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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    EPITAPHE AU LION DE MOGADOR,
    ODE A SI TAÏEB SEDDIKI ET CONSORTS.

    Je voudrais offrir au Lion de la scène, le génie qui est parti dormir, sans jamais mourir, ces quelques sentences et ces petits mots.Une élégie, un cantique sans rimes.

    Si les arts, l’écriture et la peinture, ont de toujours des commanditaires, des amateurs de parmi les mécènes, les rois et les hommes de culture, occis par la facilité locale et la bien pensante indigène, le cinéma périclite et le théâtre se meurt ! Notre ignorance, notre pauvreté en la matière, sont de leurs ressorts, comme sur les desks de nos régisseurs. Ils s’y affairent et ahanent et on sent leurs efforts.
    Mais pitié pour les instits marcheurs, les docteurs qui se sont rangés, les malades et les mourants qui restent dehors, malgré l’invasion des mercantis et des marchandeurs. Le socialisme pousse des siens vers l’extrême opposé et l’extérieur.Martyrs de leur évolution contrite, ils gèrent contre soi et les leurs les affaires. Et s’ils cèdent aux impérialismes divers et ce depuis l’été, le pays a besoin, pour ses engagements, de le faire ! Est-ce pour cela, Si Taieb que les saisons nous tournent en ridicule ? Et qu’on arrose et qu’on chauffe en hiver ? Une impasse, une punition, malgré nos prières surérogatoires et de bon cœur ?Certes pas messieurs.

    Le Purgatoire manque d’imagination et d’eau. Non point, on se démène ! On se déchaîne on invente, on crée. Onpulvérise nos raccords ! On a le vent en poupe et le radieux soleil est apprivoisé. Le Maroc avance, en train TGV ou en TNR. Vers la sécheresse, tu ne le vois pas ? Non, l’espoir est de mise et les pluies viendront sauver l’année. Si tout est devenu sec, on ne sort plus, le soir pour voir, quoi que ce soit, depuis longtemps. Les télé nous ont assagis et sédentarisés. On se terre. Question de mode ou de flousses ! Le théâtre est at home ! Plus de théâtre, c’est dépassé ou quoi, a Si le Maâlem? Plus de planches de salut. On manque de pièces nouvelles et on est à la diète, sans Mercie. Et pire, chacun est agrafé enkysté, muet ou bavard, à son phone en solitaire, enchaîné. Dès lors le théâtre, tu peux l’emporter !
    Mais si on cherche de parmi les causes de ces replis, j’en retiens une. On est ivre des pièces dépassées, de vos pièces de théâtres, ressassées ! Devenues comme le vin ancien, des labels d’icônes ? Des étiquettes qu’il faut préserver ! On nous les remplace par des délices qui déchantent, incongrus pour les fêtes. Indigestes,rasoirs, surpassés, des motifs de vomitos et des délits assommants surconsommés.Des délits d’ivresse, as-tu dit Seddiki ?

    Bourrés de bourrages ! De sommeil s’entend, toi qui crinière aux vents, sur le vertex impérial, blanchie, tu irasdécouvrir, ce que cache le sous-sol des planches. Là médusé tu verras, comme augures et pythies, des prophétesses et des déesses. Bonnes à faire jaser sur tes scènes ! Mais qui jouera leurs rôles, sans toi pour les diriger, pardi ? En les instruisant, en les amusant, en nous faisant rire et réfléchir ! Parfois, de plaisirs jouir et taper…des mains. La bande débandée, s’est éclatée ! Kana aboukouma li Saliha. Wa kanateoummoukouma Saliha !

    C’est de toi Taïeb ou de madame Student ces mots ? ‘’J’aime les gemmes et en tant que femme, les camées’’. Ça va mieux, sans le dire. Camées, elles n’ont pas besoin de cadeaux. Elles deviennent utilitaires en silence. Taisez-vous les femmes ! Pas d’insinuations inutiles. On ne va pas l’incinérer. On l’encense, le manitou, on prie sur son âme éternelle et on l’enterre, selon le modus operandi.

    Nous célébrons un mort. Prier sur un homme. Et un millier de gens, de parents et de fans, respectueux, te conduisent là où tu sais. Le cadeau, l’offrande est en elles. Pas de trivialité. Il a été un père admirable, un artiste, un lettré, un homme plein de sens, admirable, aimé et respecté ! Nous ne mentons pas à faire ton élégie.

    Dieu, le Créateur, n’a pas besoin de se rassurer sur nos crédos. Dieu n’a pas besoin de se révéler à nous. Il est en Ses créatures, dédié et dédicacé. A Lui l’âme et le miracle des corps et de la vie. Face à notre intelligence et notre conscience, face à nos sens restreints et rabougris, il y a la vie dont nous ignorons les repères. Et face à nous, de tous les côtés, il y a tout cet univers qu’Il a fait. Un cosmos,sans limites,qui nous défie d’en connaître les origines. Surtout celles du Concepteur, Celui qui les a faits.

    Mais, est-il resté dans ses plafonds, ces portes et ces lits qu’il a façonnés, le menuisier ? Je parle de My Othmane Oudghiri, le maître de Si Taïeb Laalej ! Le scénariste reste-t-il, comme l’auteur sur ses planches et dans les théâtres et les décorsqu’il a montés ou sur lesquels il a agi ?

    Dis-moi si Taïeb Seddiki, toi qui vient de partir dans le Barzakh, tu m’entends de là ? Je ne parle pas du corps, offert à la terre comme l’ultime acte de ta dernière scène. Le clou planté sur la porte de la maison cédée, selon l’anecdote asinienne est un pari. Uncorps cloué, non pas sur une croix de bois, mais sur une porte intergalactique, la Terre.Et puis, si l’homme peut habiter dans les maisons qu’il fabrique, la Déité, Elle, n’y est pas consignée ! Si mon père ou mes ancêtres, sont en moi un peu, comme ces gènes ataviques et irrédentistes, qu’a-t-il l’objet de lié et de physique avec son illustre créateur ? La signature en bas du tableau !Est-elle le tableau ou le corps et l’espace de l’âme, l’habitacle, de celui qui l’a peint ?

    Ou,que reste-t-ilchez certains humains,comme vestigesde leurs ancêtres ? Colons, impérialistes ou tyrans, martyrisant les peuples, opposant les pays et déchirant, ostensiblement et sans voiles,de nos jours mêmes, de prestigieuses nations ? Des bêtesimmondes et c’est péjoratif pour celles-ci, comme qualifiants injurieux et argument ! Des humanoïdes, civilisés ou pas, démocrates ou fascistes, gênants de par leurs tendances abominables et criminelles ? Dites-moi les Taïeb-s, que dis-je là ?
    Nos contemporains méritaient que vous en fassiez, les caricatures charitables ! Des tragédies, à leurs mesures, de pirates, de monstres et de corsaires ! Des comédies pour les maudire, les médire ou les corriger simplement ! Les apocryphes inassouvis, les tyrans aux fausses tendances, religieuses ou démocratiques, fallacieuses et faussaires, les entités bestiales sanguinaires, aux mœurs antédiluviennes fossiles ? De qui tirent-ils les gènes ou pire encore les ficelles et les armements ? Du hasard, le destin de Dieu, (hacha li Allah), de Satan ou des richissimes illuminatis ? Sont-ce les E.T. ? De qui tirent-ils les essences enfin, pour causer aux hommes, tant de guerres et de crimes anti humanitaires ? De là où vous êtes les Taïeb-s, faites-nous en le théâtre, pour les cribler là sur scène et dénoncer ces horribles Machiavels ! Voire de les corriger en rigolant : ‘’castigatridendo mores’’, c’est dépassé comme sentence, je crois !

    Seddiki va se réveiller de son lit et me crier. Tu rêves Docteur ! Ces indélicats sont à jamais incorrigibles. Je te l’affirmerais le jour de la Résurrection et lors du Jugement Dernier.

    Sommes-nous, avec eux en premier, les maudits de nos gènes et de nos héritages ? Enfermes dans la malédiction, fanatique et raciste, de nos égotistes entités? Plus près de nous. Il y a quelques observations. Voire en plus pacifistes messages. Comme ces chromosomes qui logent chez Nour et qui actionnent Adam, mes deux petits ! Je ne pense pas qu’on livre à nos bambins toutes les haines, en héritage ! Mais les médias et les politiques, les programmes scolaires les édifient et les cultivent, s’ils ne les dopent et les formatent, avec extase extrémiste et abus de langage !

    Dieu, donc n’est pas à l’intérieur de Son œuvre. Nous ne sommes pas en son sein ni une partie de sa chair, pour les plus chrétiens d’entre nous. Ce serait alors, une part périssable de Dieu et ça ne saurait être un critère solvable ni honorable de Sa déité ! Dieu ne peut pas être confondu avec la multiplicité de Son œuvre. Aussi belle soit-elle ! Une œuvre qui défie tous les hasards, de par ses calculs, leurs nombres et leurs complexités.

    Dieu ne peut être confondu avec son œuvre qui tombe en jachère, qui périclite et qui meurt. Fussent-elles aussi fantastiques et admirables, ses œuvres ! Je cite en vrac, ses créatures, la vie, ou ces astres,cet univers incommensurable et ces étoiles. Ces galaxies, qui nous déconcertent et nous défient. Puis cet espace-temps incommensurable ! Mais, elles sont Son œuvre, pas Lui ni le chez-lui, même s’il en perce les recoins subatomiques, les plus infimes des corps, des vibrations, des ondes ou les masses colossales les plus éloignées.

    Si Taïeb, ne condamnons pas notre quasi futile virtualité ! Je dirais notre punctiforme instantanéité ! Et ne confondons pas le théâtre, la scène, les décors, avec ceux qui les montent ou celui qui les écrit !

    Les Taïeb-s, qu’en savez-vous maintenant que vous êtes de l’autre côté du jeu et des chants, loin des livres, ivres de jeux de mots et des planches où vous vous manifestiezet où vous festoyiez ! Seddiki, tu aurais dit, toi, manifestoyiez*! Parce que pour toi, il me semble que la vie était une large planète, un théâtre universel, ou les jeux de mots faisaient fureur et donnaient un sens à la joie et la vie. Et, tel un seigneur,dans ou sur son domaine, tu te confondais corps et âme, en bagouts inclassables, en plaisirs inextinguibles et inlassables; avec ton admirable et passionnante vie.
    Tu as bien vécu, vous avez bien vécus, messieurs et longtemps brillé. Mais jamais assez pour toi, Laalej ni toi Seddiki, ni pour nous enfin. Car l’amour et la dignité, Lallala Dignité, sans arrogance, mais avec fierté, le respect et l’admiration, à vous nous liaient. Et, vous deux, certesvous lesaviez !

    Il suffit au lierre d’être vert et de s’attacher là où il peut s’agripper. Tu demeureras aussi vert que brillant. Les bambous se souviennent du Wali qui s’en était moqué de leur verdeur, en recevant, il y a dix ans, leurs odes. Les a-t-il lus, mes chants ? Nos élites quand elles reçoivent des félicitations, nos illustres ministres pour leurs postes, les walis, les conseillers, les chefs de Parti, parlementaires ou simples quidams, que ne prennent-ils le temps poli de répondre aux vœux qu’on leurs et aux compliments qu’on leur fait ! Oui, c’est un plus,la politesse, comme dimension. Une concitoyenneté rassurante, une courtoisie de grande classe. Si elle rassure des fois, ou émeut les épistoliers du dimanche, elle apporte un plus de prestige à ceux qui les signent. Comme Fidali, quand il féconde sa peinture par son sigle ou El Assal, qui émarge ses beaux tableaux !

    Taïeb, qu’avons-nous de mieux ou plus que les bêtes que nous écrasons par inadvertance, ou que nous mangeons goulument ? La supériorité de la race ou du langage ? L’identité des conquistadores du Nord ? Le poids, la taille, l’intelligence, la conscience, la cultureoù tu t’activais, ou une partie de l’esprit de Dieu ? Puisque tous les Nobels comme les richards et les leaders, comme les malfrats et les dealers,et lesdits moins que rien, succomberont tous, sans exception !

    Parallèlement Taïeb !La tortue amputée, comme les oiseaux hôtes de ces arbres, adore de me voir arroser le jardin. Par ces mots, je verse ces vers sur le tien. Elle s’arrête, par pudeur ou de peur, sinon par respect, quand il me vient de la rencontrer. Un moment après, je priais, en pensant à ton âme Seddiki. Comme à mes douleurs et mes peines, à mon fils éloigné et à mes patients malades,aussi. J’ai lancé des vœux de repos, verséstels ces mots que j’avais écrits sur Al Bayane, à la suite de la perte de ton frère, que tu appelais tendrement et par respect, Azizi. Et, enm’adressant à Dieu, pour nous exaucer, voilà que le rare crapaud, que je n’ai jamais vu au jardin, se met à coasser. Je n’ai pas dit croasser, je laisse ça à la noire victime des renards ! Qu’a-t-il dit en m’entendant ? Etait-ce un dialogue impromptu, une chicane ou une prière conjointe ? On n’en sait rien !

    Les troncs bruissent en se frottant les branches. Sans le vent, cet autre ne saurait se gratter au mur de clôture, pour sentir qu’il existe et ainsi chasser les parasites qui lui collent aux feuilles. Par-delà le terrain vague, verdi et fleuri, en ce printemps sec qui défie les gouvernants, mon regard croise un chanteur de cuicuis. Il est attaché, en oblique sur l’une des branches de cet autre bosquet. Et son chant agace le nouveau chien du nouvel avocat, qui ne comprend rien aux litanies ! Faute de le comprendre et de lui répondre dans la langue qu’il sait, l’écho face au Bar-Lev, lui tient compagnie et amplifie sa voix. Mon regard se fixe sur les hauteurs de cette rangée d’immeubles envahissant des voisins qui me cachent le bon Dieu, le fleuve et le port, en perçant les nuées. Tel est mon monologue !

    Les échelles des toitures, ces antennes hideuses, reliefs des années de plomb, commencent à céder leurs hauteurs à ces oreilles perfides qui écoutent lessatellites. Ces émissions culturelles et d’information ou de détente défient le temps ! Au contraire des plus noires et polluantes, ces fumées toxiques et pathogènes, des 5 cheminées de cet Onee de Kénitra. Ou comme ces panneaux publicitaires horribles par endroits, ces pénaux hideux, qui nous défient et polluent l’esthétique de la cité de Lyautey. Et c’est grâce à cette radiotélévision, que j’ai suivi ton enterrement et la soirée qui t’a été dédiée, en hommages, il ya longtemps ! Et puis en cet instant ta pièce, le kaftan d’amour. Salut l’artiste !

    Ces émissions de télévision, envahissantes, fanatiques ou vicieuses, nous apportent des valeurs,parfois douteuses ou intrépides, qui nous sortent de nos cultures poudreuses en nous mettant aux pas, au rythme des pays avancés. Elles stimulent nos productions, c’est un fait ! Des idées déconcertantes qu’on sait mal intégrer, nuisibles qu’elles sont parfois. Car ces perfides services satellitaires, n’est-ce pas, nous déstabilisent en défiant nos gouvernants pacifistes et nos avancées rassurantes.

    A côté des fadaises locales et des berceuses importées, des pubs envahissantes et invétérées, nous assomment. Face aux inerties indigènes et indigentes, la multiplicité des stations défie l’entendement. Les idées interdites, les films obscènes, s’ils libèrent certains dérangent la majorité morale des gens réguliers et des bien-pensants que nous paraissons être. Ou devoir être, entre schizophrènes, on s’est compris ! Et là, je me demande les Taïeb-s, où sont vos successeurs ? Les génies catapultés, ne font que chanter pour nous distraire…De quoi au juste ?

    Commencent alors la chicane des forums injurieux ou complaisants, rehaussant les interdits et jactant sur leurs précipitations. Prévenance ! Cette prophylaxie ressemble à un interdit et devient un excitant. A ce stade ils ne font qu’enticher la masse des interdits, qui gagnent en célébrités et en auras, sans mériter normalement autant. A titres préventifs, bien des vaccins sont en ce moment conspués ! Demain, dans un siècle, le Ministre les interdira.
    Face à ces défis et à ces manques, je me répète. Et, si je prie Dieu pour le repos de vos âmes, je demande à vous les Taïeb-s, Seddiki et Laalej, où sont donc vos successeurs?Ternis ou enterrés ou qu’on ne les ait pas fabriqués ?

    Recevez ce panégyrique, forgé de demandes insistantes aux Responsables,afin d’honorer vos successeurs et pour relever le deal de l’éducation, de l’enseignement et de la culture. La charge qu’ils ont de réveiller la culture dans ce bled, est honorable et primordiale. Elle est à la hauteur de votre génie et au respect indu à ceux des instituteurs et des professeurs qu’il faut encourager et ménager, au lieu de malmener pour un dernier mot ou un vulgaire pactole.

