Résultats de la recherche sur 'Ou VoUs EteS paSSé'

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15 réponses de 151 à 165 (sur un total de 751)
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  • #207048
    houmidi59
    Participant


    Le passé simple comme son nom l’indique , n’est pas aussi simple qu’on ne le croit.C’est un temps utilisé surtout dans le domaine de la littérature. Aussi ce sont les écrivains et les poètes qui en usent et sans modération
    Nous , les autres mortels, on a tendance à employer le passé composé.Ce temps en dépit de son apparence, il s’avère plus aisé dans nos communications et nos dialogues pour exprimer des actions passées.
    Imaginez quelqu’un vous parler de sa vie antérieure en employant le passé simple.Voilà ce qu’il va vous dire :je naquis à Fes.Ce jour là , tous les membres de la famille vinrent chez nous : les uns apportèrent des pins de sucre, les autres achetèrent des gâteaux , d’autres se contentèrent de remettre à ma mère une enveloppe qui contenait sûrement de l’argent.Les hommes passèrent leurs mains sur ma tête; quant aux femmes , elles m’embrassèrent sur les joues .Quelques instants après, on apporta du lait et des dattes .Chacun des convives but une tasse et mangea une ou deux dattes.Quand ils sortirent de chez nous , ils embrassèrent à nouveau ma mère et félicitèrent mon père .Ils leur promirent de revenir le jour du baptême
    Hé les ami(e)s , on ne raconte pas les choses comme ça.C’est une production écrite et bonne pour la lecture .Je crois qu’elle fera un bon début de biographie.
    Bref, voilà ce que va vous dire le même bonhomme : je suis né à fes.Ce jour là,tous les membres de la famille sont venus chez nous : les uns ont apporté des pins de sucres, les autres ont acheté des gâteaux, d’autres se sont contentés de remettre à ma mère une enveloppe qui contient de l’argent.Les hommes ont passé leurs mains sur ma tête; quant aux femmes , elles m’ont embrassé sur les joues .Quelques instants après, on a apporté du lait et des dattes .Chacun des convives a bu une tasse et a mangé une ou deux dattes.Quand ils sont sortis de chez nous , ils ont embrassé à nouveau ma mère et ont félicité mon père .Ils leur ont promis de revenir le jour du baptême
    Imaginez qu’un de vos amis vous croise en chemin et cette éloquente conversation au passé simple :
    _ « Où étais tu passé?Je te cherchai partout et je ne te trouvai pas
    _ Excuse-moi, je fus chez moi toute la journée.Alors, je fis mes devoirs et j’appris mes leçons .Ensuite, je rendis visite à mon oncle »
    On dirait des amis qui se sont rencontrés et qui se parlaient par écrit .Le mieux n’est-il pas de parler comme ça :
    _ » Où es-tu passé?Je t’ai cherché partout et je ne t’ai pas trouvé
    _ Excuse-moi, j’ai été chez moi toute la journée.Alors, j’ai fait mes devoirs et appris mes leçons.Ensuite , j’ai rendu visite à mon oncle
    Conclusion le passé simple a son charme à l’écrit , surtout quand il s’agit d’une nouvelle ou un conte ; le passé composé , est agréable à employer quand on se parle.Pas forcément du beau temps et de la pluie
    J’ajoute aussi qu’il n’y a pas mieux que le présent pour évoquer le passé ou penser à l’avenir.Pour cela, il faut être un peu devin ; n’est-ce pas ?0

    #280456

    En réponse à : Conte : le sorcier maléfique

    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 3


    Les enfants couraient dans tous les sens tandis que Moussa ne cessait de crier à leur intention : _ Faites attention !Vous risquez de vous blesser Arrivés à une clairière, on décida de faire une petite halte .Aussi , les uns s’en allèrent cueillir des framboises ; les autres jouèrent à cache-cache ; tandis que le cordonnier contemplait le soleil qui s’apprêtait à faire ses adieux à la terre. Il était dans sa contemplation quand il entendit une voix l’appeler par son nom :
    « Moussa ! Viens ….viens ! Il se retourna dans tous les sens : il ne vit personne. Même les enfants semblaient avoir disparu. Il s’approcha d’un arbre .Aussitôt, la même voix reprit :
    _ Moussa ! Moussa ! viens …. Viens !
    On dirait une voix de femme, se demanda le cordonnier. Il leva sa tête vers le sommet d’un arbre. Il crut détecter une présence entre les branches .Alors, prompt comme l’éclair, il grimpa sur l’arbre.Arrivé au sommet, il entendit la même voix qui provenait du bas : _ C’est invraisemblable, s’exclama-t-il.
    Puis à lui-même : je suis pourtant sûr d’avoir entendu la voix qui venait d’en haut de l’arbre. Il se pencha pour mieux voir , quand il trébucha sur une branche ; il perdit l’équilibre et sombra dans le vide.
    Les enfants qui avaient assisté à la scène crièrent en chœur : oncle Moussa , oncle Moussa .Ils s’approchèrent de son corps inanimé , les yeux en pleurs .L’un d’eux cria :
    _ Non et non ! je ne peux imaginer oncle Moussa mourir de cette façon
    Bientôt, les autres firent de même .Soudain, Le cordonnier essaya de se relever .Les enfants n’en croyaient pas leurs yeux. Aussi, il accoururent vers lui tout en l’embrassant .Le plus grand d’entre eux exprimait bien la joie des autres : Dieu soit loué , notre oncle est sain et sauf.
    Aussitôt, Moussa les regarda surpris et leur dit : oh, vous êtes là mes petits amis.
    Puis, il essaya de se mettre debout .Il y arriva avec peine. Heureusement que les enfants étaient là pour l’aider à garder son équilibre :
    _ Fais attention oncle Moussa .Tu es encore sous le choc de la chute
    Un autre intervint : Pourquoi es-tu monté sur l’arbre ?
    Le cordonnier regarda son interlocuteur et sourit :Je ne sais pas ce qui m’a pris.Tout ce que je peux vous dire est que j’ai entendu quelqu’un m’appeler.Alors, je me suis rendu compte que l’appel venait d’en haut.Une force mystérieuse m’incitait à monter sur l’arbre .C’est ce que j’ai fait.
    _ Mais oncle Moussa , on t’a vu sauter de l’arbre
    _ Pas du tout ; mais disons que j’ai trébuché
    Il se tut un moment
    _ Plutôt , comme si quelqu’un m’a poussé …enfin je ne sais plus
    _ Mais , il n’y avait personne avec toi sur l’arbre l’apostropha l’un des enfants
    _ Je sais rétorqua Moussa .Pourtant, j’ai l’impression qu’on m’a poussé.
    _ Bon conclut ce dernier, retournons à la banane.et puis, il est tard
    Les enfants ne se le firent pas dire deux fois. Aussitôt, ils rebroussèrent chemin.
    Quand, ils arrivèrent à la cabane, la porte de celle-ci était entrouverte.
    _ ça alors, s’exclama l’un des enfants .Je suis sûr que la porte était fermé lors de notre départ
    _ Je confirme, ajouta un autre
    _ Mais je l’ai fermée à double tour fit remarquer Moussa .
    _ Allons voir ça de près, cria le plus âgé des enfants.
    Aussitôt, tous se précipitèrent vers la cabane et entrèrent .Quelle fut leur surprise de constater qu’il y avait un remue-ménage à l’intérieur. La maison a été fouillée de fond en comble. C’était évident, on cherchait quelque chose de précis. Aussi, même le matelas a été éventré .Le cordonnier contempla les dégâts avec stupeur sans cesser de dire à lui-même : qu’est-ce que j’ai d’important pour qu’on s’intéresse à mon logis ?
    Les enfants , eux aussi n’avaient pas de réponse.Cependant , ils savaient quoi faire.Sitôt , ils rangèrent les affaire et établirent un peu d’ordre dans la cabane
    _ Bon, les enfants , retournez chez vous ! Vos parents doivent être inquiets
    _ Non, on reste pour vous tenir compagnie, tonnèrent-ils en chœur.
    Moussa les rassura : écoutez-moi les enfants, rentrez chez vous ; je n’ai rien à craindre.Comme vous voyez , les voleurs sont partis et je ne crois pas qu’ils reviendront
    _ D’accord,lança le plus âgé d’entre eux.Les enfants vont rejoindre chacun sa famille ; mais moi je vais passer la nuit chez toi .Comme ça tu ne seras pas seul
    Puis :
    _ Allez, camarades , laissez-nous .D’ici peu , on va se mettre au lit

    A suivre

    #207044
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    KAYFA YAGFOU MINA EL HAYATE,
    MANE LAHOU HATIHI EL OYOUBE

    POSTURES ET IMPOSTURES

    Voici une fille violée qu’on veut marier de force.
    A son violeur évidement pour sauver la face.
    La famille, la société aiment cette justice-là!

    L’hymen est parti, à toi macho la victime,
    Saignante et rodée sur sa croix,
    Son calvaire est le lit, horreur capitale!

    Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
    Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
    Et le droit des humains, le cocu en est là.

    Sauf que la fille prend les devants,
    Pour sauver son honneur et maudire
    Le pays, avant de s’occire tragiquement

    Se saigne sur les rails ou se pend
    Le peuple de Hakkaoui se morfond
    Le parlement absentéiste et moutonnant
    Reprendra-t-il les devants ?

    Celle-là est une bonne, dit-on
    Son père décide de la marier
    Elle décide de se défenestrer
    En sautant du balcon de ses employeurs
    Devant une foule en spectacle qui attend.

    Hier, en mal de haine nazie, c’était un blond,
    Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
    Qui a étala près d’une centaine d’innocents.

    Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
    Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
    Son école la première, après ses parents !

    Là des échos, après la parodie du printemps.
    A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
    Illuminant la révolte par son autodafé
    En chassant la dynastie des Zine !

    La Révolution arabe est en délire
    Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
    La rue, après les funérailles et les tirs
    Sur les processions a chassé les tyrans !

    On se souvient de l’holocauste d’Iraq
    Et du pendu si cher aux Bush, Saddam…
    Pour leurs mensonges sordides
    Qu’ils soient à jamais maudits

    On se souvient de Bel Ladden, coulé
    En mer dans un boc le ciment ?
    Qui croire quand l’Amérique vous ment ?

    Après la promenade de Sarko et de l’Otan,
    Voilà qu’on commence à oublier la Lybie,
    Et son inénarrable et fantasque dictateur.
    L’empereur d’Afrique, Kadhafi Mouâmar !

    Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
    Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
    Et leurs débris dans les fosses communes,
    Sous les yeux de la Russie et de la Chine

    Alors que ce n’est pas fini, gageons,
    Que demain se sera le tour de l’Iran !

    Chacun connait la suite du feuilleton
    Seule les méthodes changent
    Gardant ses mensonges au même slogan :
     » L’Amérique a peur pour Israël,
    Celle-ci l’exploite en lui faisant rappeler « 

    A KHITY
    Ma lubie, mon ersatz de hobbies,
    S’accroche à Jésus pour m’astreindre à subir
    L’épreuve sanglante de sa croix.
    Imaginez que c’est la lune et que Mahomet
    La salue du sabre pour la donner avec la foi

    Avatar sur potence à l’aune des galères
    Et du sacré secret et gibet des dames.
    Prend place, mon âme, et quitte ce moine
    Ses habits, ses pamphlets et son programme.

    Le délire est plus vrai que la girouette
    Le vol des dragons ou le cri des mouettes
    Cette éprouvette et ses tours d’épouvante
    Ses cycliques spirales et ses pirouettes

    E pur se muove
    Ivre de jour, ensorcelée de nuit,
    Gaia, dans son vertige inaccessible,
    Ne cesse de geindre et de s’éclater
    Sous les cruelles épreintes de ses voluptés.

    Luxuriante Aphrodite, Diane pécheresse,
    Elle nous façonne au manège des rondes,
    Tels de vieux fruits, érodés par des ans,
    Afin de nous porter comme ferments, à raison,
    Dissous du registre mémorial des présents.

    Solution partielle à problèmes constants
    Tiyaqen fi Allah, me dit spontanément
    Khity Saadia, ce 7 janvier 2013, d’Agadir,
    Evanescente, ô laconique Alzheimer !

    Ma mère, a supporté le caractère,
    La voix, les dérives et les coups du macho,
    Illustre père, afin de veiller sur ses enfants
    Malgré la guerre, les privations et les calvaires.
    Ils se sont battus pour qu’on soit là.

    VIEILLESSE

    Les dols et les faiblesses riment avec vieillesse.
    Je n’ai que les regrets comme sagesse
    Et les plaintes comme ultime combat.

    Les feuilles qui tombent, quand plient les branches,
    Sous la scie des saccages municipaux
    Qui les mènent au feu,
    Ne verront pas les troncs taillés revivre
    Et les bourgeons fleurir sur les nids
    Pour devenir les étoiles du paradis.

    Moisis sur la grève, les platanes fantômes
    Iront par billes, étouffer leurs cheminées
    Et joncher la terre de leurs cendres inutiles.

    VIENS MA SŒUR

    Viens, ma sœur on va éteindre le soleil
    Viens, mon amie on va faire le noir
    Viens, camarade on va s’enterrer

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Infirmes, sans toit, ni plan de trajet…

    Viens, on va pleurer d’être nés femmes
    Ferrailles, inférieures et aliénées

    Viens, pleurer d’être nés africains,
    Musulmans analphabètes et marocains,
    Pauvres, sur les monts, dans la neige
    Ruraux, incultes, sans soutiens
    Comme ici et partout, peut-être !

    Viens, on va pleurer de n’être pas
    Allemands, suédois ou anglais…

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Nazis ou prorusses, sous Napoléon
    Ou les nouveaux impérialistes…

    Viens, regretter d’être turcs et afghans,
    Et pas indous, chinois ou nippons !

    Viens, regretter d’être nés serfs,
    Soldats sous les rois très chrétiens,
    Ou paysan, sous les romains

    Viens, on va pleurer d’être maures,
    Andalous sous l’inquisition et pas catalans,
    Espagnols, sous Isabelle la catholique
    Ou Charles Quint, le bucolique

    Viens on va regretter d’être égyptiens
    Fils de Cléopâtre, de Néfertiti et d’Amon Ra
    La lignée des prêtres et des pharaons

    Viens, on va pleurer d’être grecs
    Fils de Socrate et de Platon
    Adeptes de Zeus et d’Aphrodite
    Otages, comme nous, du FMI

    Viens, on va regretter d’être romains
    Fils de la louve de Rémus et Romulus
    Sous les lumières de Cassiopée

    Viens, on va regretter d’être italiens
    Nés du Pape et de Ruby Berlusconi

    Viens, on va regretter les gladiateurs,
    Bêtes d’arènes que les Césars pour jouer,
    Offraient aux latins pour jouir, à regarder tuer.

    Viens, on va pleurer d’être nés, singes
    Et dromadaires, accouchés par les arbres
    Et des dunes du désert

    Viens, on va pleurer d’être nés,
    Anges sans ailes, diables sans queue,
    Femmes sans seins, hommes sans têtes,
    Cafards pour les uns, scorpions et vipères !
    Pour Kirane, ses démons, ses crocodiles !

    Viens, on va pleurer d’être nés, indiens,
    Mayas, incas, aztèques ou mexicains,
    Du lama, du Chili, au cheval des amazones

    Nées chèvres, vaches à traire ou mulets
    Viens, on va braire et meugler,
    Hennir et aboyer.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés
    Serpent, tigre, éléphant ou lion

    Viens, on va rire de n’être pas nés; seigneurs
    De guerre, banquiers et empereurs,
    Ou les deux, concomitamment,
    Comme Crésus, faits tyrans, devenus martyrs.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés anges
    Ou démon, avec des cornes et des yeux ronds
    La queue pointue et les dents rouges

    Viens, on va regretter d’être nés fantômes
    Goules en mal de karma et de résurrection

    Viens, on va regretter d’être nés sans corps,
    Spectres, sans aura, vampire sans dents,
    Les idées obscènes ou chargées à blanc

    Viens, on va regretter d’être nés,
    Comme des papillons de nuit.
    Ephémères ailes de papier,
    Etendues froissées sur les murs
    Entre corbeilles entre et urinoirs.

    Viens, on va regretter d’être nés sur cette pierre,
    Ce terreau aux miasmes fécaux, sans libertés,
    Humus mortel, en esclaves féconds
    Pour combler les cimetières.

    Viens ma sœur ou mon frère,
    Pourquoi tant de réticences à s’unir,
    Quelle différence y a-t-il entre nous ?
    Mais pourquoi s’unir

    On va faire le noir sur nos idées,
    Oublier ce qu’on nous a dit,
    Les plaisirs et la philosophie :
    Viens, mon âme on va sortir d’ci !

    J’AURAIS VOULU

    J’aurais voulu être une encyclopédie
    Un Google, un Wiki dans toutes les langues,
    Riches d’infos et de connaissance,
    De techniques et de sciences …

    Sur la terre et le ciel, le cosmos, l’univers
    L’avenir, le passé, l’au-delà et en moi-même,
    L’infiniment petit et le secret de la matière

    Mais pas seulement, je veux connaître,
    Les planètes que Dieu a créées, loin d’ici,
    Avant qu’elles ne s’échappent
    Ou qu’elles n’aillent dans les trous noirs

    Mais aussi, je veux connaître,
    Les sentiments que l’on me cache
    Les paroles inaudibles, les sens
    Que j’ignore et ne je sais pas dire
    Ni comment les nommer !

    CYNOCIDE
    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris
    J’ai mal dormi, les ires de Lamie,
    La révolte des souris
    Le rêve que je n’ai pas suivi
    Et le songe qui m’a fui

    A cause des chiens,
    Qui allument leurs fours et leurs meules
    Incendiant les forets
    Et qui nous enfument

    De nuits et de jours, comme des rats
    Mêlant les fumées de leurs volcans
    Aux odeurs des brumes

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris,
    Les maux que j’ai trouvés,
    Que je n’ai pas pu ôter
    J’ai râlé, j’ai toussé, j’ai pissé, j’ai craché !

    Il me fallait une cible,
    Mais j’en ai beaucoup trop,
    Et je me suis retenu pour ne pas terminer
    Laissant la malédiction frapper
    Pour me venger.

    J’étais là avant l’aube,
    Alors que les muezzins
    N’étaient ni circoncis ni bien réveillés..

    Je suis entré entre deux chimères,
    Deux utopies, des cauchemars
    Où je luttais pour sommeiller.

    Les idées en boucle, sans rigueur ni répit,
    Hérissées d’épines, me taquinent :

    Stress et angoisses, intrusion sans gênes,
    Pour y penser, en non stop, de l’autre à l’une
    Vous m’avez compris,
    Elles n’ont pas arrêté !

    Assez mon âme,
    Laisse ce corps ronfler en paix,
    Sinon demain,
    Il ne pourrait plus te porter !

    NOMBRILISME CYNIQUE

    Proche de dieu, la ‘’Bonté Divine’’,
    Faite docteur légiste et médecine
    Voluptueux mépris, summum de la sottise
    Le mesquin impeccable
    Assume avec orgueil la fuite en avant.

    Dans sa sublime et mesquine bêtise,
    L’ignare et antinomique confrère,
    ‘’Le Destin’’, frappe au hasard ses pairs
    Commettant l’injustice et l’impair.

    DR IDRISSI MY AHMED, A KENITRA,
    PREMIERE EDITION LE 06-10 JANVER 2013

    #280455

    En réponse à : Conte : le sorcier maléfique

    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 2


    Quand il se réveilla, il n’en croyait pas ses yeux .Tout autour de lui, d’adorables filles bien habillées tenant à la main des bouquets de fleurs. Elles avaient le même sourire et regardaient le dormeur éveillé avec tendresse et affection. Ce dernier les regardait à son tour une à une sans pourtant les reconnaître .Au moment où il voulait parler, une main lui tapota l’épaule
    _ Bien dormi, j’espère, lui dit une voix douce. Il se retourna vers son interlocutrice et paraissait de plus en plus hébété. _ « Monseigneur, il est temps de vous lever. D’ici peu , on vous apportera votre petit déjeuner.
    Le cordonnier remarqua qu’il était habillé d’un pyjama en soie. Il tata de ses mains le matelas de sofa ; puis jeta un regard circulaire et conclut qu’il se trouvait dans un autre endroit tout à fait différent de sa cabane. Alors, il referma ses yeux tout comme Abou Hassane du conte des mille et une nuit et se dit : ça ne peut être qu’un rêve !
    Aussitôt, il entendit la même voix : Monseigneur ! Réveillez-vous s’il vous plait. Il est près de dix heures et vos invités sont déjà arrivés
    _ Ah ! sursauta –t-il . _ Qui êtes-vous ?lui lança-t-il .D’où venez-vous ?
    Mais monseigneur, je suis votre fidèle servante Zohra
    _ Je ne vous connais pas, trancha-t-il.Et puis laissez-moi dormir ! Et il se couvrit la tête pour dormir à nouveau. Quelques instants après, il entendit des sons assourdissants. Il sursauta de son lit : _ Qu’est-ce qu’il y a encore , cria-t-il
    Une troupe de musiciens s’approcha de lui jouant avec des instruments assez étranges. Stop ! leur cria-t-il au nez. Allez-vous-en ! Puis, il se rendormit à nouveau. Un long moment s’écoula et notre cordonnier se sentit bien dans sa peau, quand des mains le secouèrent énergiquement : _ Moussa, réveille-toi ! C’est l’heure de notre promenade. _ Quoi ? Bondit-il .Mais…..où sont passé les jolies servantes et ces casse-pieds de musiciens ? Quand, il vit qu’il était entourés par les enfants du village, il se mit à rire : Ah mes amis, je crois que j’ai fait un rêve unique en son genre. Sans attendre leur réponse, il leur raconta tout du début jusqu’à leur venue. Ceux –ci l’écoutaient attentivement sans l’interrompre. A la fin , l’un d’eux lui dit :Tu as beaucoup de chance oncle Moussa .Moi personnellement je ne vois que des cauchemars
    _ Comme quoi , par exemple ? L’invita un de ses compagnons _ Oh, des choses qui me font tressaillir de peur .Tenez la dernière fois , j’ai été poursuivi par un lion affamé .En se sauvant , je suis tombé face à un tigre .En voulant me cacher dans une grotte , un gros cobra voulait m’étouffer. La discussion allait reprendre de plus belle sur les rêves, quand Moussa décida d’y mettre fin :
    Allez les enfants, mettons-nous vite en route avant le coucher du soleil. Et ils sortirent tous de la cabane.0

    A suivre

    #207038
    houmidi59
    Participant


    C’est fou que certains individus n’aient pas le sens de la réalité. A croire qu »ils vivent dans un monde imaginaire! Un monde aussi merveilleux que le conte des mille et une nuit. Malheureusement, quand, ils se réveillent, non seulement ils sursautent, mais ils se déçoivent vite .Alors, ils finissent par s’isoler de leur entourage .Ainsi, ils vivront le restant de leur vie entre les deux mondes : le réel et l’imaginaire. Comme quoi, ils n’ont qu’à faire un seul pas pour sombrer dans le vide.
    Personnellement, j’ai été toujours un réaliste .Certes, je peux avoir recours à mon imagination ; mais seulement pour écrire des romans .Cependant, j’avoue que ça ne déplait guère de devenir un personnage célèbre et connu par mes contemporains. Alors, pour une fois, l’imagination de votre ami Houmidi est allée un peu loin …plutôt plus loin que ne le permet l’imagination d’un homme normal
    A vous de voir

    Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige, Houmidi assistait à ses propres funérailles. De son corps n’apparaissait que sa tête. Il avait l’air calme et serein et on dirait qu’il souriait à ses visiteurs .Ces derniers s’abaissaient pour l’embrasser pour la dernière fois. Houmidi entendait bien ce qu’ils disaient ; mais, il ne pouvait leur répondre. Certains disaient du bien de lui. D’autres le traitaient par tous les noms .Heureusement pour lui , ils n’étaient pas plus que les doigts d’une main.
    Un homme s’approcha de lui .Il l’embrassa sur le front et pleura un certain moment. Houmidi reconnut en lui son frère Bouchaïb.Ce dernier sortit une feuille de sa poche, puis un stylo. Il se mit à écrire durant quelques minutes. Après quoi, il plia la feuille et la remit dans sa pocha.
    Il regarda à sa droite et à sa gauche et murmura dans l’oreille droite de Houmidi ces quelques mots : mon frère, je viens d’écrire un poème pour toi que je vais publier tout de suite dans Dafatir. Tu seras plus célèbre mort que vif.
    Et, il quitta la chambre sans se retourner .Des regards le suivirent jusqu’à sa disparition derrière la porte et aussitôt on entendit des éclats de rire .Houmidi se demanda pourquoi ces gens se marraient comme des bossus .La réponse ne tarda pas à se dévoiler : l’un d’eux dit tout haut « ce brave Houmidi nous faisait tant s’esclaffer avec ses histoires de
    Jelloul »0
    Un autre se demanda si vraiment ce Jelloul aurait existé.
    On lui répondit que Houmidi était quelqu’un de réaliste , mais il avait crée un autre monde pour ses lecteurs. On ajouta aussi qu’il aimait partager tout avec ses contemporains. C’était plutôt une chose réjouissante pour le créateur de Jelloul. Il aurait aimé embrassé ce dernier, mais enveloppé comme il était, il se contentait de hocher sa tête en signe de satisfaction.
    Bientôt, la pièce fut remplie de visiteurs qui étaient venus pour présenter leurs condoléances à son épouse ainsi qu’à ses enfants. Houmidi sentit de la chaleur humaine se dégager dans l’air .Il crut même apercevoir des anges voler au dessus d’eux.0
    Quelques minutes après, trois hommes barbus firent irruption dans la pièce : c’était les tolbas.Aussitôt , ils récitèrent quelques versets coraniques. Pendant ce temps là, tout le monde écoutait avec un certain égard et respect pour le défunt. Quand ils achevèrent leur lecture, des chuchotements entre les convives se lancèrent. Bien entendu, Houmidi n’entendit que des bribes de parole. Néanmoins, il comprit grosso modo l’idée générale : on parlait de la mort, du bien et du mal
    Houmidi souriait et se dit : les gens ne pensent à la mort que quand ils assistent à un enterrement !
    Mais, il réalisa vite que lui-même avait assisté à des funérailles semblables et que durant une grande partie de la nuit, on avait évoqué l’au-delà et tout ce qui concernait le dernier jugement.
    Soudain, on apporta le « chellal ».Les convives essuyèrent leur larmes et Houmidi entendit quelqu’un dire entre ses dents : Enfin, on nous apporte à manger. Ce n’est pas trop tôt, ajouta un autre.
    Un troisième répliqua : espérons qu’il y aura un bon festin plutôt que ce plat de couscous.
    Cette remarque fit sourire quelques uns et l’un d’eux fit remarquer à la cantonade qu’il donnerait sa main à couper que cette nuit on mangerait (à foison) des plats succulents, parce que d’après lui Houmidi était quelqu’un de très généreux .Il l‘aurait même entendu dire avant sa mort que ses invités se régaleraient de pastillas garnies de poulets et d’amandes.
    Houmidi n’en croyait pas ses oreilles. Il allait se révolter et crier tout haut que ce n’était pas vrai, quand on fit entrer les plats :
    Hein ! S’exclamèrent en chœur tous les convives .Le parieur, quant à lui, il se releva aussi fier de lui qu’un bachelier qui aurait eu son baccalauréat après sa dixième tentative. Il s’humecta la bouche et déclara sans ambages : vous voyez, mes amis, les succulents plats
    de pastillas. Moi j’en ai déjà l’eau à la bouche
    Houmidi aussi avait envie de partager le festin avec eux ; malheureusement, il ne pouvait se déplacer et ses mains étaient liées. Alors, il décida de penser à autre chose .Justement, il pensa à ses lecteurs de Dafatir : comment réagiraient-ils quand ils apprendraient la nouvelle de sa mort ?0
    Ils se mit à les énumérer. Il souriait à chaque pseudonyme évoqué : Boukmakh, Hikma, Red1.m, Chabib, Fatéma Dalil, Perle Blanche, Tatamoun….enfin des ami(e)s qui étaient durant un certain temps ses fidèles lecteurs.
    Pendant ce temps là, les uns mangeaient , les autres se goinfraient , d’autres boulottaient avec appétit. Bien entendu, la discussion avait acheminé vers d’autres sujets plus important tels que l’invasion chinoise de l’Inde , le déraillement du TGV qui reliait Oujda à Nador , le dernier exploit d’un unijambiste qui avait battu le record du monde des cent cinquante mètres et enfin les déclarations du ministre de l’Education Nationale concernant le rétrécissement des heures de travail pour les enseignants primaires.
    Houmidi tendit l’oreille pour en apprendre davantage sur ce dernier point. Ainsi, il sut que ses collègues allaient dorénavant avoir un emploi de temps qui ne dépasserait pas dix huit heures de travail. Houmidi était tellement content qu’il jubilait et criaient à tue tête. Bien entendu, personne ne l’entendit.
    Enfin, on débarrassa les tables et on apporta de nouveau le « chellal » .Quelques instants après, on reprit la lecture du coran, et on chanta quelques madihs.
    Houmidi qui aimait ce genre de chant les accompagnait comme un élève assidu.
    Soudain, une personne entra dans la pièce .Cette personne, Houmidi avait l’impression de la connaître .Cependant, il lui était difficile de l’identifier.Même les convives étaient dans l’impossibilité de le faire.D’ailleurs, ils se regardèrent avec étonnement.
    Le nouveau visiteur les dévisagea et partit d’un grand rire qui les fit tressaillir et lança : pourquoi me regardez-vous comme ça ? Est-ce que je vous fais peur ? Rassurez-vous je suis un être humain comme vous ! Puis : je m’appelle Jelloul
    Hein ! Sursauta Houmidi
    Quoi ! Cria toute l’assemblée
    Le dernier venu ria encore ; puis reprit d’un air aussi sérieux qu’un malade devant son médecin : je suis venu présenter mes condoléances à la famille de Houmidi. Il dirigea son regard vers le défunt et ajouta : mon vieil ami , j’aurais bien aimé te voir dans d’autres circonstance que celle-ci.
    Son vieil ami lui fit signe de s’approcher.Celui-ci hocha sa tête : pas maintenant .Tout à l’heure quand ces casse-pieds auront quitté ta maison, on discuteras.Parce que figure-toi , j’ai beaucoup de points que tu dois m’éclaircir.
    On regarda ce nouveau venu avec stupeur.
    Vous êtes vraiment ce Jelloul le héros des aventures burlesques de Houmidi ? Dit l’un d’eux
    Mais c’est ridicule ! reprit un autre
    Houmidi se débarrassa de son linceul et rejoignit le groupe .Il croyait par ce geste que chacun de ces personnes allait prendre ses jambes à son cou ; mais rien de cela ne fut. Le seul qui avait réagi c’était Jelloul .D’ailleurs , il ne manquait pas d’humour :
    Fais attention mon vieux ! Ne vois-tu pas que tu es tout nu ? Lui dit-il d’un ton narquois
    Tu me vois, s’exclama Houmidi
    Mais oui, bien sûr confirma « l’homme malicieux »0
    Et d’ajouter:et voilà un coup pour te rafraichir les idées
    Soudain, Houmidi sentit sa tête tourner à une vitesse
    vertigineuse et il sombra dans le noir.
    Quand il se réveilla, il avait encore le stylo à la main .Au fait, il était assis à son bureau. Alors, il réalisa qu’il avait écrit quelques pages en français.
    Il commença la lecture : Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige…………0
    Houmidi : Oujda le 25 octobre 2012

    #207034
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    GAZA
    OISEAUX DE PAIX ET CHIENS DE GUERRES

    Un oiseau jaillit du branchage, attiré par l’éclaircie,

    Ou qu’il fut apeuré par les éclats d’obus sur Gaza ? Bouleversé le pauvre, par des infos, des images, des reportages, placides, partiaux et inféodés,, qui se relaient sur les satellites et les télés. Slogans et intox dénaturent la vérité, faisant oublier les causes réelles des belligérances et de leurs réveils sporadiques pendant qu’ils sont, devant nous, pervertis et matés. Les oiseaux ont, semble-t-il des sens que nous n’avons pas. Des récepteurs qui dépassent l’entendement et les progrès techniques de nos services compétents des postes et des radios télévisions. N’est-ce pas ?
    Les chiens aussi aboient, non pour se mettre à la prière, mais de peur, seulement. C’est la voix des hauts parleurs éraillés du muézin de minaret des Awkaf de Sidi Ahmed Jalal, qui les irritent. Non pas qu’ils soient des apostats. Qu’il nous entende ici, le plus ministre des Boutchichis* ! Et qu’il fasse réparer, par pitié et par civisme, les haut-parleurs déglingués du royaume chérifien, pour ne pas affoler les audients ! Ce chantier national, ce service utile, relève de ses compétences et qu’il soit remercié par le Seigneur, Le plus haut, qui recevra des mots et des louanges et non des crissements de haut parleurs déchiquetés, des braillements, des braiements d’ânes, si réprouvés dans le Coran, quand ils sortent de la bouche des hommes…

    Et c’est à chaque prière comme cela, un réflexe conditionné chez les chiens. Pavlov ! Ils se mettent à aboyer contre les minarets, comme les Suisses, qui préfèrent notre argent à nos pratiques de religion. Tout comme ceux qui ont occupé nos mosquées et lieux de cultes, pour les empêcher, en toute laïcité française, d’œuvrer librement, de bonne foi ! Même les tombes des martyres de la guerre, les soldats morts pour la liberté de l’Europe, en France, face à Hitler, alors que nous étions sous les bonnes grâces des colons, ils n’en veulent pas…Ils devraient nous renvoyer nos fossiles des deux guerres, en charter, avec les prochains avions..L’identité et la pureté ethnique, ne doit pas salir le sol de cette superbe nation. Les pays bleus, où il peut sans arrêt et où l’on ne leur guère, parque qu’on gâche leurs ethnies, leurs tribus toutes pures, leurs identités propres, leurs quartiers chics et leur civilisation ! N’est-ce pas Sarkosy ce qui t’a fait chuter ? Et vous autres les Le Pen, Hortefeux et Guéant de passage. Vous, qui offensez l’amitié et le partage, en n’ayant de la mondialisation, que le sens unilatéral des biens, le sens unique de la prédation !

