIDENT

    Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, sont frères et sœur de la même africaine de mère, qui vivent sur deux continents opposés et différents. La maman, sauvée prodigieusement des eaux, a pu fonder un autre foyer en sautant la grille qui sépare les deux mondes. Elle vit librement et maritalement, avec son employeur et père de Sitou. Elle envoie un peu d’argent, chaque mois, au père de Simi, son premier mari. Qui lui donc, est resté coincé avec ses 3 autres femmes et son fils aîné, dans une cabane en périphérie de la capitale. Vous me suivez…

    LA CRINIÈRE DES LIONS

    Soleils arrogants, viels hommes blonds, vicieux, narquois et riches et lubriques, viragos viriles, femmes magiques et identités supérieures d’occident, farfelues et erratiques, anges et leaders pourris ou mythiques, en prison ou en voie de l’être, il neige sur votre olympe qu’on ne perçoit plus que vous et vos mèches dorées ? Zeus ou Yahvé, Père, sont-ce des crânes rasés ou des turbans qui manquent de bonté ? Des perruques sur d’erratiques intellects et de chauvines et homicidaires idées ?
    On devrait vous abaisser vos plafonds pour vous rapprocher directement de nous autres, basiques faunes de l’humanité. Place aux moustiques ! On devrait vous faire ôter les ailes et vous donner des pieds et moins de morgue, pour commencer. Et puis, vous rapprocher de nos yeux, ce sera juste pour se connaître et pour se voir, avant de décider, d’occire et de piquer !
    J’entends vos sifflements dès votre approche de mes tempes, moustique ! Et puis ce rappel ! Ce ronflement persistant, désagréable et fatiguant. Invectives inlassables de marâtres syndiquées ! Ostracisme de nos pénates et de nos dieux, fustigeant ! On vous a vaincus, envahis, colonisés, déracinés, répudiés et refoulés…Les meilleurs d’entre vous, sont vidés vivants ou et sortis empalés et violés. Il n’y a plus d’eau, ni de minerais, plus de pétrole, chez vous, ni de femmes encore potables, pour nous attirer…Ouste, vivement des barrages et des murs, entre tous les Mexicains du monde et notre pays ! Au moins, vous êtes devenus franc, depuis que votre prédécesseur Brexit nous a divorcés !

    DENIS D’AUTRUI

    Vous dites…Changez de dogmes, explosez vos vieux crédos et vos conneries mythiques et arriérées ! Regardez nos idées, notre république, notre démocratie…Ce ne sont que subterfuges pour nous dompter et nous aliéner ! Des slogans de riches pour diffamer notre culture et nous refouler ! Des foudres pour faire fondre nos essences particulières, puis comme cendres et déchets, nous souffler ! La foudre et le chaos démérités !

    FIN DE MESSE ET VIEUX SAGES

    J’ai raté, honteusement et rageusement, le 3ème moustique de la nuitée, alors qu’il se réchauffait sur la porte du placard, en face du radiateur. Il se bronze à l’œil comme qui dirait. Et le dîner, c’est moi, pardi ! Les parasites, c’est ainsi fait. Il ne devait pas être convaincu par le texte de l’hebdo, plié en deux. Bien chaud et seul, dans la chaleur de la nuit, bien calé, comme un parlementaire parachuté, il a très bien pu m’échapper. Car je ne l’ai pas vu ni pu retrouver son corps sur le plancher.
    Entre l’hypothèse de Benkirane, anesthésié par le Tahakoum et puis réanimé pour être redirigé, il y a le temps qui passe. Un poker sur un échiquier qui dure, le temps d’une série sur la télé. Inutilement pour ladite démocratie et le pays ! Dans sa suprématie prégnante ou apparente, il, Benky est de toujours indispensable pour le jeu et largement victorieux. Les gens ont fait leurs calculs…Sans pouvoir décider. Ils flottent entre les deux sphères et les courants universels pernicieux ! A ne rien comprendre ni pouvoir calculer !

    INDÉLICATESSES DE BAMBINS

    Les enfants ! Que viennent faire là sur le sol mes deux oreillers et ma couverture étalée par terre dans l’autre chambre ? Esprits sataniques et malsains, pervers et pernicieux, intouchables et imparables sont ainsi les démons. Les jeunes pas les vieux ! Sont-ils doublés dans le réel et se vengent-ils sur nous, par le biais de leurs diables frondeurs et facétieux ?
    Des êtres invisibles et que je méconnais, mais dont les actes pervers sont manifestement commis ! Ou que dans leur piqûre, inoculée dans mon annulaire, il devait y avoir de ce VX ? Le pire poison jamais inventé. Un neurotoxique, universellement interdit, dont on vient de tuer Kim Jong-Nam, ce 13 février. C’est du demi-frère du tyran nord-coréen, Kim Jung-Un qu’il s’agit. Le président de la Corée du Nord, fait trembler Stump, en tirant de très loin ses fusées. De quoi l’écheveler de sa fausse perruque ou de l’achever, malgré sa vraie crinière. C’est mon état ! C’est moi-même, sous l’emprise de leur injection toxique, qui aurais chamboulé les deux chambres ?

    LINCEUL POUR LA SECTE VORACE

    J’écris sur ce blanc extrait d’arbre cellulosique qui sert à d’autres usages que de retenir les pensées fugaces. J’écris sur ce mouchoir qui devait être ton linceul temporel, ô moustique ! Le 3ème larron-piqueur est collé sur le plafond, parmi d’autres tâches et reliefs de cadavres de son espèce ! Il me nargue et jure instinctivement de me percer. Est-ce lui, le messager de l’administration ? Un veilleur de nuit, malveillant ? Une antenne de surveillance, un récepteur équipé de phare invisible et de micros, sur la tête de chacun. ? Pour la sécurité personne n’est en sécurité. Les services surveillent. Les services utilisent les moustiques pour nous épier notre intimité et nous punir, s’il le faut. Des anges zélés qui ont le privilège de punir sans juger…L’insomnie, c’est la mère du vide. Le néant qui parle. On dit, qui délire.
    Autrement…Qu’y a-t-il comme analogie, entre lui, l’Aedes aegypti et les violeurs ? Qu’ils soient des professionnels invétérés, des drogués, enfumés ou pas, quand ces terreurs violent une personne puis, une autre et une autre ! Quand ils la forcent à subir et à faillir, elle, sa dignité, ses libertés et ses droits. Quelle différence existe-t-il entre le parasite et ces autres ennemis…de partout dans le monde…qui emplissent les prisons ? Moustiques ou terroristes, violeurs politiques, sexistes ou accaparateurs, quand ils réclament violemment des biens, ou qu’ils arrachent des plaisirs ? Quand ils les prennent et qu’ils abusent de vos droits. Quand ces faunes et ces fauves, ces démons faits femmes ou hommes, abusent des faiblesses des gens, des victimes qu’ils trouvent là ?

    LE SYNDROME DES VAINCUS

    Syndrome de Stockholm. Repli sur le passé est le complexe des vaincus. C’est quand les forçats deviennent amoureux de leurs matons. Difficile d’être objectif ou logique, impossible d’accepter pour quiconque d’être une victime ou une proie ! Même si la nature nous emplit de philosophie, mercenaires, agents ou moustiques, osent prétendre qu’ils tuent ou nous pompent de droit…
    C’est le même questionnement devant ces autres situations de par le monde et les frontières entre états sur les débris des vieilles nations. Que ce soit celles d’une personne, d’une tribu ou d’un clan, vers une terre spoliée, un bien arraché, ou celui du sang versé ou sucé, encore une fois, alors qu’il ne leur appartient guère ! Les causes des bellicismes aveugles, les logiques des invasions sauvages, quelles que soient les raisons avancées et l’histoire, poussent à des contre-réactions et à des vengeances. Les prétextes fumeux, quels qu’ils soient, se soldent sinon dans l’impasse, dans l’incompréhension la plus forte entre la victime et le délinquant. ‘’La raison du plus fort’’ nous fait entrer dans les fables de Jean De La Fontaine et dans les légendes, plus que dans les stricts droits ? Cannibales et cruels carnassiers que nous sommes, me dis-je, en osant leur en vouloir et en critiquer nos ‘’ amies les bêtes ‘’ hypocritement !

    DU SANG POUR DES ŒUFS

    C’est l’ecstasy des femelles vampires. Chez le moustique, on me l’avait dit en biologie, j’ai cru et je n’ai pas tenté de faire la différence, c’est la femelle qui nous larde. La dame pique pour se charger de notre hémoglobine, afin de constituer ses ‘’enfants’’. Ses œufs qu’elle ira pondre dans les eaux. Si elle reste parmi les vivants ! Elle est là et me nargue insolemment. Pire, cette femelle me prive de sommeil. La fatigue et la traîtrise, la trahison des bras affaiblis, le sentiment de cette incapacité de l’atteindre là où elle perche, le fait de la voir m’épier et de me traquer me laisse philosopher sur le destin, la politique et moi. Jungle, félin et proie, la partie dans cette chambre se joue à trois. Quand on sait que le fauve est en vie et qu’il a envie de vous et de vos muscles lapidés, et qu’il flaire votre sang et votre chair, qui tremble alors, et que très las, vous avez envie de dormir pour vous reposer et d’insulter tous parasites et les voleurs. Vos nerfs vous lâchent et vous entrez dans une phase de colère, de stress, de soif de meurtre et de vengeance.

    SOUFFRANCES ET PHILOSOPHIE

    Ai-je été piqué, juste pour me réveiller ? Ou par une miction irrépressible de coïncidence ? Ou, juste pour me réveiller afin d’écrire ces pensées, lesquelles, sans cela, resteraient lettres mortes ? L’envie de gratter mon annulaire gauche, la rage de le frotter, ce doigt amaigri, depuis si longtemps et sans bague, le fait de le voir rougir totalement, me fait honte à pleurer d’impuissance et de ressentiments. Juste la douleur et cette terrible insomnie qui décuple la fatigue. C’est le sentiment d’être outragé, puni sur terre, juste pour la pub, un pré-lancement du Jugement, un extrait du film du calvaire et de la sanction qui m’attend, pour trois fois rien. Mais qui leur ouvre les portes pour entrer chez moi ?
    J’avais beau parcourir du regard les murs de cette chambre, étroite comme une tombe, à la recherche du moustique, je ne vois rien que cette histoire de peines, physiques et mentales, dans un cagibi. Un avant-goût du caveau que j’ignore et qui m’attend. Quelle est cette clarté qui m’a permis de trouver ces deux vampires de moustiques ? D’un coup sec, je tape dessus ! Aucune trace de mon sang sur la planche ni de ses éclats sur le mur pour me rassurer. Rien du tyran pour m’apporter ce peu de satisfactions ou de joies auxquelles j’aspirais. Ils ont échappé au coup du magazine hebdo replié, que j’utilise comme une raquette pour les taper. Si elles crèvent, ce sera du fait de la culture et de mon goût pour l’info.
    Paradoxe entre aimer et faire souffrir. Je pense que ces espèces animales qui nous haïssent, qui nous veulent et qui nous apprécient, qui nous exploitent de près ou de loin, plus félins que les fauves de cette jungle de carnivores et de sangsues, sont une image du monde complexe qui nous engendre et nous relie.

