Résultats de la recherche sur 'La Culture avec un Grand C'

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  • #207127

    Sujet: PROPOS SUR LES CLINIQUES

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,

    A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.

    Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.

    Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?
    Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.

    En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.
    L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…
    Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.
    Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin. Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.
    Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins. On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !
    De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contrecourant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !
    Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.
    Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un dictat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.
    Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
    Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.
    Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.
    Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.
    Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
    Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !
    Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.
    La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
    Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.
    Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.
    Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.
    Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.
    Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des dictats tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.
    Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !
    Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.
    Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.
    Parlants de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !
    Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !
    C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.
    Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !
    Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
    Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.
    Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.
    Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !
    Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
    Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014

    Quid du Dr Idrissi ? Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.

    #207124
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Préludes aux ‘’péripéties électorales’’

    Règlement de comptes à Bourg-Cité ? Soumission, démission ou délation ? Si El Haj Mohamed opte pour une dénonciation policée, plutôt que d’observer un silence continuel, voici son réquisitoire, ses minutes sous forme de reportage chronologique ! C’est une œuvre d’art en guise de procès.

    La vie d’un homme, si riche soit-elle d’expériences, grandes ou mineures, n’est utile que s’il communique son état d’âme et ses actions interactives avec son milieu. Elle exulte de panache s’il le veut et s’il sait en parler aux autres et qu’on lui laisse surtout l’occasion d’éclairer autrui. Haj Mohamed accède à cette phase de l’expression de soi en relatant avec brillance son parcours initiatique. Ses péripéties font penser à une série d’épisodes d’une aventure au sein d’un labyrinthe. C’est un récit fait de cris francs et de réserves polies. Il jaillit d’humeurs et de vérités qui s’exhibent comme un défi d’orgueil, dans un monde de légendes et de mystères, où l’homme palliant avec ses peurs n’est que fétu de paille.

    Si un dirigeant politique ou un simple citoyen, laisse un vadémécum, une parcelle de sa biographie, c’est le meilleur roman qu’il puisse offrir aux autres. Le meilleur traité de sagesse, s’il parle franchement et s’il n’essaie pas, de par ses écrits de se justifier à ses propres yeux ou de se disculper devant ses lecteurs. Mais dans tous les cas, les écrits sont justifiés et salvateurs, pourvu qu’ils trouvent des lecteurs ! Car, ils sont écrits en bon français.

    Ne sortant pas d’une quelconque St Cyr littéraire ni de la cuisse d’un Jupiter es-lettres, l’écrivain par son opuscule prennent une brillante initiative, voire une première ! C’est un bon livre, enfin, pour être clair.

    Ce brillant parcours du candidat aux élections, plusieurs fois mêlé aux énigmes des urnes, est un pari. Il est le bras d’honneur d’un entêté, ivre de libertés et de fierté naturelles ! Cet essai littéraire, venant d’un homme qui n’a besoin de rien, est un cadeau au prochain. Il mérite, avant tout jugement préconçu, une bonne lecture. Certes ! Car à travers celle-ci, on découvre une dénonciation ouverte des cadres immédiats qui entourent, entravent, guident ou affrontent les habitants. Un système antique qui fait loi encore et que certains veulent pérenniser pour toujours !

    Exercice osé donc, tout le long de ce récit, où corruption et népotismes, erreurs humaines courantes, abus dans l’exercice du pouvoir, jonchent les jours et les pages pour nous rappeler les harka de Driss et ses années de plomb. Personne n’en fut à l’abri et les rares délations, collées aux peurs restaient en suspens et bien peu efficaces pour curer le système de ses prédateurs. Quitte à étouffer l’intrépide personne qui rapporte les cas flagrants ou qui en apporte les preuves devant une justice, elle-même aux ordres ou en manque de guidance.

    L’ouvrage se lit comme un roman d’aventure attachant, même s’il ne livre finalement aucune recette pour changer les mœurs des gens et les conduites des cadres. Tant les habitudes qu’il dénonce, sans pleurer, sont communes et tenaces dans le monde. Plus visibles encore sous la loupe grossière des pays en voie de progrès, comme on le constate le long de cette épopée livresque de Haj Mohamed.

    Ce mal insidieux, puisqu’il faut l’appeler ainsi, s’appelle l’excès du pouvoir. Et rarement cette puissance locale, ce cénacle de privilégiés, imbus de leur force et/ou d’eux-mêmes, se heurtent à des hommes de valeur. Des impétrants qui ont assez d’orgueil, assez de moyens pour ne pas faire la manche devant ces éminents décideurs. Voire de la hardiesse pour oser de se frotter à eux, impudemment, le temps des élections. Il en va de leur assurance à gérer sans faille leur autorité totale et entière. Car ; sans craintes devant lui, le Makhzen n’existerait pas.

    Tractations, obédiences diverses et abdications, zélotes et acolytes, soumissions ou marginalisations, punitions et exclusions, le futur élu slalome à l’aise ou passe son bizutage, sous les fourches caudines des cadres administratifs. Un passage obligé, qui requiert le bon dos et pattes blanches.

    Hautes fonctions et responsabilités cruciales qui ne laissent que peu de place aux lauréats qui ont du ‘’ nif ’’. Cet excès de fierté teinté de morgue ou d’orgueil ! Et cette déformation, cette assurance des agents au pouvoir est le propre des autorités locales, dans tous les pays du monde. Que de sbires et de matons, que de petits fonctionnaires et de piètres lois, ont barré la route à des hommes de grande valeur. Des citoyens dotés de personnalité, qu’ils rebutent ou excluent, parce qu‘ils ne leurs sont pas soumis. Ou parce qu’ils n’ont pas le profil admis, d’une manière ou d’une autre et ce dès le départ. Aucun capitaine de vaisseau, aussi petit soit-il, ne voudrait d’un second qui ait du caractère. C’est une sentence pragmatique et proverbiale.

    Timidité et pudeurs, intelligentzia, aristocratie terrienne ou bourgeoisie financière, que d’atouts ne faut-il avoir et exciper avant de cueillir les lauriers de cette gloire, cet adoubement près les puissances du temps et de l’intérieur. L’adoubement des autorités, plus que celui des Partis, qui ont eux aussi ont leurs conditions d’entrée à ces hautes sphères est un parcours de combattant. Un champ de Mars, dont il ignore les distances, les reliefs les failles et les pièges. Un parcours local qui relève aussi bien des domaines de la psychosociologie et de l’anthropologie que celui de la politique ou des manœuvres électorales. Finalement le livre creuse la question : faut-il au citoyen ‘’normal’’ oser de se présenter aux élections et représentations diverses ou se tenir à carreau et bien coi ?!

    Le nombre des électeurs apeurés ou déçus, qui se refusent de voter, devient un baromètre essentiel. Le livre mérite une analyse, non pas celle des lettrés, mais celle des électeurs ! C’est une sorte de bréviaire qui peut édifier d’éventuels candidats, comme de servir aux électeurs. Seulement, il y aura le problème de la traduction qui s’imposera. Comment garder cette truculence du texte, cette dynamique de l’action et ce style enflammé ? Comment expliquer et traduire cette vivacité d’esprit, ces mots percutants qui font la richesse de ce livre qui tient du pamphlet ?

    Est-ce une dénonciation libératoire des vieilles habitudes féodales du Makhzen ? Des mœurs caïdales fossiles, qui callaient encore certaines régions du pays et leurs habitués, dans les arcanes pétreuses du passé ?

    Né agriculteur, ce militant va à sa retraite devenir romancier ! Optant ainsi pour un autre genre de cultures. Celles de l’intellect, celles de la vie. Il va nous donner les clichés successifs ? Le film de son trajet in vivo.

    Le voici donc dans les allées labyrinthiques des électeurs qu’il doit motiver. Ceux-ci sont littéralement perdus entre une trentaine de Partis politiques. Il lui faudra lequel choisir dans ces dessins de bazar pour analphabète, pour quel symbole opter et avec quel pari et quelles espérances. Car les slogans trompent à la longue. Les anciens représentants, ancrés dans le pouvoir, ne permettent à quiconque de les supplanter ou de parvenir à ces commandes. Là, où ils ont leurs amis et leurs protecteurs.

    L’atmosphère générale, sans mystifications ni énigmes, est empreinte de mystères, de manœuvriers et de déception. Les certitudes fallacieuses foisonnent. Les tergiversations et les parachutages expliquent les dépits et les démissions. La citoyenneté se perd et les gens dépolitisés, se terrent en bouclant leurs voix. La démocratie s’enkyste, avec un abcès torpide en son sein, dans l’attente de médicaments.

    Si les anciens notables, les élus palpitent de peur et d’impatience, les candidats sont démotivés pour la plupart, alors que les électeurs, outrés, déménagent ! Des remises en question et des lassitudes font que les fidélités se délitent et rendent les Partis politiques perclus dans des programmes copiés-collés, eu références aux mêmes valeurs unitaires et identitaires communes que de fait et par conviction et sagesse, ils partagent. Lesquelles valeurs identitaires, sont incarnées dans le génome politique et la foi et qui ne changeront jamais chez ce peuple ouvert, à fois multiple et si divers.

    Certains groupements connaissent des fissures et des scissions. Machiavel exulte à en perdre son latin. Ce qui n’arrange pas les décisions ni les choix des électeurs dans ce souk de ladite démocratie, qu’ils mettent à l’épreuve. Partout des voix s’achètent et se vendent. Les urnes racontent le contraire de ce qu’elles ont dans le ventre. Preuve à l’appui, Haj Mohamed ira invoquer la justice et affronter autorités et tribunal. Un clash !

    Aisé de par son labeur, l’acteur politique devient observateur de son propre cursus. Un itinéraire qui en fait un écrivain ! L’essayiste est doué, dopé qu’il est par le verbe ! La verve explose en explorant une phase du destin.

    Un artefact chez cet homme ouvert et fier, qui fâché un jour par l’un de ses amis politiciens, va se porter candidat aux mêmes élections. Voilà qu’un mot, une réaction de son ami force son humeur et crée une faille spatiotemporelle ou presque, une porte ouverte, dans son itinéraire qui va changer ! Le pari est de se libérer d’un incident banal, par orgueil. Celui né d’une incompréhension par un ami.

    Cette crise de fierté, grossie, va devenir le starter et le moteur, véhiculant l’agriculteur de métier, sur un chemin inattendu, guère programmé chez lui. Le hasard interfère ou dessine l’avenir. Le hasard devient destin. A vous lecteurs de voir à travers les péripéties de cet itinéraire, le jeu des humeurs et du caractère ! Celui de la mystique et de la philosophie dans nos lois, nos gens et notre culture politique.

    Kénitra, le 03 Décembre 2014

    DR IDRISSI MY AHMED

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée

    _ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis 10 ans.

    – L’association est née il y a 14 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Rachid Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.

    – La myasthénie, c’est quoi cette maladie ?

    – C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic difficile. Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représenté par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. Elle nécessite une ablation le plus souvent, surtout lorsqu’elle présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et menacent très sérieusement la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.

    – Comment procédez-vous ?

    – Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles. Par médias interposées, écrits et internet. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.

    -Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?

    – Nous avons ‘’secouru’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament lors des crises. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirige M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase*. Nous remercions le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole qui sévissait depuis de longues années.

    – A ce point ! Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?

    – Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État ! D’autre part, question impôts indirectes, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuelle Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.

    _ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?

    _ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si la maladie était un bénéfice imposable, fiscalisable et bénéfique pour l’Etat. Or ceci, est une infamie monstrueuse sur le plan des principes. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner aux malades. Elle est une honte fiscale à éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer comme le fut l’esclavage et toute autre féodalité. Ce que nous demandons, c’est que cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées. Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de grâce royale.

    – Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.

    – En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Il y a aussi le problème de la Tégéline*, un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande , hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 10 ans ! Les malades devaient aller, en France se faire hospitaliser et recevoir cet extrait du sang, sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.

    _ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?

    – Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués. N’est-ce pas ?

    – Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?

    – Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du ministère de la Santé pour qu’ils entre en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.

    – Pour tous les genres de maladies ?

    – Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.

    – Vous les taquinez quelque peu, Docteur ! Avez-vous des médecins dans votre association ?

    – Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Nous avons des membres honoraires qui en plus nous aident matériellement aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres.

    – Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?

    – Nos sommes partenaires de réseaux associatifs : nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde et nous opérons avec constance sur deux forums Internet ! Nous avons offert des médicaments, souvent et régulièrement. Même à ceux qui nous proviennent d’Algérie où certains malades ne trouvent pas de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide. A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie !

    – Et les Ministères ?

    – Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs. Jaouad Oudghiri, H.S. Bennani, maître Berbich et tous ceux qui nous ont aidé au début à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la Région. Je ne parle pas des autres pour ne pas être méchant.

    – Quid du Centre de Référence ?

    – Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que madame Zouleikha Nasri nous lise ! Ou qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami ou un Sefrioui, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !

    – Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?

    – Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Coté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane !

    – Et vous, à l’AAMM ?

    – Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà l’autre axe de nos activités…

    – Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?

    – Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ?

    – Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.

    – La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes des contributions plus citoyennes !

    – Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?

    – Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien, cachez la vérité ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, lui-même dis-je, a demandé aux constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.

    – On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !

    – Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ?

    – On ne voyait pas cela comme ça !

    – J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. Et le plus vite, pour conforter la demande sociale qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.

    – Un dernier mot, SVP !

    – J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !

    – Certainement, Docteur !

    -Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités ! Nous requérons une réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.

    – C’est un réquisitoire ?

    – Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.

    KENITRA, LE 26 NOVEMBRE 2014

    DR IDRISSI AHMED

    Propos recueillis par Mohammed Sedrati pour l’Opinion, paru le 26 novembre 2014

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PARU SUR L’OPINION
    Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux

    http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
    http://www.maghress.com/fr/lopinion/42224

    Nationale
    Par Dr Idrissi My Ahmed*

    PARU SUR L’OPINION DE CE 14 NOVEMBRE 2014

    Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux

    Militant avant d’être médecin, Docteur Idrissi My Ahmed, Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc (AAMM) mène depuis longtemps un combat des plus nobles. Il est l’avocat par excellence des malades démunis, pour lesquels il ne cesse d’exiger une prise en charge totale, gratuité des soins et médicaments exonérés d’impôts et taxes. Voici l’un de ses récents plaidoyer. Un plaidoyer pour une réforme de société dans le sens de la justice sociale, pour édifier les élus sur leur devoir d’écoute, de représentation et de défense des électeurs, sollicitations respectueuses pour défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares.

    LA LETTRE

    Plaidoyer aux cadres élus
    et aux conseillers pour abroger les taxes sur les maladies

    honorables élus,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies! Mais aussi un poids que ne paient que les malades! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    Représentants du peuple,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politiciens, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté !

    Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une « culture culinaire nouvelle ». Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    Voici notre requête

    Ceci est un plaidoyer. notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale ct générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter!

    Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens ct leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des caisses, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans privilèges ni discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    Exhortations aux décideurs

    Dès lors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés? Si on veut diminuer la souffrance ct les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25%, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement » miraculeux » en un seul temps ct d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large ct général, viendra faciliter la santé pour tous! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible!

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins ct les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    Invocations aux responsables

    Mesdames et messieurs les cadres proches des centres de décision, ministres et députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !

    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces « harcèlements pudiques », faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de Sa Majesté !

    Ecoutez les conseils
    et les directives du Roi

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos.

    La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation! Un seul sacrifice vous est demandé! Le sacrifice de l’égoïsme! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres ! La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu.

    On demande à chacun : « corrige toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper des ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine! Et c’est pour cela que vous ne devez pas oublier celles des silences! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins!

    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre-nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations!

    Voici les attentes des citoyens:

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs… Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger !

    Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux: la modernité! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès!

    Dès lors, réformez
    les lois intérieures !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations ct de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent ?

    Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres. Le syndrome de Stockholm allie sexuellement la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend !

    L’invective royale a déjà été formulée par feu Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les fois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile!

    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris! Elles représentent l’ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme!

    Ces pénalité sur la santé repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile ! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisables ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé! Qu’ils ne soient plus les seuls qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies!

    Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !

    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    Pour réaliser nos espoirs

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit dc symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    Pour consolider les droits
    et le pouvoir par le civisme

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper J’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept novateur. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieux et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus d’amour pour le pays. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans les cadres et les élus!

    *Président de l’AAMM

    http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224

    MERCI A L’OPINION ET SI JAMAL HAJJAM POUR LEUR MILITANCE

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CORRECTIF AU 06 OCTOBRE 2014

    « On ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine »

    Malgré cela vous l’avez fait sur cet article, M. Naïm Kamal. Je vous dis bravo et je vous suis et vous approuve en le réitérant autrement, ci-bas et à ma manière.

    La loi de la jungle persiste, Tarzan, Moogly, les lions, les singes, les Africains ! La patrie de Lucy, cette matrice mal connue, une contrée, qui a été revisitée par les explorateurs, les moines précurseurs et les écrivains voyageurs.

    Cette découverte, une vivisection, a été complétée par les épées et les fusils des conquistadores pour être achevée par les militaires et leurs successeurs. Des espaces riches et vierges et des tribus, furent ainsi sortis de leur ignorance multimillénaire. Les terres furent vitalisées, surexploitées, des régions rasées, mais le côté humanitaire n’a pas manqué. On saupoudre de sucre pour attraper les…nigauds et s’attirer la sympathie des indigènes !

    On ne colonise pas sans vertu. La brûlure coloniale laisse une civilisation, résiduelle et partielle, comme une cicatrice chéloïde. Des traces vivaces persistent même si les agents vulnérants semblaient partis. La séparation fut douloureuse, mais ce fut pour revenir, plus nostalgiques du passé, en y laissant frayer ses petits. Parce qu’on ne se sépare pas si vite de la fourrure d’une proie prédatée ou d’un vison offert pour mettre en valeur la crinière de l’aimée. Même si la peau est mal tannée, on garde la relique. On accroche la tête avec la crinière. Et les lions abattus, ça continue de donner de l’odeur et d’abriter des cancrelats, même s’ils sont haut accrochés, sur les murs des salons, comme trophées, à côté des photos et des fusils !

    Nous sommes aussi les produits, vestigiaux et vivaces, de cette fatidique » haleine  » européenne, qui a semé et essaimé. Une fantastique invasion où les mots ‘’empire’’ et ‘’colonies’’ n’étaient pas encore péjoratifs pour l’humanité. C’est le côté civilisationnel, qu’on veut plus positiver encore afin d’être équitables pour tous, complémentaires et plus bénéfique.

    On doit reconnaître et relever quelque part sur les batards, chez les races supérieures aux identités intouchables, les traces des gênes parentaux de ceux qui, vini, vidi, vinci, les ont ancestralement violés ! Confère le passage de Zeus sur la belle Europe. Cette princesse phénicienne. qui subit le rut bovidé du père des dieux ! Je parle aussi des pays latinisés de cette même Europe qui doivent leur langue à Rome. Car, une grande partie de l’Europe fut envahie et conquise par les armées de Rome qui leur avaient laissé un bout de sa langue. Un tribut de guerre !

    Une langue, de quoi se délecter et se souvenir des soldats et des géniteurs ! Mais pas seulement. C’est aussi leur esprit, jovial et franc, arrogant et querelleur, qui épiçant ce verbe, nous permet aujourd’hui de leur crier dans leur propre patois, ‘’me…de’’ ! Ce, quand franchement, ils déconnent. Lorsque, trompés d’époque et de routine, ils veulent monter les ânes de travers. Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide !

    Il n’y a qu’à voir comment ils se comportent avec nous ou qu’ils s’emportent, malgré l’interpénétration de nos intérêts, de nos cultures et autres conventions commerciales et politiques. Ils voient du feu, une atteinte à leurs privilèges et à leurs réserves, quand on s’approche, même pudiquement et religieusement, de l’Afrique. Ils refusent, par appréhension de leur ancienne lubie, d’être les témoins de leur dépècement du Maghreb, d’alors. Un déchirement, fait sur notre dos, qui nous brime et nous réduit. Ils taisent, en se faisant sournois et petits, nos droits sur nos terres du Sud et nos régions du Sahara. Un Désert, si largement offert à son ancien Département algérien, en cadeau de séparation !

    Désolé pour l’usage de ces mots. Ce sont des remontées, des réminiscences runiques, celle d’un enseignement laïc et du spectacle affligeant de certaines ingratitudes ! Et ça aussi, ça sent les remugles culturels et les passions ombiliquées.

    Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide ! Et que vos éditos sur le Quid.ma, comme votre chronique d’hier,’’ la Puce à l’Oreille, nous ont permis de nous faire une opinion, d’apprécier votre style et d’oser nous exprimer sans freins en ne craignant pas la censure.

    En réaction à votre :
    « Mais semble-t-il, selon un adage du bon sens populaire de notre région, on ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine. »
    In : « L’Occident, Da’ech et nous » :
    Sur : http://www.quid.ma/billet/loccident-daech/

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 02 OCTOBRE 2014

    L’Occident, Da’ech et nous
    Naïm Kamal 29/09/2014

    Au Quid, nous avons adhéré sans réserve à la campagne Machi Bessmiti lancée sur les réseaux sociaux et inspirée de la campagne Not in my name enclenchée après l’odieux assassinat en Algérie du guide de montagne français Hervé Gourdel. Sa décapitation barbare ne peut laisser personne indifférent.
    Pour bien marquer notre adhésion, nous comptons installer une bannière de manière à drainer plus de signatures à la dénonciation des hordes de Da’ech et de ceux qui s’en inspirent. Face à l’extrémisme religieux, notre position n’a jamais souffert l’équivoque. Même l’islamisme dit modéré n’échappe pas à notre suspicion, car on ne sait jamais à quel moment ses adeptes peuvent basculer.
    L’émotion qui a traversé le monde, essentiellement occidental, nous l’avons partagée.
    En même temps pouvons-nous ne pas nous interroger sur l’absence de pareille émotion quand se sont des enfants palestiniens qui se font déchiqueter par des F16 israéliens.
    Da’ech et ses semblables à commencer par Al Qaïda, des barbares sans doute aucun qui se nourrissent de leur ignorance, ne sont-ils pas les enfants naturels – mis au monde par gestation pour autrui – de la politique occidentale, en particulier américaine, dans la région ?
    Il faut remonter loin dans le temps, à la construction des empires coloniaux, aux accords Sykes-Picot de 1916, à ceux qui ont envoyé Lawrence dit d’Arabie, alors qu’il est du Royaume Uni, passer par la création d’Israël, revenir à l’avènement des USA comme puissance mondiale, aller jusqu’à Bush père puis fils, pour voir que le responsable du chaos actuel n’est autre que cet Occident qui dicte ses règles au nom d’une fictive vertu qui croit masquer de concrets intérêts stratégiques.
    Mais semble-t-il, selon un adage du bon sens populaire de notre région, on ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine.
    https://www.youtube.com/watch?v=Pw1HYhemVrI&list=UUFdbW59CHlVBB45kSpUNgEg

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « On ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine »

    Malgré cela vous l’avez fait sur cet article, M. Naïm Kamal. Je vous dis bravo et je vous suis et vous approuve en le réitérant autrement, ci-bas et à ma manière.

