Résultats de la recherche sur 'La Culture avec un Grand C'

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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

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    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    Félicitations à Monsieur Nizar Baraka
    Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal

    Monsieur,

    Par-delà votre remarquable magistère au précédent gouvernement, par-delà votre mission comme Président du Conseil économique, social et environnemental, veuillez recevoir et lire, je vous prie, cet appel renouvelé de notre association de malades, porteurs de myasthénie grave.
    Vous êtes dans le Parti, plus que dans les ministères, le réceptacle écouté, le partisan des concitoyens, sensible de nature à  nos plaintes et l’auditeur avisé, l’avocat et le partenaire naturel de nos problèmes.

    Nous sommes touchés par le cas de tous les patients livrés aux surcoûts des soins, des analyses et des médicaments. Sachant la densité de votre parcours et le bon cœur qui se dégage de votre personnalité, nous souhaitons que vous fassiez de cette demande de réforme fiscale sanitaire, humanitaire, généreuse et générale, l’une de vos priorités au Parti de l’Istiqlal, au Parlement, et demain de nouveau, comme pilier des prochains Gouvernements.

    REQUISITOIRE POUR LA REFORME
    DES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES

    Taxes de Douane et  TVA imposées sur les maladies

    Résumé

    Les malades paient des taxes sur leurs maladies. Dès lors, par pitié et équité, libérons-les de cette colonisation résiduelle post indépendance. Libérons-les de cette  infamie fiscale anti citoyenne, héritée des pratiques administratives post coloniales ! Le petit fils de Sidi Allal, avec un parti unificateur qui se rénove, peut-il tendre l’oreille au Peuple, afin de libérer plus équitablement, les citoyens malades de cette injustice flagrante et cruelle.

    LE SOCIAL MEDICAL DOIT PAS ETRE ELUDE

    Par-delà le Hirak et les péripéties du gouvernement, dans l’attente du discours de SM le Roi ouvrant le Parlement, messieurs les nouveaux ministres, parlementaires et membres du bureau politique, ceci un appel à vos consciences de patriotes, mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement aux Partis, au Parlement et demain aux prochaines assises du gouvernement de SM le Roi, afin de veiller aux progrès et au développement humain, nous vous sollicitons aux fins  de soutenir leur dignité affirmée, loin de toute entrave, injustice ou humiliation.

    Messieurs les Conseillers, il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et  électeurs, en situation de maladie,  en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en  Afrique.

    HONORABLES ELUS ET MILITANTS DU PARTI

    Que signifient ces taxes sur les soins ?  Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements  de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et  que les maladies occurrent ? C’est clair  pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont impopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH !

    NOUS CONTINUONS

    En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité  de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES QUE VOUS FREQUENTEZ

    Mesdames et messieurs les Elus au Partis, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.
    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration  est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !
    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !

    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du Trône, puis à l’ouverture de Parlement, sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » !  Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !
    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix,  vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Dépassez les querelles secondaires. Voici le fond. Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs !

    Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !

    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord,  qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ?  ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DETENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !

    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris !Il est une injure à la bien-pensance morale ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PENALITES INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la santé repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    CES LOIS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETE

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.
    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !
    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.  

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LE DROIT DES MALADES PAR CIVISME FISCAL

    La Réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !
    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs et des partis politiques, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, plus de forces et de compétences de ses cadres et de ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Merci de votre lecture, Monsieur Nizar Baraka et honorable Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal. Merci de ce que vous pouvez faire pour rétablir l’équité des lois qui doivent régimenter les états de maladies, afin de mieux considérer, sur le plan humain, les patients marocains.
    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM

    Kénitra, au 13 Octobre 2017

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    [center]ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
    TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com           ,          
    http://myasthenie.forumactif.com[/center%5D

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES

    ‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.

    Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes

    Dédicace et condoléances

    Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.

    Flirt ou tango mystique
    L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie…Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.

    Idées vagues et réflexions parcellaires
    Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.

    Le flirt mystique des revenantes
    Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.

    Des esprits
    Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
    Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.

    Apocalypse retardée et résurrection précoces
    On peut leur parler d’ici, Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Enadafa mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.

    Rencontres
    Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.

    La tâche est immense, Tous les anges seront de la partie.
    Mythe et mythologies réactivées Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.

    Le boulot terrestre des brunettes fantômes
    Détour sur les affres et les sujets de la rédemption. Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, saddamo-irakiens !
    Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.

    Et puis les dossiers allemands !
    Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste sur d’autres victimes innocentes des malheurs des Juifs. Les mêmes victimes du célèbre berger David. Le père du roi Salomon, Salomon. Edda Yaôud, qui d’un coup de tire-boulette, sournoise et perfide, traîtresse et fourbe, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là leurs descendants. Ecroués dans ce centre de concentration et d’apartheid au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides sont restés plus ou moins chez eux, en Palestine. Zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration, n donne nul regret ni culpabilité à ceux qui ont créé Israël. Havre de paix en pleine aire de guerre, chaud de ses armes atomiques, un véritable porte-avion nucléaire, en face des pays musulmans et des russes, sanctuaire de la démocratie (sic) en face des déserts

    En résumé, si vous avez tout lu.
    Pas loin, et plus près d’ici et plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies ! Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité.
    Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains, qui firent et qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.

    Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)

    S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
    M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
    S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
    M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
    S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
    M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
    S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
    M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !

    S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
    M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
    S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
    M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
    S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
    M _ Un miracle constant et large va se produire.
    S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
    M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
    S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
    M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi, feue la blondasse avec tes deux gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
    S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, et chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
    M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
    S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
    M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof…Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
    S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
    M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
    S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
    M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
    S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
    M _ Dont mention it !
    S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
    M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
    S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
    M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
    S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
    M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
    S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
    M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
    S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi ruiner ton reste de méninges, dans ta soliloquie torride, digne des toréadors de la masturbation cérébrale, des faiseurs de partis politiques, qui mangent ton pays, à bras ouverts ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher Toubib, les revenantes que je te confie afin de corriger et soigner les âmes des trépassés que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
    M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avoir besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
    S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
    M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !

    S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
    M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
    S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
    M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
    S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
    M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
    S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
    M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
    S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
    M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
    S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
    M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
    S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
    M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
    S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
    M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
    S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entre-eux dans le mois qui vient.
    M _ D’où le sais-tu ?
    S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zafzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
    M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
    S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots, de reptiles et autres vampires du pouvoir ou tahakoumistes !
    M _ Allez vous deux, vous tous, faites taire vos querelles puériles de syndicalistes en mal de grève ! Ne faites pas comme des zoufrias ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! Oui, la politique est une chose ! Wakha ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales ou des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple, et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent loin de l’arène aux lions, est un jeu partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
    S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
    M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
    S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
    M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
    S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours.
    M_ Ah ! Ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
    S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplices à vivre ces épopées, terrifiantes et dramatiques, rarement heureuses, sur cette terre !
    M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
    S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
    M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
    S _ Oui, ça je sais !
    M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins d’ignorer encore Student ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans sentiments ni pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
    S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
    M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chroniques et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par quatre chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit cela directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
    S _ TBJ veut qu’on se gausse, au Nord, de tous vos amis arabes et musulmans.
    M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
    S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut. Et puis il ne prendrait pas de photo à l’Elysée avec le Roi !
    M _ Ne sois pas mauvaise langue, alors ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
    S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
    M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
    S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
    M _ Pardon de l’erreur de frappe ! Je pensais dire ‘’Prof’’, ma chère professeure !
    S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
    M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
    S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
    M _ Seulement les narines ?
    S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
    M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
    S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
    M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
    S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes ni enfants, ces casse-têtes, criards et turbulents, ces râleuses de nougarates*, sans gamins turbulents, sont des espaces antistress pour tous. Des centres de cures sociétales qui rapportent des impôts et des recettes à l’Etat. Voire aussi du calme aux familles. Beaucoup de gens y ont établis leurs bureaux aussi. Et ce sont aussi des endroits de ralliement et de rendez-vous d’un tas de gens. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, ces fumoirs, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
    M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ou vos ordures toxiques! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
    S_ J’en doute ! Tu exagères, Maidoc ! Ils vont te cherchez noise, tous ces partis pour tes piques ! Et, ils vont se liguer contre toi. Pour une fois ils seront unis, grâce à toi, afin de te faire taire, te punir ou t’affamer !
    M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs partout nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos cinémas, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines nuisibles, qui roulent ostentatoirement devant la police et ses agents ? Sont-ces offenses, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse ainsi puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
    S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ? Corrige ton tir!
    M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, ces poubelles, diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
    S_ Tout ceci, relève de l’inculture civique manifeste ! L’éducation manque, c’est tout. Ce n’est pas le rôle des multinationales qui viennent vous transporter.
    M _ Là, ce sont des traces ! Des ordures et des offenses. Et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes et leurs excès qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs facondes et de leurs fécondes richesses !
    M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses, bien ou mal acquises, infectes ou saugrenues ! Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Même quand elles achètent ces sorditudes* de l’étranger ! Des magasins de rebus de fringues troués rapiécés et signées, des décors dépassés ou des tableaux mièvres
    S _ C’est la mode espèce de paysan arriéré ! Incapable de faire de telles dépenses, tu parles par jalousie.
    M _ Non !
    S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
    M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
    S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
    M_ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
    S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums pharamineux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
    S _ Je rêve ? Tu changes de ton ! C’est une mélopée divine que tu me sors là ! Tu étais invité des fois ? Ou pour une fois ! Et voilà que tu critiques tes hôtes !
    M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, aux tentes largissimes, qui par endroits laissaient respirer les arbres, propres et polis…Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée…De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste… De beaux tapis, quasi neufs, étendus et répandus sur l’immense jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
    S _ Redites.
    M _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
    M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
    S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
    M _ De la pluie et du beau temps ? Des rencarts pour de prochains contrats ! De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social ? De l’histoire et de la religion ? Oui, des blagues, chacun plongé dans son phone !
    S _ Mythes délogés ou mites au logis ?
    M _ Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
    M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
    S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
    M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et je vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et …te taire le suivant ! Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore.
    S _ Tu n’as nulle idée non plus de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Moi, Maidoc, je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te rassurer et pour dire des choses à tes…
    M_ Moi, athée ? Hram âliq a lkaîya ! Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y a Un ‘’X’’, derrière !
    S _ C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire.
    M _ Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
    S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque ces ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
    M_ C’est vrai !
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, ces branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants encore ou simplement ceux qui vont te manger ! Les insectes et les vers.
    M _ Moi, être mangé par les insectes et les vers ? Quand même ! Avec tous les alcools que j’ai bus et les parfums que j’ai mis, je vais les faire fuir et les intoxiquer…
    S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi et ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, bout de bambou, sceptre de ton monde et de ton espèce, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, elle est pleine de reptiles et des fossiles des tiens. A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
    M _ J’ai expliqué à mon bof Med, que la tête du mouton de l’Aïd El Kébir ; offerte par le frangin, et que nous partageons ce soir, en pensant aux chefs démis prochainement de leurs ministères et fonctions, que ces bouts de viande allaient le reconstruire. Lui donner d’autres protéines nouvelles pour soigner son vieux corps… Et à cet chef un autre gouvernement. Les moutons, c’est utile, ça nourrit en votant. Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
    S_ A ce propos, d’où viens-tu, Maidoc ? Et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme… des fois?
    M _ Une minute. Je partage avec toi, ma chère Student, l’esprit de cette réponse faite à Christian Labrune.
    S _ Qui c’est celui-là ?
    M _ Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
    S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
    M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains. Et plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de  » civisme universel  ». Un véritable idéal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Mon propos, c’est Le civisme universel. Une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas lors de la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner ces impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays.
    S _ Comment ?
    M _ Tu plaisantes ! Regarde les infos ! L’intérêt est d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à cet éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever  » l’Homme  », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’.
    S _ Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ un peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
    S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
    M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont leurs parrains et les premiers à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
    S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel. C’est un spectre qui te le dit, Mondoc ! Je Transmettrais tes dires et ton ire à qui de droit et à qui sait lire. Tu fais plus de boucan que le Hirak, Chabat, Benky, Ilyas et Ayouch, réunis.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES

    ‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.

    Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes

    Dédicace et condoléances
    Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.

    Flirt ou tango mystique
    L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie… Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.

    Idées vagues et réflexions parcellaires
    Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.

    Le flirt mystique des revenantes
    Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.
    Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
    Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.

    On peut leur parler d’ici,
    Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Nadafatou mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.
    Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.

    La tâche est immense,
    Tous les anges seront de la partie. Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.

    Le boulot terres des brunettes fantômes
    Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, sadamo-irakiens !
    Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.
    Et puis les dossiers allemands ! Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste, des victimes innocentes des malheurs des Juifs, elles-mêmes, victimes du célèbre berger David, père du roi Salomon, qui d’un coup de tire-boulette, sournois et perfide, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là ses descendants. Clouées dans un centre de concentration au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides, restés plus ou moins chez eux, en Palestine, zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration. Plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies !

    En résumé, si vous avez tout lu.
    Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité. Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains et qui firent, qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.

    Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)

    S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
    M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
    S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
    M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
    S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
    M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
    S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
    M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !
    S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
    M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
    S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et que ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
    M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
    S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
    M _ Un miracle constant et large va se produire.
    S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
    M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
    S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
    M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi feue la blondasse avec vous deux, les gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
    S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
    M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
    S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
    M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof… Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
    S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
    M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
    S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
    M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
    S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
    M _ Dont mention it !
    S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
    M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
    S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
    M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
    S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
    M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
    S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
    M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
    S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi te ruiner ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher, les revenantes que je te confie pour corriger et soigner les âmes des trépassé, que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
    M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avec besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
    S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
    M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !
    S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
    M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
    S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
    M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
    S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
    M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
    S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
    M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
    S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
    M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
    S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
    M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
    S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
    M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
    S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
    M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
    S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entreeux dans le mois qui vient.
    M _ D’où le sais-tu ?
    S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zefzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
    M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
    S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots ou de reptiles !
    M_ Allez vous deux, vous tous, ne faites pas comme les gens habituels ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! La politique est une chose, wakha*, oui ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales, des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent, loin de l’arène aux lions ou est partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
    S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
    M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
    S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
    M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
    S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours
    M_ Ah, ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
    S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplice à vivre ces épopées sur cette terre !
    M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre ? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
    S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
    M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
    S _ Oui, ça je sais !
    M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins Student, d’ignorer encore ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
    S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
    M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chronique et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par 4 chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit ça directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
    S _ TBJ veut qu’on se gausse tous de vos amis arabes ou musulman.
    M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
    S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut.
    M _ Mais alors pas de mauvaise langue…Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
    S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
    M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
    S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
    M _ Pardon de l’erreur de frappe !
    S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
    M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
    S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
    M _ Seulement les narines ?
    S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
    M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
    S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
    M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
    S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes-casse-têtes, sans râleuses ni nougarates*, sans gamins turbulents, sont des antistress pour tous. Une cure sociétale qui rapporte des impôts et des recettes à l’Etat, voire aussi du calme aux familles. Beaucoup y ont établis leurs bureaux aussi. Et le centre de ralliement. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
    M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
    S _ J’en doute !
    M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines, roulantes, offensantes et détraquées, ostentatoirement nuisibles, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
    S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ?
    M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, elles diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
    S _ Là, et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs fécondes richesses !
    M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses mal acquises, infectes ou saugrenues !
    S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
    M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
    S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
    M _ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
    S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums prestigieux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
    M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, à la tente largissime, qui par endroits laissait respirer les arbres propres et polis. Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée. De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste. De beaux tapis, quasi neuf, répandus sur le jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
    S _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
    M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
    S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
    M _ De la pluie et du beau temps ? De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social. De l’histoire et de la religion ? Oui des blagues, chacun plongé dans son phone!
    S _ Mythes délogés ou mites au logis ? Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
    M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
    S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
    M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et te taire.
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te le dire et te rassurer.
    M_ Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y Un ‘’X’’, derrière ! C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire. Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
    S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque les ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
    M_ C’est vrai !
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, dans lesquels, les branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants, ou simplement ceux qui vont te manger !
    M _ Les insectes et les vers.
    S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi, ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, sceptre de ton monde, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, est pleine de reptiles et des fossiles des tiens.
    M _ J’ai expliqué à mon bof que la tête du mouton de l’aid du frangin, que nous avons partagé ce soir, en pensant aux chefs démis, que ces bout de viande allait le reconstruire. Lui donner d’autre protéines nouvelles pour soigner son vieux corps…Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
    S_ A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
    M _ Une minute. Je partage avec toi, machère Student, l’esprit de cette réponse faite à Labrune. Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
    S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
    M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains, plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de  » civisme universel  ». Un véritable idéal, un deal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées, en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Le civisme universel est une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas dans la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner des impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays. Regardez les infos…L’intérêt d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à un éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever  »’ l’Homme  », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’. Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
    S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
    M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont les premières à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
    S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel, c’est un spectre qui te le dit, Mondoc !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017

    #354355
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sur votre : http://quid.ma/chroniques/ecole-:-contre-le-jihad,-averroes

    J’avais laissé il y 2 jours une réponse à M. Jamal Berraoui pour son
    ” Ecole : contre le Jihad, Averroès”

    J’ai redis merci au webmaster de quid.ma pour le laisser publier mon avis
    et de ne pas le censurer encore .

    C’est un très bel article, une opinion louable, comme d’habitude.

    Je vous demande de recevoir et de voir mon avis libre par ici : https://idrissi.blogspot.com/

    Je le republie ici encore une fois, en félicitant OUJDACITY.NET
    et les siens pour leur droiture et leur ouverture : On est oujdi ou pas !

    ***********************************************************************

    A M. Jamal Berraoui. Merci pour vos éditos et chroniques

    http://quid.ma/chroniques/ecole-:-contre-le-jihad,-averroes

    Je vous ai lu. Néanmoins, l’école doit inculquer ce qui relève de nos valeurs. Ce ne sont pas les autres pays qui le feront pour nous ! A moins de vouloir nous déstabiliser pour des raisons politiques ou de lutte anachronique des religions. Voire de nous faire remettre en question ou renier notre régime politique, notre monarchie, lesquels sont établis ou se basent sur la religion. Oui, par le biais de l’émirat, (Imarat al Mouminine). Un ciment et des valeurs qui renforcent l’unité de la nation et qui permettent au régime constitutionnel de continuer son office unificateur de ce pays. Vrai ou pas ?
    L’école doit inculquer ce qui relève de nos valeurs et ne pas oublier de renseigner ses élèves et ses étudiants sur les autres cultes, cultures et philosophies. Oui, je vous rejoins, il me semble. Et c’est un devoir civilisateur pour l’Education Nationale de faire connaître les autres pays, d’Afrique ou d’Asie, les nations Occidentales, leurs cultures et leurs pensées de surcroît.
    Et ce n’est qu’à ce moment, où plus informé des divers courants, que l’individu pourrait choisir, en toute connaissance de cause, ou en pleine conscience, liberté et indépendance, ce qui lui parait le plus adéquat ou plus logique, pour sa personne et son entendement.
    Il serait indélicat de suggérer aux penseurs fragiles et envers les pouvoirs en place, un copier-coller, une tendance à la laïcité d’importation, qui cadre mal avec notre degré s’évolution, ou simplement nos principes et nos préceptes plus que millénaires et que partagent plus d’un milliards et demi de gens.
    Ces libertés de culte, ostensibles ou de bons alois, existent et prolifèrent dans les royaumes avancés et les républiques d’Europe. Nous sommes encore précaires et l’éducation fragile déjà, n’est même pas généralisée. Ce n’est qu’une fois que l’apprenant aura été informé des différents courants religieux, en classe d’abords, qu’il pourra opter pour un credo donné. Adopter une religion qu’il peut consolider, si l’on peut dire, plus tard, avec ses lectures, une fois adulte !
    Actuellement, sans que ce soit un marquage impérieux ni un formatage politicard machiavélique, l’éducation n’est pas un model forcé qui oblige ses récipiendaires aux rites des 5 piliers de l’Islam. Peu ont les moyens de s’en libérer à la perfection ou de s’en vanter totalement. On ne force personne, je crois ! Les autres, suiveurs ou mal accrochés, sont heureux de suivre ou pas le courant général, vers telle ou telle religion.
    Le choix adulte d’une religion, son adaptation sensée à celle-ci, en phase avec les valeurs, celles de sa famille et de son pays, se fait spontanément, sans obligations ni contrôles ou persuasions forcées. L’adulte reste en phase ou entre, s’il veut, quand il veut, en opposition à sa religion. De là, il la pratique, si elle lui sied ou pas.
    Nous n’avons pas ici de Big Brother, qui nous surveille en intimité ou publiquement. Il est vrai que les déjeuneurs politisés, ne doivent pas offusquer publiquement ceux qui font encore le jeûne du Ramadan. Nous n’avons ni police religieuse, ni cerbères, pour nous donner le pas ou nous punir si on ne suit pas la cohorte des gens les plus courants ! Etre athée, ça ne regarde personne ! Etre athée a besoin pourtant d’être adulte pour chercher, pour bien connaître et les bien comprendre les religions. Pour en évaluer les concepts, leurs philosophies, leur éthique, leurs droits et humanités, avant d’opter et de se fixer sur celle de son choix.
    Partir du statut agnostique ou anti-gnostique, athée si l’on veut, pour annihiler ce qui se fait, chez soi, est incivique, voire libertaire et inopportun ! Car déstabilisant pour ceux, qui plus frêles, n’ont ni la large culture, ni la stature médiatique, ni encore les bagages, d’homme clairvoyant ou de femme ouverte, pour faire un choix objectif, de sage et de raison, un choix de roi !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 23 Septembre 2017

    Voici le contenu de l’article de Jama Bararoui
    **********************************************

    ECOLE : CONTRE LE JIHAD, AVERROÈS

    Si on veut faire jouer à l’école son rôle, on enseigne au Lycée Averroès et Al Ghazali ensemble, dans une neutralité académique

    On nous avance que l’enseignement doit plaider pour un Islam tolérant. Les actes sont très éloignés des paroles. Les programmes, les discours des professeurs de l’éducation religieuse sont aux antipodes de cette volonté affichée. Déjà, il faut nous expliquer pourquoi faut-il 6 heures par semaine pendant des années pour apprendre les cinq fondamentaux de l’Islam : la chahada, la prière, la zakat, le jeûne et le hajj. Tout le reste n’est pas de la formation mais de l’idéologie et celle-ci est incompatible avec la transmission du savoir, dans la neutralité exigée de l’école.

