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LA HAINE DE L’AUTRE S’APPREND SUR CERTAINS FORUMS. JAMAIS ICI ,MERCI !
Taquineries mesquines
Psychologie ou anthropologie ? Histoire. Oui, il y a des énergumènes possessifs des tribunes sur certains forums. Je ne parle pas du tout de celui-ci. Ils n’aiment pas les nouveaux venus ! C’est le contraire du nôtre, depuis que je l’ai adapté. Je le sais courtois et hospitalier. Ailleurs, dès leurs premiers abords, les nouveaux sont vus de biais par des ténors comme on voit les pires étrangers : des envahisseurs, malvenus ! ! Ils viennent comme des gêneurs à l’endroit de leurs idées. Leurs opinions, leurs plaisanteries sont comme celles des inopportuns ou pire, comme des étrangers, des Martiens. Ils menacent la Terre ! Leur terre, leur forum leur intimité, leur tranquillité, leurs petites ou grandes idées, voire leur identité. Alors, c’est la réaction grégaire qui fait fuir les parvenus et les illuminés. Et pourtant, étant libres de partager ou pas et de discuter éventuellement, ce n’est pas difficile de rester différents ou mieux, ouverts quant aux idées d’autrui et puis de demeurer courtois par culture et par civilité.
Bizutage sur forum
Au tout début du Net et depuis trois décades, il a y avait certains forums où les participants, les invités spontanés, nouveaux ou anciens, recevaient des mots désobligeants. Des critiques injurieuses ou aveugles qu’ils lisaient ou qu’ils percevaient avant de fuir. En guise de réponses d’énergumènes avérés, c’était la taloche ! Le choc des civilisations ! Le bizutage sur le forum, avec ses taquineries mesquines ou gauloises et ses séances de martyre ou de tourmente qui vous faisaient accepter ou refouler.
Les plus pudiques et les respectueux d’eux-mêmes, trouvaient rarement des Webmasters omniprésents, pour refreiner les ardeurs impudiques de ces matons du Web ! Bien sûr que depuis, une certaine morale a percé et une éthique a fait jour et pris le dessus dans certains cas que j’ai pu observer. Et signaler les points désagréables, permet dés lors, d’effacer la raclure, les mots qui font tâche, les hontes subies en sauvant si ce ne sont les débats, la respectabilité des forums en question.
Séances de martyre et de tourmente.
Il y a encore des gens qui partout prennent les forums pour les leurs et les sites comme des possessions. Une pension, une adresse, un autre chez soi, où ils font faire la loi. Et ça tourne à la chose plus que nationaliste, xénophobe et quasi communautaire. Le forum, malgré son ouverture, publique, je dirais mondialiste, tourne de par les tribuns à un tribunal identitaire. Un étal raciste sans frein, où il faut montrer patte blanche, ou au plus à regarder sans parler, acquiescer les pensums des administrés, applaudir avec la foule, le pouce dirigé vers le bas, ou déguerpir la queue entre les pattes.
Ce qu’ils ne peuvent faire de visu, comme qui dirait, frontalement, d’homme à homme sur un champ de Mars, ou mieux de façon cartésiennes ou philosophique, je dirais civilisée, voire cultivée, ils le font alors en véritables terroristes et barbares ! Et ils l’osent, en plus blessants encore, dans ces nouveaux abattoirs publics, avec plus de témérité et une agressivité belliciste immonde! Ils sont chauds de l’effet de groupe, celui des comportements grégaires. Les stades connaissent les casseurs et les hooligans, ils sont pareils. Et la cohue gronde dans le caniveau.Un bain de haine pas si virtuel que ça
La foule de leurs zélotes dociles et appropriés, galvanisés sur ces forums, les béni-oui-oui, prosélytes asservis, laissent faire les hérauts qui remplissent le cirque de huées et de prestige les gladiateurs ! Ils le font avec jactance et l’assument en Robins des bois et en Zorros ! Et ils se risquent et se surpassent avec passion, déchaînant des mots, à la fois provocateurs et excommunicateurs. Si ce n’est pas pire et ordurier. C’est leur récré, sur ces forums titrés, leurs réserves de fauves attitrés ! C’est plus que la cour, la rue, dont il faut chasser l’opportun, qui vient au mieux, jouer sur leur stade avec leurs balles ! Et ils vous chassent, le personnage aux idées qui ne sont pas les-leurs, qui les indispose, qui déstabilise leur assurance et leur statut de maîtres mafieux des forums pervertis. Aucune, complaisance ni politesse, dehors l’étranger ! La pègre fanatisée vous indexe. La peste empeste et vous affiche, ‘’wanted’’, vous êtes devenu dans ce cauchemar ludique et virtuel, l’énergumène à chasser et l’émigré, le mutant, à refouler. La haine de l’autre s’apprend sur les forums.
Actuellement
De nos jours, il y une amélioration relative du fait de la multiplicité des sites et des forums. Certains blogs et sites n’admettent carrément pas de bavardages, effaçant leurs forums antérieurs de leurs pages. D’autres blogs ont carrément été supprimés, disparus du Net , avec vos idées, vos articles et vos confidences.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-tous-les-tabagiques-du-monde-il-187494DR IDRISSI MY AHMED, LE 15 XII 2016
Sujet: ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
Remugles sous les parapluies . Un conte d’hiver. Réflexions sommaires en vrac. Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
Le soleil se lève en Orient.
Un conte d’hiver. Réflexions sommaires en vrac. Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux ! On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage ! Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toutes, afin d’être à jamais proche de Dieu ?
Cris existentiels ou délires ?
Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.
Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !
Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.Les dieux sont infâmes
Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour asseoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des faits !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.
Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?Holocaustes urbaines
Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !
Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !Écrire ou ne pas écrire ?
Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques ! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.
Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harragas*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !Le soleil se lève en Orient.
Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !
Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voûte aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les ‘’la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah’’, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !
Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !
C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.Terreurs océanes
C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israël, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maître à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !
Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘ exigu ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant, il se souviendra, ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !Vents de Bastilles
Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?
En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de crevards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?Prières étouffées
Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.
Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traîtrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traîtrise anticivique, antinational !
Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !
Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !Mutisme administratifs
L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !
Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.
Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplaît tant à Dieu !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et éternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abîme du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.Réflexions subintrantes
Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?
Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kénitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaître le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !
Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.Vents d’hivers et souffles de printemps
Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complaît et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.
L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ? Imposées ou pas !Dr Idrissi My Ahmed, 25XII11
‘’Je vote, donc je suis’’,
pour une coalition de toutes les sensibilités.Je réponds ici à ces titres de forum. ‘’ Psychopathologie politique d’une société schizophrène’’. ‘’Je vote, donc je suis’’, ‘’L’abstentionnisme comme lot de consolation’’,
Au premier, je dis d’abord, que rien n’empêche d’aller voter, juste avant ou après les prières du vendredi. N’en faisons pas un sabotage, un frein ni un barrage, ce fait d’avoir fixé le vote un banal vendredi ! Voter, est un complément du citoyen croyant, un acte qui doit plaire au Seigneur. Il n’y a pas ‘’impeachment’’, ni contradiction, entre la prière collégiale souhaitée et le devoir de vote. Ce sont deux expressions, celle de l’identité et des vœux, complémentaires et non contradictoires, deux actes existentiels, loin de toute pathologie. L’hystérie, la cyclothymie, la dite schizophrénie élargie aux comportements sociaux et politiques des Marocains, seraient ailleurs. Je vais tenter d’écrire en moins complexe et philosophique. En profane de la politique, donc !
Au second, je m’y perds. Je répète et je titre par ce beau slogan, devenu obsolète, en demandant votre commisération. Pâle ristourne du ‘’J’y suis, j’y reste’’, ou ritournelle du ‘’Vivre pour mourir’’, et vice-versa, du ‘’ Vivre et laisser mourir’’, placebos et génériques du célèbre ‘’Je pense, donc je suis’’. Alors, tant qu’on y est ou en tant que niais, parlons-en ! ‘’Je flotte, donc je vole’’ ou en plus prospère,’’ Je vole tant que j’y suis.’’ Voler avec zèle, sans ailes’’. ‘’ Je vais et je viens’’, en rythme, comme dans la chanson ! ‘’ Je respire, donc je vis’’, une certitude biologie et non philosophique ! ‘’ J’ai de l’argent, je suis libre’’ ! Je vous laisse trouver d’autres sentences, moins paradoxales.
Au troisième, je dis que les urnes, c’est la Démocratie. S’y détourner, c’est laisser faire le vide et le hasard. C’est tolérer les yeux bandés, l’opportunisme, les carcans économiques, les tentacules impérialistes et les tentations de mains de fer.
Après les présentations, allons au menu !
D’entrée, je vais proférer un blasphème, digne des apostats de la démocratie. Si, je vote, donc je suis, pour une coalition nationale positive, de toutes les sensibilités et les proximités de l’ancienne Koutla, élargie à la Gauche historique et aux forces médianes du pays.
Si les urnes symbolisent la démocratie, où est la part de ceux qui ne votent pas ? En dehors de leur silence, polyvalent mais ininterprétable. Ils représentent une bonne majorité ? N’est-ce pas ? Mais la nôtre de démocratie est coûteuse ! Elle revient trop cher avec ces retraites, ces primes à vie à ces innombrables bons ministres et célèbres absentéistes du cénacle.Les inconnus de la parabole ! Pardon, de la coupole ou de la couperose, c’est tout comme ! Ces parlements et ces sénateurs, méritent nos prières de l’absent ! Et dire que nous sommes nés endettés et que nous nous développons, magistralement, malgré nos fastes et nos mariages sublimes et onéreux. Malgré nos dépenses astronomiques, nous résistons, par miracle ou par la baraka du savoir-faire. Quels que soient les dires critiques des nihilistes, aveugles aux progrès de ce vieux seigneur, qu’est le Maroc, en a avance ! Oui, on peut, on doit mieux faire ! Quoiqu’on dise, c’est un prestigieux pays, le Maroc.
Des urnes introuvables,
Comme s’ils avaient laissé leur carte d’identité au placard et qu’ils ne sont marocains que par contumace ! Des ombres ou des zombies qu’on n’arrive pas à ressusciter, comprenez à intéresser, parce qu’ils ont vu et vécu des vertes et des pas mûres !
C’est formidable qu’on puisse voter avec sa seule carte d’identités ! Au moins ça sert à quelque chose, même si les caractères arabes sont microscopiques. Ils sont illisibles pour les malvoyants, comme moi ! C’est comme pour les mariages dont on ne précise pas l’adresse. Je parle de la postale et non de celle du mari ! Les changements de dernière minute ne sont pas communiqués aux éventuels votants. Plus, surtout si on ne leur a pas soufflé, la curiosité ne vient pas à tout un chacun de compulser le Net, afin de rechercher les adresses de leurs nouveaux bureaux de votes. De plus, tous les foyers ne sont pas branchés sur le Web et les analphabètes, ça court les rues.
La moitié des marocains se foutent des urnes ! Est-ce une forme de doute, une sorte d’athéisme civique ? Parallèle à ceux qui observent la 4ème religion mondiale, l’athéisme. Si ces derniers, ne sont pas reliés et qu’ils n’ont pour ce faire ni messie, ni imam ni pape, ils doutent, point. Leur connaissance des sciences et des sens ne leur permettent pas de voir Dieu ou les dieux, pour assez y croire. Ça les regarde.
Pour faire dans la fiction, l’X, n’a pas besoin d’eux, de ces espèces de faune sauvage et barbare, qui détériore la planète, la vide et l’épuise en y répandant le sang, dans tous les sens, en son nom ou au nom et en raison de de leur convictions de leur statuts, ou basses ou suprêmes conditions, du fait de leurs richesses, de leurs forces ou de leurs dites terres, volées ou colonisées de surcroît !
Si l’Apocalypse a lieu par la main de l’Homme, est-il besoin de ressusciter cette race de prédateurs et de rapaces pour foutre l’Eden en l’air ? Dieu, n’est pas de main morte, Il a su créer d’autres êtres sur d’autres sphères ! Il ne va pas poireauter, ou se laisser tuer, sur la croix ni ailleurs, avec des minus révoltés, qui s’entretuent en Son nom. Pour le bien de leurs de leurs fonctions, de leurs privilèges et de leur volonté de pouvoir. Tant sur les leurs de sujets que sur les simples assujettis !Amalgames
Parallèlement, je ne dis pas, en parlant du Maroc, des partis » islamistes’’, terme cher aux dénégateurs échaudés, ou coupables, de l’extérieur. C’est un » iste », tel un »isme » , qui me parait offusquant et belliciste. C’est du moins une étiquette mal gérée avec les temps qui tournent et qui se retournent. Une dénomination carrément maudite par les pays RDPD ! Les Richissimes Démocrates, Puissamment Développés, qui devaient casser tous les » ismes » qui étaient différents ou opposés à leurs » identités » » ‘propres » et qui les menaçaient.
A commencer par ce pauvre ‘’salafisme’’ des bons nôtres, qui pèche aussi de par sa rime finale en ‘’’ isme’’ ! Le Salafisme, simple courant respectueux des conduites des anciens, que certains imprécateurs locaux indexent et culpabilisent par ‘’mimétisme’’. Oui, on devrait taxer tous les mimétismes ! Ce fut un simple courant, plus qu’un rite, que nous avons hérité des anciens, par le biais des oulémas colonisés. Ces personnes éveillées de l’époque coloniale, fières de leurs identités, de leurs droits, de leur culte et leur terre, qui sont devenus des militants, des leaders ou des résistants, dans ce pays de sous-développés moyenâgeux, de colonisés, que nous étions, mais qui furent des gens corrects et humbles, autant que pieux et sincères !
Heureux les Partis élus
Gloire à ceux qui ont su haranguer, intéresser ou comptabiliser la confiance de la majorité. Dommage et regrets, pour tous les autres. Les urnes démocratiques, libres et transparentes ont donné une haute valeur de ce Maroc.
Je vais dire banalement, comme il y a 50 ans, nos Musulmans, une qualité ou une nature, un label éthique, plus traditionnel chez nous, voire moins suspect ou névralgique. Hé bien nos Musulmans du PJD vont plus appliquer leur ‘’ Paix, J’ai Dit ». Ils vont devoir faire moins d’amours ostensibles que de prières et s’assagir aux yeux de certains autres rigoristes internes ! Ils devront plus s’acclimater afin de gérer nos différences, nos libertés et nos sensibilités. Donnons-nous une vision, prophylactique, vigilante et avisée, pourquoi pas neutre, comme en pays laïcs et démocratiques. Ne leur jetons pas la première pierre ! Faut-il encore qu’ils montrent patte blanche, ces élus ! Et, qu’ils reconnaissent que nous sommes d’instinct, de simples humains, avec des pieds faillibles et sans ailes et pas des anges du tout. Avis aux ministres intègres et aux doux imprécateurs !
Paix et respect
Laissons-leur l’heur et le temps, dans ce pays ou la religion est un domaine réservé au Roi, d’évoluer, de s’apaiser avec le Makhzen, devenu encore plus zen, sans Tahhakoum contraignant aucun !
Voyons comment ils vont s’allier ou se fédérer à plusieurs partis, dans une équipe polyvalente, un » Gouvernement de SM », rassuré et serein pour encore 5 ans ! Avec un Chef du gouvernement qui sera avalisé par SM le Roi, et cela sans les dénigrer, à cause de la religion, ou nous précipiter à en avoir peur !
Bonne » demi-décade » à tous, en espérant que l’opposition au PJD soit plus orthodoxe, plus raisonnable et pourquoi pas, plus cool et constructive, pour le bien du Maroc, que l’on attend au tournant ! Et pourtant, je ne suis affilié à aucun parti. Alors, bonne Cop22 et bon nouveau Secrétaire général de l’Onu, bonne résilience à nos provinces du Sahara, quelles que soient les manœuvres du ou des successeurs de tous ces Aziz régionaux réunis, séparatistes dévoyés, renégats dépravés, agitateurs vindicatifs et faux amis et vrais félons.
Ssi Abdelaziz et vous autres,
Il est un peu dur aujourd’hui notre ami Plekhanov sur le forum ! Hani ghadinjébdouâlia ! Pour le combler, ne faut-il pas refaire les élections, en chassant les musulmans du Maroc ? Lol 1 ! Ne serait-ce que pour plaire aux plus » évolués » et autres modernistes et usufruitiers, avec leurs tractions survoltés, leurs programmes copiés-collés ou carrément divergents. Lol 2 ! Mais, il parle bien et ça ne coure pas les rues, ni les forums, cet esprit-là !
Plus sérieux
Le Maroc, de par Imarat al Mouminine, les Mouslimine entre autres, se maintient dans un fondamentaliste de référence, fervent mais cool, avec des gens peu ou prou pratiquants, tenaces, mais modulés par le Malékisme, dans leur plus grande majorité. Une sorte d’orthodoxie tolérante. De nature pacifistes, fraternisants et hospitaliers, les Marocains, donnent son caractère et sa place de pont entre les nations, à ce Maroc.
Une terre, avec des gens aux multiples, couleurs, origines et croyances, que sa géographie et son histoire placent entre les continents, les peuples et les religions. Une culture variée, une civilisation colorée, multiethnique, qui de ce fait dissuade les habitants de tout extrémisme ! Le Maroc, par ses valeurs et ses crédos nuancés, ne pourra jamais verser dans les immondes et barbaresques extrémismes, des uns ou des autres, quels que soient leurs ennemis et leurs mobiles !
Si le pays a connu des dynasties, défensives de son entité, depuis toujours, il a su évoluer avec la tolérance, la modernité et les sciences de longue date. Piété, patience, pauvreté, ignorance, ou simple sagesse, ont contribué à ce pacifisme, et fait les vertus de dignité, de tranquillité ou les faiblesses de cette Terre des hommes fiers.
