Résultats de la recherche sur 'Ou VoUs EteS paSSé'

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  • #205571
    DR IDRISSI MY AHMED
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    O MA PATRIE ! JE SUIS VENU TE SALUER.

    Mais ta rue est une impasse, un labyrinthe…L’intention est chargée de regrets, d’actes manqués, de défis et d’interdits. Les libertés sont bridées de par les moyens limités et les privations, quand elles ne sont pas entravées de menaces, de peurs ou de sanctions exagérées.

    CITOYENS !

    Voici des paroles de nihilistes. Ceux qui jaloux, espèrent beaucoup, mais trouvent si peu de satisfactions autour d’eux.

    « On n’est pas des parents, on n’est pas une famille, ni un pays uni ! Ni nationalisme, ni civisme, ni citoyenneté, ni idéologie, claire, ni religion apaisée, encore moins la culture, ne viennent renforcer nos liens, pour faire de nous un pays, jaloux de sa terre et une communauté soudée. Tout autour de nous n’est que frasques et apparences, discriminations, fractures sans honte et ostensibles prédations. Les gens râlent en silence ou s’époumonent en marches, en manifs et en cris. »

    « La cause du déni et l’essence de la crise de conscience sont dans la perte des référentiels et de leurs oublis. On en vient à dédaigner notre histoire. On nous pousse à la dénigrer et à la mépriser. On ramollit nos convictions pour les affaiblir, certes. On incrimine nos clans, nos races, nos frères, nos amis, nos métissages, et notre entité plurielle. On nous déracine, on nous pousse à nous renier. Devenus traîtres et apostats, on parjure notre identité pour la dénoncer, volontiers. On affaiblit nos liens antérieurs pour les rompre, afin de nous amoindrir devant les autres pays et nous humilier devant les grandes nations. Nous avons réussi à nous dégrader et à abîmer notre image de nous-mêmes. Dépréciés, nous renonçons à nous-mêmes, en annihilant tous les efforts, toutes les opportunités qui peuvent ressusciter le ’’ sens de la patrie’’, que nous ont légué les plus anciens. »

    A PAS DE BELGHA* POUR LE DEVELOPPEMENT !

    Ou à pas de babouches vers la modernité. La zerba âla çlah ! Avec autant de retards, de crédits, de chômage, d’analphabétisme, d’exclusion, de racismes divers, de régionalismes fanatisés, de guerres larvées et de pauvreté, comment voulez-vous qu’ils se relèvent, qu’ils aident autrui ou qu’ils fassent plaisir à leurs maîtres ou au bon Dieu ? A fortiori qu’ils se sacrifient pour autrui, quand cet autre les néglige ou les pompe, s’il ne les asservit. Directement ou de façon téléguidée ! Comment voulez-vous qu’ils votent ou qu’ils aiment leur  » résidu de pays » ? Je parle de l’endroit où ils sont nés et où ils passent leur temps et leur unique vie. Celle qu’ils tentent de gagner un tant soit peu !

    Comment voulez-vous qu’ils se dévouent ou qu’ils pensent seulement au devoir de défendre, ce pays-leur, malgré les privations, contre les forces contraires à nos progrès ? Ou qu’ils soient, un tant soit peu, jaloux de nos retards, de nos besoins et de nos nécessités, pour les satisfaire ou les éponger? Non, il y a une INDH, morale, citoyenne nationaliste, civique, patriotique à faire entendre, à enseigner, à perfuser, à greffer A faire aimer et à développer !

    Je ne généralise pas. Mais, le plus important pour positiver les acquis est ceci. Et ce sont les exceptions qui sont les cadres et les moteurs, les starters auxquels il revient de persévérer pour déployer cette dynamique renouvelée. Faire aimer son pays, cela s’enseigne…Il y a tant de chantiers pour développer cette culture à travers bien des thématiques…Mais elle a besoin d’abnégation et de rigueur sans faille. Pas de mensonges ni de tergiversations mais des exemples à multiplier pour donner confiance et lancer ce chantier ! Et la première entreprise est de stigmatiser les mal-acquis, les privilèges indus et la corruption. Les trafics de douane, les taxes antisociales, qui doivent commencer par une fiscalité encourageante et progressive, de tous les métiers productifs, qui échappent depuis des décades aux impôts.

    FRACTURES CIVIQUES ET SERVICES COMMUNAUX…

    Droit de grève, manifs et excès dans celles-ci, pénalisant les seuls usagers…Sabotages des études et des services de santé, de justice, les scolaires en premier…Voilà une des raisons de nos retards divers, de la baisse du niveau, voire de la démocratie ! Greffiers et profs, en grève ou en fonction, la différence est mince, pour certains ! Relation que beaucoup vivent comme des sévices et des exactions.

    Ramed, extraits, cartes, permis, passes, papiers divers et compagnie, labyrinthes, au bout desquels, un sphinx en quête d’obole, vous persécute de sibyllines questions ! Le Graal des papiers. Le Procès de Kafka ne soulevait pas directement ce pan, obligé ou latent, de la ‘’corruption’’. Esperanto, langue universelle, que l’on parle quasiment dans toutes les nations, quelles que soient leurs administrations. Complexes, difficultés, entraves, que l’ignorance exacerbe. Monde dépravé et climat relationnel interhumain, de mépris, d’arrogance et de bassesses, où les abus, le pillage, les prébendes sont les manifestations les plus courantes de sordides concussions.

    Il nous serait plus loisible de faire la queue sous la pluie battante ou le soleil de feu, pour un visa Schengen. Voire d’aller forcer le blocus, dans un pays sous embargo guerrier, que de subir les affres de nos frères du makhzen. Ce qu’on fait en leur mendiant de nous faire un simple papier en leur bonne administration. Ou, de nous indiquer, simplement et parfois encore, nos droits, avant de payer un impôt quelconque. Le collecteur, infime ou majuscule, devient un agent pénal, un monstre odieux, un maton punitif, qui exécute en s’enrichissant, les sanctions !

    LA STRATEGIE DE LA CORRUPTION

    Ils sont nés, esclaves dans leur pays, exploités par leurs concitoyens, qui les voient comme des êtres inférieurs, des gadgets gênants ou des proies. Les vermines infâmes, devenues des ronds de cuir, collent de sales réputations à leurs supérieurs et rares bons administrateurs. Au point que les cadres ont remplacé les colons, les plus haïs par leurs outrances routinières. Les administrés sont leurs assujettis obligatoires. Ils respirent mieux, ils jouissent, quand ils les méprisent et se sentent supérieurs quand ils les écrasent. Par leurs façons froides, détachées et narquoises, cyniques, voire méprisantes et hautaines, ils regardent les administrés, comme des gêneurs ou des offrandes obligatoires, qu’on leur sert pour les apaiser ou pour les payer, les soudoyer, quand ceux-là viennent chercher un service quelconque ou demander un droit.
    Sans parler de l’accueil et des services, de la qualité de la réception et des locaux, des conseils sensés y être rendus, avec politesse, justesse et rigueur, aux citoyens dans leurs administrations. Des brimades, oui ! Les assujettis ressentent alors une forme de mépris et d’arrogance, une frustration, qui les éloignent de la citoyenneté véritable. Avec cette alternative qui s’impose aux administrés pour amadouer les forces contraires, celle de faire un sacrifice. De concéder une faveur contre un don, une offrande de cadeau. Le pourboire est une forme de reddition, un tribut dans ce lâche complot tactique. Le geste de corruption est vu alors comme geste libérateur, face à un mal pervers vivace, incontournable et persistant. Sinon un paiement, non facturé, qui ramollit l’adversité instrumentalisée, dans le but d’obtenir in-fine des droits ou pire de détourner à la loi à son avantage, dans un milieu qui ne sait vivre que de cela et comme cela !

    L’INCIVISME FAIT RAGE

    Là, sur les trottoirs et dans les rues…Voilà au demeurant, une concitoyenneté forcée, qui s’appelle un pays, un état, une patrie, une nation, c’est trop dire, avec des génériques d’homo sapiens, comme figurants. Mais, est-ce vrai ? Ils ne sont pas chez eux, puisque rien ne leur appartient ni ne les interpelle ! Fracturés sociaux, mal ligotés au bled et à la nation, fâchés avec leur pays, leurs maîtres, leurs langues et leurs gérants, ils sont incapables de se définir eux-mêmes. Ils n’ont pas ‘’d’identité’’ ! Le mot ayant perdu de sa valeur et de sons sens, colle mal à notre ‘’entité’’ ! Sont-ce des Personnes, ces gens que l’on rencontre et ces individus ? Déracinement, pulsions claniques, déshérences, perte des repères, errance aventureuse et désir passionnel de partir… Partir même en patère, le Styx et la galère, le sacrifice ultime ! Et ce, pour aller travailler chez les anciens maîtres réactualisés. Comme domestiques ! Peu considérés, chez des gens qui vous détestent, à cause de la crise, à cause de votre profil, du chômage qui est le leur.

    Désintégration ! Qu’ont-ils de commun, qu’ont-ils à partager ? Savent-ils ‘’être’’ pour pouvoir donner ? Ou s’offrir et se sacrifier, pour une idée noble, un idéal, une terre, un pays, un deal ? Les leçons qui nous proviennent de l’extérieur ou du passé, de notre passé, ne peuvent pas être nous appliquées, maintenant et ici. Et les leçons scolaires, voire celles de la rue, de l’usine et du chantier montrent d’autres horizon, où la haine sévit et où la jalousie, la volonté d’avoir pour être, l’insatisfaction ne permettent pas qu’inculquer le ‘’minium vital de civisme’’, le ‘’minimum social d’amour’’ pour ce pays ou d’amitié et de respect envers autrui.

    VOILA UN TERRAIN VAGUE,

    Voilà un terrain vague, où des montagnes d’ordures s’étalent au nez du makhzen, défiant les autorités ! L’un de ces multiples espaces qui valent des milliards, qui sont sis au centre ville…Des centaines de ce type de propriété sont devenus des dépotoirs pour les voisins du quartier. Cet espace est livré aux détritus les plus immondes. Des vagues de déchets qui se déversent sur le trottoir et qui vomissent leur surplus sur le macadam, empêchant de marcher là où il le faut et gênant et les piétons et les autos. Au su et au vu de tous les cadres !
    Les grands comme les petits, qui devraient circuler, chaque jour, un calepin à la main, régulièrement dans les quartiers, pour relever ce qui va de travers et qu’il faut restaurer en laissant des notes de travaux, aux services concernés ! Seulement, ils seront vite dépassés par le laisser-aller des apaches et des hooligans. Des horreurs sur le plan de la qualité de vie, de la santé, comme des apparences de propreté de la ville. La plaque d’immatriculation de notre sous-développement est vissée sur nous, sociétale, organique quasi génésique. On serait trop dépaysé si on nettoyait tout ça ! Et les Autorités n’ont pas d’autorité sur ces affres-là !

    NOUS SOMMES DONC DANS UNE RUE.

    Une ruelle devenue trop étroite et qui le devient encore plus, à cause d’une voiture ! Une auto, stationnée dans l’angle gauche, quasi parallèlement à une autre empêche toute tentative de passer entre les deux véhicules. Car le pauv’type d’ado, mal équarri, se permet d’ignorer le droit des gens. Celui simplement qu’il est de passer. Voici donc un droit qu’on a tendance à ne pas réclamer…Passer, là simplement où c’est public de passer ! Ce blocage est à l’image de certains fonctionnaires qui refusent comme des mules de bouger. Casé dans son véhicule, le chauffeur fait obstruction. Lui seul est le Cerbère de la rue, sinon de l’administration.
    Dans notre cas, c’est seulement parce qu’il est occupé ! Et qu’il est en train de conter fleurettes, de discuter sans gêne avec une fille, laquelle est en train de se pâmer debout, sur le trottoir attenant. Après plusieurs coups de klaxons, il bouge. A peine, et ostentatoirement encore, pour montrer sa virilité. Et pour ne laisser qu’un passage difficile et très étroit. Un défi, une sorte de ‘’je t’emmerde, tu me déranges’’. Je le dérange en voulant passer ! Interpellé, lors de ma manœuvre pour tenter une issue, il refuse de comprendre qu’il obstrue la rue ! Les imbéciles et les cons, ont trop de classe, pour qualifier ce freluquet, cette gueule à claques, de ces noms. Ma kaïye makhzen, ma kayene oualdine, wa la qraya ! Et, le voilà qui répond avec insolence, le mépris que l’on peut deviner chez cette espèce de hooligans de quartiers, qui n’ont pas été concernés par l’évolution. Sans morale aucune dans leurs comportement, sans respect ni politesse et encore moins de droit.

    EDUCATION ET CIVILISATIONS

    Alors, ne leur reprochons pas à nos tuteurs, de parler de civilisations supérieures ?! Ni à la race des dieux de s’entendre sur toute la terre. Maîtresses qu’elles sont des finances, des armes, de la technologie et des lois. Et cela, malgré les guerres immondes qu’elles ont commises et qu’elles continuent de fomenter pour s’approprier les ressources et à susciter à pour dominer les états et nations…inférieures. Les races transcendantes et leurs civilisations éminentes, jusqu’à quand le resteront-elles encore, avec cette acrimonie et cette féroce voracité qui sont les leurs ? L’impolitesse n’a qu’un maître. Celui qui brime toute démocratie, pour écraser les velléités de libertés des gens, à cause justement de ces malappris, des sauvages en civil, restés pire que les bêtes, à qui ne conviennent, ad vitam, que les brimades, la prison et les sanctions. Diriez-vous !

    Hélas, ça couterait cher de leur construire des pénitenciers et trop cher encore de leur donner à manger et de les surveiller ! Mieux vaut investir dans des écoles, à plein temps, sans récré, pour y placer leurs pères, faute de s’être correctement occupés de leurs mioches ! Alors, pour les rééduquer, leur inculquer la politesse et les manières, leur faut-il une république ? Comme celle des grenouilles de la fable de Jean De La Fontaine, avec comme chef, un roi, qui les gobbe et les croque !

    A DEUX PAS DE LA, L’ENFER

    Le fils du despote. Ce drôle d’oiseau, sur ses longues pattes élancé, ce tyran à contre courant, existe pourtant. Il est encore là, sévissant des plus belles en Syrie, où il prodigue aux siens, les mêmes exactions et répète, en plus haïssables encore, les scénarios de meurtres à grande échelle, qu’exécuta son assassin de père. Grand fossoyeur qu’il fut devant l’Eternel.

    El Assad fils, planche sur la version ‘’guerre civile’’ afin de finir en grande pompe, comme Saddam et Kadhafi. Il semble persister dans le struggle envers Israël, encouragé par l’Iran, au lieu de suivre la voie démocratique, celui de la reddition et de la paix, il poursuit sa chute, dans le vide prescrit. Le piège et les plans machiavéliques des superpuissances, qui le vouent aux gémonies. Le plan est une décision vitale pour la liberté de l’entreprise et la place de leader du monde libre, qu’occupent dans le monde, les States et son filleul Israël. Il s’agit d’effacer toutes traces de forces contraires de même que les menaces, fussent elles verbales, qui viserait l’état d’Israël. Ce pays qui fut offert par les grandes puissances aux Juifs du monde, en réparation de l’holocauste nazie. Qui plus est, on laisse la Tribu de Dieu pratiquer avec arrogance son sport céleste favori ! S’étendre à perte de vies, étendre sa domination sur tout le Moyen-Orient, en volant avec plus de zèle, plus de terres à la Palestine engloutie, avec en agrément des arpents du bon dieu sur le voisinage. Un voisinage brimé, révolté par le silence de leurs parrains et maîtres permissifs, ou simples esclaves, inconscients et identitaires, qu’ils sont ?

    C’EST UN HITLER DONC, QUE CE DESPOTE POURRI !

    Mais seulement sur ses propres coreligionnaires ! Il tue, nargue et assassine pour raison d’Etat ! Un seul but qu’il manifeste celui de persister, accroché au pouvoir sur des gens, qu’il élimine par milliers, parce qu’ils ont le malheur de naître en Syrie et de crier barra*, dehors ! En se réclamant depuis le Printemps de faire dans la démocratie et d’espérer des libertés, comme à Londres, Madrid, New-York ou Paris ! Délire pour des Arabes ! Des gens qui doivent rester, enchainés à un pervers, comme certains, à jamais !
    Qu’à cela ne tienne, Russes et Chinois, contraignent l’ONU et bloquent ses initiatives pudiques, pour protéger le fils de leur frère-dictateur. Les appétits des maîtres du monde, sont freinés par le diktat des asiatiques, qui activent leurs vétos à la face de l’humanité. Question de protéger encore, et pour combien de temps, le tyran qui veut remplir les cimetières à l’instar de son père Hafez, les fosses communes, par dizaines de milliers !

    LA LOI DES GRANDS NOMBRES

    C’est comme l’argent des prédateurs, on ne le compte pas en unités. Les âmes, chez ces gens, c’est le nettoyage ethnique, avec en balance des milliards de dollars. C’est-à-dire que la valeur des opposants, que l’on condamne au néant ont leur équivalent en marchés ou en pétrole qu’en ce faisant on va s’accaparer. Placé sous les auspices Russes et dans les bonnes grâces des Chinois, qui le prennent en pitié, eu égard à leurs places dans la région, El Assad, le dernier figurant de sa dynastie, résiste, malgré les harcèlements, apparemment humanitaires, des Euro-Etatsuniens et de leurs zélotes.

    Ceux-ci, échaudés par le cas libyen, hésitent à créer un foyer similaire à celui de Saddam ou de Kadhafi. En réalité, ils s’en foutent. Ce régime doit s’éteindre, afin d’affaiblir cet immense pays, la Syrie ! Et le ruiner, pour des semblants de démocratisation, afin de se libérer tactiquement, d’un front inopportun, s’ils devaient allumer le foyer iranien. Attaque préventive à laquelle ils se préparent tous, assurément. Israël, l’enfant gâté, le premier ! Et ils ne perdront personne à la guerre, car la vie humaine, la leur, est trop chère auprès du bon Dieu. Le leur !

    Guerre des boutons, guerre atomique, limitée, portée le plus loin possible pour éviter des retombées sur Israël. Alliance contre nature et embargos, ils opèreront de loin, grâce aux engins électroniques de l’oncle américain ! Sans perdre de soldats, ils allumeront l’enfer pour enfourner Arabes et Musulmans ! Du moins les gens et les pays, qu’on appelle ainsi, depuis les Croisades et leurs successives et incessantes colonisations !

    L’AUTOROUTE

    La route était pleine, parsemée de voitures de gendarmes. On devine que Sa Majesté devait passer par là, avec son impressionnante suite.

    Les infos ont parlé d’une implorante manif à Casa qui rassemblait des milliers de marcheurs en colère, de cadres dépités et de membres du gouvernement, bien en vue, pour dire à Israël d’arrêter ses massacres de dément ! Ou de démon ? De cesser de massacrer les Palestiniens et de tuer toutes les tentatives de paix. D’arrêter ses meurtres ciblés, ses bombardements et ses pilonnages, ses exactions sur le bantoustan palestinien. Ainsi que sa sionisation* forcenée de la partie orientale d’Al Qods qui abrite un lieu de culte, qui fédère éminemment tous les musulmans. Qu’à cela ne tienne, ça ne servira à rien. Mais il fallait manifester, pour l’honneur, par devoir, face à l’arrogance, à l’injustice et au mépris. Discriminations, manœuvres, humeurs et cynisme politique, malversation et impérialisme, basés sur la haine raciste, des riches hyperindustrialisés qui financent et qui mènent le monde…à sa perte. Vous dites civilisation et modernité… Menine ?