    L’école n’est pas là pour former de bons musulmans. L’enseignant islamiste, voir salafiste est en droit de donner à ses élèves sa propre vision de l’Islam. Le mécréant, il y en a peu actuellement, se sent la vocation de les détourner de la religion.
    C’est le nœud du problème. L’école doit former des individus capables par eux-mêmes de faire des choix, des interprétations. C’est son unique rôle à ce niveau. Ce n’est ni au pouvoir, ni à un corps enseignant inféodé aux différents cancers, de décider ce que doivent penser les Marocains de demain.

    Si on veut faire jouer à l’école son rôle, on enseigne au Lycée Averroès et Al Ghazali ensemble, dans une neutralité académique. IBN Rochd, en même temps que Maimonide pour les juifs et François d’Assises pour les chrétiens, posait la question de la relation de la foi avec la nationalité, en s’appuyant sur Aristote.

    Al Ghazali rejetait tout cela, réclamait la reproduction des jugements des anciens « Anakl wa l’AKL » et surtout écrivait que ce qui rapproche l’humain de Dieu c’est uniquement la peur. Al Ghazali, IBN Taymia et Daech sont la continuité d’une foi qui refuse à l’individu, même au croyant, le droit de réfléchir, y compris pour renforcer sa foi.
    Enseigner cela donnera à nos enfants les moyens de choisir. Il n’y en aura pas un seul qui ira s’exploser pour les 77 vierges. Il y en aura qui choisiront l’interprétation d’Al Ghazali et tomberont dans le Jihad. Même les problèmes sécuritaires seront d’une autre nature.

    Je vous invite à revisiter l’expérience d’Abou Hafs, qui a beaucoup évolué au grand dam des autres salafistes. Il l’a écrit, ce changement est lié à ses lectures et il a lu Kant, Durkheim et bien d’autres. Faire confiance à l’intelligence des humains, leur apprendre l’esprit critique, leur donner les moyens cognitifs, tel est le rôle de l’école. Toute idéologisation, même prétendument moderniste, est funeste.

    PS : lisez « Le traité décisif » d’Averroès en français.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’En-dessous, l’En-de-ça et l’Au-delà
    Les Chroniques différées de Mme Student, épisode 72

    Petitesse universelle et humilité. L’Apocalypse et l’indécence.

    Nous sommes les anneaux, furtifs et fragiles, d’une chaîne pérenne, la vie. L’un de ses maillons, Mounir, l’initiateur de l’ODJ vient de se détacher. Paix à son âme, les amis.

    La drague des peuples par le religionisme*

    Suffisance, bravades, souffrances, médisance, voici les chapitres importants de l’humanité. Dialogue des civilisations, tentatives pudiques de dépasser les différences incrustées par les sermons antinomiques des religions depuis les hommes des cavernes et leurs prédécesseurs reptiliens ! Le religieux, domaine fanatisé de naissance, est devenu belliciste depuis que les religieux défendent leur croûte et leur pouvoir, à la place de Dieu. Les possesseurs sont intransigeants sur ce patrimoine qui fait leur puissance et leurs avantages sur les autres. Le domaine religieux leur est livré, à leur exclusif professionnalisme de la chose, devenant un magistère, leur fonction régalienne s’exalte en mieux. Cette confiance aveugle des adeptes, est fanatisée et poussée à l’extrême par certains, afin de défendre une idée, une façon de voir le dieu où la religion. En fait, ils défendent leur simple opinion et non la vérité réelle ou la certitude qu’observent les autres. Ces autres qui croient à leur tour détenir pour la seule vraie vérité qui soit ! La subjectivité ôte toute liberté et toute relativité encore.

    Cette politique est en fait un détour et un détournement d’observer librement son propre credo ! Un puissant ciment qui regroupe les consciences et les énergies dopées par la dynamique du groupe. La religion devient un prétexte pour les zélotes, un ressort pour s’accaparer d’un pays ou pour reprendre une zone, un territoire plein de ressources et toujours une cause pour les embarqués, les zélotes, qui oubliant la politique et la diplomatie optent pour le pire. Le meurtre et les armes pour convaincre autrui. En pleine modernité et autre mondialisation, en pleine effervescence des cultures et de l’information, nous assistons à l’usage trompeur des religions. Ou leur mise en scène par leurs adversaires. Leur instrumentalisation, entachée d’erreurs et d’amalgames, vient pour exalter et fanatiser les adeptes, regroupés et solidaires, qui deviennent belliqueux, des combattants intolérants ou des mercenaires, comme on le voit. La pathologie exacerbée et la cruauté sans borne se dépassent, s’exhibent et s’exaltent, faisant le pied-de-nez aux entreprises de défense régulières des états. Par-delà l’enfer qu’ils offrent aux autres, des civils pour la plupart, et afin d’accéder à leur paradis promis, les formules terroristes entre en lice. Qui fera pire à l’autre par l’effroi ? Face aux humiliations que vivent les assujettis, face au déshonneur ressenti contre lequel ils luttent, les militants de l’extrême s’affichent comme des résistants à leur manière. Harakiris, martyres suicidaires, ils donnent un nom à leur religion : le terrorisme.

    Appelons-le ‘’religionisme’’, puisque ce fanatisme assassin n’a échappé à aucune des religions, des tribus, des nations ou des états, et ce depuis très longtemps. Pourquoi vouloir l’attribuer à l’Islam qui s’en défend ? Est-ce une autre forme de guerre, sans nom ? Regardez ce qu’ils ont fait des minorités musulmanes en Birmanie. Regardez l’état des Etats du Moyen-Orient, qu’on déchire, à cause de qui déjà ? Hier, ils furent calmes et quasiment puissants…Fussent-là leurs tords ? Tel le cas actuel de la Corée du Nord à laquelle les puissances veulent bloquer le développement nucléaire, que ce pays juge comme étant de de son droit ! A quels titres et dans quels buts déjà ? Trump en pleine cession de l’Onu menace d’effacer le pays de la région, s’il accède à la bombe nucléaire. La politique des grandes puissances est une religion ! Une conviction ! Une religion qui s’arme du terrorisme d’état.

    Dieu vous bénisse !

    Dieu vous bénisse, vous faites le bonheur de vos ennemis ! Le néant vous interpelle. Dieu changera d’opinion envers ces bestiaux qu’on appelle fallacieusement L’Humanité ! Plus de Résurrection ni de Réincarnation ou de karma d’aucune sorte ! Plus de Jugement dernier au programme, ni de Paradis ou d’Enfer à investir ! On ferme la boîte, pas de réservations ! On barre l eprojet ! Vous les Humains, et toi Gaia, la Terre, tes microbes, tes bêtes, tes crocodiles benkyiens ou palatins, tes reptiles kafkaïens, tes démons et tes savants, les riches et les moins puissants, plus jamais d’asile ! On essuie ! Jamais plus de cendres, plus de tarés sur cette terre outragée ni de fossiles ou d’argile à moduler !

    On a déjà gommé !

    Jamais plus d’asile sur une aucune autre planète ! Des milliards de galaxies et leurs planètes ne vous donneront ni gite ni couvert. Pas plus de sables ni d’eaux pour vous lever ‘’microbes’’ ! Pas berceau pour ériger vos chairs. Votre planète-mère s’effondrera dans le volcan nucléaire de son astre solaire. Les terriens, sont accrocs à leurs dérives juvéniles, cultivés ou prou, paresseux, fainéants, ingrats, gaspilleurs, l’orgueil les rend plus méchants et plus hostiles envers eux-mêmes, leurs géniteurs et à leurs propres mères. Quels mérites ça a ?

    Le sermon de Mme Student
    Les hommes ont failli. Les femmes sont devenues des prêtresses. Si rien ne persiste, rien ne reste ! Tout part dans les eaux usées du temps, sans répit ni grâce. Pharaon, Alexandre, César, leurs puissantes armées, leurs fortunes, leurs arts. Diane, Aphrodite, Cléopâtre, leurs embellies, leurs beautés et leurs phares. Pschitt ! Eteints, aussi somptueux qu’ils furent, ils fusent dans la disgrâce. Les impérieux rois ont eu leur prestige et leurs parts. Rires ! Que restera-t-il des impérialistes et des racistes, des mafias assassines de toutes sortes ? Des états et des clans qui se haïssent et qui se marrent en exhibant les particularismes ostentatoires de leurs races ? Que restera-t-il, le mépris et l’invective, comme relents identitaires et phares de ces ‘’ identités supérieures’’ ! Des slogans racistes de présidents périmés ? C’est ça la richesse et le bonheur, la beauté, les plaisirs, la culture et La Civilisation ?

    Les plus vertueux ont des soupirs comme les plus humbles. Heureux que leurs vies soient courtes, quand les plus riches deviennent malveillants et agressifs et que les plus puissants s’enrichissent des fruits des guerres…Amalgames, apartheids, cabales, anathèmes, les conflits allumés sont leurs catharsis et leurs plaisirs édéniques. Que reste-t-il aux pauvres, les drames de leurs vies et leurs affres ? Dans quels étangs verser leurs sangs et sur quels océans de misères le larguer ? Le bonheur se lit dans les mèches blondes quand il répondra aux pétards de Corée par des frappes plus sûres ! Jamais deux sans trois et la dernière guerre mondiale sera l’ultime ! Après leurs invasions et leurs saccages, les mollusques, entités supérieures, s’il en est et qui se pavanent sur leurs baves, devenus des coquilles vides, s’aplatiront sous terre. Ils crèveront comme les plus simples des créatures. On aime la nature, on en profite, on cultive parfois et pour certains le culte de l’aimer, sans celui des actes pour la protéger. Elle nous enveloppera un jour, dans le néant qui l’interpelle. Elle aussi !

    Des hommes démonisés

    Ingrate humanité, que laisses-tu faire de plus à tes feux de démone? Je n’ai aucune fierté à appartenir à votre genre humain ! Alors que tu te morfonds sur tes minutes restantes et tes quatre centimètres de chairs inutiles et de terres dévastées, alors que tes fantasmes cèdent aux peurs de la solitude finale, alors que tu voies les humains se déchirer entre eux. Quels souhaits et quelles prières lance-tu ? Pendant que ton pays tombe en lambeaux sous les coups des faux-amis et des vrais lâches, ces protecteurs dédaigneux, qui t’ont fui et déconsidérés, alors que ta nation, fierté antique, se tait dans un lâche silence, laissant les siens de complices, vas- tu admirer les massacres quotidiens de ceux qui se font ostensiblement déchiqueter ? Alors que dévorés par la cannibales de leur propre pays, calcinés, broyés, enterrés vivants dans les tranchées, et que les rares fuyards quittent, qui mieux mieux les terres de leur ancêtres, à qui te plaindras-tu ? Alors que les branches de cet arbre, ces tribus éparpillées en lambeaux entre les frontières factices, ne cessent de se combattre, épuisant le dictionnaire des horreurs, et leurs tragiques richesses à acheter des armes et à saccager les infrastructures fondations de leurs antiques pays, quand les verras-tu s’arrêter ? O frères-ennemis, cessez donc de vous battre de votre vivant, car après votre chaos, ce sera trop tard ! Plus personne ne se lèvera !

    Tu luis dans la clarté des astres
    Dialogue entre Madame Student (S) et Maidoc ou Maidoc (M)