    La loi de la jungle persiste, Tarzan, Moogly, les lions, les singes, les Africains ! La patrie de Lucy, cette une matrice mal connue, une contrée, qui a été revisitée par les explorateurs, les moines précurseurs et les écrivains voyageurs.

    Cette découverte, une vivisection, a été complétée par les épées et les fusils des conquistadores pour être achevée par les militaires et leurs successeurs. Des espaces riches et vierges et des tribus, furent ainsi sortis de l’ignorance multimillénaire. Les terres furent vitalisées, surexploitées, des régions rasées, mais le côté humanitaire n’a pas manqué. On saupoudre de sucre pour attraper les…nigauds et s’attirer la sympathie des indigènes !

    On ne colonise pas sans vertu. La brûlure coloniale laisse une civilisation, résiduelle et partielle, comme une cicatrice chéloïde. Des traces vivaces persistent même si les agents vulnérants semblaient partis. La séparation fut douloureuse, mais ce fut pour revenir, plus nostalgiques du passé, en y laissant frayer ses petits. Parce qu’on ne se sépare pas si vite de la fourrure d’une proie prédatée ou d’un vison offert pour mettre en valeur la crinière de l’aimée. Même si la peau est mal tannée, on garde la relique. On accroche la tête avec la crinière. Et les lions abattus, ça continue de donner de l’odeur et d’abriter des cancrelats, même s’ils sont haut accrochés, sur les murs des salons, à côté des photos et des fusils !

    Nous sommes aussi les produits, vestigiaux et vivaces, de cette fatidique » haleine  » européenne, qui a semé et essaimé. Une fantastique invasion où les mots ‘’empire’’ et ‘’colonies’’ n’étaient pas encore péjoratifs pour l’humanité.

    On doit reconnaître et relever, quelque part sur les batards, les gênes parentaux de ceux qui, vini, vidi, vinci, les ont ancestralement violés ! Confère le passage de Zeus sur la belle Europe. Cette princesse qui subit le rut bovidé du père des dieux ! Je parle aussi des pays latinisés de cette même Europe qui doivent leur langue à Rome. Car, une grande partie de l’Europe fut envahie et conquise par les armées de Rome qui leur a laissé un bout de sa langue.
    Une langue de quoi se délecter ! Mais pas seulement. C’est aussi leur esprit, jovial et franc, arrogant et querelleur, qui épiçant ce verbe nous permet aujourd’hui de leur crier dans leur propre patois, ‘’m…de’’ ! Ce et seulement quand, franchement, ils déconnent de travers à notre endroit. Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide !

    Y a qu’à voir comment ils se comportent avec nous ou s’emportent, malgré l’interpénétration de nos intérêts et de nos cultures et autres conventions commerciales et politiques. Ils voient du feu, une atteinte à leurs privilèges et à leurs réserves, quand on s’approche, même pudiquement et religieusement, de l’Afrique. Ils refusent, par appréhension de leur ancienne lubie, d’être les témoins du dépècement du Maghreb, fait sur notre dos en partie. Ils taisent, en se faisant sournois et petits, nos droits sur nos terres du Sud et nos régions du Sahara. Un Désert, si largement offert à son ancien Département algérien, en cadeau de séparation !

    Désolé pour l’usage de ces mots. Ce sont des remontées, des réminiscences runiques, d’un enseignement laïc et de certaines ingratitudes ! Et ça aussi, ça sent les remugles culturels et les passions ombiliquées.

    Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide ! Et vos éditos sur le Quid.ma, comme hier ceux de votre chronique d’hier,’’ la Puce à l’Oreille, nos ont permis de nous faire une opinion et de nous exprimer.

    En réaction à votre :
    « Mais semble-t-il, selon un adage du bon sens populaire de notre région, on ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine. »
    In : « L’Occident, Da’ech et nous » :
    Sur : http://www.quid.ma/billet/loccident-daech/

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 02 OCTOBRE 2014

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ARCHIVES DU DR IDRISSI DE 1984
    LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS
    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED (29/06/2007)

     » …Le Maroc, pays de tolérance et de paix entre les religions, est le symbole actif de la cohabitation entre les descendant d’Abraham, acte de civilisation dont il a toujours donné lebel exemple …  ». Mme Student.

    POUR ÉDIFIER LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS

    En 1984 j’ai eu cette idée. Depuis des années, elle a été communiquée à plusieurs personnalités de mon pays. Lisez-la au moins une fois en tant que témoins privilégiées.

    COPIE D’UN TEXTE PLACE BIEN APRES SUR LE NET

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/232.shtml

    UNE PREMIERE :
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    ENVOI DE DR IDRISSI MY AHMED LE 07 AVRIL 2002. LA, JE VOUS ADRESSE CE TEXTE CONTENANT CETTE IDÉE VIEILLE DE QUINZE ANS. COPIE D’ARCHIVES.

    POUR UNE UNIVERSITE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    « La guerre par, définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    POUR UN TEMPLE DES RELIGIONS AU MAROC, DÉDIE A LA CAUSE D’ALQODS, AFIN QUE L’ISLAM NE SOIT PAS EXCLU DE JÉRUSALEM, ET QUE LA TOLÉRANCE, CONVICTION DE LA NATION MAROCAINE, MAGNIFIÉE A TRAVERS LES PEUPLES, PUISSE DESSERVIR LA CAUSE DE LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT DES PAYS DE LA RÉGION.

    Chers lecteurs,

    Sénateurs, députés, ambassadeurs, cadres et ministres et vous autres leurs électeurs,

    A l’occasion des assises, dont vous gérez avec brio les succès et le développement, je voudrais reprendre avec vous, si vous permettez et vous vous en souvenez, cette idée qui m’est restée chère.

    Le Temple des religions monothéistes.

    UNE UNIVERSITÉ INTERNATIONALE

    Laquelle idée, cadre bien avec la politique bénie de Sidna. Il existe un frein apparemment à cette œuvre œcuménique, quels que soient le travail de sape et les résultats néfastes et dilatoires de l’actuelle équipe au pouvoir en Israël ! L’idée de cette université pan-religieuse, et sa réalisation internationale, ne pouvait naître qu’au Maroc.

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance Que ce soit dans Sa défense de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echaarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous. L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération nord-sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. Sidna, a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre échange et a la mondialisation.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc PACIFISTE d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur libre de le faire. Par ailleurs, fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparé à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle. Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants.

    La culture arabe et la langue islamique sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénués de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontés, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacré ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan chrétien.

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un temple des religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître,

    Permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire : Je ne parle pas des juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous , sont un à un, et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître.

    Je parle du racisme, quelles que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance juive, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, COMME à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Libre à lui , mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême israélienne dans bien des secteurs, face au capital et aux médias dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme dont la superbe ne cache plus son véritable nom !

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant la fausseté religieuse d’une morale perverse se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours et sans dénigrement aucun ! Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’ISESCO, qui devra disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, (ça se fait hélas sans grandes cultures), mais leur étude. L’idéal sera de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées depuis cinq mille ans, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains le centre du monde, ou membres de la Nation Elue de Dieu. Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fond de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur !

    La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre ces errements et de dénoncer la supercherie des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs et qui fait toujours chanter les coupables et anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre ! Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique d’Israël !

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable croisade culturelle pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques. Le dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites. Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des… tares ! Le seul qui n’a pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de haine des étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah ! S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que, Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une juste et égalitaire mondialisation, dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité, ce bon Dieu traité à la sauce des traditions orthodoxes et extrémistes juives !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains on accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. (Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maimonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau ! Tandis que les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture !

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités doubles qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques !

    Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser ! En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens. Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître,

    Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sur, le dialogue garde à sa base les credo, mais par delà les miracles et les croyances, le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Pourtant tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale. A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y caser les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer. Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée, étant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences.

    Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même que certains de délivrer des avis tempérés et tolérants leurs à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine le droit l’économie la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, Emblème du Renouveau.

    ET PUIS CE TEXTE RECENT

    RECEMMENT J’AI LU CECI ET C’EST LE STARTER DE CETTE REEDITION DE MA LETTRE

    UN SEUL LIEU DE CULTE POUR TROIS RELIGIONS

    Gilles Devers Lundi 23 Juin 2014

    Alors que l’heure est au repli sur soi et au confort des divisions, voici une initiative à contre-courant : l’unité, en assumant les différences, avec pour très beau projet, la construction à Berlin d’un lieu de culte commun aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans.

    Le projet a déjà un nom « La Maison de l’Un ». Il trouve son origine en 2009, quand des archéologues ont retrouvé au cœur de Berlin, sur la Place Saint Pierre «Petriplatz » les vestiges de la plus ancienne église de la ville, la « Petrikirche », édifiée au XIIIe siècle et détruite pendant la 2° Guerre Mondiale.

    Ce terrain appartenait au culte protestant, et Gregor Hohberg, le pasteur qui est à l’initiative du projet explique : « Nous avons voulu ressusciter ce lieu, pas en construisant à nouveau une église, mais en construisant un lieu qui dise quelque chose de la vie des religions aujourd’hui à Berlin. Berlin est une ville dont les habitants viennent des quatre coins du monde et nous voulons donner un exemple de cohésion ».

    Gregor Hohberg travaille avec un rabbin, Tovia Ben Chorin, et un imam, Kadir Sanci, et ça phosphore. Le bâtiment sera dédié à « la prière, la contemplation et ouvert à tous, croyants comme athées ». Chaque culte se verra doté d’espaces identiques, et une grande salle commune desservira la mosquée, l’église et la synagogue. Chaque religion aurait ensuite un espace de taille égale.

    L’architecte Wilfried Kuehn a dessiné les plans, et le cout est estimé à 43,5 millions, à réunir par dons. Les trois responsables religieux ont posé la première pierre ce début juin, et ils envisagent le début du chantier en 2016, pour une première prière en 2018.

    http://lesactualitesdudroit.com/2014/06/23/un-seul-lieu-de-culte-pour-trois-religions /

    Lundi 23 Juin 2014

    PS…..

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Cher monsieur Naïm Kamal,

    Sur votre Quid, cette plaisante et sentencieuse  »têteuse, bonne à faire des enfants », m’incite au jeu de mots.

    Elle me donne des idées. Torrides, en cet été transpirant de privations et sans humaines chaleurs. Et avec cette diplopie et ce soleil, difficile d’écrire ou de lire, mais plus difficile encore est-il de rester silencieux, quand on se méprend sur les valeurs de nos mères et de nos sœurs. Chacun voit midi à sa porte. Celle du septentrion, n’est pas la obligatoirement la nôtre. Le prisme des valeurs est irisé de nuances.

    Oui, ce Ramadan paradoxal. Paranoïa alimentaire, maniaque et dépressive, à outrance où le mythe, le religieux, la laïcité s’entichent et affrontent pour se donner des airs de liberté, d’envie de progrès et de liberté, que la bien-panse dénigre comme fumisterie et opium affamant des archéonaïfs, torturés entre le divin, le satanique et le seulement biologique et humain ! La valse ou le pasodoble, entre la privation diurne et les excès nocturnes ! Tortures et arrogances !

    Pire, il y a des injustices et des guerres, des meurtres de civilisation, des abattoirs, qui nous refroidissent de toute humanité et tout gai plaisir. Alors revenons à la têteuse et aux jeux de mots. La presse s’en donne à cœur joie pour notre plaisir.