Le pays de la première université du monde
Que me reste-t-il de Fès, que nous reste-t-il de la Capitale spirituelle ? Les gens d’Al Qaraouiyne, des plus antiques à leurs successeurs nationalistes, ont poussé nos rois à s’ouvrir sur l’Europe et à en recevoir les ressortissants ou les réfugiés voire les coopérants ! L’un de nos past-lauréats devint Pape à Rome au Moyen-âge ! La France, l’Angleterre et puis l’Amérique, puis d’autres contrées depuis, nous ont poussés à opter pour l’international. Par le commerce, les découvertes et les voyages, nos savants et nos explorateurs, se sont illustrés à nous laisser un excellent renom à défendre. Les Marocains se sont agrégés aux guerres de Libération de la France. Les locales comme les régionales. Ils se sont associés à celles des indépendances et d’affranchissement de cette métropole. Par et pour le respect du territoire, du régime, nos chefs et nos rois, passés ou présent, démontrent cette foi et cette posture ouverte, digne et hospitalière, des Marocains.
Cette ouverture, surmultipliée par les émigrés doit nous réconforter. Les rares penseurs fondamentalistes, des rigoristes et non pas des obscurantistes, se sont assagis et se révisés, voire même adaptés à la vie partisane, en adhérant à plusieurs petits ou grands partis. Un bon nombre de ceux-ci ont été cooptés et figuraient parmi les candidats aux législatives parlementaires…
Salafistes, fondamentalistes, fanatiques,
Extrémisme, terrorisme, les grands maux ! Les médias et les penseurs, les infos et les actes, la duplicité et la fourberie des pays et des gens, sont consternants ! Définir les mots sans les distordre, sans les utiliser à tort et à travers, est déjà un bon effort pour se comprendre. Mais qui utilise la clarté ? Au contraire, on veut faire dans l’instrumentalisation et les amalgames. C’est plus utile, politiquement parlant, pour ceux qui créent les guerres et les événements. On est ou on n’est pas dans le triste Prince de Machiavel ! Et les richissimes cinglés qui font de la politique ’’, tels cet illustre Trash de Trump ? On en a dans tous les domaines et dans beaucoup de grandes capitales ! Alors, où sont, qui sont les vrais types dangereux ? Les malpolis de la politique, les leaders des rues, ces extrémistes qui font éclater des pays !
Si nous avons des spécimens de fondamentalistes, voire des obscurantistes, c’est certain, mais ils ne peuvent se déclarer de la religion comme princeps pour faire de la politique, en son nom. Ou créer des Partis. De ce fait le PJD, quelles qu’en soient les sources originelles ne peut avoir de propension à faire dans le domaine de la religion. Si celle-ci appartient à chacun, en son âme et conscience, en toute liberté, il relève de Amir al Mouminine de la régir quant à nous, conseillé en cela comme garant et symbole, par nos oulémas !
Former un Parti est en quelque sorte une volonté laïque et une nécessité séculière. Entêtés dans leurs crédos, les fondamentalistes suivent leurs pratiques et leurs livres avec rigueur. On trouve des rigoristes dans toutes les religions, je présume !Par ailleurs, vous voyez des mouvements et des clans, voire même des pays à travers le monde, des plus huppés qui soient et qui se disent démocrates, mais qui utilisent leur religion comme un mobile et un ciment pour amalgamer les foules autour d’un projet de nation. Cet opium est une drogue utilisée, fallacieusement afin d’atteindre d’autres sphères de pouvoirs, de militance ou de combats. Quelle qu’en soit la légalité internationale.
A plus, mais mind !
Je ne sais pas ce que je perds, mais pour mon boulot de médecin polyvalent, vu comme un magistère, sans bornage, j’ai opté comme citoyen et militant de la chose associative à une sorte de neutralité publique, quelles que soient mes sensibilités multiples et mes tendances. Social par essence, libéral de conviction, plus que démocrate et j’en passe, je ne suis ouvertement d’aucun parti politique, mais juste un simple croyant qui observe les valeurs musulmanes de paix.
Par-delà le boulot, je passe à Dieu ! Oui, je crois en cet » X », cette Energie, ce Verbe qui a fait le cosmos et les êtres. Des » trucs » ou des robots organiques, des »’ usines » comme moi, hommes et bêtes, qui ne commandent ni leur biologie ni leur physiologie, mais qui dorment et qui digèrent automatiquement, qui se soignent et se multiplient, sans gérer consciemment leurs automatismes ni leurs chimies, ordinaires mais fantastiques.
Mais croire est un deal et une nécessité, une variable secondaire pour les uns, un pari pour les plus classiques. Croire en un Faiseur de cette immensité cosmique et stellaire est une admiration qui dope l’extase et force aux louages du Créateur. Le Seigneur invisible de par nos sens restreints et si présent. Le credo est un tuteur de vie, un soutien et une espérance de vie et dans l’Au-delà, qui par la morale induite, les commandements religieux, bases initiales du civisme, de la démocratie et de la citoyenneté, maintiennent les bonnes relations et le respect entre les gens. Croire, ça ne regarde que moi, c’est un fait, un droit et une chance.
Dr Idrissi My Ahmed, Kenitra, le 09 octobre 2016
A TBJ, ISLAMISTE EST-CE UNE INJURE QUI DOPE UNE TARE ?
A TBJ, ‘’islamiste’’ est-ce une injure qui dope une tare ? Définissons les termes que nous utilisons. Débarrassons-les, maître, de leurs terminaisons extrémistes ou infâmes !
Respectable monsieur TBJ
Il y a une grande différence entre les diverses tendances et factions des religieux, et ce dans toutes les religions, qui connaissent des variantes et des travers. Je le suppose avec assurance.Si je le relève,ici pour le mot ‘’ islamiste’’, c’est pour son usage devenu abusif.Ce qualificatif de ‘’islamiste’’’ est voulu pour décrire une conduite infamante, extrémiste. Il génère chez le récipiendaire, l’auditeur de la semonce, chez le consommateur du verbe, une émotion, un état de haine après avoir créé chez lui et instillé la peur. On retrouve cette dérive dans le mot »assassin », lequel provient de ces meurtriers-drogués, que l’on appelait » hachachines ».
Ce dénominatif, ‘’islamiste’’qui a été galvaudé et vulgarisé depuis deux décades, est voulu par les politiques étrangers pour traiter les révoltés des pays de l’Islam. On imagine pourquoi les peuples soumis aux colonisateurs pouvaient se révolter. Il est colporté, avec fourberie depuis par les médias, avec une sombre antipathie déclarée. La presse et les livres sont entrés dans la gageüre, par effet grégaire. Une sorte d’acte patriotique, tristement identitaire, qui prêcher chez le lecteur ou l’entendant, une sorte de croisade. Un atavisme belliciste non-stop, pour ‘’ sauver les républiques, la laïcité, l’Occident, les chrétien, les athées, le sionisme et la judéité, en indexant toute idée, culte, culture,habits ou gens, qui proviennent du Moyen-Orient.
C’est ainsi, monsieur TBJ, que » Islamiste », est devenu une imprécation, une jactance. ‘’Un mot choc, un sabre, une hallebarde, une malédiction. Islamiste’’ est la fureur qui fait peur, un vocable par essence barbare et violent. Islamiste est devenu un anathème exécrable, à l’entendre on frissonne d’être visé ou contenu dedans ! Etre taxé de proscrit et de monstre, c’est cela. Islamiste que vous collez au PJD est un terme suspicieux, qui chasse les honnêtes gens ! Islamiste et non pas islamique ou musulman, et que vous employez pour qualifier dans Le Monde, le PJD marocain, est un mot péjoratif est injurieux, qui est devenu criminalisant en langue française, par la faute de ces gens ! Cela est comique, paradoxal et cynique, après leurs multiples et propres guerres européennes, et autres belliqueuses hégémonies et coloniales prédations.
Les Soufis, alter egos des antiques Sophistes, les Salafistes, les Fondamentalistes, dogmatiques personnes et humbles croyants, sont des sages et parfois des philosophes, des humanistes avec un grand sens du social et de l’abnégation. Oui, ils ont vu se développer des versants fanatiques, excessifs et rigides. C’est un fait réel pour quiconque regarde l’histoire et la géopolitique avec le sens du philosophe assagie et du politique dialecticien. Le monde est ainsi fait, il a ses gens avides, ses barbares et ses extrémistes. Les violences n’ont jamais cessé sur terre, depuis les reptiles et les fils d’Adam. Car Gé , Géa la Terre, tremble et boue à intérieur et. ça brûle et explose en son dedans !
Devenus, politiques voire extrémistes, les terroristes, les individus tout comme les pays et les états de mêmes référentiels, créent la peur pour sévir et punir les populations civiles ! Par dessus la lâcheté et l’outrage, ce sont des crimes, assurément ! Ils sont incapables de faireouvertementdans les guerres classiques, pour les perdre ou les gagner, et ce faute de moyens militaires adéquats. Ils ont leurs erreurs de jugement et leurs thèses, discutables, et leur inadéquation surtout en ces temps modernes, par rapport aux puissances, si riches et techniquement très avancées.
Franchement, en votre âme de philosophe, de penseur à l’esprit critique, en votre conscience d’homme cultivé et d’écrivain ‘’nobélisable’’,est-ce que le PJD relève deces qualificatifs-là ?Pensez-vous que nous ayons ici des partis, ‘’daéchistes’’ à ce point ? Si SM est garant du pays, en tant qu’Emir des croyants ou Amir El Mouminine, qui plus est, consolidé selon la Constitution, , puis admise par l’extrême majorité des marocains, laisserait-il pousser des graines morbides de ce genre-là ? Non pas ! Nous avons des Musulmans, des gens ouverts et assagis de longue date. Leur programme au PJD n’est ni dans la daêwa ni la ‘’croissade’’, mais dans le maintient d’une démocratie sous l’égide royale, dans une atmosphère éthique et pacifique et qui relève du simple civisme musulman.
Je vous propose de dénommer ce genre de partis et de groupements de simples ‘’musulmans’’, à l’ancienne traditionnellement, sans peur et sans reproches, sans médisance ni colportage gratuits et autres amalgames ostensibles ou sournois.
Attention, je ne suis d’aucun parti politique, pour me taxer de quoi que ce soit ! J’ai seulement osé parler de vocabulaire, à un grand écrivain, que j’admire et que je lis depuis longtemps.
Références : En réponse à M. Tahar Benjelloun pour son : http://www.lemag.ma/Tahar-Ben-Jelloun-Ne-pas-abandonner-le-Maroc-aux-islamistes_a105136.html . Je vous propose en complément aussi : http://www.blog.ma/Je-vote-donc-je-suis_a1130.html
DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 10 Octobre 2016RÉQUISITOIRE MÉDICAL : LEVEZ LES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES !
LE DEVOIR ETHIQUE DE L’ETAT EN MATIÈRE DE SANTE
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes.
Réquisitoire médical : levez les taxes injustes sur les maladies.
Le devoir de l’Etat en matière de santéPlaidoyer
Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des Partis et du Gouvernement, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades.
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y a voir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.
A ceux qui sauront agir pour sauver les maladesLe constat social
Nous sommes à la veille des élections au Maroc. Nous en parlons, quitte à nous répéter, par pédagogie et insistance devant vous tous. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ?
Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme Fiscale Sanitaire Globale et non pas seulement ces quelques réductions, légères ou plus minimes encore les seuls médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés, messieurs-dames les électeurs, que nous encourageons d’aller voter ! Et vous-mêmes, votre santé, respectables Ministres !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit, même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité et donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup, la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher, la veille des élections !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille avec prévalence et sans relâche, le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Que ce soit à l’ONU, à Guergarate, au Parlement, aux écoles ou aux quartiers, nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses, devant ceux qui votent !
Que ce soit par leurs râles ou par leurs silences, les malades expriment souvent une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les inégalités du sort et des injustices flagrantes ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ?
Faut-il négliger leurs voix et leur sort, messieurs dames les candidats au Parlement ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, devant le double jeu des puissances protectrices, dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpellons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos.
Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons, ad vitam aeternam. Dieu ait en Sa Sainte Miséricorde notre doyen et mécène, le Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller demain sur les malades marocains, comme sur les sables de notre Sahara !
Appel des familles, appel du peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du droit des malades. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des Taxes Douanières et autre antinomique TVA sur la maladie !
Reformater les taxes iniques
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !
Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés. Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne.
L’exemple brillantissime de SM, le Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !
Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.Des lois honnêtement, plus justes !
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant sur les Gouvernements. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre de SM le Roi, que Dieu le guide, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante héritée des Colons.
Appel à Celui qui nous écoute, que Dieu le préserve !
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
Dr Idrissi M. Ahmed, Président fondateur et en exercice de l’AAMM
Kénitra, le 07 Octobre 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Assistance : 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com
http://myasthenie.forumactif.com/Mystique et politique : Futilités virtuelles
et questions existentielles face aux tragédies réellesJe vous livre ces réflexions, en chroniques différées, en empruntant ce qualificatif à la série culte de Mme Student.
Alerte, il fait chaud partout
Malgré les inondations, les feux et des incendies font des ravages. Des propos, aussi incendiaires, fusent. ‘’Il est halal de manger un apostat mort, du moment que vous ne le faites pas cuire ou griller !’’. ‘’ Il fut un temps où l’on pouvait encore rire de tout et de toutes les outrances, sans qu’immédiatement, tout prenne des proportions belliqueuses et ahurissantes.’’
Mus, on ne sait pas par qui, des terroristes, ici et là, s’explosent, semant la haine vindicative et la panique, en souillant l’islam et les musulmans. Après les actes subis en Belgique et en France à Paris et à Nice, parallèlement aux affres du Moyen-Orient, on lit : ‘’ Le burkini déchire la France et la rend hystérique.’’ . Bon Dieu, plus que la nudité et ce qu’on fait avec, qu’est-ce que les habits et les us, hypertrophiés d’Orient, inquiètent et perturbent, à les amocher nos Gaulois de France !
Prise en charge en France après plusieurs décades de travail, une femme lourdement affectée, est venue en chaise roulante. Elle porte une liste de 20 produits, suivis depuis longtemps. Elle me consulte pour ses jambes qui sourdent de liquides. Une femme de 30 ans, 3 enfants, est victime de mauvais traitements habituels et de coups et blessures récents, 15 ecchymoses et embarrures par barre de fer, assénés par son mari.
Bien des gangs daéchisés, sont attrapés. Si ce n’est pas un policer qui tue les siens, c’est un gendarme qui s’emporte pour un mot et qui liquide son supérieur. Hollande reçoit des conseils de retenue chez son homonyme le Pape François. Américains et Russes reprennent leurs hostilités et leurs chaudes froidures au Moyen-Orient. Faut-il interdire aux sœurs de l’église de se baigner les pieds dans les mousses des vagues ? On crie d’ici, à l’incongruité indigeste des iconoclastes. Ces étranges fantômes, qui dénaturent la réalité normalisée et les usages policées et rigides des autochtones de France !
Vols et coups de sabres, parfois mortels, défraient la chronique et stupéfient les habitants. ‘’L’insécurité et la délinquance sont au cœur du débat public ’’. Des chiffres faramineux d’interpellations pénales sont confiés à la presse ! Beaucoup hésitent de sortir. Ailleurs, avec ses retombées vésuviennes, le sémillant doyen socialiste, JP Chevènement, bientôt président de la Fondation pour l’Islam de France, exhorte les musulmans à ‘’ se faire discrets !’’ Comprenez, ‘’ Muets, ternes, inodores, incolores, invisibles ’’ ! En Amérique le port d’armes fait des victimes, surtout parmi les noirs, du fait des erreurs d’appréhension de la police. Mon Dieu, quel monde !De la vie, simplement
Malgré tant d’usages et d’usure de ce corps, toute une expérience, je ne sais pas vivre et je ne connais pas encore le mode d’emploi. N’attendez pas de conseil objectif et sincère, les enfants ! Je ne veux pas faire de complaisance géniale ni de faux semblants. Je suis incapable de vous influencer. Je n’ai pas le code qui permet aux vieux, sans expérience, de corriger quiconque. Mais avec tout ce qui se passe dans le monde, on se pose des questions, moi comme d’autres, sur le genre humain et la vie en société ! Où est partie l’éducation civique dans l’enseignement, que sont devenues les civilités sociale, quid de la morale ? L’école, les parents, l’état fuient leur responsabilité, délaissant ce grave problème universel entacher les conduites des gens, des jeunes en particulier, dès leur enfance !
On devient couple et parents, sans avoir rien appris comme discipline à propos de cette matière. Un ensemble de conduites et de conseils qui devraient être enseignés comme une nouvelle matière du cursus scolaire. Les relations et les droits, ceux de la famille, des enfants, leur gestion, leur éducation, les rapports de l’individu envers les voisins et au travail…Ne peut-on pas demander à l’Onu, à l’Unicef, à toutes les académies, universités et écoles du monde, quels que soient les pays, les cultes et les habitudes, de se ressaisir ? Et d’oser entreprendre d’éduquer les gens à mieux vivre, en société, en famille et dans leur couple. Avec le nombre de divorces ici, on comprend mieux, les couples libres et cet usage, librement pratiqués ailleurs, même au sein de l’Elysée !
Si je dis que je ne sais pas vivre et que je ne connais pas le mode d’emploi, je parie que c’est aussi le cas pour vous. Malgré tous vos sens, et surtout le bon sens et vos adorables sentiments, vous apprenez à le faire dans le tas, spontanément, au fur et à mesure des expériences de la vie. Ce, dans les meilleurs des cas ! Voici en vrac des pensées futiles et fugaces, qui défient et défilent, au hasard, en toute furtivité. Sont-ce les perturbations d’un esprit en faillite, ou les turbinations* mystiques d’un apprenti philosophe ? A vous de juger, puisque je vous invite à lire et à transmettre au Saint Esprit. Pardon aux sains d’esprits, les locaux qui nous administrent et nous guident et à ceux qui nous surveillent. A commencer par les grands manitous, le baraqué Obama et l’hilare Mme Clinton.Aphorismes et prières existentielles
Dieu, reçois mes prières secrètes et celles plus concrètes que je te déclare en public. Fais-le tant que je suis sur terre. Parce qu’après, sur n’importe quelle sphère, quelle que soit la durée de sa propre vie, ou de la mienne ressuscitée, je ne saurais que faire. Je veux que mes vœux soient pérennes et que ta grâce me couvre pour l’éternité. Amen !