    Maidoc _ Dans la clarté des lunes multiples qui se chevauchent et se confondent, je cherchais une ombre. La mienne aussi ayant disparu. Le croissant de l’année nouvelle ne s’est pas levé ce jeudi ! Je veux, un esprit avec qui dialoguer. Ma quête continue et te voilà arrivée ma chère lubie ! Mme Laude Student, ma sœur et ma fille, mon ange protecteur, ma cliente préférée, approche ! Viens-tu m’apporter la fortune que j’ai souvent demandée au Souverain ? Ou simplement pour me stresser ?
    Student _ J’entends une voix que je reconnais. Je viens ! J’arrive de nouveau à la vie ! Ah !
    M _ Te voilà chatoyante de nouveau et tu replonges encore dans ma vie. Heureusement que les tiens, à ta mort, ne t’ont pas brûlée ! Que peut-on sortir des cendres ? Ton âme a persisté, non loin de ce que fut ton corps. Te revoilà réanimée.
    S _ Non, Maidoc ! Je reviens encore une fois, après que les anges m’aient réincarnée.
    M _ Métempsychose, karma, oui, ça me dit.
    S _ Je suis en mission de confiance. As-tu oublié que je l’avais déjà fait ? C’était, il y a plusieurs épisodes de ça. J’étais retournée à la vie, afin pour permettre à l’âme de ton défunt père, de ressusciter. Aux fins de la restaurer. Le but fut de le guider au mieux, dans sa nouvelle vie, afin de parfaire son destin et de perfectionner par cet exercice son âme !
    M _ Tu n’avais pas terminé, ta bricole de réparation des destins, de peur que je ne naisse pas de lui ! Et que n’étant pas né, je ne pouvais pas non plus te créer ou te rencontrer à mon tour !
    S _ Ce n’est pas fini pour autant. C’est une partie à refaire. On a toute l’éternité devant nous, pour le faire…Ce n’était pas aisé pour un menuisier de le dégauchir et de l’aplanir. Un refuznik autoritaire, ce n’est pas du gâteau. Et pire, il me faisait des avances et ce n’est pas aisé de le dégrossir. Le dégraisser, épurer son âme était prioritaire. Je ne pouvais pas faire d’amalgames et mélanger le travail, la sainte mission, avec le désir du corps ou le plaisir charnel.
    M _ Tu es unique et désirable !
    S_ Que Dieu me pardonne ! Ce n’était pas inclus dans ma mission. Autrement, dans une autre vie ou d’autres circonstances, j’aurais pu céder à ses harcèlements, son flirt et sa passion. Et te faire ainsi des petits frères.
    M_ Je le comprends, il était plein de qualités, donateur, dominateur, mais il est resté vertueux et très vert, aussi !
    S_ Avec tout ce qu’il a subi en prison, à la mort du sénégalais de la Légion française, quand celui-ci est mort devant la fenêtre de la chambre où tu es né, à la Kasbah de Boujeloud.
    M _ Avec tout ce qu’il a enduré en prison, sa part de militance lors de la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale…
    S_ En fait, il ne serait resté qu’au commissariat de police ! Nourri correctement, devant les yeux dubitatifs des résistants du Mouvement national. Les Indépendantistes de l’Istiqlal. Des gens impliqués dans la Résistance qui partageaient sa cellule et qui voyaient mal et avec suspicions, les paniers de nourriture arriver avec frasques et fréquence, jusqu’à lui. Et c’était durant la guerre, en période de disette et d’années maigres, ‘’ ayame al boune ‘’ ! Les gens se nourrissaient sobrement, à coup de bons alimentaires publics, délivrés par l’administration des colonisateurs. Et cela, très parcimonieusement !
    M _ Mais, il partageait sa pitance et ça ne venait que de son client et gros employeur, Ssi, je ne sais plus quoi, Sebti !
    S _ Oui ! En fait, son intercesseur était l’un des notables de Fès, des plus en vue. Il a donné sa caution aux autorités coloniales et les a assurés de la bonne et pacifiste conduite de son maâlem Nejjar, Moulay Othmane. Votre Tayeb Laalej, que j’ai rencontré dans l’Au-delà et qui fut d’ailleurs son apprenti-menuisier, avant de devenir scénariste, poète, comédien et parolier, en a fait un témoignage dans la presse et à la radio. Comme dans son manuscrit ‘’ Ayame nijara ‘’. Les temps de la menuiserie !
    M _ Maintenant, ils sont partis. Out ! Il n’en reste que de la sciure de bois !
    S _ Non quand même ! Des mausolées et des mosquées, des bouts de palais refaits, des maisons et des boutiques en pagaille, ta propre maison, ses boiseries, celles de ton frangin…Peut-être des demi-sœurs ignorées ?
    M _ Tu es restée seule, toi ? Une fois de trop !
    S _ Comment ça ?
    M_ Mais au fait, tu n’es pas seule, maintenant ! Je vois à tes cotés un compère, une ombre qui se profile et qui se dessine maintenant. Est-il physique pour de vrai, celui-là ? Ça fricote un peu des fois, entre ombres et lumières ? Ah, je le vois. C’est ton princier disciple ! Le futur roi d’Israël. Le gars que le monde attend, avant les 4 Cavaliers de l’Apocalypse et la Résurrection ! Le Messie dont on attend l’intercession ! L’Armageddon !
    S _ Les autres furent des arnaqueurs, à la Najib ! Des escrocs sous des apparences de civilités affables et de culture littéraire et/ou religieuses !
    M _ C’est lui, le prince David-Salomon, qui va damer le pion aux Myanmars de son pays et en finir avec ce nettoyage ethnique de la Palestine par le Grand Israël ? Le 51 ème état, en fait, des Etats-Unis ! Le dominateur insatiable de la région, le flambeur des casinos politiques, le fauteur, l’instigateur éloigné et prudent, des guerres. L’emmerdeur universel, devant l’Eternel ! Le Léviathan !
    S _ Oui, c’est bien lui David-Salomon le 60 ème ! Et il la fera la paix avec ce qui restera de Palestiniens ! Mais, pardon pour les bobards ! Il n’a pas toutes ces prétentions belliqueuses que tu attribues à son pays ! Tu l’as reconnu en fait, Mon Doc, mais tu t’es gouré en alléguant des racontars sur son pays.
    M _ C’est David-Salomon, ton disciple, Mamie ! Les autres lettrés ne sont pas retournés avec toi ? Les romanciers ne seront pas réanimés ! Il vient présenter son livre, ‘’ mémoires d’autres tombes ‘’ ?
    S _ C’est David-Salomon, dans une autre tenue et un autre rôle. Finis les émissions culturelles, les films, les peintures les artistes ! Il vient pour célébrer la Hayloula de Hayem Pinto d’Essaouira. Cet anniversaire que fête la communauté juive mondiale au Maroc, chaque année ! C’est un autre style. Admire !
    M _ Il ne cesse pas de changer de look. Il me rappelle quelqu’un ! Un grand couturier et un collectionneur de tout, hors pair !
    S _ Et s’il en a les moyens ? Ceux de ses sujets et de ses riches supporters, les nombreux et grands amis des siens ! Ils sont partout et toujours très riches les siens !
    M _ Hum !
    S _ Ça te regarde tant pour râler ? Ou que ça fait du bien à tes fans de colporter des insanités ? Dieu n’aime pas les jaloux, Maidoc ! C’est l’un des péchés capitaux et l’un des 10 commandements, tels qu’ils sont inscrits par Yahvé sur les Tables de la Loi de Moïse ! Je sais que vous y croyez, vous les Musulmans ! Alors, pitié ! Cesse ici d’user de ces piques de concierge désœuvrée !
    M _ J’ai vu et revu le film d’Hollywood ! Ils te paient alors très bien pour me réciter tout cela ! Comme préceptrice et vieille tutrice ou comme bonne…compagne ?
    S _ Bien plus que toi ! Plus qu’une esthéticienne ou qu’un chirurgien ! Je reste son ancienne éducatrice et toujours sa préceptrice. Je lui apprends la littérature, les langues, la musique et les arts. L’histoire de son pays et de sa région, la psychologie et la géopolitique !
    M _ Madame est une encyclopédie ouverte aux vents et lui, il a sur lui, sa Wikipédia !
    S _ Passons ! Et toi, comment-vas-tu ?
    M _ Depuis ta dernière mort, j’avais clos ce dialogue ! Jamais publié, sur papier et jamais repris avec quelqu’un d’autre que toi, ‘’ mes monologue à deux ‘’’!
    S _ Même pas avec une copine ? Une de passage ! Une admiratrice passionnée de parmi tes fans ?
    M _ Mes copines, passées ou trépassées, n’ont pas ton instruction, Mme Student !
    S _ Leur rôle ne s’arrête pas aux simples bavardages…Elle s’occupent de bien autres choses que de bavarder … inutilement.
    M _ Halte là, la virago ! Qu’est-ce que tu insinues, traitresse ?
    S _ Moi, la virago ? C’est de la profanation…Tu es sublime dans tes conneries avantageuses ! Les insultes abaissent ceux qui en exultent.
    M _ Stop Mamie ! Entre mes livres et mes revues, entre mes films et mes émissions de télé, entre mes costumes classiques, ma cravate rouge et mes habits hippies, entre mes fermages et mes golfs, mes femmes, leurs enfants et mes propriétés, je ne trouve plus le temps de diriger la fédération des States ni ses autres satellites et pays.
    S _ Tu te prends pour qui, là ? Un Muppets Show qui imite un ours !
    M _ Je n’aime pas qu’on m’interrompt ! Il y a donc ces braves Rothschild et consorts, Israël leur puiné, les Yahoo et le Yahvé, leurs poids et leurs impératives assiduités ! La vie n’est pas un cd, un film que l’on arrête pour le reprendre ensuite, parce qu’on a mal compris l’un des passages, le générique ou rien du tout. C’est un schéma, un chemin, un dessein, un temps, une montre unique et fragile, (et avec quelle garanties ?). C’est un ‘’objet’’ existentiel que l’on ne doit ni donner ni prêter, encore moins couper ou froisser. Il faut que je vive impérial et puissant et pas comme ces mecs du tout.
    S _ C’est Donald Trump qui parle en toi ? Ou c’est toi qui empruntes ses idées ? Pour te moquer, là, cyniquement de ceux qui sont comme lui ?
    M _ Tu l’as su, détecté et reconnu ! Crésus m’a habité ! Mon œil est devenu bien rouge. Arrête de me parler. Je crois que je suis possédé, par ce grossier Grandgousier qui grésille sans grâce !
    S _ Non, tu es normal. Comme François, le past-président ! Tu le vois, avec égards et admiration, sortir du supermarché, le pain dans la main droite et les rouleaux de papier sous l’aisselle gauche.
    M _ Seul le papier H, reste de Gauche !
    S _ Tu vas les faire râler, les Roses ! Tu t’en prends à l’une de leurs icônes !
    M _ Les Roses sont partout fanées, ne restent que le jasmin et les œillets. L’amitié supplante la vindicte et le sang. L’amour nous retient à la chair, laquelle ressort, aux dépens des ailes, qui perdent leur lumière et leurs plumes. L’âme s’étire s’aliène, dépérit et se tire.
    S _ Et puis, comment ça va, toi l’Aède, qui vient enfin de sortir ta lyre !
    M _ Moustiques perçants et bruits de souricières m’empêchent de dormir. Tel cet autre gêneur inconsistant, qui me pousse à le lâcher pour aller écrire. A cause de ces réveils démultipliés, je n’arrive pas à retrouver ces mots ni ces expressions. J’ai des bosses sur la pelouse, que les rares poils de la clairière, n’arrivent ni à engloutir, ni à aspirer pour les couvrir.
    S _ Ça c’est pour le côté poils !
    M _ Le chirurgien dit que c’est trop tôt pour couper la corne qui pousse sur la tête. Il a rigolé en me disant que ce qui est grave est d’avoir deux cornes à la fois sur la tête!
    S _ Là, tu parles de toi ! Et on n’est pas sorti des phanères.
    M _ Les idées ont fui mon reste de tête. Perdu qu’il est entre les myalgies, les faiblesses, les névralgies, les problèmes mineurs et ceux qui ne me regardent guère.
    S _ Ça, c’est toi ! Tu fais pitié à la Revenante sur terre, que je suis !
    M _ Je n’ai pas fini ma rengaine…
    S _ Qui t’en empêche ?
    M _ Je poursuis, alors ! Oui, mes idées se perdent entre les questions sans queue ni tête.
    S _ Ça, c’est très humain, quoique peu viril, aussi.
    M _ Bof ! Je disais que j’errais entre les théories et les sciences !
    S _ Ça, ça va te perdre un jour !
    M _ Tu me persécutes ! Laisse-moi terminer ma phrase ! Même vos fantômes râlent, ô femmes ! Et qu’ils font encore plus de chichis !
    S _ Va, va, je sais qu’à la fin tu n’arriveras à rien !
    M _ Mon Dieu ! Quelle plaie, ce spectre de vieille prof française ! La queue de la colonisation…faite femme !
    S _ Et de la bonne évolution ! N’empêche que tu trouves à qui parler dans tes monologues loquaces et plus de tonus pour agir encore ! Grâce à moi, tu dépasses tes faiblesses ! Je le dis même si je sais que ma résurrection ne tient qu’à toi.
    M _ Comment cela, Femme ?
    S _ Dieu a entendu tes plaintes. Et il a voulu accéder à tes prières !
    M _ Par jeu, pour le jeu ? Un exercice subtil.
    S _ Non pour l’essai, la liberté et la miséricorde. Par pitié pour ton labeur, ta persévérance malgré tes faiblesses.
    M _ Pitié ! Tu me fais perdre le fil de mes mots. Je mets du temps à retrouver mes pensées.
    S _ OK, boss ! Continue mais je voulais t’annoncer cette bonne nouvelle. Celle de ma venue en chair et en os, chez toi ! Je veux juste mettre tes pendules à l’heure et te dire que je suis là, pour t’aider, pour t’écouter et te guider.
    M _ Ahh ! Amen ! Un fantôme en chair et en os ! On va alors en profiter alors, juste ciel. Je me mettrais à l’école de Mme la prof de français pour devenir président de notre vieil empire. Je chauffe mes mains ! On va alors en profiter…Tu vas habiter où ? Je te cède une chambre, pas loin.
    S _ Oublie ça ! Tu me rappelles des fois ton père. Toi et moi serions alors responsables de péchés multiples. Tu es mon mineur, ce serait critique comme pédophilie. Je t’aurais eu toi et ton père, ce serait comme un cumul œdipien empiré d’un inceste. Ta mère et ta maîtresse à la fois, ta belle-mère encore, en plus des cornes, que gagnera ton bienheureux père ! C’est trop pour moi de jouer aux Phèdre et consorts des tragédies grecques. Cette gymnastique amorale n’est pas dans le programme. On ne te permettra ni de me toucher, ni de me harceler à la marocaine ou de m’arnaquer à l’italienne…
    M _ A la française, ça t’irait, ma chère ? Ça te serait plus tolérable des fois ?
    S – Tu me blases, tu me déçois de tant de verdeur, avec tes plaisanteries pathologiques !
    M _ Je te disais donc, si tu veux te la fermer grand’mère et sainte nitouche, que ce qui me perturbe, outre la chair des chères, c’est la vie. L’origine des espèces, qui plus est, celle de l’univers et des espaces ! Ça désarçonne mon entendement.
    S _ Tu te masturbes ce qui te reste de méninges, mon Coq ! Tu crois que j’ai des réponses à tout, mon pote ? Les galaxies, l’architecture de l’univers, sa garniture, les créatures, ce n’est pas dans mon univers… Je ne suis pas au secret des dieux.
    M_ De Dieu ! Déjà qu’avec un seul, ‘’ X ‘’, on ne s’en sort pas ! Qu’en serait-t-il avec l’Olympe et les dieux de la Gaule ou ceux de l’Egypte ? Je te disais que je reste appendue aux questions les plus mineures ! Mais là !
    S _ Tiens ! Les mineures aussi, pas que les plus vieilles ou les adultes !
    M _ Sois gentille, pas de jeux de mots, sinon tu vas me saouler ! Je te disais que je me questionne sur les grandes fortunes et sur la politique, sur les sciences auxquelles je n’accède pas !
    S _ Toi, t’es loin de là ! De partout d’ailleurs ! Par erreur, comme un martyr des siens, tu paies pour des inconnus et des ingrats.
    M _ Je te parle de compréhension et non pas de possession…des choses !
    S _ Hum !
    M _ Comme je n’accède pas non plus à ceux des évènements mineurs, tel la fortune de Trump et des richards du monde. Ou de celles de ceux qui fomentent ces guerres dont on ne sort pas !
    S _ Oui, c’est délicat, hermétique à comprendre et difficile à accepter !
    M _ Mes yeux font du cumul, à votre instar, Seigneurs possesseurs. Je vous parle, à vous les richards ! Chacun voit double et multiple ! Dites-nous, pour vous en remercier, une fortune, ça sert à quoi ? Et après ?
    S _ Pour encore plus avoir et posséder bien plus encore ?
    M _ Non pas, mais de compter ces multiples doubles de la Lune ou ces chiffres, innombrables, qui sont autant de troubles pour moi. Puis, voilà qu’un rouge honteux se développe sur mon œil…
    S _ C’est vrai ton œil est rouge. Je te recommande à un ophtalmo parisien ! Tu dois avoir aussi besoin d’une opération !
    M _ C’est le droit pour moi. Il ne faut pas frotter les organes, fragiles ou secs, avec n’importe lequel des doigts.
    S _ Ne touche pas ! Ça te titille, je vois !
    M _ Plaisir centrifuge de l’égo, ivresse superlative en solitude, penser seul avec certitude, écrire seul, décider et diriger en seul maître, sans l’écoute des siens ni celle d’autrui, est la pire des masturbations.
    S _ Je te le disais. C’est pour ça que je suis revenue, afin de partager tes idées et de te conseiller de dépasser les moins plausibles et les plus fantasques d’entre-elles
    M _ Comme celles de ta propre procréation et ta de résurrection de parmi les morts, toi Student ! Mon impossible lubie et ma chère maîtresse, néanmoins !
    S _ Je suis ahurie devant de tels délires que je n’en reviens pas, Mondoc !
    M _ Tu es l’un de mes délires, toi aussi, Student ! Les nuages qui se déforment, leur frise qui s’illumine sous l’avion et le vol de la cigogne plus bas, c’est quelles mathématiques déjà ? Et ces accidents qui surviennent au hasard des éléments, est un plan ou un destin ?
    S _ Continue encore, Mondoc, berce-moi de tes mots !
    M _ Les trombes ou les averses qui vous mouillent, ici ou là, les cyclones qui s’abattent sur l’Amérique, dites-moi votre Altesse ! Dites-moi votre monseigneur pape, François, sont-ce des messages divins, des accidents ou de simples aléas du climat ? Ceux d’une planète, au vertige calculé, qui enchaînée au Soleil par des mailles magnétiques, subit les variations de ses explosions. Des phénomènes sans maîtres ni programmes. Ceux d’une sphère inconsciente, ivre de sa vitesse, livrée à elle-même et à son poids ? Un globe qui subit les avatars et les seules lois physiques qui l’attachent à la galaxie où nous vivons !
    S _ Tu penses que Sa Sainteté le Pape François va pouvoir lire tes élucubrations et daigner te répondre ?
    M _ Il a dû penser à ces questions, enfantines, il est vrai. Il est impossible à un humain d’y répondre, logiquement, aussi saint serait-il, ou que de toutes les sciences il soit imbu et averti. La seule réponse est de louer Le Créateur et de faire la paix entre nous ! Sans racisme ni haine engendrer, entre les créatures, celles dites ‘’ humaines ‘’, en premier.
    S _ J’estime, Mondoc, que c’est de son ressort ! Quand tu le dis comme ça !
    M _ En sermons, réguliers et en répétitions ! Car il y a tout un réapprentissage à faire pour des générations et des générations, afin d’éliminer chez elles toutes traces de conflits et de conflagrations.
    S _ Et le climat !
    M_ Va chez Trump pour le réveiller. Il fait un somme, un cauchemar, un sommet à l’ONU.

    Au hasard des actes et des mots. Hommes de terre ou fleurs d’argile ?

    Quand vous parlez du hasard, des actes volontaires et du destin et qu’au bout de sa vie de sable organique vous lui espérerez à l’homme une âme éternelle, afin de pallier à sa coute vie et à son inexorable destin…Et que la nécessaire existence de Dieu soit la seule ressource pour expliquer notre volonté de vivre et de persister éternellement…Et que l’âme soit encore la seule détentrice de ces espoirs cachés, mais quasi certains…Et ce, quels que soient les rites et les religions qui se déchirent pour convaincre les-leurs de leurs rigoristes opinions…je reste une somme de questions auxquelles livres, sciences et civilisations ratent une raisonnable explication. La foi, n’a-t-elle rien à voir avec la certitude, la réalité, le vrai ou la raison ?

    Ode à Mme Student ou la Mamie-sphères !

    EN REPONSE A COLETTE Pourquoi avons-nous déifié les courbes félines ? Pour les défier, attirer, posséder, aimer et sauter ? Qu’avez-vous plantureuses statues et créatures, à faire rougir nos blêmes bougies de cire et de miel ? Qu’avez-vous sublimes statues de marbre et de chair ? Les hormones effervescentes, à bouillir le fiel et les billes ? Alors que, hombre, on ne veut que donner et plaire ! Et ce n’est qu’art et admiration d’artistes, hors pairs ? La nature embellit de ses charmes les matrices, pour nous irriguer de ses chaleureuses laitances…Sauf qu’au lieu du père, ça coule sur la semence. Reçois Cole en ce jour, ces maximes et sentences.
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 17 / 09 / 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Notes pour Mme Student 71

    Les Chroniques différées de Mme Student . Chapitre 71 : Rêveries et chagrins.


    Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace. Le récent chapitres des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.

    Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain, imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons. Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins, petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.

    Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de 3 milliards de nos centimes royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !

    Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres, un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal, ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au guichet unique de ce vaste cinéma.

    Indignation et texte allégorique tournant autour des événements tristes et graves, survenus ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes, des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.

    Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ? Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud, de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !

    Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister ! C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte plus.

    Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées, me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes, des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?

    « Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ». Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait. Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques, physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri. Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…

    La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté ! Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !

    Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux ! Question de cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil, avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de regrets.

    Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces disques (que je collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ? Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là, dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…

    J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine ! Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !

    Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi. Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel, Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis, dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de Louis XIV !

    Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences occultes. Et puis, comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche. Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !

    Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait, lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ? Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments simplement…

    Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M. Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse, en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner, partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce pas, Le Psy ?

    Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je préfère dire, que je ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent, de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages ! En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité. Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !

    Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne : ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée ! Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié. Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !

    Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays et de leur biens, des assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !

    La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité, double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues. Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés, fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape de haine universelle.

    Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains, nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes tamponneuses sur la promenade Rambla de Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas. De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels, moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’ un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie. Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ? Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes et terroristes, dès leur annonce.

    Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques. Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude, ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains. Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses, mythiques ou surréalistes !

    Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous les autres pays et nations.
    En plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au Nord !

    Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants kénitréens !
    Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne privée.

    Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.

    Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens. La masse qui va pondre des assassins !

    Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.

    Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses, sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés. Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont bloqués !

    Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands, bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens, dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de haches.

    Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements et leurs abominables conduites.

    Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il est dû aux plus simples de nos bêtes !

    Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent, c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête, personne ne leur fera de reproches après.

    Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition ! Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ? Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son usage, doit-il être dénué de spleen, d’art, de courtoisie, de politesse et de poésie élevées ?

    Châtiments et pénitences. Les violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les 14 ados de Sidi Kacem, violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ? Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.

    Les violeurs en bus de Casa. Ça baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter ! Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût lieu, il y a 3 mois ?

    Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !

    Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols, notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.

    Des bordels contre le bordel ? Ah ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique, doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
    Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics, la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars de Rabat.

    Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables, tant ils restent incontournables et inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir, qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques, ils respirent des brunes dans les palaces, en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste de de racolage, les riads resplendissants de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux senteurs des belles de nuit !

    A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume antivénérien naturel qui encourage ceux qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres, les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein air !

    La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives, vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.

    Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas, parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon, rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions ! Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.

    Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là, car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique, charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si vous voulez ou des erreurs.

    La tienne, non ? Ou jamais ? Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.

    Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’ qui nous représente alors que nous ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie. Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X ’’, la foi, la croyance, le crédo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.

    Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos incapacités et ce rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent regorger de savoirs et de vies.


    Kénitra, le 27 Août 2017
    Dr idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Divagations et digressions,
    le journaliste entre le tango des mots et la valse des sentiments