    DE LA TECHNIQUE AU MIRACLE

    LES VACHES.

    Des vaches, le cuir mal tanné sur les os, paissent en silence…Aucun mâle affamé ou en manque, ne vient les harceler, pendant qu’elles cueillent pour les feuilleter, les marguerites du pré…On n’a pas décrit de suicide après viol et mariage forcé, chez les vaches ! Le cas Amina Filali et autre Bouazizi, elles ne le connaissent pas, Mme Bassima Hakkaoui ! Mais cet hiver a laissé tout le monde et la nature, la première, sur le sec.

    L’agriculture qui permet de donner à manger aux gens est difficilement fiscalisable. On ne frappe pas d’impôts sur leur santé, ceux qui sont sains ; et puis, ne paient les taxes sur leurs soins et leurs maladies, que les malades ! C’est le miracle marocain.

    Celui d’essorer le sang des malades des plus values santé qui lui reste ! Je parle des taxes indirectes de Douane et de TVA sur les maladies. Comprendre par là, les taxes imposées sur les soins, les réactifs et les médicaments ! Alors qu’une voiture importée ne paiera plus rien. Pas plus que le livre ou pratiquement le blé. Et que les désastres agricoles, sont fort heureusement réparés ou soutenus, comme le pain, l’huile ou sucre, ou le gaz…Un tant soit peu…Ce qui est sincèrement louable. Mais, aux dépens de quels sacrifices de l’Etat ! Vivement une nouvelle Moudawana, une réforme qui changera le régime fiscal apposé à ce troisième sexe, réellement affaibli, celui des malades !

    Arbres et végétation son encore au vert, ce Dimanche Premier Avril…Une blague ! Les agriculteurs, exempté d’impôts, seront récompensés pour leurs pertes dues au climat…Les caisses de l’Etat, grossies par les emprunts extérieurs et les impôts de tous, répareront les tords dus au climat ! Au profit des agriculteurs! Ils auront perdu leur pari agricole cette année. Les aider est juste un acte de solidarité, pour réparer leurs pertes et amortir leurs crédits ! Sinon, nous et les bêtes, nous ne trouverons plus rien à manger l’an prochain ! Et tout deviendra plus cher et bonjour les manifs et les troubles sociaux ! Mieux vaut prévenir, quitte à mendier, à vendre une partie du Maroc et à nous hypothéquer.

    LA ROUTE

    Et la route continue d’égrener ses kilomètres, avec ça et là des conducteurs, gauches, pour attirer l’attention sinon la critique, du moins les réformes de la Droite…Pendant que toutes ces mécaniques, ferrées d’inox et de physique, toute chimie du carbone à l’appui, avalent les kilomètres en raccourcissant le temps, je pense à ceux qui nous ont précédés dans la révolution industrielle. Einstein a tout dit de l’énergie, de la vitesse et de la masse. La masse physique, en kilos et non le magma social, en politique, qu’il est dangereux de faire bouger !
    Au temple du carbone, les plantes enterrées il y a très longtemps, expirent leur ère géologique en ronflant. Qui en 4×4, bonjour l’ostentation, qui en car ou en camion, qui mené en bateau, en fusée ou en avion. Et l’atmosphère que tu respires et qui fait office de serre sur terre, fait craquer le ciel laïc et sa couche d’ozone, ça et là !

    LES MOUTONS DU CIEL

    Des centaines de moutons, leurs silhouettes de laine vaporeuses, sautent les haies blanches que forment les nuages. Le vent qui les carde, les pousse vers le large, en les coloriant avec les ors rouges du firmament. Ainsi créés de souffles et d’airs, dotés de vie et de mouvements, les voilà au zénith, en train de jouer à saute-mouton ! De quoi endormir les anges dans leurs cages célestes azurées.

    LA PEAU

    Puis là, sur l’asphalte, des restes de peau collent sur le goudron. Impossible de loin de discerner s’il s’agit d’un agneau ! Un cadeau du ciel, tombé sur cet autel, pour épargner la vie d’un routard, d’un roi ou d’un simple manant ! Ou qu’il s’agisse-là de la peau et des os, les vestiges d’un lièvre ou d’un chien, offerts en curée à ceux qui roulent vers le bas…

    REFLEXION

    Repas d’un moment, cérémonie d’offrande céleste ou libations, que reste-t-il des amours qui défilent et des jeux de l’oubli ? De la vie, si longue et si belle et si bien remplie, soit-elle ! De ses peines, pour le plus grand nombre et de ses travaux. Que reste-t-il de ses colères, des espoirs, des foutaises ou de ses fantaisies ? Que reste-t-il des biens qu’elle s’offre en pâture ou qu’on lui prend, face au néant qui s’ouvre, inéluctable, pour tous. Démocratiquement béant, également égalitaire, pour les chefs, les êtres et les bêtes, comme pour les plus illustres des présidents et des rois. Là, devant nous, sur la route, cette rivière qui coule, ce film kilométrique du temps ou ces nuages, qui jouent sur nos têtes, en s’effilochant ou en pleuvant..

    SENTENCES ET LEGENDES

    Equations égalitaires…Que reste t-il de donc la vache maigre, des bribes du chien écrasé ou des amours incertains du jeunot en voiture qui fait obstruction dans la rue ? Que restera-t-il de ce loup solitaire, surgit de derrière les barreaux, de ce journaliste prétentieux, devenu escroc et malandrin. De ce soi-disant beau-fils d’un ministre, en mal de culture avant qu’il ne professe à l’étranger ?

    Qu’est-il resté de ce caporal, de cet agitateur devenu tyran, puis martyr, violé lui et ses enfants ? Que reste t-il de splendeurs et des vols des Grandgousier des caisses de l’état ? De ces richards, de ces chanteurs, de ces peintres, de ces généraux valeureux et omnipotents, qui faisaient trembler les lois, de ces ministres qui faisaient trembler les hommes et les animaux ? Quid de ces faux prophètes et de leurs zélotes ? Qui hissés sur des extrêmes religieux, sbires ferrés dans leurs carapaces impériales, qui n’auront duré, sommes toutes, qu’un instant ! Qu’en reste-t-il ? Des débris mal recyclés, des vomis, des corps carbonisés, en poussière ou enfouis sous terre ? On ne sait même pas où ?

    Des souvenirs, parfois ressassés, par l’histoire ? Autant de questions banales, des mérycismes ramonés comme des remugles évanescents ou des quiz persistants ! Des réponses, quasi stupides, des paraboles et des slogans. Propagandes ou vérités, des programmes d’enseignement, infos et cultures, que l’on raconte aux gens, aux moments vains de leurs fugaces instants !
    Que reste-il, pour former le caractère ou pour faire des cauchemars, pour qu’ils soient tranquilles les garnements ? Qu’ils dorment et nous faire, à leur insu des enfants ! Avec comme acteurs des monstres parmi les fées et les champions, en face des sorciers et des dragons. Des histoires ou des jeux et des films, bons à faire peur aux enfants, et qu’on leur martèle insidieusement, même quand ils sont devenus plus grands ?

    AME OU AMALGAME

    Et ce n’est pas une de conclusion pour cet intermède. Nous avons vu ailleurs que l’esprit qu’abrite ce corps est comme une chenille qui doit devenir papillon. Aspect d’un mutant, qui doit faire une sorte de stage dans une usine complexe que l’on appelle un corps. Un organisme fait à base d’argile et d’eau. Un corps, vivant, capable de se réparer et de se multiplier. Un être composite, sensé contenir un esprit, afin de le développer et d’en faire une âme, plus méritoire ? Une personne sensible, dont l’essence spirituelle est capable de vivre, un jour, éternellement. Enfin, une bonne mécanique, biochimique, capable de faire vivre en elle ce quelque chose, d’impalpable et d’invisible, qui la fait vivre…

    Faut-il qu’il réussisse son passage, cet esprit ! Et qu’il se cultive et s’améliore d’abord, afin de ne pas rester un esprit faible, une conscience, un esprit fantomatique. Un semblant de lueur, une forme en peine, un spectre quelque part entre le ciel et la terre, surnageant ou engrangé dans les oublis. Vapeur de lumière, avatar ? Là, dans un univers plein de planètes, de lumières et certainement d’autres formes de vie ! Faut-il encore croire qu’on soit les seules créatures, douées d’intelligence, dans cette minuscule navette, ce berceau, cette éprouvette ? Cette petite planète où l’on pense qu’on est des êtres supérieurs ? Demandez au sieur Guéant ! Et les meilleures créatures de Dieu ? Demandez aux hommes de Sion ?

    Toute cette morale, tous ces égards et ce civisme ne sont que des actes de piété. Moralisme de poète ? Suspect comme un rêve anticipé ! Des offrandes de la pensée, en partage à autrui…

    Nous sommes tous égau x. Seuls ceux qui en profitent prétendent le contraire. Et nous avons le même Dieu. Car, s’il était absent on en aurait besoin. Et s’ils étaient nombreux ils se seraient fait la guerre ! Et l’Univers, pas plus que la Terre, n’aurait pas tenu !

    Plus que la prière, les bonnes actions ou l’aumône, la conscience, le civisme, sont des exercices qui font de l’abruti ou de la bête, des êtres améliorés, élevés, muris et soignés. Plus cultivés que nous sommes et meilleurs que ce que l’on dit de nous. Si l’on peut comparer l’homme dans sa chute matérielle aux anges déchus, l’homme par-delà la matérialité de sa biologie, accédera à des concepts et des élévations plus proches de l’esprit. Plaisants, aptes à vivre, loin de l’égocentrisme et de l’individualité, éternellement admiratifs et reconnaissants, laudateurs du Seigneur, tout près du bon Dieu qui les aime….Sinon, il ne les aurait pas conçus !

    Kénitra, le 03-06 Avril 2012, DR IDRISSI MY AHMED

    #257732

    En réponse à : L’ elimination du Maroc

    belhachmi
    Membre

    Bonjour Monsieur Filali. Je voudrai savoir si vous êtes l’ancien joueur du MCO que j’ai vu par le passé étant le neveu de Monsieur Mostafa Belhachmi et fier de l’être. Je suis doyen d’université et directeur de CNRS. Concernant les formateurs et sélectionneurs je ne suis pas sur qu’un doctorat soit utile mais le savoir et la pédagogie mais ils n’ont ni l’un ni l’autre. Bonne journée et comme je serai en juillet à Oujda cela sera pour moi un grand honneur de vous saluer. Docteur es physique nucléaire et docteur es droit internationnal Ali Belhachmi

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A NOS MAÎTRES, CES ÉNIGMES INSIPIDES
    DEMEURÉES SANS RÉPONSES CARTÉSIENNES !

    Faute de construire un dialogue, comme à son habitude sur les 40 premiers chapitres de ses chroniques différées, dont ‘’La Résurrection’’ et ‘’Le Jugement dernier’’, voici la suite livresque des réflexions séniles, transgressives et redondantes de Mme Student.

    Ces pensées incohérentes et taboues peuvent se résumer en quatre points proscrits et autant de questions barbantes ! Un vrai délire, auquel vous êtes invités et prévenus, afin de ne pas faire d’attaque cérébrale existentielle ! Car Il faut bien ménager les méninges fugitives de nos virtuels avatars. Ainsi soit-il ! Bons électrochocs !

    Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?

    Hé bien, les coiffeurs pendus des suites d’écroulement des minarets, serviront à cela ! Ceci-dit pour parler de toutes les tailles des poils du visage, quelle que soit l’épaisseur de la foi de ceux ou celles qui les exhibent, toutes convictions confondues ou leurs toisons ! Phanères furax et habits, voilà des apparences qui supplantent les essences ! Des bouts d’étiquettes, des marques, pas plus importantes que le corps de l’homme ou cette âme qui le soutient et le supporte !
    Relativité cosmique, entre les gens les lieux, les vérités admises et les temps, pourquoi s’arrêter sur des concepts classiques ? N’y a-t-il plus de Galilée pour oser défier les certitudes de l’inquisition et les fausses vérités, contradictoires, que l’on enseigne aux enfants, ici et là ou ailleurs ? Pourquoi penser à un seul big-bang qui aurait créé l’univers, au lieu de plusieurs, avec plein de cosmos parallèles à cet univers nôtre ? Pourquoi tellement de religions pour un seul et même Dieu ? Et ces batailles entre les plus chauds de ses fidèles ?! Laissons les délires astronomiques et mystiques avec leurs spasmes et leurs explosions telluriques et voyons plus terre à terre les propos sidérants de nos notables Gaulois.

    Que répondre aux filleuls des Lepénistes et de Guéant, quand sur le Canal de ce dimanche on a pu voir une vache barbue, faire le muezzin, pour vanter la viande halal, en meuglant ? Là, les pudibonds se font oublieux des viandes kacher qu’on n’ose point critiquer ! De peur de déraciner Israël et faire dans le négationnisme ? Pour ne pas verser le sang des bêtes alimentaires, pourquoi ne descendent-elles plus du ciel de Yahvé ? Afin de remplir pieusement les panses des fils de l’hermétique tribu, au puissant lobby ! Sans broncher, ni se fâcher, comment accepter, comment taire les outrages atroces des caricatures ? Telles que proférées, sans respect pour les ouailles, sur les ondes télé de Canal Plus…

    Explications et suite. Sur cette émission, bafouer les crédos et les valeurs tient lieu de détente intelligente. On y a vu et entendre conseiller aux soldats américains opérant en Afghanistan, ‘’de ne pas brûler le Coran, mais de se torcher le cul avec, pour faire dans l’écologie ’’. Hé bien, me diriez-vous, ce n’est pas une première, ces insanité-là, on en a l’habitude !
    Depuis qu’on nous déteste, il y a eu bien des livraisons de ce genre que l’on perpètre et que nous taisons. En courbant l’échine ! L’outrage a dû passer inaperçu bien sûr de nos guetteurs vigilants du Ministère du Culte et de ceux de l’Information. Des officines qui ne sont guère habilitées à défendre nos convictions religieuses, outremer, j’entends! Même si l’on profère de pareilles offenses, juste pour diffamer et humilier, pas seulement pour blasphémer, mais pour agonir, outrager et affaiblir, que pourraient-ils faire ? Dans le ricanement, sordide de ce genre d’émission de TV, la trouvaille est digne des pires caniveaux, chez les cafards blêmes qui ne se lavent pas !

    GARGARISMES CANALAIRES ET INGÉRENCE

    La démocratie est cette ritournelle qui fait manipuler les foules et qui va lancer les superpuissances à s’ingérer dans le cursus fragile des autres états. Déviance postcoloniale de l’après-guerre, qui va leur permettre de foutre leur nez, de s’imposer, en en veilleurs, en soi-disant des éveilleurs des consciences, ou plutôt des imposteurs inéluctables, sur le destin des peuples et des nations les plus faibles. Sur leur économie, leur ouverture sélective, sur l’évolution des pays tiers, en rééquilibrant les ressources selon leurs besoins et à leur guise, en manipulant les clients à leur façon, par la maîtrise des régimes et par l’usage de des animosités diverses sur leurs dirigeants. La démocratie, pulsée de l’extérieur représente le fleuron des libertés ! Une aubaine exploitable. Une nouvelle matière première politique, bonne à servir, pour s’ouvrir tous les pays à leur bonne appétence !

    Libertés

    On dit donc que sur le plan de la personne, la liberté de l’individu est de s’arrêter là où commencent celles des autres. C’est ce que les humanités des civilisations supérieures nous inculquaient hier encore, par les voix des instituteurs et dans le programme et les lettres de nos maitres du protectorat ! Sauf que les barrières, ingérences et impérialismes obligent, supériorité technologique et richesse matérielle établies, détruisent tout esprit de tolérance en se grisant d’arrogance, en se gargarisant de mépris et en jouissant libidineusement des insultes lancées sur les autres gens.
    De la susceptibilité des parrains

    On a vu autour de nous des actions punitives et/ou préventives, aller manu militari, détruire ou saboter les tentatives de certains pays qui se sont risqués à accéder aux progrès techniques. Les puissances impérialistes ont peur pour leur filleul et ancestral rejeton. Lesquelles avancées risquaient selon eux de faire accéder ces pays médiévaux aux pires exploits. Ils profiteraient de la domestication du nucléaire pour élaborer des ADM ! Des bombes, sont des armes sales entre leurs mains ! Leurs mains de dévots archaïques et extrémistes, qui menacent la paix au Moyen-Orient !

    Un tohubohu mondial est échafaudé. Les pays amis sont emballés. L’ONU à l’appui, instrumentalisée. Ils viennent conspuer ces tentatives ‘’d’armement’’ et permettre l’isolement des fauteurs de troubles. Leur embargo, leur siège, voire leur écrasement sont prévus. Empêchés d’accéder aux avancées techniques, celles des êtres supérieurs, ils vont devoir trainer plusieurs siècles en arrière, et remonter dans le temps plus serviles, surexploités, à l’abri des progrès et plus arriérés encore que par devant ! Et, on leur reprochera de ne pas avoir été des civilisations modernes ! Leurs populations devront être déchirées par des guerres civiles et des sécessions, des luttes intestines, volontiers religieuses ou pour le pouvoir, dans la pire des pauvretés et des exclusions. Ceci décrit une autre forme de nettoyage ethnique, avec un peuplement de zombis ! Afin de garder la notoriété exclusive, la supériorité inégalable, des civilisations supérieures

    Hier, les empires avaient fait flores et créé maintes civilisations’’ ! L‘homme envahissait l’homme, pour ses terres, ses esclaves, ses biens, puis vivent les explorations, sous couvert messianique ou scientifique, pour arriver au commerce et puis la colonisation, avec les convulsions guerrières, religieuses entre chrétiens, ou pour leurs avides possessions ! Un plan de nécessité s’impose : assoir cette supériorité, la-leur, sur le plan des armes, de la haute finance, de la technologie et des ressources minérales et énergétiques enfin. Avec manifestement le Blanc, judéo-chrétien, au sommet de la pyramide humaine, des manœuvres et des transactions. Au zénith des civilisations supérieures ! N’est-ce pas ?

    Thérapie de groupe

    Pour revenir aux religions, l’islamique en l’occurrence, elles sont dénoncées comme autant de menaces primitives, barbares et d’arriérations. Elles sont sujettes aux moqueries, comme une thérapeutique civique de rejet, comme un vaccin collectif citoyen. En réalité, une paranoïa de haine, une hystérie extrémiste, un fascisme communautaire est prêché, usité comme une arme fatale pour éradiquer toute propension des étrangers à exciper de leurs rites et traditions. Surtout pas dans la rue ou du haut d’un minaret ! Ça fait menace, ça ne fait pas respect des libertés, ça fait désordre, ce n’est pas ça La Civilisation !

    Faire face aux gens, par médias et partis conjugués, parce qu’ils colportent est un style de vie, de penser, de credo ou de foi différents, n’est-ce pas un genre de croisades ? Nouvelles luttes ataviques des religions, ressuscités et revivifiées, pour réunir le peuple élu des électeurs, rendus apeurés, autour d’un slogan uniciste face à un péril en ‘’isme’’ ! Qu’il leur faudra anéantir.

