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MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS
EXTRAIT DE CARNET DE NOTES :
LES CALCINES DU CAIRE
Les calcinés du Caire fument encore, celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kaltoum, Abdelwahab, Farid, Asmahane et Abdelhalim, doivent se morfondre dans leurs tombes et vouloir changer de nationalité.
LA LUNE N’EST PLUS RONDE
Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, à jamais, ne nous emporte ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains l’homme ?
PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS
1- EXISTER
Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains.
Dès lors pourquoi tant d’empressements, d’arrogance de haine et de mépris, entre les primates que nous sommes ? Quand on sait la galaxie immense de ses milliards de soleils et de planètes, et que les plus forts des reptiles, les sauriens vécurent bien avant nous. Qu’a-t-on de plus qu’eux, la langue, une conscience plus aigues ? Des découvertes, des conquêtes, la science, la culture, le goût des plaisirs, le sens de la religion ?
Et puis après ? Tout passe et nous sommes des vétilles, labiles. Sauf qu’il y a tant à faire et tants de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
Son sens ? Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder, que c’est pour toujours qu’on veut rester. Ici ! Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou !
Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civisme, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants. Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie! L’utilité de la vie… Mais, passons !2-POUR JOUIR
Pour les musulmans dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète.
‘’Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite sensées être pragmatique des musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.
Dans le sens pratique. La veille, en attendant la rature, le dégommage, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire en profiter, en consommer, en abuser, larga manu, plus qu’à satiété ? Leurs suppressions, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de cette drogue que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’ensuit. La psychose, l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites, qui peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque est toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !
Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte !
Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Les délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ? De peur de laisser impromptus, les plaisirs nous manquer. Une précaution, automutilation masochiste ! Autocensure pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter? Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Des racontars ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire ! Mais pas pour beaucoup ni pour toujours pour cette minorité !3-ERRER OU BÂTIR
Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives ! Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point des fous ? Et des ères !
S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?
Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo ! Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ? Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.
REVENONS AUX AMOURS
Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer pour ne pas être choqués par les pertes d’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi en est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes de la motricité et des organes des sens, l en va de même de l’angoisse, des délires et des colères, les peurs et les haines, tiennent les records . Tiens, c’est un sermon de prêtre-là !
C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser. Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer ! Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui essentiel. Et avec le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus !? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !
FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?
1- LE DÉFI DE LA VIE
Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il était, qui voletait au raz de la table de salle à manger, en ce ramadan cet été, s’est posé sur mon poignet. Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de la tour. La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, d’un genre que je n’ai jamais vu auparavant.
Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et où il va aller ? De quoi il est fait et ce qu’il sera demain? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières. Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons, ou écrasés comme ces mouches d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?
Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis, des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas en toute démocraties ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égalitaires et démocratiques. Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.
Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de satisfactions multiples et de vie, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? (Parabole ou parallèle pour parler de nous). Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Comme les galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles, de l’univers, en plus petit ? Avec ses électrons qui tournent, relativement de loin et qui gravitent très vite autour de leurs noyaux, dans ses atomes, ses molécules, ses cellules, ses tissus, ses organes ! Certes, non !
Il sait peu, par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, les anges et les démons des légendes et des mythes. Et ceux qui le croient pour de vrai ! Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois ! Avec plein de stress existentiels et dynastiques, en moins !
2- PS
Sans rien ajouter en corrigeant cette note. J’ai écris ceci avant l’éclatement du David-Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe a choqué le monde et surtout indigné les Marocains.
Galvanisés, ils ont manifesté malgré le reflexe pathétique des gourdins.
Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, autour de Lui ! Les Partis étant restés muets, il faut le rappeler, ainsi que le Gouvernement Benkirane du PJD, qui était aux abonnés absents, occupé à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Le fera-t-il ou démissionnera-t-il pour provoquer d’autres élections qui consolideront les Frères, toutes tendances confondues, et qui fragiliseront le Maroc qui tente de percer, de surnager, malgré les crises mondiales qui l’entourent de leurs ruades et les adversités malveillantes et contraires…CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS
L’IGNORANCE
On sait peu et comme dit l’autre « On nous cache tout ! « Que sait on des forces qui régissent l’univers, son devenir et le nôtre ? Hein ? Sont-ce des délires quand on sait ce que représentent le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ?
Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre future, dépasseront toujours notre condition d’humains d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement. Mais à quoi servent les chercheurs s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications. De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou des créateurs de fictions!
Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons excrémentiels polluent nos jours, nos villes et nos vies. Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens.
Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent ou décident… Ceux qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émis et d’empereurs, les tombeurs de président. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, ceux des gens simples, consommateurs et électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants ! Ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.
ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !
Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet.
C’est prodigieux et décourageant à la fois, admirable et faramineux. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous autant que nous sommes.
NOTRE PLACE COSMIQUE EST…
Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules ou de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastique râleurs. Une aura cosmique de détracteurs? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, aime les plaisanteries et les vannes ! Elle a ses gangs de hackers et de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies, ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être des encens aux églises du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !
Parabole. Afin pour d’aucuns de sauvegarder leurs privilèges, de se fabriquer des comme soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs pour se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.
Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires L’embaumer ou l’abîmer ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères et leurs martiaux matons !
SUR LES CHAMPS DE MARS,
En passant, si la guerre civile est nette en Irak et en Syrie, et que c’est criminel de les laisser persister, on laisse ou on pousse les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile ! On défend son opinion bec et ongle, ses droits et ses libertés, ses biens et les siens, son foyer sa patrie, mais plus que ça, la dignité des uns et des autres summums des valeurs de la personne les poussent aux exacerbations existentielles.
Les haines et les meurtres, quand il n’y a plus de concordance ni d’écoute. Conflit et guerres civile, fractures, séparatisme et sécession. Si ce n’est pas face aux voisins, qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? A quel titre ? Libérateur de l’Afrique ? Et pour quelle raison et ambitions ? Ce que je rejette et dénigre totalement.Alger, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppet’s show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie sous ses mâles émirs, hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développé oblige, jeter barra la monarchie anachronique. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle. Celle de libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain prussien.
Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario, gonflées par l’endoctrinement, fanatisme, matraquage, endoctrinement importés et prosélytisme à profusion. Valeurs au goût du jour et à la mode, contagieux pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories et Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner aux ambitions des maîtres tyrans, un sens existentiel ! Eux, les militaires qui ne tiennent pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, les premiers ! Alors on échauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption.
Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, entre-tuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux, horribles tares des guerres, qu’on ne peut accepter ni supporter ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leur adversaire, atavique. Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés, dans les anciens pays du front, contre l’extension d’Israël, là chez la nation de Dieu. Allah, Allah, je suis triste et déçu de tes musulmans chéris ! Raisons : le pouvoir, les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Pour le pétrole, certes, mais aussi pour leur primauté dans la région, face aux meneurs de l’ancien duo du bloc socialiste, là de mèche, les Chinois et les Russes ! Concurrents néanmoins des States, quoique aujourd’hui assagis, malgré la chute du mur de Berlin !
Des opportuns donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder, point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leur privilèges indus et de les expulser, barra ! Les Privilèges sont toujours, irréguliers, indus sinon ce sont des primes qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les bons amis ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour développer les richesses, starters de l’économie, afin de développer les commerce et l’industrie, conditions du progrès dans le pays. Amen
LA LUNE N’EST PLUS RONDE
Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’on bien cherché!
Non ce sont vos yeux qui ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine! Les astronautes nous ont menti ! Les péripéties racontées là-dessus ne furent que mensonges, mises en scène pour monter au monde qui si les expéditions russes de ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, en labo ou de vrai ?
Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres, eux les maîtres du monde actuel, avec beaucoup de dette et de crédits, y ont mis le pied dans les années 60 déjà ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières ! Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. Littérature colportée qui nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes ou de fantaisies ! Que des aimer et ma regarder encore scintiller surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu !
CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES
Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.
Que dire d’une fosse commune, d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer recherché qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les encenseurs et les partis pris ! Les libérer des prisons virtuelles ou réelles où les gens se cachent, par leurs craintes exacerbées, devenues des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaire. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés.
Mechidia . Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.
HÉRITAGE DES ANCÊTRES.
ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.
Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.
LA LUNE N’EST PLUS RONDE
Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! C’est du n’importe quoi ! Instantanés, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées.
Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie, mais rien n’est gratuit. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable, pas assez utile, rien fait qui puisse et qui puisse durer de quoi désespérer ! Est-ce que je ne suis plus là. C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore malgré les soucis et les doutes ! Et que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation.PUB POUR MME STUDENT
Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, qui dans ses chroniques différées aura fait de l’enseignement son métier. Après les affres de la politique elle part. De retour après l’Apocalypse elle fait une réapparition comme messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu. Il en a les moyens. Un retour pour réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins.
CYNISME ET DÉLICATESSES:
CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’as pas salué c’est peut-être qu’il vend les salamalecs aussi ou qu’il attende comme de coutume que ce soit ceux qui arrivent qui saluent les premiers ! Culture qui incruste des normes civiles, égalitaires dans la démocratie. Et même les vieux n’ont pas de privilège quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vend de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de marketer dans ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme vieux voisin ! Qui sait s’il m’aime pour m’éviter ainsi. C’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, en ces temps de canicule, de ramadan, de grosses dépenses et de bas revenus !
MON STYLE EST PROSAÏQUE,
Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus rencontrés sur le Net ! Un détracteur de surnom « Elchi » sur Yabiladi, a trouvé mon »texte », » Combat des titans des leaders politiques »» écrit à propos des dernières sorties des leaders politiques, au Maroc. Son jugement péjoratif méchamment gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji. »
L’Ellechie de service, l’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25, » d’aller s’auto soigner » ! Merci donc de son conseil indigeste et méchamment intéressé ! Je répondrais, offusqué mais sans médire ni insulter, car loin de là, ce n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que pour m’exprimer que de cette façon-ci, classique, il faut le dire, j’espère et je requière le respect et la dignité !
Je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis »profs » tout court ! Et le sobre objet des influences, peut-être, des lectures au programme d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge, donc, n’ayant pas vécu en France ni fait littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.
Pour ce qui est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur, parasite, pour se payer le plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.
La libre expression est positive ne matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de liberté. Celle de m’exprimer librement. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner ! Pas une ligne pour contrecarrer M. Ennaji. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et se les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.
ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,
Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?
Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’agent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires et les peurs, les sanctions et les critiques des râleurs et des protestataires, des parents, des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ? Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos heures comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes et une âme éternelle, épurée !
CRAINTES ET PEURS,
La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!
L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant du moment.
BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,
Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir entre les factions. Droite, gauche, milieux avec leurs terribles nuances, leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots! Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice. De qui se moque-t-on ? Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forets, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences la réalité des nantis et celles des appauvris et des exclus ! La grosse masse de la terre ! Les exclus ont parfois des satellites des Infos, pour admettre la fausseté des dires, vues leur conditions. Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nanti, autant ailleurs que pour d’autres ici, les injustices fréquents et les inégalités, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les prédations et les exploitations, des plus faibles, des affaiblis souvent.
SERMON POUR LES GRANDES NATIONS
La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention, c’est la seule certitude et la plus sordide. Qu’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire, qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Injustice féroce ! Le calvaire, la croix du Christ est portée par les enfants d’Orient et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et le mobile, le motif, le modus operandi ! On prépare, on fabrique des guerres, entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines qui rapportent à certains. Et gros sur le cœur aux autres
Je m’arrête. Vous connaissez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser ni cesser ce qui est pire de continuer à le faire. Car, vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Dissemblances exacerbées et mises en vitesse supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-apriori, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie ! La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe, dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Et un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui servent d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »
COURBES ET TANGENTES
PARABOLE 1
A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, qui jaillit de la rivière. De la nymphe, laide, un être véloce et fier, se libère !
Sur les courbes repues et pleines du fruit, elle va oser fureter. Oser se poser et caresser ces fruits d’instinct. Car ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au beau galbe, halètent et respirent. Leur pulpe esquissée, tressaille prometteuse. C’est un doigt intrépide qui les jauge. Il se pose. Il se promène et se referme. Il sent les entrailles de sa découverte. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.
Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes, d’errances passionnelles et de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes des splendeurs et sent l’enivrement, le détachement. L’ivresse du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile.
Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?VARIANCES DANS LE SEIN DES SAINTS
PARABOLE 2
Il s’agite dans un corps à corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être parfait. Se confondre dans le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux.
Cette boule magique qui affole réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui. Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.
Le globe, c’est la lune, un soir, sans nuages ni habits. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui le regardent et qui aiment s’en approcher.
La main tient son bien et le relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont il ne peut se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers l’absolu. Le vide, le départ ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un délit quand on le prive, alors qu’il ne peut s’en passer.QUESTIONS EN QUÊTE DE RÉPONSES.
A quel titre perpétuer ou interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer ? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du respect d’autrui de la dignité partagée ? C’est quoi interdire ou empêcher ? ! Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?
La tendresse se livre en prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect, et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden, le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires des meilleurs cosmonautes. Ô tangentes laissez moi vous chevaucher. Me détacher des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq, guidé par l’ange Gabriel, sur le chemin astral de Mahomet.
Sans quitter ce lieux, ni ces barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône, pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières.
TALISMAN ET AMULETTE :
Refrain contre le dédain. ô tangentes affolantes, retournez effleurer les tours. Retournez vivre dans vos rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez les chaînes, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble mes oublis et répare ma mémoire et mes trous. ô tangente reviens, tour à tour, de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et luit. Et je te ressens et te vois.
Et, dans cette bombe de chair, où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour, laisse-moi me jeter dans l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes, les parfums pénétrants et les arômes de nos intarissables printemps.Parjure, jure, ment et meurt sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister. Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher les oublis.
LE SOLEIL EST AU ZENITH DES HORREURS
Ramadan en été est doublement une épreuve. S’il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n’en parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l’ombre est celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J’ai coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j’ai une lettre entre les dents que j’écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et que ton portrait, griffé de mes doigts, les entende enfin. L’option vertu ne peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression, une peine, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d’éthique, une bannière élastique qui s’effile pour les plus puissants, qui els font pour actionner les autres et les inhiber.
LE DÉLIRE DES CLOPORTES
Mon métier comme un rempart, un masque, un frein des barreaux, me prive et paralyse ma vie particulière. Il me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale corsetée, là où je ne dois être qu’un mâle commun la vie ne s’arrête pas aux choses intimes, le sexe vous avez compris. Elle est celle des ailes et du vent, les délires de l’esprit les libertés du corps, seul soleil qui éclaire au firmament
Une goutte ignore le tuyau d’où elle vient et s’évapore en tombant sur le sable. L’homme depuis sa conception est fait d’une multitude de gouttes. L’ombre du jasmin palpite sur le sol sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs ne laisse pas de traces d’ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des réacteurs ?Je doute des mes libertés factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour m’en amuser.
Les douleurs, seules libertés de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer.
A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI
PROMENADE GÉOGRAPHIQUE
Que reste-t-il de l’ombre de la ruche des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés des chants des cris et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin des vierges, que les soldatesque islamiste viole et engrosse ! Un bambin que ne trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul maître pour l’éduquer ou lui donner une chance, face à l’humiliation de sa mère et des Maliens !
De l’insolence vengeresse de ces milices barbares, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent raison aux invasions punitives coloniales…Aux délires d’orgueil de ces milices révolutionnaires ! Que regrets en Syrie où le maître Léonin n’a aucune pitié pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô funeste pays de ma civilisation chérie !
Non loin de là Kerry tente de raisonner Israël. Il sait qu’Israël prend et ne donne rien par atavisme, et que par égoïsme identitaire et peur cultivée, la victime dupe et trahit. Mais qu’est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme et de sa mythologie ? Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres et la suprématie de ses protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !LES GUERRES, LA VIE, BOF !
Où va l’amour quand les amants partent ou va son plaisir quand la cigogne descend du ciel ou sont ces images des nuages qui s’effilochent où partent les traces et son des avions à réactions. Personne ne s’intéresse ça car ça ne rapporte rien, mais il fallait se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie, aussi longue soit-elle comme une image qui fuit dès qu’on commence à la regarder. Sans lendemain pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps leur reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour.
Curieux comme concept, il est quasiment binaire. Entre le néant et l’éternité, j’opte pour la seconde possibilité. La réincarnation est une réquisition, un besoin. Mais pas trop de sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités? Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de nous déchoir, d’annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là, tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien puisqu’on sera jugé et audité. J’ai bien peur de montrer demain ce que je tais aujourd’hui ou ce que j’ai carrément et innocemment, oublié, aujourd’hui !Entre temps, ici et là, des millions d’êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent leur pitance, d’instinct, entre ciel et terre. L’instinct est cette mécanique du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Des conduites caractéristiques de l’espèce, qui rend les choses vitales automatiques, abstraction faite de la volonté de l’animal en question. Peu reconnaissent en eux l’origine de leurs chimies et mouvements de vie. En fait qui fait de nous des esclaves, obligés, vitalement dépendants, d’un cheminement planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement prescrit.
Actes prédestinés, écrits, non volontaire : on ne pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si on ne s’occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la digestion et l’assimilation par exemple, on n’y est pour rien, l’alchimie des sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée, notre mémoire, ça laisse rêveurs…VALSE QUANTIQUE : LES PETITS GRAINS DE LIBERTÉ
Chaque atome, chaque électron, dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d’un miracle, d’une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces microparticules ne savent rien des propriétés qu’elles sont capable de faire. Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de leur futur et des réactions qui les incluront dans d’autres schémas chimiques ou aspects physiques. Pour former tel minerai, tel végétal, tel être animal avant de se fondre dans la nature, l’univers ou de disparaître.
Ces éléments imperceptibles, découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d’atomes étrangers. Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous méconnaissent. Et c’est pourtant de nous qu’il s’agit. Nous somme un être, un organisme fait de constellations d’organites, en éternelle mutation, que nous ne savons pas dominer.Nos hôtes font leur boulot, ils s’activent et se composent et réagissent, nous appelons ça la »vie ». Et nous oublions le miracle que chacun d’entre nous représente. Pire quelle certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du silence: c’est de nous qu’il s’agit. Ces entités qu’on espère ou qu’on pense être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ou les voir et encore moins les toucher ! Et c’est de nous qu’il s’agit.
Nous assistons, étrangers à nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés et d’énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos connaissances, si admirables déjà sont si élémentaires devant les champs immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons guère investir et vers où nous ne pouvons accéder.Entre les libertés et la démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que de conflits, d’imperfections, d’inexactitude et d’intolérances ! Nous sommes déjà en conflit avec nous-mêmes, soi-même, notre corps composite. Mais, avec les autres, c’est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et monstres que nous sommes, qu’avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce n’est pas gai.
CRIMES ET LIBERTES
Nous sommes des prédateurs, des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amoures pour leurs semblables. Ce n’est pas un déni de leur droit d’être libres de cette promiscuité et de pouvoir, librement, la montrer, sans honte de la société. Ça dépasse et ça me déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d’être publiquement reconnus et sans cachette hypocrite. J’ouvre seulement une parenthèse sur les enfants qu’ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel sens les » former » et les éduquer.
Les pédophiles, immensément odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d’inceste. Et puisqu’on en parle de pédophilie. .Je fais allusion aux drames commis par l’espions exfiltré d’Irak, David Galvan, sur 11 jeunes enfants de Kénitra. Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout l’establishment qui a fait ré-emprisonner dans son pays intercesseur et d’adoption, l’Espagne. On en reparlera…
En parler, j’en ai assez, comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à les sanctionner, à hauteur des mêmes crimes qu’ils ont commis. L’injustice est comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d’être écoutés. C’est un devoir de l’homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie du médecin est de découvrir le mal et de l’atterrer, le plaisir de guérir est immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il répond aux humains avec faveur !
Le problème n’est pas de partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances et les faiblesses s’anéantir. Le problème, c’est celui de perdre ce qu’on va laisser. C’est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé. Et l’orgueil, la fierté d’être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble, avec la dignité, c’est ce qu’on enlève justement ceux qu’on a mortellement blessés. Et c’est peut-être que la mort, alors on voit des martyrs, des suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s’exploser, en emmenant les autres, des victimes innocentes, à la suite d’un dépit, d’une sombre idée ! Qu’ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin; vers la mosquée, l’école, l’armée ou le marché ?
LE COMBAT DES TITANS
Le « réalisme onirique » nous sert de référence identitaire et d’ancrage dans le passé. Entre les arcanes des démons et les visions des caïmans, il n’y pas de place pour incrédules ! La culture populaire fossilisée, est un zoo vivant, un fabliau plein de sentences. Les images affichées, sont un symbole édifiant, un diagnostic en une langue claire. Tout un programme est véhiculé par la faune usitée dans l’imagerie populaire, depuis Esope le grec, l’hindou Bidpay et le perse Saadi.
Assagis quelque peu, les trublions d’hier sont devenus les mentors d’aujourd’hui. Des leaders aux bons mots pour leurs admirateurs, des dealers qui commercent des invectives virulentes et négocient des sentences épicées, pour leurs détracteurs. La seule façon pour eux d’édifier les électeurs est de leur livrer des anachronismes culturels en épatant de leur cinéma, pensent-ils !
Les nôtres sont empesés dans la poix culturelle, empêtrés dans la nuit schizophrénique qui les inhibe dans leurs perplexités. Les racines arrachées, le tronc courbé, leurs branches repoussées par les bises du Nord. Dépouillés, dénudés devant les ouvertures éclatées, les pieds cimentés dans le passé, leurs yeux torves sont sur l’avenir figés. Subtilement, mais inconsciemment, les gens comprennent, tout en restant dans le doute sur les hommes politiques, leurs inspirateurs et leurs programmes. Le votant basique les étiquette sur la base de leurs travers antérieurs et leur éthique volage, à partir des symboles électoralistes. Comme sur ces caricatures, ces objets de bazar tristes, qui les représentent auprès des électeurs, infantilisés et agacés. Les flyers électoraux en décorent les rues. C’est tout ce qui reste du civisme et des serments, jusqu’aux rendez-vous suivants avec les urnes citoyennes !
Des images péjoratives, tirées des djinns bibliques et des monstres orientaux, surgissent, dialectalement évocatrices. Elles s’ajoutent aux labels avariés, comme des avatars séniles, des qualificatifs indignes de ces »icônes », ces candidats maladroitement hissés !
Les cryptes cachent des dragons repus et des serviteurs blasés. Les songes du passé surgissent de leurs rêves éveillés, éclaboussant les zombis ahuris. Qu’ils soient républicains ou libéraux, les chefs sont devenus des illuminés mosaïques. Pour un peu les vrais prophètes vont se syndiquer ! Leurs visions fantasques, aux référentiels glauques, sont servies sur le tapis d’une mystique lunatique. Les aborigènes seraient encore crédules et si fidèles au passé. Des instructions, aux allures messianiques, imposent les nouveaux élus, des vengeurs aux yeux des zélateurs. Le peuple des électeurs est agenouillé loyalement devant ses nouveaux messies. Des commandements surgissent des monts, comme s’ils venaient du Makhzen ou d’Allah. Voici vos ministres, vos envoyés et vos pasteurs…
Ce qu’il nous reste de légendes sur nos cultures antiques et de nos bribes de nos civilisations passées, leur sert d’artifices pour conquérir les zélotes. Leur cœur, leur compréhension, leurs espoirs et leurs pensées d’électeurs sont magnétisés. Les affidés sont assujettis aux espérances de nouvelles élections, servant tour à tour de garanties et de menaces, pour marcher à la demande de leurs séides et au besoin de manifester. On devine, on sait, on prétend, on intimide par la force des bravades ! Le peuple ainsi vacciné, veut des élections, une constitution nouvelle. Barra le système et que vivent les nouveaux messagers ! Que des vœux et des slogans !
Ici et là, dans les berges opposées qui s’affrontent sur l’Oued, pour faire peur et avoir raison, on agite le spectre du Printemps comme si on avait les ficelles de la rue et les cordes des pantins ! Ces jeunes marionnettes férues de Facebook et d’Internet ! Finis les awbaches éméchés, finie la baguette symbole ambivalent de la paix sociale et du pouvoir, si cher à si Driss. La mascotte est prête? On prêche sur les PC.
C’est un cheval de Troie en marche sur le Pouvoir pour sa conquête. La Kasbah s’est pourtant ouverte et c’est sur le beffroi qu’ils clament et fulminent des menaces ! Le Printemps est réquisitionné. On l’adopte comme ouvrage. On s’en empare ou on le parasite, c’est une mode, un mode de gouvernance, à la sauce partisane ! La pagaille effrontée hooliganise les marches, après les casseurs, les subversifs en tous genres, les manipulateurs infiltrent les jeunes. C’est logique et clair. Ceux qu’on casse et que l’on case. Qu’on place ici ou là pour faire de l’ordre, ou qui après avoir été hissés, on les casse. Les icônes disparaissent après usage. On les fait fondre…dans le paysage. Révolutions blanches ou fleuries, les Marches bouffent, elles aussi, leurs petits.
Amen ! Mais en cas de succès, après toutes ces élections que nous avons vécues, elles ne donneront que les mêmes hommes, asservis aux mêmes rites et programmes. Car les principes de base et l’idéologie majoritaire, conservent au pays ses paradigmes et parades millénaires. La constitution est stable malgré ses variantes affables et conjoncturelles. Quitte, pour plaire et évoluer, de la requinquer par moment. L’appliquer de but en blanc, est une autre affaire ! Le cuivre n’a-t-il pas besoin d’être frotté pour briller ? Même si c’est d’ors et d’argent, de pouvoirs et de privilèges que l’on parle ! Evoluer en douceur, comme le recommandait Sa Sémillante Majesté, Hassan II, et à doses homéopathiques. Vaccinantes, ajouterais-je, aujourd’hui !Les programmes électoraux restent de ce fait, sensiblement les mêmes. Que ce soit durant les libéraux, les démocrates ou les socialistes, qui ont accédé aux différents gouvernements. Puisqu’ils se devaient tous de composer pour travailler, raisonnablement assagis, en groupe sous la même férule. Et d’en respecter, de façon vitale, les mêmes obligations. Obéir aux mêmes symboles comme horizons sublimes et aux mêmes garde-fous, comme valeurs identitaires ! Face à l’aventurisme et ses poussées telluriques de fièvre guerrière civile. La paix et la quiétude de tous, l’évolution et les progrès, sont à ce prix. Compromis pour les uns, compromissions pour les plus durs !
Seulement, que coûtent les révoltes au peuple comme sacrifices, au pays comme destructions et à la nation comme antipathies et déchirures ? Même si après des millions de morts on décrète la paix. Qu’apportent-elles finalement ces guerres civiles ? De la Bosnie au Ruanda ! De l’Irak à la Lybie et jusqu’en Syrie. Ce qu’on voit ailleurs et ces morts inutiles, entre arabes, entre musulmans, entre citoyens de tribus diverses des mêmes pays…Ne sont-ils pas une menace négative et le degré zéro de l’humanité ?
N’importe quel gouvernant doit aimer plus que soi son pays. Mais les formes de l’amour sont subjectives. Chacun l’aime selon ses critères et selon les paramètres dont il a la mesure. Le prisme de sa vision est fonction de la lumière qu’il perçoit comme informations sur le peuple et sur ses adversaires, leurs moyens et ses défenses, les menaces et son immunité, ses risques potentiels et ses protections éventuels. Seulement la réalité est sujette aux erreurs, aux impondérables, et aux hasards des manipulations des clans adverses. Fuite, reddition, poursuite et chasse et rarement jugement. Et si ce ne sont pas les balles perdues des rebelles et des mercenaires, c’est la corde ou le ciment qui ont été réservés aux tyrans d’Afrique et du Moyen-Orient. Chassons ces images loin de chez nous et de notre esprit. Nous avons la baraka et l’exception et encore beaucoup d’amour et de respect entre-nous. Ce qui doit nous aider à progresser et nous rassurer. Encore faut-il qu’on reste sous le parasol de nos amis, loin des manipulations exogènes et des subversions qu’elles peuvent distiller.
Vivement alors les progrès pacifiques et la volonté réelle de se corriger pour changer en mieux, pour le bien ultime de tous. Pour toutes les tranches sociales et les classes de ce pays ! Pour demeurer dans les avancées et les défis, l’un des parangons de la région, car on ose l’affirmer. Comme pour montrer et démontrer, s’il le faut encore, l’indispensable et incontournable besoin de rester en légitime monarchique. En régime parlementaire réel, et ce qu’il le faut ! Mais pour ces avancées dans la séparation des pouvoirs, il faut, il manque de vrais parlementaires, des hommes de métier suffisamment formés en droit. Non pas les bailleurs ennuyés, les spectateurs de halqa, ou des dormeurs de la caverne. Ces fossiles qui laissent l’évolution de la cité, celle de la nation, se faire sans eux !Les citoyens, pacifiques par essence, souvent humbles, crédules et avenants, rassemblés par la peur et les menaces, s’unissent par la phobies du vide et la haine du sang qui gicle entre frères. Ailleurs ou juste à côté. Seulement, ils sont désorientés, perdus entre près de 40 partis, préfabriqués ou factices, aux symboles distinctifs, mineurs, mesquins ou burlesques. Des repères équivoques qui leurrent les gens sur des différences aléatoires et factices.
Je crois qu’il faut commencer par là et que c’est indispensable pour commencer à réfléchir et pour travailler plus sérieusement le pays. C’est appel est un devoir pour toute cette panoplie composite de partis qui sont conviés à s’unir pour persister. Se fédérer pour se renforcer et pour recueillir l’adhésion des jeunes. Réveiller les grévistes de la politique, de tous les milieux, par nationalisme et par esprit de démocratie, afin de mieux encadrer la vie politique. Sans attendre les batailles de foire électoralistes, pour s’inventer des slogans de cérémonie. Se fédérer enfin, sur des programmes solvables et réalistes, afin de regarder sans complexe l’avenir, avec mérite, assurance et dignité.
Car cette foison de partis, qui parasite l’atmosphère, nous dessert. Elle fait fuir les votants par les perplexes complications programmatiques et identificatrices que leur nombre faramineux installe. Elle évince les citoyens du jeu électoral. Ce qui de fait, détruit la démocratie, en privant les gens de la possibilité du choix raisonné ou de la logique des votes. Un état de la chose, qui faute de la pleurer, peut justifier qu’elle soit risible et sinistrée. La schizophrénie rend cyniques et déprimés, les gens qui hésitent.
Pire, avec le ventre nu dont nous a amusé untel, sans respect de l’assemblée ni des électeurs qui fixent le spectacle sur leurs télés, ce n’est le simple leader que l’on moque ou que l’on rit, ou le parti qui le supporte. C’est le pays entier qui force la dérision, l’absence de sérieux et l’irrespect des nations qui nous méjugent et nous attendent dans le cadre des investissements potentiels ou des grands conflits. Imaginez une femme qui eût fait l’objet de cette scène. Les érotiques défonceuses du Femen en seraient amoindries, dans leurs provocateurs effets. C’est vrai qu’on a vu ailleurs des parlementaires en venir aux mains. Mais, ce n’est nullement une excuse ni un critère.
Avec des chefs de cette carrure, décriés s’ils ne s’insultent pas face à face, devant le peuple indisposé…On est éberlués ou plutôt comme le bon peuple, épatés. Ça, chez-nous ? S’étonnent les uns ! Pourquoi s’en priver, des bons mots de notre Benky ? On a fait des progrès ! S’il amuse le roi, pourquoi pas nous ? De bon cœur, je dirais oui ! Le politique est un être naturel, sans complexes, libéré chez-nous ! Oui, il sort de sa gangue, il réagit ! Et si ça donne parfois des minauderies et du style, ce sont souvent des approches grossières, mensongères ou ridicules. Peu importe ! On est là pour leur pardonner ! On en a entendu et vu de ces des vannes ! Des sorties bonnes à jeter aux orties. Pour faire fortune pardi, puisque les cactus et l’agave, leurs huiles sont bonifiées par la mode et dans l’aire.
Nature paradoxale, qui relève du même imaginaire fantasque ! Dans le monde, il y a des cactus ! La chansonnette est dans cet air-là aussi. Les jeux de gosses qui s’étranglent lors de puérils combats de titans, sont au programme. Faites vos jeux et pariez ! Prenez vos tickets de ciné pour aller voter. Ils arrivent, Zorro, E.T. et les 3 mousquetaires ! Ou les 7 mercenaires ? Au fait, où sont passés les salles de théâtres et de cinéma ? A la télé ? Oui, vraiment !
Oui, c’est indéniable, on apprend tous la Démocratie. On fait des progrès et on en attend encore. La pulsion vient d’en haut et c’est la base qui soutient le sommet de la pyramide ! Que l’Olympe nous comprenne enfin ! Sinon, nous demeurons résignés. Mais jusqu’à quand ? Jusqu’où la tige du bambou peut-elle résister et encore se courber pour supporter le poids de celui qui la monte ?
Les amendements cosmétiques, les déviances adroites, les progrès, ça ne vient pas suffisamment vite, pour combler les retards importants, les exigences locales et plus stressantes de l’extérieur. Ni leurs demandes itératives et insistantes de meilleure gouvernance, qui hypothèquent toute reconnaissance franche de nos dossiers et autres formules de coopérations et d’entraides. A l’horizon, ces requêtes aspirent à plus de dignité et de justice, sur la voie des droits de l’homme et de la modernité. Entre les volontés disparates, les éléments de stagnation et de retenue, les coups bas et les sabotages, les criques de résistances des hommes du pouvoir et des nantis, existent et pèsent de leur poids. On les comprend, car ils veulent garder les privilèges, les excès et la mains sur les extrs.
Et là, on appréhende mieux le besoin de faire usage en politique des fables de La Fontaine ! Les contes et les fables sont faits pour édifier les hommes et les rendre plus adaptés, plus alertes et plus intelligents. On admet du coup et un peu mieux, les allégories zoologiques et les forces démoniaque, citées dans les hâbleries de Benky ! La diatribe est vivante, le peuple est sauf, puisqu’il sait s’amuser, des diableries et de ceux qui les colportent. De façon inattendue, sympathique ou saugrenue. Car c’est le langage du Peuple et il lui est éminemment adapté.
Mais ce tango des entités, cette valse entre les plus aisés et les plus blasés, ces démissions et ces fractures, pour rien ou pour si peu, sous le regard des aigris et des outragés, est d’une cacophonie lamentable. La palette est d’une confusion affligeante. Qu’allez-vous faire les amis, de plus ou de mieux? Voire de pire, dans l’opposition ? Ou pour d’aucuns, dans leur retour aux affaires d’Etat, dans une cabine de commande disparate, où il y a la mêlée, les hors-jeux, les suspensions, sinon la chute du panier dans cohue ! Ça ne nous est pas étranger, de voir des compétitions perdues, mais si on a raté souvent les coupes, il y a tellement de matchs à préparer !
Dr Idrissi My Ahmed
Le 22 Juillet 2013
DIVAGATIONS MAJEURES EN SOUS-SOL MINEUR
L’ACCOUCHEMENT DU FACTEUR
_ Monsieur le facteur, veuillez porter cette lettre à Dieu.
_ Hein! Au bon Dieu ? Est-elle suffisamment timbrée ? Ou c’est l’expéditeur qui l’est, peut-être un peu !
_ Pardon, Votre Insolence ?
_ Mais, il n’y a pas de Dieu dans ce quartier, monsieur DuToquet !
_ Appelez-moi Toqué, tout court, si ça vous va !
_ Je parle de l’adresse et du destinataire….Walou ! Allez voir plus loin…
_ Mais attendez M. le facteur, s’il n’a ni domicile ni boîte, est-ce que vous voulez dire que Dieu c’est walou, bah, qu’il n’existe pas ! Et que l’homme et l’univers doivent en faire le deuil et vivre sans Lui ? Chez vous!
_ Euh !
_ S’il est inconnu de vos facteurs et si vous ne le voyez pas, ça veut dire pour vous que Dieu n’existe pas ! Dans vos quartiers, dans votre culture, dans votre ville, dans votre patrimoine, dans ce pays ou chez les voisins ? Makach ! Ma bqach !
_ Je ne connais personne qui porte ce nom ni personne à qui remettre votre courrier pour le lui transférer ! C’est clair comme un théorème : pas d’adresse, pas de courrier ! Pas de boîte non plus où je puisse lui déposer votre courrier ! Mon rôle s’est toujours arrêté là ! Et, je ne suis ni psychiatre ni devin pour m’occuper de vous et de votre pli !
_ Qu’est-ce que ça à voir, votre rôle ou votre travail avec ma santé mentale ?
_ On n’en est pas là, M. Toquet ! Je n’ai pas dit ça de votre santé ! Vous me gênez avec vos réflexions ! Et puis…je perds du temps avec vous et je dois finir ma tournée.
_ Je vous en paie une !
_ Ne vous payez pas ma tête, non plus !
_ Bon, bon ! Mais, même s’il n’a pas de boîte postale, chez vous, vous n’avez jamais entendu parler de Celui qu’on nomme » Dieu » ? God, Adonaï, Yahvé ! Sidi Rebbi ! Malik el moulk ?
_ Si, si, il y a si longtemps de ça. Ça me revient un peu avec votre insistance maladive
_ A la bonne heure ! Dites-moi, quand a-t-Il existé pour vous?
_ C’était quand ma grand-mère, Lalla Khnata, me racontait des histoires pour m’endormir. J’avais cinq ou six ans…
_ Vous aussi ! Ça alors ! Moi, c’était Lalla Zineb !
_ Je croyais que c’était une légende. Et que c’était un super héros, un magicien qui faisait des miracles et qui donnait de l’argent aux gens et des cadeaux aux enfants !
_ Vous confondez avec Papa Noël !
_ Mais, c’est un mythe, ce sont des contes, je l’ai compris depuis !
_ Ah ! ….Mais dites, elle ne vous aurait pas raconté des mensonges, votre ancêtre !
_ Non, mais des histoires, si ! Endoctrinement précoce, présenté juste comme un jeu !
_ Sauf que, a Sid El Facteur, s’il n’y a pas de Dieu, c’est que le cosmos, le truc là haut, il s’est formé tout seul ! Extra, sans aucune intelligence ! De but en blanc ! Avouez que c’est un peu gros pour le hasard et la spontanéité. Le hasard a sorti du néant toutes ces étoiles et cette astrophysique ! Un univers extraordinaire et si prodigieux, fabriqué par rien ? Et pour rien! Hein ?
_ A y penser, ça me fait réfléchir !
_ Tout comme votre ancien ministère des PTT qui eut comme dirigeants Aherdane et Lanser. Devenu office, il a été vendu aux Séides sous Ahizoune !
_ Qu’est-ce que ça vient faire ? Je n’y suis pour rien !
_ Oui, justement, haut de 25 étages, il se serait monté tout seul, votre récent bordj des Itissalat ? Il a bien fallu une intelligence derrière tout ça ? Non ?
_ Oh que si, mais je n’en sais rien ! Moi, je suis en bas de l’échelle. Pitié ! Je suis un honnête fonctionnaire, j’ai des enfants et un crédit ! Je ne veux pas d’ennuis avec les autorités. Je n’étais pas là, au moment de la création de notre boîte. Je n’étais pas présent, non plus au Bigbang, pour témoigner avec assurance du Gangnam Style de votre bon Dieu.
_ Ah, je m’en doute, monsieur le Facteur ! Malgré votre vélo, vous ne pouviez pas être partout en même temps et cela sur plusieurs époques à la fois !
_ Oui, oui, mais pour l’immeuble et le cosmos, c’est, ce sont des œuvres colossales, pardi !
_ Ah ! Vous en convenez ?
_ C’est votre troisième ‘’Ah ’’ ! Vous ne savez pas parler sans dire des Ah ? Vous êtes un chanteur, peut-être, en perte de voix ? Et de boulot ! C’est pour ça que vous voulez attendrir votre correspondant …
_ A peine que j’ai commencé à penser ! Je suis incapable de parler, je reste bouche-bée devant le ciel et les étoiles. Et je fais de grands Ah !
_ Moi aussi, quand j’ai le temps de monter à la terrasse, pour chercher le linge de ma femme ! J’en conviens ! Le ciel, les étoiles, une bière avant, un cigare après le dîner, quelque part, en bonne compagnie ! Le ciel et la mer, le vague à l’âme sur la côte, en été…
_ Revenez sur Terre, l’ami et cessez de fumer ! Mettons que cette œuvre colossale, l’univers, que vous admirez tant, qu’il est né sous ‘’ X ‘’ !
_ Si vous voulez ! C’est amusant ! Oué, le cosmos est né sous ‘’ X ’’. Sans parents connus, alors ! Pourquoi pas ?
_ Si, au moins un ! Et appelons le colossal Géniteur qui a créé cette œuvre magnifique, ‘’Dieu’’! Dieu, comme hypothèse. Dieu comme Créateur. Dieu simplement, ça vous dérangerait des fois ?
_ Non, non ! C’est astucieux, hein !
_ Comment, non ?
_ Je vois que vous simplifiez les choses, afin de me convaincre. Mais je sens, intuitivement que c’est astucieux ! Il y a comme une malice derrière vos mots. Des idées, qui me donnent des pensées, inhabituelles ! Qui me font frémir !
_ Je ne vous touche pas, calmez-vous !
_ C’est comme si vous alliez me filer une marchandise défectueuse ou trop chère pour ce qu’elle est.
_ Ce n’est ni perfide ni sournois. Je ne vous vends rien. je ne vous donne rien. Je parle…
_ J’avoue que des idées plus claires me viennent en réfléchissant avec vous. Ça me fait penser à des problèmes auxquels je ne veux pas ou que je ne peux pas penser. C’est confus en moi.
_ Ce n’est pas pour vous trahir dans votre crédulité ni pour philosopher.
_ Eh bien, je vois ! Mais de quoi s’agit-il dans cette lettre que vous voulez adresser au Souverain ! C’est simplement existentiel ou que c’est plus politique ? Ache fiha ?
_ Monsieur, est-il de l’Intérieur ? C’est un copain du Parti, Mohand ?