    De la valeur des médias et de l’importance des journalistes ! ‘’Le passé enterré’’ ! C’est le titre d’un des livres du sage académicien, le militant de la culture et du nationalisme, Abdelkrim Ghallab ! Vous dites, M. Kamal, ancien du PI vous aussi : » A quoi bon ! Tout le monde sait. ‘’
    1 / Je réplique par ces mots, en vous remerciant, et pas d’aujourd’hui seulement, de vos sémillants éditoriaux, qui depuis des décades, restent si alertes et si éclairants ! A ce titre, je vous offre ce paragraphe de définition ou de glorification du ‘’journaliste’’. Ce qui est un peu téméraire et un zeste prétentieux. Puis je terminerais en agitant notre drapeau, que je placerais en conclusion. Pour ne pas perdre le fil des idées, je vous invite à parcourir ce qui suit.
    Si c’est :  » A quoi bon ? Tout le monde sait…. », comme vous dites ! Suspens, émois et silences réactionnels ! Se taire ? Tout est fait ? Dès lors, taisons-nous si tout le monde le sait ! Tout est fait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions et que nous ne lisions pas de vos attractives et si belles lettres. Côté existentiel, hé bien les maîtres, comme vous semblez l’avouer, ils deviendraient dès lors inutiles !
    Le livre, bah, jetons-le, pas de lecture atypique ! Walou dans les toilettes, ni sur la Toile ou les étagères de la petite bibliothèque ! Les classes, bahe en dialectal infantile ! Nixt ! Pas besoin d’enseigner. L’argent des ministères de l’éducation, et de l’enseignement, celui de la pensée, ira du pétrole et des phosphates, quand en trouve, aux armes, seulement ! Tout en sachant, toutefois, que la culture et l’éveil, la civilisation sont aussi des moyens de défense de soi, de son milieu et de sa culture, voire de ses biens et de son identité.
    Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire activement son cours et laissons ses proches Répétiteurs nous canaliser, même s’il en faille nous laisser harasser ! Pire que le Tahakoum connu ou décrié, il y a pire ailleurs, la tyrannie, l’absolutisme et l’hégémonie avec ses despotes universels et ses dictateurs. Du genre transnational, impérialiste, qu’on voit encore sévir ou s’exacerber, voire nous harceler ou nous affaiblir ! La valse de leurs sentiments est un tango obscène. N’est-ce pas, vous les messieurs de là-haut ?
    C’est le boulot qui le veut, l’enseignant, le journaliste, sur les bancs, de la télé aux forums, suscitent la compréhension, la participation et le dialogue. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme, de ceux d’en haut ou de ceux–là du bas, quels qu’ils soient, faut-il appliquer votre slogan éditorialiste ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait ! Et dès lors, on obéira les yeux fermés aux Répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Ou la mort ! Surréaliste comme devise ! Mais, là, chez-nous, ‘’ânedna’’ du moins ou presque, c’est autre chose ! On nous éduque, on nous éveille pour participer ! ‘’Parler, c’est être’’, dirais-je en retour ! Faire parler, c’est laisser vivre, nos diverses opinions pour que, ensemble, nous puissions nous faire comprendre pour mieux être !
    2 / Métaphoriquement, le Pouvoir… La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses Secrétaires. Parlons-en ! Le Prof, trans le personnel de service, reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers ! Et pas directement, ou démocratiquement, par des voix responsables et selon des voies constitutionnelles transparentes. Et les pauvres bougres de Répétiteurs restent bouches-bées et bien nerveux devant des ados qui n’ont rien compris et qui manifestent, tels des Zmentets (impudents vauriens) sur cette ‘’esplanade’’ sacrée, la cour d’école, leur ardent et ostensible ‘’hirak’’.
    Ils se sont mobilisés, après qu’on ait écrasé publiquement un espadon ! La honte pour les nerveux qui veulent perdre le Nord après la mort accidentel du marchand de poissons ! Et depuis, on ne est venus aux bras, pour dénoncer les bras cassés des représentants, des partis, de la région, des ministères et des entreprises…
    Pour votre gouvernance, il est impératif de s’analyser, de faire son autocritique à la lumière des évènements, afin de se restaurer, ça va sans dire, pour se relever et persévérer dans son magistère. On redouble pour certains ou l’on refait, tous, l’année ! Groupés, si l’on est encore efficients et tolérés ! Ou l’on part, barré des classes, dépité, honteux et conspué ! Le verdict, judicieux ou falsifié, opte pour le changement des programmes et la révision du projet de société et le changement de l’identité ! Le yoyo des langues d’enseignement est là pour le confirmer !
    Les ordres sont les ordres ! Ceux des Cieux, que l’on nous dicte pardessus les parapluies, là sous nos tropiques, afin que notre avenir nous soit assuré, dans la continuité. Ou, qu’il nous faille appliquer, selon ceux qui s’exécutent brillamment dans la Cour. Ou à côté, là dans les classes supérieures, sans acrimonie. Des règlements et des actes auxquels il est interdit d’évoluer dans le mauvais sens ! Ok ! Sous peine de misères, d’éclatement des structures et de l’établissement tout entier. Comprenez le pays, les siens et la paix ‘’scolaire’’ sera renforcée par la rééducation, qui vaincra les oppositions, les divergences et les antinomies ! Comprenne qui voudra et/ou sauve qui peut !
    Dès lors, pas de vacances pour les Répétiteurs ! On les laissera réviser leurs plans de carrières, les retards et les ratés opérés, pour une meilleure rentrée scolaire ou de se raviser. Barra ! Oust, dehors ! Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir de ce pays ! Il était temps, avec leurs portefeuilles chargés et leurs restes de maroquins bourrés de s’ouvrir d’autres horizons, plus compréhensifs et évolués ! D’autres carrières, aussi mirobolantes, sont à briguer, pour les générations qui arrivent. C’est juste et c’est bien, parce que c’est clair et démocratique !
    3 / Qui craint la revanche ou la malédiction des fourmis ? Celles que l’on inonde d’imprécations ou qu’on arrose d’insecticides ? Parce qu’elles ramassent vos déchets et quelques grains de votre pain de blé ou de mie ? Bavures génétiques, ou génésiques à répétition, pour celles qui sont nées de leur mère unique, la reine. Mais voilà, comble de la dérision ou de la cécité, qu’elles agacent leur créatrice et critiquent les gestionnaires de son régime ! ‘’Quand la Marabounta gronde’’ ! Voir le film de 1954 où jouent Eleanor Parker et Charlton Heston.
    C’est une des plaies d’Egypte, dévoyée dans le temps et l’espace ! Invasion de fourmis. Elles veulent l’autonomie dans votre jardin et vos palais ! Mais, elles n’auront pas à célébrer Halloween, Hiroshima ou Auschwitz dans votre cour d’école ! Après avoir joué dans la Cour des grands, ils partiront comme des grands, rassasiés, gros et gras. La résilience du lycée, celle symbolique de l’Etat ou de la fourmilière, vous avez compris, sont à ce prix !
    4 / Dans, votre édito sur lequid.ma, http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne et sur le titre, M. Kamal, vous faites à l’ancien chef du gouvernement, une jolie invitation. Sauf qu’à la place de votre, ‘’ Il est encore là, Benkiarne ‘’, dites-donc avec moi ; ‘’ Oui, Il est encore là, Benkirane ’’. Ou pour le taquiner aimablement, disons ensemble :  » Il est encore là, le Ben Kirâle ! ». Cette formule qui nous change de tous les ‘’Ben, qui?’’’, Benky et autres ‘’ Bénis oui-oui ‘’ ! Des gens bien, enracinés comme des chênes au sommet de l’Etat, des singes et des panthères sous la canopée. Mieux que des larves et des chenilles de papillons. Des insectes banaux, faute de démons et de reptiles, soumis sans états-d’âmes. En fait, des fossiles de reptiles, entravés comme par des chaînes rouillées. Des fossiles, ployés à des usages lourds, que nous ne leur jalousons pas !
    Oui, il faut des héros, çà et là, face à face. Face aux peurs ancestrales, devant des pratiques archaïques, face aux privations des libertés des autres, par inquiétude pour eux, par appréhension de leurs grognes ou de leurs simples hennissements de rues ! L’ordre, pour assurer la paix, fait pschitt, ce sera la ruine pour tous et aussi la fin des libertés ! Dès lors, heureux qu’il y ait des aèdes autour des Druides, des tribuns sur les céans de Césars et autant de ‘’Centurions pour rallier les cohortes’’ !
    5 / Et, pourquoi aux Parlements, va-t-on en vacances, si des Ministres restent collés à leurs services ? Des administrations en latence ou déjà en vadrouille estivale, sous les chaleurs de l’été, vont devoir ahaner pour rattraper le déphasage. Elles devront être opérationnelles ! Pour la patrie ! Pour permettre à d’autres dormir, sans photographes, sur les  » sables  » mérités ou se morfondre sur des whatsapps, qui sapent le moral. Eux qui s’activaient dans l’improductivité, en l’absence des potentats, rois de la fainéantise, qui s’absentent toute l’année ! El la retraite à vie, les attend tous, les mains enfouies dans le cambouis des billets engraissés !
    6 / Merci aux tribuns et aux ténors, d’exister, pour nous défatiguer des monotonies et de nous réveiller, entre deux sommes, pour respirer l’air de liberté ou râler. Ici sur la presse et aux Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres ! Allez dites avec moi, un seul vous manque et tout est dépeuplé ! Que ce soit, Benkirane, Chabat ou Ilyas, ou Yata et Oualaâlou et tant d’autres, hier encore. C’est l’occasion de saluer, par nos prières de miséricorde, les géants qui sont partis et leurs voix de ténors. Tous ces noms et ces icônes qui ont marqué la lutte pour l’Indépendance ou qui au besoin, ont usé une main de fer et des gants de velours, pour faire aimer et raffermir le Maroc.
    7/ Le journaliste est ce témoin et cette sentinelle. Un vigile, un guetteur qui informe et publie les nouvelles des gens, leurs joies et les calvaires, entre les affaires et les guerres. Délateur parfois ou laudateur, il est sur un fil tenu. Le judicieux milieu, entre les bouts extrêmes qu’il observe et leurs excès qu’il dénonce.
    Voire pour d’aucuns, l’espionnage usé comme spécialité. C’est selon l’occasion, les milieux, le salaire ou la vocation ! Le journaliste est une pièce maîtresse entre les lieux et le temps, le monde, les âges et les gens. Messager neutre à l’origine, technique et scientifique des fois, il est l’élève pour chercher et le professeur, en pleine action, et à chaque fois, avec courage ou banalité, il s’implique. Il est homme de formation, d’éveil et d’instruction, de culture universelle et locale à la fois. L’internet lui ouvre les quatre dimensions. Tu l’entends et tu le vois, là sur ton téléphone.
    8 / Les barreaux sont couverts de volubilis et de lierre. Ce sont des branches pointues et vertes sur un fond rouge écarlate, dont la liberté est de flotter comme une âme unique pour unir toutes ces personnes qui se sentent marocaines. A propos de notre drapeau… Je vous invite à lire sur le Web, mon poème nationaliste. Vieux de vingt ans et dédicacé, je l’avais intitulé : ‘’ La bannière étoilée ‘’…
    Sur un fond de nuages gris lactescents comme une scène de théâtre ou d’opéra de nuit, les hauts des bambous, à silhouettes humaines, maniant leur formes suggestives, bercent leurs cimes, se touchent, s’embrassent et dansent, avec comme musique cet air frais du soir qui vient les câliner. La danse du crépuscule, c’est la vie qui égrène ses ultimes heures, goutte-à-goutte.
    La vie, aussi puissants que ces rois ou ces riches ambassadeurs d’orient, s’épuise et largue ses sommités comme les preux ou les manants. Balgham, qui a perdu son seul fils, me sort entre deux anecdotes, une sagesse, alors qu’il me consulte et qu’il est souffrant. ‘’A quoi bon vivre’’, ici sur le paradis de cette fournaise de terre, là où crament et gèlent certains, ‘’s’il faut trépasser’’ ?
    Partir malades, démunis et inconscients, jeune ou très vieux, vers l’inconnu… Mourir, ne fait nulle différence entre les fourmis et les cloportes, les bêtes ou les hommes ! Oui, Si Mohamed, le corps est un robot de chair que l’on se dit posséder et qu’on défend pour être le nôtre. Alors qu’en fait, on le méconnaît et qu’on ne le guide qu’à peine, avant de le fatiguer et qu’il s’en aille en poussières pour nous solder. Et, je viens d’apprendre qu’un grand homme est parti. Comme bien d’autres écrivains-journalistes qui l’ont précédé. Adieu, maître Abdelkrim Ghallab.

    ‘’ Il est encore là, Benkiarne’’ par Naïm Kamal à voir sur :http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 14 août 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Divagations et digressions, la valse des mots et des sentiments

    Vous dites, M. Kamal : » A quoi bon ? Tout le monde sait.  »…

    1 / Je réplique en vous remerciant, et pas d’aujourd’hui seulement, de vos sémillants éditoriaux, qui depuis des décades, restent si alertes et si éclairants ! A ce titre, je vous offre ce paragraphe de définition ou de glorification du ‘’journaliste’’. Ce qui est un peu téméraire et un zeste prétentieux. Puis je terminerais en agitant notre drapeau, que je placerais en conclusion. Pour ne pas perdre le fil des idées, je vous invite à parcourir ce qui suit.

    Si c’est :  » A quoi bon ? Tout le monde sait…. », comme vous dites ! Suspens, émois et silences réactionnels ! Se taire ? Tout est fait ? Dès lors, taisons-nous si tout le monde le sait ! Tout est fait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions et que nous ne lisions pas de vos attractives et si belles lettres. Côté existentiels, hé bien les maîtres, comme vous semblez l’avouer, ils deviendraient dès lors inutiles !

    Le livre, bah, jetons-le, pas de lecture atypique ! Walou dans les toilettes, ni sur la Toile ou les étagères de la petite bibliothèque ! Les classes, bahe ! Nixt ! Pas besoin d’enseigner. L’argent des ministères de l’éducation, et de l’enseignement, celui de la pensée, ira du pétrole et des phosphates, quand en trouve, aux armes, seulement ! Tout en sachant, toutefois, que la culture et l’éveil, la civilisation sont aussi des moyens de défense de soi, de son milieu et de sa culture, voire de ses biens et de son identité.

    Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire activement son cours et laissons ses proches Répétiteurs nous canaliser, même s’il en faille nous laisser harasser ! Pire que le Tahakoum connu ou décrié, il y a pire ailleurs, la tyrannie, l’absolutisme et l’hégémonie avec ses despotes universels et ses dictateurs. Du genre transnational, impérialiste, qu’on voit encore sévir ou s’exacerber, voire nous harceler ou nous affaiblir ! La valse de leurs sentiments est un tango obscène.

    C’est le boulot qui le veut, l’enseignant, le journaliste, sur les bancs, de la télé aux forums, suscitent la compréhension, la participation et le dialogue. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme, de ceux d’en haut ou de ceux–là du bas, quels qu’ils soient, faut-il appliquer votre slogan éditorialiste ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait ! Et dès lors, on obéira les yeux fermés aux Répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Ou la mort ! Surréaliste comme devise ! Mais, là, ânedna du moins ou presque, c’est autre chose ! On nous éduque, on nous éveille pour participer ! Parler, c’est être, dirais-je en retour ! Faire parler, c’est laisser vivre, nos diverses opinions pour qu’ensemble, nous puissions nous faire comprendre pour mieux être !

    2 / Métaphoriquement, le Pouvoir. La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses Secrétaires. Parlons-en ! Le Prof, trans le personnel de service, reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers. ! Et pas directement, ou démocratiquement, par des voix responsables et selon des voies constitutionnelles transparentes. Et les pauvres bougres de Répétiteurs restent bouches-bées et bien nerveux devant des ados qui n’ont rien compris et qui manifestent, tels des Zmentets impudents sur de cette ‘’esplanade’’ sacrée, leur ardent et ostensible hirak.

    Pour votre gouvernance, il est impératif de s’analyser, de faire son autocritique à la lumière des évènements, afin de se restaurer, ça va sans dire, pour se relever et persévérer dans son magistère. On redouble pour certains ou l’on refait, tous, l’année ! Groupés, si l’on est encore efficients et tolérés ! Ou l’on part, barré des classes, dépité, honteux et conspué ! Le verdict, judicieux ou falsifié, opte pour le changement des programmes et la révision du projet de société et le changement de l’identité ! Le yoyo des langues d’enseignement est là pour le confirmer !

    Les ordres sont les ordres ! Ceux des Cieux, que l’on nous dicte pardessus les parapluies, là sous nos tropiques, afin que notre avenir nous soit assuré, dans la continuité. Ou, qu’il nous faille appliquer, selon ceux qui s’exécutent brillamment dans la Cour. Ou à côté, là dans les classes supérieures, sans acrimonie. Des règlements et des actes auxquels il est interdit d’évoluer dans le mauvais sens ! Ok ! Sous peine de misères, d’éclatement des structures et de l’établissement tout entier. Comprenez le pays, les siens et la paix ‘’scolaire’’ sera renforcée par la rééducation, qui vaincra les oppositions, les divergences et les antinomies ! Comprenne qui voudra et/ou sauve qui peut !
    Dès lors, pas de vacances pour les Répétiteurs ! On les laissera réviser leurs plans de carrières, les retards et les ratés opérés, pour une meilleure rentrée scolaire ou de se raviser. Barra ! Oust, dehors ! Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir de ce pays ! Il était temps, avec leurs portefeuilles chargés et leurs restes de maroquins bourrés de s’ouvrir d’autres horizons, plus compréhensifs et évolués ! D’autres carrières, aussi mirobolantes, sont à briguer, pour les générations qui arrivent. C’est juste et c’est bien, parce que c’est clair et démocratique !

    3 / Qui craint la revanche ou la malédiction des fourmis ? Celles que l’on inonde d’imprécations ou qu’on arrose d’insecticides ? Parce qu’elles ramassent vos déchets et quelques grains de votre pain de blé ou de mie ? Bavures génétiques, ou génésiques à répétition, pour celles qui sont nées de leur mère unique, la reine. Mais voilà, comble de la dérision ou de la cécité, qu’elles agacent leur créatrice et critiquent les gestionnaires de son régime ! ‘’Quand la Marabounta gronde’’ ! Voir le film de 1954 où jouent Eleanor Parker et Charlton Heston.

    C’est une des plaies d’Egypte, dévoyée dans le temps et l’espace ! Invasion de fourmis. Elles veulent l’autonomie dans votre jardin et vos palais ! Mais, elles n’auront pas à célébrer Halloween, Hiroshima ou Auschwitz dans votre cour d’école ! Après avoir joué dans la Cour des grands, ils partiront comme des grands, rassasiés, gros et gras. La résilience du lycée, celle symbolique de l’Etat ou de la fourmilière, vous avez compris, sont à ce prix !

    4 / Dans, votre édito sur lequid.ma, http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne et sur le titre, M. Kamal, vous faites à l’ancien chef du gouvernement, une jolie invitation. Sauf qu’à la place de votre, ‘’ Il est encore là, Benkiarne ‘’, dites-donc avec moi ; ‘’ Oui, Il est encore là, Benkirane ’’. Ou pour le taquiner aimablement, disons ensemble :  » Il est encore là, le Ben Kirâle ! ». Cette formule qui nous change de tous les ‘’Ben, qui?’’’, Benky et autres ‘’ Bénis oui-oui ‘’ ! Des gens bien, enracinés comme des chênes au sommet de l’Etat, des singes et des panthères sous la canopée. Mieux que des larves et des chenilles de papillons. Des insectes banaux, faute de démons et de reptiles, soumis sans états-d ’âmes. En fait, des fossiles de reptiles, entravés comme par des chaînes rouillées. Des fossiles, ployés à des usages lourds, que nous ne leur jalousons pas !

    Oui, il faut des héros, çà et là, face à face. Face aux peurs ancestrales, devant des pratiques archaïques, face aux privations des libertés des autres, par inquiétude pour eux, par appréhension de leurs grognes ou de leurs simples hennissements de rues ! L’ordre, pour assurer la paix, fait pschitt, ce sera la ruine pour tous et aussi la fin des libertés ! Dès lors, heureux qu’il y ait des aèdes autour des Druides, des tribuns sur les céans de Césars et autant de ‘’Centurions pour rallier les cohortes’’ !

    5 / Et, pourquoi aux Parlements, va-t-on en vacances, si des Ministres restent collés à leurs services ? Des administrations en latence ou déjà en vadrouille estivale, sous les chaleurs de l’été, vont devoir ahaner pour rattraper le déphasage. Elles devront être opérationnelles ! Pour la patrie ! Pour permettre à d’autres dormir, sans photographes, sur les  » sables  » mérités ou se morfondre sur des whatsapps, qui sapent le moral. Eux qui s’activaient dans l’improductivité, en l’absence des potentats, rois de la fainéantise, qui s’absentent toute l’année ! El la retraite à vie, les attend tous, les mains enfouies dans le cambouis des billets engraissés !

    6 / Merci aux tribuns et aux ténors, d’exister, pour nous défatiguer des monotonies et de nous réveiller, entre deux sommes, pour respirer l’air de liberté ou râler. Ici sur la presse et aux Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres ! Allez dites avec moi, un seul vous manque et tout est dépeuplé ! Que ce soit, Benkirane, Chabat ou Ilyas, ou Yata et Oualalou et tant d’autres, hier encore. C’est l’occasion de saluer, par nos prières de miséricorde, les géants qui sont partis et leurs voix de ténors. Tous ces noms et ces icônes qui ont marqué la lutte pour l’Indépendance ou qui au besoin, ont usé une main de fer et des gants de velours, pour faire aimer et raffermir le Maroc.

    7/ Le journaliste est ce témoin et cette sentinelle. Un vigile, un guetteur qui informe et publie les nouvelles des gens, leurs joies et les calvaires, entre les affaires et les guerres. Délateur parfois ou laudateur, il est sur un fil tenu. Le judicieux milieu, entre les bouts extrêmes qu’il observe et leurs excès qu’il dénonce.

    Voire pour d’aucuns, l’espionnage usé comme spécialité. C’est selon l’occasion, les milieux, le salaire ou la vocation ! Le journaliste est une pièce maîtresse entre les lieux et le temps, le monde, les âges et les gens. Messager neutre à l’origine, technique et scientifique des fois, il est l’élève pour chercher et le professeur, en pleine action, et à chaque fois, avec courage ou banalité, il s’implique. Il est homme de formation, d’éveil et d’instruction, de culture universelle et locale à la fois. L’internet lui ouvre les quatre dimensions. Tu l’entends et tu le vois, là sur ton téléphone.

    8 / Les barreaux sont couverts de volubilis et de lierre. Ce sont des branches pointues et vertes sur un fond rouge écarlate, dont la liberté est de flotter comme une âme unique pour unir toutes ces personnes qui se sentent marocaines. A propos de notre drapeau. Je vous invite à lire sur le Web, mon poème nationaliste. Vieux de vingt ans et dédicacé, je l’avais intitulé : ‘’ La bannière étoilée ‘’
    Sur un fond de nuages comme scène, les hauts des bambous, à silhouettes humaine, maniant leur formes suggestives, bercent leurs cimes, se touchent, s’embrassent et dansent, avec comme musique cet air frais du soir qui vient les câliner. La danse du soir, c’est la vie qui goutte ses ultimes heures.

    La vie, aussi puissants que ces rois ou ces riches ambassadeurs d’orient, s’épuise et largue ces sommités comme les preux ou les manants. Balgham, qui a perdu son seul fils, me sort entre deux anecdotes, une sagesse, alors qu’il me consulte et qu’il est souffrant. A quoi bon vivre, ici sur le paradis de cette fournaise de terre, là où crament et gèlent certains, s’il faut trépasser ? Partir malades, démunis et inconscients, vers l’inconnu. Mourir, ne fait nulle différence entre les fourmis et les cloportes, les bêtes ou les hommes ! Oui, Si Mohamed, le corps est un robot de chair que l’on dit posséder et qu’on défend pour être le nôtre. Alors qu’en fait, on le méconnaît et qu’on le guide qu’à peine, avant de le fatiguer et de s’en aller et nous solder.

    ‘’ Il est encore là, Benkiarne’’ par Naïm Kamal à voir sur :

    http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 12 Août 2017

    #354335
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Al-Hoceima, phare de la Méditerranée

    Ne parlez pas de lâcheté politique, quand vous dites avec tant d’ardeur et d’excellence ces mots.  » Il est clair que la sphère politico-administrative a d’énormes difficultés à instaurer sa légitimité. Il faut qu’elle se réforme et non pas qu’elle mette en jeu l’aura du Monarque. Car, la stabilité du Maroc en dépend. »

    Or, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Le Roi doit rester au-dessus de la mêlée. Sans quoi son rôle d’arbitre se perdrait ! Il sait écouter avec circonspection les ardents conseils. Outre le respect, il est bon, social, quasi familier des siens, et puis, l’expérience l’a rendu sage et perspicace. Il est fort de la confiance millénaire du Peuple qui voit en le Roi, Amir el Mouminine, le garant de la civilisation, du culte, de l’unité, de l’intégrité territoriale, de la justice, des droits et des libertés ! Tout parasitage, toute perversité, toute entrave et toute partialité, l’interpellent pour qu’il entre en scène. Mais, il n’a pas le don d’ubiquité. Il a ses proches Conseillers et ses Ministres du Peuple, ceux qu’il a adoptés hier et distingués aujourd’hui ! Et c’est pour ces tâches de confiance et de représentativité allouée, qu’ils sont largement honorés et si bien payés.

    Souvent, et partout et pas qu’ici, certes, il y a des lenteurs à l’exécution ! Et là, dans ce Rif, on parle comme d’un déficit de crédibilité, certain. Un de plus ! Un marasme, sur cette terre des conflits, des dits-chiismes et des séismes ! Un état de nif et de hogra, fallacieux mais collecté ou concocté, que la politique, négligente un moment ou tactique et maladroite de l’autre, a comme excipé, exagéré ou envenimé.

    Les orgueilleux du Nord, qui comptabilisent les offenses, qui se sentaient ou se voyaient dédaignés depuis des lustres, nargués par des silences narquois, punitifs ou coercitifs, n’attendaient que ce bout de chandelle-là pour s’exprimer. Des braises en guise de flambeaux, des cendres remuées comme des poisons, des remugles, vomis des archives, comme autant de gaz toxiques fossiles, pour marcher et crier, hauts en couleurs, leurs justes droits ! C’est un fait ! Aussi irréfléchi qu’il ait été, persévérant et tenace, durant cette marche quotidienne et inextinguible, qui dure déjà depuis 7 mois.

    Est-ce la hargne ou la haine qui les meut et qui les a motivés autant ? Ou simplement le sens inné de la fierté amazigh ? En jouissent-ils les seuls ? Voire le besoin de justice et le sens des droits ! Des valeurs dévoyées et oubliées, on en a eu conscience, au forcing, grâce à leur éveil, durant l’accouchement au forceps de ce vieux et massif gouvernement. Que nous espérons être des meilleurs que nous honorons !