    Hélas, ce Livre dont se moquent les GI en Afghanistan est plus qu’un drapeau américain ou un symbole d’état. Le Coran, est un livre princeps, sanctifié, autour duquel se retrouvent plus d’un milliard et demi d’humains ! Leur foi s’établit sur le fait que les versets de ce livre furent révélés au prophète Sidna Mohammed par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. On a la foi ou on ne l’a pas ! Le livre est le pivot de leur religion. Il est respecté au plus haut point par les toutes les gens des pays musulmans. Autant que leurs libertés et leurs opinions, la foi des gens, leurs sacralités, sont à respecter, même si on ne les partage pas. C’est un devoir et un droit.

    PHYSIOPATHOLOGIE D’UNE INDUSTRIE DE LA HAINE

    Laïcité quand tu nous tiens !

    Galvaudé, on a tendance à oublier dans l’Hexagone, la valeur ce mot simple autour duquel s’est fondée la société moderne en France et qui est la ‘’laïcité’’. Déifié ou banalisé, ce concept est un paramètre des sociétés démocratiques modernes. Cette notion importante de signification est primordiale et obligatoire. Elle est d’autant plus claire que nécessaire dans un pays respectueux des droits de l’homme et qui se veut naturellement ‘’civilisé’’ ! C’est dire, à juste titre, la liberté et le respect dus aux cultes choisis par les citoyens, quels que soient leurs races, leurs ‘’tares’’ ou leurs religions ! Et une téloche publique, Canal Plus ou moindre, avec son impact social sur la multitude, en période de crise et de questionnements sur l’identité de surcroit, qui exacerbés la veille des élections, n’a pas à se moquer de plus de 3 millions de ses hôtes musulmans, pratiquants ou pas.

    Toute chaîne qui se respecte doit respecter les sentiments des gens. La Chaîne rigolarde, entre autres, doit faire montre de retenue, de réserve et de respect à l’endroit de ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Qui plus sont les leurs depuis qu’ils ont voulu et qu’ils ont été acceptés de porter la nationalité française et qu’ils sont patentés et naturalisé en tant que tels ! Autrement, dans un contexte dialectique, ou belliciste où l’on capitalise la haine, cela s’appelle haranguer les foules. C’est faire montre de provoc et dans la manipulation.

    Or, l’obligation laïque est de ne pas interférer, même positivement, sur la religion des gens et de laisser les religions gérées par les communautés. A l’intérieur de celles-ci, sans permettre d’enseigner la religion dans les locaux de l’éducation publique ! A fortiori de s’astreindre à les dénigrer publiquement, de les moquer sur une chaîne publique, uniquement pour plaire ou pire, pour soulever les habitants les uns contre les autres, et surtout ultime lâcheté, contre les minorités, contre ces couches fragiles de la République.

    Par ailleurs, on observe la même tendance à des milliers de kilomètres de là. La même entreprise de sape, le même esprit de vindicte et de haine y sont exacerbés au plus haut point. Ainsi vont les Américains en Afghanistan épaulés en fin d’échec par les hérauts du pays de Canal Plus, qui poussés par les vents sarkosiens, auront été tardivement parachutés. Mais en vain. Ils se vantent tous, d’apporter la liberté et la démocratie, la dignité et le respect dans ce pays lointain. Sauf qu’au contraire du respect, nous avons eu droit aux pires humiliations, aux outrages navrants, les plus patents. Et ce, sur une chaîne publique des plus écoutées, voire des plus huppées de France et dans ses dépendances culturelles, du vivier africain !

    DIATRIBE EN IMPASSE
    PPDA dans les Guignols

    Sur la chaine info de Canal Plus ! Ah, Sacrés plaisantins ! Voilà comment les Gaulois, brillant d’intelligence, se moquent de tout ce qu’ils louchent, de tout ce qui est différent. Canal plus excelle dans l’art de la moquerie. Il leur apprend à se gausser à petit frais et à glouglouter comme des arriérés impénitents ! Rien que pour se moquer et s’amuser des gens, si bassement, soit-il dit en passant. Rien que pour voler ou bais-ser, ils sont capables de faire la guerre à un pays. Ou à plusieurs à la fois. Pour voler au secours des peuples ou voler leurs gens ? Et c’est là un privilège digne des empereurs, un droit des rois ! Et puis, faute de continuer à les civiliser directement, ils iront les châtier, simplement. Les manipuler de manière téléguidée, en les infantilisant les peuples, en moquant leurs us, leurs crédos, leurs nations et leurs dieux abscons !
    Agir, ne serait-ce qu’en participant de façon médiatique, à la curée matérialiste et impériale ! C’est par dépit, l’œuvre de la bienpensante ligue des philosophes et de l’intelligentzia culturelle et médiatique ! Pensé comme un jeu de culture et de distinction, l’objet est de ternir, d’humilier en s’unissant contre toute une nation ! C’est la-leur de façon de se distinguer et de démonter de la supériorité de la civilisation. Et tant qu’on est dans la dérision leur appliquer aux fous de dieu un « Castigat ridendo mores » ! A traduire volontiers par : « Corriger les maures et leurs semblables en les humiliant », plutôt que par : « corriger les mœurs en en riant » !

    Guéantopathie congénitale

    Et, cette moquerie franche est un palliatif citoyen ! C’est un contrepoison servi au bon peuple, comme une eau bénite, lors d’une messe publique. Un ersatz de remplacement ou de compensation, faute de raser les peuples archaïques dans un ethnocide spectaculaire et explosif, afin de plaire aux votants en cette période électorale. Une feria, une fantasia, aussi superbe que radicale, belle comme un feu d’artifice nucléaire. Guéante attitude, dans sa suprématie civilisationnelle éradicatrice ! Le populisme racial, plein la gueule !

    Ils s’excuseraient, presque, de ne pas faire plus d’hygiène raciale, en professant « qu’il faut laver de partout leurs cultures et leurs cultes, les brimer, les barrer, parce qu’ils sont différents de la nomenclature judéo chrétienne. Et que cet acte de nettoyage ethnique est la moindre des actions citoyennes ! (Entendez des bien pensants !). Et puis, si on ne peut plus les ‘’esclavagiser’’ en paix ni se targuer ouvertement d’exploiter leurs souffrances, rien n’empêche de rire de leurs curieuses façons d’être ! Ainsi pensent les va-t-en guerre, civilisés, qui s’imposent en parangons !
    Ainsi va-t-il pour la galerie canalo-satellitaire et son audimat. Pour plaire, il faut continuer à violer les normes de respect les plus élémentaires. Interpeler et caricaturer, ridiculiser, falsifier, est la moindre des tendances ! Mais, qui a parlé d’exactions, alors que se moquer est une nature spécifiquement gauloise ?

    De notre part, il y a comme un revers organique, un camouflet dans cette situation. Nous nous trouvons placés dans un champ de tirs quadrillés, où l’on est la cible, où l’on ne peut ni hurler ni crier « halte, faites gaffe les Gaulois, vous nous blessez ! ». Encore moins de censurer ou de leur interdire qu’on soit les dindons de la farce…Les personnages moqués et vendeurs de leurs magazines, de leurs parades de télé et leurs caricatures blasphématoires. Et c’est là, au milieu des huées, qui nous sont fâcheusement dédiées, que nous sommes les sujets de mystifications perverses, qui nous interdisent tout droit de réponse ou de réplique de la même sorte, face aux satyres intransigeantes, qui bradent notre éthique, notre entité, notre culture et notre identité.

    CITOYENNETÉ ET REPLIS IDENTITAIRES

    Civilisations terrestres supérieures et options célestes inferieures ?
    Libérées dévoyées, avancées techniques réelles, matérialisme sans retenue éthique, vanités et prétentions dans un sens, arriérations et machinations dans le nôtre. Individualisme et communautarismes ? Des mots des mots en échos, mais aussi des idéologies agressives et belliqueuses !

    Des idées mortelles, basées sur les mythes ou des différences entre les mythes et des mensonges, charpentées par le temps, les discriminations et les illusions. Guerres froides ou incendiaires, antireligieuses, interreligieuses, inextinguibles. La guerre n’est pas faite que de feux et de bombes mais d’abord et aussi de papiers sanglants et de mots tueurs ! Ces mots et ces répliques, qui viennent d’outre mer, nous traquent, dessinent nos travers et suscitent nos réactions…qui ne sont ni à notre avantage ni toujours politiquement heureuses.

    Où sont ces acteurs et ces chanteurs d’antan ? Où sont ces manants torrides et ces illustres savants ? Matérialisme et libertés. Où en sommes-nous avec ces mutations et ces révoltes ? Ces révolutions, ces guerres imposées, ces libertés fallacieuses de rêve et d’illusion ? Quels destins, quelles libertés, quelles responsabilités et quelles sanctions ? Nous sommes préconçus, fabriqués dirigés, malmenés, conditionnés, téléguidés, exploités ! Et pardessus tout, snobés et moqués ! Et nous devons élire et voter, penser et consommer !
    Quel est alors, que devient donc notre degré de responsabilité, là au bled, ici-bas sur terre, et ailleurs, là-haut ?

    QUESTIONS BARBANTES, SUITE !

    Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?

    Disions-nous pour entamer les questions. Et Il aura besoin de rasoirs, de coiffeurs, de marché pour s’acheter tout ça. De fabricants pour ses savons et ses lames…De banque et de monnaies, à quelles effigies ? Celles du dollar, de nos prophètes ou de nos rois ?
    Il aura besoin d’habits, certes ! Car, houries ou pas, elles ne devront plus rester nues les filles de surcroit. Elles devront porter des jeans, des robes, des haïeks, des burkas, des pantalons ou d’enlever leurs lithams… Au choix ! Et il faudra des tissus et des couturiers, des modélistes pour fabriquer tout ça. Du lin, de la laine et de la soie ! Mais oh, les pauvres plantes ! Et ces pauvres bêtes devront souffrir même là, au Paradis ? A moins que nous y serions nus, vêtus de plumes ou de longs poils simplement. Mais pour les plumes, il faudra encor les arracher aux oiseaux, aux paons… ? Donc toute une volaille serait à sacrifier, au paradis !

    On ne se sait pas à quoi ça il nous servira là-bas d’être barbus ou rasés ! Ni pour ma part, ici-bas sur terre ou là-bas ! A quoi servent les moustaches et les barbes chez les hommes, dites-le moi encore ? Chez les femmes, n’en parlons pas !

    LES MOUSTACHES DU PARADIS

    Qu’elles soient hirsutes, soyeuses ou dures,

    Barbes et moustaches sont comme l’appendice. Cet hôte intestinal du bas fond caecal. Inutile, inexpliqué, à couper ? Ou dangereux, à couper ? A opérer d’urgence, pour certains ! Elle fait la fortune des chirurgiens et paient leurs études à leurs enfants !

    L’homme ressuscité, aura-t-il besoin de moustaches et de dents pour manger au paradis, dans l’au-delà ? Tickets de restau gratuits ou fruit à proximité, dans le jardin, appendus sur des branches basses ? Et même sur terre, à quoi ça sert ? En dehors et même chez ceux qui suivent la mode ou les traditions ! J’ai vu le film, l’Artiste, campé par l’oscar Dujardin, normalement sans moustache, hé bien avec la moustache, dans le film, il est encore plus beau et plus sympa ! Et ça lui va ! Simple opinion, n’est-ce pas ! Du coup, je suis confondu ! Je vais admettre que certaines barbes, bien arrangées, donnent chez leurs porteurs plus d’aura et de contenance. Pas chez tous les pileux. Ça, c’est pour le côté look, évidement.

    Et s’il mange, au paradis, il lui faudra bien au bienheureux, des coins d’hygiène, des toilettes, disons le mot, des plombiers dans l’au-delà ! Il ne va pas salir cette belle nature de ses déjections ! Comme les chats mon jardin ou les chiens de France leurs trottoirs ! Et en Enfer, de quoi les condamnés s’alimenteront-ils, en dehors du feu ? Dès à présent, je ne veux pas y être, pour le savoir.

    Vade retro Satanas !

    Les hôtes du paradis, toutes religions confédérées, puisque c’est le même Dieu qui décide pour toutes ses créatures, les Musulmans entre autres, disent que nous serons à l’image du prophète biblique Joseph, Youssef, qui fut un bel homme ! Et comme nourriture, en dehors des fleuves de lait et de miel qui sont promis aux pieux d’entre les religions, qu’est-ce qu’il y aura comme menu pour changer le train-train paradisiaque, éternel et de tous les jours ? Les anges seront-ils aux cuisines ? Pour des milliards de milliards de bénéficiaires, ce sera le branle bas de combat. Puis, à quoi passeront-ils leur temps, les bienheureux bénéficiaires ? En dehors de la bouffe, des boissons, de la musique, et des houries, peut-être, pour les âmes viriles les plus méritoires. Des beaux paysages, des promenades, des voyages…Le cosmos est inépuisable et immense ? De quoi occuper toutes les agences…On ne va pas être confinés sur un seul lieu, quand même !
    Mais, pitié pour les bêtes ! Il n’est pas dit, dans nos traditions livresques, que l’homme mangera au paradis des viandes, que je sache. Ou qu’il égorgera encore les bêtes du bon dieu, pour se remplir la panse ! Ou encore que les abattoirs, les cuisines et les chaudrons, fleuriront au jardin d’Éden…!

    CRIMINELS EN SYRIE

    Assad ! Barra, dehors !

    Ici, il y a un monstre, un démon, pire que l’enculé de Lybie, qui joue à tuer son peuple pour persister sur le trône syriaque à Damas ! Homme, tiens ta tête entre tes deux mains et pense ! Que tu soies Kaddafi, Saddam ou Bel Ladden, Bush, Barak ou Chirac ! Assad, Boutef, Bel Hassan, Ben Bella ou Mandela ! Rien n’est durable ! Donc rien n’est définitif ni important ou qui doive nous attacher radicalement aux choses ! Ça ne veut pas dire qu’il faille se passer des choses nécessaires, vitales les plus élémentaires, mais que le combat pour l’existence, la santé et le bonheur, sont aussi des nécessités, sinon des devoirs ! Homme-objet, homme-sujet, homme-roi, si puissant et bon que tu soies, réfléchis bien encore, combien de temps te reste-t-il avant de rejoindre tes ancêtres ? Les plus riches, les plus instruits, les plus braves ? Que de milliards d’humains, ou presque humains, jonchent comme minerais et argiles la terre !

    Entre l’hystérie et la paranoïa, les empereurs eux-mêmes, ne laissent au maximum que leurs noms, sur quelques rues, quelques édifices. Qui sur des plaques commémoratives, qui sur les pages des livres, pour les meilleurs. Où sont-ils, où sont leurs joies, leurs richesses, leurs plaisirs et leurs âmes ? Même si pour des peuples florissants et des races transcendantes, véritables assassins et truands, leurs civilisations, dites supérieures, se sont érigées à la suite de massacres et des guerres imposées aux autres nations ! Ouf ! Ils sont partis. Qu’en reste-t-il ? Des os pétrifiés dans des boîtes ou des sarcophages, des peintures gluantes dans les musées et après ? Ça leur fait une belle jambe ! Je ne veux pas dire que la vie soit inutile, et qu’il ne faille rien faire. C’est tout le contraire, car j’y tiens pour moi et pour les autres, étant médecin.

    Heureux sont ceux qui partent dans l’anonymat, loin des tribunaux et de la honte, entiers, honorés ou dans la discrétion ! Quel que soit le pays où ils se sont distingués par une conduite exemplaire ou discrète.
    Tout roule et s’achève dans le néant.

    Et pour les riches, les malades ou les prélats ? Oui, car même les milliardaires, les grands acteurs, les savants et prophètes sont mortels ! Toi, combien il te reste à vivre ? Dans cette navette, qui ton corps, sur cette île, dans ce palais, parmi ta famille, dans cette cabane sur cette natte, en cette villa ou dans cet hôtel ? Parmi les valeurs cumulées et les biens matériels…Dis-moi, Que restera-t-il de toi, dans ce quartier, sur cette terre pour ainsi dire, à cet endroit là où tu te tiens ? Courbé par les ans, la honte ou les prières, droit ou louche, rigide, orgueilleux ou trop fier ? Regarde, par delà les moyens, la santé et les ans, les loisirs, le confort et toutes les choses virtuelles ou si vraies. Tu sais réellement que tout est fragile et futile et que ça ne tient qu’à un fil. À un moment ! Comparé aux jours qui s’en vont que restera-t-il encore de toi ! Chaque jour la télé enter des notables…Regarde le soleil qui un jour s’éteindra ! Tu vas me rétorquer, que d’ici là, on verra !

    Regarde la lune et ce qui a existé comme amours et beaux corps, hâlé par les vagues et les vents, bronzés par le soleil sur les sables de cette dune…Ou ensevelis sous le sable, comme ces os et ces crânes, soulevés par les mêmes vagues et les mêmes vents, si injustement profanés par nos mains et nos traces de pas ! Regarde enfin ce que les criminels ont laissé ensevelis sous murs et dans les fosses communes. Que reste-t-ils de vous superbes truands et minables mercenaires ? Et ils parlent de civilisations supérieures !

    Nous avons erré un moment entre la mystique et la philosophie. Si vous êtes arrivé lors de votre lecture sur cette phrase, je vous adresse tous mes compliments ! Aussi, continuons encore un peu.

    Lamentable conscience d’une vie si vaine !

    Comme ces abattoirs et ces fosses communes ! Tels ces films où des milliers de martyrs croulent déchiquetés sous les tirs des tyrans. Mais ce ne sont que des films, que vous apercevez sur la télé ! Ceux de peuples barbares, qui se tuent entre eux, pour éteindre leurs races impures et ruiner leurs ternes civilisations. Ce qu’applaudiraient l’inénarrable Zemmour, la fantasque Marine ou le superbe monsieur Guéant ! Il vient encore de lancer une comète électoraliste en parlant de viande halal et d’électeurs musulmans au pays des gaulois…Des pavé il n’a que ça pour miner l’Intérieur, chercher aux français des adversaires, ou à la France des ennemis !

    Assad, dernier lion, mangeur de ses frères, ennemi du printemps et de l’unité arabe, seras-tu encore là, quand ces mots seront accrochés sur le Net avec mes imprécations pour t’accompagner dans l’Au-delà ? Il a y des âmes, que le bon Dieu, quelle que soit Sa merci, n’en a que faire ! A moins que le Diable ne s’en serve comme instrument. La politique par dépit nous pousse vers la mystique ! C’est là où la religion sert d’opium pour kiffer la politique !
    Il suffit qu’une grosse comète nous soit tirée d’en haut et qu’elle touche la Terre, ou que nous épuisions le patrimoine pétrole, quelque tsunamis, quelque vague de froid, des bombinettes entre Israël et ses voisions, pour déposséder der la Terre, pas seulement la Palestine, la planète Terre, de tous ses habitant de toute l’humanité, dévergondée et folle, avec toutes ces superbes civilisations, si chères au sieur Guéant, qui s’en targue si voluptueusement en ces instants, ses brefs et ultimes instants !