    Par de la ces préliminaires, où il est interdit de se tenir la langue ou se de fermer sa bouche, allons vers votre « têteuse, bonne à faire des enfants ». Pas à tenir tête, voyons !
    . Dérapage lingual taquin et exercice linguistique amusant. Un joli jeu de mômes. Mômes-tu vraiment ? Ce n’est pourtant pas avec la langue qu’on commande des enfants ou qu’on les fait. Mollasse ou en glaise, elle est biologiquement inepte, la langue pour s’entourer, seule, d’un essaim de beaux enfants.

    Ou que les seins des saintes ne soient faits que pour produire du lait aux enfants ? Machiavéliques restrictions et résistances qui tentent de contourner la hausse anti malthusienne des prix. Ceux des produits lactés, en Premier Chef. Que les seins de nos femmes se remplissent ! Amen !

    Que les seins n’aient eu la militance économique, l’intelligence, de faire aussi du pétrole ? Ou, est-ce pour cela que les jeunes sauriens, gérants de nos valeurs, intrinsèques, et bons géniteurs, les voueraient au carbonifère ? Aux charbons ! L’ère et l’aire préhistoriques des foyers se sont réduites ou éteintes ?

    Des feux, du feu ! Hormis celui des prix des premières nécessités, auxquels il faut inclure celui de la femme, rien de celle-ci ne baisse ! Les mariages se raréfient et pourtant que de dépenses inutiles ! Pour festoyer à perdre les fonds, l’hypothèque, l’envie et l’haleine !
    Festoiements culturels schizophréniques ! Musique d’aliénés, à perdre l’ouïe, surbouffe, la gave à vomir et à n’y rien comprendre ou retenir, comme leçon. Cette furieuse comédie, ressemble dans son calvaire, à un sacrifice, sur un autel. Un banquet entre les bacchanales sataniques et les martyres sémitiques.

    Le ménage est torturé et se doit rendre à gros frais ses dettes, pour le sexe légitime. Et cela le plonge dans les problèmes. Grosses frasques. Sources pérennes de mésententes couvent de conflits certains qui explosent les couples ou les rendent malheureux.

    Pour le reste, tout se renchérit à cause des mafieux de l’immobilier. Pas les seuls, certes. Les œufs et les poules augmentent de prix là, encore. Les sAigneurs de l’argent font la boucle et nous y enchaînent.
    Nous…On veut du feu pour exciter de par leurs flammes culinaires nos satisfactions gouapeuses et notre marmaille. On en a besoin. Sauf que ça n’a pas été dit comme ça par notre Chef.

    La langue, la policée a été chaleureuse et épicée pour annoncer au Parlement, la chôme et l’été. Sans tribun point de foire et sans zoo point d’enfants ! Et vice versa. Dragons ânes, diables et reptiles, amusent les enfants, grands et petits.

    La langue, la polémiste et la suceuse, (la têteuse) se doivent d’éviter l’incendiaire et l’infâme. Afin de ne descendre personne dans les flammes d’ici-bas ni de les jeter aux enfers. La presse, en bonne pédagogue, prend le parti et sort. Sans ça, elle ne se vendrait point. Et c’est la jachère du quatrième pouvoir et ce sont les libertés que l’on bride et que l’on profane !

    Osons le dire puérilement et à notre péril, d’acteurs agissants. La presse ‘’préceptrice’’, se doit des réserves pudiques à ses disciples lecteurs. Ah ! Je ne parle ni d’interdits ni de lignes rouges. Pour s’éviter des délits, il y a une éthique, appelez ça des freins. Les freins, c’est bien d’en avoir dans une voiture. Des garde-fous, en somme ! Pas des garde-bébés ! Ni des barbelés barbus de lames, pour ne pas révolter ni réduire plus ce qu’il nous reste de désir d’autrui et de fantasmes. Des mythes en les femmes ou des rêves d’évasion vers d’autres cieux ! Les leurs. Mais les cerbères bloquent les sorties, minent les passages et élèvent face à nous des remparts. Même nos prussiens et sacrés frères.

    Revenons sans haine d’autrui, vers notre maman, ces princesse des fourneaux, cette fée ‘’têteuse, bonne à faire des enfants’’. Ces blancs et pâteux aliments que sont les extraits des mamelles, qu’on renchérit aussi, parce qu’ils ont la permissivité du visa. Le gout vrai, alterne et non virtuel du visa pour l’étranger. Le goût facile, sans l’obligation humiliante de faire la queue devant les officines emplies de cerbères !

    Sans la banche lactance, point de café ni de gâteries à la crème. Ces laits, que la mondialisation, dans notre niaiserie univoque et dans son sens large, exclusif et post colonial, a vendus. Collectés, monopolisés, agrandis comme nous et offert aux étrangers. Ces fantasmes économiques, sont des magies, nous font pâlir comme des gosses qui ne comprennent rien à leurs baves ni à leur larmes ! A l’instar de nos modernistes, nous restons jaloux de nos racines parentales multiples, fiers de nos cultures et de nos folklores, bienveillants envers toutes les religions médianes et tolérantes.

    Forts de cette ouverture en quête de valeur ajoutée, il n’y a rien de fermé pour eux, les étrangers, ni d’étrange ! Ils ont augmenté de prix au péril boursier de nos enfants. Nargué et arnaqué nos poupons ! Des sévices ou des séditions pédiatriques ! Pas de pitié pour les jeunes téteurs. Pas de compassion pour les extraits mammaires, chez les vaches. Nos dérivés du lait, sont devenus subitement des marques, un luxe, une franchise exogène ! Opposition et révolte s’obligent à renâcler, là devant le Parlement. Sans issue ni échos. Le Premier n’est pas du reste. Il a dénoncé le méfait. Comme un leader, il l’a fait. Il est en est brave. L’ombre de Ghandi plane sur Benkirane.

    Malgré la relative pureté et l’ethnicité de nos vaches, de leurs mamelles indigènes. Le lait, qui sent la paille des nôtres, ses extraits ont le goût de la poudre, parce qu’ils affichent un prix explosif, plus hautain. Celui des conquérants conservateurs !

    La traite des pères et la maltraitance sur les poupons. Des bébés, auxquels il faut souvent donner à téter, pour ne pas acheter du lait aux Vaches ! T’barek Allah ! Voilà un rôle de résistante, de plus, pour la femme marocaine. On dit chez nous que la ‘’langue ne contient pas d’os’’ pour pallier à son âpreté et alléguer que la langue n’est pas faite pour blesser et qu’il faut laisser passer les mots fâcheux et irritants.
    Dans la maison comme au travail, dans la rue comme, au foyer, en ville comme à la campagne, avec ou sans lait, avec ou sans enfants, avec ou sans travail, la femme reste femme. L’unique égale de l’homme. Qu’elle s’entête ou qu’elle tienne tête, qu’elle tète ou qu’on la tète, sans elle ne serait rien.

    Kénitra, le 29 Juin 2014
    Dr Idrissi My Ahmed

    Votre référence est sur ce lien:

    http://www.quid.ma/culture/la-femme-vue-par-benkirane-couveuse-teteuse-berceuse-lessiveuse-essoreuse/

    #280975
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CORRECTIF DES PROPOS SUR LA FEMME DE SI BENKIRANE AU PARLEMENT

    A PROPOS DES MOTS PORTES SUR LA FEMME,
    TELS QUE LANCES AU PARLEMENT PAR LE MINISTRE CHEF DU GOUVERNEMENT DU MAROC M.ABDELILAH BENKIRANE

    HENRI DE VEBE, UN AMI FRANCAIS , M’A ECRIT CECI :

     » J’ai toujours été du côté des femmes qui défendent leurs droits. Je suis surtout hostile aux cultures rétrogrades qui placent la femme sous la coupe du père ou du frère, puis du mari. Ces cultures, sous couvert de religions, servent l’homme, c’est à dire le mâle.  » La femme n’est pas un objet qui appartient à l’homme. Dans nos banlieues de grandes villes, on voit bien que les jeunes filles d’origine maghrébine, sont « souvent » sous la coupe du père ou du frère qui les obligent à porter le voile. Parfois plus, sans parler des excisions . . . Oui, je suis du côté des féministes. Résolument.  »

    JE LUI AI REPONDU EN CES TERMES :

     » Le sexe est une malédiction ? La liberté est une erreur ?? Nietzche aurait pu dire ces mots. Loin de la caricature et des sentences. Fantasmes et cultures, romances et egos, font faire aux  »hormones » des déviances libertaire chez hommes. Les mâles ont peur pour leurs filles et épouses. La protection devient séquestration. Et pour sa dignité, l’homme perd en liberté .Celles de celles qu’il veut et qu’il se doit de protéger. Les interprétations et les intolérances font dire ou faire, aux uns et aux autres, l’antipode de leurs principes, de leurs idées ou de leurs actes. D’où les dérives et les extrémismes. Si le fond des choses est sincère de part et d’autre, les dérives montrent que partout les excès sont intolérables.

    Quand je vois ce que font subir aux jeunes aux filles les violeurs en Inde….Des monstruosités, loin des besoins, de l’amour et qui sont de vrais crimes anti humanitaires! Et cela, partout dans le monde, chez des criminels, des drogués qui perdent leur contrôle et toute morale (limite), avec. Les mafieux, qui exploitent les sexes et les faiblesses humaines…Et la pauvreté et le chômage qui poussent à la recherche d’une situation certaines. Le narcissisme, les privations et l’orgueil poussés à l’extrême, chez leurs clients, et leurs prédateurs pour les vendre, au détail, plusieurs fois par jour, véritable boucherie, où la  » bête  » n’est jamais assouvie. Je reste perplexe…

    Est-ce qu’ il faudrait à chaque femme , dehors, un gendarme pour la protéger afin qu’elle vive librememnt son émancipation et sa citoyenneté! ….Non , la culture , les droits seuls, le respect devraient suffire pour la protéger…Pourtant !?

    Partout, mon ami HENRI, quel que soit le culte initial, la culture où ils ont été plongés, il y a des criminels qui poussent les plus sages ou les plus fragiles aux extrêmes. La peur, la surprotection…Et ceux-ci, pour sauvegarder la dignité des leurs , loin des abus et des criminels du sexe, s’enfoncent dans des refuges, culturels ou cultuels, pour défendre leus familles.

    PS : Les propos de Abdalilah Benkirane ont été mal interprétés…Il est tout louanges et respects pour la femme et à son rôle primordial, qui quoique primaire au foyer, demeure absolument essentiel. Et si c’est un point de vue largement partagé, ça ne veut pas dire, une réclusion au foyer !!! Tribuns , populisme, amalgames et polémique, théâtre , zoo ou cirque palementaire, font partie de la vie politique . Et on instrumentaise comme on peut….

    Docteur My Ahmed IDRISSI  »

    LE TEXTE EN QUESTION :

    http://www.libe.ma/Le-Printemps-de-la-dignite-s-isurge-contre-les-propos-machistes-de-Benkirane_a51585.html

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/50052.shtml

    LA VIDEO AU PARLEMENT :

    De la considération pour la femme et pour son rôle magistral et sacré

    #207101
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A PROPOS DES PROPOS SUR LA FEMME LANCES AU PARLEMENT PAR BENKIRANE ..
    SES MOTS ON ETE DEVOYES, ET SORTIS DE LEUR CONTEXTE DU MOMENT , PAR SES ADVERSAIRES POLITIQUES, POUR EN FAIRE LA RISEE , UNE FOIS DE PLUS, AFIN D’AMUSER LA GALERIE DES LAIQUES ET DES MODERNISTES, OU PRETENDUS TELS .

