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Sujet: LA VIE
LA VIE
CHAPITRE UN : CHERS ‘’AMIS DE LA VIE’’, BONSOIR
Je partage avec toi, Cole et toi Henri, ces mots publiés sur FB en réponse à un pessimiste qui a livré au public des idées noires sur ‘’ la vie…’’. Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme et autres collants et infectant délires contre la vie et l’existence entière. Sans la vie et au-delà de la vie, avec plus d’espérances et de mieux être encore, l’âme pour être clairs, que serait le monde des humains, depuis le début de ses mythes religieux, de ses doutes philosophiques, de ses prolifiques cultures et de ses civilisations méconnues ?
Voici des réflexions écrites entre deux patients cet après-midi. La vie, c’est ce que défend le médecin, en soignant la mère enceinte, les enfants malades et les adultes jusqu’au terme prescrit pour cette vie. La sauvegardes et le maintient de la qualité de la vie, ce dont on parle sans mysticisme avouer, quand on dit des médecins qu’ils opèrent dans le secteur de la ‘’santé’’ ! N’oublions pas que dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge, ce furent souvent des religieux, (au sens moral et civique élevés du terme), l’Eglise, voire des philosophes et des sages, des alchimistes qui furent les thérapeutes. Ils opéraient dans ces œuvres, bénévoles et/ respectables, en pleines épidémies. Bien avant que ce magister ne devienne une profession, un simple métier, altruiste parfois, sous tendue par les techniques et les sciences diverses qu’englobe la médecine. L’art de soigner et de protéger la vie !DEUX : PASSONS SUR LES VIEILLERIES BANALES
La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ? Ce serait des milliards de milliards d’astres sans buts (connus) et des massifs planétaires inutiles en train de vaquer dans un ou des univers extensibles !
Cette terre, qui est peu ou prou, une partie infime de l’univers, est notre berceau sinon notre éprouvette. Pour les croyants, Adam est un fabriqué-main de divine facture ! Nous ignorons quand même, les étapes et les secrets de la fabrication du premier homme. Tant d’eau et d’argile, mais où, dans ce paradis terrestre. Ou à côté, avant d’y choir tout fait ? Et en sus du simple corps, il y a le souffle de Dieu, qui lui confère l’esprit. Ou l’âme ? Ce plus, qui part quand son organisme ‘’ne marche plus’’ !
La vie, chimies, argiles, eau et lumière, ont fait que cette vie soit, (à notre connaissance), sortie des mers et du ciel. Du Ciel !
A croire les évolutionnistes et leurs sciences, chaque être, des bactéries aux algues puis aux arbres, des premières cellules vivantes à cet humain que nous sommes, porte des éléments infimes qui expriment le hasard de son hérédité, l’animale, pour nous, les dit-hommes.
Un destin de ‘’vie’’, un modus, est inclus, inscrit comme capital et moule dans les cellules. Là où se lit le dit-destin de l’animal, de l’arbre ou de l’insecte. Le b, a, ba, le noyau de la vie ! Y participent les gènes des chromosomes. Nos possibilités animales, nous font partager certains ‘’gènes ‘‘avec d’autres êtres de parmi les ‘’bêtes ‘‘. Celles qui nous entourent et dont nous usons en nous régalant, pour alimenter notre organisme, pour activer et animer ses activités, pour nous construire physiquement et nous réparer ! Nous sommes des carnivores et des prédateurs. Des fauves ! Messieurs Trump et Netayahoo, plus que d’autres ! La barbarie, la sauvagerie, le sang sont inclus dans nos comportements naturels, dans nos fibres et dans nos veines ! La vie, la nôtre est tributaire de ce cycle peu amène du sang des autres, de leurs chairs et protéines.
Nos actions et les actes déterminés par le milieu, humain et matériel, climatique voire cosmique et astral qui interfèrent. Puis il y a les rôles réfléchis ou pas de la famille, de l’école et de leurs idées et autres programmes. Des directives, des idées, un apprentissage qui profilent ce que nous devenons et ce que nous sommes. Il y a l’impact et le standing du pays, le statut du village ou celui de la tribu, s’y ajoutent les cultures ingérées et concomitantes dites extérieures. Tout cela fait que les us et les cultures forment la personnalité et décident de ses opinions, en traçant en partie, son caractère borné ou changeant.
Et l’on voit que viennent nous formater et nous modéliser les religions et les civilisations, leurs langues et leurs traditions. Celles-ci interfèrent avec le monde du livre et du téléphone maintenant, pour faire de nos opinions, rendues fermes ou ouvertes, plus perplexes qu’elles ne le furent pour nos anciens. Nos jugements politiques, nos convictions sociales et nos crédos, des élémentaires aux plus simples, les philosophiques ou les plus compliquées encore, cadrent nos vies, leurs modus et nos actes bien sûr. Langue et langages opèrent, pourvu que les oreilles et la voix marchent. Oui, notre vie et notre évolution sont tributaires de nos sens. Ces cinq sens ou plus, qui donnent aux méninges, au cerveau, de quoi former la personnalité, ses sentiments et ses propres pensées, comme le sens des actes et des conduites ! Que la mémoire vous soit fidèle, Alzie !TROIS : LES DERIVES NECROLOGIQUES
La planète est une scène de théâtre. Nous y voyons des gens puissants harceler et amoindrir les plus faibles, les asservir, les broyer et les annihiler pour les empêcher de progresser tout en gardant leurs identités propres. Voire leurs terres et leurs patelins ! Des hommes puissants contre des escargots ! La fin du film est connue. Et ces façons de dire et de se conduire, dans la vie en société, en ville, au stade ou en politique, vous diffèrent un ponte notoire, un sauvage, un riche ou puissant général ou président d’un minusculhomme * ! Un nain, un infra, ce n’est pas comptable ! Admettez, svp le néologisme, de ces mollusque-hommes ! Que ce bonhomme soit électeur ou pas, et comparez sa vie et sa conduite avec celles de ces illustres surhommes ! Dignes des super-héros. On ne parle ici, ni du travail, ni des recettes ni du bonheur ou de la santé, qui sont les paramètres de la vie. Mais des contraintes sur la vie des autres. De quoi détester ‘’la vie’’! N’est-ce pas monsieur le pessimiste ?
Dès lors, comparez cet ouvrier de France ou du Maghreb, ces Rohingyas qu’on achève en Birmanie, avec un gars de la tronche de ce Trump et de ses comparses des lobbies qui l’on élu ! Je ne parle pas de paix vécue dans un pays donné, ni d’états en voies de soulèvements et de guerres, ni des richesses des uns ou des autres, mais des conduites envers autrui. Ses comportements, même lointains, interagissent et impactent notre vie. La personne, l’individu, ses libertés, ses droits et d’autant son sens de la vie, tourne parque la vie est devenue mondialisée. Remodelée, re-normalisée par les médias, les phones et les sites sociaux et communautaires ! Une vie, une personne, dotée d’un caractère, de pensées propres, devient le sujet de conduites schizophréniques. Elle est hallucinée, difractée sur plusieurs styles, ceux d’endroits et de milieux éloignés et différents d’elle.
La poignée de main forte, la chevelure bienséante, de ses sorties virulentes, le riche ado jette son dévolu caractériel et son verbe, toute sa viralité de génie, sur les adeptes de ses tweets et de ses propos indélicats. Des inconduites ou des frasques politiques qui font des victimes. Avec sa trempe de dominateur, Trump a des capacités qu’il impose aux autres. Il faut dire que c’est sa vie et qu’il est l’Amérique ! Comme tel artiste ou telles stars, mais chacun a ses vils secrets, ses astuces, son brio et ses apparentes ou nobles qualités ! On a vu comment les chefs de marque, les illustres imperators, font les princes et défendent leurs pays, ou les pourfendent. Comme ils gèrent les révoltes et les gouvernements, comment qu’ils agitent la guerre ou l’invasion, ou qu’ils fassent faire la paix entre les ennemis d’hier. En un mot des sorciers et des manipulateurs ! Et comment leurs actes agissent sur nos destins et nos vies. Voir la réponse virile de ce Donald, à la limite de l’obscène, qu’il vient de faire au président de la Corée du Nord, à propos du ‘’bouton nucléaire’’!
Dire que la vie n’est rien, pour répondre à ce monsieur, qui la trouvait dangereuse, nulle ou labile et trop courte, n’est pas si aisé ni facile, à la vue de ces évènements et des souffrances des peuples et de celles des gens perdus dans les villages des jungles ou perchés sur les montagnes inaccessibles et enneigées !
Pour être heureux ‘’de sa sienne de vie ‘’ a-t-il pensé aux autres et comment ils sont astreints de vivre çà et là, leur p…périlleuse de vie ?QUATRE : L’INVASION DES CLOPORTES
A-t-il encore, ce monsieur, pensé aux malades qui n’ont pas les moyens de se soigner, à ceux qui vivent en guerre et à ceux qui la fuient, pour plonger corps et âmes, dans les abimes des mers de non-retour ?
Ou dans les pays qu’ils infestent et torturent, qu’ils embêtent massivement en tant que fugitifs et migrants honnis et mal-vus ! Et que faute d’amour de leurs hôtes, leurs misères notoires ne leur font rencontrer que gènes, nuisances et haines supplémentaires !
Ne faut-il pas tout faire pour la paix, à l’international, dans tous les pays du Moyen-Orient ? Et non se mettre, chers démocrates cultivés et occidentaux, à les soulevez de façons perverses les uns contre les autres, à la manière de ce Trump qui a déclaré installer son ambassade américaine à Al Qods ! Un novice malencontreux qui fait pire que ses prédécesseurs et contre l’avis de l’Europe unie ! Et tout cela pour le pétrole, surtout pour la vente d’avions et d’armements aux Arabes, (Qu’il n’aime pas) sous couvert de ladite quiétude du très démocratique Israël. Brisez tous les pays arabes et les fracasser, en autant de parties subalternes et ennemies les unes des autres, le b, a, ba de Machiavel !