    Une fois parti, qui regardera …

    La mer et avec quels yeux tu prieras le ciel ? Qui admirera le Créateur des étoiles en guise de prières ? Qui regardera à ta place les lueurs du firmament ou celles de l’aube au réveil ? As-tu pensé faire une confidence aux étoiles ? Lire le nom d’Allah sur ces arabesques, mille fois sculptées par les feuilles torsadées des branches d’araucaria ? Ou prendre à témoin, sans illusion de réponse aucune, les astres éteints depuis des millénaires…Alors que tu reçois en ce moment seulement leurs éclats ! Si la vie est si futile, alors tout devient inutile ! Et l’inutile licite ! À commencer par la jeunesse et la beauté, la santé et le bonheur, les plaisirs, les jeux et la santé ! Les projets, les études, l’avenir, la richesse et n’importe quel travail deviennent désuets. Le style de vie, la barbe, les humains et les prières ! De même ! A quoi bon te vêtir, si tu dois partir tout nu ? A quoi bon te vêtir si les anges que tu respectes te voient même de l’intérieur ! Et toute cette modernité, cette technologie superbe qui sans les mathématiques musulmans seraient dans le néant ! Pas encore inventées ni découvertes. Avec tout ce qu’on sait de la physique et de la chimie, de l’informatique et ce qu’elles doivent directement au zéro ! Aux maths et au musulman à Mohamed al Khawarizmi ! Dites-le au sombre monsieur Guéant, qui mine de la France son intérieur !

    Propos dangereux de la guéantitude * aux hainologues*

    Liqueurs et parfums de Paris. Ivresse aux essences rares ! Voici donc une nouvelle spiritualité, englobant et exploitant les sciences humaines les plus huppées et les activités les plus en vue au pays des Francs. Un mercenariat médiatique, promoteur hyperactif et mondain de zizanie. Tout ce beau monde lumineux et bien éduqué, s’agite en armant la stratosphère de ses fragrances culturelles et ses émanations politiques. Les soldats du bling-bling ventilent leurs spasmes exubérants et leurs exhalaisons, comme des exutoires, sur un monde en mal de libertés et plein de bouleversements. Il y a eu tellement de printemps qu’il ne pleut plus sur notre agriculture qui se fane de froid…Eux, ils ont la sécurité et la paix. Ils manipulent de loin, observent nos rares répliques et nous critiquent pour leurs dégâts.

    Un nouveau métier donc pour une soldatesque nostalgique des années coloniales qu’elle n’a pas connues, s’offre aux lumières de parmi les intellectuels appendus au pouvoir de l’ancienne et inépuisable Métropole. Ils s’activent à manipuler les auditeurs pour semer la discorde et utiliser les mécontentements qu’ils cultivent chez les auditeurs pour les induire en erreur et les entretenir comme prosélytes et étroits sectateurs. Ils instrumentalisent ce faisant les différences pour créer des dissensions, exporter la vindicte afin de faire ployer les régimes, qu’ils veulent faire tomber en disgrâce, en manipulant les foules des pays visés. Critiques acerbes, propos séditieux et tonitruants, tant sur la presse, les télés, les livres, on ne les compte plus. Ils amplifient les échos des frasques de leurs jalouses récriminations et font haïr et exécrer les chefs qu’ils veulent abattre ou faire ployer. Ils ne taisent rien et inventent plus, dérision oblige, usant de l’approximatif comme armes dissuasives dans de fallacieuses allégations. Ce sont les nouveaux ‘’ hainologues’’*. Les messies de la haine. Des implants de guerre froide et des impérities post impérialistes. Ils écrivent souvent des livres sur nos rois et sur nous et regrettent qu’on censure parfois leurs journaux, lorsqu’ils se permettent d’odieuses caricatures et de vils propos.

    Que penser alors de toutes ces manigances ?

    De ces sciences de l’homme appliquées à la discrimination entre les humains et où nos édiles de salon et des satellites, excellent sans nuls autres pareils, à nous attaquer et à vouloir nous donner des leçons. Ces humiliations périodiquement confectionnées précèdent pour desservir leurs programmes marketing en vue de nous refiler leurs thèses, leurs visions, leurs recommandations politiques dans le but de nous faire taire ou pour placer leurs gadgets techniques !

    Leurs avancées et leurs activités, placées entre le messianisme politique et l’activisme médiatique, occupent la cour de la république et les sérails audiovisuels et journalistiques. Il ne s’agit pas pour eux du simple usage de la propagande, devenue une clause naturelle, mais d’une mobilisation philosophique prolixe, d’une citoyenneté universelle dont les convictions humanitaires interventionnelles mondialisées s’octroient avec véhémence le droit de s’ingérer partout dans le monde. A commencer par les anciennes colonies jamais relâchées d’un iota d’ailleurs et qui sont leurs terrains de chasse prescrits.

    Ces bravades frénétiques non refrénées, sont instrumentalisées à fond pour mobiliser les foules de leurs assujettis génésiques, pour les matraquer, les endoctriner en les faisant adhérer à un système de penser egocentrique. Doctrines idéologiques dopées par un sectarisme furieux, qui est fait ouvertement de racisme, d’arrogance, de suprématie et d’égoïsme. En face les autres cultures, leurs reliquats du moins, sont perçues comme des ennemis et des dangers.
    Embrasé par la haine des autres races, l’égocentrisme partagé, devient le ciment culturel armé d’une religion nouvelle. Celle-ci groupe et rallie des gens de différentes souches et conditions autour d’une véritable entreprise discriminatoire xénophobe. La nouvelle religion est faite de haines modernisées, démocratiques et libertaires. Ce prosélytisme qui fait aussi des émules et des adeptes parmi nos jeunes ténors des médias, est renforcé par un fascisme qui peut être défini comme un dogme universel nouveau, une idéologie fanatique, raciale et raciste, réductrice, intolérante et extrémiste. Qui n’a rien à envier à ce qu’elle stigmatise le plus et qu’elle abhorre !

    MARINADES * ET PUDIBONDERIES,

    Pour des êtres mensongers, flous, et transparents, faits gaffe !

    Ah MARINE*, flamme de France marseillaise du jour ! Ces racistes xénophobes, parrains de l’apartheid, Prédateurs esclavagistes et de la discrimination les promoteurs, Disent de nous des sauvages, des barbares, des ignares, Des êtres sales, superstitieux, susceptibles et sournois. Pauvres, parce qu’ils le méritent ces fainéants, Paresseux, pleutres, peureux et lâches, Délateurs déloyaux serviles et traîtres. Nous devons nos défauts au soleil. Aux terres vendues à nos pareils, Au sol craquelé par les vents et les pluies rares, Nous sommes un peuple calme, des tribus simples, Hospitalières, si peu coléreuses, mais fières, Pacifiques et ouverts, rodés par la monarchie, Arrondis par la morale, l’éthique, l’islam et les calvaires. Une nation qui a connu toutes les civilisations, Nous avons nos guerres nos héros, nos rebelles, nos marcheurs, nos martyrs, Et des saints, des savants, des médecins depuis le moyen âge. Nous avons ceux qui donnent leur vie sans peur ni regrets, Qui voulant s’exiler, risquent la mort dans les pays infâmes, Pour une bouchée de pain blanc, de la haine comme dards. Comme les fiers Gaulois nous avons connu les Césars, Leurs écoles, leur langue et leurs routes romaines, Et ça ne fait pas de nous des races pures ni des chauvins. Mulâtres, métis arabo-berbères, nous en sommes fiers.

    Mind, mon frère !

    On va te confondre d’apostasie et te crucifier sur l’autel vengeur des ennemis, ce que tu n’es pour personne. Vide tes méninges des idées saugrenues qu’elles contiennent. Occupe-toi de ton crémaster. Arrête de délirer. Tu vas les rendre fous et irriter nos protecteurs bienséants ! A suivre…

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, du 25 Février au 03 Mars 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Politique du médicament : Privilégier l’accessibilité économique
    Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

    Le médicament est au centre du débat. Il était temps serai-je tenté de dire, tant il est vrai que c’est là un sujet qui intéresse tous les Marocains dans leur vie quotidienne. Le médicament, ne laisse personne insensible car il touche à notre santé, à celle de nos enfants, de nos familles.
    On comprend dés lors mieux que se sont des milliards de DH qui sont en jeux, c’est pourquoi le médicament soulève des passions, des critiques, il est l’objet d’intérêts à facettes multiples et d’intervenants cosmopolites qui veulent chacun sa part du gâteau.
    Aujourd’hui le nouveau gouvernement entend mettre un peu d’ordre dans cette nébuleuse.

    Tant mieux, suis-je tenté de dire, parce que la politique qui a prévalu jusqu’à ce jour en ce qui a trait à ce produit essentiel pour la restauration de la santé de nos concitoyens qui sont malades est tout simplement inadaptée.
    C’est une politique qui ne sert aucunement le malade, elle se préoccupe uniquement des intérêts des laboratoires qui fabriquent ces médicaments, des grossistes et du pharmacien.
    On a encore en mémoire le dernier rapport parlementaire qui était accablant sur la cherté des prix des médicaments au Maroc. A la suite de ce rapport, prés de 300 médicaments ont vu leurs prix baisser. Il est clair que le prix des médicaments au Maroc est quelque chose qui reste marquée par une obscurité, un écran de fumée qui permet de masquer des intérêts certains, mais qui au passage nuit fortement à la santé des pauvres citoyens.
    Parmi les obstacles qui freinent aujourd’hui la promotion de la santé, il y a l’accès aux médicaments. Ce n’est un secret pour personne, nous savons depuis des années que les prix des médicaments Maroc, sont plus élevés que ceux de pays voisins comme la Tunisie, l’Algérie et que nos tarifs dépassent souvent ceux de la France.
    Pour conforter encore plus ce constat, il y a eu le fameux rapport de la commission parlementaire, rapport très explicite concernant les prix des médicaments qui, rappelons-le, restent hors de portée de la grande majorité des citoyens Marocains.

    Les drames des personnes démunies

    Il faut le voir pour le croire, il faut aller vers les pharmaciens, les écouter pour bien comprendre ce que vivent bien des malades quand ils doivent acheter les médicaments prescrits par le médecin traitant.
    Au niveau de la pharmacie se vivent souvent des scènes qui en disent long sur la réalité qui est vécue au quotidien par des malades sans aucune couverture médicale de type AMO ou assurance privée. Cette tranche de notre population vit souvent dans des conditions de précarité, ils manquent de tout, ils survivent et quand la maladie s’en mêle, c’est un drame
    Le plus bel exemple reste en ce moment précis celui de tous ces habitants des zones enclavées, cernées par la neige, des citoyens marocains qui ne doivent leur survie que grâce à la bienveillance de sa majesté le roi Mohammed VI et à la générosité des donateurs qui s’inscrit dans le cadre de la solidarité nationale.
    A-t- on une idée sur les drames que peuvent connaître ces citoyens quand ils tombent malades et qu’ils se voient obligés d’acheter des médicaments ?
    A-t-on une pensée pour cette pauvre femme, pour ce vieillard, pour ce bébé dont le père est chômeur ?
    Le même scénario est vécu chaque jour en milieu urbain par des familles pauvres quand elles doivent acheter des médicaments
    Des malades démunis sont contraints d’emprunter auprès d’un parent ou d’un voisin compatissant, de faire crédit chez le pharmacien du quartier qui lui aussi se montre compréhensif.
    Ces malades n’achètent pas tout le traitement, c’est souvent une boite au lieu de 03 , une durée de 04 jours au lieu de 10 jours de traitement, c’est souvent une ordonnance exécutée au 1/3 . Tout cela est conditionné par des contraintes budgétaires et par les prix affichés des médicaments.

    Qui décide quoi ?

    Rien n’est plus imprécis que les prix des médicaments, sur quelles bases sont décidés les prix de ces derniers ?
    Quels sont les critères retenus ?
    Comment s’opèrent les décisions ?
    On nous a toujours dit que les prix des médicaments sont décidés par une commission qui comprend le ministère de la santé, l’industrie pharmaceutique, les organismes qui gèrent l’AMO, l’ANAM…
    Mais on note une absence totale des usagers, c’est-à-dire qu’on ne tient pas compte de l’opinion, des moyens et des conditions de celles et ceux a qui vont être destiné ces produits médicamenteux.
    Pourtant si l’on veut réellement appliquer une véritable démocratie qui soit à même de permettre un meilleur accès aux médicaments, il est impératif que l’opinion des usagers soit prise en compte lors de l’élaboration des prix des médicaments
    Par ailleurs, il serait juste et opportun de mener de temps à autre des enquêtes et des sondages par des auditeurs indépendants, ce qui devrai permettre de connaître périodiquement le degré de satisfaction des citoyens, leurs nouvelles attentes sur des questions précises liées aux prix des médicaments, cette approche permettra aussi d’identifier des solutions justes et équitables.
    Cette démarche présente plusieurs avantages. elle permettra de faire toute la lumière sur les prix des médicaments, elle permettra aussi d’informer en toute transparence les citoyens sur le fonctionnement des services publics.
    C’est la même chose en ce qui concerne les médicaments génériques, ceux-ci ne représentent au Maroc qu’une pénétration estimée a 28 % alors qu’aux Etats Unis ou en France ces médicaments moins chers représentent 60 à 70 %.
    Là aussi il y a un grand travail d’information qui doit être entrepris. Il faut absolument faire participer ceux qui sont directement concernés par le médicament.
    L’ancienne équipe dirigeante au ministère de la santé a fait ce qu’elle pouvait, ça n’a pas marché, on le constate sur le terrain. Aujourd’hui une nouvelle dynamique est à l’œuvre, nous souhaitons et nous espérons qu’elle va permettre d’apporter quelques solutions adaptées à toute cette problématique qui n’a que trop duré.

    Des pistes à explorer

    Il s’agit aujourd’hui de mettre en place une nouvelle politique de fixation du prix du médicament.
    D’investir plus dans le médicament générique.
    De mettre en place des mécanismes pour protéger les médicaments essentiels et de très grande utilité pour la promotion (le prix des médicaments essentiels doit être constant, voire revu à la baisse, en contre partie le prix des produits de semi-confort ou de confort et de luxe pourront être relativement libérés) L’objectif étant de protéger le pouvoir d’achat de la population et de lui garantir un accès suffisant aux médicaments indispensables et essentiels.
    Il s’agit aussi de mettre en place des mécanismes réglementaires qui permettent d’ajuster la politique de remboursement dans le cadre de l’assurance-maladie, car il n’est pas logique de rembourser un produit de confort au même taux qu’un produit couteux, alors que le même produit est disponible sur le marché à un coût inférieur (générique)
    Il s’agira aussi de promouvoir la rationalisation de la consommation par une information correcte et transparente et de rationnaliser la prescription en renforçant l’éthique en matière de publicité et de marketing.
    Telles sont quelques idées qui méritent d’être peaufinées et qui pourront servir pour mettre en place une nouvelle politique du médicament.

    Politique pharmaceutique nationale

    Ci-dessous quelques éléments susceptibles de promouvoir une véritable politique pharmaceutique nationale
    Une politique pharmaceutique nationale est à la fois l’expression d’une volonté d’atteindre un objectif et un guide d’action. Elle exprime et classe par ordre de priorité les objectifs à moyen et long termes fixés par le gouvernement à l’intention du secteur pharmaceutique et définit les principales stratégies pour atteindre ceux-ci. Elle fournit un cadre au sein duquel les activités du secteur pharmaceutique peuvent être coordonnées. Elle englobe à la fois le secteur public et le secteur privé et fait intervenir tous les principaux acteurs du domaine pharmaceutique.
    Une politique pharmaceutique nationale, présentée et publiée comme déclaration officielle du gouvernement, est importante parce ce qu’elle est l’expression officielle des aspirations, des buts, des décisions et des engagements. Sans un tel document d’orientation officiel, une vue d’ensemble des besoins pourrait faire défaut, et de ce fait, il pourrait y avoir incompatibilité entre certaines mesures gouvernementales, les divers objectifs et responsabilités n’étant ni clairement définis ni bien compris.
    Le document d’orientation doit être le fruit d’un processus de consultation systématique de l’ensemble des parties concernées. Au cours de ce processus, les objectifs doivent être définis, les priorités fixées, des stratégies mises au point et des engagements pris.

    – Accessibilité économique
    Pour assurer l’accès aux médicaments essentiels dans les secteurs public et privé, une importante condition préalable est que les prix soient abordables. Les éléments clés sont: l’engagement du gouvernement à assurer l’accès aux médicaments essentiels grâce à une accessibilité économique accrue;
    Pour tous les médicaments: l’abaissement des taxes, des droits de douanes et des marges bénéficiaires de distribution; politique des prix;
    Pour les produits multi-sources: développement de la concurrence grâce à des mesures en faveur des médicaments génériques, de la substitution de certains médicaments par des médicaments génériques et de bonnes pratiques d’achats;
    Pour les produits provenant d’une source unique: négociation des prix, concurrence grâce à une information sur les prix et à la substitution thérapeutique, et mise en œuvre de mesures conformes à l’Accord sur les ADPIC, telles que les licences obligatoires, les «travaux préliminaires» concernant les médicaments brevetés pour les fabricants de médicaments génériques, et les importations parallèles.

    – Abaissement des taxes, droits de douanes et marges bénéficiaires; politique des prix
    La réglementation des prix peut être envisagée si le marché ne fonctionne pas bien. La première méthode consiste à abaisser ou abolir les droits d’entrée sur les médicaments essentiels. La seconde est d’envisager la fixation des prix, calculés à partir du coût réel (c’est-à-dire le coût de la fabrication ou de l’importation, plus une majoration fixe pour le grossiste ou le détaillant), l’encadrement des marges bénéficiaires, la comparaison avec les prix dans d’autres pays ou avec d’autres médicaments dans la même catégorie thérapeutique (recherche comparative des meilleurs prix, prix de référence), ou la négociation directe des prix avec les fabricants de médicaments brevetés ou autres médicaments à source unique sans substitut thérapeutique.

    – Développer la concurrence
    Les produits multi-sources peuvent être des médicaments génériques ou des équivalents thérapeutiques. Sur le plan économique, les médicaments génériques se caractérisent essentiellement par le fait que leur nom désigne le produit et non un fournisseur particulier. L’utilisation des noms génériques encourage la concurrence en matière de prix pour des médicaments de même type désignés par des dénominations communes internationales (DCI) et provenant de sources ou de fournisseurs différents. Les médicaments génériques sont considérablement moins chers que leurs équivalents commercialisés sous un nom de marque. Les secteurs privé et public encouragent souvent l’utilisation des médicaments génériques afin de diminuer le prix des médicaments, améliorer leur disponibilité et les rendre plus accessibles aux consommateurs.

    – La substitution par un médicament générique
    L’utilisation des médicaments génériques peut être encouragée à divers niveaux, des achats jusqu’aux points de vente. Les achats en grande quantité de médicaments génériques avec appel d’offres constituent la caractéristique centrale de la plupart des programmes de médicaments essentiels. Sur le marché privé, la concurrence par les prix peut être favorisée par la prescription de médicaments génériques et la substitution par des produits génériques.
    Quatre facteurs principaux influent sur l’utilisation des médicaments génériques et sur le succès des programmes de médicaments génériques: une législation favorable, la capacité d’assurer la qualité, l’adhésion des prescripteurs et du public et les incitations économiques.
    Les deux principales méthodes permettant de rendre plus abordables les médicaments de source unique, essentiellement des médicaments brevetés, sont la fixation de prix équitables et le développement de la concurrence.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Politique du médicament : Privilégier l’accessibilité économique
    Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

    Le médicament est au centre du débat. Il était temps serai-je tenté de dire, tant il est vrai que c’est là un sujet qui intéresse tous les Marocains dans leur vie quotidienne. Le médicament, ne laisse personne insensible car il touche à notre santé, à celle de nos enfants, de nos familles.
    On comprend dés lors mieux que se sont des milliards de DH qui sont en jeux, c’est pourquoi le médicament soulève des passions, des critiques, il est l’objet d’intérêts à facettes multiples et d’intervenants cosmopolites qui veulent chacun sa part du gâteau.
    Aujourd’hui le nouveau gouvernement entend mettre un peu d’ordre dans cette nébuleuse.