    HENRI , UN FRANCAIS , M’A ECRIT CECI :

     » J’ai toujours été du côté des femmes qui défendent leurs droits. Je suis surtout hostile aux cultures rétrogrades qui placent la femme sous la coupe du père ou du frère, puis du mari. Ces cultures, sous couvert de religions, servent l’homme, c’est à dire le mâle.  » La femme n’est pas un objet qui appartient à l’homme. Dans nos banlieues de grandes villes, on voit bien que les jeunes filles d’origine maghrébine, sont « souvent » sous la coupe du père ou du frère qui les obligent à porter le voile. Parfois plus, sans parler des excisions . . . Oui, je suis du côté des féministes. Résolument.  »

    JE LUI AI REPONDU EN CES TERMES :

     » Le sexe est une malédiction ? La liberté est une erreur ?? Nietzche aurait pu dire ces mots. Fantasmes et cultures, romances et egos, font faire aux  »hormones » des déviances libertaire chez hommes. Les mâles ont peur pour leurs filles et épouses. La protection devient séquestration. Et pour sa dignité, l’homme perd en liberté .Celles de celles qu’il veut et qu’il se doit de protéger. Les interprétations et les intolérances font dire ou faire, aux uns et aux autres, l’antipode de leurs principes, de leurs idées ou de leurs actes. D’où les dérives et les extrémismes. Si le fond des choses est sincère de part et d’autre, les dérives montrent que partout les excès sont intolérables. Quand je vois ce que l’on fait subir aux jeunes aux filles les violeurs en Inde….Des monstruosités, loin des besoins, de l’amour et qui sont de vrais crimes anti humanitaires! Et ce, partout dans le monde, chez des criminels, des drogués qui perdent leur contrôle et toute morale limite, avec. Les mafieux qui exploitent les sexes et les faiblesses humaines, pauvreté et chômage en recherche d’une situation chez certaines, narcissismes, privations et orgueil poussés à l’extrême, chez leurs clients, pour les vendre, au détail, plusieurs fois par jour, véritable boucherie, à ceux qui par malchance ne sont point assouvis . Partout, mon ami HENRI, quel que soit le culte initial, la culture où ils ont été plongés, il y a des criminels qui poussent les plus sages ou les plus fragiles aux extrêmes. Et ceux-ci, pour sauvegarder les-leurs des abus des criminels du sexe, s’enfoncent dans des refuges, culturels ou cultuels, pour défendre les leurs.

    PS : LES PROPOS DE ABDELILAH BENKIRANE ONT ETE MAL INTERPRETES…IL EST TOUT LOUAGES ET RESPECT A LA FEMME ET A SON ROLE PRIMORDIAL QUOIQUE PRIMAIRE , IL EST ESSENTIEL. Et ça ne veut pas dire réclusion au foyer ! Docteur My Ahmed IDRISSI  »

    LE TEXTE EN QUESTION :
    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/50052.shtml
    LA VIDEO AU PARLEMENT : considération pour la femme et son rôle sacré

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A Baudelaire
    « La balade sur le Nil ou l’ivrogne réprouvé »

    Les mucosités du cul qui ptose nous tiraillent
    A frotter jusqu’aux sangs les restes des entrailles.

    Les béliers ont perdu leurs cornes dans le val
    Les rivières ont mortes, les mers épuisées.

    Les tortues se sont écaillées sans les sables
    Les poissons ne ‘bandent’ plus sur nos rives

    Les pluies de slogans vantent les vents.
    Les nuages voisins gâchent la couche d’ozone.

    Dans sa pauvreté, ce fils de grande famille,
    Chômeur, ivrogne quand il trouve de quoi,
    Eût un clair d’intelligence: un miracle sans foi !
    Sissi, l’impératrice est devenue pharaonne.

    Il ira mendier les voisins, les fils de nantis.
    Fermiers, entrepreneurs, Crésus et rois.
    Il les interpelle, à l’aide aux noms des aïeux !
    Des séides, du prophète, des saints et de Dieu.
    Rendez-moi mon tyran ! Sauvez-moi du Général.
    C’est la géhenne du printemps à la place Tahrir

    Ivre, tapis derrière le muret du portail
    Il clame avec insistance, je veux boire !
    Voisin, je te connais, tu es un bon médecin.
    J’ai soif, ce n’est pas encore le Ramadan,
    Apporte-moi un café, Sidi ou Moulay !

    Ritournelle qui agace, ses échos m’interpellent.
    Il chantonne en mendiant blotti sous la muraille.
    Il me donne des sueurs, il est dangereux, ce gars.

    Nos villes, nos prisons sont pleines de fous,
    D’assassins, de notables froussards et de poux !
    Même si je l’appelais, la police ne viendra pas.

    Il est une armée qui délire pour ouvrir un bar
    Il m’empêche de chanter dans la baignoire
    De prier Dieu ou de faire des poèmes,
    Cet énergumène, ce triste ‘bachar’ !

    Au nom du ciel, je ne veux pas d’examen.
    Je ne désire ni conseils ni médicaments
    Juste un café noir, un bon et pas d’argent !

    Ah, bon !

    O cœurs blancs, ô musulmans, je saigne.
    Le monstre qui m’habite dévore mes os.
    Mon estime pour moi, git tel un cadavre.

    O cœurs blancs, ô musulmans, je saigne.
    Qu’ai-je d’humain dans ce pays de haines?
    Je n’ai pas choisi d’y naître ni d’y mourir.

    Avatar, zombi, dans la poussière, je traine.
    Je suis la honte qui vous attise et vous inspire, le trou.
    La tombe, où vous devez gésir et geindre, ô frères !

    Comme ces fosses des trottoirs où je bute,
    Cet hôpital qui m’a d’une jambe amputé,
    Ces chaussées révulsées, ô esprits étroits !
    Ô cœurs arrogants des blessures écarlates !
    Je suis l’homme fatal qui souvent vous interpelle.
    Je suis le maréchal fatidique qui ne mourra jamais.
    L’armée qui me guide est aux ordres de mes colères.
    Je suis la richesse et la paix, dans le travail.

    Pieds nus, j’ai mal, sans chaussures ni sandales
    Pour vous les riches, je suis un fou, un vilain,
    Un mendiant malade, un gros scandale !
    Une grande honte, qui ne doit pas exister.
    Qu’ai-je demandé à ces pieux musulmans,
    Démocrates viciés ou preux intégristes ?

    La vie sauve, la santé, un livre, une pension ?

    Non, rien, juste un café, de chagrins noir !
    Noir avec du marc, pour vous voir dedans,
    Voir votre avenir, si gros de mes colères !

    J’admire vos villas, vos enfants, leurs écoles
    Je vous sais en vacances, le cerbère me chasse.
    Vous êtes en fêtes ? Dépensez mon argent !

    Non le vôtre, le nôtre, c’est pareil !
    Car, il ne me rapportera jamais rien.
    Mais qu’il reste là, sans sortir des frontières !

    Ça m’apprendra de voter pour vous !
    Vos images analphabètes, vos tests liminaires.
    Rien que pour ça, je ne veux pas mourir,
    Afin de vous voir éloignés de mes quartiers.

    Déchus des milliards volés aux hères , mes pairs,
    Vous sentir en taule, loin du Caire, sans compères.
    Dans une tombe inconnue, sans coran ni prières,
    En pèlerinage à vie, une vipère accrochée, comme fers.
    Sans jugement ni défense dans quelques enfers !
    Ou coulés dans le ciment, une stèle en mer,
    Comme ce funeste idiot qui fit haïr les frères.

    Qui mettrais-je à votre place, si je reste déçu ?
    Les guides de pacotille, les zélés éternels ?
    M’abaisser, ployer la tête, courber de l’échine,
    Je ne sais dire que oui, j’ai appris à le faire !

    Les maîtres des émules, les bergers des ânes,
    M’inspirent la crainte et me réconfortent !
    J’ai appris à les chérir, je les veux, je hihane.

    Ils sont ma défense et mes premiers amours
    Je les respecte, je les vénère, mes saigneurs.
    Quand les serpents ou le moindre crocodile,
    Me font aimer les démons et craindre les lémures,
    Les hérauts, leurs slogans, leurs lois me sont pires.

    Où sont ces chanteuses, ces légendes vivantes ?
    Ces voix musquées, leurs parfums langoureux ?
    Le monde s’est tu, sans cet Orient de culture et de rêves.
    Les manœuvres ordurières, continuent ordinaires,
    Orfèvres militaires, lobbies de la Suprématie,
    Sans démocratie aucune ni libertés réelles.

    Demandez au fou de vous dire son mystère.
    Les pyromanes nous regardent sombrer dans le réel
    Alors que là, non loin de là, chez les voisins on entend dire…

    Du bas de ces pyramides,
    Un air s’envole et vous chante.
    Pour me réveiller du rêve qui me hante.
    Je veux juste un café, un café noir, sans rien.
    Si, si, Sissi, cessez, cessez de dépenser mes biens,
    Pour vous construire des pyramides, mais redressez la pente,
    Afin me redonner des forces et me rendre mes espoirs.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 Juin 2014

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUAND ON N’A PLUS DE RESPECT POUR SOI NI POUR SES DIRES…
    PROPOS , PROUESSES CIVIQUES ET REVOLTES PHILOSOPHIQUES

    Quand on n’a plus de respect pour autrui ni de dignité encore, et que l’arrogance et l’offense servent aux plus rustres d’entre-nous, défiant les usurpateurs et les voleurs qui siègent, anoblis aux timons de nos devenirs…
    Quand, en guise de courage, la fuite et le mensonge nous inspirent, mettant à nu les promesses, les crédos, l’amour prétendu, l’estime, la foi en l’avenir…
    Quand en guise de loyauté, on use de faiblesses et de lâchetés, de traîtrises ou pire encore…
    Quand, faute de qualités, on s’illustre par ses défauts et on les exhibe comme un défi, une avancée, voire comme des qualités à mimer, opportunes…
    Quand, faute d’éthique, les tares épuisées, leur noblesse trop commune, on se targue de mentir pour s’amuser des défauts des plus crédules et des plus naïfs des honnêtes personnes dont on se joue…Je reste ébahi et ça me laisse perplexe !

    ET DIRE QUE NOUS SOMMES DES HUMAINS
    PROPOS SCATOLOGIQUES

    Des surhommes équipés d’engins de mort, tracent sur leurs cartes militaires le destin de nos vies. La cartomancienne devine par hasard l’avenir du ministre qui la consulte. Il sort les larmes aux yeux et dans sa bouche des cris de haine. C’est dans la merde qu’on retrouve les amis. Si les meilleurs en échappent, les plus fidèles vous secourent. Là, ses frères l’ont renié et lâché ! Lynché, peut être ! Et essoré, jusqu’à lui faire sentir le besoin, de vomir de partout ses viscères et de leur chier ses vérités ! Voyance et avenir, identité et morales se lisent donc sur les omoplates, sur les cartes et dans la crotte. Que sont-ils en fait ? Des substrats alchimiques qui traversent les corps et les humeurs pour les nourrir et les garder en vie…Mais que l’on répand sur le chemin d’autrui !

    Là, c’est une crotte de gecko domestique qui vient des hauteurs. Que la coprologie vienne nous aider de ses lumières ! Il vit collé au plafond et aux murs. Insectivore utile, il nous débarrasse de ce qui pique et qui vole !

