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15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 1,479)
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  • #279997

    En réponse à : Vivre à Oujda pour un Casaoui

    blusydays
    Membre

    Bizarrement j’avais posté une réponse avant celle de « mimoune » mais elle n’a pas été mise en ligne, j’avais bien eu le message qu’elle le sera après validation.

    J’avais justement demandé qu’en est il de la sécurité / insécurité, y’a t’il des endroits à éviter.
    Comme je vais devoir louer un appart, quels endroits me conseillez vous qui sont pas trop cher et assez calme et propre.

    J’espère que ce message n’ira pas aussi aux poubelles 😀

    #279719

    En réponse à : Chemin France-Maroc à Velo

    Mimi56
    Membre

    Bonjour.

    Le problème c’est que certaines personnes ne respectent pas leur environnement. Mais c’est un problème qui existe dans tous les pays. Dans certains plus que d’autres. J’ai déjà voyagé dans une île française de l’océan Indien et j’ai vue que même si c’était très touristique il y avait beaucoup de déchets jeté dans des rivières, on retrouve même des chaussures sur les trottoirs…

    Et près avoir vu ça, je suis moins difficile du coup. mMis le message à faire passer c’est le respect de la Terre mais aussi des autres.

    #203762
    mounavri
    Membre

    Vendredi 08 Juin à 17h00
    Pologne 1-1 Grèce

    Accrochée par la Grèce d’entrée, la Pologne est passée tout près de la catastrophe
    Lors d’un premier match à rebondissements, la Pologne et la Grèce, qui ont terminé
    le match à dix contre dix, se sont quittées sur un match nul logique.

    ================================
    Vendredi 08 Juin à 19h50
    Russie 4-1 République tchèque

    En s’imposant largement face à la République Tchèque, la Russie a envoyé un
    message fort pour son entrée en lice dans l’Euro. Flamboyants, les hommes de
    Dick Advocaat ont une très belle carte à jouer.

    #206798

    Sujet: ADIEU RASHIDI YEKINI

    dans le forum Sport
    mounavri
    Membre

    Ecole polytechnique d’Ibadan, grande ville universitaire du Nigéria, d’où il sort diplômé en Ingénierie. Mention très bien.
    A 48 ANS, le nigérian R.YEKINI , meilleur buteur des super eagles est décédé ( le 04 mai 2012 ) victime d’une maladie neurologique,dans la misère la plus absolue.


    Un souvenir encore palpable. Ce 21 juin 1994, pour son match d’ouverture sur le sol américain face à la Bulgarie, Rashidi Yekini marque le premier but du Nigéria en Coupe du Monde. Il termine ainsi une action facile, de grand-mère, ajustée à quatre mètres du but et célébrée à sa juste mesure. Ou pas. Car Yekini entre « en transe » en s’enfonçant dans le but adverse, le visage en pleurs, les yeux levés vers le ciel et la bouche grande ouverte. Il saisit alors les filets, les secouent poings serrés, hurlant son émotion sans que quiconque ne se sache vraiment ce que cette cet homme est en train de prononcer. Un message de colère, de joie, une missive à Dieu où à ses ancêtres ? Toutes les suppositions ont été relayées et écrites à ce sujet. Une chose est sûre : cette image, cette contorsion quasi-mystique d’un homme fragile et épuisé resteront comme l’une des plus belles célébrations de buts de l’Histoire du football. Et son secret gardé à jamais.

    #267811
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    M. BELHACHMI ,
    Merci de votre lecture , de votre rencontre et de votre message .

    Espérons qu’après la bataille des élections et ses slogans orageux et stériles
    qu’il y aura de parts et d’autres , plus d’estime entre les gens.
    Moins de vindictes et de retombées sur nos échanges,
    moins de commerce de la haine envers et entre les gens,
    quels que soient leurs statuts , leurs origines , blanches, sémites
    et autres cultes ou degrés « d’altitude dans les suprêmes civilisations  » !

    A BAS LES DISCRIMINATIONS !

    #267812
    belhachmi
    Membre

    Je suis sensible à votre message et je pense qu’une solution sera trouvée rapidement. Je travaille au ministère de l’enseignement supérieur en France (très haut poste) et quotidiennement l’islam est mis à l’index (voir les derniers évenements dans une mosquée en Belgique). Je pris pour que la lumière arrive et que ses fanatiques disparaissent. Bonne journée

    #207001

    Sujet: Chemin France-Maroc à Velo

    dans le forum Débats

    Bonjour,
    Prendre le temps de cheminer 2000 kms à vélo permet de réfléchir sur le monde et sur soi.
    Emprunter les chemins de Grenade, Cordoue et revisiter une partie de l’histoire du Maroc.
    Dire aux compatriotes combien nous aimons notre chers pays natal.
    A travers ce cheminement rappeler aux compatriotes les messages sacrés du Coran s’agissant du respect de l’environnement, de son territoire.
    Enfin susciter parmi les compatriotes l’envie d’oser.
    Merci de votre écoute

    Abdelkader

    #206767
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CIVILISATIONS INÉGALES ET MONDIALISATION UNILATÉRALE
    MENSONGES ET INEPTIES DE CERTAINS HEXACONNARDS*
    Carambolage des valeurs et viol des sentiments

    Expérience d’écriture, voici une chronique, placée entre la diatribe polémiste et la mystique élémentaire. Un état de mal-être, des sautes d’humeur qui nous enserrent le cœur et qui répondent aux propos mordants et malsains impulsés par des politiques de France. Des flashs personnels intriqués parmi les récents événements trashs qui leur servent de détonateurs.

    IDENTITÉS MACABRES

    En tant qu’étranger, francophone, les propos malveillants des racistes et xénophobes de France me poussent, hélas, à mon propre reniement. J’ai aimé cette civilisation pour ses humanités, ses penseurs, ses poètes, me voilà contraint de douter des assertions de mes anciens profs. Balivernes ou endoctrinement, on nous a bercés de mensonges hypocrites et on nous inonde d’injures, sans ménagements !

    « N’ayant d’idole à qui tenter de ressembler,

    J’ai tenté d’être un héros pour moi-même. Un défi non pas aux dieux, mais à mon père, à ma propre personne… » Dicit Alexandre le Grand. Tous les grands réussissent-ils leurs paris ? Qui pour la richesse, qui pour la science ou le savoir, mais jamais assez pour étancher toute leur soif de conquêtes. Et rarement encore pour la connaissance d’eux-mêmes. C’est aussi dans la soif de s’élever et de conquérir le ciel que s’est tué Icare. Sans ce deal, fait de curiosité, de défis à soi et au monde, jamais l’homme n’aurait conquis le stade de l’aviation. Là, le mythe sert d’exemple à la réalité. Il en est ainsi du courage qui a permis de se lancer dans l’exploration du monde, des océans, de l’univers.

    J’ai besoin de toi, comme le pet du cul dont il doit sortir.

    Il y a des mots qui puent tout près de nous. Mais bien en haut, ceux d’un ministre sénile, un paradoxe de la mondialisation. Il s’agit de monsieur Claude Guéant ! Si tu as un bon nif, ça promet d’être ça ! Ça a l’air d’un farfadet ignoble et ça pense à l’instar de leurs jurons courants, comme ‘’un arabe famélique imbibé d’alcool sous un pont’’. En quête d’identité et en mal de chasse à l’homme, le fieffé bavard, souffre de l’absence de souffrances. C’est pour cela qu’il se permet d’être hors sujet, hautain et méprisant. Il est incapable de détester en silence et de renâcler en coulisse ses rancunes et ses haines à forts relents !

    En mal d’électeurs pour son maître, il veut communiquer sa haine aux siens et en faire un vecteur pour rassembler les foules. Aux urnes, ’’suivez mon cheval blanc’’ ! Au nom de la rancune et du refus de l’autre, soyez nombreux à détester et à refouler les envahisseurs ! Fort de sa sinistre situation, il ose en faire un cas de civilisation. Les apparences de modernisme, d’aisance matérielle et de supériorité en armes lui donnent cette philosophie superbe des conquérants et des surhommes. C’est pour cela que la dérive fasciste et le glissement nazi sont si proches. Cette égocentrique ineptie est portée par un sentiment de suprématie, qui n’a rien à voir en fait avec les valeurs humaines intrinsèques ! Autrui souille le sol français, même s’il y est né ! Barra, dehors ! C’est le printemps gaulois, qui chasse non pas les auto-crades*, mais les foules !

    Excursion dans les sinistres méandres des dérives polémiques des Guéant et Le Pen

    Rhétorique impérialiste et projet nihiliste. Le but du choc des civilisations et de l’exacerbation de la suprématie est plus constant qu’électoraliste. Il est une nature. Il n’est pas différent de celui d’écraser et d’anéantir les étrangers, porteurs de différences, de concurrences ou de conflit potentiels. Le choc avec les ‘’gens non civilisés’’, les ‘’sous-hommes,’’, dévalorisés est synonyme de refoulement et d’apartheid, d’exclusion pour les barbares. Le projet cache mal une tendance nette à l’appropriation des biens et au nettoyage ethnique, voire à l’élimination de tous les concepts idéologiques que les ‘’barbares’’’ portent en eux, et qui créent, aux yeux des lobbies des racistes et des clans des xénophobes, une menace pour leurs propres valeurs ou leur sécurité. Les différences ne sont ni acceptées ni reconnues, comme cultures différentes à respecter ou à partager en tant que telles, mais elles sont dénigrées, combattues et retenues comme des menaces existentielles, réelles, par les obscurantistes gaulois.

    MENSONGES ET INEPTIES DES HEXACONNARDS*

    Ceux qui savent écrire ont un devoir de vérité. Face aux faussaires et aux manœuvriers, qui la veille des élections, manipulent les consciences en raclant des voix d’outre-tombe et des caniveaux. Maîtres des manips, ils créent les événements médiatiques, soufflent en les créant des incertitudes, gonflent les zizanies latentes, les reflexes de peur et les amalgames de haine d’autrui. C’est leur façon médiatique et machiavélique de créer le buzz. Et l’occasion de monter au créneau des défenseurs de la cité et de là, ils sollicitent les voix des droites extrémistes, qu’ils racolent et cooptent pour engranger de parmi les électeurs, les plus chauvins, les extrémistes, les racistes et les xénophobes les plus virulents.