    Tant mieux, suis-je tenté de dire, parce que la politique qui a prévalu jusqu’à ce jour en ce qui a trait à ce produit essentiel pour la restauration de la santé de nos concitoyens qui sont malades est tout simplement inadaptée.
    C’est une politique qui ne sert aucunement le malade, elle se préoccupe uniquement des intérêts des laboratoires qui fabriquent ces médicaments, des grossistes et du pharmacien.
    On a encore en mémoire le dernier rapport parlementaire qui était accablant sur la cherté des prix des médicaments au Maroc. A la suite de ce rapport, prés de 300 médicaments ont vu leurs prix baisser. Il est clair que le prix des médicaments au Maroc est quelque chose qui reste marquée par une obscurité, un écran de fumée qui permet de masquer des intérêts certains, mais qui au passage nuit fortement à la santé des pauvres citoyens.
    Parmi les obstacles qui freinent aujourd’hui la promotion de la santé, il y a l’accès aux médicaments. Ce n’est un secret pour personne, nous savons depuis des années que les prix des médicaments Maroc, sont plus élevés que ceux de pays voisins comme la Tunisie, l’Algérie et que nos tarifs dépassent souvent ceux de la France.
    Pour conforter encore plus ce constat, il y a eu le fameux rapport de la commission parlementaire, rapport très explicite concernant les prix des médicaments qui, rappelons-le, restent hors de portée de la grande majorité des citoyens Marocains.

    Les drames des personnes démunies

    Il faut le voir pour le croire, il faut aller vers les pharmaciens, les écouter pour bien comprendre ce que vivent bien des malades quand ils doivent acheter les médicaments prescrits par le médecin traitant.
    Au niveau de la pharmacie se vivent souvent des scènes qui en disent long sur la réalité qui est vécue au quotidien par des malades sans aucune couverture médicale de type AMO ou assurance privée. Cette tranche de notre population vit souvent dans des conditions de précarité, ils manquent de tout, ils survivent et quand la maladie s’en mêle, c’est un drame
    Le plus bel exemple reste en ce moment précis celui de tous ces habitants des zones enclavées, cernées par la neige, des citoyens marocains qui ne doivent leur survie que grâce à la bienveillance de sa majesté le roi Mohammed VI et à la générosité des donateurs qui s’inscrit dans le cadre de la solidarité nationale.
    A-t- on une idée sur les drames que peuvent connaître ces citoyens quand ils tombent malades et qu’ils se voient obligés d’acheter des médicaments ?
    A-t-on une pensée pour cette pauvre femme, pour ce vieillard, pour ce bébé dont le père est chômeur ?
    Le même scénario est vécu chaque jour en milieu urbain par des familles pauvres quand elles doivent acheter des médicaments
    Des malades démunis sont contraints d’emprunter auprès d’un parent ou d’un voisin compatissant, de faire crédit chez le pharmacien du quartier qui lui aussi se montre compréhensif.
    Ces malades n’achètent pas tout le traitement, c’est souvent une boite au lieu de 03 , une durée de 04 jours au lieu de 10 jours de traitement, c’est souvent une ordonnance exécutée au 1/3 . Tout cela est conditionné par des contraintes budgétaires et par les prix affichés des médicaments.

    Qui décide quoi ?

    Rien n’est plus imprécis que les prix des médicaments, sur quelles bases sont décidés les prix de ces derniers ?
    Quels sont les critères retenus ?
    Comment s’opèrent les décisions ?
    On nous a toujours dit que les prix des médicaments sont décidés par une commission qui comprend le ministère de la santé, l’industrie pharmaceutique, les organismes qui gèrent l’AMO, l’ANAM…
    Mais on note une absence totale des usagers, c’est-à-dire qu’on ne tient pas compte de l’opinion, des moyens et des conditions de celles et ceux a qui vont être destiné ces produits médicamenteux.
    Pourtant si l’on veut réellement appliquer une véritable démocratie qui soit à même de permettre un meilleur accès aux médicaments, il est impératif que l’opinion des usagers soit prise en compte lors de l’élaboration des prix des médicaments
    Par ailleurs, il serait juste et opportun de mener de temps à autre des enquêtes et des sondages par des auditeurs indépendants, ce qui devrai permettre de connaître périodiquement le degré de satisfaction des citoyens, leurs nouvelles attentes sur des questions précises liées aux prix des médicaments, cette approche permettra aussi d’identifier des solutions justes et équitables.
    Cette démarche présente plusieurs avantages. elle permettra de faire toute la lumière sur les prix des médicaments, elle permettra aussi d’informer en toute transparence les citoyens sur le fonctionnement des services publics.
    C’est la même chose en ce qui concerne les médicaments génériques, ceux-ci ne représentent au Maroc qu’une pénétration estimée a 28 % alors qu’aux Etats Unis ou en France ces médicaments moins chers représentent 60 à 70 %.
    Là aussi il y a un grand travail d’information qui doit être entrepris. Il faut absolument faire participer ceux qui sont directement concernés par le médicament.
    L’ancienne équipe dirigeante au ministère de la santé a fait ce qu’elle pouvait, ça n’a pas marché, on le constate sur le terrain. Aujourd’hui une nouvelle dynamique est à l’œuvre, nous souhaitons et nous espérons qu’elle va permettre d’apporter quelques solutions adaptées à toute cette problématique qui n’a que trop duré.

    Des pistes à explorer

    Il s’agit aujourd’hui de mettre en place une nouvelle politique de fixation du prix du médicament.
    D’investir plus dans le médicament générique.
    De mettre en place des mécanismes pour protéger les médicaments essentiels et de très grande utilité pour la promotion (le prix des médicaments essentiels doit être constant, voire revu à la baisse, en contre partie le prix des produits de semi-confort ou de confort et de luxe pourront être relativement libérés) L’objectif étant de protéger le pouvoir d’achat de la population et de lui garantir un accès suffisant aux médicaments indispensables et essentiels.
    Il s’agit aussi de mettre en place des mécanismes réglementaires qui permettent d’ajuster la politique de remboursement dans le cadre de l’assurance-maladie, car il n’est pas logique de rembourser un produit de confort au même taux qu’un produit couteux, alors que le même produit est disponible sur le marché à un coût inférieur (générique)
    Il s’agira aussi de promouvoir la rationalisation de la consommation par une information correcte et transparente et de rationnaliser la prescription en renforçant l’éthique en matière de publicité et de marketing.
    Telles sont quelques idées qui méritent d’être peaufinées et qui pourront servir pour mettre en place une nouvelle politique du médicament.

    Politique pharmaceutique nationale

    Ci-dessous quelques éléments susceptibles de promouvoir une véritable politique pharmaceutique nationale
    Une politique pharmaceutique nationale est à la fois l’expression d’une volonté d’atteindre un objectif et un guide d’action. Elle exprime et classe par ordre de priorité les objectifs à moyen et long termes fixés par le gouvernement à l’intention du secteur pharmaceutique et définit les principales stratégies pour atteindre ceux-ci. Elle fournit un cadre au sein duquel les activités du secteur pharmaceutique peuvent être coordonnées. Elle englobe à la fois le secteur public et le secteur privé et fait intervenir tous les principaux acteurs du domaine pharmaceutique.
    Une politique pharmaceutique nationale, présentée et publiée comme déclaration officielle du gouvernement, est importante parce ce qu’elle est l’expression officielle des aspirations, des buts, des décisions et des engagements. Sans un tel document d’orientation officiel, une vue d’ensemble des besoins pourrait faire défaut, et de ce fait, il pourrait y avoir incompatibilité entre certaines mesures gouvernementales, les divers objectifs et responsabilités n’étant ni clairement définis ni bien compris.
    Le document d’orientation doit être le fruit d’un processus de consultation systématique de l’ensemble des parties concernées. Au cours de ce processus, les objectifs doivent être définis, les priorités fixées, des stratégies mises au point et des engagements pris.

    – Accessibilité économique
    Pour assurer l’accès aux médicaments essentiels dans les secteurs public et privé, une importante condition préalable est que les prix soient abordables. Les éléments clés sont: l’engagement du gouvernement à assurer l’accès aux médicaments essentiels grâce à une accessibilité économique accrue;
    Pour tous les médicaments: l’abaissement des taxes, des droits de douanes et des marges bénéficiaires de distribution; politique des prix;
    Pour les produits multi-sources: développement de la concurrence grâce à des mesures en faveur des médicaments génériques, de la substitution de certains médicaments par des médicaments génériques et de bonnes pratiques d’achats;
    Pour les produits provenant d’une source unique: négociation des prix, concurrence grâce à une information sur les prix et à la substitution thérapeutique, et mise en œuvre de mesures conformes à l’Accord sur les ADPIC, telles que les licences obligatoires, les «travaux préliminaires» concernant les médicaments brevetés pour les fabricants de médicaments génériques, et les importations parallèles.

    – Abaissement des taxes, droits de douanes et marges bénéficiaires; politique des prix
    La réglementation des prix peut être envisagée si le marché ne fonctionne pas bien. La première méthode consiste à abaisser ou abolir les droits d’entrée sur les médicaments essentiels. La seconde est d’envisager la fixation des prix, calculés à partir du coût réel (c’est-à-dire le coût de la fabrication ou de l’importation, plus une majoration fixe pour le grossiste ou le détaillant), l’encadrement des marges bénéficiaires, la comparaison avec les prix dans d’autres pays ou avec d’autres médicaments dans la même catégorie thérapeutique (recherche comparative des meilleurs prix, prix de référence), ou la négociation directe des prix avec les fabricants de médicaments brevetés ou autres médicaments à source unique sans substitut thérapeutique.

    – Développer la concurrence
    Les produits multi-sources peuvent être des médicaments génériques ou des équivalents thérapeutiques. Sur le plan économique, les médicaments génériques se caractérisent essentiellement par le fait que leur nom désigne le produit et non un fournisseur particulier. L’utilisation des noms génériques encourage la concurrence en matière de prix pour des médicaments de même type désignés par des dénominations communes internationales (DCI) et provenant de sources ou de fournisseurs différents. Les médicaments génériques sont considérablement moins chers que leurs équivalents commercialisés sous un nom de marque. Les secteurs privé et public encouragent souvent l’utilisation des médicaments génériques afin de diminuer le prix des médicaments, améliorer leur disponibilité et les rendre plus accessibles aux consommateurs.

    – La substitution par un médicament générique
    L’utilisation des médicaments génériques peut être encouragée à divers niveaux, des achats jusqu’aux points de vente. Les achats en grande quantité de médicaments génériques avec appel d’offres constituent la caractéristique centrale de la plupart des programmes de médicaments essentiels. Sur le marché privé, la concurrence par les prix peut être favorisée par la prescription de médicaments génériques et la substitution par des produits génériques.
    Quatre facteurs principaux influent sur l’utilisation des médicaments génériques et sur le succès des programmes de médicaments génériques: une législation favorable, la capacité d’assurer la qualité, l’adhésion des prescripteurs et du public et les incitations économiques.
    Les deux principales méthodes permettant de rendre plus abordables les médicaments de source unique, essentiellement des médicaments brevetés, sont la fixation de prix équitables et le développement de la concurrence.

    #206767
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CIVILISATIONS INÉGALES ET MONDIALISATION UNILATÉRALE
    MENSONGES ET INEPTIES DE CERTAINS HEXACONNARDS*
    Carambolage des valeurs et viol des sentiments

    Expérience d’écriture, voici une chronique, placée entre la diatribe polémiste et la mystique élémentaire. Un état de mal-être, des sautes d’humeur qui nous enserrent le cœur et qui répondent aux propos mordants et malsains impulsés par des politiques de France. Des flashs personnels intriqués parmi les récents événements trashs qui leur servent de détonateurs.

    IDENTITÉS MACABRES

    En tant qu’étranger, francophone, les propos malveillants des racistes et xénophobes de France me poussent, hélas, à mon propre reniement. J’ai aimé cette civilisation pour ses humanités, ses penseurs, ses poètes, me voilà contraint de douter des assertions de mes anciens profs. Balivernes ou endoctrinement, on nous a bercés de mensonges hypocrites et on nous inonde d’injures, sans ménagements !

    « N’ayant d’idole à qui tenter de ressembler,

    J’ai tenté d’être un héros pour moi-même. Un défi non pas aux dieux, mais à mon père, à ma propre personne… » Dicit Alexandre le Grand. Tous les grands réussissent-ils leurs paris ? Qui pour la richesse, qui pour la science ou le savoir, mais jamais assez pour étancher toute leur soif de conquêtes. Et rarement encore pour la connaissance d’eux-mêmes. C’est aussi dans la soif de s’élever et de conquérir le ciel que s’est tué Icare. Sans ce deal, fait de curiosité, de défis à soi et au monde, jamais l’homme n’aurait conquis le stade de l’aviation. Là, le mythe sert d’exemple à la réalité. Il en est ainsi du courage qui a permis de se lancer dans l’exploration du monde, des océans, de l’univers.

    J’ai besoin de toi, comme le pet du cul dont il doit sortir.

    Il y a des mots qui puent tout près de nous. Mais bien en haut, ceux d’un ministre sénile, un paradoxe de la mondialisation. Il s’agit de monsieur Claude Guéant ! Si tu as un bon nif, ça promet d’être ça ! Ça a l’air d’un farfadet ignoble et ça pense à l’instar de leurs jurons courants, comme ‘’un arabe famélique imbibé d’alcool sous un pont’’. En quête d’identité et en mal de chasse à l’homme, le fieffé bavard, souffre de l’absence de souffrances. C’est pour cela qu’il se permet d’être hors sujet, hautain et méprisant. Il est incapable de détester en silence et de renâcler en coulisse ses rancunes et ses haines à forts relents !

    En mal d’électeurs pour son maître, il veut communiquer sa haine aux siens et en faire un vecteur pour rassembler les foules. Aux urnes, ’’suivez mon cheval blanc’’ ! Au nom de la rancune et du refus de l’autre, soyez nombreux à détester et à refouler les envahisseurs ! Fort de sa sinistre situation, il ose en faire un cas de civilisation. Les apparences de modernisme, d’aisance matérielle et de supériorité en armes lui donnent cette philosophie superbe des conquérants et des surhommes. C’est pour cela que la dérive fasciste et le glissement nazi sont si proches. Cette égocentrique ineptie est portée par un sentiment de suprématie, qui n’a rien à voir en fait avec les valeurs humaines intrinsèques ! Autrui souille le sol français, même s’il y est né ! Barra, dehors ! C’est le printemps gaulois, qui chasse non pas les auto-crades*, mais les foules !

    Excursion dans les sinistres méandres des dérives polémiques des Guéant et Le Pen

    Rhétorique impérialiste et projet nihiliste. Le but du choc des civilisations et de l’exacerbation de la suprématie est plus constant qu’électoraliste. Il est une nature. Il n’est pas différent de celui d’écraser et d’anéantir les étrangers, porteurs de différences, de concurrences ou de conflit potentiels. Le choc avec les ‘’gens non civilisés’’, les ‘’sous-hommes,’’, dévalorisés est synonyme de refoulement et d’apartheid, d’exclusion pour les barbares. Le projet cache mal une tendance nette à l’appropriation des biens et au nettoyage ethnique, voire à l’élimination de tous les concepts idéologiques que les ‘’barbares’’’ portent en eux, et qui créent, aux yeux des lobbies des racistes et des clans des xénophobes, une menace pour leurs propres valeurs ou leur sécurité. Les différences ne sont ni acceptées ni reconnues, comme cultures différentes à respecter ou à partager en tant que telles, mais elles sont dénigrées, combattues et retenues comme des menaces existentielles, réelles, par les obscurantistes gaulois.

    MENSONGES ET INEPTIES DES HEXACONNARDS*

    Ceux qui savent écrire ont un devoir de vérité. Face aux faussaires et aux manœuvriers, qui la veille des élections, manipulent les consciences en raclant des voix d’outre-tombe et des caniveaux. Maîtres des manips, ils créent les événements médiatiques, soufflent en les créant des incertitudes, gonflent les zizanies latentes, les reflexes de peur et les amalgames de haine d’autrui. C’est leur façon médiatique et machiavélique de créer le buzz. Et l’occasion de monter au créneau des défenseurs de la cité et de là, ils sollicitent les voix des droites extrémistes, qu’ils racolent et cooptent pour engranger de parmi les électeurs, les plus chauvins, les extrémistes, les racistes et les xénophobes les plus virulents.

    Civilisation, ma mère,

    Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimée. Civilisation est synonyme de mondialisation et de démocratie, de libertés et non de supercheries ou de traitrises sur celles des autres peuples. Si excellence, il y a, c’est dans les valeurs de respect et d’ouverture et de partage que cela doit se distinguer et non de nombrilisme quelconque ou de cloisonnement, d’exclusions et de profit égotistes et égocentriques à la fois, voire d’ouvertures unilatérales et de supercherie, pernicieuses, sournoise, louches et perverses, d’appropriations conquises sur les autres, les anciens peuples colonisés par exemple et leurs matons, laissés sur place, qui restés exclus et marginalisés, analphabètes et abrutis par les méfaits et les conséquences appauvrissantes de la colonisation, sont maintenus à l’écart, en état de dominations téléguidées, en état de servage et d’hypothèque, parce que qu’ils ne sont pas riches, qu’ils pensent autrement ou qu’ils s’habillent, selon leurs us, leur éthique, leur pudeur ou leurs rites différemment. Leurs coutumes et leurs traditions sont du folklore pour les surhommes qui les dominent, si ostentoirement*, maintenant. C’est la supériorité de la civilisation dont se targue le sinistre opportuniste de l’intérieur. Claude Guéant nous pointe de son nombrilisme hexaconnard*, au point que François Hollande, le SG du PS, « réprouve la polémique inutile et les haines inutiles qui attisent les feux de la division et de la discorde ».

    ‘’ Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs.’’

    ‘’A l’inverse, c’est de l’isolement que meurent les civilisations’’ Octavio Paz. Ce sont les rencontres et les struggles, les conquêtes souvent belliqueuses qui ont engendré les cumuls de richesses, les collections artistiques, les œuvres d’arts et d’architectures géantes, qui ne sont parfois que les recels des tributs de guerres, de la simple réappropriation. Plus que de simples cultures pacifiques, les civilisations matérialistes sont le fruit non pas des seules sciences et techniques, ce qui est légitime, mais le résultat des richesses accumulées, du luxe et du cumul d’agent. Mais où sont alors les qualités éthiques dont se bercent lesdites civilisations ? Et l’échelle des valeurs ne serait-elle que matérielle ? Autrui, dans son renoncement, il est vrai, n’accumule et ne cherche rien qui puisse être exhibé pour montrer sa civilisation.