    Et c’est un drapeau multicolore, arc-en-ciel, qui est hissé par la foule énorme, telle une défiance, comme une particularité régionaliste, une identité vécue comme un défi tribal. Certains y ont décelé une offense régionaliste, une offensive sécessionniste, visible au su et au vu des nations qui nous guettent. Et ce, au moment où le Maroc combat ses adversaires anti unionistes et leurs séparatistes, faits-mains, avec ardeur grâce à son militant et excellent Roi ! Ce ne sont pas des flagorneries, mais des réalités sensibles, un simple témoignage fortement partagé. Y ajouter encore, que cette implication énergique s’active à l’échelle internationale et envers les pays d’Afrique. Là au sein de l’UA et devant l’ONU, pour le recouvrement définitif, juste et logique et la reconnaissance mondiale de son territoire spolié du Sahara.

    La mouvance brûlante du Hirak, lance sur le reste du Maroc, ses bises méditerranéennes nordistes. Ils marchent et ne s’arrêtent pas de marcher, malgré la peur, les interdits et les offenses, malgré les dérives si craintes de part et d’autres ! Et s’ils se révoltent, pacifiquement, c’est surtout pour ça. Un ras le bol, qu’il leur fallait exprimer et expier ! Pour d’autres régions et d’autres gens.

    Cependant, le Gouvernement sortant a subi depuis la vindicte des perdants, et de toutes sortes encore. Celles des divers courants et des puissants d’entre les hommes, ivres de leurs forces et de leurs privilèges, qui voulaient l’assujettir à outrance. Il fut livré au populistes de tous les bords, tant à la moquerie qu’au dépit et à la morgue, qui humilient et désarçonnent les plus sûrs d’entre les cadres !

    Tel que formaté des suites du 20Fev et de la nouvelle constitution, il n’aura pas bénéficié de l’alacrité des gens ni de leur heur, malgré la confiance suprême de la Constitution et de celle du Roi. Benky fût !

    La mise en chantier d’un nouveau gouvernement, les épreuves de sa mise-bas et de sa gésine, ont éloigné cadres et administration centrale, du dossier criard qui allait devenir la mine contagieuse du Rif. Un poison inattendu, après le poisson interdit ! L’espadon fauteur de mort.

    Il nous fallait un psychiatre pour une meilleure écoute et pour démêler ces fils psychotiques. El Othmani est déjà là ! La crédibilité et le travail antérieurs sont déniés. Et ils sont passés de la passion à la parano et de l’extase à la schizophrénie.

    Ce gouvernement qui a maintenant cours aura été conspué avant sa naissance. Une greffe hétérogène, un patchwork de grosses pièces venues de tous les bords. Houspillé depuis le départ, l’actuel façonnage du nouveau n’a pas bénéficié des égards de la populiste Hirak. Un patriotisme local, édifié à force de slogans et de cris, sur les débris d’un mort. La victime d’un accident, hissé par la foule comme un martyr ou un crime sur les relents historiques du célèbre résistant, Abdelkrim. Une fantasia, nocturne aux phones levas comme des chandelles, avec comme cheval de bataille, le fantôme du mort ! Une véritable harka, qui veut brûler de partout ce Gouvernement, son prédécesseur, leurs moyens et leurs ailes.

    Tout de suite et faute de perspectives autres, on a envoyé les nouveaux ministres au feu. Ils furent déniés et conspués par les orgueilleux et impénitents marcheurs du Rif. Eux, tout comme le président de la Région, un autochtone, ainsi que les Partis politiques, qui étaient restés depuis longtemps en berne. Plus aucune tête de crédible ne satisfait les marcheurs qui n’ont d’yeux que pour leurs héros morts, leurs hérauts vivants et leur nouvelle icône du Rif.

    Car, disent-ils, outre les têtes des responsables de la mort du marchand d’espadon, qu’ils veulent, ils se sont aperçus des manques de la zone en toutes choses. Et ils réclament à cors et à cris, justice et droits, travail, services et développement, à tous les ressortissants de leur territoire. Les gens du Nord.

    Le fanion irisé local leur a fait oublier les couleurs de la bannière nationale ! Interpeler en sa personne le Roi, sanctifié et craint, massivement et dans leurs quotidiennes prières, leur semblait être, comme la solution divine. Un miracle idoine, qu’ils réclamaient à tue-tête ! Par-delà la notoriété des émissaires. Avec qui discuter et qui leur envoyer, si on leur coupe la tête ? Question d’éloigner les risques, en fait ! Question d’apaiser la foule, sa vindicte, ses huées et ses délires. Mais le feu flambe et l’incendie risque de prendre tout le Nord ! Erreurs et dépassements, désorientation, sans médire. Que celui que ne s’est jamais trompé leur jette la première pierre ! L’imbroglio tourne au tragique. Il fallait l’arrêter coûte que coûte, avant que tout s’embrase, sur ces monts et dans ce marécage.

    Il faut être fort et croire en soi pour dire librement qu’on a eu tort. Ce que ne font ni les uns ni les autres des partenaires des deux bords.

    Hélas, le comportement grégaire, la folie des foules, malgré les sauvegardes de toutes parts, aura dérivé vers le lancement des pierres, après le chahut en mosquée, et ce lors du sermon qui précède les prières. Depuis vint l’arrêt du héros de la foule ! Des blessés, on en compte bien de part et d’autres. Même le jour de l’Aïd, faute de sermon de sagesse retrouvée pour clore la diatribe après la sainte fête !

    On s’est cru un moment à Gaza ou comme dernièrement en Allemagne ! La casse et la violence, pour alerter le G20. Acteurs et victimes à la fois, chauds de leurs besoins solidaires, de leur foi en leurs droits civiques universels se sont étripés, pour que nos enfants respirent un meilleur air ! Des blessés nombreux des deux bords, à cause du climat et des industries qui souillent et polluent l’atmosphère. Celles des grandes puissances, dont l’Amérique la première, d’abord ! Celle de Trump, le refuznik, qui refuse de coopérer et qui la veut rester délétère.

    Quant au gouvernement, depuis qu’il a été formaté, il aura fait des bonnes et des pas mures. Bien des choses sont en chantier. Un, des, chantiers sont frappés par la sieste méditerranéenne. Toute proximité avec Al Hoceima, ne vient pas du seul hasard ! Est-ce si loin de Rabat ou des gouvernements passés depuis des décades ? Ce malgré l’intérêt visible du Roi !

    Si le Roi est déçu, il le dit bien. SM le Roi a fait part dimanche dernier, au cours d’un Conseil des ministres de « sa déception, de son mécontentement et de sa préoccupation» pour le retard du programme de développement d’Al-Hoceima.

    Si le Roi déçu, s’exprime du haut de son Gouvernement désorienté, c’est qu’il se doit dès lors d’être écouté promptement et suivi à la lettre ! Et que les solutions idoines et urgentes soient appliquées avec transparence et sérieux. Qui plus est, qu’elles soient bien explicitées aux habitants et devant leurs meneurs assujettis devant la justice. Justice qui ne s’est pas totalement prononcée sur leur avenir pour ne pas envenimer le décours de l’intervention royale, la première et de leur sorts !

    Que ces solutions et ces arrangements soient explicites autant que et clairs ! Et c’est depuis le cas. La télé le témoigne et le claironne ! Ainsi que les visites des ministres, retenus de leurs congés pour corriger les tirs et apaiser les ires ! Ils viennent de débarquer, certes ! Il faut les convaincre les ouailles et le redire, devant les pécheurs et les ruraux, devant ces chômeurs et ces marcheurs, devant les étudiantes éveillées et pudiques de ces villages, face aux étudiants fiers, afin de calmer les ardeurs de ceux qui vitupèrent ! Ceux qui ont invoqué le Roi et quelque peu interloqué…les citoyens. Les Marocains savent pardonner les erreurs ! Ils réclament la relaxe et le pardon à ceux qui ont osé vociférer Son Nom. Ceux-là qui ont manifesté hors normes et bien bruyamment. Afin que gagne le Maroc cette gageüre et ses valeurs de sécurité et de paix, haut la main.

    Ce n’est pas à un dit-kifard, ou supposé dealer, devenu parlementaire ou millionnaire, qui aura changé de pays pour ses transferts, de vouloir changer l’avenir du pays qu’il a quitté et de gager son avenir ! Ce n’est pas à émigré ou à un fuyard, devenu républicain et sécessionniste, de devenir un activiste notoire ou un leader. Ce n’est certes pas à lui qu’il échoira de changer la Constitution du pays, par-dessus le droit à la paix de tout un Peuple, de sa civilisation, de ses politiciens et ses juristes au grand savoir !

    Pour ‘’Al-Hoceima, phare de la Méditerranée’’, un enjeu s’est engagé comme un pacte national. Plus qu’un slogan, ce devra être une vive réalité, afin de balayer sa réputation de retards allégués ou vrais. Le Rif, Al-Hoceima, ses hôpitaux et ses universités, son agriculture rénovée et ses industries, ses autoroutes et ses ponts, ses touristes et son aérodrome international, ses plages et ses ports, ses commerces et ses poissonniers. Un accès facilité vers le Maroc du milieu et son marché sud-africain. Quels que soient les ministres, leurs clans et leurs partis, leurs particularités et leurs diversités, leurs origines et leurs ressorts.

    Dr idrissi My Ahmed, Kénitra, le 09 juillet 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA GRACE POUR LE RIF ET LE HIRAK DE PAIX DE MME STUDENT

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 20 Juin 2017,
    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la Terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-Haut ?
    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialectal ! Laisse-moi, au moins, boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes afin de me dégager.
    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif, si craint et respecté, qu’on a coincé dans l’hélico ?
    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
    M _ Termine !
    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux Enfers, d’où je viens !
    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
    S _ Et que vos…
    M _ Vos, nos, quoi ?
    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme je le crains. Après qu’on les ait repassés, ces assassins par…le fil direct du droit et du couperet de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire exploser ses viscères sur la gueule des gens !
    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! Pouah, c’est stertoreux comme langage ! Ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel, en martyrisant les autres, en faisant expier toute une mosquée, en plein mois de Ramadan !
    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des dits-injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Des devoirs, comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, et plus radicalement encore et à juste titre, face è toute l’espèce, à la race et contre l’espace, de ces paumés qui s’explosent chez eux !
    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs. C’est dans ‘’ces homes de repos et de détente’’, qu’ils ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux, plus que maudits.
    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa pimpante femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa magnifique compagne, les Rois et les Emirs arabes et le Qatar…Aïe, je ne trouve pas le qualificatif qui sied ! C’est la confusion…Et,
    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, le blondasse ricain ! Et les classiques romanesques du Nil, face à Israël qui s’en enivre, dans la sécurité et la paix ! Oum Kalthoum en disait, ‘’Je me sens seule, que quand je me parle, j’entends l’écho’’. Et tant d’autres du genre ‘’ « Que reste-t-il de ces instants de plaisirs où je t’élevais aux sommets des cieux ? Même pas l’ombre du souvenir de ces joies futiles. »
    M _ Arrête, casse ta lyre Laure ! Là, les Lecteurs ont saisi. Tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leurS interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur médiatisé dans les flammes, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau !
    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé, pour te répondre ! Tiens approche, regarde mes mains !
    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je r’hale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
    M _ Des dons cachés ?
    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ni à convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ? Je suis un fantôme, imaginaire, qui plus est ! Continue !
    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et, écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour fêter ton retour devant ce public ahuri ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre l’esprit et te remonter le reste du corps ! Hum !
    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la Capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin. Un quartier…
    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti de l’écurie… où l’on construit les bolides. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pas pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs et les cadres, reprendre leurs chantiers et plus travailler encore ! Dans le calme et la paix.
    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, ma vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
    M _ Spectre spectateur ou scrutateur en peine ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et celui de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne ! Fut-elle une ombre !
    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongrue. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
    M_ Alors je vais te sauter !
    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame, we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
    M_ Des lettres anonymes !
    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusque là ! Ici, c’n’est pas Gaza !
    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, le, la, fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
    M _ Quelle honte ! Mais, on l’a tant crié, que ça ne sert plus d’en parler.
    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
    M_ Oh, suffit ! On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
    M _ Pardon ?!
    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour, pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va aller chez vous, pour vous enseigner nos langues dès la conception ou à la maternelle ? Non ! Ça ne te fait pas plaisir !
    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, Votre Vile!
    M_ Avec deux ‘’L’’, s’il te plait ! Et puis, toutes les villes, sont ma ville !
    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous, les braves ! Messieurs les ministre indigènes ! Cessez de vous endormir sur le manche de la pelle ! Fière de vous, comme du KAC, qui chute en deuxième division, la ville vous aime ! Aimez-la donc, un peu !
    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous les franc-chics, vous nous avez laissé juste un ‘’quartier’’, comme ville, comme partout ! Y a pas de quoi fantasmer …
    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sale d’aspect extérieur, sans maintenance aucune, ni respect pour la ville et ses habitants. Et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
    M_ Oui ! Avant, on faisait repeindre les façades de la ville, juste avant la visite du Roi. On les a oubliées depuis deux décades ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le Pays et l’on manifeste, aisément, avec tant de bruits ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, là et comme promis, ici.
    S _ Une Grande h’chouma* !
    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara, auxquelles on veut donner leur autonomie, afin de dépasser le problème venimeux de l’autodétermination…
    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier. Le référendum ou l’autodétermination sont un sondage, quasi désuet, irréalisable sur un chantier, remodelé, pareil. C’est un mot malheureux, c’est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement lancé, par feu Hassan II.
    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-haut, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question. Je te soufflerais néanmoins que son âme doit être paisible, rassurée et fière.
    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
    M _ Non, débutante !
    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
    S _ Ta quoi ?
    M _ Enfin, c’est une façon de parler !
    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tels ces autres requins, si puissants, qui vous narguent de Hollande ? Ou qu’un zafzoufi, un jujubier, un kharoubi, un karazi, viennent des limbes de l’existence et des fermages pour vous tirer d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous sauver ?
    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu proviens, comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro des mains du prédicateur, le Khatib du vendredi !
    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans. Rien que ça !
    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles indélicates peuvent provenir de partout. Dans la colère, des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins ni retenue.
    S _ Ah ! Tristes erreurs !
    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour maître Salvan, mon prof d’histoire du Lycée Mixte, d’antan ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
    S _ Ce ne sont pas les exemples d’insuffisances, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
    M _ C’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé tout en me faisant perdre le fil. Du coup, te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi, vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une vieillotte rengaine. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Sans étoile ! Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
    M_ Ah la Vache ça va ! Cache tes cornes ! Il y a un toréador qui vient d’être ‘’tué à mort ‘’ par l’une de tes cousines, dans une arène, juste ce matin !
    S _ C’est vrai, ça ?
    M _ Et ce sont les vôotres, ô la revenante de France, qui avait usé de voos avions, pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant, moutarde, afin de les décimer !
    S _ S’ils ont gagné, et que c’était cyniquement, efficace, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup un mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis… Heureusement revivifiés, mais sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
    M _ 7o millions de morts, 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
    S _ Et moi et moi !
    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
    S _ Et c’est le cas…car beaucoup des gens que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…Et retourner pour ta part…Tu es bien, un mélange de Brigitte et de Mélania ! Mais sans chair ni os…Que de la lumière !
    S_ Arrête, tu suintes ! Alors, qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué, dès sa sortie ?
    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant ? A-t-il, exulté devant et pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer les siens, ceux qui l’ont hissé et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, rentrer dans son état premier, l’anonymat ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
    S _ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
    M _ On n’a jamais vu au pays des requêtes ainsi faites et exigées de nos hauts lieux !
    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite ? De fait ?
    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordures, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà l’Ethnie et la Région!
    S _ Pire, le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté ! Il semble, je ne jure de rien, avoir obvié le danger inhérent à la région.
    S _ Le jujubier est allé déjà trop haut et trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer. Bientôt, on parlera de lui comme El Mehdi El Mountadar…Jésus et les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, vont sortir d’Al Hoceima !
    M _ En moins mythique, ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate. Il est devenu un célèbre guérisseur à l’échelle mondiale, dans le silence inexpliqué des autorités ! Où est la vérité devant une telle réalité ?
    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis, pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
    M _ Et pour leur champion, lui décerner une médaille, un wissam, une demi-douzaine d’agréments de grands taxis…pour désenclaver la région ? Ou, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer ? Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre, fera-t-il l’affaire ? Ou, qu’il est suffisant à lui-même ? Et imbu de soi !
    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte son grand ‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale, génial ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant où patinent les gens d’Al Hoceima !
    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Ce serait une reconnaissance de notre évolution. Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie, telle que vécue au Maroc, quasi pacifiquement, par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique initialement et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée. La preuve est que les religieux d’Al Adl ont marché et que l’intervention du PAM, ne s’est pas faite rare !
    S _ Une fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer les conseils idoines, les écouter et les prévenir, afin de faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage expert, il est près du peuple étant son protecteur. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir aussi vite que bien !
    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. Puis, ceci. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aïd, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et puis…Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir, en signe de deuil ’’
    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents, des régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette ! Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger, en se révoltant.
    M _ Jusqu’à quand ?
    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Souss ou le Gharb.
    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus d’atermoiement encore. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
    S _ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure aloi orthographique !
    M _ Oui, madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te hait, son père t’adule !
    S _ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
    M _ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante, à la table qui gagne ! Mise, alors !
    S _ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
    M _ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade ! Hamdoulah, les vagues et les sables seront en bonne compagnie !
    S _ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
    M _ Mais enfin, quoi ?
    S _ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web et sur Menara.ma.
    M _ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks » ! Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
    S _ Y compris à l’Algérie pour faire la paix des braves ?
    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’Etat pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, une fois formés, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs clients d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est, ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
    S _ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs ! Comment sers celui des légumes, après ?
    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui écrasent de leur ombre mon esprit !
    M _ Comment ‘’une’’ fantôme femelle de comédie peut-elle se plaindre de deux puissants ministres en exercice ? Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote, en guise de psychothérapie ! Dissuasive…
    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ? Sarcasme dément et peur cynique ! A nos libertés tu mets la camisole de force ?
    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 16 ans de ça, qu’il lui fallait sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu ! Vous avez au plus des R+8, c’est ‘’trop rien’’ !
    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer.
    S _ Tu parles de qui donc ? Baisse le son !
    M _ Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les entredéchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus au Moyen-Orient ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques ! Le blond, n’y est pour rien !
    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu ! Du Nord au Sud et d’Est en Ouest …Pour les ET, je ne sais pas
    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposés à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
    M _ Ils ne le savent pas. Mais, c’est hermétique ce que tu avances, même si moi, je te comprends. Ou, si les fondamentalistes et les fanatiques, des deux bords, n’ont rien compris ou qu’ils prétextent la religion, pour garder des privilèges, et s’accaparer des pouvoirs des richesses, des terres et des gens.
    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les réfugiés et les migrants des guerres, haïs et parqués en Europe, derrière des barrières, ça et là ? Qui plus que faites-vous pour ces pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil, en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais. Je respire. Je continue.
    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie ! Et d’où partent les guerres que l’on instille, que l’on allume et que l’on souffle, ça et là ! Je réfléchi sur les causes et pour la suite…
    Quant aux vôtres, généreux donneurs de leçons, pour votre peuple ! Ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts immédiats. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges et de s’y investir, au mieux qui soit. Les Rohingyas, peuchère !
    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
    S _ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi, malheureux !
    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
    S_ Arrête !
    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis, ici ?!
    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, un cerveau, des pensées, mythique fantôme?
    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ta vie durant ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer de nom ?
    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
    M _ Ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’. Choughlek !?
    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, est un droit et une religion.
    S _ En fait, toi, tu es de quel Parti ? De ceux qui sont déjà partis ou en voie de l’être ? Tu as décroché pour adhérer à un quelconque groupe ?
    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore mieux en regardant faire les milices, les novices, les opportunistes et les inopportuns !
    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent à cette trentaine de partis. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, y croient et agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ?! Tu es bien gonflé, mec !
    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun. Je parle de tout le Maghreb.
    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
    S _ Du calme, mon pote ! La politique comme expient érectile à l’intelligence…C’est bon ça, comme tonique ! Je te vois tout émoustillé et agité par la chose politique.
    M _ Non juste pour la chose !
    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant, la corde au cou, de la terrasse,!
    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
    S _ Ils ont les moyens !
    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mettre fin à leurs souffrances. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre et de parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les Partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais plus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui vont du fait hasardeux et tragique de Fikri, de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
    S _ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour ce énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Laure Student ?
    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni de l’âge des ministres et des présidents, je n’ai rien dit de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain, dont on a découvert les crânes, il y dix jours à Khouribga près de Jbel Irhoud, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi ! L’humanité est sortie du Maroc, il y a 315.000 ans.
    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir, le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif…
    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, ne sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF

    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a

    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.

    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !

    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.

    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?

    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !

    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !

    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !

    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?

    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…

    M _ Termine !

    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !

    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !

    S _ Et que vos…

    M _ Vos, nos, quoi ?

    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…

    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.

    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !

    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !

    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.

    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !

    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !

    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !

    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !

    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !

    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.

    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…

    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !

    M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !

    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.

    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !

    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !

    M _ Des dons ?

    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?

    Continue !

    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !

    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !

    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…

    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !

    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.

    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !

    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.

    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !

    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…

    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !

    M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !

    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !

    M_ Alors je vais te sauter !

    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.

    M_ Des lettres anonymes !

    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !

    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !

    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !

    M _ Quelle honte !

    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !

    M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !

    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?

    M _ Pardon ?!

    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.

    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !

    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!

    M_ Toutes les villes sont ma ville !

    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !

    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !

    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?

    M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.

    S _ Une Grande h’chouma*

    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination

    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.

    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?

    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.

    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !

    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !

    M _ Non, débutante !

    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !

    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !

    S _ Ta quoi ?

    M _ Enfin, c’est une façon de parler !

    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?

    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.

    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !

    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !

    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.

    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.

    S _ Ah ! Tristes erreurs !

    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !

    S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !

    M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !

    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.

    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…

    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !

    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !

    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…

    M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !

    S _ C’est vrai, ça ?

    M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !

    S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !

    M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…

    S _ Et moi et moi !

    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !

    _ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !

    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…

    S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?

    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?

    S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !

    M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !

    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?

    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!

    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !

    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !

    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !

    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !

    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !

    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !

    S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !

    S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.

    M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !

    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.

    M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !

    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!

    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.

    S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !

    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’

    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.

    M _ Jusqu’à quand ?

    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.

    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.

    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !

    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.

    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !

    S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !

    M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !

    S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !

    M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !

    S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?

    M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !

    S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.

    M_ Ah, enfin ! Quoi ?

    S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.

    M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.

    S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?

    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.

    S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !

    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.

    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !

    M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !

    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?

    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !

    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !

    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !

    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.

    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !

    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !

    M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.

    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?

    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.

    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !

    Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit

    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !

    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?

    S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !

    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !

    S_ Arrête !

    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !

    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!

    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?

    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…

    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?

    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.

    M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.

    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.

    S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?

    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !

    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !

    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.

    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !

    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !

    S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.

    M _ Non juste pour la chose !

    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?

    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !

    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.

    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.

    S _ Ils ont les moyens !

    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.

    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?

    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…

    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…

    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui

    Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…

    S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?

    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !

    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !

    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !

    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….

    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    M : DR MAIDOC

    S : MME STUDENT

    Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed

    En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif

    #354331
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APPEL ET BIENVENUE….MACRON OU LE DILEMME DU SAHARA

    Préambule

    A qui est ce que je parle alors que ça chauffe au Nord et que ça marche à Rabat pour un maudit espadon ? Est-ce utile en fait d’interpeller un visiteur notoire, qui plus est un nouveau Président, Monsieur Macron, par delà nos affaires intérieures à quelque chose de plus prégnant ?

    Le principal ne réside pas dans l’économie, ni dans les affaires ou les urgences, ce qui va de soi entre partenaires incontournables. Il est dans ce qui est plus vital et plus important, dans notre appel de Kénitra-Rabat pour le Sahara ! Il en appelle et responsabilise les amis ! Il est dans le témoignage nécessaire. Il est dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Des régions se soulèvent, ici et là. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Hélas ! Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation. Du moins c’est ce que nous voyions.

    Monsieur le Président, vous pouvez faire quelque chose pour désintoxiquer l’atmosphère et en dissuader les victimes, pour l’amour de ce Maghreb incontournable, auquel vous tenez ! Pour la culture partagée, la francophonie, la francophilie aussi, les affaires bien pensées et la paix. Toutes des valeurs que l’on peut partager et positiver, sans provoquer des tensions ou laisser des guerres, en vue de vendre ou d’imposer !

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France, hier à l’occasion des visites de travail du président François Hollande et aujourd’hui, lors de la visite amicale du Président Emmanuel Macron et de son épouse.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Je redis de toute l’Afrique, telle que revisitée plus de trente fois par le Souverain et où ensemble, avec les intéressés à mieux et plus développer ! Avec sans dire, la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et sa stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa meilleure démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, si peu commune, de nos jours !

    Si on se réfère aux blocs antinomiques et ennemis d’hier, le Mur est tombé depuis longtemps. Une sorte d’intéressement négativiste, persiste par delà les frontières entre frères fermée ! Alors qu’en face l’Europe gagne à être unie ! Une ingérence abonnée à outrance, faite de parasitisme militant, qui veut persister ! Voire un sabotage tout azimut qu’on ne peut pas ne pas voir pas obvier. Toute une énergie, une vigueur phénoménale et toute une fortune en centaine de milliards de dollars dilapidée. Un frein au développement de tous, que l’on ne peut que regretter. Des fortunes qu’il est regrettable de ne pas dépenser, ensemble, autrement !

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendance sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble, tous fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Est-ce si naïf que ou impossible à envisager ? Des retards donc, ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, à la faim et aux maladies, en plus du chômage, ceux dûs aux injustices et à la pauvreté, ceux dûs aux guerres lamentables et larvées. Des drames que le fanatisme et le terrorisme, viennent exacerber, ce quand l’émigration clandestine s’exalte aux portes et dans la méditerranée aussi. Un état de mal constant, dont le Maghreb souffre, comme premier barrage ou relais, tout en servant de réservoir, de pépinière et de freins aux exodes dans la même tragédie ! Les refugiés et les exilés des guerres sont à nos portes aussi.

    Je disais à Monsieur Hollande, Hier,

    Ce que je redis avec de convictions et autant d’insistance à Monsieur Macron aujourd’hui. Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. Hier, on parlait du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    Je disais dans ma première lettre ceci…D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Aujourd’hui à Monsieur Macron, s’il veut bien le lire, je dis ceci. Que demain, qu’en sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celle des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive, ostentatoirement flamber encore aujourd’hui, devant l’Humanité qui en perd ses valeurs, aveuglée et terrorisée ! Le péril des innocents, la terreur innommable défient toute l’Humanité.

    Je le redis, pour reboire de cette lie ! Parce que c’est d’une morale et d’une éthique confondante, à nous donner la pire des hontes. Celle d’être des humains, contrefaits, vu notre statut d’êtres conscients qui savent communiquer et qui sont dépositaires des religions, du même Dieu, en plus ! Ça se voit qu’ils n’ont rien compris ou pas du tout cru !

    Alors qu’on fasse le ménage moral et civilisationnel auquel nous devons être contraints ou conviés ! Que l’on fasse cesser les injustices historiques et celles qui actuelles, persistent encore ! Celles qui ont causé ou qui causeront plus ces ‘’résistances’’ aveugles et ces odieux délits ! Je m’adresse à Vous, en tant que jeune Président d’une Grande Puissance. Une des nations hautement civilisées, qui a vécu les causes et les conséquences des guerres mondiales et qui, avec l’aide de nos chefs et nos soldats africains, les ont gagnées !

    Des frères ou des cousins transfrontières

    Quels que soient les délires guerriers torpides ou actuels du Moyen-Orient auxquels nos deux nations-états sont interpellés, identitairement et diplomatiquement liés…Le duo entêté du Maghreb fait office de fusible ou de chaînon fragile. Il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui dure depuis 40 ans, asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie. Il est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers. Ceux qui hier, sans fausse-pudeur ni oubli, nous colonisaient ou nous protégeaient, pour nous développer !

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, disais-je, initiateurs des frontières entre pays africains ! Allons-nous le nier ? Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, entre les trois grands peuples, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement vécu ou à la hâte pu causer !

    Monsieur le Président Emmanuel Macron,

    Que sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celles des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive ? Et s’ils flambent encore ostentatoirement aujourd’hui, comment sera demain ? Et comment éteindre cela dès aujourd’hui ? La terreur innommable défie toute humanité ! Le péril des innocents est dans nos demeures et entre vos mains !

    Je parle aussi de ceux de nos voisins qui auraient été navrés par les façons d’être ou d’agir de feu Hassan II et par ses méthodes de gouvernance dans son pays. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et à étrange politique offensive. Hier, c’était Guergarate qui allait nous faire tous exploser !

    On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain, Monsieur. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage juridique et de justice de bonne foi ! Une vérité historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste ou pas, est libérale et ouverte ! Elle doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale, disais-je ! User et déposer, soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde ?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Des puissances voisines aimables, qui ont besoin d’un Maghreb fort et travailleur, un arrière pays, ni ravageur ni ravagé, pour mieux et plus se développer, dans une ambiance de pays nobles et bien éduqués ! On dit simplement, ‘’civilises’’ ! Une sorte d’arrière-pays pour l’Europe proximale, afin de faire ensemble, une Méditerranée de paix et de progrès. Ou que je délire ou que je sois naïf ! Sauf que médecin et à mon âge, on ne plaisante plus ! Même qu’on on parle, comme simple citoyen du monde ou commun badaud de finance internationale, versus d’état de guerre et de paix !

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien « empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés, à leur histoire ou à leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou « civilisés ». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Celle de monsieur Macron ! Pourquoi pas ? Pour l’histoire, quand rn grand monsieur il pourrait écrire et qu’il le devrait. Il revient donc à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, et sur tous les plans ! Je parie !

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je pour délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large, plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes financières et politiques, voire plus hermétiques, que nous ignorons.

    Je reviens au Président….Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons encore donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, de Monsieur Macron et de son impérieux courage ! Le peut-elle assumer, cette douce France, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département d’ ‘’outre mère ‘’ d’hier ?

    Monsieur Macron,

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, qu’il faut continuer de se taire brillamment ! Ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Alors qu’ils sont à 14 km de l’Europe et deux brassées ! ! En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus, ils représentent de meilleurs atouts pour la France d’abord, sur toute l’Afrique et leurs bons amis arabo musulmans.

    Des vertus socialistes aux plus libérales,

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copié-collé des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’.

    Puissance mondiale largement coloniale, hier, civilisatrice partout dans le monde, la France, les Français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs d’initiative, d’opportunités, de travail et de partage. Certains en sont si sûrs, qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer, à travers la presse et les médias, d’autres états, aussi libres qu’ils sont. De caricaturer pour moquer et d’interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan-mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes ! Mais, la mondialisation, pour de vrai, passe par là !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé d’un ou d’une journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs, les leurs, une nouvelle religion. Un esprit qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque, un poncif ! Sinon un édit de pontife, un verset biblique à comprendre et à appliquer !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs !

    Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit ! Nous en voyons l’un des effets secondaires, déplacé ou nocif, au Rif à l’Al Hoceima ! Puissiez-vous, en ami extérieur, y voir les grosses ficelles, qui sont venues de l’extérieur, pour exciter les enfants des riches, ténébreux et trop fiers rifains !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs…

    Lesquels un jour deviennent des manipulateurs. Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle. Une donnée stratégique pour elle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France, Monsieur Macron, se doit d’être franche, quoique ça lui en coûte de l’être !

    Y faillir, pour la France, monsieur le Président, est antithétique, contradictoire de la grande histoire qu’est celle de la France. Votre patrie, qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur Macron !

    Le Maroc fut un empire rendez-nous en notre part ! Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français et ceux du Centre ou de Droite, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter de faire la sécession de nos provinces et régions et de s’immiscer ! Ou encore d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire ou de fractionner son peuple, de démembrer son territoire et de le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique. Une dérive outrecuidante d’une Prusse qui ne dit pas son nom !

    Elle se cache derrière un hypocrite paravent démocratique, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à couper un territoire et son peuple, en vue de la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc ? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler de leur autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées dignes de la théorie de la « race pure » et des « identités supérieures », pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission ? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger d’hier et celui de Rabat aujourd’hui. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de la France de Monsieur Macron est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, multi berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. La France disais-je, en est le témoin. Il est honorable pour son sémillant Président Macron de s’illustrer encore plus, en profitant de son mandat que nous espérons voir renouveler, afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique, conforme avec notre cause, notre offre et notre droit, est crédible, sage et des plus logiques qui soient

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie. Nous le chantons et le répétons, après l’avoir dit plus haut.

    Voilà pour M. le Président Macron une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique de Trump, en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres, au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et d’envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, souvenez-vous du spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés. L’Europe, la France, en ont assez de ce ces fuyard et de ces émigrés inopportuns, qui sont chassés par les guerres, leurs misères et leurs meurtres des innocents. Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    A qui est ce que je parle ? Est-ce utile en fait ? Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du « continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur, nouvel grand ami, monsieur François Macron.

    Kénitra, le 14 Juin 2017
    Par le Dr Idrissi My Ahmed
    Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un tango en partant…
    Une valse aux chants cryptés des sirènes et des brises marines.

    Chants de détresse

    Oraison ou épilogue funèbre ? Mea culpa, si je médis ou je te conjure ! Mais, maudis sois-tu, ô temps sur cette terre, toi qui est si peu amène envers tes labiles créatures, mes semblables mes frères ! Optimisme et courage sont de mise pour palier au tragique théâtre terrestre comme versatile demeure ! Sauf qu’il en est des ‘’immigrés dans cette vie sur cette mer’’ qui voudraient claquer ces haines et ces misères !
    Entre ces petits chatons qui ont transformé leur mère en squelette affalé par terre, ce papillon blanc qui se sauve de la gerbe d’eau irisée qui arrose les agapanthes et les brunfelsias nouvelles, entre ce gecko géant, cette iguane des Antilles et ces varans, puis cet amas d’os fossiles du dinosaurien, l’un de leurs ancêtres, vieux de 3 millions d’années, que l’on transporte par avion pour le musée, avant de le vendre, pour la science, aux enchères, il y a le temps !

    Blessures dans un cimetière

    Je n’aime pas la foule et beaucoup ont tant d’affection pour ton mari, que j’ai préféré aller visiter ton sépulcre fleuri, par respect et réciter quelques versets comme autant, à côté de sa sépulture, sur le chevet de My Othmane, mon père ! J’ai préféré cette prière au lieu de me bousculer avec la foule dans le labyrinthe des tombes. Ces cagibis entre lesquelles il n’y pas plus de place pour les passeurs et les visiteurs.
    J’ai remarqué bien des écritures et des noms sur les cénotaphes. Dans la hâte et l’inattention, ma cheville s’est prise et coincée entre deux tombes. Elle s’est blessée dans le carrelage de la margelle de ce tombeau inconnu. Mon pied, dans la hâte et les crampes, me rappelle ces instants furtifs sur le litable. Il me laisse une trace profonde, faute d’épaisseur de peau. La cicatrice prochaine se souviendra de ce jour où j’ai préféré la solitude des tombes, au contact anonyme des gens et des files de voitures. Toutes signées pour la plupart, qui sont allées de la maison de la défunte, à la mosquée aux cigognes. Ce phare de la cité qui jouxte le pénitencier du fleuve.
    Excusez-nous, ô morts, de piétiner vos demeures ! Les squelettes de nos malades de nos voisins et les os respectés de nos pères ne répondent pas !

    Penser à la ville à partir du cimetière

    La ville se débat sans succès ni fin dans ses nuisances immondes ! Ses odeurs abominables et ses coins de misères, vont pousser les investisseurs à la fuir, quand ils constateront que les indigènes indignés, qui suffoquent, veulent déserter Kénitrou.
    Peureux de tradition, par contumace et par coutume génésique, plus pleutres encore, dépités et déçus de cette atmosphère, nous n’oserons pas faire de plainte ! Encore moins une proposition, qu’on moquera ni d’autre requête altruiste et gratuite. Les élus de marque, en maîtres de céans, des destins et de l’heure, propriétaires de ces espaces, ne courent pas vers la compassion. Les intérêts divergent entre les uns et les autres. Ils ne verseront pas dans la compréhension ni dans le sentimentalisme affecté. Soyez tranquilles, aucune larme amène n’irriguera vos terreuses demeures !

    Du sépulcre à l’Université œcuménique des religions

    Une chance que votre cimetière jouxte celui des fils de Jésus et de Yahvé ! Le cosmopolitisme hospitalier de cette ville, de ce Pont, fait jouxter les cimetières même s’il y reste entre les trois aires communautaires, quelques respectables et fragiles clôtures. Une avancée prémonitoire pour mon idée, longuement publiée. Celle du temple universitaire œcuménique des religions. Explication du projet
    Explication du projet. Les Monothéistes et les autres, seront capables de vivre côte à côte et d’étudier la théologie, à Maamora, ou sur les berges du Sebou ou à Fès. Il s’agit d’un projet phare, un défi diplomatique paradoxal, coopératif et ambitieux en ces temps de terrorisme et de guerres larvées. Des belligérances faites au nom des extrémismes qui affectent les religions fanatisées. Or il faut créer une accalmie, en lançant des projets prospectifs pour la paix, celle des cultes et des gens.
    Ce sera une avancée digne et de bonne politique, desservant les idéaux pacifistes et hospitaliers de notre pays. Le Maroc, qui devra être l’hôte et le lieu et le réceptacle d’une Académie, à créer en coopération, avec les pays et les religions intéressés. Une université qui enseignera les cultes et les cultures des pays associés. Une université multiple exemplaire, futuriste et didactique. Finalement ouverte à ce même Dieu, que se disputent possessivement et éclectiquement, ses disciples ! Et cela, quoiqu’en disent ses communautés, ses races aux identités fermées, querelleuses et fières !

    De la mort aux vivants

    La mort est une marâtre. Qu’as-tu Maîtresse, à refuser, pour me faire de la peine ? Qu’as-tu à gueuler, pour te le dire en terme moderne et clair ? Dès ton retour, c’est l’orage, ô cyclone, dès ton arrivée tu rages ! Tu critiques ma bouffe, mon oxygène, mon haleine, mes amis et mes frères. Aucune pitié pour mon insuffisance et mes faiblesses. Aucun égard envers les malades et tu parles de destins et de devoirs ! Même malade, toi la première, tu n’es jamais lasse. Et, c’est pour montrer que tu es là, que tu existes Princesse ! Et que c’est toi, la reine, qui tiens les rênes qui me serrent les jugulaires. C’est toi qui commandes à ma conduite, à mon bien-être, à ma vie, à laquelle tu en veux.
    Mais, c’est toi encore qui t’emportes, ô fausse libératrice, ô lâche ! Et cela me terrifie et m’exaspère. Je suis pudique et timide, respectueux, aimable, mais le monstre que tu es, a-t-il besoin d’amoureux si faiblards ? Ou seulement de parfaits magiciens, de metteurs en scène, des prestidigitateurs ou des menteurs ? Alors que tu es la mort, ô maladie, toi qui apportes la mort. Tu cries parce que tu es devenue sourde. Sourde à nos appels ! Et cela te rends désagréable et inhumaine, inaccessible Barbare ! Si tu pouvais mourir, que d’êtres t’auraient tuée, pour libérer les âmes de l’univers !

    La mort aux faux amis !

    Parabole. Après une longue maladie ou subitement tu viens. Alors debout, face à elle ! Ne déprime pas, mais agis, contre-la, malgré ses sens, par le silence et de ses propres armes ! Si elle est folle et hystérique, si c’est son destin et son dessein elle agit. Et elle croit, elle sait qu’elle a la raison et qu’elle est forte et fière comme une dame de caractère, si tu te tais !
    Mais toi, tout compte fait, je te comprends, même si je n’ai pas ton envergure, ta connaissance, ta culture ou ton savoir. Tu es pire que cet écrivain, cet escroc, cet arnaqueur, cet immonde voleur du dimanche, qui montre ses muscles, avant de couper, court à l’amitié de ses créditeurs ! Sous des aspects affables, il t’emprunte ta liberté, ton pouvoir d’achat, ton argent, comme je le disais, étudiant défriqué que je fus, comme la plupart ! L’argent représente la vie, je pensais, sinon le ‘’potentiel de libertés’’ ! Oui, Mort tu voles mon oxygène !
    Oui, j’ignore autant de moi, comme de tes capacités et de mes pouvoirs. Je suis un monde dans une créature qui s’ignore et que tu exaspères, ô toi, la Mort. Sincère, conscient de son devoir, l’ange de la mort fauche des milliers chaque jour. Tel un obstétricien, un autre ange, par-delà la Trompète finale, les réveillera un jour.

    L’amour est une arme face à la mort.

    L’amour est une arme face à la mort. Pour combien de temps en vies humaines ?X L’amour est affection, présence, don, possession et partage à la fois. Energie, dignité, fierté et courage, pour le sacrifice. Il est passion et confiance, même s’il est traversé parfois de jalousie pour certains. Il est respect dans l’amitié, qui ne cède à aucun moment, malgré les aléas.
    Faiblesse et timidité, respect et pudeur l’amour s’invente et ou s’inverse si le matérialisme supplante le don de soi. Possession et sacrifices deviennent faveurs éclectiques et heureux et stimulants partages.
    Et tout cela dynamise, puis apporte le bonheur et la santé, dans la paix, loin des remontrances inutiles et des critiques haineuses. Alors, valse de cent ans ou vals à contre temps ?

    Maidoc contre Alzhie

    Explications à un malade. J’écris contre les oublis. Pour les oublis des amis, à ton âge ou au mien, je n’y peux rien. J’ai des cataplasmes homéopathiques ! J’écris ! J’écris comme lorsque tu penses seul. Comme tu te masturbes l’esprit, quand tu ne trouves personne avec qui parler, te disputer ou bouder ! Pour moi, c’est une ivresse en soliloquie. Un tango qui me rappelle des mots censés avoir disparu du dico de graisses qui me sert de méninges et de moi. J’écris pour me poser des questions ! Pour oublier les faiblesses, les failles de la mémoire, afin de sauvegarder et de conserver à la personnalité, ses souvenirs d’elle-même et ses repères, face à la mort et contre la perte du souvenir et de l’identité et du rire !

