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  • #207127

    Sujet: PROPOS SUR LES CLINIQUES

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,

    A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.

    Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.

    Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?
    Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.

    En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.
    L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…
    Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.
    Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin. Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.
    Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins. On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !
    De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contrecourant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !
    Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.
    Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un dictat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.
    Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
    Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.
    Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.
    Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.
    Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
    Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !
    Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.
    La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
    Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.
    Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.
    Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.
    Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.
    Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des dictats tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.
    Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !
    Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.
    Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.
    Parlants de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !
    Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !
    C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.
    Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !
    Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
    Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.
    Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.
    Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !
    Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
    Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014

    Quid du Dr Idrissi ? Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.

    #207125
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sanctions ou justice , les leçons du stade humide de Ouzzine

    Sir Libé je lis  » OUZZINE OU LES LEÇONS D’UN LIMOGEAGE ANNONCE
    Le chef du gouvernement est dans l’incapacité d’occuper l’espace constitutionnel de sa fonction »

    Expliquez-moi SVP, M. Plékanov, vous disiez hier sur http://www.quid.ma/

    http://www.libe.ma/Ouzzine-ou-les-lecons-d-un-limogeage-annonce_a57246.html

    « Je ne sais si ces sacrés Français qui qualifient de « navet » un mauvais film, ont un terme semblable pour désigner un mauvais article à l’allure d’une histoire où la mauvaise foi est le personnage principal »

    Sincèrement M. Plékanov, je n’ai pas compris le lien entre les  » points précis  » apportés par l’article, voire ses suppositions, et votre diagnostic de « mauvaise foi » attribué à ce même article de Rerhaye, (Libération, Quid.ma du 21 / 12/ 14).

    ‘’Mauvaise foi’’ de qui ? Vous semblez y railler Rerhaye. Son article se laisse lire, elle est dans l’opposition. Elle n’a pas à encenser dedans Ouzzine, Benkirane ou son gouvernement. Alors, ‘’Mauvaise foi’’ de Benkirane, d’Ouzzine, du Gouvernement, des Partis, du façonneur de stade, ou simplement de cet article-là ? Est-ce lui, ce récit-texte, qui est un navet ou le film du Mondialito et de son héraut et navrant stade lacustre de Rabat ?

    Comment faut-il critiquer ou féliciter la  »prudence » observée par Benkirane ? Il a su et il a pu éviter de trop parler, comme on l’y attendait, lui l’homme au bagout sémillant, palliant par là un clash, que tous ses adversaires lui auraient collé sur le dos.

    Il a laissé, ou pas, le front médiatique grossir, librement, démocratiquement, sans se prendre pour  » la Justice » elle-même, ni sanctionner à la hâte un ministre. Un chouchou du MP confédéré, qui n’est guère isolé ni connu comme un malfrat ! Un wait and see habile et circonspect de Benkirane, qui touché par tant de malheurs, a comme bénéficié d’une grâce diplomatique ! Un geste du destin, un geste du summum de la responsabilité royale qui est non critiquable, par-dessus le marché.

    J’observe qu’il n’y a pas eu trop d’effets collatéraux, et ce, nulle part de plus que sur le Web. Les autres, Partis et Leaders, qu’ont-ils pondu ou manifesté autrement, visiblement et bravement ? Où se tairaient-ils ? Dans quelle rue et sur quels médias ?

    L’aquastade est humiliant, certes ! Fallait-il y jouer ce match, un jour où il pleuvait des hallebardes ? De qui dépendait la décision de le voir ainsi mouillé et d’y laisser les ‘’tracteurs y œuvrer’’ ? Les joueurs l’ont sillonné, raviné et cela un jour pluvieux. Alors que ce stade n’aurait pas fait ses preuves. A commencer par celles des eaux ! Ont-il pensé, les façonneurs-fauteurs, à y faire faire une épreuve des eaux ? N’est-ce pas ? On est dans un pays chaud, habitués à jouer à sec et quand il fait beau. Le dernier des fellahs n’oserait pas travailler des jours pareils, dans ses propres champs. Mais, allons par devant.

    Peuple et médias ont déjà jeté leurs dévolus sur le Ministre et responsabilisé le Ministère de la Jeunesse et ses fournisseurs, par un cri généralisé et strident devant le Roi. Même s’Il est loin, Il sent et Il voit. C’est un abus de confiance majeur !

    Le Roi, est le vrai et ultime puissant Chef de l’Etat. C’est SM qui avalise ou pas les ministres de Son Gouvernement et Il peut les défaire ou les révoquer définitivement. Et ce n’est pas une mince affaire que de responsabiliser publiquement un représentant du Makhzen ! M. Ouzzine n’est pas encore à ce stade. Justice et équité obligent, elles seront rendues. Pourquoi se hâter à le traîner dans la boue du stade ? Le mal est fait.

    Et qui plus est, l’audit que SM a enclenché sous les auspices du général Benslimane, déjà bien avant la mise au repos d’Ouzzine, libérait par antériorité Benkirane de toute erreur de gouvernance ou d’orchestration, devant ses alliés. Ce geste royal, le dédouanait sincèrement des aléas, devant les Marocains. Que le Chef du Gouvernement montre ici, dans cette affaire, les acquis de la Nouvelle Constitution ! Oui, si SM n’avait pas agi plus vite et opportunément. On ne peut pas être plus royalistes que le roi. Limoger, sous la pression de la rue, Ouzzine par Benkirane, avant enquête et jugement, aurait été une erreur, une injustice, un tsunami politique, grave pour le Maroc !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 Décembre 2014

    #207124
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Préludes aux ‘’péripéties électorales’’

    Règlement de comptes à Bourg-Cité ? Soumission, démission ou délation ? Si El Haj Mohamed opte pour une dénonciation policée, plutôt que d’observer un silence continuel, voici son réquisitoire, ses minutes sous forme de reportage chronologique ! C’est une œuvre d’art en guise de procès.

    La vie d’un homme, si riche soit-elle d’expériences, grandes ou mineures, n’est utile que s’il communique son état d’âme et ses actions interactives avec son milieu. Elle exulte de panache s’il le veut et s’il sait en parler aux autres et qu’on lui laisse surtout l’occasion d’éclairer autrui. Haj Mohamed accède à cette phase de l’expression de soi en relatant avec brillance son parcours initiatique. Ses péripéties font penser à une série d’épisodes d’une aventure au sein d’un labyrinthe. C’est un récit fait de cris francs et de réserves polies. Il jaillit d’humeurs et de vérités qui s’exhibent comme un défi d’orgueil, dans un monde de légendes et de mystères, où l’homme palliant avec ses peurs n’est que fétu de paille.

    Si un dirigeant politique ou un simple citoyen, laisse un vadémécum, une parcelle de sa biographie, c’est le meilleur roman qu’il puisse offrir aux autres. Le meilleur traité de sagesse, s’il parle franchement et s’il n’essaie pas, de par ses écrits de se justifier à ses propres yeux ou de se disculper devant ses lecteurs. Mais dans tous les cas, les écrits sont justifiés et salvateurs, pourvu qu’ils trouvent des lecteurs ! Car, ils sont écrits en bon français.

    Ne sortant pas d’une quelconque St Cyr littéraire ni de la cuisse d’un Jupiter es-lettres, l’écrivain par son opuscule prennent une brillante initiative, voire une première ! C’est un bon livre, enfin, pour être clair.

    Ce brillant parcours du candidat aux élections, plusieurs fois mêlé aux énigmes des urnes, est un pari. Il est le bras d’honneur d’un entêté, ivre de libertés et de fierté naturelles ! Cet essai littéraire, venant d’un homme qui n’a besoin de rien, est un cadeau au prochain. Il mérite, avant tout jugement préconçu, une bonne lecture. Certes ! Car à travers celle-ci, on découvre une dénonciation ouverte des cadres immédiats qui entourent, entravent, guident ou affrontent les habitants. Un système antique qui fait loi encore et que certains veulent pérenniser pour toujours !

    Exercice osé donc, tout le long de ce récit, où corruption et népotismes, erreurs humaines courantes, abus dans l’exercice du pouvoir, jonchent les jours et les pages pour nous rappeler les harka de Driss et ses années de plomb. Personne n’en fut à l’abri et les rares délations, collées aux peurs restaient en suspens et bien peu efficaces pour curer le système de ses prédateurs. Quitte à étouffer l’intrépide personne qui rapporte les cas flagrants ou qui en apporte les preuves devant une justice, elle-même aux ordres ou en manque de guidance.

    L’ouvrage se lit comme un roman d’aventure attachant, même s’il ne livre finalement aucune recette pour changer les mœurs des gens et les conduites des cadres. Tant les habitudes qu’il dénonce, sans pleurer, sont communes et tenaces dans le monde. Plus visibles encore sous la loupe grossière des pays en voie de progrès, comme on le constate le long de cette épopée livresque de Haj Mohamed.

    Ce mal insidieux, puisqu’il faut l’appeler ainsi, s’appelle l’excès du pouvoir. Et rarement cette puissance locale, ce cénacle de privilégiés, imbus de leur force et/ou d’eux-mêmes, se heurtent à des hommes de valeur. Des impétrants qui ont assez d’orgueil, assez de moyens pour ne pas faire la manche devant ces éminents décideurs. Voire de la hardiesse pour oser de se frotter à eux, impudemment, le temps des élections. Il en va de leur assurance à gérer sans faille leur autorité totale et entière. Car ; sans craintes devant lui, le Makhzen n’existerait pas.

    Tractations, obédiences diverses et abdications, zélotes et acolytes, soumissions ou marginalisations, punitions et exclusions, le futur élu slalome à l’aise ou passe son bizutage, sous les fourches caudines des cadres administratifs. Un passage obligé, qui requiert le bon dos et pattes blanches.

    Hautes fonctions et responsabilités cruciales qui ne laissent que peu de place aux lauréats qui ont du ‘’ nif ’’. Cet excès de fierté teinté de morgue ou d’orgueil ! Et cette déformation, cette assurance des agents au pouvoir est le propre des autorités locales, dans tous les pays du monde. Que de sbires et de matons, que de petits fonctionnaires et de piètres lois, ont barré la route à des hommes de grande valeur. Des citoyens dotés de personnalité, qu’ils rebutent ou excluent, parce qu‘ils ne leurs sont pas soumis. Ou parce qu’ils n’ont pas le profil admis, d’une manière ou d’une autre et ce dès le départ. Aucun capitaine de vaisseau, aussi petit soit-il, ne voudrait d’un second qui ait du caractère. C’est une sentence pragmatique et proverbiale.

    Timidité et pudeurs, intelligentzia, aristocratie terrienne ou bourgeoisie financière, que d’atouts ne faut-il avoir et exciper avant de cueillir les lauriers de cette gloire, cet adoubement près les puissances du temps et de l’intérieur. L’adoubement des autorités, plus que celui des Partis, qui ont eux aussi ont leurs conditions d’entrée à ces hautes sphères est un parcours de combattant. Un champ de Mars, dont il ignore les distances, les reliefs les failles et les pièges. Un parcours local qui relève aussi bien des domaines de la psychosociologie et de l’anthropologie que celui de la politique ou des manœuvres électorales. Finalement le livre creuse la question : faut-il au citoyen ‘’normal’’ oser de se présenter aux élections et représentations diverses ou se tenir à carreau et bien coi ?!