    Ils n’ont pas que ça à faire les Walis et les Président de Conseils !

    Ils ont autre chose à faire que de combler les trous…Non point ceux laissés par les indélicats, dont on tait partout, dans les Caisses et les banques, les abus, pour la bonne gouvernance et la continuité de l’administration. Je parle des tranchées seulement et de ces failles, que des entrepreneurs indélicats et si peu citoyens, laissent éversés comme des abimes, au milieu des rues. Des chaussées et des trottoirs, remués comme des ruines de blitz SS ou sionistes. Ils sont si hauts et si profonds qu’ils rappellent les tranchées de 14-18, à ceux dont les enfants sont encore vivants ! Et l’on a du mal à appeler encore fièrement, nos abris de fortune, des villes ! A croire qu’ils sont payés, les saboteurs et les braconniers, pour miner les cités, détruire les trottoirs mal aplanis, les façades jamais ravalées, que c’est une honte pour les arbres de demeurer debout et verts. Et on les coupe au lieu de les tailler, on les sabre parce qu’ils se révoltent et sifflent dans les oreilles du vent ! On les hache, on les déracine, on les brime, on les enlève, on les kidnappe, on les exile, on les brûle et on les broie ! Pour les revendre sous forme de papier ou de fumée, parfois ! Et on n’en parle plus, afin de céder aux plus offrants leurs terres et hériter de leurs espaces verts, devenus nus. Oui, vous avez compris, des terrains rarissimes et bien placés, si chers qui feront jaser ou jouir, les envieux du plein Centre-vile. Avec un seul  »L’, vu qu’elle n’en mérite plus autant ! Ne me corrigez donc pas !

    Enfin, des villes libérées de leurs racines tenaces,

    Des villes libres de leur passé troublé. Couper les arbres pour se chauffer, c’est un hiatus, on ne fait plus ça ! On coupe les arbres pour libérer le sol, et tout faire recommencer. C’est pour cela que nous ne sommes que des humains, sans qualificatifs propres. Le cycle dispendieux de l’éclairage public, à croire que les chinois et leurs attirails de pacotilles, leurs jouets, sont passés par là ! ? Ainsi vont les cycles des affaires et les cercles vicieux. Mais à vrai dire, c’est une question de compétences et non des habitants, une question de savoir-faire, de finitions qu’ils doivent apporter, avant de remporter le magot et se faire payer pour leurs travaux. Le commerce et l’entreprise, le travail des chômeurs, vivent de ça. Ou l’on ne se développe pas et l’on entre en crise. En révolte et en guerres civiles et on ne progresse pas ! La politique des grands travaux, c’est ça ! On peut toujours et l’on doit, commencer par des chantiers plus petits ou de proximité ! Ainsi va le monde, ainsi va le cercle prodigieux des connaissances et des techniques, du confort et des biens, face aux heurts et aux malheurs, face au mal, carrément, face aux maladies et à la pauvreté. Sans aucune répartition équitable, il est vrai, ni bonne justice évidement !

    Un oiseau jaillit de la lumière, c’est la Liberté peut-être !

    Dans le rêve et les mythes, certes, les mystères ou la mystique, peut-être ! Le ciel est gris. La populace est grisée aussi par le Printemps déchu. Le jordanien moyen veut chasser le Charif de ses fonctions ! Abdallâh de sa Jordanie, doit être déçu ! Le syrien Assad dissous ! Mais, il restera protégé par les puissances asiatiques; faisant plus de  »cent » chaque matin! Du sang sur lequel les Américains ne glisseront pas ! Comme ils ne bougeront pas non plus, pour laisser le sanguinaire à ses œuvres de liquidation du stock des vivants.

    A côté de là, ils laisseront Netanyahou se muscler sur les Palestiniens et s’entraîner sur son punching-block favori, Gaza, afin de préparer son succès aux élections. Raids puissants, nombreux, disproportionnés et précis, s’abattent sur les tireurs, sur les bâtiments, sur les infrastructures et la simple population. Des roquettes férues de leaders ! Israël vient de s’offrir l’un de leurs chefs. Pilonné proprement, dans sa voiture. Mort on live, devant le monde entier ! Entièrement pulvérisé, il n’a rien senti. Ce sont les autres qui ont senti sa mort et tout ressenti pour nous ! Il a été gommé sans douleurs. Fini, anéanti, au sens moléculaire et thermique du terme.
    Il n’y a plus que la fumée et les ruines qui nous interpellent ! Le ciel bruni par les fumées, cache mal les nuages du bon Dieu! On espère, on aime la paix, sans logique cartésienne ! Car la justice, la démocratie, la vengeance dans l’oppression d’autrui, son nettoyage ou sa marginalisation, la sécurité et les droits, c’est bon pour la race supérieure. Les autres races, paient ou expient !

    On élimine, on pilonne les chefs

    Émue et en colère, incapable , la population se tait. Le ciel est tuméfié. La population juive se terre dans les abris. Les Palestiniens restent vulnérables. Terrifiés, humiliés, frustrés, ils invoquent le ciel, sa justice, les pays amis et leurs bonnes dispositions, la quête de justice ou le sacrifice ultime de leurs enfants ! La guerre sans ses moyens ! C’est un dépit.
    Là, les riches et les forts sont heureux de leur bonne conduite ! Plomb Durci, hommes de fer, Dôme de Fer, le bras armé de Sion, fait sa croisade, encore soutenue par l’arsenal des bons chrétiens…Les www, les blancs restent rétifs à la mondialisation, à la circulation qu’elle ouvre et qu’elle devrait opérer, à la paix des cultes et des différences qu’elle sous entend ! Hélas, les explorations, la colonisation, la mondialisation ne les ont pas encore sortis de leur Moyen-âge !

    Les frappes et les roquettes pleuvent : près de 1000 raids en 3 ou 4 jours ! 100 tués 500 blessés, déjà. Y a-t-il assez de morgues dans ce pays sous embargo ? On nous montre des images d’enfants que l’on s’apprête à enterrer ! Souvenez-vous des écoles anéanties avec leurs élèves, il y a deux ans ! L’Impérialisme et le racisme anti-blancs, dit-on, oublieux de l’inverse et le plus prépondérant ! En attendant l’escalade et l’offensive terrestre, on parle dans les médias d’annulations de vacances et de crise du tourisme dans la région. Pardi ! L’Eglise de la Nativité peut toujours attendre la charité chrétienne, dans la paix de Sion ! On parle de répression (abominable !) sur la Syrie de la part de Assad, et point d’accalmie ou de retenue de cette hargne sioniste (abominable ?) sur la Bande de Gaza !!

    Le ciel est noir de fumées toxiques.

    Les rues ne se voient plus. Ce ne sont pas encore les bombes au phosphore qui les recouvrent, mais elles sont couvertes de ruines et de gravats. Les Palestiniens ont perdu leurs chefs et leurs amis. Des chefs et des ministres, les visitent, avec le courage qu’il est de s’exposer en de pareil lieux. Et d’apporter sur le front, sur le champs de guerre, leurs compréhensions et leur soutien. Cela en dépit de leurs propres et impavides tuteurs, qui sont totalement abîmés dans l’exaltation arrogante et partisane de Sion ! Nos responsables de la Santé et des Affaires étrangères, les Dr Louardi et Othmani en l’occurrence, vont s’illustrer au service altruiste.

    Un Rouge et un Vert, sont de la partie. Un geste de solidarité, une conviction humanitaire agissante, une action de sympathie qui brise les différences et multiplie les actes de rapprochement. Ce sont ceux de Mohammed VI et des Marocains, qui vibrent avec les peuples qui soufrent, avec Jérusalem et au nom d’Al Qods, sans relâche depuis l’école hassanienne et certainement bien avant. Et cela pour la paix et l’équité entre les peuples de toutes les tendances et de toutes les religions !

    Sans racisme ni antisémitisme aucun, nous qui sommes heureux de la fidélité et de la loyauté de nos Juifs expatriés, nostalgiques et reconnaissants qu’ils restent et demeurent, nous disons à Israël, basta ! Arrête ton char, Nathan ! Sans rupture de notre arabité et forts de notre islam, fermes dans notre tolérance et notre ouverture à la modernité, avec fidélité aux racines et aux traditions, nous critiquons Israël. Nous haïssons son injustice et son arrogance monstrueuse et nous stipendions ses manières irresponsables et belliqueuses. Les nôtres, ne demandent que l’application de la logique, celle de l’histoire, des droits et du respect des identités multiples, de leur choix et de leurs libertés, surtout. Et en cela, nul tuteur ou parrain, ne sauraient renverser les vrais pères et les chasser des terres de leurs ancêtres et de leurs enfants ! Et les States, nos chers amis américains, en irréductibles parrains de leur messianique garnement , devraient réévaluer ses perfidies et faire résonner leur équitable et salvateur holà ! .

    Les riches s’ennuient quand les pauvres sont tapis de froid.

    La pluie tombe et les chiens aboient. Leurs hurlements décuplent les bruits des voitures qui roulent en bas. Les échos amplifiés se mêlent au vacarme des poids lourds qui heurtent, sans ralentir, les dos-d’ânes et vous matraquent les ouïes de leurs tremblements. A chaque vagissement vous levez les mains au ciel ! Et surtout ne les abaissez pas, il n’a pas encore accédé à vos vœux ! Les anges ne transmettent pas vos implorations aux responsables, ni à Dieu vos imprécations ! Le Palais et l’Olympe sont hermétiques aux conjurations. Ils en sont saturés, noyés par nos prières et nos dévotions intéressées, outragés par nos cris impies et nos blasphèmes de surcroît. Le ciel est loin, même si nous y sommes connectés et que nous ayons la tête plongée dans son aire. Et le vent ne cesse pas. Les bambous cassent leurs tiges et les branches d’arbres subissent autan. Un tsunami encore respectueux de nos piètres dimensions.

    Je vois cet hère bloqué sur le sol,

    Allongé, accoudé comme s’il était sur un lit…La nature lui apparient. C’est un être comme vous et moi, un fou peut-être. Comme bien de ses congénères qui viennent au centre ville péleriner chaque matin. Un pauvre certainement, un dément. Un humain qui a besoin d’un toit et de soins ! Il est là, sous vos yeux, isolé, langé dans sa couverture humide et bleue. Là, sous vos yeux, sans aller si loin, soigner les misères, messieurs les chefs et vous ô ministres intègres et droits ! Livré au froid, à même le sol de l’avenue, il a un briquet à la main. Il ne risque pas de se révolter ni de se flamber. Il n’a pas bu d’alcool et il n’a pas de revendications politiques ! Il est jonché là ! Il n’éclairera pas les médias, s’il ne se flambe pas ! Je suppose qu’il y a des milliers comme cela dans le pays et qui attendent de leurs pays, une INDH quelconque, pour copier la bonne nôtre ! Des milliers dans le monde de l’Islam, des gueux ou des indigents, qui attendent la Zakat* au lieu de votre pèlerinage ostensible et pieux ! Votre pèlerinage c’est ici, votre Kaaba est là ! Et de cet acabit, il ya des a des milliers encore qu’on écrase et qu’on ne voit pas. En Afrique bien sûr, ici même et qu’on ne sent pas !

    Sur cette grande avenue, en face de cet immense immeuble en construction, il végète, sous le regard vide de ceux qui ont la même patrie, la même religion ! Il tremble, je suppose, à côté d’une voie que traversent des milliers de voitures, plus ou moins huppées. Des milliers d’ouvriers, de femmes, d’étudiants, de touristes et de badauds-assis, figés sur les terrasses des cafés, baladent dessus leurs scanners, indolemment. Aveuglement ! Personne n’a bougé. Lui non plus : 4 heures après, il est toujours là. Quelles idées, quels oublis, quels sentiments, quels ressentiments ont pu traverser sa mémoire et son esprit ? S’il en a encore qui fonctionnent, malgré son sort déshumanisé, son sordide et déplorable état ! Que retient-il de la vie, de l’Islam, des humains, de leurs chefs, de leurs valeurs, de leurs obligations, des hommes ou de Dieu ? Voire de lui-même, s’il en est conscient ? Est-il à ce point disjoncté, que le vide sature ses méninges ?

    Je vois en cet homme, un malade,

    Un pauvre, un homme qui a besoin d’aide. je veux lui donner de l’argent. Je retourne sur mes pas pour lui en donner. Quelle que soit la somme, si elle est valable pour 2 ou 3 jours, elle ne lui suffira pas. Il a du tout oublier, ce malade, comme on l’a oublié. Reste-t-il encore un humain si nous les humains, nous l’avons quitté ? Il a oublié son nom? ses parents? ses amis.

    Nous sommes au lendemain des fêtes de la nouvelle année musulmane ! Religieuse et nationale de surcroit. Il est là, tel un otage, un chantage, une peine, un défi, une dette, morale et civique, pour notre conscience collective. Si l’on a les yeux encore ouverts ! Hélas, et vous alliez me le reprocher ! Ils sont des milliers, comme cela ! Mais j’estime que ce n’est pas un poids , pour un pays qui cultive les valeurs de l’islam avec son ministère des Awqafs, son Gouvernement vertueux des Verts et des nationalistes! Avec ses deux onéreux Parlements entre autres vastes administrations et beaux édifices. C’est notre devoir et nos droits, que l’on défend on le montrant ! En le secourant….Lui et ses semblables, nos frères ! ô mes frères musulmans ! Tant que des gens pareils endurent son sort, nos prières ne nous servent à rien !

    S’il a reçu de l’argent, il le compte même s’il a oublié son propre nom !

    Il penche la tête. Il voit sur les billets les chiffres et l’effigie du Roi. Il ne dit pas merci, il ne le pense peut-être pas. Il tient la pièce et les billets et serre dessus les doigts de sa main. Il a donc encore quelque chose d’humain et que l’on partage. Le sens de l’argent. Il faut donc le sauver, car c’est encore un marocain!

    Nos responsables détalent, oublient vite, emportés par le cyclone des découvertes, des vertes et des pas mures de leurs ministères et des obligations nouvelles. Ils en oublient pour certains, leur pays et leur ville, à cause de leurs fonctions multiples. Le contraire n’est pas courant. Il en est qui montent des villes de rien et qui les protègent ! C’est un acquis honorable, certain. Bravo Basri, bravo El Himma !

    Ailleurs en ces mêmes instants…

    Près de Gaza. Des hommes politiques et nos ambassadeurs, des ministres aussi, quittant la quiétude, le luxe et l’aisance de leurs fonctions, sont comme des chevaliers de légende. Ils affrontent comme des anges ou des super héros, les monstres et les dragons, les tyrans qui embrasent l’Orient et détruisent  » l’île de Gaza ». Pour la dignité, pour un toit et du respect, un pays pauvre, déchiré et sous embargo, reste chaud et fier du sentiment de vouloir être chez soi ! Sans ni traces de haine, de racisme ou de discrimination. Il veut Sa terre….Mais ça ne suffit pas, il faut partout une justice, pour que ces hypothèses soient vraies, face aux profiteurs et aux indélicats.

    Le problème n’est pas inhérent aux seules victimes d’Israël

    Et de son oncle américain, il réside partout où il y a des hommes qui ont peur, parce qu’ils ont été piégés et volés, par des égoïstes qui veulent tout prendre pour ne rien laisser Tout reconditionner. Avec comme défense et statut, la différence et la supériorité ! La haine et la différence relaient la peur. La peur d’autrui, la peur qu’il reprenne tout à sa manière, avec plus d’incompréhension et d’oppression. Et plus de répressions, avec en retour et en plus, la volonté de tout rafler. Ainsi les riches de partout, les plus civilisés, indécents ou pas, cultivés selon leurs normes, techniquement avancés, ou avachis, se sont donnés le mot pour dominer le monde et l’épuiser, s’enrichir aux dépens d’autrui. Autrui représente une personne, un groupe, des ouvriers, une minorité ou un pays.

    Et notre pauvre homme de tout à l’heure ?

    Nu sous sa couverture bleue, nous a donné ici l’occasion de penser et de réfléchir aux blessures d’autrui. Nombreux, qui sur la terre restent incompris. Qui à travers le monde, ma ville, mon pays, ou ma rue, triment affaiblis. Et vient un jour ou chassés de leur travail ou de leur home, par les assurances, comme en Europe, par les parents ou l’époux, se voient un jour vivre sous la drogue ou l’alcool, pour se réchauffer et pour oublier. Qui sous un arbre, en pleine avenue musulmane, qui sous un pont, bleu dans la neige et refroidi, qui déshydraté sous le soleil, ignares et/ou affamés, l’ignorance en sus, les maladies et la pauvreté comme destins.

    En attendant son Apocalypse, Netanyahou jubile.

    Il nous promet de grossir les rangs des martyrs chez lez Gazaouis. Il s’est promis en cadeau électoral de les servir sur l’autel des urnes. Comme des bêtes sacrificielles ! En les faisant encore éclater ! Les femmes et les enfants d’abord ! Les rares infrastructures surtout ! Les urnes démocratiques israéliennes, affichent leur conviction, soutenu par leurs parrains, qu’il leur est licite de liquider les résistants. Faute de les gazer et de les cramer en souvenir de leur holocauste.

    Ces humains de Palestine, seraient-ils jaloux de notre pauvre hère ? Lui qui est si coi et si librement lâché dans la nature ! Sans barbelés et sans mur de la honte pour l’enfermer ! Ils n’en sont maintenant que plus humiliés, nos frères de Gaza! Et nous avec, nous sommes si retournés. Que d’erreurs dans les tactiques des uns et des autres ! Qui plus est, par iniquité complice, nos palestiniens sont injustement honnis, de par les puissances mêmes qui leur ont ôté leurs terres. Ces tyrans qui leur refusent, par connivence et lâcheté, de donner leur nom de Palestine, à leur pays. Espace, qui fut réduit territorialement, au profit d’Israël qui les en a quasiment déportés, amputés de leur nationalité, campés dans les bantoustans concentrationnaires et qui s’y rue périodiquement pour les dévaster. Pour remplir les urnes de Sion, fêter leur démocratie, par un petit de chasse à l’homme, pour expérimenter les armes américaines, sur l’autel d’Abraham, en souvenir des flammes qui l’ont épargné ou de la Croix dudit Jésus, qui remonté chez Dieu, attend peut être de revenir avec les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse afin de libérer Gaza

    Le trottoir, c’est ton Gaza, soldat de la rue !

    Mais , c’est nous qui t’avons volé ta dignité et ton pays. Fou ? Tu serais dans un asile d’aliénés, médicalisé ! Pauvre ? On te doit pour être moraux et équitables, de vivre protégé dans un centre de charité. Chômeur ? Tu serais dans un travail quelconque pour faire de toi un homme ! Fier, capable d’être apprécié comme, un concitoyen, un voisin, un ami.

    Mais la morgue d’Israël ou le laisser aller des nôtres, ont parfois des atomes crochus. Quelque chose à changer. Ils laissent des hommes, sans défenses, marginalisés. Si les bombes d’Israël présagent de la fin du monde, pour préparer l’Eden que Yahvé a promis à Sa Tribu, l’âme d’Abraham et celle de son copain Barak, devraient raisonner le snipper Netanyahou et ses frères assassins !
    Nous n’avons qu’une âme et qu’un corps. Tuer un homme c’est comme tuer toute l’humanité. Sentence marocaine, musulmane, qu’il convient de faire partager par nos concitoyens israélites, avec leurs coreligionnaires de Tel-Aviv, de New-York et de Paris, afin de calmer les haines et les colères. Et donner enfin leurs droits aux Palestiniens, en voisins, en cousins et en amis. En tribu préférée de Yahvé, celle qui doit cesser de bouffer du Philistin!

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 18-20 Novembre 2012

    #207033
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le rôle du hasard et de l’inattendu sur le décours des libertés et de la destinée.

    Effet dynamique des microfacteurs sur les grands événements et les effets programmés .

    LE COMMERCE DES PEURS ET DE LA HAINE

    Au moment où les ‘’nations civilisées’’ s’étaient liguées pour envahir l’Irak. A leur tête l’Amérique de l’oncle Bush, qui avait agité en son temps le spectre menteur et fallacieux des ADM et grossi le mythique spectre, le bluff des craintes mortelles pour l’existence d’Israël, des truands armés ont saccagé ses musées, l’un des patrimoines de l’humanité. Ce fut une injuste guerre coloniale, une invasion impérialiste illégitime, qui a démontré la lâcheté et les faiblesses définitives du bloc de l’Est sur ses affidés. Terrible message administré à l’humanité : les plus riches, les plus forts des pays, n’ont aucune morale réelle envers les autres et ne reculent devant aucune stratégie machiavélique. Caricaturés par la culture élitiste de races supérieures, ’’les autres’’, sont vus comme des sauvages, des monstres, quand ils restent jaloux de leurs identités particulières. Voire des animaux, des proies, qu’il leur est licite d’exploiter, de prédater ou d’exterminer, à la limite des’’ extrémistes’’, convient de liquider.

    HISTORIENS, PARLEZ VRAI OU TAISEZ-VOUS !

    Malgré leur ostentatoire manipulation des normes démocratiques et laïques et leur usage sélectif et relatif, en interne, de ces critères, au sein des nations avancées, ‘’l’autre’’, ces entités barbares, ne représentent au mieux qu’une parenthèse dans l’histoire, un accident, un cloaque qu’il faut dévaster, une impasse qu’il faut annihiler, pour s’en détourner. La civilisation-leur, financièrement riche, techniquement avancée, sur-militarisée, se veut uniforme pour une seule couleur, celle prépondérante des siens. Les ‘’autres’’, il faut les dépouiller et les gommer ou plus simplement les ignorer. Leurs seuls droits tolérables est de laisser la mondialisation, non pas les normaliser, mais les pousser vers le mieux de ce que l’on peut exploiter d’eux, pour investir et prendre de chez eux, les cultiver à minima, sans les laisser fouler les territoires sanctifiés des puissance richissimes. Quelles soient en crise ou pas !

    Plus que le vol des objets millénaires, le dynamitage horrible des mosquées, celui de l’infrastructure, les révulsions de la société, la fracture du pays, ses particularismes internes exacerbés, l’ensemble des crimes, juste après l’odieuse guerre Iran-Irak, ce fut une forfaiture. Mais quels historiens en témoigneront ? Cette invasion, montée de toute pièces pour le pétrole en prime, a tourné à l’effondrement du pays, à la guerre civile, interconfessionnelle la plus odieuse, qui enlève tout reste d’humanité chez les vaincus. Les Bush et Bel Laden ont tué la civilisation musulmane à jamais.

    Les historiens, ce qu’ils nous délivrent et décrètent comme ‘’Histoire’’, sensée être l’analyse des faits et la vérité, ne réécrivent à notre intention que les faits notoires, lisibles et élogieux. Les actes intimes, négatifs, confidentiels ou secrets, s’ils ne cèdent à leurs discrétions échappent nécessairement à leur perspicacité. Tout comme les fonctions officielles et de coulisses de ceux qui produisent les actes et soufflent d’écrire autrement le journal. Alimenter le patrimoine local ou universel de véracité, est la fin en soit de l’historien, qui publie a discretio, ce qu’il juge devoir être notre pusillanime intérêt. Des histoires, en fait ! Des historiettes insipides, des contes apologiques. Le rôle du journaliste, fonctionnarisé ou pas, est quasi parallèle à celui des historiographes. Lui-même pioche dans l’histoire pour se repérer, afin d’expliquer le présent et servir d’indicateur et de référence pour l’avenir.

    Comment analyser la part des choses dans l’existence sur ces pays de tyrans d’extraction militaire ? Je fais allusion au quintet Saddam, El Assad, Kadhafi, Ben Ali, Sadate, tel qu’il fut grossi par les ténors d’Israël et autres Ben Laden de circonstances. Contexte ‘’guerre froide’’ oblige, ils avaient contenus leurs concitoyens assujettis, par la poigne, dans un état soporifique de terreur. Loin des progrès vécus par les pays développés d’Occident, après leurs deux guerres mondiales et le décours des colonisations.

    COLLUSION, ACCOINTANCES ET VERITE’’S’’…

    Les guerres, les voyages, les échanges, les héritages, les découvertes, les conflits, les arrangements, les connivences, les concussions et les concupiscences ne laissent pas tous des traces écrites. Rumeurs et folklores défient la logique, la vérité et la transparence, préférant palier aux écrits, de peur de provoquer des bouleversements sociaux incontrôlables. Les visons sécuritaires et despotiques sont aussi des normes de sagesse, inhérentes en soi, qui font figure de bonne gouvernance. On hérite aussi chez les gouvernants des héritages lourds faits de certitudes, rigides, au dessus des soupçons.
    Et ce fixisme non ouvert, non évolutif, qui considère de peu les autres, les aliénant, les enchaînant, les marginalisant, fait que ça craque, quand ça ne le doit pas. Ce qui explique la chute de la maison Alawite d’Orient. Une série atroce, qui fait tomber des pays, hier soutenus et puissants, telles des jeux de cartes, qui bouleversent le Croissant Vert, oléicole ou pas, qui retarde encore plus les Arabes, les Musulmans et tous ceux qui combattent dans cette sphère, postcoloniale, pou la liberté, l’égalité et les droits de l’homme au Proche-Orient.

    LES AS-SYRIENS

    La terre appartient aux occupants, les présidences aussi. Ainsi est le cas des familles, des notables qui se sont succédés, que les pages de l’histoire, ignorent, renient ou falsifient. Les péripéties des chefs et les événements de leurs pays, de leurs hommes sont travestis, faussés avant d’être écrits, lors des évènements, eux-mêmes ! A titre d’exemple, Ce Résidu d’Humanité, quelles que soient les raisons qui l’imposent et qui ont déterminé son existence, toute sa représentativité à la tête de l’actuelle Syrie, après la mort de son père, un félon connu comme usurpateur du pouvoir sur son pays, la Syrie, où il a accédé à la suite d’un coup d’état ! Qui en étaient les instigateurs, à l’origine et pour quels résultats ? La cassure d’un pays !
    Après les péripéties pathétiques du nationalisme arabe, maintenant conspué de l’intérieur même de ces états, dits arabes, mais qui ne maîtrisent ni leur unité ni leurs langues, ni leurs justes frontières, voici le dramatique écartèlement, qui fracture le pays ! Droits de l’homme, ADM, la primauté et la sécurité d’Israël, rien de ces tabous ne motivait un bouleversement aussi brutal, une guerre civile ! Il fallait que le pouvoir soit sage, évolutif, or il n’a pas compris.

    Le panarabisme, qui a enfanté l’Islamisme barbare liberticide, selon ses détracteurs ou simplement de résistance anticoloniale, est surtout un mouvement de libération. Des militants, poussés à bout et sans alternative démocratique, n’ont aucun autre choix libéral pour se déterminer et manifester leur opposition à ce qu’on a taillé pour eux, sans leur consentement dans leur pays, leurs terres, leur cultures, leurs langues ou leurs religions. Ceci n’est pas une défense ni un accord aveugle, mais un témoignage sincère, objectif et indépendant.

    Ce sont bien les descendants des Assyriens ! La Syrie ne représente pourtant pas un danger, même mineur pour l’existence et la primauté d’Israël et la voila empêtrée dans une guerre existentielle géopolitique, ouverte ! Cette ‘’Maison’’ ne peut plus être qu’un artefact, devenu indigne de la lignée des Alides. Un récessus de cette descendance assassinée du gendre du prophète, Ali, et de ses fils, qui ont été ignoblement massacrés par les tenants opportunistes du pouvoir, juste après le décès du prophète Sidna Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui. La succession, plusieurs fois homicide à la Khilafa, est une honte génésique, une tare historique monumentale, qui a marqué au fer rouge l’islam politique et entaché de sang sa civilisation débutante. Le saignement ne tarit pas encore. Preuves en sont les dégâts inhérents et le manque de respect à ces khalifes. Que reste-t-il aujourd’hui comme prestige, comme fierté et comme respect à ces lieux, sinon de les traiter avec le dégât des mots ?

    L’affaiblissement de la Syrie et son anéantissement programmé, la guerre civile qui le solde au prix déjà de 35.000 âmes, la fragilisation du front où elle se situait, tant bien que mal, va dans la même logique. Celle complexe du mur de rétention, face à l’expansif Israël et à la férule extrémiste, religieuse, avec en face celle des lobbies sionistes américains, qui veulent carboniser l’Iran. Par peur de ses centrales nucléaires !! Israël sait vendre sa peur aux autres. La ruine de la ‘’Maison’’ arabe en est le tribut.

    IMAGE DE L’ENFER DE DANTE, TOURNEE EN SYRIE LE JOUR DE L’AÏD EL KEBIR

    ATOMISTIQUE OU ATOMYSTIQUE*

    S’il est impossible de voir en soi, soi-même, la nature nous offre des images et nous pousse à penser. Tels ces rets de lumières que les étoiles envoient briller sur les gouttelettes de pluie, encore accrochées aux fils d’étendage ! L’ignorance de notre corps nous complexe, celle de notre âme nous défie ! Le spectacle de la nature nous rassasie.
    Plus terre à terre, pour revenir au monstre ignare de Syrie, un docteur, Je Kill*…ou c’est peut-être, nous les crétins, les jouets des infos et de la propagande, qui n’avons rien compris !

    Vu sous l’angle de la complexité et des actes singuliers, ir-reproductibles*, telles l’âme et la vie unique de chacun, s’il plait à Dieu, si miséricordieux et magnanime, de délivrer cet ‘’homme’’ de l’existence, il faut le brûler dans un réacteur de fission nucléaire ! Je parle du numéro ‘’zéro’’ syrien ! Sans haine, mais seulement par prudence et par prophylaxie ! Annihiler toutes les particules qui le composent. Empêcher celles-ci de retourner sur terre, de revenir se recycler, afin d’éviter de polluer le reste des molécules et des atomes. Ou, celles des choses invisibles qui appartiennent à la création, à Dieu et qui se recyclent pour donner d’autres êtres, d’autres formes de vie, qu’on voudrait non contaminées par le Sot-rien* !