    Civilisation, ma mère,

    Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimée. Civilisation est synonyme de mondialisation et de démocratie, de libertés et non de supercheries ou de traitrises sur celles des autres peuples. Si excellence, il y a, c’est dans les valeurs de respect et d’ouverture et de partage que cela doit se distinguer et non de nombrilisme quelconque ou de cloisonnement, d’exclusions et de profit égotistes et égocentriques à la fois, voire d’ouvertures unilatérales et de supercherie, pernicieuses, sournoise, louches et perverses, d’appropriations conquises sur les autres, les anciens peuples colonisés par exemple et leurs matons, laissés sur place, qui restés exclus et marginalisés, analphabètes et abrutis par les méfaits et les conséquences appauvrissantes de la colonisation, sont maintenus à l’écart, en état de dominations téléguidées, en état de servage et d’hypothèque, parce que qu’ils ne sont pas riches, qu’ils pensent autrement ou qu’ils s’habillent, selon leurs us, leur éthique, leur pudeur ou leurs rites différemment. Leurs coutumes et leurs traditions sont du folklore pour les surhommes qui les dominent, si ostentoirement*, maintenant. C’est la supériorité de la civilisation dont se targue le sinistre opportuniste de l’intérieur. Claude Guéant nous pointe de son nombrilisme hexaconnard*, au point que François Hollande, le SG du PS, « réprouve la polémique inutile et les haines inutiles qui attisent les feux de la division et de la discorde ».

    ‘’ Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs.’’

    ‘’A l’inverse, c’est de l’isolement que meurent les civilisations’’ Octavio Paz. Ce sont les rencontres et les struggles, les conquêtes souvent belliqueuses qui ont engendré les cumuls de richesses, les collections artistiques, les œuvres d’arts et d’architectures géantes, qui ne sont parfois que les recels des tributs de guerres, de la simple réappropriation. Plus que de simples cultures pacifiques, les civilisations matérialistes sont le fruit non pas des seules sciences et techniques, ce qui est légitime, mais le résultat des richesses accumulées, du luxe et du cumul d’agent. Mais où sont alors les qualités éthiques dont se bercent lesdites civilisations ? Et l’échelle des valeurs ne serait-elle que matérielle ? Autrui, dans son renoncement, il est vrai, n’accumule et ne cherche rien qui puisse être exhibé pour montrer sa civilisation.

    REFLUX, REMUGLES ET MÉRYCISMES

    Amours et langues. Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimé. Tu m’as guéri même de toi. Je vais t’oublier mon amour, car ne m’ayant pas compris, tu m’as rejeté. Ça va être de moi que je vais m’amuser, une fois que j’aurais calmé mes peines et mes regrets. Sois sûre, maintenant que je suis dégivré et moins aigri, je ne me rappelle plus d’un seul moment où je t’aurais aimé. O langue de mon colon préféré !
    On voit la vie à travers un trou de serrure. L’esprit borné ses champs étranglés. On invente des ennemis, on les invective, on se mesure à eux. De mirages et d’avatars, on fait des personnages pour batailler contre eux. La vie est comme un organe érectile, une lance d’acier, quand elle est dure, c’est qu’il y a de la bataille en l’air ou de la joie. Quand elle ramollit on se demande à quoi ça sert. Une oreille dure qui n’entend plus rien, c’est pareil, ça ne sert qu’aux décors qui supportent les verres pour une probable vision. Fardée, alourdie, loin des yeux, renié, que suis-je encore pour toi ? Plus qu’un petit clou de chair, par moment planté dans une planche de décors, le plus souvent oublié.

    Si des instants de bonheur et de partage ont existé,

    Je ne m’en souviens plus ! Ou alors ça ne fait pas partie de moi. Ils ont rejoint le terrain vague, amer et fade des oublis ou des répulsions. Pour celui qui est malheureux, amoureux écrasé, ou solitaire ou incompris, il est plus angoissant de rester et de lutter. Il lui est plus loisible de partir que de persister. La mémoire, la volonté, c’est-à-dire soi-même, les humeurs, le bonheur, la mémoire, la vie, son esprit ou son âme, ne sont que des réactions chimiques, que l’on contrôle si peu ou à grand peine. Mais c’est ce qui permet d’être conscient et d’exister. Aussi, dois-je encore vivre, lutter pour vivre, car j’ai bien des choses à combattre, pour les vaincre afin de vivre ou que l’on dise en souvenir de moi, que j’ai existé. Pour la personnalité, j’ai peur de retrouver mes premiers amour en continuer à parler une langue qu’ils me refusent comme celle d’un des leurs. Plutôt que de me taire, de rester stérile et incompris, afin de rester moi-même, cette personne dont ils ont décidé de la langue de la culture et du destin, je me dois de répondre à l’inconséquent bonimenteur et le confondre du haut de son ministère ! Après tout, il est plu jeune que moi, comme la plupart des nôtres !

    RÂLEURS ET POLÉMIQUE

    Toute vie est une entreprise de destruction.

    Parabole. Mon dieu, je me sens faible et malheureux. Seul, la métropole m’a répudié. Pourtant tout me dit, que je suis là et que j’existe. Je sens que tu ne veux pas que je sois heureux, mais que je vive d’angoisses, de peines, avec toutes ces faiblesses, si je dois vivre encore. Déraciné, sans harmonie avec mes concitoyens et mes pairs. Ni au travail, ni avec les rares amis, ni au foyer, à la maison, ni avec les frères et les parents, ni avec moi-même ayant été condamné à vivre casanier isolé, stérilisé de soi, je me suis sauvé de moi-même, sans santé, sans force ni dynamique, sans courage ni colère depuis. Mon corps est devenu allergique à sa propre chair après l’avoir été de sa peau. Là maintenant, je suis, je suis vaincu par mes propres faiblesses, limité et prisonnier d’elles. Vaincu par mon empathie naturelle, ma propre tendance à la tendresse, face à l’hystérie des gens à commander, à crier, à faire la gueule et se renfrogner, à punir et sanctionner sans tact prendre ni mesure appropriée ou colère retenue, et cela avec méchanceté, s’y acharner.

    Tel cette espèce de chauffeur, 185 et 130 kg au moins, qui au restau gueulait à voix si forte, face à la dame et devant le jeune qui l’accompagnaient, qu’il en indisposait les gens, à leur couper l’appétit et le souffle, mais guère les siens ! Car il a continué comme un buffle à avaler les aliments. Bouffer est un véritable calmant. C’est l’image même du colon, dédiée en parabole. Je ne vais pas regretter le protectorat, sa civilisation en reniant les apports de mes prédécesseurs. Les grognons de l’hexagone, en période de menstrues électorales, au lieu de les embrasser ils bouffent leurs partenaires. C’est le cas de la zizanie orchestrée par le maquignon de l’Élysée et la marchande d’oseille. Leurs âmes vendues au démon fait femme, les électeurs béats compteront pour du beurre mais pour nous, des ingrats.’’ Le peuple français est l’esclave de tous ses propres narcissismes’’

    Pour ma part, je suis là, je persiste, présent, ouvert, critique et querelleur, comme un arabe, un berbère, un gaulois, un ibère, car nous avons eu pratiquement les mêmes maîtres, les mêmes envahisseurs. Et je crois en les civilités par de là les civilisations. Je suis là, les Guéant et les Le Pen, comme le fruit d’un brassage, celui du partage que vous conspuez. Je ne regrette pas ce qui s’est passé, depuis des générations. C’est trop tard, c’est un fait, mais j’ai les yeux tournés vers l’avenir sans aucune aversion.

    On a vendu au dirham symbolique notre pays…

    Puisque celui-ci ne cesse de ‘’s’abais-ser’’ ! Ou qu’on l’ait carrément donné aux protecteurs, protectionnistes et autres prédateurs : hommes et biens, volés et envoilés ! Ça ne doit pas être pour ça que le camionneur international se disputait ! Qu’est-ce que tu as ? Je suis dégoûté ! Ça ne te suffit pas et quoi d’autres ? Je ne renâclerais pas. Je ne reviendrais plus là-dessus. Je te pleure alors que nous sommes vivants et que toi, tu n’es plus à nous, tu es parti. Pays, islam, ramadan, fêtes, culture, tout cela n’est qu’un décor de théâtre ! Regrets et colères, dépits et primes réactionnelles, c’est l’impression d’avoir tout perdu ou vécu dans cet endroit un amour impossible. Un scénario qui n’est pas écrit pour cette époque, ces acteurs là, ce peuple et cette contrée ! Une vie de sujets, hors-sujet, sans verbe être ni compléments.

    JE VEUX VENDRE MON REIN

    J’ai dû travailler seul ce mois-ci.

    Un consultant m’a happé au couloir. Il voulait entrer d’urgence sans prendre rendez-vous ni suivre le service. La queue, c’est trop dire pour l’affluence de ce matin. C’est urgent, me dit-il ! Je veux vendre mon rein. La mine triste sans expression autre que l’amertume. Placide, vide, désabusé, quasi décidé, comme s’il s’agissait de céder, par dépit, un vieil objet devenu inutile, afin de s’en débarrasser. Le sacrifice étant déjà accepté, déjà consommé ! Je le voyais sur les pas d’un suicide, lucide, du moins je l’appréhendais ! C’est la parabole des liens tissés entre la France et le Maroc. La langue, la civilisation sur plusieurs paramètres partagés, sont de véritables dons d’organes !

    Je ne rentre pas dans les banalités que je lui ai servies,
    lui qui est dans une crise dans nom, écrasé par sa femme, ses 5 gosses, sa cigarette et ses crédits qui doivent réduire ses libertés, sa personnalité et son pouvoir d’existences ! L’argent pensais-je, il y a 40 ans, pour le dé-friqué et dépensier occasionnel que j’étais, l’argent est un potentiel de libertés. Il lui fallait devant ce triste harakiri, un psychologue ! Avec quels mots et quels palliatifs le convaincre de l’inutilité, du danger de cette vente d’un organe vital ? Que lui aurait-il réglé comme problèmes, le psy ? Aucun, sauf peut-être la façon de vivre ses difficultés ou de différer ses tourments. Mais, comment gérer en pleines crises la crise ? Comment et de quelle manière regarder s’amonceler des crises insurmontables ? Voilà donc l’état d’un fonctionnaire d’une grosse ‘’ boîte’’ de la place ! Qu’en est-il alors des chômeurs et des laissés pour compte ? Ceux, qui exclus sociaux, vivent à plein temps le suicide économique. Quel impact sur la famille, la société, la rue, la citoyenneté, les urnes et la politique. Absentes !