    DES VIGILES NOUS SCRUTENT

    Caméras au plafond. Une suite au roman de fiction ‘’1984’’ de George Orwell. Ils sont là sur le plafond. La vue affaiblie, la mienne, je ne peux pas les distinguer. Je pense à ceux qui voient plus mal ou plus rien, comme aux enfants et aux malades assoupis. Je devine leurs forces annihilées et celles décuplées des insectes cette nuit. Je pense à ceux qui sont au-dessus de nous. Qu’ils siègent parmi les anges ou les démons, qui près de leurs lustres, qui fixés sur leurs étoiles, reçoivent tellement de lumière, d’énergie et de chaleurs. Symbole pour saluer les nouvelles planètes que l’on vient de découvrir. Métaphore pour penser aux parlementaires de façade, si absent ou si aigris. Photo de famille. Les véritables crocodiles et démons sont tour à tour interpelés pour ressusciter des hommes puissants, des demi-dieux et des titans !

    QUE SERAIS-JE SANS VOUS ?

    Que seras-tu, toi, sans lui ? Toi qui ce soir m’humilie ? Où dors-tu ce soir, dans quel zoo, dans quel cirque dans quelle écurie ? Je pense aux maladies causées sur des lits, sans moustiquaires ! Je songe à ces maladies honteuses, à la honte de réveiller des maladies oubliées au pays. Celles dues aux insectes aveugles et ailés, le paludisme. Une plaie qui avait disparu, vaincue, annihilé ! Je vois le Zirka et la perte de l’encéphale des bébés à tètes plates. Et les possibilités pour que la malaria revienne et réapparaisse.
    Je vois ces pompeurs de veines, qui font du trapèze autour du lustre et qui descendent en ronflant sur mon nez pour atterrir sur mon front ! Toi tu penses aux maris ratés, aux services des impôts, aux maîtresses parties et à ceux qui mal formatées, chômeront à vie. En comparaison, je pense à ces escrocs littéraires, de partout et d’ici, aux imposteurs, à leurs abus de confiance divers. Je n’oublie pas la gente qui abuse de l’institution sanitaire où elle pratique. A tous les prédateurs, à leur ponctions et thérapeutiques. Je n’oublie pas ceux des mafieux qui abusent parmi les vastes cliniques.
    Tu fais allusion aux ennemis et aux adversaires. Tu symbolises par les moustiques par les parlementaires absents et ceux qui sont abscons et dépassés, trop nombreux ou inutiles. Tu regrettes que le gouvernement soit saboté, une grossesse tardive, bloquée, inutile, que gâchent les leaders et la jetset des profiteurs.

    LE CIRQUE DES GLADIATRICES

    Je pense à cet endroit fermé, un cirque de gladiateurs, sans personne autre que le chrétien crucifié qui attend du lion les premières morsures et mortelles déchirures ! Le couloir et la nuit. Tu penses que j’y erre et gesticule comme un forçat dans les ruines d’un phare, perdu en mer…Un bâtisse fermée, comme une boîte de conserve fermée, où tel un poisson, tu ne peux plus défendre ton reste de corps.
    Gentes zélées, identités supérieures, qui nous narguent comme ces moustiques, de si haut ! De leur démocratie olympienne, erronée, ironie du sort.
    Où ce sont les fils des arrivistes, repus de racisme atavique, l’antisémitisme exubérant à fleur de peau, pour sa couleur, qui gèrent la Péninsule et Gaule. Ils élèvent à la place des étendards et des couleurs, un débat noir, plein d’amertume et de rancœurs. Election sentiments, érections xénophobes, racisme ressassé, fonds de commerce de haines. Terrorisme ! Stupeur ! Ce sont les plus extrémistes, syndrome des parvenus, qui osent dire qu’ils sont l’Espagne, la France, l’Italie, la Hollande ou la Belgique. Des espaces, après guerres et colonies, qu’ils veulent défendre contre, les Nouveaux venus ? Envahisseurs et émigrés ! Ces étrangers que leurs aïeux ont vu venir bien avant de parvenir eux-mêmes en Europe à leur tour et de partager, à cause du racisme, devenu programme, cette identité, en fromage triangulaire, hexagonale ou en botte, ces langues de civilisations et de cultures, si diverses devenues mondialistes.

    DU GROIN ET DES PATTES

    Je ne comprends pas que vous préfériez le groin du porc et les pieds de cochons aux croustillantes sauterelles et autres onctueuses limaces et escargots rampants…Des végétariens nourris de plantes médicinales et des faveurs et autres salades intemporelles ! Sauterelles de notre désert, les nôtres sont vertes de couleurs et se nourrissent de feuilles, de plantes et de fleurs. Et quand nous voyons ce que les Orientaux digèrent avec leur riz, comme ersatz de protéines et comme épices ! On est ahuris. Alors, question de saveurs, cessons de nous disputer.
    Finalement après avoir fait tourner le globe dans ma tête, vaincu et en colère, assoupi, fourbu de faiblesses et le corps en douleurs et en détresse, je dois rester vigilent et en garde. L’insomnie me laissera-t-elle assez de force pour aller au travail demain… C’est tout à heure ! Et lorsque, épuisé, je rencontrerais encore une de ces gourgandines qui veut m’attaquer au lit, que faire d’elle ? Que lui administrer comme coups pour me défouler sur elle et comme muscles pour la contenir ?

    SIMI ET SITOU SE RENCONTRENT

    J’ai appris d’un confrère du ministère de la santé locale, un ancien élève de Mme Laure Student, qui a des entrées en Afrique et en France, que les jeunes Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, ont tous les deux contracté un paludisme. Qui plus est pour ce vigile scrutateur des épidémies, que leur famille de France et d’Afrique doivent prendre tous les jours des médicaments antipaludéens. Le hic dit-il est qu’ils doivent venir en vacances ici, pour se rencontrer dans notre pays hospitalier. Parce que le jeune enfant de la hutte africaine ne pourrait avoir de visa Schengen européen. C’est pire que d’être un migrant mexicain, en chemin sur l’Amérique qui s’est ‘’ trumpée’’ de président, semble-t-il. Mais, ce sont leurs choix aux Ricains. Pour nous, vous êtes en pays hospitalier, chez vos familles proches et les bienvenus.

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 26 FÉVRIER 2017

    #353621
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Laure Student
    DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
    LES VERRUES PORTABLES

    J’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.

    Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.

    SI VILES CIVILISATIONS

    Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.

    Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?

    Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.

    AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE

    Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !

    Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !

    Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.

    Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.

    Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !

    Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…

    Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !

    De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.

    LES LIBERTES DE LA PAONNE

    Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
    Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !

    DES REVES FUGITIFS

    Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
    Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
    Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
    Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.

    ZEUS NOUS DIT …

    Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
    Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
    L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…

    LA SECTE DES INSECTES

    Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
    Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
    Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !

    LES VERRUES INSTABLES

    Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
    Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
    Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
    Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.

    #353571
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Drames courants, phase deux

    Espèce humaine et bestialité.

    DE LA BANALITE DES GUERRES

    Que dire de l’évolution qui n’a pas encore transformé en anges le singe et le porc…ou l’hyène qui sont en nous ?

    L’homme, la terre et les religions : des millions de livres ne sauraient épuiser ce sujet. On va ouvrir une bêche ici. Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis le début de l’univers, du bigbang, et de par la volonté divine, a procédé à la création de la vie et son évolution.
    Je ne parle pas que de la Terre ou que du système solaire, mais de tous les êtres qui doivent exister bien au-delà de la Voie Lactée, dans cet immense cosmos ! Un univers, qui n’a pas pu être créé, bêtement vide, ou seulement pour les cruels sanguinaires, que sont les fils d’Adam. Les terriens.
    Le hasard et les erreurs, les évènements inattendus ou accidentels, des réactions cosmiques, telluriques et atmosphériques, les interactions des individus, de leurs pays ou tribus et de leurs chefs, se soldent d’irresponsabilités, d’influences diverses et d’incompréhension.

    CRIMES D’ETHIQUE

    L’ego, la morale et les droits d’autrui ! La jalousie, l’avidité, le désir de posséder, de prendre pour avoir, afin de paraître et d’être, le besoin de révolte, de se défendre et de réappropriation, toutes les actions et les tares qui viennent de la démesure et de l’absence de satisfaction, font que nous vivons très mal.
    Nous transmettons nos peurs exagérées et nos certitudes subjectives aux autres, comme autant de vérités, à travers le prisme de l’illusion, de la vérité dévoyée et l’histoire falsifiée. Médias manipulées aux fins de politique, instrumentalisation, endoctrinement, prosélytisme, fanatismes intox et extrémismes. Notre esprit, notre intellect et nos croyances, nos vérités nos conduites, nous sont dictées. Ou littéralement déviées, depuis la maison et le berceau, dès l’école, la rue, la famille, le clan, le journal et la télé. On nous dit ce qu’on veut, on nous formate comme on veut. Notre caractère, notre personnalité, nos conduites nous sont inspirées pour ne pas dire prescrites.

    DES GUERRES

    Comment sont nées les deux grandes guerres et les multiples autres ? Celles de l’Europe, puis celles de l’Occident contre l’Orient et/ou de religions. L’avidité, la volonté de puissance et d’expansion en sont les raisons. Commanditées ou larvées, elles emplissent la culture et les informations, comme si l’on ne vivait que de ça et que pour ça seulement ! Les hostilités entre tribus et les conflits entre les clans d’hier, sont devenus ceux des nations et des états actuels. Offensives ou apeurées, les identités xénophobes, hermétiques et renfermées, déterminent des réactions adverses et des répliques vengeresses, maladroites et contre-productives totalement.

    Ces déchirements doivent cesser pour mettre fin à cette apocalypse allumée par l’homme qui veut mettre fin à son espèce. Appelons cela, des vœux pieux, une espérance candide et inutile, que personne de sensé ne veut proférer de peur d’être taxée d’imbécilité.

    Cet enclos et trop petit pour ses races et ces espèces guerrières sur ce plancher d’argile et d’eau. Pas plus grand qu’un pot de terre ou un bocal de poissons.

    Cependant, quoi de plus normal que d’aimer la paix .Alors que la volonté du Seigneur soit faite pour que cette bille que nous occupons au milieu de la galaxie ne se mette à éclater. Elle et l’astre qui nous illumine encore, le Soleil, qui nous bronze le dos de ses rayons … Fatuité ! Mais sans lequel astre, rien ne se passerait ! Des explosions nucléaires, en gerbes, dit-on, sans quoi on mourrait !

    TERRE A TERRE, DITES-LEUR !

    Tous les actes antisémites, racistes, islamistes, sionistes, provocateurs et vindicatifs, ne sont des formes de barbarie, d’injustice et des massacres. Des crimes, des assassinats d’êtres qui n’ont qu’une vie seulement. Il est évident qu’il faut s’en remettre aux juges et aux amis, qui nous veulent la paix et qui favorisent nos droits et notre développement. Non de vendre sur nos dos d’excités, vengeurs ou possessifs, des armes, et en prévente, des aides et des boniments ! La diplomatie et la politique doivent s’illustrer, de leur mieux, là !
    Dites à vos ouailles, d’Europe et d’Amérique, si fiers de leurs sciences, de leur civilisation composite, de cultures et de modernité, d’argent et de techniques et à l’histoire si riche, de cesser simplement de faire du mal aux bêtes du bon Dieu ! Leurs pairs…Leur faune-sœur… Que nous sommes ! Celles des douars et des tentes et des ksours, des biens et des terres, des pays et des nations, qu’elles ont envahies, exploitées et avachies ! Mais réveillées et civilisées !
    Dans les relations, Nord-Sud, de pays à pays et de culture envers l’autre il y a un mot : ‘’exploiter’’. Si ‘’exploiter’’, tout court, est utilisé seul, il représente un impair égoïste, trompeur, abusif et injuste. A l’extrême, je lui préfère ‘’ agir de commun et de compagnie ‘’. Tel le fait de semer, cultiver et moissonner, pour gagner équitablement, sans triche ni zizanie. Vous avez dit gagnant-gagnant et win-win. Oui, c’est OK !

