Résultats de la recherche sur 'Les frontières du Maroc'

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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    Du coq à l’âne, ou les prédateurs et les proies

    LES ‘’ CHRONIQUES MISCELLANEES’’ DE MME STUDENT

    Question de force et de faunes

    Trois avions sont tombés ce jour, bien loin des champs de guerres, des fusées, des gaz toxiques, des bombes, de leurs explosions et de leurs feux. Combien de morts faut-il encore commettre sur les enfants et les civils ? Là en Syrie, en Iraq et en Palestine ? Et pourquoi que ça se tue encore entre humains ? Dites ! C’est compliqué ?

    A tous les zombis contemporains

    A tous les zombis contemporains et autres robots charnels aux organes détraqués ! Cette terre est une véritable boucherie où les êtres, animaux qu’ils sont, se mangent et se tuent pour disparaître sans se recycler. Maladives, fortes et puissantes, les espèces se sont multipliées. Sans retour aucun ni solutions pour l’avenir, l’homme pollue et épuise la terre, de tout ce qu’elle a engrangé depuis des millénaires ou des milliards d’années.

    ‘’ J’ai gâché mes plaintes et caché mes souvenirs. Depuis, je les ai oubliés. Que dire de leur mémoire chez autrui ? Je souffre de douleurs à faire pleurer de joie mes ennemis et je gère des faiblesses implacables outre mes coutumières paralysies. Ma reine, Chefs, le cœur insatisfait ou opéré, je sais ce que c’est, car il regorge de bonté ’’ Dixit Ghandi !

    Réveils et verbiages inutiles

    Mais, par-dessus la honte et les incapacités, rien ne vous empêche, glorieux Chef et vous, les Mahatmas, de travailler et de regarder d’en haut ces Trumps, ces Netanyahous, leurs zélotes et leurs consorts hébreux, et si actifs de partout ! Non qu’ils soient minables ou puissants, ou amusants et méchants, à la fois ! ‘’… ‘’Ça, tout le monde le sait ! Et des chefs d’Etat me l’on dit !‘’
    Pontes et complices, exagèrent pour enfoncer leurs adversaires ou pour plaire à leurs suppôts et compères ! Une caricature où excelle le virulent et truculent, Ssi Messahal Abdelkader que je viens de citer plus haut. Leur morale est à genou ! Allah yarham Belkacem Mellab qui a fait irruption ici ! Lui, qui est parti trop tôt, il doit gigoter dans sa tombe. Ressuscité par la colère, car j’aurais fait parler, ici, son lubrique MAE, qu’on dit être marocain, mais qui est issue de la même ville d’Algérie !

    Les jeunes, des assassins ou des fusibles ?

    Mais là, parlant de hauteur, je suis à la renverse ! J’ai appris le cas de la jeune étudiante qui s’est suicidée. Ce drame va rendre folle sa pauvre mère. Une parmi d’autres ! Cela me rappelle le fils de son voisin et libraire. Et encore ce grand malade qui a tué et découpé la même nuit, et son père et sa mère ! Et le lendemain, ce fut ce technicien-télé, qui fut poussé par les bourrasques de vent de la terrasse où il travaillait. Là, par-dessus la parabole qu’il voulait réorienter ! Hier encore, une princesse arabe s’est jetée d’un balcon pour se suicider ! On est loin du pétrole, du prestige, de la civilisation et des mille et une nuits.
    Arrête de parler de ces incidents mineurs, regarde la Syrie, le Proche-Orient que les rapaces déchirent en causant des milliers de milliers de morts ! Parle des battues sur les Rohingyas, un nettoyage ethno religieux de plus, que les Birmans opèrent sans gène devant le monde entier ! Parle des camps de concentration et des murs de détention, des pogroms des palestiniens et de leur apartheid et mortelles exactions racistes ! Parle de la pression acolyte erronée et inlassabledes zélotes, puis de celle ‘’des pays démocrates, avancés, si aisés et pleins de gens bien’’ ! Parle des enfants, entend les jeux de tirs des soldats sur les manifestants palestiniens ! Non ! La guerre et l’humiliation, le vol de la vie de quiconque, ce n’est pas humain ! Et moins encore divin, pour quelque peuple, religion ou civilisation que ce soit !

    Braconniers

    Là, mon moral est à genou ! Ils sont tels ces gibiers et ces fauves dont les braconniers exposent les dépouilles comme des trophées de guerre, après les avoir abattus au cours de leurs safaris en Afrique ! Distractions féroces pour les touristes aisés, qui après les conquêtes terrestres d’hier et l’esclavage antique, se tournent vers les bêtes qu’ils tuent pour leur simple plaisir et pour s’amuser. Pour frimer ou pour se distinguer ? Un commerce de la violence et des armes aussi, est sous-jacent dans ces exotiques pays ! Le tourisme en savane ! Ce sont des chefs d’états, des présidents qui y ont été pris à ce jeu carnassier ! Les persiffler, les indexer de qualificatifs outrageants et plus que barbares, est inélégant. Inutile, politiquement négatif et contre-productif sur le plan de la morale politique ou de l’éthique banale ! On mange bien de la viande ! Nous tous ! Dis-moi, BB ? Alors laissons les grands et les grosses légumes tranquilles pour ne pas bouleverser la carte politique du monde et le destin des peuples en voie de développement !

    Tact et mesure

    Si politiquement, il faut user de balance dans les propos, si psychologiquement il ne faut pas jeter l’opprobre sur les grands richards, pour les vilipender et les indexer, à quoi sert-il alors de de livrer son opinion et de penser différemment ? Alors un sermon faute de les sermonner ! Certains amis parmi-eux sont encore vivants, soit ! Mais que feront-ils des peaux de bêtes ainsi tuées ? Où les mettre à leur départ ? Par terre, au salon, à l’entrée pour remplacer les tapis du sol, sur les murs de leurs bureaux ? Vont-ils les emporter avec eux, si leur départ était proche ? Hélas rien d’ici n’ira vers l’Au-delà. Ni peaux de bêtes, ni ustensiles, ni mobilier, ni costumes !
    On ne peut pas couvrir nos âmes, une fois morts, avec des peaux de panthères noires ou de tigres zébrés ! Rien ne profite, même pas l’objet du crime, rien ne sera exporté vers l’au-delà ! Une certitude pour ceux nombreux qui espèrent et qui croient au paradis. Mais cette sagesse, si banale et commune, qui prospère chez les gens crédules et les croyants, ils s‘en fichent ! Eux ! Ils sont si grands. C’est leur face, non pas athée, mais simplement insouciante, riche ! Et, ces meurtres, ce ne sont que des jeux ! Un ‘’privilège’’ donné aux pays noirs, une chance, pour se développer et pour donner à manger aux leurs, grâce au tourisme étranger, qui leur apporte beaucoup d’argent !
    On a tellement de paraboles, de phones, d’écrans, de parasols et de parapluies que nous n’avons plus d’espace dans cette maison où les caser ni dans ce pays où les disposer. Et ces symboles des gens puissants et prospères, ces décideurs influents et écoutés, il faut les ménager dans tous les cas de figure ! Quand on a besoin de les utiliser, ils sont perdus, bloqués ou cassés, faute de les entretenir et de bien les ‘’ranger’’. Pour nos progrès et notre résilience, la bonne maintenance, la fidélité, entre amis, est de bonne gouvernance. N’est-ce pas Chefs, que c’est indispensable pour persévérer dans la voie de l’amitié et de la paix ?

    Quid des arbres et des trottoirs ?

    Encore ! Alors si l’hypocrisie remplace la critique et chasse la guerre, c’est que tout va bien avec tous nos amis ! Et que l’on saura y faire avec ces boss, en singeant les psy coaches, sur ce chapitre discrétionnaire et lors des conduites et des comportements diplomatiques de mêmes ressorts !
    Avant-hier, à Kénitra, il aura fait 10 saisons en moins d’un jour. Avec ces changements de temps, rien ne peut être prévu. Les platanes centenaires et les faux-poivriers, laissent les oiseaux sans nids et nos regards se perdent sur les horreurs des façades et des constructions hideuses que leurs branches, jusque-là, nous masquaient ! Ils vont vous apporter de ces palmiers dits-américains, hauts de 6 à 8 mètres et très couteux, qui ne portent que 4 palmes en haut de leurs affreux troncs, si horribles et disgracieux !
    Aujourd’hui, Kénitra ressemble à Casablanca ! Feu le roi Hassan II, dont l’esprit est toujours prégnant parmi-nous, l’avait prédit pour son développement. Seulement maintenant, c’est le revers de la prophétie qui se réalise. Cela s’est passé ce matin, non loin de la gare TGV et de ces espaces industriels de la zone franche, là où l’industrie internationale trouve sa superbe expansion. Les pilonnes électriques, du moins les poteaux d’éclairage, ces hauts lampadaires, sont tombés comme une avalanche sur les toits des autos !
    Ce n’est pas la faute au vent qui les aurait fait choir et qu’il faille incriminer ! Les habitants ne sont jamais informés par la presse ni par leurs élus de ce qu’ils font, les élus et les municipaux, sous leurs fenêtre et dans leur rues. On ne va pas leur souffler ce que veut le vent. Domaine terrien sacré, domaine terrestre sucré, les espaces et les investissements sont du domaine secret, réservés aux puissants de parmi les proches. On ne va pas crier à la promiscuité avec le pouvoir divin, ni gronder ceux qui se les premiers officient dans le délit d’initiés de par le monde. Le copinage et le népotisme…Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Corruption, compromission, concussion, malversation, cherchez l’erreur !

    Nostalgie arboricole ou végétale

    Syndrome du colonisé. J’ai souvenir de ces eucalyptus centenaires qui furent plantés du temps du général Lyautey et qui embellissant la ville, sans entraver l’espace ni gêner personne ! Les assassins des villes et des espaces verts, portent-ils un nom dans la juridiction ? Ah si les pontes pouvaient changer aussi vite, ou en mieux seulement ! Tels ces trottoirs avec leurs carreaux craquants, neufs, mais vite brisés sous les pas, que l’on dégage maintenant pour élargir cette avenue, dont on a dévasté les arbres ! Une artère dédiée après son meurtre au militant de la lutte pour l’indépendance, l’istiqlalien Diouri ! Et quelle indépendance ? Avec tellement de bonnes coopérations et de crédits internationaux ! Mais, on n’a pas le choix.
    Revenons à nos pénates et aux dieux lares. Sont-ce ses héritiers ou ses neveux qui comblent les espaces vides de cette bonne ville ? Afin de loger au mieux les nouveaux venus. Et l’on assiste à une invasion de voitures, le centuple en dix ans ! Les R’batis vont être ruralisés. La campagne se venge sur les capitalistes !
    Ni expos ni conférences suffisantes, ni vitrines aguicheuses sur les reliquats d’avenues, plus de théâtres ni de cinémas ! Ça, plus jamais ! Pas même des arbres pour contrebalancer la nudité, la hideur de certains coins, ou pour aérer l’atmosphère embrumée par ces fumées insanes pour leurs vieux poumons de fonctionnaires, rétrécis.
    Ce sont de nombreux couples refugiés, malades ou à la retraite, dans notre largissime patelin, aux normes perdues. Ils viennent ainsi d’avaler notre province aussi ! Longtemps connue comme une Willaya pour son espace vital, ses cigognes, son port, son chabel, l’alose, cette espèce disparue depuis, sa plage, maintenant rétrécie, sa Kasbah, en ruines, attendant la résurrection du Sultan alaouite, My Ismaël, pour la ressusciter, ses prisons célèbres de par leurs hôtes distingués, ses bases, adieu les States et l’Oasis, ses forêts qui ne glandent presque plus rien, son agriculture, qui espère depuis les récentes pluies de meilleures années !

    Le ciel de l’olympe

    Le ciel de l’olympe est plein de riches, de suzerains, de héros et de demi-dieux, aux pouvoirs suprêmes ! ‘’Gardons sa grandeur à l’Amérique’’ ! Vous pouvez apprendre, puis adhérer et appliquer à vous ce nouveau slogan de Trump ! Attention, il nous copie. Il chasse aussi de ses ministres ! Adieu Tillerson !
    Je suis riche comme Crésus dit-on, les jaloux ! Mais plus puissant encore ! Comme Trump, pour ceux qui le connaissent un peu ! Chef de Parti, propriétaire de banques et d’assurances, des fermes et des usines, des mines et des gisements. A moi seul, je vaux un pays au moins ! Je suis son Président, à vie, comprenez son propriétaire et son empereur à la fois.
    Mais je suis peiné pour vous, car je ne suis qu’un être humain ! Je passe ! Le néant m’interpelle. Je suis périssable, même si je suis très beau et sympa, volubile et loquace. Attention vous autres, mind ma princesse, je suis encore attirant et toujoursorgueilleux. Si je philosophe pour vous amuser, je ne suis ni timide ni gonflé é, et pas périmé pour autant !
    Les femmes et leurs branle-bas de combat m’offusquent grandement, si elles vous taquinent devant les juges messieurs et dans la presse, un peu !
    Mon Dieu, je n’ai pas besoin de les harceler, moi ! Ce sont elles qui viennent au secours de mon âme ! J’ai grand cœur ! Le cœur dans la main ! Et je sais faire…la charité ! C’est un bon placement pour investir dans l’au-delà !
    L’au-delà, ce sont des milliards de milliards d’étoiles et de planètes. Et il faut les combler, les Stars ! Les habiter, y investir et les faire marcher. Je suis leur homme. Et cela en tolérant les diables, les anges, les autres créatures et celles qu’on rencontrera ! Tout en respectant les droits de l’homme, sur les armes, les femmes et les minorités, les usages américains de la démocratie et de l’argent, comme on sait les pratiquer, ici dans Mon pays. Soyons tolérants !

    Chacun son chemin de croix

    Hymne à Mister Trump ! Mais d’ici là, je suis las. Le cœur, encore une fois ! Quand je pense à la fin, je refuse de vieillir et de passer l’arme à gauche. Pour l’âme, je ne sais d’où elle provient, si elle est là et où elle ira ensuite, quand le robot de chair que je suis, fondra dans la poussière ou que ses cendres s‘envoleront ! Aussi, je fais comme si j’étais éteint et éternel à la fois. Je laisse une dynastie : mon simple nom suffit à la pérennité terrestre et par-delà la nuit ! Ne suis-je pas le Président, le roi de l’Amérique et celui du monde ? Oué ? Presque ! Celui du bas monde ! Certes ! De la High society ! Yes !
    Comme tu le dirais, lors de ton sermon d’investiture, archevêque Cristobal, il nous faut rester zen et tolérants !
    Mais, il y a ce chinetoque de coréen Kim Jong-un ! Il pétarade impunément et menace les States, leurs amis et leurs statures ! Je n’aime pas cette fantasia.Je le défi et je lui donne-rendez-vous en Avril prochain. Ce n’est pas un poisson d’Avril ! Mais un poison à traiter chimiquement…Avant qu’il ne me fasse un Tchernobyl ou un Hiroshima ou qu’il me coule mes porte-avions ! Ils sont fous ces chefs d’états arrivistes ! Des jeunots et ces ‘’trop vieux’’ ! Des mutants ou des pharaons à stériliser ! Vengeurs hargneux, ingrats qu’ils deviennent avec le vol de nos technologies et leurs usages fous, de vrais démons qu’il faut purger !

    Délits et délectations ; attention aux hormones

    Tentative d’analyse psy. Attention aux droits et au respect des gens. Le sexe sans peuret ses braconniers impénitents. La testostérone est devenue une hormone de la violence ! Essai de compréhension du désir de chair, féroce ou violent des partenaires hasardeux masculins.
    Engouements pour les interdits, le sexe affole l’homme, la femelle en devient seulement sa proie. Il n’est nullement question de partenaire, ni d’entente nécessaire, souvent. C’est le cas de la femme mariée, la dame du couple, qui refusant l’acte sexuel avec son mari, et qui en est ou qui se sent violée ! L’homme, le mâle, est un pécheur-né. Incapable d’accepter le refus et l’échec, quand il n’arrive pas à obtenir le sexe ni à mériter un amour naturel, ou son expression physique, directe et partagée. Il perd de sa contenance et sort de ses gonds. Devant le désir de sexe, celui qui s’impose à lui lors d’une simple rencontre fruit du hasard, il se déclenche en lui, un coup de foudre. Une véritable explosion, un désir fou, une tempête dans son ego. Ce stress, égoïste ou maladif, est amplifié et exubérant. Il en devient une force une forme de terreur, quand il reste sans échos de la part de la présumée partenaire. Synonyme de refus, l’opposition déclenche chez ce mâle malheureux, la folie et la guerre !
    Voire la déchéance de la personnalité, de son surmoi devant les réserves, le refus ou la pudeur de celle qui l’a rebuté et empêché d’obtenir le fruit précoce d’un amour exigeant, physique, indésirable et insupportable pour elle ! Sa morale virile et son sens du respect des droits, se perdent devant la montée de ses hormones et de ses désirs effrénés. Il ne perçoit qu’une solution pour satisfaire son désir. Celle de sauter sur sa victime et de la surprendre. Il en devient une bête, un fauve, un délinquant souvent, un criminel parfois.

    La suite profane

    Viol et violences. Le paresseux qui vagabondait dans les sinus et les coulisses du sexe se transforme en bête assoiffée de sexe. Devant le défi, celui du ‘’non pas ça’’ de la femelle visée, le mâle va aimer et oser pratiquer la chasse prohibée. Lors de ces jeux dans les bois imaginaires, en se marrant, il va sentir un bonheur interne. Une extase préliminaire qui provient du défi suscité en lui et qui augmente lorsqu’il en snobe les frontières, les limites et les lois. Prendre par la force et carrément voler le sexe, forcer celle même, ‘’qui ne lui appartient pas’’, tel en devient là, son défi existentiel, sa pulsion. Une gymnastique faite de hasards et de surprises, de bravades et d’égos boursouflés.
    Le chasseur de sexe, insiste dans sa besogne et harcèle sa cible sans répit. Il désarçonne sa proie qui perd de ses moyens et qui devient de fait ‘’sa’’ victime ! Sa propriété, sa raison de vivre, son but et son obligation d’agir. La porteuse de sexe, est une entité ciblée qui n’a pas le droit de dire non, ni de réagir! Un défi vital s’impose à lui où il perd toute réserve et toute volonté, toute retenue, toute logique. Un entêtement où le dément perd sa boule. Il perd le respect et la pudeur, certes, qui plus est, il ignore et bafoue les droits et il dépasse la peur.
    La ‘’bête amorale’’et sans vergogne prend le dessus sur l’homme, devenu, sans freins ni crainte tel un fauve en colère’’. Le violeur est devenu un assassin immonde que la justice entend et se doit de punir et de juger.
    Ce, quels que soient la réalité du deal, les cas où les politiciens le piègent et où les victimes oubliées sont recherchées afin d’être alignées pour ester en justice. La profondeur du crime, le désir de la dame lors des préliminaires, son hésitation, sa volonté changeante par la suite, son refus bouleverse la donne et change le mâle en monstre, irrespectueux et peu amène !
    La variance des scènes, l’oubli ou la revanche, la justice ou le silence dépendent alors des unes et des autres. Le vacarme social, le fracas du coït imposé, celui de l’orgasme volé auront des incidences spectaculaires, dégradantes et punitives. La renommée et le métier que professent, le ‘’sombre héros’’ seront entachés de mépris après le scandale. Le cinéaste, le philosophe, le journaliste ou le futur et potentiel président, seront bafoués et avilis à vie.

    L’ego sauvage

    Le plaisir immédiat de l’une des parties n’est ni envisagé ni considéré et le fric immédiat non plus. Ce sont de gros sous pour les réparations juridiques en plus de la réputation et de la sanction pénitentiaires, la prison après le procès, la perte du boulot et de la renommée, perdue à jamais, qui vont être arrachés au carnassier impénitent. La mondialisation de ses affres et de ces affaires, la presse fouilleuse, yeuxteuse de coutume et celles du Net, sont Insidieusement embrigadées dans ces affaires de sexe. Des cascades de partages, virales, fuitent. Embrasées pour faire empirer le verdict et pour obscurcir le destin du faune entêté. Le bonhomme est verni, terni à jamais, fini pour toujours, sans possibilité de pardon des siens, de la société ni de résilience aucune.

    Les cas patents

    Introït. Apropos d’Avril, n’oubliez pas le poisson, les locaux ! N’oubliez pas, vous les Amérocains*, d’ajouter 1 heure à vos horloges pour le changement d’horaire estival, cela avant le Ramadan.
    La date, la montre, l’horaire, c’est juste pour l’introduction. Et ce à propos de Ramadan…De Bouachrine et de Lamjarred ! J’oublie les autres qui sortent du propos !
    Qu’est-ce que ça donne à la fin cette vague de harcèlements et de viols ! Tout est politisé ou presque. Et on passe de la guerre des culs, de celles qui acceptent et qui refusent, à la guerre des religions ! On n’en est pas loin chez Tarik Ramadan.
    Les dames de circonstance, mentent parfois, ou exagèrent, pour se venger ainsi de l’homme indélicat, ce criminel érotomane et violeur outrageant. Elles forcent sur l’empathie et les sentiments pour attendrir la Justice, son sceptre et le poids de ses sanctions ! Elles parviennent, en rendant ainsi la justice plus politisée qu’elle n’est matérialiste ou équitable. Elles parviennent en poussant à l’erreur la police, lors des plaintes et des PV, en tendant de mouiller les officiants et de les rendre complices de leurs délires. De leurs vengeances, de leurs droits au respect à la réparation ! Ainsi-est-il de la sortie extraordinaire du Procureur de Casa, dans l’affaire de Bouachrine.
    Les sanctions sont très lourdes ! Les Médias paumés, par sympathie, envers les unes ou les autres des parties en conflit, en deviennent exubérants devant la Justice. Ils lui emboitent le pas, à cette justice, lente, dans les relents et arcanes de leur 4ème pouvoir. La presse se met à influencer la justice, les juges et les autorités, en publiant ses propres thèses, ses jugements, ses enquêtes parallèles et ses opinions. Dans l’affaire Bouachrine, on passe de l’acte monstrueux, comme dixit l’un des avocats des plaignantes, aux déclarations erronées et trompeuses ! Un parjure volontiers sur PV, et ce devant la police. C’est ce que l’une des femmes, engagées, commence à avouer, donc !

    Le tour des filles et des enfants

    Après les gamins, les actes pédophiles sur les enfants de chœurs, dans les églises, voici ici et là, le tour des femmes et des filles ! A la sortie des boîtes de nuits, au journal, dans les directions voire aux ministères ! Partout, tout devient un lit !
    Pour ces évêques, pour ces cinéastes, ces ministres de partout, pour DSK, que représente l’objet du désir ? Un flirt, Inconséquent, un objet pour vidange urgent, une pissotière ? Avec plus d’énergumènes, ce sont des razzias sur les femmes indociles, des atteintes à leur honneur, à leurs vies certes, et pas seulement la satisfaction d’une une lubie, féroce, ou fallacieusement romancée, celle d’un court instant.

    Alternatives

    De la piaule sanctuaire, de la planque au violon, quelles que soient les paroles des chanteuses insatisfaites, qui elles, font dignement chanter les mâles impudents ! Après les avoir aguichées et émoustillés, évidemment, souvent ! Le cas de Lamjarred est patent.
    Un peu de tenue pour les protéger, c’est de les mettre sous clef et sous les hijabs, chez elles ! Non et non ! Le ciné, les boites de nuit, seront interdites aux filles ! Le boulot réservé aux seuls hommes…Ils n’auront qu’à se débrouiller entre-eux, comme des grands. Mais attention aux mineurs les homos ! Arrête ton délire, c’est sale ! Les postérieurs ne sont pas physiologiquement faits pour ça ! Le monde et sa morale, ses libertés, ici et là, sont en délire, et souvent opposés d’un pays à l’autre.
    Et puis zut, il y a partout du savon ! Qu’on leur apprenne l’onanisme et d’en user en solitaires ! Par prophylaxie sociale et prévention ! Ce avant d’aller couiner au boulot ou de sortir pour voir ou perturber les gens ! Avant de citer des acteurs, des metteurs en scène, des artistes célèbres ou des ministres, en fonction ! Mais, les responsables des excès, des délits, doivent rendre compte, partout, quels qu’ils soient ! Sont-ce des indications médiales ? Je ne pense pas. Il faut inventer un logiciel, une application, un refuge, une conduite, une éthique, un prix, pour revisiter ces positionnements-là !