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes et nos cousins fossiles. Je parle de ces lézards blancs qui collent aux murs. De petits crocodiles inoffensifs ! Issus des leurs cousins culturels des bords du Nil ! Ceux aux référentiels imbus de l’étoile rouge-vermeil, russe. Sissi, le général félon, est le cousin rouge, lui aussi, de Poutine ! Nous sommes si près de Néfertiti, de Cléopâtre, de ses amis Antoine et César et leurs conquêtes des sept cieux avec la belle alexandrine. N’avons-nous pas Juba II, le roi de la Maurétanie, auquel on fit épouser Cléopâtre Séléné ? La fille de Cléopâtre et de Marc Antoine ! Ahh ! C’est dire la parenté de cette Afrique du Nord, si désunie maintenant à cause des scories et des miasmes vicinaux. Si proche, vue d’ici, des ancêtres de Berlusconi ! Ces latins de Rome, quand ils sont arrivés à nous ramasser et nous unir, alors que nous fûmes si loin hier de ce que nous sommes aujourd’hui.

    TRAÇABILITE STERCORALE

    Et dire que cette crotte de reptile, a chuté de nuit des hauteurs, du plafond, pour se coller là, sur le bord de la vasque. Le siège des toilettes, le trône présidentiel, qui écoute se lamenter vos viscères et souffrir en sortant. Oui, le centre des besoins ultimes, le PC commun à toute l’humanité, qui nous fait réfléchir par delà les exigences sur ce que nous sommes. En quête de connaissances, de réflexions et de culture, allons de ce fait explorer ce que nous avons de pire. Les déchets qui sortent des ténesmes du meilleur d’entre nous. Allons pas de modestie, allons, pas de fausse pudeur, analyser les nôtres à travers ce que nous avons d’infâme ! Traçabilité stercorale par écrit ! Osons reconnaître ce que nous sommes, des cannibales, des carnassiers, qui catabolisent autrui pour se construire et qui se lâchent…dans la nature.

    Ce fauteuil rampant qui vous sert de gite et de trône, bouffi d’intimes souvenirs et de spécieux combats, ce trône constipé qui reçoit de vos humeurs les plus dures repères, est un fauteuil qui ne doit rien aux urnes ! Les résidus repus de vos tables de vampires, s’étalent ou nagent. Les tributs broyés dans l’amertume, relevés de haines ou de pleurs, alors que ceux que vous mangez, ce que vous catabolisez, devaient crier de terribles colères.
    Et dire que cette crotte de reptile bouge encore, en son fort intérieur, même si elle ne sent plus les malfrats, ces moustiques ineptes, qu’elle digère.
    Et dire que cette crotte de reptile, un gecko pour ne pas vous apeurer…Ça vous rappelle les chiens et leurs tas d’ordures, alors que vous payez les édiles. Ces chacals, ces hyènes, ces élus qui vous pillent encore et qui vous vendent à leurs maîtres. Vassaux et acolytes, qui sévissent sur terre…Sans réparer ni soigner ce qu’ils appellent, la rue, le trottoir ou la ville.

    Et dire que cette crotte de reptile grouille et bouge de l’intérieur. Ses réactions de chimies admirables et de leurs complexes calculs, devraient vous interpeler !
    Et dire que cette crotte de reptile remue des restes indigestes et fourmille. Entre les pétales de roses et les parfums de pollens, les odeurs orientales de jasmins…Ce sont des ailles de papillons irisées et le jade des os miniatures qui percent et qui brillent. Et ces restes de viscères indigestes, la chitine des pattes hérissées de piquants, ces épines qui remuent, se délitent là et se dilacèrent…Quel spectacle ! Aussi intense que la grandeur de l’univers, la Voie Lactée et la pleine Lune

    Elle roule et remue de l’intérieur, forte de ses molécules indestructibles et de ses électrons immortels, indélébiles…

    Et dire que cette crotte impénétrable et intense, foisonne de vies encore ! De reptiles ou d’humains, quelles différences à faire, y a-t-il ? D’animaux asservis, que religieusement l’on s’octroie aux abattoirs, de prédateurs que l’on achève en forêts ou sur les champs…Des morts nécessaires pour nous servir dans leurs douleurs inutiles ! Sévices civils, tueries citoyennes, des morts serviles, livrées cuites dans nos assiettes. Temples civiques, ce sont des boucheries assassines, mes frères ! Tiens, je délire dans ce sermon !

    Alors que nous sommes tous en prison sur cette barque du Styx. Les uns nettoyeurs des autres nous nous noyons sur notre île…La Terre qui nous abrite nous voit décapiter en bourreaux affamés les êtres, dit inférieurs! Nous nageons dans la vie, habillés des cuirs et des chairs de nos proies, véritables assassins, en état constant de guerres, inégales et injustes ! Oui, nous sommes pires que ceux que nous consommons. Nous cultivons la mort en sacrifiant nos proies ! Au lieu de changer notre alimentation pour évoluer, moralement spirituellement, nous continuons chasses et élevages en montrant à nos enfants, que sur l’autel de la restauration nécessaires, les bourreaux sont supérieurs à ceux qu’ils peuvent occire. L’art de la guerre et le sport du crime sont passés par là ! Théorie, qu’il est absurde de dénoncer et que personne ne comprend ni espère !

    Et dire que cette crotte impériale est du sang généreux d’illustres corsaires. Austère apatride, exhaustif adultères, prophètes des séides, un dard dans la gorge, une dague dans le dos, une flèche avide de cœur. Tuer pour se nourrir, est affaire d’humains, de lézards et de crocodiles !
    Et dire que cet homme, parangon de ce qu‘il mime et qu’il veut exploiter, est un riche pourfendeur, féru de libertés. S’il pue d’orgueil et exhibe ses libertés, il vit sur le reste et des restes des vampires. Je vais vous dire de quel champion il s’agit, et de quelles fanges il veut nos débarrasser, pour mieux les remplacer…Crottes imprononçables et gadoues putrides salissent le texte, alors qu’on a à faire avec des super hommes ! Quand on parle de linge sale à laver en famille, on n’a pas besoin de nos yeux d’étrangers pour le voir !

    UN PRINCE MACHIAVELIQUE

    Et dire que s’il n’est plus le maître de céans. Hier, il était superbe. Altier il détient de son illustre oncle la manière altière et le bagou. Le roi défunt dans sa faconde princière déjà, colonisé encore, savait dans leurs propres maux les emmerder, car de leurs propres mots, il adorait les exciter, aimait les irriter, pour les épater et les charmer afin de s’en faire admirer.

    Et dire que cette vieille branche, écorce du chêne impérial, fière de ce qu’elle est, allait produire un résistant au sens fort. Une croûte en relief dans une belle peinture, une mèche rebelle sur une vieille perruque, saillant du fez rouge, notre traditionnel tarbouche ! Richissime idéologue, défenseur féru de ceux qui souffrent, intelligent et juvénile, il a un vrai cœur d’enfant…Gâté sur les bords! Réparé du cœur et des artères, on n’a qu’une vie, il veut la rendre plus brillante et utile. Mais il est encore jeune pardi, il se bat. Et cela lui permet de se battre et de combattre mieux encore.

    Il ne lui faut qu’un ténor, un parrain et des armes. Il y en a chez nos ennemis ! Et, et toujours en jachère. Les indigènes y croient toujours, il leur faut un héros qui les pousse et qui les attire. Faute de prophète divin, un champion méphistophélique, un démon peut faire l’affaire. Un ponte qui les envoûte ou un tribun qui les leurre ! N’a-t-on pas vu Abdelkrim se faire un nom illustre de résistant et rester en vie ! Une aura méritée dans son exil ! La célébrité universelle ! Armé de valeurs allemandes, défiant dans son Rif d’avant le kif, deux autres puissances coloniales, ténors de la Seconde Guerre Mondiale !
    Et dire que cette crotte de reptile, parangon de ce qui pue, use des restes des vampires et des succubes, pour les domestiquer…Je parle du gecko et des fourmis. Les fourmis sont des travailleuses tenaces, admirables !

    Et dire que cet illustre idéologue défie les rites millénaires, leurs complexes faisandés et toutes les idéologies surannées. Son propre statut en fait lui remonte comme un reflux qui l’estomaque ! Il éructe et se gargarise de ses propres mérycismes ! On devine ses états d’âme.

    Et dire que cet illustre dénégateur, nihiliste, refuznik ou agitateur, est un fallacieux exilé ! Auto exilé, fuyard politique, repus de cette vie princière inutile, ce paradoxe poussé au paroxysme le déçoit, sauf qu’il est zappeur paroxystique, zélote prédicateur à l’instar de Cheikh Yassine. Electron libre en fait, il est libre de revenir chez soi ! Ou d’aller partout où la curée affairiste l’interpelle. Ce n’est pas une honte d’être riche quand on est prince de sang d’une vieille dynastie que l’on respecte ! Il est aussi un virulent et ostensible interpellateur. Apostropheur impénitent, il s’adresse au roi quand il parle aux élites ! Snipper es-politique, réformateur moderne, il se place au summum de la fatwa politicienne. Leader sans parti, il sème à tout vent, le doute scientifique et vous désamorce de vos convictions, les plus fixistes. L’invocation au changement l’excite. Dans son spleen, il en parle, quitte à aller aux charbons et à user apparemment ou en douce, de séditions élégantes et de troubles borderlines !

    La valse de la fitna l’enchante et le gagne. De la révolte réformatrice, même en théorie, à la révolution, il n’y a qu’un pas ! Va-t-il le franchir ? Le chérif est un Che, sans casquette ni ostensible cigare. Il voudrait prendre l’initiative, sans trop se mouiller, tant la pudeur du fier alaouite respecte la vénérable famille alaouite, dont grassement, il hérite. Il irrite, poils au nez de la vénérable institution. Ce capital marocain identitaire, trois fois centenaire, l’attire malgré sa volontaire répulsion ! Avec en affiche Lui, SAR, comme prosélyte et réformateur. Sincèrement démocratique ou révisionniste pour son propre compte, du passé critique de ce makhzen avachi et de la complaisante ou moqueuse constitution.

    Sauf que pour le moment ce ne sont que des projections poétiques et imaginaires insanes ! Il n’y a nulle puissance pour l’épauler, en se cachant derrière lui, pour le conduire le bon prince à commettre un pareil et mortel impair. Notre sémillant prince n’est ni un fanfaron ni un pro des crimes es-majestés. C’est un beau rêveur, qui charme de par son statut et qui fait rêvasser certains, de l’extérieur.

    HERITAGES ET FAUX ATOUTS VICINAUX

    Que croire ? L’Algérie, la France, l’Amérique ne sont ni des atouts clairs ni une belle affaire. Du moins pas mûres, ni pour lui, ni pour l’instant. Il n’a pas l’ombre d’un traître pour vouloir bouleverser son pays et provoquer une guerre civile, et ça, on peut le jurer ! Car il a pour lui cette innocence claire ! Cet homme est au courant de tant de secrets…Il est mécène de son état et amis des médias, il est bien informé ! Il a vu autour de lui des pays périr, leurs nababs tués, des peuples déconstruits, dégommés, affamés, dépassant les pires périls humanitaires ! S’il représente pour la gauche de la Gauche, pour les gauchos, une alternative ? On peut le croire, sauf que ce trublion, trop visible, ne représente pas un danger, une machette aveugle ou une aventure de cinéma ! Un facho, ringard, une obsolescence du passé, une new-wave de mercenaire, un passif dans une vitrine qui a perdu de sa dorure. Sont-ce des qualificatifs justes, réels et vrais pour étiqueter le prince rougeoyant ?

    Il est fils de princes déchus et appauvris, revenus au pays après leurs études et leur exil. Exil utilisé par les milices et les résistants d’hier, par tous les partisans de l’indépendance, pour anoblir leur roi, en faire une image d’union. Passons sur les profiteurs, on n’est pas nés d’hier. Cette famille, fut une image, un emblème du pays, un phare pour l’indépendance et le combat. Un symbole, quasi déifié, qu’on voyait, femmes et enfants, sur la Lune et sur les murs.
    Je me rappelle de ce muret de la cour du CE3 de l’Ecole Européenne de Bab Riafa, près du jardin public de Boujeloud. Ses rivières, ses bassins, ses poissons, ses barques, ses norias, ses ponts fleuris, ses bambous et ses arbres, ses statues, ses fontaines et ses fleurs, tels que avalisés, protégés, avec leurs voisinages palatins, par la pimpante altesse et impériale rouquine.