    Pour revenir au brouhaha impulsé par les immondes sorties des ministres

    Les Basri de France. Les séditieux agitateurs de l’intérieur : feu Hortefeux et l’innommable duo Le Pen-Guéant. Depuis, la polémique enfle avec les marques de dédain consécutif. Je me pose la question du côté inutilité de ces positions antiphilosophiques et anti-culturelles. Détestables mauvaises langues, bonnes à lécher la que du diable. Leur seul côté positif est de lustrer la bête infâme, le Racisme, dans le sens du poil. De grossir l’égo des électeurs français abusés par des considérations frelatées. De pousser finalement les blancs et les riches, si polis et cultivés du Nord, contre les noirs, les africains, les asiatiques, les musulmans, les indiens et les arabes !

    Où est alors le bénéfice de cette haine prescrite sur commande ?

    Rancune greffée comme un rein malade, sujet au rejet, à la mort de celui qui le porte ! Est-ce que Bush est toujours au pouvoir, pour instrumentaliser la politique de France ? Et la piéger en la faisant détester par son ancien et pérenne continent ! Ces saillies malpropres ne pousseront certes pas à la sympathie envers la France et les produits français, les rois et les président des pays aux civilisations honnies. C’est leur orgueil qui est brimée puisque ces chefs, représentent ces autres civilisations, minorées et mal famées ! Tout au moins incomprises et sur le plan de leur réputation diminuées ! Ce sont des reproches et des représailles qui annuleront des bons de commande ou y sursoiront ! Et allez voir pourquoi on commande ailleurs des armes, du matériel chez des producteurs concurrents.

    Échos de voix. Hogra, ôqda, humiliation, complexes, haines et rancune ! Non ! Je suis contre. Mais, je n’ai rien dit ! Je suis contre, quand même ! Mais quel intérêt au ministre et à Marianne de bander sur des affaires aussi cons ! Aussi absurdes et aberrantes, en quoi cela stimule-t-il la recherche l’éthique, le commerce, les découvertes, les échanges ou la reconnaissance ?

    DÉSORDRES, SCANDALES ET GUÉANTEUR
    Carambolage des sentiments et ressassements.

    J’ai besoin de savoir ce que deviennent les croûtes de nez que l’on montre au public quand on est ministre de Sarkozy. Et, où c’est que vont les pets du cul quand ça sort de la bouche des grands ? Autres déclinaisons des propos civilisés du Guéant, qui par ses mots sur la civilisation, largue sur le reste du monde-non civilisé-toute sa guéanteur ! Splendides désordres qui font dans le populisme le plus abject et les plus sournois. Désorientations des amis de la France et des électeurs ? Que devient la bave du sinistre méchant, à la langue fourchue, face aux ressentiments de nos réactions ? Autant qu’un couteau ébréché sur les vagues de l’océan…Rien en fait, parce qu’il flatte dans le sens du poil les ours mal léchés qui se complaisent dans son mauvais sermon ! Des extrémistes fanatisés, fondamentalement exacerbés, les hooligans de l’hexagone, des faux chômeurs ou de vrais loubards qu’il veut arracher des urnes de LE PEN. Lumpen-prolétariat et messe charismatique, en mal de leaders !

    Libertés arrachées, mal-vie locale, copies et vides spécieux !

    Valeurs appliquées ailleurs, déceptions locales en face et désaxassions. Libre cours au corps et ses conduites libertaires modernes, en opposition de phase avec les mœurs et l’éthique locales. Mal-vie génériquée, copiage sans conviction ni certitude, sans l’esprit qui va avec ni la raison qui les manifeste, les assume et les défend, comme autant de besoins inéluctables, vitaux. Mauvaise image et tournures en dérive, avatars sans charisme, véritables zombies déplacés dans l’espace et le temps, voilà ce que nous sommes, malgré une proximité physique et des médias envahissants et pénétrants. L’impérialisme restant possessif et hostile, dénigre notre civilisation en nous empêchant d’accéder fondamentalement à la sienne, que ce soit volontairement ou à contre-courant.

    Dérives des droits, ingérences dans un sens

    Et ‘’devoir de dégénérescence’’ de l’autre ! Devant les chauvinistes et pour eux, les hommes naissent libres et égaux, mais pas les autres ! Êtres supérieurs, leur civilisation est la seule qui mérite ce label et ce nom ! Les nains, les nègres, les arabes et surtout ceux qui peu ou prou ont comme référentiel l’islam, ouste, barra ! Laissez ce pays aux sangs purs !
    Les hexagonaux, les gens du Nord, du moins leurs prolixes et attardées leaders, ont oublié, leurs mélanges historiques et leurs nombreux métissages, leurs guerres et les ravages qui ont fait d’eux une nation bigarrée. Ils ont oublié les colonies et les exploits guerriers des blancs, face aux romains, aux italiens, aux sémites, aux anglo-saxons, contre leurs religions ou contre eux-mêmes. Ils ont garce à l’euro, oublié les deux guerres mondiales et les précédentes. Ces critères de civilisation, qu’ils se sont entre européens causées, avant de s’assagir, en nous montrant comme des ennemis, de leurs doigts ! Nous, les civilisations archaïques et attardées, nous dont les ressortissants nourrissent leurs terres, et qui au nom de la liberté, colonisés que nous fussions, les avons aidés à recouvrer leurs propres indépendances. Nous, qui restons sous leurs emblèmes de parrains et de moniteurs, nous voila humiliés, vilipendés, ‘’excommuniés’’, trahis ! Nous qui restons encore sous leurs obédiences encore et à leurs empires de profiteurs ingrats, affiliés ! Ou soumis et affligés ?

    J’ai vécu des instants immobiles, inutiles

    Fondés dans la sève des rêves d’une vie entière. Mon corps a besoin de tendresse et de chaleur. Mon dos a besoin d’être touché des doigts et d’être pincé ou gratté. Luth, guitare à cordes ou violon ? Un manque impérieux qui va jusqu’à me réveiller comme d’un cauchemar. D’autres parties de mon corps réclament d’être chauffées, de se relever, de tâter, de bouger. Sans volonté, sans force, sans idées, sans idéal, sans horizons, sans issue. Je me sens faiblir et m’anéantir. Le corps arraisonné, la mémoire en déflagration. Je ne veux pas combattre, je veux voir, je veux lire, je veux chanter et danser, dans une autre langue que celle de ceux qui m’insultent et me détestent. Je sens des effluves de flammes me monter sur une partie du corps, un besoin de pincer, de caresser, de gratter, d’écraser, une envie de pousser, de forcer, d’enfoncer. Le sang me réalimente et circule. Je crois que je suis encore vivant. Résilience, sursaut post traumatique. Demain, je me réveillerais avant l’aube, j’ai un tas de choses à faire. Un tas de mots à leur dire.

    CHRONIQUE : PLEURS AUX CONFINS DE L’UNIVERS

    En pleurs, les mains et les yeux au ciel levés, comme ses millions de fans par le monde, elle priait pour l’âme de la défunte Whitney Houston, cette superbe diva qui avait de l’orgasme dans la voix.

    Soulevant la tête du mouton enterré jusqu’aux cornes des suites d’un bombardement, un palestinien de Gaza, lève les yeux au ciel, le regard face aux avions de Sion qui venaient de bombarder de nuit, sa ferme et ses bâtiments.
    Levant les yeux au ciel, le joueur de Zambie dans une prière, rehaussée par le groupe et ses chants, remercie en vaudou le destin qui a fait d’eux en Afrique les champions du ballon rond.

    Émue, levant les yeux au ciel, la vielle montagnarde sur l’Atlas blanchi, remercie en berbère le bon roi d’avoir envoyé ses hélicoptères pour lui apporter un peu de chaleur humaine, du pain, de l’huile, des couvertures, des habits chauds et de bons sentiments.

    Non loin de là, une bicyclette étendue dans une flaque de boue et de sang, tourne encore sa roue, comme un moulin de prière, sous la pluie et le vent. Faute de voix, c’est l’engin qui a perdu son maître qui emplit la rue désertée de gémissements au ciel, dans le firmament.

    LE RACISME BIENSÉANT

    Ou la pathologie ordinaire du développement durable. Nazisme français et supériorités tribales : « Toutes les civilisations ne se valent pas » ! Répondant aux propos du braillant successeur de Horteffeux, cet outrageant et malveillant Guéant, mon perroquet dans sa langue criait aux moineaux qui s’abattaient du ciel sur son grain : ‘’KoulIy dialy wa Khra âlina, we gouli le ennasse hiya hadi ahssane hadara!’’! Intraduisible ou presque: Il faudrait Salomon pour comprendre les propos scatologiques de l’indécent psittacidae.

    Exorcisme d’une xénophobe essentielle ou la harangue et la hargne on live. Telle est fut la super Marianne sur scène, à Strasbourg. Enthousiaste de passion, dans un homérique sermon, elle chante les mêmes stances racistes et les hymnes aux dieux chauvins des blancs. Elle stigmatise les faiblesses de la ségrégation déjà instituées, afin que nul muezzin, nul minaret ne vienne en pays laïque crever les nuages de leurs chants ni prier encore le même bon dieu que le leur, dans la rue pour encombrer ou salir le pavé ! Ce n‘est plus le chômage qu’elle psalmodie, mais la pureté ethnique ou religieuse de la nation, qu’elle chante comme un slogan guerrier ! Vindicte belliciste et horribles lamentations. On devrait à ce titre sortir de la surface de la terre pour lui laisser la place de vomir…Ou pour elle, d’expirer !