    Je pense que pareilles conclusions et sermon eussent pu être inscrits dans vos testaments ou sur vos pierres tombales, pour une meilleure succession. Une succession qui n’enlèvera rien à votre génie et qui tombe à point nommé, comme une épitaphe !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 07 février 2016

    #207178
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LEILA ALAOUI, UNE ICONE FACE AUX FANATISMES
    MOULAY AHMED IDRISSI·MARDI 19 JANVIER 2016

    Hanane, Mounia et vous autres artistes peintres des clubs de la profession au Maroc
    La peinture a maintenant une nouvelle mission. Celle d’un messager de politique universelle.
    Elle commencera au Maroc. Si vous aimez votre pays et vos pinceaux et plumes. Une exposition de ce beau visage de la défunte, Leila Alaoui, reproduit et fait par vous tous serait une profession de foi existentielle, un militantisme citoyen.
    Elle ne sera pas morte pour rien et on grandira ses apports et son souvenir. Celui de la vie en fait ! Tout un chacun, d’entre vous, peintres et photographes, dans un premier temps, écrivains et poètes, médias et caricaturistes, pourraient mettre en exergue ce symbole, lors d’expositions publiques et de galeries.
    Et cela, afin de dénoncer le fanatisme d’où qu’il provienne !
    Merci de retenir cette idée et suggestion AU MINISTÈRE DE LA CULTURE et d’en faire, une option culturelle nationale, pour militer tous en tant que marocains, face au terrorisme, afin de délivrer un message de paix au monde entier , à travers notre nouvelle icône !

    . Que Dieu l’ait en sa grâce…Amen.
    PS : Et je vais proposer cela à mes petits enfants NOUR et ADAM ( 8ans ) pour pulser leur éveil et leur civisme naissant.

    https://www.facebook.com/notes/moulay-ahmed-idrissi/leila-alaoui-une-icone-face-aux-fanatismes/1553115161675419

    #207174
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques

    Plaidoyer pour un Plan National Maladies Rares au Maroc

    Priorité de santé publique et enjeu de solidarité nationale,
    AMMAIS appelle à sa mise en place dans notre pays

    Le Pr Loïc Guillevin et le Dr Khadija Moussayer

    Dans le cadre de ses Journées de l’Auto-Immunité, l’association AMMAIS a organisé le 28 novembre 2015 à Casablanca une grande conférence consacrée aux maladies rares.
    Animé par le Pr Loïc Guillevin (Président d’honneur d’AMMAIS, membre du collège de la Haute Autorité de Santé – HAS -et président de sa commission de la transparence ainsi que membre du Comité de Pilotage du Plan National Maladies Rares en France), cet événement a permis aux participants de mieux appréhender les avancées en matière de recherche et d’innovations thérapeutiques relatives aux maladies auto-immunes rares (sclérodermie, vascularites, cryoglobulinémies…).
    A l’issue des débats, l’association a appelé, par la voix de sa présidente, le Dr Khadija Moussayer, à la reconnaissance des maladies rares comme une priorité de santé publique au Maroc avec en particulier :
    1/ le développement de centres de référence nationaux pour l’expertise et de centres de compétence régionaux pour les soins en nombre suffisant pour assurer la couverture globale du territoire ;
    2/ une meilleure accessibilité à certains médicaments indispensables et au demeurant pas toujours onéreux (comme le Plaquénil pour le lupus ou l’Ursolvon pour la cirrhose biliaire primitive) ;
    3/ une formation accentuée des professionnels de santé à « l’univers des maladies rares » (il n’est pas possible de toutes les connaître !) et, ce faisant, à la « culture du doute » (et si c’était une maladie rare ?) qui donnerait aux patients de meilleures chances de soins appropriés ;
    4/ le regroupement avec l’aide des pouvoirs publiques des associations œuvrant dans ce domaine en une plate-forme commune, une « Alliance des Maladies Rares », comme cela a déjà été instituée en Europe.
    Rappelons que si les maladies dites rares touchent chacune par définition un nombre restreint de patients, moins d’une personne sur 2 000, elles deviennent massives lorsqu’on les cumule : près de 8 000 pathologies identifiées ! On estime que plus de 5 % de la population mondiale en seraient atteintes soit environ 1.5 millions de marocains. Un médecin rencontre dans sa pratique quotidienne plus ce type de maladies que de cas de cancer ou de diabète !
    Les interventions, notamment des Pr ou Dr David Saadoun, Fouzia Chraibi, Rachid Laraki, Mounir Filali et Ouafa Mkinsi, ainsi que les discussions qui en ont suivi, ont bien mis en évidence un manque d’information à ce sujet pour les patients comme pour les professionnels, ayant pour conséquences errances de diagnostic, souffrance et isolement psychologique des malades, outils de diagnostics ignorés, etc.
    Casablanca Décembre 2015
    A lire également à propos de la 5ème journée de l’Auto-Immunite « maladies rares et maladies auto-immunes rares »

    Articles de presse

    Maladies auto-immunes : Les grands espoirs de rémission se précisent – Interview du Pr Loïc Guillevin L’ECONOMISTE Édition N° 4678 du 2015/12/31 Propos recueillis par Radia Lahlou
    See more at: http://www.leconomiste.com/article/982392-maladies-auto-immunes-les-grands-…

    Le Maroc ne doit pas négliger les maladies rares : Entretien avec Loïc Guillevin, directeur du centre de référence des maladies systémiques et auto-immunes rares : L’ECONOMISTE Édition N° 3896 du 2012/10/25 Propos recueillis par Ilham Boumnade
    http://www.leconomiste.com/article/899874-le-maroc-ne-doit-pas-n-gliger-les…

    Maladies auto-immunes Le diagnostic encore approximatif au Maroc –Interview du Dr Khadija Moussayer L’ECONOMISTE
    http://www.leconomiste.com/article/913448-maladies-auto-immunesle-diagnosti…

    Maladies auto-immunes Un fléau qui progresse en silence ! Entretien avec le Dr Moussayer L’ECONOMISTE
    http://www.leconomiste.com/article/913447-maladies-auto-immunesun-fl-au-qui…

    http://lematin.ma/journal/2015/15-million-de-marocains-souffrent-d-une-maladie-rare/236466.html

    http://www.maroc-hebdo.press.ma/entretien-avec-dr-khadija-moussayer-preside…

    http://lnt.ma/sante-les-maladies-rares-parlons-en/

    http://www.santemaghreb.com/maroc/actus.asp?id=20785

    http://www.almaghribia.ma/جريدة/2015/الجمعية-المغربية-للأمراض-المناعية-تدعو-إلى-وضع-خطة-للتكفل-_مليون-و500-ألف-مغربي-مصابون-بأحد-الأمراض-النادرة/201681.html

    Références documentaires sur la journée
    Les-maladies-rares par ammais : résumes de la 5eme-journee-de-l’auto-immunite-2015 :
    https://www.yumpu.com/fr/document/view/54922704/les-maladies-rares-resumes-…

    Powerpoint de présentation des maladies rares par le Dr Moussayer :
    https://www.yumpu.com/fr/document/view/54921412/les-maladies-rares-au-maroc…
    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DR IDRISSI MY AHMED
    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    INTRODUCTION
    LETTRE AUX CONGRESSISTES DES ASSISES DU MÉDICAMENT :
    OTEZ CES TAXES INIQUES POUR MIEUX SOIGNER !


    Ce serait un incommensurable déni de justice que de laisser appliquer les taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, sans réagir ni donner votre avis, sur cette question prégnante qui intéresse au plus haut point votre santé, que dis-je, celle de votre vie !
    Merci à vous mesdames, messieurs et chers professeurs, de votre vigilance et de votre implication civique, pour la défense des malades, femmes, jeunes et vieux , démunis ou pas, de leurs droits moraux à ne pas être exploités par un fisc humainement aveugle et étroit. Une machinerie sans âme, qui fait de l’ombre aux actions humanitaires et décisionnelles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, lui et sa santé, pour le bien de tous les Marocains.
    Une petite mise au point de votre part, serait utile, pour expliquer aux citoyens malades et aux erratiques exécutants les droits élémentaires des malades à ne pas être exploités durant leurs maladies pour sur leurs états de maladies. Ces dénis de justice et exactions fiscales iniques, sont opérées sur leurs têtes et à leurs dépens.
    Voici le texte à exploiter lors de votre congrès, ‘’les Assises du Médicaments’’ organisées le 12 décembre 2015, par notre admirable professeur et ministre de la santé Si Lhoussaine Louardi. Bonne lecture et merci de ce que vous pouvez en faire, mesdames et messieurs les congressistes, lors de votre rencontre et autour de vous, par la suite afin de sensibiliser, les Marocains, corps et âmes, les ministres, les conseillers et leurs consciences ! Merci à vous pour tout acte militant, juste et sincère.

    Bien à vous ! Dr Idrissi Ahmed


    « DE LA REFORME DES TAXES SUR LES MALADIES, REQUISITOIRE AUX GRANDS DECIDEURS »

    « SUPPRIMEZ CES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES ! »

    Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Messieurs Dames les Conseillers de SM, les Ministres et les Parlementaires, ouvrez-nous votre cœur, ouvrez votre esprit à ce qui est juste, crédible et humanitaire. Agissez en faveur des Marocains ! Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre bonne gouvernance, en matière de santé.

    HONORABLES CADRES,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dîmes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS

    Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    APPEL ET INVOCATIONS AUX RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES CONSEILS ET LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INIQUES ET ARBITRAIRES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ASSUJETTISSEMENT ET ENTRAVES OU LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PENALITES PARTIALES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES REGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETE

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    AU LIEU DE LEUR FAIRE SUBIR CES EXACTIONS FISCALES ANTISOCIALES…

    Consolidez leurs droits aux Marocains par le civisme de leurs cadres et de leurs lois ! La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, Avenue MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
    TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.c

    #207167
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un tweet au bon Dieu,
    Des besoins de la ville au bon Dieu.

    Les ingrats iront en enfer.

    Tornade de délires dans une vieille calebasse

    Courbé, la nuque pendante et endolorie, à ne plus pouvoir supporter sa propre tête, le dos penché, les membres tremblants, le pas mal assuré, en face d’un groupe qui s’avance, le vieux parlementaire fait quelques pas dans sa ville de retraite. En sortant voir le peuple, il veut s’éviter la sédentarité et voir encore un peu en les gens pour ne pas perdre de sa proximité et de sa popularité. Perclus, comme les partis ruinés par leurs diatribes et la politique des patchs, dont il a démissionné, il lui reste une petite retraite pour s’acheter encore des médicaments. Et faire quelques pas sous le soleil auquel l’ancien homme des coulisses et des labyrinthes, s’était peu exposé. Le peuple et la lumière de Dieu, quel bonheur, pense-t-il, ému !

    Qu’est-ce qui vient en face ? Sont-ce des mercenaires, se dit-il ? Des Daech d’importation, des GI qui viennent avec les Russes nous éliminer ? Il s’écarte vers le mur, par instinct et regarde vers le haut par sagesse. Un bruit de drones, version apocalyptique d’Hollywood, vous l’achève de peur, dans cette ville de cauchemar éveillé, où il vient terminer ses jours. Il en tremble à vous communiquer les secousses de son parkinson.
    Non, ce sont que les monstres de la ville. Une petite descente pour la frime. Balak, ânedak, hayed mène trégue ! Dégage, le vieux ! Le monde appartient aux plus mauvais, lui lancent-ils en musique de rue ! Gonflés d’arrogance et doublés de mépris, c’est une marque d’intelligence, qui témoigne de leur adaptation au milieu. Sont-ce les fils des nantis et nos riches élus qui s’éclatent si ostensiblement ? Que non ! Qui oserait les indexer par les temps qui courent !
    Ils n’ont pas besoin de faire le trottoir ni de le réparer ! Le trottoir et ses dépendances appartiennent alors, à leurs amis ? A ceux de leurs protégés qui exhibent les fonctions de leurs amis pour se permettre tout ce qui bouge !
    Des népotistes ? Non, ceux-là, ils sont discrets ! La ville, la rue, sont à ceux qui roulent les mécaniques. Ceux qui vous montrent leurs muscles, leur nombre, leur inculture, leur ignorance, leur anticivisme, la carence de leur morale et les vertus de leurs armes !
    Notre Parlementaire regrette que l’Education Nationale en soit venue à les rejeter dans la rue. Il constate que c’est elle qui est en défaut. Elle, et les faiseurs de cours, de programmes, de budgets et de lois, en sont les causes de leur amoralité de drogués, de leur criminalité et de leurs conduites de barbares. Il se remémore ses joutes au Parlement. Des années fort nombreuses durant, avec des sommités qui ont les belles heures de ce parlement. De profundis, Allah yarhamhoum !
    Il revoit les récentes images de télé et les scènes de crimes perpétrés par les colons en Palestine. Puis celles, abominables, qu’il a vues sur le Net, là où s’inventent toutes sortes d’horreurs inhumaines ! Les guerres civiles et entre frères de même religion au Moyen-Orient le déstabilise même sur le plan de son crédo de musulman ! Nous, ça, faire ça entre nous ? Quelle humanité sordide ! Puis, il se réveille au réel. Ces ignobles énergumènes roulent les hommes et les poussent aux guerres ! Eux, ils sont en sécurité dans leurs pays, fermés, par égoïsme, certes, mais aussi, par prudence ! Ils ont de puissantes machines, terre, air, mer, espace ! Ils roulent sur de l’or. Ils nous roulent et eux, ils roulent dans de fastueuses mécaniques. Peu importe ! Les vrais champions, existent. Salut aux jeunes nôtres, à ceux qui s’illustrent de loin et hissent notre drapeau. Ils aident les leurs, discrètement ou de visu. Et c’est très bien, ainsi !

    Cette image lui revient et l’obsède.

    Tels des rouleaux compresseurs, aux cylindres compacteurs, les bulldozers se ruent, sur les piétons, comme à la sortie des stades. Armés de cimeterres, les hooligans, vont nous laminer, ou nous écraser, comme le furent ces pauvres pèlerins de Mina, en Arabie, 2222 personnes écrasées, asphyxiées à la Mecque. Heureusement qu’il a été au pèlerinage, lui, El Haj Bassou, avec sa Hajja, avant que le nombre des pèlerins n’engendre des mesures contraignantes et des quotas de rigueur ! Et puis, c’est devenu si cher de tourner autour de la Kaaba. Ce symbole cubique est menacé et assombri par ces nombreux immeubles de luxe, hauts de 300 mètres et plus. A en perdre sa sacralité première ! Et à décourager les Musulmans ! Qu’Allah me pardonne, ces idées qui m’assiègent ! Se dit-il.
    Il se réveille mal de ses divagations nostalgiques. En voulant s’écarter de la horde et de ses ruades animales, il glisse sur des feuilles mortes. Une chute violente ! Tout un tas de feuilles, sur tout le trottoir, non ramassés par les agents de la malpropreté municipale. Il a failli tomber, là, lui. La hchouma ! Sous le regard vindicatif et méchant des soudards. S’il a échappé de peu à la chute, son esprit était avec les autres feuilles.
    Les papiers écrits, les copies des articles de presse, qu’il fallait ranger ou donner à ses connaissances, afin de les informer. Ou encore, les photocopier pour les distribuer aux refuzniks, pour les éveiller. Il vient d’apprendre, sous la colère de sa secrétaire, qu’ils les jettent sans respect et sans daigner les lire dans la grosse poubelle de derrière le parlement ? Oui, ils pourraient, s’ils étaient éduques téléphoner simplement pour le remercier…Et les jeter, moins ostensiblement ! Ma kayenche meâa mène !
    Il revoit son père menuisier et son grand père, le Fquih des Soufis de la médina, connu dans bien des villes aussi. Il venait des fois dans ce trou, au temps des américains, il y avait des fidèles. Il les voit sont en train de mener la prière de midi. Allahou akbar, la ilaha illa Allah ! Il est en retard à cause d’une session parlementaire qui a tardé. Il doit faire ses ablutions. Son oncle l’attend. Le roi n’est pas venu pour célébrer la prière de ce vendredi, car il voyage aux Indes. Il doit aller nous chercher des épices, des films et des saris en soie, des paons et de belles plantes pour égayer nos jardins. Alors que les jeunes médecins font la grève des cours, à cause de ce qu’on leur a imposé comme services impromptus. Ils reçoivent de leur maître Ssi Rosé, la tannée de leur vie. Dans quel climat psychologique vont-ils assumer leur magistère et leur serment ? Dans quelle conditions après qu’on ait lâché la médecine à n’importe quels capitaux ?