    Le nombre des électeurs apeurés ou déçus, qui se refusent de voter, devient un baromètre essentiel. Le livre mérite une analyse, non pas celle des lettrés, mais celle des électeurs ! C’est une sorte de bréviaire qui peut édifier d’éventuels candidats, comme de servir aux électeurs. Seulement, il y aura le problème de la traduction qui s’imposera. Comment garder cette truculence du texte, cette dynamique de l’action et ce style enflammé ? Comment expliquer et traduire cette vivacité d’esprit, ces mots percutants qui font la richesse de ce livre qui tient du pamphlet ?

    Est-ce une dénonciation libératoire des vieilles habitudes féodales du Makhzen ? Des mœurs caïdales fossiles, qui callaient encore certaines régions du pays et leurs habitués, dans les arcanes pétreuses du passé ?

    Né agriculteur, ce militant va à sa retraite devenir romancier ! Optant ainsi pour un autre genre de cultures. Celles de l’intellect, celles de la vie. Il va nous donner les clichés successifs ? Le film de son trajet in vivo.

    Le voici donc dans les allées labyrinthiques des électeurs qu’il doit motiver. Ceux-ci sont littéralement perdus entre une trentaine de Partis politiques. Il lui faudra lequel choisir dans ces dessins de bazar pour analphabète, pour quel symbole opter et avec quel pari et quelles espérances. Car les slogans trompent à la longue. Les anciens représentants, ancrés dans le pouvoir, ne permettent à quiconque de les supplanter ou de parvenir à ces commandes. Là, où ils ont leurs amis et leurs protecteurs.

    L’atmosphère générale, sans mystifications ni énigmes, est empreinte de mystères, de manœuvriers et de déception. Les certitudes fallacieuses foisonnent. Les tergiversations et les parachutages expliquent les dépits et les démissions. La citoyenneté se perd et les gens dépolitisés, se terrent en bouclant leurs voix. La démocratie s’enkyste, avec un abcès torpide en son sein, dans l’attente de médicaments.

    Si les anciens notables, les élus palpitent de peur et d’impatience, les candidats sont démotivés pour la plupart, alors que les électeurs, outrés, déménagent ! Des remises en question et des lassitudes font que les fidélités se délitent et rendent les Partis politiques perclus dans des programmes copiés-collés, eu références aux mêmes valeurs unitaires et identitaires communes que de fait et par conviction et sagesse, ils partagent. Lesquelles valeurs identitaires, sont incarnées dans le génome politique et la foi et qui ne changeront jamais chez ce peuple ouvert, à fois multiple et si divers.

    Certains groupements connaissent des fissures et des scissions. Machiavel exulte à en perdre son latin. Ce qui n’arrange pas les décisions ni les choix des électeurs dans ce souk de ladite démocratie, qu’ils mettent à l’épreuve. Partout des voix s’achètent et se vendent. Les urnes racontent le contraire de ce qu’elles ont dans le ventre. Preuve à l’appui, Haj Mohamed ira invoquer la justice et affronter autorités et tribunal. Un clash !

    Aisé de par son labeur, l’acteur politique devient observateur de son propre cursus. Un itinéraire qui en fait un écrivain ! L’essayiste est doué, dopé qu’il est par le verbe ! La verve explose en explorant une phase du destin.

    Un artefact chez cet homme ouvert et fier, qui fâché un jour par l’un de ses amis politiciens, va se porter candidat aux mêmes élections. Voilà qu’un mot, une réaction de son ami force son humeur et crée une faille spatiotemporelle ou presque, une porte ouverte, dans son itinéraire qui va changer ! Le pari est de se libérer d’un incident banal, par orgueil. Celui né d’une incompréhension par un ami.

    Cette crise de fierté, grossie, va devenir le starter et le moteur, véhiculant l’agriculteur de métier, sur un chemin inattendu, guère programmé chez lui. Le hasard interfère ou dessine l’avenir. Le hasard devient destin. A vous lecteurs de voir à travers les péripéties de cet itinéraire, le jeu des humeurs et du caractère ! Celui de la mystique et de la philosophie dans nos lois, nos gens et notre culture politique.

    Kénitra, le 03 Décembre 2014

    DR IDRISSI MY AHMED

    #207122
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    RÉQUISITOIRE CONTRE UN GOUVERNEMENT QUI TAXE LES MALADIES

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html

    Réquisitoire contre un gouvernement qui taxe les maladies.
    En fait un appel du cœur et un plaidoyer pour les malades !

    Des défaillances humanitaires sociales et de leurs cures à la nécessité complémentaire de réforme fiscale radicale et des taxes imposées sur les maladies.

    Avons-nous le devoir de vous exposer de nouveau, et ce malgré les éclaircies nouvelles, les silences opaques sur la profondeur de nos dols ?

    Oui, certes et d’être plus généreusement et favorablement lus, apaisés et écoutés.

    Si la politique renâcle à s’occuper, avec équité de la santé, comment peut-elle avoir l’adhésion des foules?

    Il y a des déclarations nobles et des avancées timides, mais sans y complaire, nous sommes des malades qui refusons de nous exhiber et de marcher l’échine courbée!

    Humiliés ou amoindris par les imperfections de la santé, devons-nous supporter la morgue administrative et rester des patients placides, courbant le dos aux frappes fiscales iniques ?

    Oui, oui, nous parlons des impôts indirects sur les maladies.

    La sordide TVA et l’inepte Taxe de douane : des taxes que subissent les seuls malades et qui sévissent non seulement sur les malades chroniques, mais aussi sur celles de tous les temps! 24% de taxes minimales qui s’abattent non seulement sur les médicaments mis en exergue, mais sur les réactifs, les intrants et le matériel d’exploration médicale et de laboratoire ! C’est ce que les gestionnaires veulent oublier, parce que le chantier est large et difficile.

    Nous le concédons, sans accepter de s’y arrêter. Il faut lever, sans discrimination aucune entre elles, toutes les réglementations abjectes et les lois scélérates qui s’abattent sur toutes les maladies.

    Aucune tolérance ne doit créditer les taxes ni minimiser leurs frappes injustes et aveugles qui s’abattent sur les malades qui en souffrent. Que ce soit des maladies rares aux diagnostics onéreux et difficiles, ou les maladies aiguës et trop fréquentes qui resteront encore chargées et exploitées! Elles ne doivent pas payer le tribut dû aux maladies graves et les gestionnaires n’ont pas à se servir de celles-ci comme paravent humanitaire à nos limites, à nos absences de vision large et d’étroites incapacités. De même que tous les traitements doivent être disponibles et importés, leurs génériques crédibilisés, renforcés, soutenus et sérieusement contrôlés ! Toute la santé, toutes les maladies doivent être défiscalisées.

    Nous ne parlons ni des impôts directs et réguliers sur les bénéfices. Ils trop évidents et naturels, pour que l’on soit bien compris ! Ni des excès et autres bavures, tous secteurs confondus, ni encore des formes de corruption, tous secteurs confondus et qui doivent être maîtrisées afin de curer toutes les formules sordides et inhumaines d’arnaque et d’exactions.
    Nous devons vous dire ouvertement ce pensent les malades des réglementations ringardes et abjectes, des lois antisociales et des réglementations prévaricatrices qui régissent, freinent et pénalisent leurs accès aux soins ! A ce titre, ils perçoivent la TVA et Taxes de douane sur les médicaments comme des lois scélérates. Avec eux, nous les dénonçons et les conspuons.

    Nous vous demandons de trouver la solution équitable pour dispenser les malades des taxes indirectes qui frappent le matériel d’explorations médicales et de soins, les réactifs de laboratoire, les intrants et les médicaments ! Le médicament n’est que la partie visible de l’iceberg! La réforme fiscale éthique que nous sollicitons et requérons depuis 10 ans est un complément indéniable de l’INDH et des droits de l’homme, bien compris

    A ce titre, la réforme sollicitée doit éliminer tout ce qui bride et entrave la quête de santé. En effet, pénaliser un malade, lui extorquer de l’agent, uniquement quand il est malade est la pire des humiliations et des incuries !

    Nous l’indexons comme une arnaque sordide, sadique, tyrannique et moyenâgeuse. Ce, eu égards à la vision universelle, civilisée et moderne, des droits de l’homme où l’humanitaires et la solidarité, sont des facteurs de paix sociale et d’équité

    Nous la fustigeons comme indigne de l’évolution de notre pays et de son courage réformateur ! Indigne d’un pays aux valeurs musulmanes, sociales et démocratiques, comme avancé par nos gouvernants.

    Nous vous demandons, nouveaux responsables et anciens leaders, à vous les réformateurs, d’en prendre conscience, malgré les filets filtrants de vos secrétariats. Nous voulons vous convaincre de nos droits naturels. Nous vous demandons d’agir avec civisme et altérité, en tant que responsables et nationalistes, proches de l’écoute et des gens. Ceux qui vous ont élus et qui paient vos salaires.

    Nous affirmons ce droit moral naturel. Nous tenons à ce que les lois et réglementations soient corrigées afin de respecter la dignité des malades et de ne pas exploiter leurs situations de faiblesses et de sous-information. C’est le minimum du civisme et la moindre des gouvernances.

    Tel est notre appel réitéré aux cadres responsables à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies et leurs freins néfastes sur l’accès aux soins.

    Si nous vous interpellons en ces circonstances de troubles et de questionnements sociaux patents, à travers le monde, c’est pour requérir votre esprit d’à propos et d’équité. Et ce à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement.

    Mieux, l’équité entre riches et pauvres, des gens sains respectueux de leurs malades, n’est-elle pas l’un des paramètres essentiels du capital humain ? N’est-ce pas là un critère fondamental, un indice central de l’évaluation de la richesse nationale et de la solidarité d’un pays ? Le Maroc, qui veut faire entrer le « capital immatériel », dans l’évaluation et les garanties de sa solvabilité et de ses progrès, devant les pays avancés et les plus évolués de la Terre?

    Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, sur les médias d’avant-garde et par les écrits directs, et ce depuis 10 ans, face aux taxes sur les soins et les médicaments.

    Nous dénonçons y un abus abscons. Une indécence fiscale qui date des troglodytes et qui a besoin du peuple et du Roi pour une autre révolution libératoire !

    Hélas et désolés pour notre franchise, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part du gouvernement ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste avéré et consternant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO ! Ou ces baisses tarifaires, réelles sur certains médicaments, mais plutôt succinctes et symboliques, qui n’amélioreront guère l’accès au diagnostic et aux soins !

    Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, alors qu’elles sont vouées au bénéfice et au bien-être de tous les Marocains ! Ils donnent à penser, en ne l’appuyant pas, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette réforme sollicitée des hauts lieux.