_ Non pas que je sache, mais vous me plaisez ! Je suis seulement curieux, car j’aime votre façon de me faire réfléchir à ce qui existe probablement et qu’on ne voit pas du tout ! Et je suppose qu’il y a des choses singulières qui existent et qu’on ne sent pas. Et puis vous avez comme des plumes, derrière votre chemise !
_ Ah, vous aussi, vous les avez vues, mes phanères ! Vous avez des yeux d’enfant ! Merci, mais chut !
_ C’est si évident ! Pourquoi me taire, dès lors ?
_ C’est à propos des plumes ! Il y des gens qui ne comprendront pas.
_ Alors, je dois taire ce que je vois et me taire parce qu’il y a des gens qui ne me comprendront pas ? N’est-ce pas le contraire qu’il faut faire ?
_ Bien, bien ! Pour la lettre, je vous le dis brave Hermès, c’est une note de service à adresser selon la voie royale au bon Dieu.
_ Aux bons soins du Palais ? N’est-ce pas ?
_ Wache fiha ! Commencez par la remettre de proche en proche, selon la voie hiérarchique ! Ne craignez rien ! On ne va pas vous bouffer. « Tapez aux portes et on vous répondra » avait dit Jésus ! « . Et puis, « Les portes de mon Palais sont ouvertes devant mes sujets », avait dit en substance feu le roi Hassan II !
_ Je m’en souviens. Au fond, monsieur Toquet, n’est-ce pas un peu inutile, d’adresser votre missive à Dieu, par l’intermédiaire des humains ? Pourquoi pas ne le faites-vous pas par l’intermédiaire des anges?
_ Ah, vous me plaisez facteur!
_ Un autre Ahhhh et je m’évanouis à coté d’Oum Kalthoum !
_ Laissez-moi une place près d’elle, aussi !
_ En plus, vous êtes plaisant M Dutoquet ! Ça doit être l’effet de la colle des timbres sur vous ! Les timbres dont vous léchez le postérieur pour les mouiller, afin de les coller sur l’enveloppe que vous voulez transmettre à Dieu ! Il en faut un paquet de timbres pour voyager si haut…
_ Je reste perplexe !
_ Oui, je vous dis, inutile de vous fatiguer pour l’écrire à Dieu. Dieu, n’est-ce pas qu’Il sait tout ? Et qu’Il n’a besoin de personne pour savoir ce qu’il y a sur votre lettre ! Et qu’Il sait ce que vous avez en tête, avant même que vous ne le pensiez ou que vous ne l’écriviez !
_ Ah, oui, certes ! Mais alors, M. le Facteur, pourquoi que l’on existe, si c’est inutile de parler avec notre Créateur, alors que nous sommes conscients de la puissance de Sa création ? Et que nous ressentons quelques manques à lui signaler….
_ Ah, vous ! Je n’y ai pas pensé comme cela. Et puis, votre lettre, pourquoi voulez-vous en parler directement au bon Dieu ? C’est un défi ? Un délire, un parjure, un acte existentiel impertinent ? De plus, matériellement parlant, on n’a pas l’adresse postale du destinataire. Il n’existe pas. Inconnu à l’appel des facteurs ! Je vous le redis…
_ Vous me l’avez déjà dit.
_ Qui plus est, il y a ses intermédiaires, les messagers, les ministres, les présidents et les rois ! Et ceux-là, les vivants du moins, on sait où ils crèchent ! Et vous pouvez leur écrire….N’est-ce pas ?
_ D’où l’utilité, a Sid El Facteur, de la voie hiérarchique ! Vous l’avez trouvé vous-même ! Même si nos idées ne volent pas si haut même si elles pénètrent les os !
_ Hum, les cervelles, ma tête ! Je commence à comprendre votre style ! C’est comme si vous m’aviez induit dans votre sillage !
_ Je ne vous ai pas piégé ! Vous utilisez vos phrases pour décliner vos propres pensées et vos bons mots.
_ Vous êtes un souffleur d’idées et un manipulateur des pensés ! Grave ! N’ta khatar âla al bachar ! Vous me faites accoucher vos propres conceptions. Vos filles d’idées.
_ Pourvu qu’elles ne trainent pas sur le plancher des vaches, en voyant le jour !
_ Qui plus est, vous me faites accoucher vos avortons par césarienne ! Vous me violez à mon insu, monsieur. Je sens que vous avez pris possession de mon cerveau et de mes concepts pour m’insuffler votre crédo…
_ Vous parlez de vos idées ou des miennes?
_ Vous n’avez pas le droit de me déposséder de mon ignorance, de troubler le silence de mes doutes ni de briser mon repos métaphysique, en m’inoculant des concepts, en jouant sur les mots. Je ne suis plus le même. Vous m’avez séduit et converti…
_ Si vous êtes convaincu à ce point, merci ! Mais que vos idées, celles de ma lettre au Makhzen, ne soient jetées dans les poubelles de l’oubli !
_ Faut-il que ces idées soient utiles et non pas trop futiles !
_ Merci M. le Facteur, vous m’avez été très utile ! Je crois que je ne vais pas l’adresser cette lettre ! Mais, juste la penser !
_ A la bonne heure ! Vous dispenserez nos facteurs d’un paramètre mystique fatigant ! Tant mieux aussi pour les ministres de Benkirane. Ils seront épargnés d’une chabaterie* inutile !
_ Mais pas le bon Dieu !
_ Et qu’est-ce que je fais du bébé ?
_ Mettez-le avec ma missive! Et adressez le tout à qui de droit. A qui cela concerne de plus haut !
_ Où allez-vous ? Et ma tournée ?
_ Je m’envole ! Buvez à ma santé et à la maïeutique !
_ Qui c’est celle-là ?DE MADAME STUDENT, VOTRE ENVOYÉE
NOTES AU BON DIEU, PAR LA VOIE HIÉRARCHIQUELes lieutenants de Dieu sur terre, comme ses envoyés et ses prophètes, sont à même de porter nos doléances et de les traduire au Seigneur. Et les vôtres vœux de croyants aussi, lorsqu’ils reçoivent de Sa Majesté Suprême, (Elle-même ou Lui-même !), ses divines consignes pour nous informer de Son message, de Ses préceptes afin de nous guider vers le droit chemin.
A propos de la communication avec le Seigneur. Le Seigneur a-t-il fait que leur rôle ne soit qu’unilatéral ? Des hauteur vers le bas seulement et sans retour? C’est en se posant des questions sur Dieu que l’on commence à Le connaître. On admire Sa création et on Le loue en respectant et en appréhendant Sa toute puissance. C’est là l’essence de toute prière. Louer et demander, en espérant de Dieu qu’Il nous exauce! En regardant Sa puissance, le ciel et les étoiles, en en prenant conscience, on définit notre place sur la terre, on évalue nos limites, notre existence et notre condition. Quid de l’ontologie. Notre situation par rapport au ciel est la quintessence de la sagesse et de l’esthétique, de la philosophie et de la physique.
Appelez cela mystique, métaphysique ou science fiction ! Ou seulement expérience existentielle de la vie. La vie est donc un examen et un exercice. On n’a pas le prospectus en main. On tente de le comprendre en le cherchant. La vie est exercice de style ? Un calvaire ? Une cascade de plaisirs ? Un style de vie sur une île inconnue ? C’est un apprentissage et pas seulement une application dogmatique stéréotypée, stérile et bornée. Là, on perçoit ce peu de libertés qui nous échoient et nous rendent responsables, quelque peu, de nos actes. Mais tout est relatif. Parfois on fait des découvertes, des innovations, des éclairs de lumière dans le noir ! D’autres créent et inventent et nous en profitons.
« Voici Azizi, comme tu l’avais prévu, il y a bien des années déjà, les différents niveaux de circonvolutions autour de la Kaâba en cours d’exécution. Si tu avais écrit en temps opportun au Roi d’Arabie Saoudite pour lui soumettre ton idée avant-gardiste, tu aurais bénéficié de droits d’auteurs mirifiques maintenant ! »
DELIRE OU REVES INTRIQUES
Ainsi, sachant que tout étant à Lui, moi le premier, je l’espère, tout doit relever de Lui et tout doit lui être honnêtement et très vite transmis. Tout est à Mawlana ! Lui, le primum movens, dont on ignore l’adresse et dont on connaît la maestria. C’est à Lui que nous revenons, disons-nous des mortels, des morts, afin de placer notre espérance dans le futur. Pour une vie éternelle face à la labilité de la vie. C’est Lui notre propriétaire, Lui le créateur des innombrables galaxies de ce cosmos époustouflant. De cet univers infini, dont fait partie notre petit point de Terre. Monde qui n’est peut-être ni le seul ni le premier ?
Il est aussi le créateur de ses élites et de ses créatures mineures, insectes, prédateurs et autres macrophages. C’est Lui qui confie le destin des humains à leurs chefs, leurs présidents, leurs émirs et leurs sultans. Indirectement, certes et peut-être sans que ne le sachent nos illustres et notoires élus ! Respectable autorité du Père sur les assujettis, magistère, mission messianique ? Feuille de route codée, ou diktat sur les hommes et leurs chefs, les premiers ? Comment parler alors de libre arbitre ? Des libertés, des choix et de la responsabilité ? Intrigues et questions se bousculent et s’amoncellent.
L’homme simple n’est libre de rien. Les plus puissants, les leaders, peut-être ! Alternatives étroites, il se soumet ou qu’il est il est soumis ? Il n’est redevable de rien, donc, faute d’indépendance. Entre subversions et subornation, consensus et conciliation plus que confrontation, la compliance alterne avec la connivence ou la simple résignation.
On finit pour certains d’admettre, c’est le renoncement et la capitulation face au déterminisme et devant la destinée. L’homme n’est souvent libre d’aucun choix. Presque, ou pas à fortiori. Le destin est écrit, puisqu’on ne peut pas l’effacer ! Ou que le destin n’est hermétique et immuable qu’une fois l’acte produit ? Et que s’il fallait le changer et que l’on eût pu le faire, il faudrait le faire avant qu’il ne soit prescrit, avant qu’il ne s’écrive ! Ou avant que l’acte n’ait eu lieu, comme dirait Jacques de Chaâbanne, seigneur La Palice !
D’aucune façon l’être, le vivant, n’est maître de sa propre biologie. ( à moins de passer par la médecine). Ce n’est l’animal humain qui mobilise son corps ni sa digestion ! Et puis, comme disait cet autre de la musique voire de l’art de gouverner, » C’est dans ma tête que j’ai appris le tarab’’. Comprenez que ce n’est nullement auprès d’une quelconque académie.
Comme le formule l’un de nos souverains dictons et par delà toute science, il te suffit de ‘’Regarder en toi-même pour connaître Dieu ‘’. Je ne dis rien de plus. J’essaie seulement de voir. « Tout a été dit ». Sauf que je n’ai pas eu accès à tout ce grand ‘’ Tout ’’ que vous insinuez. J’essaie seulement de penser, pour mieux me voir, pour discerner mon chemin et pour tenter de mieux dire et de plus comprendre mes propres pensées. Et je le tente, en ignorant « tout » de la vastitude de ce que le temps et l’humanité ont pu délivrer comme messages et tracer comme écrits.
Ainsi en est-il par exemple du politique. Et surtout chez nous, où on le tacle comme on peut ! Ils sont attachants nos leaders artisanaux dans leur faconde folklorique avec leurs vannes inattendues et leurs clashs civilisés. De la halqa au parlement, les tribuns n’ont pas perdu la main. Le savoir faire, pas la main tendue ni la tordue ! Le ton y est.
La politique est intuitive on y tombe en plein dedans. Manger du pain est déjà un acte politique. Marcher sur nos trottoirs en crânant est aussi un acte citoyen. Gueuler face aux responsables est un acte de militant comme celui de lire le journal et d’aller voter ! La philosophie, la mystique, l’astrophysique, c’est dans la tête que ça se passe, même si ce n’est pas sous les yeux ! Pour leurs premiers balbutiements, le b, a, ba, certes !
Si vous avez besoin de plus d’objectivité sur le terrain et plus de doctes certitudes, un conseil alors. Allez demander aux américains pourquoi ils ne sont plus revenus tracer leurs pas sur la Lune et nous en rapporter un morceau ? Et les Russes, depuis Laïka, ils ont fait un plouf inexplicable ! Ça doit coûter cher d’envoyer les chiens dans l’espace ! Ils ont la station spatiale et les satellites….Enfin !
Mais, c’es trop dur de se rapprocher des astres, comme des rois et des dieux. Les ailes d’Icare fondent près du soleil dès qu’il comme à voler haut. On demande à Dieu quelques oboles, une place au paradis, au premier rang, pour la fête éternelle. Dès lors, pourquoi pas quelques milliards (de centimes) à notre Dieu et à notre bon roi, pour faire vite, ici, dans l’immédiat ? Question d’assurer nos arrières. Une simple retraite vivrière sur la terre, en attendant qu’il nous défende dans l’Au-delà devant le Grand Seigneur ! Et pour nous, de continuer de louer le Seigneur dans nos prières et Son gentil et serviable Délégué sur nos terres !
PRIERES MERCENAIRES, LOUANGES ACHETEES !
ô combien de gens méritent ces égards parmi les bienheureux qui vivent de privilèges incongrus ! Et chacun va ainsi dans ses rêves pour sortir de sa misère vigoureux et plus fier, sortir de sa sauvage condition première, l’animalité ! L’humanité, si vous y tenez. Ses mystères, son intimité, ses tares et ses infirmités. Dieu seul connaît nos secrets et notre intimité vraie. Si vous doutez que ce ne soit pas Dieu, c’est Le Créateur…Le X et ses intermédiaires éventuels ! Notre intimité profonde et vraie, c’est la moléculaire, la psychique et la spirituelle !
Pour le reste, l’astrologie, comme l’art de la divination aux cartes, c’est un peu opaque pour nous autres mortels. Obscur, comme l’herboristerie médicale locale en vogue, le chinois, l’horlogerie suisse, la mécanique quantique ou toutes ces intelligences à la fois !
Et sombre à la fois ! Même les présidents, les ministres et les leaders, se trompent ou déconnent ! Regardez le zoo sur Youtube et le cirque sur les télés. Heureux que certains le fassent en rigolant. Comme les premiers des nôtres Superbes verdeurs ! Ça a plus de charmes que d’aura quand ça a la bienséance de provenir d’en haut, sans complexes ni lourde esbroufe. L’absence d’étiquette est utilisée à bon escient pour nous détendre et nous séduire. La décomplexion nous apprend à nous passer du strict nécessaire ! A supporter les douleurs en nous faisant des guiliguilis.
Tous sont partis, ces éminents patrons ou qu’ils partiront ces magiciens, amuseurs des foules ou tyrans ! ‘’Vanitas vanitatum, omnia vanitas’’ et ‘’Sic transit gloria mundi’’ Tout passe ! C’est la satisfaction des gens humbles, sentence morale antistress, cynisme ou sérénité ? : attendre ou souhaiter leur mort, la mort, pour curer l’atmosphère, vider le champ de ses ordures et devant les autres espoirs, en espérant voir partir les indélicats les premiers !
A regret, certains ont laissé du baume alors que d’autres ont cramé. Demandez à Erdogan, à Mahmoud Ahmadinejad ? Certains les apprécient d’autres, non ! Demandez aux menteurs, aux criminels, Bush, Hitler, à Moubarak, à Zinedine ! Lui qui est parti en trombe pour un long pèlerinage, à la faveur amicale et incendiaire des œillets du Printemps. Demandez à…Ah, je commence à l’oublier…A Mouammar Kadhafi et à cet autre Oussama ! Des agitateurs universels, partis sans laisser d’adresses ! Demandez à Hafez El Assad et bientôt à son Bachar aux 100.000 tués déjà ! 50 fois plus que le score assassin et infâme des Twin Towers qui est à l’origine des campagnes terroristes arabo orientales de l’oncle Sam.
Véritable nettoyeur des espèces pédiatriques et effaceur des espaces urbains que cet ophtalmo aveugle ! Sans parler de ses bombardements aériens qui rappellent aux chers buteurs Israël leurs sinistres péchés anti-humanitaires ! Impéritie encore que son usage dément de l’ypérite ! Au point que le gaz moutarde monte au nez de Barak Obama. Ça nous rappelle ici, l’étouffement des milices rifaines d’Abdelkrim, par nos alliés du protectorat !
Mais, que l’on voit les Iraquiens se déchirer entre factions musulmanes, se fanatiser politiquement et s’éclater après la pénétration américaine ! ! Des violences, inhumaines, stupides et contreproductives. Ça fait regretter Saddam et ça nuit aux Musulmans, en ternissant leur islam et sa civilisation, plus qu’elle ne l’ait subit avant.
Demandez à Hollande de France et à Obama, le brun avocat des States, ils vous le diront ! Demandez à Bouteflika, s’il tient pour de bien et pour de vrai, sa tasse de café ! Ou qu’il devrait bien la tenir, au lieu de nous faire trembler avec et de s’agiter outre frontières, en adversaire de nos gouvernants ! Bref, comment ils furent brefs, ces puissants et célèbres témoins. Malgré leur ténacité, leur ardeur et leur longévité aux commandes. Ils ne sauraient perdurer ni dire combien d’erreurs ils durent commettre ! Combien de choix difficiles furent les leurs ! C’est comme si des barreaux ou des frontières, à l’européenne ou à l’algérienne, nous interdisaient le libre accès à autrui ! Comme le définit la convention universelle des droits de l’homme. encore Autrui a peur des autres. Peur de perdre de sa puissance, ses richesses et de partager ses connaissances.
JALOUSIES, CONQUETES ET VENDETTAS
Le désir est exacerbé par le manque, la curiosité et les privations. Les conquêtes coloniales, des aventures des romains aux conquistadors, en incluant les simples artifices des mâles de céans ne sont pas plus que cela. Désir d’appropriation, égoïsme…Une volonté de découverte, de conquêtes et de possession ! Ne serait que pour un moment, si ça ne se peut durer plus longtemps. Etancher sa soir d’avoir, de saisir et de prendre, pour se pérenniser à travers l’objet requis. Prendre, avoir, posséder autrui ou ses objets, quasiment pour exister, à travers son corps ou ses biens.
Je l’ai touchée, alors que M. Hécate qui était penché sur ses manuscrits, parlait de l’assassinat du gendre du prophète Ali et de ses deux fils, Hassan et Houssine, par Lyazid Bnou Äqraba, le fils de Mouâouia. Mal m’en prit, c’était comme si c’était un scorpion, une aqraba, qui l’aurait piquée.
Maman, sur quelles destinées, m’as-tu fait naître et chavirer ? Je suis là, incapable de lire le prospectus. Elle me répond. Tu es comme l’une de ces milliards de gouttelettes qui sortent d’un tuyau d’arrosage et qui brillent sous le soleil. Je n’ai rien fait de moi-même. Tout s’est fait sans ma volonté. La nature a emprunté quelques uns des mes boyaux. C’est tout. Tu en feras de même, comme tous les êtres vivants de la terre.On a l’habitude de faux amis et d’ingrats profiteurs de parmi les pseudos loyaux.
MEMOIRE, CONNAISSANCE, MYSTIQUE-FICTION
Nous vivons de nos souvenirs. Une fois la mémoire détériorée et les souvenirs éteints, que reste-t-il de la personne, un légume défraichi, sans connaissance aucune ? Puis, l’âme s’en va pour ne plus ressentir de douleurs. Le corps s’efface en retournant son masque effrité à la nature.
Je suis curieux et avide de connaissance-s. Je voudrais avoir un microscope électronique et un télescope, Hubble par exemple ou plus, pour adorer le bon dieu, du moins pour mieux percevoir, avec plus d’admiration, d’effarement et d’humilité, sa Création. Voir, c’est connaître. Admirer, c’est aimer. Admirer, c’est exalter. Exalter. c’est louer et prier. Mais ce n’est pas suffisant, je voudrais fabriquer un appareil qui découvre les esprits et qui puisse voir directement les âmes ! Evaluer le hasard, le destin, le passé et l’avenir, en même temps. Et savoir ce qui se passe partout, intuitivement, à chaque instant.
S’il faut passer par les messagers et les prophètes, les anges, pour entendre de Dieu la parole et en faire des écrits. Je passerai si c’est trop tard par le roi, pour lancer un mot, un cri. Ce n’est ni un blasphème ni une impudence. Oui, qui trouverais-je comme vivant pour passer la consigne, le vœu du moins, la requête et la supplique ? Celui de voir les crédos confirmés et les miracles réalisés. Retrouver le courage la force physique et la santé morale !
ALORS QUE CE PASSE-T-IL ?
Pourquoi sa législation et ses conseils de morale et de comportement, de règles communautaires, qui nous régissent, nous ses créatures et ses hommes, ne sont pas suivies correctement ? Où c’est que le bas blesse ? Les ânes têtus ou les bêtes inintelligentes que nous sommes? Nous les grosses légumes!
Supposés porter des charges élogieuses et élitistes pour certains natifs de la cuisse de Jupiter. Nous les animaux inférieurs et autres plantes, que l’on bouffe et que l’on écrase, clouées sur terre ou sous le poids des fardeaux harassants, comme sommes comme des bêtes de somme. Humiliés, esclaves nous végétons encarcanés, plantés à l’intérieur de frontières semi-poreuses et glauques. Nous vivotons, conditionnés et ferrés, piégées et englués par des lois de prédateurs. Des lois imposées à nos geôliers, mondialisés par des lois, inexistantes pour les races arrogantes, les saigneurs doués d’identités supérieures. Gardiens
Mon Dieu si je peux Te parler directement, prière et confidences obligent, ce n’est pas le cas pour les êtres supérieurs qui nous commandent de près ou d’en haut.
EXCUSEZ DU PEU,
Oui les pessimistes peuvent être heureux : Ils ont raison car ils sont seuls. Et si en dehors de leurs ordres et collèges, ils sont légions, chacun est horriblement seul. ‘’Egotistement’’ isolé et livré à soi seul. On les entend dire merde à leur vie, celles des autres y passent en premier, avec force ressentiments existentiels. Face à cette solitude vraie, ils vivent le calvaire. Ils vivent le déchirement et incarnent le caveau où enterrés, ils s’effritent d’eux-mêmes. Ils sont désagrègent alors qu’ils sont encore en vie.
Allez savoir des hormones, de la culture, de leurs situations matérielle, religieuse ou psychique, ce qui livre leur esprit et leurs idées à la noirceur! Un corps à corps ahurissant, fixe l’être singulier et le séquestre dans un isolement de proie que l’on coure. Le voilà Devenu dépouille errante, spectre contagieux de noirceur, avec tellement de fiel, de ressentiments, de haines et de rancœur. Le premier facteur de cette mélancolie doit être, à mon sens, la solitude ou les causes de celle-ci. Dont l’incompréhension avec autrui, la rigidité des jugements et des concepts.
AUX PREDATEURS
S’ils se reconnaissent et qu’ils aient le temps de lire…Toi qui me manges, sait-tu qu’à on dernier carnage, sur ton autel, on va t’immoler. Et de loin les autres planètes entendront tes soupirs ! Toi qui te réveilles de nuit pour m’épier et m’adorer, as-tu lu mon livre, avant tes délires et ton apostasie. Toi qui parles d’humanité, d’esprit, d’âme élevée et de citoyenneté, toi qui exiges des autres, courage et sacrifice, que donnes-tu comme exemple aux autres de parmi tes subalternes ?
Ni conscience ni mémoire, ni savoir ni science, individus labiles et friables, instables et fragiles, sans prestance ni estime de soi. Anomalies de la nature ou simples spécimens ? Sans aucune personnalité que les apparences, l’arrogance en affiche, ils osent se défier à la place de Dieu en avilissant sa création. Sévices et méchancetés sur les gens, meurtres en série et crimes. Autosatisfaction, autodépréciation, autocensure, auto-consumation, égoïsme et érotomanie, allant jusqu’à conseiller l’indicible forfaiture. La solitude du pouvoir, apprend aux monstres des gestes indignes des fauves et des pensées de haines envers leurs proies.
HOMMES DE POIGNE ET DE POUVOIR
Ce n’est pas possible du fait des contraintes des freins et des barrières imposés. Les cascades prohibitives des autorités, leurs respectueuses obligations et intimidantes fonctions. Eloignées et austères, ils n’ont pas le temps et ils délèguent en cascade. C’est ainsi que je ne peux parler avec mon roi ni avec les sultans antérieurs ou les présidents voisins. Le dialogue est inhibé et imposable par tant de respect et de barrières. Et puis, ils ont leur conseillers, leurs confidents, leurs hommes et leurs
MOI ET TOI
Je suis un admirateur, un fan, un laudateur. Epoustouflant, ahurissant ! Voilà, je viens de découvrir un tas de choses : la nature ! Voilà ce que je vois en moi et autour ! Trop choses. Un milliards de nos vies ne peuvent cerner ce que Tu as créé sur cette terre. Sans parler de ce qui est supposé avoir été fait ailleurs. Là haut là-bas, hier et demain encore. Pas besoin de faire le touriste pour zyeuter ces prodiges ! Ni de lire par Bible pour croire ! Et je T’admire pour la nature, les choses, la physique, la chimie de la vie, la beauté en toutes choses et ce qu’il y plus que la vie. C’est sûr qu’il y autre chose de plus que la vie, la terre, les richesses, la puissance, l’amour, le paradis, cette galaxie, la Voie Lactée, l’univers ! Je n’ai pas besoin de Tes prières, effarées et sans ferveur, hypocrites ou déconcentrées ! La prière erre entre les demandes expresses, les miracles et les louanges. Nous sommes ainsi, louches et si imparfaits, bon Dieu !
LE BAMBOU
Que reste-t-il des ombres sur le mur de mes feuilles ballotées par le vent ? Qui les voit, qui les enregistre et les interprète ? A quoi servent-elles enfin ? A qui offrir ses couleurs ses pétales de fleurs, ses cris de joies et ses larmes de bonheur. Moi je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je suis fier de ma taille ! Et inutile aux hommes ? Je suis le bambou, adossé seul, face à ce mur, sans chaux ni blancheur, comme un condamné. Autour de moi mes frères ont été coupés. Mes ancêtres arrachés mes racines sous l’acide fondues. Si ma cime valse sous rouge des nuages et se dore au soleil, le vent caresse ma crinière et me donne encore quelque zèle pour lire mes feuilles éplorées. C’est par là que je scribouille l’alphabet de Dieu en dialecte berbère ! Et j’attends de Dieu Son verbe même si le roi ne m’a rien entendu ni compris de ce que je sens pour lui.
Le berger des hommes est aussi le jardinier des plantes. N’est-ce pas ? Alors je vais rester planté là, assoiffé, face à ce parlement fictif, fort de ma constitution. Je ne suis ni électeur ni politicien. Je ne souffle ni sédition ni révolte, je vais rester là, placide et livide, seul et incompris, détaché comme un spectre en peine qui veut défendre la forêt. Jusqu’à ce qu’il ait compris ou qu’un mal humain me rende à Dieu et m’emporte.
Mais, né sur cette terre, assigné à ce sol, que je garde solide grâce à mes racines, je puis ni m’enfuir ni voler pour me sauver vers vous. Vous qui me comprenez. Ces sables au cœur aride, n’ont ni verdeur ni mont où me cacher. Ployé, j’attends la bourrasque qui va casser ce tronc, au lieu de le caresser. Moi, je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je resterai vertement érigé, si le prince me veut dans son jardin m’adopter. Plutôt que de me laisser crier dans son zoo dont on arrache les âmes.
DELIRE MAJEUR EN SOUS-SOL MINEUR
Le soleil s’est couché, le roi est absent pour raison d’état ou de santé. Dieu qui le protège et le soigne, n’est pas sorti des nuages pour me parler ou m’informer. Mais je vois des insectes, des papillons et des cafards, voltiger. Ils butinent autour de mes feuilles jaunies. Je n’ai rien à leur offrir. Mais un oiseau les surveille et vient subitement tenter de les gober. Il tente encore une fois. Un moustique entre par la fenêtre au moment de la fermer.
Est-ce un nuage devant mes yeux simplement ? Allons de ce pas fermer le robinet et se laver pour prier. Les nuages sont d’un rouge écarlate presque violet. Un tableau signé par un maître…C’est qui déjà ? Combien coûte-t-il aux collectionneurs ? Où sont mes trois milliards, mon cher roi ? Combien pour ce paysage ? Ce pays sage ? Ils sont tous quelque part, mais chacun est seul, face à face à son corps, son âme ou ses maladies ! Ses tourments ses insomnies, ses examens ou ses rêves !
PAR DELA LES NUAGES
Je pense à ces milliards de chiens et de bêtes, qui tuent ou qui volent. Ils se reconnaîtront par delà le style. Je pense à ceux qui aboient ou qu’on bouffe. Je pense à ces milliards de milliards de feuilles et à leurs cellules aussi. Celles qui respirent encore ou qui tombent en poussières d’atomes pour étancher les racines… Chacun se repait à sa manière pour recycler la vie. Qui un bol de lait ou de riz, qui un chien ébouillanté, des insectes ou un rat, qui un chat ?
Là on tente de dormir dans des cabanes de fortune, en pleines capitales des pays où les richards, en milliards et leurs milliards fugitifs, ne se comptent pas ! Là Obama se réveille pour diriger son monde, flanqué de sa sémillante brune. Poutine, l’empereur russe se sépare de la blonde sienne après trente ans. Il a dû trouver une plus jeune pour rafraichir sa vodka. Des gays s’en donnent du similaire à cœur joie ! Avec, sans pudibonderie s’érigera la loi, afin de les marier entre mâles compères et commères !
Là, le Dictateur reprend des villes en ruine après le largage de bombes sur ses révoltés ! Là des chefs d’états sont en train de partir vers l’autre rive du Hadès ! Ici des chanteurs les précèdent pour leur donner le « La » de l’Au-delà ! Là, on s’élimine entre bons musulmans, pour des prunes ! Plus proches, ces indélicats des civilisations supérieures, qui tuent les gens différents pour leurs poils, leur sexe, ou leur bon plaisir. Pères, mères et amis passent par les armes et/ou sous la bite ! Gros mot. Sacrilèges, profanations et blasphèmes, au nom du dieu Eros qui ne connait plus les frontières entre les Faunes ni les liens tabous du sang.
ERRANCES ET DELIRES
Et ce nuage, à qui obéit-il ? Sait-il où il va et où vont tomber ses gouttes? Quelle source va sourdre. Quel fleuve qui ira grossir et les crues qu’il va causer ? Sait-il les feuilles flétries qu’il va reverdir et quels blés il va lever pour te nourrir ?
Dans quel bain il va couler ? Est-ce dans cette piscine ou de cette douche ? Quel vin marocain va-t-il couper et pour quel sérum il sera utile. Sait-il de quelle mer il va s’évaporer et dans quel ciel il s’élèvera encore ? Et sur quels motifs de dentelle et sur quels tons ondulera son aura ?
BAUDELAIRIEN ?
Plus épris des américains qu’aptes aux moyens d’y accéder pour les singer. A l’ombres des crachats, entre l’île spumeuse qui flotte et les gravats des miasmes culinaires, une méduse pâmée se déambule dans les eaux que la chasse coincée n’arrive pas à chasser. Non, ce sont les restes d’un cafard écrasé. Inaptes pour voler, ses ailes font de la voile. Impossible à ses six bras cassés de nager.
Eclatées, ses pates aux épines effroyables et affreuses, tremblent, donnant l’impression qu’il tente de rejoindre les bords du précipice glissant. Ses ailes frétillent dans le courants des eaux. Il tente de se retenir, en vain. Le courant l’attire inéluctablement vers l’oued et les fosses marines. Et celui prostatique et impuissant, en hoquets spasmés de cascades fébriles sur le marigot, l’embaume de tiédeur en le poussant vers le néant.Qu’-avons-nous, aussi puissants que nous pensons être, de plus que de ces fourmis, ces guêpes et ces blattes que nous écrasons.
CHIMERES ET INFLUENCES
Il ne reste de la chienne que les chiots et les mouches et les cafards qui bourdonnent autour sur leurs reliquats, pour donner vie à cette impasse. Nulle moustique femelle pour me sucer jusqu’aux sangs et me faire suer en dormant. Nul film sur l’écran pour me passer ce cafard ! Nos télés ont fait leur reddition. Faut-il au FMI de les fermer aussi ? Ni informations de valeur ni loisirs attachants pour chasser l’obsession qui nargue la conscience et terrorise les instants. Le comble de l’ennui est de se passer de nuit. Durant la nuit, avec un appareil handicapé. Je parle du PC, de l’Internet, de l’oreille ou de la jambe, des pannes et des maux qui vous plombent et qui vous irritent.
Je reviens sur les mots de la petite, qui nourrie de dessins animés où les figures des héros sont tordues, trouve son vieil ancêtre » beau ». Les divagations et les délires poétiques ou mystiques, sont moins graves quant à leurs impacts que les erreurs de jugement.
A force de divagations, on finit par se réveiller et quitter fatigués le lit, les idées fantasques qui sont contraires à la logique dans les rêves eux-mêmes. Mais d’aucuns, dans la réalité elle-même, continuent leurs frasques et leurs fantasmes, leurs fantasmagories, en dépit du bon sens.Certitudes politiques, économiques, sociales ou religieuses, menées de mains de maîtres, par ces titans élus et ces surhommes hérités de l’histoire qui appellent les troubles et les suscitent. Et pas seulement sur ceux de l’esprit qui les couve, mais plus largement encore, avec leurs impacts et leurs impertinentes impostures sur les destinées et le comportement de millions de gens. Influences maladives et médiocres, tyranniques sur leur sérénité, leur évolution, leur vie et leur juste place entre les hommes. Voire devant Dieu et les hommes!
S’il s’agit de menée à connotations religieuses, extrémistes et autres arrogances et suprématies identitaires fermées, c’est pire pour nous. Qu’en dire des occidentaux qui nous détestent ? Exemple pour illustrer ces délires ? Il n’y a qu’à voir ce qui se passe sur le dos des chefs dès qu’ils vident le fauteuil présidentiel et les ministres de l’Hexagone, qui décriés, ont su profiter sordidement de leurs statuts et berner les leurs. Et nous avec ? C’est sûr ! Et puis d’autres, les Américains, qui ont mené des guerres sur bien des pays pour étendre leur omnipotence et leur pouvoir Impérialiste sur les destinées et la quiétude des autres peuples qui ont le malheur d’avoir du pétrole, par exemple, ou une position géostratégique particulière.
Alors pour éviter les cafards, évitez de les regarder flotter dans leur égo. Evitez de les sortir de leurs égouts ou de jalouser leurs pouvoirs, leur liberté de voler et leurs fortunes apparentes.
La connaissance fait partie des sciences et celles-ci se poussent mutuellement à se compléter et à se dépasser. Des gènes invisibles et insatiables nous gouvernent de leur chimie invincible. Ceux-là au moins nous unissent aux autres êtres de la planète. L’homme, si puissant et nanti en Occident, par rapport aux autres, ses ancêtres restés plus faibles dans leur berceau africain, se réveillera-t-il un jour pour rendre à ses cousins, un peu de leurs biens, de leur parenté et de leur estime ? Universalité, démocratie, libertés, sans discriminations, ni entraves sur ces deals ! Le rêve invisible d’un mythe mensonger ? Le rêve de casser les frontières de discriminations, d’égoïsme et de haine, qui nous écartèlent et de les éclater pour fraterniser!
A BOUTEF, MADIBA ET OBAMA
Voici une petite conclusion de cette énième chronique différée de Mme Student. Le vaisseau fantôme quitte le quai. Obama n’a pas pu voir son héros. Mandela est à deux pas du départ. Par respect pour les siens et pour le héros africain, Barak n’ira pas le voir dans cet état de délabrement et de défaite intime. Ainsi vont les hommes, les plus grands.
Il a coulé, naufragé. En cherchant faute d’île, quelque esquif pour s’y accrocher, il a disparu. Robben Island, ta prison Mandela, c’est est loin maintenant ! Mais l’Iraq, la Syrie, l’Afghanistan, le Pakistan, c’est maintenant ou jamais. Pour le monde et pour Barak Obama ! La paix ou le néant. Le mat est tombé sur la cabine du capitaine. Je suis affaibli, on me dit malade, vieilli. Doit penser Boutef. Qu’on me laisse en paix, prendre ma tasse de café ! Sans trembler ! L’as-tu laissée aux autres maghrébins, ingrat, déloyal ? Ou » héros du niet » incompris ! Résurgence d’une époque, d’une école, en train de passer ?
Cet autre d’élastique, est devenu un proscrit. Le fugitif est maintenant proscrit. L’âme vainement tente de rajeunir un corps physique rabougri. Maintenant, après ses dernières larmes, il a fondu. Et à la place, c’est un trou béant excavé. Il s’est évadé, exilé entré en lui, comme un transfuge, un émigré. Ou qu’on l’ait volé ? Ou qu’il ait implosé ? Vanité, que reste-il de la vie, quand vas la quitter !
Que laisseras-tu Boutef ? Des frontières belliqueuses entre des frères divorcés ? Ils se voient chaque jour à travers les créneaux des bastilles hélas imposées par des militaires, chatouilleux et plus que nantis ! Des kaisers dont la plupart sont morts ou qui devenus trop vieux, n’auront laissé à leurs fils que l’orgueil des nouveaux riches, l’incompréhension narquoise, la haine héritée et les partis pris imposés !
Que reste-t-il comme attaches, au couple maghrébin ? Un souvenir du colon, un torchon de langues imposées, puzzle vite anéanti ? Un réquisitoire fait de langues archaïques, des langues flammes, un capital qu’on ne veut pas oublier ? Une religion haïe, un schisme millénaire en dilacération ? Epitaphe ensanglantée d’une civilisation, mais fer de lance contre les discriminations et les racismes identitaires en vogue ? Une mémoire absente, trahie, délavée ? Renégats de nous-mêmes, l’Alzheimer rend insalubre et dissoute, la personnalité !
Maghrébopathie congénitale. Les plaideurs ce sont tus. Il ne reste du réquisitoire que récriminations et remugles, comme regrets. A la place de l’amitié et du bonheur, il n’y a plus rien à glaner…Cynisme et pessimisme conjugués. De connivence avec l’étranger qui nous réprouve et vilipende, on rit de nous-mêmes, oublieux de ce que nos ancêtres ont été.
On l’a volée la vie. Il y a un trou à cet endroit, sans échos. Un vide qui absorbe les échos. Un trou noir qui avale tout ce qui se rapproche de lui. Je cherche les doigts qui essayaient de le tenir hier et de s’y agripper pour s’y ancrer aujourd’hui. Ils se sont penchés, ils sont perdus aux aussi ! Plus de doigts, plus de membre, plus de bras, non plus. Dissous, jusqu’aux épaules. Il ne reste que le tronc, vide, avec au milieu un oubli. Tout est vanité.
Que reste-t-il des vivants d’hier, Napoléon, César, les Pharaons, monsieur Morsi ? Et de ceux d’aujourd’hui, Marzouki, Erdogan, Benky ? La baisse des valeurs, des hommes, de leurs libertés, la hausse du coût de la vie et celle des prix ? Avec ça, pour qui veux-tu que j’aille voter, mon frère ?
Je n’habite nulle part, je n’ai plus de corps, je n’ai plus de pays ! Demandez au facteur, avant qu’il ne quitte avec le bon Dieu, la patrie ! Au fait pourquoi que j’écris ? Ce sont les mêmes idées qu’on ronronne ailleurs ou que l’on crie ! Et le bon Dieu a lu ma lettre avant que je ne l’écrive pour la hiérarchie !
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 30 juin 2013LES CHRONIQUES DELIRECTUELLES DE MME STUDENT
Questions étêtées et remarques acaudales
Le destin, le hasard, la liberté des actes, les responsables et les banalitésA PROPOS DES FACTEURS INSIGNIFIANTS
Qui fait et qui sait ce que nous renvoient comme pensées ces images composites, ces dessins sur les carreaux et ces lignes qui craquèlent les murs ? Ils nous adressent d’indicibles alertes. Des caricatures qui attirent l’attention. Des messages infraliminaires. Alors on s’accuse d’hallucinations pour ne pas être taxés d’esprits tordus ou obscènes. Pour ne pas tomber non plus dans le délire dément et les errements mystiques. La futilité des taches, des lignes, des signes et des couleurs, troublent l’esprit de certaines personnes. Ces repères ludiques, d’une puissance inconnue, jettent leur dévolu sur l’imagination et la dirige vers des interprétations fantasques ou magiques. Ces scénettes suscitent des émotions ou des conduites qui dictent aux hommes sensibles des symboles de l’inconnu, voire des présages sur leur destin, leur temps ou les lieux de leurs actes. On ne peut répondre à ces questionnements avec raison ni parfaite logique quand on sait que le hasard existe. La science est une chose, la connaissance des aléas est une autre. Facile d’oublier ce qui est petit et nul, rapide, virtuel ou futile ! Mais l’homme, raisonnable qu’il est, ne perçoit que ce qui est réel, grand, immense ou important, puissant ou magnifique. Ces fantasmagories sont-elles des mièvreries et des balivernes !
EXEMPLES TRASHS : DE L’INFINIMENT PETIT A L’EXTRÊMEMENT CON
Ces miaulements et ces aboiements, ces vrombissements des motos et des voitures, ces bruits et leurs échos, de nuit comme de jour, ont-ils un sens aussi ? Ou que ce ne sont que des nuisances, muettes et inoffensives, sans lendemains métaphysiques ? Et puis, dans cette même impasse, hier si calme, ces excréments ? Et ces tableaux irréalistes de détritus, jamais ramassés. Et en guise de couronnes pour nos illustres »ménagères municipales », ces ordures !! Sont-ce des messages ou des marques de sous-développement culturel, inciviques?
Et puis, ce cadavre de chien que dévorent quatre chiots, chiant et chialant, sous le regard satisfait de leur chienne de mère ? Et qui pue et qui empeste à étouffer les flammes de l’enfer pour en chasser les démons.