    Et dire que cet illustre reliquat des rois, devenu fil des pontes, hissés par les militants et les prédateurs, sévit à l’ombre et depuis à la lumière encore.
    Que comprendre ? De quoi est mort son prince Abdou de père ? Secret de famille, secret médical ? Secret d’état ou secret d’alcôve ? Lutte pour le pouvoir ou maladie borderline pour l’époque, trop infamante pour la monarchie, ou concussion militaire. Il ne dit rien de sûr, il profère !

    Et dire que le divin fanfaron, à l’image par la presse servile, avilie ou ébréchée, semble ignorer nos droits au Sahara…Glamour avec l’adversaire fielleux, amalgame ou idiotie ? Quand on sait le culte du Sahara, les sacrifices matériels et humains de nos soldats. Un fondement patriotique, uniciste, tel que inculqué depuis des siècles et des décennies. Cette conviction est pour les masses fidèles, un culte, un endoctrinement et une passion. Une certitude politique, une religion, hautement intégrée et dignement cultivée par la plupart ! Connivence ou idiotie du Prince de l’avoir dans ses principes, éludée, larguée ou foirée?
    Si la fanfaronnade médiatique, laisse faire les jaloux et les médisants, si l’essayiste de l’exil aidé de ses nègres ou pas, place ses milliards ailleurs, il n’est point le seul mauvais exemple. Pardi ! Beaucoup des nôtres, singeant ce qui se passe chez les têtes les plus huppées du monde ont vendu non seulement leurs bourses, mais aussi leur mental, leur nationalité et leurs âmes.. Le panthéon des dénégateurs est une partouse mondialisée, rempli d’apatrides, très sincères !
    Et ne restent pour nous morfondre que les murs et les barbelés entre frères brimés et lésés.

    Les tyrans et les usurpateurs se sont ligués de toujours avec les maquignons et les pillards de la morale. Représentants de leurs dieux sur la terre, ils assujettissent ceux qui ploient du dos et terrassent les opposants et les repentis. Est-ce là, le message dans son Livre aux exilés de la patrie, qui sont restés marginalisés, sans moyens aucuns ou carrément démunis, mais chez eux ? Des salons actuels aux noualas de l’époque, tous les apaches indignés et les indigènes fiers d’hier, l’appréhendaient ou le savaient.

    UN GEANT OLYMPIEN, DIVERGENT, NOUS INTERPELLE

    Bravade existentielle du prince ? Le devoir de réserve dépassé, si la pudeur intimide et inhibe, la fierté décuple le courage et renforce.
    Prométhée pour nous autres ! Il nous contemple dans son extase, pas solitaire du tout. Il nous lorgne de sa hauteur de vue olympique et de ses alentours épiques. Les nuées de nains, de singes et de pantins qui l’admirent et qui l’entourent, applaudissent. Ils vivent, ils existent, ils sont ! Ils entrent dans la scène, là, en bas, sous les cieux où il a vécu en prince et en seigneur. Il voit le champ des manœuvres, la place des combats de coqs que sont ces humains, ces acteurs qui tombent pour hisser leurs champions. Les élus des dieux, leurs sbires et leurs acolytes. On n’est pas loin des combats où les infidèles, les croisés, les titans, les animaux de la jungle, se livrent des batailles légendaires. Des épopées épiques contre des peluches fabuleuses, des ombres de sorciers, des démons sataniques ou des zombies mythiques pour le plaisir des fils de Zeus. Cinéma des dieux qui adorent les humains qui meurent pour leur complaire en jouant.

    PRIMOFORFAITURE

    Qui a parlé d’héritage et de lignage ? Des fonctions de l’aristocratie régnante et des situations de la noblesse ? Que le premier enfant soit le roi ! Une idée, une pratique, qui l’écarte et le déçoit ! Primogéniture ? Quel barbarisme, quelle sombre et égoïste gageure ! Par dépit, le prince rouge s’assombrit et devient tout noir. Il lutte à en devenir malade ! Un jeu d’échecs cavalier, pour tenter de déloger les héritiers en place, en instillant le doute dans l’esprit des simples humains que nous fûmes. Ces sujets pervertis qu’on appelle des hommes ! Des idées curieuses et graves, des questionnements pervers ! Les règles sont des inventions humaines ! Oui, un sordide calvaire. Et toutes les constitutions, ne sont-elles pas le fait des hommes ? Ce sont eux qui écrivent doctement les règles et les obligations, pour assoir leurs profits tranquillement, assurément, pour rendre les pantins des jouets plus dociles. En confiant aux dieux terrestres leurs destinées et leurs sorts

    Et dire que fatigué encore, il fait œuvre de charité et pousse les renégats, les sbires et les déçus et orphelins du système, à écrire pour lui, dit-on, un Livre. A dessiner un tableau noir, un pamphlet pour dénigrer le machin, le makhzen, le palais pas si zen. Machinations tirées au clair et anecdotes dopent le livre de banalités bues et de curiosités souvent connues à l’extérieur comme des proches. Souvenirs et crachats sur cette soupe qui l’a rendu prince et en a fait un homme ! Des pages de scènes privées ou à peine ! Rien ne filtre qui soit secret ou privé ou qui sorte de l’ordinaire ! Rien de surprenant ou de fameux qui soit encore secret et formellement relaté dans les faits dans ce film élogieux et facétieux sur ses misères princières ! Rien que des choses humaines, des plus grandes aux plus basses. Mais rien que du beau monde. Presque pas d’hommes, dans sa suite.

    Par delà le Livre de l’exil, par delà les générations sultanesques, chasser du trône l’opportun, ou l’inopportun est-ce là, la devise ultime des seigneurs et des hommes ? La vue et le jugement changent selon la face du prisme où nous sommes ! Qu’on révise les textes et qu’on le déloge ! Semble-t-il suggérer aux plus proches de ses aventuriers ! Ça devient délicat et grave pour nous autres communs que de comprendre cette altière prouesse ! Les foudres vont tonner là où nous sommes. Même Jupiter devrait craindre pour ses burnes !

    QUE RESTE-T-IL DES FEUILLES ?
    LE CROTTIN SE RECYCLE AUSSI !

    Que reste-t-il des feuilles de l’arbre quand il est mort et que de son tronc l’on fait des lattes ou des allumettes ? Du feu pour brûler les buches aux cheminées ou de la cellulose pour faire des livres et des feuilles pour imprimer ce papier ?

    Et dire que le crottin se recycle aussi ! Mais où se cachent nos souvenirs des mauvais jours et ces pages de voluptés ?. Et quand on vieillit où vont nos souvenirs ? Et pire, quand on meurt, avec ou sans Alzheimer, où case-t-on nos secrets ? Ceux qu’on a commis à l’insu de nous-mêmes, nos souvenirs qui n’ont pas de transcripteur ? Notre mémoire est pareille à ces feuilles d’arbres. Tout revient à la terre et chute sur son sol, pour rentrer de nouveau dans le cycle que la matière opère.

    Tout le personnage, fut-il prince, ses restes futiles, ses plaisirs vains, ses ambitions, ses promesses, ses prouesses, à jamais le soldent et nous fuient. S’il reste quelque chose c’est par delà le verbe et les mots. Plus invisibles que les photons eux-mêmes et la chimie de la lumière. C’est par delà ce qu’on comprend e t par delà ce qu’on ignore qu’il faut chercher les âmes ! Et ce qu’on sera demain.

    Est-ce qu’on sera demain ? L’homme, nanti ou pas, belligérants infâmes, mécènes et travailleurs, rois, princes comme manants, s’ils mangent et qu’ils chantent dans le bonheur, s’ils s’habillent bien ou voyagent loin, s’ils, cumulent spolient plus ou qu’ils volent des fortunes, dont ils oublient les origines, ou qu’ils vivent dans la maladie et le besoin, tout revient au zéro du départ. Alors, minus, papillon !

    Même nos audacieux champions ne sont des hommes. Matière superbe ou frelatée, tout s’en va, tout est vain…Que reste-t-il des festins et des hauteurs, des crottes de geckos, remplis des restes de pattes de blattes? Et j’ai vu ces chiens, qui hier étaient de compagnie, venir salir ma rue de couches de bébés. Des pochettes froissées et éclatées, qu’ils subtilisent des sacs d’ordures. Des mets exotiques dont ils raffolent de leurs crémeuses diarrhées ! Comme nous des glaces au nougat et autres chocolateries.

    MAIS QUE DIRE ? QUE CONCLURE ?

    Et dire que le crottin, une fois apaisé, comme les feuilles des arbres se mélange à la terre dont la faune et la flore microscopiques se saisissent pour s’en nourrir et le recycler aussi ! Que reste-t-il des hommes et des princes, de leurs excès, de leurs querelles et de leurs légalités ? Que reste-t-il des champions et de leurs médailles ? Et des riches ? Des livres de comptes ? Des bibliothèques de titres immobiliers, du béton et des héritiers ? Que reste-il de leurs noms et de leurs prestiges bourgeois ? Que reste-t-il des martyrs et des tués sur ces champs d’honneur ? Des noms de stades ou des plaques de rues que l’on fera vite de changer une fois la paix rétablie !

    Et que dire du bol, de la vasque qui nous entoure les fesses ? Là d’où j’ai raclé les fientes du lézard qui ne sentent rien mais qui inspirent. Que dire du bol de soupe qui tourne et qui nous sert de nef ? De berceau, et de tombe et de ferme aussi ! La Terre qui tourne sous nos pieds sans qu’on s’en détache, malgré sa très grande allure ! Il faut qu’elle tourne très vite, sinon elle tombe et si rien ne l’attire. Elle nous retient et nous attire en nous emportant dans le sillage cyclique de ses vents.

    Et dire…Mais que dire cette Terre frelatée et de sa ponte ? De cette vermine qu’elle nourrit de son corps et qui grouille, en rampant sur sa carapace. Une ombre risible et nous donc ? La Terreur. La race prophétique, la race prolifique, la tribu préférée, la race évoluée qui ravage et qui tue pour manger toutes les autres ? Les guerres de toutes sortes, exodes, exils, terreurs nettoyages ethniques ! Racismes divers, xénophobies, haines, massacres et vols ! Politiques fallacieuses, tromperies de faussaires ! Où êtes-vous donc, mes tristes et déloyaux débiteurs ?

    ô Terre, toi et les tiens, si superbes soient-ils ! Un caillou jeté dans l’espace froid ! A peine visible de ce Soleil éloigné mais immense, qui exulte, qui la chauffe et qui l’illumine. Afin de voir ces poux et ces puces, qui la grattent et la sucent, en lui perçant le corps !

    Et que dire de ce petit reptile, qui a laissé sa crotte là, sur les toilettes, pour me faire réfléchir ? C’est un dragon miniature, un reste de sauriens dix fois plus grands que les ours et les dromadaires ! Un souvenir perspicace et pérenne, évolué et impertinent de ses ancêtres effacés, les dinosaures !
    Mais que dire alors des vrais reptiles, les pervers ? Si chers à Benkirane ? Ceux qui rampent et empoissent, ceux qui empoisonnent les êtres qu’ils avalent dans la glue collante de leur traines.