    Si ce n’est pas de connivence devant l’hypercapitalisme qui va solder le deuxième secteur de la Santé. Le libéral, en plus des autres, pour l’offrir, les mains liées, au mercantilisme, prédateur, juge, partie et procurateur à la fois. Celui arbitraire et virulent des locaux ou plus impérieux encore, des étrangers. Des holdings invasifs, superbement repus mais voraces, des investisseurs, des affairistes, mercantilistes à outrance, étrangers à l’éthique la plus élémentaire par définition, des non-médecins de surcroit ! Quels que soient les garde-fous, ils sauront les corrompre et les absoudre pour les légitimer sans vergogne et sucer, les malades et leurs caisses, au nom attractif de soi-disantes technicités, faites de complexes envers les étrangers et de fausses répartitions territoriales. Et l’on verra le TPA se généraliser et vider les hospices de l’Etat, de leurs cadres, de leurs infirmiers et de leurs spécialistes ! Il n’y a de pires têtus que ceux qui ont le bâton du pouvoir et qui ne voient pas.

    Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires et juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux que de comprendre qu’il faut libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les enchaînent.
    Ces taxes indirectes, ces arnaques invisibles et illégitimes, les frappent lorsqu’ils sont malades. Et seulement s’ils sont malades, angoissés et impuissants, en quête de prise en charge techniques médicales et de recherche de médicaments !

    Ceux qui sont sains, ne paient heureusement pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments du tout ! Pourquoi alors et dans quel cadre de philosophie ou de libéralisme pénaliser les malades ? Pour ceux qui sont couverts par les caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux des taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ces Caisses, cette AMO, cette ANAM restent hautaines dans leurs silences ! Détaxer, évoluer, reformer ! Elles ne le savent pas, ou qu’elles « s’en fichent » ?

    Inefficaces sur ce plan primaire et primordial…Incapables de réfréner ces taxes pour le moment ou de solliciter des Hauts Lieux leur juste détaxation ! Elles sont comme, timorées, incapables de visions novatrices pour réformer les taxes fourbes, perfides et scélérates qui frappent leurs administrés. Et ce, contrairement aux aspirations claires et salvatrices de S.M le Roi. Contrairement aux directives de S.M le Roi qui veille sur tout ce qui est social et qui veut relever le peuple et les gens de la misère et de l’appauvrissement !

    On appelle ces exactions coercitives et tyranniques, du sadisme ! TVA et Taxe de douane sur tout ce qui est destiné aux malades. Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques, voire plus diplomatiques ou respectueux.

    Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et l’inique Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective qui ne frappe que les malades. Cette perversion reptilienne et légalisée demeure une exaction soutenue, inconsciente et contraignante, sur tous les malades. Un non-sens, pour toute personne malade physiquement ou saine d’esprit, qui a conscience de l’exploitation féodale et sadique des situations de faiblesse.

    Quand on sait sciemment que la maladie est un état d’impotence et d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices, on se demande pourquoi le fisc taxe aveuglément et injustement, les malades. Ce n’est certes pas, par civisme!

    Ces taxes immorales et prédatrices sur les maladies sont donc clairement des atteintes à l’intégrité physique, à la dignité et à la vie même. Pourtant, l’état de maladie n’est guère un produit de luxe ni de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé à la consommation. Il est une phase de la vie qui a besoin de la solidarité de tous et l’humanité de la loi!

    Et là s’impose la gouvernance. Sommes-nous, messieurs les légistes coincés, incapables d’oser ou d’inventer ce qui est meilleur pour nous ?

    Sommes-nous incapables d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques, nous impulsent leurs lois venues des concepteurs du Nord ? Ou qu’ils nous livrent des ordres pour application, sous le label moderniste des droits de l’Homme et du devoir d’ingérence? Des invectives dictées, lancées comme des mises à niveau humiliantes, sous le couvert forcé de la mondialisation ! Nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire. Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme S.M le Roi le fait souvent par ses innovations sociales et sa présence passionnée sur le terrain.

    Il s’agit donc pour l’Exécutif de translater les manques à gagner de ces rubriques éhontées, de les appliquer éventuellement sur les produits de luxe, d’inventer le concept qui se doit et la formule qui convient. Il s’agit pour lui d’innover ce qui est juste et bien. Non point de rester anesthésié par les occupations routinières, que nous affrontons de façons vitales certes, et existentielles pour la sauvegarde notre de souveraineté.

    Nous sommes indépendants depuis le retour de S.M Mohammed V et libres de créer, de concevoir, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre peuple, au lieu d’en asservir honteusement les couches les plus faibles. Celles des malades, exténués par près de 25% de taxes sur toutes les lignes et les étapes des soins. Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle du Moyen-âge, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès.

    Assister à autant de faiblesses, dans ce secteur social si sensible, est décevant et consternant. Et dire que ces édiles, hier respectés, sont les messagers du peuple ! En fait, il y a lieu de croire diriez-vous, que certains de ces fantômes en mal de retraites à vie, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts. Sinon les gens «sains», bluffant et blasant les électeurs. Preuves de leur désintérêt ostensible, en sont les parachutages versatiles antérieurs, leurs ratés et leurs défections certaines, qui sont autant de trahisons de ces «rares» électeurs qui ont eu le courage d’aller aux urnes afin de voter pour eux. Mais là c’est un peu le passé, nous comptons sur les nouveaux. Dieu est miséricordieux. Il faut positiver avec ce qu’on a et dépasser les déchirements entre factions pour ne voir que ce qui est utile à la société marocaine et aux malades.

    Quels que soient leurs partis politiques, nous nous adressons à travers leurs fonctions, à tous ceux qui se respectent, encore, et qui nous représentent et nous dirigent, pour défendre les malades et les principes éthiques enfreints par ces lois machiavéliques et déloyales.

    Ceci est un cri embrasé. Il est celui de tous les malades. Ceci est un appel enflammé, sans distinction entre les tares, sans discrimination entre le tragique, le chronique et les simples affections banales, qui se compliquent volontiers dans la négligence de ceux des patients qui sont le plus dans le besoin.
    Ce cri respectueux, que nous ne craignons pas de répéter en écho cette demande de grâce, ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage. Il veut interpeller tous les responsables, avec considération et responsabilité, afin qu’ils puissent, qu’ils osent donner le meilleur d’eux-mêmes !

    Et ce ne sont pas notre digne chef du gouvernement actuel et les présidents des deux Chambres du Parlement qui nous en voudront. Car, le Parlement peut produire et proposer des lois, pour supprimer les réglementations défaillantes et antisociales. Et là, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives, que garantit la Constitution ! Un point que viennent de corroborer les ouvertures et les volontés de réformes constitutionnelles novatrices et récentes de S.M le Roi, que nous avons saluées!

    Les malades, n’ont qu’Allah à espérer pour réveiller nos cadres et nos élus. Perclus qu’ils nous semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, machinaux, qui minorent les premiers préceptes d’écoute et de proximité pour oser et innover à travers une meilleure gouvernance.

    Nous espérons le réveil rapide de nos ministres et médiateurs et leurs intercessions efficientes agissantes et urgentes pour cette Réforme.

    Dr Moulay Ahmed Idrissi*

    * Président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc

    COPIE REMANIÉE DE LIBÉRATION DU 29 NOVEMBRE 2014-11-29

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html

    VOIR AUSSI L’OPINION DU 22 NOVEMBRE 2014 :
    http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&ref=2

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée

    _ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis 10 ans.

    – L’association est née il y a 14 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Rachid Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.

    – La myasthénie, c’est quoi cette maladie ?

    – C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic difficile. Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représenté par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. Elle nécessite une ablation le plus souvent, surtout lorsqu’elle présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et menacent très sérieusement la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.

    – Comment procédez-vous ?

    – Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles. Par médias interposées, écrits et internet. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.

    -Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?

    – Nous avons ‘’secouru’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament lors des crises. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirige M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase*. Nous remercions le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole qui sévissait depuis de longues années.

    – A ce point ! Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?

    – Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État ! D’autre part, question impôts indirectes, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuelle Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.

    _ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?

    _ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si la maladie était un bénéfice imposable, fiscalisable et bénéfique pour l’Etat. Or ceci, est une infamie monstrueuse sur le plan des principes. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner aux malades. Elle est une honte fiscale à éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer comme le fut l’esclavage et toute autre féodalité. Ce que nous demandons, c’est que cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées. Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de grâce royale.

    – Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.

    – En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Il y a aussi le problème de la Tégéline*, un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande , hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 10 ans ! Les malades devaient aller, en France se faire hospitaliser et recevoir cet extrait du sang, sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.

    _ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?

    – Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués. N’est-ce pas ?

    – Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?

    – Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du ministère de la Santé pour qu’ils entre en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.

    – Pour tous les genres de maladies ?

    – Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.

    – Vous les taquinez quelque peu, Docteur ! Avez-vous des médecins dans votre association ?

    – Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Nous avons des membres honoraires qui en plus nous aident matériellement aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres.

    – Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?

    – Nos sommes partenaires de réseaux associatifs : nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde et nous opérons avec constance sur deux forums Internet ! Nous avons offert des médicaments, souvent et régulièrement. Même à ceux qui nous proviennent d’Algérie où certains malades ne trouvent pas de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide. A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie !

    – Et les Ministères ?

    – Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs. Jaouad Oudghiri, H.S. Bennani, maître Berbich et tous ceux qui nous ont aidé au début à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la Région. Je ne parle pas des autres pour ne pas être méchant.

    – Quid du Centre de Référence ?

    – Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que madame Zouleikha Nasri nous lise ! Ou qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami ou un Sefrioui, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !

    – Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?

    – Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Coté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane !

    – Et vous, à l’AAMM ?

    – Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà l’autre axe de nos activités…

    – Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?

    – Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ?

    – Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.

    – La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes des contributions plus citoyennes !

    – Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?

    – Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien, cachez la vérité ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, lui-même dis-je, a demandé aux constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.

    – On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !

    – Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ?

    – On ne voyait pas cela comme ça !

    – J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. Et le plus vite, pour conforter la demande sociale qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.

    – Un dernier mot, SVP !

    – J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !

    – Certainement, Docteur !

    -Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités ! Nous requérons une réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.

    – C’est un réquisitoire ?

    – Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.

    KENITRA, LE 26 NOVEMBRE 2014

    DR IDRISSI AHMED

    Propos recueillis par Mohammed Sedrati pour l’Opinion, paru le 26 novembre 2014

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PARU SUR L’OPINION
    Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux

    http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
    http://www.maghress.com/fr/lopinion/42224

    Nationale
    Par Dr Idrissi My Ahmed*

    PARU SUR L’OPINION DE CE 14 NOVEMBRE 2014

    Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux

    Militant avant d’être médecin, Docteur Idrissi My Ahmed, Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc (AAMM) mène depuis longtemps un combat des plus nobles. Il est l’avocat par excellence des malades démunis, pour lesquels il ne cesse d’exiger une prise en charge totale, gratuité des soins et médicaments exonérés d’impôts et taxes. Voici l’un de ses récents plaidoyer. Un plaidoyer pour une réforme de société dans le sens de la justice sociale, pour édifier les élus sur leur devoir d’écoute, de représentation et de défense des électeurs, sollicitations respectueuses pour défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares.

    LA LETTRE

    Plaidoyer aux cadres élus
    et aux conseillers pour abroger les taxes sur les maladies

    honorables élus,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies! Mais aussi un poids que ne paient que les malades! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    Représentants du peuple,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politiciens, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté !

    Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une « culture culinaire nouvelle ». Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    Voici notre requête

    Ceci est un plaidoyer. notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale ct générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter!

    Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens ct leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des caisses, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans privilèges ni discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    Exhortations aux décideurs

    Dès lors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés? Si on veut diminuer la souffrance ct les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25%, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement » miraculeux » en un seul temps ct d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large ct général, viendra faciliter la santé pour tous! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible!

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins ct les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    Invocations aux responsables

    Mesdames et messieurs les cadres proches des centres de décision, ministres et députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !

    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces « harcèlements pudiques », faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de Sa Majesté !

    Ecoutez les conseils
    et les directives du Roi

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos.

    La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation! Un seul sacrifice vous est demandé! Le sacrifice de l’égoïsme! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres ! La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu.

    On demande à chacun : « corrige toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper des ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine! Et c’est pour cela que vous ne devez pas oublier celles des silences! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins!

    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre-nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations!

    Voici les attentes des citoyens:

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs… Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger !

    Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux: la modernité! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès!

    Dès lors, réformez
    les lois intérieures !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations ct de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent ?

    Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres. Le syndrome de Stockholm allie sexuellement la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend !

    L’invective royale a déjà été formulée par feu Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les fois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile!

    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris! Elles représentent l’ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme!

    Ces pénalité sur la santé repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile ! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisables ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé! Qu’ils ne soient plus les seuls qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies!

    Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !

    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    Pour réaliser nos espoirs

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit dc symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    Pour consolider les droits
    et le pouvoir par le civisme

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper J’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept novateur. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieux et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus d’amour pour le pays. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans les cadres et les élus!

    *Président de l’AAMM

    http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224

    MERCI A L’OPINION ET SI JAMAL HAJJAM POUR LEUR MILITANCE

    #207118
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De Kamal A Zaidi

    Funérailles élégiaques.

    ’’Le miracle de la mort’’, ce titre esthétique,
    Est un véritable poème et un brillant écrit.

    Les pleurs doivent vite sécher pour dire l’amitié,
    L’admiration, la douleur de la perte et la sympathie,
    Pour éviter toute honte au bon soldat Zaidi.

    Sagesse mystique, face au néant cruel,
    Face au monde sournois des laudateurs,
    Prédateurs, plaintifs escrocs et prédicateurs sans foi.

    Faux dieux, prophètes de malheurs,
    Fausses prières, fausses démocraties,
    Guerres sans nom, inégales et iniques
    Islams à l’envers !

    Au moment ou la civilisation se déchire à l’envie
    Et que les barbares se vengent d’être incompris,
    Au moment ou les boues de sangs innocents
    Grossissent les fleuves de honte et d’infamies…

    Face à la diplopie des cyclopes glauques,
    A hauteur de leurs vues de nains bridés,
    Offensés et trépignant d’audace immonde,
    Les meurtres barbares nous livrent à la haine…

    Ignobles tragédies et prières faussaires,
    Sombres fracas où les affameurs exultent,
    Avant d’aller jouir de leur restant de vie.

    Au milieu des fracas et des actes abjects
    Ce poème élégiaque, en vers linéaires, bel écrit
    Au rythme des pensées et des égards indus,
    Qu’on voudrait le traduire pour l’enseigner !

    Le graver sur les murs, de Berlin à la Chine
    Des frontières barbelées et des camps prisonniers
    Pour sentir la philosophie et au monde la révéler.

    Ou l’écrire sur un cylindre de prières,
    Le tourner à l’infini pour louer le martyr,
    Et d’hommages emplir le brave qui est parti.

    Tisser un tapis d’admirations, brodé de louanges,
    Entre les étoiles du ciel et les nuages qui ont pleuré,
    A leur manière, la propitiatoire victime du hasard !

    Réciter vos mots, ce miracle de la mort,
    Ressusciter cet homme sinon sa conduite,
    Pèlerinage ultime, suprêmes oraisons,
    Avant d’en remettre à Dieu nos âmes
    Et nos corps, aux insatiables bières.

    Votre écrit, Si Kamal, votre verve éclectique,
    Aux lyrics vrais et au brillant lexique,
    Méritent de couvrir Si Zaidi, de votre belle ode.

    Comme de vêtir d’un voile arabesque,
    Aux versets coraniques, la Kaaba.
    Ce temple cubique qui se dresse sur la Mecque.

    Ainsi voilé d’espoirs et de vœux, le saint édifice
    Retiendra parmi les meilleurs des nôtres,
    Le nom de celui qui de son vivant nous a honorés.

    Avocat, procureur et maître, sa fureur de vivre,
    Fut une parade, un plaidoyer, une cuirasse.
    Un combat face à l’injustice et aux malheurs.
    Une vie de lutte, face à la mort et sans relâche.

    Il git là, sous le pont de l’Oued Cherrat,
    Mortel augure, que ce pont des Malheurs.
    Prisonnier, noyé dans son sinistre cercueil,
    Asphyxié sans suaire, dans son fourgon tombal.

    Dans sa vie, que furent le parlement et le Parti,
    Le brillant ténor, le jour de ses obsèques,
    Brille encore de jeunesse et de mille feux.

    Et, c’est unissant en chœur, les bras et les pleurs,
    De ceux qui hier, lui en voulaient à mort,
    Que la Patrie par delà les aléas, célèbre son union,
    Un altissime mariage pour la clémence et la vie.

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 16 novembre 2014
    En réponse à son billet  » http://www.quid.ma/billet/miracle-mort/ « 

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Kénitra

    Célébration de la Nuit des galeries

    Publié le : 12 novembre 2014 – Driss Lyakoubi, LE MATIN

    Celebration-de-la-Nuit-des-galeries.jpg

    Les deux artistes au féminin ont enchanté l’assistance grâce à leurs coups de pinceaux magiques.

    Les deux plasticiennes ont en commun cette quête du sublime et du raffinement. Elles ont aussi cette capacité à réinventer un figuratif qui laisse une grande part à leur imagination. Mounia Idrissi aime à qualifier son travail de semi-abstrait. Ses œuvres sont le fruit de son imaginaire foisonnant. Son inspiration est enrichie par cet amour qu’elle voue à la science (théorie de l’évolution) et aux différentes cultures populaires. À titre indicatif, «La spirale de la vie» représente la terre et la mer. Ce tableau foisonne de symboles de sciences et de mythologies anciennes, comme le hibou. Cet animal est reconnu en Grèce antique pour sa grande sagesse et sa vigilance. À la nuit tombée, son vol présageait chez les Grecs une heureuse nouvelle. Son silence le rendait de bon augure, son apparition n’était funeste que lorsqu’il chantait. Pourtant, Minerve prit cet oiseau sous sa protection parce qu’il l’avertissait la nuit de tout ce qui se passait.

    La seconde œuvre de Mounia est basée sur une technique mixte de collage sur toile et de peinture à l’huile. Dans ce tableau figure une femme paon. La plasticienne souligne, à cet égard, qu’elle se sent attirée par cette technique de relief et de suggestibilité. Selon elle, la technique est tributaire du thème proposé. En d’autres termes, un artiste n’est pas obligé d’être prisonnier d’une seule technique ou d’un seul courant. Il consacre également une grande part de son travail aux coutumes marocaines et à l’architecture traditionnelle nationale. À souligner qu’elle a exposé ses œuvres, le 21 mai 2014, à la galerie Nadira de Rabat. Elle a également organisé une autre exposition, le 20 septembre dernier, à la salle d’exposition de l’hôtel Tour Hassan de la capitale, dans le cadre d’un congrès de l’amicale des dermatologues de Rabat.

    La nature morte et le ballet sont les deux thématiques principales de Hanane El Kebir. On constate dans son travail ce souci pour le détail et la perfection. Ses tableaux consacrés aux ballerines sont un hymne à la grâce et à l’élégance. Sa technique de peinture à l’huile au couteau rend son travail plus attractif et éclatant. Depuis toute petite, Hanane était fascinée par le dessin, mais son arrivée sur la scène publique artistique date d’il y a à peine trois ans. Le déclic pour la peinture s’est produit à la suite de la disparition de son père. Cet événement douloureux a libéré chez elle cette grande énergie créatrice. Elle considère les arts plastiques comme une thérapie. «La peinture est une source d’apaisement et de tranquillité intérieure», souligne-t-elle en substance

    Son arrivée relativement tardive à l’univers de l’expression picturale ne l’a pas empêchée d’évoluer et d’inscrire son nom sur la scène artistique nationale. À cet égard, elle rend un grand hommage à l’artiste-peintre Abdelhak Arzima qui l’a encadrée à ses débuts

    Rappelons que Kénitra est l’une des villes marocaines les plus fécondes dans le domaine de la création artistique, notamment au niveau des arts plastiques. On cite à cet effet des artistes-peintres tels que Nouredine Fidali, Moa Bennani et Mustapha Naffi.

    Favoriser la convergence entre artistes

    Le ministère de la Culture organise chaque année «La Nuit des galeries». Cette manifestation artistique nationale a pour objectif de faciliter la communication, la convergence entre les artistes de différentes générations et de célébrer la créativité visuelle dans ses diverses expressions. Elle permet aussi la diffusion de la culture artistique auprès du grand public marocain. La «Nuit des galeries» offre également l’occasion pour les espaces d’art de faire connaître les créations artistiques des pionniers de l’art et des jeunes talents marocains.
    – See more at: http://www.lematin.ma/journal/2014/kenitra-_celebration-de-la-nuit-des-galeries/212157.html#sthash.0YYlWQfK.dpuf

    #280980

    En réponse à : CRASSE EN MAL D ÉLÉVATION

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POST SCRIPTUM
    ******************

    Le hasard ne peut pas avoir fabriqué cet univers. Les règles et les réactions qui le régissent ne proviennent pas d’un accident fortuit quelconque. L’intelligence supérieure qui a conçu cet ensemble et son évolution, ce X, ne peut pas descendre sur toutes les planètes habitées du cosmos pour se montrer comme dieu, aux créatures, ni concevoir à chaque fois un ministre ou un fils de son verbe et de sa volonté ni le faire tuer, pour le reprendre ensuite à ses côtés. La multiplicité des mondes et la nécessité pour leurs créatures, les plus conscientes et les plus éveillées, de savoir qu’il y Un être supérieur qui les a fait germer ça et là, n’admet pas qu’Il se manifeste, sur toutes. Il y a eu des messagers, des prophètes ou des visionnaires intuitifs, voire des philosophe ou des sages, qui ont expliqué aux hommes les normes de l’humanité, la vie morale, et avant que ces termes n’existent, le civisme et la citoyenneté. Chacun détient le droit de son libre arbitre de croire ou pas. Tous, nous ne devons obliger personne, à suivre nos paris, nos idéologies, ou nos crédos. Les droits et le respect dus à chacun, doivent lui laisser la liberté de s’informer, sans contrainte ni obligation de partager les vues et les pensés d’autrui, fusse la communauté dont il tire sa naissance !