    Trumpologie en retour

    Que faire pour le désamorcer, le shintoïque de Corée ? Je sais que d’ici là, il fera la Chaêbana et qu’il allumera une fusée et un cigare en se passant la main sur sa houppe de cheveux noirs ! Cliché ! Avec un sentiment succulent de satisfaction et de suffisance, Trump se trempe les cinq doigts de sa large la main droite dans sa toison capillaire blanco-blondasse, gonflée on ne sait comment.
    On verra pour les barbus de l’Iran. Les autres arabo-musulmans, les Islamopathes*, comme les palestiniens, ils sont défaits, quels que soient leurs chefs et leurs griefs, depuis des civilisations ! Je n’en parle pas, je ne les vois pas…Je les emmure pour ne pas les laisser déferler sur le monde ? Semble-t-il dire à Nethan ! Lequel, comme les grands, serait plongé dans des affairés de flousse, et de lucrative corruption !
    Je ne les conçois pas, les Orientaux ! Comme se dirait le Mec Donald ! Sauf quand ils peuvent versent 500 milliards de dollars pour mon soutien et mes émoluments ! Ce n’est pas à la portée des premiers venus que je me déplace ! Ma Mecque, c’est moi ! Mon sourire vaut des milliards ! Ma présence, cent fois plus ! N’est-ce pas madame. Toi, ma lubie, ma Poutine, ma grande charmeuse de soviétique ? Comment va-ton Pote, depuis ? Il ne s’est pas calmé en Syrie, hein ! Il me cherche, n’est-ce pas ? Il est tenace et prétentieux, comme toi ! Mais ça ne fait rien. Sa moisson d’arabes est à saluer ! Un havre de paix pour nos fervents amis et souteneurs, les enfants de Ssion* ! Vous m’en voulez pour cette nouvelle sortie ? Un clash, une vanne lubrique ? Ce que je dis est-il faux ? Faut-il jouer aux hypocrites ? Même quand on est Le riche Président des Etats-Unis ?

    Synthèse symbolique

    Les entreprises et les ministères ne suivent plus. Ça vous apprendra à vouloir sauver les limaces et les escargots, de votre éden, de nuit ! Au lieu de les faire bouillir comme dans les cavernes de vos ancêtres Néandertaliens !
    Souriez ! Ces habits vous vont bien, mon vieux ? Achetez-en encore ? Vivez ! Dites qu’il fait beau, pour encourager les jeunes et pour leur redonner espoir dans leur vie et leur pays afin de cesser ces Hiraks impromptus ! Levez les 2 bras ! Vous pouvez tirer la langue ?
    Ok ! Pas de neuro-lésion ni d’AVC ! Ce n’est pas une attaque neurologique cérébrale ! Vous êtes sauvé Papy ! Juste un Alzheimer qui débute et un paquet de névralgies ! Ah, ce sont vos nombreuses arthroses du cou ! Non ! Une simple déchirure des tendons musculaires du bras ! Les beaux ménages et les gros muscles ne tiennent plus ! Et les méninges ? C’est le principal ! Et le petit muscle ? Disparu ? Non ! Alors rien n’est fané ? A la bonne heure ! Vivez !
    A suivre…Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 15 Mars 2018

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Student, chapitre 77

    Actes épars et pensées disparates
    L’existence et les petites choses
    Traces de vols sur terre et dans le ciel

    Jus de théière chez Afriquia

    Madame Student, prête-moi ta plume, pour exprimer des maux. Merci pour ta compagnie, pour le dessert et pour le temps passé en commun, même s’il n’y a plus de relations entre nous, depuis ta retraite et ton départ au Barzakh. Maintenant tu es plus proche de Dieu.

    Vois-tu, je tiens le verre que le jet de thé remplit en faisant des bulles de tailles inégales, qui flottent en surface avant d’éclater. Plus bas, les débris de feuilles de thé tourbillonnent en désordre. En apparence seulement ! Hasard du flux, sans importance mathématiques ni logique physique calculée. Celle de l’écoulement interne du flot invisible qui tourbillonne et remue les bouts de feuilles infusées. Mais que des rhéologues pourraient évaluer, question de s’amuser…

    Les morts vous interpellent

    Les malades aussi ! A Lhaj Saïd pour qu’il se rétablisse. Ainsi pouvait-on prévoir, la longévité de Boutef par rapport à celle raccourcie par ses pairs de Boudiaf, l’ethnocide palestinien par des démocrates et celui des Rohingyas ? Pouvait-on prévoir et empêcher la vente des africains comme esclaves en 2017 ? Là, au pays de feu l’empereur d’Afrique, Kaddafi, qui assassiné par les mercenaires des saigneurs blancs de la république amie ? Pouvait-on prévoir les noyades de chacun des émigrés blancs ou noirs entassés dans leurs barques comme des sardines dans un filet ? Certes ! Pouvait-on imaginer la mort accidentelle dans la cohue des 15 récipiendaires de la charité de Sidi Boulaalam, là, aux environs d’Essaouira. Le Fquih El Hadidi et ses bienfaiteurs, pouvaient-ils imaginer le drame et en évaluer les risques potentiels ? Et les autorités du village, les cadres hypothétiques, les organisateurs, auraient-ils songé aux risques grégaires des foules affamées et de la présence des parasites inopportuns ? Ce millier et demi de femmes, agglomérées dans un souk sont parties, elles-mêmes, en offrande ? Cirque de sables, zoo à bestiaux et table de sacrifice ou abattoir pour des démons sacrilèges ?

    Footisme

    Cette foule effervescente et ensanglantée répond aux foules qui ont célébré dans la joie et l’enthousiasme patriotique la victoire de l’équipe nationale du Maroc sur son homologue d’Afrique ! Est-ce le pari, la paye diabolique, la rançon livrée à Satan ?

    Résilience du civisme par les religieux et prospective administrative se confondent et s’opposent, par erreur, susceptibilité ou négligence ? Et ce, au moment crucial de faire du bien, de la charité envers les démunis. Paradoxes marocains. Mohammed VI ne peut prendre tous ces drames en charge.

    Bambou érectile

    Après la bousculade homicide, à côté de la balustrade du café maure, voici un bosquet plantureux s’épanouit majestueux. Un bambou s’épanouit superbement, il dresse ses longues feuilles triangulaires et pointues. Certaines, tout en haut se recourbent, menaçant de faner. L’arbre a besoin d’eau pour redevenir turgescent et faire reverdir son feuillage jauni, afin de revivre et de nous donner une meilleure vue.
    Toute une chimie, que personne ne remarque, mais qui signifie le maintien de la vie. Ce qui valable pour cet échantillon, que tu aperçois, est le sort et la mission de toutes les plantes. Ce fut même le cas de ces forets géologiques qui nous donnent du pétrole en ce moment. Et l’origine de la puissance et de la richesse entre autres des ricains. Comme de leurs assujettis d’orient. N’est-ce-pas ?

    Sagesse insectoïde *

    Papillons sans ailes, mouches sans pattes et vers sans têtes, des êtres sans existences utiles, sans avenirs vrais ni parcelles de vies. Vies délétères, dignes des microorganismes, les microbes, et moins encore !

    Les eaux et les insectes

    Ce sont ces êtres voués aux vagues. Ce sont ces civils explosés, du fait de ces guerres multiples et inutiles. Avec des nuances à respecter, il y a des pays qui en jouissent pour de vrai, et ce dans la paix des leurs. Les autres, c’est du bétail, ou moins que ça, des parasites ! Pire que les pauvres esclaves d’antan, ce sont des ‘’choses’’ qu’il faut utiliser puis détruire. C’est net et vrai, c’est ce qu’ils font apparemment et ce que beaucoup d’infra-pays* pensent !

    Rengaine

    Pourtant, ces pays dévastés de Mésopotamie furent les berceaux des cultes, de l’écriture, des sciences et de l’humanité ! Leurs chefs vilipendés, honnis, destitués, pendus ou mitraillés, leurs états déstructurés… Que dire de leurs peaux colorées, de leurs cultes particuliers, de leurs terres dévastées depuis ? Et de ce qu’elles pouvaient produire sans doute et leur donner à eux et aux autres pays comme valeurs et vies ?

    Visions hautaines

    Quels mérites, quels bonheurs, quelles joies et quelles supériorités, quelles paix enfin, cela pouvait-il leur donner à ces potentats universels, une fois leurs cibles et leurs proies, leurs victimes, ces peuples déchirés, leurs frontières fracassées, leurs terres nettoyées ?
    Qu’auraient-ils perdu en laissant faire la paix et les états tels qu’ils étaient au lieu de les dévaste, les aider ? Faisons un calcul ? Qu’a-t-on gagné avec tous ces pays militaristes, démocratiques, impérialistes, civilisés et si cultivés, pleins de milliardaires et de gens si fortunés ? Leurs politiques, leurs savoirs, leurs calculs, leurs peurs, leurs haines, leurs desseins machiavéliques et leurs actes extrémistes, non avoués et non- dits ?

    Parangons désuets

    Exemples aguichants et minables ! Qu’a-t-on gagné avec leurs prestiges ostentatoires, leurs gouvernances, leurs bellicistes expériences du passé, leurs prévoyances et leurs prospectives ? Qu’a-t-on gagné avec leurs tyrannies millénaires arrogantes et racistes, d’êtres supérieurs, blancs et purs, plus qu’hégémoniques et plus que parfaits ? Dites !

    Qu’a-t-on gagné avec leurs savoirs réels, oui réels, leurs forces prodigieuses et omnipotentes, leurs terrorismes terrifiants, leurs certitudes pleines de suffisances ? Fascisme fascinatoire de mastodontes tyranniques ? Impérialistes envahissants ! Dites ! Sont-ce là le bonheur, le savoir, l’instruction, la santé ou la longue vie ? La liberté ou l’aisance, que vous vantez ? Ah, c’est la sécurité obtenue par les guerres préventives et leurs rappels vaccinatoires*, pratiqués chez les autres, pardi !

    Guerres préventives vaccinales

    Loin des yeux loin du cœur. Guerres utilisées comme un pis-aller, une bombe dans des boîtes loin de soi, en cadeaux fermés ! Une quelconque purge extramuros, alors, des explosifs que l’on fait éclater ailleurs pour assurer sa paix intérieure et gommer la vermine !

    Je suis, parce que je te hais !

    C’est une devise existentielle, qu’ils diraient en faisant allusion aux étrangers ! Les parasites, pensent-ils, que ces autres. Des barbares et des sauvages, des truands, qui n’ont rien de civilisé, de pacifiste ni d’humain et qu’il faut pousser à s’entretuer ! Un certain Charles De Gaule avait sorti cette sentence-là ! On est édifiés par les plus grands !
    Voilà leurs bonnes manières politiques ! Un terrorisme d’état, un fanatisme culturel, un ostracisme répulsif, un apartheid ethnocidaire, vécu comme une culture et un ciment qui les unit et les renforce. Ce sont des recours ‘’philosophiques guerriers’’ qui justifient pour eux et à leurs yeux, de commettre ou de faire perpétrer indirectement ces meurtres outre-frontières !

    Exécrer abhorrer

    Baves haineuses. La xénophobie défensive, les obnubile et les tient à devenir un label, un credo. Ça en devient une de leurs qualités maitresses, un paramètre de leur identité raciste et hermétique. On ne fantasme plus sur l’exotisme, on exècre les étrangers. Heureux que ce ne soit pas vous ni que cette lapidation culturelle et civilisée soit générale.

    Des êtres furtifs et virtuels.

    Tout est relatif et rare. Tout est virtuel avec le temps qui courre et qui est si court pour chacun de ces êtres irremplaçables. Si court et tellement dilapidé par chacun de ces êtres, dans des riens particuliers ! Des vies et des êtres, frêles souvent inutiles, sans échos, sans importance, sans plan de naissance apparent, ni programme d’existence, ou de futur palpable consciemment. Que le hasard et le destin, qui sont probablement ou quasiment appliqués inconsciemment.

    Enfer de proximité

    Enfer sur terre pour une seule vie. Sans espoir ni credo de retour, ivres aux mauvais alcools, ils vivent ! Exclus sous les ponts et dans les impasses sombres, luttant contre le froid, les douleurs, la misère et l’isolement.
    Les émigrés et les réfugiés, arrivés ou pas, ne sont pas mieux lotis devant cette haine et ces délaissements. On voit leurs calvaires d’ici, on le sent sur notre peau, même de chez nous, ici, tant les ardentes malveillances et les antipathies médiatisées à outrance, surchauffent de leurs haines les racismes divers !

    Du pessimisme au stoïcisme

    Mère Nature nous apprend à vivre mieux et à plus philosopher pour nous activer et espérer. Ce s’appelle être, une dynamique volontariste, coûte que coute ! Et ce bambou, cette tige verte qui se hisse et s’ébranle, au regret des jours et des jambes ou des choses intimes qui ne peuvent plus l’imiter ? Or voici que ses feuilles jaunissent, à devenir ternes et moles. Elle manque certainement d’eau. Les pluies ont trop tardé en cet automne estival. Mais, ce n’est pas une raison, le vieux, pour pisser sur les pieds ou les troncs ni pour la déserter le jardin. Et c’est pour quand les prières surérogatoires afin d’appeler les pluies en invoquant la grâce d’Allah ? A moins que vous n’attendiez les prévisions climatiques ou que vous n’y croyiez pas ?
    Je ne peux pas imaginer que grand’père Lafquih ou que Père et Mère, My Othmane et Khity Saadia, n’existent plus ! Ou qu’ils ne nous entendent pas, pour intercéder en notre faveur, d’une façon ou d’une autre !

    Lui, c’est le lac, moi c’est le ciel

    Ce vol d’oiseaux, l’élégance de leurs ailes, le soleil vibrant dessus…Les nuages rougis qui trainent sur les boules et les croissants des minarets….Les muezzins qui saluent en chœur la vue de la pleine lune, qui brille par moment ou pâlit…

    Mon Dieu, ce spectacle, celui de Ta création, ça va me manquer. Ça va me manquer tout ce qui m’a fait réfléchir et ce qui m’a marqué ! Serais-je conscient de ces manques, une fois que je ne serais plus ? Que de milliards de milliards d’êtres, passagers de ces vies, sièges vidés en transit, sans origine, ni raison ni horizons, pour leurs chutes ! Sont-ils des hasards de route ? Clodos clandestins ou badauds se poseraient les mêmes questions sans que personne ne puisse ou ne veuille leur répondre à tous, en leurs temps ! Des questions infantiles, stupides ou futiles !

    Garderas-tu le souvenir et seras-tu conscient de tes rêves, de ce que tu es, de ce que tu as fait ? Garderas-tu cela en mémoire, physiquement, sentimentalement, cordialement ? Toi que les cauchemars nocturnes et les peurs de jours réveillent ! Cette eau qui coule de ta chasse, ces vagues bouillonnantes qui sortent des nues, ces feuilles brunies qui tombent, laissant les branches livides et sans phanères, trembler, me pousse à songer…Les platanes se couvrent de marrons et de chocolats dorés…Des feuilles étoilées, hier vertes, embellies de couleurs pour la saison, vont bientôt tapisser le sol et s’y étaler. L’hiver de la vie interpelle les vieux, il les met au lit et les couvre de draps, avant de les emporter.

    Le ciment tue

    Autant que les poussières noires, les odeurs suffocantes nauséabondes et les fumées du ciel. Cette rangée de faux poivriers, vieillis eux aussi, sont menacés par la municipalité qui veut les décimer. Ils font face à ces immeubles-cités, dits des jardins ou du parc, et aux carreaux du sol déjà cassés. Ils ont coulé leurs restes de ciment, par citoyenneté et pour le partage, autour des troncs pour empêcher les arbres de survivre à leur OPA et pour les condamner à jamais. Un état déplorable qui me laisse éperdu…Entre les arbres, les hommes et le ciel, la mystique perce et fait fantasmer les humanoïdes en mal d’âme pour se pérenniser un tant soit peu.

    Alzie m’obsède et me menace

    Ce moi multiple, ses souvenirs parsemés, resteront-ils après qu’Alzie aura emporté la mémoire ? Et que le corps sera liquéfié, parti en argiles ou en cendres, mâché par les mandibules, ses molécules aspirées sur place et aussitôt recrachées pour être recyclées ? Est-ce cela la métempsychose attendue ? La reviviscence, le parcours entre les karmas dans les êtres qui t’auront de nouveau absorbé ? Respectons les animaux inférieurs, ils ont quelque chose de nous ! Et nous pareillement de ce qu’on aura souvent immolés, ingurgités, pour nous construire et nous rafistoler ! Ou nous attabler autour de ces repas plantureux, des fêtes et des mariages onéreux, dispendieux et tellement ennuyeux !
    Ben qui ?

    Par-delà les succès manifestes et les ratés des uns et des autres que SM a stigmatisés, et sauf abus, Benkirane dit tout haut son avis personnel. Ce qui coïncide avec ce que beaucoup sentent, mais tout bas. La franchise n’est pas donnée à tout le monde politique. Respect, timidité et pudeur, appréhension des charges vengeresses et peurs ? Les sorties politiciennes, les massages dans le sens du poil et autres pommades, varient selon les affidés et les leaders, tout en changeant selon les circonstances

    Refrains sur Agoravox

    Vous venez de lire mon exposé sur Agoravox intitulé : ‘’ Tu demandes trop à dieu, quand tu y crois’’ Certains on écrit en réponse : ‘’ C’est déjà trop exiger que de demander à Dieu qu’il existe ’’ et encore : ‘’ Et si la terre était l’enfer d’un autre monde ? J’ai répondu rapidement : ‘’c’est un peu ça, puisque beaucoup y souffrent. Certains non, parce que ce sont eux les matons ! Ou que ce soit ici que l’antichambre de stage et d’adaptation pour pire que ça. Et les vrais enfers seraient la galère et pire que ça !

    A M. Lonfoiret, je réponds ‘’ Merci de vos 3 ou 4 questions que je reprends ici pour y, répondre. Vous écriviez ‘’ Puisque vous êtes croyant, je me permets de vous poser ces questions : La foi vous aide-t-elle à vivre ou à mourir? Est-ce un peu la possibilité de vous dégager de votre responsabilité ? En vous disant ‘’ Ce n’est pas moi mais c’est dieu.’’ Pour ma part je n’ai jamais compris la foi de ceux qui y croient. Un film très bien fait que vous devez voir sur Arte ‘’ Ma sœur ’’.

    Voici mon long laïusse.

    La Foi est pour moi, un ébahissement devant la Nature et la Création. Créations, celles des atomes et de leurs infras à ces superstructures, qui défient nos sciences, nos sens, le temps, les dimensions et nos instruments. En deux mots, j’admire la Nature et la Vie. Et je leur colle un Responsable. Cette admiration est pour moi celle que je porte à l’univers et à la Création. Elle est synonyme de Foi. Et qui dit Création interpelle donc un Faiseur ou le sous-entend. Ce que j’appelle un ‘’ X ‘’. Et qui est bien sûr l’Horloger, l’Architecte de la littérature ! Appelez-le Dieu, si vous voulez ou par l’un de ses synonymes cultuels courants !

    La Foi est donc pour moi, une espérance pour un dépassement de cette petitesse de la Vie et de sa butée, la mort ! L’effacement la perdition ! La Vie, la mienne, d’abord et pardessus, celles immenses des autres. Quels qu’ils soient, ils sont petits, mais admirables pour ce qu’ils réalisent. Ils représentent donc un impact, une influence sur moi. L’influence de ceux des gens passés ( d’abord les responsables de notre histoire connue, de nos origines, plus ou moins cernées et de nos découvertes scientifiques. Puis, l’influence de leurs diverses applications dans la vie, dans le sens large de celles-ci ) puis. Puis, il y a l’impact de ceux qui vivent dans mon milieu, au sens étendu du terme. De là, leurs réactions, méconnues de moi, représentent un tant soit peu, le ‘’ facteur Hasard ‘’. Y ajouter dans ce sac (échappatoire) tous les facteurs sensibles ou pas du milieu, du climat, au temps… (Je ne peux pas tout énumérer)

    Si j’admets le Hasard, je mets dans cet interface, les ‘’ actes ’’que je ne sais pas analyser quant à leurs origines alternes multiples, indépendantes de ma volonté. Et qui proviennent d’Autrui, tout le monde, le Monde, ses chimies, ses maths, ses physiques, ses rayonnements…Et j’en saute !

    De ce fait, je perçois ou j’entrevois là, dans ce Hasard une des ‘’interfaces’’ du ‘’prisme’’ Destin. Dans tous deux dans leurs sens et leurs limites ! Et la signification du Destin me dépasse et je ne sais pas l’expliquer, pour le moment, plus que ça. Le Destin, c’est aussi notre cursus à l’intérieur de notre identité organique (génétique-vie-biologie) et puis l’amoncellement de ces actes, les uns envers et face aux autres. Toutes ces interactions sur moi et vous et envers nous. Ceux qui relèvent du Hasard et du Destin. Y entrent et y participent les actes de ceux qui nous aiment et qui nous aident et puis ceux des gens qui font le contraire…

    Et face à ces hasards, le destin se dessine comme un facteur impondérable extrêmement large. De là, ma Responsabilité n’est pas univoque. Comme elle est obligatoirement engagée mais fortement limitée par le milieu et par autrui. Il y a tellement de facteurs et de paramètres, indépendants de ma ‘’ petite-vie-moyens-volonté’’ qui de ce fait limitent, inhibent ou exagèrent de Ma Responsabilité. Mais je ne peux pas dire que je suis totalement Libre de mes Actes ni des Responsabilités qui me sont affectées. Mes actes se heurtent à ceux des autres, s’ils ne vont pas avec, ils sont soit insignifiants, inopérants ou inopportuns.

    Merci beaucoup de vos questions.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 novembre, 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    TU DEMANDES TROP A DIEU

    Les chroniques différées de Mme Student, épisode 76 :Evènements et opinions.
    Divagations et paradoxes, entre les pensées délictuelles et les actes ratés.

    D’emblée,

    Après le Widad et le satellite Mohammed VI-A, voici un deux-à-zéro, sans bavures dans le parcours, qui revivifie les nôtres qui ont passé la nuit en fête dans toutes les villes et villages du royaume. Ce match au résultat glorieux, apporte la joie aux Marocains. Un flush de vibrations patriotiques. Longtemps perclus dans leur gouvernite* chronique, due à une inflammation surprise. La mort accidentelle d’un marchand d’espadon rifain et les marches de condoléances consécutives, trop ostensibles ont trop duré. La reconquête de notre maison d’Afrique, grâce à l’implication du Roi est un baume de paix. Ces retrouvailles magistrales autorisent l’espoir de la mansuétude, compréhensive de SM !

    Nos villes, une autocritique

    Des divisions de tables ne laissent plus de places aux civils sur les trottoirs des boulevards, en dehors de la piste réduite du macadam, que traversent des flots de voitures, tanks rapides de luxe ou déglingués, entre les piétons affolés. Tous disjonctés, le phone aux oreilles et l’injure aux lèvres !
    Puis des hères, la totale de la saleté, hélas, à vous faire vomir votre citoyenneté et pleurer votre apparente adhésion à l’humanité. Et des mendiants, prolixes en vœux sympathiques et complaisants, ô peines de nos gérants, ô douleurs de nos gens. Seraient-ils, trop nombreux à devoir aider et si difficiles à cerner par les multiples gouvernements, depuis l’Indépendance ? Celle des riches, s’entends !
    Ô Islam, ô les modernes, ô les religieux ! La barbe et les prières suffisent-elles pour combler nos vœux et nos aspirations, terrestre ou celles de l’au-delà ? Ce peuple de musulmans, gouvernés par des chérifs depuis des siècles, des partis nationalistes et depuis, par un parti dit de musulmans, se heurte à la pauvreté des siens. De leurs ressources ou de leurs partages ? Je ne sais point ! La situation dégringole et empire, entre le faste et le lucre. Le luxe des choses signées s’impose pour devenir un principe, un but, un précepte, une religion ! Des fêtes et des édifices, modernistes ou dignes des légendes et des milles et une nuits, surprennent face aux aspects hideux de la pauvreté qui exulte à devenir organique et structurelle. Tellement courante qu’on s’y complait.

    Islam et islamisme

    Je ne dis pas islamistes, donc ! Ce mot est devenu une injure pour étiqueter et traiter ces parias…Des dangers chez leurs hôtes étrangers qui les haïssent et les aspirent à la fois. Des milliers se laissent noyer dans les flots, faute d’accéder à leurs horizons. Abhorrés, exécrés, ils sont traités de tous les noms, ‘’ ces abominables sauvages’’, tant leur ‘’ potentiel barbare’’ fait peur aux gens cultivés et les nantis et de parmi les Purs et les Blancs. Ces peuples, chez lesquels ils atterrissent ou vers lesquels ils se tuent en y allant. Un réceptacle qui fait miroiter le travail et ses dérivés, l’argent, l’aisance, le succès, le bonheur, sinon ou plus les libertés pour certains…Sauf que la légende est autre et l’emploi du temps, le destin leur est contraire ou incertain. Le paradis qui était ailleurs que chez eux est forclos. Leurs hôtes espérés, restent ivres, bourrés des relents ataviques de leurs guerres, les religieuses, les mondiales et les plus antiques. Ces hôtes en ont assez de ces envahisseurs barbares. Des preuves indéniables existent et à l’appui !
    Ce mot, ‘’islamiste’’ est devenu un terme caricatural, une sentence, un jugement, qui plus est une injure et une malédiction. Vérifiez dans la presse étrangère le sens qu’ils donnent à ce mot plein de haines et de ressentiments. Ses remugles et ses vomis sont exécrables ! ‘’Islamiste’’, ce mot, ce mal, qui collé à nos ‘’divergents’’, plane et noie tous les autres ! Vous êtes pris dans ce magma, cet amalgame et compris dedans ! ‘’Islamisme’’ signifie fanatisme, extrémisme, voire terrorisme. Aux infos et dans l’actif, on lui donne ce sens-là. La presse défile les excès des émirs islamistes, les Daéches* du moment, qui n’honorent pas ce qu’ils arborent comme religion. La preuve est que leurs parents et tuteurs les renient, les dénigrent et les combattent, en cet instant. Ils vont les semer partout dans le monde !

