Résultats de la recherche sur 'LE DROIT DE RIRE'
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Sujet: lawjada hassada
Monsieur ALAA EDDINE bonsoir,
Ce n’est pas pour revenir sur les messages qui ont étés et qui se sont encore répétés ce jour, sur ce site qui ont donné naissance à quelques interpellations de certains internautes qui ont été blessés par le fait de voir sur ce site des messages comportant des mots qui auraient été supprimés par pas mal de modérateurs de beaucoup de sites que je connais , alors que les modérateurs de notre site en l’occurence vous, vous vous vous êtes contenté de bloquer le topic a tel point que beaucoup d’internautes voulaient intervenir sans pouvoir le faire, jusque là celà passe encore, mais le fait de laisser en vitrine le message qui a été contesté par beaucoup de gens est resté tel quel! C’est celà que je vous ai dit hier : ou bien je suis profane, je n’y comprends rien, que celà est normal ou bien vous n’avez pas été suffisamment alerte pour que ce genre de message ne passe pas( quand on lit la charte avant de s’inscrire, on a l’impression de comprendre que tous les messages envoyés sont lus avant d’être diffusés, que caque internaute s’inscrivant sur le site doit se soumettre à cette règle)
Aujourdh’ui même vous avez été interpellé par deux internautes pour vous dire que ce qui persiste toujours sur le site c’est des mots qu’un certain internaute a diffusé, vous leur avez répondu en substance:
1. à VOUJDAV: je donne à chacun sa chance
2. à AYMAN: ce n’est pas une question de gentillesse mais de bon sens
Monsieur ALAA EDDINE, même si j’ai répondu avant vous à cet internaute qui a laché ces phrases non seulement à mon égard mais aussi à l’égard du site qu’il a menacé de détruire répondu en lui disant que ses phrases ne me choquent pas, que pour moi, il fait partie des jeunes marocains ou marocaines qui doivent être récupérés car complètement égarés,celà n’empêche que je ne peux accepter vos explications pour ce qui est de la responsabilité. Vous n’avez pas le droit de répondre à des internautes honnetes, sérieux, révoltés par ces phrases comme AYMAN ET VOUJDAV que ce sont des questions de détail, d’abord, celà peut être interprété comme un manque de respect vis a vis de moi pour ne pas dire un mépris, ensuite celà veut dire que vous ne faites qu’une chose c’est de discrediter ce site en répondant à des internautes de quealités qui vous ont interpellé, je ne parle pas de moi bien sûr puisque vous me connaissez bien,
Monsieur ALAA EDDINE, je vous ai toujours respecté, j’ai toujours dit que vous faites un boulot montre et qui necessite un coup de chapeau, mais descendre le niveau au point de laisser des internautes venir se défouler après avoir sniffé je ne sais quoi sur ce site, je ne l’accepte pas, vous devez faire le necessaire pour couper net et court à ce genre de situation, pas d’insultes, pas d’insultes, si insulte il ya, on coupe point barre. si vous n’avez pas le temps, faites une annonce, je suis sûr qu’il ya beaucoup d’internautes de bon sens et de bonne volonté comme vous, pour vous venir en aide. Il me semble dans la soirée d’hier 22.03., pas mal d’internautes ont eu le souffle coupé, dans ce sens: ils se sont précipité sur leur clavier pour répondre à cet internaute, chose invraissemblable: ils ne pouvaient pas emettre de message alors que le message qui a provoqué tout ce vacarme était bel et bien affiché sur l’écran!! quelle frustration, pour ma part, je me suis même permis d’écrire des messages en privé pour certaines personnes ce qui n’est pas de la haute politesse et tout celà pcq vous nous avez bloqué l’accès sans bloquer l’essentiel. La preuve est que cet internaute à bel et bien envoyé ce jour un post plus ou moins semblable au précédent sans aucune appréhension. je ne voudrais pas que vous preniez celà mal de ma part mais, je vous assure que si je le fais, c’est pour l’amour que j’ai pour cette région et l’envie de voir ce site prendre de l’ampleur.Sujet: lawjada hassada