    Politiquement correct

    Ces délires furtifs et nombreux, mêlés de regrets et d’impuissance, lui ont fait perdre la conscience, à notre Haj Bassou. Il était ailleurs. Il a mal, il a si mal, que ça l’a maintenant réveillé.
    Pourquoi s’écarter devant les truands du boulevard ? Dans son délire réflexif, il fait une autocritique. Il se dit que par éducation et par respect, il est devenu pudique et timide, voire aussi bon diplomate et psychologue que …lâche ! C’est à force de compréhensions, de gentillesses et de concessions ! Ça porte un nom qu’il ne veut pas se dire. Et qu’il faut taper sur la table, affronter virilement, oser, faire l’hystérique, y aller martialement quitte à rager et à crier, quitte à perdre son self contrôle et son salaire ! Si on se doit défendre les gens, ceux qui ont voté pour lui, gratuitement, il faut qu’il fasse non seulement l’avocat mais aussi le soldat ! Et aucunement perdre de vue les programmes et les recommandations de son Parti. Et puis, malgré les jeunes leaders d’aujourd’hui, trop nerveux, ne jamais penser à faire le saut de l’ange. Se refuser de changer d’alliances et de camp ! Refuser d’opter pour un autre courant, même si le sien accuse en ce moment des faiblesses ! Car, se dit-il, aucun de cette quarantaine de partis, qui radotent bien des choses, ne dit avec de la même vigueur que le sien de parti, cette devise qui a poussé les marocains à la Marche Verte et aux sacrifices, Allah, Al Watane , Al Malik ! Le délire continue…

    En état de choc, toute sa vie lui vient en tête

    Les loups en ricanant fort, les hyènes, ne se sont même pas retournés pour voir le pauvre blessé qui vient de tomber devant eux, et qui criait intérieurement. Comme ils ont tancé hargneusement la Folle au chapeau colonial, habituée de ce trottoir aux faux poivriers. Jambe dessous, jambe dessus, elle roulait les papiers pour les fumer, en guise de cigare. Le tenant à l’envers, elle semblait lire un journal ou qu’elle mimait de le faire, en cachant avec son journal ses cuisses dénudées, par la misère des hommes. La sienne, d’abord.
    C’est un autre usage de la presse papier que les journalistes ignorent. Il sert de vêtement. Elle ne les a même pas regardés, ces macaques, qui la moquent et la craignent à la fois. Mais, elle a vu le vieux parlementaire accroupi, choqué. Demain, se dit-il, il ira se plaindre au maire, il ira en parler aussi à madame la Wali. Entre temps, la folle au chapeau colonial, lui montre du doigt, le cabinet médical du Dr Balbi. Il ne comprend rien aux gestes, simples de la bonne folle ! Il ne connait pas de docteur Balbi. Car Balbi, le toubib italien, est mort, juste après avoir déménagé. I
    Eberlué encore, il se rappelle les Daech de cette triste avenue…Il n’y pas de loi, ici ! Lui faut-il retourner habiter à la capitale? Lui aussi !
    Ont-ils des sabres cachés, ces assassins ? La question ne se pose pas. C’est pour ça qu’il les a esquivés. Oublieux du vieux qui est resté couché, ils ont d’autres affaires dans leurs méninges souillées. Ils semblent poursuivre un trio de filles qu’ils draguent et harcèlent depuis un moment. De simples plaisanteries d’ados…Armés ! Si ce ne sont pas les bijoux en toc qu’elles portent, ce sont d’habitude leurs phones qui les intéressent ou leurs sexes qui les excitent et les fascinent au plus haut point ! Ou que ce sont que les sacs de ces femmes qu’ils cherchent à leur arracher qui les intéressent au plus haut point ? Achats de drogues obligent ! Je crains pour elles que les armes blanches ne sortent de leurs étuis pour les déchirer et les tuer, dès qu’elles s’opposent à leur lâcher.

    Déménager la ville ou l’accoler à la capitale ?

    Cette ville perdra avec la Régionalisation, c’est certain ! La vie va renchérir et pousser à la misère ses retraités et anciens prolétaires ! Qui s’occupera de cette ‘’ville-quartier’’ ? Le Président de la région de la capitale, le Superwali ? Car déjà, la rue est mal éclairée, toutes les rues ? Non ! Les trottoirs sont sales, pleins de trous, de détritus et de carreaux cassés. C’est fort fréquent. C’est une rengaine qui fait office de refrain et de slogan. Chacun le récite comme un hymne pour calmer son deuil sur les choses qu’il voit et qui le dépassent. Comme vous, vous dit le Sénateur, je connais les calvaires des exilés politiques et l’émigration économique. Puis celles des expatriés des pays en guerre. J’ai connu plusieurs personnes qui ont changé de ville, ne trouvant plus ce qu’ils méritaient dans celle-ci ! Leur constat de l’absence chronique de confort dans cette cité a été déterminant. Ainsi dès que leurs affaires marchent, ils se sauvent vers les quartiers huppés ou simplement plus propres de la capitale.
    Beaucoup de joies et de bonheur se lisent sur les visages des concitoyens quand la ville se maquille pour recevoir SM le Roi. Ils aimeraient bien, qu’il vienne habiter dans cette ville, pour qu’elle revive et sorte de son état de dortoir. Mais, dans son état, cette ville est à éviter. Elle ne tient à rester qu’un pont, fidèle à son nom vernaculaire, pour aller ailleurs !
    Pour ma part. Je ne savais pas que j’allais recevoir ce jour une dame, qui s’était vaillamment défendue contre un dépeceur local. En se défendant, après s’être débattue et débarrassée du tueur, elle eût ‘’seulement’’ la tête fracassée sur une grosse pierre, qui encombrait le trottoir ! Les pierres malencontreuses, que les services laissent traîner, seraient-elles pire que les sabres de Daech et les lames des tcharmiles ? Merci la municipalité de vous occuper encore plus de ces zones où la malpropreté menace la vie des gens, en rendant hideuse et amochée votre ville !
    Il y a trop de tables de cafés par-ci et trop d‘yeux perçants par-là ! Des scanners pendulaires, rotatifs et élévateurs, qui veulent vous faire tomber ou vous relever la jupe. Découvrir ce que n’a pas fait encore le vent ! Et puis, il n’y a plus que des blue-jeans qui emmaillotent les éléments ! Vous sentez ces jeteurs de sorts, Mesdames ! Les passants comme ceux qui se prélassent soudés à leurs cafés, et qui vous violentent par télépathie !

    L’INDH expliquée aux villes

    SOS ! Danger ! Au point que les filles ou les femmes peuvent se sentir réellement violées dans leur intimité ! Et ça leur colle, si ce ne sont des migraines, des névralgies et des maladies psychosomatiques, dont le facteur clé est l’insécurité. Que sais-je encore, si ce n’est que les médecins en ignorent la véritable cause, qu’ils ne cherchent pas. Mais, c’est celle que j’ai citée par devant. C’est cet état d’insécurité, constant, face à autrui dans la cité lugubre, par endroit. La mal vie ? Non, vous ne rêvez pas ! C’est plus qu’un sentiment, c’est la peur physique et organique, la terreur des éléments !
    D’où le véritable chantier, eternel et vivant, éducateur civique, cette bonne idée que je vous livre ! Une INDH citoyenne, urbaine, par tous et pour tout le pays. Celle qu’il est de changer les habitudes et améliorer le milieu de vie. Urbaniser, est une opération civilisationnelle qui commence par le par le b, a, ba, qu’est La Propreté. Instituez-la de façon souveraine, messieurs, Dieu vous le revaudra ! Seigneur, des semaines de propreté, organisées, guidées par les Walis de l’Intérieur, les maires et les présidents sont une bonne idée à creuser par vos conseillers. Et comme une culture, nouvelle, patriotique, un programme pour concerner les citoyens, à répéter plusieurs fois par an ces semaines, afin de curer leurs villes ! Là où ils passeront leur vie ! Les façades, les vitrines, les peintures, les trottoirs, les bouches et les regards d’égouts ! Les trous, les arbres pleureurs et pendants, avec les reliefs qui salissent les alentours. Suffisamment de poubelles et non plus, ce rien, ce petit nombre d’affreuses boîtes cassées, et leurs détritus qui débordent, toujours, toujours, toujours ! Avec des rivières purulentes, nauséeuses et malsaines ! En voulez-vous les photos ? C’est une honte, une sale guerre bactériologique, ignorée ou pas, que l’on impose sans conscience ni vergogne, aux résidents. Des lacs et des flaques qui remplissent la chaussée et qui puent de leurs effluves plus que les encres de l’enfer. L’enfer ce ne sera pas le feu, mais simplement d’atroces odeurs ! Celles qui émanent de nos saletés constitutives, finalement ! Celles et de nos ordures et déchets organiques. Notre ville, via Satan, exportera vers l’Au-delà, ces satanées pourritures, pour punir les méchants ! Pour punir d’abord les coupables de nos ignorances et de nos droits sanitaires ! N’est-ce pas ? On pourrait écrire des choses plus lyriques et des romans d’amour ou de politique, mais là, notre milieu, en premier, nous interpelle ! Et c’est une autocritique.

    Pour l’autocritique des Maires

    Ces regards hypnotiques sont tellement lourds et épais, qu’il y a des filles qui peuvent s’y coincer, chuter ou se faire harponner et emprisonner, dans les mailles de leurs filets. Autant de pièges et d’épreuves décourageantes qui vous obligent à rester chez vous, les femmes ! Ou que ce ne soient, que des raisons civiques, justes et naturelles, pour responsabiliser les services très concernés et si mal impliqués. Insulter les sociétés concessionnaires ou les cadres élus, est si général, si vrai et si bas, qu’il ne faut pas penser le relever, ici, comme un délit, un défi ou une opinion ! C’est une nature, incivique !
    Des branches d’arbres pendantes, envahissantes, colonisent en le réduisant l’espace alloué aux piétons. Cette avenue de cette ville, cette rue, cette ruelle, ont besoin de contrôleurs pour évaluer quotidiennement ce qui ne marche pas. A quoi sert la municipalité si elle ne s’occupe pas des rues ? Je ne vise aucune ville, là, c’est valable pour celles qui se reconnaîtront. C’est comme si on avait, çà et là, poussé sans plan, sans essences, végétales, sans urbanistes ni jardiniers compétents. Par endroits, les barricades des chantiers réduisent les trottoirs. Le piéton malgré lui est déjeté sur le macadam, qu’il traverse, indolemment. Et ça devient une nature, une culture générale, une fibre patriotique ! Beaucoup de gens, la tête ailleurs et les yeux rivés sur leurs phones, traversent le boulevard ou l’avenue, sans se soucier du danger…L’existence de cet autrui, qui conduit sa voiture hypnotisé par son GSM aussi ! Ils déambulent et trainent, ils marchent par groupe, sur l’asphalte, faute d’espaces sur les trottoirs.
    En dix ans, le nombre de voitures de cette ville s’est surmultiplié par vingt, au moins. Ce sont toutes les villes du royaume et même celles d’Egypte, de l’Inde et de la Chine, qui nous regardent et nous considèrent, comme autant de jumelles, qu’il ne leur faut pas copier !

    Les sarcasmes du vieux Sénateur

    Je crois que je n’ai rien de grave se dit-il. Que Dieu pardonne à ceux qui rendent les ruines, pardon, les rues sales. Il fait allusion me semble-t-il, le Sénateur blessé, à ce que j’ai écrit plus haut et de bien bas ! Enterrés qu’ils sont dans leurs bureaux et autres fonctions, cumulées, ils ne s’en occupent pas ! Je marche, les orteils insensibles, le pied pendant, craignant de chuter encore une fois !
    Laissons le Sénateur aller se plaindre au bon Dieu et lui adresser un tweet ! Occupons-nous de réfléchir ensemble.
    J’en oublie ce que je viens de penser. Faut-il m’arrêter à chaque pas pour écrire le terme épatant qui me tombe du ciel et fixer l’idée, qui vient me booster, sur un calepin ? Comment puis-je râler sans mots dire ? Inutile, de les noter, elles sont vite parties, ces récriminations, comme elles sont venues. Mes phrases mièvres et pleureuses, mes expressions, s’enfuient et s’oublient. Alzheimer vous salut ! Comme ces rêves épuisants, qui me réveillent en sursaut, me cassent mon sommeil, me gâchent mes fantasmes et anéantissent mes songes. Hé, Sénateur, c’est toi qui parle encore, à mes ouïes ! Tu fais dans la télépathie ? Ou quoi ?
    Oui, Docteur, vous m’avez entendu. Vous avez utilisé mon crédo et ma foi. C’était des paroles pour une prière, les lyrics adressés à Dieu. Je veux le faire, tant que je suis encore vivant et que j’ai des pensées pour Lui. Mes camarades d’amphi, au parlement, sont presque tous morts. Pour moi, pour le prier et le louer par-delà la mort, je pense que mon travail est un acte de piété, j’y mets tout mon cœur. Pourquoi pas ? Ça vous fâche que je crie ou j’y crois fort ! Maintenant que j’y pense et que je peux encore le faire. N’est-ce pas Docteur, me dit-il ! Il était monté me voir, on lui a dit que je remplaçais le Dr Balbi. Et pourquoi pas quelques avances, une anticipation de louanges, d’admiration et de prières à Dieu ? Docteur ! Ceci, je le fais, afin de combler les moments d’inexistence ou d’inconscience, les moments vides de corps et de vies, les phases inconnues, d’outre-tombe et d’anéantissement à venir…Vous vous y connaissez ? Non, Sénateur, la mystique, comme la politique, ne figuraient pas dans nos programmes scientifiques ! On aurait dû vous les enseigner.
    De quoi me rappellerais-je et de quoi puis-je alors témoigner ? De quoi serais-je responsable et comptable, alors ? Quoi me reprocher ou de quoi être sanctionné, le jour du Jugement Dernier ? Vais-je avoir un retour de mémoire, ce dont je me plains déjà ? Tant que j’y pense, Bon Dieu, tous ces assassins et ces criminels, les parangons de cette pseudo démocratie, ces infâmes fauteurs de guerre, pas besoin de les réveiller pour les juger. Hein, yak a Sidi ? Garde-les aux fins fonds de leurs tombes et qu’ils ne se réveillent plus jamais ! Pourquoi vous fatiguer et dépenser du feu pour rien ? Sénateur Bassou, lui dis-je, vous n’avez rien aux genoux ni aux pieds. Vous pouvez vous lever. Je vous laisse continuer vos charitables réflexions et vos questions existentielles. Je suis juste à côté pour vous laisser vous reposer. Une piqure d’anti-inflammatoire vous a été faire en plus d’un léger calmant. Alors, c’est une clinique ici. Non, juste un médecin.

    Le Parlementaire pose des questions à Dieu

    Enfin ! Je reviens à moi de peur de ces précipices. En vie, j’ai déjà oublié bien des choses de cette même vie, les bons actes comme les plus mauvais ou les gratuits. Cet oubli, qu’on craint qui est général et touche les riches et les pauvres, les rois et les puissants qui les commandent, comme les fourmis, ces manants que nous sommes, envers eux. Les arbres et les insectes ! Tous, passent, feuille par feuille, organe par organe, molécule par molécule, ils flétrissent et se perdent à jamais ! Ces êtres extraordinaires, savent-ils qu’ils existent et que sentent-ils, quand on les coupe ? Nous, nous osons dire que nous avons une conscience et une personnalité, si mineures soient-elles. Sentent-ils leur être, tous ces végétaux dont nous nous servons sur terre pour nous construire et nous alimenter ? Et ces petits animaux, ont-ils une conscience ou l’équivalent d’un esprit qui les distingue les uns des autres ? Et pourtant ils vivent, en parties, quand nous leur empruntons leurs protides comme autant de composants, pour nous autres, robots humains ?
    Revenons au végétal. Le bois brûle et va en cendres, en fumées et en chaleur ! S’ils n’y pensent pas, ils penchent aussi de la tête, ces bambous qui se prélassent dans le vaste jardin de mon riche voisin. Les fils électriques d’en face, telles des portées, offrent aux cimes de ces roseaux de jouer leurs notes musicales. Ils palpitent et leur feuillage frétille et se trémousse ! Des symphonies complexes, des bruits que je n’entends pas, une musique que je ne peux comprendre. Tout bouge sous l’effet de l’air complice et des sifflements des vents, tout vit et j’en suis inconscient ! Les feuilles fanées tombent épuisées dans l’oubli, victimes des vers, des champignons et des maladies. Ventre à terre, elles gisent immobiles, glanées par la terre qui les a nourries et élevées pour les ensevelir avant de les recycler !

    Voici, un Parlementaire qui réfléchit

    Je vous ai entendu parler à voix forte. Vous parlez en dormant, Si Bassou ! En tout cas, merci, vous m’avez fait un cours dont je me rappellerais longtemps !
    Le Sénateur continue, les yeux allumés ! La Résurrection, ce rappel, dans quelle forme et dans quel état serais-je ? En tout cas, avec cette santé résiduelle, cette mémoire capricieuse, volatile ou nulle, je me pose la question ! De quoi, ce moi ou ce que je serais, se rappellera-t-il ? Quel souvenir de moi, des choses ou de mes actes, garderais-je, demain ? Moi qui me rappelle, tellement peu, de ma propre vie actuelle!
    Tu me parles de karma de métempsychose et renouvellement du corps, de son retour sur terre, encore et encore, à la vie ! Une fois épuisé, parti, dissous sous les décombres, solubilisé sous terre ! Une fois le physique, réduit à zéro, sans énergie, c’est la chimie qui s’occupera des restes, désassemblés, pour les restituer et les vitaliser ! Et là je rends hommage à ces plantes, ces feuilles, ces fleurs, ces insectes, ces bêtes et leurs chairs. Je rends grâce à ces vies que j’ai coupées ou indirectement à leur corps arraché…A tous ces professeurs et ouvriers invisibles de moi, qui m’ont instruit, fait penser, construit et composé, tel que je suis. Tous ces bouts de vies, mâchés, bus, collés et racolés, ces êtres élevés, nourris, minorés puis arrachés et qui m’ont composé et réparé, vêtu, chaussé, puis donné de l’énergie et des calories, de la vie enfin, pour voir, penser, écrire, bouger ou nager !
    Eh bien, Sénateur, avec vous, j’ai oublié ce que j’avais à faire. Vous avez appris ça dans votre Parti ou au Parlement ?