Malgré mes défauts, mes erreurs et mes tares, dues à mon sort, mon destin et ma constitution, je t’admire, mon Dieu ! Que puis-je faire de mieux ? Et si j’ai fauté, ne suis-je pas d’argile ? Alors, comment me repêcher du ruisseau ou du caniveau ? C’est vrai que les immondes voisins transforment nos trottoirs et nos escaliers en pire que ça ! La Wali est partie sans organiser des semaines de propreté, comme suggéré, 4 fois l’an ! On fait dans l’éducation civique : on demande aux gestionnaires d’éviter les faveurs intéressées, la corruption dirigée, les connivences brillantes et le népotisme éclairé, ouverts aux universels et richissimes zélotes, aux multiples quéquettes, lisez casquettes et à la gente partisane née du kif blanchi ! On fait de même dans l’éducation sexuelle à en oublier l’éducation civique. Il te faudra attendre le prochain protectorat pour te rappeler ces notions.
Dieu, oublions ces hommes qui ont parasité mon chapitre d’invocations. Ils sortent comme ça, impudemment, pour troubler mes prières ! Rend-moi meilleur encore, refait-moi ange, pour mieux comprendre comment être et me comporter, afin de t’adorer pour l’éternité. Je ne perdrais rien au change. C’est ta promesse qui sert d’espoir, de guide et de garantie.Galvanisés, formatés, embourkés*,
Déjà ne connaissant que peu de nous-mêmes, de nos origines, de notre fonctionnement et de notre propre devenir, nous sommes complètement voilés à autrui. Entièrement ‘’embourkés’’, quels que soient nos critères et aspects cultuels. Nous ne voyons que les masques d’autrui, des pseudos, fictifs ou virtuels, sur des entités cachées, quasiment ou en partie à elles-mêmes ! Des images à travers des prismes qu’autrui voit de nous, cassées émanant d’un miroir difracté. Et vice versa. Ces visions sont un vrai délire dans un labyrinthe, une déformation de la réalité, malgré les précisions scientifiques acquises par certains d’entre nous.
Nous voguons au sein d’approximations autour desquels agissent des impondérables. Nous ignorons comment les faits s’entrechoquent avec les hasards et les actes inétendus. Souvent des paramètres et des facteurs manquent à nos équations, élémentaires. La certitude n’est pas d’une réalité générale. Parfois, si heureusement !
Encore qu’il y ait des savants qui viennent nous dire que 1 plus 1 ne font pas 2 ! Allez comprendre ! Et je ne parlerais pas de fictions ni de politique, en ignare, en invoquant ces sectes qui nous dirigent. Oui, de par leurs crédits et leur argent, leurs armes, leurs mafias et leurs lobbies, voire encore leurs démons. Je ne parle pas des vieux Démons mais de Satan ! S’il existe, outre ceux non-hermétiques, de la politique, et si chers à notre ami Benky. Mais, ce n’est qu’une façon de parler, propre à lui, des images pour être entendu du peuple.
Je ne parlerais pas de cette théorie dite du complot, que dénigrent les gens avisés. Théorie tellement fourbe qu’elle se dit être une ‘’théorie’’, alors que nous avons à faire avec une action décidée, programmée pour être opérationnelle et incontournable.Exemples subjectifs simplistes.
Conscience, engagements et hasards. On est en fin Juin, il fait torride pour un début d’été. Tu attends ton prof de maths ou une autre créature qui se fiance. Elle ne vient pas, parce qu’elle a été prise au dépourvu par l’orage ou son parrain ! Parce ce qu’il a plu de façon inattendue, tu rates ta révision ainsi que les dernières astuces avant l’examen. Voilà ton bac raté, parce qu‘elle n’avait pas prévu de prendre un parapluie, ni suffisamment de courage pour élaguer son amant pour un moment. Voire d’engagement ou d’empressements, pour tes révisions !
Je prends rapidement note de mes pensées, en faisant la course contre leur extemporané oubli. C’est pire, quand ce sont plusieurs idées qui surviennent à la fois ! Difficile de retrouver le fils de celles-ci pour continuer le raisonnement. Elles s’échappent avant d’être notées. Faut-il se concentrer à ce point sur ces ombres qui passent ou les réciter comme une chanson le temps de trouver un papier et de se munir d’un stylo pour tracer ses pensées. Je présume que les écrivains sont prémunis et mieux armés envers ces cas-là.
Voici qu’un tabouret vient d’être bousculé de sa place par les enfants, lors de leurs jeux. Je vais illico le caser pour sécuriser l’espace et libérer le passage vers la fenêtre. Là où j’ai laissé des idées en suspens…
Un moucheron infra millimétrique volette près de la tige de crémone des persiennes de la fenêtre. Mon regard est attiré vers la bestiole, qui a quand même, elle aussi un cœur, des pattes, des yeux et des ailes, un ventre et un zizi. Alors que je réfléchissais à sa constitution et que je philosophais sur son existence, je vois dans sa direction, vers le bas, un tourbillon de feuilles mortes. Parmi elles, des fleurs blanches de bougainvilliers volettent au ras du sol. Tournoyant un moment, elles repassent sous le portail, pour reprendre la rue. C’est là d’où le vent les avait amenées depuis leur chute de la haie des voisins.
Qui dit vent dit poussières. Adieu à la propreté de ma voiture que je viens de faire laver. Je me remets à refaire son nettoyage à coups de jets d’eau avec tuyau d’arrosage. Perte de temps inattendue du fait de l’orage et oubli d’aller chercher mon fils à la gare. Juste un moment. Et ça rejoint le cas de la prof qui a fait rater son bac au fils de mon voisin.Parkinson, Alzheimer,
Indécence, démences et oublis, ou les souffrances de l’encéphale. Il a dit au médecin, si le paradis est prêt, c’est sûr et qui plus est il y reste beaucoup de places, je voudrais y aller tout de suite, docteur, puisque c’est l’idéal c’est l’Eden ! Y aller vite, sans risquer de commettre des erreurs dans la vie. Y aller tout de suite, sans attendre ni jugement, ni résurrection, ni mort. Si vous êtes un psy, ne vous moquez pas de ces pensées ni des questions de ces jeunes. Encore moins des mots des malades. Ce n’est pas un candidat à la ceinture explosive, une victime engrossée de slogans et endoctrinée par l’intox et la propagande ! Au pire, contentez-vous de les comprendre, ces patients, sinon de les soigner. Si vous êtes riches et/ou puissants, seigneurs féodaux et arrivistes, cessez d’humilier les démunis et de pomper les indigents. Quelle honte de laisser les autres dans l’ignorance, si vous êtes cultivé monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie ! Et répondez aux lettres poliment, quand vous les recevez, il y a un secrétariat pour cela, c’est ce qui s’appelle être éduqué ! Et vous gourous, chefs et pythies des temples de ce binôme de parlement, soyez au moins présents, pour justifier votre salaires et boniments ! Sinon la blessure des urnes qui sourdent de vos émoluments. Comprenez vos salaires en chèques, signés de nos regrets et ardents ressentiments ! Répondez comme les ministres à nos lettres, même en silence ou dans le rêve, en vous activant. En vous invectivant, ô tribuns inutiles et avocats insuffisants ! Si vous êtes sain, grand chef et au-delà du besoin, pourquoi taxer des malades, leurs soins et leurs médicaments ? Dites !
Des hommes, dans des états similaires
Le schizophrène est en guerre contre ses propres composantes identitaires. Ça vous rappelle un pays donné ? Il se sent multiple et en litige contre un soi-même qui n’est pas univoque. Il se sent, désuni et multiple. Il est habité et possédé. Complexe, son âme qui n’est pas tranquille, tente d’apaiser ce monde et ces idées disparates, qui n’ont de commun que le corps. Une obligation, en dépit du sentiment de ses organes d’être déchirés et possédés. Ce corps qui contient des milliards de cellules, cet organisme, pareil aux autres animaux, un véritable chef d’œuvre, est pourtant un monde qui se cherche.
Son chef-d’orchestre, multiple tour à tour, n’a pas la sécurité de l’emploi et surgit d’horizons, antinomiques, pernicieux permissifs et souvent égotistes et contraires. Vous connaissez ce pays ? Il en existe des dizaines ! Hormones et glandes, tentent d’harmoniser les exécutants de ce corps à l’intérieur de son entité et de son territoire historique. Nos organes sont sous la coupe de leur chapelle de crâne
Tout homme est déchiré entre les besoins de son être et de son désir de paraître. C’est la finalité de l’individu qu’il est. Montrer son particularisme pour exister différencié des autres énergumènes en se distinguant pour être le meilleur. Ou la plus belle, n’est-ce pas, encore ? Les exigences de son corps, son identité dubitative, instable et plurielle, il lui faut les conserver pour être ce qu’il est et rester défini. Persister dans la lumière et la logique, avec tous les capitaux amassés, comme cultures, infos, masque, réputation et intox. De la rue à l’école en passant par le temple ou la mosquée, il en a ramassé des infos et des conduites !
Tu es une encyclopédie, un monde, mais tu ne peux rester seul ni vivre en autarcie. Ainsi le monde et ses milliards d’êtres qui le composent, se comportent en vrais ennemis. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui fait tourner la terre et qui l’abreuve d’eaux et d’air. Les actes et les envies, la jalousie, les idées morbides, l’ambition et l’indécision, lui laissent des parts au hasard, qui lui dictent les actes et les sentiments, les moyens de rester uni en soi, au moins pour un bout de temps.Pensées fugaces impalpables
En cet instant quelques pensées vaseuses, romanesques ou mystiques m’effleurent. Pensées futiles et actes infimes. Toi, tu as des idées plus prospères, plus réalistes en matière de commerce ou de politique. Je t’écris pour la mémoire, non pour oser entrer dans la postérité, mais pour maintenir ma propre et déficiente mémoire.
Ne m’en veux pas de parler de ces petits riens, alors que des choses autrement plus importantes te submergent et te prennent tout ton temps. Des actions, pas des idées. De l‘argent, pas des rêves stériles. Tu vois le monde à travers les chèques, la puissance, la poudre, le sang et le fric. Toi, tu as des idées pour façonner le monde. Tu es la rubrique d’un livre comptable, en marge d’une carte d’état-major, en campagne militaire. Moi, je prends cet instant comme un éclair furtif et futile. Aussitôt qu’elle gicle, l’idée git là-même et me laisse plus perplexe qu’avant. Semences inutiles éjaculées sur un champ stérile par un mollasson. Les drakkars se sont tus, naufragés dans les esquifs de leurs fastes chagrins. Alors, que toi, suprême, machin, tu voles de ville en ville, dans ton avion.
Un moment de réflexion…Puis s’en va ! C’est un exemple mineur de ce que pensent des milliards de fois des milliards d’êtres, humains ou pas. Qui écoute mes songes et surveille mes idées, pour me juger à travers elles, m’en féliciter ou me sanctionner ? Moi-même, je les oublie, extemporanément ! Que représentent les idées ou les mots, si rapides qu’ils sont et dont personne ne sait ni imagine, où ça se passe, comment ça s’exécute ou que ça se produit, dans son propre cerveau ! Et quand tu me parles de mon corps, je ne sais pas ce qu’il y a dedans qui m’appartient et qui n’est ni un don ni un recel. Sans agiter l’ego, le mois et tout autre surmoi de la psychologie ni cet esprit ou cette âme, en peine, que nous affrètent les crédos et les religions.To be or to have
Le monde est fait de beautés qui imposent le culte du beau. Une religion esthète. Ne manque que la joie, la paix et le bonheur à ses hôtes ! Autrement, la vie est époustouflante, quel que soit son support et son porteur, animal ou végétal ! Je ne parle pas de l’admiration et de l’humilité qu’impose le fait de se voir, nés et collés sur un grain de sable, qui tourne à vitesse folle autour de lui, je parle de la Terre et autour d’une étoile, le soleil.
Et être ou ne pas être. Avoir ou ne pas avoir ! Ressurgir après avoir trépassé ? Où donc seront dans un siècle, mes idées, mes notes, mes livres, tes paroles, tes promesses, tes rires et tes chansons, ma belle ? Où seront les images que tu voies et que transportent à ton récepteur les ondes que tu ne voies pas ? Où seront tes actes et tes propos et ceux de ceux-là qui nous succéderont et qui liront mes délires ? Ils seront notés, ineffables témoins, quelque part pour ton éventuel et inéluctable jugement…
Tes idées seront logiques et exploitables, utiles et suivies par les mercenaires qui nous traquent ou les pontes qui nous gouvernent, mon grand. Les miennes, le seront beaucoup moins, comme d’hab ! Sauf ratage et trépas ! Qui est donc le témoin fidèle et silencieux de mes idées profanes ? Fut-il loyal et reconnaissant des suggestions que je ne me suis pas arrêté depuis trois décades, de leur faire, par lettres ou sur le journal ? Bénévolement, gratuitement ! Je ne vais pas demander aux extraterrestres d’être mes témoins ni crier au complot. Comme ce chef, en invoquant les démons et les crocodiles, les animaux cachés de la jungle impériale qui prospèrent et qui gagnent ! Passons !
Je ne serais plus là pour contrôler mes impressions et mes dires. Ni pour maudire le hasard et les éléments futiles, ou les raisons, la logique de ceux qui font preuve de force, de passion, d’actes et d’exécution de leur volonté et de leurs dictats sur la vie des autres. Administrés et soumis, assujettis à la loi du ou des plus forts. Parce qu’ils sont légion d’impérialistes à vouloir nous changer sans nous donner l’illusion d’appartenir à leur sectes identitaires !Ci-git la Terre, dans son ivresse
Où ira la superbe Terre, minée qu’elle est par les exploitations dévastatrices et les guerres ? Que restera-t-il de ce berceau-éprouvette, éprouvant et mortel ? Où ira le monde, les religions, les philosophies et tous ces clans et ces crédos qui font bien des martyrs. ? Qui suis-je pour m’en inquiéter ? Est-ce que ce devenir universel, futur, me concerne, de près ou de loin, sachant infime l’entité que je suis ? Quand on voit sans pouvoir les approcher des milliards d’astres dans l’univers, qui naissent ou qui sombrent dans les trous noirs, que représentent les hommes et leurs roi, leurs savants ou leurs prophètes alors que des nations ont péri sans laisser de traces et tous ces puissants sauriens et reptiles !C’est quoi représenter pour l’humain, cet assassin, cannibale et carnivore ? Où est la place de l’homme, avec sa ‘’nullitude’’, au sein de cette multitude d’êtres, vivants ou presque, quand on espère de Dieu, l’auteur du Bigbang, un quelconque souhait dans ses prières ? C’est tellement méprisant, avilissant et infinitésimal, que l’estime de soi, qui que l’on soit, devrait nous pousser à plus d’humilité et de sagesse !
Je m’adresse aux pontes les plus élevés de la terre, aux fauteurs des guerres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, à ceux que je méprise comme Trump et qui me déçoivent comme Chevènement dans son conseil de ‘’ se faire discrets ‘’ lancé aux musulmans. Je ne retiens qu’un bon exemple SS le Pape qui vient de recevoir cet autre François ! Au moment où l’on doit céder ses cendres ou son argile à la terre. Le reste s’il suit, esprit ou âme, on ignore comment il revivra et ce qu’il gardera en souvenir de la personne et de son corps…Celui qu’il aura engrangé en sacrifiant et en s’appropriant bien des vies animales ! Et dire que ces carnassiers et ces animaux que nous représentons, à genou ou orgueilleux que nous sommes, fiers du langage de la conscience et de la station debout, ces parasites, qui volent avec zèle, aspirent au paradis, tous, en s’entretuant.
Eternelle agonie, l’homme ne sait pas d’où il vient ni où ces guerres barbares vont l’emmener. L’Eden croit-il mériter, entre les victimes meurtries et leurs prophétiques et démocratie tyrans, pour profiter des mêmes faveurs divines, des mêmes rêves et du sacrement de Satan.Caricatures et apostasie.
Avec un fez, un chapeau et ou une calotte, cachant ces nouvelles coupes en vogue, les collégiens de la même déité, se masturbent en pleine église, devant la statue de la vierge marie. Parce que disent-ils, à la Charlie, que c’est laïc de le faire comme de bouffer en public en plein ramadan ! Et qui plus est, à l’instar des filles aux bustes et pubis nus, qui déambulaient à la mosquée de la Tour Hassan, devant la porte du mausolée Mohammed V, leur corps n’appartient qu’à eux. Et qu’il leur importe peu que les fidèles les regarde faire, parce qu’ils n’ont pas à se cacher pour faire librement ce que leur corps exige d’eux de faire. Soit par besoin physiologique, de plein droit ou par instinct.
Le cycle vital. Ce dimanche, 6 sauterelles vertes, s’exhibaient nonchalamment pour narguer le propriétaire du jardin. Offense et indiscrétion, voyeurisme, des parasites voraces et des saccageurs des plantes qui poussaient là. Les feuilles des glycines et des liane-aurore, étaient presque toutes détruite en bas. Les sauterelles faisaient une halte en attendant de ronger les jeunes feuilles du haut des plantes. Une fois écrasées, mortes, sur le sol, il a suffi à une escouade de fourmis d’une heure pour dégager tous les corps des insectes qu’elles ont récupérés du sol. Les fourmis venaient de l’un des grands pots de fleurs où poussent les plantes. Une fois digérées, les bribes de sauterelles, leurs déchets protéiques viendront de ces fourmilières pour nourrir, comme engrais, les racines de ces plantes qui ont été férocement mangées par les criquets. De belles fleurs en vue, pour l’automne prochain. Miracle de la chimie entre la physique masticatoire des mandibules des insectes et le recyclage dans l’humus de leurs déchetsNeurasthénies et babillages
Lecteur apathique qui déteste lire, fourbu, affaibli, désorienté par tant d’appels, d’incompréhensions, perclus, éclaté, tu es de plus déchiré par tant de tristes guerres que l’ego seul des chefs ne peut expliquer ! Le pouvoir, le cumul des biens et la jalousie, dictent aux hommes et à leurs tribus divines des pays prophétiques de morbides ressorts ! Ils guerroient pour subsister et s’apaisent dans la guerre !