Chère Ayman bonjour,
faisant suite à ce qui a été lancé par l’internaute ROSMOS, après avoir lu ta réponse, celà m’a fait plaisir de voir que tu as compris comme tu l’as si bien dit, ce qui nous a poussé à répondre à cet internaute, ce n’est pas l’intérêt du contenu de son message mais bien pcq nous nous sommes rendu compte que c’est un sujet hormis la façon et le vocabulaire que celui-ci utilise, n’en demeure pas moin un sujet très interessant , c’est du moin ce que j’ai pensé, il s’agit en gros du gros problème de l’immigration, qui continue a faire des ravages dans l’esprit de nos jeunes citoyens. Ce sujet m’a interessé comme il m’a toujours interessé, il faudrait qu’on le mette sur la table, qu’on le discute, qu’on le débatte, que chacun dit ce qu’il pense , il ya des gens qui n’ont aucun choix que d’essayer de s’enfuir, il ya des jeunes qui ont beaucoup d’autres alternatives pour rester vivre bien dans le pays, il ya un problème encore plus grave c’est celui qui détourne l’attention de nos adolescents de l’école pour ne rêver que de partir etc.. on pourra y revenir si vous estimez que celà vaut la peine. Chère amie, je voudrais te dire que les mots qui ont été utilisés par cet internaute à mon égard ne me choquent pas, je me dit que c’est l’un parmis tant d’autres jeunes qui perdent le sens du raisonnement pour je ne sais quelle raison(c’est d’ailleurs celà qui m’interesse, c’est de savoir pourquoi un ou une jeune citoyenne marocain puissent se laisser aller à ce point, c’est un débat qui me paraît interessant). S’il ya quelque chose qui m’a choquée beaucoup plus que les mots qui ont été utilisés par cet internaute qui ne demande peut être que de l’aide, il appelle peut être au secours, nous devons donc essayer de l’écouter et de voir quel est son vrai problème, s’il ya quelque chose qui m’a choquée c’est de voir la réaction de nos modérateurs!!!!et là je m’adresse directement à M. ALAA EDDINE pour que les discussions soient constructives. J’ai toujours lu sur beaucoup de site, que votre message ne peut être adresé avant d’avoir été lu par un modérateur qui s’abroge le droit de le refuser. Curieusement, ce soir, tout ce que j’ai trouvé comme consignes sur le site c’est « vous ne pouvez rien écrire sur ce sujet » alors que j’avais envie de faire quote part à pas d’internautes; En attendant le post qui comportait des mots que peu de marocains pouvaient accepter est toujours là! Monsieur ALAA EDDINE, vous savez bien que je suis un apprenti dans ce domaine de l’informatique, mais permettez moi tout de même de vous dire que j’ai trouvé aberrant(peut être par ignorance de ma part) que vous verouillez quelque chose tout en laissant tout le monde lire ce qui devait être éliminé! c’est des choses qui me depassent, simplement pcq dans tout celà, il existe un esprit scientifique et quand on on possède quelques rudiments des disciplines scientifiques, on se pose des questions!!!!
En dehors, de celà, je tiens à vous dire cher ALAA EDDINE (ne le prenez pas au premier degré) que les mots qui ont été utilisés par cet internaute et qui restent toujours affichés à l’écran ne me derrangent pas beaucoup, moi, en tant que citoyen marocain, ce qui me chagrine c’est que notre site est lu par tout le monde( les mots qui sont affichés sur l’écran actuellement, je suis malheureusement habitué à les entendre. Il vous est sûrement arrivé de vous promener avec votre famille intime dans la médina de FES? casa et maintenant de plus en plus à OUJDA) où à chaque instant vous devez détourner les attentions pour essayer de vous en sortir quand vous entendez fuser des termes par des mal élevés et je ne dis pas voyous qui finiront par vous dégouter d’aller passer un agréable après midi dans ces medinas avec votre famille proche.Association des Marocains d’Algerie
Mes amis bientôt le projet se concrétise .