Ne faut-il pas que les gens bien d’Europe, (ces pays qui ont survécu à ces guerres mondiales, atroces et abominables, qui avaient tué des centaines de millions de gens), agissent en connaissance de cause et des choses, de par leur statut de civilisations assagies, pour que ‘’ces fugitifs’’ rentrent définitivement chez eux ! Dans leurs pays éclatés, aux infrastructures ruinées, plutôt que de rester, là où personne ne les aime ni les désire ! Est-ce ‘’une vie’’ que la leur, comparée à la vôtre Monsieur, qui critiquez si véridiquement ‘’ la vie ‘’ ?
Oui je vous comprends, si vous parlez de leur vie, à eux ! Pires que celle des chiens errants et des chats et de ces autres animaux qu’on abat, gratuitement, ou qu’on sacrifie pour nous vêtir, nous chausser ou nous nourrir.CINQ : LE SENS DE LA VIE DURANT LES GUERRES
La Paix pour la vie de tous ou les affaires de certains pour la mort des autres ?
Oui, je vous saisis, car ces vies, sans aucune dignité ni libertés, sont celles des prisonniers dans leurs propres pays, envahis et dévastés, ceux du Moyen-Orient, depuis la fin des colonies, surtout après la première guerre Irak-Iran et celles qui avaient pour buts de dévaster l’Irak, la Lybie et puis la Syrie. A La recherche par ces grandes puissances à la pointe du nucléaire, d’armes atomiques ou de morts massives ! Et quels sont les pays visés ou celui qui sera au programme, après le Yemen et l’Arabie ? Et quels motifs invoqueront les maîtres du monde, pour faire détester la vie aux habitants de ces déserts ? Ces terres ‘’arables’’ et si utiles pour la sécurité et pour les affaires impérialistes ?
Comme exemple, il y a encore celui qui fait la peine à tous. Merci au duo des acteurs Trump et Netanyahou. C’est le cas de ce pays qu’on efface de la planisphère et qui est envahi par des militaires surarmés. Ceux d’une puissance nucléaire, pan-terrestre. Ces Juifs du monde, bien cultivés, admirablement surmédiatisés, bien nantis, aux 180 prix Nobels ! Ces démocrates qui tuent les leurs de voisins-envahis et qui les maltraitent parce qu’ils leur demandent de libérer leur pays, et qu’ils ont la mauvaise idée de vouloir résister à l’invasion restrictive de leur terres ! Pourtant, je me dis des fois, qu’ils sont comme les Résistants de France, ceux qui ont fait face aux nazis !
Ils demandent la vie, ces affreux rebelles du gommage colonial ! Ils demandent la liberté. Ils demandent la paix ! Et ce pour y vivre en bons citoyens, sur leurs terres restantes et dans leur capitale ancestrale. Envahis et tailladés, ils requièrent une vie libre, comme celle où vit notre bonhomme si critique de qualité sordide de ‘’ la vie’’ !
Ils aspirent à une vie meilleure. N’est-ce pas le vœu de tout un chacun ? Une vie comme celle des Européens, actuellement, loin des envahisseurs et de la terreur constante. Loin des colons et autres tueurs, motivés au nom d’une religion ancienne, qu’ils instrumentalisent, de façon perverse, fourbe et raciste et ce au nom d’un dieu Yahvé…Somme toute, le même que Dieu et Allah ! Un Dieu tribal, inique, qui a ses préférés d’entre les hommes, et qui leur permettrait de brimer les autres et de les effacer, pour assoir leur foi !SIX : LES NOUVELLES ETOILADES* DE TRUMP
Quid du sens de la vie durant les guerres ? Ou les nouvelles guerres de religions qui présagent d’une troisième guerre mondiale ! On réédite les Croisades. Ce sont des Etoilades*, qu’il faudrait dire ! On sort de ses arcanes antiques, barbares et lubriques, une époque religieuse. Celle d’une ère périmée qui est en train d’empoisonner et de pourrir ‘’ la vie contemporaine, de tous les habitants, sincère pacifistes, de la Terre !
Et cela depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il y a plus de 60 ans, anglais et autres alliés aux Américains, ont offert un foyer de feu, aux fils de ceux qui ont péri dans les fours crématoires allemands ! Oui, c’est la vie qui brûle ! Les Arabes paient pour Hitler et ses hordes de SS allemands !
Surtout celles de millions de gens, des Palestiniens, qui a part leurs droits sur leur terres et leur fierté, sont jaloux de La Liberté que s’offrent partout dans le monde, leurs cousins Sémites. Ces Juifs poussés au Sionisme envahisseur par leurs puissants et rassembleurs lobbies américains. Ce sont pourtant les petits-fils du même prophète, sauvé du feu, Abraham, qui les massacrent sur leurs terres. Abraham sur son autel, n’aura égorgé pour Yahvé ni Ism-Ael ni Idzhak, mais sur l’autel de Palestine, la curée ne cesse pas ! Dieu, le vrai ne doit pas aimer ce sacrifice-là ! Plus jamais encore, il ne devrait leur permettre ça !
Ce sont des envahisseurs, rescapés ou réchappés, issus de tous les pays du monde qui sont venus pour les cloîtrer dans des camps d’apartheid. Des occupants qui les emprisonnent derrière un mur dans de véritables camps de concentrations.
Les maîtres attendent leurs suicides ! C’est-à-dire, des pertes obligatoires qui doivent survenir chez les plus faibles. A la suite des révoltes impuissantes contre les maîtres oppresseurs. Ces fins limiers de la terreur. A la suite des marches de dépit, de si bonnes occases pour que la réaction armée opère le nettoyage ethnique. Programmé et attendu par les machiavels universels pour et afin de purifier la région !SEPT : LE SENS DE LA VIE
Que penseraient de ces mots, ‘’ le sens de la vie ‘’ des autres, ceux qui sont si près des livres pieux, les religieux ? Que penseraient de ces mots ceux qui jonglent avec les théories philosophiques ? Que pensent-ils de ‘’la vie’’ de ces basses-gens, de ces maîtres et de ces hauts personnages ? Ces tyrans dominateurs, programmeurs politiques des plus hautes fonctions et places, ces régisseurs de la planisphère financière, ces mastodontes, caractériels et frivoles, qui sont devenus d’horribles malades et de terrifiants dictateurs, pires pour leurs victimes, que ne fut Hitler, l’affolant führer !
Etre opaque à la vie des autres, c’est vouloir être aveugle et sombre, trop pessimiste et stérile, fermé ou borné ! Et c’est une mauvaise école. Tant pour les jeunes, les vieux que les malades qui espèrent mieux que les despotes adorateurs adeptes du démon !
Et si l’on fabriquait moins d’armes et qu’on créait moins de tensions, de suprématies et de guerres, cet argent spolié, irait aux soins des gens, à leur meilleur habitat et raisonnable alimentation, à une consommation plus utile, plus logique et moins effrénée. Les gens iraient au travail, s’occuperait de leurs terres, de leurs amours, de l’éducation de leurs enfants et de leurs villes. La famille sera mieux régulée et plus stable, partout et sans fioritures, alors la paix sera assurée partout et pour tous. Et peut-être que plus de bonheur reviendrait sur cette terre, pour de plus larges strates, pour tous les humains. Ce qui rendrait les penseurs et les critiques, plus optimistes à la vie et au sens de la vie !Dr Idrissi My Ahmed, le 05 / 01 / 18
Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’
Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme
Dédicace
Chère consœur, madame Student
Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.
Rencontres et hasards
La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?
Regrets et tristesse
Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.
Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.
Hammoudah Ya Hammouda
Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.
Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.
Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.
Corruption ou avantages
Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !
Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.
Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.
Le travail et la citoyenneté
Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !
Dénigrements identitaires et machiavélisme
Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.
‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.
C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !
La paléontologie au service du nationalisme
Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?
Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !Fouilles dans votre génome !
Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.
A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.
Séparatisme et clanisme
Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.
Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.
Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?La faute à Machiavel
Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !
Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.
D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.
Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.
Anathèmes face aux outrages
Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !
Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.
Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.
A tous les gueux,
Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !
Dédicaces cassées pour la bonne année
A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !A Shahrazade
Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.
Aux étoiles étiolées
A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.
Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.
Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.
Condoléances culturelles
La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.
Une ambassade à Jérusalem
Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.
Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !
Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !
Sacrilèges et malédictions
La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !
Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.
L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !
Le globe des martyrs
Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !
Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.
Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !
Parallélisme
En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.
Froideurs mortelles
L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.
Injonction !
Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !
Idées miennes, pertinence et réalisations
Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.
* Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !
* Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!
* Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.
* L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.
* Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.
* Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.
*L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !
* Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.
* Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.
* Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.
* Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.
* Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,
* Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.
* Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.
* Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !
Appel citoyen aux Hautes Instances,
Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.
Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.
Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !
Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !
Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !
Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.
Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.
Répétition et précisions
Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !
Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !
Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.
Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.
Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017
CIVISME, PASSAGES-CLOUTÉS, SÉCURITÉ ET PROPRETÉ
Vous m’avez sorti de mes réserves, monsieur le Professeur !
Introduction
La ville a besoin d’être re-policée pour mériter son nom de ville. Je ne parle pas que de Kénitra, devenue un gros quartier de la capitale. Un standing, qui doit se mériter, en toute indépendance de nos respectables walis et autres responsables. Un retour au statut antes, pour être plus opérationnels et le redevenir localement. Avec plus d’efficacité de par la proximité. La rapidité, la dynamique et la décision n’en seront qu’améliorées !
Ouvrons le sujet proprement dit :
J’ai mal à ma ville . Les fumées noires la salissent et l’asphyxient. Et pourtant » Fumer tue »’ ! Les concitoyens ne se sont pas tus ! Civisme, passage cloutés, sécurité, propreté et urbanité. Les passages marqués, peints, ou tracés pour les piétons, ont rarement été cloutés au Maroc. Ils demeurent rares, très rares, et le plus souvent effacés. Trop peu repeint, si ce n’est à l’occasion !
Et SM le Roi, n’est pas obligé de passer par toutes les villes ni les rues pour obliger les municipalités à oublier la paresse et à s’activer. Le ménage, la cure auxquelles il vient de procéder doit faire école.