Pour m’apaiser, faut-il oublier ou renâcler à vie, ce que chantonne tout un chacun, et ce mondialement ? Je veux rester zen et donner mon opinion seulement. Sauf que c’est un cumul de gavages et de ressentiments ! Sont-ils subjectifs, quand c’est le refrain de tous, également ? Je trouve, quant à moi, refuge et réflexion philosophique, dans la ‘’petitesse’’ des meilleurs. Et plus encore de dégoût ou de déception chez les plus grands d’entre-eux. Citez-moi un nom, un nom qui n’ait pas été trahi par ses biens illégitimes, ses dépassements et ses frasques de corrompu ! Je ne parle pas de mon pays, pour ne pas être subjectif et jaloux ! Ce sont comme dit l’autre, des assassins et des impérialistes. Des comploteurs intempestifs qui m’interpellent. Des corrompus que j’indexe autant que vous le faites, comme de Miguel Cervantès, les moulins à vents, si chers à éventrer par Don Quichotte et Sancho Pansa !
Mais ça ne suffit pas, ils sont égocentristes, menteurs, querelleurs et tatillons. Ce sont les funestes industriels de la mort et des tueries ‘’mondialistes’’. Vous le saviez. Ils se jettent les responsabilités les uns sur les autres. A leurs têtes et au pluriel, les chefs guerroyeurs de ces invincibles ‘’démocrades’’, qui régissent ces démocratiques nations. D’ubuesques donneurs de leçons ! Vous voulez des noms ? Sans risque de parjurer, citez-les tous ! Ces fourbes parangons ne cesseront jamais de nous commander de loin et de nous narguer à la fois. Le néocolonialisme est né avec ses frontières imposées, sources de guerres entre les tribus des pays déchirés, lors et après les colonisations. Epaulés, les politiciens, véreux ou pas, alignez ici tous leurs défauts et qualités, se sont lancés à la conquête du pouvoir. Lors des élections se mêlent à eux et les supportent, les fans, les mécènes et surtout les richissimes banquiers. Les fabricants d’instruments et de matériel de mort, dirigent de fait les urnes ! C’est de là, depuis l’ère des canons, qu’ils tirent leur suprématie et qu’ils dirigent les suffrages et les scrutins. Ce sont les messies des guerres mondiales et les commanditaires de celles qui sont partout explosives ou larvées. Les chefs tremblent, quand vente sur leurs parapluies et parasols, l’haleine fétide et explosive, de ces puissants agitateurs de marionnettes et magiques monteurs de Muppets-shows.Délires de saison ou divagations existentielles.
Admirant la palette du bon Dieu, j’ai beau regarder le ciel, je n’arrive ni à voir ses étoiles ni songe les compter. Lire les messages des nuages, comme les pythies du passé et les devins d’hier, découvrir le sen de leurs formes et de leurs dentelles, m’échappera toujours. Et dire que ce n’est que de l’eau qui flotte dans l’air. Mais, que contient l’eau, mesdames les chimistes de la Cop22 ? Et quoi qu’autre comme électrons et quarks, s’il vous plait ? Toutefois, merci pour l’oxygène et la propreté, si votre organisation pouvait mieux s’en occuper, par-delà le plastic et les déchets ! Plus aucune critique, les vigiles se sont tus. Et les belles lèvres, gonflées à bloc de suffisance et de vérités, se sont fripées et assagies.
Double ou multiple, selon ce qu’on m’a dit, je viens de deux mondes qui se sont assemblés pour fabriquer cet organisme, que je suis. Cette personnalité complexe et ce corps si compliqué, que je prétends être ‘’les miens ’’est ce que je suis. Le corps, embrouillé qu’il soit, est tellement fabuleux et magnifique, qu’il dépasse mon entendement. Je suis admiratif et épaté, non devant ce que je suis, mais à l’adresse de Celui qui m’a inventé…les êtres vivants, dont l’homme.
La personne et/ou l’esprit qui manipulent ce ‘’ robot’ ’animal époustouflant, qui se gère automatiquement, me sont plus opaques encore ! Je viens de deux sphères qui se sont interpénétrées et qui ont complexé la Terre. Je vis sans savoir d’où je suis vraiment, je parle de nos origines, malgré les découvertes des fossiles, celle de l’évolution et le mystère de la création divinisée ! Perplexe, l’homme conscient de ces mystères, déstabilisé par ses questionnements existentiels, vit sa courte vie, en bouleversant son berceau-cimetière. Tout comme ces milliards de frustres prédécesseurs et ses frères de misère contemporains, les animaux ! Ave B.B. ceux qui vont mourir le jour de l’Aïd, te saluent !Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Août 2016
http://www.alterinfo.net/Mystique-et-politique-Futilites-virtuelles-et-questions-existentielles-face-aux-tragedies-reelles_a124784.htmlFutilités virtuelles
et questions existentielles face aux tragédies réellesAbdelaziz, le coq et la mort
Parodie mystico-politique
Vêtue comme une indienne d’un sari sahraoui, son épouse lui a donné du jasmin à sentir. De son lit, il regardait une étoile se faner et un avion vrombir au loin. Il eut l’impression d’être touché par un ange et de voir le ventiler des ailes de colombe, irisées comme les plumes d’un paon.
Lettre aux fumeurs
La première bouffée de cigarettes est comme l’addiction à l’oxygène pour maintenir et entrer dans la vie pour un bébé. Pas facile de s’en détacher, il faut le concours de tous. Celui du toxicomane piégé et des criminels qui fabriquent ce genre de poisons. Et dire que des populistes veulent industrialiser le chanvre indien dans le cadre de la pharmacie…
Après trois décades de militance dans l’erreur apatride entêtée, il est mort d’un cancer au poumon, lors de cette mémorable Journée Mondiale de Lutte Antitabac !
Avis aux ‘’armateurs’’ et aux empoisonneurs richissimes de la planète ! Arrêtez de fumer au Maroc et de nous enfumer en Algérie ! Avant la COP22 ! C’est la cigarette, le tabac, qui précèdent les drogues addictives qui empoisonnent les enfants et asphyxient…les peuples…en détruisant le climat !
Soliloquie
Je n’ai plus de sable dans mon sablier, se dit-il. Le temps, mon temps, s’est arrêté. Le chergui va cesser de souffler sur le Polisario. On entend déjà les échos des roues républicaines sur ce trône roulant qui fait ‘’Vallser’’’ le monde, et jaser les chefs et les troublions de la région.
Faut-il lui faire au père de feu Aziz, qui a de toujours vécu en marocain sous notre drapeau, nos condoléances confuses ? Celles de la patrie attristée ! Ou jouir en cyniques, sans condescendances, des luttes internes du harem militariste que laisse Le ‘’Che’’ disparu ? Aziz laisse un clan d’heureux hagards, tentant de lui succéder. Poussés qu’ils sont, ces successeurs, depuis leur naissance, par l’orgueilleux pouvoir de l’oligarque République d’à-côté
Alzheimer ou Avc, la mort nous enlève toute pudeur. La mémoire perdue, efface d’abord notre personnalité. On n’est responsable de plus rien, ni de ce qu’on a été, ni de ce qu’on n’a pu faire. L’histoire fond avec l’individu. Un puceron écrasé. Personnage, peluche de théâtre et de cire, il s’en va, comme les meilleurs mastodontes ! Individus ou nations, les succès et les échecs sont aussi une affaire de hasards, pas que de simple travail, de richesses ou de volonté. Comment se fait-il, se dit-il que la RASD n’a pas marché, alors que ça fait des décades que des puissances notoires sont derrière son projet ? Le mien et celui des premiers amis !
Fragilité humaine et volonté d’éternité
Je ne suis plus chez moi, je ne sens plus mes os. J’existe, peut-être encore, puisque j’arrive à le dire. Tous les objets en vigueur, les richesses, les vies, les bêtes de somme que nous sommes, triplement assujettis sous les divers parapluies, sont si futiles que même les empereurs et les rois, nos ancêtres, les quittent et partent en poussière. Malheurs aux égarés qui vont en douter, croyant laisser des lustres, cultures et monuments en brillance, pour leur inénarrable survie. Seul Satan et ses dragons volants, ces crocodiles et ces reptiles rampants, seuls ces vampires draculéens, jouent leurs rôles de nains de foires et de freluquets dans ce cirque, navrant et sanglant, d’avant l’Apocalypse ! Je vous laisse la guerre, dit le cher Aziz, en partant, outre-tombe, chez le vrai Seigneur.
Il se disait, jute avant de ‘’se clore’’ : ils sont chez moi, en moi, mais existent-ils encore, alors que je n’ai ni ‘’chez-moi’’ ni ‘’moi-même’’ dans ce corps qui est pourtant le mien. Un corps complexe fait de subtilisations internationales, de quêtes et de requêtes, de ristournes et de roquettes, de méchouis de moutons marocains, de chameaux algériens, de sucre cubain et de farines européennes !
Labile, futile, quasi virtuel, je savais que j’allais partir, sans arrêter mes combats. Se dit notre héros du jour. Je voulais relancer la guerre n’ayant plus rien à perdre, puisque je me savais éperdument amoureux, pardon, mourant …Dieu maudisse le Démon qui me fait fourcher la langue !
Mais j’ai fait mon pèlerinage après avoir visité des centaines de pays amis. J’ai respecté ma renommée et ma dignité sahraouie. J’ai eu pitié pour les miens, aussi. Ces milliers de gens, embrigadés depuis des décades, réfugiés, exilés, qu’on dit être des otages séquestrés !Mais, n’en croyez rien, ce sont des ragots ennemis, ce sont les protégés de ce pays ami, l’élégiaque Algérie! Je reste placide face à ces autres batailles et je ris ! Celles que je mène face aux maladies. Celles dues aussi à l’exil et aux repentirs, au piège réel d’avoir été endoctriné, puis mal utilisé, dans un combat entre deux blocs opposés. Je suis une balle perdue, entre deux sphères devenues ennemies. Je regrette d’avoir instrumentalisé mon nom et abusé mes tribus exilées.
Embrigadés que nous sommes, dans les chaleurs infernales, dans ce sanctuaire cagibi, d’où je défie et lorgne mon premier pays. Celui où j’ai délaissé mon père malade et où j’avais étudié. Si j’ai mal tourné, ingrat que je fus ? Non je suis un opposant des colons !
Opposant au régime de fer narquois que j’avais combattu et fui. Retenez ces vérités que je n’avais jamais prononcées, craignant que la vérité ne blesse mes fiers et bons amis. Si j’ai passé des moments de bonheur entre deux batailles, des satisfactions guerrières, j’ai aussi quelques dépits et bien regrets, car je n’ai pas pu libérer mon pays. Ni suffisamment vécu pour voir la paix des braves s’installer, ni vécu le retour prospère des amitiés intermaghrébines, sans venins étrangers, ni pu fêter le retour des braves, vers leur berceau sahraoui !
Parmi les braves
Demain vous allez m’enterrer comme le leader Abdelkrim El Khettabi. Une relique oubliée, loin de mon pays d’origine. A Tindouf, non, pitié, ne m’enterrez pas ici ! A Alger, oui, près de la mosquée la plus grande, au minaret le plus élevée, la plus chère du monde aussi. En attendant l’arrivée d’autres célèbres amis, je vais planter là mon guitoune ici. Comme fit sa tente un jour, à l’Elysée, Kadhafi. Une simple tenture, comme à Tindouf, où je n’avais pas de palais.
Qu’on m’enterre donc là, si le moment était venu ! Avant qu’on achève de construire le temple de mon ami Bouteflika. Je lui souhaite, malgré son état invalide, une très longue vie.
Juste pour irriter de ses nombreux successeurs. Je ne vais pas vous divulguer leurs secrets. Juste pour narguer Valls, puis nos adversaires et nos ennemis. Il ne faut pas se moquer des malades, des vieux, ni des handicapés. Pitié pour les commanditaires de ces affreuses caricatures ! Un président est après tout un homme comme les autres, même s’il est affaibli…Je suis subjectif, je dois parler pour moi ou pour quelque association d’handicapés, sans médicaments, non sponsorisés et défriqués !
Nous, les hommes bleus, nous restons des musulmans civilisés. Si on m’enterre à Laayoune ou Dakhla, ce sera une conquête de martyr, un acquis prophétique, une victoire mystique. A Marrakech, alors va, c’est d’accuerdo. C’est une bonne idée. Car mes famille est d’origine chérifienne aussi. Mais, alors pas loin de chez papa et des miens. SVP !
Je serais dans cénotaphe où je ferais de la concurrence aux Sept Saints. Mon nom, mon mausolée sera visité par tous les touristes du monde. Ce sera ma guerre après ma mort. Ce sera un appui symbolique très fort aux résistants sahraouis. Ce sera mon ultime victoire.
Vous me sous-estimez. On est tellement nombreuses chez les mouches et les fourmis qu’on pèse plus que les hommes réunis. Ces gros insectes sans âmes, les vôtre de requins qui n’ont toujours rien compris. J’exagère à peine. Vous pardonnerez à un malade ses délires divins et sa mystique élémentaire de sophiste imparfait.
Cette sagesse biologique, c’est un cas d’école. Demandez aux soufis, les nôtres de grands-pères aux yeux miel et verts ! Mes couacs d’antimonarchiste marocains primaire, n’ont servis à rien. Et le sang versé n’aura donné ni les richesses promises ni les libertés espérées.
Je fais là une halte pour vous laisser tous réfléchir à la guerre au Maghreb, aux pays colons unis qui se moquent de nous et à l’avenir, de tous ces hommes et ces chefs, sous terre…Je ne suis pas cruel…Je sais que je m’en vais, mais je vous laisse ce pensum, en guise de testament…J’entends le chant coq, je pense à Jésus en Israël…me rappeler à la vie, ou me rappeler d’un film…Je délire avant d’errer sur l’esplanade du paradis. Avec cette Madame Student, dont vous avez probablement entendu parler.
Imprécations
A quoi sert-il d’être riche, si on n’emporte rien, comme là où je vais ? A quoi sert le prestige ou le pouvoir, si un jour on doit en être dépossédé…et enterré ? A quoi servent les plaisirs et les joies, si ça ne peut pas durer ? A quoi servent les libertés, la culture, la force et les richesses, si nos frères, nos cousins et nos proches en sont privés ?
Et les amitiés, qu’elles trépassent encore, car je ne serais plus là pour représenter ce désert ! Ma partie du désert, ma patrie désertée, celle qui a fait mourir tant de compères soldats ! Bien sûr, elle n’est rien à côté de celle bien plus vaste de mes grands parrains ! Oui, je parle du continent algérien et ses incommensurables déserts que personne ne vient lui disputer. Le cadeau des colons au million de martyrs.
Alors, je les attends mes amis, les autres Aziz, chéris, les victorieux, qui m’ont de mon vivant épaulé ! J’ai avec moi déjà Aziz Blal, Aziz Lahbabi, Aziz Wahbi, Ben Barka, Boudiaf et Bourguiba. Et un tas d’autres qui me font des salamalecs de loin. Merci, merci les amis ! Ils m’ont reconnu car je suis célèbre. Ils sont magnifiques et beaux, en pleine santé. Comment je suis moi ? Je viens de casser ma glace ! Ce miroir qui me servait de rétroviseur pour regarder la télévision. Ils m’appellent pour les rejoindre avec mon protecteur et ami Boutef. Je viens, j’arrive ! J’ai une 4×4, une gourde et de l’eau.
L’autre quel que soit son nom, va venir assurément. Mais, je ne sais quand, je viens en éclaireur pour lui. Aziz, ‘’lama sabaktani’’ ? N’oubliez pas de charger ma kalach, au canon court, on ne sait jamais !
Pour le moment je radote, mais je vous avais déjà dit ceci. Mes épaules sont lourdes et squelettiques, mes vestes que je n’arrive plus à me mettre sont devenues trop amples et élargies. Je dois les vendre comme vêtements de star ou les donner !
Mes membres impotents et fragiles tremblent. Seules les douleurs les habitent constamment et les retiennent à ce corps que je ne gouverne plus, car il n’est plus le mien. Preuve que je ne l’ai pas créé en venant ici. Je vous le laisse en otage, donnez-le au jaloux Maroc ou à la belle Algérie.
La réincarnation
Je sens une voix sereine qui me souffle ceci. Je te sais aimant Dieu et que tu veux devenir un ange, dès demain ! Car tu tiens à Lui, pour prolonger ton existence au-delà de la vie.
Mais avec quelles plumes et quels bras, quel zèle, voleras-tu ? Quelles lèvres et quelle bouche chanteront au Seigneur, les louanges, dont tu ignores les paroles, la musique et le sens ? Et en quelles langues, en esperanto berbère, en espagnol, en arabe hassani ?
Attend, rend-moi des comptes avant de partir…Quel matériel de musique utiliseras-tu ? Ces harpes de missiles et d’antimissiles que tu lances sur tes frères, dit l’ami ? Ces tribus de même origine, qui firent l’histoire de cette même nation que tu as trahie ? Ce pays que tu dénies et que tu fuies !
Déçu, Aziz le Marrakchi, est inconscient et se dit. Le coq m’appelle, par instinct ou par reflexe conditionné. Je lui lance sa subsistance, devenue matinale et quotidienne.
La veuve maniaque de Mitterrand, veille au grain. Elle apporte son soutien à son beau frère. L’ennemi juré, embastillé par le Monarque, le roi fort en prétention dialectique, qui repousse tout protectorat sur son pays. Le royal entêté défie la France arrogante et ses libertés. Le souverain se fait orgueilleux sur son trône pour narguer les colons invétérés ! Le gardien suprême est fier de son poste qui jalouse et défie la censure. Il tient à son trône, à son orgueil de sahraoui, à sa fière histoire, à son juste et uniciste pays.