Je vous annonce la création très bientot d’une association qui a pour titre 🙁 l’Association des Marocains d’Algerie)
Elle a pour objet :La structuration de la communauté marocaine pour l’inciter à écrire son histoire à travers les récit de vie.
Intenter un procès contre l’état Algériens pour violations des droits humains en déportant des marocains hors de l’Algerie et d’indimnisé les victimes pour spoliation de leur bien.
Aider cette communauté née avant l’indépendance de l’algerie en 1962 de bénéficier de sa nationalité française selon l’ordonnance de 1944.
En même temps la création d’un site avec forum la fin de semaine qui a pour nom :(marocainsdalgerie.online.free)
Bien à vousNe pas rire , ne pas déplorer , ne pas détester , mais de comprendre. (spinoza)
Mémoire d’un Marocain d’Algérie
Récit d’une déportation
Nous sommes le mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande . La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers.Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu au su de tous le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit : » vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan 2. » Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifié de dramatique. Les enfants pleurent . Il fait froid . Cette scène indigne qu’horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat , car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Est ce à telle enseigne que l’on finit à les placer dans des garages. J ‘entre à cet endroit et donne un coup de coude à ce policier de ma connaissance. Mon père intervient pour me défendre. Le policier répond par une double agression : physique et verbale. Il fait un croche pied à mon père le qualifié de **. Mon frère aîné Hassan accoure et frappe le policier d’une façon répétée. Il lui assène coup de poing et coup de tête. Mon frère est ceinturé ; isolé et passé à tabac. Il sort ensanglanté. Non expulsable la décision de lui faire suivre le même sort que beaucoup de marocains est prise. Il est fouillé. L’on trouve par devers lui un permis de conduire . Ce document algérien lui est retiré ; déchiré et jeté en morceau à sa face. Un voisin s’émeut de ce drame et proteste en guise de réponse il a reçu de la part d’un policier un coup de poing fatal en plein visage. à telle point qu’il s’est retrouvé avec des dents cassées. Je reconnais que c’était la seule personne qui avait protesté. Au fait c’est un proche de la famille. à suivre.visitez mon blog : [snp1975.bloginter.com]
mon email : kimou-75@hotmail.fr
Cette personne protestataire est un proche à ma famille. En guise de réponse il reçoit de la part d’un policier un coup de point en plein visage. Ce dernier s’est retrouvé avec des dents cassées. Nous sommes donc embarqués dans des mini-bus de couleur bleue de marque belge Van-Hool. Nous sommes acheminés à la frontière algéro- marocaine. Nous y arrivons la nuit. Au poste frontière algérien il y a beaucoup de policiers. Il ya beaucoup de familles en pleurs. Je m’occupe pour ma part de ma soeur Bouchera qui n’a que six mois et est donc encore en langes. Je tente a m’extirper de cette cohorte sans fin pour rejoindre le poste frontière marocain. Un policier m’intercepte cependant et me refait entrer dans le rang. Il m’intime l’ordre d’y demeurer. La raison invoquée est que la fouille concerne aussi Bouchera. Le bébé qu’elle est alors est supposé porteur d’argent et de bijoux dissimulés dans les langes. En fait nous ne transportons aucun objet de valeur. Nous n’avons que quelques couvertures et quelques draps pour nous couvrir du froid que nous traînons dans de gros sacs en tissu. Cependant et en dépit du bon sens Bouchera est tout de même dévêtue de ses langes. Nous arrivons donc au poste frontière marocain. les gens y font de nouveau la queue pour les formalités administratives d’entrée. Pour se réchauffer des feux sont allumés spontanément par les déportés. Le croissant rouge marocain distribue un peu de pain et de lait. Mon frére Hassan reprend l’attitude qu’il avait eu de l’autre côté de la frontière. Il proteste contre les conditions d’attente. Un policier intervient alors et le menace de le molester. J’ai peur et retiens mon frére par la main je lui fait entendre que nous avions déjà notre part de violence subie. Il ne nous appartient pas de récidiver. Le lendemain, nous arrivons à Oujda.