    Les guerres barbares des civilisés

    Le danger est plus que patent, lorsque la résistance politiquedevient réactionnelle.Ce nationalisme, empreint de religiosité, est pathologique pour ses détracteurs. Inapte pour confronter les grandes puissances du monde, qui maîtrisent le Moyen-Orient, le mouvement Daech a dévié de façon grotesque à devenir barbare. Il est né des suites sporadiques de l’invasion des Bush. Il a dévie ses plans et programmes en leur collant la religion pour l’instrumentaliser et pour en user comme passion dynamique et ciment. Et cet usage, on l’aura vu partout en histoire. La politique bafoue la piété et se sert de la crédulité (exacerbée) des gens ! En liant la confession à la guerre, le culte aux armes blanches, les rites à la poudre et les balles aux gaz, la religion asservie à la belligérance, ne sert plus qu’à exploser les gens et à les tuer. Une guerre difforme, barbare, la civile comme les autres, ne respecte ni les vieux en prière, ni les malades aux hôpitaux, encore moins les enfants sur les bancs d’école ! L’humanité est devenue une honte pour les animaux et les bêtes !
    Comment l’homme, qui est pressenti par la Bible pour se répandre sur terre, afin de l’explorer et pour s’y multiplier, en est arrivé là ? On ne s’est pas arrêté d’épuiser la terre, de ce qu’elle a produit depuis des ères et de la polluer, sol, air et mers. Meurtres, haines, guerres, esclavage, asservissement et destructions, deviennent des principes pour les hommes et des credo, les aspects de leur force et de leur puissance, non plus des erreurs condamnables ou des exceptions !
    La terre pour laquelle ils se tuent, prétextant la couleur pâle, le clan évolué ou la divine tribu, leur havre et leur nourrice à tous, a besoin de campagnards, de fermiers, non de gentlemen, de mannequins ou de dilettantes aux paumes de mains lisses, bonnes à se lisser la coiffure et se masturber, ou pire à tirer les autres ou à leur titrer dessus à la mitraillette ou au pistolet.

    Da, da, ya lioubliou Russia

    Alerte on gaze les fourmis rouges devant les stades d’ivoire ! Miracle, les derniers lions de l’Atlas, longtemps perclus dans leur zoo ont mangé tout cru les éléphants ! Que feront le hasard et le sort ? Que feront les jambes et le cerveau face aux amphitryons de l’ours sibérien ? Les Chérifiens et les autres équipes championnes du monde seront hôtes de Poutine en 2018. On verra d’ici là, pour le moment, tous et partout, chantent ce succès et le fêtent. Mais attention, en la douce France au raciste xénophobe du FN, le Sanchez de Catalogne, qui se prend pour un Gaulois !

    Vive l’Orient

    Vive l’Orientet la Péninsule Arabe, fédérée, unie et en paix ! Depuis toujours, il y a eu des forts et des faibles entre les individus et parmi les personnes. Notre classement indubitablement nous casera parmi les moyens. S’il ne nous casse ! Pour faire dans le ton pessimiste et le spleen cynique par ces temps sismiques, ô deuil, ô victimes écrasées par les violences au Pakistan et séismes telluriques de l’Iran.
    Un autre cataclysme est cette place que l’Iran khomeyniste et post impérial veut occuper et celle dans laquelle il instrumentalise sa confession chez les Chiites de partout. Un danger de déflagration régionale que souhaiterait bien des protecteurs et des marchands de canons. On les comprend, les pauvres altruistes, ils ne veulent pas mettre leurs techniciens au chômage !
    Puis alors, cette épée de Damoclès, cette menace et ces contraintes que les casse-tout des States font peser sur ce même état perse (un autre voyou pour eux ?) qui a résisté à sa guerre de 8 ou 10 ans contre les autres instrumentalisés, les Irakiens de Saddam Hussein, avant qu’il ne soit pendu par les mêmes ‘’Avengers’’ ! Et ce par crainte que les iraniens n’accèdent à la bombe. Ce que fait librement et impudemment la Corée du Nord, qui leur affiche le bras et le petit doigt. Ce sont des craintes hypertrophiées de déflagration avec les Ricains, qui sont loin et celle des Sionistes, 51ème état, des States et de l’Occident, qui craignent son accès au nucléaire dans la région. Alors qu’Israël, leur enfant prodigue, ou prodige, possède la bombe atomique. Des centaines en cadeau, qui plus est leur maîtrise certaine depuis plus de 40 ans !

    Palestine

    Un type extrémiste, ça peut aller, mais tout un peuple, dominateur et dominé par un nazi sioniste, un oriental ou un coréen, ça craint pour Israël, elle-même ! Cette tribu antique, cet état religieux, enfant-tribut de Yahvé et de la compensation de la guerre. Pour avoir subi l’Holocauste et ses fours crématoires des sémites à calotte et à fric, par le régime hitlérien. Un crime que paient les seuls états arabes, eux-mêmes colonisés, par les alliés ! Leurs tribuns séditieux et ingrats, du moins ! Pleure ô Palestine ! Tes larmes millénaires coulent toujours. Ça ne s’est pas arrêté depuis le caillou de David sur le front de Goliath ! Quel fut ton crime au fait, pour mériter cette infortune ou cette sanction ? Divine ou humaine ? Je ne sais !

    Inégalités et juste milieu
    Inégalités entre les gens, inégalités de toujours entre les pays et les choses, injustice naturelle, ces états flagrants, ces différences et ces distances créent la haine. Je me répète, tant cette ‘’denrée’’ ou cette ‘’drogue’’ est prégnante et surmultiplie les écarts.
    Les gens du juste milieu, parqués entre les strates, loin de regarder derrière eux, juste à côté ou en bas, voient loin devant eux les plus riches miroiter leurs fortunes impossibles. Ce regard, ambitieux et jaloux, qui les stimule pour mieux faire et se dépasser ou qui a contrario, les humilie et les inhibe à jamais. Entre l’ambition de sauter vers le haut et le dépit avilissant de se regarder stagner en dessous de ‘’ces gens’’, qui ne sont pas meilleurs que soi, ni des meilleurs qui soient. Les êtres moyens restent insatisfaits et perplexes. Condamnés qu’ils sont à regarder des étoiles matérialistes, bouleverser leur ciel par tant de défis et de déballages effervescents, tant d’éloignement de toute tentative d’approche de leur zénith. Une gageure, un dépit mortel et vain.
    Parallèlement aux personnes, le système économique socialiste veut réduire les inégalités sociales et établir ladite ‘’justice sociale’’ entre les riches et les ouvriers. Un idéal ou un rêve ? Au plus une tentative…illogique ?
    Le socialisme est une réaction préliminaire, qui est devenue universelle, voire de justice, contre ces richesses tapageuses et/ou inopportunes. Les religions, elles-mêmes, la simple morale et les droits, sont nés de ce contraste entre les situations des gens. Un ravin et des extrême, non du fait des richesses de certain mais dans la pénurie et la pauvreté, les maladies les faiblesses et la faim, de leur alter ego humains ! De cette volonté des gouvernants et des administrations, des lois en somme, tentent d’aider les plus démunis et de protéger ou pas la propriété privée ! La minorité des plus fortunés, ces riches que tous jalousent et n’atteignent pas !
    Ethique sans équité, ou simple nature des gens et des choses, la loi s’impose et établit normalise et cristallise, les frontières. Les différences et les inégalités sont devenues ou sont restées, légales, sacrées et surprotégées par la loi. La loi, évidement des plus forts. Mettez-vous à leur place ! Pourquoi pas ?
    C’est naturel et nécessaire de le faire. Vivez avec, tentez de travailler pour les atteindre et les singer, sinon, dormez et crevez ! Amen ! Est-ce le destin ou le sort ? Où sont-ce des limites, des freins plus que sacrées, qui empêchent les pauvres ou les moyens de s’enrichir ? Sauf exception !

    La faim, les maladies et la mort

    La faim et la mort, les maladies et la mort, des noyés parmi les chômeurs et les fugitifs des guerres. Voici des morts qui cherchent refuge dans les sanctuaires. Là, dans ces pays-mêmes qui dictent aux états de se faire la guerre ou qui leur facilitent la paix!
    Ils, ces migrants, ces réfugiés, s’exilent ou fuient car ils ne veulent pas périr dans leurs pays. Là où se sont imposées à eux des guerres fratricides. Des luttes intestines, religieuses ou claniques. Parfois distillées ou facilitées de l’extérieur ! Des guerres de dictées d’essence impérialistes et financières, parfois sous le masque politique et/ou religieux !
    C’est ainsi que ces dernières décades ont compté des millions de morts, qui s’ajoutent aux 65 millions d’humains qui ont péri lors des guerres mondiales.
    Ce mal incurable est inhérent à la recherche de la suprématie totalitaire des pays civilisés. Depuis des lustres, les empires et leurs conquêtes, les explorations et les découvertes, ont dévasté bien des lieux de leurs gens et les régions de leurs peuples et tribus ! Des colons ou des explorateurs, dominateurs par essence, des conquistadores, imbus de leurs identités supérieures, ont mené bien des combats et causé des massacres sans nom.

    Des progrès à la civilisation

    Toutefois, il y a des réserves, des côtés positifs non négligeables à retenir comme faveur exceptionnelle de ces étrangers et de leurs ‘’intrusions ‘’ ! Les grandes puissances sont depuis l’antiquité, les berceaux des civilisations, et depuis des lois modernes, de la démocratie, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, à l’intérieur de leurs frontières.
    Parangons vigilants, ils sont les inquisiteurs, les procureurs, ou les instructeurs, de ces pratiques, des lois équitables qu’ils exportent ailleurs, en y installant les leurs sinon leurs hommes de main.
    Avec des réserves : Rester loin de chez eux et les laisser libres de pinailler chez vous, sans mettre votre nez trop près, dans ‘’leurs’’ affaires ! Hors ces réserves et ces restrictions, les seigneurs se relâchent pour opérer, chez vous, en toute liberté, en toute dignité. Qu’à cela ne tienne, qu’ils viennent pour opérer, en sécurité, chez leurs doux amis ! Enfants, femmes, terres et biens, paient pour ‘’ leurs charismes ’’ !
    Hospitaliers et ouverts, nous sommes si bienveillants et si bienséants, que nous aimons coopérer. Et fructifier leurs affaires et les nôtres, si ça se peut. Et cela doit se faire, malgré les opposants et les contradicteurs. Dites ! On ne va pas se laisser péricliter et demeurer des ignares, au vu des bons côtés que cela rapporte ! On ne va pas rester des ignorants ni faire les pauvres. Tendre la main, demander l’aumône, tout en refusant avec hauteur de collaborer, alors que ces gens nous offrent de progresser, ensemble ! Par complaisance, il faut le dire, même s’il faut progresser ou profiter l’un de l’autre, de façon inégale. On se développe comme on peut, on marche un peu, pendant qu’ils volent…Au deux sens du verbe ? Je ne sais, si c’est très juste ou très fréquent ?
    Cette suprématie a des retombées positives sur leurs amis condescendants et leurs potes discrets. Qu’ils prospèrent, donc ! Alléluia ! On ne va pas chicaner, parce qu’autrui se développe et qu’il gagne bien ! Ou préfèrerait-t-on rester soustraits, snobs et fiers, en se refusant de partager ? La nullité et les retards, les écarts au bon sens surtout. Les expéditions coloniales, les antiques, les islamiques, les européennes auront sauvé et réveillé bien des pays et des continents !

    L’or rance d’Arabie

    200 princes et personnalités, de l’Arabie pétrolifère, wahhabite et heureuse, sont les richissimes objets d’une purge aux lieux saints. Une surprise spectaculaire. Un nettoyage sismique, un séisme anticorruption, entre cousins ! Que faut-il en déduire ? Qu’il y a du Trump là-dessous ? C’est presque extemporané à sa visite tout près des lieux saints ! On lui a donné beaucoup de fric pour livrer le brevet de faisabilité et de sécurité d’une OPA ! Cette invention moderniste et ce savoir-faire vontservir de révolution palatine pacifique à nos bons frèresetamis ? Qui faut-il insulter, qui faut-il juger, qui faut-il féliciter et ou remercier encore ? Pour la discipline, le secret et la rigueur de la courageuse ‘’ prouesse’’. Qui remercier donc pour les nouvelles libertés offertes aux femmes ? Un droit, une justice et un bon exemple emprunte chez les autres ! Les plus modernistes et évolués de la planète.
    Qui a poussé le Prince MBS à réaliser ainsi cette ‘’purge surprise’’ au milieu des gens aisés d’Orient et potentiels soutiens ? Un acte de haute voltige, une stabilisation politique en vue de sa succession. Une manigance dont on ignore la suite ? Celui de faire peur aux cousins pour consolider le pouvoir, dit-on ? Les étudiants en politique devront apprendre ça. Et faire la part de machiavélisme ou d’intelligence dans cette nouvelle et jeune gestion ! Est-ce un conseil venu des Maîtres du monde ? Disions-nous. Les clients, les investisseurs, les moniteurs, les plus grands, les super blonds ? Des ET en somme !

    Privilèges matérialistes

    Les Fanatiques du matérialisme, ceux du principe vital ‘’qu’il faut avoir pour être’’, adeptes existentiels de la corruption extrémistes, ou à l’extrême, terroristes quand il leur faut prendre, quitte à détruire, à prendre ou à voler. En premières cibles, les esclaves soumis de leurs arrogantes envies matérielles, qu’ils vont jusqu’à escroquer tout naturellement ou laminer.
    Ce genre de matérialistes ont des principes vitaux et une morale. Ils brillent, quasi religieusement, affirmant que leurs privilèges instinctifs relèvent du droit et de la piété, si ce n’est des obligations (la sujétion, la servitude des autres) envers leur Dieu.

    Orientalisme

    Que de princes orientaux, vois-tu ma mère, ont dépassé, par ci par là, les ministres innocents ou coupables que l’on chasse et ces autres présidents, des sphères occidentales, qui se sont si vite enrichis. Puis découverts avec des fortunes, blanchies, évadées ou exilées dans les îles ! Et l’on voit des richesses ‘’immondes’’, des tonnes de ‘’poudre blanche’’ et de ‘’pâtes vertes’’, devenir des armes révolutionnaires aux mains d’opposants, qui suscitent des marches ou des révoltes, voire des révolutions, ici et là, pour apaiser leur deal de mafieux ! Les fortunes régulières ou pas, ces économies, vont aller inonder les banques suisses, américaines et se réfugier dans des îles, pour stagner en fin de cycle et y mourir! Inutiles rapts, inutiles économies et mauvaises fortunes pour les-leurs. Et ces présidents et ces hautes personnalités ont fui leurs pays. Exilés ou pourchassés ! Et l’on arrive au point où leurs richesses occultes leur sont bannies, interdites à jamais, ou le plus souvent, je suppose, évaporées.

    Tu demandes trop à Dieu !

    Tu demandes beaucoup trop à Dieu ! La longue vie, la guérison, la santé, sinon l’absence de toute maladie. Tu veux qu’il te guérisse, sans aller consulter pour cela le toubib et sans acheter de médicaments ! Une économie, oui ! Une phobie, va ! Ces vœux, tu les désires et tu les formules, pas seulement pour toi, tes enfants et tes proches…Mais, tu requières le bonheur et l’aisance, la paix entre tous, à la maison, au quartier, dans ton pays et à toutes les nations. Un prophète n’aurait peut-être pas eu dans le passé tant de soucis altruistes en dehors de sa contrée native ou envers ses voisins antiques !
    Oui il y a des gens tellement bons et pas égoïstes du tout, qui prient et pensent dans leur prières à tous les autres. A Trump, à Macron, Kim Jong-un, Benky ? ! Pourquoi pas à Lamjarred, Ramadan, Kevin Spacey…Messahel ? Oui, ça n’a ni queue ni tête. Ou que tu délires, quand tu demandes l’impossible à Dieu ! Tu réclames et sollicites donc ce qui a-normal et illégitime, voire un privilège ! C’est peut-être délicat.
    A savoir, si ce n’est pas un peu trop pour Dieu de répandre ses bienfaits à l’un et pas aux autres ?
    Le fait de n’écouter que toi, pèche par défaut et c’est quasi illogique ! Ou que ce n’est pas son boulot à Dieu de faire attention à toi, aux tiens, à tous les êtres, fort occupé qu’Il est avec toutes ces galaxies visibles ou pas. Et peut-être à d’autres univers encore illisibles de nos télescopes et opaques à nos caméras. Des hyper-mondes, issus d’autres bigbangs que l’on ignore évidemment, Bornés que nous sommes du point de vue de nos organes des sens et de perception. Oui, des prières des malades, de la mystique, on dérive et on braque sur la science-fiction.
    Prières et suppliques
    Les prières de chacun, les recueillements bouddhistes, hindouistes, hébreux, ces autres sémites, des catholiques et des protestants, ces suppliques des frères ennemis shiites et sunnites, ces implorations d’avant les matchs de foot de ta ville ou les batailles lors des guerres, celles de nos vendredis, des jours de fêtes, ces prosternations lors des prières surérogatoires pour amener la pluie, ce sont en fin de compte, des privilèges, que l’on demande dans nos implorations. Des extras, des exclusives qui balaient les artefacts du destin, les malfaçons des hasards et ceux de nos actes ratés. Ce n’est pas très démocratique, enfin. Et tous solliciteraient de Dieu les mêmes avantages, faveurs et exclusives ! A quels vœux doivent les anges lorsqu’ils écoutent les prières des frères ennemis ? Tous prient, sollicitent et implorent de Dieu de les rendre riches, sains, heureux, sinon éternels.
    Faut-il éviter de le déranger, le Bon Dieu, ou au contraire insister dans ses prières ?Comment Dieu pourrait-il alors écouter tous les humains ? Alors que les plus bas de nos administrateurs, les plus simples les plus proches de nos élus, font la sourde oreille et la grosse tête ! Sans que nous puissions connaître ni approcher les plus grands de nos chefs ! Insignifiants ou illustres, ils sont néanmoins de parmi le commun des mortels. Pourtant ils restent si élevés et lointains ! Si les nôtres demeurent hautains et arrogants, s’ils restent éloignés à nos demandes, si terre à terre, comment serait alors Le Créateur ?
    L’Eternel est relativement plus proche et présent, plus proche, plus magnanime et tellement plus grand ! Comment Dieu pourrait-il écouter tous les humains ? Tous à la fois et potentiellement toutes les créatures qui pourraient exister dans l’univers. Comment répondre à leurs prières et leurs vœux, si opposés et discordants ? Lui le très haut, l’invisible, l’immense, l’inconcevable, l’inimaginable, le pourrait évidemment ! C’est la moindre de ses qualités, par finalité et par définition ! Dieu, c’est Dieu ! Mais on ne saurait comment ! Nous sommes loin de comprendre Dieu, même si on pense qu’on le sent, même si on lui demande l’impossible. Le miracle, pour chacun. A commencer par Moi et Toi, Lecteur !
    Certes, Dieu a plein d’anges zélés à son service pour l’aider, façon de parler, alors que Lui n’a besoin de personne. Ses anges sont à son service, à ce titre ils nous surveillent et nous aideraient, si Lui, le Bon Dieu, le leur demande.Ouqu’il le leur ordonne, je suppose. Car chacun d’entrenous aurait, deux chérubins à ses côtés. On le dit, on le professe.Des séraphins qui notent nos actes et peut être nos pensées pour les transmettreà Dieu, logiquement et vraisemblablement. Spontanément et/ou si besoin est ! Je l’ignore, n’étant pas au secret des dieux ! Mais le créateur est savant et sage et nécessairement miséricordieux.
    Dr Idrissi My Ahmed. Kénitra, le 14 Novembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TU DEMANDES TROP A DIEU

    Les chroniques différées de Mme Student, épisode 76 : Evènements et opinions.
    Divagations et paradoxes, entre les pensées délictuelles et les actes ratés.

    D’entrée

    Après le Widad et le satellite Mohammed VI-A, voici un deux-à-zéro, sans bavures dans le parcours, qui revivifie les nôtres qui ont passé la nuit en fête dans toutes les villes du royaume. Ce match au résultat glorieux apporte la joie aux Marocains. Longtemps perclus dans leur gouvernite* chronique, due à une inflammation surprise. La mort accidentelle d’un marchand d’espadon rifain et les marches de condoléances consécutives, trop ostensibles ont trop duré. La reconquête de notre maison d’Afrique, grâce à l’implication du Roi est un baume de paix. Ces retrouvailles magistrales autorisent l’espoir de la mansuétude, compréhensive de SM !

    Nos villes, une autocritique

    Des divisions de tables ne laissent plus de places aux civils sur les trottoirs des boulevards, en dehors de la piste réduite du macadam, que traversent des flots de voitures, tanks rapides de luxe ou déglingués, entre les piétons affolés. Tous disjonctés, le phone aux oreilles et l’injure aux lèvres !

    Puis des hères, la totale de la saleté, hélas, à vous faire vomir votre citoyenneté et pleurer votre apparente adhésion à l’humanité. Et des mendiants, prolixes en vœux sympathiques et complaisants, ô peines de nos gérants, ô douleurs de nos gens. Seraient-ils, trop nombreux à pouvoir aider et si difficiles à cerner par les multiples gouvernements ?

    Ô Islam, ô les modernes, ô les religieux ! La barbe et les prières suffisent-elles pour combler nos vœux et nos aspirations, terrestre ou celles de l’au-delà ? Ce peuple de musulmans, gouvernés par des chérifs depuis des siècles, des partis nationalistes et depuis, par un parti dit de musulmans, se heurte à la pauvreté des siens. De leurs ressources ou de leurs partages ? Je ne sais point ! La situation dégringole et empire, entre le faste et le lucre. Le luxe des choses signées s’impose pour devenir un principe, un but, un précepte, une religion! Des fêtes et des édifices, modernistes ou dignes des légendes et des milles et une nuits, surprennent face aux aspects hideux de la pauvreté qui exulte à devenir organique et structurelle. Tellement courante qu’on s’y complait.

    Islam et islamisme

    Je ne dis pas islamistes, donc ! Ce mot est devenu une injure pour étiqueter et traiter ces parias…Des dangers chez leurs hôtes étrangers qui les haïssent et les aspirent à la fois. Des milliers se laissent noyer dans les flots, faute d’accéder à leurs horizons. Abhorrés, exécrés, ils sont traités de tous les noms, ‘’ ces abominables sauvages’’, tant leur ‘’ potentiel barbare’’ fait peur aux gens cultivés et les nantis et de parmi les Purs et les Blancs. Ces peuples, chez lesquels ils atterrissent ou vers lesquels ils se tuent en y allant. Un réceptacle qui fait miroiter le travail et ses dérivés, l’argent, l’aisance, le succès, le bonheur, sinon ou plus les libertés pour certains…Sauf que la légende est autre et l’emploi du temps, le destin leur est contraire ou incertain. Le paradis qui était ailleurs que chez eux est forclos. Leurs hôtes espérés, restent ivres, bourrés des relents ataviques de leurs guerres, les religieuses, les mondiales et les plus antiques. Ces hôtes en ont assez de ces envahisseurs barbares. Des preuves indéniables existent et à l’appui !

    Ce mot, ‘’islamiste’’ est devenu un terme caricatural, une sentence, un jugement, qui plus est une injure et une malédiction. Vérifiez dans la presse étrangère le sens qu’ils donnent à ce mot plein de haines et de ressentiments. Ses remugles et ses vomis sont exécrables ! ‘’Islamiste’’, ce mot, ce mal, qui collé à nos ‘’divergents’’, plane et noie tous les autres ! Vous êtes pris dans ce magma, cet amalgame et compris dedans ! ‘’Islamisme’’ signifie fanatisme, extrémisme, voire terrorisme. Aux infos et dans l’actif, on lui donne ce sens-là. La presse défile les excès des émirs islamistes, les Daéches* du moment, qui n’honorent pas ce qu’ils arborent comme religion. La preuve est que leurs parents et tuteurs les renient, les dénigrent et les combattent, en cet instant. Ils vont les semer partout dans le monde !

    Les guerres barbares des civilisés

    Le danger est plus que patent, lorsque la résistance politique devient réactionnelle. Ce nationalisme, empreint de religiosité, est pathologique pour ses détracteurs. Inapte pour confronter les grandes puissances du monde, qui maîtrisent le Moyen-Orient, le mouvement Daech a dévié de façon grotesque à devenir barbare. Il est né des suites sporadiques de l’invasion des Bush. Il a dévie ses plans et programmes en leur collant la religion pour l’instrumentaliser et pour en user comme passion dynamique et ciment. Et cet usage, on l’aura vu partout en histoire. La politique bafoue la piété et se sert de la crédulité (exacerbée) des gens ! En liant la confession à la guerre, le culte aux armes blanches, les rites à la poudre et les balles aux gaz, la religion asservie à la belligérance, ne sert plus qu’à exploser les gens et à les tuer. Une guerre difforme, barbare, la civile comme les autres, ne respecte ni les vieux en prière, ni les malades aux hôpitaux, encore moins les enfants sur les bancs d’école ! L’humanité est devenue une honte pour les animaux et les bêtes !