    Je travaille pour autrui, à le soigner et il me le rend bien. Un travail très prenant, sincère dévoué et sans calcul qui m’a éloigné de mes plus proches. Hélas, ça ne se répare pas. C’est un sacrifice sinon une dévotion. Un ministère ou un magistère. On a dû me raconter des bobards pour m’en persuader à ce point. Mon père en est la cause, il m’a conditionné ! J’en ai oublié, de vivre simplement. J’en ai oublié la proximité nécessaire de mes enfants, leurs jeux et la formation de leurs caractères, de leur personnalité et de leur culture, en faisant une confiance totale à l’école et à leur mère. Ceci afin de rester disponible et auprès de mes malades. J’en ai oublié ou je n’ai pas goûté à l’amour, à leur amitié et à leur amour. C’est ton cas aussi cher Doyen, cher Maître ou cher Confrère !
    Je travaille, pour le bien en fait, non pour faire la fête. Je travaille en réalité pour être moi, et non pour moi seulement. Simplement de façon larvaire ou comme une abeille, n’ayant comme plan et comme but que de soigner les gens de mon miel. Pour les guérir et c’est cela ma plus grande satisfaction.

    Et je travaille encore, par besoin, intellectuel, oui, aussi, et par nécessité, au pluriel. Pour échapper à l’ennui et afin de différer l’Alzheimer. Je tente de faire face à la perte de mémoire comme je fais face à l’ennui, face à la solitude, face à l’inutilité. C’est un affrontement polyvalent.
    Plus que par besoin ou habitude, je travaille pour être utile, pour faire quelque chose de notable, afin de donner un sens à ma vie. Je veux la remplir au mieux possible, du meilleur qui soit. Je veux la voir, longue la vie, et en bonne santé, par-dessus le marché, les affects et les dépits.

    Les trottoirs municipaux.

    Mieux vaut travailler au bureau que de faire le trottoir ! C’est ce que doivent se dire nos maires pour qu’il n’y ait pas de confusion ordurière sur leur propos. Les trottoirs c’est pour les péripatéticiennes !
    Nos régisseurs et nos maîtres, sont sensé nous éduquer et nous diriger, d’encadrer les villes et de les rendre propres et plus policées, quels que soient leurs régimes, leurs partis ou les lois qu’ils secrètent. Cœcums ou cloaques ? Il est dommage pour nos dames, de circuler sur nos trottoirs et de supporter, pour leur travail vertueux, leurs courses ou leur détente, ces odeurs nauséabondes. Comme pour ceux qui les courent ou les pourchassent, pour d’inaudibles plaisirs fugaces. Ces coqs aux chants rauques, aux coupes bizarres et aux tenues colorées, qui sortent du fumier, pour retrouver dans nos rues plus d’immondices, que de là où ils sont venus. Au risque parfois de retrouver pire, chez ces malheureuses des rues et des avenues, sur lesquelles ils veulent trôner, danser ou pisser !

    Regimber par-dessus les aléas

    Tu connais ton corps, comme un jeune rural son moteur de tracteur. Tel un berger qui apprit à conduire un troupeau puis un car, sans savoir comment carbure le pétrole et l’électricité dans le moteur, encore moins d’où proviennent les vitamines à son propre corps…Nos connaissances de la physique d’abord, comme de l’esprit ensuite, sont naïvement et déplorablement limitées. Les scientifiques peinent à nous découvrir.

    Termes en soutanes, la sorditude*

    Seul, dans ma solitude, conscient de soi, d’un soi identitaire particulier, mais isolé, utile néanmoins le plus souvent, pour répliquer ou pour expliquer, dans la solitude, ce que je peine à penser, sans trouver les mots justes qu’il me faut. Je veux corriger ce tirs et retrouver ces penser et ces idées, mais faute de mots, ça ne vient pas.
    Puis après une conscience. Celle d’être le facteur ou l’objet, mais seul dans mon entité, sans rien à l’intérieur qui me parle, quasiment neutre, une sorte de rien, un nul. Avec comme limite de liberté, un zéro, qui ne sert à rien marquer ! Entre leurs mois et leurs mots, que ceux qui savent positiver, me disent, comment ils ont trouvé !
    Seul dans un miroir qui réfléchit sans ombre au point que les idées s’effacent instantanément dans l’oubli, s’arrêtant parfois comme pour se demander pourquoi et repartant en pointillés qui s’effritent dans le néant. Je poursuis l’idée mirage.
    Seul avec des hoquets, des doutes et de remontrances, qui sortent du rien et de ses incertitudes. Des gens biens qui râlent ou des moins que rien qui ont plus raison. Une conscience qui donne à croire, à savoir avec certitude, que j’existe. Mais seul, comme un oubli référencé, un truc catalogué, dans une bibliothèque, sans adresse. Sordide solitude de ceux qui sont, chacun dans son trou.

    Au Barzakh

    Un truc catalogué, quiescent en une sorte de repos entre deux phases. Ne pas exister ne plus exister et être une être ayant de de l’importance… Seul accompagné de douleurs et d’oublis, de paresse des mots et d’idées, faute de mots, des phrases inaudibles, incompréhensibles, déchiquetées, inutiles. Non-sens et non-lieu !
    Seul faute de compléments convenables, seul. Un stage pour l’au-delà. Sans vouloir trop l’être, seul, suffisant à soi, pour soi…Non pas autant, car je vois l’autre, j’en ai conscience et j’ai de l’espoir d’un plus, grâce à lui. Ici et ailleurs, ailleurs surtout !

    Introspection

    Je compte mes cellules, tout un monde aux structures invisibles et ignorées pendant longtemps, un monde en effervescence tranquille, entre la chimie et la physique, les ondes et le magnétisme, dans toute la logique des maths et des sciences, un univers ordonné pour l’utilité et les fonctions : celles de la vie !
    Je regarde en haut, en bas et plus loin que ma vue et toute la durée de la vie pour deviner là, cet extrêmement lointain que la lumière met des années et des années-lumière pour le percevoir…L’œil perçoit ce qui est éteint déjà depuis des temps ! La main transmet, transcrit, tout ce qui est pensé et dicté, tout ce qui est produit extemporanément et que je note… pour ne pas le perdre ou l’oublier.
    Les autres organes, les autres sens ne me suffisent pas. Je veux créer d’autres plus perspicaces et pénétrants encore. J’ai besoin de plus voir et de mieux sentir, pour mieux comprendre. Partout et plus loin, en dedans des choses épaisses ou opaques, et plus loin encore, là-haut ! Sortir de l’organique, si celui-ci reste un frein incompétent. Pour connaître chaque plante, chaque créature, de la mer, de la terre et du ciel. Ou des cieux ! Et si on commençait par le septième….des fois, Mme Student ? Les créatures, celles des étoiles et de leurs planètes, leurs gens et leurs êtres, les plus infimes, non seulement de noms, mais appréhender leurs idée et leurs pensées en fait. Pas leur seule existence…Pourquoi tout ce délire ? Sacré dilemme !

    Biographie polyvalente

    Conçu de façon aléatoire, né par hasard, entre problèmes et guerres, dans un endroit, un pays, une communauté, une famille, une époque, une ère, un jour que je n’ai pas choisis, j’admire ce corps, comme ceux, si complexes et beaux des êtres vivants. Ces créatures, ces organismes aux systèmes extraordinaires, comme ce corps-mien, que je n’ai pas fabriqué. Un univers qui m’appartient et que je méconnais pourtant, alors que je le nomme ‘’moi’’. Sans pouvoir me faire ni me créer, je suis né sans le vouloir. Il me semble ! Ou que j’ai oublié ce choix ?
    Banale philosophie que tout un soulève. Une prise de conscience, une crise existentielle, philosophique pour ne pas dire mystique. Pardon pour ce côté commun et superficiel des choses !

    Fin d’un acte.

    Maidoc. J’ai fait ce que j’ai pu pour rester, pour comprendre et pour donner. Un terme déterminé, mais surprenant. Un destin programmé à mon insu, vient finir ma séquence. Le film ou le livre s’ouvre vers l’ailleurs et l’inconnu. Sur quelle page de mon sort, vais-je me retrouver et paraître ou réapparaître ? J’écris pour taire la question et regimber dessus, afin d’oublier le suspens du saut et de la chute vers l’inconnu. Il est trois heures ! Je chantonne ‘’ lache bghitini, ache ka tjini ? Ma ana kh’tek, ma ana âm’tek. Ha ana ! Chkoune n’ta, wach n’ta ? ‘’ Pourquoi parles-tu de moi dans ton laïus ? Pourquoi as-tu visité ma tombe alors que je ne te connais pas ?

    Maman ! Ton épuisement les attriste et ta maladie les désespère. Ton médecin d’époux, tes docteurs de fils, leurs prières et leurs soins ne font que prolonger ta vie et te languir dans tes faiblesses ! Tes maladies affaiblissent ton corps et ton esprit aussi. Les souffrances, veules, dépriment ta conscience et nous avilissent dans le désespoir sadique et la détresse. On te veut le pardon et la miséricorde Dieu, la fin de ton calvaire, par compassion et par charité divine ! Mais on n’ose pas le dire ainsi, parce qu’on t’aime et qu’on n’a pas envie de te laisser partir et te lâcher. Tu as été un désir, un amour, une amie tolérante et pieuse. Tu as été une épouse accomplie, une mère parfaite. Une femme qu’on n’oubliera jamais. Une dame de grande classe ! Et plus…

    Elle répond, comme Khity l’aurait fait. Je me sens seule. Je viens du pays des cèdres aux rives de l’Atlas. Je viens du pays des lettres et des livres. Du pays des marins et des explorateurs. Du pays qui vécut les civilisations millénaires, les Croisades sans répit et des guerres de Sion. Des guerres devenues millénaires. J’ai vécu du commerce et des conquêtes, des chants, des danses et du cinéma et puis je chante encore. Mes ancêtres lisaient et écrivaient, quand les autres se partageaient Odin, Thor et vingt autres dieux entre Druides et Vikings. Les Gaulois sont venus après les Latins et les Hellènes en colons incendiaires!

    La Défunte continue. Je suis sortie du lit de la civilisation, du chant et des poèmes. J’écris comme je danse, altière, avec poésie et vigueur, en chantonnant pour la paix et le bonheur. Mon culte est celui de toutes les religions de la terre. Dieu est un et l’on se bat pour savoir comment se tenir pour mieux l’adorer ou le multiplier. C’est écrit sur les tablettes, si nos cunéiformes vous sont moins aisés à lire. Je lis Moïse, Jésus et Mohamed ! Juste à côté, c’est un livre ouvert, couvert du sang chaud et brûlant, de ceux qui n’ont rien compris des forces du mal et qui ne savent plus lire.

    Dieu reçoit nos prières !

    Comme tu sens les pulsations de la terre et les ondes des étoiles. Dieu reçoit nos prières, mais on ne le sent pas. Le Roi, si peut-être, parce qu’il est chargé d’une mission mosaïque. Nous entend-il des fois ? Ce sont des chants flamboyants, des espoirs vivaces et des vœux incandescents. Ce ne sont pas de vains mots ni des tableaux aux murs ou des habits de cérémonie, portés par des statues aux bals des déplacements.
    Ce sont des visions prospectives pour l’humanité entière. Ce sont des actes sincères et francs qui chantent la santé, la jeunesse, la bonté et l’espoir d’une grande nation. Toute personne qui prie, chez nous, pense à la grande famille, à la paix et au bonheur pour tous les humains.
    Et, c’est ça le mot islam, c’est ça la paix de tous et des musulmans. La paix et le bonheur sont dans le travail et ils commencent par la santé. C’est pour cela que nous avons choisi, avec foi, ce magistère, cette profession. C’est pour cela que la vie nous interpelle et que les souffrances, les misères, la mort, indisposent nos fondements.

    Allégories

    Comme ils se plaisaient à l’affirmer d’hier, et pour beaucoup de colons, certains humains, les Africains, cette femelle, la mouche et la fourmi, pour l’exemple, n’ont qu’un corps, sans âme ! Lisez Montesquieu, le bonhomme des lois vous le dira de façon ambivalente, pour défendre les siens. Le savent-ils ceux-là, ces êtres inférieurs ? Ont-ils conscience de ce qu’ils sont et de nos stupides dénigrements ? S’ils sentent la douleur et qu’ils se sauvent, qu’ils y échappent en tenant à la vie et à soi, c’est par reflexe ou par peur ? Une conscience de soi, aussi minime que larvaire, soit-elle, existe bel et bien ! Tu voies ?
    Qu’en est-il de l’homme ? Il en est qui ne voient derrière cette appellation taxonomique que les mâles, mais c’est une erreur dans le concept, puisque c’est de l’humain, homo sapiens, homme et non plus singe, qu’il s’agit, quels que soit son aire, son ère, sa langue, son sexe ou sa couleur. Lequel homme tient à son intégrité, à son identité comme à ses valeurs et qui bien jaloux, combat durement pour elles.

    Fin de récréation

    De profundis. La mort, la fin de la vie d’un être vivant, telle qu’on la conçoit matériellement sur terre, l’anéantissement d’un vivant non consentant, est bien une perte pour lui et un deuil pour les siens.
    C’est d’abord une crainte que l’on vit et que l’on colporte constamment avec soi. Un mal dramatique, tragique, qui terrorise et que l’on feint d’ignorer. Le vécu cherche une échappatoire anti dépressive pour fuir l’obnubilation de la mort et oublier l’inéluctable sort. En espérant une vie dans l’Au-delà, certes ! Mais aussi dans le travail, les joies de la vie, toutes les formes de culture et de détente, des activités de toutes sortes, le temps d’aller dormir pour rêver à autre chose que ça.

    Y a-t-il d’autres antidotes ?

    face à ce cruel destin ? A moins que les oublis ne viennent balayer la parenthèse. Si le jeune oublie la mort, en usant de la vie, le plus vieux en a une conscience évidente et accrue, terrifiante et terrible, contre laquelle il ne peut rien. Acculé avec douleur, à la conscience d’être et à l’inéluctabilité de la mort, face à la peur de la disparition, la sagesse et la religion, forment pour lui un remède. Elles sont une échappatoire contre la mauvaise fortune qu’il est de vivre et de penser à la mort en tentant de vivre.
    La religion tente de donner des espoirs, assez de foi et de cœur, pour penser à mieux dans l’Au-delà ! La foi dans l’âme, en Dieu et en son Paradis, pour ceux qui le mériteront…Les religions, quand elles ne se font pas la guerre, donnent en la paix aux vieux et de l’espoir au mourant. Forcés par les douleurs et les peines, qui vont cesser de les importuner, les plus croyants admettent avec foi le deal et puis s’en vont. Amen !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 13-25 Mai 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Tempérance des normaux, extrémisme des radicaux

    Morale citoyenne et crédos.
    Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delà

    Question de curiosité, en quoi crois-tu Doc ? Avec tout ce qui se passe, tes explications sur les guerres patentes et les misères consécutives, sur le colonialisme camouflé et les résistances induites face au racisme des puissants, le terrorisme des sous-développés, dans cette jungle et cette faune terrestres, comme tu dis, je ne sais pas en quoi tu crois en fait ? La place de l’homme sur la Terre et le sens de la vie, au sein de la création et dans cet univers, qu’en dis-tu ? Et puis pour la survie de l’âme ? Dis ! Pour ma part, la métempsychose ne me parait pas réaliste, car se réincarner en papillon…Je trouve cela absurde.

    Comment te répondre l’ami Henri de Vébé ?

    A toi, grand patient devant l’Eternel, militant de l’associatif, qui viens de perdre ton épouse, je te dirais que notre place sur ces plans revient à définir l’homme et ses rapports avec son immense et inextricable milieu. Son existence, sa présence dynamique, son essence et ses rapports (espérés) avec la Création et sa dite suprématie au sein de celle-ci nous interpellent. Gen_èse. De là, la pensée et les réflexions découlent sur des questions, tant sur le biologique, la vie en collectivité que le religieux. Le corps et l’esprit, la vie et le néant se toisent et s’interpellent. Croire et en quoi, cette question, est déjà là en elle-même, le signal d’un besoin. Croire ou ne pas croire, est un dilemme qui touche chacun, tant les oppositions se sont faites ou ont été créées entre les trois religions méditerranéennes, du moins. Et celles-ci forment un hub, une interface devant les différences socioéconomiques. Et on les voit les gens interagir avec leurs cultes et leurs cultures dans leur biotope. C’est-à-dire leurs biosphères où leurs religions, sont apposées face aux découvertes des sciences. Et de là naissent des contradictions et des paradoxes. Ce qui pousse à dire qu’il y a une mécompréhension entre ces connaissances nouvelles et le fait indispensable du religieux ou des phénomènes inter et alter religieux.
    La première des facultés humanisantes est la conscience, après le verbe. La parole qui décrivent le milieu et plantent le décor. L’apprentissage, la mémoire complètent la personne et son caractère d’individu, libre par essence, mais grégaire par socialisation et besoin de soutiens, dans la famille, la tribu et plus tard, le pays ou la nation.
    Parmi les valeurs, l’enseignement et l’appartenance, vient la religion et le fait d’y croire. L’individu se consolide et s’identifie à l’intérieur de paramètres périphériques, socio-familiaux, des valeurs et des repères, qui le formatent et l’entourent, tels une gaine protectrice identitaire hermétique, un bouclier agissant face aux différences.

    Le verbe croire ou la lumière interne

    Croire, ‘‘vraiment’’, c’est la conviction et la foi en une certitude. Le dogme devient vérité, à cent pour cent établie. C’est presque et quasiment démontrée alors, une réalité, quoique invisible et illisible pour d’autres, mais néanmoins convaincante pour soi. Nous naissons dans un milieu, au sein d’une famille, qui a son impact, comme la rue et plus encore l’école, qui gravent et incrustent en nous des crédos courants, difficiles à décoder et à dissoudre. Délicats à analyser, difficiles ou dangereux à bouleverser ! Les gens qui ont de la curiosité et du temps, l’opportunité, la force, les moyens ou l’intrépidité de chercher et de regarder d’autres cultes, sont vraiment admirables. Une belle aventure, une échappée, une contenance et une recherche, qui peuvent déstabiliser des certitudes antérieures et faire valser les persuasions de la Personne. De là le prestige et la sagesse du dialogue, celui de la compréhension des autres dans ce vaste monde. Un vaste chantier, un deal ou un périple, une aventure et un péril, sinon !
    Pour te répondre, je ne sais de la métempsychose que sa dénomination ! La réincarnation des âmes et leur transmigration sur d’autres corps ! Ça pourrait être pour l’être, une échappatoire pour améliorer, corriger les erreurs ou les imperfections antérieures de son âme…Ma seule certitude est que la foi, c’est comme la bosse des maths, il faut l’avoir forte pour qu’elle soit valable, en espérant pour elle, que ce qu’elle avance et croit soit  »vrai ». Vrai, comme une certitude pas comme une hypothèse de travail…Vague standard, native ou commune… Laquelle hypothèse (de travail) pourrait bien être la bonne et la vraie  » réalité-certitude’’ ! L’espérance devient évidence et conviction.

    Salut Pascal !

    C’est un peu plus sérieux que le ‘’simple’’ pari de Pascal…C’est moins aléatoire et hasardeux que les jeux de cartes ou de roulette dans un cabaret. La foi est aussi fondamentale pour la personne qui l’investit qu’un ferraillage pour un gratte-ciel. Je m’explique. C’est un fondement qui structure la personnalité et son tempérament, ses actes, ses contacts avec autrui, sa vie et son sens de la vie, sur terre ou un peu plus, ailleurs, vers l’au-delà !
    Croire est une liberté, un acte de liberté qui incombe à tout un chacun, indépendamment des crédos d’autrui. Que ce soit la famille, la société, l’état, le pays, la nation, leurs athées ou leurs religieux. Extrémistes, fondamentalistes, fanatiques ou plus cool et modérés. Respectueux en fait de l’individu et tolérants sur ses pratiques et concepts.
    Critiquer le credo de quelqu’un, l’interpeler pour le blâmer ou le diffamer est comme le combattre. Forcer un autre à changer son credo de façon insistante, inquisitoriale ou martiale, est la pire des erreurs et le plus grave des combats. Opter pour telle ou telle religion est un libre choix. Le faire par la contrainte, est d’abord une erreur psychologique et religieuse, ensuite c’est une entrave à la liberté des gens et aux droits de l’homme à leur bonne dispositions, sans lesquelles aucune confiance ni amour ne peuvent s’investir chez la personne. La compréhension et le consentement sont les bases du credo et de la confiance placés, avec amour et fidélité, en telle ou telle religion. C’est la base du respect, de la dignité et de l’égalité.

    La fatigue de penser dans cet aquarium

    La Terre est un milieu vital, terre, mer, eau, air. Sa dynamique d’une part, les germes de vies multiples qui y ont poussé et généré, les cycles de ses diverses composantes, ont font un aquarium, un nid, un berceau…Fatigué, qu’est-ce que je peux faire pour moi, pour me relever d’abord et ensuite pour ma famille, mon pays et pour le bon Dieu ? En lesquels chacun place normalement ses espoirs et chez lesquels on un cherche soutien et devoir d’assistance.
    L’entrée dans la foi se fait gratuitement. A peine un sacrifice : perdre ses doutes ! Adhérer à la foi, c’est investir sa croyance et sa confiance à la fois. Certitude sans mise en scène ni doutes ou simulation. C’est un amour sans faux semblants.