    Pour lui, les crocodiles, ce sont point des cousins ni des repères. Que des prête-noms, des voleurs de surnom et de nomenclature. Des copies difficiles à interpréter, tant le lézard ne mange que pour vivre, jamais pour entasser ni pour grossir, comme ces ‘’humains’’ qui le pourchassent et qui polluent notre atmosphère ! Ceux-là, ils ont de grosses crottes et d’épais cuirs ! Des pachydermes difficiles à dompter. Une espèce de rapaces qui gomment ceux sur lesquels ils fusent. Rien ne repousse ni persiste après leurs razzias. Herbes vertes et bêtes inférieures disparaissent, c’est l’extinction de leurs races et de leurs espèces.
    J’ai deux ou trois télés et des yeux pour regarder les hommes. Je ne retiens d’eux que le spectacle sombre des rues, où ordures et zizis me montrent où nous sommes ! Des scories où l’on peut y lire nos travers anéantis et notre destination.

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes, nos dents et nos viscères. Mais surtout, parce que nous avons une âme qu’on ne peut ni tuer ni déloger. C’est pour cela que je Te prie et que j’espère en Toi.

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 04 MAI 2014

    #207088
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Ce nous dessert !

    #207087
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Cela nous dessert !

    #207084
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DEFENSE ET ILLUSTRATION DE M. SALADIN MEZOUAR. DETENTE SEMANTIQUE POLEMIQUE

    ‘’Pratiques élégantes et enseignements de la politesse : la diplomatie, une école de respect ’’

    EXTRAIT DU ‘’MANUEL’’ AFFABLE’ D’UN PRESIDENT ‘’NORMAL’’, HADJ HOLLANDE DE FRANCE :

    1-Changer de ‘’partenaires’’ le plus souvent, en gardant un faible pour les plus fortes de caractère. Huum ! Quitte à les reprendre, la Royale en tête. Remembrer son harem élyséen en vue d’une plus belle entente.
    2-Changer de ton et de chef d’orchestre, le Premier de Maquignon en cas de ratés et renvoyer le héros disgracié, l’Ayrault, à sa Nantes…pour plus de rentes.
    3-Opter pour le rythme des VALLS. Je parle des danses et non des pastilles de menthe.
    4-Faire danser ‘’nu’’ dans la halqa du Charles De Gaule notre basketteur des affaires étrangères, Saladine Mezouar, le chef RNIste himself , d’un gouvernement ‘’ami ‘’, zaâma, c’est une honte !
    On a vu sur la personne de notre ministre des Relations Extérieures, M. Mézouar, comment on déshabille les fidèles d’entre les dignes fils de la ‘’partenaire facile’’, ‘’La’’ Maroc, avant qu’ils ne pénètrent au sein de la douce France…A mini-stre serein, maxi stress en colère !

    D’ABORD UNE QUESTION LOGIQUE :
    Que pouvait cacher le ministre Mézouar en allant chez les ultimes Gaulois ? Dans ses poches, dans ses basques ou sous son slip ? Une arme de destruction massive par trop proéminente, une cigarette roulée dans le kif, des diams ou quelques malheureux euros ?

    Si j’étais à la place de notre Ministre des Relations Extrêmes ou de Jamal Desbouses, qui ont subi la même plaisanterie, la même épreuve, cette sorte de bizutage de carabins, j’aurais opté pour l’une des conduites suivantes, voire pour elles toutes. Debbouze Jamal en piquera une pour sortir une de vannes, à moins que notre princier maroquin, Gad Elmaleh, n’en fasse l’une de ses ‘’coquinades*’’ sémites et bien salées au goût des marrakchis !

    Une mesure de rétorsion. Ou de retro torsion ? Entrer ‘’nu’’ à Paris ! Un ministre nu, c’est adorable à voir gigoter sur les Champs Elysées ! Un homme peinturluré comme des Femen, c’est d’un chic parfumé pour la ville lumière, l’avenue de la Paix, le Moulin Rouge, la Comédie Française, le Panthéon, empalé sur la Colonne Vendôme, l’Obélisque ou la Tour Effel, face au Sénat ou au Père Lachaise. C’est la reconnaissance internationale, l’Arc de Triomphe, l’Oscar du Nobel, la célébrité mondiale. Ou directement la psychiatrie, jusqu’à ce que ‘’maure’’ s’en suive !

    Et je leur laisserais mes hardes et mes fringues dans le caniveau de déshabillage. En cadeau mes babouches et mes chaussettes sur la ‘’banquise’’ qui leur sert de cœur ! Parce que ça doit sentir des pieds les Sudistes, après un si long voyage. Surtout qu’il venait juste, le Ministre, de serrer la patte du beau brun, notre ami Barak Obama. Cette mesure de prophylaxie, propre au Charles De Gaule est nécessaire pour chasser les mouches du tarmac. Elle permettra de dissuader les touristes malvenus, ceux aux identités remarquables, les mulâtres et les noirs d’Afrique. Comme elle devra instruire ceux d’Orient. Ces péteurs de pétrodollars, qui n’ont rien à foutre auprès des humaines et des blondes des pays démocratiques, modernes et civilisés.

    Une riposte aussi et un mea culpa. Démissionner pour ce Ministre, obligé au dénuement devant les voyeuristes, s’auto éjecter du Ministère des Affaires ‘’Etranges’’ ! Du Gouvernement marocain et du Parti RNI par la même ! Car si un ponte de ces mensurations-là, s’il n’est pas capable de traverser les frontières, avec respect et dignement, c’est qu’il n’a ni couverture diplomatique, ni amis importants, ni c..illes ouailles! Mais aussi par compassion et solidarité, faire démissionner en bloc le Gouvernement RNI-PJD de notre pieux Benkirane. A moins qu’une fatwa ne vienne demander aux ministres marocains d’aller en France, vêtus dans leur simple appareil ! Nus, dorénavant, afin d’éviter les fouilles inélégantes et intempestives ! Ils porteront serti, un anuscope enserré au rectum pour vérifier si leur colon ne contient ni devises, ni poudre, ni dynamite.

    Déchirer le passeport et ses visas schenguinolents et vaseux, tout comme cette corvée des empreintes et des coulisses aux consulats ! Comme si nos pays ne pouvaient pas se communiquer nos estampilles digitales, au besoin des polices internationales ! Zut ! Que fait notre Intérieur pour nous faire respecter à l’extérieur ?

    Rester chez soi, faire la queue, tout seul ! Rigoler seul pour Jamal, parce que ça ne sert à rien de faire rigoler les reliques des Gaulois qui vous rendent mal vos ‘’sorties’’ et vos entrées sur leur, votre devenu territoire et patrie natale ! Ça ne sert à rien, non plus, que ces épousailles françaises avec une journaliste célèbre et mère de son enfant. Et la nationalité acquise à coup de zizi par un Zarabe, ça compte pour du Beur ! Ça se comprend enfin, c’est une nationalité, d’emprunt, une couverture, un masque, une guenille !

    Ou, pour le Ministre Saladin Mézouar, revenir aux basques des Séides pour les embrasser. Ça les réconforte, ça les rend forts. Leur cirer les pompes aux pontes qu’il est allé voir, afin de péleriner en toute quiétude aux hauts lieux civilisés, où il aurait était invité et bien reçu ! Certes, non, c’est difficile!

    Ou se recycler à cause de cet échec correctif cuisant ! Retourner au basquet, son sport favori de l’époque, afin de ‘’se marquer’’ d’autres paniers aussi époustouflants qu’incongrus. D’autres buts que la niaiserie politique, qu’il défend si mal, en se laissant palper et peloter à la douane policée de Paris ! Pas assez policée ni polie, en fait ! Fête ou défaite ? Réputation surfaite pour les doux agneaux que nous sommes ! Devant les vaches ! Car le dol ou la honte est nationale. De qui perdre son étoile verte ou ses couleurs rouges en casser sa hampe au drapeau devenu soudain fané !

    Marquer cette journée d’un drapeau noir alors ! Comme ce témoin que l’on érige sur les ‘’plages interdites’’ ou dangereuses ! Preuve des mauvaises vagues inattendues ? à venir, d’un tsunami sentimental prévu. Voire comment célébrer cette date infamante comme journée internationale de la dignité. Une façon de graver de hontes notre histoire. Et de dénoncer la face hypocrite et mal cachée de cet irrespect organique envers les bougnoules et du manque de diplomatie envers la pute, pardon, la ‘’respectueuse attitrée’’ qu’on est obligé de défendre ! Comprendre, interdire pernicieusement l’accès de ses fils à leur matrice culturelle !

    Pour des maîtres es-diplomatie, nos enseignants francophones, nos parangons, ceux des Relations Extérieures ou mieux des affaires étrangères, (très étrangères), c’est la fin du cycle francophile. Le repoussoir est arrivé à la fin de sa vis d’Archimède. A la fin de sa vie ou à son vice de forme ! Trop c’est trop !

    Défendre son ministre, c’est aussi défendre sa propre fierté, devant ces excès et face aux erreurs, des dits-premiers-partenaires et grands amis ostensibles du Maroc. Mais le petit peuple, lui, est sujet aux exactions régulières. Et c’est un fait d’inégalité et de xénophobie, qui rappellent sans hypocrisie une autre époque. Ce qui met en doute toute la littérature et tout le blabla qui enjolivent nos relations. Des relations intimes, fidèles et étroites, de dépendances multiples et de promiscuité, entachées malheureusement de manques d’égards manifestes. La preuve est sortie de la bouche de cet ambassadeur onusien …Passons.

    Comme le cœur, la vessie est pleine. Pleine d’assentiments au point d’éclabousser malgré la prostate les murs de la honte, ceux du silence, celui des lamentations et du Web, la coupe est pleine. Ras le bol, le passeport diplomatique est un leurre, une foutaise bien établie. C’est de la scatologie diplopique !

    Il vaut mieux rester chez soi, loin de la police et des douanes, même des nôtres. Elles, qui reçoivent complaisantes et hospitalières, sans visa, sans chicaner, toutes les minois du Nord, riches ou me..diques mesquins, sans racisme, sans ostentations ni suspicions maladives. Sans enfreindre aux lois de la bienséance et sans atteintes aux droits de l’homme.

    Demain, il faudra donc un régime spécial à l’endroit de nos hôtes de France, de Hollande et de Navarre ! Déshabiller les ministres et les politicards, à leurs entrées comme à leur sorties. Ça s’appelle en diplomatie, rendre la politesse par la pareille. Et alors, un gentil ministre, en porte parole officiel ou en catimini, pourra toujours crier sur les journaux et embuer le Net : ‘’ Merci de nous excuser, pour cette nécessité sécuritaire vitale, empreinte de déférence, mais hélas applicable démocratiquement à tous nos illustres visiteurs ’’. A la manière de Fabius ou des fables de La Fontaine.

    On reçoit ces jours-ci le Secrétaire d’Etat américain, alias Ministre des Affaires Etrangères des States. Que faire et quel rite observer, sur quel rythme nudiste danser avec ce John Kerry ? Quand on pense, Sahara oblige, à ses cousins pro-Polisàriens et à leurs effervescences lobbyistes et ennemies de notre entité et cause première, ce sera la valse Kerry ? La Walkyrie ? Le déshabiller, notre super hôte, lui chercher des poux‘’ dans’’ la tête, des morpions, parce qu’il est descendu chez la sœur Algérie ?

    Non, non France, que tu soies ‘’ gauche’’ ou plus adroite, corrige ton français ! Parce que si c’est notre langue d’ouverture et d’échanges, de sciences et de diplomatie, elle restera celle de politesse aussi ! Et c’est ça la francophonie, une civilisation !

    Dr IDRISSI My Ahmed, le 1er Avril 2014

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