L’éducation scolaire a oublié ce chapitre qui gagnerait à être repris comme rôle et remâché régulièrement aux enfants et aux jeunes adultes , porteurs ou pas de cimeterres .Qui plus est par le ministère des Awqaf dans les mosquées doit aussi éveiller les prieurs. La citoyenneté n’est pas antinomique de la religion !
C’est de fond en comble que la Ville doit être revue et…corrigée. Elle toutes les villes du royaume ont besoin de bénéficier de cette INDH. Peut-être qu’elles activeraient certains de nos paresseux certains, en manque d’idées, en leur soufflant un programme.
Mon slogan serait ; » 7 jours par trimestre de propreté urbaine ». Et ce, que la municipalité soit habitée et régie par des ruraux sans certifs comme certains parlementaires, ou des citadins en aspiration de ‘’parlementarité*’’ (la retraite imméritée, mais assurée ! ). Aucune excuse pour ces ‘’braves gens’’ si ‘’elles bougent’’! Il doivent urbaniser la cité et ne pas se relâcher après les première semaine d’efforts ‘!
Il n’y a pas qu’Al Huceima qui aurait souffert du désistement léthargique des responsables des cités ! Nous aussi, on pèche des espadons et la Kasbah regarde de haut Mehdia ! Et cette réflexion appartient à toutes les régions. Il n’y a de quoi marcher pendant six mois ni se survolter jusqu’à faire tomber un gouvernement, en chasser des ministres et punir des responsables de parmi les autorités. Mais il faut parler pour être écoutés !
La rigueur du gestionnaire est offerte avec parcimonie. Il a devant lui tellement d’imperfections cumulées (durant des décennies) et qu’il lui faut corriger, qu’il s’essouffle au premier coup de pioche du chantier.
Je ne parle pas de la honte manifeste des bus, horribles révélateurs de nos déficiences génésiques. Il parait qu’on en casse un peu partout. Un nouveau rite. Les cadres responsables de la société, les cadres et les gosses, ces jeteurs de pierres qui se sont ‘’trumpés’’ de Netanyahou et de camp ! Ici, c’est le Maghreb, pas l’Orient ! Alors, les cailloux, messieurs les gamins, laissez-les par terre ! Ne vous prenez pas pour des David-s sémites en face des Goliath-s palestiniens ! Les cailloux, ce n’est pas pour casser les vitres ! C’est pour les ablutions, pour le lissage des membres, au hammam et mieux encore, pour la construction.
Qui plus est, il y a un constat ‘’ d’irresponsabilité généralisée et d’analphabétisme citoyen’’ qui sévit à fond. Il y a quand même des miracles, ne soyons pas négativistes !
Mais avouons, ce sont des marques dégradantes et destructrices de barbarie, de laisser-aller, de sous-développement et de je-m’en-foutisme ! Car nous sommes responsable en Afrique, nous devons démontrer que nous sommes à la hauteur du pari pour assurer cette politique ambitieuse, pour un pays qui est resté longtemps calfeutré sur soi-même et fâché envers les abusés et les affidés d’Alger.
Qui plus est, il y a le fameux train TGV, les autoroutes, les usines, les nôtres et celles qui se sont dépaysées, (lire délocalisées) pour faire dans les fils et autres sièges ou pièces de voitures.
Il y a ces fameux ports, sauf celui de Kénitra-Mehdya, ardemment suggéré par Abdou Rebbih, (demandez aux M’chiche et à Janah !), mais qui se fait encore désirer. Et ces belles cités, au-dessus de nos simples moyens de Généraleurs*. Et puis, merci Sidna, nous avons des satellites !Or nos villes, celles que marginalise le Sebou, ne cadrent pas avec ces inestimables progrès !
Les trottoirs, dont les carreaux sautent avant le permis d’habiter des immeubles, les plus neufs, des jardins, (sic), non encore habités, qui plus est les plus anciens. Au point que les Poilus de la Première Guerre Mondiale pourraient s’y cacher.
Venez voir mesdames, les chaussées, gonflées de chaises, qu’on les croirait devenir des cinémas de plein-air, alors que les cinés couverts, ont été totalement rasés ! Venez voir mesdames ces trottoirs où l’on vous siffle et harcèle, impudemment ! Sans arrières, ni antérieures, pensées !
Les regards et les tuyauteries des eaux usées, qui se noient dès les premiers orages et les premières ondées.
L’éclairage public, qui laissent des coins bien sombres, hélas, sans dignité ni sécurité.
Les façades privées à peindre obligatoirement pour rénover la face de la ville et lui donner plus de gueule ! Les moderniser serait heureux, partout au Maroc, bien sûr ! Même dans les quartiers des médinas, ou simplement les ré-arranger.
Ces cafés envahissants…Ça va j’ai fini ! Tout reste à faire. Et les arbres et les jardins et le stationnement, où faut-il y aller pour les voir ou les parquer ? Ça va j’ai fini, je ne vais pas parler des infrastructures…Il me suffit de parler des regards et des trous ! C’est une honte, je l’ai dit. Une humiliation constante, qui est de trop ! Baraka Trump, elli t’hagare âla essilme, we essiyassa.
Au secours Général Lyautey ! Ils ont même sauté ton Port-Lyautey. Reviens à Kénitrous pour les rééduquer ! Ils ont oublié la méthode. Je vais dire à sa nièce, Mme Student de le lui demander. Ou que le gentil et sympa Macron, pourrait marcher des fois ? Et venir de temps en temps pour le suppléer…Dr Idrissi My Ahmed, Kénitrop , le 14 Décembre 2017
L’habit fait la nonne, ou le vêtement et la verdeur des sentiments
Pourquoi vous déshabillez-vous, mesdames, en apparence ? Ou vous habillez-vous de la sorte, en si court ou totalement cachées ? Analyse dédiée à ceux et celles qui dépensent trop d’argent en Europe et ailleurs, ici aussi, pour paraître un moment et ne plus porter jamais leurs fringues, raccourcies et tapageuses, mais toujours onéreuses. Attention, je ne suis d’aucun parti politique. Je n’ai jamais dit à ma fille, diplomée en modélisme à Paris , ni à ma petite fille, comment elles devaitent s’habiller. Bonne lecture de ces propos ouverts.
Coté ‘’vêtement féminin léger’’, son versus philosophique, et son thème principal en sociologie est synonyme des libertés et de la pudeur. Je le pense, face à la nudité, dont la poésie et les plaisirs s’inspirent et qui sont réservés à l’intimité. Encore que, toute la presse et la littérature, les magazines de mode et la filmologie en sont prégnants et inassouvis.
La pudeur, est un choix, une éthique, universelle, (antan), une obligation (encore chez certains), une forme de respect simplement, sinon un devoir devant autrui, quel qu’il soit. Ses parent ses amis et ses enfants. Ça, c’est de histoire pour certains.
La pudeur est un comportement, une expression, un savoir être, fait de respect indu, lié à la prévention. C’est une prophylaxie, une hygiène publique, contre les harcèlements.
L’attirance s’impose aux regards, ou importe des regards, parfois insistants, dérangeants ou outrageants. Un paradoxe. Des regards qui invitent, à une forme d’admiration-exposition, des avances faites à minima, ou pas, mais qui offusquent l’autre qui se voit rabrouer, dès qu’il ose !
Pudeur-réserve-défense’’ mais aussi ‘’liberté-d’être-et-de-paraître’’, un compromis comportemental vestimentaire, libre, en face ou à la base des regards insidieux et de ce qu’ils suggèrent comme sexe. Ce qui n’est certes pas l’amour, immédiat. C’est son début peut-être, voire le coup de foudre ! Sinon le plus souvent, faute d’amitié, une triste répulsion. En fait pour y revenir, l’exposition, la nudité partielle ou calculée, invite l’autre au désir impulsif. Qu’on le veuille ou non ! Ne parlez ni de complexe ni d’esprit mal tourné. La psychanalyse de la chose, son historicité, son but, ne sont écrits dans un prospectus qui se vent avec le vêtement.
La semi nudité, ou ce qui lui ressemble en plus transparent et plus court est un sort jeté sur le masculin ! Et plus encore, une invitation pour les plus pervers ! C’est le profit instinctif, sinon animal (ou hormonal et permissif) du sexe qui les interpelle en les piégeant ou pas ! Pas plus ! Mais toutes les proies et les cibles s’en cachent.
Il y a d’autres mots pour le dire, je ne veux pas les prononcer, ça confine au crime et à la bestialité. L’amour est une denrée, digne, romanesque, un rêve vitalisant, un accès positivé à une autre sphère. L’amour est un attachement possessif, bilatéral ou pas, passager ou constant, qui vient par la suite. Juste ciel ! Quand on se donne ainsi, à la vue d’autrui, on l’attire, parfois contre gré ou si naturellement, innocemment ! Le champ est là et libre, il escompte de quoi le semer autrui, si fertile en appels, comment le planter et le cultiver, pour en cueillir les fruits ! Le plaisir immédiat, le 7ème ciel, sans lendemains fixes, voire les enfants. Et la cultiver cette passion du regard par-dessus les habits qui interpellent, au sens adoration du mot amour. Béguin, fidélité native, ferveur ou possession. C’est selon la culture et les fantasmes de l’une et de l’autre des parties qui se regardent. Souvent sans paroles, au tout début des regards et de l’hypothétique affection.
Se lier l’un à l’autre, est une épopée qui va de la simple exposition de son corps de femme (en partie déjà), de ses atours et de son physique, partiellement découvert. Puis ensuite de ses dons et de sa culture, de sa personnalité, de ses atouts et de ses capacités. Dont l’entraide, qui chez le couple et par la suite se découple et se décuple dans la liaison-possession. Appelons cela, mariage pour faire court. C’est-à-dire un lien fort, par-delà le matériel et le temps, une possession l’un de l’autre, dans les deux sens, basée sur l’estime, le don de soi, la confiance et la fidélité. Sinon alors, une simple couverture sociale ou communautaire, par devant les adouls*, la famille, les amis ou la mairie. Le mari, une fois la bague au doigt, résistera-t-il aux habits légers, et public, qui montent ou divulguent partiellement son intime bien ? Ou cherchera-t-il à faire comprendre à sa femme, les besoins d’une tenue plus ferme et à la lui imposer ? La dulcinée n’est pas de cet avis partout dans le monde.