    ÇA TRUMP ENORMEMENT

    L’histoire est trompeuse. Ses grands le sont aussi. Comment se fait-il, Trump ou pas, que dans les pays occidentaux, qui furent hier des pires antisémites, que l’on continue à préférer la guerre injuste et inégale à la paix ? Et je n’en veux pour preuve que la marginalisation, ce retour au passé ! L’holocauste, la chasse, l’exode et constamment, l’exil, les camps de concentration. Ceux de honteuse mémoire d’Auschwitz et de bien d’autres Pogroms.
    Voilà donc un impair de plus, commis par les alliés. Une réparation internationale après les vilénies nazies, qui en perpètre de plus graves sur le pays anciennement colonisé; puis envahi, terrorisé, volé et soumis ! La Palestine…et son arrière-pays, le Moyen-Orient, dévoyé. Et Israël en commet de plus énormes encore, sur cette proie atavique, la Palestine.
    Et tant qu’elle y est, pour sa sécurité, tout l’arrière-pays ! Ses voisins arabes et ceux des voisins qui ont des sentiments islamiques, voilà encore des cibles et des proies. L’Europe et l’Amérique voient grand. Un filon criminel ! (Pas Fillon le Prétendant a république). Une mine laissée en effervescence, pour exploiter l’humanité par le jeu commercial, ce bizness immonde, des guerres interraciales et ethniques, faussement idéologiques ou religieuses. Des balivernes pour un papier, un voile ou une calotte, un mot ou une croix !
    Je reviens pour le souvenir, aux Pogroms et au rappel de la rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée ‘’ rafle du Vél’d’Hiv’’. Ces abjectes exactions commises sur les Juifs en pays civilisés !
    Pogroms est une œuvre ethnocidaire et un mot russe qui signifient, « semer le chaos, démolir violemment » !

    ARCHEOLOGIE ET RELIGIONS

    Il y a logique et logique. Raisons et tromperies. Dès lors, si la Palestine en est innocente du fait que les responsables des crimes soient russes ou européens, par quelle justice immanente, par quel souci de démocratie et de propreté, par quelle horreur raciste criminelle a-t-on osé pourrir cette région et chasser et détruire les siens. Comment se fait-il que l’on encourage Israël, une ethnie religieuse hermétique, une nation installée dans de nombreux pays, et ses braves gens, qui méritent tous les égards et même de l’admiration, à commettre les pires des exactions ethnocidaires et barbares sur les anciens habitants de Palestine et d’Al-Qods en particulier ? Des manœuvres machiavéliques pour les pousser, les Juifs à la rapacité programmée et pour leurs victimes adverses et ce constamment, aux actes extrêmes et aux suicides !
    Et voilà que l’esplanade de la moquée, souvent interdite ou souillée. On a vu vampiriser à mort, la partie-est de Palestine par les colonies. Qui plus est, de faire de la Ville de paix, Ur-Salam, l’universelle et œcuménique Jérusalem, la capitale d’un état néoformé par le même colonialisme anglo-saxon et ses affidés. Victimes de leurs guerres par ailleurs !

    Que de morts par la suite dans le rang palestinien ! Puis Jérusalem, envahie par des milliers de constructions, iatrogènes, sionistes, sans limite éthique aucune… Et voilà que le vultueux Trump, veut y installer son ambassade des Etats-Unis ! Ce qui poussera à la haine et au dépit, à la vengeance inégale, sans doute, puis au massacre des innocents. Un acte déflagrationniste, ‘’qui éloignera d’Israël le spectre de la paix’’ !

    Oui, le Sionisme est devenu une ‘’religion militariste’’, un label à part ! Mais aussi un fauteur de guerres, dont il est l’un des initiateurs et l’une des premières victimes ! Un ferment pour la vente des armes occidentales et les scissions des pays voisins. Guerres, incessantes, inlassables, exclusives, ethniques et racistes, des belligérances invasives. La religion sioniste qui a effacé la religion hébraïque et renié de nouveau nos prophètes et messagers communs et leurs sermons de clémence et de paix.

    RAPPELS BIBLIQUES

    Oui ! Jésus et auparavant Moïse et ses Dix Commandements. Sa loi religieuse et morale, citoyenne et démocratique, avant termes. La Tablette des lois, prescrite par la volonté de Dieu, Lui-même, au peuple Hébreu et par là à tous les humains.
    Dommage, nous aimons bien et qui plus est nous admirons les Juifs, nos camarades de classe et nos voisins et amis. Les juifs des villes et des campagnes, ailleurs et surtout ici, dans notre ancestral et hospitalier pays. Ceux des contrées islamiques, qui ont forgé la même civilisation, pour prospérer ici en Andalousie, puis au Maghreb où ils se sont fixés et refugiés. Et qui plus est de novo partout ailleurs, dans les finances, le commerce, la pensée et les techniques.

    QUESTIONS EXISTENTIELLES

    Comment regarder l’avenir des humains leurs liens, leurs idéaux renfermés, leurs pratiques à outrances, au sein et contre le biotope et l’écologie ? Qu’espérer rationnellement de nos pratiques et de la vie sur cette terre, qui nous sert et nourrit ?
    Comment regarder l’avenir et la foi, le droit et le respect, entre les religions et les guerres injustes, pour ne pas dire férocement instrumentalisées ? Qu’y gagne le mammifère ‘’ homme ‘’ comme évolution et comme label et qualificatif ‘’d‘ humanité ’’?
    Comment regarder ceux qui se sont développés et le reste des états, laissés en belligérances après les colonies, dans les affres de leurs guerres des frontières, de celles de la misère, du sous-développement et des maladies ? Pourtant il y a de l’argent…
    On fait la guerre avec cet argent…Même à crédit ! En achetant des armes des pays nantis, possesseurs de techniques avancées. Ces parangons de la démocratie et qui plus est, SONT les plus civilisés ! Sic !
    Que dire de ces batailles infâmes et ces actes de résistance outrés, ces actes terroristes réactionnels ? Puis à leurs antipodes, ceux des groupements néoformés, par les colons envahisseurs eux-mêmes ! Des états et des armées, au label noir qui osent se dire islamistes, pour tout confondre, terroriser et barbouiller. Dans quel but ? Pensent-ils réussir face aux pays alliés contre eux ? Des états forts et invincibles… Ces états des plus puissants au monde, qui les ont, c’est à en rire, équipés et habillés ? C’est paradoxal ! C’est diabolique !
    Quelles images véhicule-t-on de l’humanisme et des sciences, d’un côté et des religions, que l’on malmène, que l’on tort et que l’on détruit de l’autre ? Regardez l’état des pays en guerre ! Saccagés, c’est peu dire, ils sont dans un tel état de chaos, avec leurs misères et leurs arriérations surmultipliées, puis ces réfugiés et fugitifs des leurs, par million à côté ! Est-ce là, l’humanité ? Est-ce le cadeau ou la leçon que donnent les pays nantis et hyper-avancés, qui flirtent avec le cosmos et l’espace pour comprendre l’homme et se développer ?

    LES FAUVES AU PARADIS

    Toutes ces dites ‘’humanités’’ sont devenues des actes de boucherie immonde, puisque l’on mène aux abattoirs toute l’humanité.
    Déportés sur la Terre qui leur sert depuis Adam de dépotoir et de cagibi, les fils de Caïn, meurtriers dans l’âme et de par leurs méfaits, singent les sauriens fossiles, afin de hâter l’Apocalypse et de vite préparer la Résurrection.
    On se demande pourquoi faire ? Ah oui, s’ils s’entretuent, c’est pour aller tous au Paradis ? Du même Dieu, je parie ! On va demander le menu, la carte et les numéros de table et de chambre aux anges…Ceux qui nous fuient ! Ou, que c’est chacun sa loge, assigné, sécurisé et cloîtré, dans sa cellule personnelle, éternellement et à vie ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05-09 février 2017

    #321503
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA POLITESSE DE SSI OTHMANE !

    Je disais antérieurement, ‘’ Comparaison n’est pas raison ’’, a Ssi Othmane, en lui parlant des référentiels orientaux des partis islamiques. Je ne dis pas Islamistes, parce que c’est pénalisant de bellicisme, depuis que les medias étrangers et leurs gourous ostracisants, interpellent avec imprécation de la sorte et sans distinguo, les partis aux référentiels banalement musulmans de chez nous.

    HISTORIQUE

    Leur référentiel aux fondamentalistes de chez nous est galvaudé, comme il frise la copie-collée superficielle, selon l’appréciation de leurs ‘’ antidotes’’ laïques. Ce semble-il, faute de réalisme, d’esprit d’à propos et de modération, plus encore d’adéquation avec notre époque et d’adhésion aux progrès contemporains.
    Ce réalisme et cette réalité qui doivent les pousser à mieux lire les anciens et à les placer à leur époque pour mieux interpréter leurs livres et leurs conduites. Une ère qui pour les successeurs aura été faite de militance pour l’indépendance ou de résistance populaire envers le colonialisme et son expansion au début du XXème siècle. Comme à pousser les partis actuels, aux référentiels similaires ou fondamentalistes, à mieux connaître leur passé, leurs traditions et leurs livres. Ce, afin de mieux gérer le présent et le futur.
    On se doit d’adhérer à notre époque et on se doit de vivre, avec sa logique, sa raison et ses progrès scientifiques, comme ses valeurs citoyennes universelles. Dont les droits de l’homme, qui libèrent la conscience de chacun en lui permettant de faire de sa vie ce qu’il entend…Y compris le fait d’adhérer à un parti, une religion, à un courant philosophique de son choix ou pas. La base étant actuellement de respecter le choix de chacun…Y compris ceux des syndicats ou des partis fixistes, politiques et/ou religieux, qui ignorent l’évolution. Et peut-être dialoguer et s’en méfier, pour ceux que cela rebute.

    PRECISIONS

    C’est à ce titre, celui du libre choix de chacun, que je disais plus antérieurement encore : ‘’ Comparaison n’est pas raison à Ssi Othmane ! Partis ou particuliers, en usant de l’expression dialectale ‘’ Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou’’ , une formule lapidaire, qui laissaient de notre temps les refuzniks du ramadan, à leur libres choix sans contraintes, dans certaines familles. La même appréciation et conduite peut être usitée de nos jours, pour le libre choix des citoyens, en ce qui concerne leur appartenance à tel ou tel parti politique, quel que soient ses référentiels !
    Ceux qui suivent tel ou tel courant, ça les regarde et ils ne doivent pas faire l’unanimisme, ni forcer les autres, par fascisme en tyrannisant leurs opposants. Parlant du PJD, j’ajoutais sur le forum ceci. Ce qui est curieux et paradoxal, c’est que ce Parti est agréé et avalisé par la population et par l’Etat, le Maroc. Un pays du juste milieu, riche de ses différences et qui est, on ne peut être plus ouvert, de parmi les pays musulmans ! Les références fondamentalistes, étroites, portent préjudice à sa place de Parti politique contemporain.