    Confortable, ce lit médical qui fait rêver

    Hier, à Fès, avant de tomber ici, je rêvassais à la sortie du mausolée de Moulay Idriss. Sa majesté le Roi, vient de le faire réparer. Je levais en sortant les yeux espérant rencontrer une étoile entre ces nuages devenus nombreux. Je vais lui demander d’être mon témoin et de répondre de confirmer ma foi, demain ! Serais-je là dans un an pour refaire les mêmes prières devant ces astres qui sont si éloignés et que de mémoire d’homme, elles ne communiquent pas ? Et jusqu’à quand lèverais-je ces yeux embués, pour dénicher à travers la brume, ces étoiles dont j’ignore le nombre et les noms ?
    Elles clignotent, entre les nuages qui passent en dansant ! Les stars, et par bonheur, reparaissent, pour répondre à ma quête et apaiser ma raison. M’ont-elles entendu ? Vont-elles transmettre, ma requête, ma prière, mon mot à Allah ?
    Mon lecteur ne le pense pas ! Il doit se dire, par bonté, que je délire, assurément. Un délire mystique autodidacte, qui n’a pas eu besoin de savants, d’encens ni d’oulémas, pour entrer en extase !

    Visions entre les anges, les seins et les nuages

    Quel bonheur de flotter et de nager entre de si nombreux seins, si fluides et nourrissants, des anges aux formes volubiles, libres et changeantes, qui sans jamais s’arrêter, voyagent sur leur tapis d’air, au gré des vents.
    J’attends un ange. Ce fut un oiseau qui vint. Il surgit je ne sais d’où, il frétille entre les feuilles de bambou et sautille en chantant ! Je comprends qu’il veut que je le libère de ses chaînes. Car les oiseaux ne sont pas autorisés à devenir des esclaves ni à chanter en cage. Or, c’est lui qui est venu me délivrer !
    Il me dit dans un langage que j’essaie d’interpréter. Les aphtes sont les angines de l’amour. Malgré tes blessures, soldat, tu peux recevoir le respect, comme un droit et faire l’amour, comme un devoir, pour ton, honneur et ton pays. Les mors brûlent les effluves du cœur. La tendresse, l’affection est le vrai amour. L’autre est attirance, sans plus, et sentiment de possession. Le silence ne cache pas la mauvaise haleine. Ce n’est pas en baillant qu’on se réveille. Les meilleurs dons ne délivrent pas de la misère. Inutile d’ouvrir les yeux, si tu veux te cacher. Cache-toi de toi-même, si tu veux critiquer quelqu’un ! Trinque au lieu de fumer, tu mourras dans la joie.
    Autant de messages allégoriques et de métaphores paradoxales qui ne s’appliquent point à moi. Cet ange travesti en oiseau ne pouvait-il pas se présenter sous une figure humaine ? Peut-être l’a-t-il déjà fait et qu’il m’ait trouvé un brin réservé ou distant parce que trop méfiant ? Pourtant, peu avisé, sans préjugés péjoratifs, je reste ouvert, un peu trop crédule. Je n’aimerais pas me présenter devant un juge rigide par trop inquisiteur et qui pousserait la correction, la sanction, jusqu’à m’humilier et m’abaisser, là haut !

    Le Sénateur reposé, vous remercie, Docteur !

    Et, puis, ces copies d’articles parus sur les journaux, on me conseille de me plus des distribuer. L’isolement pervers sera au complet. Oui, ils les rejettent sans les lire, tes écrits lubriques, loquace Sénateur. C’est pour moi, ta marâtre bénévole, un affront. Toi qui ne voulais pas publier et qui avais fui ce sordide et fourbe, ce pervers idiot, toi qui sans amis, avais perdu tes compères parlementaires et oublié tes repères politiciens, te voilà servi. Esseulé sans âme, isolé dans une autre ville, un vieux corps, sans espoir et sans dieu ? Comment, c’est faux ! Ce corps perclus dans ses faiblesses et ses douleurs, au milieu des balivernes et des délires, noyé lâchement dans les choses puériles, s’accroche avec espoir, aux tâches virtuelles.
    Ebahi par le parlementaire, je vais commencer à les aimer !

    Comme quoi, les feuilles mortes, qui font glisser les gens par terre, nous font rencontrer, par hasard, des Parlementaires, qui méritent leurs salaires. C’est combien, pour vous, docteur Balbi ? Je ne suis pas le Dr Balbi, monsieur Bassou ! C’est moi qui devrais vous payer.
    Levez-vous, enchanté de vous avoir connu et servi. Vous pouvez revenir quand vous voulez. C’est gentil, mais si votre ville reste comme ça, aussi sale que glissante, je devrais en déménager…Je dirais ça demain à Mme la Wali…Mais elle a déménagé. Ah, dommage ! Je crois qu’avec ces pertes de conscience nouvelles, que je me dois de vous consulter à nouveau, pour un bilan plus élargi ? Non ! Ce ne sont pas des pertes de mémoire, mais des prises de conscience notoires ! Des prises de positions civiques communes… Disons ! Je vous présenterais alors à Mme Student. Ah, la préceptrice du prince David Salomon. Je la connais…

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 24 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les saigneurs des seigneurs.

    Exotisme colonial et sagas médiatiques contemporaines

    « Lyautey appelait cela « l’odieux muflisme du colon français ».

    Cette propension à la suffisance teintée de morgue, cette jouissance à humilier l’indigène. Toutes distances gardées, c’est un peu de cette arrogance qu’ont ressenti les autorités Marocaines. » Par François Soudan, in ‘’ France – Maroc : la gifle de Neuilly’’ sur JA du 06 mars

    Amertume, bavures et déception, les Dyslaurentades

    C’est un autre Gilles Perrault, ( le célèbre scripteur de ‘’ Notre ami le roi’’ )’’… Voici le brillant Eric Laurent et son franc parler, qui viennent nous plonger dans un labyrinthe, de cinéma, pour faire l’affiche !

    Ericades, Laurentades, vomitos à la sauce Graciette ! Jérémiades lamentables ou fourberies d’un mystique ? Il ne donnait pas l’air d’une brute, mais celle d’un diplomate Le voilà devenu un casseur impudique des icônes et des limites célestes. Le gaucho des lignes rouges locales. Le révolutionnaire international qui en appelle aux foules et invite le bon peuple intimidé aux barricades rebelles ! Pour un gars qui a un portefeuille d’adresses palatines, c’est bien gauche comme saillie !

    Du coup, c’est un mythomane qui se révèle à nous et pas seulement. Il se dévoile devant ses pairs révoltés. Ebahis, mais néanmoins ses défenseurs qui iront s’impliquer par corporatisme et par intérêt envers leur alter ego ! Car ce ‘’chantier’’ qu’il est de critiquer de façon hautaine et cavalière, d’interpeler à outrance les dirigeants des petits pays, de huer leurs élus, nommés avec la bénédiction des anciens colons, ce champ, ce souk et ses dépendances, leur appartiendrait, de droit, ad vitam aeternam ! Le makhzen et ses terreurs, ne fait pas l’exception. C’est leur antre et leur scène, l’abattoir où ils vont se rassasier. Les aigles et les loups ne vont pas aux restaus. Leur conviennent les fosses communes, les fosses septiques de l’histoire et le sang des charniers. C’est dans ces grottes et ces égouts qu’ils trouvent matière à explorer et fertile imagination. Leurs serres de prédateurs, leurs crocs de zombis dilacèrent les victimes, dont ils se servent en les réveillant. En fait c’est le doigt dans l’œil…du cyclone, du cyclope, du titan et demi-dieu, qu’ils ont réveillé ! En emmenant leur barque dans le Styx et l’Achéron ignorent-ils la distance qu’il est entre les abysses et l’Olympe et cette antre d’Hercule où ils veulent farfouiller…

    Errances : Brulot apocalyptique, chantage ou traquenard ?

    Lui, Eric, qui voulait leur entrer dedans à ces Maures, curieusement encore vivants ! Il est entra par effraction dans les dédales des palais. Dans ces entrelacs andalous-mauresques, percent ses balivernes comiques, amusant les moucharabiehs où clignent des yeux ahuris, effarouchés ! Il spécule, présuppose et planifie des raisonnements lubriques ! Des manigances de sofas échaudés, des intrigues de harems fictifs et de sérails dévastés. Le propre du romancier est là : inventer ! Peindre des fantômes, violer leurs secrets, voire leurs silhouettes, leur donner une âme ! Refaire revivre leurs phobies et leurs traces ! A partir de peu ou de rien, écrire, dérailler s’il le faut ! Ecrire, ou chercher, c’est chercher à vendre aussi ! Il le justifie pour se disculper, quelles que soient les modalités. Il fabrique un projet de quelques pages ! Il se fabrique un mémoire. Il veut rentrer dans ses frais et prospérer. N’est-ce pas naturel et humain de vendre ce qu’on produit ? S’est-il blanchi pour autant ?

    Scènes précoloniales

    Hier, c’était des peintres qui allaient devenir célèbres, des photographes et des reporters, qui firent les caïds et le lit exotique et gouailleur du protectorat ! Les légendes épiques, les qu’en-dira-t-on opaques et les reliquats des bordels coloniaux ! Ce n’était pas des balivernes ! Il ne manque à notre Eric, es-Laurentades, plus que Lyautey et le grand Seigneur Thami Glaoui, l’âne de Bouhmara et l’ombre de Basri ! Quelques potins historiques qui deviendront des anecdotes et des retouches prémonitoires, son assurance hautaine d’inquisiteur bien assise, et voilà le tableau fatidique de nos méfaits assombri, le makhzen dénoncé et surfait.

    Aujourd’hui on va s’amuser un petit chouya à nos historiques dépens ! Qui se rappelle la Maison Blanche et se souvient de Moulay Abdellah, ces maisons closes quasi mitoyennes du palais de Fès ? Ces Bousbères, étaient des maisons de tolérance. C’étaient des prisons pour les filles des indigènes et les femmes des guerriers et des recrues vaincus ! Elles furent contraintes d’illuminer les bordels, comme autant de lustres exotiques ! Un peu partout au Maroc d’hier, pour le repos du guerrier français ! On prendra un critérium gras pour forcer les traits, sans déformer la caricature burlesque. Juste ce qu’il faut pour croquer L’Couple des journalistes, Eric et Cathy, avec un minimum de crédibilité. Est-ce possible de médire des champions du 4ème pouvoir de par-delà les Pyrénées ? Les pires aînés des journalistes, enquêteurs, détectives et historiens, à la fois,, sans craindre la chute aux enfers et le véto des éditeurs gaulois ?

    Jeux sataniques, Games of Trones

    Eric est tout comme ses lyrics prédécesseurs, détracteurs, laudateurs, prédateurs masqués, tout au moins bien payés par les grands seigneurs. L’achat de leurs livres pestilentiels et de leurs silences, par trop chers ! Complices, deviennent alors les soutiens des médias français, qui semblent leur donner raison, malgré les torts !

    Il est capable de dribbler Satan lui-même, et de lui prendre sa queue pour la lui vendre ! Parce que la queue pointue, mesdames, la queue mon Dieu, par moralité anatomique, la queue donc cache des parties molles ! Et même le trémolo des très molles ! Alors vite, vite, pour nous ressusciter, nous rédiger un livre prophétique, une thalassothérapie, un talisman salvateur ! Sulfureux, pathétique, il le doit, pour briller et coûter cher ! Un livre évènement, véhément par les plumes zélées et incorruptibles des anges témoins, de nos horribles dépassements ! Une bible fielleuses par la même, qui fustigera les rois. Nos rois, c’est terrible ! C’est une honte pour tous les sujets de la terre ! ! La couronne, l’arbre généalogique, la tige et le reste des poils, s’hérissent, à se gratter avec violence ! Un livre féroce sur les excès qui rapportera du prestige et du flousse. Arracher aux riches leurs dents, c’est digne des Robins des Bois ! Oui les bois, c’est un peu la jungle, même dans les pays où c’est dans les rues et les hôtels que ça ne va pas !

    C’est honteux de parler vrai de cette histoire crépusculaire de la création qui est celle mythique ou mystique de la lutte du bien et du mal ! Et le bien se fait avoir des fois, comme un bleu ! Ce qui n’est très malin est l’œuvre du Malin ! Alors vite un livre sur les méfaits du pouvoir pour dénoncer et conjurer le Mal. Un livre talisman, un livre valable contre tous les démons de midi, du Midi, le Sud, les Maghrébins ! Nous ! Quoi ?
    Alors les bons diables vont se mettre à deux pour chasser nos démons ! Satan, va entrer en couple, avec un succube d’écrivaine, afin d’exorciser le démon ! Paradoxale lutte interne ou le feu illumine et dévoile, enflamme et carbure ses propres incendiaires !

    Assez parler de ces extraterrestres, parlons des choses terre à terre, même si elles osent altérer et héler les grands ! La high, notre king, le patron ! Lamâalème, pas celui du jeune chanteur Saad Lamjared, qui vient d’être décoré pour ses ‘’millions de j’aime’’, mais du grand maître-chanteur. Le doyen le grand-duc des détectives politiques ! Oué, c’est aussi un journaliste qui a ses entrées et qui fait de très bonnes entrées, livresques ! De quoi faire une ou des pellicules. Une série noire. Et voici donc une saga digne du film ‘’Game of Thrones’’ ! Un prurit es-seigneurs ! Ou que magnanime, enfin par angélisme, l’Eric cédera ce qui n’est pas encore écrit, par le destin, pour éviter la chute de l’empire et la fin de la dynastie.

    La faim des héros

    Un pactole comme pécule ! La fin du héros de la fiente qui suinte et qui spécule. Ce sont des livres qui se vendent ! Le coup de grâce à l’impudent, et pour cet effort de complaisance et de silence. Le livre diffamatoire et éphémère et châtré, qui rapporte à l’impétrant le titre fameux du premier maître-chanteur es-roi ! Eric, fait du fric face aux barbares ! Attila s’est attelé sur Mohammed ! Il veut l’étioler ou le perdre, afin de rétablir la démocratie et les droits de l’homme ! Fichtre, la fin du sacré et du divin chez les indigènes ! Les grands chevaliers sont parmi nous !
    Alors à l’annonce, à la vue d’une valise pleine, il s’auto-avalise ! Il se permet de faire le salaud, le sagouin ! Et se congratule, presque ! Un petit chantage angélique, pour punir le tyran ! Ce n’est pas merveilleux, ça ? C’est quasiment une prouesse madame ! Élégamment acceptée, la morale est en berne pour un bref instant ! Ils sortent avec les cadeaux consistants. Les poches pleines de millions.

    Aux larmes, Citoyens !

    Et puis, c’est une conduire excusable pour les preux chevaliers et cavaliers de la plume ! Il y a sa femme, la pauvre ! Dès lors le sésame, par pitié pour elle, ira, perhaps, amadouer les juges du même clan ! Et les critiques sarcastiques du geste vont tarir et l’épauler, face à Satan ! Il plaidera l’indulgence ! Le choc du ‘’gentleman’’ fait écrivain a un prix, un coût, voyons ! Ce sont des honoraires, une compensation pour le travail de recherche ! Ce n’est pas un chantage, OK ! C’est un chant, du cygne ! Ils seront attendris et compréhensifs, les juges et les journalistes, pour ne pas dire, gratuitement complaisants. Les procurators*, ces auteurs incendiaires et marocophages* de choix, verront les jurés attendris, en larmes de crocodiles !

    Entre médias laïques, c’est d’une éthique que l’on conçoit, et qui se pardonne et qui ‘’se’’ comprend ! Puis, il faut constater que la guerre initiatique, la croisade atavique des entités supérieures, celles des surhommes, porte un nom laïque moderne! C’est de l’exotisme ! Referez–vous à que j’ai tapé en début. L’esprit gaulois, avec comme arsenal pour la marseillaise des médias, la moquerie, le canular, le canard, la franchise aussi, s’en donne à cœur joie ! Bref, la liberté d’opinion, toutes les libertés contre le servage !