La pudeur, conjugale ou pas, communautaire ou historique, c’est ou ce fait d’offrir cultuellement et par éthique à la femme et lui permettre, librement ou le lui demander de se protéger des regards d’autrui. Des regards qui sont, sauf hypocrisie, retenus par de la pudeur masculine et la bonne éducation. Ça, ça semble être le passé ! Des regards troublants, excitateurs, qui invitent, qui insistent, à devenirs harcelants et inquisiteurs, voire provocateurs des mâles, que la femme soit mariée ou pas ! Quels qu’ils soient. Les monstres !
Où restent alors le respect, la retenue, la loyauté, la capacité de fidélité de la personne attirante ? Comment faire face, avec dignité, à ces regards perçants des plus indécents, des plus insatisfaits d’entre les hommes, face à ce qu’ils voient et draguent du regard : la femme habillée légèrement et quelle qu’elle soit ? Leurs feux virils et pénétrants, leurs instincts n’ont pas toujours ce respect, cette morale et cette retenue (faite d’admiration ?) que la femme naturelle, attend de tous automatiquement.
Mais comment certaines arrivent-elles à faire face aux avances insidieuses, inlassables, qu’elles soient mariées ou pas ? Tout maîtresses d’elles-mêmes qu’elles seraient, en restant stoïques et attirantes dans leurs attirails légers et à la mode souvent. Et si souvent ! Adieu bourse-s et argent. Je ne dirais pas attirail imprudent, ni impudent, ou cynique, encore de par son aspect attirant et répulsif à la fois ! Car je ne suis pas un extrémiste de quoi que ce soit, mais juste un simple observateur, tentant de réfléchir, à cette sociologie disparate de l’habit et du paraître ! Si l’habit ne fait pas le moine, ça dépend de qui est en dedans !
Nos conduites modernes ou passées, pour la plupart, sont résumées dans ce slogan. Celui de ‘’ l’être qui veut avoir pour être’’. Il y a un micmac fait de symboles de par le vêtement local ou d’importation. Une confusion politisée, un paradoxe cultuel, fanatisé, ou vu selon un prisme et un angle étroit ! Des amalgames qu’on colle à Dieu, selon les sites, les rites déviés ou pas, les amalgames et les endroits. Toi et moi percevons et jugeons parfois ce qui nous entoure partout.
Pour ma part, avec le peu de psychologie en usage chez le médecin que je reste, jaloux de gendre humain (adjectif et fonction que je partage des fois). Lhomme, quels que soient son sexe, ses idées, son identité et sa race, voire ses concepts de civilisé en avance dans certains pays, ou rétrograde et fanatique dans d’autres, des étrangers ou de simple mutants, qui ne savent avec les cultes et les guerres, dans quelle terre et quel monde, ils sont. Ni de ce fait et de cette déstabilisation de par le monde, commente être, comment se vêtir et se comporter, comment suivre la mode, ses libertés et ses fantaisies, sans braver les autres, les gens. Ou au pire, comment les haïr, les insulter et les punir et les exclure, en leur collant tous les maux !
Et quand je dis les autres, je pense aux plus pauvres, de partout, en premier, leurs vêtements, oui, leurs études, leur travail, leur santé aussi ! Par-delà les libertés, du vêtement et de ses fantaisies, il y a les moyens. Je parle par-delà la jungle ! Je parle sous cet angle de la pseudo mondialisation de ce village. Je parle, en pensant plus au ‘’civisme universel’’, une philosophie à développer, et je pense à nos devoirs d’humains, entre nous tous, avec respect, pacifiquement ! Je suis sorti du sujet, là, car je lie vêtement à la légèreté dispendieuse et aux pauvres qui manquent de tout et qui en meurent dans les neiges ou dans les tropiques.
Je disais que cultures, us et conduites, celles-là dues aux excédents hormonaux, virils, osés, impudiques, deviennent arrogants et compulsif, facilement criminels. Quelles que soient les lois du milieu. Et on le voit très souvent, dans les pays civilisés comme dans les plus chauds. Et là les mâles se portent au pire. Encore et toujours, à côté, chez vous, chez nous, même chez les leaders et les présidents, ce sont les viols, qui els ont cassés. Parce que la fille, la femme, était faisable et trop belle, infiltrée ou pas, et qu’elle le montrait si bien dans son port. Le vêtement léger est-il pour quelque chose dans cette attractivité du pire, ou seulement dans la fréquentation et les lieux dits libertaires !
Célébrités et autres, nous montrent hélas pour eux et pour leurs renoms, comment le mâle, hyper-friqué ou drogué, par quoi que ce soit, se laisse prendre en perdant ses freins et sa retenue, sa situation et son avenir, sa liberté et sa position sociale, pour un délire, un divertissement, une folie passagère, parfois devenues liaison, devant l’appel de la chair. Ces beaux corps, nus ou à moitié nus, si séducteurs et si affriolants. Cachez moi ces seins que je ne saurais voir…sans les toucher ! Retour psychique à la mère à la tendresse, dans toute notre sexualité, peut-être ! Il voulait dire boire. Des formes qui les inspirent et qui les interpellent leurs hormones mises en effervescence et parfois leurs bras. Dans les deux sens, quels que soient les droits et les endroits.
Je copie du Net. ‘’’Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées. » Le refus de porter les yeux sur les appas de la femme fait partie des traits de comportement généralement attribués au dévot hypocrite.’’
Là, ce n’est ni mon boulot ni ma fonction. Faut-il la laisser, la Femme, au physique attrayant, dénudé par endroits, attirer, aguicher et accrocher plus que les regards les gestes, les offres sinon les offenses ? La femme fatale, n’est pas un vain mot.
Cherche-t-elle à le devenir en fait de par son port de vêtement, avant ses offres et ses propos ? Eve et la perdition, Eve et Satan ? La nudité découverte, nos mythes et nos référentiels, sont en fait des propositions, des avances de la femme, faites inconsciemment de par sa nature et son apparence. Ou insidieusement de par sa biologie, couverte ou travestie ? Un sort de par sa nature, une habitude de par sa féminité, qui interpelle, attire et harangue. Vêtue sobrement ou pas ! Une sorte de mystère. Devine Zyeuteur, à travers le peu que je porte, ce je cache en dedans !
Enigme et magie du vêtement, se couvrir pour se montrer ? Le cherche-t-elle, la femme ? En fait un peu plus, selon les rites et les endroits, de par ses libertés, sociales, culturelles ! Elle en oublie le sens du vêtement et du port des peaux de l’animal, pour la protection et la chaleur primitives que ces dermes et ces phanères des proies apportaient et le luxe qui en ressort de nos jours ! Elle en oublie le sens du vêtement, comme moyen de protection et d’adaptation au climat. Ne lui reste que l’héritage vestimentaire et la mode interactive. Des us, un capital immatériel, propre à la femme pour montrer sa dote féminine et suggérer d’autres trésors, d’elle-même. La matrice de la civilisation, la coupe des fortunes, des conflits, le trésor des aspirations, de l’inspiration, de la vie et des guerres.
Femme, je te laisse explorer mes fautes et mes oublis. Je te laisse continuer sur ces idées et m’en apporter d’autres, comme réflexions encore ! Et vous hommes aussi bien !
Dr Idrissi My Ahmed, le 3 décembres 2017
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17:09 (Il y a 24 minutes)À moi
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1er décembre 2017
Alliance maladies rares – Accès au site Les maladies sont rares. Les malades sont nombreux
FLASH INFOSMARCHE « VIRTUELLE » DES MALADIES RARES
Du 1er décembre au 11 décembre 2017
MOBILISONS-NOUS AUSSI SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX !
Comme l’an dernier, nous renouvelons la Marche « virtuelle » des Maladies Rares, que vous participiez ou non à la Marche du 9 décembre à Paris. (Infos sur la 18e Marche : cliquez ici)
Utilisons les réseaux sociaux pour montrer que « les maladies sont rares mais que les malades sont nombreux ».
Comment procéder ? En faisant un « selfie »
Avec, si possible, les symboles habituels de la Marche des Maladies Rares : l’écharpe orange (ou un vêtement orange) et/ou la marguerite sur la joue.
Prenez-vous en photo et envoyez-nous votre plus beau « selfie ».Qui peut participer ? Tout le monde
Malades, familles, amis, collègues…Comment publier son « selfie » ? Plusieurs possibilités :
– sur notre page Facebook avec le hashtag #marcheMR : https://fr-fr.facebook.com/AllianceMaladiesRares
– sur Twitter avec le hashtag #marcheMR
– sur Instagram avec le hashtag #marcheMR
– vous n’avez ni compte Facebook, ni Twitter, ni Instagram :
Envoyez votre selfie à l’adresse photo@maladiesrares.orgPour rester unis et faire connaître les maladies rares,
partageons l’information autour de nous !Résultat de la mobilisation au lendemain de la Marche !
Pour revoir la vidéo de l’an passé: https://www.youtube.com/watch?v=m31WcvB-hdAA très bientôt !
MARCHE « VIRTUELLE » DES MALADIES RARES
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CONTACT DÉSINSCRIPTIONAlliance maladies rares – Accès au site Alliance Maladies Rares – 96 rue Didot, 75014 Paris – 01 56 53 53 40
L’Alliance Maladies Rares bénéficie du soutien deLes sempiternels vampires, obséquieux et voraces, accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés, s’échappent en rampant, chassés par les clartés.
( in ‘’ La bannière étoilée’’, 1998 )
Tristes amitiés de compères ingrats ou très stricts, hyper démocratiques, sans complaisances ni bagou ni tics ! Là où l’on verrait le chef et son aura, qui s’est démené comme un apôtre, repoussé par ses pairs, devenus de savants acolytes, adorateurs des héros des légendes et des lois antiques.
Ayant cédé par respect immense, ses privilèges et son droit, il se voit huer par ses siens, devenus de francs croyant ou de fieffés apostats. Ils viennent, ô hontes des renégats, ô sibilantes peines, de lui voler ses ultimes pennes ! Afin de les coller aux ailes des dragons, comme tributs de guerre, aux plus jaloux surhommes de son grand zèle de tribun.