    Une fourmi, une mouche, innocemment tuées, par inadvertance, nous laissent en peine, pas nous tous, certes, mais par respect pour la vie, tant elle est chère aux hommes et certainement à Dieu.

    Dans le cas de l’Alawite, de tous les monstres de son acabit, visibles ou masqués, pourquoi faire mention de leur avenir, de leurs droits, de leurs jugements et sanctions dans le futur ? Je parle de l’Au-delà ! Les meurtriers en série et les criminels invétérés, qui par dizaines et milliers ont tué des enfants et des âmes, ont-ils vraiment de l’espoir dans la justice ? Celle des hommes ici-bas ou ailleurs, pour éviter le sort qu’ils ont appliqué aux autres ?

    Je veux dire qu’ils doivent disparaitre, sans espoir de réincarnation, de retour dans l’Au-delà et même en enfer, pour ne pas le surchauffer ! Et surtout, de ne plus compter retomber sur la terre ou se fondre dans les mers. Pas besoin, non plus, que les insectes avalent leurs restes, ou que leur peste moléculaire aille dans des tombes ou répandre leurs cendres dans les eaux.

    TAIRE LA COLERE, OUBLIER LA HAINE

    Taire la colère, oublier la haine qui persistent et qui empêchent l’oubli salvateur. Toute personne, tout être, cumule des peurs et des freins, des angoisses de ce genre qui le crispent, le vêtissent, le composent, le structurent, le perturbent et le remplacent. Sinon, au mieux lui donner des leçons pour l’avenir qui lui serviront de garde-fous et d’avertisseurs pour son évolution au cours de sa vie et son adaptation à celle-ci. L’amertume, le stress, l’ambition, la vengeance partent aussi de ce phénomène, d’idées morbides ou bénéfiques, obsédantes, jusqu’à les lever, les oublier et les distancer pour les dépasser afin de se libérer du ténesme qui obnubile et harcèle, sans répit. Taire la colère, oublier la haine permet de court-circuiter leur cercle vicieux, pour dépasser le nœud perfide et retrouver le sommeil, la paix de l’esprit et sa cohérence, pour la poursuite consciente et apaisées de la vie.

    EXEMPLES TRASH

    Vous êtes diabétique ou prostatique, vous avez vos règles ou un saignement, alarmé vous êtes inquiet et l’insomnie, invincible, malgré la fatigue est là. Vous êtes fumeur, bronchitique chronique ou asthmatique. Vous avez mal à la gorge, les crachats, la perte de sommeil, font que faute de trouver un mouchoir, vous crachez dans la poubelle. Elle est pleine de restes de boites, de tubes de crèmes vides, de papiers etc. La chute du crachat fait un son, un bruit aussi futile, labile que fortuit. Ce bas exemple, sauf votre respect, représente le fait et le hasard. Il est fait d’instabilité et d’unicité, fortuite et relative. Ce sont des faits, mineurs, des instants, des mouvements et des choses, intimement liées les unes aux autres. Des paramètres inattendus et disparates. Tels ces grains de sables, sur ces monticules d’ordures, où poussent des marguerites, des daturas et où paissent des coqs et où pissent des chiens.

    DISGRESSIONS

    C’est le temps des grèves des Orduristes*. Ces agents municipaux, d’antan, qui étaient préposés à l’hygiène et au ramassage des ordures. Nos cadres, que Dieu leur pardonne, ne savent pas les gérer. Au lieu de faire des économies, ils furent obligés de faire appel à des multinationales et les payer afin de ramasser nos ordures de ville ! C’est le comble du sous-développement postindépendances ! La risée, l’inconscience, l’incapacité, la hchouma* ! A croire que l’on ne méritait pas de sitôt l’indépendance de nos pays.

    L’interdépendance unilatérale confirme les zélotes, qui de pères en fils, sont devenus les mercenaires obligés du clientélisme international. Les satrapes deviennent les acolytes et les gestionnaires délégués, des gardes-chiourmes sous l’obédience et le parapluie des parrains. Ceux-ci offrent leurs faveurs et leurs protections contre l’octroi d’agréments et de privilèges stupéfiants. Pour ce faire, les tuteurs agitent à outrance leurs dits-droits d’ingérence. Ils suscitent l’animosité et les actes de belligérances entre les pays riverains. Ceux-là mêmes qu’ils ont au préalable fracturés.

    Le concours de la presse métropolitaine, engagée à cet effet, agite par stratagème le prétexte des droits de l’homme, arborant les manquements aux libertés des médias indigènes. Levés comme des stratégies, hissées comme des tactiques de harcèlement, ces remontrances ont pour but d’amadouer les récalcitrants. Ceux des dirigeants qui veulent rester libres et fiers de leurs autonomies mais qui céderont contre-gré aux lubies des parrains. Pour les amadouer et en vue d’apaiser leur agressivité affichée et de faire céder leurs colères, les chefs locaux se font obéissants en concédant aux étrangers ce que les maîtres exigent.

    Ces visions impérialistes ‘’ protectrices’’ ou prédatrices, ont la vie dure, malgré les hypocrites appels pour assurer les libertés et les droits de l’homme dans les anciennes colonies. La découverte du pétrole n’a fait qu’accroître ces pressions et ces liens rétrogrades, faits de féodales assuétudes de la part des conquistadores. Antinomiques et paradoxales, ces relations de maîtres à esclaves, à peine modulées, sont faites d’attirances économiques et de répulsions politiques. Mais, la mondialisation instituée, développe de gré ou de force les partenaires obligés. A l’avantage matériel évident et les progrès soutenus des plus modernistes.

    On parlait plus haut, d’ordures ménagères, pas de ceux qui les négligent donc ou les laissent s’accumuler et s’amonceler, par refus de travailler, prétextant des droits refusés et usant de grèves sauvages ! Ces moyens de pression et de contrainte se transforment en vrais actes de sabotages. Leur côté illégitime et débraillé, les nuisances cumulées, font que les usagers ne les soutiennent guère. (A l’instar des profs et des médecins qui font des grèves que les malades et les familles, obligatoirement lésés, n’acceptent pas). Cette floraison de déchets, écologiques, nuisibles aux êtres vivants et aux ressources, cette pollution, ces intoxications aux pesticides et autres poisons et microbes, est nocive tant pour la terre que pour la santé des gens, voire pour les mers et les rivières et peut être pour l’esprit. Et c’est là peut-être, le pire, n’est-ce pas !

    SE GRATTER AU BON ENDROIT

    L’endroit que tu frottes ou que tu grattes des doigts, les parties intimes que tu pinces, les plaies que tu soignes, les croûtes qui tombent de ta tète, les cellules qui roulent en vermicelles sur ton gant de toilette, les rêves que tu vois, les idées qui en échappent…Futilités ! De quel intérêt donc en parler ? Qu’est ce que tu écris ici ? A quoi ça sert ? A réfléchir, à penser en silence et par écrit ! Ainsi, l’étendue que tu frottes, le sang qui y circule n’est pas le même au bout d’un instant. Même si tu localises son emplacement, ses dessous se transforment. Il est quasi impossible que les cellules sanguines de cet endroit y retournent encore, même si elles se relaient pour réparer, modeler et cicatriser les plaies. Remèdes ou liquides de nettoyage, les humeurs et les hormones, le sang qui coule fabriquent des pensées, des idées, produisant des sentiments et donnant des humeurs. Des souvenirs, des regrets ou des peurs. Les larmes qui tombent ou que tu essuies de ta main, ne sont pas les mêmes et ne reviendront plus jamais aux yeux. C’est inconsistant !?

    Alors, les regrets et les ulcères, au colon, à l’estomac ou ailleurs, comme les croûtes des maladies de peau, les cicatrices que le cerveau imprime sur derme, la conscience qui en souffre, le caractère de la personne qui se fâche, ses réactions bien sûr, sont autant de micro- événements ! Il n’y a que l’idée qui reste, et un moment assez court, encore. Le fait est en lui même est éphémère.

    Si les faits partent, restent leurs effets. Leurs souvenirs précaires sont teintés d’humeurs et de sentiments. Mais la main, humide de larmes, les plaies, leurs cicatrices, si ce n’est l’oubli pour les dépasser et la quête de vie, sa poursuite pour aller de l’avant, encombreraient inutilement la mémoire.

    La haine, la vindicte, les appréhensions et les peurs deviennent un poids accablant pour celui qui les porte. Nous avons l’intelligence d’oublier, pour aller de l’avant. Raviver non seulement les instants perdus, mais ceux aussi chargés de bonheur, plait bien mieux que les plus lamentables d’entre eux et les haines cumulées.
    Les affects blessants, les idées obsédantes, déchirent les méninges sans vouloir en sortir. Ils sont comme un prurit, un fantôme à l’intérieur d’un crâne hanté, une voix et des cris inassouvis qui atteignent de façon insolite la logique. La volonté n’arrive plus à s’en dissuader, à chasser leur imposture opportuniste. Le processus obsessif s’impose avec angoisse, asservissant les pensées qui stressent la volonté et inhibe la dynamique.

    LE HASARD ET LA COMPLEXITE

    LE CRACHAT ELOQUENT

    Le hasard réside dans la complexité. C’est dans les interfaces de complexité que naissent les situations de hasard et c’est sur leurs interfaces que se font les réactions, les impacts avec la réalité. Les actions inattendues, physiques, chimiques, celles des ondes que l’on maîtrise peu ou pas, celles de l’espace, des eaux et du temps, représentent d’incessants facteurs. Le hasard nait de la multiplicité des facteurs et de leurs réactions et pénétrances.

    Une productivité incohérente à première vue, inconsciente, inopportune, se trouve placée par inadvertance ou par accident, mais elle est pourtant réellement présente. Même si ces facteurs impondérables sont infimes, même si ces variables sont invisibles, donc insignifiantes et discrètes, leur opportunité est finalement là. Ils interviennent pour déterminer le sort et les événements de façon surprenante et inattendue. Avérés, ces éléments délivrent un aspect vérifiable dès leur enchaînement.

    Une interaction qui devient alors plus claire, consciente et perceptible, pour des événements irréfléchis, non programmés et inattendus. Ces faits changent les options de la volonté première, comme ils déterminent des suites contraires aux plans prévus et à leurs approximations premières. La décision volontaire devient donc aléatoire, imprécise. Instinctive, par automatisme ou par calcul, elle imprime une charge lourde qui s’inscrit dans les destinées.

    PARABOLE : LE  » PRINCIPE DE FUTILITÉ »

    La stratégie du hasard et les facteurs aléatoires. Voici une parabole trash pour illustrer le jeu des hasards dans la complexité. Quand un crachat, sauf votre respect, tombe dans une poubelle utilisée en guise de crachoir. Un autre son le suit. Le bruit du premier crachat n’est pas identique au premier. Le bruit qui en sort est différent, car il a rencontré un obstacle sur sa chute, du fait d’un relief différent. Une boite de dentifrices était là, à côté d’un carton de slip.

    Les rhumes iatrogènes et les expectorations sont devenus si nombreux, qu’il leur faut des sacs jetables dans la poubelle. Un grand réceptacle pour offrir plus d’espace à la cascade des éléments que les antibiotiques n’ont pas pu juguler. Une poubelle pour recueillir les montagnes de mouchoirs de papier chez un tousseur chronique ! Pourquoi ne pas parler de ces choses si courantes en pneumologie ? La médecine, est-ce répugnant à ce point ? Voici donc que crachat, si peu romanesque, tombe dans le noir. On fait de meilleures choses dans le noir. Il fait nuit, pas besoin d’allumer pour voir le panier où l’on va jeter sa boulette. C’est près du lit, qu’on installe cet attirail. Demandez à tous les vieux et aux malades qui se respectent, ce qu’il en est.

    ‘’Aâla « Tango » jayeb m’qas ! We âla kebda, qatel haywliya !’’
    Oui, il y a des hasards qui se nourrissent de futilités et des volumes de réflexions inaptes à être lues, sont écrits à ce sujet ! Les exceptions nourrissent les écrivains et leurs imprimeurs ! Editer un livre vaseux, faire une acte de charité à une personne ingrate et inutile, appartiennent à ces actes manqués qui ont des impacts et du succès. Parfois l’inattendu se produit. Le bonhomme change de comportement et le livre suspect de plagiat, plait aux lecteurs. Et mieux encore, il se laisse rééditer.

    SÉQUENCES SUR LA SORDITUDE*

    Le crachat tombe, comme ce livre lourd de la main. Il renverse la pissotière. Et voici l’urinoir qui inonde le tapis de pieds. Demain la ménagère va gueuler. Ce n’était pas prévu qu’elle fasse ce genre de boulot pour un macchabée.  »Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ». Son employeuse blessée, lui en veut. Habizya* se révolte en retours et claque la porte. Elle s’en va, parce qu’elle a trouvé un gusse comme copain. Le genre de gourou, gonfle l’ego, entre autres parties qu’il vide de leurs complexes ! Il exige de sa dulcinée qu’elle ne fasse plus les travaux d’Hercule chez les gens ! Riches ou chiches, ce n’est pas là le problème. Il tient à ce que sa belle ne continuât plus de travailler dans les maisons. Il la veut chaque jour, entièrement à lui, dans son home à lui !
    Tout ça, à cause d’un crachat, d’une pisse déversée par un pied qui a perdu sa sensibilité, à cause aussi d’un livre qui aura chuté d’une main affaiblie ! Voici donc que le crachat du bronchorrhéique cause toute une cascade d’événements, dont vous pouvez imaginer la suite pour faire votre premier roman ! La ménagère ne fera plus le ménage de personne en bas du lit ! La ‘’domestique’’ a trouvé qui domestiquer. Le mariage fut vite conclu. Heureusement, car le ventre de la dame commençait à se faire proéminant. Gros comme le temps, comme les seins et les mensonges pour s’en cacher. Il faut dire que le hijab ne protège plus personne. Les instincts naturels, plus pervers que jamais, en démasquent plus d’une. La nature revient à ses marques premières pour la conservation génésique de l’espèce et des libertés

    Et comme il n’y avait pas d’ados chez les employeurs, on aurait fini par tiquer et jacasser. D’autant que la ‘’jeunesse’’ passait les nuits chez sa maitresse. La bonne donc partie, la maîtresse de maison devait relever le manche et ses manches aussi ! Ostéoporotique, celle-ci livrée à elle-même, fait le ménage. D’autant plus encore qu’elle est minutieuse et rigoureuse. Maniaque et tatillonne et qu’elle aime la propreté autant que l’ordre, la religion et l’arithmétique. Énervée, elle se luxe la cheville, au point de sa la fracturer. Juste à côté de cette pu…ain de corbeille aux crachats, qu’elle vide avec la nausée en plus. Un autre son de cloches ! Saperlipopette, vénales malédictions, des avanies intraduisibles sortent renforcées de la bouche de la Hajja.

    Images et compositions inattendues donnent aux situations, des plus futiles aux plus graves, leurs contextes cocasses. Un cachet parfois amusant parfois tragique. Un effet unique, incontournable, mais hasardeux, inconstant, inconsistant, peu reproductible, qui laisse perplexe sur le destin, le hasard et les libertés. Je pensais ce matin que le retard opéré à se reboutonner, par exemple, peut vous faire rencontrer sur votre chemin, un déviant empressé en voiture, qui peut vous causer un accident…Les impondérables encore !

    La création et l’évolution des créatures, dont la nôtre, prises comme exemples du hasard et des tentatives de recherches de solutions, de par le nombre exorbitant des êtres mis en scène et en concours, est un champ immense de production de solutions de par le simple fait du hasard et des paramètres variables et impondérables.
    La création et l’évolution donc, la sélection des espèces ou les extinctions qui s’en suivent, entrent en réaction, en interaction, avec des éléments fortuits pas spécifiquement établis, installés ou programmés. Le concept d’unicité de ces facteurs, de ces paramètres, futiles, labiles, instables, est leur critère de non reproductibilité. Confusion, irresponsabilité, libertés, forcément réduites, deviennent l’apanage de toute action. Programme, destins, responsabilité et sanction, volonté et libertés, se trouvent en questionnement devant cette théorie du  » principe de futilité ».

    EXEMPLES QUOTIDIENS

    C’est l’histoire, entre des millions d’autres, que celle de cette dame, qui venant de Paris vers le Maroc, a rencontré son futur mari en avion. Ça fait 35 ans qu’ils s’aiment, depuis et sans relâche. Dès lors leurs enfants, sont-ils le fait d’une prévision, d’un plan, d’un destin ou ce n’est qu’un artefact, un accident inattendu, du au hasard plutôt qu’une préparation programmée.
    Imaginez l’impact d’un tsunami, celui des vagues actuelles sur le New Jersey et leurs incidences inattendues sur la préparation des élections, (puis les mots chaleureux du président ?) voire sur le résultat des urnes des présidentielles américaines… Qui sera élu au décours de cet accident climatique inattendu ? Romney ou Obama?

    QUI A DIT QUE LES CHIENS N’AVAIENT PAS DE PHILOSOPHIE ?

    Journée chargée, sous le soleil ou les pluies, insomnie, faiblesses, douleurs, travail indispensable, exacerbés par les cris des chefs, les problèmes de chacun et voilà les chiens des voisins. Toute la nuit à travailler, à aboyer, en chiens que nous sommes ! Qui a dit que les chiens n’ont pas de philosophie ? Hurler, crier, aboyer, c‘est exister ! C’est montrer qu’on a raison, qu’on sait se défendre, qu’on nous doit du respect et de la crainte, ô vous les humains ! C’est dit dans la bouche des chiens, (comprenez leur gueule et en langue de chiens) et sous la psyché canine.. C’est une sentence, un savoir vivre, un crédo. Ils pensent  » qu’il faut savoir menacer et mordre pour exister ». Ça ne vous rappelle personne ! Qui a dit que les chiens n’avaient pas de philosophie ?

    A quoi pensent les chiens alors, quand ils aboient. Ne le demandez pas aux vétérinaires, ni aux maîtres-bergers ! Les canidés émettent des ondes que les spécialistes ne comprennent pas. Ils aboient en se faisant une mission de signaler qu’ils sont là pour ça ! En aboyant et plus, s’ils sentent la peur, la haine et répulsion ! C’est une question de race. C’est génétique et identitaire. Les Arabes ont peur des chiens, les Musulmans ne les aiment pas non plus et les anges les fuient ! A quoi pensent les chiens quand ils aboient ? Eh bien, ils le font, par instinct, c’est un paradigme ! Sans en savoir le sens ou presque, c’est un effet de copinage et d’échos, de « m’a-tu-vu, je sais aussi aboyer, sinon plus fort que toi et je marque ma présence, ce faisant, alors cesse d’aboyer, et vide mon terrain de chasse » !

    Pourquoi le voisin, un quatquateur*, qui ne vient là que pour ses belles heures, (ou ses belles œuvres ?), nous laisse-t-il importuner, nuit et jour, par sa famille de cerbères ? Les chiens ont envahi l’impasse et ravagé le repos et le sommeil des retraités qui y résident. Que faut-il pour que les Municipaux* fassent leur travail d’hygiène ? Cinq ou six chiens en liberté, plus que la nôtre peut-être, livrés aux aléas, sans s’en occuper, sans précautions et sans vaccins antirabiques nécessairement ! Il n’est pas marocain pour rien, diriez-vous. Le comble est qu’hier matin, ils ont osé pénétrer dans le hall de ma maison ! Ils ont tué l’un des quatre jeunes chats qui venaient de perdre leur mère, sous les roues de je ne sais encore quel p …de chauffard de cette ruelle ?

    UN PETIT COUP DE CIVISME

    Qui plus est comme éthique civique et ciment civilisé, le Prophète de cette nation, a stigmatisé et répréhendé l’arrogance pour appuyer le respect et la dignité du aux gens au sein de la communauté. Il a recommandé le civisme et l’entraide entre voisins, le respect du milieu, celui de l’hygiène, (les ablutions), celui de la végétation, des bêtes, entre autres contingences sociales et écologiques, comme nous le dirions aujourd’hui. Passons à des sphères plus hautes, en attendant que ces arracheurs de grands arbres, ces défonceurs* du macadam, se réveillent de leurs minables erreurs. Ce sont des fauteurs d’artéfacts qui laissent les impondérables se produire.

    Des trous surprises, des tranchées béantes dans la chaussée, des regards révulsant leur contenus merdiques, une atmosphères nauséabonde, des lampes publiques éteinte ou allumées de jour, des chiens qui vagabondent, tels ces centaines de fous et milliers de mendiants, qui vous harcellent même sur les carrefours dangereux, des trottoirs occupés de voyeurs aux isotopes otiques, qui vous scannent de manières ostentatoires et déshabillent hommes et femmes, insolemment, des feux de croisement inopérants, dix fois plus de voitures dans des rues étroites, qu’elles n’en peuvent supporter. Je ne parle pas des services publics, ni des relents de corruption. Ce n’est pas l’objet de ces réflexions-ci. Mais, ce sont-là autant de pièges et de créneaux ouverts aux événements instables, aux incidents indéterminés, aux accidents fortuits, qui sont le sujet que notre présente réflexion. Encore que nous ayons fait d’incroyables progrès, à l’instar de bien des pays qui n’ont pas de pétrole. Et ce malgré les compères d’Ali Baba ! Il nous reste tant de choses à perfectionner, qu’on est consternés des retards et des barrières ! Ce n’est pas là non plus l’objet de nos réflexions. Infrastructures mentales et physiques se disputent la prééminence sur les hommes et les choses !

    DIVINATION

    Que disent les nuages de lait sur le marc de café ? Que disent les bouts de paille qui trainent dans les yeux ? Et ceux des marres d’eau de pluies sales, qui empêchent d’accéder aux trottoirs ? Que les moutons seront égorgés demain ! Que les Syriens, pour commencer, le seront autant ! Leur amir al mouminine, Bachar El Assad, léonin qu’il est et plus qu’humain, sacrifiera bien une petite centaine de syriens, malgré la trêve! L’arrêt des belligérances, prévu pour l’Aïd El Kébir aura fait saigner des musulmans! Les Américains, occupés par Israël, leurs élections et l’Iran, comme les Européens, les Arabes et les Musulmans ne peuvent rien pour la Syrie, qui est tombée dans le piège du printemps, à cause des fidélités passionnelles Russes et du véto Chinois !

    Que disent les hennissements quand ils sont chargés d’hormones ? Les ronds des images sur le café, le scintillement des phares sur le pare-brise mouillé, les gouttes qui irise la lumière et les volutes des fumées enivrantes ? Ou toxiques de ceux qui fument kif et tabac ? Sont-ce des langages incompréhensibles ou des artefacts inutiles. Des signes sur lesquels je vous laisse pousser la réflexion et divaguer peut-être. Je ne vous en voudrais pas si vous restez perplexes.

    Pour ma part, questions chiens, je n’entends point les images portées, qu’ils tentent d’envoyer ni aucun sens en dehors de leurs agaçants bruits. Le cerveau ne sait pas interpréter ces perceptions pour lesquels je n’ai pas d’organe approprié. Le cerveau ne peut pas les interpréter à l’intérieur des cinq organes des sens connus, qu’il sait plus ou moins exploiter. D’autant que je ne sais si des chercheurs tentent de découvrir d’autres techniques pour les réceptionner. Pourtant j’entends ces sons, si désagréables soient-ils ! Si les facultés innées de nos méninges ne sont pas confectionnées pour cet exercice et cet apprentissage des langues étrangères animales, qu’attend-on pour faire des recherches là-dessus ? Les Russes, les Indous, les Chinois, les Américains, sont-ils sur cette piste ?

    SUR LE MONT ARAFAT

    Que disent les pleurs en silence et les prières à haute voix ? Ces millions de pèlerins sur le Mont Arafat, leurs images à la télé, leurs hontes, leur ires, leurs espoirs, leurs pleurs, leurs prières, un effarement grandiose, une extase, devant notre place infime et incongrue, inutile probablement, dans cet immense univers. Nous sommes dérisoires. Et cette image de centaines de moutons, aux dos ronds et blancs, des tchamires*, des linceuls ou des kamisses* blancs, des chemises longues d’histoire, immaculées, innocence et sacrifices, rédemption sur l’autel où il faut verser du sang…Sacrifiés aux sens forts du terme ! Un rite galvanisé au point de devenir conditionnel et caractéristique de l’islam, identitaire et spécifique, aussi incontournable que les piliers du credo. Mais Arafat est un lieu sacré pour les musulmans. Il qui canalise les aspirations, les prières et les louanges et comme un tronc vivant, une élévation des âmes, un pipe vers Allah. Un cyclone ascendant vers le ciel, chargé des rêves et des vœux de milliards d’êtres humains, qui aspirent aux bontés et à la miséricorde du Créateur.

    EN BAS, TOUTES

    Plus bas chez nous, le ciel est sillonné de traits, de vapeurs et des fumées d’avions à réactions qui se fondent et s’étalent au dessus des nuages qui se délitent et se transforment. Images sans sens, images libres inattendues, aléatoires sans déterminismes directs, ni interpénétrations potentielles, sous la férule fluctuante des vents et de la giration de la terre, de la composition de l’atmosphère, de ses gaz et des rayons cosmiques et solaires. Savez-vous lire les méandres des courbes, des couleurs et des formes des nuages ? Savez-vous lire les lignes de la main ? Savez-vous lire en vous, compter vos molécules et vos cellules et commander leurs fonctions ? Autres sens ou artefact inutiles ?

    Il a plu cette nuit et je dois à la toux, à ces crachats, aux rêves matinaux oubliés, ces bribes insatisfaisantes de philosophie, puérilité et artisanale, que je tente de colliger et de présenter, malgré la veille tardive de ce soir. J’ai un conflit avec le sommeil ! C’est une perte de temps que le sommeil ! On aura toute l’éternité pour dormir. Si au moins je savais rêver et profiter de ces rêves, que je perds et que j’oublie, sans répit ni espoir de les retrouver.

    Ces traces d’avions, ce ne sont pas celles du Boeing qui a ramené SM le Roi Mohammed VI de son périple fantastique au Moyen-Orient. Celui d’une course contre la montre, admirablement remplie et positive. Une mission auprès des monarchies, pétrolières, fidèles aux africains, qui font front aux agitateurs des républiques et qui vivent avec bienveillance contrite, les velléités belliqueuses d’Israël. La base indomptable et arrogante, l’avatar des states, le fantôme spectral des pères sémites, le fantasque et fanatique goule, l’hologramme du despote et potentat mondial américain ! Folklore politique, impérial, dont rêvent les Césars du Far West, aussi imbus soient-t-ils de leur démocratie affairiste !

    LE ROI DU GOLFE,
    DE L’AID A DIEU

    Déplacement courageux donc, visite au site médical et humanitaire, qui fait face au champ de guerre civile syrien. Expédition qu’il se devait de terminer avant de procéder au rituel de la symbolique prière de l’Aïd. Mais aussi pour contrer les insuffisances d’un budget gouvernemental, engagé mais endetté, qui manque de liquidités et qui besoin de vendre les plus beaux fleurons de nos sociétés d’état, de notre patrimoine pour honorer nos dettes, de continuer de développer nos infrastructures, afin de garantir l’emploi et forcer le progrès et le développement humain. Pas facile d’assumer, une union et une intégrité territoriale, dont on est le défenseur et le garant depuis des siècles, pour cette monarchie progressiste et tenace, qui se veut assurément, citoyenne et démocratique, malgré les velléités bellicistes et haineuses des sécessions, les jalousies et des tentatives de déstabilisations. Des frères, de leurs cousins et de leurs anciens parrains !
    Le roi, alaouite local est le chef des armées du pays et l’émir des croyants, il fête avec son Peuple, selon les us, le sacrifice symbolique du mouton. Fête sémitique, qui dans la foulée lance les visites familiales, les victuailles de l’aïd et leurs nécessaires donations civiques et oblations morales.

    La religion pousse l’homme à accéder à Dieu, en passant par la morale. Et qu’est ce que la morale, cette faculté archaïque est vue comme une partie de la religion, par erreur certes, et dont les modernistes laïques se méfient ? Qu’est ce que la morale, sinon donc une forme de citoyenneté universelle ? Et de civisme mystique ou religieux, aussi ! Un code de vie communautaire fait de règles, de conduites simplement. Des qualités de respect, de dignité et d’ouverture sur autrui, développées avant que l’homme ne connaissance les vertus démocratiques et libérales de la laïcité et ne bénéficie des moyens de communications modernes, de commerce libéral et d’échanges, que le brassage pacifiste des cultures actuels, facilite aussi.

    IL EST MAINTENANT 7 HEURE.

    En face, les fenêtres des immeubles du Baar Leev sont toutes closes ! Sont-ils en vacances de l’aïd déjà, nos RME ? Tous retraités, les TME ? Ou tous retournés abriter leurs vieux jours, là où ils ont laissé leur santé de travailleurs émigrés ? Par ici, sur la terrasse d’une villa, située au premier plan du site voisin, les hurlements perçants du chien du camionneur, ne vous laissent nul répit, en vous assénant sans relâche, les coups de couteaux assassins et stridents de ses aboyantes canines ! Et cet enfer se renouvelle tous les soirs. Alors ce sont des insomnies qui se surajoutent aux faiblesses et exacerbent les douleurs. Il n’y a nulle pudeur à dire les sentiments des malades et à décrier ceux qui les exaspèrent. C’est pour leur défense et leur compréhension qu’on fait médecine par exemple.

    Pour m’habiller, j’ouvre la porte du balcon qui donne sur l’ouest, là d’où vient le vent et d’où proviennent les nuages. Pas de nuées menaçantes, que les cris graves et arrogants d’un féroce cerbère, qui bouscule les éléments et fait vibrer l’atmosphère. L’air en tremble. Oui, il faut s’habiller vite pour quitter la maison et aller se reposer, au travail (!). A 68 berges, avec en sus bien des maladies en gestion et des souffrances en cours. Quitter le quartier domiciliaire des chiens, aller en ville ? Là d’où l’on a chassé les chiens errants des rues, à l’occasion bénie de la visite royale. Fuir de chez soi, à cause des chiens, c’est cynique ! Se sauver et se résigner, se réfugier du moins, loin de cette usine de bruits et d’aboiements, dont l’incivisme aveugle crève l’esprit et les oreilles avec ! Faut-il critiquer les voisins ou en vouloir aux chiens? Et vice versa ! Lever les mains au ciel…Embêter le Roi et le bon Dieu à cause d’infâmes animaux ? Ils ont d’autres chats à fouetter, nos Seigneurs !

    CONFESSION OU CONFIDENCES ?

    Pire, des calvaires douloureux de la nuque et la moitié haute du corps, épaule bras et avant-bras confondus, me font un mal, troublant, en non stop. Névralgies ou cœur ? Je ne veux pas quitter mon bureau sans prendre notes de ces humeurs assombries et troublées, afin d’élaguer, le problème véreux et stupide, qui me harcèle et qui parasite mes idées, en perçant, en vrillant, en tournant la vis perverse à l’obsession ! Chemin de croix, calvaire né du travail mal rétribué, au service d’un couple d’ennemis-mortel. De mauvais patients, qui maladifs et revanchards s’entredéchiraient avec assez de haines pour m’éclabousser de leurs sordides retentissements. Plus qu’un transfert de paranoïaque hystérique et procédurière, une revanche, une vendetta ! Cas aggravé par l’ignorance crade de faux -confrères, venus donner leur soutien imbécile et anti confraternel au couple-déchiré de la mégère non-apprivoisée.

    Des couteaux dans le dos, on en a l’habitude dans ce métier, vue la ‘’finesse et l’élégance’’ de ces grossiers gladiateurs, dont on nous entoure tant ! Aimer encore ce travail, si peu compensatoire est une dépendance, une addiction dont il est difficile de sortir pour se relancer vers un ailleurs, jamais préparé.