Faut-il lire dans leurs tâches sur le sol, l’avenir de ces hommes qui rivalisent et se combattent pour des maroquins ? Ces lutins et ces activistes d’hier, qui se hissent aux commandes suprêmes pour éviter la dérive post-printanière à leur pays et le naufrage de leur gouvernement de compromission ou de coalition ? Comme on lirait sur les lignes de la main d’une sorcière griffue, la fin d’une légende. Sur les cartes d’un géographe amnésique les frontières intérieures au sein d’une seule nation, qui se fait la guerre froide, sur ses frontières à demi closes de leur firmament ? Ou à la vue du sillage d’un vol d’oiseaux aveugles, la fin d’une bataille ou d’une exception ? Sur le plat d’une omoplate de mouton de l’Aïd, la chute d’un sultanat ! Ou encore sur la chute des osselets romains la fin de l’empire américain ?EXEMPLE DEUX
Puis cette chaussette qui déglingue la colonne vertébrale au moment de l’effiler aux pieds et ce papier qui traîne et qu’il fallait ramasser, tard dans la nuit, au moment d’éteindre l’ordinateur, mais qui vous déchire les lombes à vous faire pleurer de douleurs. Et ces douleurs et ces insomnies, puis le lendemain, la voiture mal stationnée, du fait des douleurs qui vous interdisent de vous retourner pour placer le véhicule plus loin. Puis les fatigues, les dépenses, les piqures antalgiques, les prélèvements de sang, les interventions pour récupérer votre bien, qui est ramassé et mis en fourrière, malgré le macaron, qui donne un droit coutumier de stationnement partout, s’il y a urgence.
Peuchère ! Il y a des monstres de la corruption, des bourreaux du travail, des éducateurs (sic) qui ne respectent que le strict droit ? Le PV ou la sanction, à tords et à travers, la compréhension, l’éducation, le pardon la résilience c’est pour les autres ! Et quand par hasard vous faites la connaissance du gardien, vous sachant médecin, il profite de l’opportunité pour vous parler de sa maladie du ventre. Et ces autres bonhommes de la fourrière, pour vous squatter une communication GSM ou pour vous voler votre phone ? Ok pour le phone, Ok pour le PV ! A cause de ce périple ingrat à travers les événements bénins et ingrats et s’il vient en consultation votre bonhomme, quel genre de maladie vous allez découvrir chez lui ?
Voici donc des actions mineures et sans importance qui peuvent altérer le décours d’une journée ou provoquer un évènement plus grave. Découvrir une connerie chez le bonhomme de la fourrière qui dépasse celle du policier…
Et s’il n’y a pas assez de sérénité, de réflexion et de retenue, faire votre crise du cœur! Invectiver et responsabiliser la Municipalité d’un quelconque Ben Machin. Un ponte local qui ne gère point ses aires de stationnement. Encore que l’inattendu soit inévitable ! On ne sait jamais ce que les élections nous hissent comme membre influent dans ces cloaques de manants ! Alors du calme mon âme, si tu pilote encore ce corps, devenu vieux et ingrat ! avec à tous les râleurs et les contestataires pour ne pas se faire piéger par leur propres humeurs. Retenez ce paragraphe qui nous sera utile pour la suite des événements.REFRAIN EN GUISE D’INTRODUCTION
Incompris, mal aimé, jalousé,
Trahi, méprisé, sédentaire, isolé,
Écroué dans la solitude et les peines,
Il est prisonnier de la chair, enferré,
Dans le carcan des peurs et des haines.,
Son regard se lève vers le ciel,
Sur l’étoile filante qui fuse vers la lune,
Il fait un vœu pour respirer.
Un espoir ultime,
Une prière dans la nuit,
Il voit l’étoile verte sur fond rouge,
S’imprimer pour mieux scintiller.THÉORÈME DES MICRO ÉVÉNEMENTS
L’univers ne s’est pas fait tout seul. Immense, beau, époustouflant, super intelligent, plein de maths, de physique et de chimie. Le cosmos n’est pas le fruit du seul hasard. Il est impensable que Dieu ne soit pas au courant des petites choses et des micro événements. C’est une question de savoir, de gestion et de vérifications du déroulement des destins à l’intérieur de cet édifice. Ceci, afin de ne pas avoir de surprises du côté des hasards. Et surtout pour ne rien laisser passer à côté, dans le registre prescrit des destinées et des réactions aux actes décrétés.
L’interpénétration des lois universelles, dont les automatismes biologiques, avec le jeu des libertés concédées, est une certitude. Ce fait, à la limite, responsabilise les humains.
Dieu doit tout savoir pour demeurer omniscient et d’être constamment tenu au courant des choses et des événements, fussent-ils minimes. Cela afin de prévoir même les petites ‘’activités’’, aussi insignifiantes que peuvent être les mouvements des atomes, ceux des rayonnements, des molécules ou de nos pensées les plus intimes.
Oui, nos pensées sont des réactions chimiques qui se produisent au sein de nos neurones. Des actions mineures ou inattendues peuvent se produire et s’impliquer. Leur intervention est le fruit des hasards qui vont s’imbriquer dans les grands actes. Ces actions font que la chance existe et que des incidents, fortuits, modulent nos degrés de libertés et interfèrent sur nos conceptuelles destinées.QUESTIONS
Qui peut gérer et définir, voir et retenir, destiner et parfaire ces cieux et ces mers ? Ou sont-ils autonomes et indépendants ? Qui peut régir les êtres et les choses de cette terre et ces cieux, sans faillir ? Qui peut décréter et dominer ces milliards d’astres qui scintillent, les sphères qui emplissent le vide et peuplent l’univers ?
Quelle puissance peut voir les choses infimes ? Percevoir les idées intimes de chaque être ? Interpréter ses rêves, ses pensées et ses peurs ? Décider de la paix, des meurtres et des guerres ? Ressusciter ces belles formes ou ces ignobles créatures ? Loger au paradis les meilleurs et peupler de méchants les enfers ? Jusqu’à interagir et moduler nos petites affaires ou de plus grands événements.
Qui dispose des êtres infimes, de leurs atomes et molécules, des lieux et du temps, qui s’étendent vers l’infini, sans limites ni mesures ?
Qui disposer de ces êtres imparfaits et incompris ? Inconscients de ce qui les fait agir et fonctionner, inconscient de ces usines qu’ils renferment dans leurs propres corps. Ignorants d’où ils sont venus, avant de naître, de ce qu’ils vont devenir avant de disparaître ou de réapparaître.OPINIONS ET PRATIQUES BANALES
Toutes ces poussières dans les roues, ces fumées de bus qui émanent sans respect des règles et qui envoient leurs vents dans vos narines et dans atmosphère…Ces nuées aux formes hallucinantes qui passent, se déchirent et se fendent pour fondre en vous aspergeant de leurs eaux en plein mois de Mai. Les plantes en vivent, vos rhumatismes se réveillent des suites des changements impromptus du temps…
Et tu vois, effaré, les reflets des nuages sur les vitres de ce nouvel immeuble qui ondoient comme les vagues qui bouillonnent sur les eaux. Dieu fasse qu’il n’arrive rien de grave aujourd’hui…Le sentiment de hasard, le mystère, la mystique, viennent des choses que l’on ignore et que l’on ne commande pas. Comme les agitations politiques, les manipulations des hautes sphères politiques qui interfèrent sur nos vies, nos destins. Ce que nous allons manger ce que nous allons entendre, lire ou faire. Ils nous instrumentalisent et nous manipulent, agissant vertement ou à notre insu sur nos gouvernements, nos pays, leurs finances, leurs chefs, entretenant des états de paix ou laissant les dérives ou les provocations les pousser vers les guerres. Il faut bien nourrir leur industrie et la haute finance, ce par quoi ils gouvernent et dirigent le monde.
Et cette danse splendide. Cette marche, innocente, qui ondule les fesses chastes au rythme d’un chef d’orchestre. Lequel ? Son cerveau et sa mécanique ou vos yeux assoiffés de verdeur et de romances ? Allez la reproduire, l’écrire ou la retenir ! Allez transcrire ces mouvements sur une portée musicale ! Allez deviner leur effets sur autrui et sur son comportement ! Mais là, votre mauvais œil a fait chuter la jeune fille sur le trottoir ! Ou est-ce seulement à cause des débris que le bâtiment en construction rejette sur le trottoir en dépit du respect des normes et de la sécurité des gens.
Puis ces klaxons arrogants et perfides comme des injures méprisantes qui font tressaillir de peur les passants. Et encore cette musique inexorable qui sort en braillant des cafés populaires, surchargée de tabac, pour polluer vos ouïes et vos poumons !
Le brouhaha, les cris de ferveur qui scandent ce but qu’on vient de marquer sur l’écran. Celui d’une quelconque équipe étrangère qui trouve ses supporters ici dans nos quartiers, sur les strapontins des cafés justement. Enthousiasme et passion qui marquent les fans étrangers de ces super héros et champions !Les nôtres ne méritent que le persiflage et les changements immédiats, et à gros frais, de leurs entraîneurs, vannés par la malchance ! Ou le destin ? Qui viendra après les déboires du prochain sélectionneur, un autre druide, un autre Merlin ? Les gladiateurs enflamment et surexcitent les hooligans qui hissent les couleurs de ces équipes devenues les leurs, de par le satellite et la télé, la mondialisation ! Leurs équipes, mais aussi leur nation, soldant les rares attaches qui les obligent envers leur cité ou leur propre pays. Cela me déçoit par civisme, la rage au cœur.
Je préfère aux jeux de ballons et aux faux athlètes et gymnastiques, ces fêtes de Mawazine et autres manifestations musicales et culturelles des régions. Je préfère ces divertissements et ces festivals. Je préfère leur ferveur et leurs dépenses à celles des ballets aux absents. Ces bâilleurs au parlement. Ivres de démocratie, chanvrés aux opiacés ou aux éthyliques, qu’ils se déshabillent ou s’insultent exceptionnellement, le problème est plutôt dans le financement de leurs retraites. Je parle des ministres partant comme des parlementaires absents. C’est mon opinion, quoi qu’en disent les hautes sphères et les plus savants.
Cette mèche de cheveux, volontairement rebelles que la présentatrice au long cou écarte de son front pour attiser les spectateurs. Et ce sourire retenu, cette prestance, cette diction, ce visage taillé dans une statue d’Aphrodite, cette autre star des infos. que retiennent les anges de ces images télévisuelles et de ces discours creux, pour les transmettre à Dieu ?
Un sifflet retentit et d’un geste, la main du policier qui fête l’anniversaire de la Sécurité Nationale, vous indique de laisser passer une file de piétons, perdus, sans feux ni lumières. Et sans trottoirs, le plus souvent !
Mais, qui s’occupe de ces feux et de ces lampadaires allumés de jour et de nuit ? Ou qui signale ces oublis et ces lampes qui manquent ostensiblement ? Ces manquements banaux sont des témoins éteints qui nous démontrent la paresse crasse et la nonchalance de certains de nos régisseurs ! Que retient le badaud et comment le dit-il à son pétillant Président, à son respectable Wali ou à son aimable Pacha ?
Comme ces arbres manquants et ces trous trop présents, ces crevasses des avenues, ces caniveaux béants, découverts ou bouchés, complètement ! Un fil électrique pend de cette banque banchée sur ses couleurs agricoles, tout près d’une flaque d’eaux évacuées, salement déversées par des tuyaux de climatiseurs, sur de ces carreaux abominablement manquants. Quelle bonne pub pour l’honorable banque du centre ville et pour cette ‘’vile’’ ? Zut, ville ! Et ce tas de voitures qui occupent le trottoir adjacent, ostensiblement, impudemment, impunément, sous les yeux glauques de messieurs les agents !IMPRÉCATIONS
Depuis que j’ai vu le jour, de veilles en insomnies, j’ai hanté mes nuits de cauchemars, comme un spectre sans mission, perdu entre deux mondes et ce que je suis. Moi ou toi, c’est pareil. La même chose, sur le plan du questionnement ! Y a pas que nous sur ce globe, voyons les autres sphères !
Quid des autres dictateurs et autres mâtons qui trahissent leurs pays et leurs frères ? Ils créent des foyers de guerres, suscitent des insurrections civiles, des conneries de guerres cyniquement froides, mais déplorablement fratricides, entre voisins ! L’histoire est pleine de ces méfaits, qui font fortune encore, superbes pour leurs concepteurs et tellement… humains !
Et ces immondes tyrans qui ternissent la civilisation ? Cet autre a été acariâtre, grognant et tellement râleur, tellement méchant et mauvais coucheur, qu’on se demande comment il a pu rester dans cette dépouille. L’un des corps qu’il a honnis, le sien. Comment a-t-il a pu habiter si longtemps dans un macchabée pareil, le sien ?
Son cadavre a empoisonné toutes les bêtes affamées et les insectes qui ont osé le goûter. Il est tellement abject que Dieu a préféré perdre une partie de Son âme immortelle, plutôt que de le ressusciter !
Les empereurs, comme tous les despotes et les putschistes ne sont pas des immortels. Où est le corps du sémillant Kaddafi, celui de Bel Ladden cimenté dans les eaux ? Celui de Hitler, jeté comme cendres sur son holocauste ? Leurs peuples et leurs nations, ont-ils profité de leurs dérives ? Non, puisque des retombées négatives ont pollué l’humanité et l’on ternie tout entière. Avec ce qu’on sait des horreurs qu’ils ont semées et des foyers de guerres consécutifs à leurs méfaits, qui restent allumés et constants, après leurs départs. Je parle de d’Israël, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et de l’Iran. De leurs chefs assassinés et de leurs saigneurs !
»On va tous crever », comme dit l’autre, mais d’aucuns sont déjà morts de leur vivant ! On le souhaite pour d’autres qui persistent, ostentatoires, à vouloir écraser les vivants… La personne est unique et on n’a qu’une vie. Allez voir la télé du côté des guerres, entre frères, pour lesquels il faut d’autres guerres pour les raisonner et les séparer !LAISSONS LES CORPS, VOYONS LES ÂMES ET LES HUMEURS
L’âme est le ciment invisible et irremplaçable du corps. Elle garde l’organisme fonctionnel, entier, unique et conscient de son ego, vivant.
La chasse d’eau aboie et broie les cafards qu’elle vomit dans leurs caniveaux, noyant de nos reliefs indigestes les blattes en détresse. Même le couvercle est engluée de crottes de geckos. Attention à vos têtes, ils sont encore là. On vous shoote même d’en haut.
On nous humilie et on nous malmène même dans les endroits les plus secrets. Quand ce ne sont pas les chiens, ce sont leurs maîtres qui nous poursuivent emplissant nos vies de cauchemars et de cris. Et l’intimité, la plus banale, n’est point un moment de paix. Assujettis, aliénés, sans libertés vraies ou assumées, nous ne sommes guère responsables de nos conduites, des stupides aux plus effrénées. Car autrui est là pour s’immiscer et interférer.
Entre la fenêtre et la rue, coule un bruit de fond incessant qui souffle comme un réacteur ou un vrombissement de bateaux. Comme des vagues sur les rochers, leurs chocs incessants font trembler les structures de la vallée. Les échos du roulage des voitures, sont pareils à des flots déchaînés, qu’un enfer d’injures ou d’imprécations ne saurait arrêter !
Il fait jour enfin. Une cigogne flotte en mal de repères, noyée par les faces hideuses des immeubles du Bar Lev de ce quartier. Si elle réussit à s’échapper des odeurs et des fumées, il n’est pas sûr qu’elle retrouve son nid. Une pensée admirative pour Chirac.
En mal de mer, elle se prend pour un pic bœuf et se pose sur » le dos d’une voiture » pour picorer des insectes. Une mouette en errance a remonté le fleuve, l’oued ! Elle ondule avec les vagues nauséeuses sans rencontrer de pâture ! Car la centrale thermique a tué toutes les espèces de poissons. Elle a besoin d’eau pour refroidir ses propres moteurs !
Les chiens d’ici-bas, devenus plus nombreux que leurs pourris de maîtres, s’affairent autour d’un plastic, comme certains dans une cène d’orient. Ils arrachent du cadavre de leur congénère des bouts de chairs marron qu’ils avalent ou mastiquent quand ils sont plus gros, comme vous, des caramels !
J’aurais aimé que ce soit dans la chair de ces violeurs et assassins de fillettes qu’ils puissent s’affairer. Cette Wiam de Sidi Kacem, dont le visage a été lacérée par vingt deux coups de faucille. Cette Fettouma de trois ans que l’autre a découpée avant de jeter le corps inerte dans la rue de Taroudant. Et Salima disparue à Agadir, âgée de 4 ans.
Et puis et pire, dans les pays où l’on s’entretue entre »bons musulmans », des patriotes par-dessus le marché…Les Guerres de Religions et les Croisades ne sont donc jamais finies ? Elles apportent la honte sur les leurs, leurs religions, leurs convictions, leur identité, leurs civilisations, leurs coreligionnaires, leurs cultures. On tue pour des leurres et des erreurs. On tue pour des couleurs de peau et des crédos. On tue pour des idées et des traditions différentes. On tue pour le prestige, pour le pouvoir, pour l’argent, pour les ressources, pour le pétrole ! On discrimine, on élimine pour une opinion quasi similaire, une tribu voisine, simplement. Mais là, on tue aussi pour un mythe : notre humanité ! Pourtant Dieu, autour duquel il y a discorde, n’y est pour rien évidemment.DES CADRES ET DES ELUS
Toi, tu veux que ce soient les Boumendjel et autres Bouciseaux qui leur servent de méchoui ? Des rompus et des voleurs. Bêtes et hommes, les prédateurs doivent leurs biens et leurs vies à ceux qu’ils massacrent.
Plus que l’argent et les honneurs, le travail ou la bouffe, le logis ou l’école, ce sont la justice et leurs simples droits que réclament les-leurs. C’est la dignité et la fierté qu’ils veulent sauvegarder comme un simple bonheur. Que font les Picsous, ceux qui ont beaucoup d’argent et qui exilent cet argent à l’étranger ? Ont-ils si peur de la paix qui règne ici et de l’évolution de leur pays ?
Les richesses subtilisées de leur pays, ôtées de son économie, ne serviront plus jamais à ce pays, qu’ils ont trahi et honni, tout en y restant accrochés sur le clou de Djoha. J’ha ! Et qui plus est, ils n’ont pas besoin non plus de cet argent, ce magot spolié et caché ailleurs. Ce sont donc des biens subtilisés et spoliés dont ils ne profiteront jamais. Ce qu’ils claquent à tort et à travers, ici, est pourtant utile à l’économie du pays ! Ce qu’il leur suffit comme pèze, est toujours là, à leur disposition. Eux-aussi restent là, présents de corps, évidement. Mais ce qui est ailleurs est de trop. Ils n’ont en guère besoin, puisqu’ils vivent déjà, très bien sans l’utiliser.
Assez de critiques ! Les meilleurs d’entre-nous vivent de chair. Les abattoirs sont nos autels ! Et nous immolons chaque jour des milliards d’êtres, à travers la terre. Les meilleurs d’entre-nous n’ont qu’à regarder à l’intérieur d’eux-mêmes pour cesser de toiser autrui avec superbe ! Non pas l’esprit ou l’âme, absent ou élémentaire, mais ce qui transite en tonnant dans leurs entrailles. Les mets les meilleurs et les plus chers se transforment en quelque chose que je ne veux pas décrire ! Oui, c’est ça !
Les fous lâchent leurs viscères sur le trottoir. Qu’ils ne vous fassent pas perdre votre équilibre ni rigoler de vous voir glisser dessus. Car, en allant participer aux élections, afin de faire vos besoins civiques, il est des murs qui vous mentent. Des affiches qui vous mettent dans les panneaux et qui vous induisent en erreur ! Citoyen lambda, vous êtes leur victime propitiatoire, n’allez pas vomir ! Vous êtes consommé. Un consommateur, un consommable, qui n’a pas besoin d’urnes à remplir.
Vous êtes comme ce macchabée de chien, dont se repaissent ses semblables. Le cœur effaré, la nausée, les vomissements retenus, vous êtes l’agneau de ces bêtes, vos congénères. Après un long supplice qu’ils ont besoin de sentir et de vous voir supporter, vous êtes leur victime dévolue et propitiatoire. Apre destin qu’à la naissance on vous a inoculé puis inculqué. Une offrande de fête, la leur de fête, qu’il leur faut immoler. Soit d’un seul tenant, un mouton. Soit un âne qu’il faut débiter et se laisser offrir, par tranches. A chaque fois un membre, sauf que ça ne repousse pas ! Les ogres sont des cannibales. Ils sont parmi nous. Benky n’a-t-il pas dit de se méfier des crocodiles et des démons?DESTINS HASARDS ET LIBERTÉS
J’en veux au hasard et au destin de conspirer, de comploter et de conspuer, de vous juger et de vous châtier, alors qu’ils vous piègent et vous poussent dans des travers pour ensuite vous réprimander et vous reprocher d’y être tombés…Aliénés, enchaînés, peaux de bananes sur terre. Comme des snipers, ils vous tirent comme et vous mitraillent pour vous admonester quand vous tombez.
De l’espace, de cette fente qui sert à la sphère de visière, aux anges et à Dieu certes, un rayon de soleil, un filet de lumière pénètre, enfin, pour chasser la nuit et s’enquérir sur ceux qui dorment encore….
Il ne s’est pas arrêté de briller, de fumer et d’exploser notre soleil, pour nous envoyer de la lumière et de l’énergie. Assez pour donner de la vie à ces poussières…Nous autres. Comme cette sciure de bois qui s’envole d’une machine-outil et scintillent dans la chambre sombre en montant. Que nous ne serions sans le soleil ? On ne se verrait pas .On n’aurait ni yeux ni de visières.
Ouvrez la boîte, laissez-y pénétrer ces autres formes de lumière, l’amour et le savoir ! La vie, qu’il faut protéger et peut être aussi ce Pays. On n’a pas un autre berceau à défendre. Et, la prémunir cette Nation ouverte et hospitalière, de la nonchalance et des manœuvres des sauriens, des slogans des aventuristes et des populistes. Des clans et des cryptes qui le retardent et le fragilisent, alors que cet Etat nôtre, doit faire face à tous les défis. Face aux tergiversations, face aux jalousies, face aux vindictes et aux ignominieuses prédations.DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA , LES 26 MAI 2013
CONFUSIONS DELIBERES ET DELIRES EVEILLES
CASUISTIQUE.
Nous coulons comme ces eaux fugitives et ces ombres furtives que les nuages répandent sur les reliefs en s’éclipsant. Vapeurs et fumées, sables et neiges, images fugaces d’un film qui n’arrête pas de nous scanner pour nous projeter sur un écran invisible. Qui les garde ? Qui regarde les objets et les scènes qui se renouvellent sur les sphères de ces étoiles filantes ?COPIE Par delà le courage que ce garçon inspire et que chacun, jaloux ou admiratif, devrait emprunter, il y a un fait, un constat. Quelles que soient notre santé et nos maladies, quelle que soit la fierté nôtre, celle ou nous plaçons notre ego, la peur s’installe en nous, devant des situations d’infirmité et d’amoindrissement pareils. L’humilité vient ensuite apaiser nos humeurs sinon. C’est le dépit vainqueur de nos défenses qui vient exacerber nos faiblesses et envahir notre personnalité. Le dépit, avec son angoisse, sa dépression, n’est pas une philosophie. Il est moins que cela. Car il effrite l’image que nous avons de nous-mêmes ! La sagesse, est un combat tranquille et non une reddition de la personne à son destin. La sagesse avec acceptation est synonyme alors de courage et de lutte, de combat sans emportement !
My AhmedCOPIE Quelle belle personne tu es et au travers de tes paroles surgit tant de sagesse que cela m’émeut toujours autant. L’infirmité, pour moi, symbolise bien plus que l’handicap, la mutilation, que nous, laryngectomisés subissons. Faut-il en passer par là pour avoir l’humilité nécessaire afin de passer au travers des méandres de nos angoisses et nos peurs ? Faut-il donc être malade et flirter dans les corridors de la mort pour que nos consciences réveillent en nous ce que nous avons de meilleur ? Oui j’en suis convaincue, la maladie nous apporte connaissance et conscience de la vie, c’est bien là ce qu’elle nous donne en retour de ce qu’elle nous prend ! Non ce n’est pas un combat, car dans celui-ci il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Moi je parlerai d’acceptation d’une vie commune pour qu’ensemble nous fassions le plus long des chemins.
Très cordialement, SYLVIE (de Voix-Brisée, Décédée)ALL’ ZHEIMER
J’ai vu cet athlète d’hier, un bonnet sur la tête, délaissé, hirsute, la barbe longue, totalement blanchie. Loin d’être un fakir ou un fondamentaliste, il avait peur du temps, peur de demain, peur de la maladie, n’ayant que rarement modéré ses inquiétudes existentielles par la religion. Pourtant il ne montrait pas d’inquiétude ! Ou, qu’il en était simplement inconscient ? C’est moi qui ai peur pour lui. Ou est-ce pour moi ? Il est devenu plus paresseux qu’avant ou qu’il ne sache plus se raser, peut-être? Lui, qui chaque jour aiguisait son rasoir espagnol sur le cuir d’affutage avant de s’apprêter, en homme propret et bien astiqué. Impec, distingué, jeune et cultivé pour l’époque où les plus avancés des nôtres n’avaient que le brevet !
Relativement aisé, des bribes pour notre époque, ses contacts éclectiques, ce n’était pas la place de Boujeloud ni la menuiserie parentale, encore moins les rues de Fès-Jdid ou l’artère Talaâ de la Médina. Un axe commercial où il ouvrit plus tard, le premier magasin de réparation-vente de radios de TSF.
Sa marotte, sa religion, c’était le sport. Avec les jeunes, les fils des colons. Mal lui en prit. Je revois ses photos sur la piste du stade municipal, sur le cheval d’arçon de l’aire de gymnastique et aux courses de vélo. C’est là qu’il m’emmena à 5 ou 6 ans pour participer à une couse de vélos pour enfants ! Je me souviens des ronces où j’ai fini et du diplôme qu’il a dit plus tard, que j’avais eu. Ce doit être un truc de consolation…Il fut l’un des quatre motards à recevoir plus tard le roi Mohamed V, lors de sa première entrée à Fès, à l’indépendance du pays, avant de devenir officier et d’y terminer sa carrière !Reconnaîtrait-il encore ses enfants ? Puisque sa nièce, Fouzya, il n’a pas su l’identifier, lui, l’ancien policier ! Elle lui montra la photo de sa sœur à lui, Khity. Elle même alzheimérisée* depuis 12 ans. Alzheimer, c’est l’oubli de soi, les connaissances délavées, l’égo effacé, la fierté mise hors-circuit, que sauvent quelques relents de colère, émis comme des cris. Etat de détritus larvaire, à moins que la famille ne redonne par amour et ne garde par conscience à cet être diminué sa dignité antérieure ! On est réduit à l’état végétatif de légume, par cette soude caustique et cet acide nitrique qui dissolvent les méninges, le caractère, l’humeur et liquéfient la personnalité.
Regardant, inattentif, un film sur les SS qui passait à la télé, il songeait que le casque allemand incliné, au front fendu en verticale, laissait place à un troisième œil, un creux sur son sommet. Celui d’Hitler ? A quoi pensait-il au juste, quand on sait sa verdeur passée et son ignorance de la culture tibétaine?
PLUS HAUT
Une main immense, plus grande que l’univers, la pulpe du pouce recourbée sur la pointe du médius, le petit doigt et l’annulaire à peine fléchis, laissent l’index bien tendu s’afficher pour désigner et décréter. La main de l’homme est une sculpture, une reproduction miniature, qui écrit en relief le nom d’Allah.
Le doigt indique une planète à peine visible, une gouttelette blafarde, dans l’océan scintillant de l’immensité. Il y a bien d’autres, mais il s’agit seulement de la nôtre de boule. Sainte Student l’un des nouveaux anges, oui il y en des séries et de séries de ces E.T. ! Elle avait de la peine à la deviner, pourtant c’est de là qu’elle vient. Elle réussit cependant à l’identifier dans le fouillis des planètes incrustées dans les nébuleuses et les galaxies du cosmos. C’est là, là au milieu de ces milliards d’astres et d’étoiles, mille fois plus grandes que le Soleil, qu’elle a vécu dans le passé! La planète bleue est un petit chouya, insignifiant et négligeable. Par rapport au reste, c’est un non lieu ! Elle a un numéro code-barres pour l’identifier, mais on ne lit pas dessus le sobriquet de Terre, qu’on lui a concocté ici.
Pourtant, Student venait d’apprendre ce que tout homme ignore. Notre ancêtre Adam est passé par la même épreuve avant d’engager malgré-lui le courroux insolent de Satan, devenu hargneux et jaloux !
Elle apprit les noms des rivières et des monts, des tribus et des régions où elle devait débarquer. Elle sait depuis les prénoms usuels des homunculus*, leurs noms de famille. Ceux des caciques qui les commandaient et ceux des notables qui possédaient la majorité de ces pays. On y trouve beaucoup d’américains, de russes, de juifs et d’algériens. Ceux qui ont fait l’histoire et qui l’ont écrite avec leur sang et leur sueur. Ceux qui ont laissé leurs restes sur le sol ou leurs traces sur les pierres. Les objets qu’ils y ont fabriqués et comment ils les utilisaient. Sans ce minimum encyclopédique de connaissances, les prouesses d’un ange, ses potentialités, son savoir-faire, interactif et inventif, ne serviraient à rien. Il devait savoir beaucoup afin de deviner vite pour suivre et surveiller les destins, avant que les actions ne se réalisent et ce pour agir dessus, éventuellement et instantanément !
Sauf que les anges n’avaient pas le droit d’intervenir sur les affaires des hommes et ni leurs décours, même s’ils en avaient la faculté. Sinon, c’était interférer et relever les humains de leurs responsabilités et par là les dédouaner de tout jugement et de toute sanction dans l’Au-delà. Ils devaient tout observer en restant neutres et avertir interactivement. Et rares étaient les anges qui pouvaient se mélanger aux humains pour les guider ou les empêcher d’agir, dans un sens ou dans l’autre. Ils s’en remettaient à Dieu pour opérer des miracles ou les permettre aux humains ! L’archange Gabriel ne serait jamais venu de lui même pour Jésus ou Mohamed.
Les messagers ne peuvent regarder sans tristesse ce qui se passe sous leurs pieds, enfin là, en bas, sous leur yeux. Séismes, incendies, tempêtes, assassinats, révolutions, guerres, espèces éteintes ou disparues, nettoyages ethniques, évolutions, planètes évaporées, soleils fondus, trous noirs…
Que de fois les annonciateurs, Jésus et Mohamed, Ibrahim, Youssef et Moïse furent indignés, désappointés par les guerres fratricides que se donnent leurs justes adeptes et étroits zélotes. Ces fidèles dévoyés par trop de rigorisme, bornés et intransigeants, téléguidés, se sont portés aux extrêmes des dogmes de leurs religions. Ils salissent les crédos, compliquent les doctrines, se donnent la mort et exacerbent les différences et haines, au nom du même dieu. Et c’est une apostasie de leur part, parce que Dieu, Yahvé ou Allah, est vie, libertés, paix et amour. Les prophètes sont dépités par leurs fidèles qui se donnent la mort et versent dans les guerres sous le regard de ce même Dieu dont ils se réclament. Les prophètes ont failli redescendre sur terre pour appliquer les vertus de la paix et de l’amour de Dieu. Aussi moral soit-il ! Aussi laïc fut-il. Mais, l’Apocalypse, la Résurrection, le Jugement Dernier doivent être observées dans leurs chronologiques séquences.
Les vœux pieux des messagers, intimes et tus, ne rencontreront aucune oreille charitable raisonnable. Les humains se sont cristallisés, structurés dans leurs haines bellicistes, cultuelles et leurs égos racistes. Alors que les religions se veulent universelles, les mêmes dans ce village planétaire. Un parti unique, mondialisé ?
ANGEOLOGIE OU APOLOGIE DES SUPERPUISSANCES
Les anges regardent faire. Lever une épée ou un bouclier, n’est pas de leur ressort. Compassés et dépassés, ils regardent ce que leurs religions ont créé comme discriminations et fanatismes divers.
De la traîtrise comme arme politique dissuasive, ils restent effarés, déçus et apitoyés. Tirer une sonnette d’alarme ou un frein, taper un mot à la place d’un autre sur un clavier impudent, sortir un mot séditieux, pousser à la révolte au Mali après la Libye et le Soudan et la Syrie, souffler une idée à tel ou tel président, à l’ONU, à l’Elysée, au Pentagone, à Ross, à Rice, aux Kerry, à M6, à la Reine…C’est hors propos.
Créer le buzz onusien autour de nos sables désertiques, souiller une amitié multiséculaire, souffler le feu américain sur la dynamite maghrébine, se montrer brutalement en ennemi abject, face à de vieux amis confiants. C’est la stupéfaction chez les anges. C’est le couteau du neveu dans le dos de son oncle César. Les anges, laissent les empereurs commettre leurs impairs ! Nous régir dans la honte par la terreur. Des mots de trop dans un rapport outré et outrageant qui saborde l’avenir ! Terrorisme diplomatique ou retournement de félons ? C’est le moins qu’on puisse dire de ces affaires étrangères ! Les anges ne sont pour rien dans nos incompétences et nos défaites, fussent-elles celles de nos faux-amis. Dès lors, ouvrons les frontières et laissons-nous envahir par les Huns et les hôtes !
Questions d’anges, brimés de ne pouvoir corriger les destins erratiques et les actes moralement malpropres des humains. Fidèles témoins et rapporteurs, ils regardent et transmettent, à la vitesse de la lumière et plus, ce qu’ils notent. Ils ont le téléphone rouge branché avec Qui de droit ! Instantanément leurs pensées et leurs observations sont enregistrées et centralisées en haut lieu, chez Sa divine Majesté.…
IRREDENTISMES IRREFRAGABLES
LES ANGES AMERICAINSQuestion d’interventionnisme des Anges, ou des pays alliés, sur notre Roi, notre destin, notre pays, son unité, son territoire, son patrimoine, sa monnaie, ses importations, son développement, hé bien, là aussi les lobbies et les adversaires, nos pays z-amis, ont leurs parts de manœuvres. Des actes sur lesquels nos anges n’interfèrent pas. Ou , prou on va voir…
Les hiérarques ne veulent pas se faire griller devant leurs patrons et décideurs, pour des primes, prunes.
Une amitié de passage, subsidiaire, superfétatoire, aussi historique que pompeuse soit-elle, ne doit pas interférer sur les destins, les élections, le Pouvoir…américain. Les autres, si! Encore moins qu’elle ne doive entacher sur les intérêts matériels des états supérieurs, arcboutés sur leurs identités supérieures, jaloux de leurs civilisations supérieures. O sombres guéantopathies*…Je comprends qu’on nous néglige pour des barils d’intérêts supérieurs ! Je pense aux barils de poudre, mais il y plus petit en plus explosifs. Pragmatisme et cynisme rendent légitimes les retournements ! La trahison n’est que la »farce cachée du même dollar » ! Et je veux oublier ce refrain archaïque de foire que l’on nous »des-sert » aux fêtes, ce gargarisme fossile, d’une reconnaissance des Etas Unis d’Amérique, par ce vieux Maroc du Moyen-âge ! Assez, assez ! C’est devenu une ineptie cette rengaine que d’attendre un quelconque »devoir de reconnaissance » comme loyal salaire des States envers nous. C’est une anecdote. Le parapluie américain est troué, cette armure est rouillée, le fidèle ami des States, en est bien triste et déçu. La force de nos arguments, celle de notre histoire sahraouie, la logique face au fric et aux armes, devraient nous laisser marcher la tête haute. Mais ça n’a pas encore payé. Ou qu’il faille aller prier des amis, plus puissants, pour aller implorer et nous légitimer ? Supplier pour débloquer la situation et conjurer le destin adverse qui nous a brutalement été prescrit ? On veut notre fin ? Quoique dispendieux dans nos comportements, de sous-développés endettés, sur nos tapis de prières, il ne faut pas oublier de demander aux anges d’impliquer le bon Dieu, pour que le nuage passe et que le Grand Satan, qui faisait peur aux autres, rentre ses cornes ou lieu de nous les rentrer dedans !
SAHARITUDE, MAGHREBITE A LA SAUCE AMERICAINE
Depuis la côte Est de l’Egypte à l’Atlantique, chaque pays du Maghreb possède sa quote-part de Sahara. Seul le Maroc qui a une histoire sortie de ces sables et oasis, lui qui allait de l’Andalousie au Sénégal, devra être amputé de ses territoires irrédentistes ! Sahariens et autres ! L’Algérie a quatre fois plus la surface de l’Hexagone en sables prometteurs ! Pourquoi laisser de fallacieux prétextes, d’autodétermination et de droits de l’homme, des dogmes algériens exacerbés, comme le furent tous les »ismes », ces opiums des peuples et religions d’états, matraquer depuis un demi siècle, manipuler tous les dirigeants de la terre et leur imposer la vision passionnelle des prophètes militaires d’Algérie? Cette parodie messianique de l’Algérie est une forfanterie, une jactance. Cette arrogance, cet héroïsme, personne ne le lui octroie d’en être le défenseur illuminé, le promoteur passionnel existentiel, leader et unique totalitaire !
Ce chantage, cette contrainte sont utilisés comme des armes de dissuasion massive. Opinion faussaire, stratagème insurrectionnel, instrumentalisés pour semer le doute, provoquer la subversion et susciter le mécontentement, les troubles, la révolte, et la révolution. Sous quelles bannières et quels autres félons ? Défi pour un peuple hospitalier, ouvert aux influences externes, aux cultures exogènes, multilinguiste, véritable patchwork déjà ? Cette obsession algérienne, cette thèse, qui ayant emporté les hispaniques est-elle devenue le planning des lobbyistes américains ? Son but est-il de détruire un pays et de soumettre ses rois ? De gommer une monarchie, fut-elle l’expression démocratique et plébiscitaire, toujours prégnante et infaillible, de tout un peuple, depuis plus d’un millénaire !
Pire, c’est l’écho du vautour américain, le pygargue, qui découvre la proie algérienne, bien mure pour le carnage et la félonie. Apte à se laisser enserrer dans ses serres, la proie nouvelle, l’Algérie, soutient le vol du rapace, pourvu qu’il la débarrasse d’un nid de coucous !
Ce leurre politique, ne cache guère une antipathie nouvelle. La volonté de nuire à un autre pays arabe. La volonté de destruction de la monarchie marocaine alaouite, de concert avec la Prusse verte et pétrolifère ! Entité née du bloc socialiste avant la chute du mur de Berlin et dont veulent profiter les States, forcément ! Ultime tribut de guerre des deux blocs, ultime usurpation, l’impérialisme américain, l’Algérie pour vaincre le Maroc, se laisse conquérir.
Au conquistador ricain, le pays de cocagne algérien et ses déserts fabuleux ! Son souffle guerrier, sa plateforme africaine, pour en déstabiliser la France et la déloger de ses anciennes colonies ! Les gisements algériens et leurs économies en pétrodollars, porteur de fortune et de meurtres, interpellent le puissant ogre »améri-Caïn », pour occire son frère !
Ce pays gigantesque, n’a-t-il pas fait des guerres un partout dans le monde ? Renversé bien des chefs qui hésitaient ou s’entêtaient. Chamboulé des frontières, en prétextant agir pour l’ONU? Avec ou sans son aval, en engageant les pays de l’OTAN ! Pourvu que ça coule chez eux du pétrole, le sang que l’on verse dessus, ne compte pas !Dans ce jeu d’échecs, sans frontières, l’Amérique est partout concernée par le devenir du monde. N’a-t-elle pas été le sauveur de l’Europe et qu’elle garantit contre vents et marées, contre la justice et la logique, les pérégrinations belliqueuses et ethnocidaires des racistes du Reich sioniste ? Son 50ème état étoilé, son porte-avion nucléaire, qu’elle a doté et qu’elle avait armé face à l’Asie ! Quitte à refaire la carte du monde et ses frontières, déloger, emprisonner, affamer, chasser, bombarder, élever des murs et des barrières. Israël est la démonstration du pouvoir tyrannique et totalitaire américain. Respect des droits de l’homme oblige ! Ils y croient et le professent. Mais ça ne s’applique qu’en dedans. Ici, on s’est longuement félicité, heureux d’être inscrits en amis, sur son carnet d’adresses ! Sauf que notre amour, cette Amérique mal aimée, voilà qu’elle nous fait volte-face !
Le plus fort et le plus avancé des états, le garant de la paix dans le monde, le protecteur, le Parrain, ne s’interdit rien. Ses frasques sans pudeur, ses excès anti déontologiques des droits de l’homme, dans ses prisons et dans les pays asservis, lors des guerres et après celles-ci, ne sont qu’une profession de foi, un masque cérémonieux, pour terrasser et asservir honteusement les autres, pour les en convaincre afin de les culpabiliser ! Colonialisme intellectuel, moral ou simple faits d’impérialisme ?
Venant des chefs et des pays supérieurs, la trahison en politique est une stratégie, le revirement une méthode, une technique qui gagne. Pourquoi ce pays, parangon en l’espèce, de l’arrivisme et de la démocratie, s’empêcherait-il d’user de ces artifices dans son comportement et sa diplomatie ? Je reste sceptique quand je revois ces films de cowboys et de GI sur le Vietnam et autres régions dévastées par ses montages mensongers et ses actions.
Cette fédération, qui est sortie vainqueur du nettoyage ethnique des Rouges et qui n’a pas supporté d’être scindée en deux par les Sudistes, qui a fait la Guerre de Sécession, oublierait-elle les avanies de sa propre histoire ? En optant seule, sous la férule des Rice, Ross et autres Kerry-s réunis, le Super-colon applique sa politique.
L’élargissement aux droits de l’homme des prérogatives de la Minurso est une manœuvre létale, une procédure meurtrière pour plaire à l’Algérie ou faire semblant, afin de la dompter. L’Algérie passant des Ottomans aux Français et après les communistes finira entre les mains des Américains socialiste. La patrie au million de martyrs, devra beaucoup casquer pour nous ravir notre second époux, l’Amérique.