    Se moquer et amuser, honnir pour s’enrichir

    Et puis, c’est cultivé, humanitaire et amusant ! Ça rempli la sphère, les assiettes et les verres, et ça régénère les méninges et vivifie les passions ! Imaginez les fêtes, les faunes, les druides les sirènes ! Les dryades et les satires ! Les conquêtes militaires, les guerres dont, plus vieux, on se rappellera dans la métropole des lumières, Astérix et Napoléon en seront contents ! Et vive Rabelais ! Il était médecin, salut confrère médiéval ! Ou renaissant ?
    Le verbe en guise de sang et de châtiments. Dès lors, ces bons descendants de nos aimables colons, ont encore bien des choses, à nous enseigner. Il y a un gars sur un forum qui m’a injurié pour avoir parlé de colonie au lieu d’écrire protectorat sur le Maroc, comme il sied aux névralgiques des colonisations !

    La plume acerbe nous inculque, nous égratigne et nous blesse, pour nous apprendre nos propres droits ! Ils sont venus du Nord, tels des Vikings sur leurs drakkars, en moins blonds, mais plus latins. Pour cela, vive César ! Lui qui a laissé en Gaule, les traces de sa langue et la plume de ses virils soldats ! Indirectement, gratuitement, nous sommes réveillés, par ces prophètes agnostiques! Une attention machinale, magnétique, génétique, disciplinaire, une passion française veut nous libérer de notre Moyen-Age, à nous, et par la même, de nos cultures religieuses fébriles !

    Sadiques caricatures,

    Or, ces critiques journalistiques, ces directives masquées, se produisent comme une sérénade. Des coups sur la femelle pour accepter la croupe et la cravache. La loi du seigneur, qui joue au mâle et qui crie pour vous châtier, en femelle asservi, pour nos retards et nos fixismes archaïques. Et qui de plus en plus, force sur les viscères, pour prendre son plaisir, indélicat et dévastateur.

    Celui de lui vendre gratis ce qu’on a de meilleur ! Immolation, l’aïd, sur le lit, sur l’autel du, des prédateurs. Et voilà que ces hérauts des rapaces, ces lettrés, qui tiennent à leur credo pervers, celui de vous en vouloir ! Ces inquisiteurs jettent sur vous leurs dévolus, à vous la partenaire de leur luxure ! Vous qui leur êtes si dévoué, vous qui êtes leur possession favorite, vous avez l’habitude de leur céder. Amoures haineuses et mépris, délit d’orgueil et extase dans leurs suffisances. Celles dont on a parlé plus haut ! Celle des surhommes sur leurs péripatéticiennes conspuées ! Les leurs de favorites répulsives ! Les respectueuses irrespectées, mais auxquelles, ils ne cesseront jamais de s’intéresser.
    Sournoisement, avec une fourberie digne des tribus antiques, c’est le harcèlement culinaire, à griller la peau et les cuisses de la poule, aux œufs d’or ! Un credo, le leur, qui enchaîne par la foi, le maître auto-déclaré à sa disciple-esclave ! Rien de moins, l’esclavage de la possession Afrique, n’est pas soldé ! Il est dans les chromosomes des survivants et les gènes des nations asservies !

    Démonologie ethnique

    Le démon xénophobe lui infligera à jamais, sa sentence raciale. Le châtiment qui convient aux races attardées, barbares, nègres et mulâtres, infâmes ! La victime expiatoire, le bouc émissaire de La Civilisation, demeurera à jamais, faible, indolent, dolosif et infantile. Un prosélytisme qu’expie son élève-proie subjuguée devant le maître-truand. Le césar, la clef de son destin ! Le disciple obligé, n’évoluera pas comme il peut, mais, il lui restera si attachant, si loyal, si confiant, si puéril !

    Ce machisme subjuguant, que l’on fait perdurer, comme une religion didactique, est utilisé à des fins politiques, certaines ! Ou qu’il est savamment instrumentalisé par celles-ci, pour rendre les tractations aisées, aux fins de très grosses affaires. Par complaisance ? Non par obligation. Le chantage est deux doigts. Point ! Sus au tyran, devient, suce le tyran! D’autant qu’il ne s’agit que d’un étranger, un autocrate, un arabe, un berbère, un islamique. Et que, en bons républicains bien hexagonaux que l’on est, là-haut, on les déteste franchement ! Ce n’est pas de la haine, mais un moindre mal, on n’aime pas ce genre de régimes, de parrains ou de papes, depuis la Saint Barthélémy et la laïque Révolution !
    Eric et ses éricales, c’est un travail de messie humanitaire, celui des maîtres à penser, des plus arrogantes écoles. Hélas ou enfin, il a montré ses faiblesses, naturellement humaines !

    Je copie quelques Googlades*.

    C’est «une affaire navrante» qui risque de «déconsidérer» tout travail objectif sur le Maroc, selon l’écrivain Gilles Perrault. Affaire Laurent-Graciet : Le Maroc entre méprise et mépris. Le chantage du duo Laurent-Graciet n’a pas déstabilisé le pays !

    Jeu de langue entre La Fontaine et Molière

    Tel est pris qui croyait prendre. Ou qui croyait comprendre et voulait encore plus prendre ! En voulant nous faire changer notre régime, Eric Laurent s’est révélé bien moins moral et plus matérialiste encore.
    Un malfrat corrompu corruptible et piégeable à merci, s’est révélé au jour. Le piètre maître chanteur s’est finalement grillé ! Point barre ! Un beau, un joli coup de l’avocat ! Et qui plus est une belle fable, bien vraie, encore. Merci à Jean De la Fontaine qui critiquait l’humanité et les gens puissants, autrement que ces sbires. Des fables pour les corriger en nous amusant. Des contes pour réveiller fossiles somnolents ! Attention, Eric ! Dans vos prochaines Laurentades, évitez d’interpeller leurs rois et de vouloir châtier les Maures. Castigat ridendo mores, sans jeux de maux, laissez cette rigolade, à Molière. Sa langue est moins fourchue !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 11-17 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De l’inconscience des taxes fossiles sur l’accès aux soins.
    Les malades entre les lois et l’exercice de leurs droits.

    Vous parliez d’inconscience de celui ou ceux qui font les lois ! Comme pour indexer une illustre personne, les ministres ou le parlement. Sauf que cette ‘’ inconscience ‘’ provient de l’extérieur, comme de nous-mêmes, les cadres et des malades !

    Il faut agir et prendre conscience du dol de ces taxes fossiles, que sont la taxe de Douane et celle de la TVA sur les soins et les médicaments !

    Je m’explique. Les lois, sont tout un système. Il n’y a pas un seul faiseur de lois ! Mais des lois importées et une série de cadres expérimentés, formés ailleurs, depuis des décennies ! Ceux-là ont copié, au fur et à mesure des années et des contraintes, des lois. Entre autres, il y a plus de trente ans, le système de la TVA ! Ainsi, ont-ils calqué sur d’autres pays des lois qu’ils ont plagiées et décalquées ici ! Alors que nous somme devant, des pays avancés dans un espace et d’autres, n’ont nullement les mêmes repères sociaux, ni les mêmes revenus ou critères financiers. Et de ce fait on élargit les fractures sociales et on aggrave les retards, les écarts entre deux médecines, ou plus, par ce frein que sont les dépenses de santé. Les pays et les lois mimés sur ces parangons, avancés en leurs genres, hé bien les nôtres de cadres financiers sont astreints de les suivre, sous les conditions et sous la coupe des banques créditrices.

    J’ai parlé ‘’d’inconscience’’quand j’ai voulu qualifier l’ignorance des taxes indirectes. Ignorées, mais payées obligatoirement, par les seuls malades, et non pas, par équité, par le reste des citoyens qui restent, sains et en bonne forme, heureusement ! Ceux-là qui bénéficient de la sante, ne payent rien au fisc et doivent rien à l’état ! Ils paieront pour leurs maladies prochaines, s’ils en sont affectés ! Ainsi donc, les malades ne savent pas qu’ils paient des taxes, invisibles d’eux-mêmes. Ces taxes ‘’ inconscientes ’’ que sont les taxes de Douane et de TVA. Soit 1/4 à 1/3 des dépenses en matériel, réactifs, intrants et médicaments.

    Ces honorables cadres,sont parallèlement, inconscients, quant à la philosophie et la justesse ou l’opportunité des lois ! Aveugléspar la routine sur ces lois, lorsqu’ils imposent ces lois, sans considérations des failles et des différences sociales ! Celles qui existent entre les pays émetteurs des lois, qu’ils calquent, et les bornes qui limitent les moyens de nos sociétés en développement. Il est évident que la greffe crée la cassure et qu’elle forge les écarts. Cela est en rapport avec les déficits en couvertures sociales d’une part et les différences entre le pouvoir d’achat occidental et le nôtre de local. Et l’on continue d’appliquer ces lois iniques, contre lesquels nous maugréons depuis douze ans.

    Nous n’avons pas cessé de geindre et d’interpeller les bonnes consciences ! Nous démontrons que ces lois insanes agissent comme des brisures de la démocratie et des droits humanitaires, paradoxalement. A contrario, de tout ce qu’on fait de beau et d’élégiaque, dans notre pays, nonobstant les facteurs adverses ! Ces lois, ces taxes indirectes, sont de ce fait iniques en tant que réglementations fiscales ! Intolérables comme autant de lois tyranniques, celles d’un autre âge ! Il leur manque la mansuétude et la sagesse. Ces taxes sont injustes et partiales, et de ce fait, clairement antisociales. Ces taxes,‘’inconscientes doublement’’, sont un venin économique.

    Toxiques, elles gonflent les recettes et ne donnent rien en échange aux malades ! Même les budgets de la Sécu et ceux de la Santé Publique y passent. On donne d’une main, pour arracher de l’autre. On enlève le quart par-ci et le tiers des budgets allouéspar là. Celles des économies, péniblement ramassées auprès des adhérents, des ouvriers et des fonctionnaires ! Or, ces boîtes, jusque-là silencieuses, n’ont en cure !Ces taxes, impudiques,brisent les plus affaiblis. C’est ça le sentiment de double inconscience, nettement coupable, entre les maîtres à penser, les nombreux faiseurs de lois et ceux qui les appliquent, in loco, sur les strates affaiblies du Royaume.

    Ces souffreteux menottés que nous sommes, ont besoin d’une réforme fiscale patriotique ! Ils espèrent une renaissance et demandent, par une autre INDH, humanitaire, sanitaire, de nous soulager cette cruelle affaire ! Je me résume : entre l’ignorance, le mépris, la nonchalance, la pâle copie et le devoir, il y a l’obligation de résultats, par devant le FMI et la BM ! Des banques, qui nous permettant de développer nos infrastructures, nous tiennent dans le nœud du lasso. C’est oublier l’iniquité de fait.Celle qui fait que ne paient ces charges que ceux qui souffrent, les malades !

    Ce n’est pas un slogan, c’est un hennissement, un braiement général, qui démontre que nous devons nous attacher aux malades, par équité d’abord et non par pitié ou bonté, ensuite. Un jour, ils se relèveront et devront aller aux urnes. Quels Partis politiques, bénéficieront de leur voix, les meilleures ? Celles de la reconnaissance, au Gouvernement et au Pouvoir, évidemment. Celles des humains reconnaissant, sachant leurs droits et leurs devoirs! Autrement, c’est cette antienne, ce ‘’générique’’ de citoyenneté passive, que l’on continuera d’exhiber pour faire patienter les patients, en leur disant qu’on applique les lois !

    Sauf que les lois sont évolutives et qu’elles doivent se concevoir avec équité et sagesse. Ne rien faire ou culpabiliser les Fonds et les Banques Mondiales, est un refrain forclos ! C’est cette musique, de ‘’berceuse à la tronçonneuse’’, que l’on joue pour alléger les états de maladies. On la chante à ceux qui ahanent,en état de pleines souffrances !On semble leur dire. Supportez les taxes sur les souffrances et de maladies par civisme ! Afin d’alléger les états de faiblesses du budget. Il faut agir et prendre conscience du dol de ces taxes ! Bonne année 1437 aux lecteurs et aux décideurs. Et qu’elle soit celle de cette mutation-évolution des lois, qui serviront, à nos frères et sœurs, les malades.
    Merci de votre article, plein de civisme aussi.

    http://telquel.ma/2015/10/15/les-associations-craignent-augmentation-tva-les-medicaments_1466367
    Dr Idrissi My Ahmed, AAMM
    Kénitra, le 15 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Rentrée parlementaire : réformez les taxes sur les maladies

    Taxes toxiques sur les médicaments et impôts empoisonnés sur les maladies !

    Réquisitoire aux nouveaux élus ! En toute logique et honnêteté, est-ce le moment de commettre le crime d’augmenter la TVA sur les maladies ? Ce serait un incommensurable déni de justice que de laisser ces factionnaires augmenter la TVA sur les médicaments, sans réagir ni donner votre avis, sur cette question prégnante qui intéresse au plus haut point votre santé, que dis-je, votre vie !

    Votre vigilance et de votre implication civique sont nécessaires, pour la défense des malades, femmes, jeunes et vieux, démunis ou pas, de leurs droits moraux à ne pas être exploités par un fisc humainement aveugle et étroit. Une machinerie sans âme, qui fait de l’ombre aux actions humanitaires et décisionnelles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, lui et sa santé, pour le bien de tous les Marocains. Une mise au point de votre part, serait utile, pour expliquer aux citoyens malades et aux erratiques exécutants les droits élémentaires des malades à ne pas être exploités durant leurs maladies pour sur leurs états de maladies. Ces dénis de justice et exactions fiscales iniques, sont opérées sur leurs têtes et à leurs dépens.

    Voici le texte à exploiter et à expliciter autour de vous  » si vous voulez bien  » ! Vous pouvez en faire, sur votre support, et autour de vous une bonne action en le soumettant aux plus hauts décideurs ! Merci à vous pour tout acte militant, juste et sincère.

    De la réforme des taxes sur les maladies

    Supprimez ces taxes iniques sur les maladies ! Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Messieurs Dames, les nouveaux élus et vous, les plus anciens, les Conseillers de SM, les Ministres et les Parlementaires, ouvrez-nous votre cœur, ouvrez votre esprit à ce qui est juste, crédible et humanitaire. Agissez en faveur des Marocains ! Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre bonne gouvernance, en matière de santé.

    Honorables cadres et nouveaux élus,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    Représentants du Peuple,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    Voici notre requête

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dîmes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    Exhortations aux décideurs

    Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    Appel et invocations aux responsables

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    Ecoutez les conseils et les directives du Roi !

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    Tenez à vos promesses électorales !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    Voici les attentes citoyennes

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    Dès lors, reformez les lois intérieures !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    Esclavage et détention ou le syndrome de Stockholm

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    Ces pénalités iniques sur la santé vexent les citoyens,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    Les règlementations honnies plombent la citoyenneté

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    Elus et cadres, réalisez nos espoirs !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    Au lieu de leur faire subir ces exactions fiscales antisociales…

    Consolidez leurs droits aux Marocains par le civisme de leurs cadres et de leurs lois ! La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM
    Kénitra, le 10 Octobre 2015

    Association des Amis des Myasthéniques du Maroc
    Centre de référence régional des maladies neuromusculaires
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Maroc,
    Telfax: 053737330, Assistance: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    REQUISITOIRE AUX NOUVEAUX ELUS
    LA REFORME DES TAXES SUR LES MALADIES

    Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre gouvernance, en matière de santé.

    HONORABLES CADRES ET ELUS,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS

    Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    APPEL ET INVOCATIONS AUX RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES CONSEILS ET LES DIRECTIVES DU ROI !

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INTÉRIEURES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DETENTION OU LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PENALITES INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES REGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETE

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !
    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM

    Kénitra, le 2 Octobre 2015

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com ,
    http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONSEILS DES ARBRES AUX NOUVEAUX ELUS
    PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS ACCABLANTES

    AUX CADRES, CES PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES

    Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y va pour la lecture…

    Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
    Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.

    Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.

    ARBRES ET TROTTOIRS

    Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.

    Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?

    Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraîchissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
    Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bûcher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïnalaka ma laneyakounaqateînedaka mine qable?’’ Réduits, exiguës, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.

    HOMO SAPIENS

    L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.

    Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par-delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accapareurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.

    THÉÂTRE PROLIFIQUE

    Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.

    Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.

    Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.

    DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL

    Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.

    Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.

    Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forêts et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.

    LA VIE LEUR VIENT DU CIEL

    Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.

    Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brûlant arbres, charbon et bois.

    A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.

    Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !

    Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !

    LES ARBRES, NOS CONCITOYENS

    Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!

    Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles d’araucaraias, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et leurs ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !

    Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
    Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
    Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur courtes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !

    AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES

    On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?

    La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.

    Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.

    VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI

    Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physico-chimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.

    La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !

    Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.

    Dr Idrissi My Ahmed,
    ARCHI KEN 01-01-15

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA FABLE DE L’AID
    Honni soit le rat qui pense, ou les leçons du rat mourant.