    Comment l’homme, qui est pressenti par la Bible pour se répandre sur terre, afin de l’explorer et pour s’y multiplier, en est arrivé là ? On ne s’est pas arrêté d’épuiser la terre, de ce qu’elle a produit depuis des ères et de la polluer, sol, air et mers. Meurtres, haines, guerres, esclavage, asservissement et destructions, deviennent des principes pour les hommes et des credo, les aspects de leur force et de leur puissance, non plus des erreurs condamnables ou des exceptions !

    La terre pour laquelle ils se tuent, prétextant la couleur pâle, le clan évolué ou la divine tribu, leur havre et leur nourrice à tous, a besoin de campagnards, de fermiers, non de gentlemen, de mannequins ou de dilettantes aux paumes de mains lisses, bonnes à se lisser la coiffure et se masturber, ou pire à tirer les autres ou à leur titrer dessus à la mitraillette ou au pistolet.

    Da, da, ya lioubliou Russia

    Alerte on gaze les fourmis rouges devant les stades d’ivoire ! Miracle, les derniers lions de l’Atlas, longtemps perclus dans leur zoo ont mangé tout cru les éléphants ! Que feront le hasard et le sort ? Que feront les jambes et le cerveau face aux amphitryons de l’ours sibérien ? Les Chérifiens et les autres équipes championnes du monde seront hôtes de Poutine en 2018. On verra d’ici là, pour le moment, tous et partout, chantent ce succès et le fêtent. Mais attention, en la douce France au raciste xénophobe du FN, le Sanchez de Catalogne, qui se prend pour un Gaulois !

    Vive l’Orient

    Vive l’Orient et la Péninsule Arabe, fédérée, unie et en paix ! Depuis toujours, il y a eu des forts et des faibles entre les individus et parmi les personnes. Notre classement indubitablement nous casera parmi les moyens. S’il ne nous casse ! Pour faire dans le ton pessimiste et le spleen cynique par ces temps sismiques, ô deuil, ô victimes écrasées par les violences au Pakistan et séismes telluriques de l’Iran.
    Un autre cataclysme est cette place que l’Iran khomeyniste et post impérial veut occuper et celle dans laquelle il instrumentalise sa confession chez les Chiites de partout. Un danger de déflagration régionale que souhaiterait bien des protecteurs et des marchands de canons. On les comprend, les pauvres altruistes, ils ne veulent pas mettre leurs techniciens au chômage !

    Puis alors, cette épée de Damoclès, cette menace et ces contraintes que les casse-tout des States font peser sur ce même état perse (un autre voyou pour eux ?) qui a résisté à sa guerre de 8 ou 10 ans contre les autres instrumentalisés, les Irakiens de Saddam Hussein, avant qu’il ne soit pendu par les mêmes ‘’Avengers’’ ! Et ce par crainte que les iraniens n’accèdent à la bombe. Ce que fait librement et impudemment la Corée du Nord, qui leur affiche le bras et le petit doigt. Ce sont des craintes hypertrophiées de déflagration avec les Ricains, qui sont loin et celle des Sionistes, 51ème état, des States et de l’Occident, qui craignent son accès au nucléaire dans la région. Alors qu’Israël, leur enfant prodigue, ou prodige, possède la bombe atomique. Des centaines en cadeau, qui plus est leur maîtrise certaine depuis plus de 40 ans !

    Palestine

    Un type extrémiste, ça peut aller, mais tout un peuple, dominateur et dominé par un nazi sioniste, un oriental ou un coréen, ça craint pour Israël, elle-même ! Cette tribu antique, cet état religieux, enfant-tribut de Yahvé et de la compensation de la guerre. Pour avoir subi l’Holocauste et ses fours crématoires des sémites à calotte et à fric, par le régime hitlérien. Un crime que paient les seuls états arabes, eux-mêmes colonisés, par les alliés ! Leurs tribuns séditieux et ingrats, du moins ! Pleure ô Palestine ! Tes larmes millénaires coulent toujours. Ça ne s’est pas arrêté depuis le caillou de David sur le front de Goliath ! Quel fut ton crime au fait, pour mériter cette infortune ou cette sanction ? Divine ou humaine ? Je ne sais !

    Inégalités et juste milieu

    Inégalités entre les gens, inégalités de toujours entre les pays et les choses, injustice naturelle, ces états flagrants, ces différences et ces distances créent la haine. Je me répète, tant cette ‘’denrée’’ ou cette ‘’drogue’’ est prégnante et surmultiplie les écarts.

    Les gens du juste milieu, parqués entre les strates, loin de regarder derrière eux, juste à côté ou en bas, voient loin devant eux les plus riches miroiter leurs fortunes impossibles. Ce regard, ambitieux et jaloux, qui les stimule pour mieux faire et se dépasser ou qui a contrario, les humilie et les inhibe à jamais. Entre l’ambition de sauter vers le haut et le dépit avilissant de se regarder stagner en dessous de ‘’ces gens’’, qui ne sont pas meilleurs que soi, ni des meilleurs qui soient. Les êtres moyens restent insatisfaits et perplexes. Condamnés qu’ils sont à regarder des étoiles matérialistes, bouleverser leur ciel par tant de défis et de déballages effervescents, tant d’éloignement de toute tentative d’approche de leur zénith. Une gageure, un dépit mortel et vain.

    Parallèlement aux personnes, le système économique socialiste veut réduire les inégalités sociales et établir ladite ‘’justice sociale’’ entre les riches et les ouvriers. Un idéal ou un rêve ? Au plus une tentative…illogique ?

    Le socialisme est une réaction préliminaire, qui est devenue universelle, voire de justice, contre ces richesses tapageuses et/ou inopportunes. Les religions, elles-mêmes, la simple morale et les droits, sont nés de ce contraste entre les situations des gens. Un ravin et des extrême, non du fait des richesses de certain mais dans la pénurie et la pauvreté, les maladies les faiblesses et la faim, de leur alter ego humains ! De cette volonté des gouvernants et des administrations, des lois en somme, tentent d’aider les plus démunis et de protéger ou pas la propriété privée ! La minorité des plus fortunés, ces riches que tous jalousent et n’atteignent pas !

    Ethique sans équité, ou simple nature des gens et des choses, la loi s’impose et établit normalise et cristallise, les frontières. Les différences et les inégalités sont devenues ou sont restées, légales, sacrées et surprotégées par la loi. La loi, évidement des plus forts. Mettez-vous à leur place ! Pourquoi pas ?

    C’est naturel et nécessaire de le faire. Vivez avec, tentez de travailler pour les atteindre et les singer, sinon, dormez et crevez ! Amen ! Est-ce le destin ou le sort ? Où sont-ce des limites, des freins plus que sacrées, qui empêchent les pauvres ou les moyens de s’enrichir ? Sauf exception !

    La faim, les maladies et la mort

    La faim et la mort, les maladies et la mort, des noyés parmi les chômeurs et les fugitifs des guerres. Voici des morts qui cherchent refuge dans les sanctuaires. Là, dans ces pays-mêmes qui dictent aux états de se faire la guerre ou qui leur facilitent la paix! Ils, ces migrants, ces réfugiés, s’exilent ou fuient car ils ne veulent pas périr dans leurs pays. Là où se sont imposées à eux des guerres fratricides. Des luttes intestines, religieuses ou claniques. Parfois distillées ou facilitées de l’extérieur ! Des guerres de dictées d’essence impérialistes et financières, parfois sous le masque politique et/ou religieux !

    C’est ainsi que ces dernières décades ont compté des millions de morts, qui s’ajoutent aux 65 millions d’humains qui ont péri lors des guerres mondiales.

    Ce mal incurable est inhérent à la recherche de la suprématie totalitaire des pays civilisés. Depuis des lustres, les empires et leurs conquêtes, les explorations et les découvertes, ont dévasté bien des lieux de leurs gens et les régions de leurs peuples et tribus ! Des colons ou des explorateurs, dominateurs par essence, des conquistadores, imbus de leurs identités supérieures, ont mené bien des combats et causé des massacres sans nom.

    Des progrès à la civilisation

    Toutefois, il y a des réserves, des côtés positifs non négligeables à retenir comme faveur exceptionnelle de ces étrangers et de leurs ‘’intrusions ‘’ ! Les grandes puissances sont depuis l’antiquité, les berceaux des civilisations, et depuis des lois modernes, de la démocratie, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, à l’intérieur de leurs frontières.

    Parangons vigilants, ils sont les inquisiteurs, les procureurs, ou les instructeurs, de ces pratiques, des lois équitables qu’ils exportent ailleurs, en y installant les leurs sinon leurs hommes de main.

    Avec des réserves : Rester loin de chez eux et les laisser libres de pinailler chez vous, sans mettre votre nez trop près, dans ‘’leurs’’ affaires ! Hors ces réserves et ces restrictions, les seigneurs se relâchent pour opérer, chez vous, en toute liberté, en toute dignité. Qu’à cela ne tienne, qu’ils viennent pour opérer, en sécurité, chez leurs doux amis ! Enfants, femmes, terres et biens, paient pour ‘’ leurs charismes ’’ !

    Hospitaliers et ouverts, nous sommes si bienveillants et si bienséants, que nous aimons coopérer. Et fructifier leurs affaires et les nôtres, si ça se peut. Et cela doit se faire, malgré les opposants et les contradicteurs. Dites ! On ne va pas se laisser péricliter et demeurer des ignares, au vu des bons côtés que cela rapporte ! On ne va pas rester des ignorants ni faire les pauvres. Tendre la main, demander l’aumône, tout en refusant avec hauteur de collaborer, alors que ces gens nous offrent de progresser, ensemble ! Par complaisance, il faut le dire, même s’il faut progresser ou profiter l’un de l’autre, de façon inégale. On se développe comme on peut, on marche un peu, pendant qu’ils volent…Au deux sens du verbe ? Je ne sais, si c’est très juste ou très fréquent ?

    Cette suprématie a des retombées positives sur leurs amis condescendants et leurs potes discrets. Qu’ils prospèrent, donc ! Alléluia ! On ne va pas chicaner, parce qu’autrui se développe et qu’il gagne bien ! Ou préfèrerait-t-on rester soustraits, snobs et fiers, en se refusant de partager ? La nullité et les retards, les écarts au bon sens surtout. Les expéditions coloniales, les antiques, les islamiques, les européennes auront sauvé et réveillé bien des pays et des continents !

    L’or-rance d’Arabie, le pétrole !

    200 princes et personnalités, de l’Arabie pétrolifère, wahhabite et heureuse, sont les richissimes objets d’une purge aux lieux saints. Une surprise spectaculaire. Un nettoyage sismique, un séisme anticorruption, entre cousins ! Que faut-il en déduire ? Qu’il y a du Trump là-dessous ? C’est presque extemporané à sa visite tout près des lieux saints ! On lui a donné beaucoup de fric pour livrer le brevet de faisabilité et de sécurité d’une OPA ! Cette invention moderniste et ce savoir-faire vont servir de révolution palatine pacifique à nos bons frères et amis ? Qui faut-il insulter, qui faut-il juger, qui faut-il féliciter et ou remercier encore ? Pour la discipline, le secret et la rigueur de la courageuse ‘’ prouesse’’. Qui remercier donc pour les nouvelles libertés offertes aux femmes ? Un droit, une justice et un bon exemple emprunte chez les autres ! Les plus modernistes et évolués de la planète.

    Qui a poussé le Prince MBS à réaliser ainsi cette ‘’purge surprise’’ au milieu des gens aisés d’Orient et potentiels soutiens ? Un acte de haute voltige, une stabilisation politique en vue de sa succession. Une manigance dont on ignore la suite ? Celui de faire peur aux cousins pour consolider le pouvoir, dit-on ? Les étudiants en politique devront apprendre ça. Et faire la part de machiavélisme ou d’intelligence dans cette nouvelle et jeune gestion ! Est-ce un conseil venu des Maîtres du monde ? Disions-nous. Les clients, les investisseurs, les moniteurs, les plus grands, les super blonds ? Des ET en somme !

    Privilèges matérialistes

    Les Fanatiques du matérialisme, ceux du principe vital ‘’qu’il faut avoir pour être’’, adeptes existentiels de la corruption extrémistes, ou à l’extrême, terroristes quand il leur faut prendre, quitte à détruire, à prendre ou à voler. En premières cibles, les esclaves soumis de leurs arrogantes envies matérielles, qu’ils vont jusqu’à escroquer tout naturellement ou laminer. Ce genre de matérialistes ont des principes vitaux et une morale. Ils brillent, quasi religieusement, affirmant que leurs privilèges instinctifs relèvent du droit et de la piété, si ce n’est des obligations (la sujétion, la servitude des autres) envers leur Dieu.

    Orientalisme

    Que de princes orientaux, vois-tu ma mère, ont dépassé, par ci par là, les ministres innocents ou coupables que l’on chasse et ces autres présidents, des sphères occidentales, qui se sont si vite enrichis. Puis découverts avec des fortunes, blanchies, évadées ou exilées dans les îles ! Et l’on voit des richesses ‘’immondes’’, des tonnes de ‘’poudre blanche’’ et de ‘’pâtes vertes’’, devenir des armes révolutionnaires aux mains d’opposants, qui suscitent des marches ou des révoltes, voire des révolutions, ici et là, pour apaiser leur deal de mafieux ! Les fortunes régulières ou pas, ces économies, vont aller inonder les banques suisses, américaines et se réfugier dans des îles, pour stagner en fin de cycle et y mourir! Inutiles rapts, inutiles économies et mauvaises fortunes pour les-leurs. Et ces présidents et ces hautes personnalités ont fui leurs pays. Exilés ou pourchassés ! Et l’on arrive au point où leurs richesses occultes leur sont bannies, interdites à jamais, ou le plus souvent, je suppose, évaporées.

    Tu demandes trop à Dieu !

    Tu demandes beaucoup trop à Dieu ! La longue vie, la guérison, la santé, sinon l’absence de toute maladie. Tu veux qu’il te guérisse, sans aller consulter pour cela le toubib et sans acheter de médicaments ! Une économie, oui ! Une phobie, va ! Ces vœux, tu les désires et tu les formules, pas seulement pour toi, tes enfants et tes proches…Mais, tu requières le bonheur et l’aisance, la paix entre tous, à la maison, au quartier, dans ton pays et à toutes les nations. Un prophète n’aurait peut-être pas eu dans le passé tant de soucis altruistes en dehors de sa contrée native ou envers ses voisins antiques !

    Oui il y a des gens tellement bons et pas égoïstes du tout, qui prient et pensent dans leur prières à tous les autres. A Trump, à Macron, Kim Jong-un, Benky ? ! Pourquoi pas à Lamjarred, Ramadan, Kevin Spacey…Messahel ? Oui, ça n’a ni queue ni tête. Ou que tu délires, quand tu demandes l’impossible à Dieu ! Tu réclames et sollicites donc ce qui a-normal et illégitime, voire un privilège ! C’est peut-être délicat.

    A savoir, si ce n’est pas un peu trop pour Dieu de répandre ses bienfaits à l’un et pas aux autres ? Le fait de n’écouter que toi, pèche par défaut et c’est quasi illogique ! Ou que ce n’est pas son boulot à Dieu de faire attention à toi, aux tiens, à tous les êtres, fort occupé qu’Il est avec toutes ces galaxies visibles ou pas. Et peut-être à d’autres univers encore illisibles de nos télescopes et opaques à nos caméras. Des hyper-mondes, issus d’autres bigbangs que l’on ignore évidemment, Bornés que nous sommes du point de vue de nos organes des sens et de perception. Oui, des prières des malades, de la mystique, on dérive et on braque sur la science-fiction.
    Prières et suppliques

    Les prières de chacun, les recueillements bouddhistes, hindouistes, hébreux, ces autres sémites, des catholiques et des protestants, ces suppliques des frères ennemis shiites et sunnites, ces implorations d’avant les matchs de foot de ta ville ou les batailles lors des guerres, celles de nos vendredis, des jours de fêtes, ces prosternations lors des prières surérogatoires pour amener la pluie, ce sont en fin de compte, des privilèges, que l’on demande dans nos implorations. Des extras, des exclusives qui balaient les artefacts du destin, les malfaçons des hasards et ceux de nos actes ratés. Ce n’est pas très démocratique, enfin. Et tous solliciteraient de Dieu les mêmes avantages, faveurs et exclusives ! A quels vœux doivent les anges lorsqu’ils écoutent les prières des frères ennemis ? Tous prient, sollicitent et implorent de Dieu de les rendre riches, sains, heureux, sinon éternels.

    Faut-il éviter de le déranger, le Bon Dieu, ou au contraire insister dans ses prières ? Comment Dieu pourrait-il alors écouter tous les humains ? Alors que les plus bas de nos administrateurs, les plus simples les plus proches de nos élus, font la sourde oreille et la grosse tête ! Sans que nous puissions connaître ni approcher les plus grands de nos chefs ! Insignifiants ou illustres, ils sont néanmoins de parmi le commun des mortels. Pourtant ils restent si élevés et lointains ! Si les nôtres demeurent hautains et arrogants, s’ils restent éloignés à nos demandes, si terre à terre, comment serait alors Le Créateur ?
    L’Eternel est relativement plus proche et présent, plus proche, plus magnanime et tellement plus grand ! Comment Dieu pourrait-il écouter tous les humains ? Tous à la fois et potentiellement toutes les créatures qui pourraient exister dans l’univers. Comment répondre à leurs prières et leurs vœux, si opposés et discordants ? Lui le très haut, l’invisible, l’immense, l’inconcevable, l’inimaginable, le pourrait évidemment ! C’est la moindre de ses qualités, par finalité et par définition ! Dieu, c’est Dieu ! Mais on ne saurait comment ! Nous sommes loin de comprendre Dieu, même si on pense qu’on le sent, même si on lui demande l’impossible. Le miracle, pour chacun. A commencer par

    Moi et Toi, Lecteur !

    Certes, Dieu a plein d’anges zélés à son service pour l’aider, façon de parler, alors que Lui n’a besoin de personne. Ses anges sont à son service, à ce titre ils nous surveillent et nous aideraient, si Lui, le Bon Dieu, le leur demande. Ou qu’il le leur ordonne, je suppose. Car chacun d’entre nous aurait, deux chérubins à ses côtés. On le dit, on le professe. Des séraphins qui notent nos actes et peut être nos pensées pour les transmettre à Dieu, logiquement et vraisemblablement. Spontanément et/ou si besoin est ! Je l’ignore, n’étant pas au secret des dieux !

    Dr Idrissi My Ahmed. Kénitra, le 14 Novembre 2017

    https://unphilosophe.files.wordpress.com/2013/11/creation_adam_dieu_michel-ange.jpg
    http://lamosquedethouars.e-monsite.com/medias/images/dieu-ciel-1024×682.jpg

    #354365
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PEUT-ON ETRE MINISTRE ET CON A LA FOIS?
    Est le meilleur titre de presse que j’ai lu en ce moment !

    Chers camarades,
    Je salue, votre franc et courageux titre d’édito. Et en première page de Libé de l’USFP, SVP ! Merci à messieurs, Benarbia et Malki, comme à leurs collaborateurs !

    Libération a parlé.
    Libération est l’un des titres de presse, de l’un des premiers Partis socialistes du Maroc qui a fait plusieurs gouvernements. L’USFP compte actuellement des ministres au Gouvernement et son directeur est le premier homme au Parlement! Ainsi soi-t-il !

    Aleas jacta est !
    Le ministre des affaires ‘’étranges’’ de notre voisin, havre ancien de nos opposants et soutien de la gauche à travers le monde, tonne et nous étonne. L’Homme de l’Extérieur du sanctuaire polisarien s’est livré insidieusement et kadhafiquement* à vouloir déchirer le Maroc. Bellicisme atavique torpide intéressé. Certes, par plus que la démocratie, les droits de l’homme ou le droit des peuples (entendez les tribus) à s’auto-je-ne-sais-plus-quoi ! !
    Entendez-vous ces forfanteries et ces bravades ? Ces beuglements transfrontières, par delà le mur et la toile ? Muraille qui a chuté entre les deux blocs sans tomber par là ! Frontières discutables et rempart qu’ils ont édifiés frontalement, et quasiment, autour de nous !

    Pauvre de nous !
    Comme avait dit Tarik Bnou Ziad : « Al âdou amamakoum, wa el bahrou waraakoume ». Ces accusations flagrantes dans la bouche d’un ‘’irresponsable’’ sont du domaine de la psychiatrie ou de la justice. Maladive, c’est de la diplomatie de marde ! J’allais l’écrire comme ça a été dit souvent dans cette expression.
    Pour l’exemple, cet hurluberlu nocif, ne doit pas rester en Algérie, ‘’son pays d’accueil’’ dit-on, mais restitué aux siens ! Les ingrats et les renégats, ouste, allez aux vagues, allez chez les requins !

    Sur l’édito moi, j’ai lu :
    ‘’Abdelkidar’’, quand, par charité allusive vous avez écrit ‘’Abdelkader’’, pour rappeler ses fourberies à ce hlayqui* de parodie, qui traite nos plus dignes institutions de mafieuses et de blanchisseuses de l’argent de drogue ! Sans devoir pour moi de copier-coller ses mots empestés. Si l’une chose de ce qu’il avance est vraie, qu’il en produise la preuve et les éléments, devant les jurisprudences internationales publiques allouées ! Ou, qu’il fasse amende honorable et dise qu’il exagère trop, que c’est erroné et qu’il ment.

    Des remugles à ravaler
    Ces insanités stipendiées doivent être ravalées par leurs émissaires, quels qu’ils soient ! Ou qu’ils démissionnent de honte, les parias. Qu’ils aillent en retraite pour leurs billevesées de champions, ou qu’ils les versent carrément au diable, s’il en veut! Messahel ne mesure pas ses maux !

    Punching-ball
    Je salue votre  » poing de presse  » et votre franc parler éditorial ! Libé tire la sonnette d’alarme et fustige ainsi le serpent à sornettes ! Un ancien journaliste, devenu ministre de son état, chez le voisin socialiste. Un extramuros, extra-mural ! Expérience oblige, du wazir bouzbal (sic) ! Hchouma had leklam des znaki !  » Al âdou amamakoum wa el bahrou waraakoume  », selon l’expression Tarik Ibnou Ziad. Des mots et des expressions qui ont fusé sur Youtube depuis !

    Mais, que cherche-t-il ?
    Pourquoi va-t-il jusque-là ? Pour faire des ennemis ou augmenter le nombre des amis ? Mais là, au lieu de faire dans la politique ou dans la diplomatie, il érige sa mauvaise langue en arme politique de diffamation. Ce alors que l’ONU nous envoie son émissaire, en vue de trouver une solution de paix, pour stabiliser la région et fermer les dossiers qui l’infectent ! Sauf que par cette bravade, emporté par le show, le sinistre énergumène, s’emporte et son venin dépasse par mégarde les limites de la politesse et les interdits diplomatiques. Sa mauvaise haleine le plante. Sentences ou semences de voyous, qu’il a dû recevoir durant sa formation, mais où ? La langue se fourche dans des supputations malsaines et il lance ses flammes et ses semences virulentes provoquant la diatribe malsaine. Sa taille animale le traîne sur sol, à la merci des picadors, pour l’éventrer au lieu de s’élever et d’élever le débat avec ses voisins !

    Mais, il ne risque rien !
    Sauf d’être félicité par ses pairs pour son impair ! Certains, peut-être, mais pas beaucoup ! Ses supérieurs, qui exulteront, s’en féliciteront. Certains, s’en moqueront par dessus leurs galons. Ils y verront dans l’offense le célèbre et ostensible nif de nos valeureux voisins. Mais, cet énergumène-là dépasse par sa morve, l’honneur indu aux patriotes et la face évoluée de leurs bonnes gens. Des gens de valeur, de fierté et d’orgueil, qui s’en mordront les doigts, d’avoir une ministre comme ce fanfaron-là !

    Des étrons et de maux
    Qu’il chevrote et bêle ! Laissons-le braire et qu’il déblatère ses âneries et achève seul sa mutation et sa cure zoophile ! Le premier diplomate vicinal, dans le vertige des mots s’est gouré d’espace et s’est planté dans ses pointes polluées, faute d’être policées ! Perdu dans sa harangue verbale et sa verve insane, il exulte de fierté, de pureté et de sagesse affectés, pour nous porter des ruades et lancer des imprécations scatologiques, en sortant ses griffes de vampire.

    Cette forme de haine publique et d’interjection, à tout un système, le nôtre, justifie notre colère et notre dégoût ! Quels que soient les mots que nous sortirions pour taxer cette infamie. Afin de donner échos aux insanités, stupides et vaines !

    Con.citoyen,
    Félon, ingrat et renégat. Lui, qui a bien réussi sa carrière, chez les voisins, jusqu’à devenir algérien, a pété les plombs pour sonner les gongs de sa fin et funeste carrière ! Mon Dieu, protégez-moi de mes amis… !