Elle, qui est si gonflée d’orgueil naturel et de par ses économies en dollars, dispose d’une belle dote. Elle, qui a des envies monstres de dominer la région, va plaire pour être domestiquée, en succombant à son nouveau deal. Quitte à faire des jaloux au sein des anciens comparses. Le but est de balayer, avec arrogance, l’une des premières épouses de l’oncle Tom !
C’est la politique banale et brute du pétrole. Celle aussi des dollars contre un soutien légal et des armes. Le but est de dissuader le vieil acteur marocain qui n’apporte plus rien et dont le premier rôle, sénile, ne convient plus aux nouveaux metteurs en scène, qui tirent les ficelles onusiaques* ! Le client roi, le mâle du Maghreb qui refusa longtemps la hogra*, s’imposera en pliant comme un avatar de ce qu’il fut, sous la matrague* de son nouveau maître !Cependant, loin du conte de la cour ottomane, et parallèlement à ce qui est venu dans le rapport Kerry, chez les cousins et néanmoins adversaires, les mêmes droits et autres libertés de circulation des Sahraouis, sont violés. Enfreins, décriés et bannis, dans ces camps concentrationnaires du Polisario, sous obédience algérienne.
Les camps de la honte, où sont embrigadés et cadenassés d’anciens marocains endoctrinés, par des mercenaires auprès des matons algériens. Pourquoi adhéreraient-ils, les States de Si Barak Obama et de la famille Kerry, encore aux thèses de l’amitié avec les royalistes de Maroc ? Alors que l’économie et le bagou marocain, son hospitalité, sa proximité de la politique américaine dans le monde, sont laminés par le temps ? Pourquoi les Etats-Unis, délaisseraient-ils la noce algérienne et sa dote, au profit du veuve marocaine, tel que frappée par la ménopause ! Selon eux ! Son intérêt de superpuissance, l’oblige à prendre en main directement le potentiel algérien. Seconde et énième noce parmi ses conquêtes !
COTE ANGES, UN PETIT COUP DE MYSTICISME
Ainsi, les actes méchants et terroristes, les guerres injustes et les invasions, le clash des civilisations, les séismes, tsunamis, Tchernobyl, les bouleversements de la terre, son cycle annuel, les saisons, les pluies et les vents, comme le plus petit battement d’ailes d’une abeille ou d’un papillon, la chute d’une feuille d’arbre, qui fera la joie des micro-organismes sur le sol, sur toutes ces planètes et sur ces étoiles, Dieu sait combien il y en a sur Terre et dans l’Univers, hé bien les anges les regardent. Les anges les comptabilisent sans rien faire.
Seulement, il y a aussi des « anges protecteurs » qui remplissent cette mission. Ils ont un droit de regard et des possibilités d’interventions sur nos actions, nos egos et nos actes, voire nos pensées et nos élucubrations. (Je leur dois mes délires et mes pseudos inventions…Parce qu’ils en sont les auteurs !). C’est la part du hasard et des éléments futiles. Tout le monde n’y croit pas, mais bref, continuons.
L’homme n’est pas totalement libre. Il doit en rendre grâce au Seigneur ! Grâce et remerciements d’être plombés, soumis à cette multiplicité hiérarchique des seigneurs, qui le protègent de près ou de loin. Ça va des matons aux mercenaires, sous le joug de leurs commanditaires. On a largement parlé des maîtres du monde et autres Ricains. Influences directes, importantes ou légères, facteurs passant des choses communes et élémentaires, la rue, l’école, le collège, les vendeurs périphériques, de tabac, d’alcool et de drogues, les régies des communes qui nous importunent, les administrations tatillonnes, les faiseurs de visas, les percepteurs, les agriculteurs, les donneurs de leçons ou de soins, ceux qui les corrompent, ou qui les freinent, ceux qui les taxent ou les subventionnent ! L’homme est un animal social qui a besoin d’autrui pour exister et se faire reconnaître en tant que tel. Sauf que ce n’est pas facile. Vous le saviez ?
Et c’est heureux, qu’il y ait des choses vitales en lui, qui se font sans sa volonté. Je parle de l’homme. Volonté et libertés se confondent ici. Comme ce qui est du fait de se maintenir fonctionnel et vivant, selon une physiologie, des instincts, une nature et une « fabrication », un mode, un model, un destin et un hasard, selon une génétique que tout être vivant ne commande pas. Et c’est un pur hasard qu’il en parle et qu’il en soit conscient. N’est-ce pas, Lecteur ?
DU 11 SEPTEMBRE
Où doit-il donner de la tête cet ange qui entre en fonction ? Calculer et prévoir la chute et le sillage ce cette feuille qui vole au vent ? Découvrir la fissure cachée sous une croûte de peinture qui s’est décollée à la suite des dernières pluies, découvrant des tags peu innocents ? Voir sous la caquette les croûtes qui salissent les cheveux de ce garnement, deviner qu’il va se gratter, puis se faire un abcès et nécessiter un médecin ? Suivre et retenir les mouvements des plis de cette jupe qui se balance au rythme des fesses de cette ado ? Suivre l’écume et les vagues qui se déploient sous le yacht du Roi ou la planche à voile de ce touriste qui vient de débarquer à Mehdia.
Arrêter une glissade de voiture sur la glace ? Empêcher un arbre de tomber ou un poisson de se noyer ? Tirer une élève paresseuse du lit de son copain, sachant qu’elle va enfanter d’un Hitler, d’un Bonaparte ou d’un Néron ? Bloquer dans les airs une paire d’avions qui vont s’abattre sur les Twins, causant leur effondrement, implosif, sur 2000 victimes ! Des innocents. Fait stupide d’un félon ou d’un apostat…
Reniant ses services ou son embrigadement par ses protecteurs, Oussama Ben Laden allait commanditer un crime magistral pour ses fans. Qui sait la vérité ? Il allait commettre un crime contre les mentors qui l’avaient précédemment instrumentalisé contre les Russes, en Afghanistan ! Faits d’armes terroristes d’impudents, de martyrs ou de paumés, prosélytes intoxiqués, devenus des criminels, comme l’histoire l’atteste et en a vu tant. Allez comprendre la mentalité extrémiste de ces militants et guérilleros des causes perdues, des révolutionnaires latins, des jeunes harakiris, qui se dédient à la mort, poussant le sacrifice d’eux-mêmes, à s’exploser pour des causes politiques, religieuses militaires ou patriotiques. Pas loin de nous des torches humaines ont déclenché des révolutions, allant des œillets au ridicule cumin ! Tout dépend de qui les embrigade et de qui les conditionne culturellement, avec force conviction, de près ou de loin. De là encore, le rôle de l’éducation et de l’enseignement, du milieu et des décideurs, qui génèrent les programmes, forcent les choix et dessinent les destins.
Voici de vaines avanies qui vont déchaîner une cascade de réactions ignobles, agressives, égoïstes et vengeresses à travers les cités et les états du monde. La peur, la haine, les meurtres et la destruction de plusieurs pays, de leur histoire et de leurs civilisations. Le tout utilisé selon une stratégie, atavique, qui n’est pas sans rappeler à ses commanditaires et usufruitiers, les péripéties des Croisades ! Alors qu’on croyait les guerres mondiales et les précédentes oubliées…Le tout sous la houlette de confessions monothéistes, pourtant et voisines, mais exacerbées par les extrémistes de tous bords, sous la férule des financiers, des fabricants d’armes et des détenteurs des hautes technologies, étroitement jaloux de leurs supériorités. La faim du pouvoir, la possession exclusive des ressources en pétrole, cette volonté de puissance inhérente aux spécificités identitaires, exacerbées par les plus odieux des potentats civilisés, sont les raison majeures de ces actes meurtriers !
PLUS TERRE A TERRE, LES ANGES…
Parallèlement, neutraliser un séisme en bloquant les plaques telluriques et les tsunamis, d’une écorce d’orange qu’on appelle la Terre… Un fruit vieilli qui se froisse, sans s’occuper des parasites qui lui collent sur la croûte…Bloquer l’éruption d’un volcan qui va noyer dans la lave plusieurs villages habités…Empêcher les méfaits une guerre mondiale, ayant commencé entre deux états, le nettoyage ethnique d’une tribu, son invasion d’un territoire qui ne lui appartient pas…La prise d’un pays par une famille de tyrans…Sa mise à mort à la suite d’un arabique printemps …L’élection d’un monstre comme président, la fin prochaine d’un sanglant docteur Assad…L’évasion fiscale d’un ministre des finances, ancien docteur aussi, hypocrite modèle…Les surprimes des assureurs en Amérique, celles des ministres locaux, les retombées sur les économies du monde, le pétrole qui submerge la Floride, leurs retombées sur les économies du monde et du Maroc, les rats qui fuient le bateau, le navire qui squatte les vagues en coulant, les faims de mois d’un ex basketteur, la fin de vie d’un ex chanteur local, celui d’une vermine vendue du Sénat…Des milliers villes, des centaines de pays qui ont des affaires sombres de ce style, avec leurs retombées sur les politiques locales et sur 6 milliards d’habitants…Hé oui on valse, on tangue, on ne s’empêche pas d’être sensibles aux autres. De quoi voulez-vous que les anges s’occupent maintenant ?
Déboiter la sphère de son cycle, la sortir avec sa lune, de son ellipse solaire ? La punir parce qu’elle est peuplée de tueurs et de truands, d’arnaqueurs, de prédateurs et de tyrans ! L’anéantir ? L’éjecter de la galaxie, la réduire en cendres, pour d’autres raisons encore. Ce sont là des actes punitifs et vengeurs que les anges, essence du Juge suprême, ne peuvent commettre, pour qu’elles ne sont point de leur ressort. Ils doivent s’en remettre à Dieu, comme nous encore. Zorro et Robin, ne sont pas des quolibets pour Gabriel, Israfil, Azrael, Mickael !
Je copie pour vous cet extrait de communication de l’Ange SITAEL en la raccourcissant
«
Je suis la Porte de Dieu dans votre matière. J’apporte les Lois Divines dans votre corps. J’apporte la compréhension de ces Lois dans votre esprit. J’apporte la capacité à matérialiser le Plan de Dieu dans votre corps. La Porte de votre chemin et celle de votre retour. .Je suis l’Expression de la Loi en votre corps. L’équilibre de la structure en votre corps. Je suis là pour rétablir tous les déséquilibres de votre structure. Je suis la Mémoire de Dieu en votre corps. La mémoire de la Présence de Dieu en vos cellules. Je suis le Passage entre deux mondes. Le Passage entre Dieu et votre matière. Le Passage de l’Esprit. Je suis la Réalité. Je suis l’Expression de l’Unité en votre corps. Vous êtes la Manifestation de Dieu en votre corps. SITAEL, je t’accueille
. »PROLOGUE
Note pour ceux qui ne connaissent pas Madame Student et qui viennent de rejoindre les fans pour ce 49 ème feuilleton de ses Chroniques Différées. Cette demoiselle ne s’est jamais mariée. Avant qu’elle ne devienne Sainte, elle fut et elle reste la maîtresse attitrée du Dr Maidoc. Elle est son inspiratrice, son porte parole et son coach, devant l’Eternel !
Sur son cursus terrestre, on apprend qu’elle fut la préceptrice, la prof essentielle de David Salomon the 60th, le Prince d’Israël. Voir en bas les sous titres en hébreux moderne et en caractères latins. ?? Ce noble descendant des rabbins d’Israël et des prophètes bibliques, fut l’espoir de la paix défunte, qui chaque jour est tuée, sur l’autel des discriminations arrogantes des tribus divines et de leurs attributs bibliques !C’est cette ‘’finale’’ que les adeptes de la fin du monde, ont poussé aux extrêmes. Les hooligans de parmi les religieux veulent que ça casse tout de suite pour aller direct au Paradis. Il leur faut accélérer les étapes. Un tas de chantiers, parmi lesquels on lit. L’effacement des restes palestiniens et des reliquats chiites pour leur pacification, la fusion de la région sous un seul drapeau, la bannière étoilée. La fédération asiatique, des anciens socialistes, avait cramé devant les autres ligues du Nord. Les férus du mythe ont tenu à la réalisation de leur mythologie. L’annihilation de la Terre, pour avancer la venue des 4 Cavaliers de l’Apocalypse et le retour de Jésus sur la Terre…Alléluia ! L’Eden, c’est la porte à côté, à une portée de canon ! Mais, il n’y a qu’eux, qui entrent…c’est canonique !
Vous connaissez la suite. Le Chaos précédé par le son du Cor. (La trompette, pas le chant du coq !). Cet éclat qui précède la Résurrection des âmes sur les restes des corps, puis le Jugement Dernier avant la Rétribution. Je ne vous apprends rien en fait, vous connaissez le programme !
PROSODIE LIBERTAIRE :
LES IMPAIRS MYSTIQUES
Comment diantre, Thame,
Fais-tu pour conjuguer à tord,
Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
Pour me jeter un sort,
En te référant à Dieu ?TOUT EST A TOI
Tout est à Toi
L’incommensurable
La démesure, le miracle,
L’univers, le temps,
Ce qui est avant,
L’éternité, le par-delà…
Et moi-même !Te montreras-Tu
A mon humble soupir ?
Un jour de miracle,
En mon laps de temps ?
Privilège rare des prophètes,
Des fous et des incompris.Oublier ses songes,
Oublier ses craintes,
Voir plus loin,
Voir de plus près,
En son fort intérieur.
Les prodiges ?
Une routine divine !Ne pas s’empêcher de rêver
Et si c’est là la clé, faire l’amour,
En adepte inconditionnel des actions
De grâce et de communion !On fait ce qu’on peut,
Par les temps qui courent :
Parce qu’il faut créer,
Afin de perpétuer cette race,
Tant décriée hélas !Du berceau-éprouvette,
La Terre, folle sphère,
Du fond du cercueil,
Trou noir, à ciel ouvert,
Où vont ces débris
En mal d’âme ou d’esprit?De cet être inopportun, inconscient,
Qui devient amnésie, puis, plus rien !
En dehors de l’âme, cet espoir viatique,
Pour faire face au vide universel
Et au néant aveugle et sans cœur.Et dire qu’il est le propriétaire de ce moi,
Qu’il me commande et me guide
Et me conduit comme son vélo ou ses pas
Sans que je ne le vois…REVES DE SONGES
Inutile de rêver, vous !
Vous n’avez ni l’opportunité,
Ni le souvenir ni l’heur de le faire.
Inutile de rêver, non !
Vous n’avez pas le look,
Le style, ni la texture
L’espoir, le mérite,
Les moyens non plus
Ni même le besoin !Demandez aux riches, on en a des modèles,
Demandez aux rois, ils m’entendent !
Les malheureux, n’ont pas ce qu’ils veulent
S’ils ne savent pas rêver,
C’est qu’ils vivent pour de vrai, leurs rêves.
Et ceux des autres, ils les croient réalisés !Non, inutile de rêver, pauvres hères !
Vous, cendres et poussières de la terre,
Diables sans feu, séraphins sans ailes,
Inutiles regrets, larmes de repentirs.
Faites votre critique : inutile de rêver !CAUCHEMAR DEMONIAQUE
Vous n’avez ni la nationalité, ni la couleur,
Ni la religion de l’étroite communauté !
Vous n’en avez ni le fric ni la grandeur,
Ni l’arrogance superbe et sa morgue sournoise.Vous n’avez ni le teint ni clan ni l’or de la tribu
Vous n’avez pas souffert le déni génocidaire.
Pas de souffrances à vendre comme monnaie,
Ni de contritions sonnantes comme alibis.
Ceux des civilisés en mal de repentances
Afin de dompter l’Urs et ses cités volées.Vous êtes une hypothèse, un délit
Une hypothèque, à fonds perdus,
Un larcin sur terre, de fange et de boues,
Le linceul gras d’un sombre créature !Dents avariées, molaires crochues,
Faites pour boire le sang et tuer
Ronger les os de nobles tribus.
Diable ! Vous êtes le démon, Satan
Laisse moi me réveiller et va t’en!Regarde les fidèles qui se tuent,
Avec véhémence et suprême idiotie.
Les jours de fêtes dans leurs mosquées !
Leurs semblables et leurs frères,
Gisent, courbés, calcinés, épars, en priant !Homme, qui est le diable, là-dedans ?
Heureux d’injurier leur Dieu,
Le même, Le seul, pour ces abrutis…Hélas, j’appartiens à ce sombre festin
Esclave de naissance, idiot et incompris,
Je n’ai rien fait pour changer les destins.Excroissances d’égos insatisfaits,
Bornés dans leurs étroites suprématies,
Leurs ennemis, heureux de leurs excès,
Les voient s’annihiler avec succès.Tout est à ceux qui se tapissent à l’ombre
Tissent les liens et les ficelles de la toile
De quoi mouvoir les marionnettes
Ave, en guise de baguette du chef
D’orchestre, les tisonniers de l’enfer !Inutile de parler, de crier, de médire.
Muets, vous avez le droit de vous taire !
Peuple battu de serfs, de matons, de mercenaires
Escrocs, corrompus jusqu’aux viscères !Fieffés délateurs, brigands menteurs,
Pavés troués, gossiers arnaqueurs,
Collusions fourbes, frasques narquoises,
Divergences, négligences,
Laisser-aller, corruption et pire encore !Perfides, sordides, sournois, pervers,
Peuple veule, frigide, immobile de peur,
Peuple de receleurs et de fiers dictateurs,
Fieffés menteurs, tyrans assoiffés
De l’or et des âmes, de toute la terre :
Mon beau colon, mon chef, mon frère !LES MISERES 30 06 09
Faute de rêves, je voyage dans l’errance,
Les dépits spoliés et je raconte nos misères
Et mes ratés, espérant t’intéresser,
Mon Dieu, Toi qui embrasse tout l’univers.Je me livre sur la toile, nu, sur le papier,
Je ne sais comment te prier ni te parler,
Avec plus de convictions, d’espoir
De convictions fortes et de respect
Avant de me livrer à Toi, en Todd Ao,
En cinémascope, en couleurs, en 3D,Je raconte mes déboires et mes doutes
Mes questions pour raffermir mon crédo.
Sinon développer utilement mon être,
Ses réflexions intérieures, sa philosophie
Et stimuler mon moi et mon imaginationFaute d’excitants ou de drogues,
Pour fantasmer, éclairer l’esprit ou le doper
(Je n’ai pas à rendre les trafiquants plus riches),
J’exploite mes douleurs et mes rêves avortés.
Je souffre pour rêver, je souffre pou écrire
Et Tu le sais. Illumine-moi de Tes clartés !L’ICONE DU CHRIST 30 06 09
Faute de corps à adorer,
Un dieu-icône, une image pour me repérer,
Un dieu en train de boire, sans jamais de satiété
Une fourche aux mains, un éclair sur l’Olympe,
Prêtresses de paradis, harem de déesses,
La luxure bacchanale, aimantes et lascives…De sordides caniveaux, trash à humer,
Des riches à soudoyer, un roi à tutoyer,
Et pour plaire, j’exploite ma vie,
En raclant les jours, les douleurs et les nuits.
Et je vis pour souffrir, à la place d’autrui.
C’est lui ô Juge, que Tu dois inquiéter …J’ai laissé Jésus sur la croix, sans y croire,
Les tablettes de Moise en consigne chez Sion,
La Résurrection, le Jugement après l’Apocalypse
Pour un autre temps, sur une autre planète
Je tiens à garder entière, celle appelée, Terre .J’ai failli être Jésus , sans être dieu encore !
J’ai failli être Jésus pour apprendre à souffrir.
J’ai failli être Jésus pour apprendre à aimer.
J’ai failli être Jésus pour apprendre à aider.
J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu l’amour :
L’amour de Dieu pour Ses propres créaturesJ’ai failli être Jésus pour apprendre de Dieu,
J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu,
J’ai failli être Jésus pour apprendre à Dieu
Ce qu’est souffrir, souffrir d’amour à en mourir,
Pour éteindre les enfers et ne point sanctionner,
Chez les hommes, les libertés et l’amour !Pour aimer Dieu, faut-il encore souffrir ?
Dieu prend en pitié les destinées, le futur,
Il ne voit pas la souffrance et n’y prend pas plaisir.
Souffrance, angoisses, peurs et mort,
Le néant est à côté de la vie,
C’est le lot des êtres sur cette terre mineure.Et les portes du ciel sont plus proches encore,
Que les sept cieux, là où tu sais t’abandonner.
Des portes pour aller à Lui, offertes aux âmes,
Qui ne supportent guère nos humaines misèresJ’ai délaissé mes ailes et ma queue avant de naître,
J’ai laissé mes ailes et ma queue aux êtres supérieurs.
Je suis né homme, minéral, de sang et de chair,
Et je me complais dans mes instincts inférieurs
Avec cette conscience qui dépasse le savoir
L’avenir de certains, l’instinct et l’imaginaire !SAIS-TU LE NOMBRE DES ETOILES
Sais-tu le nombre des étoiles ?
Leurs distances et leurs noms ,
Et les choses qu’il y a dedans !LA JESUADE
Avait-il besoin de descendre sur Terre
Pour savoir ses souffrances et ses calvaires
Avait-il besoin de découvrir l’homme
Pour connaître son caractère et l’univers
Ses tares et ses misères et son magistèreAvait t-il besoin de souffrir, Lui
Dans son être lumineux ou dans sa chair,
Pour sentir, comprendre et pardonnerAvait t-il besoin d’autrui,
Pour parler de Lui aux hommes ?
Avait t-il besoin d’autrui,
D’un prophète ou d’un illuminé
Pour lancer un message, un mot ?
Celui simple, de l’adorer, de l’admirer
De le courtiser ou simplement de l’aimer.Et plus que cela, encore,
Avait t-il besoin d’autrui, Lui
Pour l’aimer, l’admirer pour ce qu’il est ?
A non pas seulement, pour ce qu’il donne !Les gens et les anges, Abraham et Jésus,
Moïse, Bouddha ou Mohammed,
A-t-il besoin de hérauts pour ces êtres
Si futiles et si faibles, si frêles et inférieurs,
Au lieu de nous éclairer directement la scène ?Certes, pour se poser cette question,
Il faut bien prendre en exemple
Ces êtres illustres et surnaturels,
Les anges de l’éther azuré, nos supérieurs,
Nobles et précieux et si proches de Dieu.Nos défauts de créatures communes,
Nées d’argile pour y évoluer, sublime pari,
Est un paradoxe entre les cieux et la terre.Les talents, le métier de Dieu lui imprime
De nous connaître, de prévoir nos besoins,
Sans l’aide d’autres créatures, les anges
Pour nous surveiller et le lui rapporter
Ou du diable maudit, pour nous dévier !Nous sommes innocents du pari de Satan,
Le démon, de ses défis et de son parjure !Non, il ne fallait pas nous sortir de l’Eden
Et nous assigner, ici bas sur terre,
Pour envoyer des messagers,
Jésus à leur tête.Humilier les saints, renier les prophètes,
Les prêtres scélérats, jaloux de leurs offices,
De leurs pouvoirs absolus sur les êtres,
Négateurs de dieu, déicides, apostats,
Ont sacrifié Jésus, comme une obole à César
Et lapidé ses apôtres en créant les guerres !Voire, nous fabriquer d’argiles
Et rendre le démon de lumière ou de feu
Plus narquois et plus fier et nous immoler
A son courroux comme tribu et comme chair !KADHEM SAHER
Amoureux de la vie et puérils,
Qu’est-ce qu’ils ont les acteurs,
Les artistes, les poètes à mourir ?Qu’est-ce qu’ils ont les chanteurs à partir ?
Prophètes, magiciens, sorciers, éclaireurs,
A nous rendre si tristes et si fragiles,
En quittant les planches, le chant et la scène.Nostalgiques des couches stériles,
Emus, aptes à sombrer dans les pleurs
A remplir des lacs verts de spleen,
De romances frêles et de vagues les mers !Arrête-toi, ô Lune ! Et cesse de fuir !
Voile-toi de nuages, faute d’amours.
Et toi Soleil tourne et cesse de luire !
Noie tes rondeurs sous la tente opaque,
Des burqas aux ténébreuses couleurs.Faute de lui offrir un paradis sur terre,
Un lit de paille, un foyer, une voiture,
Un rêve éveillé, une invention pure,
Une livre d’or, un contrat, une peinture
Respecte son Eden, sa foi et cesse de gémir !Fusse celui des femmes, ô Mère,
On ne quitte pas un amour eternel,
Du jour au lendemain, sans peine,
Pour le perdre, sans plainte et sans pâlir.Ce sont les lâches qui cultivent la haine.
Sans dépit, les braves aiment, sincères,
Et loyaux et du fond du cœur,
Saluant la volonté; la liberté de leurs pairsLE LIVRE DES SOUFFRANCES
ou
LA CLE DES SOUFFRANCES INUTILES
26 01 13Je mange les aigreurs quiconque a la nausée
Me fait remonter le cœur violemment
Je vis avec une marâtre comme belle sœur
Cendrillon n’a pas de carrosse qui l’attend
Fusse à minuit avec un attirail de ratsCiel étoiles et nuages, vous retenez
La clé de voûte de mon ignorance
Ma vue de gnome ne me permet
Ni de vous connaître ni de vous interpréter.Je suis comme cette fourmi enfiévrée
Qui s’agite et court, d’instinct, sans le savoir..
Si, elle sait où elle va, moi, je ne le sais pas !
L’abeille suit son chemin et s’y retrouve !Le chien, sa conscience qu’il sait montrer
Sa volonté, son orgueil et ses sentiments
Qu’il aboie pour se manifester.
A quelque chose près, je suis de ceux-là !Inspirations et rêves, le réel est à l’Ouest,
Prières et quête d’esprit se pointent à l’Est
Mon intellect s’inquiète, mon esprit m’inspecte !
Et quand je tente de m’expliquer l’Au-delà,
Il s’insurge à mes questions et me suspecte !Je ne domine même pas ce métier-mien,
Celui qui consiste à guérir les hommes
Et non plus le vôtre, vous là-bas !
Le bien, pire que le mal n’a pas de fin,
Pour soigner les peurs et les bas instinctsODEURS DE MUSIQUE
Corpuscules de parfums qui s’achèvent,
Chimie intime que j’ai appris à respirer,
Se décomposent, comme cette écorce
D’arbre qui brise la flèche qui cèle nos cœurs.Eve, tu fais couler en larmes ta passion,
Ne jette plus de fleurs sur ce visage de sève.
Tes joues sont rassasiées de doutes
Et je ne veux plus de cadeaux
Sous forme de regrets ou d’émotions ou de pomme
Par peur du bon Dieu, de Caïn et des hommes.
Car mon destin est serti à la naissance
Ta rencontre n’a fait que découvrir
Ce qui nous attend et que ton aura détermine.Malgré les libertés rares qui me sont allouées
J’en ai marre de ces amours ventriloques,
Qui se dégonflent comme un accordéon,
Au son des fêtes lunaires et des ramadans.Balloté par la fièvre et les délires,
Les désirs rares, les joies et les plaisirs,
L’ambition de surpasser ton incompréhension,
Celles des faiblesses qui frappent,
Comme des maladies d’amour, les bêtes !Les plus bêtes de parmi les hommes,
En ces jours d’Eros et de repentirs
Pour avoir quelque jours, osé jouir,
J’ai hâte de ton retour et de ta rédemption.!
Circée dans sa caverne,
Lionne dans son aire de béliers,
Maweoûde de Fayrouz* au pas des guitares
292
De l’orgue, des tambours et des violons.
Magicienne, fantasque et capricieuse,
Fantasmes au rythme des instants,
Tu es la musique qui s’est faite
Au gré des brumes et des vents.Aqbala layle* sur les terres du Nil !
266
Quel bonheur de ne plus sentir de loin,
Les odeurs de tes parfums évanescents,
Mêlés d’encens et de santal incandescent !
Mais de les boire en musique, à mon appel,
Avec Oum Kalthoum, à chaque instant.Dans cette vie, ce laps de temps,
Exilé, échoué seul sur ton île,
A qui, dis à quoi, t’ai-je été utile ?
A te connaître ? Ah, si je n’avais jamais vu
De prêtresse aussi belle que pieuse
Hors de sa burqa et dans sa tendresse !Sans mémoire de mes délires, déjà sur terre,
De quoi serais-je comptable, demain ?Comment serais-je de mes erreurs,
De mes péchés, de mes peines, de mes peurs,
De mes haines, de mes douleurs, le garant ?
Anéanti, une fois ressuscité au Paradis
Quel vague souvenir m’attend ?
ô Hourie de l’Eden qu’on m’a prédit !
ô toi qui me largues et qui m’entends de nuit,
Comme des vagues fantômes !Sans cacher que le ciel me hante,
De ses étoiles et pas seulement de tes sphères,
Voyager, aller partout, tout apprendre,
Tout savoir, tout connaître…de Toi !
Construire, procréer,
Être dieu, ou son commis sur terre,
Voilà ce que j’aurais voulu être,
Pour me rassasier… de Toi !Sur combien de vies puis-je compter ?
Dieu, c’est peu ! Me suffiront-elles ?
L’éternité est en avance sur moi.
Je voulais voyager hors du temps !
Aussi, si Tu permets, je vais revenir
Au printemps !
En hiver, il fait trop froid, loin de Toi !Pour voir l’invisible de plein pied,
L’adorer par delà les ténèbres,
Le complimenter pour Son ouvrage
Sa formidable création, Toi !LE CYCLE DES ELEMENTS
29 06 09Quand les muscles fondent et s’éclipsent
Et que les tendons jaunissent sur les os et se fendent,
Que les plis persistent sur la peau devenue fine,
Que reste t-il du corps et des bras qui t’ont serrée ?Que reste-t-il à l’homme,
Si roi, si prodigieux soit-il ?
Les os, le squelette calcaire,
Le plus proche du minéral
Qui a peuplé et coloré la Terre
Cette belle et triste tortue !Où sont partis ces emprunts
Ces vols, ces recels, ces chairs ?Où sont partis ces yeux, et ce qu’ils ont vu ?
Ces oreilles et ce qu’ils ont entendu ?
Où sont partis ce cœur et ces sentiments,
Ces humeurs effervescentes, ces esbroufes,
Ce sang versé et ses chants partagés,
Ces boniments, leur nostalgie et leurs poèmes ?Où est passée sa mémoire ? Où est son histoire ?
On vivra de son souvenir, le temps d’un deuil,
Le temps de vie d’un témoin, d’un aïeul, d’un ami.ASPARAGUS
Folioles d’asparagus, vertes et fragiles,
Comme des épines de pin, mais plus fines,
Il aura beau édifier des monuments, des murs,
S’agripper aux arbres comme un lierre,
Eternelle hauteur pour y mourir seulement !Il aura beau édifier des murs, des monuments,
Y pousser comme des arbres sur les créneaux
Des vieux murs du cimetière ou du Mellah,
Des figuiers stériles ou des muscades de noix !Consolider ses comptes,
De préférence, gros
Chez les vautours
Elever des tours,
Construire des barrages…
Ecrire des bibliothèques,
Remplir la toile d’échos
Editer maints ouvrages…
Tout passe, tout casse,
Rien ne Te remplace
Comme trésor, vraiment !ô Caïn, depuis la nuit des temps,
L’homme mange l’homme directement,
Si ce n’est en tuant et en le trompant,
J’ai honte, jaloux et cruel fratricide
Que tu soies mon ancêtre !Luxure de boyaux et de fientes,
Valse des origines, cycle des orgies,
C’est à travers la chimie des éléments,
Qu’autrui, vermine ou plante,
Reptiles, mammifère ou insecte,
Le digère et s’alimente,
Et légifère pour soi, religieusement,
Face aux hommes de son temps !Et où est l’âme dans tout cela ?
Quand on doit à travers sa propre vie,
A la déchéance des corps d’autrui,
Ça ne peut être que lui, la cause, Caïn !QUE LA FETE CONTINUE !
La fête est marque d’indifférence,
De dédain et de défiance
Face à la vieillesse, à la maladie , à la souffrance !
Faut-il que ceux qui sont sains
Deviennent ou soient volontiers tristes
Pour composer avec les amoindris ?L’opulence me nargue, me manque et me ment !
Elle est marque dispendieuse d’hospitalité.
Elle crée la liesse, là où il n’y a pas de joie,
Pour conjurer la maladie, le destin et le sort,
Rappeler qu’on est unis face à la mort,
Et dire aux morts qu’on est vivant, encore !Ceux qui souffrent sont exclus, punis, oubliés.
On les met en marge, dans leur solitude.
L’incompréhension devient une habitude !
Sorditude*, j’ai déjà inventé ce nom !Le délire, une nature, une dépendance,
Une frénésie mystique,
Une certitude, un refrain, une manie !
Alors, je n’ai pas besoin de m’excuser
Ni de vous dire bonne fête, par rectitude !Je ne participerais plus guère
A vos querelles de mots, à vos cris,
A vos joies, à vos jeux, à vos chants
Costumé, ni à la bouffe de vos bêtes,
Aux orgies culturelles avec le proscrit
Ce doit être, le clone, l’avatar de Caïn !Et pourtant, je m’en souviens encore,
J’ai aimé cela, avant, de mon vivant,
Les victuailles, les boissons, la musique,
Tous les biens, l’amour et ses parfums,
Ma culture antique !Las, ô vagues, ô Soleil, ô Lune,
Vous l’avez rongée, la Terre, épuisée, incendiée !
Le Pays, vous l’avez donné, pris et volé !
La maison, vous l’avez confisquée,
Le patrimoine, subterfuges, s’est volatilisé
La rue, est noyées sous vos immondices,
Ses trous sont de venus des précipices,
Et vous les gardiens des barreaux.La chambre est seule, opaque et vide,
Le lit, stérile, en quête de malades
Il faut l’évacuer pour placer le berceau
Et ce corps ? Il n’est plus à moi !Je l’ai quitté ! On a vendu les pièces !
Je l’ai emprunté, seulement un peu usé,
Parfois comme un profane, je l’ai utilisé…
Je ne savais pas chez qui aller
Ni qui remercier pour le remplacer !HYMNE DES ETOILES DANS LE NOIR
Sais-tu le nombre des étoiles ?
Leurs tailles, leurs distances
Leurs noms et leurs places ?Le nombre des pétales des roses,
Celui des feuilles de la forêt,
Des marguerites effeuillées
Et des amants consternés,
Qui ont oublié de te dire, je t’aime,
Ma belle, mon âme, mon Dieu ?Sais-tu le nombre des gouttes
De ce nuage qui voyage et qui passe
Comme s’il allait sur le mont
Pour skier ou l’enneiger?Sais-tu la langue de la pluie,
Quand elle parle aux feuilles ?
L’odeur de sa musique,
La danse, qu’elle exécute,
Les notes qu’elle dégage
Comme des parfums de vie ?Vois-tu les lumières qui coulent
Les cacades de pensées,
Qu’elles t’envoient et inoculent,
A ma place en ce moment ?Il n’y a que des preuves de Ta création,
Je ne vois rien d’autre de peur d’être ébloui.
Je ferme les yeux au soleil
Qui me manque cette nuit !Et j’attends avec ferveur de savoir un jour
Ce qui Te reste à faire dans le destin
Et toutes ces libertés à la chaîne,
Servies, si rares, dans Ta création !S’il est vrai que l’homme Te prie,
Pour se rapprocher de Toi,
Est-ce que Tu l’entends Seigneur
Et que Tu l’exauces des fois ?Si Tu réagis lors de la communion
Fais-le lui savoir, il le veut, dans sa prière,
Et qu’il le sache, en toute discrétion,
De par ta magnanime commisération.
Dieu fait-Il des miracles, directement
Quand l’homme ne sait pas
Ce Qu’Il est, ce qu’Il veut
Et ce que sont Ses propres instruments ?Ma prière et ce que je Lui demande
Est d’agir pour mon bien, certes !
Quand fils, amis et femmes sont las,
Et qu’il ne reste que Lui§Lui, comme lumière et espoir ultime,
Par delà l’azur lascif de tes courbes tropiques,
Sous l’universel et divin toit du firmament.Et moi, Sa créature infirme,
La preuve de Sa Création,
Comme eternel et mystique amant.Comment diantre, Thame,
Fais-tu pour conjuguer à tord,
Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
Pour me jeter un sort,
En te référant à Dieu ?DR IDRISSI MY AHMED
KENITRA
PREMIERE EPREUVE
EN CORRECTION ET EN PRIMEUR
A NOS LECTEURS
LE 30 JUIN 2009,
REPRIS LE 23-27 JANVIER 2013
Le rôle du hasard et de l’inattendu sur le décours des libertés et de la destinée.
Effet dynamique des microfacteurs sur les grands événements et les effets programmés .
LE COMMERCE DES PEURS ET DE LA HAINE
Au moment où les ‘’nations civilisées’’ s’étaient liguées pour envahir l’Irak. A leur tête l’Amérique de l’oncle Bush, qui avait agité en son temps le spectre menteur et fallacieux des ADM et grossi le mythique spectre, le bluff des craintes mortelles pour l’existence d’Israël, des truands armés ont saccagé ses musées, l’un des patrimoines de l’humanité. Ce fut une injuste guerre coloniale, une invasion impérialiste illégitime, qui a démontré la lâcheté et les faiblesses définitives du bloc de l’Est sur ses affidés. Terrible message administré à l’humanité : les plus riches, les plus forts des pays, n’ont aucune morale réelle envers les autres et ne reculent devant aucune stratégie machiavélique. Caricaturés par la culture élitiste de races supérieures, ’’les autres’’, sont vus comme des sauvages, des monstres, quand ils restent jaloux de leurs identités particulières. Voire des animaux, des proies, qu’il leur est licite d’exploiter, de prédater ou d’exterminer, à la limite des’’ extrémistes’’, convient de liquider.
HISTORIENS, PARLEZ VRAI OU TAISEZ-VOUS !
Malgré leur ostentatoire manipulation des normes démocratiques et laïques et leur usage sélectif et relatif, en interne, de ces critères, au sein des nations avancées, ‘’l’autre’’, ces entités barbares, ne représentent au mieux qu’une parenthèse dans l’histoire, un accident, un cloaque qu’il faut dévaster, une impasse qu’il faut annihiler, pour s’en détourner. La civilisation-leur, financièrement riche, techniquement avancée, sur-militarisée, se veut uniforme pour une seule couleur, celle prépondérante des siens. Les ‘’autres’’, il faut les dépouiller et les gommer ou plus simplement les ignorer. Leurs seuls droits tolérables est de laisser la mondialisation, non pas les normaliser, mais les pousser vers le mieux de ce que l’on peut exploiter d’eux, pour investir et prendre de chez eux, les cultiver à minima, sans les laisser fouler les territoires sanctifiés des puissance richissimes. Quelles soient en crise ou pas !
Plus que le vol des objets millénaires, le dynamitage horrible des mosquées, celui de l’infrastructure, les révulsions de la société, la fracture du pays, ses particularismes internes exacerbés, l’ensemble des crimes, juste après l’odieuse guerre Iran-Irak, ce fut une forfaiture. Mais quels historiens en témoigneront ? Cette invasion, montée de toute pièces pour le pétrole en prime, a tourné à l’effondrement du pays, à la guerre civile, interconfessionnelle la plus odieuse, qui enlève tout reste d’humanité chez les vaincus. Les Bush et Bel Laden ont tué la civilisation musulmane à jamais.
Les historiens, ce qu’ils nous délivrent et décrètent comme ‘’Histoire’’, sensée être l’analyse des faits et la vérité, ne réécrivent à notre intention que les faits notoires, lisibles et élogieux. Les actes intimes, négatifs, confidentiels ou secrets, s’ils ne cèdent à leurs discrétions échappent nécessairement à leur perspicacité. Tout comme les fonctions officielles et de coulisses de ceux qui produisent les actes et soufflent d’écrire autrement le journal. Alimenter le patrimoine local ou universel de véracité, est la fin en soit de l’historien, qui publie a discretio, ce qu’il juge devoir être notre pusillanime intérêt. Des histoires, en fait ! Des historiettes insipides, des contes apologiques. Le rôle du journaliste, fonctionnarisé ou pas, est quasi parallèle à celui des historiographes. Lui-même pioche dans l’histoire pour se repérer, afin d’expliquer le présent et servir d’indicateur et de référence pour l’avenir.
Comment analyser la part des choses dans l’existence sur ces pays de tyrans d’extraction militaire ? Je fais allusion au quintet Saddam, El Assad, Kadhafi, Ben Ali, Sadate, tel qu’il fut grossi par les ténors d’Israël et autres Ben Laden de circonstances. Contexte ‘’guerre froide’’ oblige, ils avaient contenus leurs concitoyens assujettis, par la poigne, dans un état soporifique de terreur. Loin des progrès vécus par les pays développés d’Occident, après leurs deux guerres mondiales et le décours des colonisations.
COLLUSION, ACCOINTANCES ET VERITE’’S’’…
Les guerres, les voyages, les échanges, les héritages, les découvertes, les conflits, les arrangements, les connivences, les concussions et les concupiscences ne laissent pas tous des traces écrites. Rumeurs et folklores défient la logique, la vérité et la transparence, préférant palier aux écrits, de peur de provoquer des bouleversements sociaux incontrôlables. Les visons sécuritaires et despotiques sont aussi des normes de sagesse, inhérentes en soi, qui font figure de bonne gouvernance. On hérite aussi chez les gouvernants des héritages lourds faits de certitudes, rigides, au dessus des soupçons.
Et ce fixisme non ouvert, non évolutif, qui considère de peu les autres, les aliénant, les enchaînant, les marginalisant, fait que ça craque, quand ça ne le doit pas. Ce qui explique la chute de la maison Alawite d’Orient. Une série atroce, qui fait tomber des pays, hier soutenus et puissants, telles des jeux de cartes, qui bouleversent le Croissant Vert, oléicole ou pas, qui retarde encore plus les Arabes, les Musulmans et tous ceux qui combattent dans cette sphère, postcoloniale, pou la liberté, l’égalité et les droits de l’homme au Proche-Orient.LES AS-SYRIENS
La terre appartient aux occupants, les présidences aussi. Ainsi est le cas des familles, des notables qui se sont succédés, que les pages de l’histoire, ignorent, renient ou falsifient. Les péripéties des chefs et les événements de leurs pays, de leurs hommes sont travestis, faussés avant d’être écrits, lors des évènements, eux-mêmes ! A titre d’exemple, Ce Résidu d’Humanité, quelles que soient les raisons qui l’imposent et qui ont déterminé son existence, toute sa représentativité à la tête de l’actuelle Syrie, après la mort de son père, un félon connu comme usurpateur du pouvoir sur son pays, la Syrie, où il a accédé à la suite d’un coup d’état ! Qui en étaient les instigateurs, à l’origine et pour quels résultats ? La cassure d’un pays !