    RÉPONSES
    ************
    De Dr Najjout

    Mon cher ami,

    Plus que jamais je te souhaite une bonne et heureuse année, la santé la meilleure possible compte tenu de nos antécédents médicaux….. Tu m’as l’air pessimiste et las de mener des combats sur autant de fronts. Mais saches que la majeure partie des gens qui jouissent d’une santé florissante ne font pas le centième de ce que tu entreprends et soutiens. …Ton optimisme reprendra le dessus avec la grâce d’Allah, l’amour des tiens et de tes ami(e)s.

    God save My Ahmed ! Avec mon indéfectible amitié. Najjout Le 27 oct. 2014


    RÉPONSE DU Dr El Hayat
    Cher ami.

    Tes écrits toujours aussi sublimes me laissent sans voix.
    Que Dieu te bénisse et te donne la force de continuer à nous abreuver.
    Bonne année

    JE, ON T’AIME TANT
    **********************

    #207116

    Sujet: CRASSE EN MAL D ÉLÉVATION

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Crasse en mal d’élévation.

    Quelle gloire de voir avec nos yeux d’insectes et nos antennes de cafards moribonds cette immensité cosmique et ce bout ce Ciel.
    Autant d’étoiles à travers les nuages doublées d’emblée par ma diplopie de limace et que vient sur-multiplier pour les confondre à donner le vertige cette injuste astigmatisme qui me confond en marge du rivage

    Quels ravissements nous emportent et quelle extase devant autant d’astres qui répandent vers l’infini cet univers…Ces milliards d’étoiles, vieilles de d‘années et ces milliards de milliards de bêtes, ces guerres ignobles et ces êtres damnés..Civilisation antinomique du pétrole pour avancer les hommes et des têtes coupées pour libérer les siens et se rapprocher …de quels dieux ?

    Un spectacle époustouflant que ternissent les nouvelles. Une prière en une seule vision, depuis la création des êtres ! Une sagesse faite d’humilité et d’espoir pour ceux qui ont la chance encore de voir. De voir et de réfléchir, avant que nos os périssent. Avant devenir pour autant des fossiles blâmables et que nos chairs n’alimentent la terre ou les enfers de leurs funestes ripailles.

    ‘’Funé-railleries’’, torrides fantasmes et impudiques jactances ! Les gloutons de parmi les crocodiles autoritaires, tyrans de cette jungle de prédateurs excités, perdent beaucoup plus que les miséreux, avant de se ruiner en se soldant dans l’abîme létal de leurs somptueuses funérailles. Ils ont, les pauvres, beaucoup plus à perdre en mourant, que les misérables d’entre-nous qui tentent de vivre, âprement. Quel bonheur, en comparaison que celui des pauvres, de ne rien laisser à la mort leur soustraire. En dehors des guenilles et d’un squelette rabougri et sans moelle, inapte dans son inepte pauvreté à attirer les crocs des hyènes.

    Je ne mérite pas cette humiliation, qu’est l’anéantissement. .Penses-tu ! Le pourrissement, les faiblesses, l’impuissance et la mort..Sauf que c’est la destinée…La marque de la fabrique… Je ne mérite pas cette disparition inutile, alors que j’adore Dieu et que je l’admire en Le louant dans mes prières. J’aurais pu lui servir, un peu mieux, encore plus et plus longtemps, si je n’étais pas fait comme un animal. Un humain subliminal, futile risible et dérisoire, issu par accident de la jouissance puérile de zombis, des êtres furtifs, des ombres en mal de paris charnels pour dribbler les Parques et vaincre la mort. Destin des limaces et des vers de terre, que cette conscience des hommes, qui veut les rendre supérieurs ! Et que je requière , Lecteur, en sachant la limite de mes espérances et la faisabilité de mes vœux !

    J’aurais voulu tirer plus de sons et de mélodies de ma lyre, plus de rimes et de louanges de mes plumes, plus de clarté et de joies, que de libertés de mes ailes. De par mon zèle, je veux dépasser le terme injuste et infâme, et dévier de cette voie animale, afin de devenir, même sans plumage, un ange plus secourable et laudateur encore, à jamais auprès de l’Eternel. Puis-je changer les lois qui écrivent le destin ?

    ‘’Azur chimérique des puissances macabres’’…Chantais-je à 17 ans ! Ça me revient maintenant…Comme un refrain, qui a besoin de paroles pour composer un poème. Un vrai, un bon qui perce les cieux et le temps…Un chant de prières pour rassembler les hommes et les faire se pardonner.
    Ça doit être un délire, l’un de mes des vœux pieux. J’hallucine, en rêvant de paix, quand je me vois soigner des bobos et d’apprendre que l’on tue par milliers ! Pour des différences de forme ou de formules dans les prières adressée au même dieu, et des barrières et des frontières terrestres entre les  » bêtes  » du bon dieu .

    Un ami m’a dit  » ‘pourquoi traites-tu les bêtes de façon péjorative et injurieuse, en comparant les plus mauvais des humains aux animaux ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra,
    le 1er Moharram 1436, 26 Octobre 2014.
    BONNE ANNEE A TOUS

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

     » WA ETTINI WA ZAYTOUNI  » .

    ON ASSASSINE LES OLIVIERS A OUJDA

    Les criminels botaniques et les ennemis des arbres ne craignent rien… Et pourtant une sourate du Coran, illustre l’ olivier , un arbre par lequel Allah fait un sermon !

    Mieux je les défie de trouver un groupe de médecins , capables de délivrer une ordonnance médicale dans ce sens … Que les Conseillers du Roi informent Sa Majesté de ce crime …Stupide et gratuite connerie.

    Et s’ils ont raison à Oujda , qu’on tue tous les oliviers du MAROC et qu’on arrache ceux qui produisent du pollen !

    C’est ahurissant … Dommage pour Oujda de délivre un aussi affreux message à sa voisine…

    Stoppez les ignares !

    MERCI
    Source : http://www.oujdacity.net/regional-article-95736-fr/

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CORRECTIF AU 06 OCTOBRE 2014

    « On ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine »

    Malgré cela vous l’avez fait sur cet article, M. Naïm Kamal. Je vous dis bravo et je vous suis et vous approuve en le réitérant autrement, ci-bas et à ma manière.

    La loi de la jungle persiste, Tarzan, Moogly, les lions, les singes, les Africains ! La patrie de Lucy, cette matrice mal connue, une contrée, qui a été revisitée par les explorateurs, les moines précurseurs et les écrivains voyageurs.

    Cette découverte, une vivisection, a été complétée par les épées et les fusils des conquistadores pour être achevée par les militaires et leurs successeurs. Des espaces riches et vierges et des tribus, furent ainsi sortis de leur ignorance multimillénaire. Les terres furent vitalisées, surexploitées, des régions rasées, mais le côté humanitaire n’a pas manqué. On saupoudre de sucre pour attraper les…nigauds et s’attirer la sympathie des indigènes !

    On ne colonise pas sans vertu. La brûlure coloniale laisse une civilisation, résiduelle et partielle, comme une cicatrice chéloïde. Des traces vivaces persistent même si les agents vulnérants semblaient partis. La séparation fut douloureuse, mais ce fut pour revenir, plus nostalgiques du passé, en y laissant frayer ses petits. Parce qu’on ne se sépare pas si vite de la fourrure d’une proie prédatée ou d’un vison offert pour mettre en valeur la crinière de l’aimée. Même si la peau est mal tannée, on garde la relique. On accroche la tête avec la crinière. Et les lions abattus, ça continue de donner de l’odeur et d’abriter des cancrelats, même s’ils sont haut accrochés, sur les murs des salons, comme trophées, à côté des photos et des fusils !

    Nous sommes aussi les produits, vestigiaux et vivaces, de cette fatidique » haleine  » européenne, qui a semé et essaimé. Une fantastique invasion où les mots ‘’empire’’ et ‘’colonies’’ n’étaient pas encore péjoratifs pour l’humanité. C’est le côté civilisationnel, qu’on veut plus positiver encore afin d’être équitables pour tous, complémentaires et plus bénéfique.

    On doit reconnaître et relever quelque part sur les batards, chez les races supérieures aux identités intouchables, les traces des gênes parentaux de ceux qui, vini, vidi, vinci, les ont ancestralement violés ! Confère le passage de Zeus sur la belle Europe. Cette princesse phénicienne. qui subit le rut bovidé du père des dieux ! Je parle aussi des pays latinisés de cette même Europe qui doivent leur langue à Rome. Car, une grande partie de l’Europe fut envahie et conquise par les armées de Rome qui leur avaient laissé un bout de sa langue. Un tribut de guerre !

    Une langue, de quoi se délecter et se souvenir des soldats et des géniteurs ! Mais pas seulement. C’est aussi leur esprit, jovial et franc, arrogant et querelleur, qui épiçant ce verbe, nous permet aujourd’hui de leur crier dans leur propre patois, ‘’me…de’’ ! Ce, quand franchement, ils déconnent. Lorsque, trompés d’époque et de routine, ils veulent monter les ânes de travers. Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide !

    Il n’y a qu’à voir comment ils se comportent avec nous ou qu’ils s’emportent, malgré l’interpénétration de nos intérêts, de nos cultures et autres conventions commerciales et politiques. Ils voient du feu, une atteinte à leurs privilèges et à leurs réserves, quand on s’approche, même pudiquement et religieusement, de l’Afrique. Ils refusent, par appréhension de leur ancienne lubie, d’être les témoins de leur dépècement du Maghreb, d’alors. Un déchirement, fait sur notre dos, qui nous brime et nous réduit. Ils taisent, en se faisant sournois et petits, nos droits sur nos terres du Sud et nos régions du Sahara. Un Désert, si largement offert à son ancien Département algérien, en cadeau de séparation !

    Désolé pour l’usage de ces mots. Ce sont des remontées, des réminiscences runiques, celle d’un enseignement laïc et du spectacle affligeant de certaines ingratitudes ! Et ça aussi, ça sent les remugles culturels et les passions ombiliquées.

    Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide ! Et que vos éditos sur le Quid.ma, comme votre chronique d’hier,’’ la Puce à l’Oreille, nous ont permis de nous faire une opinion, d’apprécier votre style et d’oser nous exprimer sans freins en ne craignant pas la censure.