    REPONSE
    Conspué par un membre le PJD, Tahar Benjelloun s’expliquait sur un site d’infos. Ceci se passe sur le forum, à propos d’un glissement sémantique de Tahar Benjelloun et de sa réaction à l’endroit du parti PJD, qu’il traitait de parti ‘’intégriste’’ et les marocains d’ignares, non « éduqués » qui ne comprennent pas les « vraies valeurs de la démocratie ». Puis, à la suite de mon intervention, en tant que simple quidam, vous ajoutez Monsieur Ssi Othmane ce jugement à propos de mon expression : « Partis ou particuliers, Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou ! ». Pour ajouter : « Cette appréciation ….montre vers quelles bassesses de langage vous ramez. » Merci, Ssi Othmane de me taxer ainsi.

    Puis vous ajoutez et en rajoutez encore : ‘’ …pour tout cela votre parti ….etc ‘’. Tout ceci pour avoir sorti, de ma part, une banale expression, bien de chez nous, sur un forum local ! Monsieur Ssi Othmane, par-delà l’infamie de l’injonction, ces extraits de vos bons dires, dénotent d’un esprit supérieur, très au courant de tout ce qui se passe. Bravo, je suis en admiration devant ce savoir, sa profondeur et sa précision.

    ALORS, SSI OTHMANE, JE VOUS DIS STOP !
    Comme je vous demande d’accepter de garder vos bons mots pour vous ! L’arrogance et la suprématie des connaissances, le mépris du savoir ou des simples infos qui circulent, ne peuvent supplanter la politesse du langage. Cela donne de mauvais échos contre soi. Ceci dit, si l’on tient Ssi Othmane, à l’explication, au partage, à l’échange d’opinions ou que l’on quête à expliquer et à persuader ou convaincre autrui de sa propre opinion. C’est d’un minimum de courtoisie, d’approches spirituelles, matérielles, un besoin de langage et de pédagogie, dont je ne doute pas de votre part, si vous vous essayiez ! A moins de se prendre pour je ne sais qui ! Alors ?

    JUGEMENT PRECONÇU

    Et qui plus est, c’est ce qui est moche et grandiose à la fois, chez vous, vous partez d’un gros préjugé. Sachez que je ne suis d’aucun parti, pour ne l’avoir jamais été, chez quiconque. Et de ce PJD, non plus, si ça peut vous rassurez ! J’ai des affinités avec beaucoup de nos partis qui partagent comme base de leurs programmes, Allah, Al Watane, Al Malik ! Dieu, la Patrie, le Roi, pour les francophones. J’y ajoute le respect des gens ! C’est une honte d’intellectuel et une faute d’éthique que de m’étiqueter de la sorte, Ssi Othmane, ceci pour avoir donné un simple avis, très poli et mesuré, sur un truc général !
    Si une simple opinion, différente de celles des autres, venue d’un simple quidam, vous indispose à ce point et vous irrite de la sorte, pour ma part, je ne veux pas nager dans les aprioris ni vous suivre dans vos certitudes ou tout amalgame fortuit.

    LE GOUVERNEMENT DE SM

    Ça me suffit, côté programme ou ‘’flousse’’, de savoir que le Gouvernement de S.M., s’y affaire, que ce soit celui de Benkirane ou de ses prédécesseurs. Si ces derniers, ont ou subissent des pressions externes, ce n’est pas d’aujourd’hui, qu’on tente les équilibres difficiles. Tout gouvernement, quel que soit son chef, s’en occupe du mieux qu’il peut, sous l’intelligente bienveillance de ses cadres, PI ou RNI ou autres MP, et surtout, celle incontournable et décisionnelle de SM le Roi, que Dieu le garde comme guide et décideur, lui qui réunit le peuple et qui reste si près et à l’écoute de gens.
    Et puis, si vous êtes webmaster, si vous êtes écrivain ou de la plume un expert, si vous êtes marocain comme je le suppose, ou du reste musulman, laïc ou athée, tout ça vous regarde ! Ne jetez pas l’opprobre en méconnaissance des gens et ne méjugez pas, a priori Ssi Othmane! Vous êtes libre d’appartenir à un courant ou à tel autre ! Ce que je respecte d’entrée et comme il se doit, en restant fidèle à mes appartenances particulières et en respectant, sans médire de celles d’autrui.

    DU FUTUR GOUVERNEMENT

    On verra avec le nouveau Gouvernement de SM ce qu’il va sortir comme personnalités. De toutes façons, nous ne sommes ni devins ni au secret des dieux, pour faire dans la prospective, ni librement encore pour juger les choses par anticipation ou les conspuer ! Attendons que les affaires du moment se tassent, pour mieux les juger, sans évaluer les affaires avant qu’elles n’éclosent. Ce, démocratiquement en tant que simples citoyens, que l’on soit avertis à chaud pour y participer, ou à distance, pour les apprécier. Les forums du Net, sous des pseudos divers, nous libèrent la langue. Un risque ou une aventure, quand on est poli. Dès lors, sans rancune et passez une bonne année.

    DR IDRISSI MY AHMED.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    A l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    Variations en guise de de Profundis.

    Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.

    Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…

    CIVILS

    Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !

    MILITAIRES

    Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.

    L’ENFANT ET LE TEMPS

    Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.

    II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.

    Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.

    FAUNE HUMAINE ET FLORE

    Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?

    Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !

    La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !

    MEMOIRE ET CONSCIENCE

    Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.

    La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.

    La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !

    SÉQUENCES

    Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !

    QUATRAIN SUR RAIL

    Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….

    LES FUMÉES DE BITIJA

    Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.

    TRANCHER LA MONTAGNE

    On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
    Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?

    AIE, MES AÏEUX !

    Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
    Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
    Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !

    INVOLUTION CANNIBALE

    Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !

    Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !

    HUMAINS ET FAUNE

    Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !

    CARICATURE DE PENSEURS

    La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’

    DR IDRISSI MY AHMED

    Le 26 XI 2003

    Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL

    L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.

    #207212
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ÂMES ET NUAGES OU LA PRIÈRE DU TAPIS VOLANT

    Fils des astres par la volonté des dieux, les humains du berceau-matrice Terre, doués d’âmes ou presque, se sont bercés de mythes antiques pour se trouver une place et s’identifier aux héros. Entre démons et merveilles, démiurges et demi-dieux, entre les puissances cosmiques et les faiblesses terrestres, les cultes et les modèles religieux se sont transmis, à l’homme et par l’homme. Et ce passage de relais s’est fait par-delà les frontières et les nations, malgré les clashs des tribus, des chefs et des clans, comme autant d’exploits guerriers, de beaux actes ou de civilisations

    Un télescope sur l’Olympe

    Nous les vivants. Vus par l’astrophysique, nous sommes, des algues aux humanoïdes, en passant par les reptiliens, avec notre Soleil et ses planètes, dont notre fichue Terre, l’une de 2000 milliards de galaxies sur cet univers, explosif et en expansion, si petits, si minuscules et tellement insignifiants. Sur Terre, toi dans ton cagibi, monsieur le président et ta race supérieure, vous ne valez quasiment rien ! Hugh, j’ai dit, en bon autochtone indien !

    Mais en fait de malheurs, vous et ces illustres candidats querelleurs, vous en causez des dépassements et des masses d’erreurs. Vous surpassez les plus bornés des Cyclopes et plus les rustres Titans ! Et vous en faites tellement qu’on se croit voir les films pornos de cette Olympe mythologique ! Les puissances interposées vous protègent de façon impériale des retombées de vos propres misères ! Et ça nous rend jaloux et si las de ne pas trouver, pour nous, d’aussi richissimes acolytes et de népotistes prélats.

    Sciences, croyances et mystique

    Sciences et religions se sont fait tour à tour la guerre pour y plonger cette race d’animaux, que nous sommes, ou pour la sauver des atrocités et des pires malheurs. Souvent avec des résultats controversés ou quasiment contraires ! Mammifères, carnassiers, nous avons été bibliquement anoblis par la main de Dieu, en nous appelant singulièrement des Humains ! Une élévation vers le monothéisme, par Son verbe sur Adam. Une aspiration vers l’éternité, dont on ne voit ici, plus que le sang et l’argile. Ce qui est loin de nos espérés reliquats de lumière ou de ce supposé bout d’âme, que beaucoup ne voient pas. En eux !
    Les pieds et surtout les mains, la conscience d’être et de se poser des questions, le verbe, la parole et la voix, nous donnent des airset des caractères, qui soi-disant supérieurs, nous diffèrent si peu de ceux de nos regrettables proies. N’est-ce pas BB ? Par les armes et la plume, antidotes conflictuels et complémentaires, nous nous sommes tour à tour, libérés pour assujettir autrui et pour exploiter nos semblables. Les autres, c’est de la chair ! Ah, les Barbares, ah les Méchantes !

    A bas les colons et les envahisseurs

    Prébendes furieuses, prédations exacerbées, criminelles et folles, les explorations et les découvertes, les colonisations militaires ont assujetti des peuples qu’ils traînent encore de guerres en guerres. A cause des suprématies établies et des frontières imposées et du besoin de leur vendre des armes, pour se disputer en consommant et en se créditant. Establishment et impérialisme, les financiers sont les vrais moteurs des superpuissances et les marques de fabrique de leurs armes.
    On empoisonne l’existence des gens. Apartheid dans les colonies et dans les camps de concentration où végètent à jamais les prisonniers civils. Les guerres aux millions de victimes, les vieux, les femmes et enfants, en sont victimes de choix. Telles ces écoles et ces hôpitaux que l’on bombarde et pilonne ! Le chaos des villes et des infrastructures, les exodes tous azimuts, nous interpellent ! Voilà, ce que civilisés et pacifistes, l’on sème. Les âmes hésitent à descendre et les nuages blancs fuient. Voilà leurs chantiers du futur. Ils préparent l’Apocalypse pour cette faune et ses races.
    Ils vont par centaines de milliers fuir et émigrer vers le Nord ! Vers l’Europe de surcroît, là où les fugitifs défient les mers par leurs vagues, humiliés par leurs atroces misères et méprisés par toutes les formes de de haine et de xénophobies. Au péril de leurs vies, ils errent, pourchassés de façon sordide par des gens heureux et tranquilles, qui sont loin des bombes que les leurs vendent à leurs tyrans et ignobles assassins! Ils sont refoulés, éjectés des routes et expulsés des camps ! Salut à ceux de la Jungle de Calais ! Les autres, c’est de la chair. Bis repetita.

    Ecologie

    C’est cette Terre, démolie et surchargée de peines et de meurtres, dont nous épuisons la matrice et que nous intoxiquons de par nos exagérations insensées et nos déjections putrides. Les gens de la Cop22 vont aimer ça. Je parle du lien entre la mystique et l’écologie !
    Tiens, c’est une idée neuve, une nouvelle facette du prisme global, une branche pour ménager l’écosystème ! Ils vont s’en servir comme pommade, ce afin de lénifier et de lustrer la sémillante responsable, qui aura été martyrisée pour une histoire de déchets recyclés. Déstabilisée pour les beaux yeux des cimentiers et du carburant nécessaire à leurs fours, on lui en a fait des misères, à la pauvre ministre, pour ‘’trois fois rien’’ ! Et pourtant, c’était juste un petit chouya de collatéral. Une tentative de réchauffer, un tant soit peu la Terre, au lieu de pourrir ses eaux profondes. Et par là, de polluer ses eaux résiduelles potables, qui sont des nappes de plus sèches et rares.