    VINDICTE ET DÉPRESSION

    Les dents blanches, un enfant blond, sourit en poursuivant dans la neige son chien blanc qui courrait pour ramasser un ballon blanc. Les arbres verts, transis de blancheur, levaient au ciel leurs branches candides en tremblant de froid.
    Dors ma chair, il ne sert à rien de se réveiller ou de parler. Crie si tu peux dans tes cauchemars et laisse mes rêves heureux ! Nos civilisations, nos pays, nos régimes, nos idéologies, nos indépendances, nos particularismes, nos us, nos droits ne valent rien aux yeux des jupitériens. N’est-ce pas que Zeus avait violé Europe, la célèbre Io, pour donner naissance à ces illustres gens ! Sortis comme des zombis des ténèbres de leurs tombes, nos ombres comme des avatars ne valent rien aux yeux des avortons ! Nous sommes des primates, des primitifs, des esclaves prisonniers des parrains, entre les mains de leurs matons. On ne cesse pas de le répéter chez les gens biens, surtout la veille de leurs érections. Comprendre élections.

    LA LÉGENDE VRAIE D’UNE RACISTE INCOMMENSURABLE.

    Mme Le Pen nous adresse ceci. Les nôtres vivent dans les subburbes, entassés dans les caniveaux froids, comme des cancrelats. Chômage, drogues, armes et crimes aux poings, ils n’ont rien à faire chez eux. Elle base sa candidature de présidence sur leur inutile te dangereuse existence en France. Pour elle, ils représentent la menace mal karchérisée par Sarkosy.

    Alors qu’ils retournent faire leurs prisons chez eux ! Sans gaspiller le pain blanc de France, ruiner la Sécu, occuper le leur travail et saccager les quartiers et les maisons. Merci Marianne de le rappeler aux vôtres si souvent. Vous avez raison, gardez votre pain blanc et restez chez vous, aussi ! Cette racaille n’est guère assimilable. Elle ne peut jamais se fondre dans la foule bien pensante, laïque et blanche ! Les quartiers chics ou normalisés, comme les écoles de qualité, étant interdits aux émigrés. Laïcité géométrique qui les refoule dans les quartiers périphériques et dangereux. Libertés étroitement surveillées qui leur refusent les moindres particularismes. Ces restes de personnalité, de libertés individuelles, sont sentis par leurs porteurs comme d’ultimes racines et d’infimes droits à préserver. C’est pour ces expressions personnelles que vous les invectivez, que vous les exécrez et que vous les oppressez. Message reçu.

    Émigration pénitentiaire. Oui Mme Le Pen, ces émigrés sont amoindris, séquestrés de fait dans un apartheid, qui lâchement hypocrite, est des plus pervers et sournois. Ce distinguo organisé n’ose pas dire son nom. Timorés, apatrides, sans fierté ni égards de surcroît, ils sont repoussés, marginalisés et délaissés. Comment peuvent-ils être ‘’nationalisés’’, s’ils sont déclassés, exclus, avec l’estime et les moyens en moins ? Sans honneurs ni fierté, ils sont refoulés de fait par votre grande nation.

    Amours, propriété et répulsions

    Mais, ils restent à l’affiche de la haine et des exactions. Ils sont un mal nécessaire pour faire, contre eux, votre insane union. Comme pour assouvir et raffermir les valeurs solidaires de votre si noble nation. Marianne, présidentiable pythonisse, refuse même aux gens de venir se soigner, en France. L’intolérante succube va jusqu’à vouloir interdire ce qu’elle taxe ‘’d’émigration sanitaire’’ ! Pureté ethnique ? Oui, on chasse même les malades, ils sont contagieux ! Les mulâtres et les métis, les sémites d’Afrique, sont de trop. Mme Le Pen combat pour une France, occidentale, chrétienne, juive et pure, qui se complait dans la blancheur. En fait, elle ignore l’histoire de son hexagone ! Comme partout, les nations sont un ramassis d’envahisseurs, un agrégat de nomades, qui à travers les conquêtes et les pérégrinations, ont laissé des marques chez leurs descendants. La France est un melting-pot cosmopolite, conglomérés comme les autres, à travers les âges. Vrai qu’elle a su s’élever comme la patrie des droits de l’homme depuis la Révolution et que devenue république, qui plus est, laïque, elle a cultivé de superbes dons chez les siens. Narcissiques et belliqueux, égocentriques, arrogants et violents. De vrais gaulois, peu adaptés à l’ouverture et la mondialisation ! Mais hélas dans son amour des libertés, elle ne veut ni lâcher ni délier ses ‘’détestables’’ et anciennes colonies. Ses propriétés, pompes à sous et avec clients honnis !

    NOUS SOMMES EN ÉTAT DE VIE PROVISOIRE.

    Et nous y voilà dans un état de violence notoire !

    Les nôtres ont comme critère de civilité, l’ouverture et l’hospitalité, qui sont une force atavique de leur actuelle et pérenne civilisation. Ils n’ont pas peur des étrangers. Ils communiquent, ils coopèrent. Les vôtres quand à eux, n’ont pas besoin de souiller leurs nobles valeurs avec nos libertés réduites, acclimatées, surveillées et piètres particularismes, ils ont la leur de suprême Civilisation ! Sectaires et jaloux de leurs ethniques et souveraines conditions, que viennent-ils faire alors, outre-frontières ? Chez nous ! Aux anciennes colonies, vouées qu’elles persistent de l’être aux receleurs de la mondialisation. Le lucre, le vol, la luxure et la perdition, semblent les attirer, comme le miel les mouches. Ces disponibilités, ces attaches, sont des forces, une dynamique d’appel qui les enivre, les appelle, les enrichit et les attache. Mais loin des Pyrénées ! ‘’A Rome, fais comme les Romains’’, rappelle l’incube à juste titre ! Mais que Rome reste dans ses murs et qu’elle ressuscite Néron ! Chez-elle, entre ses murs, au lieu de nous envahir et nous importuner et de s’ingérer tellement ! Mais votre Rome a besoin de rester ‘’ l’Empire’’ et le Maître ! Elle a besoin de fournisseurs inconditionnels, de clients dociles, de mercenaires et d’esclaves, comme au vieux temps ! Sans se dépenser, sans se déplacer, nous téléguider de loin, gratuitement !

    Haïs chez nous et pire ailleurs,

    Détestés et honnis, humiliés sans répit par un perpétuel complot paranoïaque, dit des civilisations, nos élevons vaincus les bras au ciel, pour qu’il nous trouve une solution.
    Ce sont des milliers de gens qui manifestent et qui veulent le changement. Après la Libye, laissée finaliser sa guerre civile, voici la Syrie, en train de préparer l’immolation d’Assad, son dernier lion. Des milliers de morts…Un tsunami politique est en train de laver l’Orient. Hier c’était le Liban et toujours la Palestine. Voici l’Irak déchiré et pillé de main de maître ! On ne cesse de compter les morts entre les adeptes et les factions d’une même nation. Est-ce là la Civilisation ? Ou ce ne sont en fait que les méfaits d’Israël qui a peur de la paix, de l’Europe et de l’Amérique qui ont peur pour Israël ? Si vindicatives que sont les puissances contre l’Iran, de quoi sera-t-il fait demain ? Une fois qu’on aura lessivé la Syrie après avoir lâché les Afghans !

    Les violons de l’orchestre embellis par la voix céleste d’Oum Kalthoum, lancent au monde la parabole aidant, leurs ondes à travers le temps. Les chants qui s’élèvent au ciel, comme des prières chaudes, recréent les émotions de ce film vieux de 50 ans. Mais que reste-t-il donc de ces spectateurs, de leurs joies et de leurs clameurs ? Rien dans cette Place Attahrir du Caire, comme pour les Arabes de ce Printemps ! Leurs joies se sont tues. Mais leurs images sont encore là, sur la télé et là, quelque part, dans le sol ou dans les airs. Aussi infimes soient-ils, comme des particules flottant dans l’air, comme des âmes dans de célestes sphères !

    CONVICTIONS PARALLÈLES

    In god we trust human we serve.

    C’est la volonté qui crée le destin. La force de la foi entre en action. Le mythe reste une fiction tant qu’on n’y apporte pas la foi. La foi soulève les montagnes, dit-on ! C’est le credo qui crée la réalité. C’est la force de la foi et de l’invocation qui rend le dieu existant et très présent. C’est de cette force de pensée que dépend la conviction. Dieu étant un besoin, mais aussi un trésor méconnu qui a créé l’homme pour se faire connaître. L’homme entre autres créatures, probablement. La force de la foi, la foi collective est comme une religion. Elle est La religion. Un lien qui possède la force physique du faisceau que représente l’ensemble de la congrégation et dont la pensée, l’esprit ne peuvent être que décuplés, de par le nombre de ceux qui se rejoignent dans les mêmes invocations et qui se retrouvent en bloc, raffermis dans les mêmes convictions, les mêmes appels, les mêmes vertus, la même direction, les mêmes projets…

    Kénitra, le 15 Février 2012

    DR IDRISSI MY AHMED

    #204546
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Occupez-vous de poésie et oubliez la politique !

    AVERTISSEMENT : CECI EST UN TEXTE DE DÉTENTE POUR ADULTES
    CET ARTICLE D’ARCHIVES EST TRANSCRIT SUR CE FORUM
    À PROPOS DES TROUBLES ÉRECTILES ÉTUDIÉS LORS DU CONGRES MACHIN…

    CITATION :

    ‘’ ‘’ En effet, selon une étude épidémiologique faite en 1999, 54% des Marocains souffrent de cette pathologie. La dite étude a été menée par la wilaya du Grand Casablanca. L’échantillon avait porté sur 655 hommes âgés de 25 ans….’’’’

    Le Ministère de l’Intérieur s’occupe de questions vraiment intimistes ! La Wilaya de Casa, c’est la plus grosse pièce de l’infanterie intérieure ! Elle nous veut du bien la willaya de Casa pour mener ces études sur la sexualité concomitamment avec un large panel. Ses prérogatives vont jusqu’aux organes du bonheur ! Du pain et des jeux ! Des bûches en bois pour chauffer les foyers et produire plus d’électeurs-ouvriers-chômeurs-‘’herragas’’- ! On oublie la menace démographique, le ‘’tahdid nesl’’, pour ne s’occuper que de sexe en ‘’hadid’’ ! Adieu ‘’nidam al âili’’, c’est le ‘’nidal al âili’’ , qui commence !