Après les péripéties pathétiques du nationalisme arabe, maintenant conspué de l’intérieur même de ces états, dits arabes, mais qui ne maîtrisent ni leur unité ni leurs langues, ni leurs justes frontières, voici le dramatique écartèlement, qui fracture le pays ! Droits de l’homme, ADM, la primauté et la sécurité d’Israël, rien de ces tabous ne motivait un bouleversement aussi brutal, une guerre civile ! Il fallait que le pouvoir soit sage, évolutif, or il n’a pas compris.Le panarabisme, qui a enfanté l’Islamisme barbare liberticide, selon ses détracteurs ou simplement de résistance anticoloniale, est surtout un mouvement de libération. Des militants, poussés à bout et sans alternative démocratique, n’ont aucun autre choix libéral pour se déterminer et manifester leur opposition à ce qu’on a taillé pour eux, sans leur consentement dans leur pays, leurs terres, leur cultures, leurs langues ou leurs religions. Ceci n’est pas une défense ni un accord aveugle, mais un témoignage sincère, objectif et indépendant.
Ce sont bien les descendants des Assyriens ! La Syrie ne représente pourtant pas un danger, même mineur pour l’existence et la primauté d’Israël et la voila empêtrée dans une guerre existentielle géopolitique, ouverte ! Cette ‘’Maison’’ ne peut plus être qu’un artefact, devenu indigne de la lignée des Alides. Un récessus de cette descendance assassinée du gendre du prophète, Ali, et de ses fils, qui ont été ignoblement massacrés par les tenants opportunistes du pouvoir, juste après le décès du prophète Sidna Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui. La succession, plusieurs fois homicide à la Khilafa, est une honte génésique, une tare historique monumentale, qui a marqué au fer rouge l’islam politique et entaché de sang sa civilisation débutante. Le saignement ne tarit pas encore. Preuves en sont les dégâts inhérents et le manque de respect à ces khalifes. Que reste-t-il aujourd’hui comme prestige, comme fierté et comme respect à ces lieux, sinon de les traiter avec le dégât des mots ?
L’affaiblissement de la Syrie et son anéantissement programmé, la guerre civile qui le solde au prix déjà de 35.000 âmes, la fragilisation du front où elle se situait, tant bien que mal, va dans la même logique. Celle complexe du mur de rétention, face à l’expansif Israël et à la férule extrémiste, religieuse, avec en face celle des lobbies sionistes américains, qui veulent carboniser l’Iran. Par peur de ses centrales nucléaires !! Israël sait vendre sa peur aux autres. La ruine de la ‘’Maison’’ arabe en est le tribut.
IMAGE DE L’ENFER DE DANTE, TOURNEE EN SYRIE LE JOUR DE L’AÏD EL KEBIR
ATOMISTIQUE OU ATOMYSTIQUE*
S’il est impossible de voir en soi, soi-même, la nature nous offre des images et nous pousse à penser. Tels ces rets de lumières que les étoiles envoient briller sur les gouttelettes de pluie, encore accrochées aux fils d’étendage ! L’ignorance de notre corps nous complexe, celle de notre âme nous défie ! Le spectacle de la nature nous rassasie.
Plus terre à terre, pour revenir au monstre ignare de Syrie, un docteur, Je Kill*…ou c’est peut-être, nous les crétins, les jouets des infos et de la propagande, qui n’avons rien compris !Vu sous l’angle de la complexité et des actes singuliers, ir-reproductibles*, telles l’âme et la vie unique de chacun, s’il plait à Dieu, si miséricordieux et magnanime, de délivrer cet ‘’homme’’ de l’existence, il faut le brûler dans un réacteur de fission nucléaire ! Je parle du numéro ‘’zéro’’ syrien ! Sans haine, mais seulement par prudence et par prophylaxie ! Annihiler toutes les particules qui le composent. Empêcher celles-ci de retourner sur terre, de revenir se recycler, afin d’éviter de polluer le reste des molécules et des atomes. Ou, celles des choses invisibles qui appartiennent à la création, à Dieu et qui se recyclent pour donner d’autres êtres, d’autres formes de vie, qu’on voudrait non contaminées par le Sot-rien* !
Une fourmi, une mouche, innocemment tuées, par inadvertance, nous laissent en peine, pas nous tous, certes, mais par respect pour la vie, tant elle est chère aux hommes et certainement à Dieu.
Dans le cas de l’Alawite, de tous les monstres de son acabit, visibles ou masqués, pourquoi faire mention de leur avenir, de leurs droits, de leurs jugements et sanctions dans le futur ? Je parle de l’Au-delà ! Les meurtriers en série et les criminels invétérés, qui par dizaines et milliers ont tué des enfants et des âmes, ont-ils vraiment de l’espoir dans la justice ? Celle des hommes ici-bas ou ailleurs, pour éviter le sort qu’ils ont appliqué aux autres ?
Je veux dire qu’ils doivent disparaitre, sans espoir de réincarnation, de retour dans l’Au-delà et même en enfer, pour ne pas le surchauffer ! Et surtout, de ne plus compter retomber sur la terre ou se fondre dans les mers. Pas besoin, non plus, que les insectes avalent leurs restes, ou que leur peste moléculaire aille dans des tombes ou répandre leurs cendres dans les eaux.
TAIRE LA COLERE, OUBLIER LA HAINE
Taire la colère, oublier la haine qui persistent et qui empêchent l’oubli salvateur. Toute personne, tout être, cumule des peurs et des freins, des angoisses de ce genre qui le crispent, le vêtissent, le composent, le structurent, le perturbent et le remplacent. Sinon, au mieux lui donner des leçons pour l’avenir qui lui serviront de garde-fous et d’avertisseurs pour son évolution au cours de sa vie et son adaptation à celle-ci. L’amertume, le stress, l’ambition, la vengeance partent aussi de ce phénomène, d’idées morbides ou bénéfiques, obsédantes, jusqu’à les lever, les oublier et les distancer pour les dépasser afin de se libérer du ténesme qui obnubile et harcèle, sans répit. Taire la colère, oublier la haine permet de court-circuiter leur cercle vicieux, pour dépasser le nœud perfide et retrouver le sommeil, la paix de l’esprit et sa cohérence, pour la poursuite consciente et apaisées de la vie.
EXEMPLES TRASH
Vous êtes diabétique ou prostatique, vous avez vos règles ou un saignement, alarmé vous êtes inquiet et l’insomnie, invincible, malgré la fatigue est là. Vous êtes fumeur, bronchitique chronique ou asthmatique. Vous avez mal à la gorge, les crachats, la perte de sommeil, font que faute de trouver un mouchoir, vous crachez dans la poubelle. Elle est pleine de restes de boites, de tubes de crèmes vides, de papiers etc. La chute du crachat fait un son, un bruit aussi futile, labile que fortuit. Ce bas exemple, sauf votre respect, représente le fait et le hasard. Il est fait d’instabilité et d’unicité, fortuite et relative. Ce sont des faits, mineurs, des instants, des mouvements et des choses, intimement liées les unes aux autres. Des paramètres inattendus et disparates. Tels ces grains de sables, sur ces monticules d’ordures, où poussent des marguerites, des daturas et où paissent des coqs et où pissent des chiens.
DISGRESSIONS
C’est le temps des grèves des Orduristes*. Ces agents municipaux, d’antan, qui étaient préposés à l’hygiène et au ramassage des ordures. Nos cadres, que Dieu leur pardonne, ne savent pas les gérer. Au lieu de faire des économies, ils furent obligés de faire appel à des multinationales et les payer afin de ramasser nos ordures de ville ! C’est le comble du sous-développement postindépendances ! La risée, l’inconscience, l’incapacité, la hchouma* ! A croire que l’on ne méritait pas de sitôt l’indépendance de nos pays.
L’interdépendance unilatérale confirme les zélotes, qui de pères en fils, sont devenus les mercenaires obligés du clientélisme international. Les satrapes deviennent les acolytes et les gestionnaires délégués, des gardes-chiourmes sous l’obédience et le parapluie des parrains. Ceux-ci offrent leurs faveurs et leurs protections contre l’octroi d’agréments et de privilèges stupéfiants. Pour ce faire, les tuteurs agitent à outrance leurs dits-droits d’ingérence. Ils suscitent l’animosité et les actes de belligérances entre les pays riverains. Ceux-là mêmes qu’ils ont au préalable fracturés.
Le concours de la presse métropolitaine, engagée à cet effet, agite par stratagème le prétexte des droits de l’homme, arborant les manquements aux libertés des médias indigènes. Levés comme des stratégies, hissées comme des tactiques de harcèlement, ces remontrances ont pour but d’amadouer les récalcitrants. Ceux des dirigeants qui veulent rester libres et fiers de leurs autonomies mais qui céderont contre-gré aux lubies des parrains. Pour les amadouer et en vue d’apaiser leur agressivité affichée et de faire céder leurs colères, les chefs locaux se font obéissants en concédant aux étrangers ce que les maîtres exigent.
Ces visions impérialistes ‘’ protectrices’’ ou prédatrices, ont la vie dure, malgré les hypocrites appels pour assurer les libertés et les droits de l’homme dans les anciennes colonies. La découverte du pétrole n’a fait qu’accroître ces pressions et ces liens rétrogrades, faits de féodales assuétudes de la part des conquistadores. Antinomiques et paradoxales, ces relations de maîtres à esclaves, à peine modulées, sont faites d’attirances économiques et de répulsions politiques. Mais, la mondialisation instituée, développe de gré ou de force les partenaires obligés. A l’avantage matériel évident et les progrès soutenus des plus modernistes.
On parlait plus haut, d’ordures ménagères, pas de ceux qui les négligent donc ou les laissent s’accumuler et s’amonceler, par refus de travailler, prétextant des droits refusés et usant de grèves sauvages ! Ces moyens de pression et de contrainte se transforment en vrais actes de sabotages. Leur côté illégitime et débraillé, les nuisances cumulées, font que les usagers ne les soutiennent guère. (A l’instar des profs et des médecins qui font des grèves que les malades et les familles, obligatoirement lésés, n’acceptent pas). Cette floraison de déchets, écologiques, nuisibles aux êtres vivants et aux ressources, cette pollution, ces intoxications aux pesticides et autres poisons et microbes, est nocive tant pour la terre que pour la santé des gens, voire pour les mers et les rivières et peut être pour l’esprit. Et c’est là peut-être, le pire, n’est-ce pas !
SE GRATTER AU BON ENDROIT
L’endroit que tu frottes ou que tu grattes des doigts, les parties intimes que tu pinces, les plaies que tu soignes, les croûtes qui tombent de ta tète, les cellules qui roulent en vermicelles sur ton gant de toilette, les rêves que tu vois, les idées qui en échappent…Futilités ! De quel intérêt donc en parler ? Qu’est ce que tu écris ici ? A quoi ça sert ? A réfléchir, à penser en silence et par écrit ! Ainsi, l’étendue que tu frottes, le sang qui y circule n’est pas le même au bout d’un instant. Même si tu localises son emplacement, ses dessous se transforment. Il est quasi impossible que les cellules sanguines de cet endroit y retournent encore, même si elles se relaient pour réparer, modeler et cicatriser les plaies. Remèdes ou liquides de nettoyage, les humeurs et les hormones, le sang qui coule fabriquent des pensées, des idées, produisant des sentiments et donnant des humeurs. Des souvenirs, des regrets ou des peurs. Les larmes qui tombent ou que tu essuies de ta main, ne sont pas les mêmes et ne reviendront plus jamais aux yeux. C’est inconsistant !?
Alors, les regrets et les ulcères, au colon, à l’estomac ou ailleurs, comme les croûtes des maladies de peau, les cicatrices que le cerveau imprime sur derme, la conscience qui en souffre, le caractère de la personne qui se fâche, ses réactions bien sûr, sont autant de micro- événements ! Il n’y a que l’idée qui reste, et un moment assez court, encore. Le fait est en lui même est éphémère.
Si les faits partent, restent leurs effets. Leurs souvenirs précaires sont teintés d’humeurs et de sentiments. Mais la main, humide de larmes, les plaies, leurs cicatrices, si ce n’est l’oubli pour les dépasser et la quête de vie, sa poursuite pour aller de l’avant, encombreraient inutilement la mémoire.
La haine, la vindicte, les appréhensions et les peurs deviennent un poids accablant pour celui qui les porte. Nous avons l’intelligence d’oublier, pour aller de l’avant. Raviver non seulement les instants perdus, mais ceux aussi chargés de bonheur, plait bien mieux que les plus lamentables d’entre eux et les haines cumulées.
Les affects blessants, les idées obsédantes, déchirent les méninges sans vouloir en sortir. Ils sont comme un prurit, un fantôme à l’intérieur d’un crâne hanté, une voix et des cris inassouvis qui atteignent de façon insolite la logique. La volonté n’arrive plus à s’en dissuader, à chasser leur imposture opportuniste. Le processus obsessif s’impose avec angoisse, asservissant les pensées qui stressent la volonté et inhibe la dynamique.LE HASARD ET LA COMPLEXITE
LE CRACHAT ELOQUENT
Le hasard réside dans la complexité. C’est dans les interfaces de complexité que naissent les situations de hasard et c’est sur leurs interfaces que se font les réactions, les impacts avec la réalité. Les actions inattendues, physiques, chimiques, celles des ondes que l’on maîtrise peu ou pas, celles de l’espace, des eaux et du temps, représentent d’incessants facteurs. Le hasard nait de la multiplicité des facteurs et de leurs réactions et pénétrances.
Une productivité incohérente à première vue, inconsciente, inopportune, se trouve placée par inadvertance ou par accident, mais elle est pourtant réellement présente. Même si ces facteurs impondérables sont infimes, même si ces variables sont invisibles, donc insignifiantes et discrètes, leur opportunité est finalement là. Ils interviennent pour déterminer le sort et les événements de façon surprenante et inattendue. Avérés, ces éléments délivrent un aspect vérifiable dès leur enchaînement.
Une interaction qui devient alors plus claire, consciente et perceptible, pour des événements irréfléchis, non programmés et inattendus. Ces faits changent les options de la volonté première, comme ils déterminent des suites contraires aux plans prévus et à leurs approximations premières. La décision volontaire devient donc aléatoire, imprécise. Instinctive, par automatisme ou par calcul, elle imprime une charge lourde qui s’inscrit dans les destinées.
PARABOLE : LE » PRINCIPE DE FUTILITÉ »
La stratégie du hasard et les facteurs aléatoires. Voici une parabole trash pour illustrer le jeu des hasards dans la complexité. Quand un crachat, sauf votre respect, tombe dans une poubelle utilisée en guise de crachoir. Un autre son le suit. Le bruit du premier crachat n’est pas identique au premier. Le bruit qui en sort est différent, car il a rencontré un obstacle sur sa chute, du fait d’un relief différent. Une boite de dentifrices était là, à côté d’un carton de slip.
Les rhumes iatrogènes et les expectorations sont devenus si nombreux, qu’il leur faut des sacs jetables dans la poubelle. Un grand réceptacle pour offrir plus d’espace à la cascade des éléments que les antibiotiques n’ont pas pu juguler. Une poubelle pour recueillir les montagnes de mouchoirs de papier chez un tousseur chronique ! Pourquoi ne pas parler de ces choses si courantes en pneumologie ? La médecine, est-ce répugnant à ce point ? Voici donc que crachat, si peu romanesque, tombe dans le noir. On fait de meilleures choses dans le noir. Il fait nuit, pas besoin d’allumer pour voir le panier où l’on va jeter sa boulette. C’est près du lit, qu’on installe cet attirail. Demandez à tous les vieux et aux malades qui se respectent, ce qu’il en est.
‘’Aâla « Tango » jayeb m’qas ! We âla kebda, qatel haywliya !’’
Oui, il y a des hasards qui se nourrissent de futilités et des volumes de réflexions inaptes à être lues, sont écrits à ce sujet ! Les exceptions nourrissent les écrivains et leurs imprimeurs ! Editer un livre vaseux, faire une acte de charité à une personne ingrate et inutile, appartiennent à ces actes manqués qui ont des impacts et du succès. Parfois l’inattendu se produit. Le bonhomme change de comportement et le livre suspect de plagiat, plait aux lecteurs. Et mieux encore, il se laisse rééditer.SÉQUENCES SUR LA SORDITUDE*
Le crachat tombe, comme ce livre lourd de la main. Il renverse la pissotière. Et voici l’urinoir qui inonde le tapis de pieds. Demain la ménagère va gueuler. Ce n’était pas prévu qu’elle fasse ce genre de boulot pour un macchabée. »Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ». Son employeuse blessée, lui en veut. Habizya* se révolte en retours et claque la porte. Elle s’en va, parce qu’elle a trouvé un gusse comme copain. Le genre de gourou, gonfle l’ego, entre autres parties qu’il vide de leurs complexes ! Il exige de sa dulcinée qu’elle ne fasse plus les travaux d’Hercule chez les gens ! Riches ou chiches, ce n’est pas là le problème. Il tient à ce que sa belle ne continuât plus de travailler dans les maisons. Il la veut chaque jour, entièrement à lui, dans son home à lui !
Tout ça, à cause d’un crachat, d’une pisse déversée par un pied qui a perdu sa sensibilité, à cause aussi d’un livre qui aura chuté d’une main affaiblie ! Voici donc que le crachat du bronchorrhéique cause toute une cascade d’événements, dont vous pouvez imaginer la suite pour faire votre premier roman ! La ménagère ne fera plus le ménage de personne en bas du lit ! La ‘’domestique’’ a trouvé qui domestiquer. Le mariage fut vite conclu. Heureusement, car le ventre de la dame commençait à se faire proéminant. Gros comme le temps, comme les seins et les mensonges pour s’en cacher. Il faut dire que le hijab ne protège plus personne. Les instincts naturels, plus pervers que jamais, en démasquent plus d’une. La nature revient à ses marques premières pour la conservation génésique de l’espèce et des libertésEt comme il n’y avait pas d’ados chez les employeurs, on aurait fini par tiquer et jacasser. D’autant que la ‘’jeunesse’’ passait les nuits chez sa maitresse. La bonne donc partie, la maîtresse de maison devait relever le manche et ses manches aussi ! Ostéoporotique, celle-ci livrée à elle-même, fait le ménage. D’autant plus encore qu’elle est minutieuse et rigoureuse. Maniaque et tatillonne et qu’elle aime la propreté autant que l’ordre, la religion et l’arithmétique. Énervée, elle se luxe la cheville, au point de sa la fracturer. Juste à côté de cette pu…ain de corbeille aux crachats, qu’elle vide avec la nausée en plus. Un autre son de cloches ! Saperlipopette, vénales malédictions, des avanies intraduisibles sortent renforcées de la bouche de la Hajja.
Images et compositions inattendues donnent aux situations, des plus futiles aux plus graves, leurs contextes cocasses. Un cachet parfois amusant parfois tragique. Un effet unique, incontournable, mais hasardeux, inconstant, inconsistant, peu reproductible, qui laisse perplexe sur le destin, le hasard et les libertés. Je pensais ce matin que le retard opéré à se reboutonner, par exemple, peut vous faire rencontrer sur votre chemin, un déviant empressé en voiture, qui peut vous causer un accident…Les impondérables encore !
La création et l’évolution des créatures, dont la nôtre, prises comme exemples du hasard et des tentatives de recherches de solutions, de par le nombre exorbitant des êtres mis en scène et en concours, est un champ immense de production de solutions de par le simple fait du hasard et des paramètres variables et impondérables.
La création et l’évolution donc, la sélection des espèces ou les extinctions qui s’en suivent, entrent en réaction, en interaction, avec des éléments fortuits pas spécifiquement établis, installés ou programmés. Le concept d’unicité de ces facteurs, de ces paramètres, futiles, labiles, instables, est leur critère de non reproductibilité. Confusion, irresponsabilité, libertés, forcément réduites, deviennent l’apanage de toute action. Programme, destins, responsabilité et sanction, volonté et libertés, se trouvent en questionnement devant cette théorie du » principe de futilité ».EXEMPLES QUOTIDIENS
C’est l’histoire, entre des millions d’autres, que celle de cette dame, qui venant de Paris vers le Maroc, a rencontré son futur mari en avion. Ça fait 35 ans qu’ils s’aiment, depuis et sans relâche. Dès lors leurs enfants, sont-ils le fait d’une prévision, d’un plan, d’un destin ou ce n’est qu’un artefact, un accident inattendu, du au hasard plutôt qu’une préparation programmée.
Imaginez l’impact d’un tsunami, celui des vagues actuelles sur le New Jersey et leurs incidences inattendues sur la préparation des élections, (puis les mots chaleureux du président ?) voire sur le résultat des urnes des présidentielles américaines… Qui sera élu au décours de cet accident climatique inattendu ? Romney ou Obama?QUI A DIT QUE LES CHIENS N’AVAIENT PAS DE PHILOSOPHIE ?
Journée chargée, sous le soleil ou les pluies, insomnie, faiblesses, douleurs, travail indispensable, exacerbés par les cris des chefs, les problèmes de chacun et voilà les chiens des voisins. Toute la nuit à travailler, à aboyer, en chiens que nous sommes ! Qui a dit que les chiens n’ont pas de philosophie ? Hurler, crier, aboyer, c‘est exister ! C’est montrer qu’on a raison, qu’on sait se défendre, qu’on nous doit du respect et de la crainte, ô vous les humains ! C’est dit dans la bouche des chiens, (comprenez leur gueule et en langue de chiens) et sous la psyché canine.. C’est une sentence, un savoir vivre, un crédo. Ils pensent » qu’il faut savoir menacer et mordre pour exister ». Ça ne vous rappelle personne ! Qui a dit que les chiens n’avaient pas de philosophie ?
A quoi pensent les chiens alors, quand ils aboient. Ne le demandez pas aux vétérinaires, ni aux maîtres-bergers ! Les canidés émettent des ondes que les spécialistes ne comprennent pas. Ils aboient en se faisant une mission de signaler qu’ils sont là pour ça ! En aboyant et plus, s’ils sentent la peur, la haine et répulsion ! C’est une question de race. C’est génétique et identitaire. Les Arabes ont peur des chiens, les Musulmans ne les aiment pas non plus et les anges les fuient ! A quoi pensent les chiens quand ils aboient ? Eh bien, ils le font, par instinct, c’est un paradigme ! Sans en savoir le sens ou presque, c’est un effet de copinage et d’échos, de « m’a-tu-vu, je sais aussi aboyer, sinon plus fort que toi et je marque ma présence, ce faisant, alors cesse d’aboyer, et vide mon terrain de chasse » !
Pourquoi le voisin, un quatquateur*, qui ne vient là que pour ses belles heures, (ou ses belles œuvres ?), nous laisse-t-il importuner, nuit et jour, par sa famille de cerbères ? Les chiens ont envahi l’impasse et ravagé le repos et le sommeil des retraités qui y résident. Que faut-il pour que les Municipaux* fassent leur travail d’hygiène ? Cinq ou six chiens en liberté, plus que la nôtre peut-être, livrés aux aléas, sans s’en occuper, sans précautions et sans vaccins antirabiques nécessairement ! Il n’est pas marocain pour rien, diriez-vous. Le comble est qu’hier matin, ils ont osé pénétrer dans le hall de ma maison ! Ils ont tué l’un des quatre jeunes chats qui venaient de perdre leur mère, sous les roues de je ne sais encore quel p …de chauffard de cette ruelle ?
UN PETIT COUP DE CIVISME
Qui plus est comme éthique civique et ciment civilisé, le Prophète de cette nation, a stigmatisé et répréhendé l’arrogance pour appuyer le respect et la dignité du aux gens au sein de la communauté. Il a recommandé le civisme et l’entraide entre voisins, le respect du milieu, celui de l’hygiène, (les ablutions), celui de la végétation, des bêtes, entre autres contingences sociales et écologiques, comme nous le dirions aujourd’hui. Passons à des sphères plus hautes, en attendant que ces arracheurs de grands arbres, ces défonceurs* du macadam, se réveillent de leurs minables erreurs. Ce sont des fauteurs d’artéfacts qui laissent les impondérables se produire.
Des trous surprises, des tranchées béantes dans la chaussée, des regards révulsant leur contenus merdiques, une atmosphères nauséabonde, des lampes publiques éteinte ou allumées de jour, des chiens qui vagabondent, tels ces centaines de fous et milliers de mendiants, qui vous harcellent même sur les carrefours dangereux, des trottoirs occupés de voyeurs aux isotopes otiques, qui vous scannent de manières ostentatoires et déshabillent hommes et femmes, insolemment, des feux de croisement inopérants, dix fois plus de voitures dans des rues étroites, qu’elles n’en peuvent supporter. Je ne parle pas des services publics, ni des relents de corruption. Ce n’est pas l’objet de ces réflexions-ci. Mais, ce sont-là autant de pièges et de créneaux ouverts aux événements instables, aux incidents indéterminés, aux accidents fortuits, qui sont le sujet que notre présente réflexion. Encore que nous ayons fait d’incroyables progrès, à l’instar de bien des pays qui n’ont pas de pétrole. Et ce malgré les compères d’Ali Baba ! Il nous reste tant de choses à perfectionner, qu’on est consternés des retards et des barrières ! Ce n’est pas là non plus l’objet de nos réflexions. Infrastructures mentales et physiques se disputent la prééminence sur les hommes et les choses !
DIVINATION
Que disent les nuages de lait sur le marc de café ? Que disent les bouts de paille qui trainent dans les yeux ? Et ceux des marres d’eau de pluies sales, qui empêchent d’accéder aux trottoirs ? Que les moutons seront égorgés demain ! Que les Syriens, pour commencer, le seront autant ! Leur amir al mouminine, Bachar El Assad, léonin qu’il est et plus qu’humain, sacrifiera bien une petite centaine de syriens, malgré la trêve! L’arrêt des belligérances, prévu pour l’Aïd El Kébir aura fait saigner des musulmans! Les Américains, occupés par Israël, leurs élections et l’Iran, comme les Européens, les Arabes et les Musulmans ne peuvent rien pour la Syrie, qui est tombée dans le piège du printemps, à cause des fidélités passionnelles Russes et du véto Chinois !
Que disent les hennissements quand ils sont chargés d’hormones ? Les ronds des images sur le café, le scintillement des phares sur le pare-brise mouillé, les gouttes qui irise la lumière et les volutes des fumées enivrantes ? Ou toxiques de ceux qui fument kif et tabac ? Sont-ce des langages incompréhensibles ou des artefacts inutiles. Des signes sur lesquels je vous laisse pousser la réflexion et divaguer peut-être. Je ne vous en voudrais pas si vous restez perplexes.
Pour ma part, questions chiens, je n’entends point les images portées, qu’ils tentent d’envoyer ni aucun sens en dehors de leurs agaçants bruits. Le cerveau ne sait pas interpréter ces perceptions pour lesquels je n’ai pas d’organe approprié. Le cerveau ne peut pas les interpréter à l’intérieur des cinq organes des sens connus, qu’il sait plus ou moins exploiter. D’autant que je ne sais si des chercheurs tentent de découvrir d’autres techniques pour les réceptionner. Pourtant j’entends ces sons, si désagréables soient-ils ! Si les facultés innées de nos méninges ne sont pas confectionnées pour cet exercice et cet apprentissage des langues étrangères animales, qu’attend-on pour faire des recherches là-dessus ? Les Russes, les Indous, les Chinois, les Américains, sont-ils sur cette piste ?
SUR LE MONT ARAFAT
Que disent les pleurs en silence et les prières à haute voix ? Ces millions de pèlerins sur le Mont Arafat, leurs images à la télé, leurs hontes, leur ires, leurs espoirs, leurs pleurs, leurs prières, un effarement grandiose, une extase, devant notre place infime et incongrue, inutile probablement, dans cet immense univers. Nous sommes dérisoires. Et cette image de centaines de moutons, aux dos ronds et blancs, des tchamires*, des linceuls ou des kamisses* blancs, des chemises longues d’histoire, immaculées, innocence et sacrifices, rédemption sur l’autel où il faut verser du sang…Sacrifiés aux sens forts du terme ! Un rite galvanisé au point de devenir conditionnel et caractéristique de l’islam, identitaire et spécifique, aussi incontournable que les piliers du credo. Mais Arafat est un lieu sacré pour les musulmans. Il qui canalise les aspirations, les prières et les louanges et comme un tronc vivant, une élévation des âmes, un pipe vers Allah. Un cyclone ascendant vers le ciel, chargé des rêves et des vœux de milliards d’êtres humains, qui aspirent aux bontés et à la miséricorde du Créateur.
EN BAS, TOUTES
Plus bas chez nous, le ciel est sillonné de traits, de vapeurs et des fumées d’avions à réactions qui se fondent et s’étalent au dessus des nuages qui se délitent et se transforment. Images sans sens, images libres inattendues, aléatoires sans déterminismes directs, ni interpénétrations potentielles, sous la férule fluctuante des vents et de la giration de la terre, de la composition de l’atmosphère, de ses gaz et des rayons cosmiques et solaires. Savez-vous lire les méandres des courbes, des couleurs et des formes des nuages ? Savez-vous lire les lignes de la main ? Savez-vous lire en vous, compter vos molécules et vos cellules et commander leurs fonctions ? Autres sens ou artefact inutiles ?
Il a plu cette nuit et je dois à la toux, à ces crachats, aux rêves matinaux oubliés, ces bribes insatisfaisantes de philosophie, puérilité et artisanale, que je tente de colliger et de présenter, malgré la veille tardive de ce soir. J’ai un conflit avec le sommeil ! C’est une perte de temps que le sommeil ! On aura toute l’éternité pour dormir. Si au moins je savais rêver et profiter de ces rêves, que je perds et que j’oublie, sans répit ni espoir de les retrouver.
Ces traces d’avions, ce ne sont pas celles du Boeing qui a ramené SM le Roi Mohammed VI de son périple fantastique au Moyen-Orient. Celui d’une course contre la montre, admirablement remplie et positive. Une mission auprès des monarchies, pétrolières, fidèles aux africains, qui font front aux agitateurs des républiques et qui vivent avec bienveillance contrite, les velléités belliqueuses d’Israël. La base indomptable et arrogante, l’avatar des states, le fantôme spectral des pères sémites, le fantasque et fanatique goule, l’hologramme du despote et potentat mondial américain ! Folklore politique, impérial, dont rêvent les Césars du Far West, aussi imbus soient-t-ils de leur démocratie affairiste !
LE ROI DU GOLFE,
DE L’AID A DIEUDéplacement courageux donc, visite au site médical et humanitaire, qui fait face au champ de guerre civile syrien. Expédition qu’il se devait de terminer avant de procéder au rituel de la symbolique prière de l’Aïd. Mais aussi pour contrer les insuffisances d’un budget gouvernemental, engagé mais endetté, qui manque de liquidités et qui besoin de vendre les plus beaux fleurons de nos sociétés d’état, de notre patrimoine pour honorer nos dettes, de continuer de développer nos infrastructures, afin de garantir l’emploi et forcer le progrès et le développement humain. Pas facile d’assumer, une union et une intégrité territoriale, dont on est le défenseur et le garant depuis des siècles, pour cette monarchie progressiste et tenace, qui se veut assurément, citoyenne et démocratique, malgré les velléités bellicistes et haineuses des sécessions, les jalousies et des tentatives de déstabilisations. Des frères, de leurs cousins et de leurs anciens parrains !
Le roi, alaouite local est le chef des armées du pays et l’émir des croyants, il fête avec son Peuple, selon les us, le sacrifice symbolique du mouton. Fête sémitique, qui dans la foulée lance les visites familiales, les victuailles de l’aïd et leurs nécessaires donations civiques et oblations morales.La religion pousse l’homme à accéder à Dieu, en passant par la morale. Et qu’est ce que la morale, cette faculté archaïque est vue comme une partie de la religion, par erreur certes, et dont les modernistes laïques se méfient ? Qu’est ce que la morale, sinon donc une forme de citoyenneté universelle ? Et de civisme mystique ou religieux, aussi ! Un code de vie communautaire fait de règles, de conduites simplement. Des qualités de respect, de dignité et d’ouverture sur autrui, développées avant que l’homme ne connaissance les vertus démocratiques et libérales de la laïcité et ne bénéficie des moyens de communications modernes, de commerce libéral et d’échanges, que le brassage pacifiste des cultures actuels, facilite aussi.
IL EST MAINTENANT 7 HEURE.
En face, les fenêtres des immeubles du Baar Leev sont toutes closes ! Sont-ils en vacances de l’aïd déjà, nos RME ? Tous retraités, les TME ? Ou tous retournés abriter leurs vieux jours, là où ils ont laissé leur santé de travailleurs émigrés ? Par ici, sur la terrasse d’une villa, située au premier plan du site voisin, les hurlements perçants du chien du camionneur, ne vous laissent nul répit, en vous assénant sans relâche, les coups de couteaux assassins et stridents de ses aboyantes canines ! Et cet enfer se renouvelle tous les soirs. Alors ce sont des insomnies qui se surajoutent aux faiblesses et exacerbent les douleurs. Il n’y a nulle pudeur à dire les sentiments des malades et à décrier ceux qui les exaspèrent. C’est pour leur défense et leur compréhension qu’on fait médecine par exemple.
Pour m’habiller, j’ouvre la porte du balcon qui donne sur l’ouest, là d’où vient le vent et d’où proviennent les nuages. Pas de nuées menaçantes, que les cris graves et arrogants d’un féroce cerbère, qui bouscule les éléments et fait vibrer l’atmosphère. L’air en tremble. Oui, il faut s’habiller vite pour quitter la maison et aller se reposer, au travail (!). A 68 berges, avec en sus bien des maladies en gestion et des souffrances en cours. Quitter le quartier domiciliaire des chiens, aller en ville ? Là d’où l’on a chassé les chiens errants des rues, à l’occasion bénie de la visite royale. Fuir de chez soi, à cause des chiens, c’est cynique ! Se sauver et se résigner, se réfugier du moins, loin de cette usine de bruits et d’aboiements, dont l’incivisme aveugle crève l’esprit et les oreilles avec ! Faut-il critiquer les voisins ou en vouloir aux chiens? Et vice versa ! Lever les mains au ciel…Embêter le Roi et le bon Dieu à cause d’infâmes animaux ? Ils ont d’autres chats à fouetter, nos Seigneurs !
CONFESSION OU CONFIDENCES ?
Pire, des calvaires douloureux de la nuque et la moitié haute du corps, épaule bras et avant-bras confondus, me font un mal, troublant, en non stop. Névralgies ou cœur ? Je ne veux pas quitter mon bureau sans prendre notes de ces humeurs assombries et troublées, afin d’élaguer, le problème véreux et stupide, qui me harcèle et qui parasite mes idées, en perçant, en vrillant, en tournant la vis perverse à l’obsession ! Chemin de croix, calvaire né du travail mal rétribué, au service d’un couple d’ennemis-mortel. De mauvais patients, qui maladifs et revanchards s’entredéchiraient avec assez de haines pour m’éclabousser de leurs sordides retentissements. Plus qu’un transfert de paranoïaque hystérique et procédurière, une revanche, une vendetta ! Cas aggravé par l’ignorance crade de faux -confrères, venus donner leur soutien imbécile et anti confraternel au couple-déchiré de la mégère non-apprivoisée.
Des couteaux dans le dos, on en a l’habitude dans ce métier, vue la ‘’finesse et l’élégance’’ de ces grossiers gladiateurs, dont on nous entoure tant ! Aimer encore ce travail, si peu compensatoire est une dépendance, une addiction dont il est difficile de sortir pour se relancer vers un ailleurs, jamais préparé.
VOCIFÉRATIONS
L’écho des cris est amplifié par l’espace qui sépare ma maison de ce tas d’immeubles collés côte à côte. Un terrain vague m’en sépare mais il sert de caverne d’amplification de tous les bruits. Les chiens sont pires qu’une meute. Les bruits et les aboiements sont plus que gênants, oppressants, à couper le souffle. Ils vous font perdre le cours de vos pensées, de vos idées et vos tentatives de concentration. Ils perturbent le repos, la prière, la mémoire, vous irritent durant les repas et vous font oublier votre prise de médicaments.
Vos imprécations ne servent à rien. Inutile d’appeler Dieu au secours. C’est impudent les jurons. Car, Il n’aime pas répondre aux anathèmes et aux malédictions ! Appeler alors la police? Pas question pour ce genre de troubles, car ils ne se dérangeront pas ! Finalement, les chiens, leurs aboiements, vous volent vos pensées, vos écrits, votre production, votre santé, vos vertus, votre retenue, votre contenance et votre temps. Les voisins, c’est une catastrophe inutile. Je par des chiens. Les voisins, humains, se sont habitués à ces bruits, qui les sécurisent, les rassurent et les protègent.
Bruits de saison, bruits de raison ! Ils doivent dormir saouls ou en être drogués ? Conditionnés seulement ! S’ils n’entendent pas crier ou aboyer, ils déchantent et perdent le sommeil. Il leur manque seulement ce côté quiétude nécessaire d’autrui qu’il faut respecter, mais dont ils ne s’inquiètent pas. On ne peut pas leur enlever leur juste quête de sécurité et leurs chiens, chéris. Même s’ils ne s’en chargent pas, ils en deviendraient plus malades et plus peureux encore ! Ils en mourraient. Alors, ils se vengeraient sur la police et feraient des manifs printanières ou des révolutions…Rendez-nous nos chiens, ce sont nos protecteurs ! On ne veut pas d’autres. Ce sont nos frères ! A bas …Les slogans, c’est facile d’en inventer, pourvu qu’on soit motivés, impudiques ou simplement blessés…
Quelques voitures commencent à tressauter sur les dos-d’ânes qui entravent la route. La preuve que le jour se lève aussi ! On n’entend pas encore les bêlements des moutons de l’Aïd El Kbir. Ne serait-ce que pour changer de musique. On n’entend ni les bruits du tonnerre, des orages, des éclairs pour calmer la sinistre orchestration des mordeurs ! Sont-ce des vampires, mis en 4×4, des extra-terrestres. Nous sommes à 3 jours de l’aïd qui tombe ce vendredi. Après un périple déjà bien fatiguant, trois millions de fidèles ou plus, vont s’adresser en chœur à Allah, sur le mont Arafat.Cette foule, dans le simple vêtement qu’’ils portent, les mains levées au ciel, autour d’une stèle installée sur le mont, semblent canaliser leurs vœux pour les hisser haut et les envoyer loin. Le groupement, qui pour un moment enlève les différences de classe, de sexe et autres distinctions. Image saisissante et spectaculaire, de la résurrection de par le nombre. Le nombre, la déambulation quasi fantomatique, les statures étiques et monolithique, leurs processions spectrales, leurs attentes mystiques. Image du jour’’ j-1 ’’ après l’Apocalypse, image de la Résurrection opérée et du Jugement en cours, que tous attendent, pour qu’il soit cour et plein de miséricorde, pour tous les humains…
Encore faut-il être et rester humain ou le devenir, sur le retour enfin, pour que le miracle opère ! Que l’on soit, riche prince arabe, ministre en fonction ou simple quidam, ayant eu la chance d’être élu, choisi par cette Koraâ*, ce tirage au sort, implacable et sans sentiments, dont doit bénéficier l’impétrant au Hadj ! Une sélection cruelle pour les plus vieux et les malades ! Une sélection, afin de ne pas noyer l’Arabie, heureuse, sous cinq fois plus de bons et pieux musulmans ! C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui ont les moyens, devenus onéreux, espèrent retourner pour prier et se laver, se purifier de leurs erreurs, en espérant le pardon et la Miséricorde d’Allah. Il faut dire Amen!
Amen à toutes les prières. Dieu n’accorde aucune attention à ceux qui souhaitent le malheur à leur prochain. Et, il ne saurait donner réponse aux insultes ! Acquiescer à ceux qui profèrent des injures à l’encontre de leurs adversaires. Ceux qui aspirer à leur fin d’urgence, à leur sanction immédiate, déjà sur terre et de leur vivant. Les sanctions, les malédictions, est-ce utile ? S’activer au lieu d’invectiver ! Se venger, faire justice soi même, quand on peut ? Ou laisser à Dieu, en toute confiance de rendre Sa Justice ? Sans besoin de le Lui rappeler !
Mais Dieu, dit-on chez-nous, Dieu aime bien les adorateurs insistants ! Alors, demandons-Lui, Justice aussi sur Terre, sans attendre les urnes ou la barre de l’Au-delà ! Car, Il pourrait faire miséricorde, même aux plus méchants, sachant que Dieu est toute miséricorde. Que Dieu nous protège des malheurs des gens malpolis et injustes, comme des chiens. Fussent-ils élus, ceux-là, et qu’ils marchent encore sur deux pattes ou qu’ils rampent seulement !
Kénitra, le 4 Novembre 2012,
LES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MADAME STUDENT
» Insomnies littéraires ou joute textuelle » en primeur à nos lecteurs
Sous correction encore , avec mescompliments à AOUJDACITY.NETDr Idrissi My Ahmed
« Incantations et talismans » : maux et sentences
Envoi de DR IDRISSI MY AHMED AU 04 Novembre 2012
ESSAIS EN COURS
Incantations et talismans
Sentences cyniques, Errances et délires,
Réflexions verticales apoétiques et humeurs de chiensA L’AME DE ZAHRA,
Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !
A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.
Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,
Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.La mousse, l’écume, c’est la mer océane,
Qu’affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.
La mer, c’est l’or du couchant qui se profile,
Sur le front des nuages, rougis d’espoirs.Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,
Les vapeurs de menthe embaument l’air.