    VOCIFÉRATIONS

    L’écho des cris est amplifié par l’espace qui sépare ma maison de ce tas d’immeubles collés côte à côte. Un terrain vague m’en sépare mais il sert de caverne d’amplification de tous les bruits. Les chiens sont pires qu’une meute. Les bruits et les aboiements sont plus que gênants, oppressants, à couper le souffle. Ils vous font perdre le cours de vos pensées, de vos idées et vos tentatives de concentration. Ils perturbent le repos, la prière, la mémoire, vous irritent durant les repas et vous font oublier votre prise de médicaments.

    Vos imprécations ne servent à rien. Inutile d’appeler Dieu au secours. C’est impudent les jurons. Car, Il n’aime pas répondre aux anathèmes et aux malédictions ! Appeler alors la police? Pas question pour ce genre de troubles, car ils ne se dérangeront pas ! Finalement, les chiens, leurs aboiements, vous volent vos pensées, vos écrits, votre production, votre santé, vos vertus, votre retenue, votre contenance et votre temps. Les voisins, c’est une catastrophe inutile. Je par des chiens. Les voisins, humains, se sont habitués à ces bruits, qui les sécurisent, les rassurent et les protègent.

    Bruits de saison, bruits de raison ! Ils doivent dormir saouls ou en être drogués ? Conditionnés seulement ! S’ils n’entendent pas crier ou aboyer, ils déchantent et perdent le sommeil. Il leur manque seulement ce côté quiétude nécessaire d’autrui qu’il faut respecter, mais dont ils ne s’inquiètent pas. On ne peut pas leur enlever leur juste quête de sécurité et leurs chiens, chéris. Même s’ils ne s’en chargent pas, ils en deviendraient plus malades et plus peureux encore ! Ils en mourraient. Alors, ils se vengeraient sur la police et feraient des manifs printanières ou des révolutions…Rendez-nous nos chiens, ce sont nos protecteurs ! On ne veut pas d’autres. Ce sont nos frères ! A bas …Les slogans, c’est facile d’en inventer, pourvu qu’on soit motivés, impudiques ou simplement blessés…
    Quelques voitures commencent à tressauter sur les dos-d’ânes qui entravent la route. La preuve que le jour se lève aussi ! On n’entend pas encore les bêlements des moutons de l’Aïd El Kbir. Ne serait-ce que pour changer de musique. On n’entend ni les bruits du tonnerre, des orages, des éclairs pour calmer la sinistre orchestration des mordeurs ! Sont-ce des vampires, mis en 4×4, des extra-terrestres. Nous sommes à 3 jours de l’aïd qui tombe ce vendredi. Après un périple déjà bien fatiguant, trois millions de fidèles ou plus, vont s’adresser en chœur à Allah, sur le mont Arafat.

    Cette foule, dans le simple vêtement qu’’ils portent, les mains levées au ciel, autour d’une stèle installée sur le mont, semblent canaliser leurs vœux pour les hisser haut et les envoyer loin. Le groupement, qui pour un moment enlève les différences de classe, de sexe et autres distinctions. Image saisissante et spectaculaire, de la résurrection de par le nombre. Le nombre, la déambulation quasi fantomatique, les statures étiques et monolithique, leurs processions spectrales, leurs attentes mystiques. Image du jour’’ j-1 ’’ après l’Apocalypse, image de la Résurrection opérée et du Jugement en cours, que tous attendent, pour qu’il soit cour et plein de miséricorde, pour tous les humains…

    Encore faut-il être et rester humain ou le devenir, sur le retour enfin, pour que le miracle opère ! Que l’on soit, riche prince arabe, ministre en fonction ou simple quidam, ayant eu la chance d’être élu, choisi par cette Koraâ*, ce tirage au sort, implacable et sans sentiments, dont doit bénéficier l’impétrant au Hadj ! Une sélection cruelle pour les plus vieux et les malades ! Une sélection, afin de ne pas noyer l’Arabie, heureuse, sous cinq fois plus de bons et pieux musulmans ! C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui ont les moyens, devenus onéreux, espèrent retourner pour prier et se laver, se purifier de leurs erreurs, en espérant le pardon et la Miséricorde d’Allah. Il faut dire Amen!

    Amen à toutes les prières. Dieu n’accorde aucune attention à ceux qui souhaitent le malheur à leur prochain. Et, il ne saurait donner réponse aux insultes ! Acquiescer à ceux qui profèrent des injures à l’encontre de leurs adversaires. Ceux qui aspirer à leur fin d’urgence, à leur sanction immédiate, déjà sur terre et de leur vivant. Les sanctions, les malédictions, est-ce utile ? S’activer au lieu d’invectiver ! Se venger, faire justice soi même, quand on peut ? Ou laisser à Dieu, en toute confiance de rendre Sa Justice ? Sans besoin de le Lui rappeler !

    Mais Dieu, dit-on chez-nous, Dieu aime bien les adorateurs insistants ! Alors, demandons-Lui, Justice aussi sur Terre, sans attendre les urnes ou la barre de l’Au-delà ! Car, Il pourrait faire miséricorde, même aux plus méchants, sachant que Dieu est toute miséricorde. Que Dieu nous protège des malheurs des gens malpolis et injustes, comme des chiens. Fussent-ils élus, ceux-là, et qu’ils marchent encore sur deux pattes ou qu’ils rampent seulement !

    Kénitra, le 4 Novembre 2012,

    LES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MADAME STUDENT
     » Insomnies littéraires ou joute textuelle » en primeur à nos lecteurs
    Sous correction encore , avec mescompliments à AOUJDACITY.NET

    Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « Incantations et talismans  » : maux et sentences

    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED AU 04 Novembre 2012

    ESSAIS EN COURS
    Incantations et talismans
    Sentences cyniques, Errances et délires,
    Réflexions verticales apoétiques et humeurs de chiens

    A L’AME DE ZAHRA,

    Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !
    A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.
    Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,
    Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.

    La mousse, l’écume, c’est la mer océane,
    Qu’affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.
    La mer, c’est l’or du couchant qui se profile,
    Sur le front des nuages, rougis d’espoirs.

    Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,
    Les vapeurs de menthe embaument l’air.
    Les fleurettes du vase aux milles couleurs,
    Irisent de rets fuchsia, l’arc-en-ciel.

    Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil
    Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,
    Ne brilleront plus pour les mêmes vies
    La mémoire se brise, l’homme s’efface.

    Plus de plume pour raconter aux pierres
    Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,
    Plus de traces de pieds sur le sable,
    Ni de silhouettes d’anges sur la mer.

    Plus de vents, pour cajoler les feuilles,
    Ni de branches pour la valse des arbres :
    Les oiseaux se sont tus, sans ailes.

    Perdu, l’œil aveugle dans le noir,
    Immense et froid, le soleil est pâle.
    Telle une ombre fanée, la terre,
    Molécule de Dieu dans l’univers,
    Hante les charniers pour veiller les corps.

    Tables et verres, jetés aux cimetières,
    La fange se confond avec l’emballage.
    Vidé le corps, jette sa chemise à terre,
    Faute de persister en l’Eden, errent
    Egarées les âmes se casent en enfer.

    Comme cette chair de veau sur broche enfilée,
    Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,
    D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?
    Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés !

    Nul ne persiste, tout s’en va, sans retour.
    Banalités nullement poétiques, mais encore !
    Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,
    La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :
    Le contenu des viscères ne fait pas honneur

    Germes de vie, vous m’avez compris,
    C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies
    Tel un recel carnassier, fait très peur.

    Rien de ce qu’on prend ne nous appartient,
    Tout est sacrifié sur l’autel des dents :
    Mais que faire ? Le restituer un jour !

    Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,
    Rondeurs de soies, ondes de velours,
    Nues comme toi, nues comme ta chair,
    Desseins secrets de notre imaginaire.

    La langue, lape et lèche la vie,
    La croque en cajolant tes sphères.
    Taies de couleurs sur l’autel des mots,
    Peintures en touches de gloire,
    Leurs vagues ondulant sur tes contours,
    Se sont assoupies en humant ton odeur.

    Fantasmes interdits, effluves de luxures
    Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?
    Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?

    Les joies réelles et tout le bonheur,
    Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,
    Ou secrets et imparfaits, se perdent.
    Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,
    Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.

    Civilisations perfides, leurres invalides,
    Refrains aphones et utopies artificielles,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    Tempêtes délires, mirages et hantises,
    Illusions de culture, duperies de faussaire,
    Insultes tragiques et chimères,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    Instincts factices et visions tutélaires,
    Conduites reflexes, besoins trahis
    Cyniquement induits chez le débiteur,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    ERRANCES BIO POUR GEA

    Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,
    Poussent l’impénitent, l’incrédule, l’égaré,
    A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu
    Des parrains, des chefs et des tuteurs
    Qui nous ont conquis et frelatés

    Sauces de télé, cuisines de table,
    Empestées de meurtres acceptés,
    Vont pénétrer en moi et construire mon corps
    Et meubler égo de recettes et slogans !
    Je suis l’effet de ce que j’ai mangé et bu.

    Destins, héritages ou fruits du hasard,
    Conduites dopées ou libertés précaires,
    Ce n’est pas glorieux, ô mon âme !
    Car en moi, je sens l’odeur infecte
    Du sang et des crimes que j’ai commis.

    Entre les gènes, nos fabriques charnelles,
    Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !
    L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,
    S’engendrent, se copient, s’échangent,
    Se fondent en se mangeant.

    L’ADN palpite, le cerveau bouillonne,
    Ces pièces étrangères me deviennent intimes,
    Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !
    Mon ego, ce mon moi jaloux de son être,
    Cet objet du destin est le pilote du robot
    Et non pas le maître !

    Et puis être moi, pour aller hors des yeux,
    Afin d’aller là, où je ne saurais encore être
    Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,
    L’univers sans limites et la perception du Maître.

    Astreint à la physique et au nucléaire,
    Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?
    Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !

    N’a pas du faire que cette chimie,
    Ces hormones mâles et ces moles femelles,
    Ces êtres de lumières et de feu seulement,
    Pour cesser de créer
    Et s’arrêter juste, là !

    Minéraux et protides, Gaia est en nous !
    En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,
    En ses chairs et câlins, que nous prodiguent
    Hommes, femmes et bêtes !

    La Terre et les dents, la ronde des sérails,
    Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails
    Tournent et montent pour devenir des âmes.

    Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,
    Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,
    Des insectes, des vers et des papillons de flammes,
    Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.

    Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?
    Qui coule le sang en orgies et en crimes,
    Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?

    Qui les cortèges funèbres canarde,
    Qui les cimetières canonne !
    Tire enfants, malades et lieux de prières.

    Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,
    Nos écoles, nos palais, nos matrices,
    Nous nuit, nous tue ou nous aliène…

    LA PARTIE DE L’AILE D’ORIENT

    Qui en guerre en Syrie, guerres en séries
    Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !
    Qui les tsunamis ou sous les feux d’Hitler,
    Qui l’holocauste et les fosses communes,
    Juste hier, sans rappeler le passé !

    Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,
    Fomente des guerres civiles et de religions…
    Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,
    Tuant par milliers civils et élèves ?

    Qui menace d’anéantir l’humanité entière,
    Et les voisins, agitant les bombes de la haine,
    Et leurs deux cents têtes nucléaires,
    Livrées par l’empire ou dit-on volées ?

    Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,
    Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,
    Par trois puissances, face à la milice locale,
    Du clan qui fit honneur aux nations !

    Marées humaines séchées sur les monts,
    Ou flottant dans les eaux des barrages …
    L’humanité s’embrase dans le sang
    Dans la démence qui devient religion.

    Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,
    Qui réplique à l’insulte du prophète de l’islam,
    Mahomet et ses caricatures immondes !

    Erreur fanatique face au terrorisme suprême
    De pseudo acteurs et auteurs de crimes,
    Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,
    A leurs stupides desseins et propos véreux
    Que la haine raciale change en mercenaires !

    Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures
    Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ?
    Ressuscitant des religions, les guerres funestes,
    Ils les exportent là où elles n’ont jamais été.

    Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit
    Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.
    La finesse de se moquer des crédos alternes,
    La liberté d’insulter et les cultes et les races,
    Sont un sport culturel, pour eux, une passion.

    Un style de liberté, l’esprit d’une nation.
    Ils ont le droit laïc, l’outrage véhément,
    De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire
    Et de dénigrer en maugréant et de maudire !
    N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû
    Inscrit dans leur identitaire constitution ?

    La force de création des impérialistes
    Suscitent les révoltes dans les pays différents
    Et leur juste colère face aux crimes abjects.

    L’humiliation, la vindicte atavique et l’outrage
    Armes lourdes, de destructions massives,
    Jetées sciemment à la face des Sarrasins

    Qui simples quidams que l’histoire taira,
    Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille
    D’automne sur un tronc calciné…

    Qui sans mémoire, dans un corps qui s’oublie,
    Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…
    Qui oublieux, incompris de ceux qu’il aime,
    Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…

    Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,
    Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,
    Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,
    Que soulève le souffle coléreux du vent.

    Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu
    Et se réincarneront encore pour mieux durer !
    Pour profiter de l’enfer ou s’éterniser au paradis.

    Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?
    De tuer, de voler, de mourir ou d’être dévoré ?

    J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes
    Qui allaient être commis en temps de paix.
    La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,
    La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,
    Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,
    Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,
    Ils seront quarante mille dans un instant.

    LA FRAGILE FUTILITÉ

    Décrire l’imperceptible,
    Voir l’indicible et le prononcer ?
    Faire quelques exercices vaseux
    De mystique philosophie ?

    Voir sans les yeux,
    Ce qu’on n’a pas, sur terre, bien compris ?
    Savoir l’immatériel
    Et ce qui n’a pas encore été crée ?

    Saisir à travers les feux
    Des flammes, les atomes,
    Sentir l’infiniment petit
    Et l’épaisseur des âmes ?

    S’exalter à courir l’espace,
    Les astres et l’univers de nuit,
    Atteindre, sans se quitter
    Les dimensions ultimes,
    Percevoir plus que les organes
    Des sens ne peuvent le faire…
    Naître sans demander de vivre,
    Et en apprécier sans lassitude le sort,
    Parce qu’on a fini, pour de vrai
    Et réellement, par exister !

    Jouer le jeu et s’y plaire,
    Vouloir en jouir pour plus de durée,
    Refuser de finir, comme ont fini les autres.

    Partir sans raison,
    Sans décider de le faire.
    Naître sans savoir ce que c’est que vivre,
    Ni le but d’être venus ici ?

    Quand je pense à ces milliards d’êtres immolés
    Qui ont parcouru le sol avant d’y sombrer, enterrés…
    A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,
    Prisonniers qu’ils sont des terres et des chairs,
    Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté
    Qui subissent le courroux d’un hasardeux destin !

    Quand avoir pour l’un, c’est tout prendre aux autres,
    Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,
    Mourir, quoi qu’on fasse pour prolonger la durée,
    Sans savoir pourquoi, c’est un devoir de mourir !

    J’ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,
    Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes
    Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,
    Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.

    Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence
    Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.
    D’autres plus sublimes, ont laissé des cendres,
    Une image, un livre, une invention, un nom !

    J’avais des idoles dont j’étais fan, elles furent !
    Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,
    Et leurs seigneuries, tous anéantis.

    Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.
    Seules les stèles dominent,
    Les rumeurs comme les fortunes,
    Sont éphémères aussi !

    Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans
    Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !
    Qui les félons, les conflits entre frères,
    Et les complots pour renverser les souverains !

    Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?
    Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l’azur,
    Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?
    Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il
    De toi beauté des belles âmes à l’éthique avérée ?

    30 09 12
    AU MAITRE DE LA SCIERIE

    Morale et libertés, santé, jeunesse, beauté,
    Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,
    Au luxe, à l’amour toujours et la luxure aussi !

    Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?
    Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?

    C’est un lion de profil, un homme de face,
    Qui sur la même figure se joue de mes yeux,
    Et d’insultes et de mots me menace et me glace.

    Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,
    C’est un lion de profil, un homme de face !!

    J’hallucine ou j’imagine, j’interprète voilà tout.
    Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit
    Quand l’image délivre des sens multiples,
    Le cerveau sous pression en rehausse la vision.

    Le rythme des idées et leurs concepts exultent
    C’est la passion sincère, le passé hirsute,
    L’euphorie, les orgies, l’érection immense,
    D’un bâtard de lion qui casse ses jouets :
    Ses sujets, électeurs et citoyens asexués!

    Il souille les océans et la carte des tropiques
    La géo, la graphie, de ces grotesques grues.
    Il met les Goliath sous la plante du David
    Du moins leurs souches et leurs marmots
    C’est du lion que je parle,
    Mais c’est l’aigle qui sort.

    Tous sous l’aile impériale ou entre les serres !
    Il interfère et guerroie, chamboule la terre.
    Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,
    Tous, sous la verge de l’OTAN et du lobby de Sion.
    Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !

    Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.
    Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !
    Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues!
    Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan
    Comme force intérieure et souveraine peur !
    Ses desseins vaseux aux sombres voluptés
    Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion
    Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls
    Assad, le souverain de la république s’impose !

    Il est l’inébranlable garant,
    L’emblème, le propriétaire.
    Le Lion est repoussé par les ogres
    Jusqu’aux ultimes ressorts
    Face aux démons des airs
    Et leurs forces obscures.

    Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.
    Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.
    Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,
    Régner, commander en maître de l’épouvante,
    Maître des créatures de la terre, de l’Apocalypse
    Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !

    Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.
    Des causes perdues, élever le peuple en martyr,
    Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,
    C’est la volonté de l’Empire, d’aliéner les rois.

    Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad
    Ne peut que détruire et boire le sang des siens.
    Charnel plaisir de l’Ouroboros en crise de sagesse,
    Rester digne en avalant sa queue, pour s’occire !

    Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire,
    Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir!
    Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !

    Mais, c’est pour empêcher que Satan ne le pende !
    Ou que le Diable d’Obama, ne le jette en mer
    Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret
    Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.

    Ou qu’on le juge coupable et qu’on le fasse périr,
    Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !
    La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,
    Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre
    Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.

    Renaître sans queue, c’est ressusciter sans vie,
    Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.
    Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.
    C’est un pays nu, désert, une contrée sauvage
    Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,
    Tout le reste n’est que fumées stériles et bravades.
    Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger
    Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever
    Encore, au rythme haletant des colliers du cou
    Et des sons obsédants des tambours,
    Qui ont trembler mes pieds à ce jour.

    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
    Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,
    Qui se mêlent aux messages de fumées,
    Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,
    Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.

    Images familières des hommes policés,
    Et des races aux civilisations supérieures,
    L’homme blanc a besoin de grands espaces
    Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars
    Pour civiliser les colonies et leurs protégés !

    NOSTALGIES

    Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,
    Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.
    Nous veillons tard jusqu’à la fin du suspense,
    De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,
    De rater une séquence, un minois, une danse,
    Un baiser, une musique.

    Je vois encore les seins, couleur de sienne,
    Au rythme des colliers du cou, se soulever
    Et des sons des tambours ensorcelants
    Lever les jambes félines, ondoyantes

    Ce sont les danses des femmes lions du Nigéria.
    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
    Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages
    Se mêler aux messages de fumées,
    Que lancent en SOS inquiets, les indiens
    Qu’on élimine pour voler sur leurs terres.

    Image familière des civilisateurs et des protégés.
    L’homme blanc a besoin de grands espaces,
    Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,
    Ses bars, ses bordels et ses colonies civilisées

    Et là, pour enterrer les victimes des avalanches,
    Des glaciers et des cataclysmes.

    J’ai vécu sous César,
    Quand ses phalanges occupaient la Gaule.
    J’ai vécu sous Napoléon et Joséphine
    Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.
    J’ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon
    De son bâton-Serpent et insulter Hitler.
    J’ai vu Tarzan nager à l’époque de Weissmuller.
    J’ai vu Hercule nettoyant les écuries d’Augias,
    Oublieux de nos villes et vilains terreaux.

    Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,
    De Greta Garbo et d’Ava Gardner.
    Je vois avec les yeux de Robert Ryan
    Et je regarde se déhancher la croupe
    Du cheval de Burt Lancaster.

    La Princesse quand à elle a soldé son haras.
    Elle est partie comme les saints et les rois,
    L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.

    L’ombre du cheval s’éloigne, le justicier
    Poor lonesome cowboy est au firmament.
    La laisse au cou, la crinière sur les yeux,
    Il masque le visage tourné du héros en émois
    Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.

    Si Barak lançait ses avions et ses chars,
    Il aura gain de cause pour sa réélection,
    Contre Romney le richissime Mormon.
    Si le satanique Nathan, yahoo d’Israël
    Ne provoque l’Iran en profitant des faiblesses
    Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.

    Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem
    Du quartier historique des Marocains !
    Qui malgré leur place pudique à la tête
    Du comité Al Qods, restent très pacifique.

    Et à la tribune de l’ONU, sans concessions
    Il est en train de dégoupiller une bombe,
    Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.

    Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,
    Pour justifier sa volonté incongrue
    De détruire l’Iran dans l’œuf
    Par les armes de l’Otan et le bras américain !

    Curieux comme cette bombe ressemble
    A celle qu’avait mise au Danemark
    L’odieux journal Jyllands-Posten
    Sur la caricature du prophète mahométan

    POESIE ?

    La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,
    A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.
    Une sorte de parodie de l’existence et du monde,
    Qui prend des aspects de talisman et à expier.
    Une incantation, un exorcisme, pour conjurer
    A force de rythme et de mots, les sortilèges.
    Que sont l’existence et les ressentiments
    Des hommes, du temps et des choses.
    N’est-ce pas que le destin et le hasard
    Ce sont des phénomènes paranormaux
    Qui s’en prennent à l’humain pour l’aliéner
    Et le conduire à réagir en le forçant.

    EVOLUTION

    Qui se souvient des chairs et des ossements ?
    Qui se souvient des reptiles, Pharaon ?
    Ou ce chef fossile héritier des poissons ?

    Qui se souvient des ses ancêtres reptiles,
    Quand il a perdu la queue ses ailes,
    Ou son prestigieux sceptre d’Amon !

    Qui se souvient de ses aïeux, seigneur ?
    Et comment ils sont devenus riches
    Et puissants, avant de finir en ossements ?

    Que reste-t-il des hommes devenus rois,
    Et des humains faits dieux et prophètes ?
    Qui se souvient des restes et leurs instants ?

    Qui se souvient d’Adam et de sa côte, Eve ?
    Qui se souvient du visage d’Abel et de la tête
    De Caïn, fut t-il comme un blanc païen ?

    Notre jaloux ancêtre et premier assassin,
    Barbu comme un bouc peut l’être
    Fut un primate arboricole ou un simien.

    Sans remonter jusqu’à la création du Soleil,
    Qui se souvient du navire, le zoo de Noah ?
    Qui se souvient d’Abram et de Joseph
    Du bâton de Moïse, des paroles d’Aaron ?
    De la naissance de Jésus avant de disparaître

    SOUS NOS NUÉES

    J’ai vu sous la pluie battante un homme
    Fouiller dans les poubelles, ce matin.

    La dernière cigogne garde encore le foyer
    Quand toutes sont déjà parties en exil,
    Pour migrer ailleurs et transhumer,
    Espérant ne point trouver d’opprobre
    A la couleur de leur bec et de leur tenue.

    J’ai vu le reflet d’un arc sur l’asphalte irisée,
    Me rappeler les couleurs du paradis,
    L’Eden, mais en moi-même j’ai fouillé,
    Je n’ai rien vu, je n’ai rien trouvé.

    La visite du roi a supprimé les dos-d’ânes,
    Repeint les bords de trottoirs en rouge et blanc,
    Coupé les branches d’arbres, nettoyé les aires,
    A quand les ânes, eux-mêmes, de cet endroit ?

    De loin en loin, les cloches sonnent
    Appelant les fidèles à la communion.
    L’Europe de l’Euro et du Christ est une
    L’Eglise, malgré les guerres mondiales,
    Sort des conflits et du clash des religions

    Les bruits des motos et leurs fulminants échos,
    Défient le repos des gens, qu’ils agressent.
    Par la pollution sonore et le stress, les motards
    Déroutent les appels symphoniques des muezzins.
    A la place des prières pieuses ce sont des maux
    Que les vieux leur jettent et des malédictions.

    Le temps passe à grande vitesse, sans retour;
    La terre se hâte pour compter les jours
    Les siens d’abord et les nôtres qui en sont faits.

    Alep , j’ai rêvé de toi, d’Athènes et du Caire.
    J’ai rêve de toi, des Indes et de la Chine.
    Je voyais l’Irak, la Syrie, Ispahan, le Gange,
    Byzance, Babylone, l’Euphrate et le Nil,
    Les îles aux palmiers, les coraux du Pacific,
    Les arbres d’Amazonie, les fauves d’Afrique.

    Démocratie, liberté, différences, tolérances,
    Arts, connaissance, civilisations et puissance,
    L’histoire, l’antiquité, en un mot l’Andalousie.
    Mais, ce ne fut que rhétorique et philosophie.
    Que de choses apprises et vivement l’oubli !

    Paix, sécurité, éthique, cultes et solidarité,
    Rêves d’ados déracinés des lycées de jadis !
    Mensonges réels ou vérités incongrues ?
    Pourquoi ont-ils fuit, tous mes amis ?
    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
    Et que de morts viennent en échos préciser,
    Que nous avons enterré deux guerres,
    L’Holocauste, le Vietnam et l’apartheid..

    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
    Nous attendions justice à Jérusalem,
    Une nouvelle capitale, celle d’un monde apaisé.
    Mensonges réels et vérités délabrées ?

    Damas, néo Goliath du moribond David,
    Batard rejeton des tzars d’Amérique,
    Olympe de Zeus, l’empereur de ce monde,
    Colonie terrestre que régit César par Crésus frelaté !

    Damas, néo Goliath du moribond David,
    Croule comme Tripoli, Bagdad et Téhéran.
    Sous l’emprise barbare des guerres iniques,
    L’Irak, la Syrie puis l’Iran et ce sera fini !

    Ils ne veulent plus de crépus barbares,
    Aux sources opulentes du pétrole,
    Ni d’adorateurs du prophète Taha,
    Aux portes crépusculaires du Levant.

    Errances corrosives

    Etes-vous sourds ou camés ?
    Ivres-morts, morts de sommeil
    Ou trépassés,
    Perclus de honte et tellement vannés ?

    Si la conscience est en exil
    L’image de soi est défunte,
    Noyées dans la honte
    et engluée de lâcheté
    L’ego au méprisant le moi
    Sans nulle angoisse pour le racheter
    Nulle douleur, alors nulle peur
    Ne peut vous maintenir réveillés
    Alors, dormez !

    La conspiration
    Oui, il y a cette feinte générale,
    Morale qui nous relie et nous unit
    Sans nul prêtre ni pâtre
    Pour nous guider et racheter

    Permission
    Qui vous donne à croire
    Que vous êtes digne et adapté
    Et que tout peut être vendu et acheté
    Vous et moi, en premiers ?

    Comment dormir avec vos frères,
    Qui en échos, ne cessent d’aboyer ?
    Je plaisante sur nos sorts, sur nos pères,
    Sur nos maires, sur nos vivants sur nos morts
    Qui nous vendent là où vous priiez
    Sans vous avertir
    Alors que vous les décriez !

    Comment j’arrive à penser, dites ?
    Oui je pense que, je radote, il est vrai !
    Comment j’arrive à penser que je suis ‘’moi’’
    Conscience superflue ou moi ?
    A régler ma digestion, mon cœur mes viscères
    mon moteur, ma circulation,
    A réparer ce robot, cette machine héritée

    Qui me pilote et me maintient en vie ?
    Et que par instinct je tiens à le rester !
    Comme ces palestiniens, mine de rien
    Ces gens d’Irak, d’Iran et ces Syriens !

    Vas-y Hitler, tue tes juifs en série !
    Vas-y Bachar tue tes frères en Syrie.
    Comme les Chinois, ils sont nombreux,
    Comme les Russes, ils n’ont pas de dieu

    Ils y ont cru, un peu, des fois, peut-être ?
    Mais, ils n’ont pas de dieu, nos maîtres.
    C’est tout comme s’ils l’avaient fait
    C’est à cause d’eux, qu’on en est là !

    Alors, trêve de morale et d’humanité
    Termine ton tâche Satan et va-t-en !

    Vas-y Lion, en démon de la mort,
    Fais des martyres pour leur printemps
    Torpille, ébouillante, brûle et tire,

    La terre veut une trêve pour ta fête,
    Sous tes pas elle devient un volcan
    Où tes sbires calcinent les vivants !

    N’ont-ils pas construit les pyramides,
    Les saints et les prophètes Hébreux,
    Des Nobels, sont des juifs pour la plupart
    Penseurs Mathématiciens et économistes
    Banquiers artistes, lobbies et affairistes
    Ya nafsi féqué bi âybak qbal ma darkéke el mout !

    APRES LES CHIENS, LA NUIT,

    Après les chiens, la nuit,
    Vient le tour de ceux du jour…
    Du calme mon âme, va avec le vent
    Laisse couler le temps sans t’opposer
    Aux mouvements et hasards du moment.

    Sans tenir tête aux bravades cyniques
    Et sans défier la bêtise des plus impudents,
    Tu ne peux corriger ce qui est tordu,
    Alors ne réponds point, par pudeur, aux cris.
    Car toi même tu n’es ni correct ni parfait
    Et tu ne pourrais les convaincre
    Même si tu l’étais.

    Les choses et la vie ont un sens
    Que je n’aperçois pas…
    Je cherche un message, une explication
    Un sens dans les plis du vent,
    Sur les ailes colorées du papillon,
    La cime des arbres qui se balancent,
    Le brillant des roues
    Ou l’éclat fugitif des rayons..

    Cette voiture de luxe,
    Est devenue une brouette,
    Cet athlète est mort,
    Et ce chanteur aussi.
    Elle était plus que belle,
    Une statue divine, une fée.
    La voir, c’est avec pudeur
    Et le visage tourné, agenouillé,
    De peur de se faire pâlir,
    Comme une statue de sel,
    De fondre ou de s’embraser.
    On n’a plus entendu parler d’elle,
    Elle s’est oubliée. ….La maladie…

    Le pays a sombré avec les siens,
    La cité est devenu désert,
    Les rochers, de la terre…
    Gigantesque sablier…
    Où donc leurs âmes sont-elles parties ?

    Les paroles et les mots,
    Leurs intentions, leurs symboles,
    Leurs sens et leurs paraboles,
    Jeux rébus des méninges,
    Instantanées jetés sur l’avenir
    Puzzle de mémoire,
    Repères furtifs ou jalons,

    Tels ces regards furtifs et miaulant
    Des chatons, à la sortie du maître,
    Ou ces restes éparses de fleurs éparpillées
    De bougainvilliers, roses et blancs,
    Qui raclent l’asphalte comme des poussières
    Poussés par les saccades des vents,
    Me laissent perplexe sur nos pouvoirs,
    Hermétiques et de divination,
    Dont j’ignore l’usage et les fonctions,

    DR IDRISSI MY AHMED,
    KÉNITRA, AU 04 11 121
    ÉPREUVE LIVRÉE EN PRIMEUR
    ENCORE SOUS CORRECTION

    #207028
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    REMUGLES ET PYROSIS,

    Prurits nocturnes et contes pervers.

    Chaque peuple, de la Perse à la Chine, des Indes à l’Afrique, a ses légendes, ses parfums éthérées et ses odeurs âcres. Les vieilles civilisations couvrent de mystères et de cultes magiques l’imaginaire des hommes. Resourcements intarissables, creusets de l’homme, on leur doit nos inventions et nos successives renaissances. Nos rêves souvent, alors qu’en ce moment, hélas, ils vivent de vrais cauchemars. Outre la peur, l’humiliation, l’offense et les guerres imposés, ils subissent de la part des leurs démons, le lavage ethnique sous la vindicte millénaire.
    On raconte que Jean De La Fontaine a copié ses fables des contes d’Esope et de chez,-nous, les musulmans, qui les avions véhiculées en fait des Indes lors de nos pérégrinations commerciales…Réservoirs humains d’antiques sagesses, on retrouve les contes magnifiés dans notre culture, puisque selon les dires du prophète, pour les sciences, il ne faut pas hésiter d’aller jusqu’aux Indes pour la quête du savoir. Et on y va de ce pas.