Histoire et évolution cosmique des hautes sphères. Je le vois m’appeler lui aussi…Naâme a Sidi ! Il est avec son père, en djellaba grise et tarbouche watani. Et tous les chorfas qui sont passés, je les retrouve ici…Il y a même Moulay Idriss, son ancêtre de père et sa mère Kenza El Amazighi . Il égrène une grappe de raisin vert et commence à tousser. J’ai peur pour lui et sa dynastie.
Je me réveille en sursaut, mais de quoi ai-je rêvé ? Ici, en bas, la censure se fait prohibition. Pas de cacas sur les marches du salon. Les fourmis qui cherchent les restes infestent la maison. Il y en a qui sont venus te chercher…
C’est un compagnon de solitude, venu de chez les voisins ! Un coq gaulois parachuté par un ovni ? Avec comme armes, ses ergots et ses griffes, son plumage de paon qui plait et qui lui donne des ailes. Demain, tu seras au pot, j’ai peur pour toi, Coco ! Ta vieille maîtresse va te vouer à la gamelle pour honorer ses hôtes. Tel ce vaillant chevalier des arabes d’antan. Dans cette anthologique légende, tu seras offert ! Cuit, à ceux qui viendront t’acheter vivant, pour fertiliser leurs haras et leurs basses-cours.
Si le coq survit et chante encore, moi Abdelaziz, el cheffe, la cabezaa du Polisario, je n’étouffe plus. Je sens que je vais partir…sur mes terres. Libre des mouvements que je n‘ai plus !
Mais, disais-je, où va-t-on m’enterrer ? J’irais rejoindre Arafat, Saddam et mon héros bienfaiteur, l’empereur d’Afrique, Kadhafi! Je retrouverais les acteurs que j’aime tant et dont je n’ai plus les nouveau films ni les noms, tous les artistes et les poètes de la planète et les prix Nobel. Je vais enfin avoir le temps de lire les lyrics et de vous envouter de mes chants…Vous m’entendez… ?
Personne ne me parle plus. Et pourtant je les aperçois encore…Mes amis m’ont laissé pourrir dans cette geôle qu’ils ont fabriquée à ma mesure, me laissant entre les mirages du désert et la solitude des fausses libertés. Je pensais que je trimais pour les miens, mais en fait, et ce n’est pas la joie, j’ai de toujours travaillé pour eux !
Mais maintenant, je suis en prison, alors que je n’ai plus de corps. Je suis libre, mais je n’existe pas…Du moins pas encore, ou que je n’en suis pas conscient. Ai-Je jamais été conscient de quelque chose ? Je suis seul comme les milliards de milliards d’êtres qui ont colonisé la terre, un reptile ? Un automate ? Une salamandre, une tortue !
Résipiscence
J’ai sué, courbé l’échine face aux terribles dictateurs des services ‘’sucrés’’ et de l’armée ! J’ai milité pour ainsi dire, pour mes idées, ployé ou vécu, brimé. J’ai fait la joie de pourritures hypocrites hypertrophiées ! De beaux êtres qui finissent tous dans la boue, et qui croyaient être les meilleurs seigneurs de la terre. Ils étaient terriblement puissants et riches, méprisants et perfides…Ils sont maintenant, morts, ils gisent, plus calmes et nus, je les vois, dans leurs linceuls troués, collés encore à mes côtés. Vont-ils encore me saouler de leur dialectique et me formater de travers ? Iront-ils pour les miens me pousser contre ceux de mon pays ?
Des millions de soldats, de civils de tous les âges, des réfugiés et des noyés, applaudissent son entrée sur scène. Ils l’ont reconnu. Ils n’attendront pas l’Apocalypse ni la Résurrection pour entrer au Paradis des braves. C’est à cause des destins et des hasards que Dieu pardonne leurs erreurs aux démunis, sans santé, ni moyens ni vraies libertés.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 01 juin 2016
Les prêches du gouvernement Benky
Avertissement, faute de titre .
Je n’ai aucune animosité envers les athées, les laïcs et les agnostiques ni de rancœur envers les anciens colons ou les pays de l’occident. Chacun doit croire en ce qu’il veut, sans être pour cela moqué ou importuné. On ne doit critiquer personne sur son credo. Cette réserve éthique doit être universelle. C’est ce qui s’appelle liberté de conscience et liberté de penser.
L’occident donneur de leçon, si fier d’être évolué et en avance sur les autres contrées, parangon et chef des cohortes libérales et démocratiques, se doit d’être le premier à faire respecter ces normes civilisées. A commencer par sa presse et par pudeur. On ne corrige pas le monde en se moquant afin de l’aliéner, de le dominer et de l’assujettir. C’est une forme d’humiliation qui révolte, qui nuit aux échanges et à la compréhension des pays et des hommes, les uns des autres.
La dérision et la caricature soulèvent la haine et multiplient les rancœurs. Les nationalismes ont emprunté parfois la religion, comme starter et ciment, au service de la patrie. De nos jours, le fanatisme quant à lui, instrumentalisé en politique, n’aura pas rendu service ni à l’Islam ni à la démocratie par les urnes.
Je répète qu’au nom des libertés, chacun doit être respecté pour son crédo et de ses pensées. Dieu, la religion pour ainsi dire, doit être servi et non asservi. Il n’est ni le kif ni l’opium de personne. Instrumentaliser la religion et l’arraisonner ou l’asservir, aura causé bien des guerres. A commencer par l’Europe elle-même au Moyen-âge. Si celle-ci, a évolué malgré ses tragédies mondiales, ce n’est pas pour autant fini partout. Tel un chancre, le bellicisme intolérant et dogmatique, essaime partout ailleurs.Essai d’analyse : les invocations déplacées ?
Je reste perplexe devant les mots rapportés du Zaïm, les reproches de Narjis Rerhaye, sont grossis par les élancements critiques de nos amis du forum. Cela me déstabilise, un peu !
Je relis d’abord le texte du dessus http://www.quid.ma/billet/dieu-le-deficit-pluviometrique-et-la-cop22/ pour m’apercevoir que Benkirane attribue à Dieu ce qu’exactement Narjisse lui ôte. Le fait de s’intéresser au climat qui régit les hommes. Voyons voir le sermon et les stigmates. Dieu a-t-il à voir avec le climat et les pluies. Ou qu’il les délègue à la Nature. Nous écoute-t-il pour régler la météo à notre convenance. Dieu nous écoute-il ou que c’et hermétique, sur ce sujet-là ? J’ignore ce qu’en pensent les savants de l’islam et les scientifiques. L’homme de cœur, l’homme de la rue, sur son tapis de prière, s’ouvre à Dieu avec tellement d’espérances qu’on se doit de respecter son conscience et sa foi.
Faut-il donc invoquer Dieu à chaque chose que l’on fait, devant les faits qu’on comprend et les méfaits qu’on explique mal et qu’on aime très peu ?
Est-il permis d’invoquer Dieu, çà et là, et qu’il soit disponible à écouter nos ires, nos balivernes et nos délires ? Nous les 7 milliards encore vivants de parmi les hommes. Et qu’a-t-Il entendu de nos angéliques primates et primitifs prédécesseurs ? Et puis, ne faut-il pas l’implorer devant les tristes affaires. D’abord celles des guerres ! Et si Benky le fait indirectement à travers l’arc-en-ciel des pluies, lorsqu’il arrose son jardin ou le reste du pays, ne peut-il pas en faire allusion, devant la chose publique, le Gouvernement de SM, qu’il dirige, sans offusquer les ouailles et alarmer ces sirènes que nous sommes ?
http://levigilant.com/documents/souverainete_de_Dieu.html
Alors on l’interpelle, hic et nunc. Ce pour ne pas impliquer Dieu dans les échecs ambigus des dirigeants ! Ce afin d’innocenter ce Dieu et le destin que nous suivons ! Et qui plus est, on ne veut laisser ces notions servir d’échappatoire ou d’excuses à la responsabilité des élus dans leurs éventuels échecs.
Est-il permis et licite de L’invoquer, Dieu, pour les choses intimes ? Est-il normal de le faire pour les choses les plus infimes ? Est-il légitime à l’infirme comme aux pontes de l’implorer, à plus écouter les uns et à mieux donner aux autres ? Est-il enfin légal, aux yeux des incroyants du Nord, des sceptiques locaux et des incrédules qui nous entourent, de solliciter, ainsi le bon Dieu, sans réserves ni pudeur, pour les affaires les plus graves de l’Etat ? Lesquelles à juste titre sont dramatiques dans cet espace oriental et maghrébin. Des déchirements aux déflagrations les plus cruelles et les plus infâmes ?
Est-il légitime et valable de Le supplier pour les affaires existentielles qui se rapportent à soi et à sa personne ? Oui, c’est une question de libre credo ! Et puis, pourquoi pas, pour les fidèles, de l’invoquer devant les affres des misères et des guerres. Et cela, nous y venons, devant les autres membres du gouvernement d’un pays qui pour la majorité sont des croyants ! Ce sermon, cet exorde dans la bouche du Chef, aura surpris sur ces instances bien des gens. Et nous crions avec les orfraies, alors que nous sommes, il est vrai, dans un pays de musulmans. Est-ce que je me trompe ou qu’ils ne sont plus chez eux, ces ministres du PJD et ces autres de la garniture gouvernementale, qui sont supposés être de véritables croyants ? Quoique là encore, les nuances regardent chacun dans son intimité propre. Du climat aux pluies, 22 les flics la Cop est déjà pleine ! On en veut au Raïs !Autres interpellation de Dieu dans les prières
Si des guerres nous cernent, appelons Dieu pour nous en protéger ! Quel mal y a-t-il qu’un ministre ou un chef de parti, le fasse ? Pour notre sécurité et par gouvernance, nous vendons ce qui nous est cher et nous interpellons nos amis à la rescousse. Il y a quelque chose comme la religion ou le régime qui nous en approchent. La santé des nôtres laisse à désirer. Elle aussi on la vend ! Si les pluies reviennent au point de mouiller le chef, c’est de bon augure ! Et on sait au Maroc que ‘’ gouverner, c’est pleuvoir’’. C’est le cœur content, l’esprit apaisé, que le verbe de Benky aura sorti une prière ! Une sorte de satisfaction et de remerciements à Celui qui a fait ce monde !
Est-ce que les miracles quotidiens, ces réponses de Dieu à nos prières, nous catapultent hors du destin premier ? Ou est-ce que, c’est sur celles-ci justement que l’on tombe, de par nos actes et nos propres volontés ?
Ce n’est pas méprisable dans la bouche d’un croyant ni dégradant d’espérer et d’attendre mieux de Dieu. Et puis, est-ce honteux de L’appeler ainsi que de Le supplier pour les choses banales et celles que l’on ne domine pas, eu égards à nos sens limités ? Ici, c’est à partir de la pluie et de la météo que le Chef du gouvernement s’élance vers Dieu et Le remercie ! Parler du temps qu’il fait, au sein du gouvernement, est-ce un paramètre à négliger ou une infamie pour celui-là ? Comme si c’était une affaire administrative pourrie et que l’on ait besoin d’une personne à supplier, voire de corrompre pour la déterminer en notre faveur le temps ! Et si le Péjidien en profite pour émettre un mot de remerciement au Seigneur, est-ce là donc un crime de fanatique ?Nous sommes chez nous
Je parle à partir de ce pays, ouvert aux multiples courants et où les affaires des humains sont encore sensibles aux volontés des puissances supérieures, ces grands pays, qui nous dictent ce qu’il faut faire et qui nous lâchent souvent, pour une question d’humeur. Ils ne nous sentent pas toujours et on n’a que l’odeur du poisson pour attirer leur parasol ou leur parapluie, faute de pétrole !
Entre autres efficients dominateurs ou donateurs, les mots du cœur et les louanges, telles des prières peut-être, attirent la miséricorde de Dieu. Faut-il dénigrer ou suivre les anciens, leurs crédos ou devenir carrément dubitatif et laïc, par dépit à ce qui est fondamental en religion, pour ne pas dire fanatique ou rigoriste ? A force de fanatisme et d’extrémismes, on pousse les gens à mécroire, à devenir des apostats et des incrédules. Ce qui semble représenter un refuge logique et philosophique à la fois. Et une perte de sympathie pour les religieux !
Ainsi pour être rationnel et moderne, faut-il snober les appels à Dieu et se moquer des prières rogatoires, quand les pluies viennent à tarder et qu’on craint les terribles sècheresses pour les gens et les bêtes. Sont-ce des exercices inutiles, une fatuité, un folklore usuel usé pour les moins crédules. Au point que croire, devient pour certains un actes péjoratif ! Une erreur de logique, une preuve et un état d’arriération. Tel un péché, une connerie, ou un mythe doublé d’injure.Logique cartésienne et déité
Se détacher de toute invocation au Seigneur pour se dire cartésien, est-ce le summum de la connaissance et la preuve des certitudes ? Détacher de Dieu ce qui est terre à terre, le faut-il ! Et de ce fait éloigner Ses compétences divines, ses prérogatives méconnues de nous, de ce qui est bassement terrestre ou céleste. La pluie, par exemple, qui du provient du ciel arrose les champs des fellahs et les grands fermages. La banale pluie qui emplit les rivières ou barrages et nous permet de boire et de manger. Quand on peut l’acquérir, certes ! Là, sur cette petite Terre, ce petit point perdu qui dans son ivresse, tournoie accroché à cette immense Voie Lacté, ce petit bout de l’Univers, qui se répand encore…Est-ce affaire de Dieu ? Celui qui a du déclencher le Big-bang, un jour. Alors, ce Benky qui fait un panégyrique, risible ou illisible, est-ce choquant d’en parler et de dire qu’il fait de la politique pour attirer des voix sur ses urnes…dans 4 mois !
Faut-t-il dessaisir Dieu de nos affaires ? Faut-t-il confisquer Allah, au régisseur nous guide et des mains de ceux qui nous représentent devant les hommes ? Oter le bon Dieu du langage de ceux qui nous gouvernent et du verbe de Benky ? Afin de plaire à la raison pure et à une sorte d’éthique, élevée et moderniste, qui nous provient de la culture du Nord !
Oter ainsi, le nom de Dieu, Ses interventions et Ses compétences, des évènements qui intéressent l’espace et tant d’hommes ? ! Par amour pour la raison pure, disais-je, ces maths-physique et ces sciences, que nous admirons, puis ne plus l’impliquer, ce Dieu de l’Univers, dans nos affaires…humides. Celles des pluies de Benky, du fauteuil de Boutef, de la Michèle Obama ou de la connerie de Ban-Ki-moon ou de tout autre gros pion ou morpion, qui s’agite sur l’échiquier où nous sommes confinés, pour agir ou nous faire subir ! La Raison, une intelligence, toute restreinte et limite, que nos cervelles et nos sens nous permettent, est-ce si antinomique du Bon Dieu ?Oter Dieu du discours politique ?
Ainsi dessaisir Dieu de nos affaires est devenu une affaire politique, une affaire de déterminisme politique. Dessaisir Dieu de nos affaires est une logique et un des droits de l’homme, les plus licites, afin de responsabiliser l’homme et ses actes, totalement, librement et uniquement. Impliquer l’homme et uniquement l’homme devant toutes les responsabilités, devient un devoir logique et une obligation. C’est la dicté des gens civilisés du Nord. Il sera comptable de l’écologie, l’homme, des vents, des eaux, du climat, des pluies et de la rotation des sphères les unes autour des autres dans ces galaxies. La Cop22, ça promet.
Face à ceux que les prières, les sermons et les prêches, les discours et les exordes religieux, offusquent, le tribut de l’homme est d’être responsable de tout donc, pour relever le défi laïc. A ce titre et si l’homme est doté de libertés réelles et vraies, si l’homme détient une responsabilité totale, il est comptable de tout. Même de l’agriculture et des pluies. Et qu’on ne vienne plus nous barber avec ces faits du hasard, ces déterminismes (génétiques) et autres interventionnismes divins ! Et encore moins d’intermédiations des anges, des saints ou des dieux. Ces réponses qu’attendent les prieurs à force de tenaces suppliques et persévérantes dévotions !
Entre autres prières de paix, celles publiques de la Ouma. La nation où des entités s’entretuent au nom du même dieu ! Celui que tu invoques pour ta santé et que Benky appelle pour le calme social et les pluies, Allah ! Oui, c’est vrai, il est de ses ministres qui censurent à tort et à travers et règlent mal s’ils ne les aggravent les affaires et les requêtes des médecins et des instituteurs. La patrie en danger se ronge les ongles et se range dans la quiétude sociale pour imprimer les paix envers ses troublions et ses voisins.
Encore faut-il y croire, quand la notion même de patrie, pour beaucoup, laisse à désirer !La pluie vient des nuages ou du Ciel
Il est aisé de se foutre de la pluie, des nuages, des vents et autres invisibles ressorts qui les poussent dans notre direction ! Quand on sait que le prix de la paix et du pain, celui du blé, de sa culture et de son, importation, c’est aussi de la politique.
Faut-il exiger que les politiques ne parlent plus, en public, de Dieu ? Et c’est bon pour l’Eglise et les seuls oulémas ! Eux qui sont sensés à leur tour de ne point parler de politique locale ou universelle, à leurs fidèles pratiquants ! Car, ils n’ont pas le loisir ’’ physique ‘’ de le connaître, le bon Dieu ! Alors, ils en doutent. Et que ce discours de piété, ça fait amalgame avec les programmes de la cohorte des Partis en lice !
Faut-il dès lors, empêcher quiconque d’en appeler à Dieu et leur intimer l’ordre et la pudeur aux ministres, afin que dans leurs sacerdoces techniques, ils n’y fassent point allusion ! Interdire de faire interférer la déité dans la chose publique et en milieu politique, éviter cet amalgame, ce avant les que les urnes ne tournent en rond et que les élections nous parachutent des opportunistes, ceux qu’on n’aime pas !
Et par la même, faut-il se détacher, le temps des prochaines urnes, se séparer de nos valeurs nationalistes identitaires ? Tel que ce référentiel d’Allah-Alwatane-Al Malik ?