Les fleurettes du vase aux milles couleurs,
Irisent de rets fuchsia, l’arc-en-ciel.Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil
Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,
Ne brilleront plus pour les mêmes vies
La mémoire se brise, l’homme s’efface.Plus de plume pour raconter aux pierres
Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,
Plus de traces de pieds sur le sable,
Ni de silhouettes d’anges sur la mer.Plus de vents, pour cajoler les feuilles,
Ni de branches pour la valse des arbres :
Les oiseaux se sont tus, sans ailes.Perdu, l’œil aveugle dans le noir,
Immense et froid, le soleil est pâle.
Telle une ombre fanée, la terre,
Molécule de Dieu dans l’univers,
Hante les charniers pour veiller les corps.Tables et verres, jetés aux cimetières,
La fange se confond avec l’emballage.
Vidé le corps, jette sa chemise à terre,
Faute de persister en l’Eden, errent
Egarées les âmes se casent en enfer.Comme cette chair de veau sur broche enfilée,
Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,
D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?
Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés !Nul ne persiste, tout s’en va, sans retour.
Banalités nullement poétiques, mais encore !
Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,
La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :
Le contenu des viscères ne fait pas honneurGermes de vie, vous m’avez compris,
C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies
Tel un recel carnassier, fait très peur.Rien de ce qu’on prend ne nous appartient,
Tout est sacrifié sur l’autel des dents :
Mais que faire ? Le restituer un jour !Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,
Rondeurs de soies, ondes de velours,
Nues comme toi, nues comme ta chair,
Desseins secrets de notre imaginaire.La langue, lape et lèche la vie,
La croque en cajolant tes sphères.
Taies de couleurs sur l’autel des mots,
Peintures en touches de gloire,
Leurs vagues ondulant sur tes contours,
Se sont assoupies en humant ton odeur.Fantasmes interdits, effluves de luxures
Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?
Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?Les joies réelles et tout le bonheur,
Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,
Ou secrets et imparfaits, se perdent.
Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,
Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.Civilisations perfides, leurres invalides,
Refrains aphones et utopies artificielles,
O sinistres mères, je vous ai quitté !Tempêtes délires, mirages et hantises,
Illusions de culture, duperies de faussaire,
Insultes tragiques et chimères,
O sinistres mères, je vous ai quitté !Instincts factices et visions tutélaires,
Conduites reflexes, besoins trahis
Cyniquement induits chez le débiteur,
O sinistres mères, je vous ai quitté !ERRANCES BIO POUR GEA
Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,
Poussent l’impénitent, l’incrédule, l’égaré,
A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu
Des parrains, des chefs et des tuteurs
Qui nous ont conquis et frelatésSauces de télé, cuisines de table,
Empestées de meurtres acceptés,
Vont pénétrer en moi et construire mon corps
Et meubler égo de recettes et slogans !
Je suis l’effet de ce que j’ai mangé et bu.Destins, héritages ou fruits du hasard,
Conduites dopées ou libertés précaires,
Ce n’est pas glorieux, ô mon âme !
Car en moi, je sens l’odeur infecte
Du sang et des crimes que j’ai commis.Entre les gènes, nos fabriques charnelles,
Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !
L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,
S’engendrent, se copient, s’échangent,
Se fondent en se mangeant.L’ADN palpite, le cerveau bouillonne,
Ces pièces étrangères me deviennent intimes,
Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !
Mon ego, ce mon moi jaloux de son être,
Cet objet du destin est le pilote du robot
Et non pas le maître !Et puis être moi, pour aller hors des yeux,
Afin d’aller là, où je ne saurais encore être
Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,
L’univers sans limites et la perception du Maître.Astreint à la physique et au nucléaire,
Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?
Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !N’a pas du faire que cette chimie,
Ces hormones mâles et ces moles femelles,
Ces êtres de lumières et de feu seulement,
Pour cesser de créer
Et s’arrêter juste, là !Minéraux et protides, Gaia est en nous !
En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,
En ses chairs et câlins, que nous prodiguent
Hommes, femmes et bêtes !La Terre et les dents, la ronde des sérails,
Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails
Tournent et montent pour devenir des âmes.Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,
Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,
Des insectes, des vers et des papillons de flammes,
Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?
Qui coule le sang en orgies et en crimes,
Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?Qui les cortèges funèbres canarde,
Qui les cimetières canonne !
Tire enfants, malades et lieux de prières.Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,
Nos écoles, nos palais, nos matrices,
Nous nuit, nous tue ou nous aliène…LA PARTIE DE L’AILE D’ORIENT
Qui en guerre en Syrie, guerres en séries
Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !
Qui les tsunamis ou sous les feux d’Hitler,
Qui l’holocauste et les fosses communes,
Juste hier, sans rappeler le passé !Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,
Fomente des guerres civiles et de religions…
Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,
Tuant par milliers civils et élèves ?Qui menace d’anéantir l’humanité entière,
Et les voisins, agitant les bombes de la haine,
Et leurs deux cents têtes nucléaires,
Livrées par l’empire ou dit-on volées ?Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,
Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,
Par trois puissances, face à la milice locale,
Du clan qui fit honneur aux nations !Marées humaines séchées sur les monts,
Ou flottant dans les eaux des barrages …
L’humanité s’embrase dans le sang
Dans la démence qui devient religion.Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,
Qui réplique à l’insulte du prophète de l’islam,
Mahomet et ses caricatures immondes !Erreur fanatique face au terrorisme suprême
De pseudo acteurs et auteurs de crimes,
Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,
A leurs stupides desseins et propos véreux
Que la haine raciale change en mercenaires !Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures
Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ?
Ressuscitant des religions, les guerres funestes,
Ils les exportent là où elles n’ont jamais été.Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit
Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.
La finesse de se moquer des crédos alternes,
La liberté d’insulter et les cultes et les races,
Sont un sport culturel, pour eux, une passion.Un style de liberté, l’esprit d’une nation.
Ils ont le droit laïc, l’outrage véhément,
De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire
Et de dénigrer en maugréant et de maudire !
N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû
Inscrit dans leur identitaire constitution ?La force de création des impérialistes
Suscitent les révoltes dans les pays différents
Et leur juste colère face aux crimes abjects.L’humiliation, la vindicte atavique et l’outrage
Armes lourdes, de destructions massives,
Jetées sciemment à la face des SarrasinsQui simples quidams que l’histoire taira,
Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille
D’automne sur un tronc calciné…Qui sans mémoire, dans un corps qui s’oublie,
Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…
Qui oublieux, incompris de ceux qu’il aime,
Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,
Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,
Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,
Que soulève le souffle coléreux du vent.Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu
Et se réincarneront encore pour mieux durer !
Pour profiter de l’enfer ou s’éterniser au paradis.Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?
De tuer, de voler, de mourir ou d’être dévoré ?J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes
Qui allaient être commis en temps de paix.
La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,
La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,
Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,
Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,
Ils seront quarante mille dans un instant.LA FRAGILE FUTILITÉ
Décrire l’imperceptible,
Voir l’indicible et le prononcer ?
Faire quelques exercices vaseux
De mystique philosophie ?Voir sans les yeux,
Ce qu’on n’a pas, sur terre, bien compris ?
Savoir l’immatériel
Et ce qui n’a pas encore été crée ?Saisir à travers les feux
Des flammes, les atomes,
Sentir l’infiniment petit
Et l’épaisseur des âmes ?S’exalter à courir l’espace,
Les astres et l’univers de nuit,
Atteindre, sans se quitter
Les dimensions ultimes,
Percevoir plus que les organes
Des sens ne peuvent le faire…
Naître sans demander de vivre,
Et en apprécier sans lassitude le sort,
Parce qu’on a fini, pour de vrai
Et réellement, par exister !Jouer le jeu et s’y plaire,
Vouloir en jouir pour plus de durée,
Refuser de finir, comme ont fini les autres.Partir sans raison,
Sans décider de le faire.
Naître sans savoir ce que c’est que vivre,
Ni le but d’être venus ici ?Quand je pense à ces milliards d’êtres immolés
Qui ont parcouru le sol avant d’y sombrer, enterrés…
A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,
Prisonniers qu’ils sont des terres et des chairs,
Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté
Qui subissent le courroux d’un hasardeux destin !Quand avoir pour l’un, c’est tout prendre aux autres,
Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,
Mourir, quoi qu’on fasse pour prolonger la durée,
Sans savoir pourquoi, c’est un devoir de mourir !J’ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,
Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes
Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,
Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence
Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.
D’autres plus sublimes, ont laissé des cendres,
Une image, un livre, une invention, un nom !J’avais des idoles dont j’étais fan, elles furent !
Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,
Et leurs seigneuries, tous anéantis.Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.
Seules les stèles dominent,
Les rumeurs comme les fortunes,
Sont éphémères aussi !Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans
Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !
Qui les félons, les conflits entre frères,
Et les complots pour renverser les souverains !Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?
Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l’azur,
Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?
Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il
De toi beauté des belles âmes à l’éthique avérée ?30 09 12
AU MAITRE DE LA SCIERIEMorale et libertés, santé, jeunesse, beauté,
Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,
Au luxe, à l’amour toujours et la luxure aussi !Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?
Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?C’est un lion de profil, un homme de face,
Qui sur la même figure se joue de mes yeux,
Et d’insultes et de mots me menace et me glace.Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,
C’est un lion de profil, un homme de face !!J’hallucine ou j’imagine, j’interprète voilà tout.
Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit
Quand l’image délivre des sens multiples,
Le cerveau sous pression en rehausse la vision.Le rythme des idées et leurs concepts exultent
C’est la passion sincère, le passé hirsute,
L’euphorie, les orgies, l’érection immense,
D’un bâtard de lion qui casse ses jouets :
Ses sujets, électeurs et citoyens asexués!Il souille les océans et la carte des tropiques
La géo, la graphie, de ces grotesques grues.
Il met les Goliath sous la plante du David
Du moins leurs souches et leurs marmots
C’est du lion que je parle,
Mais c’est l’aigle qui sort.Tous sous l’aile impériale ou entre les serres !
Il interfère et guerroie, chamboule la terre.
Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,
Tous, sous la verge de l’OTAN et du lobby de Sion.
Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.
Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !
Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues!
Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan
Comme force intérieure et souveraine peur !
Ses desseins vaseux aux sombres voluptés
Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion
Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls
Assad, le souverain de la république s’impose !Il est l’inébranlable garant,
L’emblème, le propriétaire.
Le Lion est repoussé par les ogres
Jusqu’aux ultimes ressorts
Face aux démons des airs
Et leurs forces obscures.Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.
Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.
Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,
Régner, commander en maître de l’épouvante,
Maître des créatures de la terre, de l’Apocalypse
Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.
Des causes perdues, élever le peuple en martyr,
Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,
C’est la volonté de l’Empire, d’aliéner les rois.Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad
Ne peut que détruire et boire le sang des siens.
Charnel plaisir de l’Ouroboros en crise de sagesse,
Rester digne en avalant sa queue, pour s’occire !Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire,
Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir!
Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !Mais, c’est pour empêcher que Satan ne le pende !
Ou que le Diable d’Obama, ne le jette en mer
Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret
Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.Ou qu’on le juge coupable et qu’on le fasse périr,
Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !
La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,
Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre
Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.Renaître sans queue, c’est ressusciter sans vie,
Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.
Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.
C’est un pays nu, désert, une contrée sauvage
Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,
Tout le reste n’est que fumées stériles et bravades.
Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger
Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever
Encore, au rythme haletant des colliers du cou
Et des sons obsédants des tambours,
Qui ont trembler mes pieds à ce jour.Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,
Qui se mêlent aux messages de fumées,
Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,
Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.Images familières des hommes policés,
Et des races aux civilisations supérieures,
L’homme blanc a besoin de grands espaces
Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars
Pour civiliser les colonies et leurs protégés !NOSTALGIES
Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,
Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.
Nous veillons tard jusqu’à la fin du suspense,
De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,
De rater une séquence, un minois, une danse,
Un baiser, une musique.Je vois encore les seins, couleur de sienne,
Au rythme des colliers du cou, se soulever
Et des sons des tambours ensorcelants
Lever les jambes félines, ondoyantesCe sont les danses des femmes lions du Nigéria.
Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages
Se mêler aux messages de fumées,
Que lancent en SOS inquiets, les indiens
Qu’on élimine pour voler sur leurs terres.Image familière des civilisateurs et des protégés.
L’homme blanc a besoin de grands espaces,
Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,
Ses bars, ses bordels et ses colonies civiliséesEt là, pour enterrer les victimes des avalanches,
Des glaciers et des cataclysmes.J’ai vécu sous César,
Quand ses phalanges occupaient la Gaule.
J’ai vécu sous Napoléon et Joséphine
Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.
J’ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon
De son bâton-Serpent et insulter Hitler.
J’ai vu Tarzan nager à l’époque de Weissmuller.
J’ai vu Hercule nettoyant les écuries d’Augias,
Oublieux de nos villes et vilains terreaux.Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,
De Greta Garbo et d’Ava Gardner.
Je vois avec les yeux de Robert Ryan
Et je regarde se déhancher la croupe
Du cheval de Burt Lancaster.La Princesse quand à elle a soldé son haras.
Elle est partie comme les saints et les rois,
L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.L’ombre du cheval s’éloigne, le justicier
Poor lonesome cowboy est au firmament.
La laisse au cou, la crinière sur les yeux,
Il masque le visage tourné du héros en émois
Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.Si Barak lançait ses avions et ses chars,
Il aura gain de cause pour sa réélection,
Contre Romney le richissime Mormon.
Si le satanique Nathan, yahoo d’Israël
Ne provoque l’Iran en profitant des faiblesses
Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem
Du quartier historique des Marocains !
Qui malgré leur place pudique à la tête
Du comité Al Qods, restent très pacifique.Et à la tribune de l’ONU, sans concessions
Il est en train de dégoupiller une bombe,
Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,
Pour justifier sa volonté incongrue
De détruire l’Iran dans l’œuf
Par les armes de l’Otan et le bras américain !Curieux comme cette bombe ressemble
A celle qu’avait mise au Danemark
L’odieux journal Jyllands-Posten
Sur la caricature du prophète mahométanPOESIE ?
La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,
A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.
Une sorte de parodie de l’existence et du monde,
Qui prend des aspects de talisman et à expier.
Une incantation, un exorcisme, pour conjurer
A force de rythme et de mots, les sortilèges.
Que sont l’existence et les ressentiments
Des hommes, du temps et des choses.
N’est-ce pas que le destin et le hasard
Ce sont des phénomènes paranormaux
Qui s’en prennent à l’humain pour l’aliéner
Et le conduire à réagir en le forçant.EVOLUTION
Qui se souvient des chairs et des ossements ?
Qui se souvient des reptiles, Pharaon ?
Ou ce chef fossile héritier des poissons ?Qui se souvient des ses ancêtres reptiles,
Quand il a perdu la queue ses ailes,
Ou son prestigieux sceptre d’Amon !Qui se souvient de ses aïeux, seigneur ?
Et comment ils sont devenus riches
Et puissants, avant de finir en ossements ?Que reste-t-il des hommes devenus rois,
Et des humains faits dieux et prophètes ?
Qui se souvient des restes et leurs instants ?Qui se souvient d’Adam et de sa côte, Eve ?
Qui se souvient du visage d’Abel et de la tête
De Caïn, fut t-il comme un blanc païen ?Notre jaloux ancêtre et premier assassin,
Barbu comme un bouc peut l’être
Fut un primate arboricole ou un simien.Sans remonter jusqu’à la création du Soleil,
Qui se souvient du navire, le zoo de Noah ?
Qui se souvient d’Abram et de Joseph
Du bâton de Moïse, des paroles d’Aaron ?
De la naissance de Jésus avant de disparaîtreSOUS NOS NUÉES
J’ai vu sous la pluie battante un homme
Fouiller dans les poubelles, ce matin.La dernière cigogne garde encore le foyer
Quand toutes sont déjà parties en exil,
Pour migrer ailleurs et transhumer,
Espérant ne point trouver d’opprobre
A la couleur de leur bec et de leur tenue.J’ai vu le reflet d’un arc sur l’asphalte irisée,
Me rappeler les couleurs du paradis,
L’Eden, mais en moi-même j’ai fouillé,
Je n’ai rien vu, je n’ai rien trouvé.La visite du roi a supprimé les dos-d’ânes,
Repeint les bords de trottoirs en rouge et blanc,
Coupé les branches d’arbres, nettoyé les aires,
A quand les ânes, eux-mêmes, de cet endroit ?De loin en loin, les cloches sonnent
Appelant les fidèles à la communion.
L’Europe de l’Euro et du Christ est une
L’Eglise, malgré les guerres mondiales,
Sort des conflits et du clash des religionsLes bruits des motos et leurs fulminants échos,
Défient le repos des gens, qu’ils agressent.
Par la pollution sonore et le stress, les motards
Déroutent les appels symphoniques des muezzins.
A la place des prières pieuses ce sont des maux
Que les vieux leur jettent et des malédictions.Le temps passe à grande vitesse, sans retour;
La terre se hâte pour compter les jours
Les siens d’abord et les nôtres qui en sont faits.Alep , j’ai rêvé de toi, d’Athènes et du Caire.
J’ai rêve de toi, des Indes et de la Chine.
Je voyais l’Irak, la Syrie, Ispahan, le Gange,
Byzance, Babylone, l’Euphrate et le Nil,
Les îles aux palmiers, les coraux du Pacific,
Les arbres d’Amazonie, les fauves d’Afrique.Démocratie, liberté, différences, tolérances,
Arts, connaissance, civilisations et puissance,
L’histoire, l’antiquité, en un mot l’Andalousie.
Mais, ce ne fut que rhétorique et philosophie.
Que de choses apprises et vivement l’oubli !Paix, sécurité, éthique, cultes et solidarité,
Rêves d’ados déracinés des lycées de jadis !
Mensonges réels ou vérités incongrues ?
Pourquoi ont-ils fuit, tous mes amis ?
Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
Et que de morts viennent en échos préciser,
Que nous avons enterré deux guerres,
L’Holocauste, le Vietnam et l’apartheid..Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
Nous attendions justice à Jérusalem,
Une nouvelle capitale, celle d’un monde apaisé.
Mensonges réels et vérités délabrées ?Damas, néo Goliath du moribond David,
Batard rejeton des tzars d’Amérique,
Olympe de Zeus, l’empereur de ce monde,
Colonie terrestre que régit César par Crésus frelaté !Damas, néo Goliath du moribond David,
Croule comme Tripoli, Bagdad et Téhéran.
Sous l’emprise barbare des guerres iniques,
L’Irak, la Syrie puis l’Iran et ce sera fini !Ils ne veulent plus de crépus barbares,
Aux sources opulentes du pétrole,
Ni d’adorateurs du prophète Taha,
Aux portes crépusculaires du Levant.Errances corrosives
Etes-vous sourds ou camés ?
Ivres-morts, morts de sommeil
Ou trépassés,
Perclus de honte et tellement vannés ?Si la conscience est en exil
L’image de soi est défunte,
Noyées dans la honte
et engluée de lâcheté
L’ego au méprisant le moi
Sans nulle angoisse pour le racheter
Nulle douleur, alors nulle peur
Ne peut vous maintenir réveillés
Alors, dormez !La conspiration
Oui, il y a cette feinte générale,
Morale qui nous relie et nous unit
Sans nul prêtre ni pâtre
Pour nous guider et racheterPermission
Qui vous donne à croire
Que vous êtes digne et adapté
Et que tout peut être vendu et acheté
Vous et moi, en premiers ?Comment dormir avec vos frères,
Qui en échos, ne cessent d’aboyer ?
Je plaisante sur nos sorts, sur nos pères,
Sur nos maires, sur nos vivants sur nos morts
Qui nous vendent là où vous priiez
Sans vous avertir
Alors que vous les décriez !Comment j’arrive à penser, dites ?
Oui je pense que, je radote, il est vrai !
Comment j’arrive à penser que je suis ‘’moi’’
Conscience superflue ou moi ?
A régler ma digestion, mon cœur mes viscères
mon moteur, ma circulation,
A réparer ce robot, cette machine héritéeQui me pilote et me maintient en vie ?
Et que par instinct je tiens à le rester !
Comme ces palestiniens, mine de rien
Ces gens d’Irak, d’Iran et ces Syriens !Vas-y Hitler, tue tes juifs en série !
Vas-y Bachar tue tes frères en Syrie.
Comme les Chinois, ils sont nombreux,
Comme les Russes, ils n’ont pas de dieuIls y ont cru, un peu, des fois, peut-être ?
Mais, ils n’ont pas de dieu, nos maîtres.
C’est tout comme s’ils l’avaient fait
C’est à cause d’eux, qu’on en est là !Alors, trêve de morale et d’humanité
Termine ton tâche Satan et va-t-en !Vas-y Lion, en démon de la mort,
Fais des martyres pour leur printemps
Torpille, ébouillante, brûle et tire,La terre veut une trêve pour ta fête,
Sous tes pas elle devient un volcan
Où tes sbires calcinent les vivants !N’ont-ils pas construit les pyramides,
Les saints et les prophètes Hébreux,
Des Nobels, sont des juifs pour la plupart
Penseurs Mathématiciens et économistes
Banquiers artistes, lobbies et affairistes
Ya nafsi féqué bi âybak qbal ma darkéke el mout !APRES LES CHIENS, LA NUIT,
Après les chiens, la nuit,
Vient le tour de ceux du jour…
Du calme mon âme, va avec le vent
Laisse couler le temps sans t’opposer
Aux mouvements et hasards du moment.Sans tenir tête aux bravades cyniques
Et sans défier la bêtise des plus impudents,
Tu ne peux corriger ce qui est tordu,
Alors ne réponds point, par pudeur, aux cris.
Car toi même tu n’es ni correct ni parfait
Et tu ne pourrais les convaincre
Même si tu l’étais.Les choses et la vie ont un sens
Que je n’aperçois pas…
Je cherche un message, une explication
Un sens dans les plis du vent,
Sur les ailes colorées du papillon,
La cime des arbres qui se balancent,
Le brillant des roues
Ou l’éclat fugitif des rayons..Cette voiture de luxe,
Est devenue une brouette,
Cet athlète est mort,
Et ce chanteur aussi.
Elle était plus que belle,
Une statue divine, une fée.
La voir, c’est avec pudeur
Et le visage tourné, agenouillé,
De peur de se faire pâlir,
Comme une statue de sel,
De fondre ou de s’embraser.
On n’a plus entendu parler d’elle,
Elle s’est oubliée. ….La maladie…Le pays a sombré avec les siens,
La cité est devenu désert,
Les rochers, de la terre…
Gigantesque sablier…
Où donc leurs âmes sont-elles parties ?Les paroles et les mots,
Leurs intentions, leurs symboles,
Leurs sens et leurs paraboles,
Jeux rébus des méninges,
Instantanées jetés sur l’avenir
Puzzle de mémoire,
Repères furtifs ou jalons,Tels ces regards furtifs et miaulant
Des chatons, à la sortie du maître,
Ou ces restes éparses de fleurs éparpillées
De bougainvilliers, roses et blancs,
Qui raclent l’asphalte comme des poussières
Poussés par les saccades des vents,
Me laissent perplexe sur nos pouvoirs,
Hermétiques et de divination,
Dont j’ignore l’usage et les fonctions,DR IDRISSI MY AHMED,
KÉNITRA, AU 04 11 121
ÉPREUVE LIVRÉE EN PRIMEUR
ENCORE SOUS CORRECTIONREMUGLES ET PYROSIS,
Prurits nocturnes et contes pervers.
Chaque peuple, de la Perse à la Chine, des Indes à l’Afrique, a ses légendes, ses parfums éthérées et ses odeurs âcres. Les vieilles civilisations couvrent de mystères et de cultes magiques l’imaginaire des hommes. Resourcements intarissables, creusets de l’homme, on leur doit nos inventions et nos successives renaissances. Nos rêves souvent, alors qu’en ce moment, hélas, ils vivent de vrais cauchemars. Outre la peur, l’humiliation, l’offense et les guerres imposés, ils subissent de la part des leurs démons, le lavage ethnique sous la vindicte millénaire.
On raconte que Jean De La Fontaine a copié ses fables des contes d’Esope et de chez,-nous, les musulmans, qui les avions véhiculées en fait des Indes lors de nos pérégrinations commerciales…Réservoirs humains d’antiques sagesses, on retrouve les contes magnifiés dans notre culture, puisque selon les dires du prophète, pour les sciences, il ne faut pas hésiter d’aller jusqu’aux Indes pour la quête du savoir. Et on y va de ce pas.Bachar El Assad, signifie , le lion humain…?
Je vais demander à un singe de m’expliquer ce bazar.Si j’ai soldé les os et les crânes humains et mon ostéologie avec, je garde encore le crâne de Tchita, ma guenon d’Itzer ! Ainsi que quelques vers du soliloque de Hamlet de Shakespeare. To be or not to be, that is the question ! Adolescent, j’ai rêvé de chasses aux Indes et de safaris en Afrique…Sauf que ce sont les rois hispaniques et les princes anglais qui en profitent. Le peuple garde ses rêves, pour d’autres vies et les rois les réalisent de leur vivant et se les appliquent. To be or not to be, alors qui suis-je ? Que représentent pour moi, le monde et la vie ? Si subtiles dans leurs belles et prosaïques ou mortelles complexités ! Ici, donc dans ma région et mon identité, quand mon métier est de soigner alors que je vois des tyrans tuer sans trêve et sans vergogne les leurs. Sous la férule de qui on sait, parmi les démocrates et richissimes des humains civilisés. Quoi comprendre et où est la vérité ?
A mon âge, je ne sais rien. Les gourous, là bas, les sikhs et les faquirs, sont des pilotes à leur manière, des guides. Faute d’avions ou d’ailes, ils façonnent nos tempéraments, nos caractères, nos conduites, nous dirigent des fois, et tirent nos âmes vers d’autres zones, là où nos sens habituels n’ont pas de prise.Un revenant ou un avatar ?
Spectral souvenir de sa défunte amie…J’avais perdu de vue ce maître des ailes, doté par la nature et sa fonction de long courrier et dont le zèle s’exonérait de loin. Un sage, qui resté jeune et constamment à la conquête de la vie est toujours en quête de perfectibles moitiés. Elles sont nombreuses, ils les tirent à tir d’ailes, ces âmes effarouchées des fidèles, qui oublieuses du corps, n’ont de besoins que de servir autrui en le servant avec amour et fidélité. Esthétisme mystique, les couches des gourous sont comme des salles de classes. Des aérodromes du ciel, où l’on apprend par l’extase et le don de soi, à sortir du corps pour accéder aux sens les plus fins, vers la paix et l’oubli, dans les contrées imaginaires. Actes de dévotion et de piété, occultes et intimes, qui ne sont pas si rares, mais qui sont à l’origine même de la vie et de grands émois.
Parlant des gourous, on les imagine souvent ces maîtres, à moitié nus, halés imberbes ou très barbus. On les voit, qui contorsionnés, qui marchant sur les cendres ou nageant parmi les cadavres et les fleurs dans le Gange. Clichés multicolores, ou scories nauséeuses, la vérité est là. Elle est multiple, gluante et glauque, ensorcelante et majestueuses. Simplicité et dignité, tout est en question, en Orient ! Orient magique, splendide et magnifique.
Tente-huitard invétéré, preux conquérant de la chair gratuite, mieux habillé que ses congénères, le culte anglais, sa vision à l’américaine, avait fait de ce pilote des dieux, un marabout. Un homme qu’on loue pour ses services. Lui qui était le messager, le coursier des divinités vivantes ! Ses orgies aériennes à leurs services, ses litanies éthérées, l’ont rendu à la fois sage. puissant et fier. Ça se sentait en lui. Mais astreint au devoir de réserve, il ne s’en ventait pas. Ses expériences multiples dans les hôtels internationaux, les congrès et les gites étoilés, l’ont conservé toujours aussi jeune. On dirait qu’il jouxtait Jouvence en buvant souvent de son sein.Le crépuscule des sages
Cette éthique, cette thérapie, peu de gens la partagent en fait. Ces gourous ont une sorte d’aura, la baraka. La mémoire persiste sur les sables de Skhirate et les terres de Témara d’un homme de cette trempe. Ce guérisseur miraculeux, Cheikh Mehdi Toubi n’était pas un Toubib. Vrai charlatan ou pseudo fakir, que Dieu me pardonne si je me trompe, ou qu’Il me donne ses dons s’ils étaient vrais.
Entre parenthèses.
Il drainait des milliers de malades. Et des plus graves encore. Qui par dépit ou par défi, qui par espoir ou crédulité, ou simplement par la quasi gratuité et le déficit du système de Santé? Une cour des miracles, alors, qui faute de parvis avait occupé toute la ferme comme esplanade. La place de la Résurrection de Mme Student devait ressembler à ce paysage-là. Une effervescence, une fièvre, un magnétisme qui enflammait d’espoir une foule Innombrable vivant dans un état second. Là, le miracle s’obtenait dans le souk, avec des pains de sucre. Et la baraka pénétrait les bouteilles d’eau minérale même fermées !
Si ce ne sont pas des miracles, c’est de l’escroquerie tolérée par les autorités ! Un commerce florissant, concédé par le Makhzen, à en croire les détracteurs impénitents de celui-ci. Les gens étaient heureux de trouver, faute de santé laïque correcte et d’écoute profane attentive, une vision miraculeuse, une mission affable, quasi mystique émanant de l’Au-delà!Loups loufoques
Rien à voir avec nos misérabilissimes Taïbi et autres Kader Kada. Ces esbroufeurs, malins et pervers et sournois, des loups, non des hyènes, sont de la race des escrocs et des maraudeurs. A l’instar de ces Sabires et ces Nabils, des quidams hypo lettrés, mués en vrais journalistes ou de faux scientifiques. De véritables docteurs qui vandalisent leurs professions. Des ombres qui hantent les malades, des incubes qui les exploitent. Qui les cabinets, qui les cliniques, qui le TPA, en fuyant leurs charges premières dans les hôpitaux publics. Appelez l’avocate Baddou, la pourfendeuse des cliniques ou son réanimateur El Ouardi et alter ego, ils vous le diront.
L’un vend l’air, les autres ventilent les soporifiques, mais tous sucent le sang ! A l’instar des taxes scélérates sur les maladies, que sont ces taxes de Douane et la dime TVA et que nous dénonçons ici aussi âprement. Impôts ignobles imposés sur le matériel médical et les médicaments et que ne paient que les malades dans le plus beau pays du continent. Les Gueux sont exploités par le fisc dans leurs situations les plus morbides. Infâmes iniquités.Conclusion préliminaire
Chacun donc ses fidèles et des proies, entre la foi et la perfidie, on saigne ou on soigne les quémandeurs de santé !
Passons au conte allégorique.
Voici donc que notre gourou bienséant, l’anecdote ou la blague faciles. Avec lui, le plus souvent comme acteur et héros. Aujourd’hui, il me sort une véritable histoire. Un conte quasiment vrai, que je me fais le plaisir de partager avec vous. C’est à la fois un symbole et une sentence. Une métaphore mystique même qu’il s’agit là de véritables animaux.
C’est l’histoire indienne d’un vieux lion qui a crevé, au point de laisser des nuages de mouches envahir l’Asie, parce que personne n’osait s’en approcher, de crainte qu’il ne faisait que le mort pour punir les curieux et sévir sur les impudents. Et on sait les vrais lions rares aux Indes. Les derviches de la forêt, véritables druides aryens, décident d’élever à sa place un singe. Un jeune singe, dont il était le compère, le fils et le petit ami. On lui fit allégeance, une charge honorifique, par révérence et fidélité, en guise d’attachement pour sa charge et de courtoisie pour son honorable fonction. Car il faut bien un emblème pour représenter le peuple et les animaux vivants dans cette forêt. Pourquoi pas le compagnon du dernier lion de cette planète ? Ce singe de son état, qui de disciple et amuseur, était devenu son servant zélote et véritable fils.
La forêt n’a pas les mêmes valeurs que la ville. Le complexe d’Œdipe, on ne connait pas. Un lion peut bien féconder sa mère et devenir le frère de ses fils, après avoir comblé les sources dont il est lui-même sorti ! Pour les chiens, c’est pareil. Un autre peut manger ses petits. Si nous n’allons pas entrer dans leurs intimités familières ou carnassières, nous avons l’hésitation humaine du choix des exemples. Comme là, sous Assad en Syrie, ou hier en la belle Europe, sous Hitler. Et j’en ai vu qui parlaient indécemment pour défendre leurs xénophobies karcheres*, d’identités puristes et de civilisations supérieures et arrogantes rehaussées !Pour ne pas l’oublier
Et pour revenir au cas du cheikh Tourabi, s’il a servi d’une certaine manière à la demande populaire antinomique de l’éthique du conseil de l’ordre, telle qu’elle a été laissée se développer que l’on a confortée…Et si certains fidèles en furent soignés? d’autres ont pu être déçus ou ont vu leurs cas carrément aggravés ! Même les prophètes de Dieu, pour leurs miracles n’eurent pas une aussi florissante industrie, ni de si belles et innombrables prouesses! Alors, le cadre de la médecine me laisse désespérer. Qu’en est-il du reste ?
Qui mettre à la place du roi lion ?
Voici donc que le gourou aérien, me raconte l’histoire d’un lion qui vivant aux Indes, disais-je était mort, laissant à sa place, un simien, faute d’héritier de la race superbe… ou supérieure, et de l’essence féline….ou divine ! Un singe à queue et aux fesses rouges à la place de la crinière fournie et blonde. Un singe qui faute de gronder à faire trembler les arbres se met à crier et à sautiller de branche en branche ! Un primate de la plèbe, à la tête de la monarchie. Cela s’appelle en langue scientifique de l’involution. Adieu les lions des Indes comme vous qui hantiez l’Atlas. La honte tue plus que l’extinction des espèces !
C’est vrai que ce n’est pas une bête cocue à corne, ni un animal de trait ou de corvée aux pattes sataniques et fourchues ! C’est vrai que l’éléphant à ivoire et le tigre rayé eussent pu faire l’affaire. Mais leurs détracteurs, ces serpents qui sifflent sur nos têtes, sont de mauvais augures et de vils conseillers…Des comploteurs qui veulent devenir vizirs à la place des vizirs ou présidents à la place des rois. Pour peu et pour profiter plus, ces agitateurs auraient placé un chameau à la tête de la république, pour lui monter sur le dos. Ou carrément une poule, féminité ou hermaphrodisme obligent, pour contrecarrer les amis de Benky, afin de leurs marauder leurs œufs dorés ! On ne voit pas une poule faire face à toute la jungle, même si nos rues sont infestées de vampires, ni un chameau gronder face à un fauve qui fait le zouave dans sa quate-quate*!King Kid, le singe-lion
Ne déplaçons ni le discours ni la scène, malgré les alluvions et les jets de pierres. Allusions ou illusions, je ne sais quoi écrire et valsons sur la vague lyrique…Il faut dire que le Livre de la Jungle n’était pas encore écrit par Rudyard Kipling et qu’il n’a jamais soufflé à Baloo de chanter : »Qu’il fait peu pour être heureux.. ! ». Là, il n’y avait nul besoin de constitution écrite. Ici, au vaste et fidèle pays du Commonwealth, l’Inde, c’est la reine, God save the Queen, qui régit les âmes des fidèles. Pas besoin de votes ni de papiers aux urnes non plus, pour fixer les traditions et rendre les us garants de la dynastie et de l’hérédité. Le tort vient en fait ou du fait du Lion. Sa Majesté, elle-même. Mais qui peut critiquer le lion sans en être bouffé ? Lui, qui par suffisance avait malgré son grand harem, refusé les soins des sages qui lui avaient conseillé, jeune de se méfier des lionnes, de leur sida, du café, du tabac et du cholestérol…Et de se protéger le sceptre pour ses multiples usages. De se soigner contre la stérilité et les autres maladies transmissibles, qui viendront mettre fin à son génome, à son espèce et sa dynastie.
Depuis, aux Indes, il n’y a plus de lions. Ils sont effacés ! Il ne reste que des cornacs, juchés sur les éléphants transformés en chars de fêtes, souvent avec de fausses défenses, des prothèses ! Celles en ivoire leur ayant été sciées et vendues. Les éléphants, domestiqués hélas, sont devenues des bêtes de trait, utiles en forêt pour la dévaster et pour transporter les billes de bois vers les clairières…Sont-ce des zèbres ou des zombies ? Quelques tigres apeurés et disciplinés, ne sont plus bons que pour la photo ou la parade. Le prédateur les ayant soumis, ils sont devenus des végétariens, par contumace. Les indous ne vont pas leur donner leurs vaches sacrées en pâture ! Souvent logés dans les réserves et les zoos des pays étrangers, l’homme a avili l’homme, l’homme cet animal, a humilié et flétri les hôtes de la forêt.Sa Majesté Macaque Premier
King Kid, est le nom de notre roi singe et lion. Sa devise est de : »plaire et rire de la vie ». Se croyant être devenu le phénix de ce bois, voici donc le coquin et le sage…Le Singe, qui se pavane comme un paon. Amuseur de la compagnie, ses grimaces ne font rire que les siens et pleurer l’humanité… de la savane. Timide en fait, il ne montre ses facultés qu’aux proches de parmi ses amis. Son sport favori, ses façons de donner justice sont de rire et de grimacer, de moquer, de sauter et de danser. De s’exhiber nu en public en s’amusant avec son sexe, comme pour se masturber…Et pourtant, quoi de plus naturel et d’instinctif que de monter les guenons de sa cour ! En guise de tendresse, au lieu d’épouiller comme de coutume ses proches, il les mordait le Singe-Roi jusqu’au sang, en grimaçant. N’est-il pas le roi de ses sujets ? Les sévices du roi sont une bénédiction pour l’animalité ! Hauts concepts de la vie et de la philosophie, que les animaux ne sont pas encore prêts de partager, avec ces humains, qui n’ont rien compris.
Le prurit, les eczémas, les moustiques et les tiques le hantaient, le Roi, démocratiquement et autant que les autres ‘’ fauves’’ du bois. Il n’arrêtait pas de se gratter et c’est la source de son tempérament de mordeur et de son instabilité. Quitte à se dépouiller, le singe princier est pourtant affectueux. Il offrait à chaque occasion avec largesse ses dons à ses proches amis. On l’a finalement poussé à se marier avec l’une de ses amies, car il lui fallait un prince héritier pour assumer la sauvegarde de la dynastie. Peut être qu’il donnerait naissance à un vrai lion, un félin, un fauve, pour ressusciter la lignée. Un garant, quel que soit son teint, pour sauvegarder les tribus dans leurs biens, leur unité et leurs quartiers !
Cet état de grâce vint avec beaucoup de largesses dans la forêt. Il plut, il fit chaud, il poussa des fleurs et des fruits. Les cadeaux fusèrent, des arbres et du ciel. Tout le monde en fut joyeux ! Car il se maria enfin et il y eût le changement et la joie. Mais sans quitter aucun de ses vieux copains. Et c’est pour cela qu’on l’aimait…Ces misères de cour
Souverain décontracté, on le divinisait, on le côtoyait, on le choyait, de plus en plus, car il savait sourire et donner. Sauf que certains l’aimaient si tendrement qu’ils lui arrachaient littéralement la peau des fesses et les poils, le laissant glabre par endroit. Un singe sans poils, va avoir froid et se brûler au soleil et puis ce n’est pas aussi beau ! Un singe sans toison, c’est la honte pour toute l’humanité. Ces animaleries, ces niaiseries de gosses de la part de ses copains l’ont dévasté et dénudé. Tout le prestige s’en va sans le pelage.
Comment voler encore de branche en branches,
Comment donner sa justice, là, dénudé et sans vêtements ? Caustiques et caricaturaux, les copains de sa famille, qui l’ont dépouillé et pillé, humilié et sapé, se moquent encore de lui et ricanent de sa nudité. L’un d’entre eux lui souffla même de le laisser faire La Justice à sa place. Pour s’enfermer en paix dans ses joyaux et emblèmes royaux, afin de ne pas se laisser voir par la masse animale. Ce peuple, qui ne cesse de crier, de critiquer et de quémander ! Et puis de le laisser honorer ses femelles, pardon ses dames, à sa place, pour le remplacer, le temps que sa toison royale repousse et qu’il soit, SM, moins effrayant…Un autre lui offrit d’aller tuer son frère, Abel et de se couvrir de sa peau, comme d’un masque ! Le temps que ça repousse aussi ! Mais personne de ses vieux compères ne lui fit l’offre de son propre cuir ! Dieu, protégez le roi de sa famille et de ses amis !
Les cèdres millénaires sont un vaste temple dédié au dieu Shiva. Les feuilles de cet arbre sont une divine médication. Il a suffit au macaque de s’écarter de ses mauvais conseillers et de se frotter aux feuilles pour faire repousser les poils du roi. Superbe crinière, il y en eût des poils sur la face, pardon des cheveux, sur le dos, sur le ventre et sur la queue, à recouvrir même son illustre et bienfaisante quéquette. Laquelle depuis un moment ne lui servait à plus rien. Brahma l’avait entendu. Brahma, c’est le Bouddha des Indous. Pour un peu sa crinière dorée allait devenir aussi épaisse que celle de son défunt prédécesseur et ami, Le Lion ! Grâces soient rendues aux divins cèdres ! Je n’ai pas dis vin ou cidre !Le sexe dans la religion chez les indous
Les ruines d’à côté, envahies par la forêt, montraient dans les bas reliefs des façades et des murs intérieurs, des scènes érotiques aux postures variées. Des statues d’humains, nus figurant leurs ébats sexuels. Véritables bestiaires où les humains empruntent toutes les positions de leurs corps, pour s’aimer physiquement, coïter et engendrer. Quoi de plus vrai ? Quoi de plus naturel, enfin ! Qui accroupis, qui assis l’un sur l’autre, qui couchés en sens inversés, tous s’adonnent en spectacles plus moins cocasses aux pieux visiteurs du temple. Allez imaginer ça dans une mosquée, en pays de Pharaon ou sur les murs d’une synagogue, chez les affidés de Moïse, fussent-elles aux Amériques !