Le lendemain nous sommes acheminés à Oujda . C’est une grande ville
distante de la frontière algérienne d’environ10 km . Nous sommes provisoirement accueillis dans la cour d’une école primaire dans laquelle ont été montées un nombre important de tentes . La situation s’y prête . Il s’agit en effet d’une période des vacances scolaire . J’ai alors l’occasion d’y rencontrer mes camarades de classe . j’y vois en effet Karim(1) . Ce dernier est originaire du quartier nègre (Grabat) de Ain Témouchent . Nous jouons dans la même équipe de football . La veille nous avions marqué un but contre l’équipe adverse du lycée Chiekh El Ibrahimi . J’y rencontre Mimoun . C’est un garçon blond , originaire du Rif marocain dont sa famille possède une crémerie à Ain Témouchent . J’y vois également deux frères : Abdelkader et Boumédiéne . Ils sont déportés alors que leurs parents eux restent en Algérie . Il s’agit à n’en pas douter d’un drame . Des familles sont en effet disloquées par cette tragédie . Pour notre part nous ne restons pas à l’école d’Oujda . Nous sommes en effet propriétaire d’un appartement à Mohammedia distante de Casablanca d’environ 20km . Mon grand père maternel y a lui même séjourné en son temps . Cette demeure est acquise par Maman au cours des années soixante dix . C’est pourquoi un accord a été vite trouvé avec les autorités locales qui ne nous retiennent guère . Un titre de transport nous est fourni . Dés vingt et une heures nous partons à bord d »un train en direction de Mohammedia . Ma mère refuse de prendre place en seconde classe . Elle choisit d’emblée la première classe . Un contrôleur la tance . Devant ses protestation véhémentes de déportés , ma mère parvient cependant à imposer son choix au représentant des chemins de fer chérifiens . Arrivés à Mohammedia , nous nous installons chez mon grand père maternel . Mon père trouve sur place un travail dans une grande usine du nom de Licoma . C’est un établissement qui fabrique des (jeans) pour l’exportation . Mon frére aîné trouve un emploi dans une autre usine . Notre intégration est donc réussie par rapport aux autre expulsés . A titre d’exemple , nous avons besoin à un moment donné de lait pour ma soeur Bouchera . Ce sont les collègues de mon père qui , dans un geste de solidarité organisent une quête pour l’achat du lait . Cependant , notre niveau s’affaisse . nous étions habitués à vivre dans l’aisance jusqu’alors . Nous connaissons pourtant dés lors les difficultés d’une vie modeste . Ma mère ne veut pas vivre au Maroc . Le régime du roi Hassan II s’investit beaucoup dans l’intégration des déportés . Des personnes qui , en Algérie n’avaient jamais travaillé , se voient offrir un emploi . Il n’est cependant nullement aisé de répondre aux attentes de quarante mille familles en même temps . L’on s’efforce de loger le plus grand nombre de gens . L’on emploi un certain nombre de personnes jeunes de sexe mâle dans la police auxiliaire . L’on distribue des bons d’alimentation . D’autres sont embauchés dans des usines . D’autres encore partent en Belgique et en Hollande . Ils bénéficient des dispositions de l’ordonnance de 1944 qui donnent le droit à la nationalité française aux marocains nés en Algérie française . Pour notre part , nous ne pensons pas à cette possibilité . Je suis alors inscrit dans une classe de troisième . six mois plus tard je rejoins ma mère en Algérie . Maman n’a pas résisté au Maroc puisque elle avait des biens immobiliers a Ain Temouchent . Suite (2).1-Je cite des prénoms parce que on avaient le nom SNP( sans nom patronymique).