    En réaction à votre :
    « Mais semble-t-il, selon un adage du bon sens populaire de notre région, on ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine. »
    In : « L’Occident, Da’ech et nous » :
    Sur : http://www.quid.ma/billet/loccident-daech/

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 02 OCTOBRE 2014

    L’Occident, Da’ech et nous
    Naïm Kamal 29/09/2014

    Au Quid, nous avons adhéré sans réserve à la campagne Machi Bessmiti lancée sur les réseaux sociaux et inspirée de la campagne Not in my name enclenchée après l’odieux assassinat en Algérie du guide de montagne français Hervé Gourdel. Sa décapitation barbare ne peut laisser personne indifférent.
    Pour bien marquer notre adhésion, nous comptons installer une bannière de manière à drainer plus de signatures à la dénonciation des hordes de Da’ech et de ceux qui s’en inspirent. Face à l’extrémisme religieux, notre position n’a jamais souffert l’équivoque. Même l’islamisme dit modéré n’échappe pas à notre suspicion, car on ne sait jamais à quel moment ses adeptes peuvent basculer.
    L’émotion qui a traversé le monde, essentiellement occidental, nous l’avons partagée.
    En même temps pouvons-nous ne pas nous interroger sur l’absence de pareille émotion quand se sont des enfants palestiniens qui se font déchiqueter par des F16 israéliens.
    Da’ech et ses semblables à commencer par Al Qaïda, des barbares sans doute aucun qui se nourrissent de leur ignorance, ne sont-ils pas les enfants naturels – mis au monde par gestation pour autrui – de la politique occidentale, en particulier américaine, dans la région ?
    Il faut remonter loin dans le temps, à la construction des empires coloniaux, aux accords Sykes-Picot de 1916, à ceux qui ont envoyé Lawrence dit d’Arabie, alors qu’il est du Royaume Uni, passer par la création d’Israël, revenir à l’avènement des USA comme puissance mondiale, aller jusqu’à Bush père puis fils, pour voir que le responsable du chaos actuel n’est autre que cet Occident qui dicte ses règles au nom d’une fictive vertu qui croit masquer de concrets intérêts stratégiques.
    Mais semble-t-il, selon un adage du bon sens populaire de notre région, on ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine.
    https://www.youtube.com/watch?v=Pw1HYhemVrI&list=UUFdbW59CHlVBB45kSpUNgEg

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « On ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine »

    Malgré cela vous l’avez fait sur cet article, M. Naïm Kamal. Je vous dis bravo et je vous suis et vous approuve en le réitérant autrement, ci-bas et à ma manière.

    La loi de la jungle persiste, Tarzan, Moogly, les lions, les singes, les Africains ! La patrie de Lucy, cette une matrice mal connue, une contrée, qui a été revisitée par les explorateurs, les moines précurseurs et les écrivains voyageurs.

    Cette découverte, une vivisection, a été complétée par les épées et les fusils des conquistadores pour être achevée par les militaires et leurs successeurs. Des espaces riches et vierges et des tribus, furent ainsi sortis de l’ignorance multimillénaire. Les terres furent vitalisées, surexploitées, des régions rasées, mais le côté humanitaire n’a pas manqué. On saupoudre de sucre pour attraper les…nigauds et s’attirer la sympathie des indigènes !

    On ne colonise pas sans vertu. La brûlure coloniale laisse une civilisation, résiduelle et partielle, comme une cicatrice chéloïde. Des traces vivaces persistent même si les agents vulnérants semblaient partis. La séparation fut douloureuse, mais ce fut pour revenir, plus nostalgiques du passé, en y laissant frayer ses petits. Parce qu’on ne se sépare pas si vite de la fourrure d’une proie prédatée ou d’un vison offert pour mettre en valeur la crinière de l’aimée. Même si la peau est mal tannée, on garde la relique. On accroche la tête avec la crinière. Et les lions abattus, ça continue de donner de l’odeur et d’abriter des cancrelats, même s’ils sont haut accrochés, sur les murs des salons, à côté des photos et des fusils !

    Nous sommes aussi les produits, vestigiaux et vivaces, de cette fatidique » haleine  » européenne, qui a semé et essaimé. Une fantastique invasion où les mots ‘’empire’’ et ‘’colonies’’ n’étaient pas encore péjoratifs pour l’humanité.

    On doit reconnaître et relever, quelque part sur les batards, les gênes parentaux de ceux qui, vini, vidi, vinci, les ont ancestralement violés ! Confère le passage de Zeus sur la belle Europe. Cette princesse qui subit le rut bovidé du père des dieux ! Je parle aussi des pays latinisés de cette même Europe qui doivent leur langue à Rome. Car, une grande partie de l’Europe fut envahie et conquise par les armées de Rome qui leur a laissé un bout de sa langue.
    Une langue de quoi se délecter ! Mais pas seulement. C’est aussi leur esprit, jovial et franc, arrogant et querelleur, qui épiçant ce verbe nous permet aujourd’hui de leur crier dans leur propre patois, ‘’m…de’’ ! Ce et seulement quand, franchement, ils déconnent de travers à notre endroit. Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide !

    Y a qu’à voir comment ils se comportent avec nous ou s’emportent, malgré l’interpénétration de nos intérêts et de nos cultures et autres conventions commerciales et politiques. Ils voient du feu, une atteinte à leurs privilèges et à leurs réserves, quand on s’approche, même pudiquement et religieusement, de l’Afrique. Ils refusent, par appréhension de leur ancienne lubie, d’être les témoins du dépècement du Maghreb, fait sur notre dos en partie. Ils taisent, en se faisant sournois et petits, nos droits sur nos terres du Sud et nos régions du Sahara. Un Désert, si largement offert à son ancien Département algérien, en cadeau de séparation !

    Désolé pour l’usage de ces mots. Ce sont des remontées, des réminiscences runiques, d’un enseignement laïc et de certaines ingratitudes ! Et ça aussi, ça sent les remugles culturels et les passions ombiliquées.

    Oui, à ma manière, je dis au fauve que son haleine est fétide ! Et vos éditos sur le Quid.ma, comme hier ceux de votre chronique d’hier,’’ la Puce à l’Oreille, nos ont permis de nous faire une opinion et de nous exprimer.

    En réaction à votre :
    « Mais semble-t-il, selon un adage du bon sens populaire de notre région, on ne dit pas au lion qu’il a mauvaise haleine. »
    In : « L’Occident, Da’ech et nous » :
    Sur : http://www.quid.ma/billet/loccident-daech/

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 02 OCTOBRE 2014

    #207113
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES FABLES DE MME STUDENT
    MOSHE, LE JUIF RESPLENDISSANT

    DÉTENTE , CARICATURES ET PARODIES

    MOSHE, LE JUIF PERSIFFLEUR

    Nous sommes nombreux et rares ! Enfermés dans les kibboutzim de notre pureté et les mieux répandus sur la terre ! Les plus riches, les plus pieux, les plus proches de dieu, les plus modernes, les plus cultivés, les plus riches encore, les plus en vue dans le monde des lettres, des arts et les médias, des banques et de la politique, des Nobels et de la technologie, des arts, tous arts les plus riches et plus influents. Du moins, c’est ce que nos jaloux pensent de nous et c’est tant mieux, même si c’est outré et parfois inexact. Si nous n’avons pas ces forces et ces valeurs, que nos adversaires nous imputent, qu’ils en tremblent ! Et qu’ils nous respectent et nous craignent !

    Mystifications, perversité, fourberies, on les connaît pour ça, les maîtres des injures. Depuis l’antiquité, le serpent, la pomme et Caïn, Abraham, Joseph et Moïse, David et Salomon, nous faisons l’histoire, mais c’est la haine que nous récoltons ! La peur et la jalousie qui vous font hennir, jaser et jalouser, sont autant de baumes pour nos cœurs !

    JACTANCE SCHIZOÏDE

    Que Yahvé vous emporte et qu’il nous gratifie en anéantissant les lâches qui nous entourent ! Ah Moshé, ce que tu es cruel ! Le bon Yahvé n’est-il là que pour exaucer tes imprécations de malheur ? Je lui demande ce dont j’ai besoin ! Mais qui c’est qui me parle ? Les Palestimiens* m’ont ensorcelé ? Allez-vous-en ! Venons-en au fait, messieurs ! Et les dames Moshé ? Je ne voulais pas vous parler de nous, mais de vous ! Et de moi, frère Moshé !? Je n’ai pas de frère ici, que je sache ! Non, je suis en toi. Va-t-en Satan ! Ça, c’est difficile ! Tu es mon ombre ? Ou que serais schizophrène, alors ? Moshé, à l’intérieur de chaque juif, il y a un palestinien qui veille ! Qu’il s’en aille, avec toi Démon ! Attend, c’est le phénomène de Hartmann. Un Gazaoui qui râle, une conscience intarissable ! C’est son avatar lui parle et lui conseille ce qu’il y a de mieux à penser. Et c’est combine pour les heures sup, môsieur l’avare ? Rien ! C’est l’Amérique qui te paie ? Non ! Alors laisse-moi parler aux clients ! Va gazouiller chez les Gazaouis !

    LA MOMIE DE LOTH

    Je reviens à moi ! Pendant que vous, dans la lascivité du confort égoïste qui vous complaît, vous vivez dans l’opulence du mépris et dans la paix, moi, Moshé, je souffre ! Ce n’est pas que j’aie peur, je suis lessivé, terrifié. Momifié comme une statue de sel. Du sel dans les plaies, d’un enfant du désert, maudit de dieu, qui attend le vent pour se pulvériser dans la tornade ! Mon souhait celui qui me reste comme une âme en souffrance, est que ce vent malveillant vous touche pour vous réveiller, sans vous nuire, parce que j’ai besoin de vous !

    Et voici que mon appréhension prophétique des justifie et se réalise. La peur cultivée en moi, depuis des millénaires et que la terre existe, a eu raison de ma raison. Je pense comme eux, je pense pour eux, et je parle pour eux. Ce sont eux qui m’ont formaté et régi ainsi. Plus qu’un homme, je suis un vœu, un cri, un pleur et une peur, la haine dans une pierre que je me dois de lancer ! Les hommes partent et les missions restent. L’inquiétude a raison. La peur, plus que ça, la déraison est bonne conseillère ! Voici que les terroristes nous attaquent. De l’intérieur de leur sombre et sordide prison. Pourquoi me railler-vous au lieu de me soutenir ? Moshé, tu parles comme le ferait un Palestinien de Gaza ! T’as volé aussi la souffrance des autres et les mots de vos prisonniers ? Arrête de me taquiner, toi !

    SCATOLOGIE

    Mes enfants sont loin, mais je tremble au bruit de l’explosion. L’entendez-vous ? Je me réfugie aux toilettes, non, je fais caca ! C‘est physiologique, ce n’est ni maladif ni sale ! Vous ne le savez pas ? C’est comme l’éjaculation du pendu, qui vous laisse en cadeau ses ferments ! Vous ne le saviez pas ? Si la bombe me tombe dessus et m’éclate, je ne sentirais plus rien ! Comme ces riens de Gazaouis que l’on gaze pour le gaz ! Vous râlez que je les raille, vous êtes antisémite ! Je le sens ! Je vous excommunie de l’humanité, la bien pensante ! Vous êtes des renégats, des escrocs, des terroristes ! Je me plaindrais à Nathan Yahoo, à Bush à Clinton, à la mère Michelle du sombre Obama !

    LA PARABOLE DU CAFARD

    Par vos pensées insidieuses, que je perçois, vous avez dérangé ma raison et mon dérangement. Fichu en l’air mon exposé et cette explosion, que je vis là, non loin de moi ! J’ai vomi, mais pas chié, heureusement ! Je me contrôle, à l’intérieur de ma peur ! Moshé, tes mots sentent mal, ménage les lecteurs ! La main sous le menton, je pensais, comme le penseur de Robin des Bois ! Non, comme le penseur du sculpteur Rodin ! Bref, mais pendant longtemps je pensais à la mort, je pensais à Israël, au destin, au paradis, à Yahvé…Quand subitement, je perçois sur le mur un cafard ! Un marron, avec des ailes, des airs de noir menaçant ! Il m’intimide par son silence que je ne comprends pas. Il actionne ses horribles antennes, sans bouger d’une griffe ! Sans réfléchir, parce que je cesse jamais de réfléchir, sans fléchir et lestement, comme au cinéma, je prends ma pantoufle et je lui donne une gifle ! Haïe ! Je l’assomme, comme vous maintenant. Chacun sa guerre, chacun une proie à sa mesure ! C’est la démocratie, bien pensée de nos traditions !