Figés dans des positions lubriques et sur la pierre, Dieu sait depuis combien de siècles, elles doivent repues et plus que satisfaites, mais aussi coincées qu’ankylosées ankylosées. Emouvantes fidélités, inscrites à jamais dans l’éternité. Le singe eût honte en les regardant pour s’en inspirer quand même et s’amuser alors que les lions les ignoraient par décence et les trouvaient osées et incongrus. Et dire que cela figure dans leurs bestiaires de livres et sur les murs de leurs temples religieux ! Le comble de l’exhibitionnisme est d’en devenir divin ! Est-ce que l’amour n’est pas un rite religieux, une pratique de la religion qu’on oublie de pratiquer dans ce registre sacré, par pudeur ? Alors que c’est une forme de vie, une fonction vitale qui est à l’origine de la vie, et qu’il faut manifester, avec franchise et dignité, pratiquer au su et au vus des mammifères, sans fausse pudeur, sans abris et sans hypocrisie ?L’homme dans ses privations délire et tue…
Nous, les fauves et les mammifères de la forêt, nous ne véhiculons guère ces meurtres et ces complexes. Nous sommes plus libres ainsi. Nous faisons autant de coïts que nous voulons, avec tendresse, sans violer personne, de bon grès et sans rien payer. Rapides ou ininterrompus, nous coïtons sans compter, wa errazq âla rabbi ! Quel mal y a-t-il à manger, dehors devant les gens, en public, plutôt que de le faire cachés ? Nous ne forniquons pas, nous obéissons, par les voies naturelles à nos hormones et nos humeurs, pour prolonger l’espèce à travers le don de la vie. On nous traite de fauves et de bestiaux ! Il faut croire que pour les humains, (qu’ont-Ils de si humain ?), nous autres les animaux, nous ne serions pas si évolués que ça et que nous n’avons guère de leçons de conduite à leur donner ! Mais, aujourd’hui, on se libère et on libère les femelles aussi.
Ainsi donc, loin des foules, des potentats et des autocrates, notre roi de la jungle était doublé d’un artiste-danseur, philosophe de surcroît. Adepte de Brahma et de Vishnou, entouré d’une cour d’adeptes et d’adorateurs, faite de ministres et d’amis, certains l’aimaient, d’autres l’appréciaient pour la bouffe, les affaires ou les gros cachets ! Pourquoi les traiter de ‘’cachés’’, ces salaires s’ils sont mérités ? Ou, s’ils sont payés en monnaie de singe, a fortiori ? Évidemment à leur lionnistique* et caudales effigies ! On n’a pas les amis qu’on mérite. Une monarchie, c’est comme une ruche d’abeilles. Il y a des individus qui piquent, d’autres qui volent, pendant que d’autres font du miel.
Et l’Inde, ce continent aux couleurs féériques, dansait, chantait, faisait l’amour, priait ou se chamaillait avec les musulmans, à cause du cache-misère, du Cachemire. Mais jamais entre les castes ou les vaches, les vraies à cornes ou les porcs, que religieusement on se devait de respecter.La sagesse des trois singes
Il fait bon de suivre la sagesse et les préceptes des anciens, à la lettre, pour réussir dans l’éducation, la guerre ou la diplomatie. Oublier ses humeurs, ses problèmes personnels, pour diriger sans surprendre et mieux guider. Notre singe arrivé au pouvoir depuis quelques années, à la surprise de tous, savait garder les yeux fermés, la bouche close et les oreilles bouchées. La sagesse des 3 macaques, il la connaît. Il savait écouter et parler, sans violence et décider par la suite, sans préjugés ni partis-pris et surtout sans se hâter. Son secret et sa conduite, son rituel était de ne pas avoir peur des étrangers, mais de les surveiller, des les admettre, voire de les aider, mais sans rien exiger d’eux et sans céder à leurs lubies.
Les serpents hypnotiques et les crocodiles aux dents acérées, il les connaît, les porcs et les loups, les ploucs et les apaches, Gandhi, Rama et les anglais aussi ! Ils les fréquentait de loin. Un mystère de la communication, dont il a le secret ! Sa conviction de sage est de tout connaître pour se méfier et pour dénicher les dangers ! Il avait une culture et des informateurs, des confidents et parmi eux, des conseillers !
Il les fréquentait de loin, par appréhension qu’ils ne détruisent la forêt ou qu’on la leur donne aux colons, qu’on leur vende pour rien, à son insu et qu’on érode son trône et l’adhésion de ses sujets, leur amour aussi ! Sa force revenue, était sur son peuple instaurée. Sans racisme ni discrimination entre les races, tout le monde l’adulait dans la forêt, ou presque.Un roi de la jungle investi, en vaut deux.
Il se méfiait de ses adorateurs plus que de tout. Il appréhendait les faussaires et les hypocrites, les profiteurs et les affairistes, les bigots et les objecteurs, ennemis de son régime et des libertés qu’il savait donner et faire respecter. Il aimait rester pudique et discret. Rarement ses colères étaient manifestes, sauf s’il devait pour l’exemple les publier pour corriger. Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à danser, se plaisait-il à répéter. Il était plus qu’un sage, un singe ! Capable de jouer un rôle, prenant la vie pour ce qu’elle est !
Un roi averti est comme un dieu pour les sien. Disait-on pour gouverner les hommes…Lui, il n’y croyait pas tant. Il n’était qu’une âme, il avait une mission, et c’était là son seul souci. Vivre et laisser vivre, protéger et se défendre sans besoin des tuer. Passer le relais, donner ce qu’il y a de mieux à son peuple sans détruire la forêt. Et c’est comme s’il avait appris les sentences et les aphorismes, les versets écrit par les humains sur les murs du temple, qui git là, sous les pieds des grands arbres. Un patrimoine qu’on pilonne, un musée que l’on pille, un mausolée en train de tomber en ruine. Ces images et ces méfaits le révulsent. Les singes sont les gardiens des temples en Inde. On les nourrit d’offrandes pour cela. C’est pour cela qu’ils n’ont pas besoin de chasser.Roi de la jungle et ancêtre des hommes
C’est une chance pour les fauves d’avoir ce refuge à proximité. C’est comme si Dieu leur parlait pour leur donner la sagesse. C’était leur parapluie, face aux puissances du ciel qui des fois donnaient de la voix et grondaient, menaçant de liquider tout le peuple simiesque en abatant ses refuges, les arbres, sous les trombes d’eau.
Il n’a pas de palais, le roi des singes, où il pourrait se protéger. Que faire, quand SM, elle-même est menacée ? Alors qu’il est supposé protéger les autres. Tout est vanité. Personne n’est à l’abris éléments dans cette forêt indienne. L’Inde qui est en paix et qui n’est guère menacée par ses adversaires, ses voisins ou des ennemis ! Lui, le roi élu et choisi, se devait de protéger et de guider le peuple vers le bonheur, la paix, le sexe, la nourriture à bon escient sans excès, la cohésion sans discrimination entre les mammifères, les reptiles, les insectes, les arbres et les fauves. Son peuple polyglotte aux multiples couleurs vivait dans l’égalité. Ses adeptes, ses zélotes inclinaient à son passage leur cou, en signe de respect, attendant de lui, une morsure gentille, une banane sauvage, un cri aigu et fier, un mot, un geste de la main ! Comment appelez-vous les mouvements de la cime, des branches et des troncs que font les arbres sous le vent ?
Ses colères comme ses sourires, sa baraka, ses bénédictions, étaient une aubaine, un onguent et de la lumières qui revigoraient l’âme qui parmi les vivants. Qui refuserait de faire parti de ce cercle de privilégiés, où l’on ne manquait ni de droits ni d’agréments ? Vigilant, le roi des animaux ne devait pas faire de jaloux (car il se ferait des ennemis ainsi ) et les mérites étaient publiquement décernés. S’il prend rarement des vacances, on prétend que c’est par peur d’aller si haut. La peur du ciel et des orages, la peur des dieux et de l’inconnu, ou de la hauteur et des avions ? D’aucuns disent que c’est par crainte de laisser la chaise vide ! Pour ne pas subir le sort des républiques, qui ont vu leurs dirigeants sauter ! S’il parle peu et s’il sort dehors si peu aux congrès, c’est pour ne pas tenter le diable et pour s’éviter des parlotes inutiles et des confusions, des amalgames avec les tyrans et les despotes.Adam, version primate
Il refuse de sortir de la forêt, inutilement, pour demeurer près des siens, à leur écoute constante. Les rois des Indes et les Maharadjas ont quasiment disparu. Mais le singe à queue lustrée, le macaque au poitrail blanchi, vit plus comme un moine, un gourou et un sage, qu’un prince sanguinaire dans sa forêt.
S’il refuse des jeux ou des ébats charnels inutiles, s’il ne copule que lors des ruts prescrits, c’est pour le rite et la bonne gouvernance, pour la communion avec son espèce et celle ses assujettis !
Car depuis la mort du Lion, son père spirituel, il a beaucoup muri et longuement réfléchi. S’il consomme un fruit et qu’il fasse la diète, c’est qu’il a le don, le sentiment de devenir comme Adam. Un homme nouveau, entier, pourvu qu’il n’écoute point les sifflements de Satan et qu’il évite les pommes de cet arbre interdit. Cet arbre qui découvre la nudité, la concupiscence et l’amour instinctif des excès en toutes choses et l’attirance vers les interdits. Et il sait que les serpents, c’est leur sort de servir comme agents du Diable et de rester toujours à l’affut.Le secret de la lumière
Est de voir où nous marchons. Pour nous, vestiges des humains, le Diable on sait qui c’est. Même si on a la chance de ne pas le rencontrer…Il n’est qu’un symbole, celui des grandes puissances. Pas les States, la Chine ou la Russie, celles des ténèbres. Et pourtant, Lucifer, est »le porteur de la lumière », selon l’étymologie de son nom. Voire le porteur, issu du feu ! Demandez aux soufis et aux astrophysiciens, ceux du boson de Higgs ! Alors les plus illuminés, les plus intelligents, seraient nos vrais ennemis ? Aie !
Sauf que là, si bas et si loin
et sauf votre respect, monsieur le Maire, je vais vous dire : « qu’entre deux merdes, il y a toujours des crachats à éviter « . Sur nos sentes forestières, pardon on est sorti du conte, je veux dire sur nos avenues du Centre Ville, quand on a l’heur de marcher encore, debout, à pied, on fait de tristes rencontres. Là dans l’entrechoc des cafés et des voitures, qui comblent les trottoirs, sous votre regard de responsable. Là, sous les feux des scanners inquisiteurs, de ceux qui occupent les ruines et les restes de nos artères vomies. Là, on n’est sorti de la ville, de l’urbain, de l’humanité, la citoyenneté pour râler. Ne nous demandez plus d’aller voter. On remplira les urnes d’urines prostatiques, de cailloux et de menstrues embaumées. Et c’est pour cela que les singes doivent rester sur là haut, sur les branches, dans leur verdeur éthérée, au dessus des hommes, du courroux des lions, des armes et des mêlées !
Je sais que vous ne me lirez pas, mais je vous laisse la paix dans ce zoo, où les primates sont nos meilleurs frères, nos ancêtres pour demain, peut-être !Les Chroniques différées de Mme Student
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Septembre 2012AINSI PARTAIT ZAHRA THOUSTRA.
LECTEUR,
Je vous offre quelque chose à lire, pour réfléchir, gratuitement, sur… votre cas ! Un devoir de vacance, (dans le sens du vide et de la partance), une lecture ramadanesque pour la réflexion et la délivrance de cette âme qui est partie, celle de Lalla Khadija.
DOCTEUR,
Docteur, disait-elle, je souffre, je suis timide, je n’ai jamais approché le Roi. Je ne sais comment lui demander ce qui me manque. Mais, SM n’a pas de baguette magique ni de boule de cristal pour me soigner ! Je souffre d’une certaine timidité, qui se confond avec le respect d’autrui. Ça doit provenir de l’éducation reçue de mes parents. Sauf que la colère me rend courageuse et me donne des forces qui dépassent ma santé et qui surprend les gens. Et puis, si avec Dieu, je m’entretiens sans entraves ni intermédiaires, chaque jour, pourquoi pas avec le Sultan ?
MON DIEU !
Abri
Seulement, mon Dieu, le soleil a disparu de ma fenêtre. Les nuages et la lumière aussi. Es-Tu encore là ? Ou parti avec nos ancêtres, eux qui ont pourtant bien cru. Ou, as-Tu été chassé par les gratte-ciels du quartier ? Perdu par nos maîtres, ou spolié par la faute de leurs parrains ? Je suis veuve de mes amis et orpheline de dieu. Au moment de partir, je ne comprends pas pourquoi je suis là, ni pourquoi je suis venue. J’aurais voulu rester à l’abri chez le bon Dieu, sans besoin de descendre ici et si bas…Dieu aura-t-Il quelque compassion en entendant cela, Majesté ? «
Ainsi parlait Zahra Thoustra.Ö RAISON FUNEBRE !
Khadija-Zahra, ce n’est pas Dieu qui est parti, c’est toi qui es allée chez Lui. Maintenant, ton contact ça va être plus fréquent. Avec Lui…ses anges et ses messagers du moins.
OH FUNESTES ORAISONS !
Mon dieu, mon dieu, je suis immobile. Le robot ne répond plus et mon âme est portée disparue. Immolée par le destin après son périlleux usage, elle dit à sa fille qui la veillait depuis des mois, mais qui semblaient des années : ‘’Aidez-moi à mourir !’’. Et sa fille pleurait sur son propre destin, sur le sort de sa mère Khadija-Zahra, sur celui de l’humanité entière en voyant sa mère qui continuait de gémir : » Si vous m’aimez, faites cesser ces douleurs ! »…Je veux rentrer, je veux partir. Ce n’est plus le corps qui parlait, mais l’âme qui réclamait sa libération. Il faut qu’elle cesse de respirer pour casser la chaîne qui aliène l’âme au corps !
Ces invocations se ressemblent et se prononcent à demi-mots. Des balbutiements intimidés, le malade ralenti, tel un moribond face au diable, lui lance pudiquement et dans l’effroi, une malédiction ! Une prière faite à Dieu, pour chasser le Démon. Un sortilège, une incantation, un vœu pour chasser les douleurs, la conscience de la mort et le reste qui semblent être le fait de Satan.
« Je lui ai donné ma fille, ce que j’ai de plus cher sur terre. En retour, il se défoule dessus, il la maltraite, il la frappe, parce qu’il est en manque de kif. Il se rabat sur sa fillette aussi, menaçant de les brûler, toutes les deux et de se tuer avec elles dans les flammes. » La maladie tient au corps comme le fait un mari paranoïaque et hystérique. Un tyran, qui malfaisant et cynique, malmène sa famille pour perdurer, pour jouir de son bien, trouver son bonheur dans leurs douleurs, afin d’apaiser ses colères de dément sur les siens.ALORS, QUE VAUT LA VIE ?
Que vaut la vie qui lui reste ou qui va la quitter ? Ou qu’elle allait quitter ! Vous avez trouvé ? Elle, ce résidu de l’apocalypse sur terre où le petit mulot, caché dans son terrier devait survire aux plus grands sauriens….Il va donc subsister et se recomposer, s’adapter et évoluer, pour donner les mammifères. Ces bêtes, carnassières et nues avec des mamelles, dont l’homme sera l’un des plus arrogants spécimens.
La femme surtout et aussi ! Pourvu qu’on lui donne les moyens de rouler les mécaniques, en grosses cylindrées, en comptes en banques et autres brillantes formes du pouvoir ! Ceux que procurent la beauté, voire le sexe. Ceux auxquels on accède par les tremplins olympiques, universitaires et du gouvernement. Pas celui-ci, en ce qui nous concerne…A moins d’une rapide et salvatrice révision, en cours d’exercice. Ne serait-ce que pour la forme, afin d’apaiser les foules gouailleuses et les moins machistes ! N’est-ce pas que ça pourrait augmenter leur prestige en rendant le gouvernement moins amusant et un peu plus apaisant ? Mais qui a dit qu’il faut avoir la mine renfrognée et grave pour être le Premier des ministres ou l’un de ses exécutants ? Sauf qu’avec plus de femmes autour, ils seront moins barbants les Benky-men…Mais ni l’évolution des espèces, ni celles des fossiles ou celle des récents ‘’crocodiles’’ ne concernent plus Lalla Khadija. Vous pouvez dorénavant, gouverner, voter et être élus, sans elle !
Que vaut la vie, toi qui la tête courbée sur ce tapis de prière, ô lune embellie à la crête rougie, quand tu subis le sort ou le destin et que pour d’autres, tu les régis ? Agenouillé pour adorer dieu, tu perds le fil dans le décor et dans la foule, qui t’adore et te vénère de bonne foi…Nos mots refreinés, nos vœux pudiques et nos plaintes n’arrivent plus jusqu’à Toi…Tes anges, gardiens, effarés et farouches, ont perdu le contact, leurs ouïes et leur zèle !
Que vaut la vie, quand la mémoire s’en va, avec le souvenir et qu’il ne te reste que les infos, vite oubliées, pour t’accrocher au présent si labile…La conscience, la personnalité, la responsabilité, ne signifient plus rien, pour le reliquat de cet être et qui s’appelait Khadija. Que vaut la vie quand tout devient futile ? Alzheimer, Parkinson, Creutzfeldt-Jacob, Behcet, Duchenne, Korsakoff, Mendelssohn, etc…Que de gloires sont attachées à nos infâmes maladies ? Académique, endémique recueil de toutes les monstruosités et les misères faites par les maladies à l’homme, par la nature à l’homme, par l’homme à son alter ego et vice versa.
» L’ivresse de la mort fait apparaitre la vérité ». Coran, Qaf, 19OU EST LA PLACE DE L’HOMME ?
Où est la place de l’homme entre les infos et les autres, tant sur le plane de la communication, de la communauté que du travail, plongé entre la réalité, la vérité, les allégations, l’intox et le virtuel. Où se trouve notre vraie place, nos droits et devoirs, là sur Terre et dans l’Univers, sans être prétentieux ? Sommes-nous seulement ces grains d’ADN et de vie, à l’existence futile et banale, sans rôle, sans rien de plus ou de distingué, une poigné de sable fangeux et comique, sur un terreau recyclable, tournant et instable ?
Où se situe la place de l’homme, simple, Lalla Khadija, toi qui porte le nom d’une belle princesse, quand les secousses telluriques et les tsunamis sont politiques ? Là, des documentaires sur les migrations des oiseaux, la découverte d’un fossile d’insecte vieux de 365 millions d’années, le massacre des dauphins et des baleines, celui des gnous par les ‘’crocodiles’’, les vrais crocos pas ceux de Benky !
Entre la plaisanterie du Premier, les tergiversations ou les erreurs de ses prédécesseurs, louables ou très peu, entre la langue de bois et les non-dits qui ménagent nos infantiles ignorances et autres pusillanimités déconsidérées, entre la pub intensive, les infos sur les sévices des peuples et des clans, dont nous sommes parties prenantes, mis les uns contre les autres, et face à la réalité prismatique, il y a, pour toute personne, ayant conscience de soi et d’autrui, des questions existentielles ! Ouf ! Il y a des questions déterminantes, autres que celles primordiales de manger, de boire, de se loger, de se soigner, de se vêtir ou de se dévêtir librement et de se reproduire, sans autre but que cela ! Toi, qui pars, Khadija, tu approches à un degré de plus vers leurs découvertes et leur connaissance probable ! Et pour les restants d’entre les sur-vivants, les questions persisteront toujours…Où et dans quels buts ?
» Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent ». Coran, Les coursiers, 56FACE AUX GENS ET ENVERS AUTRUI
La propagande tue. Le matraquage et le prosélytisme aussi ! Puis là, à la télé, on parle de Volubilis et des romains, des jeux olympiques des grecs et des anglais, de la série américaine exportée à travers le monde, après le Japon le Vietnam d’hier. Puis voici de nos jours l’Afghanistan et l’Iraq et tout dernièrement après la Libye et l’Egypte. Voici la Syrie dans l’étau pour la faire éclater. Et l’on comprend pour qui et pourquoi l’on prépare la sape de l’Iran. Puis aux infos encore, un scoop, des marocains qui méritent des médailles ! C’est, ce sont les travaux d’Amira Hassani sur le boson de Higgs. Un autre sur la télé, la sonde qui cherche des traces de vie sur Mars illustre le marocain, Kamal Oudrhiri dans la réussite du robot martien Curiosity.
Mais, à quand la sonde qui cherchera la vérité sur nous et le vrai mobile de la vie ? Et chez l’homme les secrets de la santé pour l’éternité ? A quand la sonde qui cherchera les traces de l’âme dans le corps ? Ou la simple présence de l’esprit, aussi tenu soit-il, chez les hommes des civilisations, dites supérieures ?
Ceux-là de nos maîtres, qui disciples oublieux de leurs états de barbaries antérieures, nous imposent encore de leurs guerres, en s’étant unis, malgré leurs atrocités criminelles ! Les pourvoyeurs des guerres et inlassables colons, nous donnent des leçons de conduite ! Hélas, ils ne nous gardent que rancunes et haines, avec parfois et plus gentiment, que du mépris ! Pour tout ce que nous sommes et envers ce en qui et ce en quoi, nous croyons ! D’abord cette fière différence, malgré nos droits à la différence et aux libertés qu’ils ne cessent de nous rappeler ! C’est pour magnifier leurs identités arrogantes par rapport à celles des races ou des pays inféodés, probablement ! Pour se donner l’assurance et le sentiment du prestige, celui de la supériorité dont ils sentent à raison, le manque ! Leur besoin existentiel de se rassurer, en inhibant les autres, en les confinant et en affichant leur peur de ce qu’ils sont.
Seulement, du côté culture, couleur et aisance matérielle, s’il y a des critères de supériorité ou deS différences, qu’en est-il du côté des âmes ? Tu ne le vois pas encore, Zahra Thoustra ??
Le tyrannosaure fuit les siens, le regard perdu sur les continents qui se tordent et se déversent, les plaques telluriques les unes sur les autres, effaçant toutes traces de vie et préparant les créatures à d’autres formes de vie. D’autres apocalypses, d’autres révulsions et réadaptations, d’autres cycles, qui perfectionneront l’évolution des créatures les plus aptes. Le cerveau et les membres, ou ‘’ce plus’’, qui existe en nous, et qu’on ne sait pas encore identifier !!QUE VAUT LA VIE POUR UNE MOURANTE ?
Que vaut la vie pour une mourante, pour une partante à jamais ! Que vaut la vie, que valent les luttes, le luxe, la richesse ou le bonheur lui-même ? Que vaut la vie, le succès, le sexe, la fierté, l’orgueil si la mémoire efface tout ? Qui aura raison ou le dernier mot ? Le dernier mot revient-il à Alzheimer ? C’est pire quand le moribond garde toute sa conscience, tout son éveil, sa mémoire vive et des douleurs atroces avec. Et qu’il ait conscience du danger immanent, celui de s’anéantir sans retour, sans autre credo ni assurances, ou autres repères !
Que vaut la vie quand la mort effrite le corps et qu’il n’est que l’espoir d’un corps naufragé, en déperdition ou d’une âme en peine ? Cet être est en sursis. Il attend dans l’angoisse et l’ignorance, un jugement dont il ignore la fin et les moyens. Si tu oublies tout de suite le présent et le passé récent, tu as encore une oreille, distante, inefficace, mais réelle, sur les misères de ce monde…Sur ta place, sur ce que tu regrettes, sur ce que tu laisses !
Que vaut la vie sans l’amour d’autrui, sans la passion pour l’existence et sans les yeux ouverts sur l’univers et l’infini ? Que vaut la vie, quand on ne sait que prendre, sans rien donner ! Que vaut la vie sans imagination, sans fantasmes et sans rêves et sans amours a fortiori ? Mais ce ne sont là que des humeurs, des hormones, des sentiments, des excitations, une culture, un apprentissage de besoins…Des réflexes conditionnés ! Une fixation psychique, totémisée*, généralisée, fixée sur des besoins créés ! Quelle est leur part d’importance ? Ne sont-ce pourtant pas des signes de vie ? Les éléments du bonheur d’exister et celui d’être ? Alors, ce sont bien, dites-vous, les buts ultimes de la vie, que ces sensations simples, issues de nos organes et de nos cerveaux ? Mécaniques et chimies des sens, que l’on sait analyser et reproduire en biologie et en pharmacochimie* !
Que vaut la vie, la lutte, la conscience, la ville, tes voisins, ton pays, voire la terre entière, quand, pas loin, des gens de la même nation, adorant le même dieu, (ou n’y croyant guère, ça les regarde), s’ils ne Le sentent pas ? Ces factions, poussées les unes contre les autres, pour le pouvoir, pour l’argent, se donnent la mort, en ne sachant pas pour qui, ni au profit de quelles puissances. Ces pays dominateurs et leurs souteneurs, qui animent les gens biens ou leurs mercenaires, (ça dépend de l’angle de tir et de la nationalité des bombes), en exacerbant les pires infamies ? En tous cas, c’est sur nous, nous tous les soi-disant ‘’humains’’, que rejaillissent ces cumuls d’infamies. C’est notre nation, notre pays, notre cité, le genre humain en totalité, son étiquette, sa nature son identité, son existence, son moi-collectif, qui sont marqués et affectés…UN CORPS EN PARTANCE
Dépersonnalisée ? Non pas Zahra Thoustra ! C’est peut-être le cas des démences et peut-être le sort plus fréquent des Alzheimer…Tu es partie entière…Oui, tout cela ne te regarde plus, Khadija ! Toi la mourante, toi qui devais mourir ! Mais, cela concerne encore, ne serait que partiellement encore, ces milliards de ‘’vivotants’’, qui se joindront nécessairement à toi ! Plus tard…
Comment, demain donc, pour les croyants du moins, ces barbouzes et ces criminels-industriels, seront-ils récompensées ? Tous au paradis ? Tous au feu, tous aux flammes, ou tous et ce sera mieux, à l’oubli ? Dieu se détournera de faire revire, ces ‘’ hommes’’ ! Ne regrette-t-Il pas déjà, de nous avoir donné sur cette terre, la vie !
Question d’humeur divine ! Nous ne pouvons pas devancer l’Apocalypse, la Réincarnation et le Jugement dernier. Et puis, n’est-elle pas déjà en cours ? La Résurrection prédite ou le Jugement Dernier, tels que annoncés, leurs tardent, pour certains. Ils qui veulent hâter la fin du monde et leur approche du ‘’Paradis’’ ! Ils veulent que ça démarre à Al Qods et en Iran ?
Tu es partie, en pleine interrogation et dans les douleurs, sans que je ne puisse rien faire de plus, après t’avoir recommandée un urologue de la place. Ni pu te regarder en face, te voir flancher, te voir périr ou pourrir, ô toi la proprette, la méticuleuse et respectable voisine ! En te parlant, je leur parle, je pense à toutes celles qui sont passées… par pertes et profits. Celles que moi ou mes collègues avons dû rater…
Ton corps, libre de sa vie, son âme libérée de ses attaches, de sa croûte minérale, se délivrent de ton corps. Ill quittent un habit vieilli et usé’, un organisme faisandé, pour joindre le grand chaudron, la marmite millénaire qui sert de berceau et de terrière !
Délivrée du corps, l’âme erre dans l’attente de sa renaissance, à la demande de Dieu, selon Sa promesse. Nous sommes les projections visibles d’une âme imperceptible, qui nous donne la vie. Nous ne sommes qu’un spectre, une image de chair, une image en trois dimensions. Qui a parlé de karmas et d’hologrammes, qui a parlé d’auras et d’avatars, se rapproche de la vérité, probablement.
Khadija-Zahra pensait en ces mots : dans l’impasse du conflit où je suis et qui se joue de moi-même, la quiétude impossible, pour penser plus loin, à l’après et à l’Ailleurs, la conscience empênée, entravée de douleurs, m’empêche de tenir. Si j’espère vaincre pour guérir, par moment et sans convictions d’ailleurs, je suis comme poussée au dépit. Et, je veux malgré-moi en finir, en attendant de revivre dans le calme, un jour. Toute la philosophie apprise ne peut m’aider en ce moment, j’ai plus besoin de mystique et de religion pour couvrir mes arrières. Je dois croire de plus en plus fort et m’y attacher encore, dis-tu ?ILS PARTENT, ELLE FUT.
L’homme nait par hasard et il part frustré. Son destin, croyons-nous ! Il en est beaucoup qui restent en stock. Les invendables et les vendus. Tels rois, tels tzars, les opposants ou leurs détracteurs, tels papes, de Dieu les vicaires, tous les prophètes en fait, les incrédules comme les croyants, les grands comptes en banque, les économies en Suisse ou ailleurs ! Tout part. Les médecins et les athlètes, malgré leurs stéthos et leurs médailles, les acteurs et les stars, les peintres et les grands entrepreneurs, qu’ils soient arrogants en 4×4, en fusée, en camion, en car ou plus fiers, à pied !
Suppliciée, Zahra Thoustra est décédée. C’est la prof de littérature, notre sublime amie, Mme Student qui avait appelée ainsi Lalla Khadija, ma voisine. Ultime lâcheté : je n’ai pas eu le courage de la voir, effondrée sur le lit, pour mourir dans autant de douleurs. Je n’avais ni les mots ni la sincérité intellectuelle, ni la force médicale et morale adéquates pour supporter sa vue. Encore moins le verbe, pour estimer lui être d’un courage quelconque ou d’une espérance réelle. Ultimes faiblesses : c’est comme si c’était moi le coupable, ou moi, qui était en mauvaise passe !
Le corps ruiné, décharnée par un cancer, mal géré, qui s’avérera impitoyable en s’étendant partout, au point de ronger son squelette dans les pires souffrances…Elle fut ! Elle est libre maintenant. Elle est partie, épuisée, le corps horriblement charcuté. Partie vers la terre première. La terre natale, la terre mère. Et le reste, eh bien, il planera dans l’inconnu pour lui, vers l’inconnu de tous, vers cet Ailleurs, chargé de crédos et d’espérances !
Elle fut distante, simple, proprette, parfois nerveuse, mais honnête et régulière. Elle s’est occupée avec persévérance de ses trois enfants, de son mari, un coiffeur prolixe qui l’avait laissée encore jeune, en partant…Il lui a laissé une échoppe au centre-ville. Elle en collectait quelque pactole. Son héritage familial, sa part de fermage, devait lui apporter un appoint matériel et les meilleures saisons, seulement ! Elle fut le témoin, l’amie, la confidente de mon ancienne femme de charge Nadifa* et quelque peu aussi de mes infirmières. On respectait cette voisine, qui les vendredis, souvent, nous offrait un plat de couscous. Un rite repris régulièrement par sa belle-fille, Naziha*. Elle nous rendait ainsi la politesse, pour les soins gratuits dont elle bénéficiait en tant que voisine contigüe, depuis plus de trente-trois ans…Pensez-vous !
Hormis, que ce n’est guère ainsi que nous le pensions ! Nous étions de bons voisins et cela suffisait pour échanger des politesses. Nos traditions sont ainsi vécues. Elles nous recommandent pieusement à nos voisins. Et l’hospitalité n’est pas un vain mot, elle est une pratique qui supplante la citoyenneté obligée, le civisme nouveau ou la solidarité politicienne. La communauté commence par le voisinage et ses formules de bienséance. 33 ans de proximité sans l’ombre d’un seul nuage. Même pas un bruit, un papier de trop dans le couloir. Le respect, la discrétion et la propreté !DES ETOILES ET DES HOMMES.
Etoiles éternelles…Elle parmi d’autres, scintille dans le noir. Intouchables dans le vide sidéral, comme une odalisque lointaine. Et, l’été, elle s’illumine. Juste pour elle-même, sans donation à qui que ce soit de ce feu qui la consume sans bruit. Toutes, nous tiennent compagnie de leurs regards à travers les nuages. Elles continuent de tourner silencieuses et muettes, pour rester suspendues au ciel. A trop s’y rapprocher, ce doit être le contraire. Chacune d’elles doit être une âme… N’allons pas jusque-là dans la romance…Son étoile s’est-elle éteinte ? Elles sont des milliards et beaucoup sont plus grosses que le Soleil. Celui qui les forme ou qui en a lancé l’ordre de les créer, est plus immense encore ! Il va les reprendre et repriser nos âmes…Le minus que je suis en reste ébahi. Pas vous ? C’est ma forme de louanges, d’admiration et de prières.
Mais elles restent loin, les étoiles. Il est notoire et convenu de les apprécier et de les trouver belles. Certainement arrogantes mais tristes et muettes derrière les nuages. Or, c’est une culture aussi, un imaginaire collectif, transmis à l’homme en fait de faire leurs louanges. Pourtant, elles n’ont jamais parlé à personne, les étoiles ! Ni intercédé en faveur de qui que ce soit. Elles sont là pour le décor ? Ou pour chasser les démons et protéger la terre ! Encore qu’en vérité absolue, on n’en sache rien, même si on le croit. Mythes et crédos se confondent et se télescopent dans l’interprétation du cosmos, de la nature et de l’homme. La science en ajoute à la confusion.
Les bras levés, les mains tremblantes, le front froid et en sueur, leurs yeux humides, les hommes, et moi le premier avec, continuons de les invoquer. Mais c’est juste un symbole, celui de la hauteur, de la grandeur et de l’immensité. La peur nous intimide, nous étreint et nous angoisse. L’univers et la création nous poussent à la réflexion, à l’admiration, à l’effarement même ! Cette conscience spatiotemporelle nous redimensionne. Ni dissuasive, ni humiliante, encore moins auto dépréciative, elle est une auto dérision. Un accommodement, quand on sait combien nous sommes compliqués à notre tour, comme machinerie et combien est admirable ce corps qui nous sert de viatique et que nous utilisons. Mais combien lui sont néfastes les maladies et l’âge et quel dommage il est de le faire mourir, mon Dieu ! Ou de le dilapider, sans idée de retour ?
Les étoiles sont ahuries devant cet homme. Ce funeste barbare et nuisible prédateur, querelleur, ravageur et hargneux rapace ! Et dire qu’il veut s’éterniser, aux dépens de tous les êtres et malgré ses périls, de par son âme et par-delà son corps !
Furtives, sont nos compagnes de nuit. Personne ne pourra jamais les posséder, les approcher ou les joindre ! Dans sa quête et ses découvertes, l’homme féru d’astrologie, leur a dessiné des parcours et cru en leurs incidences sur son propre destin…Illuminés théoriciens qui donnèrent aux étoiles des noms, jusqu’à épuisement, pour leur afficher ensuite des numéros, tant leur nombre et le délire de leurs parcours, dépasse l’imagination des physiciens les plus calés et la fiction des plus fous. Nos étoiles à nous, sont faites de chair. Paradoxalement, on se consume pour elles.
Distantes, pire que les amies confinées aux ordres, dont l’homme ignorant leur énormité, leur distance et leur parcours, a tenté de leur donner des noms, sans jamais les approcher. Elles ont un terme comme nous, Khadija Zahra, elles meurent et s’éteignent dans le néant.
Distantes comme des stars juchées sur leur célébrités, faisant fi des hommes, elles narguent inutiles beautés et continuent de briller chichement, au mieux de décorer un ciel opaque, sublime, mais terriblement austère. Un ciel vaste et obscur, déifié par l’imagination et la peur des hommes. Plus virtuelles que les rêves, les étoiles sont quasiment des symboles pour les plus belles femmes, pour les plus puissants des hommes, qui en ornent leurs drapeaux et leurs officiers supérieurs ! Idoles des hommes, armoiries, labels lointains. Elles meurent et s’éteignent, Zahra Thoustra, aussi ! Elles deviennent des points noirs, de l’antimatière peut-être, avide de tout, et capables de renaître ? Comme toi, quii sait ?
Restez éternellement belles, scintillez ! C’est votre façon d’adorer le bon Dieu. Faites-le pour moi, quand vous priez. Surtout si je ne suis pas là ou que si je sois occupé…Encore dispersé, en train de sommeiller, quelque part, ou de rêver… de vous ! N’êtes-vous pas des stars, qui nous rappelez les plus belles de chez nous ?ERRANCES DU TEXTE
Là, je me goure. Mais vous me dépassez certes en probable longévité…Rien n’est éternel. Et puis même si vous vouliez m’écouter, vous êtes si loin, minérales, somptueuses dans notre imaginaire à tous, mais inappropriées !
A-t-elle senti quelques joies, quelques vagues plaisirs durant son flash de vie ? Ou simplement vécu. Comme qui dirait « émargé », point, pour dire qu’elle est présente et qu’elle est passée. Tête basse, sans ambition, sans obligations, sans le vouloir apparemment et sans un but défini.
Elle, comme moi ou toi, lecteur. Esprit invisible, innominé ou non encore défini ! Elle se cherche jusqu’au dernier jour, sans conviction d’avoir trouvé…Notre héroïne a cherché jusqu’à ses derniers jours à rendre heureux son diabétique et stressant vieux mari. A lui faire sentir quelques turgescences, le sildénafil, n’ayant pas encore été inventé. A provoquer quelques intumescences, quelques turgescences pour faire jaillir quelques vivaces sécrétions. Inodores et insonores comme les éjaculats prostatiques de nos démocraties fossiles et pudiques ! Souvenir de vie apaisant, vague souvenir de sa vigueur passée, après sa terrible opération. Une émasculation interne qui l’a humilié avant de l’emporter.MA VOISINE EST UNE PSYCHOTHERAPEUTE
Elle a vécu depuis le départ de son homme, sereine et peu loquace, mais disponible et toujours à l’écoute de ses bavardes voisines qui venaient faire leur psychothérapie quotidienne, chez elle et boire un thé ou un café à la santé de leurs hommes…Ou simplement debout dans l’entrée de porte ! Elles lui apportaient en retour leur journal quotidien. A elle, qui toute écoute, était si occupée par ses trois enfants, La revue critique exhaustive et détaillée, agrémentée de leurs analyses de tout ce qui se passe dans l’immeuble et autour. Leur univers, du marché au bain, en passant par l’école, la station de taxis et les voisins. Elle cumulait en silence leurs dires et leurs allusions en plus des confidences de femmes ! Sans faire attention et sans répliquer, pour ne pas partager leurs médisances ni se mouiller, elle les écoutait.
Oui, elle était exemplaire, dotée d’une éthique musulmane certaine, dont elle ne se vantait pas et d’une patience de philosophe, à tous égards pragmatique et altruiste. Elle en faisait aussi sa psychothérapie de soutien, son exercice quotidien de religion appliquée à la vie communautaire et au social, sans être figée dans un parti fanatique ou populiste quelconque. Nerveuse, sa timidité due à une bonne éducation, la rendait polie, très noble et très humaine. Elle n’aurait pas changé son appartement pour rien. Elle était plus vieille que les murs moisis de cet immeuble pourri et en ruine, devenu un sarcasme rétrograde, au centre de cette vile, avec un seule « L ».PLACE DE L’HORLOGE ABSENTE
Le temps nous échappe. Zahra Thoustra avait refusé, avec vigueur et orgueil, mon offre de prendre son appart, il y a trente ans de ça, maintenant. Je voulais y étendre mon cabinet, incapable de lancer une clinique médicale, en dehors de cette place de l’horloge, que j’affectionnais, par paresse à mon tour! Et j’ai vu, comme elle, cramer les années ! En apesanteur économique ! J’ai vu des fortunes se faire, des gens monter et mon monde stagner, sinon dégringoler! Je ne regrette rien. Cela ne me servirait à rien. De toute façon, je n’aurais pas changé ! Je crois que je ne suis pas matérialiste. Je suis un sédentaire, un casanier du temps, un sédentaire fixé sur un seul mode, question de tempérament.
Le temps fait une boucle, un cercle vicieux autour de moi. J’aimerai le croire, pour perdurer malgré mes tares, physiques, s’entend…
Horloge antique, elle lance des effluves magnétiques, un charme probable, qui nous retient, figés, fossilisés. Horloge que je n’ai jamais vue, même en photo ! Les gestionnaires municipaux ont du la refiler à un français sur le retour. Heureux d’y retrouver le temps de sa nostalgie, un voyage dans le temps. Celui du vieux Port Lyautey. Pour rester jeune ou se revigorer…Et ou cette fière maman, élèverait-elle ses enfants, elle qui venait de perdre son mari ?
Elle a vécu, en témoin paisible, mais fière. Argile d’entre les reliquats des années qu’elle a consumées…Chair composite, faite des restes des vivants digérés, et dont repue, elle a satisfait ses faims et ses fringales goulues.
Elle a ainsi, sacrifiant d’autres vies, mangé des animaux, horrible déconvenue ! Des êtres animés, (inférieurs comme nous, pour la gente civilisée du Nord qui nous le rappelle souvent avec ardeur). Curée pour édifier somptueux son corps de mammifère. Son poitrail le dit si bien, comme les pleurs sur les décombres d’autres corps. Elle a composé d’instinct, sans plan préconçu ou conscient, sans connaissance des détails, son propre corps, son identité de personne et son caractère ! La matière première, tribut de sacrifices réguliers où l’abattoir tient lieu d’autel et les bouchers de prêtres. Elle a toujours pensé à devenir végétarienne pour ne pas léser la vie…Quelle qu’elle soit !
Même une fourmi, lui faisait de la peine, une guêpe, une araignée, un cafard ne méritent pas la mort, non plus! Sauf si…Mais, consternée, il faut bien faire l’hygiène des salles d’eau et des placards…et celle de la moisissure aussi. Cet immeuble, il est tel un corps, il faut le réparer, sauf que le propriétaire, un vieux terrien du rural est décédé et ses enfant ont plutôt envie de laisser l’immeuble hérité, s’effondrer, plutôt que de le maintenir ou de le réparer. Alors, les insectes et les rats… Passons, on a envie de les effacer ! Le culte de la vie, commence par la nôtre…La bataille des races, la guerre des espèces, et par delà celles des pays ou leurs tribus, c’est un registre existentiel, de querelles et d’intérêts, qui ne laisse pas de place aux bons sentiments…Hélas.
Tantôt un poisson ou un poulet, parfois de la viande mais surtout du couscous, aux sept légumes et plus ! Quelques petits plats et des fruits quand elle pouvait en acheter ! Voilà le menu, retenez !QUESTIONS DIFFICILES POUR DE BANALES EXISTENCES
Pourquoi écrire encore si les libres publies ne coûtent que dix dirhams au supermarché ? Pourquoi de si nombreux humains pour peupler la terre ? Et pourquoi une vie, faite de tests non stop et de terribles examens de passages ?