    Bachar El Assad, signifie , le lion humain…?
    Je vais demander à un singe de m’expliquer ce bazar.

    Si j’ai soldé les os et les crânes humains et mon ostéologie avec, je garde encore le crâne de Tchita, ma guenon d’Itzer ! Ainsi que quelques vers du soliloque de Hamlet de Shakespeare. To be or not to be, that is the question ! Adolescent, j’ai rêvé de chasses aux Indes et de safaris en Afrique…Sauf que ce sont les rois hispaniques et les princes anglais qui en profitent. Le peuple garde ses rêves, pour d’autres vies et les rois les réalisent de leur vivant et se les appliquent. To be or not to be, alors qui suis-je ? Que représentent pour moi, le monde et la vie ? Si subtiles dans leurs belles et prosaïques ou mortelles complexités ! Ici, donc dans ma région et mon identité, quand mon métier est de soigner alors que je vois des tyrans tuer sans trêve et sans vergogne les leurs. Sous la férule de qui on sait, parmi les démocrates et richissimes des humains civilisés. Quoi comprendre et où est la vérité ?
    A mon âge, je ne sais rien. Les gourous, là bas, les sikhs et les faquirs, sont des pilotes à leur manière, des guides. Faute d’avions ou d’ailes, ils façonnent nos tempéraments, nos caractères, nos conduites, nous dirigent des fois, et tirent nos âmes vers d’autres zones, là où nos sens habituels n’ont pas de prise.

    Un revenant ou un avatar ?

    Spectral souvenir de sa défunte amie…J’avais perdu de vue ce maître des ailes, doté par la nature et sa fonction de long courrier et dont le zèle s’exonérait de loin. Un sage, qui resté jeune et constamment à la conquête de la vie est toujours en quête de perfectibles moitiés. Elles sont nombreuses, ils les tirent à tir d’ailes, ces âmes effarouchées des fidèles, qui oublieuses du corps, n’ont de besoins que de servir autrui en le servant avec amour et fidélité. Esthétisme mystique, les couches des gourous sont comme des salles de classes. Des aérodromes du ciel, où l’on apprend par l’extase et le don de soi, à sortir du corps pour accéder aux sens les plus fins, vers la paix et l’oubli, dans les contrées imaginaires. Actes de dévotion et de piété, occultes et intimes, qui ne sont pas si rares, mais qui sont à l’origine même de la vie et de grands émois.
    Parlant des gourous, on les imagine souvent ces maîtres, à moitié nus, halés imberbes ou très barbus. On les voit, qui contorsionnés, qui marchant sur les cendres ou nageant parmi les cadavres et les fleurs dans le Gange. Clichés multicolores, ou scories nauséeuses, la vérité est là. Elle est multiple, gluante et glauque, ensorcelante et majestueuses. Simplicité et dignité, tout est en question, en Orient ! Orient magique, splendide et magnifique.
    Tente-huitard invétéré, preux conquérant de la chair gratuite, mieux habillé que ses congénères, le culte anglais, sa vision à l’américaine, avait fait de ce pilote des dieux, un marabout. Un homme qu’on loue pour ses services. Lui qui était le messager, le coursier des divinités vivantes ! Ses orgies aériennes à leurs services, ses litanies éthérées, l’ont rendu à la fois sage. puissant et fier. Ça se sentait en lui. Mais astreint au devoir de réserve, il ne s’en ventait pas. Ses expériences multiples dans les hôtels internationaux, les congrès et les gites étoilés, l’ont conservé toujours aussi jeune. On dirait qu’il jouxtait Jouvence en buvant souvent de son sein.

    Le crépuscule des sages

    Cette éthique, cette thérapie, peu de gens la partagent en fait. Ces gourous ont une sorte d’aura, la baraka. La mémoire persiste sur les sables de Skhirate et les terres de Témara d’un homme de cette trempe. Ce guérisseur miraculeux, Cheikh Mehdi Toubi n’était pas un Toubib. Vrai charlatan ou pseudo fakir, que Dieu me pardonne si je me trompe, ou qu’Il me donne ses dons s’ils étaient vrais.

    Entre parenthèses.

    Il drainait des milliers de malades. Et des plus graves encore. Qui par dépit ou par défi, qui par espoir ou crédulité, ou simplement par la quasi gratuité et le déficit du système de Santé? Une cour des miracles, alors, qui faute de parvis avait occupé toute la ferme comme esplanade. La place de la Résurrection de Mme Student devait ressembler à ce paysage-là. Une effervescence, une fièvre, un magnétisme qui enflammait d’espoir une foule Innombrable vivant dans un état second. Là, le miracle s’obtenait dans le souk, avec des pains de sucre. Et la baraka pénétrait les bouteilles d’eau minérale même fermées !
    Si ce ne sont pas des miracles, c’est de l’escroquerie tolérée par les autorités ! Un commerce florissant, concédé par le Makhzen, à en croire les détracteurs impénitents de celui-ci. Les gens étaient heureux de trouver, faute de santé laïque correcte et d’écoute profane attentive, une vision miraculeuse, une mission affable, quasi mystique émanant de l’Au-delà!

    Loups loufoques

    Rien à voir avec nos misérabilissimes Taïbi et autres Kader Kada. Ces esbroufeurs, malins et pervers et sournois, des loups, non des hyènes, sont de la race des escrocs et des maraudeurs. A l’instar de ces Sabires et ces Nabils, des quidams hypo lettrés, mués en vrais journalistes ou de faux scientifiques. De véritables docteurs qui vandalisent leurs professions. Des ombres qui hantent les malades, des incubes qui les exploitent. Qui les cabinets, qui les cliniques, qui le TPA, en fuyant leurs charges premières dans les hôpitaux publics. Appelez l’avocate Baddou, la pourfendeuse des cliniques ou son réanimateur El Ouardi et alter ego, ils vous le diront.
    L’un vend l’air, les autres ventilent les soporifiques, mais tous sucent le sang ! A l’instar des taxes scélérates sur les maladies, que sont ces taxes de Douane et la dime TVA et que nous dénonçons ici aussi âprement. Impôts ignobles imposés sur le matériel médical et les médicaments et que ne paient que les malades dans le plus beau pays du continent. Les Gueux sont exploités par le fisc dans leurs situations les plus morbides. Infâmes iniquités.

    Conclusion préliminaire

    Chacun donc ses fidèles et des proies, entre la foi et la perfidie, on saigne ou on soigne les quémandeurs de santé !

    Passons au conte allégorique.

    Voici donc que notre gourou bienséant, l’anecdote ou la blague faciles. Avec lui, le plus souvent comme acteur et héros. Aujourd’hui, il me sort une véritable histoire. Un conte quasiment vrai, que je me fais le plaisir de partager avec vous. C’est à la fois un symbole et une sentence. Une métaphore mystique même qu’il s’agit là de véritables animaux.
    C’est l’histoire indienne d’un vieux lion qui a crevé, au point de laisser des nuages de mouches envahir l’Asie, parce que personne n’osait s’en approcher, de crainte qu’il ne faisait que le mort pour punir les curieux et sévir sur les impudents. Et on sait les vrais lions rares aux Indes. Les derviches de la forêt, véritables druides aryens, décident d’élever à sa place un singe. Un jeune singe, dont il était le compère, le fils et le petit ami. On lui fit allégeance, une charge honorifique, par révérence et fidélité, en guise d’attachement pour sa charge et de courtoisie pour son honorable fonction. Car il faut bien un emblème pour représenter le peuple et les animaux vivants dans cette forêt. Pourquoi pas le compagnon du dernier lion de cette planète ? Ce singe de son état, qui de disciple et amuseur, était devenu son servant zélote et véritable fils.
    La forêt n’a pas les mêmes valeurs que la ville. Le complexe d’Œdipe, on ne connait pas. Un lion peut bien féconder sa mère et devenir le frère de ses fils, après avoir comblé les sources dont il est lui-même sorti ! Pour les chiens, c’est pareil. Un autre peut manger ses petits. Si nous n’allons pas entrer dans leurs intimités familières ou carnassières, nous avons l’hésitation humaine du choix des exemples. Comme là, sous Assad en Syrie, ou hier en la belle Europe, sous Hitler. Et j’en ai vu qui parlaient indécemment pour défendre leurs xénophobies karcheres*, d’identités puristes et de civilisations supérieures et arrogantes rehaussées !

    Pour ne pas l’oublier

    Et pour revenir au cas du cheikh Tourabi, s’il a servi d’une certaine manière à la demande populaire antinomique de l’éthique du conseil de l’ordre, telle qu’elle a été laissée se développer que l’on a confortée…Et si certains fidèles en furent soignés? d’autres ont pu être déçus ou ont vu leurs cas carrément aggravés ! Même les prophètes de Dieu, pour leurs miracles n’eurent pas une aussi florissante industrie, ni de si belles et innombrables prouesses! Alors, le cadre de la médecine me laisse désespérer. Qu’en est-il du reste ?

    Qui mettre à la place du roi lion ?

    Voici donc que le gourou aérien, me raconte l’histoire d’un lion qui vivant aux Indes, disais-je était mort, laissant à sa place, un simien, faute d’héritier de la race superbe… ou supérieure, et de l’essence féline….ou divine ! Un singe à queue et aux fesses rouges à la place de la crinière fournie et blonde. Un singe qui faute de gronder à faire trembler les arbres se met à crier et à sautiller de branche en branche ! Un primate de la plèbe, à la tête de la monarchie. Cela s’appelle en langue scientifique de l’involution. Adieu les lions des Indes comme vous qui hantiez l’Atlas. La honte tue plus que l’extinction des espèces !
    C’est vrai que ce n’est pas une bête cocue à corne, ni un animal de trait ou de corvée aux pattes sataniques et fourchues ! C’est vrai que l’éléphant à ivoire et le tigre rayé eussent pu faire l’affaire. Mais leurs détracteurs, ces serpents qui sifflent sur nos têtes, sont de mauvais augures et de vils conseillers…Des comploteurs qui veulent devenir vizirs à la place des vizirs ou présidents à la place des rois. Pour peu et pour profiter plus, ces agitateurs auraient placé un chameau à la tête de la république, pour lui monter sur le dos. Ou carrément une poule, féminité ou hermaphrodisme obligent, pour contrecarrer les amis de Benky, afin de leurs marauder leurs œufs dorés ! On ne voit pas une poule faire face à toute la jungle, même si nos rues sont infestées de vampires, ni un chameau gronder face à un fauve qui fait le zouave dans sa quate-quate*!

    King Kid, le singe-lion

    Ne déplaçons ni le discours ni la scène, malgré les alluvions et les jets de pierres. Allusions ou illusions, je ne sais quoi écrire et valsons sur la vague lyrique…Il faut dire que le Livre de la Jungle n’était pas encore écrit par Rudyard Kipling et qu’il n’a jamais soufflé à Baloo de chanter :  »Qu’il fait peu pour être heureux.. ! ». Là, il n’y avait nul besoin de constitution écrite. Ici, au vaste et fidèle pays du Commonwealth, l’Inde, c’est la reine, God save the Queen, qui régit les âmes des fidèles. Pas besoin de votes ni de papiers aux urnes non plus, pour fixer les traditions et rendre les us garants de la dynastie et de l’hérédité. Le tort vient en fait ou du fait du Lion. Sa Majesté, elle-même. Mais qui peut critiquer le lion sans en être bouffé ? Lui, qui par suffisance avait malgré son grand harem, refusé les soins des sages qui lui avaient conseillé, jeune de se méfier des lionnes, de leur sida, du café, du tabac et du cholestérol…Et de se protéger le sceptre pour ses multiples usages. De se soigner contre la stérilité et les autres maladies transmissibles, qui viendront mettre fin à son génome, à son espèce et sa dynastie.
    Depuis, aux Indes, il n’y a plus de lions. Ils sont effacés ! Il ne reste que des cornacs, juchés sur les éléphants transformés en chars de fêtes, souvent avec de fausses défenses, des prothèses ! Celles en ivoire leur ayant été sciées et vendues. Les éléphants, domestiqués hélas, sont devenues des bêtes de trait, utiles en forêt pour la dévaster et pour transporter les billes de bois vers les clairières…Sont-ce des zèbres ou des zombies ? Quelques tigres apeurés et disciplinés, ne sont plus bons que pour la photo ou la parade. Le prédateur les ayant soumis, ils sont devenus des végétariens, par contumace. Les indous ne vont pas leur donner leurs vaches sacrées en pâture ! Souvent logés dans les réserves et les zoos des pays étrangers, l’homme a avili l’homme, l’homme cet animal, a humilié et flétri les hôtes de la forêt.

    Sa Majesté Macaque Premier

    King Kid, est le nom de notre roi singe et lion. Sa devise est de : »plaire et rire de la vie ». Se croyant être devenu le phénix de ce bois, voici donc le coquin et le sage…Le Singe, qui se pavane comme un paon. Amuseur de la compagnie, ses grimaces ne font rire que les siens et pleurer l’humanité… de la savane. Timide en fait, il ne montre ses facultés qu’aux proches de parmi ses amis. Son sport favori, ses façons de donner justice sont de rire et de grimacer, de moquer, de sauter et de danser. De s’exhiber nu en public en s’amusant avec son sexe, comme pour se masturber…Et pourtant, quoi de plus naturel et d’instinctif que de monter les guenons de sa cour ! En guise de tendresse, au lieu d’épouiller comme de coutume ses proches, il les mordait le Singe-Roi jusqu’au sang, en grimaçant. N’est-il pas le roi de ses sujets ? Les sévices du roi sont une bénédiction pour l’animalité ! Hauts concepts de la vie et de la philosophie, que les animaux ne sont pas encore prêts de partager, avec ces humains, qui n’ont rien compris.
    Le prurit, les eczémas, les moustiques et les tiques le hantaient, le Roi, démocratiquement et autant que les autres ‘’ fauves’’ du bois. Il n’arrêtait pas de se gratter et c’est la source de son tempérament de mordeur et de son instabilité. Quitte à se dépouiller, le singe princier est pourtant affectueux. Il offrait à chaque occasion avec largesse ses dons à ses proches amis. On l’a finalement poussé à se marier avec l’une de ses amies, car il lui fallait un prince héritier pour assumer la sauvegarde de la dynastie. Peut être qu’il donnerait naissance à un vrai lion, un félin, un fauve, pour ressusciter la lignée. Un garant, quel que soit son teint, pour sauvegarder les tribus dans leurs biens, leur unité et leurs quartiers !
    Cet état de grâce vint avec beaucoup de largesses dans la forêt. Il plut, il fit chaud, il poussa des fleurs et des fruits. Les cadeaux fusèrent, des arbres et du ciel. Tout le monde en fut joyeux ! Car il se maria enfin et il y eût le changement et la joie. Mais sans quitter aucun de ses vieux copains. Et c’est pour cela qu’on l’aimait…

    Ces misères de cour

    Souverain décontracté, on le divinisait, on le côtoyait, on le choyait, de plus en plus, car il savait sourire et donner. Sauf que certains l’aimaient si tendrement qu’ils lui arrachaient littéralement la peau des fesses et les poils, le laissant glabre par endroit. Un singe sans poils, va avoir froid et se brûler au soleil et puis ce n’est pas aussi beau ! Un singe sans toison, c’est la honte pour toute l’humanité. Ces animaleries, ces niaiseries de gosses de la part de ses copains l’ont dévasté et dénudé. Tout le prestige s’en va sans le pelage.

    Comment voler encore de branche en branches,

    Comment donner sa justice, là, dénudé et sans vêtements ? Caustiques et caricaturaux, les copains de sa famille, qui l’ont dépouillé et pillé, humilié et sapé, se moquent encore de lui et ricanent de sa nudité. L’un d’entre eux lui souffla même de le laisser faire La Justice à sa place. Pour s’enfermer en paix dans ses joyaux et emblèmes royaux, afin de ne pas se laisser voir par la masse animale. Ce peuple, qui ne cesse de crier, de critiquer et de quémander ! Et puis de le laisser honorer ses femelles, pardon ses dames, à sa place, pour le remplacer, le temps que sa toison royale repousse et qu’il soit, SM, moins effrayant…Un autre lui offrit d’aller tuer son frère, Abel et de se couvrir de sa peau, comme d’un masque ! Le temps que ça repousse aussi ! Mais personne de ses vieux compères ne lui fit l’offre de son propre cuir ! Dieu, protégez le roi de sa famille et de ses amis !
    Les cèdres millénaires sont un vaste temple dédié au dieu Shiva. Les feuilles de cet arbre sont une divine médication. Il a suffit au macaque de s’écarter de ses mauvais conseillers et de se frotter aux feuilles pour faire repousser les poils du roi. Superbe crinière, il y en eût des poils sur la face, pardon des cheveux, sur le dos, sur le ventre et sur la queue, à recouvrir même son illustre et bienfaisante quéquette. Laquelle depuis un moment ne lui servait à plus rien. Brahma l’avait entendu. Brahma, c’est le Bouddha des Indous. Pour un peu sa crinière dorée allait devenir aussi épaisse que celle de son défunt prédécesseur et ami, Le Lion ! Grâces soient rendues aux divins cèdres ! Je n’ai pas dis vin ou cidre !

    Le sexe dans la religion chez les indous

    Les ruines d’à côté, envahies par la forêt, montraient dans les bas reliefs des façades et des murs intérieurs, des scènes érotiques aux postures variées. Des statues d’humains, nus figurant leurs ébats sexuels. Véritables bestiaires où les humains empruntent toutes les positions de leurs corps, pour s’aimer physiquement, coïter et engendrer. Quoi de plus vrai ? Quoi de plus naturel, enfin ! Qui accroupis, qui assis l’un sur l’autre, qui couchés en sens inversés, tous s’adonnent en spectacles plus moins cocasses aux pieux visiteurs du temple. Allez imaginer ça dans une mosquée, en pays de Pharaon ou sur les murs d’une synagogue, chez les affidés de Moïse, fussent-elles aux Amériques !
    Figés dans des positions lubriques et sur la pierre, Dieu sait depuis combien de siècles, elles doivent repues et plus que satisfaites, mais aussi coincées qu’ankylosées ankylosées. Emouvantes fidélités, inscrites à jamais dans l’éternité. Le singe eût honte en les regardant pour s’en inspirer quand même et s’amuser alors que les lions les ignoraient par décence et les trouvaient osées et incongrus. Et dire que cela figure dans leurs bestiaires de livres et sur les murs de leurs temples religieux ! Le comble de l’exhibitionnisme est d’en devenir divin ! Est-ce que l’amour n’est pas un rite religieux, une pratique de la religion qu’on oublie de pratiquer dans ce registre sacré, par pudeur ? Alors que c’est une forme de vie, une fonction vitale qui est à l’origine de la vie, et qu’il faut manifester, avec franchise et dignité, pratiquer au su et au vus des mammifères, sans fausse pudeur, sans abris et sans hypocrisie ?

    L’homme dans ses privations délire et tue…

    Nous, les fauves et les mammifères de la forêt, nous ne véhiculons guère ces meurtres et ces complexes. Nous sommes plus libres ainsi. Nous faisons autant de coïts que nous voulons, avec tendresse, sans violer personne, de bon grès et sans rien payer. Rapides ou ininterrompus, nous coïtons sans compter, wa errazq âla rabbi ! Quel mal y a-t-il à manger, dehors devant les gens, en public, plutôt que de le faire cachés ? Nous ne forniquons pas, nous obéissons, par les voies naturelles à nos hormones et nos humeurs, pour prolonger l’espèce à travers le don de la vie. On nous traite de fauves et de bestiaux ! Il faut croire que pour les humains, (qu’ont-Ils de si humain ?), nous autres les animaux, nous ne serions pas si évolués que ça et que nous n’avons guère de leçons de conduite à leur donner ! Mais, aujourd’hui, on se libère et on libère les femelles aussi.
    Ainsi donc, loin des foules, des potentats et des autocrates, notre roi de la jungle était doublé d’un artiste-danseur, philosophe de surcroît. Adepte de Brahma et de Vishnou, entouré d’une cour d’adeptes et d’adorateurs, faite de ministres et d’amis, certains l’aimaient, d’autres l’appréciaient pour la bouffe, les affaires ou les gros cachets ! Pourquoi les traiter de ‘’cachés’’, ces salaires s’ils sont mérités ? Ou, s’ils sont payés en monnaie de singe, a fortiori ? Évidemment à leur lionnistique* et caudales effigies ! On n’a pas les amis qu’on mérite. Une monarchie, c’est comme une ruche d’abeilles. Il y a des individus qui piquent, d’autres qui volent, pendant que d’autres font du miel.
    Et l’Inde, ce continent aux couleurs féériques, dansait, chantait, faisait l’amour, priait ou se chamaillait avec les musulmans, à cause du cache-misère, du Cachemire. Mais jamais entre les castes ou les vaches, les vraies à cornes ou les porcs, que religieusement on se devait de respecter.

    La sagesse des trois singes

    Il fait bon de suivre la sagesse et les préceptes des anciens, à la lettre, pour réussir dans l’éducation, la guerre ou la diplomatie. Oublier ses humeurs, ses problèmes personnels, pour diriger sans surprendre et mieux guider. Notre singe arrivé au pouvoir depuis quelques années, à la surprise de tous, savait garder les yeux fermés, la bouche close et les oreilles bouchées. La sagesse des 3 macaques, il la connaît. Il savait écouter et parler, sans violence et décider par la suite, sans préjugés ni partis-pris et surtout sans se hâter. Son secret et sa conduite, son rituel était de ne pas avoir peur des étrangers, mais de les surveiller, des les admettre, voire de les aider, mais sans rien exiger d’eux et sans céder à leurs lubies.
    Les serpents hypnotiques et les crocodiles aux dents acérées, il les connaît, les porcs et les loups, les ploucs et les apaches, Gandhi, Rama et les anglais aussi ! Ils les fréquentait de loin. Un mystère de la communication, dont il a le secret ! Sa conviction de sage est de tout connaître pour se méfier et pour dénicher les dangers ! Il avait une culture et des informateurs, des confidents et parmi eux, des conseillers !
    Il les fréquentait de loin, par appréhension qu’ils ne détruisent la forêt ou qu’on la leur donne aux colons, qu’on leur vende pour rien, à son insu et qu’on érode son trône et l’adhésion de ses sujets, leur amour aussi ! Sa force revenue, était sur son peuple instaurée. Sans racisme ni discrimination entre les races, tout le monde l’adulait dans la forêt, ou presque.

    Un roi de la jungle investi, en vaut deux.

    Il se méfiait de ses adorateurs plus que de tout. Il appréhendait les faussaires et les hypocrites, les profiteurs et les affairistes, les bigots et les objecteurs, ennemis de son régime et des libertés qu’il savait donner et faire respecter. Il aimait rester pudique et discret. Rarement ses colères étaient manifestes, sauf s’il devait pour l’exemple les publier pour corriger. Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à danser, se plaisait-il à répéter. Il était plus qu’un sage, un singe ! Capable de jouer un rôle, prenant la vie pour ce qu’elle est !
    Un roi averti est comme un dieu pour les sien. Disait-on pour gouverner les hommes…Lui, il n’y croyait pas tant. Il n’était qu’une âme, il avait une mission, et c’était là son seul souci. Vivre et laisser vivre, protéger et se défendre sans besoin des tuer. Passer le relais, donner ce qu’il y a de mieux à son peuple sans détruire la forêt. Et c’est comme s’il avait appris les sentences et les aphorismes, les versets écrit par les humains sur les murs du temple, qui git là, sous les pieds des grands arbres. Un patrimoine qu’on pilonne, un musée que l’on pille, un mausolée en train de tomber en ruine. Ces images et ces méfaits le révulsent. Les singes sont les gardiens des temples en Inde. On les nourrit d’offrandes pour cela. C’est pour cela qu’ils n’ont pas besoin de chasser.

    Roi de la jungle et ancêtre des hommes

    C’est une chance pour les fauves d’avoir ce refuge à proximité. C’est comme si Dieu leur parlait pour leur donner la sagesse. C’était leur parapluie, face aux puissances du ciel qui des fois donnaient de la voix et grondaient, menaçant de liquider tout le peuple simiesque en abatant ses refuges, les arbres, sous les trombes d’eau.
    Il n’a pas de palais, le roi des singes, où il pourrait se protéger. Que faire, quand SM, elle-même est menacée ? Alors qu’il est supposé protéger les autres. Tout est vanité. Personne n’est à l’abris éléments dans cette forêt indienne. L’Inde qui est en paix et qui n’est guère menacée par ses adversaires, ses voisins ou des ennemis ! Lui, le roi élu et choisi, se devait de protéger et de guider le peuple vers le bonheur, la paix, le sexe, la nourriture à bon escient sans excès, la cohésion sans discrimination entre les mammifères, les reptiles, les insectes, les arbres et les fauves. Son peuple polyglotte aux multiples couleurs vivait dans l’égalité. Ses adeptes, ses zélotes inclinaient à son passage leur cou, en signe de respect, attendant de lui, une morsure gentille, une banane sauvage, un cri aigu et fier, un mot, un geste de la main ! Comment appelez-vous les mouvements de la cime, des branches et des troncs que font les arbres sous le vent ?
    Ses colères comme ses sourires, sa baraka, ses bénédictions, étaient une aubaine, un onguent et de la lumières qui revigoraient l’âme qui parmi les vivants. Qui refuserait de faire parti de ce cercle de privilégiés, où l’on ne manquait ni de droits ni d’agréments ? Vigilant, le roi des animaux ne devait pas faire de jaloux (car il se ferait des ennemis ainsi ) et les mérites étaient publiquement décernés. S’il prend rarement des vacances, on prétend que c’est par peur d’aller si haut. La peur du ciel et des orages, la peur des dieux et de l’inconnu, ou de la hauteur et des avions ? D’aucuns disent que c’est par crainte de laisser la chaise vide ! Pour ne pas subir le sort des républiques, qui ont vu leurs dirigeants sauter ! S’il parle peu et s’il sort dehors si peu aux congrès, c’est pour ne pas tenter le diable et pour s’éviter des parlotes inutiles et des confusions, des amalgames avec les tyrans et les despotes.

    Adam, version primate

    Il refuse de sortir de la forêt, inutilement, pour demeurer près des siens, à leur écoute constante. Les rois des Indes et les Maharadjas ont quasiment disparu. Mais le singe à queue lustrée, le macaque au poitrail blanchi, vit plus comme un moine, un gourou et un sage, qu’un prince sanguinaire dans sa forêt.
    S’il refuse des jeux ou des ébats charnels inutiles, s’il ne copule que lors des ruts prescrits, c’est pour le rite et la bonne gouvernance, pour la communion avec son espèce et celle ses assujettis !
    Car depuis la mort du Lion, son père spirituel, il a beaucoup muri et longuement réfléchi. S’il consomme un fruit et qu’il fasse la diète, c’est qu’il a le don, le sentiment de devenir comme Adam. Un homme nouveau, entier, pourvu qu’il n’écoute point les sifflements de Satan et qu’il évite les pommes de cet arbre interdit. Cet arbre qui découvre la nudité, la concupiscence et l’amour instinctif des excès en toutes choses et l’attirance vers les interdits. Et il sait que les serpents, c’est leur sort de servir comme agents du Diable et de rester toujours à l’affut.

    Le secret de la lumière

    Est de voir où nous marchons. Pour nous, vestiges des humains, le Diable on sait qui c’est. Même si on a la chance de ne pas le rencontrer…Il n’est qu’un symbole, celui des grandes puissances. Pas les States, la Chine ou la Russie, celles des ténèbres. Et pourtant, Lucifer, est  »le porteur de la lumière », selon l’étymologie de son nom. Voire le porteur, issu du feu ! Demandez aux soufis et aux astrophysiciens, ceux du boson de Higgs ! Alors les plus illuminés, les plus intelligents, seraient nos vrais ennemis ? Aie !

    Sauf que là, si bas et si loin

    et sauf votre respect, monsieur le Maire, je vais vous dire : « qu’entre deux merdes, il y a toujours des crachats à éviter « . Sur nos sentes forestières, pardon on est sorti du conte, je veux dire sur nos avenues du Centre Ville, quand on a l’heur de marcher encore, debout, à pied, on fait de tristes rencontres. Là dans l’entrechoc des cafés et des voitures, qui comblent les trottoirs, sous votre regard de responsable. Là, sous les feux des scanners inquisiteurs, de ceux qui occupent les ruines et les restes de nos artères vomies. Là, on n’est sorti de la ville, de l’urbain, de l’humanité, la citoyenneté pour râler. Ne nous demandez plus d’aller voter. On remplira les urnes d’urines prostatiques, de cailloux et de menstrues embaumées. Et c’est pour cela que les singes doivent rester sur là haut, sur les branches, dans leur verdeur éthérée, au dessus des hommes, du courroux des lions, des armes et des mêlées !
    Je sais que vous ne me lirez pas, mais je vous laisse la paix dans ce zoo, où les primates sont nos meilleurs frères, nos ancêtres pour demain, peut-être !

    Les Chroniques différées de Mme Student
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Septembre 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    IL FAUT UN LEADER ET DU COURAGE POUR DÉCIDER

    Pour le Ministère de la Santé, moins de taxes équivaut à un plus large budget et à plus de santé pour plus de marocains.

    Cette opportunité de votre visite à Oujda et dans bien des villes, est à saluer. Elle permet de rassurer et de mieux édifier le Ministre Réanimateur de la Santé sur l’état des Marocains. Bravo et Merci ! C’est une occasion bénie, propice pour les rappels de nos dols aux élus, comme à tous les Pouvoirs concernés et les Cadres qui sont placés à la tête de la Nation. C’est une demande de Réforme fiscale des circuits de santé à l’Etat. Depuis 8 ans, elle s’adresse respectueusement et sans relâche aux premiers responsables et aux élus. Le premier concerné des ministres étant celui de la Santé, le Professeur Si El Housseine Louardi

    LE BUT

    En supprimant ces taxes fossiles, antisociales, si contraires à la philosophie musulmane, notre Gouvernement et notre Souverain donneront une leçon de démocratie et modernité à tous les pays du monde. On a vu dernièrement les efforts de M. Barak Obama, on l’a vu lutter pour faciliter l’accès aux soins aux Américains, on a souvenir de nos accords avec l’OMC, devant supprimer les taxes de douane, comme on a vu les tentatives du Ministère de la Santé tenter de diminuer les prix des médicaments pour un meilleur accès aux soins. On est redevable aux décideurs, longuement sollicités en voyant quelques maladies effacer leur sordide TVA. Mais il reste à exonérer des taxes de Douane et de TVA toutes les maladies ! Toutes, sans exception aucune et sans discrimination entre elles, afin d’aider les pauvres, les malades, les chômeurs et les handicapés.

    APPEL

    Ces déshérités et ces affaiblis, n’ont pas de taxes à payer à l’Etat pour leurs déficiences physiques. Fussent-elles chroniques, légères ou passagères ! Pour toute bonne gouvernance, ce sont là des valeurs de probité fiscale et non de passe-droit de l’Etat. Ce sont des normes d’équité et de justice qui se confondent avec les droits de l’homme et l’éthique bien sentie de d’Islam. Ces valeurs d’amour et de proximité avec les citoyens, sont le premier souci et le premier chantier d’Amir El Mouminine. Et c’est là, sans hypocrisie, sans faiblesses ni atermoiements, la seule solution et la plus radicale, la plus humaine, la plus juste des évolutions fiscales. C’est la Réforme la plus efficiente de par son audace et son inventivité.

    A M LEMINISTRE DE LA SANTE
    A MONSIEUR LE CHEF DU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI

    Le Gouvernement de M. Benkirane, comme les Deux Chambres du Parlement, devraient tenir ce défi complémentaire, comme un but et comme une norme morale, afin d’honorer leurs électeurs. Protéger le Peuple et le hisser dans la paix, parmi les plus modernes, lui permettre à ce Peuple le travail et la scolarité, sans entraves, lui assurer le pain et surtout le médicament, sans plus-values fiscales. N’est-ce pas là le but final de toutes les politiques et pour tout bon gouvernant qui se respecte ?

    IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE ET LOYALE
    AVEC L’EXPLOITATION MORBIDE DES MALADES

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation par les élus des souffrances du peuple.

    Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui luttent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres d’exclusion et de morbidité.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration, ni de bonne gouvernance des guides et des responsables Sans leurs écoutes des tranches qui souffrent, et qui causent des freins aux progrès, du fait de leurs maladies et de leurs exclusions…

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes, ou les silences suffisants, de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple.

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils de SM le Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ou de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés. Spécialement ceux des malades.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et de la morale, une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, lesquels sont les fondements de ce ciment unioniste qu’est le Trône.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments et des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits. Ils sont antisociaux et anti humanitaires. Nous le répétons.

    POUR UNE MEILLEURE SANTE DES MAROCAINS,
    IL Y A UNE NECESSITE DE REFORME FISCALE
    DEMOCRATIQUE, PAR HUMANISME ET PAR EQUITE.

    Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries, doublées de rançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut réformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité. Nous le répétons car c’est flagrant de vérité.

    Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputées), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont illégitimes et injustes, donc antilibérales et immorales.

    Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, ceux des cliniques et des hôpitaux, est une sinécure et un non-sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines ou ses instruments.

    Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et des renoncements aux soins. Ces entraves sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes supplémentaires sur leur état de santé. Donc des nuisances ‘’ iatrogènes ‘’ sur leur santé voire même des atteintes à leurs vies.

    DES EXACTIONS INSOUTENABLES :
    SOUFFRANCES ENTRE LES MALADIES ET LES TAXES INIQUES

    Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants , tout le matériel de laboratoire et d’analyse, dont ils renchérissent le coût des actes.

    Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, nous avons dit, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !

    Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur façon, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.

    Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !

    Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléances à eux-mêmes et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, les ignore et ne les dessert pas !

    En guise d’invectives impudentes face à la parésie des lois, s’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise « étoile jaune », qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée, au point de se renier et de renier leur propre identité !

    Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent encore dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèreront qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !

    Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les us et les affres faisandés des métropoles honnies.

    CES TAXES SONT DES CHARGES INUTILES POUR LES HOPITAUX ET LES CAISSES DE MALADIE
    COMME SUR LE DOS DES PATIENTS DEMUNIS. ALORS, QUI PERD ET QUI BENEFICIE ?

    Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous, d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.

    Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.

    Et ne venez pas demander à ces citoyens, amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller encore voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels encore, ne suggèrent ni présentent aucune solution à ce problème national, qu’est la « taxation des maladies » !

    Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, issues de la négligence des responsables, incompétents ou insensibles, qui les laissent surexploiter les souffrances, malgré le départ des colons !

    Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses ! Ter repetita.

    UNE QUETE DE JUSTICE INLASSABLE

    Malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, cette ineptie, cette tare atavique, tarde à disparaître de nos lois. L’avenir se doit de solder cet héritage fossile, fait d’exploitations et de mutisme. La loi du silence et celle de l’incapacité, celle de la langue de bois ne sont pas de bonne gouvernance ! Elles doivent disparaître.

    Qui écoutera donc les paroles de SM le Roi, quand il a appelle les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements ! Au lieu de se déchirer aux élections, ils doivent déchirer ces lois infâmes !

    L’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Si nous constatons depuis trois mois quelques progrès, ils sont à saluer. Mais, ils restent partiels et partiaux et très insuffisants encore.
    De notre part, à l’AAMM, nous militons pour tous les malades, sans discrimination aucune entre les tares !

    Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux de voir leurs réussites, quoique partielles ! Nous espérons que la sensibilité et l’humanité, la logique et la volonté, puissent accompagner encore plus le Législateur, afin de dispenser toutes les maladies des taxes illégitimes qui les contraignent, et ce, quels que soient la forme ou l’état des maladies.

    Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués, exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat….Le faiseur des lois ringardes, lui-même casque des taxes, qui amputent son budget ! Lui, le premier secteur qui offre aux gens des hôpitaux, empesés par des taxes, sur le matériel et les médicaments ! Risible paradoxe ?

    DANS BIEN DES PARTIS ET DE LA PRESSE ET DES MEDIAS,
    ON OBVIE CETTE AFFAIRE DES TAXES SUR LES MALADIES.

    Perclus dans les faiblesses et les manques de moyen, les maladies et l’ignorance, dans la lassitude et l’inaction, le manque de courage et d’entreprise, on se tait devant cette impasse du destin. Et on se lance en invectives, en se complaisant face aux lois qui demeurent par mépris, illogiques, illégitimes, insensibles et inchangées !

    On semble faire silence sur cette nécessité de réforme, réclamée et agitée depuis huit ans. Même chez ces groupements prestigieux des partis, qui colorent et patchent la scène électorale et politique. Rien ne promet-il d’espérer ? Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit avec la vigueur indispensable pour libérer les marocains aliénés par cette fiscalité injuste et antisociale. S contre-productive. Nous avons reçu quelques courriers, compréhensifs sans être suffisamment prometteurs. Sans plus. Jusqu’aux dernières dispositions incomplètes, il faut dire!

    Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?

    IL FAUT DU COURAGE ET DE LA VOLONTE
    POUR FAIRE DES PROGRES A NOTRE PEUPLE
    EN CORRIGEANT LES LOIS SCELERATES

    Il faut un starter, un leader
    Pour cette louable et nécessaire réforme, d’abord fiscale de la santé !

    Seule la grâce de SM LE ROI MOHAMMED VI pourrait nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue Ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le Peuple de ces lois. Le gracier des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que Ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès. C’est le moindre service civique que l’on attend d’eux !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 Août 2012

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.com

    #204745
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    AINSI PARTAIT ZAHRA THOUSTRA.

    LECTEUR,

    Je vous offre quelque chose à lire, pour réfléchir, gratuitement, sur… votre cas ! Un devoir de vacance, (dans le sens du vide et de la partance), une lecture ramadanesque pour la réflexion et la délivrance de cette âme qui est partie, celle de Lalla Khadija.

    DOCTEUR,

    Docteur, disait-elle, je souffre, je suis timide, je n’ai jamais approché le Roi. Je ne sais comment lui demander ce qui me manque. Mais, SM n’a pas de baguette magique ni de boule de cristal pour me soigner ! Je souffre d’une certaine timidité, qui se confond avec le respect d’autrui. Ça doit provenir de l’éducation reçue de mes parents. Sauf que la colère me rend courageuse et me donne des forces qui dépassent ma santé et qui surprend les gens. Et puis, si avec Dieu, je m’entretiens sans entraves ni intermédiaires, chaque jour, pourquoi pas avec le Sultan ?

    MON DIEU !
    Abri
    Seulement, mon Dieu, le soleil a disparu de ma fenêtre. Les nuages et la lumière aussi. Es-Tu encore là ? Ou parti avec nos ancêtres, eux qui ont pourtant bien cru. Ou, as-Tu été chassé par les gratte-ciels du quartier ? Perdu par nos maîtres, ou spolié par la faute de leurs parrains ? Je suis veuve de mes amis et orpheline de dieu. Au moment de partir, je ne comprends pas pourquoi je suis là, ni pourquoi je suis venue. J’aurais voulu rester à l’abri chez le bon Dieu, sans besoin de descendre ici et si bas…Dieu aura-t-Il quelque compassion en entendant cela, Majesté ? « 
    Ainsi parlait Zahra Thoustra.

    Ö RAISON FUNEBRE !

    Khadija-Zahra, ce n’est pas Dieu qui est parti, c’est toi qui es allée chez Lui. Maintenant, ton contact ça va être plus fréquent. Avec Lui…ses anges et ses messagers du moins.

    OH FUNESTES ORAISONS !

    Mon dieu, mon dieu, je suis immobile. Le robot ne répond plus et mon âme est portée disparue. Immolée par le destin après son périlleux usage, elle dit à sa fille qui la veillait depuis des mois, mais qui semblaient des années : ‘’Aidez-moi à mourir !’’. Et sa fille pleurait sur son propre destin, sur le sort de sa mère Khadija-Zahra, sur celui de l’humanité entière en voyant sa mère qui continuait de gémir :  » Si vous m’aimez, faites cesser ces douleurs ! »…Je veux rentrer, je veux partir. Ce n’est plus le corps qui parlait, mais l’âme qui réclamait sa libération. Il faut qu’elle cesse de respirer pour casser la chaîne qui aliène l’âme au corps !
    Ces invocations se ressemblent et se prononcent à demi-mots. Des balbutiements intimidés, le malade ralenti, tel un moribond face au diable, lui lance pudiquement et dans l’effroi, une malédiction ! Une prière faite à Dieu, pour chasser le Démon. Un sortilège, une incantation, un vœu pour chasser les douleurs, la conscience de la mort et le reste qui semblent être le fait de Satan.
    « Je lui ai donné ma fille, ce que j’ai de plus cher sur terre. En retour, il se défoule dessus, il la maltraite, il la frappe, parce qu’il est en manque de kif. Il se rabat sur sa fillette aussi, menaçant de les brûler, toutes les deux et de se tuer avec elles dans les flammes. » La maladie tient au corps comme le fait un mari paranoïaque et hystérique. Un tyran, qui malfaisant et cynique, malmène sa famille pour perdurer, pour jouir de son bien, trouver son bonheur dans leurs douleurs, afin d’apaiser ses colères de dément sur les siens.

    ALORS, QUE VAUT LA VIE ?

    Que vaut la vie qui lui reste ou qui va la quitter ? Ou qu’elle allait quitter ! Vous avez trouvé ? Elle, ce résidu de l’apocalypse sur terre où le petit mulot, caché dans son terrier devait survire aux plus grands sauriens….Il va donc subsister et se recomposer, s’adapter et évoluer, pour donner les mammifères. Ces bêtes, carnassières et nues avec des mamelles, dont l’homme sera l’un des plus arrogants spécimens.
    La femme surtout et aussi ! Pourvu qu’on lui donne les moyens de rouler les mécaniques, en grosses cylindrées, en comptes en banques et autres brillantes formes du pouvoir ! Ceux que procurent la beauté, voire le sexe. Ceux auxquels on accède par les tremplins olympiques, universitaires et du gouvernement. Pas celui-ci, en ce qui nous concerne…A moins d’une rapide et salvatrice révision, en cours d’exercice. Ne serait-ce que pour la forme, afin d’apaiser les foules gouailleuses et les moins machistes ! N’est-ce pas que ça pourrait augmenter leur prestige en rendant le gouvernement moins amusant et un peu plus apaisant ? Mais qui a dit qu’il faut avoir la mine renfrognée et grave pour être le Premier des ministres ou l’un de ses exécutants ? Sauf qu’avec plus de femmes autour, ils seront moins barbants les Benky-men…Mais ni l’évolution des espèces, ni celles des fossiles ou celle des récents ‘’crocodiles’’ ne concernent plus Lalla Khadija. Vous pouvez dorénavant, gouverner, voter et être élus, sans elle !
    Que vaut la vie, toi qui la tête courbée sur ce tapis de prière, ô lune embellie à la crête rougie, quand tu subis le sort ou le destin et que pour d’autres, tu les régis ? Agenouillé pour adorer dieu, tu perds le fil dans le décor et dans la foule, qui t’adore et te vénère de bonne foi…Nos mots refreinés, nos vœux pudiques et nos plaintes n’arrivent plus jusqu’à Toi…Tes anges, gardiens, effarés et farouches, ont perdu le contact, leurs ouïes et leur zèle !
    Que vaut la vie, quand la mémoire s’en va, avec le souvenir et qu’il ne te reste que les infos, vite oubliées, pour t’accrocher au présent si labile…La conscience, la personnalité, la responsabilité, ne signifient plus rien, pour le reliquat de cet être et qui s’appelait Khadija. Que vaut la vie quand tout devient futile ? Alzheimer, Parkinson, Creutzfeldt-Jacob, Behcet, Duchenne, Korsakoff, Mendelssohn, etc…Que de gloires sont attachées à nos infâmes maladies ? Académique, endémique recueil de toutes les monstruosités et les misères faites par les maladies à l’homme, par la nature à l’homme, par l’homme à son alter ego et vice versa.
     » L’ivresse de la mort fait apparaitre la vérité ». Coran, Qaf, 19

    OU EST LA PLACE DE L’HOMME ?

    Où est la place de l’homme entre les infos et les autres, tant sur le plane de la communication, de la communauté que du travail, plongé entre la réalité, la vérité, les allégations, l’intox et le virtuel. Où se trouve notre vraie place, nos droits et devoirs, là sur Terre et dans l’Univers, sans être prétentieux ? Sommes-nous seulement ces grains d’ADN et de vie, à l’existence futile et banale, sans rôle, sans rien de plus ou de distingué, une poigné de sable fangeux et comique, sur un terreau recyclable, tournant et instable ?
    Où se situe la place de l’homme, simple, Lalla Khadija, toi qui porte le nom d’une belle princesse, quand les secousses telluriques et les tsunamis sont politiques ? Là, des documentaires sur les migrations des oiseaux, la découverte d’un fossile d’insecte vieux de 365 millions d’années, le massacre des dauphins et des baleines, celui des gnous par les ‘’crocodiles’’, les vrais crocos pas ceux de Benky !
    Entre la plaisanterie du Premier, les tergiversations ou les erreurs de ses prédécesseurs, louables ou très peu, entre la langue de bois et les non-dits qui ménagent nos infantiles ignorances et autres pusillanimités déconsidérées, entre la pub intensive, les infos sur les sévices des peuples et des clans, dont nous sommes parties prenantes, mis les uns contre les autres, et face à la réalité prismatique, il y a, pour toute personne, ayant conscience de soi et d’autrui, des questions existentielles ! Ouf ! Il y a des questions déterminantes, autres que celles primordiales de manger, de boire, de se loger, de se soigner, de se vêtir ou de se dévêtir librement et de se reproduire, sans autre but que cela ! Toi, qui pars, Khadija, tu approches à un degré de plus vers leurs découvertes et leur connaissance probable ! Et pour les restants d’entre les sur-vivants, les questions persisteront toujours…Où et dans quels buts ?
     » Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent ». Coran, Les coursiers, 56

    FACE AUX GENS ET ENVERS AUTRUI

    La propagande tue. Le matraquage et le prosélytisme aussi ! Puis là, à la télé, on parle de Volubilis et des romains, des jeux olympiques des grecs et des anglais, de la série américaine exportée à travers le monde, après le Japon le Vietnam d’hier. Puis voici de nos jours l’Afghanistan et l’Iraq et tout dernièrement après la Libye et l’Egypte. Voici la Syrie dans l’étau pour la faire éclater. Et l’on comprend pour qui et pourquoi l’on prépare la sape de l’Iran. Puis aux infos encore, un scoop, des marocains qui méritent des médailles ! C’est, ce sont les travaux d’Amira Hassani sur le boson de Higgs. Un autre sur la télé, la sonde qui cherche des traces de vie sur Mars illustre le marocain, Kamal Oudrhiri dans la réussite du robot martien Curiosity.
    Mais, à quand la sonde qui cherchera la vérité sur nous et le vrai mobile de la vie ? Et chez l’homme les secrets de la santé pour l’éternité ? A quand la sonde qui cherchera les traces de l’âme dans le corps ? Ou la simple présence de l’esprit, aussi tenu soit-il, chez les hommes des civilisations, dites supérieures ?
    Ceux-là de nos maîtres, qui disciples oublieux de leurs états de barbaries antérieures, nous imposent encore de leurs guerres, en s’étant unis, malgré leurs atrocités criminelles ! Les pourvoyeurs des guerres et inlassables colons, nous donnent des leçons de conduite ! Hélas, ils ne nous gardent que rancunes et haines, avec parfois et plus gentiment, que du mépris ! Pour tout ce que nous sommes et envers ce en qui et ce en quoi, nous croyons ! D’abord cette fière différence, malgré nos droits à la différence et aux libertés qu’ils ne cessent de nous rappeler ! C’est pour magnifier leurs identités arrogantes par rapport à celles des races ou des pays inféodés, probablement ! Pour se donner l’assurance et le sentiment du prestige, celui de la supériorité dont ils sentent à raison, le manque ! Leur besoin existentiel de se rassurer, en inhibant les autres, en les confinant et en affichant leur peur de ce qu’ils sont.
    Seulement, du côté culture, couleur et aisance matérielle, s’il y a des critères de supériorité ou deS différences, qu’en est-il du côté des âmes ? Tu ne le vois pas encore, Zahra Thoustra ??
    Le tyrannosaure fuit les siens, le regard perdu sur les continents qui se tordent et se déversent, les plaques telluriques les unes sur les autres, effaçant toutes traces de vie et préparant les créatures à d’autres formes de vie. D’autres apocalypses, d’autres révulsions et réadaptations, d’autres cycles, qui perfectionneront l’évolution des créatures les plus aptes. Le cerveau et les membres, ou ‘’ce plus’’, qui existe en nous, et qu’on ne sait pas encore identifier !!

    QUE VAUT LA VIE POUR UNE MOURANTE ?

    Que vaut la vie pour une mourante, pour une partante à jamais ! Que vaut la vie, que valent les luttes, le luxe, la richesse ou le bonheur lui-même ? Que vaut la vie, le succès, le sexe, la fierté, l’orgueil si la mémoire efface tout ? Qui aura raison ou le dernier mot ? Le dernier mot revient-il à Alzheimer ? C’est pire quand le moribond garde toute sa conscience, tout son éveil, sa mémoire vive et des douleurs atroces avec. Et qu’il ait conscience du danger immanent, celui de s’anéantir sans retour, sans autre credo ni assurances, ou autres repères !
    Que vaut la vie quand la mort effrite le corps et qu’il n’est que l’espoir d’un corps naufragé, en déperdition ou d’une âme en peine ? Cet être est en sursis. Il attend dans l’angoisse et l’ignorance, un jugement dont il ignore la fin et les moyens. Si tu oublies tout de suite le présent et le passé récent, tu as encore une oreille, distante, inefficace, mais réelle, sur les misères de ce monde…Sur ta place, sur ce que tu regrettes, sur ce que tu laisses !
    Que vaut la vie sans l’amour d’autrui, sans la passion pour l’existence et sans les yeux ouverts sur l’univers et l’infini ? Que vaut la vie, quand on ne sait que prendre, sans rien donner ! Que vaut la vie sans imagination, sans fantasmes et sans rêves et sans amours a fortiori ? Mais ce ne sont là que des humeurs, des hormones, des sentiments, des excitations, une culture, un apprentissage de besoins…Des réflexes conditionnés ! Une fixation psychique, totémisée*, généralisée, fixée sur des besoins créés ! Quelle est leur part d’importance ? Ne sont-ce pourtant pas des signes de vie ? Les éléments du bonheur d’exister et celui d’être ? Alors, ce sont bien, dites-vous, les buts ultimes de la vie, que ces sensations simples, issues de nos organes et de nos cerveaux ? Mécaniques et chimies des sens, que l’on sait analyser et reproduire en biologie et en pharmacochimie* !
    Que vaut la vie, la lutte, la conscience, la ville, tes voisins, ton pays, voire la terre entière, quand, pas loin, des gens de la même nation, adorant le même dieu, (ou n’y croyant guère, ça les regarde), s’ils ne Le sentent pas ? Ces factions, poussées les unes contre les autres, pour le pouvoir, pour l’argent, se donnent la mort, en ne sachant pas pour qui, ni au profit de quelles puissances. Ces pays dominateurs et leurs souteneurs, qui animent les gens biens ou leurs mercenaires, (ça dépend de l’angle de tir et de la nationalité des bombes), en exacerbant les pires infamies ? En tous cas, c’est sur nous, nous tous les soi-disant ‘’humains’’, que rejaillissent ces cumuls d’infamies. C’est notre nation, notre pays, notre cité, le genre humain en totalité, son étiquette, sa nature son identité, son existence, son moi-collectif, qui sont marqués et affectés…

    UN CORPS EN PARTANCE

    Dépersonnalisée ? Non pas Zahra Thoustra ! C’est peut-être le cas des démences et peut-être le sort plus fréquent des Alzheimer…Tu es partie entière…Oui, tout cela ne te regarde plus, Khadija ! Toi la mourante, toi qui devais mourir ! Mais, cela concerne encore, ne serait que partiellement encore, ces milliards de ‘’vivotants’’, qui se joindront nécessairement à toi ! Plus tard…
    Comment, demain donc, pour les croyants du moins, ces barbouzes et ces criminels-industriels, seront-ils récompensées ? Tous au paradis ? Tous au feu, tous aux flammes, ou tous et ce sera mieux, à l’oubli ? Dieu se détournera de faire revire, ces ‘’ hommes’’ ! Ne regrette-t-Il pas déjà, de nous avoir donné sur cette terre, la vie !
    Question d’humeur divine ! Nous ne pouvons pas devancer l’Apocalypse, la Réincarnation et le Jugement dernier. Et puis, n’est-elle pas déjà en cours ? La Résurrection prédite ou le Jugement Dernier, tels que annoncés, leurs tardent, pour certains. Ils qui veulent hâter la fin du monde et leur approche du ‘’Paradis’’ ! Ils veulent que ça démarre à Al Qods et en Iran ?
    Tu es partie, en pleine interrogation et dans les douleurs, sans que je ne puisse rien faire de plus, après t’avoir recommandée un urologue de la place. Ni pu te regarder en face, te voir flancher, te voir périr ou pourrir, ô toi la proprette, la méticuleuse et respectable voisine ! En te parlant, je leur parle, je pense à toutes celles qui sont passées… par pertes et profits. Celles que moi ou mes collègues avons dû rater…
    Ton corps, libre de sa vie, son âme libérée de ses attaches, de sa croûte minérale, se délivrent de ton corps. Ill quittent un habit vieilli et usé’, un organisme faisandé, pour joindre le grand chaudron, la marmite millénaire qui sert de berceau et de terrière !
    Délivrée du corps, l’âme erre dans l’attente de sa renaissance, à la demande de Dieu, selon Sa promesse. Nous sommes les projections visibles d’une âme imperceptible, qui nous donne la vie. Nous ne sommes qu’un spectre, une image de chair, une image en trois dimensions. Qui a parlé de karmas et d’hologrammes, qui a parlé d’auras et d’avatars, se rapproche de la vérité, probablement.
    Khadija-Zahra pensait en ces mots : dans l’impasse du conflit où je suis et qui se joue de moi-même, la quiétude impossible, pour penser plus loin, à l’après et à l’Ailleurs, la conscience empênée, entravée de douleurs, m’empêche de tenir. Si j’espère vaincre pour guérir, par moment et sans convictions d’ailleurs, je suis comme poussée au dépit. Et, je veux malgré-moi en finir, en attendant de revivre dans le calme, un jour. Toute la philosophie apprise ne peut m’aider en ce moment, j’ai plus besoin de mystique et de religion pour couvrir mes arrières. Je dois croire de plus en plus fort et m’y attacher encore, dis-tu ?

    ILS PARTENT, ELLE FUT.

    L’homme nait par hasard et il part frustré. Son destin, croyons-nous ! Il en est beaucoup qui restent en stock. Les invendables et les vendus. Tels rois, tels tzars, les opposants ou leurs détracteurs, tels papes, de Dieu les vicaires, tous les prophètes en fait, les incrédules comme les croyants, les grands comptes en banque, les économies en Suisse ou ailleurs ! Tout part. Les médecins et les athlètes, malgré leurs stéthos et leurs médailles, les acteurs et les stars, les peintres et les grands entrepreneurs, qu’ils soient arrogants en 4×4, en fusée, en camion, en car ou plus fiers, à pied !
    Suppliciée, Zahra Thoustra est décédée. C’est la prof de littérature, notre sublime amie, Mme Student qui avait appelée ainsi Lalla Khadija, ma voisine. Ultime lâcheté : je n’ai pas eu le courage de la voir, effondrée sur le lit, pour mourir dans autant de douleurs. Je n’avais ni les mots ni la sincérité intellectuelle, ni la force médicale et morale adéquates pour supporter sa vue. Encore moins le verbe, pour estimer lui être d’un courage quelconque ou d’une espérance réelle. Ultimes faiblesses : c’est comme si c’était moi le coupable, ou moi, qui était en mauvaise passe !
    Le corps ruiné, décharnée par un cancer, mal géré, qui s’avérera impitoyable en s’étendant partout, au point de ronger son squelette dans les pires souffrances…Elle fut ! Elle est libre maintenant. Elle est partie, épuisée, le corps horriblement charcuté. Partie vers la terre première. La terre natale, la terre mère. Et le reste, eh bien, il planera dans l’inconnu pour lui, vers l’inconnu de tous, vers cet Ailleurs, chargé de crédos et d’espérances !
    Elle fut distante, simple, proprette, parfois nerveuse, mais honnête et régulière. Elle s’est occupée avec persévérance de ses trois enfants, de son mari, un coiffeur prolixe qui l’avait laissée encore jeune, en partant…Il lui a laissé une échoppe au centre-ville. Elle en collectait quelque pactole. Son héritage familial, sa part de fermage, devait lui apporter un appoint matériel et les meilleures saisons, seulement ! Elle fut le témoin, l’amie, la confidente de mon ancienne femme de charge Nadifa* et quelque peu aussi de mes infirmières. On respectait cette voisine, qui les vendredis, souvent, nous offrait un plat de couscous. Un rite repris régulièrement par sa belle-fille, Naziha*. Elle nous rendait ainsi la politesse, pour les soins gratuits dont elle bénéficiait en tant que voisine contigüe, depuis plus de trente-trois ans…Pensez-vous !
    Hormis, que ce n’est guère ainsi que nous le pensions ! Nous étions de bons voisins et cela suffisait pour échanger des politesses. Nos traditions sont ainsi vécues. Elles nous recommandent pieusement à nos voisins. Et l’hospitalité n’est pas un vain mot, elle est une pratique qui supplante la citoyenneté obligée, le civisme nouveau ou la solidarité politicienne. La communauté commence par le voisinage et ses formules de bienséance. 33 ans de proximité sans l’ombre d’un seul nuage. Même pas un bruit, un papier de trop dans le couloir. Le respect, la discrétion et la propreté !

    DES ETOILES ET DES HOMMES.

    Etoiles éternelles…Elle parmi d’autres, scintille dans le noir. Intouchables dans le vide sidéral, comme une odalisque lointaine. Et, l’été, elle s’illumine. Juste pour elle-même, sans donation à qui que ce soit de ce feu qui la consume sans bruit. Toutes, nous tiennent compagnie de leurs regards à travers les nuages. Elles continuent de tourner silencieuses et muettes, pour rester suspendues au ciel. A trop s’y rapprocher, ce doit être le contraire. Chacune d’elles doit être une âme… N’allons pas jusque-là dans la romance…Son étoile s’est-elle éteinte ? Elles sont des milliards et beaucoup sont plus grosses que le Soleil. Celui qui les forme ou qui en a lancé l’ordre de les créer, est plus immense encore ! Il va les reprendre et repriser nos âmes…Le minus que je suis en reste ébahi. Pas vous ? C’est ma forme de louanges, d’admiration et de prières.
    Mais elles restent loin, les étoiles. Il est notoire et convenu de les apprécier et de les trouver belles. Certainement arrogantes mais tristes et muettes derrière les nuages. Or, c’est une culture aussi, un imaginaire collectif, transmis à l’homme en fait de faire leurs louanges. Pourtant, elles n’ont jamais parlé à personne, les étoiles ! Ni intercédé en faveur de qui que ce soit. Elles sont là pour le décor ? Ou pour chasser les démons et protéger la terre ! Encore qu’en vérité absolue, on n’en sache rien, même si on le croit. Mythes et crédos se confondent et se télescopent dans l’interprétation du cosmos, de la nature et de l’homme. La science en ajoute à la confusion.
    Les bras levés, les mains tremblantes, le front froid et en sueur, leurs yeux humides, les hommes, et moi le premier avec, continuons de les invoquer. Mais c’est juste un symbole, celui de la hauteur, de la grandeur et de l’immensité. La peur nous intimide, nous étreint et nous angoisse. L’univers et la création nous poussent à la réflexion, à l’admiration, à l’effarement même ! Cette conscience spatiotemporelle nous redimensionne. Ni dissuasive, ni humiliante, encore moins auto dépréciative, elle est une auto dérision. Un accommodement, quand on sait combien nous sommes compliqués à notre tour, comme machinerie et combien est admirable ce corps qui nous sert de viatique et que nous utilisons. Mais combien lui sont néfastes les maladies et l’âge et quel dommage il est de le faire mourir, mon Dieu ! Ou de le dilapider, sans idée de retour ?
    Les étoiles sont ahuries devant cet homme. Ce funeste barbare et nuisible prédateur, querelleur, ravageur et hargneux rapace ! Et dire qu’il veut s’éterniser, aux dépens de tous les êtres et malgré ses périls, de par son âme et par-delà son corps !
    Furtives, sont nos compagnes de nuit. Personne ne pourra jamais les posséder, les approcher ou les joindre ! Dans sa quête et ses découvertes, l’homme féru d’astrologie, leur a dessiné des parcours et cru en leurs incidences sur son propre destin…Illuminés théoriciens qui donnèrent aux étoiles des noms, jusqu’à épuisement, pour leur afficher ensuite des numéros, tant leur nombre et le délire de leurs parcours, dépasse l’imagination des physiciens les plus calés et la fiction des plus fous. Nos étoiles à nous, sont faites de chair. Paradoxalement, on se consume pour elles.
    Distantes, pire que les amies confinées aux ordres, dont l’homme ignorant leur énormité, leur distance et leur parcours, a tenté de leur donner des noms, sans jamais les approcher. Elles ont un terme comme nous, Khadija Zahra, elles meurent et s’éteignent dans le néant.
    Distantes comme des stars juchées sur leur célébrités, faisant fi des hommes, elles narguent inutiles beautés et continuent de briller chichement, au mieux de décorer un ciel opaque, sublime, mais terriblement austère. Un ciel vaste et obscur, déifié par l’imagination et la peur des hommes. Plus virtuelles que les rêves, les étoiles sont quasiment des symboles pour les plus belles femmes, pour les plus puissants des hommes, qui en ornent leurs drapeaux et leurs officiers supérieurs ! Idoles des hommes, armoiries, labels lointains. Elles meurent et s’éteignent, Zahra Thoustra, aussi ! Elles deviennent des points noirs, de l’antimatière peut-être, avide de tout, et capables de renaître ? Comme toi, quii sait ?
    Restez éternellement belles, scintillez ! C’est votre façon d’adorer le bon Dieu. Faites-le pour moi, quand vous priez. Surtout si je ne suis pas là ou que si je sois occupé…Encore dispersé, en train de sommeiller, quelque part, ou de rêver… de vous ! N’êtes-vous pas des stars, qui nous rappelez les plus belles de chez nous ?

    ERRANCES DU TEXTE

    Là, je me goure. Mais vous me dépassez certes en probable longévité…Rien n’est éternel. Et puis même si vous vouliez m’écouter, vous êtes si loin, minérales, somptueuses dans notre imaginaire à tous, mais inappropriées !
    A-t-elle senti quelques joies, quelques vagues plaisirs durant son flash de vie ? Ou simplement vécu. Comme qui dirait « émargé », point, pour dire qu’elle est présente et qu’elle est passée. Tête basse, sans ambition, sans obligations, sans le vouloir apparemment et sans un but défini.
    Elle, comme moi ou toi, lecteur. Esprit invisible, innominé ou non encore défini ! Elle se cherche jusqu’au dernier jour, sans conviction d’avoir trouvé…Notre héroïne a cherché jusqu’à ses derniers jours à rendre heureux son diabétique et stressant vieux mari. A lui faire sentir quelques turgescences, le sildénafil, n’ayant pas encore été inventé. A provoquer quelques intumescences, quelques turgescences pour faire jaillir quelques vivaces sécrétions. Inodores et insonores comme les éjaculats prostatiques de nos démocraties fossiles et pudiques ! Souvenir de vie apaisant, vague souvenir de sa vigueur passée, après sa terrible opération. Une émasculation interne qui l’a humilié avant de l’emporter.