Cet humain, au tsabih comme une montre de luxe au poignet, pitre sans cravate, fut vite repoussé par les Gardiens du temple, croyant avoir à faire à un agitateur farfelu, un vendeur d’encens et de paradisiaques promesses, venu des halkas de Fès ou de la place rouge de Marrakech. Un amuseur public, sans singes ni serpents, bon à traduire…. au cirque des crocodiles ! Le funambule ne peut changer les lois que lui-même régit et respecte, avec équilibre et doigté.
Coopérant, sincère et honnête, arabisant en dialectal, pieux et prolixe, il ne leur convient pas, ayant eu des attaches de gauche par moment ! Certes, ses mains et ses doigts, sans griffes ni plumes, ont sombré face aux vents des manitous de service. Au lieu de plaire, il ploie, laissant faiblir la tempête.
Les Parrains des cyclones et des chimères, les puissants et les commanditaires, ont vidé et les sables et les eaux sous ses pas. Il tremble d’émotion, ils le fustigent et lui rétorquent : ‘’Tu te couches ou tu perds ton boulot ’’. Fulminent-ils à celui qui n’avoue ni son pari qu’il allait perdre ni sa perte d’estime devant leurs propres yeux !
Les puissants de par la race et les célèbres envieux, ont eu leur nouvelle coupe d’Afrique, avec dedans pour bêler la victoire, la tête de la ‘’bique’’ ! Ho hisse, tu es monté en haut de l’échelle. Descend vite au lieu de nous montrer tes fesses ! Comme le dit Lapalisse !
Evite-nous les cris de tes grimaces et surtout pas de masque souriant sur ton faciès ! Ne te maquille pas de rigueur outragée, ni de lexique religieux ou de hardiesse déplacée ! Avoue et montre à tous que tu as perdu a Ssi Al Khasser et confesse-le à tes frères de l’église pélidée* ! Ceux des islamistes ambitieux et ingrats qui ont contesté ta juste vigueur et ton ambitieuse longévité !
Les Sphinx et les Cerbères, les Titans et les demi-dieux, vont danser le tango et la samba, sous le samaê, le jazal et l’Andalouse ala ! La fête de la coupe d’Afrique continue à tue-tête !
Les Héros de l’Olympe ont fait de leur mieux, Ulysse est mort, son arc à la main. Adieu la légende lâche d’Hercule et de ses œuvres finies. Il ne reste de ses travaux qu’une lugubre caverne sur le Détroit ! Benky est le héros de ce monde antique.
Que vivent les traîtres contemporains dès lors et les maîtres de cérémonie ! Compliments aux vainqueurs ! Vains cœurs, face aux perdants et aux meilleurs ! Les bouffeurs intempérants, chevaliers des meilleures tables, bluffeurs face aux inopérants, boudeurs des moins qu’humains, auront la vie éternelle comme récompense après leur dernier sacrement.
Leurs tsunamis, leurs tornades, leurs tonnerres et leurs ires, ont changé le destin du bonhomme pour le livrer mains-liées au pire. Accablée par le destin, une proie atterrée, tombe du ciel tel un pain béni pour leur festin ! Ils l’envoient dans le vide et l’oubli, sinon l’exil dans la marmite qui boit et le pieu qui se creuse.
Il ira sombrer dans la nasse de leurs olympiennes colères, si proche de Zeus. Ou là, chez les procureurs, ultime sanction et vendetta des illustres Avengers ! Celui qui ne les amusait guère, intrus dans la haute sphère, allait quitter la cour pour un autre destin. Bye bye, va-t-en ! Ne te retourne pas ou gare ! Car tu risques de devenir une statue de sel…Relis ton coran !
Banni et livré aux enfers, il verra un chapelet de ministres déchus et de Chabat-s applaudir les chutes de ceux partis et de ceux-là qui vont encore venir ! Et les équipes des perdants rejoindront les coulisses et les abysses. Non pour applaudir sur les tribunes mais au mieux pour finir. En médiocre, pour se perdre dans les labyrinthes des mythes dont on ne sort guère.
Les contes et les légendes de demain, raconteront aux mioches de parmi nos enfants et à leurs collègues armés de cimeterres, drogués et menaçants, comment devenir de bons citoyens et aimer leur pays, le Maroc, sa triple devise et ses valeurs. Ils apprendront l’histoire de Benky, de ses adversaires incompris et de ses frères. Question de préparer l’avenir en l’espérant vengeur cyclique et plus qu’amène !
La supériorité établie des Fidèles, sur les plus bas des hommes, a emporté les plus sympas des premiers hommes. L’homme de Safi et de Djbel Ighoud résiste comme BENKY et t’interpelle, Adam ! Cesse de médire et de bégayer, comme ces autres gens ! Guéris vite et bien ! Parle et va voter sans hésiter ! C’est papa Djo, qui te le demande et qui en te dédiant cette légende politique, va cesser de fumer.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 novembre 2017
Les chroniques différées de Mme Student, chapitre 77
Actes épars et pensées disparates
L’existence et les petites choses
Traces de vols sur terre et dans le cielJus de théière chez Afriquia
Madame Student, prête-moi ta plume, pour exprimer des maux. Merci pour ta compagnie, pour le dessert et pour le temps passé en commun, même s’il n’y a plus de relations entre nous, depuis ta retraite et ton départ au Barzakh. Maintenant tu es plus proche de Dieu.
Vois-tu, je tiens le verre que le jet de thé remplit en faisant des bulles de tailles inégales, qui flottent en surface avant d’éclater. Plus bas, les débris de feuilles de thé tourbillonnent en désordre. En apparence seulement ! Hasard du flux, sans importance mathématiques ni logique physique calculée. Celle de l’écoulement interne du flot invisible qui tourbillonne et remue les bouts de feuilles infusées. Mais que des rhéologues pourraient évaluer, question de s’amuser…
Les morts vous interpellent
Les malades aussi ! A Lhaj Saïd pour qu’il se rétablisse. Ainsi pouvait-on prévoir, la longévité de Boutef par rapport à celle raccourcie par ses pairs de Boudiaf, l’ethnocide palestinien par des démocrates et celui des Rohingyas ? Pouvait-on prévoir et empêcher la vente des africains comme esclaves en 2017 ? Là, au pays de feu l’empereur d’Afrique, Kaddafi, qui assassiné par les mercenaires des saigneurs blancs de la république amie ? Pouvait-on prévoir les noyades de chacun des émigrés blancs ou noirs entassés dans leurs barques comme des sardines dans un filet ? Certes ! Pouvait-on imaginer la mort accidentelle dans la cohue des 15 récipiendaires de la charité de Sidi Boulaalam, là, aux environs d’Essaouira. Le Fquih El Hadidi et ses bienfaiteurs, pouvaient-ils imaginer le drame et en évaluer les risques potentiels ? Et les autorités du village, les cadres hypothétiques, les organisateurs, auraient-ils songé aux risques grégaires des foules affamées et de la présence des parasites inopportuns ? Ce millier et demi de femmes, agglomérées dans un souk sont parties, elles-mêmes, en offrande ? Cirque de sables, zoo à bestiaux et table de sacrifice ou abattoir pour des démons sacrilèges ?
Footisme
Cette foule effervescente et ensanglantée répond aux foules qui ont célébré dans la joie et l’enthousiasme patriotique la victoire de l’équipe nationale du Maroc sur son homologue d’Afrique ! Est-ce le pari, la paye diabolique, la rançon livrée à Satan ?
Résilience du civisme par les religieux et prospective administrative se confondent et s’opposent, par erreur, susceptibilité ou négligence ? Et ce, au moment crucial de faire du bien, de la charité envers les démunis. Paradoxes marocains. Mohammed VI ne peut prendre tous ces drames en charge.
Bambou érectile
Après la bousculade homicide, à côté de la balustrade du café maure, voici un bosquet plantureux s’épanouit majestueux. Un bambou s’épanouit superbement, il dresse ses longues feuilles triangulaires et pointues. Certaines, tout en haut se recourbent, menaçant de faner. L’arbre a besoin d’eau pour redevenir turgescent et faire reverdir son feuillage jauni, afin de revivre et de nous donner une meilleure vue.
Toute une chimie, que personne ne remarque, mais qui signifie le maintien de la vie. Ce qui valable pour cet échantillon, que tu aperçois, est le sort et la mission de toutes les plantes. Ce fut même le cas de ces forets géologiques qui nous donnent du pétrole en ce moment. Et l’origine de la puissance et de la richesse entre autres des ricains. Comme de leurs assujettis d’orient. N’est-ce-pas ?Sagesse insectoïde *
Papillons sans ailes, mouches sans pattes et vers sans têtes, des êtres sans existences utiles, sans avenirs vrais ni parcelles de vies. Vies délétères, dignes des microorganismes, les microbes, et moins encore !
Les eaux et les insectes
Ce sont ces êtres voués aux vagues. Ce sont ces civils explosés, du fait de ces guerres multiples et inutiles. Avec des nuances à respecter, il y a des pays qui en jouissent pour de vrai, et ce dans la paix des leurs. Les autres, c’est du bétail, ou moins que ça, des parasites ! Pire que les pauvres esclaves d’antan, ce sont des ‘’choses’’ qu’il faut utiliser puis détruire. C’est net et vrai, c’est ce qu’ils font apparemment et ce que beaucoup d’infra-pays* pensent !
Rengaine
Pourtant, ces pays dévastés de Mésopotamie furent les berceaux des cultes, de l’écriture, des sciences et de l’humanité ! Leurs chefs vilipendés, honnis, destitués, pendus ou mitraillés, leurs états déstructurés… Que dire de leurs peaux colorées, de leurs cultes particuliers, de leurs terres dévastées depuis ? Et de ce qu’elles pouvaient produire sans doute et leur donner à eux et aux autres pays comme valeurs et vies ?
Visions hautaines
Quels mérites, quels bonheurs, quelles joies et quelles supériorités, quelles paix enfin, cela pouvait-il leur donner à ces potentats universels, une fois leurs cibles et leurs proies, leurs victimes, ces peuples déchirés, leurs frontières fracassées, leurs terres nettoyées ?