    La défense du drapeau se fait aussi par la défonce ! Multipliez-vous, (jouissez, procréez), répandez-vous dessus, dominez la Terre. C’est biblique ! Intéressés, on ne fait ici-bas, qu’appliquer à la lettre les recommandations divines ! De ce fait, les petits soins de la ‘’mère des wizarates’’ nous suivent ‘’mina el mahdi ila ellahdi’’, et bien avant la procréation maintenant, afin de contrôler les naissances et la population ! Les diables nous guettent, les anges comptabilisent nos actions et nous surveillent ! Ah s’ils pouvaient nous diriger vers les meilleures…Pour notre sécurité, les anges travaillent-ils avec le ministère de l’Intérieur ? Ne peut-on pas communiquer avec ? Palabrer, copains-copains, prendre un pot ensemble, question de ne pas cahouetter ! Mais discrets, leur bouche close les empêche de boire et de manger !

    On ne se ferait pas prendre pour les niais que nous sommes ! Et puis question responsabilité, destin, fautes, libertés, on rétorquerait, ce n’est pas la mienne, c’état écrit, je ne suis que piloté ! On n’est jamais, seuls, toujours flanqués de bergagas. Ce ne sont pas des anges ni des salariés, rien que des guetteurs qui rasent gratis ! Pro patria ! Li Allah fi sabil Allah. Un ange à droite pour les bonnes actions, l’autre comme le cœur à gauche et bien plus les quidams, pas nets, qui nous matent au café, ou sur le Net. Leurs oreilles pendues à ce que tu me diras ! Avez-vous lu ‘’1989’’, le roman de science fiction où Big Brother, super branché, a les yeux partout ? Ici les délateurs, ne font guère comme les trois macaques, leur célèbre formule : ma chètche, ma goultch, ma smaêtch !

    Bonjour les tests ADN à même la rue et les marqueurs de couples légaux, par puce avec surveillance GSM sur Google Map ! On ne finit pas d’exploiter la techno, mais on a toujours besoin de l’homme au lit, pour les besoins de la chose ! Pas moyen de le remplacer, même avec un gadget mécanique. Ou presque ! Aujourd’hui, les soucis internes de l’Intérieur, vont de la pilule, la douce amère, à celle du lendemain, en passant par la prescription de la Santé. Demain, méfiez vous des caméras vaginales avec empreinte du gland et fax-image extemporané aux veilleurs de nuit ! Demain l’avortement librement consentis viendra laïciser les indications médicales ! Toute erreur de la nature sera avortée ! Les intégristes auront beau crier, us religion morale et tradition, les droits de l’homme, laïques par essence, limiteront les naissances et les ardeurs incontrôlées !

    L‘Intérieur avant-gardiste est au fait de toutes les avancées ! Des problèmes génésiques de territoire et de nationalité, à ce que nous faisons au lit, pas de frontière dans ce qui nous est interne ! Son territoire est en nous ! Houwwa dialna, we hna, hna- bezzaf- dialou ! C’est pour cela qu’on veut ouvrir leurs frontières aux fellagas ! Pour les instruire de ce que nous faisons ! On n’a pas peur on n‘est pas violent! On n’a rien à cacher, car on ne peut rien leur cacher. La glasnost ! Nous, nous respectons les gens en képi et en matraque. Les nôtres de voisins, ils ont leurs orgueilleuses et grosses ‘’matragues’’ ! Gare ! Faites gaffe les filles ! Ils ont le cœur qui sent le pétrole ! Ils sont devenus subitement riches nos frères camarades ! Si leurs fières frontières, permissives déjà s’ouvrent, ce sera la banqueroute de nos bourses… marocaines ! En plus, des apparts hors de prix, les femmes, les nôtres, seront hors de portées, avec des portées exogènes ! Comment ? Vive la pilule qui ouvre les frontières ! La pilule de l’UMA, avalée par le biais de l’UPM ! Toutefois, une réserve. On devra faire faire des tests du sida à l’entrée et de paternité à la sortie ! Côté Nord, les visas pour l’Europe nous emmerdent, du fait des empreintes digitales. Eux, les Gouares, ‘’el gaouareh’’, (les arrogants), ils viennent en terrain conquis. L’intérieur, cet ancien royaume de feu Si Driss est une boussole qui a les yeux ouverts dans toutes les directions. ‘’Coïté’’ Est, pour les frangins, pas de visa ! Mais, on demandera des tests ADN ! Et des garanties pour leur éventuelle descendance de ce coté ci de la monarchie à Boutef !

    Au Sud, pourvu que les Polisaroïdes relookés de barbes ne se perdent pas dans les sables ! Pourvu que le GIA, mué selon les rites de la Qaïda, avec l’aide des sécessionnistes sahraouis, calés sur leurs scénarii de gauche, ne fassent pas dans le terrorisme ! Les subversifs de papa c’était du gâteau ! Et puis qu’à cela ne tienne, l’Intérieur, version grandes écoles, Benmoussa, c’est l’ère du menu à la carte ! De la carte du territoire à celle de l’identité ! De la carte plastifiée à celle des urnes en plastic. Des affaires étrangères, à Manahasset, puis à l’INDH !! ‘’inedihache’’! Étonnement ! De Tazmamart au Taj Mam’Art. Les lieux de détention, les bagnes sordides et cruels des années de plomb, vont péter ! Ils serviront de musées et de lieux de souvenirs ! On ne va pas les exploser comme le Taj Mahal, de Bombay ! C’est un patrimoine, dont s’occuperont bien les ‘’internistes ‘’ ! Et puis de mieux en mieux, on vide les prisons ! Les fanatiques, réduisant leurs ardeurs, seront bientôt libérés, pour s’exprimer avec moins de bellicisme et plus de respects aux libertés de l’individu ! Les fatwas, on a un collège de savants pour les faire ! !

    Encore qu’il y ait des terroristes qu’on ne voit pas ! Ah bon ! Je veux dénoncer ! C’est essentiel, c’est existentiel ! Je suis un marocain, non ?! Donnez-moi un numéro vert pour dénoncer la RAQ et sa racaille de compteurs qui trompent ? Non ! L’épicier du coin, les cafetiers qui squattent le trottoir ! La baladia qui ruralise la ville ! Non ! Aïne mica de ma part ! Et puis, les autorités les connaissent mieux que moi ! Alors ‘’’skout’’ !

    J’en viens au sujet, après cette récréation ! Je veux exercer un droit imprescriptible ! Je veux dénoncer ceux qui nous rendent jaloux et honteux ! Ceux de parmi les gonfleurs de zizis ! Ces gaveurs d’oies qui se trompent d’animal et de foie ! Superbes prosélytes ! Je parle des Laboratoires. Les messagers d’Éros nous parlent d’addiction, de masturbations et de baises non stop, devant les écrans soft et autres imagos de femelles ! Ils sont formels ! On est des nuls question valeur au lit ! La baise est en baisse chez 16 millions de mecs, qui ne méritent plus ce nom ! Sans parler des femmes, obligées de partager la même morosité ! Le deuil de leur féminité ! Qu’elles soient victimes ou causes des ennuis de santé ! !

    Ces laboratoires, CES faiseurs de bonheur, qui pour arriver à leurs fins, commencent par le nôtre ! Vu de leur Olympe, le 7 ème au ciel n’est pas loin ! 100 dh le coup ! Et la moitié pour les génériques ! ! Ces demi-dieux nous humilient pour nos faiblesses ! Pris de regrets et conscients de notre endémique imperfection, de nos faiblesses, nous nous tuerons à la tâche pour élever nos moitiés ! Et pour prescrire, non stop, aux 75 % de la population, qui ne parle pas par pudeur de leurs gros problèmes de cœur ! Comprenez de zizis et de cucus à leurs médecins !

    Projet politique, projet de société, 54 % de marocains, pris dans la belle tranche des casaouis, sont de lamentables paresseux du sexe ! Des anormaux génitaux des débandeurs primitifs ! Si cette étude de la wilaya de casa C’est un grave problème de santé publique ! Et plus de 75 % « des malades » n’osent pas parler de leurs imperfections et de leurs ratés ! Notre belle et succulente ministre, Maja sanitaire, qui fait craquer les femmes, spécialement celles qui sont en phase de mutation, a du plein de sexes insatisfaits sur les bras. Oui, madame, la timidité n’est pas enseignée à la fac, aux médecins! Il faut un peu de crudité pour faire dans la verdeur !

    C’est symptomatique du lobe frontal chez les vieux, avant qu’Alzheimer ne leur fasse oublier qu’ils traînent un appendice entre les fesses ! ! Un organe, flaccide, dont ils ne se rappellent plus du nom, qui excipé entre les membres, ne tire même plus le pipi, là où il le faut ! Mais toujours à côté, sur la belgha, souillant le prieur qui ne sait plus s’il a prié ou pas et pourquoi il reste affublé d’un organe affaibli ! Donc, il y un redressement à faire ! C’est un viscère creux, aux veines dégonflées qui demande ses droits pour sortir la famille de ses pannes ! Ces Laboratoires diraient, sans peur ni reproches, que ce chantier est un problème de santé publique oublié !

    Mais aussi d’équilibre social et que s’en occuper, sérieusement madame, est un devoir d’état ! Demandez aux psychiatres, aux andrologues, aux sexologues, aux gynécologues, aux anthropologues, aux psychologues, aux juges, aux avocats, aux vendeurs en pharmacie, aux charlatans, aux barmaids, dont l’écoute et les séances de psychothérapie de comptoir, vaux bien celles des médecins ; demandez aux putes; ces sirènes de l’équilibre social, aux matons, aux directeurs des prisons, ils vous diront de quoi vous stupéfier, que ce chantier, ferait partie des obligations de l’INDH ! Mais c’est de la balagha , de l’impudence, en mauvais style, sinon de la basse rhétorique, à laquelle Abdou Rebbeh ne souscrit pas !