    De l’âme

    Le fourreau, quelle que soit la beauté de ses ors, n’est pas l’âme. Créée pour être éternelle, esprit de lumière, l’âme pérenne et vraie, a pourtant besoin de corps afin de s’exprimer dans le sensible et le réel. Cet étui paradoxal pour une entité immortelle est labile et fragile.Il est quasi virtuel, tant il est et furtif, fugace et éphémère.
    Enigme de cette existence courte et duale ! Impénétrable et secrète, ombre évanescente, fantôme ou spectre, elle est brouillard ou nuée, cette âme. Vaporeuse, elle semble libre et nous regarde d’en haut, car elle appartient plus au ciel qu’à nous ou qu’à la terre. Qu’avons-nous, nous autres comme sens pour nous la représenter ?
    Ce sont des banalités, Lecteur ! On ne m’a pas appris plus. Frustré, je ne peux vous donner plus. Oui, c’est bizarre que nous se sachions pas qui nous sommes et nous ne sentions pas ce qui nous compose et qui fonctionne, à l’intérieur, à commencer par les molécules et les cellules de nos propres corps.

    Monologue du nuage

    Et cette âme dit en elle-même. Tel un nuage noir dans un ciel bleu d’été, je suis une menace pour certains, un espoir pour la plupart. Les uns ont un parasol étendu en guise de parapluie. Les autres, des terres à arroser ou une voiture à laver, préfèrent le service gratuit du ciel. Celui-là a un corps qui ne trouve ni eau à boire, ni bain pour plonger ses pieds malades ou pour se rincer les doigts eczématisés…
    C’est le nuage qui vous parle. Pour moi-même, sans conscience comme vous autres, ni identité fixe en apparence, par trop chauvine et narquoise, je reste incompris sans frontière.Je suis le nuage. Origine de la vie, je suis suspendu en l’air sur cette aire éthérée entre le sol et l’univers. Devenu fils de la terre, je suis un hère difforme, sans ailes ni pieds pour me supporter. Oui, je suis tel un nuage, et il y a l’atmosphère, le climat, qui est à la mode marrakchie. Et puis l’attraction terrestre, je vous laisse à votre physique et moi à ma mystique superficielle.
    Au contraire des terres, s’il ne les possède pas, le ciel appartient à tous. En apparence, ou presque, pour ceux qui volent, n’est-ce pas. Et ceux qui espèrent aussi ! Je suis tel ce meuble, sans projet, nu, sans autonomie ni mémoire. Je sens que ma place n’est pas là. Je ne peux ni m’asseoir ni me reposer. Je dois périr, fondre ou flotter, je m’envole pour durer un peu plus.

    Il se fait philosophe

    Et il râle. Pourtant, ce n’est pas le temps des pluies, je peux vivre encore, sans me dissiper ni me dissoudre. C’est la saison des guerres et des orages. Le ventre alourdi par les eaux, le cœur profondément noirci de douleurs, j’aurais voulu nager, voler, flotter squatter, jouer comme les autres nuages. Je suis un nuage alors ? Non, je suis une âme !
    Patience, si je flotte au-dessus de vos têtes, ne voyez-là ni menace ni arrogance. Je suis sage comme un nuage. Et puis, si le soleil vous brûle, je peux vous protéger encore. Mais, vous autres les humains d’ici, prière n’utilisez pas de missiles. Pour ne pas m’empoisonner ni me pulvériser aux fins de m’avorter en pluies, hors saison, pour vos seuls besoins. Les âmes, comme moi, ont besoin de calme pour flotter et emplir les corps de leur substantifique sérénité. Et, c’est si beau un nuage qui flotte en l’air.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Octobre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RÉQUISITOIRE MÉDICAL : LEVEZ LES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES !
    LE DEVOIR ETHIQUE DE L’ETAT EN MATIÈRE DE SANTE

    Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes.

    Réquisitoire médical : levez les taxes injustes sur les maladies.
    Le devoir de l’Etat en matière de santé

    Plaidoyer

    Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des Partis et du Gouvernement, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?

    Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades.

    Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y a voir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.
    A ceux qui sauront agir pour sauver les malades

    Le constat social

    Nous sommes à la veille des élections au Maroc. Nous en parlons, quitte à nous répéter, par pédagogie et insistance devant vous tous. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ?

    Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme Fiscale Sanitaire Globale et non pas seulement ces quelques réductions, légères ou plus minimes encore les seuls médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés, messieurs-dames les électeurs, que nous encourageons d’aller voter ! Et vous-mêmes, votre santé, respectables Ministres !

    Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit, même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité et donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup, la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher, la veille des élections !

    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille avec prévalence et sans relâche, le Souverain !

    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !

    Que ce soit à l’ONU, à Guergarate, au Parlement, aux écoles ou aux quartiers, nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses, devant ceux qui votent !

    Que ce soit par leurs râles ou par leurs silences, les malades expriment souvent une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les inégalités du sort et des injustices flagrantes ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ?

    Faut-il négliger leurs voix et leur sort, messieurs dames les candidats au Parlement ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, devant le double jeu des puissances protectrices, dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpellons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos.

    Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons, ad vitam aeternam. Dieu ait en Sa Sainte Miséricorde notre doyen et mécène, le Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller demain sur les malades marocains, comme sur les sables de notre Sahara !

    Appel des familles, appel du peuple

    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !

    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !

    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.

    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !

    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du droit des malades. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !

    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des Taxes Douanières et autre antinomique TVA sur la maladie !

    Reformater les taxes iniques

    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !

    Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés. Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne.

    L’exemple brillantissime de SM, le Roi citoyen

    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

    Un besoin de réformes humanitaires

    Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique

    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !

    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

    Des lois honnêtement, plus justes !

    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.

    Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant sur les Gouvernements. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre de SM le Roi, que Dieu le guide, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante héritée des Colons.

    Appel à Celui qui nous écoute, que Dieu le préserve !

    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
    Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.

    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.

    Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.

    Dr Idrissi M. Ahmed, Président fondateur et en exercice de l’AAMM
    Kénitra, le 07 Octobre 2016

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
    CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
    Assistance : 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com
    http://myasthenie.forumactif.com/

    http://www.oujdacity.net/uncategorized-article-114156-fr/requisitoire-medical-levez-les-taxes-iniques-sur-les-maladies-le-devoir-ethique-de-letat-en-matiere-de-sante.html

    #207207
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE FOUET DES JOIES OU LES LANIERES DU PLAISIR

    Les étreintes de l’âge mur et les brides du désir

    La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.

    DES FORUMS INJURIEUX

    Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.

    Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !

    Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.

    Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?

    ROMANCE FATIDIQUE

    Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.

    Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.

    Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.

    ETHIQUE ET FAIBLESSES

    On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort.

    ‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment !

    FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON

    Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !

    Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil.

    Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !

    Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.

    Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.

    Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !

    Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …

    Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper !

    LE MONOLOGUE DE FATIMA

    Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie !

    Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ?

    Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !

    Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !

    Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !

    Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.

    FATIMA REFLECHIT ENCORE

    L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.

    LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE

    Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !

    CONTINUONS POUR ELLE

    Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.

    Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.

    On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois !

    En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !

    Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !

    Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.

    Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…

    Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.

    Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !

    SI JESUS, QUI EST VIVANT, ME LISAIT

    Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.

    Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.

    Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.

    Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.

    DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…

    Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 07 Septembre 2016

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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Vallsopathie et Vallsothérapie

    ‘’ La Vallskyrie du burkini ‘’

    Dans la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’’, mon héroïne et institutrice préférée, nièce méconnue du général Lyautey, voici l’une de ses vallsopathies. Je dirais diplomatiquement de vallsothérapie préventive. Cette vieille institutrice retraitée, qui n’est pas aguerrie comme donneuse de leçons, revient en vacances au Maroc. Elle assiste aux bêtises et aux chicanes et s’en fait le témoin.

    Mea culpa autour du burkini

    Qui a peur de la vérité ? La France, nous apprend la franchise parmi ses gauloiseries. On y va de ce pas lui faire écho de ce qu’on sait. Francophonie, francophilie, identités dégommées, civilisations anthropophages et modernité… Où est la place de l’éthique dans ce brouhaha qui réveille les passions bellicistes de l’Occident exigu ? L’hexagonal franchouillard en premier. Cet empire postcolonial qui est dépassé par les genres, les espaces et les espèces, qu’il a pu conquérir, civiliser ou exploiter, mené vers les guerres ou militariser, par le passé, est maintenant, à l’instar d’autres grand pays moins assagis, bouleversé par de récentes tragédies. Les contrecoups du terrorisme islamiste, qui plus est, chez-lui. Qui sème le vent récolte la tempête. Il est des politiciens tellement imbus et sûrs de leurs manigances qu’ils s’octroient comme des prérogatives, qu’ils essuient ces réactions et leurs travers, sans se ranger ni ménager. Phase de délire maniaque, post ménopausique, de ces vielles métropoles qui ont vécu et prospéré de par leurs belles gourgandines de colonies !

    Cet occident, qui étymologiquement est fait de façon anecdotique, de  » occi ’’ et de ‘’dent  ». On devine dans cette déviance ce que ça veut tuer, mâcher et digérer ! Où est dans cet espace de pays assagis, mais au passé multi guerrier, la place de l’humain, quand on ne tient compte que de l’apparence et de l’habit différent des normes usitées ? L’habit fait le moine avec certitude et pour le mauvais musulman, c’est garanti ! Par malheur son physique participe et le rend reconnaissable, donc suspect. Là où il ne doit plus jamais mettre le pied, ça fat tâche génétique et tâche sur l’honneur ! Dès lors, ce sont des ennemis qu’il faut pourchasser. Des silhouettes à marquer, non d’une étoile de Shoah, jaunie et ressassée, mais d’une mauvaise étoile, barbouillée et embrunie.

    Les Français ne sont pas des anges ! Leurs envahisseurs non plus. Mais pourquoi inculper les Français de tant d’animosité envers autrui ? Je parle de la xénophobie. Ils sont chez-eux et depuis des millénaires. Que de guerres n’ont-ils pas menées pour défendre leur pays contre les envahisseurs, les barbares et leurs ennemis.

    L’Europe proximale, celle qui reste appendue à l’Orient et à l’Afrique , n’aime pas les Sémites qu’elle n’arrive pas à niveler ou qu’elle refuse de digérer. Je parle du racisme atavique. Les exemples ont fait l’histoire. Voici des énergumènes patibulaires, des masques terrifiants proscrits, qui déambulent et se déhanchent chez eux, profitant de leur air, de leurs libertés et de leur sécu !

    Cessons la plaisanterie cynique

    La Vallskyrie, j’adore cette musique de Wagner ! Sauf que là, ce sont des aspects d’humains que l’on veut caricaturer et hypertrophier, démoniser et sacrifier aux fins de les définir comme autant de symboles bellicistes. Des religieux ou guerriers. C’est terrible comme confusions volontaires et amalgames populistes et déjà légalisés ! Avalisés pour l’école laïque dès les débuts ! Vite, vite les amis, cachez vos croix et pliez vos calottes. Sauvez-vous ou déménager !

    M. Sarkozy ne se voile plus la face pour les burkinis ! Il en fait tout un bain électoral. La France ne veut pas d’ennui avec son identité. Et elle déteste tous les autres qui lui rappellent, ses croisades, ses guerres des colonies et puis ses nouvelles guerres messianiques, cachées ou atlantiques, ethniques, celles d’un état devenu mercenaire, et qui sont actuellement finies ou ratées. C’est la prohibition ! Cachez-vous cachez vos idées ! Changez, les Emigrés ! Mais, ça ne marche pas pour vous, ils restent exclus dans les banlieues. Ces bantoustans pour les bannis et les marginalisés, mis au ban de la société ! Vous êtes dépassés. Alors ouste aux étrangers ! C’est ça ! On veut vous déplacer. Mais, c’est pire, vous vous multiplier comme des lapins ! Mais, zut, on vous interpelle, allez voter.