Faut-il prier en cachette. Et ne pas dire merci à Dieu en séance gouvernementale, ou parlementaire ? Ne pas ouvrir de cession avec le Coran ni faire la prière des absents…Je parle des parlementaires. ? Se vanter alors, en cachette ou en particulier, d’avoir ôte des mœurs la religion ! Parce que les usurpateurs des religions, les noirs amîrs, ont mauvaise presse au Moyen-Orient ou ailleurs en Afrique et qu’il faut tanner ça !L’intimité religieuse
La religion, ça regarde tout un chacun dans sa sphère intimes et ses libertés propres, c’est un fait inaliénable ! Et en faire état, par ci par là, devient un abus et une usurpation…C’est vrai, on doit assumer et pouvoir régler ça !
A contrario. Interpeler les auteurs des agacements, s’en vanter publiquement, en jouir pour offusquer et pour jouir encore plus, en blessant…Quitte à faire jaser les personnes susceptibles et les froisser dans leur crédos tenaces ou tangents. Ceux-là mêmes, qui malgré tout, et avec espoir, y croient toutefois ! Irriter les plus fondamentalistes en leur disant, ça ne regarde pas Dieu, que le travail du Gouvernement.
Cessez de l’instrumentaliser, l’Islam ? Oui ! Au point de cesser de L’interpeler, le bon Dieu pour nos affaires sociales et politiques ? Non ! Ce serait rompre avec l’usage des sermons du vendredi et des conclusions des conférences du Ramadan, et les prières des gens, qui s’achèvent tous avec des prières pour le Prophète et des vœux pour le Chef de l’Etat et les Musulmans. S’Il ne nous écoute pas ou s’Il n’existe pas, les prières des agnostiques seraient peut-être inutiles, là ! Est ces respectables personnes, nous poussent à plus croire encore, pour notre défense, pour nos libertés et pour notre existence. On veut stériliser Dieu sans donner la preuve, que ce « X » n’existe pas ! On veut qu’Il ne s’occupe de rien et ni n’écoute personne dans Sa monarchie ! Et par convictions et certitude de leur inutilité, de ne parler ni de Dieu, ni de destins ou de hasards afin de croire et se dire que nous sommes totalement libres…Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra le 15 / 05 / 15Les divagations chroniques de Mme Student
Honneurs et fierté aux dames et aux nations
Courage, travail et persévérance aux hommes d’état.
Conflits domestiques et syndrome de sevrage ou théorie du complot. Le chaos nous guette, surtout qu’il n’y a aucune perspective légitime entre couples polyandres. Je parle des états. Les vieux amants se marchent sur les plates-bandes pour conquérir leurs lubies et étendre ainsi sur elles les lois des harems sacrés.
Fleurs de CactéesUn cactus bien piquant dans un fond de bouteille d’eau minérale qui lui sert de pot est envahi de mauvaises herbes et d’insectes, mais il n’hésite pas à donner le meilleur de lui-même. Même si la fleur ne dure qu’une journée. Ça donne à réfléchir. Ces fleurs de cactées, c’est la beauté, éphémère et stérile. Elles s’épanouissent, sans graines produire, juste pour la beauté. Ce sont des fleurs sans prétention autre que la beauté. Je disais sans parfums ni abeilles, sans raison de procréer.
Ce sont des fleurs de piquants et de terribles orties, des formes des couleurs qui exposent et expriment la beauté. Simplement, gratuitement, sans attractivité ni autre aspiration. C’est comme la lumière dans le désert ou dans la nuit, c’est comme un fleuve d’eau douce au milieu des mers. Ce sont des chants sans paroles et des poèmes sans mots. C’est dire que de la méchanceté sort la bonté, et que de la douleur jaillissent des douceurs. Ce sont des prières sans sollicitations ni vœux, juste l’adoration pour elle-même, sans quête ni aspirations.Richesses morbides
Certains sont riches de naissance, tels ces nouveaux états dont les minerais fossiles, les forêts devenues gaz et pétrole, éclairent leur place et allument leur orgueil et ostentatoire profil. Le sous-sol, tel un trésor ou un tribut de guerre, leur fournit la richesse et l’aisance matérielle. Les heureux paresseux, dépensiers au grand cœur sinon par excès d’orgueil, faute de se hisser par le simple travail, s’exhibent de par leurs fastes arriviste et leurs ostensibles caractère.
Ils ont hérité de la terre et ils l’épuisent en ne faisant rien de bon et les richesses, les dépenses retournent aux grands seigneurs, aux financiers et autres capitalistes, les technocrate des pays impérialités, nantis et suréquipés. Les fournisseurs d’armes de guerre.
Pour les autres, c’est éternellement faillir. C’est tomber dans les pièges, de la modernité, des techniques et des libertés qui leur fait mal. Sans grands moyens pour les acquérir. Que leur reste-t-il à faire, pour s’opposer aux envahisseurs ? Se fabriquer des raisons obsolètes pour résister et maudire le hasard, qui les avait fait venir ? Ces colons attardés, ces conquistadors, d’avant l’Apocalypse, en inculpant le destin de leurs incuries millénaires ! Oui, si la pauvreté est une tare, trop de richesses sont un vilain défaut.
L’honneur, les cigarettes et le sexe
Succès timides et sexe torrides ! Quel honneur tirer de ses jeux, sexuels ou autres, les instinctifs et les passe-temps ? Par exemple, quelles richesses pour sa personnalité, son bonheur, nous-apporte-il de s’acheter des fringues, quand on a de quoi s’habiller normalement ? Quelles revanches sur le destin, les fréquentations, les copinages, les mariages antérieurs et quoi laisser comme éducation et fierté aux enfants éventuels, que de courir les hommes. Et vice versé !
Les orphelins des divorces, les veuves des erreurs, Ça coure les rues et ça les remplit de sauvageons. Futures brutes aux sabres assassins. Il y celles qui ont hérité de la malédiction des parents et des vengeances la société. Il y a celles, victimes de la société qui la nourrissent en retour, de leurs erreurs et qui s’en foutent éperdument. Celles qui par pauvreté et misère, éduquées ou pas, cherchent une croûte seulement. Partout dans le monde, même Jésus aurait sauvé Marie-Madeleine, Ou un peu plus, grâce au service des clients. Un refuge pour leur amour, leur corps, juste une cure, pour un moment. Rares sont celles qui s’en sortent, sans fracas. Les romans fourmillent de leurs déboires et les films sont remplis de leurs mésaventures et souvent de leurs brûlants et tristes sorts. Chaque conduite a sa philosophie, sa justification et ses causes.
Légaliser le kif ou la morale des kouffards*
Quel malheur de commettre des bêtises et quelles hontes, est-il de voir des enfants y choir ! Ils ramènent chez les leurs, des problèmes de vie, de maladies graves, d’intoxications et de manques. Honneur et fierté, que leur reste-il en voyant leurs enfants, leurs horizons ternis, leur avenir raté ! Assuétude, dépendance aux drogues ! Des familles éclatées, des foyers dévastés ! Le médecin reste désarmé et on constate cela tous les jours. C’est une guerre qui nous est déclarée à voir ces drogues que l’on saisit par tonnes chaque fois ! Une guerre menée contre le peuple, par le biais de ses fils.
Les ennemis et les adversaires jubilent devant notre triste sort et futur désastre qu’ils espèrent. Ces sont, à côté de la corruption, des venins, des toxiques, qui brûleront le sang et les valeurs des générations profanées. Des jeunes qu’on aura pourris et violés, déstructuré moralement et politiquement. A leur tour ils deviendront des monstres inciviques, qui sans valeur ni estime de soi, vont saigner le pays et le rendre plus infirme et amer encore !
Et les monstres sulfureux qui en profitent, leurs feux dans le vent, leurs souffles de monstres putrides, jaillissent dans le cadre politique comme la bave des dragons. De leurs chaires nouvelles, ils éructent et déjectent dans les hautes sphères, les salons et les tribunes, en mirant leurs sordides projets politiques ! Ils continuent dans la presse de fignoler leurs sinistres projets. Des discours ignobles qui frelatent les concepts pour prétendre, hypocritement que c’est pour sauver les gens et donner une armes à la thérapeutique.Les maudits sbires veulent libérer le kif pour faire dans l’humanitaire et sauver ainsi du crime les fellahs du Nord ! On sait que pour ces machiavéliques bavards, que c’est juste pour immuniser et conforter plus encore les richesses bâtardes de leurs pairs, ces fortunes nées du chanvre et de son trafic. Et dire que ces sales malfrats, entrés curieusement en politique, veulent faire de notre kif une industrie licite. Déjà qu’avec le tabar et les alcools, les psychiatres peinent et leurs malades plus encore
L’art de chuter de Charybde en Scylla
Les enfants pris au piège vont y rester. Ou plus grave encore, se faire une personnalité défaite, une méprise de soi et des siens, une situation d’échec sans issues. Pire que le chômage. Pas de formation, inapte à tout faire ! Et pire, une auto dérision tragique de soi ou au contraire, une insouciance de révoltés, de rebelles insalubres ! Un manque d’amour pour soi-même, un manque d’estime pour soi, un naufrage et une autolyse. Les bêtises, exploitées et exagérés, les erreurs seront exploitées par tes adversaires. Ils sont les ennemis de tes parents, leur échec, les ennemis de ta race et de ta religion qui seront amoindris et diffamés. La tribu et le clan, ta religion, ton pays ne valent plus rien à leurs yeux de conquistadors et de profiteurs de cet esclave, sous payé, que tu es devenu. Où donc s’exileront les tiens, s’ils tiennent à se sauver la face et te laisser, enfant perdu dans la rue. Ou fuir cette réputation infâme que tu leur fais. Ou t’évader toi-même, si tu arrives à saisir ton erreur au lieu de persévérer ?
Les erreurs de jeunesse, les dépassements, par fierté orgueil ou liberté, copiés des gens les plus libertaires du dehors, ceux qui sont libres dans leurs pays, devinent des péchés, ici, une fois qu’adultes on conserve les courants extrêmes et qu’on les poursuit.Ta naïveté de candeur, mon garçon ou la tienne, ma fille, toi que tes parents sont venus me consulter, à cet effet, vous les jeunes qui êtes presque sans expérience, vous chutez devant les sollicitations de tant de copains. Toutes leurs promesses se sont soldées dans les trahisons les plus lâches. Aucun épisode ne te sert de leçons pour le reste de tes jours, mon pote ! Tu es lycéen et toi collégienne, vous sortez, vous fumez, quelques essais et vous voilà abusés ou violés.
Où sont donc vos maîtres et vos parents ? Ils travaillent… Où sont les vigiles que l’Etat doit poster devant les établissements scolaires afin de vous prémunir et protéger ? La rue et l’école sont devenues des pièges. Et tu vas mon gars de ce pas dans les pièges, le tabac, les dangers connexes et disons les péchés ! Comprendre par là, les erreurs, pour rester médecins ! On te lâche, mon gars ! Tu chutes et ton courage ou ton ignorance, font que tu persévères dans le même genre d’essais et le même registre d’écarts et d’errements ! C’est ta liberté que tu utilises de travers, contre toi-même, ma fille ! Mais, quelle est la part d’erreurs de ta famille et de notre gouvernement ? Quand on sait les millions des uns et les milliards des autres, fournis pour ton éducation, ta formation et ton enseignement.
Le ‘’X’’ du Bigbang et la biologie
Ce n’est pas parce tu es agnostique ou athée, que Je n’existe pas ! Tu as ton opinion et tu ne veux pas être complice abusé par des crédos aveugles ! Ceux es autres et des religions contraires. Tu ne veux pas être berné par ce que tu ne vois pas. Tu ne veux pas croire en ce que tu ne vois pas. Ce que tu vois existe, ce que tu ne vois pas n’existe pas. C’est ton hypothèse de travail. Ta certitude. Ton credo. Mais, tu fais appel à un seul sens.
Si tu ne sais pas d’où tu proviens ni d’où tu tires ton essence, ta nature, ta subsistance ! Ton métabolisme et tes commandes internes, qu’en sais-tu en fait ? Assez peu en fait de ce que tu es ! Que peux-tu approcher ou savoir de Moi ? Tu ne vois même pas les cellules qui composent ton propre corps ni les molécules qui bouillonnent entre tes cellules. Ta physiologie, ta mécanique de robot, tes fonctions visuelles et autres, tu en approches, instinctivement et par recherche. Afin de comprendre, tu innoves dans les sciences pour percer le monde et le savoir. De l’infiniment petit, des ondes corpusculaire au bout de l’univers, des univers, Je te vois faire.
Je sais les approches sinon les détermine, avant que les choses, les structures ou les règles ne s’établissent. Avant que ne se créent ou ne naissent, les matières, les âmes et les lumières. Simples miroirs du savoir, mythes et réflexions, le mystère est complet. Ondulations pulsatiles des contraires…Tu es un atome à l’intérieur d’une géode cristalline. Et tout l’univers pluriel n’est une boule qui enfle et qui s’étend dans la nullité et le noir, depuis le premier jour, jusqu’à l’extrême qu’elles créent en s’étalant. Et il y a des bulles en effervescence et des boules habitées, ces sphères et ces étoiles, les unes près des autres, plus que tu ne peux en voir, en compter ou imaginer.
Le rire est une forme de prière
Le rire est une prière et un cri de satisfaction, un acte de piété voué au Seigneur. Celui dont on a parlé plus haut. Une sorte de louanges, spontanées et éperdues à l’endroit indéfini de Ce-Lui qui les comprend. Comme les petits travaux réguliers et nécessaires, ces rites simples. Ceux de la ménagère qui lui remplissent sa vie. A leur instar, le sourire est un acte de piété. Sourire est une façon de remercier Dieu en attestant de son propre bonheur. C’est un acte gracieux de gratitude et de remerciement à la fois. Des louanges donc qui font plaisir à Celui d’en haut. Sourire est une gymnastique de l’esprit. Sourire est un acte de grâce et de paix. Un acte de sagesse philosophique, de satisfaction et de foi, hermétique, même si on l’entend et que de près on l’aperçoit. Sourire est merveilleux de magie. Sourire est un acte zen réfléchi et de mystique spontanée à la fois.
Il sait et Il voit tout.
Qu’as-tu dit sur terre de Moi, de ton espèce, de ton origine, de ta création ou de ton évolution ? Bien des hypothèses, des erreurs et de simples idées et pensées…
Je me retrouve dans la plus éparpillée de vos plaintes. J’entends vos pleurs et je vois vos larmes couler, de regrets ou de tristesse, de peur ou de ces sentiments-là, qui sont encore inconnus de vous. Ces derniers, me poussent à vous pardonner.
Mais que c’est triste pour Dieu de vous voir vous tuer ou de mourir, sans être à une autre vie bien préparés. Même si Je n’ai aucune difficulté de vous ressusciter, de vous rassembler, tous d’emblée, quels que soient vos parties pulvérisées, coupées ou calcinées ! Je plains toutefois vos incompréhensions et votre rage. Je hais vos guerres, car si je sais haïr je choisis d’immensément aimer. Je hais vos haines stériles et votre ignorance crade, malgré ce dont je vous ai doté en sens et en qualités.
Vous vous dites les objets innocents des tares et des malfaçons! Non pas que vous soyez tels une génération spontanée, imparfaits comme la malchance ou accidentels comme le hasard ! Non pas que ce soit ma faute ou mon erreur, non pas que ce soit votre destin, par Moi-même dessiné !
C’est la Liberté entière dont vous disposez et dont Je vous parle. Vous en êtes bien dotés, quoique légèrement limités, par ce que le sort ou la prédestination ne veulent faire. C’est la Liberté que je vous définis-là. Vous en êtes détenteurs pour devoir être suffisamment responsabilisés ! Mais, quoique vous en soyez doté, Je sais que vous la sous estimez pour vous déculpabiliser de vos gestes en imputant vos erreurs et vos faiblesses aux jeux de l’alternative et des hasards conjugués.
Tout acte est une prière,
Tout acte est un lien, une application des lois que Dieu a faites et que suivent les hommes entre autres êtres, tant bien que mal, selon leur compréhension et leur adhésion. La beauté, le rire, les courbes et les formes, la création, du plus petit être aux super structures galactiques, sont des applications d’une Volonté qui leur a intimé l’ordre de se faire !
Fiat lux ! Par delà les savoirs et les règles, l’astronomie, la physique, la chimie et les mathématiques, par delà les sciences que vous méconnaissez…Nour et Adam. La lumière, les êtres et la vie. Par-delà le néant et le chaos, par-delà le zéro et l’infini, vous êtes l’une de mes créations. Je vous aime, esprits et choses animées. La nuit, les rayons qui pénètrent des nuages vers le miroir de vos yeux ou les rivages des mers et des eaux, les papillons, les fleurs et les arbres et les forêts…Tout est beauté. Toute vie est une émanation de Moi. Telles ces prières en écho, que Je reçois quand vous palpitez et que vous tentez de vous adresser à Moi. Vos suppliques et vos méditations, vos prières et vos litanies, votre ferveur et vos prosternations arrivent jusqu’à Moi. Une symbiose s’établit, une écoute se fait, un retour vers moi s’accomplit. Je vous sais, vous n’êtes pas seuls, insistez donc, demandez ! Car, Je vous ai compris.
Le zoo de la vie est une prière
Cette libellule qui volette au-dessus du dos des poissons qui remuent leurs queues et nageoires, leurs larves et leurs alevins, tu les voies ? Le chant du coq, les chatoyantes couleurs des paons domestiques, les cris des perroquets, le vol des hirondelles, ceux des flamants roses ou des canards sauvages. Cette musique des couleurs des parfums et des eaux que vous ne percevez pas..
Et puis toutes ces pensées que recèlent les cris des oiseaux, les silences de la mer, le mouvement des vagues, les sinuosités des eaux souterraine juste au dessus du feu du noyau, les formes des nuages, les fresques du ciel, le balancement des feuilles et le déhanchement des branches, sous les vents. Vous les voyez ? Chaque perle d’eau, de chaque fil de pluie, chaque courbe ondulée de tous ces nues qui passent dans les cieux, toutes ces forces qui s’interpénètrent, ces tonnerres et ces orages, ces éclairs dans la nuit…Songes-y, mon petit, durant ta vie !