    Dr Idrissi My Ahmed
    En soutien à l’édito de Libération du 23 Octobre 2017

    http://www.libe.ma/Peut-on-etre-ministre-et-con-a-la-fois-Oui–L-Algerien-Messahel-en-est-la-preuve_a91445.html

    Kénitra, le 23 octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’En-dessous, l’En-de-ça et l’Au-delà
    Les Chroniques différées de Mme Student, épisode 72

    Petitesse universelle et humilité. L’Apocalypse et l’indécence.

    Nous sommes les anneaux, furtifs et fragiles, d’une chaîne pérenne, la vie. L’un de ses maillons, Mounir, l’initiateur de l’ODJ vient de se détacher. Paix à son âme, les amis.

    La drague des peuples par le religionisme*

    Suffisance, bravades, souffrances, médisance, voici les chapitres importants de l’humanité. Dialogue des civilisations, tentatives pudiques de dépasser les différences incrustées par les sermons antinomiques des religions depuis les hommes des cavernes et leurs prédécesseurs reptiliens ! Le religieux, domaine fanatisé de naissance, est devenu belliciste depuis que les religieux défendent leur croûte et leur pouvoir, à la place de Dieu. Les possesseurs sont intransigeants sur ce patrimoine qui fait leur puissance et leurs avantages sur les autres. Le domaine religieux leur est livré, à leur exclusif professionnalisme de la chose, devenant un magistère, leur fonction régalienne s’exalte en mieux. Cette confiance aveugle des adeptes, est fanatisée et poussée à l’extrême par certains, afin de défendre une idée, une façon de voir le dieu où la religion. En fait, ils défendent leur simple opinion et non la vérité réelle ou la certitude qu’observent les autres. Ces autres qui croient à leur tour détenir pour la seule vraie vérité qui soit ! La subjectivité ôte toute liberté et toute relativité encore.

    Cette politique est en fait un détour et un détournement d’observer librement son propre credo ! Un puissant ciment qui regroupe les consciences et les énergies dopées par la dynamique du groupe. La religion devient un prétexte pour les zélotes, un ressort pour s’accaparer d’un pays ou pour reprendre une zone, un territoire plein de ressources et toujours une cause pour les embarqués, les zélotes, qui oubliant la politique et la diplomatie optent pour le pire. Le meurtre et les armes pour convaincre autrui. En pleine modernité et autre mondialisation, en pleine effervescence des cultures et de l’information, nous assistons à l’usage trompeur des religions. Ou leur mise en scène par leurs adversaires. Leur instrumentalisation, entachée d’erreurs et d’amalgames, vient pour exalter et fanatiser les adeptes, regroupés et solidaires, qui deviennent belliqueux, des combattants intolérants ou des mercenaires, comme on le voit. La pathologie exacerbée et la cruauté sans borne se dépassent, s’exhibent et s’exaltent, faisant le pied-de-nez aux entreprises de défense régulières des états. Par-delà l’enfer qu’ils offrent aux autres, des civils pour la plupart, et afin d’accéder à leur paradis promis, les formules terroristes entre en lice. Qui fera pire à l’autre par l’effroi ? Face aux humiliations que vivent les assujettis, face au déshonneur ressenti contre lequel ils luttent, les militants de l’extrême s’affichent comme des résistants à leur manière. Harakiris, martyres suicidaires, ils donnent un nom à leur religion : le terrorisme.

    Appelons-le ‘’religionisme’’, puisque ce fanatisme assassin n’a échappé à aucune des religions, des tribus, des nations ou des états, et ce depuis très longtemps. Pourquoi vouloir l’attribuer à l’Islam qui s’en défend ? Est-ce une autre forme de guerre, sans nom ? Regardez ce qu’ils ont fait des minorités musulmanes en Birmanie. Regardez l’état des Etats du Moyen-Orient, qu’on déchire, à cause de qui déjà ? Hier, ils furent calmes et quasiment puissants…Fussent-là leurs tords ? Tel le cas actuel de la Corée du Nord à laquelle les puissances veulent bloquer le développement nucléaire, que ce pays juge comme étant de de son droit ! A quels titres et dans quels buts déjà ? Trump en pleine cession de l’Onu menace d’effacer le pays de la région, s’il accède à la bombe nucléaire. La politique des grandes puissances est une religion ! Une conviction ! Une religion qui s’arme du terrorisme d’état.

    Dieu vous bénisse !

    Dieu vous bénisse, vous faites le bonheur de vos ennemis ! Le néant vous interpelle. Dieu changera d’opinion envers ces bestiaux qu’on appelle fallacieusement L’Humanité ! Plus de Résurrection ni de Réincarnation ou de karma d’aucune sorte ! Plus de Jugement dernier au programme, ni de Paradis ou d’Enfer à investir ! On ferme la boîte, pas de réservations ! On barre l eprojet ! Vous les Humains, et toi Gaia, la Terre, tes microbes, tes bêtes, tes crocodiles benkyiens ou palatins, tes reptiles kafkaïens, tes démons et tes savants, les riches et les moins puissants, plus jamais d’asile ! On essuie ! Jamais plus de cendres, plus de tarés sur cette terre outragée ni de fossiles ou d’argile à moduler !

    On a déjà gommé !

    Jamais plus d’asile sur une aucune autre planète ! Des milliards de galaxies et leurs planètes ne vous donneront ni gite ni couvert. Pas plus de sables ni d’eaux pour vous lever ‘’microbes’’ ! Pas berceau pour ériger vos chairs. Votre planète-mère s’effondrera dans le volcan nucléaire de son astre solaire. Les terriens, sont accrocs à leurs dérives juvéniles, cultivés ou prou, paresseux, fainéants, ingrats, gaspilleurs, l’orgueil les rend plus méchants et plus hostiles envers eux-mêmes, leurs géniteurs et à leurs propres mères. Quels mérites ça a ?

    Le sermon de Mme Student
    Les hommes ont failli. Les femmes sont devenues des prêtresses. Si rien ne persiste, rien ne reste ! Tout part dans les eaux usées du temps, sans répit ni grâce. Pharaon, Alexandre, César, leurs puissantes armées, leurs fortunes, leurs arts. Diane, Aphrodite, Cléopâtre, leurs embellies, leurs beautés et leurs phares. Pschitt ! Eteints, aussi somptueux qu’ils furent, ils fusent dans la disgrâce. Les impérieux rois ont eu leur prestige et leurs parts. Rires ! Que restera-t-il des impérialistes et des racistes, des mafias assassines de toutes sortes ? Des états et des clans qui se haïssent et qui se marrent en exhibant les particularismes ostentatoires de leurs races ? Que restera-t-il, le mépris et l’invective, comme relents identitaires et phares de ces ‘’ identités supérieures’’ ! Des slogans racistes de présidents périmés ? C’est ça la richesse et le bonheur, la beauté, les plaisirs, la culture et La Civilisation ?

    Les plus vertueux ont des soupirs comme les plus humbles. Heureux que leurs vies soient courtes, quand les plus riches deviennent malveillants et agressifs et que les plus puissants s’enrichissent des fruits des guerres…Amalgames, apartheids, cabales, anathèmes, les conflits allumés sont leurs catharsis et leurs plaisirs édéniques. Que reste-t-il aux pauvres, les drames de leurs vies et leurs affres ? Dans quels étangs verser leurs sangs et sur quels océans de misères le larguer ? Le bonheur se lit dans les mèches blondes quand il répondra aux pétards de Corée par des frappes plus sûres ! Jamais deux sans trois et la dernière guerre mondiale sera l’ultime ! Après leurs invasions et leurs saccages, les mollusques, entités supérieures, s’il en est et qui se pavanent sur leurs baves, devenus des coquilles vides, s’aplatiront sous terre. Ils crèveront comme les plus simples des créatures. On aime la nature, on en profite, on cultive parfois et pour certains le culte de l’aimer, sans celui des actes pour la protéger. Elle nous enveloppera un jour, dans le néant qui l’interpelle. Elle aussi !

    Des hommes démonisés

    Ingrate humanité, que laisses-tu faire de plus à tes feux de démone? Je n’ai aucune fierté à appartenir à votre genre humain ! Alors que tu te morfonds sur tes minutes restantes et tes quatre centimètres de chairs inutiles et de terres dévastées, alors que tes fantasmes cèdent aux peurs de la solitude finale, alors que tu voies les humains se déchirer entre eux. Quels souhaits et quelles prières lance-tu ? Pendant que ton pays tombe en lambeaux sous les coups des faux-amis et des vrais lâches, ces protecteurs dédaigneux, qui t’ont fui et déconsidérés, alors que ta nation, fierté antique, se tait dans un lâche silence, laissant les siens de complices, vas- tu admirer les massacres quotidiens de ceux qui se font ostensiblement déchiqueter ? Alors que dévorés par la cannibales de leur propre pays, calcinés, broyés, enterrés vivants dans les tranchées, et que les rares fuyards quittent, qui mieux mieux les terres de leur ancêtres, à qui te plaindras-tu ? Alors que les branches de cet arbre, ces tribus éparpillées en lambeaux entre les frontières factices, ne cessent de se combattre, épuisant le dictionnaire des horreurs, et leurs tragiques richesses à acheter des armes et à saccager les infrastructures fondations de leurs antiques pays, quand les verras-tu s’arrêter ? O frères-ennemis, cessez donc de vous battre de votre vivant, car après votre chaos, ce sera trop tard ! Plus personne ne se lèvera !

    Tu luis dans la clarté des astres
    Dialogue entre Madame Student (S) et Maidoc ou Maidoc (M)

    Maidoc _ Dans la clarté des lunes multiples qui se chevauchent et se confondent, je cherchais une ombre. La mienne aussi ayant disparu. Le croissant de l’année nouvelle ne s’est pas levé ce jeudi ! Je veux, un esprit avec qui dialoguer. Ma quête continue et te voilà arrivée ma chère lubie ! Mme Laude Student, ma sœur et ma fille, mon ange protecteur, ma cliente préférée, approche ! Viens-tu m’apporter la fortune que j’ai souvent demandée au Souverain ? Ou simplement pour me stresser ?
    Student _ J’entends une voix que je reconnais. Je viens ! J’arrive de nouveau à la vie ! Ah !
    M _ Te voilà chatoyante de nouveau et tu replonges encore dans ma vie. Heureusement que les tiens, à ta mort, ne t’ont pas brûlée ! Que peut-on sortir des cendres ? Ton âme a persisté, non loin de ce que fut ton corps. Te revoilà réanimée.
    S _ Non, Maidoc ! Je reviens encore une fois, après que les anges m’aient réincarnée.
    M _ Métempsychose, karma, oui, ça me dit.
    S _ Je suis en mission de confiance. As-tu oublié que je l’avais déjà fait ? C’était, il y a plusieurs épisodes de ça. J’étais retournée à la vie, afin pour permettre à l’âme de ton défunt père, de ressusciter. Aux fins de la restaurer. Le but fut de le guider au mieux, dans sa nouvelle vie, afin de parfaire son destin et de perfectionner par cet exercice son âme !
    M _ Tu n’avais pas terminé, ta bricole de réparation des destins, de peur que je ne naisse pas de lui ! Et que n’étant pas né, je ne pouvais pas non plus te créer ou te rencontrer à mon tour !
    S _ Ce n’est pas fini pour autant. C’est une partie à refaire. On a toute l’éternité devant nous, pour le faire…Ce n’était pas aisé pour un menuisier de le dégauchir et de l’aplanir. Un refuznik autoritaire, ce n’est pas du gâteau. Et pire, il me faisait des avances et ce n’est pas aisé de le dégrossir. Le dégraisser, épurer son âme était prioritaire. Je ne pouvais pas faire d’amalgames et mélanger le travail, la sainte mission, avec le désir du corps ou le plaisir charnel.
    M _ Tu es unique et désirable !
    S_ Que Dieu me pardonne ! Ce n’était pas inclus dans ma mission. Autrement, dans une autre vie ou d’autres circonstances, j’aurais pu céder à ses harcèlements, son flirt et sa passion. Et te faire ainsi des petits frères.
    M_ Je le comprends, il était plein de qualités, donateur, dominateur, mais il est resté vertueux et très vert, aussi !
    S_ Avec tout ce qu’il a subi en prison, à la mort du sénégalais de la Légion française, quand celui-ci est mort devant la fenêtre de la chambre où tu es né, à la Kasbah de Boujeloud.
    M _ Avec tout ce qu’il a enduré en prison, sa part de militance lors de la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale…
    S_ En fait, il ne serait resté qu’au commissariat de police ! Nourri correctement, devant les yeux dubitatifs des résistants du Mouvement national. Les Indépendantistes de l’Istiqlal. Des gens impliqués dans la Résistance qui partageaient sa cellule et qui voyaient mal et avec suspicions, les paniers de nourriture arriver avec frasques et fréquence, jusqu’à lui. Et c’était durant la guerre, en période de disette et d’années maigres, ‘’ ayame al boune ‘’ ! Les gens se nourrissaient sobrement, à coup de bons alimentaires publics, délivrés par l’administration des colonisateurs. Et cela, très parcimonieusement !
    M _ Mais, il partageait sa pitance et ça ne venait que de son client et gros employeur, Ssi, je ne sais plus quoi, Sebti !
    S _ Oui ! En fait, son intercesseur était l’un des notables de Fès, des plus en vue. Il a donné sa caution aux autorités coloniales et les a assurés de la bonne et pacifiste conduite de son maâlem Nejjar, Moulay Othmane. Votre Tayeb Laalej, que j’ai rencontré dans l’Au-delà et qui fut d’ailleurs son apprenti-menuisier, avant de devenir scénariste, poète, comédien et parolier, en a fait un témoignage dans la presse et à la radio. Comme dans son manuscrit ‘’ Ayame nijara ‘’. Les temps de la menuiserie !
    M _ Maintenant, ils sont partis. Out ! Il n’en reste que de la sciure de bois !
    S _ Non quand même ! Des mausolées et des mosquées, des bouts de palais refaits, des maisons et des boutiques en pagaille, ta propre maison, ses boiseries, celles de ton frangin…Peut-être des demi-sœurs ignorées ?
    M _ Tu es restée seule, toi ? Une fois de trop !
    S _ Comment ça ?
    M_ Mais au fait, tu n’es pas seule, maintenant ! Je vois à tes cotés un compère, une ombre qui se profile et qui se dessine maintenant. Est-il physique pour de vrai, celui-là ? Ça fricote un peu des fois, entre ombres et lumières ? Ah, je le vois. C’est ton princier disciple ! Le futur roi d’Israël. Le gars que le monde attend, avant les 4 Cavaliers de l’Apocalypse et la Résurrection ! Le Messie dont on attend l’intercession ! L’Armageddon !
    S _ Les autres furent des arnaqueurs, à la Najib ! Des escrocs sous des apparences de civilités affables et de culture littéraire et/ou religieuses !
    M _ C’est lui, le prince David-Salomon, qui va damer le pion aux Myanmars de son pays et en finir avec ce nettoyage ethnique de la Palestine par le Grand Israël ? Le 51 ème état, en fait, des Etats-Unis ! Le dominateur insatiable de la région, le flambeur des casinos politiques, le fauteur, l’instigateur éloigné et prudent, des guerres. L’emmerdeur universel, devant l’Eternel ! Le Léviathan !
    S _ Oui, c’est bien lui David-Salomon le 60 ème ! Et il la fera la paix avec ce qui restera de Palestiniens ! Mais, pardon pour les bobards ! Il n’a pas toutes ces prétentions belliqueuses que tu attribues à son pays ! Tu l’as reconnu en fait, Mon Doc, mais tu t’es gouré en alléguant des racontars sur son pays.
    M _ C’est David-Salomon, ton disciple, Mamie ! Les autres lettrés ne sont pas retournés avec toi ? Les romanciers ne seront pas réanimés ! Il vient présenter son livre, ‘’ mémoires d’autres tombes ‘’ ?
    S _ C’est David-Salomon, dans une autre tenue et un autre rôle. Finis les émissions culturelles, les films, les peintures les artistes ! Il vient pour célébrer la Hayloula de Hayem Pinto d’Essaouira. Cet anniversaire que fête la communauté juive mondiale au Maroc, chaque année ! C’est un autre style. Admire !
    M _ Il ne cesse pas de changer de look. Il me rappelle quelqu’un ! Un grand couturier et un collectionneur de tout, hors pair !
    S _ Et s’il en a les moyens ? Ceux de ses sujets et de ses riches supporters, les nombreux et grands amis des siens ! Ils sont partout et toujours très riches les siens !
    M _ Hum !
    S _ Ça te regarde tant pour râler ? Ou que ça fait du bien à tes fans de colporter des insanités ? Dieu n’aime pas les jaloux, Maidoc ! C’est l’un des péchés capitaux et l’un des 10 commandements, tels qu’ils sont inscrits par Yahvé sur les Tables de la Loi de Moïse ! Je sais que vous y croyez, vous les Musulmans ! Alors, pitié ! Cesse ici d’user de ces piques de concierge désœuvrée !
    M _ J’ai vu et revu le film d’Hollywood ! Ils te paient alors très bien pour me réciter tout cela ! Comme préceptrice et vieille tutrice ou comme bonne…compagne ?
    S _ Bien plus que toi ! Plus qu’une esthéticienne ou qu’un chirurgien ! Je reste son ancienne éducatrice et toujours sa préceptrice. Je lui apprends la littérature, les langues, la musique et les arts. L’histoire de son pays et de sa région, la psychologie et la géopolitique !
    M _ Madame est une encyclopédie ouverte aux vents et lui, il a sur lui, sa Wikipédia !
    S _ Passons ! Et toi, comment-vas-tu ?
    M _ Depuis ta dernière mort, j’avais clos ce dialogue ! Jamais publié, sur papier et jamais repris avec quelqu’un d’autre que toi, ‘’ mes monologue à deux ‘’’!
    S _ Même pas avec une copine ? Une de passage ! Une admiratrice passionnée de parmi tes fans ?
    M _ Mes copines, passées ou trépassées, n’ont pas ton instruction, Mme Student !
    S _ Leur rôle ne s’arrête pas aux simples bavardages…Elle s’occupent de bien autres choses que de bavarder … inutilement.
    M _ Halte là, la virago ! Qu’est-ce que tu insinues, traitresse ?
    S _ Moi, la virago ? C’est de la profanation…Tu es sublime dans tes conneries avantageuses ! Les insultes abaissent ceux qui en exultent.
    M _ Stop Mamie ! Entre mes livres et mes revues, entre mes films et mes émissions de télé, entre mes costumes classiques, ma cravate rouge et mes habits hippies, entre mes fermages et mes golfs, mes femmes, leurs enfants et mes propriétés, je ne trouve plus le temps de diriger la fédération des States ni ses autres satellites et pays.
    S _ Tu te prends pour qui, là ? Un Muppets Show qui imite un ours !
    M _ Je n’aime pas qu’on m’interrompt ! Il y a donc ces braves Rothschild et consorts, Israël leur puiné, les Yahoo et le Yahvé, leurs poids et leurs impératives assiduités ! La vie n’est pas un cd, un film que l’on arrête pour le reprendre ensuite, parce qu’on a mal compris l’un des passages, le générique ou rien du tout. C’est un schéma, un chemin, un dessein, un temps, une montre unique et fragile, (et avec quelle garanties ?). C’est un ‘’objet’’ existentiel que l’on ne doit ni donner ni prêter, encore moins couper ou froisser. Il faut que je vive impérial et puissant et pas comme ces mecs du tout.
    S _ C’est Donald Trump qui parle en toi ? Ou c’est toi qui empruntes ses idées ? Pour te moquer, là, cyniquement de ceux qui sont comme lui ?
    M _ Tu l’as su, détecté et reconnu ! Crésus m’a habité ! Mon œil est devenu bien rouge. Arrête de me parler. Je crois que je suis possédé, par ce grossier Grandgousier qui grésille sans grâce !
    S _ Non, tu es normal. Comme François, le past-président ! Tu le vois, avec égards et admiration, sortir du supermarché, le pain dans la main droite et les rouleaux de papier sous l’aisselle gauche.
    M _ Seul le papier H, reste de Gauche !
    S _ Tu vas les faire râler, les Roses ! Tu t’en prends à l’une de leurs icônes !
    M _ Les Roses sont partout fanées, ne restent que le jasmin et les œillets. L’amitié supplante la vindicte et le sang. L’amour nous retient à la chair, laquelle ressort, aux dépens des ailes, qui perdent leur lumière et leurs plumes. L’âme s’étire s’aliène, dépérit et se tire.
    S _ Et puis, comment ça va, toi l’Aède, qui vient enfin de sortir ta lyre !
    M _ Moustiques perçants et bruits de souricières m’empêchent de dormir. Tel cet autre gêneur inconsistant, qui me pousse à le lâcher pour aller écrire. A cause de ces réveils démultipliés, je n’arrive pas à retrouver ces mots ni ces expressions. J’ai des bosses sur la pelouse, que les rares poils de la clairière, n’arrivent ni à engloutir, ni à aspirer pour les couvrir.
    S _ Ça c’est pour le côté poils !
    M _ Le chirurgien dit que c’est trop tôt pour couper la corne qui pousse sur la tête. Il a rigolé en me disant que ce qui est grave est d’avoir deux cornes à la fois sur la tête!
    S _ Là, tu parles de toi ! Et on n’est pas sorti des phanères.
    M _ Les idées ont fui mon reste de tête. Perdu qu’il est entre les myalgies, les faiblesses, les névralgies, les problèmes mineurs et ceux qui ne me regardent guère.
    S _ Ça, c’est toi ! Tu fais pitié à la Revenante sur terre, que je suis !
    M _ Je n’ai pas fini ma rengaine…
    S _ Qui t’en empêche ?
    M _ Je poursuis, alors ! Oui, mes idées se perdent entre les questions sans queue ni tête.
    S _ Ça, c’est très humain, quoique peu viril, aussi.
    M _ Bof ! Je disais que j’errais entre les théories et les sciences !
    S _ Ça, ça va te perdre un jour !
    M _ Tu me persécutes ! Laisse-moi terminer ma phrase ! Même vos fantômes râlent, ô femmes ! Et qu’ils font encore plus de chichis !
    S _ Va, va, je sais qu’à la fin tu n’arriveras à rien !
    M _ Mon Dieu ! Quelle plaie, ce spectre de vieille prof française ! La queue de la colonisation…faite femme !
    S _ Et de la bonne évolution ! N’empêche que tu trouves à qui parler dans tes monologues loquaces et plus de tonus pour agir encore ! Grâce à moi, tu dépasses tes faiblesses ! Je le dis même si je sais que ma résurrection ne tient qu’à toi.
    M _ Comment cela, Femme ?
    S _ Dieu a entendu tes plaintes. Et il a voulu accéder à tes prières !
    M _ Par jeu, pour le jeu ? Un exercice subtil.
    S _ Non pour l’essai, la liberté et la miséricorde. Par pitié pour ton labeur, ta persévérance malgré tes faiblesses.
    M _ Pitié ! Tu me fais perdre le fil de mes mots. Je mets du temps à retrouver mes pensées.
    S _ OK, boss ! Continue mais je voulais t’annoncer cette bonne nouvelle. Celle de ma venue en chair et en os, chez toi ! Je veux juste mettre tes pendules à l’heure et te dire que je suis là, pour t’aider, pour t’écouter et te guider.
    M _ Ahh ! Amen ! Un fantôme en chair et en os ! On va alors en profiter alors, juste ciel. Je me mettrais à l’école de Mme la prof de français pour devenir président de notre vieil empire. Je chauffe mes mains ! On va alors en profiter…Tu vas habiter où ? Je te cède une chambre, pas loin.
    S _ Oublie ça ! Tu me rappelles des fois ton père. Toi et moi serions alors responsables de péchés multiples. Tu es mon mineur, ce serait critique comme pédophilie. Je t’aurais eu toi et ton père, ce serait comme un cumul œdipien empiré d’un inceste. Ta mère et ta maîtresse à la fois, ta belle-mère encore, en plus des cornes, que gagnera ton bienheureux père ! C’est trop pour moi de jouer aux Phèdre et consorts des tragédies grecques. Cette gymnastique amorale n’est pas dans le programme. On ne te permettra ni de me toucher, ni de me harceler à la marocaine ou de m’arnaquer à l’italienne…
    M _ A la française, ça t’irait, ma chère ? Ça te serait plus tolérable des fois ?
    S – Tu me blases, tu me déçois de tant de verdeur, avec tes plaisanteries pathologiques !
    M _ Je te disais donc, si tu veux te la fermer grand’mère et sainte nitouche, que ce qui me perturbe, outre la chair des chères, c’est la vie. L’origine des espèces, qui plus est, celle de l’univers et des espaces ! Ça désarçonne mon entendement.
    S _ Tu te masturbes ce qui te reste de méninges, mon Coq ! Tu crois que j’ai des réponses à tout, mon pote ? Les galaxies, l’architecture de l’univers, sa garniture, les créatures, ce n’est pas dans mon univers… Je ne suis pas au secret des dieux.
    M_ De Dieu ! Déjà qu’avec un seul, ‘’ X ‘’, on ne s’en sort pas ! Qu’en serait-t-il avec l’Olympe et les dieux de la Gaule ou ceux de l’Egypte ? Je te disais que je reste appendue aux questions les plus mineures ! Mais là !
    S _ Tiens ! Les mineures aussi, pas que les plus vieilles ou les adultes !
    M _ Sois gentille, pas de jeux de mots, sinon tu vas me saouler ! Je te disais que je me questionne sur les grandes fortunes et sur la politique, sur les sciences auxquelles je n’accède pas !
    S _ Toi, t’es loin de là ! De partout d’ailleurs ! Par erreur, comme un martyr des siens, tu paies pour des inconnus et des ingrats.
    M _ Je te parle de compréhension et non pas de possession…des choses !
    S _ Hum !
    M _ Comme je n’accède pas non plus à ceux des évènements mineurs, tel la fortune de Trump et des richards du monde. Ou de celles de ceux qui fomentent ces guerres dont on ne sort pas !
    S _ Oui, c’est délicat, hermétique à comprendre et difficile à accepter !
    M _ Mes yeux font du cumul, à votre instar, Seigneurs possesseurs. Je vous parle, à vous les richards ! Chacun voit double et multiple ! Dites-nous, pour vous en remercier, une fortune, ça sert à quoi ? Et après ?
    S _ Pour encore plus avoir et posséder bien plus encore ?
    M _ Non pas, mais de compter ces multiples doubles de la Lune ou ces chiffres, innombrables, qui sont autant de troubles pour moi. Puis, voilà qu’un rouge honteux se développe sur mon œil…
    S _ C’est vrai ton œil est rouge. Je te recommande à un ophtalmo parisien ! Tu dois avoir aussi besoin d’une opération !
    M _ C’est le droit pour moi. Il ne faut pas frotter les organes, fragiles ou secs, avec n’importe lequel des doigts.
    S _ Ne touche pas ! Ça te titille, je vois !
    M _ Plaisir centrifuge de l’égo, ivresse superlative en solitude, penser seul avec certitude, écrire seul, décider et diriger en seul maître, sans l’écoute des siens ni celle d’autrui, est la pire des masturbations.
    S _ Je te le disais. C’est pour ça que je suis revenue, afin de partager tes idées et de te conseiller de dépasser les moins plausibles et les plus fantasques d’entre-elles
    M _ Comme celles de ta propre procréation et ta de résurrection de parmi les morts, toi Student ! Mon impossible lubie et ma chère maîtresse, néanmoins !
    S _ Je suis ahurie devant de tels délires que je n’en reviens pas, Mondoc !
    M _ Tu es l’un de mes délires, toi aussi, Student ! Les nuages qui se déforment, leur frise qui s’illumine sous l’avion et le vol de la cigogne plus bas, c’est quelles mathématiques déjà ? Et ces accidents qui surviennent au hasard des éléments, est un plan ou un destin ?
    S _ Continue encore, Mondoc, berce-moi de tes mots !
    M _ Les trombes ou les averses qui vous mouillent, ici ou là, les cyclones qui s’abattent sur l’Amérique, dites-moi votre Altesse ! Dites-moi votre monseigneur pape, François, sont-ce des messages divins, des accidents ou de simples aléas du climat ? Ceux d’une planète, au vertige calculé, qui enchaînée au Soleil par des mailles magnétiques, subit les variations de ses explosions. Des phénomènes sans maîtres ni programmes. Ceux d’une sphère inconsciente, ivre de sa vitesse, livrée à elle-même et à son poids ? Un globe qui subit les avatars et les seules lois physiques qui l’attachent à la galaxie où nous vivons !
    S _ Tu penses que Sa Sainteté le Pape François va pouvoir lire tes élucubrations et daigner te répondre ?
    M _ Il a dû penser à ces questions, enfantines, il est vrai. Il est impossible à un humain d’y répondre, logiquement, aussi saint serait-il, ou que de toutes les sciences il soit imbu et averti. La seule réponse est de louer Le Créateur et de faire la paix entre nous ! Sans racisme ni haine engendrer, entre les créatures, celles dites ‘’ humaines ‘’, en premier.
    S _ J’estime, Mondoc, que c’est de son ressort ! Quand tu le dis comme ça !
    M _ En sermons, réguliers et en répétitions ! Car il y a tout un réapprentissage à faire pour des générations et des générations, afin d’éliminer chez elles toutes traces de conflits et de conflagrations.
    S _ Et le climat !
    M_ Va chez Trump pour le réveiller. Il fait un somme, un cauchemar, un sommet à l’ONU.