    REFLUX, REMUGLES ET MÉRYCISMES

    Amours et langues. Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimé. Tu m’as guéri même de toi. Je vais t’oublier mon amour, car ne m’ayant pas compris, tu m’as rejeté. Ça va être de moi que je vais m’amuser, une fois que j’aurais calmé mes peines et mes regrets. Sois sûre, maintenant que je suis dégivré et moins aigri, je ne me rappelle plus d’un seul moment où je t’aurais aimé. O langue de mon colon préféré !
    On voit la vie à travers un trou de serrure. L’esprit borné ses champs étranglés. On invente des ennemis, on les invective, on se mesure à eux. De mirages et d’avatars, on fait des personnages pour batailler contre eux. La vie est comme un organe érectile, une lance d’acier, quand elle est dure, c’est qu’il y a de la bataille en l’air ou de la joie. Quand elle ramollit on se demande à quoi ça sert. Une oreille dure qui n’entend plus rien, c’est pareil, ça ne sert qu’aux décors qui supportent les verres pour une probable vision. Fardée, alourdie, loin des yeux, renié, que suis-je encore pour toi ? Plus qu’un petit clou de chair, par moment planté dans une planche de décors, le plus souvent oublié.

    Si des instants de bonheur et de partage ont existé,

    Je ne m’en souviens plus ! Ou alors ça ne fait pas partie de moi. Ils ont rejoint le terrain vague, amer et fade des oublis ou des répulsions. Pour celui qui est malheureux, amoureux écrasé, ou solitaire ou incompris, il est plus angoissant de rester et de lutter. Il lui est plus loisible de partir que de persister. La mémoire, la volonté, c’est-à-dire soi-même, les humeurs, le bonheur, la mémoire, la vie, son esprit ou son âme, ne sont que des réactions chimiques, que l’on contrôle si peu ou à grand peine. Mais c’est ce qui permet d’être conscient et d’exister. Aussi, dois-je encore vivre, lutter pour vivre, car j’ai bien des choses à combattre, pour les vaincre afin de vivre ou que l’on dise en souvenir de moi, que j’ai existé. Pour la personnalité, j’ai peur de retrouver mes premiers amour en continuer à parler une langue qu’ils me refusent comme celle d’un des leurs. Plutôt que de me taire, de rester stérile et incompris, afin de rester moi-même, cette personne dont ils ont décidé de la langue de la culture et du destin, je me dois de répondre à l’inconséquent bonimenteur et le confondre du haut de son ministère ! Après tout, il est plu jeune que moi, comme la plupart des nôtres !

    RÂLEURS ET POLÉMIQUE

    Toute vie est une entreprise de destruction.

    Parabole. Mon dieu, je me sens faible et malheureux. Seul, la métropole m’a répudié. Pourtant tout me dit, que je suis là et que j’existe. Je sens que tu ne veux pas que je sois heureux, mais que je vive d’angoisses, de peines, avec toutes ces faiblesses, si je dois vivre encore. Déraciné, sans harmonie avec mes concitoyens et mes pairs. Ni au travail, ni avec les rares amis, ni au foyer, à la maison, ni avec les frères et les parents, ni avec moi-même ayant été condamné à vivre casanier isolé, stérilisé de soi, je me suis sauvé de moi-même, sans santé, sans force ni dynamique, sans courage ni colère depuis. Mon corps est devenu allergique à sa propre chair après l’avoir été de sa peau. Là maintenant, je suis, je suis vaincu par mes propres faiblesses, limité et prisonnier d’elles. Vaincu par mon empathie naturelle, ma propre tendance à la tendresse, face à l’hystérie des gens à commander, à crier, à faire la gueule et se renfrogner, à punir et sanctionner sans tact prendre ni mesure appropriée ou colère retenue, et cela avec méchanceté, s’y acharner.

    Tel cette espèce de chauffeur, 185 et 130 kg au moins, qui au restau gueulait à voix si forte, face à la dame et devant le jeune qui l’accompagnaient, qu’il en indisposait les gens, à leur couper l’appétit et le souffle, mais guère les siens ! Car il a continué comme un buffle à avaler les aliments. Bouffer est un véritable calmant. C’est l’image même du colon, dédiée en parabole. Je ne vais pas regretter le protectorat, sa civilisation en reniant les apports de mes prédécesseurs. Les grognons de l’hexagone, en période de menstrues électorales, au lieu de les embrasser ils bouffent leurs partenaires. C’est le cas de la zizanie orchestrée par le maquignon de l’Élysée et la marchande d’oseille. Leurs âmes vendues au démon fait femme, les électeurs béats compteront pour du beurre mais pour nous, des ingrats.’’ Le peuple français est l’esclave de tous ses propres narcissismes’’

    Pour ma part, je suis là, je persiste, présent, ouvert, critique et querelleur, comme un arabe, un berbère, un gaulois, un ibère, car nous avons eu pratiquement les mêmes maîtres, les mêmes envahisseurs. Et je crois en les civilités par de là les civilisations. Je suis là, les Guéant et les Le Pen, comme le fruit d’un brassage, celui du partage que vous conspuez. Je ne regrette pas ce qui s’est passé, depuis des générations. C’est trop tard, c’est un fait, mais j’ai les yeux tournés vers l’avenir sans aucune aversion.

    On a vendu au dirham symbolique notre pays…

    Puisque celui-ci ne cesse de ‘’s’abais-ser’’ ! Ou qu’on l’ait carrément donné aux protecteurs, protectionnistes et autres prédateurs : hommes et biens, volés et envoilés ! Ça ne doit pas être pour ça que le camionneur international se disputait ! Qu’est-ce que tu as ? Je suis dégoûté ! Ça ne te suffit pas et quoi d’autres ? Je ne renâclerais pas. Je ne reviendrais plus là-dessus. Je te pleure alors que nous sommes vivants et que toi, tu n’es plus à nous, tu es parti. Pays, islam, ramadan, fêtes, culture, tout cela n’est qu’un décor de théâtre ! Regrets et colères, dépits et primes réactionnelles, c’est l’impression d’avoir tout perdu ou vécu dans cet endroit un amour impossible. Un scénario qui n’est pas écrit pour cette époque, ces acteurs là, ce peuple et cette contrée ! Une vie de sujets, hors-sujet, sans verbe être ni compléments.

    JE VEUX VENDRE MON REIN

    J’ai dû travailler seul ce mois-ci.

    Un consultant m’a happé au couloir. Il voulait entrer d’urgence sans prendre rendez-vous ni suivre le service. La queue, c’est trop dire pour l’affluence de ce matin. C’est urgent, me dit-il ! Je veux vendre mon rein. La mine triste sans expression autre que l’amertume. Placide, vide, désabusé, quasi décidé, comme s’il s’agissait de céder, par dépit, un vieil objet devenu inutile, afin de s’en débarrasser. Le sacrifice étant déjà accepté, déjà consommé ! Je le voyais sur les pas d’un suicide, lucide, du moins je l’appréhendais ! C’est la parabole des liens tissés entre la France et le Maroc. La langue, la civilisation sur plusieurs paramètres partagés, sont de véritables dons d’organes !

    Je ne rentre pas dans les banalités que je lui ai servies,
    lui qui est dans une crise dans nom, écrasé par sa femme, ses 5 gosses, sa cigarette et ses crédits qui doivent réduire ses libertés, sa personnalité et son pouvoir d’existences ! L’argent pensais-je, il y a 40 ans, pour le dé-friqué et dépensier occasionnel que j’étais, l’argent est un potentiel de libertés. Il lui fallait devant ce triste harakiri, un psychologue ! Avec quels mots et quels palliatifs le convaincre de l’inutilité, du danger de cette vente d’un organe vital ? Que lui aurait-il réglé comme problèmes, le psy ? Aucun, sauf peut-être la façon de vivre ses difficultés ou de différer ses tourments. Mais, comment gérer en pleines crises la crise ? Comment et de quelle manière regarder s’amonceler des crises insurmontables ? Voilà donc l’état d’un fonctionnaire d’une grosse ‘’ boîte’’ de la place ! Qu’en est-il alors des chômeurs et des laissés pour compte ? Ceux, qui exclus sociaux, vivent à plein temps le suicide économique. Quel impact sur la famille, la société, la rue, la citoyenneté, les urnes et la politique. Absentes !

    Pour revenir au brouhaha impulsé par les immondes sorties des ministres

    Les Basri de France. Les séditieux agitateurs de l’intérieur : feu Hortefeux et l’innommable duo Le Pen-Guéant. Depuis, la polémique enfle avec les marques de dédain consécutif. Je me pose la question du côté inutilité de ces positions antiphilosophiques et anti-culturelles. Détestables mauvaises langues, bonnes à lécher la que du diable. Leur seul côté positif est de lustrer la bête infâme, le Racisme, dans le sens du poil. De grossir l’égo des électeurs français abusés par des considérations frelatées. De pousser finalement les blancs et les riches, si polis et cultivés du Nord, contre les noirs, les africains, les asiatiques, les musulmans, les indiens et les arabes !

    Où est alors le bénéfice de cette haine prescrite sur commande ?

    Rancune greffée comme un rein malade, sujet au rejet, à la mort de celui qui le porte ! Est-ce que Bush est toujours au pouvoir, pour instrumentaliser la politique de France ? Et la piéger en la faisant détester par son ancien et pérenne continent ! Ces saillies malpropres ne pousseront certes pas à la sympathie envers la France et les produits français, les rois et les président des pays aux civilisations honnies. C’est leur orgueil qui est brimée puisque ces chefs, représentent ces autres civilisations, minorées et mal famées ! Tout au moins incomprises et sur le plan de leur réputation diminuées ! Ce sont des reproches et des représailles qui annuleront des bons de commande ou y sursoiront ! Et allez voir pourquoi on commande ailleurs des armes, du matériel chez des producteurs concurrents.

    Échos de voix. Hogra, ôqda, humiliation, complexes, haines et rancune ! Non ! Je suis contre. Mais, je n’ai rien dit ! Je suis contre, quand même ! Mais quel intérêt au ministre et à Marianne de bander sur des affaires aussi cons ! Aussi absurdes et aberrantes, en quoi cela stimule-t-il la recherche l’éthique, le commerce, les découvertes, les échanges ou la reconnaissance ?

    DÉSORDRES, SCANDALES ET GUÉANTEUR
    Carambolage des sentiments et ressassements.

    J’ai besoin de savoir ce que deviennent les croûtes de nez que l’on montre au public quand on est ministre de Sarkozy. Et, où c’est que vont les pets du cul quand ça sort de la bouche des grands ? Autres déclinaisons des propos civilisés du Guéant, qui par ses mots sur la civilisation, largue sur le reste du monde-non civilisé-toute sa guéanteur ! Splendides désordres qui font dans le populisme le plus abject et les plus sournois. Désorientations des amis de la France et des électeurs ? Que devient la bave du sinistre méchant, à la langue fourchue, face aux ressentiments de nos réactions ? Autant qu’un couteau ébréché sur les vagues de l’océan…Rien en fait, parce qu’il flatte dans le sens du poil les ours mal léchés qui se complaisent dans son mauvais sermon ! Des extrémistes fanatisés, fondamentalement exacerbés, les hooligans de l’hexagone, des faux chômeurs ou de vrais loubards qu’il veut arracher des urnes de LE PEN. Lumpen-prolétariat et messe charismatique, en mal de leaders !

    Libertés arrachées, mal-vie locale, copies et vides spécieux !

    Valeurs appliquées ailleurs, déceptions locales en face et désaxassions. Libre cours au corps et ses conduites libertaires modernes, en opposition de phase avec les mœurs et l’éthique locales. Mal-vie génériquée, copiage sans conviction ni certitude, sans l’esprit qui va avec ni la raison qui les manifeste, les assume et les défend, comme autant de besoins inéluctables, vitaux. Mauvaise image et tournures en dérive, avatars sans charisme, véritables zombies déplacés dans l’espace et le temps, voilà ce que nous sommes, malgré une proximité physique et des médias envahissants et pénétrants. L’impérialisme restant possessif et hostile, dénigre notre civilisation en nous empêchant d’accéder fondamentalement à la sienne, que ce soit volontairement ou à contre-courant.

    Dérives des droits, ingérences dans un sens

    Et ‘’devoir de dégénérescence’’ de l’autre ! Devant les chauvinistes et pour eux, les hommes naissent libres et égaux, mais pas les autres ! Êtres supérieurs, leur civilisation est la seule qui mérite ce label et ce nom ! Les nains, les nègres, les arabes et surtout ceux qui peu ou prou ont comme référentiel l’islam, ouste, barra ! Laissez ce pays aux sangs purs !
    Les hexagonaux, les gens du Nord, du moins leurs prolixes et attardées leaders, ont oublié, leurs mélanges historiques et leurs nombreux métissages, leurs guerres et les ravages qui ont fait d’eux une nation bigarrée. Ils ont oublié les colonies et les exploits guerriers des blancs, face aux romains, aux italiens, aux sémites, aux anglo-saxons, contre leurs religions ou contre eux-mêmes. Ils ont garce à l’euro, oublié les deux guerres mondiales et les précédentes. Ces critères de civilisation, qu’ils se sont entre européens causées, avant de s’assagir, en nous montrant comme des ennemis, de leurs doigts ! Nous, les civilisations archaïques et attardées, nous dont les ressortissants nourrissent leurs terres, et qui au nom de la liberté, colonisés que nous fussions, les avons aidés à recouvrer leurs propres indépendances. Nous, qui restons sous leurs emblèmes de parrains et de moniteurs, nous voila humiliés, vilipendés, ‘’excommuniés’’, trahis ! Nous qui restons encore sous leurs obédiences encore et à leurs empires de profiteurs ingrats, affiliés ! Ou soumis et affligés ?

    J’ai vécu des instants immobiles, inutiles

    Fondés dans la sève des rêves d’une vie entière. Mon corps a besoin de tendresse et de chaleur. Mon dos a besoin d’être touché des doigts et d’être pincé ou gratté. Luth, guitare à cordes ou violon ? Un manque impérieux qui va jusqu’à me réveiller comme d’un cauchemar. D’autres parties de mon corps réclament d’être chauffées, de se relever, de tâter, de bouger. Sans volonté, sans force, sans idées, sans idéal, sans horizons, sans issue. Je me sens faiblir et m’anéantir. Le corps arraisonné, la mémoire en déflagration. Je ne veux pas combattre, je veux voir, je veux lire, je veux chanter et danser, dans une autre langue que celle de ceux qui m’insultent et me détestent. Je sens des effluves de flammes me monter sur une partie du corps, un besoin de pincer, de caresser, de gratter, d’écraser, une envie de pousser, de forcer, d’enfoncer. Le sang me réalimente et circule. Je crois que je suis encore vivant. Résilience, sursaut post traumatique. Demain, je me réveillerais avant l’aube, j’ai un tas de choses à faire. Un tas de mots à leur dire.

    CHRONIQUE : PLEURS AUX CONFINS DE L’UNIVERS

    En pleurs, les mains et les yeux au ciel levés, comme ses millions de fans par le monde, elle priait pour l’âme de la défunte Whitney Houston, cette superbe diva qui avait de l’orgasme dans la voix.

    Soulevant la tête du mouton enterré jusqu’aux cornes des suites d’un bombardement, un palestinien de Gaza, lève les yeux au ciel, le regard face aux avions de Sion qui venaient de bombarder de nuit, sa ferme et ses bâtiments.
    Levant les yeux au ciel, le joueur de Zambie dans une prière, rehaussée par le groupe et ses chants, remercie en vaudou le destin qui a fait d’eux en Afrique les champions du ballon rond.

    Émue, levant les yeux au ciel, la vielle montagnarde sur l’Atlas blanchi, remercie en berbère le bon roi d’avoir envoyé ses hélicoptères pour lui apporter un peu de chaleur humaine, du pain, de l’huile, des couvertures, des habits chauds et de bons sentiments.

    Non loin de là, une bicyclette étendue dans une flaque de boue et de sang, tourne encore sa roue, comme un moulin de prière, sous la pluie et le vent. Faute de voix, c’est l’engin qui a perdu son maître qui emplit la rue désertée de gémissements au ciel, dans le firmament.

    LE RACISME BIENSÉANT

    Ou la pathologie ordinaire du développement durable. Nazisme français et supériorités tribales : « Toutes les civilisations ne se valent pas » ! Répondant aux propos du braillant successeur de Horteffeux, cet outrageant et malveillant Guéant, mon perroquet dans sa langue criait aux moineaux qui s’abattaient du ciel sur son grain : ‘’KoulIy dialy wa Khra âlina, we gouli le ennasse hiya hadi ahssane hadara!’’! Intraduisible ou presque: Il faudrait Salomon pour comprendre les propos scatologiques de l’indécent psittacidae.

    Exorcisme d’une xénophobe essentielle ou la harangue et la hargne on live. Telle est fut la super Marianne sur scène, à Strasbourg. Enthousiaste de passion, dans un homérique sermon, elle chante les mêmes stances racistes et les hymnes aux dieux chauvins des blancs. Elle stigmatise les faiblesses de la ségrégation déjà instituées, afin que nul muezzin, nul minaret ne vienne en pays laïque crever les nuages de leurs chants ni prier encore le même bon dieu que le leur, dans la rue pour encombrer ou salir le pavé ! Ce n‘est plus le chômage qu’elle psalmodie, mais la pureté ethnique ou religieuse de la nation, qu’elle chante comme un slogan guerrier ! Vindicte belliciste et horribles lamentations. On devrait à ce titre sortir de la surface de la terre pour lui laisser la place de vomir…Ou pour elle, d’expirer !

    VINDICTE ET DÉPRESSION

    Les dents blanches, un enfant blond, sourit en poursuivant dans la neige son chien blanc qui courrait pour ramasser un ballon blanc. Les arbres verts, transis de blancheur, levaient au ciel leurs branches candides en tremblant de froid.
    Dors ma chair, il ne sert à rien de se réveiller ou de parler. Crie si tu peux dans tes cauchemars et laisse mes rêves heureux ! Nos civilisations, nos pays, nos régimes, nos idéologies, nos indépendances, nos particularismes, nos us, nos droits ne valent rien aux yeux des jupitériens. N’est-ce pas que Zeus avait violé Europe, la célèbre Io, pour donner naissance à ces illustres gens ! Sortis comme des zombis des ténèbres de leurs tombes, nos ombres comme des avatars ne valent rien aux yeux des avortons ! Nous sommes des primates, des primitifs, des esclaves prisonniers des parrains, entre les mains de leurs matons. On ne cesse pas de le répéter chez les gens biens, surtout la veille de leurs érections. Comprendre élections.

    LA LÉGENDE VRAIE D’UNE RACISTE INCOMMENSURABLE.

    Mme Le Pen nous adresse ceci. Les nôtres vivent dans les subburbes, entassés dans les caniveaux froids, comme des cancrelats. Chômage, drogues, armes et crimes aux poings, ils n’ont rien à faire chez eux. Elle base sa candidature de présidence sur leur inutile te dangereuse existence en France. Pour elle, ils représentent la menace mal karchérisée par Sarkosy.