Qu’auraient-ils perdu en laissant faire la paix et les états tels qu’ils étaient au lieu de les dévaste, les aider ? Faisons un calcul ? Qu’a-t-on gagné avec tous ces pays militaristes, démocratiques, impérialistes, civilisés et si cultivés, pleins de milliardaires et de gens si fortunés ? Leurs politiques, leurs savoirs, leurs calculs, leurs peurs, leurs haines, leurs desseins machiavéliques et leurs actes extrémistes, non avoués et non- dits ?Parangons désuets
Exemples aguichants et minables ! Qu’a-t-on gagné avec leurs prestiges ostentatoires, leurs gouvernances, leurs bellicistes expériences du passé, leurs prévoyances et leurs prospectives ? Qu’a-t-on gagné avec leurs tyrannies millénaires arrogantes et racistes, d’êtres supérieurs, blancs et purs, plus qu’hégémoniques et plus que parfaits ? Dites !
Qu’a-t-on gagné avec leurs savoirs réels, oui réels, leurs forces prodigieuses et omnipotentes, leurs terrorismes terrifiants, leurs certitudes pleines de suffisances ? Fascisme fascinatoire de mastodontes tyranniques ? Impérialistes envahissants ! Dites ! Sont-ce là le bonheur, le savoir, l’instruction, la santé ou la longue vie ? La liberté ou l’aisance, que vous vantez ? Ah, c’est la sécurité obtenue par les guerres préventives et leurs rappels vaccinatoires*, pratiqués chez les autres, pardi !
Guerres préventives vaccinales
Loin des yeux loin du cœur. Guerres utilisées comme un pis-aller, une bombe dans des boîtes loin de soi, en cadeaux fermés ! Une quelconque purge extramuros, alors, des explosifs que l’on fait éclater ailleurs pour assurer sa paix intérieure et gommer la vermine !
Je suis, parce que je te hais !
C’est une devise existentielle, qu’ils diraient en faisant allusion aux étrangers ! Les parasites, pensent-ils, que ces autres. Des barbares et des sauvages, des truands, qui n’ont rien de civilisé, de pacifiste ni d’humain et qu’il faut pousser à s’entretuer ! Un certain Charles De Gaule avait sorti cette sentence-là ! On est édifiés par les plus grands !
Voilà leurs bonnes manières politiques ! Un terrorisme d’état, un fanatisme culturel, un ostracisme répulsif, un apartheid ethnocidaire, vécu comme une culture et un ciment qui les unit et les renforce. Ce sont des recours ‘’philosophiques guerriers’’ qui justifient pour eux et à leurs yeux, de commettre ou de faire perpétrer indirectement ces meurtres outre-frontières !Exécrer abhorrer
Baves haineuses. La xénophobie défensive, les obnubile et les tient à devenir un label, un credo. Ça en devient une de leurs qualités maitresses, un paramètre de leur identité raciste et hermétique. On ne fantasme plus sur l’exotisme, on exècre les étrangers. Heureux que ce ne soit pas vous ni que cette lapidation culturelle et civilisée soit générale.
Des êtres furtifs et virtuels.
Tout est relatif et rare. Tout est virtuel avec le temps qui courre et qui est si court pour chacun de ces êtres irremplaçables. Si court et tellement dilapidé par chacun de ces êtres, dans des riens particuliers ! Des vies et des êtres, frêles souvent inutiles, sans échos, sans importance, sans plan de naissance apparent, ni programme d’existence, ou de futur palpable consciemment. Que le hasard et le destin, qui sont probablement ou quasiment appliqués inconsciemment.
Enfer de proximité
Enfer sur terre pour une seule vie. Sans espoir ni credo de retour, ivres aux mauvais alcools, ils vivent ! Exclus sous les ponts et dans les impasses sombres, luttant contre le froid, les douleurs, la misère et l’isolement.
Les émigrés et les réfugiés, arrivés ou pas, ne sont pas mieux lotis devant cette haine et ces délaissements. On voit leurs calvaires d’ici, on le sent sur notre peau, même de chez nous, ici, tant les ardentes malveillances et les antipathies médiatisées à outrance, surchauffent de leurs haines les racismes divers !Du pessimisme au stoïcisme
Mère Nature nous apprend à vivre mieux et à plus philosopher pour nous activer et espérer. Ce s’appelle être, une dynamique volontariste, coûte que coute ! Et ce bambou, cette tige verte qui se hisse et s’ébranle, au regret des jours et des jambes ou des choses intimes qui ne peuvent plus l’imiter ? Or voici que ses feuilles jaunissent, à devenir ternes et moles. Elle manque certainement d’eau. Les pluies ont trop tardé en cet automne estival. Mais, ce n’est pas une raison, le vieux, pour pisser sur les pieds ou les troncs ni pour la déserter le jardin. Et c’est pour quand les prières surérogatoires afin d’appeler les pluies en invoquant la grâce d’Allah ? A moins que vous n’attendiez les prévisions climatiques ou que vous n’y croyiez pas ?
Je ne peux pas imaginer que grand’père Lafquih ou que Père et Mère, My Othmane et Khity Saadia, n’existent plus ! Ou qu’ils ne nous entendent pas, pour intercéder en notre faveur, d’une façon ou d’une autre !Lui, c’est le lac, moi c’est le ciel
Ce vol d’oiseaux, l’élégance de leurs ailes, le soleil vibrant dessus…Les nuages rougis qui trainent sur les boules et les croissants des minarets….Les muezzins qui saluent en chœur la vue de la pleine lune, qui brille par moment ou pâlit…
Mon Dieu, ce spectacle, celui de Ta création, ça va me manquer. Ça va me manquer tout ce qui m’a fait réfléchir et ce qui m’a marqué ! Serais-je conscient de ces manques, une fois que je ne serais plus ? Que de milliards de milliards d’êtres, passagers de ces vies, sièges vidés en transit, sans origine, ni raison ni horizons, pour leurs chutes ! Sont-ils des hasards de route ? Clodos clandestins ou badauds se poseraient les mêmes questions sans que personne ne puisse ou ne veuille leur répondre à tous, en leurs temps ! Des questions infantiles, stupides ou futiles !
Garderas-tu le souvenir et seras-tu conscient de tes rêves, de ce que tu es, de ce que tu as fait ? Garderas-tu cela en mémoire, physiquement, sentimentalement, cordialement ? Toi que les cauchemars nocturnes et les peurs de jours réveillent ! Cette eau qui coule de ta chasse, ces vagues bouillonnantes qui sortent des nues, ces feuilles brunies qui tombent, laissant les branches livides et sans phanères, trembler, me pousse à songer…Les platanes se couvrent de marrons et de chocolats dorés…Des feuilles étoilées, hier vertes, embellies de couleurs pour la saison, vont bientôt tapisser le sol et s’y étaler. L’hiver de la vie interpelle les vieux, il les met au lit et les couvre de draps, avant de les emporter.
Le ciment tue
Autant que les poussières noires, les odeurs suffocantes nauséabondes et les fumées du ciel. Cette rangée de faux poivriers, vieillis eux aussi, sont menacés par la municipalité qui veut les décimer. Ils font face à ces immeubles-cités, dits des jardins ou du parc, et aux carreaux du sol déjà cassés. Ils ont coulé leurs restes de ciment, par citoyenneté et pour le partage, autour des troncs pour empêcher les arbres de survivre à leur OPA et pour les condamner à jamais. Un état déplorable qui me laisse éperdu…Entre les arbres, les hommes et le ciel, la mystique perce et fait fantasmer les humanoïdes en mal d’âme pour se pérenniser un tant soit peu.
Alzie m’obsède et me menace
Ce moi multiple, ses souvenirs parsemés, resteront-ils après qu’Alzie aura emporté la mémoire ? Et que le corps sera liquéfié, parti en argiles ou en cendres, mâché par les mandibules, ses molécules aspirées sur place et aussitôt recrachées pour être recyclées ? Est-ce cela la métempsychose attendue ? La reviviscence, le parcours entre les karmas dans les êtres qui t’auront de nouveau absorbé ? Respectons les animaux inférieurs, ils ont quelque chose de nous ! Et nous pareillement de ce qu’on aura souvent immolés, ingurgités, pour nous construire et nous rafistoler ! Ou nous attabler autour de ces repas plantureux, des fêtes et des mariages onéreux, dispendieux et tellement ennuyeux !
Ben qui ?Par-delà les succès manifestes et les ratés des uns et des autres que SM a stigmatisés, et sauf abus, Benkirane dit tout haut son avis personnel. Ce qui coïncide avec ce que beaucoup sentent, mais tout bas. La franchise n’est pas donnée à tout le monde politique. Respect, timidité et pudeur, appréhension des charges vengeresses et peurs ? Les sorties politiciennes, les massages dans le sens du poil et autres pommades, varient selon les affidés et les leaders, tout en changeant selon les circonstances
Refrains sur Agoravox
Vous venez de lire mon exposé sur Agoravox intitulé : ‘’ Tu demandes trop à dieu, quand tu y crois’’ Certains on écrit en réponse : ‘’ C’est déjà trop exiger que de demander à Dieu qu’il existe ’’ et encore : ‘’ Et si la terre était l’enfer d’un autre monde ? J’ai répondu rapidement : ‘’c’est un peu ça, puisque beaucoup y souffrent. Certains non, parce que ce sont eux les matons ! Ou que ce soit ici que l’antichambre de stage et d’adaptation pour pire que ça. Et les vrais enfers seraient la galère et pire que ça !
A M. Lonfoiret, je réponds ‘’ Merci de vos 3 ou 4 questions que je reprends ici pour y, répondre. Vous écriviez ‘’ Puisque vous êtes croyant, je me permets de vous poser ces questions : La foi vous aide-t-elle à vivre ou à mourir? Est-ce un peu la possibilité de vous dégager de votre responsabilité ? En vous disant ‘’ Ce n’est pas moi mais c’est dieu.’’ Pour ma part je n’ai jamais compris la foi de ceux qui y croient. Un film très bien fait que vous devez voir sur Arte ‘’ Ma sœur ’’.