Il y a des êtres qui nous font réfléchir
La cigogne d’en face donne la béquée à ses poussins. Je les ai vues hier dormir dans le nid et se tenir sur une patte ou deux. Avant-hier, c’était le rut amusant, le coït public, si gauchement, ultrarapide. Faut-il s’en offusquer et cacher la nature à nos yeux pudiques? Faut-il les condamner les zoziaux par la foule hypocrite déchaînée ? Puis en vouloir au Gouvernement de Benky ? Ou haranguer les foules pour insulter le PJD, afin de le bouder et de ne pas aller voter ?Parce qu’il ne cache pas assez les misères du sexe défroqué, devant nos yeux ahuris et qu’ils fâchent, ces couples éperdus, notre moralité schizoïde refoulée ?
Faut-il brûler le livre incendiaire de la Dangereuse Ibidar ? Loubna, la victime-héroïque d’un film proscrit, ‘’si mal aimé’’, qui a fait boiter la censure, alors qu’il est primé et qu’il pétarade dans les hautes sphères ?
Symboles à susurrer. Et s’il restait un cimeterre aux Wahhàbites, des haches à Daech, une corde à Saddam, viser pour les pendre et les couper, ces cigognes qui gigotent là, et si haut ? Et les condamner sans les juger, par le Banky de l’ONU ?Aux foules, leur laisser la loi des mœurs, pour faire saigner les zouaves et se défouler. Et que le Hooliganisme, un ‘’isme’’ de plus, entre de plein pied parmi les vertus extrêmes et fasse pâlir les rigoristes des religions ? Et palier aux Cours de justices déficitaires pour leur insuffler la noblesse des vendettas ? Leur arracher le cou faute de couilles de valeurs et leur couper le zizi inexistant ? Pas de censure infecte ni de fausse pudeur !
La vie, vue d’en haut, a besoin de sexe pour être transmise. Puis des œufs à couver, une corvée pour les deux. Le mâle de frère, parti à la pêche aux vers et grenouilles, sur les berges du Sebou, dans les flaques restantes et les étangs asséchés ? D’une rivière devenue polluée ? Deux par nid, sur les cimes des grands arbres. Un futur couple qui se réalise tel un défi, commis entre frère et sœur.
Essiba hadi ! Endogamie, inceste, hrame ! Adam et Eve, ça vous dit ? C’est un mauvais exemple. La HACA doit sévir, le Ministère de Khalfi devrait l’interdire. Et les cigognes de la cité sienne, il devra les bannir, au lieu de nous laisser ronfler et maudire ! Ils le font pertinemment, là tout près du ciel, qui les voit dans leur simple nudité offenser pour le bleu et ses nuages !
Nous, nous ne devons pas les regarder faire ça, comme les chiens qui font habituellement ça, sont devant nous ! Mais ce sont des volatiles, des bêtes aussi. Soyons compréhensifs et tolérants envers la gente ailée. Et puis, on n’a pas de leçon à recevoir de cette volaille ni des élus des quartiers. Il suffit de voir les cigognes faire des virages dans les rues, entre ces immeubles hautement indécents, qui nous cachent le ciel, les anges et la vue aussi!
Le coq des voisins, rassasié de pain mouillé picore avec appétence. Le coco par mes soins entretenu, sonne avant le muezzin endormi. Au lieu de me lever pour aller prier, je remplis des pages de lignes inutiles et de vagues insanités. Des papiers inutiles, des arbres innocemment coupés !
Accumulations inutiles
Toutes ces brochures et ces pages, ces objets de musée. Puis c&et amoncellement de chemises et de pantalons, ces pulls et ces robes, ces foulards et ces souliers mesdames ! Collections coûteuses et cumuls inutiles effrénés. Nous sommes des consommateurs pathologiques, matraqués de slogans vendeurs, esclaves de ces objets. Dès qu’on peut acquérir les choses vantées, on s’empresse pour s’en détourner dès qu’on nous le suggère et l’ordonne.
Le temps de vivre. Inutile objet de mes vœux et conquêtes, tu es comme une rose qui a subi la pluie du printemps et qui défraîchit des pétales et se fane, le matin. Ton corps, champs de ruines, dévasté par les vents, aspire à une âme, pour supporter les ans.
Le temps de lire. A côté des notes et des manuscrits, jamais sur le propre transcrits, à côté de ces masses de disquettes et de CD, des disques durs coincés à jamais ou rouillés, que de lectures sélectionnées et puis finalement ratées ! Tels ces livres si chèrement acquis, ces dynasties d’encyclopédies, qui trônent, elles-aussi périmées, sur des rayons empoussiérés.
Heureusement qu’ils ne sont ni pourris ni moisis ! Des documents exceptionnels, des livres renommés, jamais lus, inutiles donc, mais qui avaient déstabilisé mes finances et coulé mes petites économies.
Je réfléchissais en appelant le coq du jardin et voici que Nour me questionne. Comment l’appelles-tu Papy ? Ban Ki-moon ? Non, simplement Coco, comme son chant et son onomatopée. Il ne fait pas de politique, lui, il n’a aucun maître. J’ignore si lui aussi aura été acheté. Son cocorico strident et peu respectueux, résonne en échos jusqu’à l’Onu. Résonne avec un ‘’é’’ et non un ‘’ai’’, ma petite ! Faute de basse-cour diplomatique à conquérir, je le laisse chanter. Peut-être, qu’une poule, une paonne ou une colombe du voisinage, viendra le sauver…
Sales moustiques !
Mais voilà le prurit qui me racle jusqu’au sang et l’insomnie qui me grillent mon dimanche et me réveillent. Et puis cet appel strident et ce message matinal au phone. Un maudit message, que sans lunettes, je n’ai pas pu déchiffrer. Des moustiques sont venus m’aspirer comme des vampires, obéissant à leur œuvre de cannibales. Faute de démons et de crocodiles benkiens*, j’ai mes entrées face aux dragons ennemis ! Adieu sommeil dévasté !
Adieu peau ravagée par les frottements rageurs et les abrasions enragées ! Adieu repos ! C’est ainsi que les maux entrent par les fenêtres, au gré des chaleurs et des vents contraires. On en a sans moustiques, ici-même, me dit-on, juste-là, en politique. Extrémistes noirs, ailés, suceurs de sang sans autres sabres que leurs trompes de goujats de tcharmils* et de malotrus !
Si ce n’est plus le paludisme, qui dit-on est vaincu, c’est après l’invasion des puces, la menace du Zirka. L’épidémie des petites têtes anencéphales. Merci Nour de m’avoir soufflé le nom de cette maladie congénitale, parasitaire, enfin !
Les enfants sont la lumières de la vie.
Nour, quand on sait que la politique n’est ni un sport d’enfants ni une ‘’affection’’ bénigne pédiatrique ou humanitaire, on n’est pas étonné des retournements ou des désaffections. Encore moins des avantages et autres gros salaires, perçus, une fois qu’on est dans le coup. Ou versus, ila kadder Allah, plongé jusqu’au cou, avec des salaires pachydermiques au super coût.
Pourquoi tu n’as pas fait politique, Papy ? Me colle encore la Nour. Tu pourrais aller l’étudier. Non ? Non ! C’est un peu tard pour la mémoire qui me reste, ma petite ! Je n‘ai pas dit ‘’inutilité’’, mais j’ai pensé aux ‘’difficultés’’ et à la ‘’gravité’’. La fatigue vous aide à collaborer avec Alzheimer et à le laisser vous gommer votre être et votre personnalité. Si je parais indemne et que je parie sur la santé, j’ai autre chose qui me consume qui me ronge et décharne les muscles en partie. Les puces ? Pourtant tu es encore bien, Papy.
C’est ce que m’a dit le professeur Bassou, un voisin du rez-de-chaussée. Et il ne vous a pas menti. Merci ma puce de m’avoir ainsi loué ! Je n’aime pas être une puce, Papy ! Tu en as déjà trop dit de ces ‘’cancrelats’’… Mes gènes n’aiment pas la politique, ma fille, et puis mon arabe est bassement rabougri. Et chez-nous, il faut être un avocat décapant, un ténor milliardaire, capable de tonner, de hausser les membres et les sous-vêtements, un entrepreneur décapant qui ose taper des chaussures, sans peur de se déshabiller et de le faire avec honneur, face au président du Parlement. Ainsi, on pourra monter sur les terrasses et toucher tout l’or du roi soleil et arracher ses rayons à la lune.
Là, c’est allégorique, Papy ! Je ne comprends rien à tes insinuations. C’est allégorique comme parabole. C’est chinois ce que tu dis. Tes rares lecteurs qui ne comprendront rien, te diront que c’est trop long et décourageant à la fois. Tu as été contaminé par la visite du Roi en Chine ? Tu apprendras, Nour, que celui qui a initié le vol, Icare, le fils de Dédale, a vu ses ailes flamber en tentant de s’évader du labyrinthe qu’a construit son père pour le Minotaure. Tu sauras que Prométhée, qui avait façonnés les hommes de boue, leur apporta aussi le feu volé aux dieux. Le feu signifie la Connaissance. Ce titan s’est vu infliger un calvaire par Zeus, le père des dieux. Ligoté sur le fait d’une montagne, un aigle devait lui manger sans arrêt son foie, qui était constamment régénéré.
Tu crois aux légendes, Papy ?
C’est ce qui est arrivé à Adam aussi ! Mon cousin ? Non, le premier homme. Dieu qui les avait façonné, leur interdit de s’approcher d’un arbre du Paradis. Satan, qu’on représente par un serpent, avait subjuguée Eve pour se venger. En prenant la pomme que lui offrait sa moitié, ils ont été renvoyés du Paradis ! C’est la connaissance, là aussi que symbolise la pomme. En ouvrant les yeux, ils se sont aperçus qu’ils étaient nus et honteux !
Encore des légendes, Papy ! Non ! C’est révélé dans la Genèse qui est un chapitre de la Bible. Ah le Coran des Français ! Alors, pas de magasins de slips dans cet Eden, on y nage tout nu ! Et c’est pour ça qu’on est là, pour acheter des bikinis ! Tu me fais rire, ma grande. Je vois, que c’est à cause de la connaissance que tu refuses d’aller aux cours de politique, Papy. Nooon ! Et tu as peur de l’échec, parce que tu as une mauvaise mémoire, et que tu n’aimes pas copier ni tricher.Barbes hirsutes et têtes compressées
Un trône sur des roulettes, des comptes en banque inutiles, des précautions vaines contre la mort. Le maudit mot est dit ! Même les plus puissants, comme les nuls et les méchants crèvent aussi. C’est une satisfaction et une morale, une vengeance et une philosophie. Mais qu’est-ce qu’ils font de leur pèze, une fois morts, ces ours et ces éléphants ? Tant qu’ils vivent, leurs victimes déchantent. Mais à leurs morts, ces martyrs ne chantent pas souvent. Car ils ne sont plus là, s’ils sont gommés avant !
Que deviennent les hommes politiques, une fois malades ou handicapés ? Des vieux, des momies, des zombis, des présidents de la république ! Me dit encore Nour, avec sa triple nationalité. Elle vient de commettre un parjure contre Boutef , qu’elle savait amoindri .
Je t’explique les maladies et leur impact sur les responsabilités. On ne conduit pas une grosse voiture, encore moins un pays, en état de grosse maladie ou d’incapacité manifeste. Pourquoi et c’est quoi ‘’manifeste’’, Papy ! Un papier d’indépendance ? Je ne suis pas professeur de français, essaie de comprendre ta propre langue ! Comment ça ? Et qui c’est qui m’a appris, c’est toi qui m’a tout dit ? Les noms des arbres et des fleurs, et puis tous les mots compliqués ! Et puis, ce n’est pas drôle de me faire dire ce que je n’ai pas dit sur Boutef, Papy ! Des reproches encore, Nour, comme ta Mamy! Repentance, résipiscence, où es-tu ?
Une fleur jaune chute du jasmin…
Elle ne sait pas ce qui lui arrive ni ce qu’elle va devenir. Ni graine pour germer ni promesse de vie ultérieure. Elle ne sent plus. Elle ne sent pas qu’elle existe, non plus. Elle ne sait pas qu’elle n’est plus ni ce qu’elle a été. Elle attisa les souvenirs sinon bien des désirs en attirant d’improbables abeilles et amoureux. Elle aura vécu quand même des instants de couleurs et de prestige pour son parfum et ses odeurs. La plante vit sans conscience de le faire et puis meurt. Mais ces notions lui sont étrangères. Elle meurt, en automate génétique et généreux, qui n’offrait que des faveurs aux humains, aux insectes et aux oiseaux !
La courtoisie des feuilles mortes
Voilà que le feuillage des bambous jaunit. Le vent en hâte la chute des feuilles. Celles-ci se latéralisent le long du tuyau d’arrosage qui traîne sur l’allée du jardin. Elles sont en file, comme des rangées de soldats. Elles suivent en une sorte de queuleuleu pour obtenir quelque chose ou en vue de subir un destin. Bien serrées les unes aux autres et bien rangées, en bas du muret. Cette claie pierreuse qui clôture le verger, leur sert de garde-fou pour maintenir leur bon ordre. Mêmes mortes, les feuilles donnent des leçons de civisme, de conduite et de politesse aux humains.
Curieux comme elles se sont toutes alignées dans le sens de la longueur. Le vent y est pour quelque chose dans ce hasard-là. Un état que les feuilles mortes et les arbres ne contrôlent pas. Mais, elles y sont contraintes, involontairement, nous le savons pertinemment.
Querelleurs, rouspéteurs, désordonnés que nous sommes, nous devons tirer des leçons des pierres et mêmes des feuilles mortes ou des animaux. Jean de la Fontaine, moralisateur amusé, dans ses fables si vraies, comme ses antiques prédécesseurs, ont illustré les insectes et les animaux, à nous faire honorer, aimer et apprécier.
La danse macabre des feuilles
La feuille danse au vent, puis pique du nez sur la terre en se balançant, comme pour s’amuser une dernière fois et de son destin se moquer. Une fin qu’elle ignore aussi. Mais elle ne fait la joie que du philosophe et de celle du poète que tu es lecteur. Allez ma feuille ! Un tango, une valse, un slow…
Tu réfléchis à ton tour à la vie. Profites-en, toi aussi lecteur. Et projettes-toi plus haut encore, avant de descendre, là, sur terre.
La cime donne des hauteurs, de la majesté, sinon de l’arrogance et du mépris. Méfiez-vous, Excellences, restez près de nous ! Les bambous sont une mauvaise école. Ils risquent de les chagriner nos décideurs et de les fâcher contre moi en ce mois de Mai, pluvieux mais sec ! Il y a ainsi des mois qui sont schizophrènes et qui se trompent de pays et de calendriers. Et des jours de quatre saisons aussi.Des calembours hors sujet et hors du temps. Telles ces conneries locales des journées continues, socialement mal gérées et ces horaires d’été, mal vécus, qui vident les services et les administrations.
Si les jours normaux servent à se cacher du contribuable corrupteur pour de fictives réunions, il y a les vendredis. C’est saint et c’est superbe. On pointe et on dégage pour filer le couscous et s’étendre dans la prière. Sur le tapis éventuellement. Disons que c’est hamisse*, voire haram* de travailler. Et pour nous de blasphémer ou déblatérer !
Les puissances cyclopes et leurs cyclones
Avec tous ces vents qui font chuter les feuilles jaunies, toutes ces maladies botaniques, ces parasites, y a-t-il un botaniste dans ce Gouvernement, pour nous sauver ? Pour sauver le tronc de cet arbre que nous sommes et qui respire de ses branches en Europe, tout en plongeant ses racines en Afrique ? Maintenant plus qu’avant et encore plus, depuis que les tamtams des apaches, nous lacèrent le dos !
Sauf que les planètes et les étoiles ne suivent pas les mêmes lois apparemment que les grandes puissances. Des cyclopes ou des sirènes qui voient mal et qui nous hypnotisent de leurs chants…
Appel aux grandes puissances
Devant et face aux grandes nuisances, elles se doivent de bouger sans hypocrisie ni duplicité. Elles savent, elles sont témoins de nos faits et gestes qu’elles inspirent, influencent et puis, elles font mine de ne plus comprendre notre Histoire. Elles, qui nous font divaguer l’esprit entre civilisation, démocratie et libertés. Elles, que nous avons reconnues, aidées à se libérer et que nous continuons à aimer, à attendre, à solliciter et respecter.
Le cœur valse entre les frontières qu’elles ont en partant balisées. Lâchement dessinées, ces murs partiaux entre frères, des barrières qu’elles ont dressées et érigées, voire laissées créer et se hérisser !
Leurs retournements, leurs aveuglements, leur laisser-faire arraisonne la paix et laisse persister l’arrogance et le mépris. La fureur se développe entre les erreurs et le hasard. Que peut supporter comme suspens et menaces de guerres ce reste du monde ? Fébrilité entre la justesse des droits et les manigances contre la paix.
Car sinon, ce serait le chaos et le néant. Tout comme ce qui se passe au Moyen-Orient et que depuis 40 ans nous avons su éviter ! Ces déchirements des nations, tels qu’ils semblent programmés et commandités par les grandes nations impérialistes. Ces suppositions ou ces vérités, sont des injustices, des crimes contre humanité. Regardez les millions de morts, les millions de réfugiés et d’exilés, les économies anéanties et les villes et leurs structures ravagées ! Elles ont insufflé le virus des guerres au lieu de s’imposer comme des arbitres de paix. Il leur faut se réveiller et opter honnêtement pour un juste compromis. Il leur faut de régler un litige né de la guerre froide, qui perdure. Ils se doivent d’apposer, comme de justes arbitres, le calme dans le cadre d’un remembrement post colonial. Il leur faut d‘aider notre pays face aux bellicismes, sources des sécessions de notre pays.