Banale existence, mais bien triste pour sa fin ? Mais vie sincère, loin des conflits. Belle existence, toujours honorable et dans la quiétude de ce vieil immeuble. Notre patrimoine de simples locataires, indéboulonnables, depuis, malgré sa transformation en sordide bidonville ! Oui, tout compte fait, nous n’avons pas ou aller. C’est notre palais. On l’a hérité. On ne va manifester pour le dynamiter, ni attendre qu’on construise un gratte-ciel dessus. Elle persiste la voisine et nous aussi !
Du marchand de journaux et du cireur qui bloquent l’entrée par leurs tas de chaussures, de gazettes et de vélos. Entrée rendue étroite déjà, depuis des lustres et son trottoir avec. Il sert de parking, de garage, d’esplanade aux trois cafés, qui l’ont squatté. Les autorités se taisent et laissent faire…Liberté, droits de l’homme, laisser-aller, passe-droits ou corruption ? Les trottoirs sont occupés par les citoyens qui ont le droit et la latitude de s’exhiber, en prenant leur café, tout l’après-midi et de vous scanner pesamment ! Les badauds sont déjetés, expulsés sur le macadam, sans état d’âme ni esprit de citoyenneté ! Je vous le dis, il n’y a personne à qui le raconter. C’est une plaie nationale, une caractéristique peut-être, qui ne laisse pas de quoi être fiers !
Malade, installée chez sa fille, elle a échappé de peu aux nouveaux voisins du dessus. Des étudiants venus d’Afrique, qui ont tendance à se regrouper pour faire la bamboula et festoyer bruyamment. Nous sommes, avec elle, les reliquats du passé ! Les plus anciens des locataires de cet immeuble, venus juste après les français, les espagnols ou les vieux israélites qui furent nos voisins immédiats.
Nous donnons l’impression d’être cette espèce de rats qui ont échappé aux dinosaures, pour donner les singes et les cochons, ou les mammifères que nous sommes. Adam, fut-il le chaînon, manqué ou masqué, de cette évolution ?FAREWELL AUX DAMES
Ton fils et tes petits enfants, dont je remercie le ménage pour avoir maintenue tradition du couscous, ont pris ta relève. C’est ce qui nous nous restera de ta discrète amitié. Pour combien de temps, avant de partir nous-mêmes, sans savoir qui gardera le flambeau au grand dam des propriétaires et qui maintiendra notre affable tradition ! Que restera-t-il de toi, Lalla Khadija-Zahra Thoustra ? Toi qui portais le nom de l’épouse du prophète. Une ombre de passage, une silhouette, étique, amaigrie ? Je ne voulais pas te voir sombrer. Que restera-t-il de toi, une âme fugitive ? Ton corps ayant été par le cancer anéanti, tes os rongés, que sortira-t-il de toi demain ? De ta tombe, de ton reste de corps ? Une belle âme viendra d’Allah pour récupérer ton corps, le rénover et embellir, par la grâce divine, par la volonté et la promesse de Dieu
L’âme est souveraine. Celle de Dieu lui insufflera la vie et ramena une plus belle créature. Une houri pleine de joie et de santé. Une étoile, une belle femme pour illuminer le paradis. La plus sage de la communauté. Tu as vécu d’espoirs, bercée par les rites, protégée de ceux qui doutent, certaine de ton crédo et rassurée. L’âme en paix, amendée, reviendra à la vie, par cette certitude consciente de l’éternité. C’est la promesse de Dieu et le circuit qu’Il nous impose. Amen.DR IDRISSI MY AHMED, LES 06-09 AOUT 2012
La taxe douanière sur les médicaments et le matériel médical
RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS – MAROC «
DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE
DE L’AMICALE DES MEDECINS L’AMKDéfense et illustration du bénévolat et de l’action civique.
FMC ET CIVISME ET NOSTALGIES
La taxe douanière sur les médicaments et le matériel médical et de laboratoires, pénalise les malades. Nous la dénonçons avec force devant les plus hautes autorités de la nation ! Elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser est exister, parler , c’est être et puis donner, c’est avoir une Ame !
Je donne, donc je suis !
L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post-Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !
Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires. Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ». Ingénu, comme j’étais devenu garce à la Corpo, malgré ma timidité organique, je lui répondis : « je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !
En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme on nous disait à l’économat ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! L’hôpital de la forêt, Canterac, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa, au savoir du Dr Benjelloun, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins. Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre nos «Conférences du Mercredi ». Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste : Daniel, que la Cour allait nous ravir !
Pour ma part, après mon service civique et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla, avant terme !
Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité. Il fallait réagir, notre union était une formule d’autocritique collective !
L’AMK . 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle. XII congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…
Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère ! Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !
Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins maintenant.
En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire ! Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes. Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». Deal rempli et chose ainsi faite ! Devant vous !
Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci. Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale. Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvé ici ? Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.
Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu !
Le Dr. Idrissi, entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation. Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières car elles obèrent le coût des soins !
Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !! Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples. Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques !
Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !
Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, une honte !Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux décideurs, merci !
Dr Idrissi Ahmed
Kénitra, le 06-12 JUIN 2003 !!!!!!
112, avenue Diouri,
Kénitra, telfax 037376330PS TRES IMPORTANT
DEPUIS, IL Y A EU UNE CERTAINE SENSIBILISATION DES DECIDEURS
DEVANT CE BESOIN DE REFORME QUI DOIT ETRE
RADICALE ET COURAGEUSE POUR ETRE EFFICIENTE
EN SUPPRIMANT LES TAXES DE DOUANE 17 % ET DE TVA 7%SUR TOUS LES MEDICAMENTS SANS DISCRIMINATION
UNE DETAXATION ET SUR TOUT LE MATERIEL MEDICO CHIRURGICAL
AFIN DE DIMINUER LES CHARGES DES CAISSES
ET CELLES DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE , ELLE-MEME
PS TRES IMPORTANT
DEPUIS, IL Y A EU UNE CERTAINE SENSIBILISATION DES DECIDEURS DEVANT CE BESOIN DE REFORME QUI DOIT ETRE RADICALE ET COURAGEUSE POUR ETRE EFFICIENTE EN SUPPRIMANT LES TAXES DE DOUANE 17 % ET DE TVA 7% SUR TOUS LES MEDICAMENTS SANS DISCRIMINATION UNE DETAXATION ET SUR TOUT LE MATERIEL MEDICO CHIRURGICAL AFIN DE DIMINUER LES CHARGES DES CAISSES ET CELLES DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE , ELLE-MEME
DR IDRISSI MY AHMED
L’INSENSEE HAUSSE SUR LE PETROLE
L’INSOUTENABLE LEGERETE DE LA HAUSSE
Chronique différée sur les sens cachés d’une hausse du coût de la vie, induite par l’essence et imposée.
L’austérité ou le désastre ? Vers quels précipices sommes-nous attirés ? D’immenses difficultés défient le gouvernement prophétique descendu des urnes et son livre, la Nouvelle Constitution. Il prescrit comme premier rite la hausse du prix du carburant et il tient à moraliser la vie publique, en dénonçant les privilèges indus, les monopoles, les agréments, les cumuls de primes massives sur les salaires, voire l’exploitation des sables, de l’alcool ou des infos. Demain, ce sera le tour des grandes terres et des hautes sphères ? Les grosses légumes en ont peur, jusqu’à l’effroi ! Spectacle qui plaira au peuple, qui faute de pain (nu) et renchéri, n’aime les jeux, (à nu), où c’est lui qu’on étale. Habitué aux manques et aux pertes, dont il fait les arcanes de sa philosophie et de sa religion, il verra avec délectation et glamour que les grosses huiles vont mousser sous leur propre savon ! Mais, il n’y a pas de quoi jubiler en fait.
SANCTION OU SOLUTION ?
La sanction est appliquée à tous, pour évacuer des peines plus terribles. Pour éviter un jugement immanent et plus grave, cette descente vers l’enfer attendu de la récession imposée. Dans cette conjoncture, nous n’avons guère le choix Pas d’insurrection, avant la résurrection. Il faut choisir entre la peste et le choléra ! Les destins ne nous laissent aucune liberté. En quête de droits et de justice, le PJD, moralise et le c’est le premier précepte de la bonne gouvernance et le civisme est la base de la démocratie.
Sauf que cette hausse est inattendue. Sa survenue est stupéfiante du fait qu’elle a surgi en déphasage du prix du pétrole brut qui est en baisse ces derniers temps ! Hausse préventive, prédictive prémonitoire ou prospective ? Peut-on persuader la rue et l’obliger à faire des sacrifices dans un contexte insensé, en prétextant la hausse des dettes extérieures et des charges de la Caisse de Compensation et de sa surcharge pour le budget. Des couleuvres que les vaccinés du printemps ne sont pas prêts à avaler, détrompés par les gens de la gauche et de la droite errénie-pamiste qui sont passées après les affaires et le test des urnes, à l’opposition !
GOUVERNEMENT DE CRISE
C’est une injure à la musique de la méconnaître en parlant. Quand on déclame le Coran on se tait par respect. Tout autant que devant un orateur qui fait son sermon à la mosquée, ou face à l’instituteur qui explique sa leçon. Conduites banales, mais nécessaires, pour s’entendre et sans triche, composer. C’est ainsi que le Gouvernement du professeur Benkirane joue sa partition, sous le regard et l’écoute avisés des autres pouvoirs.
Face à la crise économique menaçante et à la faillite dans certain pays le gouvernement n’a pas le choix, il se fera plus chirurgical pour traiter les dépenses somptuaires, les fastes que certaines classes s’octroient avec arrogance et sans aménité…Sauf que c’est leur argent aux classes aisées que de dépenser leur argent…Et que la consommation est nécessaire aux finances dans toute bonne économie par le prélèvement des taxes et des impôts. Le gouvernement a hérité d’un cercle vicieux plein de goulots d’étranglement.
Pour tous, le moment est malvenu, car qui dit augmentation du carburant dit aussi augmentation du prix du pain et des féculents, celles des légumes y compris celles des viandes de toutes les couleurs, puis des services, sans exception, du transport au pluriel, des grèves et des plaintes syndicales, des troubles sociaux et des émeutes, avec on l’a vu une reprise des printanières comprises, chargées qu’elles sont de menaces sur le gouvernement, avec un impact négatif sur la réputation des islamistes, des menaces sur la plus haute hiérarchie encore! Et plus, une baisse de la consommation, tous azimuts par effet de domino, une baisse de la production, donc inévitablement des recettes fiscales. Au total, c’est du gâchis pour ne pas dire du sabordage ou un autre mot et cela, au moment où le prix du baril baisserait ! C’est une connerie, antisociale et à contre-courant politique et sécuritaire. Et puis, cette perversion, profite à qui ? Y avait-il d’autres solutions ?
UN EDIT, UN DECRET AVEC DES EXPLICATIONS PEU CONVAINCANTES
On doit tous adorer ces explications encourageantes et tranquillisantes, qui clouèrent le bec au journaliste véhément et impromptu. Lui qui n’avait pas attendu de Benky les préliminaires et qu’il expose ce pourquoi il était venu à la messe médiatique triplement télévisée, en le harcelant de questions. Quand vous dites monsieur De La Flamme : ”On doit tous regarder vers l’avenir”. C’est parfait et banal, mais il faut vous l’appliquer. Alors rejoignez toute cette masse, par esprit démocratique, puisque c’est la vox populi, dans son ensemble qui ne comprends pas” la sanction sur les hydrocarbures ”à cause de ses retombées antisociales!
Et comment faire, comme vous dites, pour :” Cesser de se dissiper dans des conflits intellectuels vains et réfléchir de manière sereine et surtout active pour avancer plus rapidement dans le processus de développement.” ? Et je vous reprends encore, comment ”S’inscrire dans la concurrence mondiale…” avec les renchérissements que la hausse des hydrocarbures va faire exploser et nos retards structurels, déjà énormes, qui suivront très mal, le pari de ne pas fermer boutique et de continuer à travailler, à produire et à vendre malgré la crise mondiale subintrante et expansive qu’elle est ? Si ” mes propos sont faux “, je vous en remercie ! Sauf que moi, par discipline, je vous respecte et je respecte vos belles formules et vos idées, même, si dans cette conjoncture, j’en doute ! Sauf encore que mes paroles sont des données, existentielles, vitales, vérifiées tous les jours, dans ma pratique devant des patients, et non des mots vains ou des principes vaseux ! Et là, mes certitudes en ces propos, me servent de viatique et de repères. Comme à des millions de consommateurs, écrasés dont je vois et écoute un bon nombre et dont je lis chaque jour les réactions, les propos, les textos et leurs sentiments.
LA CONTRAINTE ET LES SANCTIONS ?
Et, les petites classes des plus faibles couches aux strates moyennes, vont sentir la crise ! Les hausses, dont l’application les a déjà fortement irrités. Face à d’autres lectures, aux verbes sereins et aux refrains lénifiants, il y la vérité des prix, au détail, de tous les jours et non les barbituriques populistes que l’on a pu entendre hier, par exemple, à la télé!
Si l’on doit : ‘’tous regarder vers l’avenir”, on devrait croire comme en la religion, adorer ces invitations à la crise et ces explications que l’on fait un sacrifice, aveugle ! Très pro comme crédo et hyper convaincante est cette nouvelle religion. Une concession des seuls démunis, qui pousse aux sacrifices les plus faibles, en acceptant cette forme de discrimination, qui profite aux riches puisqu’ils ne la sentiront pas ! ! Je me demande quelle en sont les limites de la cruauté et de la faisabilité, qui arrêtera les soupirs sans les faire rechigner. Si les opérateurs de la hausse, qui ont agi , comme dans la hâte ou par surprise, voire sur un décret céleste et cela, sans en référer avec les parlements, s’ils ont raison donc, d’imposer la hausse, (une oppression qui sera par contamination et opportunismes généralisée), qu’ont-ils prévu en cas d’échec, comme hamacs pour leur chute ? La Contrainte et les Sanctions ?MERCI DONC DE VOTRE APOSTROPHE DES ELITES
Celle qui indexe nos tares et de nos gens qu’il faut récurer et pousser vers leurs sorties ! Des entraves tordues et des individus retors, quasi identifiées, qui personnifient la nomenklatura oligarchique et suffisante, qui ne peut plus s’en priver de ses prébendes ni de des privilèges, qu’elles attirent et s’attribuent de par la loi, électivement. Oui, c’est le rôle délicat et osé de nouveau Gouvernement et de la Nouvelle Constitution de moraliser la vie publique, en fait de et simplement d’imposer plus de civisme plus d’égards citoyens envers les biens collectifs et de respect pour la dignité d’autrui et d’observance pour les droits de l’homme ! C’est comme sauter de la période de l’esclavage et du moyen-âge, vers le futur par une porte multidimensionnelle, celle des urnes !
Oui, enivrées, hypnotisées, elles restent figées nos classes et leurs tares, des cryptes opposées et craintives de tout changement, en ce qui les concerne, quasi fossilisées sur des prérogatives et des concessions. Saoulées dans leurs privilèges ostentatoirement acquis et imbus de leurs passe-droits. Des classes d’extraterrestres, voilà ce que sont ces couches de crème fixées sur leur génome. Ivres à ne plus sentir ni le temps ni les abus et encore moins les changements nécessaires ! Aveuglées par la douceur de vivre hors la loi grâce à leurs lois, sans en reconnaître ni la partialité, la ringardise ou la discrimination. Encore moins les abus, au moment même où ces frasques émanant du passé décomposé se répandent, en contigüité avec des océans de misères. S’ils offusquent et scandalisent les milieux pauvres, dont elles héritent et qu’elles exploitent, avec fourberie et sans vergogne, c’est qu’elles les perçoivent pas. L’élite seule existe, cela lui suffit à elle! Ces prévaricateurs de métier, s’ils mendient des aides au nom des miséreux et des exclus, ils les en escroquent, sans les leur attribuer ni les repartir ! Il faut croire que les richesses de ces Crésus ont bien quelques origines…extraterrestres !SOS, UN SAS DE PLUS VERS L’ABIME
Donc, faute d’assistance miraculeuse pour nous en sortir, on nous fait pondre un nouveau PAS-FMI. Ou un avatar du genre. Un décret céleste, qu’on donne au pauvre Benky, pour le rendre plus bancal qu’il n’a jamais été ! Et ce afin de comprimer son mandat, de le raccourcir, de l’étrangler, de le piéger pour lui faire ouste, barra, afin de le remplacer par des oracles ou des tribuns moins populo-islamistes ! On va alors le troquer par qui donc sur cette partie de la sphère ? Pour une fois qu’on gagne un gars sympa ! Et bien, par les mêmes, qui ont failli depuis des décennies, sous les mêmes couvertures exogènes et iatrogènes ? Et l’on recommencera la partie de prestidigitation, en battant les mêmes cartes ! Oui, faute d’alternatives visibles, préalablement préparées, on prend ce qu’on trouve docile et moins agité. On n’a pas le choix. Ou que si, ce sera des gens avec des référentiels, moins voyants pour éviter les amalgames, moins verdâtres pour dépasser les phobies. Toujours est-il qu’on tachera de dépasser les erreurs et les exactions qui minèrent ou illuminèrent les épisodes meurtriers du siècle passé ! Mais la scène régionale oblige à d’autres calculs, que les cris et les flammes des rues, ont rendus nécessaires. Du moins exigé, en apparence, afin que des apprêtement palliatifs aient lieu et qu’ils puissent agir parfois, comme des médications singulières ! Des Thérapies, surprenantes, fabuleuses, des moxas trompeurs, comme un plâtre ou un cautère…sur une jambe de bois !
REVUE A HAUSSE, C’EST UN TSUNAMI
Avec les gens des dernières pluies, le climat est resté moins chargé et serein. Mais la hausse du fuel, maudite soit-elle est un d’un cauchemar, macabre automutilant, qui va tsunamiser* la nation ! Oui, longue vie aux Sauveurs. Mais ce n’est pas l’arrêt cardiaque qu’on craignait, c’est l’immolation d’une partie du cerveau ! En savent-ils la cause, nos verts pompiers ? Sans être devins en sémiologie des crises, ils y ont plongé, même s’il n’y pas d’eau dans l’oued aux misères ! Pour éteindre le feu et relancer la circulation, il vont souffler sur l’essence ! L’individu Maroc peut reprendre son pied et marcher de nouveau, comme avant, en crânant, en jurant et en boitillant un peu ! Ils sont durs avec eux-mêmes les Marocains, surtout quand ils cumulent des portefeuilles et qu’ils contractent maroquins ! Ils font même ce qu’on n’attend pas d’eux, ni de leurs promesses électorales de nocives du pouvoir ! Il faut dire que les Conseillers es-école, les longs couteaux du gouvernement de l’ombre, sont là pour leur inculquer le fond, la forme et les manières ! Il n’y pas de has-been, mais que des leaders fermement attachés aux postes de pilotage ! Il n’y rien à ajouter, tout est écrit, c’est dans le destin, pas de place au hasard ni à l’invention ou la créativité ! On applique les directives, c’est ça le programme et la feuille de route ! Un joint, c’est tout ! Car la liberté des uns, s’arrête là où se commente celle de l’Autre.
Là, il ne s’agissait pas d’une trouvaille mais d’une consigne sacrément rigide : « Ne pas nuire aux électeurs ni ruer sur les pauvres, par les temps où ils courent dans les rues ». SUF QUE Les novices ont attaqué là où ça fait le plus mal, la bourse et du bas-côté de ses énergies vitales ! L’essence même de l’espèce, en roulant ceux qui roulent et en faisant trébucher ceux qui consomment. L’alcool ou l’essence, n’est pas leur fort, ils carburent, au gaz et au thé. Mais, là le pain et les légumes, vont tout bêtement augmenter. Le Ramadan et la sécheresse aidant, les gens jeuneront, étalés, sur la paille ! La charité viendra en guise de solidarité, récupérer les vœux de ceux qui ont été agressés jusqu’au contenu de leurs bouches et viscères ! On leur donnera des conseils civiques, un peu de morale à sucer pour raffermir leur citoyenneté affaiblie. Et même à bouffer, gratuitement, pourvu qu’ils urnent* bien ! Néologisme, non pas du verbe uriner, mais des urnes, qu’ils faut remplir pour roter, utile, quand on leur fera de nouvelles promesses ! C’est ainsi que la verdeur des sentiments ménage les bonnes ménagères ! Etranges amoures !THERAPIE ANTIMONIQUE OU POISON PARADOXAL
Cette régulation post-prémonitoire doit être un générique du Programme d’Ajustement Structurel ! On l’a dit plus haut. Sans que ces doctes privations ne suffisent, à la bonne et définitive thérapie ! On a bien dit que cette hausse, impopulaire, allait soulager une partie du budget…Mais pour le reste des dettes et des crédits, la Caisse de Compensation, si elle n’est pas supprimée, on fera d’autres emprunts, d’autres ventes de nos plus belles sociétés nationales ! S’il en restait déjà que ne soient pas vendues à nos accro-parrains du Nord !
Peut-être une réduction drastique des primes sur les gros salaires, qui sont déjà exorbitants, Une suppression des 3/4 des parlementaires, les absents ! On se fera radin, lors des réceptions, sur les fêtes, les mariages, les voyages, les déplacement de foules et les pèlerinages !
Mais là, blague à part et cravate bien nouée et sur le ventre serrée, comme une ceinture pour ne pas en étrangler notre aimable chef Benky ! Quand il faut y aller il faut y aller. Quand on est audacieux et porté par les urnes, on a du courage à en revendre. On ose et on fait plonger les autres. Et puis, que l’on appelle le ‘’bla, beche-beche’’ ! Car en cas d’échec, on manque de solutions !
Et que l’on pousse au sacrifice, les plus adaptés, les mieux préparés ! Ceux que le destin a formé pour les y habituer ! Les pauvres ! On poussera les démunis et les dépités, les révoltés assagis, sur la voie de la révolution. C’est ça la bonne gouvernance ?? Hâter la date de l’apocalypse, mettre fin au régime et à sec la monarchie ?
Seulement cette hausse et ses cascades de renchérissement de la vie, sont des solutions boiteuses, qui sont en porte-à-faux, insuffisantes, partiales et parcellaires. Elles vont pousser les gens aux émeutes pour appellent à manifester, sans programmes alternatifs, sans espoirs de sortie ni lendemains ? Ceci sans mésestimer le courage de l’entreprise, sans sous-estimer la moralisation que ces gestes audacieux devraient opérer. Mais les circonstances, les cartes de tarots, que disent-elles ?LE CONTEXTE EN EFFERVESCENCE, EST INADEQUAT
Voici l’Amérique mulâtre qui vote et qui nous tourne le dos, comme une Ross-e ! La France en réfection qui s’installe à la Gauche de nos habitudes droitières. La Grèce est en état de liquidation. L’Italie, le Portugal ? L’Espagne est en déliquescence. Y a qu’à voir ce qu’on a fait à son Roi pour cette misérable chasse à l’éléphant qui lui a coûté de 30 millions de nos centimes ! L’Europe est en crise, le clash de leur civilisation, supérieure, a-t-on dit et entendu, est patent. Quelles retombées néfastes ou tragiques sur nos frêles équilibres, dès lors ?
Puis, quand quinze mille Syriens sont morts (en bas âge, égorgés ou pulvérisés) et on ne sait combien de Libyens pour rien ! Et ce que sera demain pour le pactole Tunisien et celui de l’Egypte, oume eddounia* ? Et quid du sombre comme le pétrole et jaune comme les sionistes, le si déstabilisant Moyen-Orient ? On oubliera l’Iraq, éclatée au pied d’Israël et demeuré sans solutions, terre en guerre des religions, ses sectes et ses sacrifices par centaines, chaque semaine ! Oublions les Afghans, la dialectique entre les deux blocs, à l’origine de leurs misères, leurs bouquas, leur Otan, leurs Français et leurs Talibans ! Quid alors de la base d’Israël et de ce rocher d’Al-Qods, réduit à un mouchoir de symbole qui nous sert d’alibi ou à la prière du vendredi comme sermon ? Est-ce que l’Iran sera attaqué et comment il répondra ? Et nous dans tout ça? Quelles retombées , va-t-on essuyer, encore ?
De ça, n’en parlons pas ! Ce ne sont que des menaces dissuasives, n’est-ce pas ? On renâcle, on crache par terre, sans regarder ni le sol ni les environs ! Nous naviguons à vue, à perte de vue, on ne sait pas faire autrement ! Il ne faut pas les intégrer ces paramètres-là, dans le mécontentement général ni comme des artefacts économiques, capables d’interférer dans le niveau de vie qu’ils renchériront.DEMAIN ON VOTERA, MAIS QUI PERDRA ?
On les néglige ces paramètres , on néglige les humeurs et les justes réactions des gens ! On dépasse en ne la voyant pas la complexité du problème. On le minimise, on se ment, ou on l’oublie le problème afin de le résoudre, une fois pour toutes, carrément ! Depuis la hausse impromptue du carburant, on a grillé les attentes des gens ! Si les élections devaient avoir lieu en Juin-Juillet, il serait impossible aux verts du PJD et ses associés de remporter la chefferie du gouvernement ! Si les marcheurs et les loosers locaux du printemps devaient manifester, ils accrocheraient d’autres scalps, d’autres mentors à leurs affiches et sur leurs bannières, pour chanter d’autres noms et accrocher d’autres institutions à leurs slogans !
Erreur de gouvernance ou bavures, pour soulager de quelques dirhams, une Caisse de Compensation, hypertrophiée par les ans, qui a servi de hamac aux extrêmes pulsions de la rue, quand le baril tanguait vers les 200 et la rue vers le néant ! Elle-même, elle avait besoin de compensation cette bonne Caisse et d’être repensée, au lieu d’être menacée d’effacement ! Pour être liquidée brutalement ? Ou tardivement remplacée par des aumônes aux pauvres. Mais qui les donnera ces aides de remplacement, pour corriger le tir ? Qui s’occuper de ces aumônes, de droit avec dignité, sans corruption dans les coursives et les ventres des intermédiaires ? Sans calculs politiciens ni offres paradisiaques ? Et à qui donc, les attribuer comme bénéficiaires ? A qui les affecter comme répartiteurs ? Le préfet, le caïd ou le pacha, le wali, le commissaire ou le Moqadem ?
Le protocole de la mendicité et de l’assistanat usera de quels genres de canaux pour toucher, sans larmes et sans manifs ni autres formes crématoires, les pauvres ?LA VOIE DU RAMED POURL’INDH ALIMENTAIRE !
La carte du Ramed, qui est débutante, est loin d’être généralisée encore à tous les nécessiteux du royaume, servira-t-elle à ça aussi ? Et là tout de suite, pour palier à la crise ? Car la hausse qui fait crâner les gens avec insolence a été intempestive ! Elle est prégnante depuis toujours ! Elle n’attendra pas avec patience la lente généralisation de ce passeport aux soins, aux 8 millions de bénéficiaires ! Comment sera finalisée l’aumône publique dont on veut que les riches ne profitent pas ? Eux qui persifflent et qui persistent, intouchables et orgueilleux, dans leurs fortunes, leurs privilèges ou leurs fières agricultures ! Servira-t-on la soupe et le pain, le thé et le gaz, en nature, à la porte des hôpitaux ? Ou aux hangars et autres garages, qu’il faut prévoir de construire, comme les coloniales gouttes de laits, qui surent sauver en temps de guerre, bien des bambins indigènes ! Où feront-ils la queue, les gueux, devant les hôtels municipaux, les places publiques et les stades ? Où, là tout près, devant les entrées des mosquées et des boulangeries, à côté des mendiants, qui y ont déjà leurs agréments et leurs quais ? Dites ? Je sais que ce n’est guère facile de clore la boîte de Pandore, une fois ouverte, aux jacasseries des Cassandres.
Bévues ou erreurs politiques, qu’on s’empressera de mettre sur le dos des seuls Verts, en cas de fractures ou de forfaitures de la réaction sécuritaire, qui se voudra efficace, dissuasive et tranchante, par les temps où la rue, marche et courre ! Les riches, par incivisme placide et ingratitude envers le pouvoir, n’apporteront pas de bouées de sauvetage à leurs coreligionnaires. Sauf Imprévu ! Leurs privilèges, on n’y touchera pas, comme à leurs avoirs. Leur fortune est plus que sacrée. Et ce n’est pas Si Benkirane qui pourrait les influencer, avec ses bons vœux et son irrésistible sympathie !SORTIES DISPENDIEUSES DE L’HUILE SUR LE DE GAZ
Le pétrole, la vie et forcera les maître et les chefs à envoyer tout le monde, apaiser sa faim et son ire, ses humeurs et ses sacrifices sur le front. Ça fera moins de gueules qui crient, moins de dangereux agitateurs, en tôle ou sur les bûchers. En tous cas, moins de bouches à nourrir et de sacrifices qui apaiser les horreurs et les dieux cannibales.
Mais sur la classe médiocres et les couches paupérisées de la nation. Et ce quand des programmes graves, le printanisme* arabe, Al Qaeda, le terrorisme et les Poli-algériens*. Ah ça, on n’a jamais entendu ces coupes réaliser des prodiges, ni réussir quelque part que ce soit ! On n’a pas assez de pétrole pour nous libérer de nos dettes, ni de leurs frais !
Mais, c’est juste ce qu’il faut comme handicap, pour déstabiliser les frères. Juste ce qu’il faut pour bannir les religieux des abords du Pouvoir. Mais c’est déjà trop, sinon assez, pour irriter et exacerber les foules et les révolter ! Celles-là, mêmes qui ont hissé nos frères au parvis du Makhzen et qui respectent, par discipline et amour encore, le Pouvoir !ON N’A QU’UNE SEULE VIE,
Et ce n’est pas sérieux de jouer avec celles des autres ! Avant, la religion, c’était fait pour la morale; maintenant elle veut s’appliquer à l’économie ! Bien ! Pourquoi pas, si les principes sont vécus, en situation close, dans un tube à essai fermé ! Sauf que l’on est dans un enclos à la fois béant, mais compressif et barricadé. Vivant en dépendance dans un système, libéral, bancal, à demi ouvert, qui sent la moiteur du passé et le renfermé de l’exclusion ! Un état semi liquidé, pas totalement déraciné, qui n’a pas perdu totalement son haïk ni sa djellaba, mais qui a égaré son fez et son turban, même s’il a acquis plus de barbes, de kamisses et de voiles pour l’Au-delà. Et l’on regarde avec concupiscence et retenue, avec un mélange de regrets, de soucis et d’envies, ces seins de plage et ces houris terrestres. Avec respect, ils se détournent pieusement de la tentation de vivre, d’admirer et d’oser, en chassant l’immoral démonisé et les interdits quotidiens ! Alors qu’à côté, se dorent en rêvant de ces hanches, ivres de vie, les jeunes, défroqués ou plein de vigueur et l’argent. Les poumons pleins de fumées de parfum, de sueurs et d’ivresses, ils dansent dans le soleil de la nuit !
COMMENT DEVENIR PATRIOTE EN SE PRIVANT DU STRICT NECESSAIRE ?
Alors, par quoi commencer, s’il faut curer, assainir et réparer ? Faut-il, peut-on ôter la poésie et les fantasmes ? La littérature, les romans et les images de nos têtes, puis celles des satellites, du web et de la réalité ? Revenir avec hystérie et schizophréniques aux us stériles, fallacieux et hypocrites ? Aux traditions fanatiques et au folklore des légendes du passé ? Il faut rénover et expliquer à la lumière des progrès et des sciences notre passé et celui des autres, et mieux exprimer nos crédos et nos valeurs. Quitte à relire d’un œil critique et nouveau ceux des rites, incongrus avec les progrès et la modernité, la paix et les nécessité d’une mondialisation pacifique. On ne peut pas se cloîtrer dans une dignité subjective, dans la timidité ou l’isolement, le passé, sa noblesse, ses erreurs et ses oublis ? Et puis ce n’est pas ce dont se réclament nos éthiques et modérés islamistes !
RACISME INTEMPESTIF ET OBLIGATION DE DIALOGUE
On ne peut pas s’enfermer dans une bulle morale, religieuse, régionale, éthique ou ethnique. C’est contraire à notre hospitalité légendaire, à notre sens de l’ouverture. Nous sommes un peuple du milieu, intermédiaire, aux multiples langages et religions, tolérant, sis entre de grandes civilisations qu’il a contribué à répandre, dans la paix, le plus souvent, adepte du juste milieu. Cette position philosophique respectueuse des droit de l’homme, avant terme, telle que recommandé par notre prophète, de ni ange ni bête, aimant nos voisins comme nos frères, désireux de l’acquisition des sciences et de cultures, sans obligation même pour Mohammad, QSSL, de contraindre les gens et les cœurs à la croyance forcée ou contre gré !
Mais autrui et ses dangers égoïstes nous menacent, en l’absence d’altérité et de respect pour les différences…Lors de leurs folkloriques élections, nous les voyons moquer et se jouer de nos valeurs, de nos crédos caricaturés et de nos identités ! Jaloux et fiers de nos appartenances, nous nous devons de défendre nos valeurs, sans racisme ni rancune, comme ces hurluberlus, et sans politiser les situations économiques, culturelles, religieuses et raciales, comme d’aucuns dans le Septentrion, qui en avaient fait leur identité et leurs programmes électoraux ! Nous sommes contre toutes les formes de racisme et de discriminations, celles qui nous attaquent et celle basées, sur l’exclusion, la possession des richesses et l’exclusion…Enfin, contre ces minorités racistes, détentrices des pouvoirs, qui s’en font ici et ailleurs, leurs sombres clans et égoïstes religions.
Une sphère de nudistes aux nombreuses plus-values, un monde d’individualistes, voire de chauvins exhaustifs, qui par-delà les colonies, ces surhommes de civilisations supérieures, sont restés mal globalisés. Une terre sans frontière pour les riches, mais avec assez de barreaux pour emmurer les autres et les réduire aux seules différences et à la pauvreté notoire ! Que reste-t-il des us et des normes d’entraide et des communautés ? Que reste-t-il de la simple morale urbaine, pour en apposer assez entre bonnes gens, à tous les peuples du monde, et ici, aux plus nantis de chez-nous ? Nous sommes sollicités par tous les extrêmes et tous les travers. Notre système éducatif doit répondre en premier à ces dérives, sans pénaliser les libertés et sans laisser quelque extrémisme et quelques traditions véreuses qu’elles soient, étouffer les libertés de l’individu, ternir sa vie, liquider sa citoyenneté et le comme une épave assujettie !AUDACE, GENEROSITE OU CALCULS SORDIDES
On rêve d’imposer les riches sur leurs fortunes, mais on a peur de les brimer, de casser l’économie et l’entreprise ! Ou chez nous, façon de parler, de patenter les gros bonnets de l’agriculture, de les perdre ou de les délocaliser ! Il est loin le temps de la zakate* spontanée, qui a laissé tant de miséreux vivre d’aumônes, par terre ou sur la paille des inégalités, des bonnes actions ou du du mépris ! Situation loquace qui a légué à la seule injustice de régler l’économie des prébendes, en espérant que ceux-là qui en font les règles, le cumul et l’usage, qu’ils fassent au fisc, un peu de charité ! Pour garder la machine qui les meut et les protège en marche.
Alors, on carburera ailleurs, en protégeant les plus riches des affres des impôts ! Quitte à offrir aux étrangers nos petits fours et nos grands services ! A leur donner en cadeaux, pour leurs tolérantes protections et leurs chaudes et narquoises amitiés, une partie de nous, mêmes, de nos biens, qu’on fera mine de leur vendre. Hospitalité et bonnes mœurs, échange de bons procédés obligent! Les terres et les sociétés, avec leurs ouvriers, leur clients, leur seront confiées, en guise d’assurance et de garanties, pour l’éternité ! Fâcheux paradoxe, que le seul civisme n’arrive ni à traire ni à éponger !
On a vu et l’on voit encore certaines familles d’ici, sans prédominance d’une région sur une autre, faire constamment la une de l’arrivisme et prospérer dans l’impudence et le mépris ! Contempteurs sans pudeur et pire que les revanchards et les délaissés du système, ils profèrent dans la critique du régime, qui les nourrit, les rassemble, les protège et les avantage ! Emplissant des lambris de leur véhémences républicaines, les béatifiés des coursives, sans assumer leurs flatteries ni leurs connivences hypocrites, ingrats, ils font le faste de leurs mécontentements.
Une fantasia de salon, à railler et à conspuer, à vitupérer et à calomnier le système qui les abreuve et les élève. Ils sont à les entendre, remplis de jalousies morbides, contre toutes les formes de népotisme, alors qu’ils en profitent sans vergogne. Des accros insatiables de faveurs sans aucun sens de la fidélité, de la reconnaissance ou de la nécessaire loyauté, eu égard au maximum d’avantages qu’ils tirent du Makhzen et de la Monarchie. Et, ils s’affichent comme des gens bien, des parangons de la modernité, l’élite de la démocratie et de plus hauts gradins encore !NOUS SOMMES CE QUE NOUS SOMMES
Monde, coûteux et cautérisant de solitaires, égoïstes qui n’en ont jamais assez ! Nous sommes à l’image de plusieurs contrées dans le monde. Un pays dont l’économie est menacée, nous sommes endettés, pire nous sommes en état de guerre, larvée sur le plan des hommes, mais coûteuse sur le plan des armées et si savamment imposée, qui nous a exclus, nous et nos frères-adversaires, par contumace et par dissuasion, des champs opérationnels qui eussent eu besoin de nous ! Les laissant comme des nababs, flotter sur leur or, noir ou mal acquis, pour nous narguer ! Et nous épuiser, avant de nous terrasser et de nous solder, ce qu’ils n’aiment pas en-nous, en fait, c’est la monarchie ! Mais bon Dieu c’est notre richesse et notre ciment, notre flambeau unioniste, notre symbole actif qui a besoin d’être fort et riche. Quoi qu’ils en disent nous ne risquerons pas de nous éclater pour errer entre les dérives des républiques de façade, bananières ou militaires, de pères en fils, soient-elles ! L’hyper totalité de la nation, et c’est le sens de la démocratie, ne voit pas un autre système capable de la diriger. Des dettes et des dépenses, vitales, existentielles nous obligent, et il en faut pour persister. Cet état nous handicape et nous freine, après nous avoir hypothéqués ou carrément déjà vendus ! Nos adversaires, nous laissaient-ils le choix ?
AINSI SE POSE LE PROBLEME DE LA HAUSSE
Au milieu d’un monde en crise, le but est donc, de lui faire-faire appliquer la solution équilibriste la moins aveugle. Un deal qui consiste par la hausse et ses errements connexes qu’elle va immanquablement engendrer, de tenter d’éviter la débandade et la ruine, et seulement encore de tenter de rééquilibrer le Budget ! Budget , non encore passé au moulin absentéiste de la Deuxième et inutile chambre du Parlement ! Si elle nous sert de sur-moi parlementaire, mais aussi de retardateur et de frein ! Elle est pourtant utile, ne serait-ce que de mur des lamentations et autre perchoir pour les apprentis ou les vedettes de la politique.
Comprimer les réglementations d’assistance sociale, palliatives, sans craindre de ruiner les pauvres, terrasser les plus moyens, pour ne pas léser ni fâcher, sans jamais appauvrir les plus aisés ! Semblent être les premiers clichés les questionnements désabusés ou frigides de nombreux détracteurs, qui ont des craintes pour la paix sociale de ce pays.
Un parallèle à cette phase, qui méconnait les limites des lois est cette rigoureuse et radicale décennie paupérisantes que connut le Maroc. Celle du past-PAS du FMI. Un cri profond et manifeste, une véritable indexation des vrais malheurs qui nous sont imposés actuellement, sont nés du malheureux souvenir de cette époque honnie.SANS CYNISME MAIS DANS UNE DROLE DE CONFUSION
La hausse de l’essence qui fait flamber les prix des denrées, des salaires, la baisse de la consommation, du commerce et de l’industrie, voire de la recette fiscale, et pire, la volonté de supprimer la caisse de compensation, sans garantie de celle des dettes, sont des solutions improbables. Insuffisantes elles représentent un grave revirement de la politique instituée en faveur des pauvres !
parallèlement des opportunismes indéboulonnables, des prévaricateurs et des dépensiers sans mesure, malgré les profondes misères, les fractures, les retards et les discriminations sociales font flores!
Et ce n’est pas du populisme, toutes les critiques, toutes les polémiques sont utiles. Ça fait gagner en Démocratie et dans la communication dans le pays! D’aucuns, sans adhérer à nul parti, tentent effarés de comprendre, de parler et d’expliquer. D’indexer de droit et avec logique, les méfaits inutiles de cette hausse et les cascades, socioéconomiques, qui en dérivent et qu’elle va engendrer, peut-être sans succès, pour la Caisse ni le budget. Mais, ça reste une simple opinion, là où personne n’a connaissance de l’ensemble des risques potentiels, induits ou encourus, avec ou sans hausse, ni toutes les données, socio politiques locales et régionales, a fortiori !
Espérons que dans mon analyse, celle de l’humeur plus que de chiffres, que je me trompe et que l’opposition factice faite au PJD de Benkirane, qui ne fait qu’appliquer les directives naturelles du chef de l’Etat, et que la rue hooliganisée n’en vienne pas à déraisonner. Ce alors que nos sables sont menacés et que les grandes puissances, volontiers pusillanimes, n’avouent pas ouvertement, devant l’ONU, la juste et ancestrales marocanité du Sahara et des siens, afin de contraindre à la réédition et à la paix, l’Algérie et son Polisario, et ceux qui les agitent et les soutiennent, encore, ayant en vue ou en pâture, de leur gigantesques moyens !MERCI DE LA LECTURE, VOICI UNE CONCLUSION
C’est beau l’union, c’est beau la communion, mais et il faut pour cela laisser l’orchestre terminer sa symphonie. Encore qu’il y ait des couacs qui donnent à l’oreille sensible du prurit et des éructations chez eux qui ne trouvent jamais de place, au théâtre , pour suivre le jeu de comédie et danser avec les chants.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2012