    MA VOISINE EST UNE PSYCHOTHERAPEUTE

    Elle a vécu depuis le départ de son homme, sereine et peu loquace, mais disponible et toujours à l’écoute de ses bavardes voisines qui venaient faire leur psychothérapie quotidienne, chez elle et boire un thé ou un café à la santé de leurs hommes…Ou simplement debout dans l’entrée de porte ! Elles lui apportaient en retour leur journal quotidien. A elle, qui toute écoute, était si occupée par ses trois enfants, La revue critique exhaustive et détaillée, agrémentée de leurs analyses de tout ce qui se passe dans l’immeuble et autour. Leur univers, du marché au bain, en passant par l’école, la station de taxis et les voisins. Elle cumulait en silence leurs dires et leurs allusions en plus des confidences de femmes ! Sans faire attention et sans répliquer, pour ne pas partager leurs médisances ni se mouiller, elle les écoutait.
    Oui, elle était exemplaire, dotée d’une éthique musulmane certaine, dont elle ne se vantait pas et d’une patience de philosophe, à tous égards pragmatique et altruiste. Elle en faisait aussi sa psychothérapie de soutien, son exercice quotidien de religion appliquée à la vie communautaire et au social, sans être figée dans un parti fanatique ou populiste quelconque. Nerveuse, sa timidité due à une bonne éducation, la rendait polie, très noble et très humaine. Elle n’aurait pas changé son appartement pour rien. Elle était plus vieille que les murs moisis de cet immeuble pourri et en ruine, devenu un sarcasme rétrograde, au centre de cette vile, avec un seule « L ».

    PLACE DE L’HORLOGE ABSENTE

    Le temps nous échappe. Zahra Thoustra avait refusé, avec vigueur et orgueil, mon offre de prendre son appart, il y a trente ans de ça, maintenant. Je voulais y étendre mon cabinet, incapable de lancer une clinique médicale, en dehors de cette place de l’horloge, que j’affectionnais, par paresse à mon tour! Et j’ai vu, comme elle, cramer les années ! En apesanteur économique ! J’ai vu des fortunes se faire, des gens monter et mon monde stagner, sinon dégringoler! Je ne regrette rien. Cela ne me servirait à rien. De toute façon, je n’aurais pas changé ! Je crois que je ne suis pas matérialiste. Je suis un sédentaire, un casanier du temps, un sédentaire fixé sur un seul mode, question de tempérament.
    Le temps fait une boucle, un cercle vicieux autour de moi. J’aimerai le croire, pour perdurer malgré mes tares, physiques, s’entend…
    Horloge antique, elle lance des effluves magnétiques, un charme probable, qui nous retient, figés, fossilisés. Horloge que je n’ai jamais vue, même en photo ! Les gestionnaires municipaux ont du la refiler à un français sur le retour. Heureux d’y retrouver le temps de sa nostalgie, un voyage dans le temps. Celui du vieux Port Lyautey. Pour rester jeune ou se revigorer…Et ou cette fière maman, élèverait-elle ses enfants, elle qui venait de perdre son mari ?
    Elle a vécu, en témoin paisible, mais fière. Argile d’entre les reliquats des années qu’elle a consumées…Chair composite, faite des restes des vivants digérés, et dont repue, elle a satisfait ses faims et ses fringales goulues.
    Elle a ainsi, sacrifiant d’autres vies, mangé des animaux, horrible déconvenue ! Des êtres animés, (inférieurs comme nous, pour la gente civilisée du Nord qui nous le rappelle souvent avec ardeur). Curée pour édifier somptueux son corps de mammifère. Son poitrail le dit si bien, comme les pleurs sur les décombres d’autres corps. Elle a composé d’instinct, sans plan préconçu ou conscient, sans connaissance des détails, son propre corps, son identité de personne et son caractère ! La matière première, tribut de sacrifices réguliers où l’abattoir tient lieu d’autel et les bouchers de prêtres. Elle a toujours pensé à devenir végétarienne pour ne pas léser la vie…Quelle qu’elle soit !
    Même une fourmi, lui faisait de la peine, une guêpe, une araignée, un cafard ne méritent pas la mort, non plus! Sauf si…Mais, consternée, il faut bien faire l’hygiène des salles d’eau et des placards…et celle de la moisissure aussi. Cet immeuble, il est tel un corps, il faut le réparer, sauf que le propriétaire, un vieux terrien du rural est décédé et ses enfant ont plutôt envie de laisser l’immeuble hérité, s’effondrer, plutôt que de le maintenir ou de le réparer. Alors, les insectes et les rats… Passons, on a envie de les effacer ! Le culte de la vie, commence par la nôtre…La bataille des races, la guerre des espèces, et par delà celles des pays ou leurs tribus, c’est un registre existentiel, de querelles et d’intérêts, qui ne laisse pas de place aux bons sentiments…Hélas.
    Tantôt un poisson ou un poulet, parfois de la viande mais surtout du couscous, aux sept légumes et plus ! Quelques petits plats et des fruits quand elle pouvait en acheter ! Voilà le menu, retenez !

    QUESTIONS DIFFICILES POUR DE BANALES EXISTENCES

    Pourquoi écrire encore si les libres publies ne coûtent que dix dirhams au supermarché ? Pourquoi de si nombreux humains pour peupler la terre ? Et pourquoi une vie, faite de tests non stop et de terribles examens de passages ?
    Banale existence, mais bien triste pour sa fin ? Mais vie sincère, loin des conflits. Belle existence, toujours honorable et dans la quiétude de ce vieil immeuble. Notre patrimoine de simples locataires, indéboulonnables, depuis, malgré sa transformation en sordide bidonville ! Oui, tout compte fait, nous n’avons pas ou aller. C’est notre palais. On l’a hérité. On ne va manifester pour le dynamiter, ni attendre qu’on construise un gratte-ciel dessus. Elle persiste la voisine et nous aussi !
    Du marchand de journaux et du cireur qui bloquent l’entrée par leurs tas de chaussures, de gazettes et de vélos. Entrée rendue étroite déjà, depuis des lustres et son trottoir avec. Il sert de parking, de garage, d’esplanade aux trois cafés, qui l’ont squatté. Les autorités se taisent et laissent faire…Liberté, droits de l’homme, laisser-aller, passe-droits ou corruption ? Les trottoirs sont occupés par les citoyens qui ont le droit et la latitude de s’exhiber, en prenant leur café, tout l’après-midi et de vous scanner pesamment ! Les badauds sont déjetés, expulsés sur le macadam, sans état d’âme ni esprit de citoyenneté ! Je vous le dis, il n’y a personne à qui le raconter. C’est une plaie nationale, une caractéristique peut-être, qui ne laisse pas de quoi être fiers !
    Malade, installée chez sa fille, elle a échappé de peu aux nouveaux voisins du dessus. Des étudiants venus d’Afrique, qui ont tendance à se regrouper pour faire la bamboula et festoyer bruyamment. Nous sommes, avec elle, les reliquats du passé ! Les plus anciens des locataires de cet immeuble, venus juste après les français, les espagnols ou les vieux israélites qui furent nos voisins immédiats.
    Nous donnons l’impression d’être cette espèce de rats qui ont échappé aux dinosaures, pour donner les singes et les cochons, ou les mammifères que nous sommes. Adam, fut-il le chaînon, manqué ou masqué, de cette évolution ?

    FAREWELL AUX DAMES

    Ton fils et tes petits enfants, dont je remercie le ménage pour avoir maintenue tradition du couscous, ont pris ta relève. C’est ce qui nous nous restera de ta discrète amitié. Pour combien de temps, avant de partir nous-mêmes, sans savoir qui gardera le flambeau au grand dam des propriétaires et qui maintiendra notre affable tradition ! Que restera-t-il de toi, Lalla Khadija-Zahra Thoustra ? Toi qui portais le nom de l’épouse du prophète. Une ombre de passage, une silhouette, étique, amaigrie ? Je ne voulais pas te voir sombrer. Que restera-t-il de toi, une âme fugitive ? Ton corps ayant été par le cancer anéanti, tes os rongés, que sortira-t-il de toi demain ? De ta tombe, de ton reste de corps ? Une belle âme viendra d’Allah pour récupérer ton corps, le rénover et embellir, par la grâce divine, par la volonté et la promesse de Dieu
    L’âme est souveraine. Celle de Dieu lui insufflera la vie et ramena une plus belle créature. Une houri pleine de joie et de santé. Une étoile, une belle femme pour illuminer le paradis. La plus sage de la communauté. Tu as vécu d’espoirs, bercée par les rites, protégée de ceux qui doutent, certaine de ton crédo et rassurée. L’âme en paix, amendée, reviendra à la vie, par cette certitude consciente de l’éternité. C’est la promesse de Dieu et le circuit qu’Il nous impose. Amen.

    DR IDRISSI MY AHMED, LES 06-09 AOUT 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    IL NE PEUT Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE
    AVEC L’EXPLOITATION EHONTEE DES MALADES

    Pour la détaxe des impôts sur les malades et la réforme fiscale du tractus diagnostic et des médicaments

    Avec nos compliments aux responsables, c’est une demande de réforme fiscale des circuits de santé à l’Etat. Elle s’adresse respectueusement aux cadres récemment élus, aux dignes Conseillers de SM le Roi, aux chefs des Partis et autres parlementaires et aux tenants du Pouvoir.

    C’est à propos des taxes incestueuses et fourbes , exploitées comme indirectes et que sont les taxes de Douane et de TVA. 24 % de pénalités minimales uniquement sur le dos des seuls malades ! Une monstruosité perverse et fourbe, des lois cyniques et scélérates! Imposées de façon aveugle et coloniale, prédatrices et amorales, elles s’appliquent sur tout le circuit des soins. Elles brident l’accès aux soins et les renchérissent. Elles dégrèvent ainsi les Caisses CNSS et OMFAM des malades, elles entaillent gravement et inconsciemment le budget des hôpitaux, en sapant la politique d’acquisition et de modernisation du matériel. Ces taxes sont contraires à l’esprit humanitaire et de solidarité impulsé par l’INDH, elles freineront certes le Ramed.

    En supprimant ces taxes fossiles, antisociales, si contraires à la philosophie musulmane, notre Gouvernement et notre Souverain donneront une leçon de démocratie et modernité à tous les pays du monde. On a vu dernièrement les efforts de M. Barak Obama, on l’a vu lutter pour faciliter l’accès aux soins aux Américains, on a souvenir de nos accords avec l’OMC, devant supprimer les taxes de douane, comme on a vu les tentatives du Ministère de la Santé tenter de diminuer les prix des médicaments pour un meilleur accès aux soins. On est redevable aux décideurs, longuement sollicités en voyant quelques maladies effacer leur sordide TVA.
    Mais il reste à exonérer des taxes de Douane et de TVA toutes les maladies ! Sans exception aucune et sans discrimination entre elles, afin d’aider les pauvres, les malades, les chômeurs et les handicapés. Ces déshérités et ces affaiblis, n’ont pas de taxes à payer à l’Etat pour leurs déficiences physiques. Fussent-elles chroniques, légères ou passagères !
    Pour toute bonne gouvernance, ce sont là des valeurs de probité fiscale et non de passe-droit de l’Etat. Ce sont des normes d’équité et de justice qui se confondent avec les droits de l’homme et l’éthique bien sentie de d’Islam.
    Ces valeurs d’amour et de proximité avec les citoyens, sont le premier souci et le premier chantier d’Amir El Mouminine.
    Mais c’est là, sans hypocrisie, sans faiblesses ni atermoiement, la seule solution et la plus radicale, la plus humaine, la plus juste des évolutions fiscales. C’est la Réforme la plus efficiente de par son audace et son inventivité.
    Le Gouvernement de Si Benkirane, devrait tenir ce défi complémentaire comme un but et comme norme morale, afin d’honorer ses électeurs. Protéger le Peuple et le hisser dans la paix, parmi les plus modernes, lui permettre à ce peuple le travail et la scolarité, sans entraves, lui assurer le pain et le médicament, sans plus values fiscales, n’est-ce pas là le but final de toutes les politiques et pour tout bon gouvernant qui se respecte?

    IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE ET LOYALE
    AVEC L’EXPLOITATION MORBIDE DES MALADES

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation des élus ou les souffrances de ce peuple

    Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui lutent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration ni de bonne gouvernance des guides et des responsables et leur écoutes des tranches qui souffrent ou qui causent des freins aux progrès du fait de leurs maladies et de leurs exclusions

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils du Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ni de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, qui est le fondement de ce ciment unioniste qu’est le Trône.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments, des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits, antisociaux et anti humanitaires.

    Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries doublées, de rançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut réformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité. C’est flagrant de vérité.

    Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputés), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont immorales et antilibérales.

    Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, des cliniques et des hôpitaux est une sinécure et un non sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines.

    Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et renoncements aux soins, qui sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes sur leur santé et à leur vie.

    Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants le matériel de laboratoire et d’analyse.

    Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !

    Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur manière, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.

    Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !

    Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléances à eux-mêmes et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, les ignore et ne les dessert pas !

    En guise d’invectives impudentes face à la parésie des lois, s’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise « étoile jaune », qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée et de renier leur propre identité !

    Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèrent qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !

    Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les us et les affres faisandés des métropoles honnies.

    Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.

    Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.

    Et ne venez pas demander à ces citoyens, amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller encore voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels ne suggèrent ni présentent aucune solution ni à ce problème national qu’est la « taxation des maladies » !

    Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, issues de la négligence des responsables, incompétents ou insensibles, qui les laissent surexploiter les souffrances, malgré le départ des colons !

    Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses !

    Malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, cette ineptie, cette tare atavique, tarde à disparaître de nos lois. L’avenir se doit de solder cet héritage colonial, fait d’exploitations et de mutisme. La loi du silence et celle de l’incapacité, celle de la langue ne sont pas de bonne gouvernance ! Elles doivent disparaître.

    Qui écoutera donc les paroles de SM le Roi, Sidi Mohammed, quand il a appelé les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements ! Au lieu de se déchirer aux élections, ils doivent déchirer ces lois infâmes !

    L’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Mais nous, nous militons pour tous les malades, sans discrimination entre les tares ! Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux de voir leur réussites quoique partielles !
    Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat, le faiseur de lois, lui-même et le premier !

    Dans bien des partis et de la presse, on obvie cette affaire des taxes sur les maladies. On semble faire silence sur cette nécessité de réforme, réclamée et agitée depuis huit ans. Même chez ces groupements prestigieux des partis, qui colorent la scène électorale et politique. Rien ne promet-il d’espérer ? Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit avec la vigueur indispensable pour libérer les marocains aliénés par une fiscalité injuste et antisociale, si contre-productive. Mais nous avons reçu quelques courriers, compréhensifs et prometteurs, par devant. Sans plus, jusqu’aux dernières dispositions incomplètes, il faut dire !

    Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?
    Il faut un starter, un leader !
    Seule la grâce de Sidna pourra nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue Ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le Peuple des ces lois. Des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que Ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès.

    Bonne Fête donc à Sa Majesté ! Et longue vie, dans la joie et le bonheur, avec une santé meilleure et plus accessible, pour tout le Peuple.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 juillet 2012

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: amm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.forumactif.com

    #206951
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’INSENSEE HAUSSE SUR LE PETROLE

    L’INSOUTENABLE LEGERETE DE LA HAUSSE

    Chronique différée sur les sens cachés d’une hausse du coût de la vie, induite par l’essence et imposée.

    L’austérité ou le désastre ? Vers quels précipices sommes-nous attirés ? D’immenses difficultés défient le gouvernement prophétique descendu des urnes et son livre, la Nouvelle Constitution. Il prescrit comme premier rite la hausse du prix du carburant et il tient à moraliser la vie publique, en dénonçant les privilèges indus, les monopoles, les agréments, les cumuls de primes massives sur les salaires, voire l’exploitation des sables, de l’alcool ou des infos. Demain, ce sera le tour des grandes terres et des hautes sphères ? Les grosses légumes en ont peur, jusqu’à l’effroi ! Spectacle qui plaira au peuple, qui faute de pain (nu) et renchéri, n’aime les jeux, (à nu), où c’est lui qu’on étale. Habitué aux manques et aux pertes, dont il fait les arcanes de sa philosophie et de sa religion, il verra avec délectation et glamour que les grosses huiles vont mousser sous leur propre savon ! Mais, il n’y a pas de quoi jubiler en fait.

    SANCTION OU SOLUTION ?

    La sanction est appliquée à tous, pour évacuer des peines plus terribles. Pour éviter un jugement immanent et plus grave, cette descente vers l’enfer attendu de la récession imposée. Dans cette conjoncture, nous n’avons guère le choix Pas d’insurrection, avant la résurrection. Il faut choisir entre la peste et le choléra ! Les destins ne nous laissent aucune liberté. En quête de droits et de justice, le PJD, moralise et le c’est le premier précepte de la bonne gouvernance et le civisme est la base de la démocratie.

    Sauf que cette hausse est inattendue. Sa survenue est stupéfiante du fait qu’elle a surgi en déphasage du prix du pétrole brut qui est en baisse ces derniers temps ! Hausse préventive, prédictive prémonitoire ou prospective ? Peut-on persuader la rue et l’obliger à faire des sacrifices dans un contexte insensé, en prétextant la hausse des dettes extérieures et des charges de la Caisse de Compensation et de sa surcharge pour le budget. Des couleuvres que les vaccinés du printemps ne sont pas prêts à avaler, détrompés par les gens de la gauche et de la droite errénie-pamiste qui sont passées après les affaires et le test des urnes, à l’opposition !

    GOUVERNEMENT DE CRISE

    C’est une injure à la musique de la méconnaître en parlant. Quand on déclame le Coran on se tait par respect. Tout autant que devant un orateur qui fait son sermon à la mosquée, ou face à l’instituteur qui explique sa leçon. Conduites banales, mais nécessaires, pour s’entendre et sans triche, composer. C’est ainsi que le Gouvernement du professeur Benkirane joue sa partition, sous le regard et l’écoute avisés des autres pouvoirs.

    Face à la crise économique menaçante et à la faillite dans certain pays le gouvernement n’a pas le choix, il se fera plus chirurgical pour traiter les dépenses somptuaires, les fastes que certaines classes s’octroient avec arrogance et sans aménité…Sauf que c’est leur argent aux classes aisées que de dépenser leur argent…Et que la consommation est nécessaire aux finances dans toute bonne économie par le prélèvement des taxes et des impôts. Le gouvernement a hérité d’un cercle vicieux plein de goulots d’étranglement.

    Pour tous, le moment est malvenu, car qui dit augmentation du carburant dit aussi augmentation du prix du pain et des féculents, celles des légumes y compris celles des viandes de toutes les couleurs, puis des services, sans exception, du transport au pluriel, des grèves et des plaintes syndicales, des troubles sociaux et des émeutes, avec on l’a vu une reprise des printanières comprises, chargées qu’elles sont de menaces sur le gouvernement, avec un impact négatif sur la réputation des islamistes, des menaces sur la plus haute hiérarchie encore! Et plus, une baisse de la consommation, tous azimuts par effet de domino, une baisse de la production, donc inévitablement des recettes fiscales. Au total, c’est du gâchis pour ne pas dire du sabordage ou un autre mot et cela, au moment où le prix du baril baisserait ! C’est une connerie, antisociale et à contre-courant politique et sécuritaire. Et puis, cette perversion, profite à qui ? Y avait-il d’autres solutions ?

    UN EDIT, UN DECRET AVEC DES EXPLICATIONS PEU CONVAINCANTES

    On doit tous adorer ces explications encourageantes et tranquillisantes, qui clouèrent le bec au journaliste véhément et impromptu. Lui qui n’avait pas attendu de Benky les préliminaires et qu’il expose ce pourquoi il était venu à la messe médiatique triplement télévisée, en le harcelant de questions. Quand vous dites monsieur De La Flamme : ”On doit tous regarder vers l’avenir”. C’est parfait et banal, mais il faut vous l’appliquer. Alors rejoignez toute cette masse, par esprit démocratique, puisque c’est la vox populi, dans son ensemble qui ne comprends pas” la sanction sur les hydrocarbures ”à cause de ses retombées antisociales!

    Et comment faire, comme vous dites, pour :” Cesser de se dissiper dans des conflits intellectuels vains et réfléchir de manière sereine et surtout active pour avancer plus rapidement dans le processus de développement.” ? Et je vous reprends encore, comment ”S’inscrire dans la concurrence mondiale…” avec les renchérissements que la hausse des hydrocarbures va faire exploser et nos retards structurels, déjà énormes, qui suivront très mal, le pari de ne pas fermer boutique et de continuer à travailler, à produire et à vendre malgré la crise mondiale subintrante et expansive qu’elle est ? Si ” mes propos sont faux “, je vous en remercie ! Sauf que moi, par discipline, je vous respecte et je respecte vos belles formules et vos idées, même, si dans cette conjoncture, j’en doute ! Sauf encore que mes paroles sont des données, existentielles, vitales, vérifiées tous les jours, dans ma pratique devant des patients, et non des mots vains ou des principes vaseux ! Et là, mes certitudes en ces propos, me servent de viatique et de repères. Comme à des millions de consommateurs, écrasés dont je vois et écoute un bon nombre et dont je lis chaque jour les réactions, les propos, les textos et leurs sentiments.

    LA CONTRAINTE ET LES SANCTIONS ?

    Et, les petites classes des plus faibles couches aux strates moyennes, vont sentir la crise ! Les hausses, dont l’application les a déjà fortement irrités. Face à d’autres lectures, aux verbes sereins et aux refrains lénifiants, il y la vérité des prix, au détail, de tous les jours et non les barbituriques populistes que l’on a pu entendre hier, par exemple, à la télé!
    Si l’on doit : ‘’tous regarder vers l’avenir”, on devrait croire comme en la religion, adorer ces invitations à la crise et ces explications que l’on fait un sacrifice, aveugle ! Très pro comme crédo et hyper convaincante est cette nouvelle religion. Une concession des seuls démunis, qui pousse aux sacrifices les plus faibles, en acceptant cette forme de discrimination, qui profite aux riches puisqu’ils ne la sentiront pas ! ! Je me demande quelle en sont les limites de la cruauté et de la faisabilité, qui arrêtera les soupirs sans les faire rechigner. Si les opérateurs de la hausse, qui ont agi , comme dans la hâte ou par surprise, voire sur un décret céleste et cela, sans en référer avec les parlements, s’ils ont raison donc, d’imposer la hausse, (une oppression qui sera par contamination et opportunismes généralisée), qu’ont-ils prévu en cas d’échec, comme hamacs pour leur chute ? La Contrainte et les Sanctions ?

    MERCI DONC DE VOTRE APOSTROPHE DES ELITES

    Celle qui indexe nos tares et de nos gens qu’il faut récurer et pousser vers leurs sorties ! Des entraves tordues et des individus retors, quasi identifiées, qui personnifient la nomenklatura oligarchique et suffisante, qui ne peut plus s’en priver de ses prébendes ni de des privilèges, qu’elles attirent et s’attribuent de par la loi, électivement. Oui, c’est le rôle délicat et osé de nouveau Gouvernement et de la Nouvelle Constitution de moraliser la vie publique, en fait de et simplement d’imposer plus de civisme plus d’égards citoyens envers les biens collectifs et de respect pour la dignité d’autrui et d’observance pour les droits de l’homme ! C’est comme sauter de la période de l’esclavage et du moyen-âge, vers le futur par une porte multidimensionnelle, celle des urnes !
    Oui, enivrées, hypnotisées, elles restent figées nos classes et leurs tares, des cryptes opposées et craintives de tout changement, en ce qui les concerne, quasi fossilisées sur des prérogatives et des concessions. Saoulées dans leurs privilèges ostentatoirement acquis et imbus de leurs passe-droits. Des classes d’extraterrestres, voilà ce que sont ces couches de crème fixées sur leur génome. Ivres à ne plus sentir ni le temps ni les abus et encore moins les changements nécessaires ! Aveuglées par la douceur de vivre hors la loi grâce à leurs lois, sans en reconnaître ni la partialité, la ringardise ou la discrimination. Encore moins les abus, au moment même où ces frasques émanant du passé décomposé se répandent, en contigüité avec des océans de misères. S’ils offusquent et scandalisent les milieux pauvres, dont elles héritent et qu’elles exploitent, avec fourberie et sans vergogne, c’est qu’elles les perçoivent pas. L’élite seule existe, cela lui suffit à elle! Ces prévaricateurs de métier, s’ils mendient des aides au nom des miséreux et des exclus, ils les en escroquent, sans les leur attribuer ni les repartir ! Il faut croire que les richesses de ces Crésus ont bien quelques origines…extraterrestres !

    SOS, UN SAS DE PLUS VERS L’ABIME

    Donc, faute d’assistance miraculeuse pour nous en sortir, on nous fait pondre un nouveau PAS-FMI. Ou un avatar du genre. Un décret céleste, qu’on donne au pauvre Benky, pour le rendre plus bancal qu’il n’a jamais été ! Et ce afin de comprimer son mandat, de le raccourcir, de l’étrangler, de le piéger pour lui faire ouste, barra, afin de le remplacer par des oracles ou des tribuns moins populo-islamistes ! On va alors le troquer par qui donc sur cette partie de la sphère ? Pour une fois qu’on gagne un gars sympa ! Et bien, par les mêmes, qui ont failli depuis des décennies, sous les mêmes couvertures exogènes et iatrogènes ? Et l’on recommencera la partie de prestidigitation, en battant les mêmes cartes ! Oui, faute d’alternatives visibles, préalablement préparées, on prend ce qu’on trouve docile et moins agité. On n’a pas le choix. Ou que si, ce sera des gens avec des référentiels, moins voyants pour éviter les amalgames, moins verdâtres pour dépasser les phobies. Toujours est-il qu’on tachera de dépasser les erreurs et les exactions qui minèrent ou illuminèrent les épisodes meurtriers du siècle passé ! Mais la scène régionale oblige à d’autres calculs, que les cris et les flammes des rues, ont rendus nécessaires. Du moins exigé, en apparence, afin que des apprêtement palliatifs aient lieu et qu’ils puissent agir parfois, comme des médications singulières ! Des Thérapies, surprenantes, fabuleuses, des moxas trompeurs, comme un plâtre ou un cautère…sur une jambe de bois !

    REVUE A HAUSSE, C’EST UN TSUNAMI

    Avec les gens des dernières pluies, le climat est resté moins chargé et serein. Mais la hausse du fuel, maudite soit-elle est un d’un cauchemar, macabre automutilant, qui va tsunamiser* la nation ! Oui, longue vie aux Sauveurs. Mais ce n’est pas l’arrêt cardiaque qu’on craignait, c’est l’immolation d’une partie du cerveau ! En savent-ils la cause, nos verts pompiers ? Sans être devins en sémiologie des crises, ils y ont plongé, même s’il n’y pas d’eau dans l’oued aux misères ! Pour éteindre le feu et relancer la circulation, il vont souffler sur l’essence ! L’individu Maroc peut reprendre son pied et marcher de nouveau, comme avant, en crânant, en jurant et en boitillant un peu ! Ils sont durs avec eux-mêmes les Marocains, surtout quand ils cumulent des portefeuilles et qu’ils contractent maroquins ! Ils font même ce qu’on n’attend pas d’eux, ni de leurs promesses électorales de nocives du pouvoir ! Il faut dire que les Conseillers es-école, les longs couteaux du gouvernement de l’ombre, sont là pour leur inculquer le fond, la forme et les manières ! Il n’y pas de has-been, mais que des leaders fermement attachés aux postes de pilotage ! Il n’y rien à ajouter, tout est écrit, c’est dans le destin, pas de place au hasard ni à l’invention ou la créativité ! On applique les directives, c’est ça le programme et la feuille de route ! Un joint, c’est tout ! Car la liberté des uns, s’arrête là où se commente celle de l’Autre.
    Là, il ne s’agissait pas d’une trouvaille mais d’une consigne sacrément rigide : « Ne pas nuire aux électeurs ni ruer sur les pauvres, par les temps où ils courent dans les rues ». SUF QUE Les novices ont attaqué là où ça fait le plus mal, la bourse et du bas-côté de ses énergies vitales ! L’essence même de l’espèce, en roulant ceux qui roulent et en faisant trébucher ceux qui consomment. L’alcool ou l’essence, n’est pas leur fort, ils carburent, au gaz et au thé. Mais, là le pain et les légumes, vont tout bêtement augmenter. Le Ramadan et la sécheresse aidant, les gens jeuneront, étalés, sur la paille ! La charité viendra en guise de solidarité, récupérer les vœux de ceux qui ont été agressés jusqu’au contenu de leurs bouches et viscères ! On leur donnera des conseils civiques, un peu de morale à sucer pour raffermir leur citoyenneté affaiblie. Et même à bouffer, gratuitement, pourvu qu’ils urnent* bien ! Néologisme, non pas du verbe uriner, mais des urnes, qu’ils faut remplir pour roter, utile, quand on leur fera de nouvelles promesses ! C’est ainsi que la verdeur des sentiments ménage les bonnes ménagères ! Etranges amoures !

    THERAPIE ANTIMONIQUE OU POISON PARADOXAL

    Cette régulation post-prémonitoire doit être un générique du Programme d’Ajustement Structurel ! On l’a dit plus haut. Sans que ces doctes privations ne suffisent, à la bonne et définitive thérapie ! On a bien dit que cette hausse, impopulaire, allait soulager une partie du budget…Mais pour le reste des dettes et des crédits, la Caisse de Compensation, si elle n’est pas supprimée, on fera d’autres emprunts, d’autres ventes de nos plus belles sociétés nationales ! S’il en restait déjà que ne soient pas vendues à nos accro-parrains du Nord !
    Peut-être une réduction drastique des primes sur les gros salaires, qui sont déjà exorbitants, Une suppression des 3/4 des parlementaires, les absents ! On se fera radin, lors des réceptions, sur les fêtes, les mariages, les voyages, les déplacement de foules et les pèlerinages !
    Mais là, blague à part et cravate bien nouée et sur le ventre serrée, comme une ceinture pour ne pas en étrangler notre aimable chef Benky ! Quand il faut y aller il faut y aller. Quand on est audacieux et porté par les urnes, on a du courage à en revendre. On ose et on fait plonger les autres. Et puis, que l’on appelle le ‘’bla, beche-beche’’ ! Car en cas d’échec, on manque de solutions !
    Et que l’on pousse au sacrifice, les plus adaptés, les mieux préparés ! Ceux que le destin a formé pour les y habituer ! Les pauvres ! On poussera les démunis et les dépités, les révoltés assagis, sur la voie de la révolution. C’est ça la bonne gouvernance ?? Hâter la date de l’apocalypse, mettre fin au régime et à sec la monarchie ?
    Seulement cette hausse et ses cascades de renchérissement de la vie, sont des solutions boiteuses, qui sont en porte-à-faux, insuffisantes, partiales et parcellaires. Elles vont pousser les gens aux émeutes pour appellent à manifester, sans programmes alternatifs, sans espoirs de sortie ni lendemains ? Ceci sans mésestimer le courage de l’entreprise, sans sous-estimer la moralisation que ces gestes audacieux devraient opérer. Mais les circonstances, les cartes de tarots, que disent-elles ?