    Au hasard des actes et des mots. Hommes de terre ou fleurs d’argile ?

    Quand vous parlez du hasard, des actes volontaires et du destin et qu’au bout de sa vie de sable organique vous lui espérerez à l’homme une âme éternelle, afin de pallier à sa coute vie et à son inexorable destin…Et que la nécessaire existence de Dieu soit la seule ressource pour expliquer notre volonté de vivre et de persister éternellement…Et que l’âme soit encore la seule détentrice de ces espoirs cachés, mais quasi certains…Et ce, quels que soient les rites et les religions qui se déchirent pour convaincre les-leurs de leurs rigoristes opinions…je reste une somme de questions auxquelles livres, sciences et civilisations ratent une raisonnable explication. La foi, n’a-t-elle rien à voir avec la certitude, la réalité, le vrai ou la raison ?

    Ode à Mme Student ou la Mamie-sphères !

    EN REPONSE A COLETTE Pourquoi avons-nous déifié les courbes félines ? Pour les défier, attirer, posséder, aimer et sauter ? Qu’avez-vous plantureuses statues et créatures, à faire rougir nos blêmes bougies de cire et de miel ? Qu’avez-vous sublimes statues de marbre et de chair ? Les hormones effervescentes, à bouillir le fiel et les billes ? Alors que, hombre, on ne veut que donner et plaire ! Et ce n’est qu’art et admiration d’artistes, hors pairs ? La nature embellit de ses charmes les matrices, pour nous irriguer de ses chaleureuses laitances…Sauf qu’au lieu du père, ça coule sur la semence. Reçois Cole en ce jour, ces maximes et sentences.
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 17 / 09 / 2017

    #354338
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    http://fr.le360.ma/politique/quand-ilyas-el-omari-attaque-bernard-henri-levy-128339

    Quoi qu’on dise des machinations où l’on voit du BHL

    A lire ce que vous rapportez, sur ce respectable monsieur, (chez les siens), ces pensées et ces mots seraient d’appoint. C’est déconcertant de la part d’un  » leader bien appuyé  » de sortir envers BHL cette interjection  »populiste  ». Une saille de celles que les  » mêmes respectables milieux  » reprochent à certains leaders, des nôtres, qu’ils soient présidents de régions ou secrétaires de Partis, en phase de déliquescente ou de décomposition.

    Un bon politicien, hypocrite ou pas, par-delà les suspicions et les haines ataviques, cultivées et exploitées chez les uns et les autres, pour leur suprématie sur le monde, sur les affaires et sur les gens, par-delà les peurs et les appréhensions , a le devoir en tant que dirigeant, fédérateur et politique , de connaître tous les hommes.

    Même les adversaires. Tous les hommes, surtout ceux qui ont un nom à l’Internationale ou une forte réputation. Qu’ils soient Mossadiens, sionistes ou pas, avec une juste circonspection, par sagesse par expérience, par devoir ou par appréhension ! Quels qu’ils soient donc et non de médire ou de maudire, sans aucun bénéfice apporter ni possible bataille gagner, contre ces pontes de l’internationale ou ces as, qui relèvent de plusieurs attaches et de puissants états ! Quelles que soient les tares dont on les affuble et les machinations qu’ils génèrent. Car le politicien travaille dans la vase et les marécages et se doit d’en sortir propre et bénéficiaire s’il est intelligent, afin d’être positif pour les siens et influent.

    Des gens cultivés ou très riches, des agents ou des responsables, sur médiatisés et agissant eux-mêmes, comme conseillers, médiateurs ou agitateurs transfrontières, pour ces puissants décideurs !

    Des célébrités donc, qui peuvent, pour la galerie et pour le sport, plus nuire à ce genre de responsable récent et de gars palpitant ! Qui plus, ils sont capables de nuire, par réflexe et revanche, aux intérêts suprêmes de notre pays ou de notre nation ….Qu’ils soient simples ou huppés ou bien placés, on doit les ménager et non les traiter comme n’importe quel  » marchand d’espadon  »!

    Personnellement, j’aurais été voir BHL pour le dissuader de vendre, si j’avais en gestion, la perle internationale, Tangea ! Il a le devoir, Ilyas ou un autre, de les retenir aussi dans sa région, voire de les honorer, pour mieux les servir ou les sonder ! Et pour capitaliser leur amour pour notre pays, sa politique, son roi, ou sa région. Capitaliser l’amour et non les haines, les idiomes ratés et les suspicions ! Diriger, c’est savoir apprécier ces gens, influents ou pas, et de les servir, s’ils le demandent, et non de devenir hautain, comme ce gars qui a cumulé 17 milliards sous les matelas ! Dit-on !

    Et cela, a Ssi El Omari, quels que soient leurs appartenances, leurs races, leurs couleurs ou leurs référentiels et autres religions ! Ça, c’est le b,a, ba, de la politique d’ouverture, propre, hospitalière et de bon aloi. Le reste, ou le contraire, c’est du domaine du caractériel, du pulsatile, mais pas du politicien !

    User du contraire, c’est faire est un jeu indélicat et contre-productif envers ce genre de gens ! Qu’il ait agi, ce BHL, avant la chute de Kadhafi ou celle voulue par certains de la Syrie, ça, ça le regarde et ce quels furent ses liens réels avec ses affaires !

    Al Hoceima ou pas , la donne politique du Maroc, tant envers la France, les States, l’Europe ou l’Afrique, notre politique claire, notre proximité avec ces centres de décision universels, le poids et la mesure de notre Roi, sa sagesse empêcheront à jamais tout semblant de vindicte cachées ou de collusions qui voudrait abattre le Maroc ou le couper du Rif vôtre, ou de notre Sahara.

    Bonne lecture. Merci pour l’absence de censure.

    QUAND ILYAS EL OMARI ATTAQUE BERNARD-HENRI LÉVY
    Par Abdelkader El-Aine le 22/07/2017 à 12h58 (mise à jour le 22/07/2017 à 16h28)

    © Copyright : DR
    Ilyas El Omari a publié, hier vendredi 21 juillet, un post sur Facebook où il s’attaque au philosophe français Bernard-Henri Lévy. Un post surprenant de la part du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma qui semble oublier que BHL dispose d’une maison dans la ville du Détroit.
    Ilyas El Omari aime la culture et les livres. C’est du moins ce qu’il laisse entendre non pas dans des livres, mais dans ses posts très fréquents sur Facebook. Son dernier post sur Facebook est consacré au philosophe français Bernard-Henri Lévy (BHL) qui dispose d’une maison à Tanger.

    Ilya El Omari, qui est le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, affirme avoir croisé à Tanger BHL. El Omari était en compagnie d’un de ses amis qui a abordé BHL pour une photo. Ce dernier a opposé une fin de non-recevoir sèche à la requête de l’ami du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

    Probablement vexé par l’affront fait à son ami, Ilyas El Omari a écrit des mots d’une rare violence à l’encontre de BHL. Le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma commence par se demander: «pourquoi BHL est présent en ce moment précisément à Tanger ?» Et d’ajouter: «Il est connu que cet individu passe ses vacances dans des pays en crise comme la Libye, la Syrie, l’Irak et les territoires occupées».

    ***************************

    Capture d’écran du post d’Ilyas El Omari sur Facebook.
    © Copyright : DR

    «Le plus étonnant est que Bernard-Henri Lévy est connu pour être l’annonciateur des guerres, compte tenu du fait que la mort, la destruction et la dévastation l’accompagnent là où il se rend », précise El Omari. Il ajoute que BHL «est connu pour préparer le terrain autant du point de vue des idées que du renseignement pour insuffler le chaos et attiser les conflits armés. Il s’est d’ailleurs illustré à ce sujet dans ce qu’on a appelé les révolutions du printemps arabe». Et d’insister sur cette question «Que fait parmi nous Bernard-Henri Lévy ?», avant de conclure: «Je me pose cette question non pas pour remettre au goût du jour la théorie du complot sioniste, mais pour mettre en garde les enfants de mon pays contre ce « philosophe »».

    On est presque tenté de répondre à El Omari que BHL se trouve à Tanger parce qu’il y dispose d’une maison où il séjourne fréquemment. Il serait d’ailleurs sidérant que le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma n’en soit pas au courant.

    Mais au-delà du pourquoi de la présence de BHL à Tanger, ce sont les lourds sous-entendus de Ilyas El Omari et les allusions gratuites et sans fondement qui surprennent de la part d’un homme qui occupe des postes de responsabilité et qui est supposé encourager l’attractivité de sa région et non pas en chasser des hôtes illustres.

    Le post de ElOmari est truffé de sous-entendus sur la situation à Al Hoceïma et que BHL serait justement à Tanger pour mettre de l’huile sur le feu. Qu’on soit d’accord ou non avec les positions de Bernard-Henri Lévy, il reste un homme influent et un ami du Maroc qui ne mérite pas la diatribe incongrue d’Ilyas El Omari.
    Par Abdelkader El-Aine

    #354331
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APPEL ET BIENVENUE….MACRON OU LE DILEMME DU SAHARA

    Préambule

    A qui est ce que je parle alors que ça chauffe au Nord et que ça marche à Rabat pour un maudit espadon ? Est-ce utile en fait d’interpeller un visiteur notoire, qui plus est un nouveau Président, Monsieur Macron, par delà nos affaires intérieures à quelque chose de plus prégnant ?

    Le principal ne réside pas dans l’économie, ni dans les affaires ou les urgences, ce qui va de soi entre partenaires incontournables. Il est dans ce qui est plus vital et plus important, dans notre appel de Kénitra-Rabat pour le Sahara ! Il en appelle et responsabilise les amis ! Il est dans le témoignage nécessaire. Il est dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Des régions se soulèvent, ici et là. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Hélas ! Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation. Du moins c’est ce que nous voyions.

    Monsieur le Président, vous pouvez faire quelque chose pour désintoxiquer l’atmosphère et en dissuader les victimes, pour l’amour de ce Maghreb incontournable, auquel vous tenez ! Pour la culture partagée, la francophonie, la francophilie aussi, les affaires bien pensées et la paix. Toutes des valeurs que l’on peut partager et positiver, sans provoquer des tensions ou laisser des guerres, en vue de vendre ou d’imposer !

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France, hier à l’occasion des visites de travail du président François Hollande et aujourd’hui, lors de la visite amicale du Président Emmanuel Macron et de son épouse.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Je redis de toute l’Afrique, telle que revisitée plus de trente fois par le Souverain et où ensemble, avec les intéressés à mieux et plus développer ! Avec sans dire, la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et sa stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa meilleure démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, si peu commune, de nos jours !

    Si on se réfère aux blocs antinomiques et ennemis d’hier, le Mur est tombé depuis longtemps. Une sorte d’intéressement négativiste, persiste par delà les frontières entre frères fermée ! Alors qu’en face l’Europe gagne à être unie ! Une ingérence abonnée à outrance, faite de parasitisme militant, qui veut persister ! Voire un sabotage tout azimut qu’on ne peut pas ne pas voir pas obvier. Toute une énergie, une vigueur phénoménale et toute une fortune en centaine de milliards de dollars dilapidée. Un frein au développement de tous, que l’on ne peut que regretter. Des fortunes qu’il est regrettable de ne pas dépenser, ensemble, autrement !

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendance sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble, tous fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Est-ce si naïf que ou impossible à envisager ? Des retards donc, ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, à la faim et aux maladies, en plus du chômage, ceux dûs aux injustices et à la pauvreté, ceux dûs aux guerres lamentables et larvées. Des drames que le fanatisme et le terrorisme, viennent exacerber, ce quand l’émigration clandestine s’exalte aux portes et dans la méditerranée aussi. Un état de mal constant, dont le Maghreb souffre, comme premier barrage ou relais, tout en servant de réservoir, de pépinière et de freins aux exodes dans la même tragédie ! Les refugiés et les exilés des guerres sont à nos portes aussi.

    Je disais à Monsieur Hollande, Hier,

    Ce que je redis avec de convictions et autant d’insistance à Monsieur Macron aujourd’hui. Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. Hier, on parlait du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    Je disais dans ma première lettre ceci…D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Aujourd’hui à Monsieur Macron, s’il veut bien le lire, je dis ceci. Que demain, qu’en sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celle des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive, ostentatoirement flamber encore aujourd’hui, devant l’Humanité qui en perd ses valeurs, aveuglée et terrorisée ! Le péril des innocents, la terreur innommable défient toute l’Humanité.

    Je le redis, pour reboire de cette lie ! Parce que c’est d’une morale et d’une éthique confondante, à nous donner la pire des hontes. Celle d’être des humains, contrefaits, vu notre statut d’êtres conscients qui savent communiquer et qui sont dépositaires des religions, du même Dieu, en plus ! Ça se voit qu’ils n’ont rien compris ou pas du tout cru !

    Alors qu’on fasse le ménage moral et civilisationnel auquel nous devons être contraints ou conviés ! Que l’on fasse cesser les injustices historiques et celles qui actuelles, persistent encore ! Celles qui ont causé ou qui causeront plus ces ‘’résistances’’ aveugles et ces odieux délits ! Je m’adresse à Vous, en tant que jeune Président d’une Grande Puissance. Une des nations hautement civilisées, qui a vécu les causes et les conséquences des guerres mondiales et qui, avec l’aide de nos chefs et nos soldats africains, les ont gagnées !

    Des frères ou des cousins transfrontières

    Quels que soient les délires guerriers torpides ou actuels du Moyen-Orient auxquels nos deux nations-états sont interpellés, identitairement et diplomatiquement liés…Le duo entêté du Maghreb fait office de fusible ou de chaînon fragile. Il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui dure depuis 40 ans, asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie. Il est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers. Ceux qui hier, sans fausse-pudeur ni oubli, nous colonisaient ou nous protégeaient, pour nous développer !

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, disais-je, initiateurs des frontières entre pays africains ! Allons-nous le nier ? Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, entre les trois grands peuples, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement vécu ou à la hâte pu causer !

    Monsieur le Président Emmanuel Macron,

    Que sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celles des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive ? Et s’ils flambent encore ostentatoirement aujourd’hui, comment sera demain ? Et comment éteindre cela dès aujourd’hui ? La terreur innommable défie toute humanité ! Le péril des innocents est dans nos demeures et entre vos mains !

    Je parle aussi de ceux de nos voisins qui auraient été navrés par les façons d’être ou d’agir de feu Hassan II et par ses méthodes de gouvernance dans son pays. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et à étrange politique offensive. Hier, c’était Guergarate qui allait nous faire tous exploser !

    On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain, Monsieur. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage juridique et de justice de bonne foi ! Une vérité historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste ou pas, est libérale et ouverte ! Elle doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale, disais-je ! User et déposer, soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde ?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Des puissances voisines aimables, qui ont besoin d’un Maghreb fort et travailleur, un arrière pays, ni ravageur ni ravagé, pour mieux et plus se développer, dans une ambiance de pays nobles et bien éduqués ! On dit simplement, ‘’civilises’’ ! Une sorte d’arrière-pays pour l’Europe proximale, afin de faire ensemble, une Méditerranée de paix et de progrès. Ou que je délire ou que je sois naïf ! Sauf que médecin et à mon âge, on ne plaisante plus ! Même qu’on on parle, comme simple citoyen du monde ou commun badaud de finance internationale, versus d’état de guerre et de paix !

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien « empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés, à leur histoire ou à leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou « civilisés ». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Celle de monsieur Macron ! Pourquoi pas ? Pour l’histoire, quand rn grand monsieur il pourrait écrire et qu’il le devrait. Il revient donc à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, et sur tous les plans ! Je parie !

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je pour délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large, plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes financières et politiques, voire plus hermétiques, que nous ignorons.

    Je reviens au Président….Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons encore donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, de Monsieur Macron et de son impérieux courage ! Le peut-elle assumer, cette douce France, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département d’ ‘’outre mère ‘’ d’hier ?

    Monsieur Macron,

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, qu’il faut continuer de se taire brillamment ! Ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Alors qu’ils sont à 14 km de l’Europe et deux brassées ! ! En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus, ils représentent de meilleurs atouts pour la France d’abord, sur toute l’Afrique et leurs bons amis arabo musulmans.

    Des vertus socialistes aux plus libérales,

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copié-collé des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’.

    Puissance mondiale largement coloniale, hier, civilisatrice partout dans le monde, la France, les Français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs d’initiative, d’opportunités, de travail et de partage. Certains en sont si sûrs, qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer, à travers la presse et les médias, d’autres états, aussi libres qu’ils sont. De caricaturer pour moquer et d’interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan-mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes ! Mais, la mondialisation, pour de vrai, passe par là !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé d’un ou d’une journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs, les leurs, une nouvelle religion. Un esprit qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque, un poncif ! Sinon un édit de pontife, un verset biblique à comprendre et à appliquer !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs !

    Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit ! Nous en voyons l’un des effets secondaires, déplacé ou nocif, au Rif à l’Al Hoceima ! Puissiez-vous, en ami extérieur, y voir les grosses ficelles, qui sont venues de l’extérieur, pour exciter les enfants des riches, ténébreux et trop fiers rifains !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs…

    Lesquels un jour deviennent des manipulateurs. Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle. Une donnée stratégique pour elle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France, Monsieur Macron, se doit d’être franche, quoique ça lui en coûte de l’être !

    Y faillir, pour la France, monsieur le Président, est antithétique, contradictoire de la grande histoire qu’est celle de la France. Votre patrie, qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur Macron !

    Le Maroc fut un empire rendez-nous en notre part ! Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français et ceux du Centre ou de Droite, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter de faire la sécession de nos provinces et régions et de s’immiscer ! Ou encore d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire ou de fractionner son peuple, de démembrer son territoire et de le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique. Une dérive outrecuidante d’une Prusse qui ne dit pas son nom !

    Elle se cache derrière un hypocrite paravent démocratique, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à couper un territoire et son peuple, en vue de la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc ? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler de leur autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées dignes de la théorie de la « race pure » et des « identités supérieures », pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission ? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger d’hier et celui de Rabat aujourd’hui. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de la France de Monsieur Macron est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, multi berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. La France disais-je, en est le témoin. Il est honorable pour son sémillant Président Macron de s’illustrer encore plus, en profitant de son mandat que nous espérons voir renouveler, afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique, conforme avec notre cause, notre offre et notre droit, est crédible, sage et des plus logiques qui soient

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie. Nous le chantons et le répétons, après l’avoir dit plus haut.

    Voilà pour M. le Président Macron une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique de Trump, en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres, au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et d’envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, souvenez-vous du spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés. L’Europe, la France, en ont assez de ce ces fuyard et de ces émigrés inopportuns, qui sont chassés par les guerres, leurs misères et leurs meurtres des innocents. Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    A qui est ce que je parle ? Est-ce utile en fait ? Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du « continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur, nouvel grand ami, monsieur François Macron.

    Kénitra, le 14 Juin 2017
    Par le Dr Idrissi My Ahmed
    Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES TRESSAILLEMENTS DE LA VIE

    Psalmodies en sourdine. Valeurs molles, le courage des limaces et l’intelligence des escargots. Egos rigides et pensées hypertrophiées livrées en vrac. De l’abus de richesses inutiles à la face des gens.

    Les tressaillements de la vie : abus et psalmodies en vrac

    *. Je me décitoyennise ! Les ministres locaux ne m’écoutent pas. J’en suis déçu. Je récuse les silences d’où qu’ils proviennent. Tant pis pour vous, si ça vous déprime, vous n’avez qu’à les héler de votre côté ! Peut-être qu’ils vous entendront. Même si je les paie, indirectement, prestige, pension, et admiration en sus, ils ne me répondent pas ! Suis-je un citoyen inutile, ou une virgule futile hors des convenances et du texte ? Mais en fait, nous sommes 40 millions et 7,5 milliards comme ça. Comment peuvent-ils et pensent-ils, par intelligence ou par paresse, répondre aux bavards, aux inutiles, aux intrus et aux indélicats ? Indispensables et illisibles méconnus ! Et pourtant ils ont le google et ils facebookent comme toi !