    Alors qu’ils retournent faire leurs prisons chez eux ! Sans gaspiller le pain blanc de France, ruiner la Sécu, occuper le leur travail et saccager les quartiers et les maisons. Merci Marianne de le rappeler aux vôtres si souvent. Vous avez raison, gardez votre pain blanc et restez chez vous, aussi ! Cette racaille n’est guère assimilable. Elle ne peut jamais se fondre dans la foule bien pensante, laïque et blanche ! Les quartiers chics ou normalisés, comme les écoles de qualité, étant interdits aux émigrés. Laïcité géométrique qui les refoule dans les quartiers périphériques et dangereux. Libertés étroitement surveillées qui leur refusent les moindres particularismes. Ces restes de personnalité, de libertés individuelles, sont sentis par leurs porteurs comme d’ultimes racines et d’infimes droits à préserver. C’est pour ces expressions personnelles que vous les invectivez, que vous les exécrez et que vous les oppressez. Message reçu.

    Émigration pénitentiaire. Oui Mme Le Pen, ces émigrés sont amoindris, séquestrés de fait dans un apartheid, qui lâchement hypocrite, est des plus pervers et sournois. Ce distinguo organisé n’ose pas dire son nom. Timorés, apatrides, sans fierté ni égards de surcroît, ils sont repoussés, marginalisés et délaissés. Comment peuvent-ils être ‘’nationalisés’’, s’ils sont déclassés, exclus, avec l’estime et les moyens en moins ? Sans honneurs ni fierté, ils sont refoulés de fait par votre grande nation.

    Amours, propriété et répulsions

    Mais, ils restent à l’affiche de la haine et des exactions. Ils sont un mal nécessaire pour faire, contre eux, votre insane union. Comme pour assouvir et raffermir les valeurs solidaires de votre si noble nation. Marianne, présidentiable pythonisse, refuse même aux gens de venir se soigner, en France. L’intolérante succube va jusqu’à vouloir interdire ce qu’elle taxe ‘’d’émigration sanitaire’’ ! Pureté ethnique ? Oui, on chasse même les malades, ils sont contagieux ! Les mulâtres et les métis, les sémites d’Afrique, sont de trop. Mme Le Pen combat pour une France, occidentale, chrétienne, juive et pure, qui se complait dans la blancheur. En fait, elle ignore l’histoire de son hexagone ! Comme partout, les nations sont un ramassis d’envahisseurs, un agrégat de nomades, qui à travers les conquêtes et les pérégrinations, ont laissé des marques chez leurs descendants. La France est un melting-pot cosmopolite, conglomérés comme les autres, à travers les âges. Vrai qu’elle a su s’élever comme la patrie des droits de l’homme depuis la Révolution et que devenue république, qui plus est, laïque, elle a cultivé de superbes dons chez les siens. Narcissiques et belliqueux, égocentriques, arrogants et violents. De vrais gaulois, peu adaptés à l’ouverture et la mondialisation ! Mais hélas dans son amour des libertés, elle ne veut ni lâcher ni délier ses ‘’détestables’’ et anciennes colonies. Ses propriétés, pompes à sous et avec clients honnis !

    NOUS SOMMES EN ÉTAT DE VIE PROVISOIRE.

    Et nous y voilà dans un état de violence notoire !

    Les nôtres ont comme critère de civilité, l’ouverture et l’hospitalité, qui sont une force atavique de leur actuelle et pérenne civilisation. Ils n’ont pas peur des étrangers. Ils communiquent, ils coopèrent. Les vôtres quand à eux, n’ont pas besoin de souiller leurs nobles valeurs avec nos libertés réduites, acclimatées, surveillées et piètres particularismes, ils ont la leur de suprême Civilisation ! Sectaires et jaloux de leurs ethniques et souveraines conditions, que viennent-ils faire alors, outre-frontières ? Chez nous ! Aux anciennes colonies, vouées qu’elles persistent de l’être aux receleurs de la mondialisation. Le lucre, le vol, la luxure et la perdition, semblent les attirer, comme le miel les mouches. Ces disponibilités, ces attaches, sont des forces, une dynamique d’appel qui les enivre, les appelle, les enrichit et les attache. Mais loin des Pyrénées ! ‘’A Rome, fais comme les Romains’’, rappelle l’incube à juste titre ! Mais que Rome reste dans ses murs et qu’elle ressuscite Néron ! Chez-elle, entre ses murs, au lieu de nous envahir et nous importuner et de s’ingérer tellement ! Mais votre Rome a besoin de rester ‘’ l’Empire’’ et le Maître ! Elle a besoin de fournisseurs inconditionnels, de clients dociles, de mercenaires et d’esclaves, comme au vieux temps ! Sans se dépenser, sans se déplacer, nous téléguider de loin, gratuitement !

    Haïs chez nous et pire ailleurs,

    Détestés et honnis, humiliés sans répit par un perpétuel complot paranoïaque, dit des civilisations, nos élevons vaincus les bras au ciel, pour qu’il nous trouve une solution.
    Ce sont des milliers de gens qui manifestent et qui veulent le changement. Après la Libye, laissée finaliser sa guerre civile, voici la Syrie, en train de préparer l’immolation d’Assad, son dernier lion. Des milliers de morts…Un tsunami politique est en train de laver l’Orient. Hier c’était le Liban et toujours la Palestine. Voici l’Irak déchiré et pillé de main de maître ! On ne cesse de compter les morts entre les adeptes et les factions d’une même nation. Est-ce là la Civilisation ? Ou ce ne sont en fait que les méfaits d’Israël qui a peur de la paix, de l’Europe et de l’Amérique qui ont peur pour Israël ? Si vindicatives que sont les puissances contre l’Iran, de quoi sera-t-il fait demain ? Une fois qu’on aura lessivé la Syrie après avoir lâché les Afghans !

    Les violons de l’orchestre embellis par la voix céleste d’Oum Kalthoum, lancent au monde la parabole aidant, leurs ondes à travers le temps. Les chants qui s’élèvent au ciel, comme des prières chaudes, recréent les émotions de ce film vieux de 50 ans. Mais que reste-t-il donc de ces spectateurs, de leurs joies et de leurs clameurs ? Rien dans cette Place Attahrir du Caire, comme pour les Arabes de ce Printemps ! Leurs joies se sont tues. Mais leurs images sont encore là, sur la télé et là, quelque part, dans le sol ou dans les airs. Aussi infimes soient-ils, comme des particules flottant dans l’air, comme des âmes dans de célestes sphères !

    CONVICTIONS PARALLÈLES

    In god we trust human we serve.

    C’est la volonté qui crée le destin. La force de la foi entre en action. Le mythe reste une fiction tant qu’on n’y apporte pas la foi. La foi soulève les montagnes, dit-on ! C’est le credo qui crée la réalité. C’est la force de la foi et de l’invocation qui rend le dieu existant et très présent. C’est de cette force de pensée que dépend la conviction. Dieu étant un besoin, mais aussi un trésor méconnu qui a créé l’homme pour se faire connaître. L’homme entre autres créatures, probablement. La force de la foi, la foi collective est comme une religion. Elle est La religion. Un lien qui possède la force physique du faisceau que représente l’ensemble de la congrégation et dont la pensée, l’esprit ne peuvent être que décuplés, de par le nombre de ceux qui se rejoignent dans les mêmes invocations et qui se retrouvent en bloc, raffermis dans les mêmes convictions, les mêmes appels, les mêmes vertus, la même direction, les mêmes projets…

    Kénitra, le 15 Février 2012

    DR IDRISSI MY AHMED

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HOMÉLIE A L’ANTI BACHAR EL ASSAD
    ET APHORISMES CORPUSCULAIRES

    http://2.bp.blogspot.com/-PVZLQoAvY1k/TkGTwfEhK5I/AAAAAAAAAT0/JEeM4yRoqcQ/s1600/TAILLE.jpg

    Les genoux repliés sur le sol gazonné que ses pieds tractaient de leurs crampons tout à l’heure, les doigts levés au Ciel auquel il rendait grâce, le héros du match à la tête d’ébène, voyait ses sueurs briller sur sa face, comme les perles d’un diadème.

    Couché sur les planches du théâtre, cet acteur que l’on voyait jouer un rôle, regardait la salle comble et ses milliers de spectateurs. Il ne reconnaissait aucun d’entre eux et pourtant il parlait leur langue, en jouant avec leur écoute et ses soupirs.

    Avec comme encre les pluies de l’hiver, j’écrirais Ton nom sur les feuilles d’arbres de la sphère. Avec, comme encre la mer, j’écrirais Ton nom sur toutes les terres. Avec comme encre le soleil j’écrirai Ton nom sur les étoiles de l’univers. Vraisemblablement, il parlait à Dieu et non à une quelconque dulcinée de la race des anges !

    Anniversaires singuliers, comme au zoo, où les animaux en capture, tristes et solitaires, commençaient à perdre le fil de l’histoire. Ils trouvaient au film de leur vie, une fin horrible et tragique. Les marchands qui nourrissaient les bêtes de viande d’ânes équarrissaient même les zèbres morts et les donnaient aux fauves locaux en pâture. Les moyens du zoo étaient limités. Les animaux vieillis demandaient plus de soins et de moyens. Alors, il fallait comme monnaies d’échange, les revendre, pour garder le zoo en vie. Mais faute de cirques et de repreneurs, si leurs chairs étaient hachées, leurs peaux valaient plus encore pour les collectionneurs. Ceux-là, leur donnaient plus de valeurs, une fois morts !

    Des mots, des sons, de la musique, des vapeurs des chants et des prières. Une brume monte du lavabo. Le brouillard s’échappe par la lucarne vers les nuages. D’infimes gouttelettes corpusculaires, s’échappent de la vasque en montant vers le ciel. Chaque micro grain de ces nuages décrit un cycle et fait partie d’un tout. L’univers. Même en dégageant, la goutte a un rôle, une fonction, aussi infimes soient-ils ! Chaque molécule comptabilisée de ces élément et leur ensemble, éparse ouconjoint, décrit un évènement, physique, chimique, électrique ou magnétique, qui s’inscrit dans sur la terre et dans le temps.

    Leurs destins, leurs cursus et leurs interactions avec le milieu et les êtres ont une fin, une fin et un but. Si rien n’est soumis au hasard seul, ou si tout est déterminé, les éléments que nous sommes et ceux que nous ingurgitons pour nous entretenir et nous maintenir, obéissent aux mêmes questionnements que le cursus des particules. Si rien n’est laissé au hasard, c’est qu’il y a une dynamique, une force, qui les compte, les suit qui les pousse, les dirige ou les détermine. Si quelqu’Un les suit, les comptabilise, atomes par atomes et molécules, c’est qu’Il est puissant, précis, pointilleux et excessivement fort. Il en connaît l’origine, la suite et Il en sait l’avenir. Il sait prédire la vie et ce qui vient après ou avant…LUI !

    La silhouette du chien de bronze sur le meuble de télé, frissonne à l’aboiement du chien qui joue dans le film ou sur les voix de cet opéra , à la télé. L’archet du premier violon, qui accompagne le Rossignol, fait une ombre qui va et qui revient pour se perdre dans l’ombre des souliers du musicien. Le tambourin qui les accompagne essaie par moment de sortir les ombres de leur fusion. Tu aperçois tout ça, comme les corpuscules de la vapeur. Mais, tu n’es pas le seul !

    Micro-événements, ceux des moyens ludiques et des informations, banalités multiples, à travers les ondes touffues et les mondes, à commencer par celui-là. Toutes les ondes que l’on voit, que l’on n’entend ou que l’on ne voit pas. Celles-là aussi ont de l’importance, à commencer par la chaleur et la lumière, le soleil, cette étoile sans laquelle les humains et leur Terre ne seraient pas là.

    Nous vivons au sein d’éléments dans un milieu, dans un laboratoire en fusion ! Au milieu d’éléments qui nous influencent, nous animent, nous déterminent ou nous font naître chacun dans son coin, sur terre, sur mer ou dans les airs. Comme une tâche ratée ou une grande œuvre. Banalité si naturelles, intriquées et si complexes, inexpliquées, en fait.

    Ombres inutiles, jeux, lunes, livres, échos de nos voix, entre les rives et les monts. Écrits épars, destins, qui laissent inconscients et aveugles tout un, chacun. Chaque coin du monde, dans le ciel et sous les eaux, entre les feuilles et sous le vent est le champ de cohortes de vivants qui fourmillent par milliards de milliards d’êtres et d’âmes ! Spectres composites, où chacun est un univers secret, qui vit selon des calculs qu’il cherche vainement à percer et que la science de l’homme n’a pas totalement compris.

    La nature est très riche, lui spolier quelques arbres, quelques tonnes de produits chimiques, qu’à cela ne tienne ! Déversés ça et là, par les usines en plus de leurs fumées, par les laves des volcans, par les avions ou les tsunamis des océans, qu’à cela ne tienne ! Quelques terres volées ou quelques peuples nettoyés, rien ne se perd en fait, rien ne s’envole ! Tout reste sur terre ou lui revient, tout se recrée et s’y répand ! C’est la terre qui vit. Nous n’en sommes que les exo parasites, furtifs et néfastes, d’un moment.

    Et cette coquille d’escargot, que je croyais vide en la montrant à Adam ! Un escargot dont la chair brune apparaissait en le retournant. C’était bien inutile de la casser et de le tuer, l’avais-je averti. Ce qu’il fit néanmoins, pour l’essayer en la brisant. Les jouets sont fragiles entre leurs mains. Aller lui expliquer, la vie et la mort, sans le violenter à cet enfant !

    Aller confier quelque chose de précieux et d’unique pour son propriétaire, sa vie, à un enfant ! Fut-il prince ou potentat, riche ou simplement curieux, il prendra cet objet pour son bien. Il voudra le démonter, comme moi enfant cet avion, toi ta poupée. Il voudra sonder nos corps et nos âmes, en les tenant pour jouets, les siens. Curieux, il voudra ou savoir une fois écrasés où c’est que les âmes s’en vont !

    Comprendre la vie et la mort, à moins que ce ne soit inutile pour certains, c’est comme tenter de nous démontrer vivants en tant qu’humains, ce qui nous attend demain ! C’est comme un voyage dont les étapes inutiles sont comme des impasses, stupides et cauchemardesques qui vous révulsent, une fois éveillé et pour très longtemps. L’incompréhension est une torture manifeste. Tel le cas de la vie et nos questionnements sur son origine et sa fin. La nôtre, en premier, est comme ce voyage incompréhensible et inconstant et inconsistant, dont on se réveille, transis et désorientés, sans l’avoir solutionné en dormant.

    Nous sommes sortis des herbes, comme cet escargot. Qui d’entre-nous représente sa vie comme celle d’un escargot ? Fussiez-vous philosophe comme BHL ou soufi comme Lafquih Lyazghi. Évidemment, ce n’est pas le cas de l’émir du Koweït, ni celui de Netanyahou ou du président Assad !

    Quelles différences y a-t-il entre nous, monsieur le président de malheur pour les Syriens ? Ciblé par ceux qui te voient comme cet escargot entre les mains d’un enfant, un chien enragé ou un rat, qu’as-tu de plus que Kaddafi, Saddam ou Ben Ladden ?

    Nous sommes aussi complexes les uns que les autres, aussi compliqués sur le plan fonctions et organisme que le plus petit être qui naît sur cette terre. Qu’avons-nous de mieux que les plus féconds. Très peu. Remets-le sur le gazon, mon fils !

    Et toi, laisse tes assujettis élire démocratiquement un autre chef, et passe ton temps ! Rien n’y fit ! Décidé et tenace à devenir, têtu, vilain et méchant ! Laisse tes escargots brouter les feuilles de ricin et les daturas, à côté des poubelles éventrées et des bouteilles vides, dans ce terrain vague où poussent les chardons.

    Ce champs de mines qui avoisine, pour toi Bachar, le temple sacré des fils de dieu, les affidés du roi Salomon !

    Voilà que mon digne descendant se met à jouer avec les éléments !

    Pendant que l’avenir se met en place pour ce grand crétin et que la guerre civile flambe entre ses loyalistes véreux, les victimes et les potentats, Chinois et Russes, fidèles à leurs amitiés et à leur clan, empêchent les armées de l’OTAN de relancer une guerre d’ingérence humanitaire. L’alibi n’est pas loin de l’Irak et de l’Afgheunistan* ! Toc, toc, ôh HI, ceux de l’Iran !

    Où les mets-Tu les âmes de nos civils que les guerres emportent ? Sont-elles avec les âmes des chanteurs et des poètes ? Les victimes sont elles engrangées aux mêmes étages que les ravisseurs de leurs vies ?

    Je ne parle pas de ces illustres divas et de leurs maîtres. Ils méritent l’académie céleste, auprès des anges qui soutiennent Ton trône et qui chantent Ta gloire ! Anges de Dieu, vous qui aimez les éléments et les surveiller au dessus de nos têtes, aussi légers et futiles soient-ils, avez-vous entendu nos maîtres ? Les chants d’Oum Kalthoum aux allures de fêtes ? Toutes les voix d’Orient, celles des musiciens du Nord et les rythmes de l’Ouest ?

    N’y a-t-il pas une planète, un vaste ciel, un immense théâtre, où l’on puisse laisser ces anges-humains Te louer de leur voix, Seigneur, sans jamais s’éteindre et chanter l’amour et la vie que Tu as créés pour eux ? L’amour et la vie que Tu as créés et que Tu sauvegardes contre le néant et que Tu conditionnes pour eux et en eux !

    N’y-a-t-il pas, dans ce vaste univers, qui n’est que Ta création illimitée, merveilleuse et gigantesque, une place pas trop loin de Toi, pour ceux qui Te prient et Te louent et pour ceux qui T’aiment simplement en T’admirant ? Ceux qui espèrent se faire aimer de Toi en retour, pour leur incongrue passion envers Toi ! Ceux qui élèvent de leur vivant leurs voix en espérant que leurs âmes s’élèvent à leurs tours pour arriver jusqu’à Toi ?