    CITATION ‘’’Il est à signaler en outre que depuis 1974, l’Organisation mondiale de la santé a souligné l’importance de la santé sexuelle en tant que composante du bien-être auquel chaque individu a droit : «L’individu possède des droits fondamentaux, dont le droit à la santé sexuelle et au plaisir, et le pouvoir de contrôler son activité sexuelle et reproductrice en fonction d’une éthique sociale personnelle».’’’

    L’OMS dit qu’il faut s’occuper de notre bonheur sexuel, et que c’est un droit inaliénable ! Inassouvi ! Oué ! Alors qu’elle s’exécute l’avocate ! Quitte à se faire aider par la pharmacienne de la famille, pour nous distribuer gratos, condoms, pilule dial lahlale, et pilule du bonheur ! La pilule bleue doit être délivrée gracieusement dans les dispensaires ! Sans ordonnance ! Comme c’est toujours le cas des médicaments en pharmacie !

    Coté délires. Limate âla chabeâ, lahla y reddou ! De toute façon personne n’en revient ! Pilule létale ? Je ne suis pourtant pas ton dénégateur, nihiliste, ton révisionniste, ni ton apostat : j’adore ta couleur ô pilule intime ! Alors à quand les distributeurs automatiques ! Avec capote et chewing-gum! Attend pour réaliser ton délire, que la mondialisation ouvre sur nos boulevards, des bordèles et des maisons closes ! A côté des sales de jeux et des femmes en vitrine ! Mais à quoi bon si le boulevard et les rues adjacentes en sont pleins !

    Côté Santé, pas côté du tout, le service d’épidémiologie est nul ! Presque, c’est une caricature à gros traits ! N’a-t-il pas vu que 54 % des marocains sont des handicapés ! A vie ! A wili ! ! Nos partenaires sont les otages, mal comprises, d’un leurre, d’un sexe devenu virtuel ! Il est pour la moitié de l’humanité, six heure trente à jamais ! Et que ces soi-disant hommes, auxquels le princeps mâle manque justement, qu’il leur faut toute une patrie, pas seulement un ministère à la Zouléikha Nasri, pour les caser par charité mohammadienne !

    Cette honte nationale, cette ‘’moussiba’’ bue, est une ‘’hogra’’ à l’algérienne ! Il faut parmi les jours fastes de nos fêtes multiples, qu’on arrête une date pour célébrer ces héros en reddition, ces hommes devenus imparfaits, ces anti-héros, ces martyrs du foyer, ces vaincus à la Saddam. Et ce jour là, qu’ils se lacèrent le dos, à sang, à la manière des adeptes de la Chiâa ! Que ne peut-on faire pour contenter nos douces moitiés et les remplir à temps plein, les combler ? A gros chagrins, gros bonheur !

    Mais il faudrait que les femmes majuscules, les femmes qui nous gouvernent s’exécutent ! Ces femmes d’élites défendront les droits des femmes délitées ! Du gouvernement au foyer, toutes unies pour le même sexe ! Être femmes pour être mères ! La féminité des sexes forts pour le sexe faible ! Ou simplement raffermi. Slogans pour une politique d’état, où la démocratie du sexe ne serait pas un vain mot. Elles ne demandent pas la lune, elles demandent leur droit au ciel ! Elles demandent un droit : celui qui a un rapport avec nos rapports ! Comprenez avec devoirs ! C’est ce qu’elles pensent sans oser le dire, par simple respect et par pudeur !

    Pour nous, les malheureux mâles, en mal de mollesse, nous n’aurons nulle excuse pour rester ‘’frigides’’ ! Disons livides ! Si vous réservez, dans votre machiste persistant, ce qualificatif sexiste aux seules femmes ! Admettons et relevons la tête et le gland ! Quand il y a des ratés définitifs, une inadéquation entre la volonté et la force, les moyens et les idées, quand le cœur physique ne suit pas le cœur du penchant. Et que faute de laisser pencher l’aiguille éperdument, à six heure, on arrête celle des minutes de la vie, complètement ! Réchauffés, stigmatisés, requinqués, nous lutterons côte à côte, sens dessus dessous, encore qu’il faille un petit trait d’union, pour nous relier ! C’est ce qu’on appelle mourir à la tâche !

    Entre les drogues, celles prescrites et celles plus dures, produites à flots et/ou prises en cachette, le sida et la frousse des problèmes de sexes aux multiples inconnues, il y la dragée bleue qu’on veut nous faire avaler de force ! Jusqu’à l’effet de mode et de suivisme, jusqu’à la floraison d’une dizaine de génériques ! 50 mg de sildénafil, 100 mg, ‘’bach twilli âoud wella fil’’, doubler la dose aux diabétiques et aux sexophiles ! Sauf qu’elle est là, l’addiction ! On nous force, par médecins interposés ! La prescription est commercialement recherchée par les labos du bonheur, avec renfort de spécialistes débarqués d’outremer, (ingérence humanitaire ou complémentarité scientifique et import technique), en plus des sommités indigènes, venues sans gros frais, pour le plaisir de soigner, uniquement !

    Alors que chez nous, plus près du ventre et pas du tout du bas ventre, on dit ‘’melli el kerche ka techbaê ka tegoule le errasse, ghénni ! ‘’ Plus catholiquement, quand on n’a pas besoin de progéniture, pourquoi forniquer ! For love’s sake only ?!

    CITATION : Les organisateurs du congrès notent que 54% des Marocains souffrent de troubles érectiles et en Europe, par exemple, 65 à 75% des hommes présentant un problème de sexualité n’osent pas consulter’’ Et comment le sait-on? Par calcul statique et par extrapolation ?

    Un peu de vigilance, pardi ! ‘’Fine hiya had’’ l’étude ? Va-t-on laisser les labos créer le besoin, l’effet de mode, ‘’lamâaneda binatna’’, et créer des problèmes au sexe, quand celui-ci, ne nous en crée plus ! Publiez-la, cette étude sur les parties honteuses des casaouis, sur un média médical, crédible d’abord ! Au lieu d’avancer des horreurs de chiffres, des assertions faussement médicales, un blanchiment scientifique, ‘’ ‘’ ‘’ ….Une armada de faiseurs d’opinion, qui parlent pour abuser médecins et consommateurs.
    Quels sont les labos qui sont derrière ce consumérisme de pointe ? Cette honteuse assertion ! Ne sont-ils là que pour nous exploiter vendre pour vendre, quitte à meurtrir, appauvrir et tuer ?

    L’OMS devrait s’occuper des millions d’enfants qui crèvent en Afrique, du fait du climat, des guerres tribales, du chômage, de la pauvreté, de la malnutrition et des maladies simples, infectieuses et parasitaire, du manque d’eau et de salubrité, de ces drames qui sévissent au lieu de nous faire perdre la raison, le sens des priorités, en oubliant les premiers droits, ses premiers devoir, qu’elle doit imprimer à l’ONU, en pensant nous combler de confort sexuel, au lieu de nous aider à lutter contre la faim et la désertification, au lieu de faire limiter les industrie de guerre et d’armements, qui créent les foyers de tension, pour attiser les guerres et provoquer les commandes !

    Il y a un méchant ange, de gauche, qui me dicte : Va te coucher !
    Et un autre de droite, qui me conseille : Occupez-vous de « baiser » et oubliez la politique !