Voici mon long laïusse.
La Foi est pour moi, un ébahissement devant la Nature et la Création. Créations, celles des atomes et de leurs infras à ces superstructures, qui défient nos sciences, nos sens, le temps, les dimensions et nos instruments. En deux mots, j’admire la Nature et la Vie. Et je leur colle un Responsable. Cette admiration est pour moi celle que je porte à l’univers et à la Création. Elle est synonyme de Foi. Et qui dit Création interpelle donc un Faiseur ou le sous-entend. Ce que j’appelle un ‘’ X ‘’. Et qui est bien sûr l’Horloger, l’Architecte de la littérature ! Appelez-le Dieu, si vous voulez ou par l’un de ses synonymes cultuels courants !
La Foi est donc pour moi, une espérance pour un dépassement de cette petitesse de la Vie et de sa butée, la mort ! L’effacement la perdition ! La Vie, la mienne, d’abord et pardessus, celles immenses des autres. Quels qu’ils soient, ils sont petits, mais admirables pour ce qu’ils réalisent. Ils représentent donc un impact, une influence sur moi. L’influence de ceux des gens passés ( d’abord les responsables de notre histoire connue, de nos origines, plus ou moins cernées et de nos découvertes scientifiques. Puis, l’influence de leurs diverses applications dans la vie, dans le sens large de celles-ci ) puis. Puis, il y a l’impact de ceux qui vivent dans mon milieu, au sens étendu du terme. De là, leurs réactions, méconnues de moi, représentent un tant soit peu, le ‘’ facteur Hasard ‘’. Y ajouter dans ce sac (échappatoire) tous les facteurs sensibles ou pas du milieu, du climat, au temps… (Je ne peux pas tout énumérer)
Si j’admets le Hasard, je mets dans cet interface, les ‘’ actes ’’que je ne sais pas analyser quant à leurs origines alternes multiples, indépendantes de ma volonté. Et qui proviennent d’Autrui, tout le monde, le Monde, ses chimies, ses maths, ses physiques, ses rayonnements…Et j’en saute !
De ce fait, je perçois ou j’entrevois là, dans ce Hasard une des ‘’interfaces’’ du ‘’prisme’’ Destin. Dans tous deux dans leurs sens et leurs limites ! Et la signification du Destin me dépasse et je ne sais pas l’expliquer, pour le moment, plus que ça. Le Destin, c’est aussi notre cursus à l’intérieur de notre identité organique (génétique-vie-biologie) et puis l’amoncellement de ces actes, les uns envers et face aux autres. Toutes ces interactions sur moi et vous et envers nous. Ceux qui relèvent du Hasard et du Destin. Y entrent et y participent les actes de ceux qui nous aiment et qui nous aident et puis ceux des gens qui font le contraire…
Et face à ces hasards, le destin se dessine comme un facteur impondérable extrêmement large. De là, ma Responsabilité n’est pas univoque. Comme elle est obligatoirement engagée mais fortement limitée par le milieu et par autrui. Il y a tellement de facteurs et de paramètres, indépendants de ma ‘’ petite-vie-moyens-volonté’’ qui de ce fait limitent, inhibent ou exagèrent de Ma Responsabilité. Mais je ne peux pas dire que je suis totalement Libre de mes Actes ni des Responsabilités qui me sont affectées. Mes actes se heurtent à ceux des autres, s’ils ne vont pas avec, ils sont soit insignifiants, inopérants ou inopportuns.
Merci beaucoup de vos questions.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 novembre, 2017
MALADIES RARES : QUESTIONS À KHADIJA MOUSSAYER, GÉRIATRE ET PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION MAROCAINE DES MALADIES RARES
«Les premiers plans du ministère sont encore insuffisants pour répondre à l’urgence des problèmes».
La Vie éco : Quel est l’état des lieux aujourd’hui des maladies rares au Maroc, ?
Au Maroc comme ailleurs, elles sont extrêmement diverses neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, immunes, cancéreuses … Trois maladies sur quatre se déclenchent dans l’enfance. Elles empêchent ainsi de voir (rétinites), respirer (mucoviscidose), résister aux infections (déficits immunitaires), coaguler normalement le sang (hémophilie), grandir et développer une puberté normale (syndrome de Turner : absence ou anomalie chez une fille d’un des 2 chromosomes sexuels féminin X)…
D’autres provoquent un vieillissement accéléré (progéria, 100 cas dans le monde) ; des fractures à répétition (maladie des os de verre) ; une transformation des muscles en os (maladie de l’homme de pierre, 2 500 cas dans le monde) ; une anémie par anomalie de globules rouges (bêta-thalassémie) ; une sclérose cérébrale et une paralysie progressive de toutes les fonctions (leucodystrophie) … ou encore des mouvements incontrôlables et un affaiblissement intellectuel allant jusqu’à la démence (maladie de Huntington). Certaines pathologies sont auto-immunes, c’est-à-dire que le système immunitaire censé nous protéger des agressions extérieures (des bactéries, des virus…) se retourne contre l’organisme dans un processus auto-destructif. On citera ainsi la myasthénie, caractérisée par une faiblesse musculaire perturbant les mouvements, les vascularites qui s’attaquent aux parois des vaisseaux sanguins… ou encore le lupus, susceptible de s’attaquer à presque tous les organes.
Au-delà de la typologie, peut-on savoir combien y a-t-il de personnes atteintes ?
Il n’y a aucune statistique vraiment exhaustive et précise concernant les maladies rares au Maroc: elles toucheraient au moins 1,5 million de personnes mais il est possible que ce nombre soit encore plus élevé à cause des mariages consanguins (entre cousins) encore fréquents qui aggravent la possibilité de transmettre aux enfants ces pathologies qui à 80% sont d’origine génétiques.
Qu’en est-il de la prise en charge ?
Aujourd’hui, il faut souligner que l’information est encore fragmentaire pour les patients comme pour les médecins. Les maladies rares représentent pour le patient et sa famille un véritable parcours du combattant au Maroc fait de nombreuses consultations chez plusieurs médecins. Il faut 2 à 10 ans pour qu’un diagnostic soit établi et les traitements administrés. Cette errance diagnostique est due à l’absence d’un dossier médical unique et d’un médecin référent qui centralise les informations et coordonne les soins comme cela se fait en Europe. Bien que des efforts aient été accomplis ces dernières années dans les CHU au Maroc, le manque d’informations sur ces maladies est par ailleurs toujours patent aussi bien pour les professionnels que pour les autorités.
Et pour ce qui est des protocoles de soins ?
Des solutions thérapeutiques existent maintenant. La recherche fondamentale publique a beaucoup avancé ces trente dernières années dans la connaissance des mécanismes à l’origine de nombreuses maladies rares. L’industrie pharmaceutique a pris le relais et pu être, elle aussi, source d’innovation avec la mise sur le marché de nouveaux médicaments. En 1983, il n’existait que 40 médicaments pour soigner les patients concernés dans le monde. Actuellement, les médecins ont le choix entre environ 500 traitements différents. Il n’en demeure pas moins que seulement 5 % des maladies rares bénéficient d’un traitement approuvé.
Des tests de diagnostic, notamment en matière génétique et biologique, ainsi que de nouveaux traitements complexes et indispensables existent au Maroc. Ces moyens sont toutefois limités et difficiles à obtenir car parfois coûteux (médicaments «orphelins», greffe de moelle osseuse…) et pas toujours bien connus. …
Quel est l’objectif de l’Alliance des maladies rares au Maroc ?
L’AMRM est une toute jeune association créée officiellement en février 2017 qui ne cesse d’appeler à la reconnaissance des maladies rares comme une priorité de santé publique au Maroc, s’inscrivant, à l’exemple des pays européens, dans un plan national pour les maladies rares, formulant les objectifs et les mesures à prendre, notamment le développement de centres de référence nationaux pour l’expertise et de centres de compétence régionaux pour les soins en nombre suffisant pour assurer la couverture globale du territoire, une meilleure accessibilité à certains médicaments indispensables, une formation accentuée des professionnels de santé à « l’univers des maladies rares » et enfin l’extension du dépistage néonatal de certaines de ces maladies qui permettrait une prise en charge immédiate.
Le ministère de la santé n’a pas de politique en la matière, qu’en pensez-vous ?
Le ministère de la santé a commencé depuis 2012 à mettre en œuvre quelques mesures concernant les maladies rares : il a ainsi établi un plan national de contrôle de l’hémophilie et des autres troubles de coagulation ainsi qu’un un plan de prévention et de contrôle de la thalassémie et des autres hémoglobinopathies en collaboration avec les différents intervenants dans ces domaines, notamment la société savante, la société civile, les gestionnaires et les professionnels de santé. Ces premiers plans sont néanmoins encore largement insuffisants pour répondre à l’urgence des problèmes.
En savoir plus sur http://lavieeco.com/news/societe/maladies-rares-questions-a-khadija-moussayer-geriatre-et-presidente-de-lassociation-marocaine-des-maladies-rares.html#oOlSgddRF0kirx3P.99
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*BRAVO DR MOUSSAYER KHADIJA !
COPIE DU DR IDRISSI MY AHMED DE LA VIE ECO AVEC MES COMPLIMENTS
PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
Partir en cadeau, les paroles en offrandeLes chroniques différées de Mme Student,
Épisode 75 : Sentences et paradoxesA Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !
AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )
Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.
LE CHOEUR DES FEMMES
Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.
Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !
Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !
Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?
Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !
Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…
Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…
Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?
Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !
Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !
Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.
Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?
El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !
Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?
DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC
Les chattes se cachent pour mourir
S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
M _ A la mosquée, aussi ?
S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
M _ Ministre sortant !
S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
M _ Erection ?
S _ Lapsus linguae !
M _ Suce quoi ?
S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
S _ Je parle de celle en taule !
M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
S _ La police des forums !
M _ Ça existe ?
S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
M _ Va !
S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
S_ On a pied, c’est le pied !
M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT
A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?
LE RIDEAU DESCEND.
Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017
PEUT-ON ETRE MINISTRE ET CON A LA FOIS?