    LE CONTEXTE EN EFFERVESCENCE, EST INADEQUAT

    Voici l’Amérique mulâtre qui vote et qui nous tourne le dos, comme une Ross-e ! La France en réfection qui s’installe à la Gauche de nos habitudes droitières. La Grèce est en état de liquidation. L’Italie, le Portugal ? L’Espagne est en déliquescence. Y a qu’à voir ce qu’on a fait à son Roi pour cette misérable chasse à l’éléphant qui lui a coûté de 30 millions de nos centimes ! L’Europe est en crise, le clash de leur civilisation, supérieure, a-t-on dit et entendu, est patent. Quelles retombées néfastes ou tragiques sur nos frêles équilibres, dès lors ?
    Puis, quand quinze mille Syriens sont morts (en bas âge, égorgés ou pulvérisés) et on ne sait combien de Libyens pour rien ! Et ce que sera demain pour le pactole Tunisien et celui de l’Egypte, oume eddounia* ? Et quid du sombre comme le pétrole et jaune comme les sionistes, le si déstabilisant Moyen-Orient ? On oubliera l’Iraq, éclatée au pied d’Israël et demeuré sans solutions, terre en guerre des religions, ses sectes et ses sacrifices par centaines, chaque semaine ! Oublions les Afghans, la dialectique entre les deux blocs, à l’origine de leurs misères, leurs bouquas, leur Otan, leurs Français et leurs Talibans ! Quid alors de la base d’Israël et de ce rocher d’Al-Qods, réduit à un mouchoir de symbole qui nous sert d’alibi ou à la prière du vendredi comme sermon ? Est-ce que l’Iran sera attaqué et comment il répondra ? Et nous dans tout ça? Quelles retombées , va-t-on essuyer, encore ?
    De ça, n’en parlons pas ! Ce ne sont que des menaces dissuasives, n’est-ce pas ? On renâcle, on crache par terre, sans regarder ni le sol ni les environs ! Nous naviguons à vue, à perte de vue, on ne sait pas faire autrement ! Il ne faut pas les intégrer ces paramètres-là, dans le mécontentement général ni comme des artefacts économiques, capables d’interférer dans le niveau de vie qu’ils renchériront.

    DEMAIN ON VOTERA, MAIS QUI PERDRA ?

    On les néglige ces paramètres , on néglige les humeurs et les justes réactions des gens ! On dépasse en ne la voyant pas la complexité du problème. On le minimise, on se ment, ou on l’oublie le problème afin de le résoudre, une fois pour toutes, carrément ! Depuis la hausse impromptue du carburant, on a grillé les attentes des gens ! Si les élections devaient avoir lieu en Juin-Juillet, il serait impossible aux verts du PJD et ses associés de remporter la chefferie du gouvernement ! Si les marcheurs et les loosers locaux du printemps devaient manifester, ils accrocheraient d’autres scalps, d’autres mentors à leurs affiches et sur leurs bannières, pour chanter d’autres noms et accrocher d’autres institutions à leurs slogans !
    Erreur de gouvernance ou bavures, pour soulager de quelques dirhams, une Caisse de Compensation, hypertrophiée par les ans, qui a servi de hamac aux extrêmes pulsions de la rue, quand le baril tanguait vers les 200 et la rue vers le néant ! Elle-même, elle avait besoin de compensation cette bonne Caisse et d’être repensée, au lieu d’être menacée d’effacement ! Pour être liquidée brutalement ? Ou tardivement remplacée par des aumônes aux pauvres. Mais qui les donnera ces aides de remplacement, pour corriger le tir ? Qui s’occuper de ces aumônes, de droit avec dignité, sans corruption dans les coursives et les ventres des intermédiaires ? Sans calculs politiciens ni offres paradisiaques ? Et à qui donc, les attribuer comme bénéficiaires ? A qui les affecter comme répartiteurs ? Le préfet, le caïd ou le pacha, le wali, le commissaire ou le Moqadem ?
    Le protocole de la mendicité et de l’assistanat usera de quels genres de canaux pour toucher, sans larmes et sans manifs ni autres formes crématoires, les pauvres ?

    LA VOIE DU RAMED POURL’INDH ALIMENTAIRE !

    La carte du Ramed, qui est débutante, est loin d’être généralisée encore à tous les nécessiteux du royaume, servira-t-elle à ça aussi ? Et là tout de suite, pour palier à la crise ? Car la hausse qui fait crâner les gens avec insolence a été intempestive ! Elle est prégnante depuis toujours ! Elle n’attendra pas avec patience la lente généralisation de ce passeport aux soins, aux 8 millions de bénéficiaires ! Comment sera finalisée l’aumône publique dont on veut que les riches ne profitent pas ? Eux qui persifflent et qui persistent, intouchables et orgueilleux, dans leurs fortunes, leurs privilèges ou leurs fières agricultures ! Servira-t-on la soupe et le pain, le thé et le gaz, en nature, à la porte des hôpitaux ? Ou aux hangars et autres garages, qu’il faut prévoir de construire, comme les coloniales gouttes de laits, qui surent sauver en temps de guerre, bien des bambins indigènes ! Où feront-ils la queue, les gueux, devant les hôtels municipaux, les places publiques et les stades ? Où, là tout près, devant les entrées des mosquées et des boulangeries, à côté des mendiants, qui y ont déjà leurs agréments et leurs quais ? Dites ? Je sais que ce n’est guère facile de clore la boîte de Pandore, une fois ouverte, aux jacasseries des Cassandres.
    Bévues ou erreurs politiques, qu’on s’empressera de mettre sur le dos des seuls Verts, en cas de fractures ou de forfaitures de la réaction sécuritaire, qui se voudra efficace, dissuasive et tranchante, par les temps où la rue, marche et courre ! Les riches, par incivisme placide et ingratitude envers le pouvoir, n’apporteront pas de bouées de sauvetage à leurs coreligionnaires. Sauf Imprévu ! Leurs privilèges, on n’y touchera pas, comme à leurs avoirs. Leur fortune est plus que sacrée. Et ce n’est pas Si Benkirane qui pourrait les influencer, avec ses bons vœux et son irrésistible sympathie !

    SORTIES DISPENDIEUSES DE L’HUILE SUR LE DE GAZ

    Le pétrole, la vie et forcera les maître et les chefs à envoyer tout le monde, apaiser sa faim et son ire, ses humeurs et ses sacrifices sur le front. Ça fera moins de gueules qui crient, moins de dangereux agitateurs, en tôle ou sur les bûchers. En tous cas, moins de bouches à nourrir et de sacrifices qui apaiser les horreurs et les dieux cannibales.
    Mais sur la classe médiocres et les couches paupérisées de la nation. Et ce quand des programmes graves, le printanisme* arabe, Al Qaeda, le terrorisme et les Poli-algériens*. Ah ça, on n’a jamais entendu ces coupes réaliser des prodiges, ni réussir quelque part que ce soit ! On n’a pas assez de pétrole pour nous libérer de nos dettes, ni de leurs frais !
    Mais, c’est juste ce qu’il faut comme handicap, pour déstabiliser les frères. Juste ce qu’il faut pour bannir les religieux des abords du Pouvoir. Mais c’est déjà trop, sinon assez, pour irriter et exacerber les foules et les révolter ! Celles-là, mêmes qui ont hissé nos frères au parvis du Makhzen et qui respectent, par discipline et amour encore, le Pouvoir !

    ON N’A QU’UNE SEULE VIE,

    Et ce n’est pas sérieux de jouer avec celles des autres ! Avant, la religion, c’était fait pour la morale; maintenant elle veut s’appliquer à l’économie ! Bien ! Pourquoi pas, si les principes sont vécus, en situation close, dans un tube à essai fermé ! Sauf que l’on est dans un enclos à la fois béant, mais compressif et barricadé. Vivant en dépendance dans un système, libéral, bancal, à demi ouvert, qui sent la moiteur du passé et le renfermé de l’exclusion ! Un état semi liquidé, pas totalement déraciné, qui n’a pas perdu totalement son haïk ni sa djellaba, mais qui a égaré son fez et son turban, même s’il a acquis plus de barbes, de kamisses et de voiles pour l’Au-delà. Et l’on regarde avec concupiscence et retenue, avec un mélange de regrets, de soucis et d’envies, ces seins de plage et ces houris terrestres. Avec respect, ils se détournent pieusement de la tentation de vivre, d’admirer et d’oser, en chassant l’immoral démonisé et les interdits quotidiens ! Alors qu’à côté, se dorent en rêvant de ces hanches, ivres de vie, les jeunes, défroqués ou plein de vigueur et l’argent. Les poumons pleins de fumées de parfum, de sueurs et d’ivresses, ils dansent dans le soleil de la nuit !

    COMMENT DEVENIR PATRIOTE EN SE PRIVANT DU STRICT NECESSAIRE ?

    Alors, par quoi commencer, s’il faut curer, assainir et réparer ? Faut-il, peut-on ôter la poésie et les fantasmes ? La littérature, les romans et les images de nos têtes, puis celles des satellites, du web et de la réalité ? Revenir avec hystérie et schizophréniques aux us stériles, fallacieux et hypocrites ? Aux traditions fanatiques et au folklore des légendes du passé ? Il faut rénover et expliquer à la lumière des progrès et des sciences notre passé et celui des autres, et mieux exprimer nos crédos et nos valeurs. Quitte à relire d’un œil critique et nouveau ceux des rites, incongrus avec les progrès et la modernité, la paix et les nécessité d’une mondialisation pacifique. On ne peut pas se cloîtrer dans une dignité subjective, dans la timidité ou l’isolement, le passé, sa noblesse, ses erreurs et ses oublis ? Et puis ce n’est pas ce dont se réclament nos éthiques et modérés islamistes !

    RACISME INTEMPESTIF ET OBLIGATION DE DIALOGUE

    On ne peut pas s’enfermer dans une bulle morale, religieuse, régionale, éthique ou ethnique. C’est contraire à notre hospitalité légendaire, à notre sens de l’ouverture. Nous sommes un peuple du milieu, intermédiaire, aux multiples langages et religions, tolérant, sis entre de grandes civilisations qu’il a contribué à répandre, dans la paix, le plus souvent, adepte du juste milieu. Cette position philosophique respectueuse des droit de l’homme, avant terme, telle que recommandé par notre prophète, de ni ange ni bête, aimant nos voisins comme nos frères, désireux de l’acquisition des sciences et de cultures, sans obligation même pour Mohammad, QSSL, de contraindre les gens et les cœurs à la croyance forcée ou contre gré !
    Mais autrui et ses dangers égoïstes nous menacent, en l’absence d’altérité et de respect pour les différences…Lors de leurs folkloriques élections, nous les voyons moquer et se jouer de nos valeurs, de nos crédos caricaturés et de nos identités ! Jaloux et fiers de nos appartenances, nous nous devons de défendre nos valeurs, sans racisme ni rancune, comme ces hurluberlus, et sans politiser les situations économiques, culturelles, religieuses et raciales, comme d’aucuns dans le Septentrion, qui en avaient fait leur identité et leurs programmes électoraux ! Nous sommes contre toutes les formes de racisme et de discriminations, celles qui nous attaquent et celle basées, sur l’exclusion, la possession des richesses et l’exclusion…Enfin, contre ces minorités racistes, détentrices des pouvoirs, qui s’en font ici et ailleurs, leurs sombres clans et égoïstes religions.
    Une sphère de nudistes aux nombreuses plus-values, un monde d’individualistes, voire de chauvins exhaustifs, qui par-delà les colonies, ces surhommes de civilisations supérieures, sont restés mal globalisés. Une terre sans frontière pour les riches, mais avec assez de barreaux pour emmurer les autres et les réduire aux seules différences et à la pauvreté notoire ! Que reste-t-il des us et des normes d’entraide et des communautés ? Que reste-t-il de la simple morale urbaine, pour en apposer assez entre bonnes gens, à tous les peuples du monde, et ici, aux plus nantis de chez-nous ? Nous sommes sollicités par tous les extrêmes et tous les travers. Notre système éducatif doit répondre en premier à ces dérives, sans pénaliser les libertés et sans laisser quelque extrémisme et quelques traditions véreuses qu’elles soient, étouffer les libertés de l’individu, ternir sa vie, liquider sa citoyenneté et le comme une épave assujettie !

    AUDACE, GENEROSITE OU CALCULS SORDIDES

    On rêve d’imposer les riches sur leurs fortunes, mais on a peur de les brimer, de casser l’économie et l’entreprise ! Ou chez nous, façon de parler, de patenter les gros bonnets de l’agriculture, de les perdre ou de les délocaliser ! Il est loin le temps de la zakate* spontanée, qui a laissé tant de miséreux vivre d’aumônes, par terre ou sur la paille des inégalités, des bonnes actions ou du du mépris ! Situation loquace qui a légué à la seule injustice de régler l’économie des prébendes, en espérant que ceux-là qui en font les règles, le cumul et l’usage, qu’ils fassent au fisc, un peu de charité ! Pour garder la machine qui les meut et les protège en marche.
    Alors, on carburera ailleurs, en protégeant les plus riches des affres des impôts ! Quitte à offrir aux étrangers nos petits fours et nos grands services ! A leur donner en cadeaux, pour leurs tolérantes protections et leurs chaudes et narquoises amitiés, une partie de nous, mêmes, de nos biens, qu’on fera mine de leur vendre. Hospitalité et bonnes mœurs, échange de bons procédés obligent! Les terres et les sociétés, avec leurs ouvriers, leur clients, leur seront confiées, en guise d’assurance et de garanties, pour l’éternité ! Fâcheux paradoxe, que le seul civisme n’arrive ni à traire ni à éponger !
    On a vu et l’on voit encore certaines familles d’ici, sans prédominance d’une région sur une autre, faire constamment la une de l’arrivisme et prospérer dans l’impudence et le mépris ! Contempteurs sans pudeur et pire que les revanchards et les délaissés du système, ils profèrent dans la critique du régime, qui les nourrit, les rassemble, les protège et les avantage ! Emplissant des lambris de leur véhémences républicaines, les béatifiés des coursives, sans assumer leurs flatteries ni leurs connivences hypocrites, ingrats, ils font le faste de leurs mécontentements.
    Une fantasia de salon, à railler et à conspuer, à vitupérer et à calomnier le système qui les abreuve et les élève. Ils sont à les entendre, remplis de jalousies morbides, contre toutes les formes de népotisme, alors qu’ils en profitent sans vergogne. Des accros insatiables de faveurs sans aucun sens de la fidélité, de la reconnaissance ou de la nécessaire loyauté, eu égard au maximum d’avantages qu’ils tirent du Makhzen et de la Monarchie. Et, ils s’affichent comme des gens bien, des parangons de la modernité, l’élite de la démocratie et de plus hauts gradins encore !

    NOUS SOMMES CE QUE NOUS SOMMES

    Monde, coûteux et cautérisant de solitaires, égoïstes qui n’en ont jamais assez ! Nous sommes à l’image de plusieurs contrées dans le monde. Un pays dont l’économie est menacée, nous sommes endettés, pire nous sommes en état de guerre, larvée sur le plan des hommes, mais coûteuse sur le plan des armées et si savamment imposée, qui nous a exclus, nous et nos frères-adversaires, par contumace et par dissuasion, des champs opérationnels qui eussent eu besoin de nous ! Les laissant comme des nababs, flotter sur leur or, noir ou mal acquis, pour nous narguer ! Et nous épuiser, avant de nous terrasser et de nous solder, ce qu’ils n’aiment pas en-nous, en fait, c’est la monarchie ! Mais bon Dieu c’est notre richesse et notre ciment, notre flambeau unioniste, notre symbole actif qui a besoin d’être fort et riche. Quoi qu’ils en disent nous ne risquerons pas de nous éclater pour errer entre les dérives des républiques de façade, bananières ou militaires, de pères en fils, soient-elles ! L’hyper totalité de la nation, et c’est le sens de la démocratie, ne voit pas un autre système capable de la diriger. Des dettes et des dépenses, vitales, existentielles nous obligent, et il en faut pour persister. Cet état nous handicape et nous freine, après nous avoir hypothéqués ou carrément déjà vendus ! Nos adversaires, nous laissaient-ils le choix ?

    AINSI SE POSE LE PROBLEME DE LA HAUSSE

    Au milieu d’un monde en crise, le but est donc, de lui faire-faire appliquer la solution équilibriste la moins aveugle. Un deal qui consiste par la hausse et ses errements connexes qu’elle va immanquablement engendrer, de tenter d’éviter la débandade et la ruine, et seulement encore de tenter de rééquilibrer le Budget ! Budget , non encore passé au moulin absentéiste de la Deuxième et inutile chambre du Parlement ! Si elle nous sert de sur-moi parlementaire, mais aussi de retardateur et de frein ! Elle est pourtant utile, ne serait-ce que de mur des lamentations et autre perchoir pour les apprentis ou les vedettes de la politique.
    Comprimer les réglementations d’assistance sociale, palliatives, sans craindre de ruiner les pauvres, terrasser les plus moyens, pour ne pas léser ni fâcher, sans jamais appauvrir les plus aisés ! Semblent être les premiers clichés les questionnements désabusés ou frigides de nombreux détracteurs, qui ont des craintes pour la paix sociale de ce pays.
    Un parallèle à cette phase, qui méconnait les limites des lois est cette rigoureuse et radicale décennie paupérisantes que connut le Maroc. Celle du past-PAS du FMI. Un cri profond et manifeste, une véritable indexation des vrais malheurs qui nous sont imposés actuellement, sont nés du malheureux souvenir de cette époque honnie.

    SANS CYNISME MAIS DANS UNE DROLE DE CONFUSION

    La hausse de l’essence qui fait flamber les prix des denrées, des salaires, la baisse de la consommation, du commerce et de l’industrie, voire de la recette fiscale, et pire, la volonté de supprimer la caisse de compensation, sans garantie de celle des dettes, sont des solutions improbables. Insuffisantes elles représentent un grave revirement de la politique instituée en faveur des pauvres !
    parallèlement des opportunismes indéboulonnables, des prévaricateurs et des dépensiers sans mesure, malgré les profondes misères, les fractures, les retards et les discriminations sociales font flores!
    Et ce n’est pas du populisme, toutes les critiques, toutes les polémiques sont utiles. Ça fait gagner en Démocratie et dans la communication dans le pays! D’aucuns, sans adhérer à nul parti, tentent effarés de comprendre, de parler et d’expliquer. D’indexer de droit et avec logique, les méfaits inutiles de cette hausse et les cascades, socioéconomiques, qui en dérivent et qu’elle va engendrer, peut-être sans succès, pour la Caisse ni le budget. Mais, ça reste une simple opinion, là où personne n’a connaissance de l’ensemble des risques potentiels, induits ou encourus, avec ou sans hausse, ni toutes les données, socio politiques locales et régionales, a fortiori !
    Espérons que dans mon analyse, celle de l’humeur plus que de chiffres, que je me trompe et que l’opposition factice faite au PJD de Benkirane, qui ne fait qu’appliquer les directives naturelles du chef de l’Etat, et que la rue hooliganisée n’en vienne pas à déraisonner. Ce alors que nos sables sont menacés et que les grandes puissances, volontiers pusillanimes, n’avouent pas ouvertement, devant l’ONU, la juste et ancestrales marocanité du Sahara et des siens, afin de contraindre à la réédition et à la paix, l’Algérie et son Polisario, et ceux qui les agitent et les soutiennent, encore, ayant en vue ou en pâture, de leur gigantesques moyens !

    MERCI DE LA LECTURE, VOICI UNE CONCLUSION

    C’est beau l’union, c’est beau la communion, mais et il faut pour cela laisser l’orchestre terminer sa symphonie. Encore qu’il y ait des couacs qui donnent à l’oreille sensible du prurit et des éructations chez eux qui ne trouvent jamais de place, au théâtre , pour suivre le jeu de comédie et danser avec les chants.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    IL FAUT « INOCULER » AUX GENS LEURS DROITS
     » DE LA GESTION DES JEUNES A LA DYNAMIQUE DES MALADES « 

    FACE AUX ABUS , LES DERIVES DU PRINTANISME

    Faut il un vaccin de plus aux jeunes ou une cure à leurs anciens ? Face au printanisme* ravageur, effrayant et affolé, dont l’effervescence a touché notre pays, et quelles que fussent les levains de sa genèse, on retiendra sa spontanéité, qui va de pair avec la jeunesse, ses besoins, sa conscience et sa maturité. Cris ou expression du peuple, il est la preuve de ses libertés conquises ou naturelles et de sa vitalité.

    En vue de favoriser la libre expression démocratique des jeunes et des plus avisés, il est impératif de réfléchir sur la manière de sécuriser les ardeurs, de palier aux iniquités, de protéger les acquis et d’offrir les progrès naturels de l’humanité et de la civilisation moderne au Peuple, en ayant en priorité les plus fragiles et les démunis.

    A côté du travail, face au chômage, au besoin de protéger la vie, les biens et leur sécurité, il y a le comportement et les conduites au sein du groupe. C’est-à-dire la manière de sécuriser les éveils dans leurs expressions, confuses et désordonnées, que ces manifestations soient induites ou naturelles. C’est le b, a, b a, de la vie communautaire et du libre exercice de la démocratie. C’est aussi une forme louable de bonne gouvernance.

    IL FAUT INOCULER AUX GENS LEURS DROITS

    Je dis  »inoculer » et non pas seulement inculquer ! Pour une plus grande cohésion sociale et en vue d’acquérir plus de progrès humains, il faut impliquer les couches sociales, toutes, en vue de leur détermination active et une plus ample dynamique de leur part dans leur participation aux actions citoyennes. C’est à ce titre que l’Etat et les gouvernants doivent encourager la population à travers son intéressement agissant et ses activités au sein des associations.

    L’action dynamique des malades, en vue d’un meilleur accès aux soins de santé, est le pan qui nous intéresse le plus ici. Elle est impérieuse. Ce projet sociétal d’encadrement du peuple est la seule solution pour réveiller le peuple et insérer les jeunes aussi dans le cadre organisé, surveillé et discipliné des partis. Partis, hélas sur la dérive, tout le monde le prétend, vu leur nombre déconcertant et de leur dite sécheresse, qui ont besoin de se revitaliser par une meilleure représentation des jeunes en leur sein et pour une citoyenneté proactive plus marquée.

    EXPRESSIONS, FREINS ET RETENUES

    Cette militance peut concourir à limiter la casse des manifs et des grèves sauvages, qui sabordent le travail et les services, l’éducation, la santé, la bonne concurrence et la productivité. Hélas, nous avons vu des milliers de médecins manifester et recevoir la matraque à titre préventif ! Le militantisme assumé, bénévole ou intéressé, est capable de freiner les exactions dissuasives et sécuritaires, qui répriment ou qui s’expriment, face à cette culture nouvelle du hooliganisme. Un comportement de foule, qui autonourrit les foules, qui inspire les expressions agressives et emportées des masses, en encourageant les humeurs passionnées, les effervescences sans frein et la brutalité vengeresse ou gratuite instinctive.

    Cette relance des citoyens est valable pour tous les secteurs vitaux de la communauté, de la production à la consommation, des soins de santé aux choses de la vie, de l’école au marché du travail. Cette action d’encadrement et de recrutement est une manière tangible de raisonner, de maitriser les effets sauvages des foules en développant la dialectique du civisme et l’implication des gens dans les syndicats et les partis. Des adhésions libres, transparentes et déterminées.

    OUVRIR LES PORTES AUX JEUNES

    Ne pas s’ouvrir suffisamment aux jeunes pour les développer, (je parle des adhésions, des activités associatives et des actions publiques, pour intégrer les jeunes) est une erreur préjudiciable qui annonce une impasse sociopolitique. Il s’agit en ce moment de faire un acte salvateur pour le pays et sa cohésion. Intégrer les jeunes à l’intérieur des syndicats et des partis, et les intéresser à la militance civique instructive, encadrée et inclusive. Non seulement par crainte de leurs pulsions récriminatoires, de leurs ingérences naturelles, mais de droit. Les craindre ou les écarter serait une prévention pusillanime, réductrice et lâchement étriquée. Ce frein bridant l’espoir des générations, nos enfants, représenterait un coup fatal contre le civisme et la bonne citoyenneté, qu’il ferait avorter. Une béance vers quels horizons belliqueux ? Une dérive rebelle face à l’égoïsme inconscient et la cupidité arrogante des plus riches de nos hommes !

    Toute obstruction saboterait les progrès humains et la modernité. Et par là, de façon tronquée et machiavélique, l’accès aux urnes et l’expression disciplinée de la démocratie. Cette paresse des initiatives, cette ataxie, faites de vues courtes et d’analyses intimidées, laissera libre cours aux comportements grégaires, signalés plus haut. Elle ne pourra guère apaiser les rassemblements sauvages, devenus des modes printanières dans les pays du versant Sud de la Civilisation, et tels qu’ils sont secoués par le tsunami du printemps et ses vagues intercurrences. Toute réduction interdiction, toute marginalisation, ne feront qu’exciter les foules qui stigmatisent les pouvoirs en place, à tort ou à raison. On ne pourra plus ignorer les avertissements prudents ni faire cesser les menaces politiciennes qui fulminent de toutes les bouches !
    Le refus de coopter les jeunes et de les endiguer est vécu comme une marginalisation opérée aux dépens des jeunes, des analphabètes, des ruraux, des malades ou des plus pauvres, par les notables fossilisés et les arrivistes de tous poils.

    Cette paralysie de l’initiative, prospective et préventive, ne pourra rien contre les dérives de la folie grégaire. Aucun paravent ne sera plus possible face aux saccages, aucune sécurité n’est absolue face aux dérives. Et les exactions face aux émeutes ne profitent qu’aux extrémistes et aux casseurs les plus fanatisés. Dès lors, il faut intégrer et canaliser, susciter et surveiller les jeunes et les plus matures qui les catapultent ou qui en profitent. Ecouter leurs propos, certes, intégrer leurs justes revendications, en vue de les réaliser, ensemble. Dans les limites objectives qu’ils verront par eux-mêmes, une fois instruits, par transparence dans les partis et les mouvements citoyens.

    DYNAMIQUE DES MALADES POUR LEUR ACCES AUX SOINS

    Le médecin, l’étudiant, le malade ne sont pas des citoyens, mentalement sourds et aphone, exclus de leur nationalité et de la patrie. Ils n’ont pas à se détacher de leur citoyenneté, ni à se sentir marginalisés des affaires courantes de la communauté et exclus de la chose publique. Malades ou sains, et pour servir, nous devons fièrement nous engager civiquement afin de nous défendre, dans un combat existentiel pour la dignité. La lutte du malade doit être soutenue pour qu’on sache ses droits, pour connaître ses obligations, pour s’affirmer et s’assumer, afin de protéger sa vie et sa santé. La sauvegarde entière de sa dignité est un juste devoir, une nécessité envers soi, qui doit être reconnue légalement par tous.

    Mais, c’est aussi une militance envers ceux qui restent muets, incapables ou paralysés, face aux gestionnaires ! Face aux impôts indirects qui ne frappent que les malades ! Face aux taxes illégitimes, coloniales et archaïques qui freinent son accès aux soins et qui renchérissent les explorations médicales, biologiques et les médicaments. C’est aussi un besoin de dynamique civique face à ceux des médecins et des cadres de santé, qui ne sentent pas l’honneur qui leur est fait, inconscients de la grandeur qu’ils occupent de par la mission qui leur est dévolue, inconscients surtout de la confiance qu’on leur donne. La responsabilité de nous défendre messieurs, de nous instruire mesdames, de nous représenter et de nous encadre de nous protéger excellences, ou là, de nous soigner docteurs, est un immense magistère. Si grand que c’est un crime de mal servir les nôtres, de les négliger ou de rater nos offices. Bravo donc et bonne suite à ceux des gestionnaires et des malades qui s’impliquent avec probité dans l’exercice sain, dynamique et propre de leurs responsabilités.

    SECURITE, DROITS ET DIGNITE

    Le consommateur moyen est un suspect, parce qu’indigent, rural, analphabète ou mal habillé ! Délit de faciès, délits culturels cumulés, en bas chez-nous ou pire dans certains pays du Nord. Aux floraisons des urnes, surtout.
    Ces vrais édens ou pseudos parangons, interdits aux métis labélisés que nos sommes ! Tes us font peur, toi le quidam, mon frère. Ton folklore, ta culture, ton culte condamnent à l’exclusion. Ici, comme au Nord, la haine réunit les partis opposés. La nature humaine est ainsi faite. Pas les programmes, comme ici, mais le seul crédo valable en pays laïc, reste l’idéologie ! L’idéologie de haine des métis, des mulâtres et bruns, hélas ! Ils se liguent pour te chasser en courant aux voix adverses pour les cumuler. Pas tous ! Là, plus près, ce ne sont pas les urnes qui édictent leurs voix, mais la sottise, mon frère. Ton apparence, ton hale, ta silhouette, font peur et irritent les fils des dieux et leurs apparentés d’ici. Ta face hilare, barbue et patibulaire, est placardé sur les affiches de leurs blancs génomes, sur nos murs aussi! Et, sur la presse et les écrans, dans leur conscience, dans leur science, tu es partout, pratiquement recherché ! On se regarde si ce n’est pas soi, des fois !

    Il ne reste plus que de déshabiller les requérants en justice, les coursiers des Cours, les malades en quête de soins et de leur faire baisser le pantalon, avant qu’ils ne pénètrent les haut lieux des tribunaux et des hôpitaux aussi. Ils peuvent cacher un coupe-ongle dangereux !

    Quel dignité, quelle fierté dans son pays et quel amour pour celui-ci en gardera la personne fouillée ? Cette inquisition, cette façon de mettre à nu la personne, à l’instar de son portefeuille, est une forme humiliante d’exactions. Pareille à celle des SS dans les pays hier vaincus et aujourd’hui par les nôtres envahis. (Sic). La quête de justice, la prévention, la sécurité et la santé doivent sauvegarder la fierté des gens, que ce soit au tribunal, dans la rue, à l’entrée ou à l’intérieur des hôpitaux.

    Attention lecteur, je ne généralise pas, même si c’en est trop ! Et puis, j’adore mon pays, qui des plus hospitaliers, prône une culture de paix et d’entraide, qui nous apprend à aimer les étrangers. Alors, messieurs de la santé, des tribunaux et autres services de l’Etat, un peu d’estime pour autrui, pour montrer aux gens du Nord qu’on a des droits et qu’on respecte autrui, par amour, par devoir et par nécessité.

    DEVOIRS ET ENGAGEMENT

    Les malades ne doivent plus demeurer les otages des lois médiévales et des pratiques surannées, dans le cadre rigide et froid de la neutralité passive de l’administration, de son laisser-faire folklorique et de ses superbes laisser-aller. Si l’Indh est efficient et que le Ramed est là, on demande plus !

    Les malades ne doivent tomber dans l’oubli discriminatoire ou marginalisant, qui les fait paraître et assimiler à des sous-citoyens. Surtout quand ils viennent de loin, qu’ils sont incultes ou incompris ou pauvres, a fortiori. Ils n’ont pas à être considérés comme des objets inutiles ni un surplus gênant et geignant. Les malades n’ont pas à être considérés, par charité, comme des sous-citoyens et des assistés.

    C’est un droit pour tous de profiter, avec fierté et égards, des droits conquis et concédés par la communauté. Celui d’être pris en charge et respectueusement traité. Les malades ne doivent pas être diminués, déniés ni dénués de leur esprit civique et citoyen. Et surtout pas arnaqués ou exploités !

    Les malades ne doivent pas esquiver le sens du partage et du juste combat qui leur est obligatoire et indu. Et les associations et leurs réseaux sont là et ils existent. Ces officines doivent être encouragées, multipliés et assistés, comme des instruments et des témoins.

    Ces associations doivent être entendues afin de collaborer à l’expression libre et démocratique de tous. Elles doivent participer, comme les malades eux-mêmes, les-leurs ou leurs représentants à la libre expression de leurs expériences. Ils doivent bénéficier de l’écoute sincère et loyale de leurs déboires, de leurs critiques et de la formulation libre et écoutée de leurs avis et propositions.
    Celle-ci en est une ! Merci.

    Kénitra, le 19 Mai 2012, Dr Idrissi My Ahmed

    #206997
    mounavri
    Membre

    Lorsqu’ils s’engagent dans la « guerre
    contre le terrorisme » et envoient un nombre croissant de leurs soldats à travers le monde,
    de l’Irak à l’Afghanistan, les Etats-Unis se heurtent à une difficulté : trouver des combattants.
    En effet, leurs citoyens ne s’enthousiasment guère à l’idée de mourir pour la patrie.
    L’armée a donc enrôlé des non-nationaux, en leur promettant un passeport américain. Elle
    a en outre fait appel à des sociétés de sécurité privées qui elles mêmes
    recrutent en Afrique des supplétifs«bons à jeter» après emploi.


    (Extrait)

15 réponses de 151 à 165 (sur un total de 751)
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