2- La suite elle sera publié prochainement dans un livre qui s’intitule ( Mémoire d’un Maroqui d’ Algérie) .
Je suis à la recherche de marocains d’Algerie pour me rejoindre concernant l’écriture de l’histoire de cette communauté à travers des récits de vie
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Le parlement espagnol a refusé mercredi de souscrire à une proposition de loi portant sur la reconnaissance de l’utilisation par l’Espagne d’armes chimiques contre les populations civiles dans le nord du Maroc, au cours de la guerre du Rif (1921-1927) et l’indemnisation des victimes ou leurs descendants.
A l’initiative du groupe parlementaire du parti catalan de la Gauche Républicaine (Esquerra Republicana, ERC), la commission des affaires constitutionnelles au Congrès des députés (chambre basse du parlement espagnol), a débattu mercredi de la proposition de loi invitant l’Etat espagnol à reconnaître le recours « systématique » aux armes chimiques, depuis la débâcle espagnole lors de la bataille d’Anoual (1921), contre la population du Rif, alors que ces armements non conventionnels étaient interdits par les conventions de la Haye de 1899 et 1907.
La proposition de loi a été rejetée en commission par 33 voix émanant des rangs du Parti Socialiste Ouvrier espagnol (PSOE au pouvoir) et du parti d’opposition, le Parti Populaire (PP droite), les deux partis majoritaires au parlement espagnol.
Le texte a été soutenu par les 3 députés de la Gauche Républicaine catalane, de la Gauche Unie (Izquierda Unida) et du Parti Nationaliste Basque, siégeant au sein de cette commission.
Le promoteur de cette initiative parlementaire, , a déploré, dans une déclaration à la MAP, que le PSOE et le PP aient rejeté en bloc le texte « sans présenter aucun amendement qui aurait permis de parvenir à un consensus minimum ».Il a également déploré cette occasion ratée pour « la réconciliation et la fraternité entre les peuples des deux rives de la Méditerranée ». Il était important, selon lui, que l’Espagne « assume, après 30 ans de démocratie, la mémoire historique de l’Etat espagnol et reconnaisse sa responsabilité dans l’usage des armes chimique contre les populations du Rif ».
Une autre député et co-auteur de la proposition de loi a affirmé que l’Espagne « qui veut vendre son modèle démocratique devait demander pardon aux populations rifaines et pouvoir ainsi envoyer un signal positif pour renforcer la transition démocratique au Maroc ».Un autre défenseur de l’initiative parlementaire, député du Parti Nationaliste Basque a estimé que le rejet par le Congrès des députés espagnol de cette proposition constitue « une occasion perdue pour l’Espagne de se réconcilier avec son passé et sa mémoire historique ».
Une autre députée a assuré que son groupe parlementaire n’allait pas baisser les bras et qu’elle compte introduire un amendement à la Loi sur la mémoire historique en Espagne, qui se limite maintenant aux exactions et victimes de la guerre civile dans ce pays, pour « inclure le triste épisode de la guerre du Rif et l’usage d’armes chimiques contre les populations » de cette région du Nord du Maroc.
Le texte soumis aux députés espagnols invitait les autorités espagnoles à demander pardon aux populations du Rif, à répondre aux demandes d’indemnisation qui pourraient être formulées, à titre individuel, par les victimes de cette agression ou par leurs ayants droit.
Les promoteurs de cette proposition de loi demandaient également au gouvernement espagnol de lancer, dans le cadre de la coopération maroco-espagnole, des programmes de développement dans le Rif, notamment dans les régions de Nador et Al Hoceima, en guise d’indemnisation collective pour les dégâts subis par les populations de ces régions.
Le gouvernement espagnol était également appelé à doter les hôpitaux des villes de Nador et Al Hoceima d’unités d’oncologie pour traiter les patients qui souffrent toujours de pathologies causées aux victimes ou transmises à leurs descendants par ces armes chimiques, notamment des cancers.