    La force est dans la prudence ou dans la surprise ! Oser quand on peut et se calmer le temps de pouvoir s’armer sérieusement ! Pas comme ces bougnoules de Gaza ! Vous êtes responsable des mots que je prononce ce n’est pas moi qui ai inventé votre langue !

    Bref revenons au sujet de mes malheurs, le cafard ! Je suis pâle et en sueur! Je vois le cancre-là, inerte, comme je vous vois ! Il ne bouge plus, comme je le souhaite à mes ennemis naturels ! Le cancrelat vaincu aura vécu. Il ne râlera plus jamais. Il a compris. Il est passé de vie à trépas ! La sueur rend opaques mes verres. La peur trompe la vision, même de jour. Les bombes tonnent. Je les entends à côté, à la télé. C’est pratiquement un reportage on life ! Enfin in vivo, en post mortem ! Parce qu’on les voit souffrir, eux et leurs enfants ! Ça me donne satisfaction et espoir. Ça me renforce mes convictions et mes droits. Ce n’est pas loin et je les entends comme si je les vois. Vous aussi ? Vous êtes avec nous ! N’est-ce pas ?

    Le maudit qui me narguait, à l’instant, est là, près de la porte de sortie. A-t-il vu la savate avant de la sentir ? Il aurait pu l’esquiver comme Bush, Clinton ou Nicolas ! Ce n’est pas l’effet du souffle de la babouche ni celui des pétards du Hamas qui est tombé à l’instant, à 10 km près de là ! Il ne bouge pas le cafard arabe. Il se tient définitivement coit. Comme tous les Mochlems qui se battent à merveille entre eux, tuant plus de renégats et de soldats, chaque jour, que de Tsahaliotes en dix ans ! Il y a des races qui ne valent rien. La quantité déteint sur la valeur des choses et des individus ! Un des nôtres vaut mille d’entre eux, foi de boursicoteur. Les bourreaux et les matons, les échangistes de prisonniers contre les otages, vous le diront. Enfin, je vous ces choses, pour comprendre nos valeurs marchandes et notre identité pure et notre race unique et supérieure. J’exagère un peu, mais c’est plus compréhensible ainsi-dit et plus vraisemblable!

    Ces bêtes vivent sur nos murs au lieu de rester dans leurs égouts. Il ne bouge plus, le cafard ! Il n’a pas d’âme, comme toutes les vermines de son espèce.

    TERRA NOSTRUM

    Vous alliez me rétorquer que ces bêtes vivaient avant nous sur cette terre-là ! Avant que Yahvé ne nous la donne, avant que l’on y revienne, avant nous y renvoie ! Révisez votre, histoire, nôtre Bible évidemment ! David, le jeune berger juif, n’a-t-il pas esquinté d’un coup de pierre, Goliath, le géant palestinien ? Lance-pierre divin, ou hasard du destin ? Nous sommes là pour amasser nos pierres, élever nos murs et nous planter éternellement, là ! N’allez plus croire que nous la colonisons. Elle est à nous depuis si longtemps déjà ! Les millénaires sont nos témoins…Si des fois nous nous en sommes sortis c’est pour aller pisser, pour faire un petit tour, civiliser et les environs. Tout ce qui y est recelé nous appartient, hommes et biens ! Ce n’est ni un vol ni une colonisation. Nous sommes les enfants de ce Proche-Orient. Ignorez-vous, qu’Abraham venait d’Ur et que de ce fait nous sommes les descendants directs de cette Mésopotamie et de ce prophète, ami de Dieu et néanmoins, Irakien ! Ce ne sont pas des blagues, c’est l’histoire. Nous en sommes les fiers acteurs et les premiers bénéficiaires !
    A six pattes, ces cafards nuisibles et sans âmes, ne sont pas pires que ceux qui n’en ont que deux ! S’ils ont des ailes ce ne sont pas pour autant des anges ! Et si ces prédateurs, ces troglodytes, ne sont pas encore des fossiles, s’ils datent d’avant l’ère des dinosaures et des dragons, ils ne vont pas tarder de voir leurs espèces disparaître de la surface de la terre et du nombre des survivants.

    PARALLELES

    Qu’ont-elles ces blattes que l’on écrase de pire que ces sous-hommes ? Tu parles ainsi Moshé, de tes cousins ? Seigneur, je ne vais m’embarrasser d’une morale d’hypocrite, ni de zénétude de végétariens, quand j’utilise des insecticides ou que je me prépare de la kefta et des steaks de veau kascher !

    Alors que je suis encore effrayé, malgré ma douleur de poignet, ma raison demeure et je scrute ce qu’il y a au-delà ! Rien n’est sorti comme âme crédible de ce corps déchiqueté du cancrelat ! L’esprit, ce cafard, il ne le connait pas ! Toi Moshé, tu vois tons âme déjà ! Ne m’interrompt pas, toi ! Cette blatte puante va pourrir là. Les fourmis vont venir la dépecer. Mais point de sentiments. Vite un hygiénique comme linceul et plouf dans le caca ! Les toilettes, si ce mot courant vous était choquant ! Je ne vais pas m’embarrasser de pudeur, alors que la mort me tourne autour ! Vous comprenez les amis ? Oui, vaguement, des fois!

    Que les siens aillent la repêcher de là, pour la réanimer, leur blatte, devant la télévision. Elle ira grossir le nombre de leurs martyrs de cinéma ! Des pouilleux qui se prennent pour les champions du tiers-monde en défiant Israël et Sion, par leurs pétards humides et leur révolution ! Ces sont des sarrasins ! Des terroristes à la petite semaine qui se prennent pour des militants, avant qu’on ne pilonne leurs De Gaule de meneurs et leurs subversifs charlatans. Moshé, arrête ! Tu exagères, Moshé, il y a des gens, honnêtes et clairvoyants, qui nous voient. On n‘arrête pas les vainqueurs, on les admire, mon avatar de pote. Ils ont le droit de rester audacieux, brillants, éloquents et sincères, des Juifs, unis de par le monde, fiers de leur terre, de leur union et de leur foi…
    Ils vont me demander pardon après ça et mendier une trêve de longue durée…Pour leur permettre d’acheminer la bouffe, le ciment et les médicaments…La charité, elle a un nom : Israël. Notre esprit chevaleresque, notre éthique ne sont pas en deçà de ce que les nations intelligentes connaissent ! On va leur ouvrir le robinet…et y mettre du poison ! Attention Moshé, tu vas donner des idées graves à tes soldats !

    MOSHE, LE SEMILLANT SEMITE

    Hay ! Je parlais de nos insectes. Tu voies ! Quand nos bombes par mille explosions, (exploits précis de techniques américaines et d’éthique avancée), tentent de les élever au ciel, où ils espèrent leurs paradis de terroristes fanatisés, ils retombent sur terre. Jambes et bras méconnaissables, têtes éclatées, cervelles en bouillies. Des microbes bons pour être recyclés !
    Ils aiment ça les cons et se les montrent sur les forums sociétaux et les écrans ! Quelles horreurs immondes que ces bêtes amputées, ces enfants décérébrés, ces chairs calcinées et ces os carbonisées. Quels prestiges récoltent-ils à monter ces immeubles affaissés, les leurs, après nos exploits habituels, ces mosquées qui prient, ces écoles effondrées et ces boyaux de tunnels éventrés ?
    Mais qui fabrique et façonne ces écrans, ces ordinateurs, ces armes, ces téléphones qui les surveillent et les indiquent, qui les tracent, eux et leurs dérives épanouies ? Ne savent-ils pas qu’Israël et ses amis, les écoutent longuement avant de les éliminer ? Eux, leurs projets morbides et leurs complices, avant d’être pulvérisés et de servir d’icônes et de martyrs à leurs plèbes de prisonniers ! Vous allez me dire que les blattes sont plus intelligentes que ces ordures ?! Je n’irais pas jusque-là, mais les blattes, elles sont adaptées à leurs conditions et elles sont évoluées depuis des millions d’années. Elles agissent en conséquence et évoluent peu en surface, face aux hommes…Ils vivent de nos ordures, là où ils se terrent. Ah Moshé, tu me terrifies avec ton militarisme insecticide et ta nonchalance philosophique.

    UN SPECIMEN DE LA RACE SUPERIEURE

    Qu’avons-nous de commun avec ces arabes ? Ne sommes-nous pas plus proches des blattes ? Je ne parle pas du génome, hélas qui nous relie à ces homos ! Mais, du génie des vrais hommes que nous sommes, de leur savoir-faire et de leur résistance, de leurs souffrances, de leur résistance de leur capacité d’évolution. La nôtre ! Tu parles Moshé !

    Je suis lucide ce ne sont ni la haine ni la peur, ni la victoire ou l’arrogance encore, qui me font délirer. Je n’ai pas honte à défendre cette terre qui de toujours a été la mienne ! Ces étrangers qui y collent n’ont rien à faire chez-nous. Ils n’ont qu’à repartir à leur Sahara et leurs déserts ! Ou une fois pour toujours, sous les éclats lumineux et propres de nos bombes au phosphore. Et si ce n’était, haméche*, religieusement interdit, si leurs hameaux et leurs cabanes n’étaient pas trop proches des nôtres, j’aurais demandé à l’armée de Tessahle, qu’elle utilise les centaines bombes nucléaires ! Celles qu’a développées mon pays, afin d’aseptiser ces terres ! Attention Moshé ! Ce sera une belle aventure pour les traiter en un seul un jour ! Et de faire plaisir aux Chrétiens qui attendent le retour de leur dieu, Isa le Messie et ses quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Enfin délirons bien mais ne rêvons pas trop !

    Qu’est-ce qu’on faire de leurs corps radioactifs ? Ils vont polluer l’atmosphère, l’Orient et le néant, plus qu’ils ne le font, déjà !

    Notre terre des prophètes va être grillée par les actes artisanaux et à la petite semaine des terroristes maléfiques et des fanatiques non assujettis. Moshé, on dit ‘’assagis’’. Non, je dis bien assujettis, faute de les voir annihilés, parce que je ne veux pas voir cette terre bénie, fermentée par leurs restes !

    BELLICISME MORALISTE

    Nous ne sommes pas plus inhumains ni plus féroces que les Nazis ! Encore, cette divagation ? Non pas toi ! Pas d’antisémitisme avec moi ni de révisionnisme, ça va chuinter chez les autres ! Je te sais intelligent. 6 millions des nôtres ! Non Moshé, 3 ! Peu importe ! Nous commerçons les sentiments. Ce sont aussi des valeurs immatérielles. Nous exploitons les regrets et les peurs, les culpabilités et les offenses faites aux nôtres ! Nous haïssons la haine et nous avons peur des peurs. Nous les offrons, pardon, nous les vendons aux demandeurs ! Aux ennemies et aux querelleurs, les individus et les Etats ! Les Décideurs et les bougnoules !