    La vie, l’argile et le reste : l’esprit.

    L’âme, pour la toucher et l’appréhender, appelez ça simplement, la vie ! L’essence de la vie. C’est-à-dire, ce qui la maintient en action et qui garde l’organisme hôte en marche. Par-delà le cerveau, le cœur, le poumon et l’oxygène! Deux situations, 2 hypothèses ou dispositions se confrontent et s‘opposent. Deux logiques pour une seule raison. Croire ou ne pas croire. Et athée et n’en rien attendre ou croyant et espérer. Un pari face au doute négatif ! Agnostiques et incrédules face aux adeptes convaincus. La laïcité s’impose à tout psychologue ou philosophe …Pour les régisseurs et les religieux, je n’en sais rien ! Mais c’est une question de droit, de liberté, de dignité et de respect.

    Questions inutiles, dérisoires ou sans réponses !

    L’arbre, sait-il qui l‘a planté là ? Se souvient-il de la branche ou de la graine qui lui a donné vie ? L’arbre s’habitue-t-il au jardiner ou aux nids qu’il loge ? L’arbre, sait-il les soins du premier et entend-t-il des autres leurs cris ? Le végétal n’a ni sens ni sentiments, ni motricité pour bouger ou parler. C’est ce qu’on sait du moins de lui. C’est utile pour lui et pour nous aussi que les végétaux nous facilitent de les ‘’utiliser’’ ainsi sans pleurer ni râler. Coupés, brulés ou mangés, ils sont faits pour ça et pour nous donc aussi ! L’homme est le centre du monde, des êtres, fossiles, charbon, pétrole ou phosphate qui se sont multiplié pour mourir pour lui. On ne peut pas être plus égocentriques : la terre, matrice originelle et sanctuaire final, humiliée et à genou, continue de nous porter !

    Jeu d’intelligence ou de hasards

    Quel destin et quels calculs, quels jeux de hasards intrigants organisent le tamis des feuilles mortes qui s’étalent sous les bambous ?
    Y a-t-il un mage qui sache lire et interpréter ces énigmatiques interpénétrations et messages ? Ou n’est-ce qu’un désordre hasardeux, sans sens aucun, sinon le délire ou le vouloir trouver l’intelligence : la trace de Dieu partout !
    Alors, il nous faut créer d’autres mots pour nous en servir aux fins de comprendre et de sentir ce que l’on méconnaît. D’autres sens et d’autres termes pour dénommer ce qu’on ignore encore. Inventer des mots et des sens nouveaux pour un nouvel usage méconnu et la découverte de l’inconnu. Comment définir, sonder ou délimiter, ce que l’on ignore ? Cet échec actuel établit nos limites. C’est à dire les limites de nos perceptions, l’état de nos connaissances bornées et notre ignorance massive de l’inconnu. Physique, biologique et mentale, la perception de nous-mêmes, est, elle-même, limitée. On ne peut servir ni dénommer ce que l’on ignore.

    Bénédictions, prières et repentir.

    Alors qu’on vote ici et là, alors qu’on tue les gens dans leurs fêtes, leurs rues ou leurs églises, le courageux pape, François, humanitaire et sage s’en va au Caire, sur les terres des pharaons, en pèlerinage. Il rencontre des savants et sommités religieuses de l’autre bord. Espoirs, alors que les causes des haines persistent ailleurs ! En toute injustice. A ceux-là le hasard réserve des tragédies constantes et uniquement des malheurs.
    Combien sont heureux ce soir sur cette terre, parce qu’ils ont pu boire et dîner ou qu’ils se sont endormis après avoir couché ? Combien de solitaires ne font la paire qu’avec leurs pairs ! Pauvres délaissés, malheureux, misérables ils trainent dans les rues, en plein danger, leurs fiertés rabaissées ! Souvent à deux pas, mais loin des rares hôpitaux ou des rarissimes centres d’assistance sociaux ou psychiatriques ! Sans abris, sans aide, sans place parmi les humains, dans les cœurs ou les hospices. Ces pays sont en guerre civiles aussi, des guerres tues, inconscientes, mais non cachées ! Pire dans ces pays en guerre où le sens de l’humanité et les droits ont totalement disparu. Combien d’émigrés, noirs ou blancs, apatrides sombrent dans les mers ou entre les barbelés des cœurs et des frontières !
    Combien de Syriens, combien de Rohingya de Birmanie ? Combien de bêtes, de poisons ou d’oiseaux ? Combien de martiens s’intéressent à la plongée finale de la sonde Cassini sous les anneaux de Saturne ? Aux fusées de la Corée du Nord, à la montée de Trump ou la sortie du Brexit ? A Guergarate, au Venezuela ou la chute de Marine Le Pen ?

    Face à la mort, la vie, simplement

    Comme ces couples de par le monde, qui chacun dans son nid, vont s’aimer cette nuit pour repartir au travail au lever du jour. Avez-vous les noms de ceux qui seront féconds pour y déposer des âmes ? Ceux qui ont délaissé leurs amourettes, leur passion, enthousiasmes, leurs études, pour se marier et fonder une famille…Ils espèrent la paix du foyer faute de béatitude…
    Que de questions posées aux sables pour connaître leurs liens avec ceux qui les pensent amoncelés, par hasard, çà et là et qui vont s’aimer sur ces plages ! Faute de sables et de mers là-haut, les étoiles font l’amour sur le bord des nuages…
    Pétales fanés sur le gazon, que restera-t-il demain de ce beau bouton de rose qu’hier on hésitait à couper pour te l’offrir ? Emblème de fécondité et de vie. Egards et sentiments d’amour ? Offrandes symboliques, dons ou sacrifices d’un tiers ? Le végétal et la beauté, le parfum, versés à l’amant, en marque de ce qu’il est et en signe de ce qu’on en espère.

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 29 avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bêtes de souk ou bêtes de somme
    ou
    les mythes de grandeurs effarouchées

    Ce n’est pas le titre d’une comédie de Molière. Les acteurs se sont éteints et les scènes nous manquent depuis que des immeubles ont supplanté les salles de cinéma. Paragraphes non titrés des chroniques différées de Mme Student. Acte 63.

    On ne peut pas pester contre le silence des notables ni délivrer des messages aux anges ou aux prophètes, des autres religions, pour venir nous aider ici ou là. Le but, idéal mais nécessaire est celui d’obtenir justice et droits. Mais, pour que ce soit accessible et vrai, nous faut-il attendre l’Apocalypse et la Résurrection, qui nous semblent encore loin ? Alors, faisons vite un vœu, bien naïf, certes ! Celui de rétablir d’abord la paix et de donner ensuite, un sens vrai à la fausse et belliqueuse prétention. Celle qu’il est de nous qualifier d’Humains. Difficile là aussi, certes ! Une autre solution perce…

    Mais, on ne peut pas écrire au roi des rois, puis au chef des présidents impudemment, ni importuner, hors prières régulières, le bon Dieu. Des milliards de milliards d’êtres, souffrant partout de partout, ça fait trop de voix à la fois pour être entendues et leurs vœux et desideratas exaucés ! La solitude du pouvoir, l’isolement de la langue et la respectabilité imposent aux plus faibles des demandeurs, pudeur et respectabilité. Par fierté, évitez donc de quémander des choses légères ou trop de choses incongrues aux grands manitous. Fussent-ils très humains, des fois !
    Comme vous ne pouvez pas adresser non plus vos demandes sur Facebook. Mind ! C’est une officine espionne qui relève du pays de Trump, si je ne me trompe pas ! C’est le grand d’âge et riche en poils blondasses qui ne reçoit personne et qui ne donne rien. Ça ne prend pas non plus sur le Net, qui n’est pas si pur et innocent que ça. Le web est une joutéya que les célébrités évitent par discipline et par précaution. Je parle des nôtres et des bas quartiers. Vous ne devez pas y voir un ponte faire dans le souk, question de garder son look, son prestige et son honorabilité. Sinon alors, dans un bazar ou un musée, privé, à des heures réservées. C’est plus chic et plus cher, c’est huppé et sélect en plus logique ainsi.

    Attention à ce mot qui vient. C’est un symbole, mais en franc parlé. Le bordel, auquel très contraints, vous aspirez, leur est interdit par respect et par dignité. Quelles que soient les belles qui y prospèrent et l’étique (sans h) de vos requêtes et invocations. On ne peut pas prendre au sérieux quelqu’un qu’on voit fureter n’importe où, même dans la pensée ou en blaguant. Et cela, quels que soient son look, son naturel et son honorable simplicité. Alors, pour vos dols indicibles, ne suivez jamais comme un fol un convoi, en courant pour tenter de tendre vos lettres. Adressez-les comme moi, par courrier…ou dans vos prières.

    Ailleurs, sur d’autres sphères, il y a des risques que s’imposent les maîtres de céans et les présidents, quels que soient leurs naturels et leurs sémillants bagous, leur aura ou leur simplicité. Qui plus est, il est des risques de voir le Président recevoir un seau de farine sur son visage lors d’une visite ! Heureusement, ce hooliganisme n’a pas cours ici. Une tarte à la crème, ou des tomates et des œufs, lors de sa marche, professionnelle, même gardée. C’est impardonnable.

    Cependant, des coups sur la gueule d’un notable parlementaire, on commence à en voir cela ici aussi. Au Parlement, si, si, comme antan devant la devanture du bâtiment qui fut un tribunal ! Autre temps autre mœurs. Ça Chabat sur nous, ça se bat pour se faire respecter comme chef dans la cantine des lois ! Comprenez par-là, que les règlements de compte se cuisinent à chaud. Mais, c’est un vieux débat. Même si le combat n’a pas encore cessé en nos honorables parlements !
    Le coq et la tortue. Spécialiste effronté, des cris et des imprudences, inconscient et pour jouer, le bambin intrépide, lâche la tortue tripode dans le bassin vide de grenouilles et de fleurs de lotus, mais plein de feuilles de bambou. Hier, à mon grande stupéfaction, devant sa juvénile cruauté, j’ai été consterné et coléreux de le voir écraser un innocent petit hélicoïde. Un mollusque indolent sur la marche du salon. Un an et demi après m’avoir ainsi offusqué, c’est une centaine de ces gastéropodes que je vais tuer moi-même froidement ! Les escargots, devenus innombrables, ont dévasté bien de mes plantes. Ces pauvres et chères amaryllis blanches, ces herbes tendres ! Chacun sa Corse de transit ou son île de Sainte-Hélène, car par pitié, j’ai dû exiler vers le terrain vague voisin un paquet de ces résistants-là, qui étaient planqués sous les feuilles à moitié rongées.

    Les autres gastéropodes ont été écrasés daéchiquement par dizaines. Et tous les malvenus restants seront anéantis par un pesticide adéquat, made in Koréa et au Japan. Qui va défendre les mollusques de mon jardin contre l’hystérie des puissances, leur Hiroshima et leur Nagasaki ? L’ypérite du Rif et les tsunamis de Syrie. Terribles éradicateurs que nous sommes, quand il s’agit de défendre nos valeurs, nos acquis, nos biens et ceux de nos impénitents amis ? Nos objets de valeur valent tous les sacrifices, de ceux qui y mettent la main dessus !

    Et on défendra le drapeau, la nation et ces richesses immatérielles. Je parle de la culture, des langues, des tribus et des religions, et je fais allusion au girafon marin de l’OCP. Ce squelette du Zarafasaura, devenu fameux après des milliards d’années de sommeil minéral et qui vient d’être ressuscité et restitué au Maroc. Mais, alors, quoi penser de Ceuta, Mellilia, des terres et des lieux confisqués du Maroc, vu ce qu’ils peuvent contenir comme sauriens marocains d’une autre ère ? Quoi dire des autres aires spoliées et ensanglantées du Moyen-Orient ?

    Je ne sais pas pourquoi je suis amer, localement caustique et déçu géopolitiquement ! En fait je suis l’un de ces millions de réceptacles d’une mal-vie et d’un spleen romantique qui a tardé pour arriver jusque-là. Des spectateurs impotents livrés à ce qui ressemble au hasard et au destin. Qui ne seraient pour rien, selon eux ! Un statu-quo en déficit de repères et de définitions auquel il manque juste une pincée de sucre, de sel et de piment. Un état larvaire, un futur papillon goulu de vie qui aspire aux couleurs de la modernité mais qui reste accroché à ses branches et ses racines et qui n’en sort pas.

    Je sors du cachet lyrique pour me croire techniquement blasé et sans enthousiasme, quand même j’aie une passion et un respect démesuré pour la vie. Un goût de la vie aussi ! Je suis un pays de frères, une famille ouverte aux voisins ! Mais leurs maladies y sont-elles pour quelque chose ? Maladies infantiles d’états puérils, non définies par l’OMS, ayant rapport avec la santé. Je veux dire la taille et le poids, le savoir technique, puis la richesse économique et politique !
    Ou que je perçoive maladivement l’impact de ces paramètres existentiels, sur moi, sur nous et sur nos voisins ? Des facteurs qui sont les causes et les conséquences du ressenti. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à écrire, ces mots et ce, sans pensée ni volonté préalable de les publier au moment de la conception de ce texte. Cependant, je crois que c’est important pour moi de le faire, alors que ce n’est pas du tout un manuscrit intime que j’étale ici.

    Monsieur, vous n’avez pas répondu à ma missive. A croire que vous n’avez pas pu en extirper le sens des mots ni lire les symboles d’entre les lignes tressées de cette rédaction. Vous faut-il un psychologue faute de trouver une graphologue attitré ? Les cartes où j’enfouis ce trésor, ce que je veux dire, sont trouées.

    Peut-être que vos anges, seigneur, sauront saisir le sens des mots qui vont avec les actes refrénés sans qu’on les pense et avant qu’on les ait comprises ou prononcés. Le sens ludique dépasse le sens rhétorique des périphrases, des paraboles. Et les symboles, comme des phares éteints, ne sont que brillances et chaleurs, sans astre ni cheminées derrière ou devant.

    Oui à la vie, mais que signifie la feuille qui danse en tombant au pied de l’arbre qu’elle a nourri ou du moins aidé à respirer ? Que signifie la vie pour la feuille qui a contribué à l’exprimer ? Et ces milliers de fourmis qui travaillent en ligne même de nuit, sans rien de particulier.
    Que signifie le vols tremblant de ces papillons blancs qui oscillent au-dessus des gazanias ? Alors qu’ils ne sucent ni ambre ni nectar de ces fleurs sud-africaines !

    Rituel sensuel, musique insensible, avant de se de pondre des œufs qui en grand nombre infesteront mon jardinet d’insatiables chenilles. Odeurs, couleurs, oxygène, corps chimiques innombrables et gazouillis. Le cycle est une danse de la vie, où l’on ne voit que la danse sans donner de nom à ceux qui la dansent.

    J’ai beau regarder le ciel et vouloir percer les nuages pour discerner quelque message sensible afin de m’éclairer pour trouver le vrai visage, sinon de Dieu, mais celui des anges, ou quelque chose de simple, de grandiose et d’éminemment beau…

    Alors, à quoi sert-il de regarder le ciel et ses nuages ? Les vagues de l’océan, le vol des oiseaux ? Est-ce de vouloir faire des prières et d’y lire des présages, si la faim de la paix, l’admiration de la création, le silence de la solitude, ne s’expriment pas en vous ? L’insatisfait disciple et si vénal révolté réfléchit avant de répondre.

    A l’ombre de l’indécence et de l’intelligence, à l’orée de la démente médisance, on inculque aux riches rebelles, friands de révolte, de luxe, de lucre et de stupre, la vie des stars de cinéma ! Le film, le mythe, la fiction deviennent pour eux la réalité ! Dire zut à la police, la maudire, la corrompe ou la menacer, parce qu’on est le fils d’untel. Un bébé violent branché sur le biberon de champagne. Qu’il boit ostensiblement au goulot en conduisant ! Ça la fout mal quelque part. Mais, c’est dommage pour les respectables parents ! Des notables qui se doivent d’accepter de bon cœur un minimum de correction. Et pour le bon exemple encore, la justice et la démocratie ! Et non d’œuvrer, dans l’ombre, à la dissidence telle qu’elle sera par nos adversaires surexploitée.
    Parabole. Que choisir, toi la pauvre et tranquille tortue, qui roule sur trois pattes seulement ? Le silence ravageur et la déprime mortelle ? L’entrée dans la caverne des soucis et la cage de soi?

    Parabole. Que choisir entre les rares prunes vertes et le bouton de rose, peu odorifère, qui est déjà fané ? Halte le mioche de critiquer la doctoresse ! Laquelle est fière d’ajouter son nom à celui qu’elle sert, en te vaccinant et de te remplir ton carnet qu’elle signera de son nom ! Elle refusera toujours l’obole du service, a contrario de ceux qui vous servent le café, dehors. Une torride et amère boisson, dont tu t’es aveuglement épris, mais que le cardiologue t’interdira dorénavant.

    Monsieur le Directeur… Que dois-je penser des mots surpris dans la bouche de ce criard chérubin, un impuni qui s’engage, si jeune, dans la médisance perverse que lui colportent sa mère et ses parents ? Profane vengeur, par délégation ? Ignare qui mérite le silence ou les gronderies des enseignants ? Triste réputation que vocifèrent les bouts d’argile aussi et qu’ils divulguent avant le Grand Jugement ! Epitaphe sordide in vivo de la victime multiple ? Concession ou confession ? Il y des coups sur les fesses, des gifles, qu’on a omis de donner, par amour ou sensiblerie, aux enfants ! Et par devoir de modernité, je pense aussi ! DDH, droits de l’enfant, certes, j’en suis convaincu !
    L’orgueilleuse furie est entrée en trombe en vociférant prétextant le manque de politesse de ce petit ange. Innocent, mais insoumis de tempérament. Qui n’est pas cardiaque n’a qu’à cramer, car il le sera, à t’entendre crier, Esse, mon enfant ! Triomphe de l’irrespect et du manque de répit, qui fait taire ou fuir les anges, les vrais, pour calmer leurs douleurs. Elle hurle, parce qu’il ne l’a pas appelée Tante Esse ou Feltana*! Le ‘’Lalla’’ respectueux des incantations à Sa roturière Seigneurie. Mais, il se défend le Bambino, car il parlait d’elle, qui était absente, et non pas d’elle-même, en face ou directement.

    Charte en l’air ! Les enfants turbulents, hyperactifs, veufs de leurs vivants parents, vous étonnent ou vous blessent. Ils ne savent pas toujours vous plaire ! Tu ne sais pas, Petite victime, à qui t’adresser, pour calmer ta peur et ta colère. Mélange d’ignorance et d’orgueil. On se fâche parce qu’on a du caractère et un sale tempérament. La personnalité s’acquiert ainsi, je crois. Mais, pas toujours à l’endroit.

    La vue du ciel, comme repère, la tête levée, donne si mal aux tempes et à la nuque, qu’elle en assourdit les oreilles de bruits vertigineux. Essayez donc pour me croire ! C’est pour cela qu’on n’entend pas les balbutiements et les méditations des séraphins et que nos yeux se referment sur leurs oublis. Sont-ils présents et neutres ou absents ?

    Pourquoi cet Eden est-il pourri d’ingrats intolérants et de spécimens incongrus et intolérables ? Pourquoi ce jardin et ses fleurs, ses colombes, ses chants d’oiseaux, puis cet appel du coq, font-ils écho au chant du muezzin ? Coïncidences…

    Laissez aller ce coq malappris, pour grossir le flux des engrais et cracher de son cloaque votre pain béni ! Il vous lâche de ses fientes au beau milieu de vos marches d’escalier ! L’Homme que je médis, est-il ainsi ? Nature, toi qui englobe nos corps qui sont des organismes admirables et des plus complexes, est-ce un destin ou hasard, si nos viscères fuitent ? Une involontaire morgue, que celle de ce Coco de coq. Un volatil émigré qui a atterri dans mon jardin. Faut-il le renvoyer en Algérie, en Libye, en Irak ou en Syrie ? Et le voilà, le rustre, qui amoche vos marches et qu’il se moque de votre hygiène, en tentant de vous y faire glisser dessus, en vous narguant, comme un vieux copain ! Laissez le monde aux incapables, aux paresseuses, aux renégats, aux tricheurs, aux lâches, aux ingrats, aux corrompus et aux pourris ! Laissez-les sortir de leurs ventres, ce qu’ils ont volé et ingurgité ! Ça fait pour les brutes du bon engrais ! Et le cycle reprend !

    Rien n’est éternel, ma fille et fais attention à tes arrières et là où tu mets les pieds ! Gare à la paresse, à la pauvreté, à la maladie et à autrui ! Pense à ta vieillesse en sage du juste milieu et non en économe radine ! Pense-y comme victime de cette rageuse manie des dépenses invétérées ! A quoi nous servent ces objets qu’on amasse et ces habits jamais portés ? Et ces fêtes furieusement coûteuses et inutiles que tu jalouses chez autrui ? Puis, à leurs habits bizarres, le m’as-tu-vu, si cher parce que c’est signé et très vite démodé. Réveille-toi, Esse,-toi qui as fait dans la couture esthétique et la diplomatie…en épousant un bon voisin.

    Dr Idrissi My Ahmed, 24 Avril 2017

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