    Je suis tous cris, tous sangs, toutes odeurs. J’ai des êtres vivants partout en moi. Ne suis-je pas leur projection en 3D, un hologramme, à laquelle la vie donne une âme ? Que sais-je pour les rats que nous sommes, ne nous humilier pas, vous autres les francophones, à cause de notre peau velue et nos longues queues ou à cause de notre régime ! On est tous des mammifères ? Ou vous ne l’êtes pas, vous les blancs du Nord qui descendez d’un singe d’Afrique ? Qui plus est, j’allaite mes petits pour lesquels j’ai de l’amour, du moins ma femelle ! Et comme vous, je les protège !

    Bref, je ne suis pas philosophe, mais disons que par nécessité, j’ai un esprit, un truc pour mobiliser le robot rongeur, le mordeur des chairs glanées que je suis. Au fait, pour que vous compreniez la lutte continuelle et le danger qu’il est d’exister ! C’est moi qui ai volontairement goûté de ce fromage, d’ailleurs. Hélas, un piège rempli de toxines. Un jeune idiot bien placé, un sale rat, m’a mordu par surprise. C’était un coup d’état, poussé de l’extérieur. En réalité, c’était pour lui un moyen de me prendre ma place et de me ravir ma femelle. Ah la famille. J’en ai divorcé, bien sûr ! Et dire que je lui ai fait 69 ratons, à ma Libye…Pardon à ma lubie ! Tous vivants et bien portants ! Je n’ai pas arrêté de saigner depuis. C’est pour ça que je suis là, entre ces tiges de jasmins, en train de récupérer, de les guetter et de les maudire

    Je parlais plus haut de ces nourritures qui deviennent une fois en moi, ma substance première, mes organes, moi-même ! Meurtries, mâchées, avalées, c’est moi qui les nettoie et les récupère ! Et toutes ces plantes, ces bouts de fleurs de racines, et d’insectes bien sûr, me forment et me constituent, vivant en symbiose, à l’intérieur de ce moi-même. J’entends leurs crissements sous le vent, je sens leurs piqures de leurs épines et les morsures qui m’irritent et me font peur.

    Je les sens crier et demander pourquoi elles sont en moi, prisonnières. Ce sont des vagues de poissons, des rivières de grenouilles, des mares de canards et de nénuphars. Peu importe le parfum fumant des coqs, l’odeur de ces dindes au four ! Et ces poussins que je piquais des basses-cours ? Leurs œufs, ces restes d’agneaux, c’est pour moi d’abord ! Mais, ce n’est pas moi qui les tue, je vous jure !

    Mais, qui mugit en moi, qui rampe et me crie à l’intérieur ? Ces sont des anges ou de vieilles vaches, des mules ingurgitées, sans que j’y pense ! Avec ces malfrats de bouchers, on ne sait jamais ce que la kefta et les saucisses contiennent. Mais voilà, je suis malade ! On creuse sa tombe avec ses dents…Sauf que de tombe, je n’en vois pas, je suis toujours en surface.

    Et on n’est pas le genre de bêtes à consulter les médecins ou les vétérinaires ! Nous ne sommes ni assurés ni couverts ! Et le Professeur Larose, ne nous sent pas ! Il n’a jamais rien fait pour nous, le socialiste. Oui, le socialisme n’est pas extensible aux pauvres mammifères, la plèbe que nous sommes, nous les rats de ce pays. Il n’a pas daigné, non plus, nous rencontrer en son Ministère, à l’instar des refuzniks, ses docteurs marcheurs ! Pourtant, on vit dans les hôpitaux, nous aussi ! Nous on reste dans les abysses et les décombres, et eux, les zoziaux, ils nous quittent !

    Ils partent faire des affaires ! On n’est pas des opposants à son régime totalitaire de Si Larose ! On n’a rien à voir avec les assureurs banquiers investisseurs bouchokara*, d’ici ou d’Orient ! Qu’ils prennent ou vende tous le pays, nous sommes des citoyens indéboulonnables ! Quels qu’ils soient, ils mangent, nous mangeons ! C’est pour nous les rats, le win-win à l’américaine ! Non a Sid Louzir, on n’est pas de mèche avec ces marcheurs en blouses blanches qui frappent le macadam, sans savoir ce qui bouge en dessous, nous les scellés rats ! Dans les caniveaux, il n’y a pas que la presse ! Comme elle, nous sortons de préférence le soir.

    On est prudents, timides et on a toujours notre part dans tout ce que vous ingurgitez…Il ne faut pas être sentimental, ni trop sensible, quand on est un rat, même si on sent mieux que les humains…Savez-vous ce qu’ils ont dans leurs intestins, les pauvres bougres d’humains ? Que des restes de cadavres, des bêtes tuées pour le plaisir, les fêtes dispendieuses, immolées soit-disons a leur dieu…Et on n’entend rien, on ne comprend rien à leurs religions, à leurs gigotements, leurs danses disons, et leurs bruyantes musiques qui nous crèvent les tympans. Quelle civilisation ! Des fêtes que de bouffe ! Sacrés idiots, ils nous laissent la moitié et on ne paie jamais rien !

    Sauf que maintenant que j’y pense…Quelle est cette étrange odeur qui me sort des naseaux ? Sont-ce les émanations de ces riches élus, et leurs émois d’arrivistes, qu’on cautérise, là, en public ? Car ça sent le brûlé chez les cadres. Il y a des gens de la haute, qui ont trahi les-leurs et ils ont voté à côté, chez leurs adversaires…La loyauté, la fidélité, tu parles mon frère !

    Si ce ne sont pas les candidats que l’on brûle, ce sont alors les livres des universités devenues arides ou stupides ! Ou les traces de civilisation qui nous arrivent des Busch et consorts d’Amérique ? Est-ce l’odeur des meules de charbon qui s’apprêtent à griller leurs têtes de moutons ? C’est le crématorium des quadrupèdes ! Comme celle aussi des nouveaux centres de Dachau, là, aux frontières des pays du pourtour de la Méditerranée !
    Si je connais la mer ? Notre tribu est ubiquitaire, mon frère ! La géographie n’a pas de secrets pour nous. Nous sommes partout présents à travers le monde, comme des frères, depuis des millénaires !

    Non, ce sont alors les moutons de Panurge qui crament. Ceux forcés de l’être, afin de vivre en paix. Non, ce sont les votes, sortis des urnes repues, qui flambent inutiles, désabusées de s’être trompées de notables et de panégyrique, elles sont jetés, sur ces 10 tonnes de drogue de pilules et de kif que la Douane ventile pour souiller les nuages du ciel. Ils vont les saouler les et se plaindre qu’il n’y plus de pluies après pour arroser les fermes du royaume !
    Médusées, bêlantes, bégayantes même, les brebis et les agnelets seront épargnés cette année ! SOS, les femmes et les enfants après ! Sauvés par leurs pères cornus. Les victimes de l’Aïd s’apprêtent au sacrifice sublime. Leurs âmes s’élèveront de chaque autel avec les millions de vies qu’on leur ôte et que l’on offre aux fêtes cannibales ! On tue sans que cela ne soit un crime.

    Ça pue ! Ou que ce sont les odeurs des noyés qui nous arrivent des côtes. Par vagues, des bateaux livrent les fugitifs à la mer. Ils ne voulaient pas vivre sous le joug d’un tyran assyrien qui défend ses avoirs et ses frontières…Seulement son pays ? Je ne m’y connais pas en politique, je n’ai pas d’opinion. Ni certitude aucune, je suis un simple curieux Ça tombe comme ça, dans l’escarcelle des informations ! Ces hordes vont aller verdir l’Europe ! Overdose et craintes des extrémismes forcenées et de leurs caricatures pseudo musulmanes ! L’Europe qui a échappé de peu au nazisme sera islamisée…de travers ! Moi, le rat du jardin, je suis couché sur le dos, je m’en fous, je suis laïc…Mais, il y a toujours cette odeur de cadavre, autour de moi ! Ils puent, les voisins ! Les pauvres riches d’Europe vont payer pour devenir les sujets du roi d’Arabie !

    Non, ils ont sombré dans les eaux, en martyrs. Les riches du nord, veulent qu’on galvanise les requins et qu’on aiguise leurs dents. Alors, aucune odeur d’émigrés arabes ne viendra plus polluer les cités civilisées et leurs belles identités !

    Seulement…qu’y-a-t-il face aux hordes barbares qui infestent la Boucherie ? Le nouveau nom de l’Orient, est l’Oilland. Oil, Land, comme vous l’avez compris. Voilà des nations, des états, des pays, que l’on déchire pour que vive, superbe, rebelle, l’étoile de David, (le père de Salomon qui savait parler aux bêtes), la démocratie de Yahvé !

    Dans les pays, que les puissances se disputent, on cherche des bailleurs de fond. On veut savoir qui va réparer les dols, les désastres et décombres. Les morts de parmi les rats, nos blessés, on n’en parle pas ! Qui sera le prochain président du Globe et l’élu du Yahvé étoilé. Surtout pas un musulman aux States ! Vient d’annoncer un docteur ? Un retraité, brun et grisonnant comme Obama. Ne sait-il pas que Barak est né un peu musulman…Si c’étais moi qui l’avais dit, madame, on m’aurait pendu ou arraché les dents…un rat sans dents…Vous vous imaginez un rat, sans dents ?
    J’ai commencé à rêver mais je fais des cauchemars. Des séquences disparates, sans queue ni tête, comme ce texte plein de parfums, que vous ingurgitez ! Maman, c’est loin l’Amérique ? L’Algérie, me manque, papa ! Nage et tais-toi ! Je ne sais pas nager ! Bois !

    Une odeur de cadavre, sature la maison et se concentre dans l’air, pour me torturer, là où je suis étendu, sous le balcon. Je n’arrive pas à respirer ces fleurs de jasmin jaunes. Ça doit être la tortue ou l’un des chats du jardin qui a crevé. Etalé entre les plantes qui le veillent, (chacun son paradis), c’est un rat qui est là, monsieur le ministre, c’est un rat qui vous parle…Zut, vous ne m’entendez pas !

    C’est un vieux, sans queue, qui s’offre à la nature. Pelé, de vagues poils en érection, s’agitent sur ce ballon glabre, plissé de rides par endroits, qui ne se relèvera plus ! Des nuées de moucherons flottent sur le magma putride. Même s’il grossit encore, il ne bougera plus pour les chasser. Mais, s’il est mort, d’où vient alors sa voix ?
    Des escouades de vers, des chenilles, couleurs de glaise, rampent en s’accrochant aux loques de l’épave putréfiées, chassant les puces qui ne boiront plus de ce sang, cette glue gélifiée. Difficile de l’observer et de le décrire plus encore, sans vous faire vomir. Entre temps, je retiens ma respiration. Sauvez-vous, les puces, c’est la peste et la contamination.

    Faut-il prendre des gants pour le ramasser, le mettre dans un linceul de plastic, lui offrir un gite et le couvrir de terre, pour que cessent ces pestilences qui inondent l’espace et asphyxient la ville ? Lui édifier une sépulture, là au jardin qui l’a vu naître, un requiem tout près du palmier dattier du souvenir qui le voit disparaître ? Ou le jeter, carrément, dans la poubelle publique ! Merci ou pardon les gars ! Ou dans ce terrain vague voisin où règne en princesse, cette inamovible et entêtée pisseuse de chienne ! Au milieu de ses flaques et des crottes nauséabondes qu’elle ne cesse de ‘’pondre’’ et d’étaler pour marquer n sa réserve, son territoire ! Un jour les rats vont me venger. La mairie faute répondre à quête de protection, va récolter le pire. Elle devra s’affairer avec la rage et le ministère aura la peste à gérer !

    Ou que ? Faut-il lui verser de l’essence dessus et faire une chaâyla ? Brûler le jardin et se risquer d’incendier les voisins ? Juste pour en chasser avec les restes loquaces de cet horrible cadavre et ses parasites, les champignons, les odeurs et les insectes de cette abominable, innommable ville ?
    A force de voir dans ma jeunesse des films hindous, je commence à comprendre la métempsychose et la migration des âmes. Si ce rat de ville, à la mèche blanche, était un rat des champs, un cluster rural de la région, pourquoi lui demander de comprendre plus qu’il ne peut ou ne veut faire ? Son alter ego batailleur, casseur et saboteur, comme un sadique syndicaliste, est un rat de ville ! Non, c’est un chat, bas, ou un chien méchant, masqué ! Il vient faire le pacha sur ces quartiers antiques ! L’air amusant et goguenard, hautain, incivil et peu serviable, il est inefficace pour l’ensemble, utile pour les siens et son dernier karma. Son âme, plutôt que de loger dans un boxer ou un sloughi, comme son copain, va habiter un buffle ou un singe, c’est plus conforme et plus élégant !

    Le karma, ce n’est pas une fable ! Les animaux parlent ; ils ont aussi une âme qu’on ne saisit pas. C’est quelque chose de mystique, de philosophique et de sociopolitique à la fois ! Ils viennent de nous, ou vice-versa, on provient des mêmes poissons et reptiles pour rester en paix avec les ‘’évolutionnistes’’ ! Je n’ai pas dis de rester en paix avec les ‘’évolués des sionistes’’ ! Ceux-là, ils ont un peu de retard, avec la ratitude*! La ratitude, la négritude, ce sont des attitudes et des aptitudes, propres aux identités ! La francitude étroite, a contrario de l’humanité élargie élaguée, sont des paradoxes aux antipodes l’une de l‘autre. La marocanité, il faut un gué pour y arriver. C’est un semblant que l’on colporte ! Bref encore, ce sont des phases, identitaires, génétiquement fausses, égocentriques, fanatiques et historiquement controversées. Des portes spatiotemporelles étroites, à un seul sens ! On en sort, on n’y renter pas ! Ces motifs de guerroiement, de jalousies et de haines, sont palliatifs, juste convenables pour dresser les un contre les autres, bons pour dresse des papiers d’identité ou pour voter contre les étrangers et les autres races animales, dont celles des…rats ! Vous m’avez compris ! Si vous avez lu jusque là, à travers les méandres des partis locaux et de la politique étrangère, puis suivi les périples de la pensée ironique, erratique, étatique, et érotique du rat, si vos méninges suivent encore les hics labyrinthiques du rat mourant, c’est que vous êtes vacciné et vivant. Foi de médecin et viscères de ramadan !

    Le karma, il faut bien y revenir, c’est le secret de ce monologue du rat, ce sont des étapes de la vie animale dans la nature des hommes.
    Sous l’hologramme d’un âne, issu d’une caste supérieure, celle d’un crocodile puissant, d’un bœuf cornu ou d’une brillante guenon, qu’il faudra démarier pour l’épouser, on perce le secret de la politique, le cours du lit de ces oueds sahariens, qui ne jette dans aucune mer…Allez comprendre la symbolique ! Aucun mal en ce qui me concerne. Aucune duplicité, les rats sont polyphages et ouvertement, vertement, polygames. Jamais polyandres, ils se tuent pour ça ! Cet état ne joue pas sur leurs accessions professionnelles, sur leurs facultés et leurs ministères, comme ils ne démissionnent jamais pour ça ! Sauf qu’on ne peut ne pas appliquer ces vertus animales à l’espèce humaine. Du moins ouvertement. Jean De La Fontaine, l’homme aux fables, m’aurait nobélisé en appréciant cela ! La sagesse des singes, l’intelligence des rats dépassent tout cela. Chez les rats, dignes de ce nom, c’est chose commune que de changer de terrier quand on quitte le nid, pour nider ailleurs. Nider avec un D ! Et chez les chiens, on s’attache à la niche où le maître nous alimente et nous enchaîne.
    C’est donc un vieux rat, sans queue, qui s’offre à la nature. Un don de soi, une ristourne, une obole finale ? Celle-là est une souris grise aux yeux de prune. Elle ne se lasse pas d’aiguiser par ses ardeurs son vieux chnoque de compère. Telle cette guenon et son macaque de singe, blasé et mou, qui lui sert de compagnon…

    Moi, le rat de service, je survis et je m’efforce au respect de la vie, aussi basse et infime soit-elle. Infimes, infirmes que sommes-nous déjà, devant les gens huppés ! Que sommes-nous devant ces ministres universitaires, qui font la pluie et beau temps ? Ceux qui font la chasse aux patients et aux médecins. Que sommes-nous devant ces riches kifards* ? Ceux, puissants d’Europe ou plus véreux encore, d’Amérique ? Presque rien ! Nous sommes de petits mammifères, arriérés et démunis, criblés de dettes et on a tout vendu ! D’autant insignifiants devant les démons, les titans, que les dieux de l’olympe et les extraterrestres de fiction.

    Tels des moucherons, nous autres rats, somme incapables de saisir les messages ou de sentir la présence des autres créatures célestes ou de l’espace qui nous entourent !

    C’est ainsi que je regrette d’avoir tué les sauterelles qui narguaient mes efforts et mon bien, mangeaient mes jeunes plants de glycine et mes bignones ! Alors que c’était là que j’habitais, entre les pots, j’avais deux foyers ! L’un de jour et l’autre, vous comprenez ?

    Pourtant dans ce jardin-là, où je suis né, sous la houppe du strelitzia, il n’y a ni poison, ni insecticide ni mort-au-rat ! Les oiseaux et les plantes, sont nourris à l’air libre. Arrosées très cher, les plantes poussent au naturel, sans ferment ni engrais autres que la terre de Moulana et le soleil de Sidi Rabbi.