    *. Incuries insouciances et perversions! Les inégalités et les manques créent l’effroi et les rébellions. Dixit mon prof d’histoire-géo, monsieur Salvan, en 1964 ! Sans clémence ni droits, quels qu’en soient les approches, dialectiques ou préventifs, les vécus sont toujours sentis comme matériellement insuffisants. Et ce, surtout devant les excès inutiles, affichés ostensiblement, par les riches et les plus grands. Les experts sublimés, sont au zénith et n’en descendent pas. Et là se creusent des ravins d’inégalités, de haines et de jalousies entre les tranches des mêmes peuples. Surtout ceux qui restent en voie de développement, pleins de dettes, et en situation d’instabilité, voire de rancune et de struggles larvés avec les gentils voisins. Pensait-il Monsieur Salvan à la France-Allemagne d’antan ?! Que d’exemples en Afrique y voit-on ! Nous donnait-il l’exemple du Maroc, objet de convoitises avant l’invasion coloniale dite éloquemment, le Protectorat ? Ceux d’Europe sont les premiers intéressés. Et l’on y voit les fastes, les frusques et les frasques, défier et narguer les couches appauvries. Leur exhibition fait de ces parangons des modèles pour les autres ! On en parlera plus loin…

    *. Plus bas, c’est pire. Sans justice ni équité, sans partages en fait, la déprime est sublimée et c’est le désarroi. Les esprits se révoltent et trouvent preneurs à leurs enchères de par le monde. D’abord, chez les adversaires de l’Etat et les rivaux des gouvernants. Les assassins et les manipulateurs y trouvent leurs chantiers d’activité politique et leurs joies ! Face à la pauvreté, qui sert de lit et de préphase, c’est la perte d’espoir et la désillusion, qui après la déprime et les découragements, poussent les plus pauvres et les plus faibles, les hooligans et les saccageurs entre les mains des agitateurs, des conspirateurs et des aventuristes. Et après les slogans erratiques et trompeurs, c’est la révolution féroce qui chamboule la société. Avec ses pertes et ses fracas, son chaos et ses terreurs barbares et comme horizon, le morcellement des états en plusieurs fractions. Même si ce ne sont pas les mêmes causes ni les mêmes ingrédients, ce sont les déchirures des peuples et des nations, à l’instar de celles que nous vivons…Au Moyen-Orient ! Par exemple. Qui décide et planifie tout ça ?

    *. C’est une loi quasi mathématique, où la socio-anthropologie et l’histoire des républiques et des dynasties, des partis les plus anciens, laissent leurs plumes comme archives et cicatrices pour tous les temps. L’enseignement de l’histoire est-ce une prescience, est-ce un enseignement préventif pour nous ? Nous n’étions que des adolescents en première année du baccalauréat, sans grands moyens. Voulait-il le prof, nous le dire pour le souffler à nos maîtres de céans et nous pousser nous-mêmes, de façon préventive, à provoquer moins de dégâts pour gérer notre vie. Et, une fois aux affaires, parmi les premiers cadres de la relève, éviter d’être les copieurs ou les instigateurs de ces excès qui poussent les démunis et les autres à la haine et aux récriminations…syndicales ou civiles, armées ou pas. Il nous échoit tous, en cette phase d’offrir moins de contrastes et de dépenses inutiles. Moins de luxe offensant et plus de travail, plus de justice et moins d’ostensibles inégalités et/ou d’injustices sociales ! Mais là, pour les grandes puissances, le pétrole et la sécurité d’Israël, sont les premières exigences et les principaux ferments. Alors, pas de pitié pour les escargots qui envahissent le jardin de Versailles ! On écrase tous les mollusques du pied dans leur bave, comme des étrangers, en attendant de les arroser de médicaments toxiques ! Ou du gaz sarin, comme au Rif ! Non pas de jour, mais de de nuit, chez eux, avant qu’ils n’arrivent ! Après avoir évacué les plus dignes, les plus nobles, les plus comestibles !

    *. Effervescence d’étoiles dans le ciel. La beauté n’a pas besoin de trop de fards. Madame, vous êtes jeune, belle et de naissance heureuse, prospère et fortunée, qui plus est intelligente et cultivée. Vous faites du bien autour de vous et sans arrêt. La population le reconnaît et le plébiscite et s’enorgueillit devant les autres. Vous méritez tous les honneurs et les éloges les plus élevés de nos pays. Pensez-vous que les femmes de nos grandes villes, je parle des dames les plus riches, qu’elles aient besoin de sacs et de chaussures en serpent, de colliers en diamants et de montres, toutes en or, sans parler des habits chics et onéreux pour briller en société de signatures phares ? Ou en ville, alors que bien des gens manquent de pain de chaleur et de médicaments. Tiens, il est minuit on sonne, c’est un jeune bien habillé, qui vous demande du pain ! Vous lui ajouter un peu d’argent, il vous réclame une couverture ! Et vous entendiez, il y a un moment, qu’il en meurt un grand nombre dans leurs tourments les plus vils. Du coup, si vous pouviez leur dire à nos richardes et leur donner les conseils et les exemples aux fins d’être moins dépensières et aux looks plus simples. Et il en restera de leurs fortunes. Aux démunis donc de donner un peu de leurs restes et de leur livrer des aumônes sinon de légers partages. Une marque d’amour sincère, quoique matérielle, car sans ça, nous piétinons la vie des autres, sans les voir souffrir.

    *. Face à l’expression des richesses à la face des gens, celle des futilités onéreuses, exhibés et hypertrophiés par les médias, les manques, les envies et les privations, la jalousie, déterminent comme un état de manque chronique chez d’aucuns. Et ce sont des cicatrices vives, dans leur caractère, des blessures faites de jalousie puis de haines. Si les religions canalisent et refrènent, par la morale, ces sentiments, il n’en demeure pas moins que ce sont des formes d’atteintes que les plus riches assènent aux convoitants, inconsciemment ! Une brillance, un droit, une négligence qui ne considère aucunement les réactions péjoratives sur les plus pauvres de ces gens. Cet état fait miroiter ostensiblement des richesses de parvenus notoires ou pas, des provocations non voulues probablement, qui grossissent dans le cœur l’assentiment des opposants et des mécontents. Pitié pour les vulnérables et pardon aux indigents !

    *. Critique mal venue ! Tu dis ça par jalousie ! Tu n’as ni leur beauté ni leur fortune encore moins leur virilité ou leur savoir. Non pas pour ladite incompétence ! Je manque seulement de bagou, d’arabe sémillant ou de berbère adéquat. Surtout pour les expressions populistes et les soutiens intéressés ! Ni tahakkoum, ni chaêwada, ni chaêbawiya. Je n’ai rien à donner, même si j’ai déjà livré des idées. Je n’en ai plus, mon esprit, blasé par l’absence de retour, n’en produit plus. Il s’est désintéressé, désintégré ! Merci. Je suis un timide, un incompris. Alors, bay bay, je vous ai compris ! Je vous laisse le gouvernement et le parlement, les partis et leurs mandats succulents. Reprenez vos querelles, vos critiques, vos blagues et vos slogans ! Prenez même la rue et mon habitation. Je vous rends votre argent !

    *. Il n’y pas pires ingrats et prédateurs que ceux qui font fortune et renommée en usant de vos idées. Sans s’en souvenir ni en référer. Je déplore, je critique, à voix forte et en gros caractères ceci. Il n’y a de détestable que les cadres impolis des pays sous-développés. Qui se sent morveux se mouche ! Les autres ne sont que des barbares, gonflés à vomir leurs excès, leurs rebuts et leurs excrétas. Nés par hasard en pays dits-avancés, ils sont nés xénophobes et génétiquement racistes, impérieux et supérieurs par nécessité. Ils se défendent et se protègent c’est de leur droit ! Allez les corriger, les convaincre ou les en dissuader ! Ce ne sont que des balivernes qui viennent de si bas ! A leur instar, parallèlement et comme s’ils venaient des pays supérieurs, nos fonctionnaires, des encadrants imbus de fatuité, font les indélicats. Ne pas déranger ! Ils engrangent, toujours en réunion, comme si c’était en Olympe chez Jupin ! Et si la miséricorde les prend, ils vous feront dire, qu’il faut aller vous faire voir ailleurs ! Dans un lointain département.

    *. Non, vous n’êtes pas chez vous. Vous vous êtes trompé de pays ! Un délire de suffisance oppressant venu de personnages inutiles. Des énergumènes, qui on ne sait comment, sont arrivés aux commandes, et qui manquent de papier, de timbre et de secrétaire pour leur enseigner de répondre d’abord et de dire, oui ou non, en restant polis. Mais ce ne sont qu’entraves pour vous pousser à les payer, en sous-table, en plus de leurs salaires réguliers. Appelez-ça comme vous voulez ! Que de discours royaux parlent de ces entraves aux citoyens ! Le mot corruption dégouline et se répand. Ses synonymes et ses annexes, sont devenus chargés de banalité, au point que le mot et le geste restent et que leur sens amoral disparaît. S’ils ne conviennent plus ici, ailleurs, plus haut et plus loin, c’est pire et autant et ça touche les couches suprêmes, dit-on ! Ce doit être des charges ou des honoraires ! Cette licence, cette nécessité, ce vice sont devenus structurels et génétiques. Si naturels, au point de devoir figurer comme une rubrique, sur les déclarations d’impôts ! Les cadres, c’est d’abord cette éthique démocratique, citoyenne et civilisée, qu’ils se doivent d’observer. Morale ou devoir, conduite que les enseignants leur doivent injecter et plus doser. Autrement…Ou donc :

    *. Que je me sois-je trompé d’ère et de planète ! Voire, d’époque et de pays, comme vous ! Oui, peut-être quand beaucoup des nôtres aimeraient vivre ailleurs. Un fantasme, une ouverture. Nos temps sont troublés, comme si tous les pays étaient en guerre de liquidation, depuis les deux dernières mondiales, qui ont fait des émules çà et là, dans leurs anciennes scories…Pardon, leurs anciennes colonies qui leur restent appendues ! Et nous sommes piégés dans ce jeu d’échec et cette partie du monde si accueillante et si hospitalière dont les siens aiment quiétude et la paix. Seulement, déchiré, coupé, essoré, déstabilisé, le pays est comme sur un radeau. Sans être le seul. Il voit des personnes de toutes les couleurs le traverser pour l’immerger ou l’irriguer ! Il en retient beaucoup plus que les autres et les honore.

    *. C’est la loi des fluides, non pas que tout coule ou qu’on ne se lave jamais dans la même eau…Mais que, pour faire une halte dans ce texte, regardez une rivière qui coule sous l’ombre de ses arbres. Regardez-les miroiter sur ses ondes et tressaillir. Regardez le filet jaune, scintillant d’ors, qui coule et s’y mélange dès que vous y plonger vos pieds…Et cet autre, un peu plus loin, qui boit de ce même filet que vous avez enrichi de vos humeurs. Et c’est là qu’il fait ses ablutions et qu’il abreuve ses bêtes.

    *. ‘’Effet de piscine’’, on se baigne dans les urines d’autrui. Principe de base de la communauté, des recyclages et de l’économie écologique. Même l’argent souillé des corrompus et des vendeurs d’armes sert à autrui. C’est à quoi je voulais en venir. Si les marchands de canons sont des industriels…A quoi servent les armes ? Selon votre réponse, les marchands d’armes sont des criminels qui prêtent main à des assassins ! Sans plus. Seulement, y a-t-il des exceptions civilisées et démocratiques ? Celles des armes propres des alliés ? Celles illégales qui circulent entre les gangs et les trafiquants ? Celles offertes aux tribus et aux clans, en sécession ? Celles livrées aux régions qui se soulèvent semant les drames et la discorde ? Quelle est la part de la défense et celle du crime ?

    *. Les habitants se réveillent comme des étrangers entre-eux, malgré des millénaires de cohabitations ! Il en est qui réfutent l’arabe, l’islam, le français, l’espagnol, le berbère et carrément la formule du régime, en rêvant aux miliciens d’antan. Bref, on veut faire péter le pays pour n’avoir pas pu le faire agenouiller et le mettre ventre à terre ! On veut le régionaliser et offrir une république à chaque quartier…Avec ses toilettes et son parlement, ses leaders autochtones, ses penseurs cabarets. Cependant, malgré la mer et l’océan, les sables, les frontières closes, les fils barbelés et les cœurs fermés des gens, le Maroc hospitalier prospère, persévère et se défend. Il flotte néanmoins sur les voiles du miracle et des mirages qui l’inspirent et l’attirent. Il tente de se comprendre et de se définir. Il tente de mieux respirer, entre la sphère du nord qui l’étouffe après l’avoir réveillé et l’hémisphère du sud, qui tirent chacun sur ses branches et ses fruits. Il tient quoique l’on en dise, grâce à Dieu !

    *. Quelle utilité pour Dieu de nous regarder nous quereller ou de nous voir nous manger entre êtres et bêtes qui se ressemblent ? Que n’a-t-il éliminé Satan ? Ses pairs et ses émules, ces escrocs et ces voleurs ! Dès le départ parce qu’il l’a défié Lui, au lieu de le laisser nous harceler ! Nous vaincre, nous l’objet innocent du pari, sensés être piteux dès la conception, par rapport à lui et moins résistants à sa puissance. J’ai parlé d’Adam à peine formé d’argile et de l’ange de lumière que fut Satan. Nous sommes une mise sur table, un pari, un objet, mais des combattants parieurs aussi, malgré nous. Faibles, nous avons le devoir de rester fiables. Faut-il que les plus brillants les plus forts soient les meilleurs et qu’on laisse se détruire les handicapés ? Les plus faibles de nature, de parmi les humains, qui n’ont pu ni tenir le pari, ni honorer son côté divin. Auxquels il échoit de combattre l’invisible Satan. L’invincible démon lui et ses diaboliques enfants. Quelle est leur part, leur pénétrance dans notre conscience, nos actes et notre comportement ? Quelle est leur part dans nos instincts, notre moi, et notre conduite et notre cervelle ? Quelle est la part du sexe, de cette queue du diable, vécue comme un handicap, une épreuve, dans le devenir de l’homme, l’organique, l’animal et le mammifère ? Que lui reste-t-il alors comme moyens et liberté d’action sur son évolution purificatrice pour élever son âme, invisible, insensible vers une lumière plus spirituelle ?

    *. L’islam a découvert la guerre existentielle, familiale, intertribale, de développent et d’extension à l’instar des autres civilisations. Une résilience s’est imposée face aux défis de l’histoire. Face au reste du colonialisme romain puis lors de ses phases d’extension, à l’instar des cultures bibliques précédentes. Ce, avant de devenir un système des potentats fascistes, qui utilisaient l’islam comme ciment et prétexte, puis comme opium et barrières ou encore comme arme, en guise de moyens défensifs des valeurs. Cette fougue, argument de conquête du pouvoir, leur permit d’étendre leur puissance et de fixer leurs dynasties sur la nation et sur les états voisins. Les Césars avaient procédé ainsi auparavant pour s’étendre par-delà la méditerranée ! Jusqu’aux Croisades donc et à la chasse des musulmans d’Espagne. Les crimes qui ont succédé au prophète, les clivages, au nom du pouvoir et des familles influentes, ont créé des chiismes. Et l’on assiste, avec honte, aux guerres inter religieuses, que les ennemis de l’Islam ne peuvent qu’applaudir. Sinon de les stimuler, afin de briser leur image, au lieu de les laisser s’apaiser. Pire de provoquer le plus souvent ces fractures faites autour d’eux et dans leur voisinage, afin de les affaiblir et de déchirer ce qui reste de ladite nation. Procédés usités par bien des empires, d’Alexandre le Grand aux Césars, puis par les pays occidentaux. Le prestige des cultures inoculées cache leurs tares éradicatrices. Et de nouvelles normes, modernes culturelles, techniques et technologiques avancées, se cumulent dans le cadre de la modernité pour faire oublier les langues et les us traditionnels des contrées conquises ! Selon le degré de résistance ou d’assimilation de leurs proies, devenues amis ou restées au stade de victimes.

    *. Il est des évènements insignifiants, mais infinis dans leur nombre, entre les éléments de tous les genres, d’ici sur terre et d’ailleurs, on le suppose si l’on ne le perçoit pas. Ce sont des événements infimes, relatifs aux microorganismes, aux végétaux et aux animaux, entre les variations atmosphériques et les mouvements telluriques, magnétiques, que supportent les minéraux et les êtres vivants de tous les genres et de tous les milieux. Ils n’intéressent et n’impressionnent, ni les petites personnes, ni encore les princes ou les prédateurs. Sont-ils relevés et notés, ces microphénomènes, ou n’intéressent-ils que nos notaires attitrés et autres auditeurs de parmi les anges. Ces compagnons invisibles, qui nous accompagnent et nous collent, selon les crédos, et ce dans l’absolue ignorance et discrétion toute personne. Qui lit les formes des nuages qui se déchirent et leurs images laiteuses sur le café ?

    *. Tel le sillage d’une feuille de bambou qui tremble sous le vent et qui ne laisse nulle empreinte dans l’air. Il en est des milliards de milliards d’autres, feuilles fières, qui jonchent le sol pour servir aux troncs de boues et de nutriments. Et le cycle de la vie continue jusqu’à voir l’essence de ces feuilles et leur substance nourrir des lierres qui iront conquérir l’espace en serpentant sur les troncs pour se griser sur les branches et les fleurir de volvulus bleus éclatants. Mais qui regarde ces faunes et ces flores, leurs infimes mouvements et leurs pulsations futiles, mais grandioses par leur nombres et leurs enchevêtrements ? Sont-ils utiles ces respirations, ces ombres, ces mouvements et ces couleurs ? A qui et à quoi ?

    *. Sommes-nous utiles à Dieu ici, enfin ? Que récolte-t-il ? Nous ne sommes ni intéressants ni suffisamment dignes pour son regard. Et puis si la vie est si fade pour certains, là sur Terre, depuis que les hommes y existent, ils en espèrent mieux dans l’Au-delà…Il en est qui sont déjà au fait, au summum des Paradis sur terre. Au point qu’ils se refusent de mourir et vitupèrent que ce soit pour eux aussi le mot terme et fin. Ils déplorent que la durée de la vie soit si courte pour en profiter…On les comprend.

    *. Demandez à Ssi Trump et aux milliardaires d’Europe, du M-O, d’Amérique, des Indes et d’Afrique ! Ils craignent et ils risquent de perdre ces privilèges là-Haut ! Ce n’est qu’un mythe pour eux ! Ou pire, ils vont s’y ennuyer à mourir, durant toute l’éternité promise à tous, une fois réincarnés, en enfer ou au paradis. Il n’y pas plus choix…Des étages peut-être ? Selon les mérites et les traditions cultuelles. Dieu est juste et surtout, clément et miséricordieux. Il ne risque pas de jouir et d’être heureux, (qu’il me pardonne), en punissant sévèrement ou éternellement ceux qui auront, durant cette vie sur terre, commis de petites délinquances ou de grands délits. Il sait absoudre et gracier. Il est plus grand que les procureurs, les juges et les avocats à la fois. Par contre, devra-t-il réveiller, réincarner les salauds, les escrocs, les assassins et les truands ? Ou les laisser à jamais là où l’on met en cendres et l’on enterre !

    *. Des milliards d’êtres, des milliers d’espèces se sont épuisées, effacées de la terre, que nous reste-t-il de nos ancêtres post adamiques ou reptiliens ? Des mythes, des crédos, des fossiles, des certitudes, des reliques. Théories et religions se partagent les convictions entre hypothèses et logiques. Croyances et peurs, foi, faux semblants et persécutions, s’alternent pour séparer les hommes en mortelles factions. A quoi sommes-nous utiles, nous qui sommes aussi évanescents qu’une simulation lors d’un acte d’amour ! Y a-t-il une raison, un but à ces vies à cette existence à ces humains, qui s’entredéchirent et se tuent…Quelles conviction, un chef, un homme simple, a-t-il de son utilité, de son rôle et finalement de sa vie ? Que garde-t-il en partant ? Utilité zéro, actes nuls, vies ratées ? Ou célébrité et médailles ? Fortune aux descendants ! Par-delà les guerres et les meurtres, les droits et les injustices, par-delà les cultes et les civilisations, où en sommes-nous ? Qui doit faire l’audit et le point, évaluer notre état humanitaire, nos avancées humaines, notre présent animal et notre futur incertain ?

    *. Oui, certaines élites, profs et chefs, sages et religieux de tous les bords, continuent de nous guider et de nous faire penser et réfléchir, persévérant même après leur mort à nous faire faire des progrès dans tous les sens, et c’est indéniable. En disant aux riches dépensiers, n’abusez pas, je dis à nos maître encore, un simple merci. Je ne vous oublie pas.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    CONJONCTURES DE PAIX ET ETHIQUE MAGHREBINE

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    Conjectures de paix et conjonctions de coordination ( bis)

    J’avais écrit : ‘’ Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni de ses fans issus du petit peuple. Heureux retour !

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.

    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, vous disais-je il y a un an…

    Depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.

    Et non pas profiter de cet état pour faire un coup d’état médical !

    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Monsieur le Président,

    Où est ce Valls de Premier Ministre, maintenant ?

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !

    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.

    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Vous, Si Abdelaziz Bouteflika, vous qui avez dû faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Vous à Oujda, mois à Fès ! Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    Monsieur le Président,

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.

    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II…

    Monsieur le Président,

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    Monsieur le Président,

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité* et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra Ssi Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs…

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteurs ou Conseillers du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi !

    Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable Armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Monsieur le Président,

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Je suis un Maghrébin !

    Mon Général,

    Aussi, demanderais-je aux militaires, Le ou les Généraux, qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants. Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des medias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016, relu ce 15 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    F3-M6
    On cible le Maroc.
    Devoir ou délit d’ingérence ?
    Un péché d’indigence !

    Game of Thrones, tourne une nouvelle saison au Maroc. Un autre choc des civilisations provient de l’espace Schen-guns ! Media battles of the throne, un épisode marocain.

    Intrusion coloniale des parangons locaux et des colons instrumentalisés, éructations chaudes de jaloux vindicatifs ou ruts des insoumis ?

    Les apatrides exilés, par amour critique de leur patrie, rancœur, haine ou jalousie, augmentent le flux des malheureux. Dont ceux qui n’ont pas pu dépecer le Maroc makhzénien de vivo, ou les contemporains, qui ne l’ont pas vu évoluer. Le vider de ses valeurs passives restantes, dont le nationalisme. Ce pays phare que leurs parents ont plus ou moins quitté après s’être longuement disputés, connait des replis d’amours mais aussi des retours d’affection de toutes parts.

    Incapables de prendre leur part du gâteau, snobs ou orgueilleux, ils sont offusqués, refoulés de ne s’être pas assez courbés pour réussir là où ils voulaient. Ils offrent leurs parts de névroses à ceux qui veulent faire de cette oasis de paix, le Maroc, une offrande de luxe au grand gâchis du proche Orient.

    Sorti du Moyen-âge où il végétait, l’empire a affronté les guerres d’invasions coloniales multiples et le dépeçage littéral de son territoire ! Puis, après les appétits féroces de ceux qui l’ont déchirés et éclaté, vinrent les guerres mondiales. Et enfin le XXème siècle, ses extraordinaires progrès, ses batailles de développement. Le Maroc offre ses prismes culturels et ses facettes géopolitiques à toutes les critiques et convie spontanément toutes les appétences, ne laissant nulle critique indifférente.

    La déferlante médiatique a succédé aux intrusions armées, aux ingérences martiales et aux contorsions politico-diplomatiques ! Le Maroc est curieusement à l’affiche des médias de son ancien protecteur et néanmoins végétatif et viscéral ami. Il est cette francophile lubie d’entre un large sérail, ni pute ni soumise, un ‘’lustre’’ qui s’allume comme il veut pour éclairer d’autres bonnes compagnies…

    Faute de guerre mondiale ouverte et tranchée, il y a trop de chaos et des cases de guerres sur un échiquier de conflits ! Et là, à ces intellos superbes aux identités suprêmes, forts de leurs obédiences à leurs sinistres et confondus lobbies, ils percent et narguent ! Il leur faut un centre de référence, face à toutes ces races infectes d’aborigènes insoumis.

    Un jeu d’intellectuels proprets est né, celui de sorciers magouilleurs, de nécromanciens avides fauteurs de guerres. S’ils ne le savent pas assez pour se le dire, ils le sont vraiment. Les nôtres, heureux qu’on les sonde et qu’on les interpénètrent ou appelle, s’allient frontalement aux mercenaires et aux escrocs ! Il y des écrivains et des journalistes à deux pas de devenir des maîtres-chanteurs, des arnaqueurs et des escrocs.

    Cette classe de donneurs de leçon, la plus moralisante, qui plus est, se repaît des maux et des mots ! Oui, leur métier est de chercher et d’écrire pour informer. Cette neutralité stérile aura bien changé. Ils ne sont plus là pour expliquer ou renseigner mais pour façonner, infléchir, influencer et façonner. Un QG. Il leur faut un repaire calme, dans leur zénith éthique, un repère d’observations aussi saint qu’un mausolée. On ne critique pas les hommes parfaits.

    Un nid d’action ou de détectives-espions, une fenêtre de snippers, une aire de repos, afin de rester objectifs et protégés, pour profiter des chaos ethno-religieux et financier. Ils se sucrent ainsi en changeant le monde à travers les opinions. Ils participent ainsi à sa partition. En créant d’autres conflits dans les endroits, relativement, pacifiques, se doivent-ils espérer. Le monde en ébullition, ça frappe leur imaginaire et ça représente des lieux et des motifs de prospection voire d’éminentes distinctions. Il en est ainsi qui ne cessent de briller, des célébrités immenses du monde des médias. Des stars richissimes.