    Psychose des peurs, des fictions vraies et des frictions inutiles

    Bien plus grave, on est noyés, mis en minorité ! Avec ces migrants, ces ruraux déplacés, qui ne veulent pas se noyer ! Et ces réfugiés qu’on a poussés à venir, après avoir allumé chez eux des guerres. Si viles, civiles, entre sectes, entre pays voisins pour les découper. En plus, on ne veut pas de vous ici. C’est clair, c’est ce qu’on vous dit nettement, politiquement, dans la rue et les marchés ! Sur les forums, avec la violence et de la haine, non-retenues, comme les manifs ciblées ! Qu’est-ce qu’il faut être cons et sans honneur, sans nif , pour subir autant de la haine dans la géhenne et de persister à rester ! C’est subjectif, oui !

    Abaisse-leur les culottes, France, pour vérifier, si ce n’est pas dans leurs sinus qu’ils ont des idées cachées ! Fait donc plus que les tribunaux d’inquisition hispaniques, allume ton holocauste pour les cousins des Juifs, ces bons sémites que tu as policés et mieux intégrés ! Les haines finissent par passer…

    On entretient la psychose terroriste, bien que réactionnelle à un pari belliciste vaseux, et on table sur la fiction, en termes de rapports avec la politique américaine. Alors qu’au départ ces habits n’étaient que des ‘’caches pudiques’’, on veut les transformer en  » armes offensives cultuelles massives » ! Versus en habits de victimes ! Ces femmes écrasées par les mâles islamistes, sont une offense faite à Marianne, devant les yeux et au sein de la république laïque ! Mais, quand s’appercevoir de la triche ? De la quête du pouvoir et des urnes, du pays et des consciences, que l’on veut détourner, intoxiquer par les réflexes racistes, et dominer par la phobie d’autrui pour les diriger où l’on veut ! Le fracas des pays arabes et islamiques, qui  » menacent la sécurité et la vie de tel autre  », c’est ce à quoi on veut arriver ! Mais, n’est-ce pas une fiction, caricaturée ?

    Je reviens à mon drone d’insecte

    J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. En retour de politesse, cette dédicace : Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là, Student, ma chérie….

    Et tu es arrivée…Quel moustique t’a piqué ? Tu étais en burkini, signé Cartier, faisant les vitrines aux Champs Elysées, pour faire un pied de nez à Valls et ses amis …Oui, sur les car les plages, c’est interdit d’être pudique sur leurs sables laïcs…Interdit de dire librement comment on est. Il faut se la fermer et être un bon hypocrite…C’est le b, a , ba , des libertés publiques….

    Reste loin ! Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, mentaux, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et se livrent à de rituels combats.

    Anophèle, tu me pousses à écrire ! Et même à crier ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé de ma jambe sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien. Et pourtant, je n’aime pas tuer les bêtes…J’en mange, par habitude, animale. Si, si BB !

    Mystique mystérieuse d’un moustique femelle

    Je change dit-elle de sexe, pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.

    Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instruments autres que tes ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donnes l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !

    Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Mes vacances pourries, elles aussi, avec cet amalgame des idées et du port d’habits. Ostensibles ou pas, mais portés, mis au pays des libertés ! Ce pays qui enseigne aux autres le sens des libertés et où il faut rester digne et être franc, sinon égaux ! C’est la base de l’identité, de la morale, des droits et du respect.

    Retour au burkini et au Conseil d’Etat

    Où est cette dignité, où est cette liberté, quand la police, armée, se fait juge et partie ? En déshabillant en public, contre gré, de force les amis, une femme, pudique. Là sous le spot de la caméra pour les électeurs abusés et la télé ! N’est-ce pas un crime, à l’image de ces polices qui tuent les noirs, de dos ou la face sur le goudron de rue ! En les supposant , quand ils se sauvent, d’être armés !

    Des voiles et du burkini, toute la politique et ses populistes propos ! Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée , à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais ou chantonnais, sans connaître ses paroles, la Vallskyrie… Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera. C’est un film , là ! Vous pouvez en prendre l’idée.

    France, mère des arts des armes et des lois,

    Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque . Ce cirque italien Fantastico, où l’on tue les acteurs sur place. Là, à Kénitra. Là où on laisse les spectateurs stupéfaits, même de loin. Les mauvaises odeurs s’en occuperont pour les anesthésier.

    Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Loin de ces voyous, drogués et ivres, qui sont autant d’assassins potentiels. Ces assassins qui se servent de ces aires de repos, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !

    Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemis, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !

    Pour les  »locos  » ! Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes et aux nues ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire bonjour ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région.

    Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là ! Ce n’est pas une burka, mais un simple voile qui laisse tes yeux verts , encore , me regarder.

    Et toi Mme Student, toi la paonne de service, approche, voici ma chère maîtresse, un burkini pour te protéger des sables mouillés de notre Mehdia. Vas-y, baigne-toi, nue le soir sous la lune ! Ou le jour, habillée comme tu veux, face au soleil, de peur de brûler ta peau. Nage ou danse, coure, face aux regards de ces vieux et verdâtres amoureux ! Ne t’inquiète pas pour moi, si tu les attises, malgré leurs longues barbes et leurs explicites et trop bons mots. Attention, ne leur dit pas que nous sommes mariés.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Août 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Mystique et politique : Futilités virtuelles
    et questions existentielles face aux tragédies réelles

    Je vous livre ces réflexions, en chroniques différées, en empruntant ce qualificatif à la série culte de Mme Student.

    Alerte, il fait chaud partout

    Malgré les inondations, les feux et des incendies font des ravages. Des propos, aussi incendiaires, fusent. ‘’Il est halal de manger un apostat mort, du moment que vous ne le faites pas cuire ou griller !’’. ‘’ Il fut un temps où l’on pouvait encore rire de tout et de toutes les outrances, sans qu’immédiatement, tout prenne des proportions belliqueuses et ahurissantes.’’
    Mus, on ne sait pas par qui, des terroristes, ici et là, s’explosent, semant la haine vindicative et la panique, en souillant l’islam et les musulmans. Après les actes subis en Belgique et en France à Paris et à Nice, parallèlement aux affres du Moyen-Orient, on lit : ‘’ Le burkini déchire la France et la rend hystérique.’’ . Bon Dieu, plus que la nudité et ce qu’on fait avec, qu’est-ce que les habits et les us, hypertrophiés d’Orient, inquiètent et perturbent, à les amocher nos Gaulois de France !
    Prise en charge en France après plusieurs décades de travail, une femme lourdement affectée, est venue en chaise roulante. Elle porte une liste de 20 produits, suivis depuis longtemps. Elle me consulte pour ses jambes qui sourdent de liquides. Une femme de 30 ans, 3 enfants, est victime de mauvais traitements habituels et de coups et blessures récents, 15 ecchymoses et embarrures par barre de fer, assénés par son mari.
    Bien des gangs daéchisés, sont attrapés. Si ce n’est pas un policer qui tue les siens, c’est un gendarme qui s’emporte pour un mot et qui liquide son supérieur. Hollande reçoit des conseils de retenue chez son homonyme le Pape François. Américains et Russes reprennent leurs hostilités et leurs chaudes froidures au Moyen-Orient. Faut-il interdire aux sœurs de l’église de se baigner les pieds dans les mousses des vagues ? On crie d’ici, à l’incongruité indigeste des iconoclastes. Ces étranges fantômes, qui dénaturent la réalité normalisée et les usages policées et rigides des autochtones de France !
    Vols et coups de sabres, parfois mortels, défraient la chronique et stupéfient les habitants. ‘’L’insécurité et la délinquance sont au cœur du débat public ’’. Des chiffres faramineux d’interpellations pénales sont confiés à la presse ! Beaucoup hésitent de sortir. Ailleurs, avec ses retombées vésuviennes, le sémillant doyen socialiste, JP Chevènement, bientôt président de la Fondation pour l’Islam de France, exhorte les musulmans à ‘’ se faire discrets !’’ Comprenez, ‘’ Muets, ternes, inodores, incolores, invisibles ’’ ! En Amérique le port d’armes fait des victimes, surtout parmi les noirs, du fait des erreurs d’appréhension de la police. Mon Dieu, quel monde !

    De la vie, simplement

    Malgré tant d’usages et d’usure de ce corps, toute une expérience, je ne sais pas vivre et je ne connais pas encore le mode d’emploi. N’attendez pas de conseil objectif et sincère, les enfants ! Je ne veux pas faire de complaisance géniale ni de faux semblants. Je suis incapable de vous influencer. Je n’ai pas le code qui permet aux vieux, sans expérience, de corriger quiconque. Mais avec tout ce qui se passe dans le monde, on se pose des questions, moi comme d’autres, sur le genre humain et la vie en société ! Où est partie l’éducation civique dans l’enseignement, que sont devenues les civilités sociale, quid de la morale ? L’école, les parents, l’état fuient leur responsabilité, délaissant ce grave problème universel entacher les conduites des gens, des jeunes en particulier, dès leur enfance !
    On devient couple et parents, sans avoir rien appris comme discipline à propos de cette matière. Un ensemble de conduites et de conseils qui devraient être enseignés comme une nouvelle matière du cursus scolaire. Les relations et les droits, ceux de la famille, des enfants, leur gestion, leur éducation, les rapports de l’individu envers les voisins et au travail…Ne peut-on pas demander à l’Onu, à l’Unicef, à toutes les académies, universités et écoles du monde, quels que soient les pays, les cultes et les habitudes, de se ressaisir ? Et d’oser entreprendre d’éduquer les gens à mieux vivre, en société, en famille et dans leur couple. Avec le nombre de divorces ici, on comprend mieux, les couples libres et cet usage, librement pratiqués ailleurs, même au sein de l’Elysée !
    Si je dis que je ne sais pas vivre et que je ne connais pas le mode d’emploi, je parie que c’est aussi le cas pour vous. Malgré tous vos sens, et surtout le bon sens et vos adorables sentiments, vous apprenez à le faire dans le tas, spontanément, au fur et à mesure des expériences de la vie. Ce, dans les meilleurs des cas ! Voici en vrac des pensées futiles et fugaces, qui défient et défilent, au hasard, en toute furtivité. Sont-ce les perturbations d’un esprit en faillite, ou les turbinations* mystiques d’un apprenti philosophe ? A vous de juger, puisque je vous invite à lire et à transmettre au Saint Esprit. Pardon aux sains d’esprits, les locaux qui nous administrent et nous guident et à ceux qui nous surveillent. A commencer par les grands manitous, le baraqué Obama et l’hilare Mme Clinton.

    Aphorismes et prières existentielles

    Dieu, reçois mes prières secrètes et celles plus concrètes que je te déclare en public. Fais-le tant que je suis sur terre. Parce qu’après, sur n’importe quelle sphère, quelle que soit la durée de sa propre vie, ou de la mienne ressuscitée, je ne saurais que faire. Je veux que mes vœux soient pérennes et que ta grâce me couvre pour l’éternité. Amen !
    Malgré mes défauts, mes erreurs et mes tares, dues à mon sort, mon destin et ma constitution, je t’admire, mon Dieu ! Que puis-je faire de mieux ? Et si j’ai fauté, ne suis-je pas d’argile ? Alors, comment me repêcher du ruisseau ou du caniveau ? C’est vrai que les immondes voisins transforment nos trottoirs et nos escaliers en pire que ça ! La Wali est partie sans organiser des semaines de propreté, comme suggéré, 4 fois l’an ! On fait dans l’éducation civique : on demande aux gestionnaires d’éviter les faveurs intéressées, la corruption dirigée, les connivences brillantes et le népotisme éclairé, ouverts aux universels et richissimes zélotes, aux multiples quéquettes, lisez casquettes et à la gente partisane née du kif blanchi ! On fait de même dans l’éducation sexuelle à en oublier l’éducation civique. Il te faudra attendre le prochain protectorat pour te rappeler ces notions.
    Dieu, oublions ces hommes qui ont parasité mon chapitre d’invocations. Ils sortent comme ça, impudemment, pour troubler mes prières ! Rend-moi meilleur encore, refait-moi ange, pour mieux comprendre comment être et me comporter, afin de t’adorer pour l’éternité. Je ne perdrais rien au change. C’est ta promesse qui sert d’espoir, de guide et de garantie.