    CHRONIQUE DU ZIZI QUI TOMBE PREMIER JET, LE 1ER DÉCEMBRE 2008

    #279539
    houmidi59
    Participant

    Episode XIII : un autre meurtre

    Le rapport du sergent Diloui était dense et riche en informations. Au début, il a sonné chez monsieur Elouafi ; pas de réponse ! Sur ce, il a escaladé le mur et s’y était trouvé à l’intérieur .Tout était fermé : portes et fenêtres. Le sergent fit quelques recherches dans le jardin .Après une vingtaine de minutes, il trouva un bouton d’argent .Au fait c’est un bouton d’imperméable .Il dénicha aussi des lunettes cassées, un petit carnet et un stylo bleu dépourvu d’encre.
    Bien entendu, il trouva dans le carnet quelques adresses .Ce qui a attiré son attention, cette adresse :
    Driss Hamdi
    Coiffeur des dames
    4 rue Oujda, Belle vue
    Ensuite, il a engagé des conversations avec les voisins de l’agent immobilier.
    Un couple de vieux sexagénaires lui a affirmé qu’une femme lui rendait visite trois ou quatre fois par semaine. Elle restait chez lui deux ou trois heures .Elle n’avait pas de voiture ; c’est pour cela qu’elle passait près d’une heure dans la rue pour monter dans un taxi.
    Ce même couple a révélé au sergent que beaucoup d’hommes passent la nuit chez Elouafi .La plupart sont jeunes et ont l’air bourgeois
    Quand le sergent leur a demandé s’ils n’avaient pas remarqué quelque chose de bizarre ou d’étranges, Aussitôt, le vieil homme a dit sans ambages qu’hier un homme chauve , à la peau brune et aux longues moustaches n’avait pas cessé d’aller et venir .Juste plusieurs minutes avant le meurtre de l’agent immobilier .A un moment , il est entrée dans une cabine téléphonique pour téléphoner
    Les enfants, eux, étaient très bavards .Tous ont affirmé que Hicham Elouafi ne vivait pas seul .Ils ont donné quelques signalements tellement précis pour reconnaître madame Sedrati et Oualid Hamdi.
    Le soir du meurtre, les enfants ont vu un homme aller et venir ; puis disparaître soudain sans laisser de trace .Leur description était plus précises que celle du vieux couple : un homme de longue taille, des moustaches qui pendait de chaque côté, il est chauve et ressemblait de près à Yull Brunner ; sauf que celui-là avait la peau brune.
    Au moment ou le sergent s’apprêtait à quitter les lieux , un garçon âgé d’une quinzaine d’année lui confia qu’il avait écouté tout ce que avait dit l’homme à l’imperméable au téléphone .Cependant, il ne souvenait pas exactement des mots .Le sergent l’incita par quelques friandises et une pièce de dix dirhams. Celui –ci dit tout en hésitant qu’il se rappelait de ces mots : Elouafi a assassiné votre amie .il est seul .Venez vite !
    Le sergent conclut enfin : la cabine se trouve à quelques dizaines de mètres de la villa dans la rue de Séfrou.
    L’inspecteur Halabi remercia ses adjoints et les complimenta. Il ajouta :
    _ Messieurs, vous avez réalisé un grand exploit .Grâce aux informations que vous nous avez fournies, cette affaire aura une fin rapide.
    Récapitulons : Hicham Elouafi a assassiné madame Siham Sedrati
    Causes du meurtre : jusqu’à présent inconnues
    Néanmoins, on peut supposer que la jalousie peut-être l’un des mobiles de ce meurtre prémédité.
    Ce Hicham Elouafi, juste deux heures après , vient d’être poignardé à mort
    Causes de cet assassinat : inconnues aussi
    Là aussi, on suppose que le nommé Oualid Hamdi vient de recevoir un appel téléphonique qui lui fait part de l’assassinat de Siham par Hicham Elouafi
    Des trois amants de madame Sedrati : le premier est mort, le second est suspect ; quant au troisième, il a été signalé dans trois endroits différents ….
    Soudain, le téléphone sonna .L’inspecteur Halabi répondit à l’appel :
    _ Allo ! Quoi ? Un autre meurtre !
    Après un bref silence :
    _ D’accord, faites le nécessaire ; nous arrivons dans un instant à l’autre
    En ce moment, l’inspecteur Rachid entra en en tenant à la main un portrait robot
    _ Regarde, lança-t-il à son collègue, devine qui c‘est !
    Celui –ci dévisagea longuement le portrait :
    _ Excuse-moi : je ne connais pas
    _ Mais c’est notre homme de la cérémonie du mariage
    _ Ce que tu ne sais pas, on a signalé sa présence dans les parages de la villa à deux reprises
    _ Ok, consentit Rachid
    Eh bien, il se trouve que cet individu est un dangereux criminel, maintes fois inculpé pour meurtre, escroquerie et pour chantage aussi. Jusqu’ici, on ne l’a pas encore capturé. Tout simplement, il change d’identité et il opère toujours seul.
    L’inspecteur interrompit son collègue :
    _ Au fait : un troisième meurtre vient d’être commis !
    Sans coup férir, l’inspecteur Rachid dit :
    _ C’est sûrement le coiffeur
    _ Comment le sais-tu, s’exclama Aïssam
    _ Hicham Elouafi a tué Siham Sedrati ; juste après, il est mort .Oualid Hamdi vient d’assassiner Hicham Elouafi ; lui aussi vient de subir le même sort
    Qui est derrière tout ça ?
    L’homme à l’imperméable ; à savoir : Houssine Bangui alias Ali Zakraoui, alias Mchicha, alias Bendahou
    Aussitôt, toute l’équipe présente se rendit sur les lieux du meurtre.
    En effet, Oualid paraissait dormir sur une chaise .Pas de trace de violence et rien n’indiquait la cause de sa mort .On avait l’impression qu’il souriait .Près de lui sur une table ronde : un verre qui contenait du jus et un paquet de comprimés.
    L’inspecteur huma le contenu du verre :
    _ On dirait qu’il contient du poison
    Puis :
    _ Les gars, faites-moi analyser ça et que ça urge !
    _ Tout de suite, inspecteur !
    Quelques instants après, le médecin légiste Abdelhamid Choukri fit son entrée :
    _ Bonsoir, la compagnie !
    Il s’approcha du défunt ; puis il l’examina minutieusement :
    _ Cet homme vient d’avaler une substance poisonneuse.Regardez, ses lèvres bleues .C’est sûrement un poison à effet instantané .Le pauvre n’a rien senti
    Bon, je vais lui faire une autopsie…
    _ Pas la peine, toubib, rétorqua Rachid
    Et à Aïssam :
    _ Voilà les résultats de l’analyse :
    Poison de marque d1 utilisé dans le domaine de l’agriculture pour exterminer les parasites et les ratons .Une grosse dose a été ajoutée aux jus avec un peu de sucre. Ce poison a un grand effet sur le cœur et le cerveau : il ramollit le premier et paralyse le second dans un temps qui ne dépasse pas deux minutes
    L’inspecteur ordonna à ses adjoints de fouiller le salon de fond en comble pour trouver tous les indices qui pourraient les aider à découvrir l’assassin .Sur ce, les photographes prirent des clichés du mort et les hommes du labo relevèrent les différentes empreintes sur la table, les chaises et le grand canapé.
    L’inspecteur Rachid ouvrit le tiroir d’une commode et en sortit plusieurs feuilles qu’il se mit à examiner de plus près. Il y avait beaucoup de factures signées par le défunt, un chèque non endossé, une lettre et une photo.
    La photo était celle de Siham .Tout en bas était écrit en stylo bleu : ma bien aimée.
    En ouvrant la lettre, l’inspecteur lit le message suivant :
    Mon amour Oualid
    Je ne veux pas te perdre ; mais je tiens aussi à mon mari .Tu sais bien qu’il est le père de ma fille Nisrine et qu’il m’a toujours bien traité .Je ne peux pas, comme ça, lui demander le divorce .Alors, s’il te plait essaie de me comprendre et sois indulgent envers moi.
    Ta chérie Siham.

    #206799
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
    LE SOLEIL SE LÈVE EN ORIENT.

    Un conte d’hiver.

    Réflexions sommaires en vrac.
    Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
    On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage !

    Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toute, afin d’être à jamais proche de Dieu ?

    Cris existentiels ou délires ?

    Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.

    Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
    Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !

    Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
    Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.

    Les dieux sont infâmes

    Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour assoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des fait !

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.

    Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?

    Holocaustes urbaines

    Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !

    Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !

    Écrire ou ne pas écrire ?

    Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.

    Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harraga*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !

    Le soleil se lève en Orient.

    Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !

    Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voute aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !

    Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !

    C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.

    Terreurs océanes

    C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israel, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maitre à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !

    Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘exigüe ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !

    Vents de Bastilles

    Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?

    En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de creuvards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?

    Prières étouffées

    Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traitrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traitrise anticivique, antinational !
    Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !

    Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !

    Mutisme administratifs

    L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !

    Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.

    Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplait tant à Dieu !
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et eternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abime du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.

    Réflexions subintrantes

    Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?

    Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kenitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaitre le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
    Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.

    Vents d’hivers et souffles de printemps

    Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complait et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.

    L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
    Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 Décembre 2011

    #207009
    ouafaei
    Membre

    Bonjour à tous,

    Le but de ce programme est de lire un fichier .txt ou des valeurs sont stockées, et puis les stocker dans un arraylist.
    on lit le fichier ligne par ligne. s’il y a 2 valeurs, on construit un point. 4 valeurs sur une ligne, on construit une droite et sinon on doit afficher un message en disant veillez resaisir les valeurs. Après dans la classe DessinPoints, on doit lire ces valeurs pour dessiner des points ou des droites.

    j’ai fait ces codes. Mais, comme je suis débutante, je ne sais pas gérer les exceptions, ni utiliser la méthode drawline.
    je ne sais pas aussi comment exploiter la valable listpts qui se trouve dans DessinPoints.
    Comment on peut aussi redimentionner la fenêtre sans qu’on efface le contenu, càd les points et les droites dessinés

    Merci beaucoup.
    Voici le code.



    package dataPoints;
    import java.awt.*;


    import geomD2.DroiteD2;
    import geomD2.PointsD2;

    import java.io.FileReader;
    import java.io.LineNumberReader;
    import java.util.ArrayList;
    import java.util.StringTokenizer;

    import java.awt.event.*;

    public class DataPoints extends ArrayList>{
    double min_x, min_y, max_x, max_y;
    ArrayList vectPoint;
    public DataPoints(String fichier){
    LineNumberReader lecteurLignes = null;
    try{

    lecteurLignes = new LineNumberReader (new FileReader(fichier));
    String ligneTexte = null;
    vectPoint = new ArrayList
    ();
    while ((ligneTexte = lecteurLignes.readLine()) != null) {
    StringTokenizer st = new StringTokenizer(ligneTexte);

    if (st.countTokens() == 2) {
    //stoker les points dans le vecteur courant
    Double X = new Double(st.nextToken());
    Double Y = new Double(st.nextToken());
    PointsD2 Point = new PointsD2(X,Y);
    vectPoint.add(Point);
    }
    if (st.countTokens() == 4 ) {
    Double X = new Double(st.nextToken());
    Double Y = new Double(st.nextToken());
    PointsD2 Point = new PointsD2(X,Y);
    Double X1 = new Double(st.nextToken());
    Double Y1 = new Double(st.nextToken());
    PointsD2 Point2 = new PointsD2(X1,Y1);
    DroiteD2 Droite = new DroiteD2(Point,Point2);
    //vectPoint.(Droite);


    }
    }
    System.out.println(vectPoint);
    }
    catch(Exception e) { e.printStackTrace(); }
    min_max();
    }
    private void min_max() {
    // completer

    }
    }





    package dataPoints;
    import geomD2.DroiteD2;
    import geomD2.PointsD2;

    import java.awt.*;
    import java.util.ArrayList;

    import javax.swing.JComponent;
    import javax.swing.JPanel;



    public class DessinPoints extends JPanel {


    DataPoints listPts;
    int bord; // taille des bords
    int enveloppe; // dimension des rectangles


    public DessinPoints (DataPoints pts, int largeur, int hauteur, int bord, int enveloppe) {
    this.listPts = pts;
    this.bord = bord;
    this.enveloppe = enveloppe;
    Dimension tailleOriginal;

    }
    public void paintcomponent (Graphics g) {
    super.paintComponent(g);
    g.setXORMode(Color.RED);
    Dimension tailleSuivante = new Dimension (this.getSize()); //Affectation de la nouvelle taille de la fenêtre
    JComponent tailleOriginal = null;
    double factEchX = tailleSuivante.getWidth()/tailleOriginal.getWidth(); //calcule du facteur de l'échelle sur l'axe X
    double factEchY = tailleSuivante.getHeight()/tailleOriginal.getHeight(); //calcule de facteur de l'échelle sur l'axe Y

    for (int i=0;i ArrayList ptLu = (ArrayList)listPts.get(i); //Liste des point courants
    //Test si il a 1 ou 2 point pour l'affichage de ses dernier avec ou sans la droite
    if(ptLu.size()==1){
    //Affichage des points
    g.drawRect((int)(ptLu.get(0).getX().intValue()*factEchX),(int)(ptLu.get(0).getY().intValue()*factEchY),enveloppe,enveloppe);
    }
    if(ptLu.size()==2){
    int milieuPointX1,milieuPointY1,milieuPointX2,milieuPointY2; //Coordinées central des points pour l'affichage central de la droite