    Moi, le vieux rat qui se dorait au soleil, voici mon exorde, ma recommandation. Oui, il faut que les jeunes rats cessent de me piller et de râler ou de crever devant ma porte ! Qu’ils aillent en vacances ou en exil économique, en Europe ou en Amérique ! Mais ces bons et heureux jeunes rats, vont servir ailleurs, alors qu’on s’est largement dépensés pour eux, pour les éduquer, les former et les faire grandir. Ils iront enrichir encore plus ces autres sphères. Ces cancrelats racistes qui me donnent le cafard.

    Et dire qu’on ne mange, que leurs restes, ce qu’ils ont goûté ou à moitié jetés aux ordures. Alors, les rats expatriés, les mulots émigrés, ceux sortis des urnes, ou qu’on parachute, se vendent contre facture !

    Faut-il les laisser fuir ces guerres allumées, ou les garder où ils sont pour les griller, les cuire et les pulvériser ? Qu’ils restent sous les bombes obscures et qu’on n’en parle plus ! Nous sommes innocents de leurs sorts et de leurs destins. Cependant, mourir ainsi déportés par la honte, celle de nous quitter, après leurs tristes méfaits, est un piètre sort pour nos jeunes rats. La justice fermera les yeux ! On leur pardonnera; mais qu’ils restent et qu’on leur donne une tâche au jardin, notre petit Eden. Des militants et des résistants ! Ils poinçonneront de leurs dents, les billets et les cartes des nouveaux élus qui s’amènent.

    Le ventre tremblant de secousses, les membres qui fourmillent, la tête tombante, les yeux mornes, les oreilles pendantes, il est là, attendant le temps, le destin, le hasard d’une fonction d’une nomination, ou qu’une jeunesse vienne le réanimer pour reprendre son rôle de mordeur et de fécondateur, tous azimuts !

    Dr Idrisi My Ahmed
    Kénitra, le 23 septembre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’appel de Tanger.
    François Hollande, le Maghreb et le dilemme sahraoui

    Kénitra, le Jeudi 17 Septembre 2015

    Le principal ne réside pas dans l’économie et les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale et un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation.

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France. Et ce à l’occasion des visites de travail du président François Hollande.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Avec la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, peu commune ! Une sorte d’intéressement négativiste, une ingérence abonnée à outrance, de parasitisme militant, voire un sabotage tous azimuts.

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendant sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, la faim, la maladie, le chômage, l’injustice, la pauvreté, les guerres larvées, le fanatisme, le terrorisme, l’émigration clandestine aussi, dont le Maghreb sert de réservoir, de pépinière et de freins par la même !

    Monsieur Hollande,

    Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. On parle déjà du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui depuis 40 ans asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie, est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers.

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, initiateurs des frontières entre pays africains ! Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement causé !

    Monsieur le Président

    Je parle de ceux de nos voisins qui sont contre les façons de faire de Feu Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et étrange politique offensive. On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous. Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale. User et déposer et soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien «empire» et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou «civilisés». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix, là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, sur tous les plans!

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je, à délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes que nous ignorons
    Je reviens au Président François Hollande. Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, ce courage ! Le peut-elle assumer, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département?

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus.

    Des vertus socialistes

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copier-coller des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’. Puissance mondiale largement coloniale, partout dans le monde, la France, les français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs. Certains en sont si sûrs qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer. De caricaturer pour moquer et interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé de journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs une nouvelle religion, qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs ! Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs un jour, manipulateurs, un autre ?

    Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France se doit d’être franche, quoique ça ne lui en coûte de l’être !

    Y faillir pour la France, monsieur Hollande, est antithétique, contradictoire de la grande histoire de la France, votre patrie qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur !

    Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, l’Algérie, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, le démembrer son territoire ou le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique.
    Elle se cache derrière un hypocrite paravent, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler d’autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées prussiennes, dignes de la théorie de la «race pure» et des «identités supérieures», pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de Monsieur François Hollande est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il en est le témoin. Il est honorable pour lui de s’illustrer encore plus en profitant de son mandat présidentiel afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique conforme avec notre cause et notre offre est crédible, sage et des plus logiques.

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie.

    Voilà pour M. le Président Hollande une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, regardez le spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés.

    Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du «continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur et grand ami, monsieur François Hollande.

    Par le Dr Idrissi Moulay Ahmed *
    * Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/55571.shtml

    L’APPEL DE TANGER.
    FRANÇOIS HOLLANDE, LE MAGHREB ET LE DILEMME SAHRAOUI

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LETTRE A MOISE !
    JOURNALISME VÉREUX: LA LEÇON DES GENS DU MONDE HEXAGONAL

    En partage, Salut et bénédictions à Moïse !

    Je réponds à votre post du dessus où vous me dites :

     » Non, désolé, Dr, seul le peuple marocain peut se sortir de ce système antique. Révolution, comme jadis en France ! ‘’ ‘http://lnt.ma/blog/fahd-yata/

    Vous disiez , là aussi, Moïse :
     » Quand apprendrez-vous enfin à critiquer et à protester contre le régime moyenâgeux qui oppresse et ruine le Maroc ? »

    On s’est plaint à qui ? Dites-le moi, franchement, Moïse ou Moshé, à l’hexagonale, sans tergiverser ni louvoyer ?

    Et qui sont ces prophètes, ces leaders et ces maîtres hermétiques, qui selon vous, vont nous pousser à l’Exode libératrice sinon à la sombre et cruelle Révolution? Moïse au nom prophétique, sans polémiquer, n’avons-nous pas d’autres moyens et voies de changement, depuis les retours de Si Yousfi et Serfati et ces autres organismes et marques d’évolution du pouvoir ?

    Parlons des médias et des journalistes hexagonaux et autres ! Sont-ils, aussi honnêtes que diserts, désintéressés, capables, compétents et loyaux, à vouloir nous faire du bien ? En fait, à nous déstabiliser, misérables que nous sommes, à végéter sans pétrole, ni techniques à vendre ni argent ? Vous le pensez ainsi, Moïse, n’est-ce pas ? Dites-le sans fourberies, vous ne seriez pas heureux de nous voir garder entiers nos malheurs quotidiens ? Pauvre de nous, nous ignorons, comme des ingrats, nos discrets bienfaiteurs et nos donneurs de leçons du Nord. Pervers et malicieux ! Fainéants dormeurs sur nos pelles dans les tranchées de l’histoire et notre île ensablée, au milieu des tempêtes du globe. C’est ainsi qu’on nous caricaturait du temps du protectorat. Dormeurs sur nos lauriers et nos branches d’oliviers…ou aux parlements vous croquez le topo Moïse, comment déjà ? Ça doit être un pseudo, faussement sémitique, pour tromper le forum et faire diversion !

    Oublieux des champs de guerre, nous restons vigilants et nous nous y dépensons ! Oublieux volontaires des chants de guerres, nous voulons la paix, par conviction et par économie ! Tiens, vous me comprenez-là ! Nous avons fait notre choix. Il en rapport avec une longue histoire, atavisme ou impavide génome, celui d’une vieille nation. Un pays du juste milieu, qui n’aime pas les extrêmes ni leurs cruels ou stupides, voire fanatiques dépassements ! On ne sait plus qui pousse qui et pourquoi en arriver aux limites cruelles et aux sales guerres du pouvoir. Seulement, curieusement, là au milieu de ces champs pétrolifères et en face de la Palestine. Un pays complexe, que le nôtre, Moïse, vous le savez et vous voulez le sauver. N’est-ce pas ?

    Qui que vous soyez, merci de votre persévérance et de vos persuasions ! Car vous y répondez là, à toutes les interventions. Un pays donc, hélas de massives différences, mais d’union, qui a connu depuis des millénaires ce qu’est un melting-pot et biens des civilisations ! Une nation qui a ses folklores, ses us, vous en êtes témoin, un Etat qui a du chien, des chefs respectés, souvent craints, comme la bonne Justice, et que sont les Rois. Même si on les dépose, on les ramène, avec le prestige qui leur revient. Mohammed V, le salvateur des juifs, l’unioniste des arabes et des musulmans… ? Et nous autres, qui par culture, identitaire, restons leurs amis, réservés.

    Oui, car nous ne sommes point d’accord sur les crimes opérés et les errements esclavagistes et coloniaux, les murs, l’apartheid et les bannissements…en prison ! Des exactions nazies et cruelles, subies par les nôtres, en leur nom. Des excusions et des hérésies commises, au nom du sélectif, du sublime et vieux peuple et son hermétique et clanique religion! Ce n’est pas à moi ni à un autre, de corriger l’histoire des souffrances, de reconnaître les droits, ni de méconnaître les compétences ou des crimes des peuples d’Orient ! Je ne suis qu’une simple personne, sans poids ni écoute partisane ou politique. Et moins encore, un donneur de leçons. Surtout en matière de politique, de sécurité, de guerre ou de religion.

    Mais nous partageons la Bible en l’essentiel, l’unicité du Créateur. Si vous êtes hébraïque, j’omets volontairement et par respect, d’écrire Son Nom!

    Notre nation, notre peuple, ne veut pas ventiler, les siens, quelles que soient leurs attaches et leurs convictions, quels que soient leurs styles et leurs genres, il les reçoit avec tous les honneurs et l’hospitalité en sus ! Et cette particularité, devenue un legs diplomatique, est enseignée, culturellement, sous la conduite de ses Rois (honnis par certains étrangers) et sous la houlette de sa civilisation ou de sa principale religion. L’Islam du juste milieu, que la Paix soit ! Cet Islam, qui a remplacé comme victime expiatoire, les Noirs, les Jaunes et les Juifs ! Passons…
    Oublieux des haines et des colères des arrogances et des mépris, de l’hallali et du tocsin, de la poudre et des poisons, jetés sur nos têtes rifaines, par les avions…oublieux des chants des sirènes et nos simples petits champs ! Question de guerres, le Maroc a déjà trop donné, des comptoirs aux colonies et lors des guerres européennes, mondialisées, qui auront tué des millions de Juifs et d’Africains, au nom de la Liberté. Des libertés de leurs maîtres blancs, éternellement en expansion dominatrices et en conflits d’intérêts !

    Machiavélisme ?
    Noé, Moïse, David, je confonds nos célèbres cousins !
    Tous des prix Nobel de la Bible et des palmes académiques !

    Oui Moïse, peuple, partis, makhzen, monarchie, nous devons évoluer et nous améliorer nos gestions, pour faire cesser les injonctions des vôtres ! En restant, fidèles, fixés et adaptés à l’essentiel de nos fonctions. Mais, il est temps que les parangons, les moniteurs qui ne manquent point d’erreurs de jugement, ni de critiques déplacées et outrées à nos dépens, comprennent et qu’ils nous lâchent ! Ils nous barbent et montrent leur stupide et exécrable inculture quand ils ignorent, volontairement ou pas nos progrès réels et certains ou nos limites ! Il est bon qu’ils pensent à nous, sur les autres plans ! Ces insidieuses semonces et ces appels perpétuels à la révolution, profiteront à qui donc ? A des ‘’agitateurs humanitaires’’ ?

    Qu’ils regardent à côté et qu’ils analysent ce qu’ils ont fait opérer ailleurs ! Les états bouillonnent et les crimes humanitaires, ces guerres exportées et induites, desservent l’humanité. On ne fait rien pour rien. Ce n’est pas à des loups qu’on apprend à hurler et les hiboux, ont massive presse chez la Fontaine ! Ils crient pour une ferme ou ergotent pour une vente de livres, de bateau ou de poissons !

    Il y a des intérêts cachés derrière toute velléité de guerre. Pour les âmes élevées, ce ne sont que des affaires ! Des bonnes, car, ils ne voient pas les tourments, mais les revanches. Ils négligent les morts, les souffrances et les blessures, qu’il est bon pour eux de comptabiliser des milliers ! Ça devrait servir de slogans de vente, de motifs de satisfaction et de boniments dans les prospectus et les livrets de vente des armes qu’ils façonnent! Ces ‘’anges’’ ignorent les catastrophes humanitaire et les infrastructures, pulvérisées, que laissent dans les cités leurs bombes et leurs engins…Ce ne sont qu’autres champs d’investissement, de crédits et de reconstruction, pour les leurs, qu’ils pensent. On leur vendra ici et là, entre fidèles clients et bons ennemis. Les armes, les médicaments et le ciment…

    A l’origine, le mot révolution, veut dire changement, étape ou période, révolue ou à dépasser ! Sauf que cet appel de changement, que vous prônez, est un appel, non point aux valeurs, des sermons pour le changement éthiques ou la révision des lois, mais une incitation au meurtre des foules inermes et à la destruction ! La révolution est une guerre civile. Un suicide collectif ou clanique dont personne ne connaît les limites ni les dégâts collatéraux ou les débordements. Et ça fleurit dans la région. Là, comme par hasard, où il y a des relents de frontières, des lancinements de fractures entres gens et régions et des reliefs, des restes indigestes de colons !

    Alors halte aux gestes bellicistes incessants, sous-couvert de conseils citoyens ou de morale civique ! Basta aux dispendieux dégâts ! Ou barka ! Comme on le dit chez vous, n’est-ce pas ? Si vous êtes un agent actif, couvrant ‘’l’affaire’’ de la région !

    Halte à ces guerres insensées, faute de discussions d’écoute et de franche évolution. Halte à ces affrontements, faute de concessions. Halte à révolutions perverses, semées par des criminels et des ingrats. En Orient et en Afrique ! N’ayant qu’une vie, chaque personne est en droit de détester la guerre. Chez soi ou ailleurs. Et là, sur le forum, on s’entend dicter d’ailleurs de faire la guerre aux siens ! Parce que ces journalistes ont écrit des brulots mortels et qu’ils menacent de faire de plus pervers et plus outrageant !

    Dites-le autour de vous, Moïse, je vous vois parler, écrire avec opportunité et logique, doué d’une relative politesse et d’une maîtrise des mots et de soi, mais particulièrement tenace dans cet engagement ! Dites-le aux vôtres, Moïse ! Quels que soient votre nom, votre salaire ou vos instructions. Dites-leur que les marocains veulent la paix, avec soi et tiennent à la consolider partout dans la région. Et que les voix du dialogue, des mécontents ou de l’l’opposition, se multiplient et ne manquent pas !

    Il est temps pour nous de nous développer, à l’instar des Juifs, des Occidentaux et des Asiatiques, malgré les contraintes qui attristent nos fantomatiques. Et ce face aux scrutateurs et aux vigiles, mercenaires, bénévoles, de l’humanitaire.
    Dormeurs de la caverne, où étiez-vous du temps de Tazmamarte et des socialistes qui sombraient dans les geôles et les bastions ?

    Muizo, pour qui sont ces messies qui sifflent sur nos têtes ? Je plagie pour poser la question et plaisanter à la fois ! Qui sont ces messies, néo libérateurs, auxquels nous faisons si pitié, au point qu’ils nous veulent nous inoculer une Révolution ? Une guerre ‘’civile’’ est meilleure pour eux, car elle nous grillons et cuisons dans notre propre bains d’huile. Veulent-ils nous libérer, gratuitement, ou ont-ils des idées derrière la tête ? Vues leurs insistances, leurs implications dans nos affaires, qui ne sont que manipulations.Et, pour nous, malgré notre relative indépendance, acquise à grandes concessions déjà, nous restons ouvert et coopérants ! Oui, à l’endroit de nos indécrottables, pervers et pernicieux colons historiques, devenus par la grâce de l’intelligence et de la mondialisation, nos partenaires puissants. Mais, parfois la langue leur fourche et ils deviennent indélicats.

    Moïse, j’ai toujours aimé revoir ce film, dont je connaissais, déjà enfant, la filmique version. Moïse sauvé des eaux ! Moïse, sont-ils si purs, nos inducteurs, nos instructeurs, quand ils s’immiscent dans nos questions et nos affaires ? Qu’elles soient sombres ou claire ? Citez-moi un pays où tout baigne et où tout a été de toujours été limpide et net ?
    Moïse donc, fort de son soutien au palais du roi, Ramsès et de sa sœur pharaonne, (dont j’ai oublié le nom), s’était occupé alors des Juifs, de leur libération, quand il reconnut sa filiation.

    A quoi doit on la reviviscence de celle belle épopée, libératrice des Juifs et assassine des Pharaons ? Ont-ils, nos contemporains bibliques, Moïse, une baguette divine pour nous diriger, hors de notre Egypte de prison ?

    Là où esclaves, sémitiques-impurs, fruits bariolés de multiples orgies et diverses origines, nous végétons, sans droits ni considérations des ‘’puristes’’ de tous les bords,dont vous êtes l’échantillon ou le générique ! Avons-nous besoin d’alerter tous les humanitaires du globe ? Leurs échos tapageurs et leurs alter egos des médias ? A les faire venir, nous encadrer et se produire, ou se parachuter en notre Libye du couchant?