    Galvanisés, formatés, embourkés*,

    Déjà ne connaissant que peu de nous-mêmes, de nos origines, de notre fonctionnement et de notre propre devenir, nous sommes complètement voilés à autrui. Entièrement ‘’embourkés’’, quels que soient nos critères et aspects cultuels. Nous ne voyons que les masques d’autrui, des pseudos, fictifs ou virtuels, sur des entités cachées, quasiment ou en partie à elles-mêmes ! Des images à travers des prismes qu’autrui voit de nous, cassées émanant d’un miroir difracté. Et vice versa. Ces visions sont un vrai délire dans un labyrinthe, une déformation de la réalité, malgré les précisions scientifiques acquises par certains d’entre nous.
    Nous voguons au sein d’approximations autour desquels agissent des impondérables. Nous ignorons comment les faits s’entrechoquent avec les hasards et les actes inétendus. Souvent des paramètres et des facteurs manquent à nos équations, élémentaires. La certitude n’est pas d’une réalité générale. Parfois, si heureusement !
    Encore qu’il y ait des savants qui viennent nous dire que 1 plus 1 ne font pas 2 ! Allez comprendre ! Et je ne parlerais pas de fictions ni de politique, en ignare, en invoquant ces sectes qui nous dirigent. Oui, de par leurs crédits et leur argent, leurs armes, leurs mafias et leurs lobbies, voire encore leurs démons. Je ne parle pas des vieux Démons mais de Satan ! S’il existe, outre ceux non-hermétiques, de la politique, et si chers à notre ami Benky. Mais, ce n’est qu’une façon de parler, propre à lui, des images pour être entendu du peuple.
    Je ne parlerais pas de cette théorie dite du complot, que dénigrent les gens avisés. Théorie tellement fourbe qu’elle se dit être une ‘’théorie’’, alors que nous avons à faire avec une action décidée, programmée pour être opérationnelle et incontournable.

    Exemples subjectifs simplistes.

    Conscience, engagements et hasards. On est en fin Juin, il fait torride pour un début d’été. Tu attends ton prof de maths ou une autre créature qui se fiance. Elle ne vient pas, parce qu’elle a été prise au dépourvu par l’orage ou son parrain ! Parce ce qu’il a plu de façon inattendue, tu rates ta révision ainsi que les dernières astuces avant l’examen. Voilà ton bac raté, parce qu‘elle n’avait pas prévu de prendre un parapluie, ni suffisamment de courage pour élaguer son amant pour un moment. Voire d’engagement ou d’empressements, pour tes révisions !
    Je prends rapidement note de mes pensées, en faisant la course contre leur extemporané oubli. C’est pire, quand ce sont plusieurs idées qui surviennent à la fois ! Difficile de retrouver le fils de celles-ci pour continuer le raisonnement. Elles s’échappent avant d’être notées. Faut-il se concentrer à ce point sur ces ombres qui passent ou les réciter comme une chanson le temps de trouver un papier et de se munir d’un stylo pour tracer ses pensées. Je présume que les écrivains sont prémunis et mieux armés envers ces cas-là.
    Voici qu’un tabouret vient d’être bousculé de sa place par les enfants, lors de leurs jeux. Je vais illico le caser pour sécuriser l’espace et libérer le passage vers la fenêtre. Là où j’ai laissé des idées en suspens…
    Un moucheron infra millimétrique volette près de la tige de crémone des persiennes de la fenêtre. Mon regard est attiré vers la bestiole, qui a quand même, elle aussi un cœur, des pattes, des yeux et des ailes, un ventre et un zizi. Alors que je réfléchissais à sa constitution et que je philosophais sur son existence, je vois dans sa direction, vers le bas, un tourbillon de feuilles mortes. Parmi elles, des fleurs blanches de bougainvilliers volettent au ras du sol. Tournoyant un moment, elles repassent sous le portail, pour reprendre la rue. C’est là d’où le vent les avait amenées depuis leur chute de la haie des voisins.
    Qui dit vent dit poussières. Adieu à la propreté de ma voiture que je viens de faire laver. Je me remets à refaire son nettoyage à coups de jets d’eau avec tuyau d’arrosage. Perte de temps inattendue du fait de l’orage et oubli d’aller chercher mon fils à la gare. Juste un moment. Et ça rejoint le cas de la prof qui a fait rater son bac au fils de mon voisin.

    Parkinson, Alzheimer,

    Indécence, démences et oublis, ou les souffrances de l’encéphale. Il a dit au médecin, si le paradis est prêt, c’est sûr et qui plus est il y reste beaucoup de places, je voudrais y aller tout de suite, docteur, puisque c’est l’idéal c’est l’Eden ! Y aller vite, sans risquer de commettre des erreurs dans la vie. Y aller tout de suite, sans attendre ni jugement, ni résurrection, ni mort. Si vous êtes un psy, ne vous moquez pas de ces pensées ni des questions de ces jeunes. Encore moins des mots des malades. Ce n’est pas un candidat à la ceinture explosive, une victime engrossée de slogans et endoctrinée par l’intox et la propagande ! Au pire, contentez-vous de les comprendre, ces patients, sinon de les soigner. Si vous êtes riches et/ou puissants, seigneurs féodaux et arrivistes, cessez d’humilier les démunis et de pomper les indigents. Quelle honte de laisser les autres dans l’ignorance, si vous êtes cultivé monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie ! Et répondez aux lettres poliment, quand vous les recevez, il y a un secrétariat pour cela, c’est ce qui s’appelle être éduqué ! Et vous gourous, chefs et pythies des temples de ce binôme de parlement, soyez au moins présents, pour justifier votre salaires et boniments ! Sinon la blessure des urnes qui sourdent de vos émoluments. Comprenez vos salaires en chèques, signés de nos regrets et ardents ressentiments ! Répondez comme les ministres à nos lettres, même en silence ou dans le rêve, en vous activant. En vous invectivant, ô tribuns inutiles et avocats insuffisants ! Si vous êtes sain, grand chef et au-delà du besoin, pourquoi taxer des malades, leurs soins et leurs médicaments ? Dites !

    Des hommes, dans des états similaires

    Le schizophrène est en guerre contre ses propres composantes identitaires. Ça vous rappelle un pays donné ? Il se sent multiple et en litige contre un soi-même qui n’est pas univoque. Il se sent, désuni et multiple. Il est habité et possédé. Complexe, son âme qui n’est pas tranquille, tente d’apaiser ce monde et ces idées disparates, qui n’ont de commun que le corps. Une obligation, en dépit du sentiment de ses organes d’être déchirés et possédés. Ce corps qui contient des milliards de cellules, cet organisme, pareil aux autres animaux, un véritable chef d’œuvre, est pourtant un monde qui se cherche.
    Son chef-d’orchestre, multiple tour à tour, n’a pas la sécurité de l’emploi et surgit d’horizons, antinomiques, pernicieux permissifs et souvent égotistes et contraires. Vous connaissez ce pays ? Il en existe des dizaines ! Hormones et glandes, tentent d’harmoniser les exécutants de ce corps à l’intérieur de son entité et de son territoire historique. Nos organes sont sous la coupe de leur chapelle de crâne
    Tout homme est déchiré entre les besoins de son être et de son désir de paraître. C’est la finalité de l’individu qu’il est. Montrer son particularisme pour exister différencié des autres énergumènes en se distinguant pour être le meilleur. Ou la plus belle, n’est-ce pas, encore ? Les exigences de son corps, son identité dubitative, instable et plurielle, il lui faut les conserver pour être ce qu’il est et rester défini. Persister dans la lumière et la logique, avec tous les capitaux amassés, comme cultures, infos, masque, réputation et intox. De la rue à l’école en passant par le temple ou la mosquée, il en a ramassé des infos et des conduites !
    Tu es une encyclopédie, un monde, mais tu ne peux rester seul ni vivre en autarcie. Ainsi le monde et ses milliards d’êtres qui le composent, se comportent en vrais ennemis. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui fait tourner la terre et qui l’abreuve d’eaux et d’air. Les actes et les envies, la jalousie, les idées morbides, l’ambition et l’indécision, lui laissent des parts au hasard, qui lui dictent les actes et les sentiments, les moyens de rester uni en soi, au moins pour un bout de temps.

    Pensées fugaces impalpables

    En cet instant quelques pensées vaseuses, romanesques ou mystiques m’effleurent. Pensées futiles et actes infimes. Toi, tu as des idées plus prospères, plus réalistes en matière de commerce ou de politique. Je t’écris pour la mémoire, non pour oser entrer dans la postérité, mais pour maintenir ma propre et déficiente mémoire.
    Ne m’en veux pas de parler de ces petits riens, alors que des choses autrement plus importantes te submergent et te prennent tout ton temps. Des actions, pas des idées. De l‘argent, pas des rêves stériles. Tu vois le monde à travers les chèques, la puissance, la poudre, le sang et le fric. Toi, tu as des idées pour façonner le monde. Tu es la rubrique d’un livre comptable, en marge d’une carte d’état-major, en campagne militaire. Moi, je prends cet instant comme un éclair furtif et futile. Aussitôt qu’elle gicle, l’idée git là-même et me laisse plus perplexe qu’avant. Semences inutiles éjaculées sur un champ stérile par un mollasson. Les drakkars se sont tus, naufragés dans les esquifs de leurs fastes chagrins. Alors, que toi, suprême, machin, tu voles de ville en ville, dans ton avion.
    Un moment de réflexion…Puis s’en va ! C’est un exemple mineur de ce que pensent des milliards de fois des milliards d’êtres, humains ou pas. Qui écoute mes songes et surveille mes idées, pour me juger à travers elles, m’en féliciter ou me sanctionner ? Moi-même, je les oublie, extemporanément ! Que représentent les idées ou les mots, si rapides qu’ils sont et dont personne ne sait ni imagine, où ça se passe, comment ça s’exécute ou que ça se produit, dans son propre cerveau ! Et quand tu me parles de mon corps, je ne sais pas ce qu’il y a dedans qui m’appartient et qui n’est ni un don ni un recel. Sans agiter l’ego, le mois et tout autre surmoi de la psychologie ni cet esprit ou cette âme, en peine, que nous affrètent les crédos et les religions.