    //definition du milieu des points
    milieuPointX1 = ptLu.get(0).getX().intValue()-enveloppe/2;
    milieuPointY1 = ptLu.get(0).getY().intValue()-enveloppe/2;
    milieuPointX2 = ptLu.get(1).getX().intValue()-enveloppe/2;
    milieuPointY2 = ptLu.get(1).getY().intValue()-enveloppe/2;

    //Affichage des points
    g.drawRect((int)(milieuPointX1*factEchX),(int)(milieuPointY1*factEchY),enveloppe,enveloppe);
    g.drawRect((int)(milieuPointX2*factEchX),(int)(milieuPointY2*factEchY),enveloppe,enveloppe);

    //Création de la droite
    DroiteD2 droite = new DroiteD2 (ptLu.get(0),ptLu.get(1));
    //Affichage de la droite
    g.drawLine((int)(droite.getIntersectionX().intValue()*factEchX),0,0,(int)(droite.getIntersectionY().intValue()*factEchY));
    }
    }
    }





    }






    package dataPoints;
    import javax.swing.JFrame;

    public class Grapheur {
    public static void main(String[] args) {
    DataPoints listePts = new DataPoints ("fichier.txt");
    System.out.println(listePts);
    DessinPoints monGraphe = new DessinPoints(listePts,600,400,10,10);
    JFrame f = new JFrame();
    f.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
    f.add(monGraphe, "center");
    f.setTitle("Grapheur");
    f.setSize(400, 400);
    f.setVisible(true);
    }

    }


    #275641
    nanette27
    Membre

    Merci infiniment Nordest pour cette riche réponse !
    (et à Alaa edine pour ton message de bienvenue 😀 )
    Je n’osais espérer si complète réponse, et curieusement je ne l’ai vue qu’aujourd’hui.

    Je suis également heureuse de voir que je ne suis pas la seule à la recherche d’infos sur l’origine de ces tribus …
    et donc ta réponse aidera très certainement beaucoup d’autres personnes à retrouver leur histoire, ce qui est fondamental dans la construction psychologique (entre autres) des personnes .. tous ces déracinements ayant fait plutôt du mal à nos frères et soeurs de toutes tribus perdues.

    Encore merci !!

    #207002
    dolph
    Membre

    Bonjour à tous,

    j’aimerais attirer l’attention de tous les internautes de ce site sur la grave situation du centre ville de la ville d’Oujda
    j’ai été surpris par le désordre généralisé et l’anarchie de la circulation et mm l’urbanisation de notre belle medina,
    a partir de souk elfellah et jusqu’a bab sidi abdelwahab ou on voit piétons et automobilistes sur les routes alors que les trottoirs sont squatés par les commercants. en plus ils ont contruit une toute nouvelle mosquée petite et pas belle du tout en plein centre centre de la place Sidi abdelouhab (ce n’est vraiment pas sa place) . je lance un crie de secour a tous les lecteurs de ce message pour interpeller les autorités compétentes surtt Mr le Maire Hjira et le Wali (fantome ) dont je connais mm pas le nom tellement il est inactif pour mettre fin a cette masscarade et ce crime contre notre belle medina . la situation du trasport urbain est une autre histoire .

    Bav

    Citoyen

    #279547
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VIII:la déposition de la bonne

    Au deuxième étage du commissariat, l’inspecteur Eddahbi était entrain d’interroger Hayat, tandis qu’un adjoint tapait à la machine les réponses de cette dernière :
    _ Nom et prénom ?
    _ Hayat Benhoud
    _ Date de naissance ?
    _ 2 février 1985
    _ Lieu de naissance ?
    _ Meknès
    _ Depuis quand êtes-vous au service des Sedrati ?
    _ Depuis 2005
    _ De quoi consiste votre travail ?
    _ Au début, j’accompagnais madame dans ses déplacements lorsqu’elle était enceinte. Après la naissance de Nisrine, je m’occupe de la fille et je fais le ménage.
    _ Est-ce que vous habitez chez la famille Sedrati ?
    _ Oui, et j’ai une chambre juxtaposée avec celle de Nisrine.
    _ Avez-vous des soirées libres pour visiter votre famille ?
    _ Non, je n’en ai pas ; d’ailleurs, ma famille habite à Meknès .Une fois tous les deux mois, mon père me rend visite.
    _ A propos de madame Sedrati, est-ce qu’elle avait un emploi ?
    _ Non, mais elle sortait presque tous les jours.
    _ Pouvez-vous nous préciser ou elle
    allait ?
    _ Au début, quand je l’accompagnais, elle allait à la clinique, puis au coiffeur, ensuite au super marché pour faire des courses. Après, je n’ai aucune idée au sujet de ses déplacements.
    _ Est-ce qu’elle recevait des visites ?
    _ Oui, quelques fois
    _ Est-ce les mêmes personnes ?
    _ Non, pas forcément ; mais…
    _ Mais, quoi ?
    _ Il y avait quelqu’un qui lui rendait visite assez souvent ; je dirai au moins deux fois par semaine.
    _ Qui était-ce ?
    _ Il était assez grand, chauve et portait des lunettes.
    _ Comment s’appelle-t-il ?
    _ Je crois qu’un jour elle lui a dit : Hicham
    _ En êtes-vous sûr ?
    _ Certaine !
    _ Et le nom de famille, ça ne serait pas par hasard Elouafi ?
    _ Je ne sais pas
    Dites-moi : cet homme lui rendait visite en présence de monsieur Sedrati ?
    La bonne réfléchit quelques instants :
    _ Non, jamais .Il lui rendait souvent visite tout juste quand monsieur allait à la banque.
    _ Donc, ils ne se sont jamais croisés.
    _ Oui, approuva Hayat
    En ce moment là, l’inspecteur Halabi fit son entrée :
    _ Bonjour Hayat, l’apostropha –t-il, je vois que vous êtes ponctuelle.
    Puis, il s’approcha du rédacteur pour lire la déposition de la servante ; tandis que l’inspecteur Eddahbi poursuivit son interrogatoire :
    _ Si je vous montre une photo, pouvez reconnaître si c’est le visiteur de
    madame ?
    La bonne consentit par un hochement de tête.
    Juste un simple regard lui suffit pour crier tout haut :
    _ C’est lui, Hicham !
    L’inspecteur Halabi accourut vers elle :
    _ En êtes-vous sûre ?
    _ Comme je vous vois.
    _ Merci, Hayat
    A présent, nous allons éclaircir certains points : Est-ce que madame allait chez le même coiffeur ?
    _ Oui, il est juste à une centaine de mètres de la villa
    _ Bien entendu, ajouta Halabi, vous le connaissez !
    _ Qui ?
    _ Le coiffeur
    _ Oui, c’est le cousin de madame
    _ Et il s’appelle ?
    _ Oualid Hamdi
    _ Est-il marié ?
    _ Non !
    _ Quel âge a –t-il ?
    La bonne fit manipuler ses doigts et dit :
    _ Quarante huit ans
    _ Oh la la ! s’exclama l’inspecteur Aïssam, serait-ce l’amant de madame ?
    Hayat regarda son interlocuteur avec admiration et ne manqua pas de révéler qu’il avait tout à fait raison. Et d’ajouter :
    _ Ecoutez inspecteur si vous me promettez que cela ne sera pas écrit dans ma déclaration, je vous dirai tout.
    _ Ok, c’est parti
    Puis à l’inspecteur Eddahbi : dites à votre adjoint de ne rien taper jusqu’à nouvel
    Ordre.
    On vous écoute, mademoiselle Hayat .
    Cette dernière dit aussitôt : pour être franc avec vous, j’étais sa confidente …enfin pour ce qui concerne cette relation
    _ Que vous confiait-elle au juste ?
    _ Elle s’échangeait des lettres avec le coiffeur
    _ Et bien entendu, vous étiez le facteur
    _ Hum
    _ Vous avez sûrement lu le contenu de quelques lettres !
    La bonne baissa son regard, l’air gêné
    _ Peut-être que c’est un vilain défaut de fourrer son nez dans les affaires des autres ; mais il y a des fois, ça peut aider à découvrir la vérité.
    Alors, de quoi ils se parlaient ?
    _ Il ne cessait de lui dire qu’il l’aimait et qu’il voudrait l’épouser.
    _ Lui ? Et elle, que répondait-elle ?
    _ Que c’était impossible pour le moment
    _ Quoi d’autres a part ce jeu de Roméo et Juliette ?
    _ Je ne comprends pas, avoua-t-elle
    _ Ne parlaient-ils pas d’héritage par exemple ou d’une escapade tous les deux dans une île déserte
    La servante s’écria aussitôt :
    _ Vous m’épatez de plus en plus monsieur l’inspecteur ! C’est vrai, ils parlaient un peu de ça
    Tenez, j’ai gardé une lettre de Oualid que je m’apprêtais à lui remettre la veille de son assassinat.
    _ Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
    Hayat hésita avant de vociférer ces quelques mots :
    _ C’était les ordres de madame : je ne devais lui remettre les messages de son amant que si nous serions seule à seule
    _ Bien entendu, il y a Nisrine
    _ C’est ça avoua-t-elle
    _ Vous l’avez lue ?
    _ Non, pas encore ; je vous le jure
    _ D’accord, conclut l’inspecteur, tout à l’heure, je viendrai vous voir à la villa et vous me la remettez
    _ Allez, venez signer votre déposition, l’invita l’inspecteur Eddahbi
    Sur ce, la servante quitta les lieux ; tandis que Halabi sonna le brigadier en faction devant la porte :
    _ Allo, ici Halabi, une femme va sortir du commissariat d’un moment à l’autre ; faites-la suivre par l’un de nos gars et qu’il veille bien à ne pas la perdre de vue
    Puis, il raccrocha.
    Quelques minutes après, l’inspecteur Aïssam monta dans sa voiture : direction la morgue.0

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