    Comme les Quatre Cavaliers, veulent-ils nous sauver de cet Apocalypse ? Hâter la fin du monde, juste pour nous secourir de ces bavures dépensières ? Révisables et prévisibles, parce que, pour évoluer malgré les temps durs, ça peut se réaliser et ça se doit !

    Les Mercenaires inconnus, vont venir nous sauver, de nous-mêmes, par nous-mêmes ! Là, dans cette île saharienne du Maroc ! Là, où la paix règne en maîtresse ! Touchons du bois. Enlève ta kippa et montre ta tête, pour qu’on la touche afin de te croire ! Là aussi au Maroc, où se joue, avec une vigilance quotidienne, la sécurité de l’Europe. Ce bastion fermé, comme la sécurité de cette vulnérable et volcanique région ! Là, vous insistez, vous nous en voulez et vous requérez pour nous, une révolution ? Ah ! Malgré notre opposition à l’idée et aux projets anciens. Là, au milieu des ténesmes et des exactions daéchiques, vous le faites, gentiment, froidement, pacifiquement, gratuitement ! En vous permettant de vous investir dans notre destin? Non sans blagues ! Restez cool !

    Alors, alarmez, les humanitaires et les scientistes, les magiciens de parmi les spectres, dites-leur de nous venir en aide ! Nous voulons la paix ici et à jamais ! Nous refusons de retraverser les rapides du Nil, Moïse ! Non aux fantastiques rêves ou à la fantasque et première injonction, venue de nulle part.
    Dès lors, Moïse, toi qui est si près de Yahvé, comme Abram ou Ahmad, toi avec Issa, le toujours vivant, avons-nous besoin d’un nouveau messie ? Aussi sacré soit-il pour nous faire la dictée et nous faire honnir la paix ? La quiétude au sein d’une monarchie exécutive, en instance de devenir parlementaire ! Hermétique messager, Moïse masqué, tenace, s’agite et répond à tous les appels, dans cette foire et tribune, avec tant de persévérance, qu’on dirait qu’il veut fondre le Veau d’Or…Et à nous en donner à faire des pièces !

    Doué d’une belle langue, celle qu’Aaron, Haroune, prêtait à son frère Moïse son verbe ! Moïse qui devait bien penser, bégayait en public, il était mauvais tribun et ce n’est pas vôtre cas, car vous tenez tête ! Haroune, le frère de l’agitateur prophétique, avait une mission d’accompagnement de son frangin. Notre Moïse du forum, est un agitateur discret, et il ne se cache pas ! Quelles libertés que nous offre, ici la presse, malgré les dires !

    Après bien des siècles, avons-nous besoin des conseils du Moïse du forum, ou de ses Tables de la Loi ? Pour diviniser, divaguer, sur la question des dessous-de-table des journalistes, ces lèse-majestés. Ou pour deviser sur l’achat de leurs silences, comme tactique policière…Et puis d’ignorer leurs déclarations, de pigistes piégés et indélicats ! Qui est derrière-eux, qui a été derrière eux, qui sont leurs clients et vrais commanditaires ? Ils ont bien un agenda, un dogme, un credo, une finalité enfin ! Roulent-ils pour les principes, y croient-ils vraiment ? Ou qu’ils roulent seulement, pour de l’argent, comme beaucoup naturellement. Mais, il y a la manière et la manière, et l’éthique est en dedans.

    Qui nous en veut à ce point, pour en être si malade, pour nous pousser, non pas vers la paix, mais sur le suicide du pays, par la révolution ?Telle est la question cruciale ? Un tas d’ennemis qui refusent que l’on soit une Nation, forte, capables, unie derrière un homme-symbole, un roi et un décideur à la fois. Un homme proche du peuple, qui croit en Dieu en sa mission, en un territoire uni, qu’il défend, comme on veut et comme il se doit.

    Non, Moïse, la Guerre de Sécession ne viendra pas des marocains ! Nous sommes les premiers à reconnaître l’Amérique et les premiers à lutter avec l’Europe pour les valeurs modernistes et libérales communes. Nos ennemis, nos adversaires, partiront un à un, même s’ils laissent des disciples imbus de récriminations. Et,en paix unis, libres, nous resterons !
    La paix et les libertés. Celles qui se posent, dans cet article en question. Laissez la France heureuse. Elle n’a pas besoin de s’ingérer, ni par ses filiales dans nos affaires, ni à chaque fois qu’un dilettante, un opposant chicane et en veut au système et à son roi. Une occase pour grossir les affaires, en faire l’objet de rencontres d’états, pour se défendre des diffamations et y mettre un terme, un prix, à leur fin par un contrat d’achat, complaisant. Des cas de diplomatie, parallèle ou ordurière, comme celle de ces gens, on n’en veut pas! Même si, à la limite, se défendre par tous les moyens, reste un droit.

    Nous somme lassés de nous mettre dans ses sombres affaires qui ne la regardent pas. Laissez l’Algérie-sœur, heureuse aussi, dans l’entêtement de ses heureux chefs et maris ! Nous, la sultane de la diplomatie française, nous servons d’épouse racoleuse ou de pute de relais, souvent larguée ! Bof à l’idiot qui sortit ces insanités à notre endroit.Avec ces malfrats et leurs manigances, on nous pousse à nous renier, ou à douter de la bonne France, de sa place pour nous, et de celles de nos autres amis ! On nous pousse à tomber dans l’animosité entre voisins, ou à chuter dans les pièges tendus, de la subversion. La vôtre de pernicieuse, Moïse !

    En conclusions. Nous allons à notre rythme et selon nos moyens, dans notre système ou la grande majorité détermine ses fondements et ses lois. Nous voyons ce qui se passe ailleurs, avec les pays en situation de guerre et d’éclatement. Et nos frères de partout, sur les berges de la révolte et du suicide, là autour de la Méditerranée, attendent la compassion, l’entraide pour le travail commun et le développement. Ils veulent tous la sécurité, leurs droits et la paix.
    Pourquoi dès lors, vouloir susciter chez nous la sédition, Moïse ? Parce que deux comparses, veulent vendre des pages sur nos secrets ? A l’instar de ces écouteurs du Web, qui ont jeté sur la toile les secrets de tous et de partout ! Avec quelles conséquences ? Je ne saurais le dire, si ce n’est qu’ils seraient à la recherche de havres de sécurité.

    Je pensais que vous sautiez du coq à l’âne, en prenant le tremplin de ces scribes du Journal le Monde, pour sauter dans la mare nostrum de notre système monarchique. Mais, les interférences se relient. Leur reddition, leurs aveux de principe, sont une reconnaissance qui les grandit. Et, ils l’ont fait et devant la police française, largement reconnue. Ils l’ont fait, mercenaires au poing ou agitateurs secrets, humanistes qu’ils seraient, en mal d’exporter leur philosophie du pouvoir et leurs valeurs de s’approprier, celles-ci. Non par chantage ou escroquerie, dites-vous ! Peut-il en être autrement ? Mais par leur opportunisme et leurs divulgations de ce qu’ils appellent des secrets, ils ont fait un commerce et un objet de chantage. Piégés ? Et puis après, c’est combien pour les écoutes des chefs d’état d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ? Pour de l’argent ou pour le simple plaisir de diffamer ? Ou par militantisme et par métier, dans ce créneau du civisme universel ! Là où tout un chacun est un citoyen du monde, quand il lit pour savoir et qu’il écrit pour communiquer.

    Après ces réflexions miennes, j’ai lu ailleurs ces titres.

    ‘’ Journalisme prédateur; journalisme rapace. Ce n’est plus du journalisme, c’est du gangstérisme. Laudateur hier, raquetteur aujourd’hui. Après tout il s’agit d’un fait crapuleux : extorsion de fonds et chantage. Laissons à présent la justice faire son travail.’’ Ça résume un peu, je crois, la situation.

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 29 Août 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    A L’ATTENTION DE VOTRE EXCELLENCE

    ÔTEZ CES TAXES SUR LA SANTE
    QUI LA RUINENT !

    Lettre ouverte à messieurs
    les Conseillers du Roi et les Ministres du Gouvernement de SM

    La médecine à fond et les soins à bon prix
    sans taxes indirectes ni pénalités fiscales

    « La gloire est dans le changement de nos erreurs,
    même celles du fisc qui ont été institutionnalisées.»

    Demain nous ne serons plus là…Pour défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous cette banale question, vos Excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Si peut encore, n’en plaise au Ministre de la Santé ! Car il peut plus le disciple d‘Albdelkrim ! Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance ? L’Aïd ou le farniente des vacances, votre lucidité et votre sens du devoir, s’imposent messieurs constamment et se doivent d’éclairer notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre voie future.

    Détaxe des médicaments et réforme sur les soins.

    «La santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme. Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y a pas de vie. Et quant à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu!

    La dîme sur les calvaires

    Messieurs ; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des règlementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui rendent ces lois, stupides, plus supportables !
    Ainsi, les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois, fossilisées et insanes !
    Continuer de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées. Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité, on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de gouvernance ?

    « La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte.» La politique et les lois, non plus, dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !

    Sans les profaner, étant malgré nos faiblesses, les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques, réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord, nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni comptables des mesures dégénérés anciennes !

    Nous sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes aux changements et placides à en devenir incompétents !

    Cette sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades, en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères, graves ou handicapantes !

    Les chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole, que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit, diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent, a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
    Le magistère qui nous fait office de boulot, cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à l’accès aux soins sur le médecin ! C’est dire que nous sommes, nous les médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens, viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie », pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et leurs espérances !

    Est-il utile de rappeler ces banalités ? Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer les lois, quand elles sont injustes et implacables ?

    Notre inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés, pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au réveil !

    Sommes-nous inhibés devant ce besoin d’INDH sanitaire? Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers, et jusqu’à présent encore, tous semblent paumés ou désintéressés, inhibés sur ce registre, qui force leur négatif silence ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes, libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire de ses rentes une rubrique (quoique inique) qui lui rapporte, sans la changer par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs les Ministres, réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ? INDH sanitaire, salubre et humanitaire, à la fois démocratique, magistrale, royale et révolutionnaire !!

    Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !

    Sauf que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste, illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes, cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens, responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté, tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès et de leurs obligations!

    Nous sollicitons ainsi une réforme régalienne, une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre, intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane, afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui des médicaments.

    « La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la simple intelligence des personnes. » In Mme Student.

    Avec ma gratitude, Votre Excellence.

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 21 Juillet 2016

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    #207154
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*

    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED (xxx.xxx.xxx.216) le 16 Juillet 2015 20:49:14:

    LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*

    Merci Dame Narjis et vous, Mister Kamal de m’avoir, inspiré ces mots, cette reconnaissance aux journalistes que je me dois de publier.

    INSTITS OU HLAIQUEYAS,

    Instits ou placebos hlaiquéyas, on les oublie. J’ai rarement vu donner des Wissames et de faire des reconnaissances publiques au 4ème pouvoir et aux toubibs de mon bled ! Ils se suffisent de leurs suffisances ! De leurs médailles écrites, des colonnes et des ordonnances à longueur de journées ! Pas besoin d’en faire des masses !
    Une nourriture que la presse, avec ses pages fraîches qui font éternuer et ses écrans qui donnent le vertige ! La presse nourrit notre curiosité et contribue à forcer notre personnalité, si elle détend ou passionne, elle éveille notre civisme et nous pousse à la citoyenneté.

    YA MAALEM !

    J’ai toujours aimé votre façon d’écrire depuis l’Opinion. Sel et poivre, citron et brillance, les condiments de votre style ! Etudiant et jeune médecin, alors, je crois que j’achetais l’Opinion pour vous lire. Comme je le faisais pour Libé du temps de ses ‘’cactus’’ et d’Al Bayane, avec ses ‘Mais, dit l’autre’’. Les éditos, ça doit être une école, ça façonne ! Dommage que les Partis actuels n’aient pas fructifié dans ces 6ème colonnes pour nous aider à les comprendre. Sinon pour eux de refaire le monde, avec des adeptes newlook ! Avec des énergies nouvelles, des lecteurs, sensés s’être sensibilisés o leur lecture pour adhérer à leur idées et s’affilier à leurs partis !

    Depuis que sorti de la Haca, vous excellez plus encore. Comme pour nous rembourser de cette dette de plusieurs années de silence…sans chroniques ni éditos.
    Une dynamique ardente, du cran, qui ajoute le caractère à l’énergie et les communique, et voila le Quid qui rajeunit. Ces jus, sèves effervescentes, extraites d’une sagesse énergisante, une expérience, un viatique vitaminique, dont vous nous enivrez, étaient devenus si rares.

    Vos idées, des bulles extatiques, sans nous faire perdre  »le  » pied, viennent nous échauder et nous faire frissonner à la fois.
    On vous saisit à travers les nuances et le choix cinglant de la courbure des mots. Du rouge élégant et persuasif mélangé au classique d’un gris mordoré.

    VOLCANISME OU VIRULENCE ?

    Quand la réalité passe à une énième dimension elle bouillonne de vitalité sous votre plume. De la réalité et des erreurs qui nous tenaillent, ou que l’on nous cache et que vous divulguez sous une autre facette, nous sortons à la fois enrichis et rafraîchis, aguichés et blanchis. Merci Narjis, je vous fais un papier à part.

    Oui, c’est le plaisir de vous lire, qui se confond avec la douche froide pour certains, les flammes ou les ruades inattendues, pour expliquer et réveiller les somnolences Voire des devises en poche et des idées incendiaires et en effervescentes sous le crâne. Vous voila devenu instituteur, régénérateur Voilà, une journée de jeûne bien remplie. Je vous offre ces divagations ramadanesques en admiration, sincère et en partage. Bon appétit et bonne fête. Merci à ceux qui nous publient

    POLITIQUE DE TACLE ?

    IL BOUGE DONC IL VIT.

    Le Maroc se meut avec une minerve au cou et s’écrit avec les misères de son sang et les bleus grisés de ses aurores. Son torse et ses atours en vente, il coule nu et ambisexe. Avec quel miracle tient-il encore sur ses pieds de sables. L’étoile sourit aux uns en se reverdissant pour faire honneur au rares étoilés du ciel. Honte aux nuages déchiquetés, sous les vents torrides qui couvent la canicule. Allez comprendre les paraboles du destin et ce que ses décrets nous réservent ! Poètes, regardez le ciel, les étoiles et les nuages, sentez le vent. Admirez la souplesse et la vitesse de ces hirondelles, qui tournoient au dessus de nos têtes, sous les trainées des réacteurs qui nous survolent. Adorez cette paix et ces libertés, quoique partielles, rendez grâce au ciel, en continuant d’exiger vos droits, de respirer et air pur !

    LES HERAUTS

    Avec des garde-chiourmes comme guides, et des mameloukes en chamade, la caravane ahane et passe sous les échos stridents des mordeurs aux aguets. En parade, sous la zénitude des parapluies en liesse, à l’ombre des parasols spirituels, les gardes veillent sur nos vies. Lassitude sous le soleil. Dans le désert de leurs certitudes prophétiques et assimilées comme telles, ils résistent qui mieux, mieux aux intempéries qui soufflent du Nord.

    LES FABLES DE BEAUDELAIRE…

    Ou les fleurs de La Fontaine ? Les cancrelats et les cigales rampent et chantent, fiers des relents d’égouts qu’ils emportent jusqu’à nos bouches pour pincer nos langues ! Craignant plus que tout, les effluves et les échos des tsunamis sismiques qui brisent nos frères, ils s’imposent faute d’anges gardiens, comme nos protecteurs inéluctables.
    Ce sont des artificiers aux raisons profondes qui s’activent, comme des titans face aux hercules, avec nous pauvres insectes, sous les pas rugueux et les chocs de leurs glaives. Attention aux urnes les frères ! Oubliez bon Peuple ces minables chicanes. Sortez du cachot, ôtez votre couverture, le cauchemar est fini. N’ayez pas peur des zombies et des crocodiles, allez dès demain voter.

    LES HORREURS

    Chacun a ses peurs ataviques au ventre, des bruits de tonnerre affolants, les bottes de l’apocalypse. Nous les vivons dans nos viscères et nos chairs, entre les meurtres et les noyades ! Et autant sinon plus, sous les lames assassines, les décapitations et les fosses communes. Toutes ces explosions, toutes ces destructions que nous subissons à travers les injustices, les haines, les meurtres, les horreurs. Toutes ces peines qu’endurent, envers l’ennemi ou entre-eux, nos frères. Nos frères et nos voisins. Ce sont les frontières de ces pays dévastés par l’entité qui se refont. Ces pertes de leurs identités, de leurs civilisations. De leurs musées et de leurs vieux murs, de leur histoire et de leurs stèles. Ces déchirements devant les injustices, les égoïsmes et les stupidités d’une autre ère, d’une autre catastrophe, guerrière planétaire….. Ces sales guerres que subissent nos frères nous sont en horreur. Pitié, pour les vaincus, offrez-leur la paix, ils ne savent pas la gagner.

    Idrissi Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2015

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