    Si nos armées et nos leaders…Dealers, Moshé ! Si nos armées et nos leaders sont impitoyables et qu’ils inspirent la peur, c’est ce que recherche avec dignité toute force tranquille, la nôtre ! Le professionnalisme, la dissuasion et le respect, en somme !

    Vous craignez que l’armée fasse mal et qu’elle ne tue point. Nous sommes en ennemis, installés face à des adversaires, hérités depuis des siècles par nos ancêtres, nos frères d’armes, nos enfants et nos pères ! Impitoyable Moshé, mon dissemblable héréditaire !
    Allez dire ça à vos moutons, à vos porcs de cafards et à vos compères ! Regardez leur Daech, leurs guerres tribales et fratricides, entre sunnites et chiites ! Oh Yahvé, j’ai peur de leurs musulmâneries !

    Mais ça te fait plaisir Moshé, on dirait ? Que non ! Ils ne s’exterminent pas assez, à leur tâche ! Aie, Moshé ! Quoi, qu’est-ce que j’ai dit que ne dirait pas un Gazaoui ? La preuve par la kefta kacher de cafards, Kahhane Moshé ! Ah, ça, c’est ma cuisine interne ! Et ces hectares que viennent de leur voler encore ton pacifique, somptueux, sympathique et magnifique Etat ? Qu’ils sachent que la raison du plus fort est toujours la meilleure à Sion. Hein Moshé ? Tu l’as dit, Avatar !

    DR IDRISSI MY AHMED, le 31 Août 2014.

    #207112
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PARLONS DE LUI, PAS DE MOI ! PARLONS-LUI, DE PAIX SIMPLEMENT !

    Je n’ai aucun talent pour être triste ou méchant. Dieu et les miens, l’école et la rue, le travail pour autrui, m’ont fait ainsi, naïf et presque bon.

    Parlons de Lui, non pas de moi !

    Voir si loin ce qu’on ne peut même pas apercevoir, savoir qu’on est si petit, et qu’il y a encore plus petit en nous-mêmes et ailleurs…Voir qu’on est un fait de microéléments et que là-haut des sphères sinon des étoiles par milliards, remplissent de questions l’étendue, le temps et tout le firmament. Où est Dieu dans cet univers ou à l’extérieur de tout ça ? L’admiration vient de notre conscience, de notre petitesse, de notre furtivité et de nos questions.

    L’instant et le permanent, l’éternité et le moment. Le point, ce que nous sommes, le gigantisme et l’universel, le sable fin et là-haut plus d’étoiles dans les espaces sidéraux et galactiques, que l’on parle non plus d’un Univers mais de Polyvers !

    Questionnements, existentialisme, je ne vous apprends rien ! Mais, c’est sidérant, humiliant même, si on réfléchit un instant, sur notre devenir et notre situation…! Notre situation avant et après la vie ! Si l’on pense et qu’on se réfère à ces sinistres bagarreurs, à ces criminels de racistes, à ces assassins d’un autre âge, à ces truands politiques, si fourbes et si pervers ! Et dire que la Bible est pleine d’enseignements et qu’ils sont passés par l’Holocauste, ces gens ! La tribu de Yahvé se venge et spolie les terres et les vies des innocents. Mon cœur est à Gaza ! C’est pour ça, peut-être, qu’encore, il bat.

    La mer, les vacances, le savoir, les problèmes du travail et ceux des enfants…Tout devient petit subitement. On n’est pas à la hauteur de ce que l’on voit.

    Les miracles viennent des exceptions. L’homme est exempt de ces solutions artificielles et complaisantes, ces miracles ! Il n’est rien pour mériter autant d’attentions extrêmes, des entorses faites au destin, dans le destin, pour reformuler et reformater, ce qui a été décidé pour nous, depuis une éternité. Des exceptions magiques, divines ou angéliques, qui faisant fi des lois physiques, du temps, du destin donc que sont les forces qui l’entourent et le pénètrent, défiant de celles de l’univers où il compte si peu en importance, en durée, en temps, en savoirs, en moyens et en dimensions. Allez demander encore aux miracles qu’ils se produisent ! Ou à des prières pour calmer les mécréants ou nos manquements ! Des prières pour faire admettre à Dieu et nous faire pardonner nos défauts ! Oublieux que nous restons des règles morales ! Celles du simple civisme bienséant. Ce qui est le lit de la morale, pieuse ou laïque, ou citoyenne, simplement !

    Exemples, entre chiens de divers genres, leurs crottes et leurs aboiements, les autorités banales ou leurs mâtons mandatés pour exercer des exactions.

    Il y a eu devant nous des montages préconisés et perpétrés, induits de l’extérieur, pour galvaniser les sentiments de haine et susciter des guerres, des révoltes ou des révolutions Leurs buts, grands pays ou petits états belliqueux, sont de remplacer les gouvernants, forts, dangereux, menaçants ou délirants, par des fantoches, séduits par l’intox ou les promesses ! Aux fins calculées de détruire des pays, des états forts et des nations qui veulent briller, par des ‘’ismes’’ particuliers ou des pétrodollars au poing. Les subversions extérieures et leurs jetons, naïfs convaincus ou innocents, sont nourris de propagandes, aidés par des armes et matériellement. Ils vont oser se révolter, çà et là, aux confins des civilisations, afin d’assouvir leurs passions politiques ! Les bonnes réussites de ces opérations ? Je n’en vois nulle part !

    Des milices, souvent sans préparations ni moyens importants, vont se soulever et défier les pouvoirs en place ! La plupart des républiques, issues de révoltes antérieures et de trahisons notoires ! La plèbe la première, les tribuns qui haussent de la voix, futurs martyrs, leaders et profiteurs, vont se soulever face à leurs dictateurs et tyrans, aidés de l’extérieur. Partout ça se voit ! Des rapaces qui vont leur ôter la proie de leurs mains et exploiter ce qui restera de leur pays ravagés, à exploiter ou à reconstruire ! Guerroiements, guerres civiles, si viles, au nom de la fierté, des injustices et des inégalités, des droits des sans-droits et des privilèges indus à l’oligarchie des cryptes, celles qui ont tout, qui dirigent tout et qui avalent tout, refusant les moindres amendement et les évolutions ! C’est justice et raison, vous allez me dire, que ces struggle, fassent des victimes, par endroit !

    Mais, il faut des moteurs fortunés à l’industrie et au commerce pour faire des états viables. Soulèvements anticoloniaux, guerres de libération, au nom des libertés, de l’indépendance ou des identités qui se querellent. Des nations ou des races, gonflées de religions, leurs ouailles, dépitées, leurs soldatesques surexcitées, vont aller jusqu’aux crimes indicibles, effaçant des milliers d’enfants, éclatés, calcinés, broyant des innocents ! On vient de voir cela entre l’Iran et l’Irak sous Saddam, en Irak sous les Bush, en Lybie par l’Otan, en Syrie, par qui déjà ? Puis encore une fois de trop à Gaza, par Sion qui refuse la paix dans la région.

    Des souris qui ont détalé devant les chats, des ‘’cafards’’ délogés par les soldats de Sion…La fumagine qui entre dans les poumons ou l’Ebola ! Ce sont des chaussettes enroulées, jetées sur le sol, ayant échappé dans leur tir, au bac de réception ! Des urines de vieux ou d’enfant dans une poubelle ! Des ombres de monstres, des dragons en papier, qui faute de flammes, tirent à l’aveuglette des pétards ! On fait ce qu’on peut quand on est assigné depuis 60 ans en prison ! Destin des petites choses et de celles que l’on rend petites pour les réduire et les humilier, afin de mieux les appréhender…Fioritures et ridicules petitesses, pensées mineures et inutiles, devant les ogres telluriques, les ogres démentiels ou les volcans de Dieu !

    Erreurs de parallaxe, victimes aléatoires, erreurs de jugements et manques de précisions, cumulées aux destins et aux doutes, aux certitudes erronées, et ces actes ratés comme ces dégâts collatéraux ! Dont on s’innocente quand on est supérieur en armement et dissuasifs autant que les plus grands ! On donne aux puissants le droit de taper fort et de nous dicter leurs libertés, leurs langues et leurs civilisations ! On donne aux puissants le droit de nous en faire de nous offrir un credo, une morale, des freins, une certitude et une religion !

    On en rit de cette éthique qui emporte les innocents, ne laissant après la terreur et la déroute, que des doutes et des cris, sans échos ! Face à l’arrogance des nantis et à la férocité des nihilistes, face aux délateurs, aux détracteurs, face aux détenteurs et de leurs puissants moyens, faut-il pour cela que les résistances cessent, que les oppositions se taisent et s’emmurent, ou que les militants entrent aux ordres, pour camper dans quelques églises et autres cantonnements surveillés ?

    Nous sommes tous des malvoyants et des malentendants. Nos couleurs, nos odeurs, nos crédos et nos us nous perdent devant autrui et le simple mobilier. La physique, la chimie et les choses, les hormones, nos pensées et nos actes, nous rendent tels des prédateurs invulnérables ou perclus et très las, irréfléchis et fragiles, comme des proies!

    J’ajuste mon tir et dans le lancer, je percute la rampe, je me fais des bleus sur ces mains aux plis fins et aux veines vieilles. Ainsi vont nos pensées et nos actes. Quelques décisions et quelques actes de travers, même chez les plus huppés et les superpuissants, nous rendent comme ces meubles qui gisent inutiles sur leur chemin, vite cassables parce qu’ils étaient, simplement béatement, là !

    Délires d’illuminés

    Dieu est preuve à l’appui méconnu et inconnu à la fois. Il aime ça parce qu’il est difficile à voir ou trop loin ou qu’on soit, comme un meuble que le menuisier fabrique, inaptes à comprendre celui qui nous fabrique ! Dieu est repu de nous, il n’a pas que nous, ça se voit ! On est dérisoires, méchants et cons à la fois ! Nous sommes des ratés !

    Dieu est tapi dans un coin de l’espace, ou en dehors de l’espace qu’il a créé ! Il siège sur un trône, qu’on ne voit pas. Tapis dans notre ignorance et notre tapis de prières. Il est dan son Pc, devant son PC, entouré de sa cour. La prière est une communion, ouverte, une tentative de retrouvaille et d’écoute. Je ne sais pas communiquer dans les deux sens, par manque de sens adéquats, ni recevoir de messages, parce que cette oreille, ces sens, je ne les ai pas !

    Il sait où l’on est, il nous sent et nous entend. Alors, parlons-lui ! Et lui parler s’appelle faire une prière. Lui, il n’a rien à nous demander, ça se voit, ça se comprend. Par contre, nous !?

    Alors parlons-lui. Et si c’est de Dieu qu’il s’agît, force est qu’il nous entende et qu’il nous comprenne. Je lui demande la paix et la sécurité pour tous ses gens ! Et la paix, sur terre , vivement !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 17 août 2014

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