    To be or to have
    Le monde est fait de beautés qui imposent le culte du beau. Une religion esthète. Ne manque que la joie, la paix et le bonheur à ses hôtes ! Autrement, la vie est époustouflante, quel que soit son support et son porteur, animal ou végétal ! Je ne parle pas de l’admiration et de l’humilité qu’impose le fait de se voir, nés et collés sur un grain de sable, qui tourne à vitesse folle autour de lui, je parle de la Terre et autour d’une étoile, le soleil.
    Et être ou ne pas être. Avoir ou ne pas avoir ! Ressurgir après avoir trépassé ? Où donc seront dans un siècle, mes idées, mes notes, mes livres, tes paroles, tes promesses, tes rires et tes chansons, ma belle ? Où seront les images que tu voies et que transportent à ton récepteur les ondes que tu ne voies pas ? Où seront tes actes et tes propos et ceux de ceux-là qui nous succéderont et qui liront mes délires ? Ils seront notés, ineffables témoins, quelque part pour ton éventuel et inéluctable jugement…
    Tes idées seront logiques et exploitables, utiles et suivies par les mercenaires qui nous traquent ou les pontes qui nous gouvernent, mon grand. Les miennes, le seront beaucoup moins, comme d’hab ! Sauf ratage et trépas ! Qui est donc le témoin fidèle et silencieux de mes idées profanes ? Fut-il loyal et reconnaissant des suggestions que je ne me suis pas arrêté depuis trois décades, de leur faire, par lettres ou sur le journal ? Bénévolement, gratuitement ! Je ne vais pas demander aux extraterrestres d’être mes témoins ni crier au complot. Comme ce chef, en invoquant les démons et les crocodiles, les animaux cachés de la jungle impériale qui prospèrent et qui gagnent ! Passons !
    Je ne serais plus là pour contrôler mes impressions et mes dires. Ni pour maudire le hasard et les éléments futiles, ou les raisons, la logique de ceux qui font preuve de force, de passion, d’actes et d’exécution de leur volonté et de leurs dictats sur la vie des autres. Administrés et soumis, assujettis à la loi du ou des plus forts. Parce qu’ils sont légion d’impérialistes à vouloir nous changer sans nous donner l’illusion d’appartenir à leur sectes identitaires !

    Ci-git la Terre, dans son ivresse

    Où ira la superbe Terre, minée qu’elle est par les exploitations dévastatrices et les guerres ? Que restera-t-il de ce berceau-éprouvette, éprouvant et mortel ? Où ira le monde, les religions, les philosophies et tous ces clans et ces crédos qui font bien des martyrs. ? Qui suis-je pour m’en inquiéter ? Est-ce que ce devenir universel, futur, me concerne, de près ou de loin, sachant infime l’entité que je suis ? Quand on voit sans pouvoir les approcher des milliards d’astres dans l’univers, qui naissent ou qui sombrent dans les trous noirs, que représentent les hommes et leurs roi, leurs savants ou leurs prophètes alors que des nations ont péri sans laisser de traces et tous ces puissants sauriens et reptiles !C’est quoi représenter pour l’humain, cet assassin, cannibale et carnivore ? Où est la place de l’homme, avec sa ‘’nullitude’’, au sein de cette multitude d’êtres, vivants ou presque, quand on espère de Dieu, l’auteur du Bigbang, un quelconque souhait dans ses prières ? C’est tellement méprisant, avilissant et infinitésimal, que l’estime de soi, qui que l’on soit, devrait nous pousser à plus d’humilité et de sagesse !
    Je m’adresse aux pontes les plus élevés de la terre, aux fauteurs des guerres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, à ceux que je méprise comme Trump et qui me déçoivent comme Chevènement dans son conseil de ‘’ se faire discrets ‘’ lancé aux musulmans. Je ne retiens qu’un bon exemple SS le Pape qui vient de recevoir cet autre François ! Au moment où l’on doit céder ses cendres ou son argile à la terre. Le reste s’il suit, esprit ou âme, on ignore comment il revivra et ce qu’il gardera en souvenir de la personne et de son corps…Celui qu’il aura engrangé en sacrifiant et en s’appropriant bien des vies animales ! Et dire que ces carnassiers et ces animaux que nous représentons, à genou ou orgueilleux que nous sommes, fiers du langage de la conscience et de la station debout, ces parasites, qui volent avec zèle, aspirent au paradis, tous, en s’entretuant.
    Eternelle agonie, l’homme ne sait pas d’où il vient ni où ces guerres barbares vont l’emmener. L’Eden croit-il mériter, entre les victimes meurtries et leurs prophétiques et démocratie tyrans, pour profiter des mêmes faveurs divines, des mêmes rêves et du sacrement de Satan.

    Caricatures et apostasie.

    Avec un fez, un chapeau et ou une calotte, cachant ces nouvelles coupes en vogue, les collégiens de la même déité, se masturbent en pleine église, devant la statue de la vierge marie. Parce que disent-ils, à la Charlie, que c’est laïc de le faire comme de bouffer en public en plein ramadan ! Et qui plus est, à l’instar des filles aux bustes et pubis nus, qui déambulaient à la mosquée de la Tour Hassan, devant la porte du mausolée Mohammed V, leur corps n’appartient qu’à eux. Et qu’il leur importe peu que les fidèles les regarde faire, parce qu’ils n’ont pas à se cacher pour faire librement ce que leur corps exige d’eux de faire. Soit par besoin physiologique, de plein droit ou par instinct.
    Le cycle vital. Ce dimanche, 6 sauterelles vertes, s’exhibaient nonchalamment pour narguer le propriétaire du jardin. Offense et indiscrétion, voyeurisme, des parasites voraces et des saccageurs des plantes qui poussaient là. Les feuilles des glycines et des liane-aurore, étaient presque toutes détruite en bas. Les sauterelles faisaient une halte en attendant de ronger les jeunes feuilles du haut des plantes. Une fois écrasées, mortes, sur le sol, il a suffi à une escouade de fourmis d’une heure pour dégager tous les corps des insectes qu’elles ont récupérés du sol. Les fourmis venaient de l’un des grands pots de fleurs où poussent les plantes. Une fois digérées, les bribes de sauterelles, leurs déchets protéiques viendront de ces fourmilières pour nourrir, comme engrais, les racines de ces plantes qui ont été férocement mangées par les criquets. De belles fleurs en vue, pour l’automne prochain. Miracle de la chimie entre la physique masticatoire des mandibules des insectes et le recyclage dans l’humus de leurs déchets

    Neurasthénies et babillages

    Lecteur apathique qui déteste lire, fourbu, affaibli, désorienté par tant d’appels, d’incompréhensions, perclus, éclaté, tu es de plus déchiré par tant de tristes guerres que l’ego seul des chefs ne peut expliquer ! Le pouvoir, le cumul des biens et la jalousie, dictent aux hommes et à leurs tribus divines des pays prophétiques de morbides ressorts ! Ils guerroient pour subsister et s’apaisent dans la guerre !
    Pour m’apaiser, faut-il oublier ou renâcler à vie, ce que chantonne tout un chacun, et ce mondialement ? Je veux rester zen et donner mon opinion seulement. Sauf que c’est un cumul de gavages et de ressentiments ! Sont-ils subjectifs, quand c’est le refrain de tous, également ? Je trouve, quant à moi, refuge et réflexion philosophique, dans la ‘’petitesse’’ des meilleurs. Et plus encore de dégoût ou de déception chez les plus grands d’entre-eux. Citez-moi un nom, un nom qui n’ait pas été trahi par ses biens illégitimes, ses dépassements et ses frasques de corrompu ! Je ne parle pas de mon pays, pour ne pas être subjectif et jaloux ! Ce sont comme dit l’autre, des assassins et des impérialistes. Des comploteurs intempestifs qui m’interpellent. Des corrompus que j’indexe autant que vous le faites, comme de Miguel Cervantès, les moulins à vents, si chers à éventrer par Don Quichotte et Sancho Pansa !
    Mais ça ne suffit pas, ils sont égocentristes, menteurs, querelleurs et tatillons. Ce sont les funestes industriels de la mort et des tueries ‘’mondialistes’’. Vous le saviez. Ils se jettent les responsabilités les uns sur les autres. A leurs têtes et au pluriel, les chefs guerroyeurs de ces invincibles ‘’démocrades’’, qui régissent ces démocratiques nations. D’ubuesques donneurs de leçons ! Vous voulez des noms ? Sans risque de parjurer, citez-les tous ! Ces fourbes parangons ne cesseront jamais de nous commander de loin et de nous narguer à la fois. Le néocolonialisme est né avec ses frontières imposées, sources de guerres entre les tribus des pays déchirés, lors et après les colonisations. Epaulés, les politiciens, véreux ou pas, alignez ici tous leurs défauts et qualités, se sont lancés à la conquête du pouvoir. Lors des élections se mêlent à eux et les supportent, les fans, les mécènes et surtout les richissimes banquiers. Les fabricants d’instruments et de matériel de mort, dirigent de fait les urnes ! C’est de là, depuis l’ère des canons, qu’ils tirent leur suprématie et qu’ils dirigent les suffrages et les scrutins. Ce sont les messies des guerres mondiales et les commanditaires de celles qui sont partout explosives ou larvées. Les chefs tremblent, quand vente sur leurs parapluies et parasols, l’haleine fétide et explosive, de ces puissants agitateurs de marionnettes et magiques monteurs de Muppets-shows.

    Délires de saison ou divagations existentielles.

    Admirant la palette du bon Dieu, j’ai beau regarder le ciel, je n’arrive ni à voir ses étoiles ni songe les compter. Lire les messages des nuages, comme les pythies du passé et les devins d’hier, découvrir le sen de leurs formes et de leurs dentelles, m’échappera toujours. Et dire que ce n’est que de l’eau qui flotte dans l’air. Mais, que contient l’eau, mesdames les chimistes de la Cop22 ? Et quoi qu’autre comme électrons et quarks, s’il vous plait ? Toutefois, merci pour l’oxygène et la propreté, si votre organisation pouvait mieux s’en occuper, par-delà le plastic et les déchets ! Plus aucune critique, les vigiles se sont tus. Et les belles lèvres, gonflées à bloc de suffisance et de vérités, se sont fripées et assagies.
    Double ou multiple, selon ce qu’on m’a dit, je viens de deux mondes qui se sont assemblés pour fabriquer cet organisme, que je suis. Cette personnalité complexe et ce corps si compliqué, que je prétends être ‘’les miens ’’est ce que je suis. Le corps, embrouillé qu’il soit, est tellement fabuleux et magnifique, qu’il dépasse mon entendement. Je suis admiratif et épaté, non devant ce que je suis, mais à l’adresse de Celui qui m’a inventé…les êtres vivants, dont l’homme.
    La personne et/ou l’esprit qui manipulent ce ‘’ robot’ ’animal époustouflant, qui se gère automatiquement, me sont plus opaques encore ! Je viens de deux sphères qui se sont interpénétrées et qui ont complexé la Terre. Je vis sans savoir d’où je suis vraiment, je parle de nos origines, malgré les découvertes des fossiles, celle de l’évolution et le mystère de la création divinisée ! Perplexe, l’homme conscient de ces mystères, déstabilisé par ses questionnements existentiels, vit sa courte vie, en bouleversant son berceau-cimetière. Tout comme ces milliards de frustres prédécesseurs et ses frères de misère contemporains, les animaux ! Ave B.B. ceux qui vont mourir le jour de l’Aïd, te saluent !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Août 2016
    http://www.alterinfo.net/Mystique-et-politique-Futilites-virtuelles-et-questions-existentielles-face-aux-tragedies-reelles_a124784.html

    http://www.express.co.uk/news/weird/702205/IT-S-COMING-UFO-truth-legacy-more-profound-than-Christ-Obama-may-trigger

    Futilités virtuelles
    et questions existentielles face aux tragédies réelles

15 réponses de 46 à 60 (sur un total de 886)
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