Appel à la franchise et à l‘honnêteté
En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas loin de perdre le rythme, celui de nos concepts et de nos convictions. Vieux et grands amis, nouveau amis, levez-vous ! On parle de coups dans le dos. Restez à nos côtés, sans nous perturber avec vos changements de mœurs et d’humeurs. Vous connaissez notre histoire et nos droits. Cessez alors de vous aveugler, pour des boniments matériels et des dérives contre-nature ! Nous avons besoin de parapluies et de parasols. Nous subissons les retombées et les mauvais fruits de la guerre des Bush. De celles qui les ont suivies et précédées. Celles incessantes avec les dégâts générés dans la région. Toute du fait des industriels de la mort et de leurs financiers repus, toutes celles de leurs ataviques commanditaires et de leurs puissants lobbies…
Philosophie politique
Mais quittons ces amours superficielles incertaines et optons pour de nouvelles liaisons par gageure. L’amant de mon perfide ennemi peut-il m’être fidèle ? Il ne sera pas forcement sordide ni fourbe ! Félon et sournois, traître et tyran machiavélique, parjure et apostat ! La politique n’a pas que des qualités comme adjectifs et rigueur morale.
On croyait avoir à faire à des états adultes et non des girouettes sous les vents. On lit sur les pierres du temps qui nous a construits, qu’on nous a souvent trahis et réduits aux retards et à l’archaïsme. On lit sur les sables cartomanciens, qu’on nous avait volés, que la politique ne fait que de faux amis.
Les états comme les peuples, les clans, les tribus ou les nations, changent de maîtres et de deals. Selon leurs affaires et leurs intérêts. On reverra ça en conclusion.
Veules destins et opportunisme
La vie, l’être, sa conscience, ses sens et ses actes, réfléchis ou pas, ne laissent pas assez de place à la seule volonté ou au pur hasard. Volonté plus hasard égalent destins. Le milieu évidement est pour quelque chose dans notre vie et dans l’exercice de nos sens. Le nouveau-né ne sait pas ce qui l’attend et celui qui va partir à jamais, ne sait pas où il va aller. Je ne parle ni de sa chair ni de ses os mais de sa personne, de sa conscience, non pas de sa mémoire, mais de son esprit, non pas du souffle qui le fait vivre, mais de ce qu’il y de nécessairement au-dessus. Ce ‘’truc’’ qui justifie la vie. L’âme ! L’âme, ce vrai soi-même, le pilote du robot qui vous parle et qui vous écrit.
Le monde est une trêve, ou un rêve.
Une faille de l’espace-temps. Abysse labyrinthique, interactive, faite d’ombres virtuelles. De chair et d’argile, les marionnettes croissent, coassent et crissent sur le décor. Les planches du théâtre, le plancher des vaches et des avachis, croule sur les décombres des acteurs. Le berceau tombal où entre l’être pour naître, paraître et disparaître.
Mais dans sa résilience d’être humain, il est conscient sans être clairvoyant, casseur, profane, profanateur, tricheur, tombeur, violeur. Voire un peu plus moral, sincère, loyal et moins corrupteur. Voilà l’homme ! L’humain s’oublie alors dans le travail, les obligations, les jeux d’amour, les jubilations ou l’insouciance, à en désapprendre la fiction qu’il joue : son rôle incompris, son déguisement et son numéro. Une tragicomédie d’halluciné masqué, un être qui fuit la réalité dont il a peur et sa fin programmée qu’il élude jusqu’à succomber à la mort.
Si ce n’est pas ça le courage ?
Ou le mirage. Voire le rôle qu’il a pris de Dieu et que les montagnes ont refusé de prendre. Autrement, c’est chose banale, c’est cause perdue. Il y a cette donnée que l’on ne saisit pas et qu’on appelle l’âme. Le chauffeur et le guide, l’habitant ou le passager du robot que représente notre propre corps. On en a dit un mot similaire là-dessus !
Cette super structure biologique, ce système faramineux aux milliards de cellules, vivant ou fonctionnant, grâce à une chimie multiple époustouflante. Un corps, un univers en soi, auquel la conscience elle-même, si scientifique ou encyclopédique soit-elle, ne sait que peu de choses.Le sommeil est pour nous, comme les sens et les facultés, ou comme les automatismes qui nous font vivre. Ces facultés, ces activités hermétiques, sont la preuve de notre ignorance et qui plus est l’incompréhension de ce qui est au-dessus de nous. L’univers et sa création, ce ciel qui couvre les êtres et des personnes. Avec, comble d’ignorance de ce qui est chair ou individu, ce qu’il y a de plus résistant encore que l’argile et le terreau : l’âme et l’esprit.
De la vie
Je parle de la vie, je parle aussi du sens de la vie chez des individus, des êtres si proches des animaux et des fauves, des singes et des cochons, des humains qui s’ils s’adonnent à la culture, font la chasse, l’élevage, la boucherie et l’abattage, le meurtre régulier et normalisé, des autres espèces et créatures ! Les êtres dont nous nous nourrissons, mais avec lesquels nous partagent bien des gènes, sinon des chromosomes entiers. Je laisse le créationnisme et l’évolution se mettre en symbiose, pour nous expliquer, d’un commun accord, ce que nous sommes vraiment.
Qui sommes-nous pour cette terre ?
Des extraterrestres ! Des êtres parachutés, descendus de quelque part. Ou le résultat de corps chimiques, des amines de carbone, tombées du ciel, fécondant une chimie nouvelle sur des mers à peine refroidies…Celles qui ont, une fois la terre calmée de ses bouleversement, fait ce que nous sommes pour le système appelé ‘’ vie’’. Pour cette conscience notre de la vie. Sommes-nous si particuliers, parce que nous parlons, avec conscience, que nous sommes debout, avec un larynx, un kilo de cervelle et demi et deux mains.
Que sont nos espoirs pour demain ?
Comment t’adorer quand tu ne se seras plus là ? Comment T’adorer, quand je ne saurais plus là.
Soit l’Apocalypse astronomique ou celle des guerres qui germent en nous autres les humains ? Celles de nos erreurs qui prospèrent et qui vont engendrer le calvaire final ? La faim et la fin de l’humanité ? Soit des mutations et l’exil, l’essaimage de certains rescapés sur d’autres mondes ou d’autres sphères. D’autres vies, une autre vie, sur d‘autres terres, sachant que celle-ci nous fut donnée sans le vouloir, en ignorance de cause, dont la première est de l’avoir désirée. Une vie gracieuse, mais courte ou terne, volontiers désirable ou détestable, c’est selon votre poche, votre quartier et votre pays !Une vie, si labile et si futile, que la refaire et la faire durer n’est pas une chose inutile. Des horizons religieux pour un meilleur séjour et plus long décours, dans un autre décor, nommé Paradis. L’éternité pour tous, la récompense ou la sanction. Mais le credo de certains s’oppose à celui des autres. Et le pire, est que les adorateurs du même Dieu, se font la guerre. Ils le méritent, comment pourraient-ils être, ces meurtriers opposés, dans le même paradis. Fictions et espérances encore ? Elles ornent pourtant le futur décor !
Symbolique mystique et nostalgies.
‘’Jdour essejra ! Ila ma êtate ezitoune, taêti laêouade bach t’ssakhnou ’’. Les racines de l’arbre. S’il ne donne plus d’olives, son bois servira à vous réchauffer. Tu veux replanter l’olivier arraché de la maison natale, qui vient d’être vendue par les héritiers, afin de le replanter, là, près du figuier de cette esplanade de la grande mosquée…C’est la noblesse identitaire, qui s’affirme chez toi ! L’allusion au Coran n’est pas loin et la paix est manifeste dans ce geste bienveillant. Une épreuve qui aux autres semblera bien vaine et futile, car on te dit, que cet arbre déplacé, ne prendra pas !
Propos inutiles
C’est bon à lire et de ne pas perdre de vue. Quel est le but de chacun sur cette vie. Manger, prendre la vie et puis, mourir ? Mais, c’est vainement peu, il faut dans le confort et la célébrité oser et persister. Les riches et les puissants savent depuis des lustres le faire. Les mots des sots sont sages et leurs sceaux symboliques. Les autres, têtes enfumées et sexes incendiaires, mind, faites gaffe, il ne faut pas les déranger. Car, couverts de leurs lois, et depuis des siècles au top des libertaires des droits de l’homme et des nations civilisés, ils sont libres de forniquer à leur manière, chez eux. De quoi je me mêle, moi le plébéien solidaire ? Avec les valeurs tordues d’un pays de prolétaires ! Des pays sous- développés, arriérés, fanatiques et va-t-en guerre !
Même s’ils vous insultent et qu’ils vous pilonnent de missiles, qu’ils vous canardent de slogans ou de dettes, pour vous apprivoiser, humilier et posséder encore, ou qu’ils vous expulsent de chez vous, tenez-vous tranquilles !
Attendez qu’ils vous achèvent ou emprisonnent dans vos camps. Accros, égotistes et fiers leurs passions futiles, les riches sont fiers et jaloux de leurs forces tranquilles. Arguant de leurs statuts suprêmes, arrogants avec leurs-dites identités supérieures, ils sont impérieux et dotés de pouvoirs réels sur les autres.
Ostentatoires, quand à leurs naissances divines, les entités supérieures perfectionnent les armes et les incrustent de diamants. Volés, certainement. Ils couvrent leurs voitures d’ors pour briller de fastes insolents. Face à la cruelle et impudique misère des pays du continent, ils ornent leurs missiles d’armes subtiles et les perfectionnent de techniques nouvelles. La main sur leurs bourses, le doigt sur la gâchette, ils fraudent sur les valeurs, morales, ‘’masquant ouvertement’’ le stupre et le lucre, les leurs, pour gaver les autres de conseils démocratiques, de préceptes moraux fallacieux et de doctrines, soi-disant universelles. Des conduites paradoxales et inopportunes ailleurs, le plus souvent ! Des instructions, si opposées et flagrantes aux conduites qu’ils s’adjugent, en ignorant les moyens et les retards des colonies d’hier. Des pays déchirés, des tribus délaissées quant à leurs sorts, dans la pauvreté et les affres des guerres, entre leurs chefs et leurs nations.
Chut, assis !
En garde ! On t’achète, on te vend, on te prend comme on veut ! Sinon on te culbute Chef ! Quitte à te poignarder dans le dos et à t’évincer, quand on veut, comme on veut, par d’autres compères ! Et tu en connais, n’est-ce pas de plus solvables ! De plus convenables et dociles, n’est-ce pas, Chef ? Oui, mon colon ! Ce sont des traîtres et des félons, des renégats déloyaux et des plus lâches qui soient ! On en voit. Vous les aimez, comme ça, n’est-ce pas ? Moi, je vais changer de maîtres et de copains et on verra ! Le Harem et même le Mac Zen plutôt que de subir la vendetta ou la loi du Talion.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 08-11 Mai 2016.
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
MEDICAMENTS ET TAXES SUR LES MALADIES,
Le devoir du Gouvernement et du Parlement en matière de santéCE QU’ATTENDENT LES ELECTEURS DES ELUS ET DES CADRES HAUT PLACES
Exposé du problème
Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Côté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des ministres et des Partis, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies, quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et 37 % sur le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades, tous secteurs confondus !
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Ces taxes indirectes représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y avoir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et c’est clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES
Le constat social
Après le décours de la véhémente affaire Ban Ki-mon et de l’impeccable réponse de la Nation sous la férule royale, de nouveau défis et de nouveaux horizons nous interpellent. Nous somme à la veille des élections au Maroc. Nous parlons, quitte à nous répéter, par pédagogies et insistance devant votre honorable classe. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ? Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme fiscale sanitaire globale et non quelque réduction parfois, menines, sur les simples médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés ! Vous-mêmes, votre santé et celle des vôtres, messieurs les ministres !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille sans relâche le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Et ces mots sont écrits, de nouveau, après la dernière défection du Secrétaire général de l’ONU. Nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses devant ceux qui votent ! Que ce soit à l’ONU ou aux quartiers ! Que ce soit par leurs silences, qui expriment une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les injustices ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ? Faut-il négliger leurs voix et leur sort ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, face au double jeu des puissances protectrices ou dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpelons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos. Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons ad vitam aeternam ! Allah yerham notre doyen et bienfaiteur, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller sur les malades marocains comme sur les sables de notre Sahara !
Appel des familles, appel du peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !
Reformater les taxes
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés ! Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam, si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne…
Un exemple brillantissime du Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc pour l’Etat, de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.
Des lois honnêtement, plus justes !
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante.Appel à Celui qui nous écoute
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.
Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM
Kénitra, le 2 Mai 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.comCe coq de Ban Ki-moon,
Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraiteIl m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.
Lyrisme
‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !Barbarismes de basse-cour
Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.Ares agenos, vigamkalest !
Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.
Vivre pour enseigner
Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.Le monde va mal et ses gens aussi.
Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?Comment doit-on relever le genre humain ?
Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?
L’ONU soit qui mal y pense !
Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.
Le Référendum des sahraouis,
Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’
Dérapage prémédité.
Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.Je reviens à mes plantes et mes pénates
Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.Donner de soi pour exister
A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
$Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
« Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 01 Avril 2016De la médecine, à travers ses grands hommes :
Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est partiComme dirait Mme Ilove Student
« La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »
Le cimetière des ombres
Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.Le Gharb et l’ADSKR
Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !Les années UNEM – UGEM
Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.Le Conseil de l’Ordre des Médecins
Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !Nous fûmes la relève.
Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?
Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?Célébrer les morts
Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.Pensez à nos médecins !
Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !Des râles contreproductifs
Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?Ce secteur libéral sectionné
Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.Dès lors, je confierais à qui mes idées ?
Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !Tu laisses une bonne réputation
Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed
Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Dans la série des chroniques différées de Madame Student
DR IDRISSI MY AHMED
Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004« Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi
EXERGUE
Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !ENTRÉE AU DIALOGUE
Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.
Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !
Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !
L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !
L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !
Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !
Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.
Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !
Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.
Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !
La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !
L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !
Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !
Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.
Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !
Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »
On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !
Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !
VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE
Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !THEATRE
LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT
_ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
_ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
_ Ah bon !
_ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
_ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
_ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
_ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
_ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
_ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
_ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
_ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
_ Moi aussi, je suis Général de carrière !
_ De Fosses communes, oui !
_ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
_ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
_ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
_ Fort entreprenant, et même au-delà…
_ Un homme de frictions, ha ha ha !
_ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
_ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
_ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
_ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
_ Moi, pas Sharon !
_ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
_ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
_ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
_ Platon, aussi doit être là !
_ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
_ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
_ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
_ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
_ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
_ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
_ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
_ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
_ Qui c’est, ces gens ?
_ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
_ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
_ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
_ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
_ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
_ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
_ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
_ Là, plus au Sud !
_ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
_ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
_ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
_ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
_ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
_ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
_ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
_ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
_ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
_ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
_ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
_ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
_ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
_ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
_ C’est bien vu !
_ De longue date ! Madame !
_ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
_ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
_ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
_ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
_ Qui çà ?
_ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
_ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
_ Qui c’est qui parle ?
_ Le Chœur !
_ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
_ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
_ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
_ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
_ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
_ Qui c’est qui parle la Student ?
_ La voix électorale du Président Boutef !!
_ Qui Tef ?
_ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
_ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
_ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
_ Bessif ! Signée au noir !
_ Au quoi, comment ?
_ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
_ C’est ce que je vous ai dit !
_ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
_ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
_ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
_ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
_ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
_ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
_ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
_ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
_ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
_ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
_ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
_ Par votre aviation !
_ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
_ Parlons de nos Maghrébins….
_ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
_ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
_ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
_ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
_ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
_ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
_ La colique ? Ils pètent !
_ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
_ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
_ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
_ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
_ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
_ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
_ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
_ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
_ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
_ Vous dites exploser ?
_ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
_ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
_ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
_ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
_ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
_ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
_ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
_ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
_ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
_ Va, résonne !
_ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
_ Pardon !
_ Je suis un pacifiste !
_ J’en ai toujours douté !
_ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !LA CIME DES INCOMPETENCES
_ Et, avec quel culot !
_ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
_ Booof !
_ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
_ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
_ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
_ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
_ Indirectement, et gentiment…
_ Encore !
_ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
_ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
_ Pardon ?
_ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
_ J’adore !
_ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
_ Qu’est-ce qui vous prend ?
_ L’extase, je sublime, je fonds
_ Vous êtes devenu un satyre !
_ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
_ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
_ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
_ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
_ J’exulte, touchez-moi !
_ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
_ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
_ Je fonds ! Ana kane miiit !
_ Ôte tes mains de là !
_ C’est la quintessence des joies !
_ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
_ Hezounii !
_ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
_ Qui a dit sha ?
_ Aïcha Qandisha ! L’incube !
_ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
_ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
_ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
_ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
_ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
_ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
_ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
_ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
_ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
_ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
_ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
_ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
_ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
_ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
_ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
_ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
_ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
_ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
_ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
_ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
_ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
_ Pas puéricultrice, préceptrice !
_ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
_ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
_ Israël, c’est la culture des luttes !
_ Quand cultivera-t-il la paix ?
_ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
_ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
_ Comme Bush, Sharon et Bil
_ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
_ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
_ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
_ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
_ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
_ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
_ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
_ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
_ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
_ Lâche-moi ! Bas les pattes !
_ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE
_ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
_ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
_ Ce sont des gens honorables… !
_ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
_ Vos cousins !
_ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
_ Pardon, mon Général !
_ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
_ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
_ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
_ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
_ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
_ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
_ Haquili, haq awa, âl malaïka !
_ Ah bon ! fit la Student étonnée !
_ Pas de répliques, dans la foule !
_ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
_ Taisez-vous !
_ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
_ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
_ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
_ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
_ Y a donc de l’espoir !
_ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
_ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
_ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
_ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
_ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
_ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
_ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
_ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
_ Pardon !
_ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
_ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
_ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
_ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
_ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
_ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
_ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
_ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
_ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
_ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
_ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
_ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
_ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
_ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
_ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
_ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
_ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
_ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
_ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
_ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
_ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
_ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?
La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.
– L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !
_ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau
_ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.
_ Vous y allez un peu fort, Docteur !
_ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !
_ Le savent-ils ?
_ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
_ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !_ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !
_ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?
_ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?
– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.
– Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !
_ C’est une mode, à l’air du temps !
_ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !
– Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.
_ Un appel, un Sos ?
_ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
-Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !
_ En un mot, SVP !
_ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
_ Votre prochaine réunion élective
_ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
Dr Idrissi My Ahmed
Kenitra, le 12 Février 2016
LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?