Est le meilleur titre de presse que j’ai lu en ce moment !Chers camarades,
Je salue, votre franc et courageux titre d’édito. Et en première page de Libé de l’USFP, SVP ! Merci à messieurs, Benarbia et Malki, comme à leurs collaborateurs !Libération a parlé.
Libération est l’un des titres de presse, de l’un des premiers Partis socialistes du Maroc qui a fait plusieurs gouvernements. L’USFP compte actuellement des ministres au Gouvernement et son directeur est le premier homme au Parlement! Ainsi soi-t-il !Aleas jacta est !
Le ministre des affaires ‘’étranges’’ de notre voisin, havre ancien de nos opposants et soutien de la gauche à travers le monde, tonne et nous étonne. L’Homme de l’Extérieur du sanctuaire polisarien s’est livré insidieusement et kadhafiquement* à vouloir déchirer le Maroc. Bellicisme atavique torpide intéressé. Certes, par plus que la démocratie, les droits de l’homme ou le droit des peuples (entendez les tribus) à s’auto-je-ne-sais-plus-quoi ! !
Entendez-vous ces forfanteries et ces bravades ? Ces beuglements transfrontières, par delà le mur et la toile ? Muraille qui a chuté entre les deux blocs sans tomber par là ! Frontières discutables et rempart qu’ils ont édifiés frontalement, et quasiment, autour de nous !Pauvre de nous !
Comme avait dit Tarik Bnou Ziad : « Al âdou amamakoum, wa el bahrou waraakoume ». Ces accusations flagrantes dans la bouche d’un ‘’irresponsable’’ sont du domaine de la psychiatrie ou de la justice. Maladive, c’est de la diplomatie de marde ! J’allais l’écrire comme ça a été dit souvent dans cette expression.
Pour l’exemple, cet hurluberlu nocif, ne doit pas rester en Algérie, ‘’son pays d’accueil’’ dit-on, mais restitué aux siens ! Les ingrats et les renégats, ouste, allez aux vagues, allez chez les requins !Sur l’édito moi, j’ai lu :
‘’Abdelkidar’’, quand, par charité allusive vous avez écrit ‘’Abdelkader’’, pour rappeler ses fourberies à ce hlayqui* de parodie, qui traite nos plus dignes institutions de mafieuses et de blanchisseuses de l’argent de drogue ! Sans devoir pour moi de copier-coller ses mots empestés. Si l’une chose de ce qu’il avance est vraie, qu’il en produise la preuve et les éléments, devant les jurisprudences internationales publiques allouées ! Ou, qu’il fasse amende honorable et dise qu’il exagère trop, que c’est erroné et qu’il ment.Des remugles à ravaler
Ces insanités stipendiées doivent être ravalées par leurs émissaires, quels qu’ils soient ! Ou qu’ils démissionnent de honte, les parias. Qu’ils aillent en retraite pour leurs billevesées de champions, ou qu’ils les versent carrément au diable, s’il en veut! Messahel ne mesure pas ses maux !Punching-ball
Je salue votre » poing de presse » et votre franc parler éditorial ! Libé tire la sonnette d’alarme et fustige ainsi le serpent à sornettes ! Un ancien journaliste, devenu ministre de son état, chez le voisin socialiste. Un extramuros, extra-mural ! Expérience oblige, du wazir bouzbal (sic) ! Hchouma had leklam des znaki ! » Al âdou amamakoum wa el bahrou waraakoume », selon l’expression Tarik Ibnou Ziad. Des mots et des expressions qui ont fusé sur Youtube depuis !Mais, que cherche-t-il ?
Pourquoi va-t-il jusque-là ? Pour faire des ennemis ou augmenter le nombre des amis ? Mais là, au lieu de faire dans la politique ou dans la diplomatie, il érige sa mauvaise langue en arme politique de diffamation. Ce alors que l’ONU nous envoie son émissaire, en vue de trouver une solution de paix, pour stabiliser la région et fermer les dossiers qui l’infectent ! Sauf que par cette bravade, emporté par le show, le sinistre énergumène, s’emporte et son venin dépasse par mégarde les limites de la politesse et les interdits diplomatiques. Sa mauvaise haleine le plante. Sentences ou semences de voyous, qu’il a dû recevoir durant sa formation, mais où ? La langue se fourche dans des supputations malsaines et il lance ses flammes et ses semences virulentes provoquant la diatribe malsaine. Sa taille animale le traîne sur sol, à la merci des picadors, pour l’éventrer au lieu de s’élever et d’élever le débat avec ses voisins !Mais, il ne risque rien !
Sauf d’être félicité par ses pairs pour son impair ! Certains, peut-être, mais pas beaucoup ! Ses supérieurs, qui exulteront, s’en féliciteront. Certains, s’en moqueront par dessus leurs galons. Ils y verront dans l’offense le célèbre et ostensible nif de nos valeureux voisins. Mais, cet énergumène-là dépasse par sa morve, l’honneur indu aux patriotes et la face évoluée de leurs bonnes gens. Des gens de valeur, de fierté et d’orgueil, qui s’en mordront les doigts, d’avoir une ministre comme ce fanfaron-là !Des étrons et de maux
Qu’il chevrote et bêle ! Laissons-le braire et qu’il déblatère ses âneries et achève seul sa mutation et sa cure zoophile ! Le premier diplomate vicinal, dans le vertige des mots s’est gouré d’espace et s’est planté dans ses pointes polluées, faute d’être policées ! Perdu dans sa harangue verbale et sa verve insane, il exulte de fierté, de pureté et de sagesse affectés, pour nous porter des ruades et lancer des imprécations scatologiques, en sortant ses griffes de vampire.Cette forme de haine publique et d’interjection, à tout un système, le nôtre, justifie notre colère et notre dégoût ! Quels que soient les mots que nous sortirions pour taxer cette infamie. Afin de donner échos aux insanités, stupides et vaines !
Con.citoyen,
Félon, ingrat et renégat. Lui, qui a bien réussi sa carrière, chez les voisins, jusqu’à devenir algérien, a pété les plombs pour sonner les gongs de sa fin et funeste carrière ! Mon Dieu, protégez-moi de mes amis… !Dr Idrissi My Ahmed
En soutien à l’édito de Libération du 23 Octobre 2017Kénitra, le 23 octobre 2017
LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES
‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.
Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes
Dédicace et condoléances
Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.Flirt ou tango mystique
L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie… Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.Idées vagues et réflexions parcellaires
Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.Le flirt mystique des revenantes
Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.
Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.On peut leur parler d’ici,
Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Nadafatou mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.
Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.La tâche est immense,
Tous les anges seront de la partie. Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.Le boulot terres des brunettes fantômes
Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, sadamo-irakiens !
Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.
Et puis les dossiers allemands ! Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste, des victimes innocentes des malheurs des Juifs, elles-mêmes, victimes du célèbre berger David, père du roi Salomon, qui d’un coup de tire-boulette, sournois et perfide, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là ses descendants. Clouées dans un centre de concentration au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides, restés plus ou moins chez eux, en Palestine, zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration. Plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies !En résumé, si vous avez tout lu.
Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité. Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains et qui firent, qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)
S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !
S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et que ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
M _ Un miracle constant et large va se produire.
S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi feue la blondasse avec vous deux, les gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof… Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
M _ Dont mention it !
S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi te ruiner ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher, les revenantes que je te confie pour corriger et soigner les âmes des trépassé, que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avec besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !
S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entreeux dans le mois qui vient.
M _ D’où le sais-tu ?
S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zefzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots ou de reptiles !
M_ Allez vous deux, vous tous, ne faites pas comme les gens habituels ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! La politique est une chose, wakha*, oui ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales, des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent, loin de l’arène aux lions ou est partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours
M_ Ah, ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplice à vivre ces épopées sur cette terre !
M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre ? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
S _ Oui, ça je sais !
M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins Student, d’ignorer encore ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chronique et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par 4 chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit ça directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
S _ TBJ veut qu’on se gausse tous de vos amis arabes ou musulman.
M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut.
M _ Mais alors pas de mauvaise langue…Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
M _ Pardon de l’erreur de frappe !
S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
M _ Seulement les narines ?
S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes-casse-têtes, sans râleuses ni nougarates*, sans gamins turbulents, sont des antistress pour tous. Une cure sociétale qui rapporte des impôts et des recettes à l’Etat, voire aussi du calme aux familles. Beaucoup y ont établis leurs bureaux aussi. Et le centre de ralliement. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
S _ J’en doute !
M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines, roulantes, offensantes et détraquées, ostentatoirement nuisibles, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ?
M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, elles diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
S _ Là, et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs fécondes richesses !
M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses mal acquises, infectes ou saugrenues !
S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
M _ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums prestigieux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, à la tente largissime, qui par endroits laissait respirer les arbres propres et polis. Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée. De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste. De beaux tapis, quasi neuf, répandus sur le jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
S _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
M _ De la pluie et du beau temps ? De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social. De l’histoire et de la religion ? Oui des blagues, chacun plongé dans son phone!
S _ Mythes délogés ou mites au logis ? Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et te taire.
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te le dire et te rassurer.
M_ Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y Un ‘’X’’, derrière ! C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire. Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque les ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
M_ C’est vrai !
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, dans lesquels, les branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants, ou simplement ceux qui vont te manger !
M _ Les insectes et les vers.
S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi, ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, sceptre de ton monde, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, est pleine de reptiles et des fossiles des tiens.
M _ J’ai expliqué à mon bof que la tête du mouton de l’aid du frangin, que nous avons partagé ce soir, en pensant aux chefs démis, que ces bout de viande allait le reconstruire. Lui donner d’autre protéines nouvelles pour soigner son vieux corps…Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
S_ A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
M _ Une minute. Je partage avec toi, machère Student, l’esprit de cette réponse faite à Labrune. Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains, plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de » civisme universel ». Un véritable idéal, un deal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées, en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Le civisme universel est une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas dans la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner des impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays. Regardez les infos…L’intérêt d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à un éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever »’ l’Homme », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’. Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont les premières à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel, c’est un spectre qui te le dit, Mondoc !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017