    Sans y mettre le pied, pour se la jouer douce, en intellectuels de salons, ces docteurs en séditions, ces architectes es-révoltes, prometteurs de guerres, agissent au nom des libertés. Ce, afin de sauver l’humanité, grâce aux révolutions impulsées de Paris et mijotées par delà l’Atlantique ! Et seulement de façon pacifique, intellectuelle et licite, la plume à la place des balles, des haches, des explosions et des flammes. Admirez-ça !

    Par médias interposés, voire indisposés, les intellos moralisateurs, les va-t-en-guerres, depuis des siècles, siègent dans la Capitale qui de toujours a servi de repaire, de tremplin, sinon de ban de tir à bien des révolutions. Le nombre des agitateurs, leaders politiciens et influents philosophes est fort important. Ils se ressourcent s’ils ne se forment dans la patrie de la révolution.

    Nouveauté. Les cris d’orfraies, en échos aux bruits des canons résonnent sur la Toile ! Le Net aux multiples facettes frissonne et le Web sert de champs de guerre et d’hallali. Et l’on sent d’ici, en PSD, les écœurants effluves et les sanglantes voluptés des métrites ménopausées.

    En guise de spectacle et de culture surfaites, de copies-collées depuis des cernes, le Monde nous sert de dazibao. Ses illustres pages bouleversent les consciences et les identités. A quelques excès près, il est une école de frondeurs manifestes et bien fondés. Le Monde, comme ses alter-égos, se déchaînent sur les paraboles satellitaires. Le monde devient immonde pour certains. Et les hooligans se déchaînent des latrines, ces chaînes affolantes et aliénées. Ils exultent de certitudes et d’erreurs encore. Ils giclent sur nos méninges leurs suffisances surfaites, leurs excès futiles, comme leurs arrogances les plus fertiles. Ils ont Descartes et Voltaire, la Révolution, Pascal et les prix Nobels.

    Nous autres, on se doit de les copier docilement pour faire des progrès et puis se taire. Pensent-ils sérieusement ainsi ? N’ont-ils pas vu ces siècles qui nous séparent. Ne peut-on pas évoluer à notre rythme, sans gâteux navrants ni ingérences ? Sans nous imposer des vues et des critères, déplacés, désadaptés, belliqueux et peu amènes ! Ennemis, en quelque sorte, qui viennent nous froisser dans notre orgueil, notre estime de nous-mêmes et blesser nos valeurs suprêmes, notre drapeau notre territoire, notre union, qui plus est notre symbole, notre roi !

    Car nous affirmons nous, dans notre simplicité et notre sérieux, que nous n’avons pas le sens gaulois de la moquerie maladive, ni celui de la caricature impertinente, maladive et narquoise des gens. Les critiques blasées, outrées, sont blessantes et outrageuses !

    Alors ! Faut-il donc que ces nantis, éculés ou évolués, qu’ils ne fassent des affaires, qu’en nous poussant à nous faire des guerres ? Civiles, régionales, religieuses ou entre cousins et frères ? Peu importe si on les paie en destructions d’infrastructures, en fractures sociales immondes, en pétrole, en douleurs et de par notre chair et nos vies !

    Nos journalistes, ont des regrets. Comme à la bonne époque, qu’ils facilitaient prolongeaient ou décriaient, c’est selon, ou qu’ils regrettent amèrement pour vouloir la rééditer, ils en veulent du marocain !

    De la caricature à la médisance, des conseils droits-de-l’hommiste et des interférences de ces parrains, dans les identités des pays et dans celles des nations, on les voit utiliser une stratégie univoque ! Une recette standardisée. Celle qui humilie pour infâmer et diffamer les chefs étrangers. Un procédé imparable, un moyen de les contraindre et de les posséder. Et s’ils renâclent ou osent changer de protecteurs et de mentors, les jaloux leur suscitent des oppositions, des rebellions, des mutineries, pour les plonger dans de sombres et meurtrières révoltes.

    Cette école a ses fans et cette dialectique ses disciples et ses commanditaires. On ne fait ce genre de film et de documentaires pour rien, car il n’y a pas de charité en politique. Et puis les medias, c’est un autre grand et immense pouvoir, aussi important que les armées et la défense, mais que les nôtres ignorent lamentablement.

    La méthodologie de ces maestros de la caméra, leur stratégie est banale. Comme dans un stade de foot, entre supporters et fans enragés, on passe vite aux crises de nerfs ! Les excès des uns, leurs emportements, les amis, les zélotes subjugués et l’effet grégaire. La foule devient folle et la rue assassine. Et, ça fait couver des manifestations, soulever des émeutes et provoquer des insurrections contre le pouvoir.

    Les médias forment et déforment, irritent et soulèvent les insoumis et les refuzniks. Ils les encadrent et les préparent en multipliant les tirs de snippers journaleux sur ces états zombis ! Ils les déstabilisent pour les faire éclater. Adieu les urnes adieu, les élections, les partis, les parlements et les formalités des démocraties. Ils améliorent en changeant les gouvernants et les élites en opérant des guerres. Ces deux décades nous l’ont assez démontré.

    On indexe, on stigmatise, on attise, on interpelle, on diffame, je l’ai dit, on démontre les erreurs et les égarements, on montre les déboires, on grossit les erreurs et les excès. Mais, messieurs les tuteurs, quel pays n’en a pas ? De l’Amérique chef d’orchestre, celle des Busch à celle de Barak, Kerry-Kennedy, Ban Ki-mono, à Paris qui peine ! Que d’erreurs que de crimes humanitaires. Des nations et des pays écrasés, liquidés, annihilés, des millions de morts et trois fois plus de migrants réfugiés et exilés. Que de milliards de dollars envolés depuis l’Afghanistan et la guerre entre l’Irak et l’Iran ! Maudit soit le pétrole et maudite la mainmise des grandes puissances sur les pays d’autrui !

    On exhibe les insanités et les incapacités, les simples particularités des cibles insoumises ! Quels que soient leurs statuts. On excipe les déceptions, on compare les différences devant d’illustres parterres d’asservis. Les téloches sont faites pour ça, comme les congrès étrangers, que les futures victimes fuient. Sinon, c’est leurs avions que l’on tire et leurs cadavres calcinés…Manipulés comme des pantins, l’Afrique et ses chefs, auront souvent payé.

    Si le parrain américain, cet autre parasol ne fait que commencer ses chicanes, le ‘’ monde éthique’’ français, par delà la civilisation et la culture des libertés, dont il profite en en privant les autres, frappe l’imaginaire des indigènes pour corriger les nantis. Les despotes et les tyrans qu’ils ont souvent placés et qu’ils ne se gênent pas de chasser ou de déplacer, tremblent de tout leur être devant les arrêts de ces empereurs du monde ! Après avoir laissé faire certains ou nommé carrément d’autres, ça et là de par le monde, les petits chefs tremblent de tout leur être. Des bouffons et des mâtons, des dictateurs, comme alliés et chefs d’états, fussent-ils des dinosaures !

    Les demi-dieux de la métropole et leurs amis, indigènes survoltés, s’inquiètent des aborigènes et placides autochtones que nous sommes. Est-ce, juste par esprit de revanche que nos héros de la presse ont vendu le match ? Mais qui finance toutes ces gesticulations des Titans de la presse de Paris ? Et dans quel but vraiment ? Pour l’amour de Dieu et celle connexe de humanité ?

    Est-ce que les leaders, faquins et narquois, moteurs de ces inquisitions font de ces actes ‘’ bénévoles’’ ou des actions libératrices des pays, ou de justice universelle! Est-ce que leurs opinions ‘’ démocratiques’’, leurs actions humanistes et humanitaires, sont à ce point libres et gratuites ? De l’art pour l’art, des mécènes prophétiques ! Étonnez-moi, dites non à mes hypothèses saugrenues ! Sont-ils, ces maîtres des écrits et des films, si objectifs dans leurs vulgarisations médiatiques et si autonomes qu’ils peuvent le prétendre et le jurer, en tant que journalistes éprouvés ? Qui croire ?

    Il y a comme une tendance morbide, post colonialiste, celle des médias de la matrone métropole, de se prendre pour la voix tutrice du Quai d’Orsay, le verbe indexateur de Matignon et les échos ténébreux du Zeus de l’Elysée.

    Hommes de presse parisiens, on veut se rendre, rester ou persister comme les chefs indiscutables et imparables ad vitam des indigènes ! Leurs héritiers, leurs parrains, ceux des replantés. Les avocats des responsables des troubles et les comptables de tous les dols.

    Aveugles, ils resteront, lâchement muets et asservis, sur les conflits qu’ils ont laissé se produire. Peu soucieux des problèmes hérités du passé et/ou délaissés par les colons. Telles ces dettes contractées, les déficits organiques et les maux bellicistes des frontières mal tracées !

    On veut rendre nos chefs actuels, responsables de tous les passifs et fautifs quant aux retards cumulés depuis des siècles ! Ceux du poids des dettes et des manques face aux besoins en tant de choses des gens. Responsables du présent et coupables du passif établi, ce dès leurs prises de fonctions, en leur collant les héritages négatifs complexes.

    Si les biens matériels appartiennent au vieil empire du Maroc et aux sultans qui les ont gérés depuis des siècles, la patrie leur garantit à ces rois des avoirs. Une liste civile, qu’ils sont libres d’utiliser, et le privilège d’être parmi les premiers à faire prospérer ces richesses ! Comme moteurs essentiels de l’économie, du travail, du progrès des gens et de l’évolution du pays.

    Les suites de cette histoire de conquêtes et de colonisations, les guerres entre puissances pour établir leurs camps et leurs bases militaires, se sont suivis, même si la guerre froide semble dépassée. Mais nos objecteurs de conscience et leurs parrains, pour créer le buzz, vont en oublier les causes et les péripéties. La guerre des trônes, n’aura pas lieu.

    Est-ce apostasier que de dire que cette époque et ses timides et respectueuses pudeurs, est morte ? Et morte la bête, plus rien ne meurt ! Ou que cette presse va nous rester collée au cul à jamais ? Quelles concessions ou ventes faut-il encore accepter au Maroc , pour perdurer ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 mai 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
    Conjectures de paix et conjonctions de coordination.

    Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.

    Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
    Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

    Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

    Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
    Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

    Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
    C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
    J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Si Abdelaziz Bouteflika qui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

    C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

    J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
    Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II

    J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

    C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

    Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

    L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.

    Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.

    Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.

    Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

    Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi, demanderais-je aux militaires qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complaît à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.

    Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des médias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

    Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bankimoonade !
    Et vous irez encore alléguer, que ‘’ l’occupant’’ est un envahisseur et un colonisateur !

    Confidence ou conviction : ce n’est pas le cas du Maroc, messieurs de l’ONU ! Aux autres de changer d’avis et de clarifier leurs données à la lumière de l’avenir du Maghreb et de l’histoire. Devez-vous cacher au monde la vérité et continuer de mentir, pour nous vendre des armes ? Nous sommes viscéralement engagés pour la paix et nous y militons armés de la justesse de nos droits.

    Je suis certain Si Omar Alter de la compréhension des Algériens ! Et qui plus est de celle des Juifs, hélas partis, des Espagnols, des Français et de beaucoup, beaucoup d’Algériens, qui furent de mes camarades d’écoles et lycées de type ou carrément de Mission.
    Je ne nie pas que les programmes scolaires, la rue et la famille, forment, structurent, éduquent ou déforment des fois, sinon trompent, limitent ou cachent le plus souvent.
    Je ne renie pas mes cours à l’école Lalla Aicha de Talaâ Sghira, lorsque nous y fûmes placés, à la suite de la fermeture de l’école européenne de Bab Riafa du fait de la grève de nos camarades algériens. Alors que nous autres Marocains étions libérés du Protectorat français depuis 2 ans, notre maîtresse de français et d’histoire, une française de souche, de la métropole, nous affirmait et nous inculquait, au kilomètre carré près, que le Maroc était bien plus vaste que ce lopin où nous vivions ! Et qu’il comprenait ce qui est devenu par inadvertance et mauvaise politique, la Mauritanie ! Je sais que des voix d’orfraies vont s’élever là pour chasser nos pigeons et leurs branches d’oliviers.
    Dey Oueld Sidi ! Mais depuis quand ce pays ou cet état existait-il déjà ? Et que tentaient de faire au Palais royal de Rabat, les étudiants qui voulurent y rencontrer Mohammed V en cette époque ? Mais reconnu de tous, cet état existe fièrement et librement maintenant ! Toutefois, on se souviendra des Almoravides, des Sahariens qui sont remontés du Sahara vers le Nord pour y établir leur dynastie sur cet ensemble. Bien auparavant, plus près de l’Empire romain, nous étions la ‘’Mauritanie tingitane !
    C’est dire nos arrières et notre passé commun, confondus par les colonisations, déchiré puis éparpillé, ventilé pour se perdre à jamais, entre des barrières immondes, imposées par les colons. Je vois encore comme des vestiges virtuels ces pages que nous montrait la Prof ! Anachronismes ? Faut-il en vivre à mon âge et espérer encore ? Madame l’institutrice, vous m’auriez raconté des mensonges et enseigné des balivernes, que vos états actuel d’Europe sont incapables honnêtement d’en témoigner ?
    J’ai visité, jeune par trois fois l’Algérie ! J’aurais dû le faire bien plus souvent, par estime, par alliance et par parenté. N’est-ce pas ma petite Benky. Nour ? Aucun Maghrébin, juste, fier et loyal envers le passé commun et ses racines, aucun  »Nordaf  », qui parie sur l’avenir et non sur les sécessions, ne doute de ce devoir d’union, fédérale ou autre, pour demain.
    Toi, pardon vous, monsieur Cédric, je ne vous ai pas bassiné ! Je ne vous connais pas et ça me suffit, comme égards. Rien ne vous force de me lire ni à croire en mes propos, ni moi aux vôtres, non plus. Par respect aux identités, cristallisées et fossiles, par méfiance de leurs suffisances et autres avanies et endoctrinements, par respect pour tout Lecteur aussi. Si vous avez vos allégations, j’ai mes convictions ! Si je les respecte, mais pas leur ton du tout, c’est par politesse envers tout un chacun dans cette  » tribune populaire. L’Agora où il ne faut pas élever le ton ni se croire encore en situation paternaliste, de conquérant ou de donneur de leçons ! Chacun son instruction ou son formatage ! Les miens concernent ma région. Vous, vous avez un compte à régler avec les guerres coloniales que vous ne cessez de propager. Et qui plus est celles que vous ne de susciter et de propager ailleurs ! La nouvelle guerre Mondiale est faite, non pas seulement de batailles et d’alliés, mais de guerres délocalisées et exportées !
    Maidoc, comment se défaire des slogans et se libérer de l’intox, comment se dépêtrer des conditionnements entrés dans l’ADN des gens ? Comment se libérer de l’enseignement et des médias qui fossilisent les pensée et enkystent les opinions quand elles enferment et opposent les enkystés, les uns aux autres ? Identités égotistes, tribus racistes et nations xénophobes, sont les ferments des haines et des guerres. La propriété, les terres, les crédos en sont évidemment les défenses, les ciments et les barrières.
    Si Ali, comment purger et déconditionner les schémas qui défigurent les esprits et les corps en répandant les haines et les guerres ? Commençons, à travers le monde, les sites et les médias, à cultiver et à imposer le respect à travers les forums haineux de l’Internet. Ils sont la facette, la douane et le visa, la couleur, la lame, les lynchages et la mitraille, sinon la main tendue de cette mondialisation. On se doit, c’est le rôle de l’ONU et de l’UNESCO, de purger nos systèmes d’enseignement et les vôtres ! Elaguer les bourrages de crânes, les matraquages devenus plus péremptoires que ne furent les religions. Primo les erreurs égocentristes ! ! Une obole pour certain, un formatage pour d’autres !
    Cédric, si vous avez des problèmes avec tous vos textos sur les Orientaux, des chicanes sur les Arabes ou les Juifs, ce n’est ni mon plat préféré ni mon rayon d’action. L’Algérie n’a rien volé, elle n’a même pas pris, Monsieur ! Elle a juste gardé, ce que la France, témoin de nos déchirures, acteur cisailleur et puis colon, nous a volé ! Que ce soit dit littéralement, car c’était manu militari. Demandez aux gens d’Oujda ou de Figuig d’où proviennent mes ancêtres, ce qu’ils pensent de la pénétration guerrière de notre espace national !
    Que reste-t-il ? Chacun a ses propres Gaulois ! Parce que c’est la seule chose de vraie dans cette ‘‘glorieuse’’ péripétie et pathétique histoire ! Un fait, avec ses ratés, ses apports oui et ses morts. Rome et ses latins vous ont laissé leur langue, tirée pour vous moquer, en partant. Vous la parlez si mal maintenant, que c’est devenu du charabia pour eux ! Nous faisons cela nous même du français ou de l’espagnol, avec nos élucubrations linguistique ! On n’a pas peur de tiquer ou de vous critiquer dans votre belle langue. Si ça peut réveiller Racine, Taieb Seddiki et Molière.
    Azzed, ils ont oublié l’opération ‘’Ecouvillon’’ et la guerre du Rif ! je peux me tromper, mais je crois savoir que c’est feu le roi HASSAN II , qui le premier, par ouverture politique au monde occidental et aux Africains, dopés , ouverts ou trompés, sur nos droits et notre histoire dans la région, a lancé le premier donc, l’idée d’un référendum pour pacifier le struggle à propos du Sahara Marocain. Contre l’avis de nos socialistes, une de leur grande figure historique, un de leur ministre fut mis en prison pour son opposition à cette hypothèse et suggestion royale ! Elle est venue en son temps de Rabat cette proposition. Message de circonstance, opportunité ou offre, il en est d’autres ! Mais, les Algéro-polisariens y tiennent encore, s’estimant assurés de l’emporter par les urnes, pour avoir grossi les camps de votants potentiels, avec des ressortissants étrangers comme mercenaires !
    On eût pu la lancer, cette idée de référendum à toutes les tribus, avant de leur donner leurs indépendances post coloniales, ou de les faire adhérer, elles et leurs territoires de parcours, dans tel pays ou tels autre. Que ne pas l’appliquer, ce Référendum qui vous chagrine tant, à l’endroit de toutes les tribus des chameliers qui parcouraient le très très large désert du Sahara ?
    Mais les dessinateurs des frontières entre les peuples, Haj Hakim, avaient décidé autrement. Après, les envahisseurs, les colons devenus par la suite, armuriers et vendeurs, ne furent pas de cet avis  »démocratique » ! Ils s’en foutaient, car cette option est faite pour les élites et ne se devait pas s’appliquer, sur leur départ furtif à des Colonies ! Sur de simples autochtones, laissés en l’état d’ignares ! Des bachi-bouzouks, qui comme les Indiens d’Amérique, ces frères dans ‘ l’apachité  » qui furent massacrés sinon relégués aux montagnes faute de déserts de sables. On nous traite ainsi d’apaches, sans majuscules, nous nous autres les canaques locaux, quand on veut nous mépriser, entre gens bien, dans les salons des hautes sphères !
    Les bienfaiteurs civilisationnels et autres grandes gueules inappropriées, parfois, nous laissèrent leurs langues en otage, avec leur sens des libertés, leurs types de lois, en passant outre nos particularités, nos proximités tribales et nos propriétés terriennes antérieures. Un peu comme les romains firent en Ibérie ou en Gaule !
    Si Bouabid. A leur dite sortie, après avoir semé ce qui est scatologique comme bévues , à travers le monde, (regardez les incessants foyers de guerres), les sultans et les rois, comme les adjudants des maquis et autres résistants, firent ce qu’ils ont pu, avec leurs irrédentistes indigènes, leurs semblables ou les restants fidèles de parmi les colons. Ceux qui s’estimaient être de la race supérieure.
    Il en est resté de nombreux nostalgiques de cette époque parmi nous ! Interdépendance dans un seul sens oblige. Et il en est qui persistent devant nos plus célèbres décideurs, assis entre deux ou plusieurs chaises ! Grand bien leur fasse ! Le monde n’est-il pas dévolu à la mondialisation ? Ils en sont les méritants de parmi les promoteurs. Là, ça, vous l’avez dit, ailleurs dans vos propos, Cédric ! Des réflexions ingénues, des gauloiseries, si riches à parcourir pour se connaître. Et s’estimer peut-être ? Mais, je ne suis pas totalement d’accord, pour vos guerres d’Orient. On en reparlera.
    On m’appelle. Le Devoir, messieurs. A plus !
    Kénitra, le20 mars 2016
    Dr Idrissi My Ahmed

    #205137
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LOUBNA IBIDAR , BAN KI MOON , RERHAYE, LE SAHARA ET MOI

    Et dire que j’ai écrit cinq longs articles sur le Web, dont 4 de publiés sur la presse papier, pour défendre le film tant décrié de celle qu’on pourfendait allègrement ! Parfois à juste titre. Voir sur le Net la teneur de cet effort personnel ! Je ne le regrette pas, car je défendais la liberté d’opinion et la liberté de création. La liberté, pas le film, chers lecteurs. Le principe du film, c’est sûr.

    Mme Rerhaye…Je n’ai rien, non plus, contre celle des libertés de pester en public ni celle de péter trop haut. C’est une question d’éducation. Car on ne peut pas verbaliser les gaz, fussent-ils consécutifs aux ébats du hard, un style de débats trop inclinés !

    Même si notre néo artiste, ‘’illuminée’’ par la censure, auto-bannie par la suite, commence à faire des progrès, elle se doit de réfléchir avant de pulvériser les vannes ! Ibidar doit mieux pédaler pour avancer et faire des records, au lieu de boiter vertement dans le décor !

    Professionnelle, elle se doit de savoir où tourner sept fois sa langue, avant de parler en mal de son pays ou des siens. Si assujettis qu’ils le seraient encore dans sa bouche ! Ses dires d’actrice sont manipulés, pour produire l’étonnement, l’ébahissement ou la frime ! Voire instrumentalisés afin de susciter la colère vindicative des nôtres, sinon la haine en d’autres lieux, ce afin de les moquer à l’extérieur !

    Ses propos élémentaires de star élémentale et surfaite, pétrifient ses détracteurs de remords. Jalousie des bachibouzouks devant une icône idolâtrée ? Non, je déconne ! On la propulse parce qu’elle est dans les bagages de son sponsor ayouchien.
    Le verbe simple et épicé, les idées et l’aspect, sont en elle un compost de harangue soutenue, de fierté et de victimisation à la fois. Provocatrice ou sournois, elle a ses fans, son cirque d’admirateurs, épatés par la luxuriance exotique de ses propos de la gladiatrice, sortie des bancs du sexe, le temps d’un documentaire prolixe ! Un film pas comme les autres dans nos habitudes ou qui s’est trompé de pays et de spectateurs.

    En tant qu’ancien participant à la Marche Verte, je suis fier des 3 millions de Marcheurs de Rabat ,que je salue, et qui ont répondu instantanément, avec enthousiasme et patriotisme au gros et violent mot de Ben Ki Moon. Nous ne sommes ni des occupants Monsieur de l’ONU ni des colons. Notre nation millénaire, notre Etat avait ses sujets, ses parcours et ses terres, jusqu’au fleuve du Sénégal. Je ne parlerais pas de l’Union, des States ni de leurs guerres. La France pour sa part et pour moins que ça, aura fait plusieurs de ses guerres aux voisins, avant de se limiter dans son hexagone et de nous imposer à nous, Marocains, des amputations territoriales et de nous cloîtrer au profit de son Département algérien. Ce avant d‘en être expulsée ! Ah si elle savait, avant de commettre ces frontières, de déchirer les pays et de ternir leur avenir ! Ainsi va le monde, mais il n’ira pas à nos dépens !

    Espérons que la dulcinée des Much Loved, comme Ban Ki Moon, sauront se rétablir de leurs glissements sémantiques ! Pour l’illustre Coréen, se luxer la langue et se foutre les doigts en V, là sur les sables dangereux du no-mans-land saharien, risque de faire trop de morts inutiles ! Et puis, proposer la paix, suivre la proposition marocaine si sérieuse et réaliste, est plus sage que de se vendre ou de vendre aux Néoprussiens ‘’ la peau du Lion, avant de le mettre à terre’’ !

    Ibidar, l’Amghare devrait cesser de pédaler contre ce qui est ou qui fut sa patrie et celle des M’gharbas ! Sinon, elle devrait aller voir dare-dare le maréchal-ferrant, qui lui fait le sourire, pour lui extirper les vomitos qui lui coincent dans la barre, pour ne pas se cabrer la mâchoire ! Envoie-moi ton livre Loubna, quand même ! Ou fiche-le sur le Web, on le lira ! Mais laisse tomber la politique, je t’en prie, pour nous faire d’autres films, avec le même bagou et la même vérité. Sois actrice, tu as du bon dans le regard ! Mais en ce qui concerne le Sahara…tais-toi ! Pour ne pas médire du présent ni maudire l’avenir ! On a des cousins, des parents millénaires, certaines de nos dynasties sont issues de là.

    Merci Mme Rerhaye d’avoir contenu votre verve et votre colère si poliment, face à la verdeur pommée de la lubie d’Ayouch !
    http://www.quid.ma/billet/le-sahara-abidar-et-moi/

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