    Y-a-t-il une voix de sagesse, une voie de sortie pour ce démon, afin que la paix s’installe sur cette terre ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Le 5 février 2012

    houmidi59
    Participant


    Un soir, Yassine rentre de l’école. Comme il a faim, il va directement à la cuisine. Il ouvre le réfrigérateur et reste bouche bée : il n’y a plus rien à manger ! On dirait que quelqu’un est passé par là ; sûrement un boulimique. Yassine appelle sa sœur :
    -« Iness ! Où es tu ?
    Personne ne répond. Aussi, il se dirige vers la chambre de sa sœur. Celle-ci est grande ouverte et un grand désordre y règne .Pas de doute se dit Yassine, quelque chose est arrivé dans la maison .Soudain, il entend un bruit qui provient de la chambre de ses parents .Il y court prompt comme l’éclair .L’intérieur de la chambre semble normal. Yassine s’avance lentement. Il s’approche du lit et se penche pour regarder en bas .Quelle est grande sa surprise quand il aperçoit une sorte de boule noir qui se déplace rapidement .Il la suit de son regard sans pourtant l’identifier.
    Yassine est maintenant sûr et certain que quelque chose de grave vient d’arriver .La seule chose à faire est d’appeler la police. Donc, il compose le numéro 19 .Aussitôt, une voix rauque lui répond :
    -« Ici le commissariat, que puis-je faire pour vous ?
    _ Bonsoir monsieur : je viens de rentrer à la maison et il n’y a personne et j’ai peur.
    _ Allons, petit, sois calme ; d’ici peu tes parents vont rentrer du travail .
    _ Mais monsieur, les chambres sont en désordre.
    _ Bien sûr, sourit l’agent de police C’est la preuve que la bonne n’est pas passée.
    Soudain, Yassine interrompt la communication en laissant le combiné du téléphone sur la commode et sort rapidement de la maison.
    Mais oui, crie-t-il, c’est la bonne qui va tout m’expliquer !
    Heureusement pour lui, il connait ou elle habite.
    Arrivé chez elle, il contourne la maison ; puis observe la demeure tout en se cachant derrière un arbre. C’est une judicieuse initiative de sa part. Aussitôt, la bonne sort de la maison en tenant un grand sac à la main .Yassine s’exclame :
    _ « Mais c’est le sac de maman !
    Il la laisse s ‘éloigner et la suit de loin pour ne pas éveiller ses soupçons. Bientôt, elle entre dans un magasin. Yassine observe tous ses gestes à travers la vitre. Il la voit négocier avec le marchand. Ce dernier prend le sac et lui remet un billet bleu qui équivaut à deux cents dirhams.
    Pas de temps à perdre, il faut alerter mon père qui travaille dans les alentours. De ce pas, Yassine entre dans un immeuble et prend l’ascenseur pour le cinquième étage. Malheureusement pour lui, son paternel est en mission quelque part en ville. Il décide donc de revenir chez lui ; peut-être bien que sa mère sera de retour, sinon, il trouvera bien sa sœur entrain de l’attendre près de la porte.
    Arrivé à la maison, il remarque la présence d’une voiture noire qui vient de stopper juste devant la porte. Une femme y descend : c’est la bonne. Elle regarde à droite puis à gauche et pénètre dans la demeure .Juste quelques secondes après, un homme de fortes corpulence la rejoint. Yassine attend juste quelques secondes pour les rejoindre. D’abord, il sort les clés, puis il ferme la porte à double tour .Sur ce, il s’approche d’un téléphone public pour alerter la police. Heureusement pour lui, un inspecteur, ami de son père, le reconnait. Aussi, il lui promet d’être chez lui dans moins de cinq minutes.
    En effet, d’ici peu, on entend la sirène d’une voiture de police s’arrêter tout près du garçon .L ‘ami de son père s’approche de lui :
    _ « Alors mon petit, lui dit-il en guise de salut, où sont les intrus ?
    _ Entrez et vous verrez par vous-même, les invita-t-il
    Et d’ajouter :
    _ S’il vous plait entrez tout doucement ; comme ça vous les surprendrez !
    Les policiers ne se le font pas dire deux fois. Aussi, armés de leurs pistolets, ils pénètrent à l’intérieur prêt à toute surprise. Quelle est grande leur surprise quand ils trouvent une femme en compagnie d’un homme entrain de remplir des sacs de plastic par les objets de la maison. Les deux voleurs semblent surpris. L’inspecteur Mourad s’approche d’eux en ricanant :
    _ Excusez-moi de vous avoir dérangé ; je ne faisais que passer
    Et de continuer :
    _ Mais qu’est-ce que vous êtes entrain de manigancer ?
    Aussitôt, le petit garçon entre et dit tout haut :
    _ Monsieur l’inspecteur : c’est la bonne et son complice ; mais je le reconnais ; c’est à lui qu’elle venait de vendre le sac de maman !
    Pour toute réponse, l’agent de police dit à ses coéquipiers :
    _Allez, embarquez-moi ces deux lascars !
    Puis se retournant vers Yassine :
    _Dis-moi petit, tu connais l’endroit où tu as vu cet homme ?
    _ Bien sûr, répond Yassine sans ambages ; je vous conduirai là-bas les yeux fermés.
    _ Allons-y conclut l’inspecteur de police.
    En ce moment là, un homme bien vêtu entre dans la chambre. Yassine se lance vers lui en criant :
    _ Papa, la bonne est une vraie voleuse et elle a sûrement kidnappé ma sœur Iness
    _ Non, détrompe-toi lui répond une voix féminine.
    _ Oh, maman ! S’exclame-t-il en se retournant vers sa mère.
    Puis, il court vers sa sœur pour l’embrasser.
    _Allez, mon petit, emmène-nous vite au repaire des bandits ! L’incite l’inspecteur de police.
    Avant de quitter les parents de Yassine, ce dernier leur dit :
    _ « Votre fils est vrai détective privé. Grâce à lui, on va mettre fin aux activités d’une bande de receleurs qui nous ont donné beaucoup de fil à retordre.
    _ Tu vois papa, s’exclame le petit détective privé, moi aussi si j’ai réussi c’est grâce à mon ami Konan.
    Le père sourit et conclut : ça va j’ai compris : je t’autorise à suivre de près les enquêtes de ton agent préféré ».
    Houmidi59

    #279534
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV


    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha


    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279531
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279526
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279535
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279538
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TROP PENSER NUIT A LA SANTÉ, SURTOUT QUAND C’EST INUTILE !

    Chronique du bout des lèvres. Pensées éparses ou nuisances subtiles ? Balivernes dispersées ! Il n’y a que dans le noir que l’on rêve. Ici, en dehors du brouillard et des brumes tenaces, il fait crânement beau ! Un temps de vacances multiples et de troubles dangereux ! À se croire à Londres, sans visa, par temps de guerre. Au Moyen-âge, bien sûr, avec un tas de rats et de pestes ! Un temps beau et froid, comme un mâle insolent et superbe. On est loin du Printemps. Sans succès, il est parti ailleurs. Et on appelle, paumes en l’air et prières aux poings, l’hiver, au secours ! Ses pluies du moins, mais trop SVP Sidi Rebbi ! Juste ce qu’il faut à cette terre, ses animaux et ses gens ! La grippe et la sécheresse, les maladies hivernales nous guettent. Et le vaccin on n’y croit plus, même si c’est gratuit. L’OMS comme l’ONU, ont tourné les gens au ridicule ! Qui croire par ces temps à ne pas mettre un chien dehors. Quitte à supporter ses crocs, l’escroc et les tirs de cailloux des voleurs. Point de salut à toi ‘’intelligente noblesse’’, le truand au col blanc, qui ose encore se voir sur son miroir hebdomadaire et parler de la fauconnerie. Traditions et dérision, le cynisme des prédateurs se perd. On ne respecte que les puissants, on n’aime que les riches. Nos complexes sont un énorme héritage qui grèvera l’avenir de nos enfants.

    Critiques en partance
    De profundis ! Adieux mesdames, surtout à celles qui ont coloré les affiches. Critiquer à l’ombre des couettes, quand l’ogresse est partie, est une forme de courage, qui rejoint les peurs d’antan. Celles de la gente civilisée des villes impériales. Devant les assises absentes et face aux rêves de l’enfance, aux endurances matures, face aux rues, face aux blouses délurées, des rires sardoniques ont fusé sur la télé et le Net. Des revers idiots, de perverse nature pour une odalisque ! On parle de beauté fatale La beauté, selon nos labels, est ainsi faite. Vous étiez si aimable et si belle, que vous nous aviez inspirée. Et même notre patience a été conquise, à votre insu. Seulement, il y a eu des erreurs des coups, pour un peu les tirs ! On ne lui demandera pas plus, elle fut ! Quand la frousse est partie et que s’installent en moins d’autres caresses, cela frise la folie. On patiente et on prie que cela cesse et que le bon dieu ou nos maîtres, nous changent de geôliers ou de bagnes !

    Syndrome de Münchhausen
    Avoir peur de rire, de critiquer, de pleurer et continuer de souffrir, fait partie d’une autre gageure, une autre guerre contre soi et qui manque d’être perçue. On comporte une blague. Celle où le citadin était dans le rôle le plus abject. Celui de l’impuissance au lit. Il entendait dehors les cris de chats, s’entretuer pour faire l’amour. Timide, cela l’y encourageait et le faisait rire. Il entendait le bruit des chars et des tirs, le bruit d’un avion, ou leurs échos métalliques, d’un autre temps, fruits de son imagination, le chaos de la guerre. Qu’à cela ne tienne ! Il pensait que c’était la fin du monde .Que la résurrection était proche et qu’il fallait anticiper le paradis ! Ou n’était-ce là qu’un rêve, et qu’en face de lui il y avait un voleur, qui ayant percé sa porte et bercé de morale, voulait le remercier avant de partir ! Il craignait pour sa chair et ses enfants. Et, ne pouvant se retenir, il lui fit un bras d’honneur, sous les couettes. En s’y enfonçant encore, de peur d’être égorgé, en osant montrer sa colère. Nous sommes les héritiers de ces puissants combattants ! On nous vole notre identité et notre avenir. Mais on veut persister sous les couettes ! On nous tue, on fait la politesse pour les prier les voleur de revenir. Il est des partis qui n’ont oublié ces vertus millénaires, des insoumis, qui ont cédé fruits et terres, pères et mères ! Syndrome sadomasochistes, des gens battus, qui aiment leurs ardents séducteurs ! Syndrome de Münchhausen

    Alternative de la narration
    On raconte différemment cette histoire du bourgeois. Le pouvoir ou le pour voir, si on y est ! Plutôt, le strapontin que l’exclusion. Le cheval de Troie pour percer les murailles de la ville ! Les estropiés de la morale se sont tus ! Alors notre père de famille, ne va pas se désister. Il va affronter le voleur. Il va crier et alerter les voisins. Ailleurs il s’emparera d’un fusil ou d’une hache ! Mais là, il n’a même pas de pistolet ! Il va crier en appelant des noms fictifs ! Ceux des présumés Khamar, Lhoussine, Mohamed et Ali. Tour à tour il répètera des noms de ruraux, supposés être plus robustes. Comme qui dirait aujourd’hui, il appelle le gardien, le chauffeur, le cuisinier et les servantes des voisins. Faisant mine de ne pas voir le gredin, il va courir et frapper taper sur les portes. Éveillant les dormeurs et les survivants ! Pour faire la foule, donner l’impression du nombre d’hommes, afin de déstabiliser le voleur ! Pas facile dans une ville fermée, cernée de murailles d’antan, où il n’y avait ni gardes armés ni sécurité de nuit, pour la sécurité de ses habitants. N’allez-pas croire que cela existe partout, maintenant ! Je vous laisse comme moi en suspens, ignorant ce qu’il est advenu au commerçant

    Écritures et décodages
    On a souvent varié les peintures avec des styles, des écoles et ateliers innombrables et novateurs. Bien moins les styles d’écriture, où tout doit être clair, brillant et perçant, à peine cru, mais très facile. Digestible !
    La lecture n’est pas un automatisme mais une réflexion pendant et après décryptage. Il n’y a pas de mots simples pour expliquer les choses compliquées. Mais ce n’est pas en compliquant les idées, par l’usage de mots complexes et indéfinis, que l’on accède à l’autre et que l’on peut communiquer. Ainsi exprimer des idées complexes, n’est pas un standard aisé. La recherche du mot précède l’élocution et en perfectionnant l’idée de départ elle-même. L’idée se nourrit de la phrase qui la porte. La locution enrichit l’élocution. L’éloquence détruit la communication. Un dépit, un danger aussi grave que les croûtes de peinture qui transforment un tableau en montagne, à force de le sculpter.

    Cogitations et existence
    L es idées simples et communes, fatigantes et stériles pour certains, sont plus amènes chez le pédagogue qui s’épuise à les décliner. Il les instille par degré et avec patience jusqu’à faire entendre son sujet aux destinataires et plaire aux plus étourdis. Il cherche les mots les plus simples, les plus adaptés et cela par degrés Selon les destinataires, afin de les instruire et de mieux les toucher. Mais ce n’est pas par culture que l’on coure ni par besoin de manger que l’on peint ou qu’on lise ! Il y a des besoins autres que préliminaires, quand on s’investit et s’implique vers l’altitude, non seulement le défi porté à soi, mais la quête de son plaisir aussi. Là aussi cette culture, cette gymnastique ne se font pas sans peine ni sacrifices. Qui cherche des défis à porter à soi, prospecte de parmi les difficultés, sans les éluder.

    Pédantisme et vanité
    Ainsi, expliquer les choses compliquées, exprimer les idées naissantes, n’est pas aussi aisé que de mettre une pièce dans une fente de tirelire. Gravir les sinuosités des pistes montagneuses est aussi ardu et stressant que les inattendus des métaphores et les labyrinthes où joue le scripteur pour s’amuser. Gravir des montagnes est aussi fastidieux, mais cela rapporte à l’alpiniste et aux grimpeurs qui le suivent, autant d’estime pour soi que de volupté. La joie du sommet est à ceux qui y accèdent. Sauf lorsque la quête du Graal se solde par l’absence de trésor. Seulement tout le monde sait que dans de monde de la mystique de la métaphysique des religions et des légendes, il n’y a que les idées qui importent. La vérité, la réalité de la quête, son aspect le plus positif est déjà acquis dans son cursus, dans la foi et le culte, non dans l’arrivée au but recherché, qu’il soit mythique ou surestimé. Il sème le parcours.

    Ou frivolité et nullité ?
    Plus terre à terre, sur le terrain, ce sont les entrainements et les courses, les exercices, qui donnent de la force et non l’accès à la médaille, au trophée et au papier diplôme. Ceci est pour apporter un peu de satisfaction, réelle, à notre quotidien, qu’il soit de simples ouvriers ou de grands magistères. Sans qu’il soit fait de postes ministériels, de postes boiteux, de mensonges et de branle-bas de combats, de supercheries de type, super salaires odieux et de lotissements délivrés au franc symbolique, à titre congratulations pour les silences les complicités et autres nécessaires connivences de la vie courante, entrepreneuriale, politique

    Partages et partitions ratées
    Des prix de compensation ou de consolation, où l’on voit un ministère occupé par pas moins de quatre têtes de ministres ! Je me demande pourquoi on les réduit à 18 d’entrée pour en sortir près de 40 la fin ! Opération de chtara* à la marocaine, magie et prestidigitation, goulou baz* ! La main tendue, on serre en premier, quitte à relâcher par la suite. Si on lâche plus pour commencer, on ne peut plus rien donner aux ‘’gourmands’’ par la suite.
    Partages ou marchandages par anticipation ? Ou économie sur les retraites, malvenues d’ailleurs, et que l’on délivre aux ‘’sénateurs’’ partants et autres ‘’intermédiaires’’ déchus, après de notables sommeils publics, des rigolades on live ou des disputes, voire de plus saines absences ! Spectacles affligeants et notoires qui nous empêchent d’avoir une chaine parlementaire ! Primes de complicité ou primes contre la déprime ?! Connivences, corruption, népotisme ou carriérisme ? Connivences et collusions salutaires, adaptation de fait, face aux complicités et aux compromissions. Structures organiques, telles que décriées, devenues normatives, mais néanmoins entretenues par real politique.
    En vérité, en politique les administrés sont aussi loin de la politique que les consommateurs de pain et de kefta* ne le sont de la culture et de l’élevage ! On peut bouffer de l’âne dans nos saucisses avec autant de maïs ou de blé, génétiquement modifiés dans nos assiettes, consommer autant de médicaments génériques, imparfaits ou peu purifiés, autant de produits chimiques, sans nous en rendre compte et sans qu’aucune hygiène de ville n’investisse les cuisines ou les étalages ! La politique est loin, la vérité aussi. Nous sommes loin du jeu et des pouvoirs ! Aussi loin de la création et de la conception des choses et des plans, qu’un conducteur d’auto ou de PC ne le sont de la fabrication de la voiture ou de celles plus mateuses et physiques des ordinateurs !

    Médire des maux à dire
    Destins destitués. Le monde des consommateurs est fait de récriminations et d’insatisfactions en chaine. En cela il est pareil à celui des politiques. Nous avons le droit d’élire, vite très vite, des gens sur parole et sur des programmes amalgamés en vrac, qu’ils n’ont pas l’opportunité d’essayer d’appliquer ou qu’ils ne pourront jamais appliquer. Il n’y a théoriquement que leur parcours qui ressemble à un exercice de sport. Le but le Graal est du domaine de la légende. Il en est ainsi du chômage et du lotissement comme des vertus démocratique qu’ils voudraient apiquer. Ils dirigeront et nous guideront à vue, en commettant des erreurs naturellement, comme celle du genre humain en cela on leur pardonnera après leur avoir laissé le temps de jouer sur les cobayes ! Nous avons le chois d’être heureux ou malheureux selon la passivité nôtre à supporter ce qui nous dépasse. En cela, philosophes épris de religions asiatiques, nous sommes les bons sujets du destin et des lieux et des climats où nous naissons et où nous sommes condamnés à tenter de subsister !
    Penser autrement est du domaine du délire sinon de la rébellion. Et en cela, les superpuissances, par lobbies, banques et multinationales interposées, sont celles des nations qui décident du devenir des autochtones et de l’histoire de l’humanité ! Comme je disais ailleurs de notre avenir et de nos destins, les pluies et les grands états interfèrent avec nos libertés et nos destins, se substituant à dieu sinon à la nature. Ou presque ! Mais, même leurs rôles, utiles ou néfastes, sont écrits. Nous, nous ne pouvons pas le savoir, mais eux, ils les prédisent s’ils ne les planifient ! Nous sommes leurs obligés, de par le modernisme impulsé avec leurs langues et leurs dieux et leurs doutes. Et qui plus est mécontents des sommes fabuleuses qu’ils nous doivent ainsi qu’à nos ultimes ! Complot séculaire ou hypothèque à vie pour des états, néoformés ou archaïques, qui tardent à devenir adultes, réellement libres et indépendants.

    Pour lire donc il faut se concentrer.
    La patience et la concentration maintenues sont utiles au pilote. Comme la confiance en sa boussole et sa barre ! Son étoile, ses matelots et en son bateau. Que ce soit un état ou un gouvernement pour le capitaine c’est le même cas. Mais les avions d’antan n’avaient pas de pilotage automatique. Il fallait au maître une attention de chaque instant. Difficile de lâcher les mains quand on conduit une auto. Même des pensées importantes peuvent être futiles ou graves. L’errement d’un instant peut causer l’accident.

    Invitation ou sédition récréative,
    Allez-vous narguer leur sort ou le dénoncer ? Madame la ministre de la santé, maintenant que vous êtes parmi nous, de l’autre côté du sérail ou des barreaux ; maintenant que vous êtes une malade comme une autre, un bulletin de vote, comme des millions d’autres, maintenant que vous êtes libres des contraintes et des silences dus au devoir de réserve, maintenant que vous êtes plus heureuse de vos compétences acquises, du fait des connaissances médicales apprises, et plus réfléchie, bien au fait autant de contraintes que des problèmes, plus libre d’épouser une cause, par civisme vous pourriez dénoncer le chemin de croix que traverse chaque malade ! Phrase proustienne, qui n’enlève rien à l’invitation, qui vous est faite, si vous prenez le temps de la lire posément.
    Vous êtes le témoin illustre de nos incompétences diverses, tous secteurs confondus, sans sectarisme! N’est-ce pas ? Comme de l’esprit de profit et d’arnaque, la corruption, qui n’existe pas que dans nos secteurs ! Je cite sous formes de tirets des constats. La détérioration et les manques structurels, en passant par la suffisance des hommes et sur leurs paresses, qui cachent leurs incompétences et leurs insuffisances en moyens ! Y compris le manque de soutiens, d’assistance ou de moyens, de tuyaux pour dépasser les négligences du personnel. Les malades sont toujours isolés, angoissés, peureux, séniles et très seuls et infantilisés face à l’administration, qui représente le makhzen, face à leurs maladies et au personnel. Répétition surlignée. Les malades sont toujours aux affres des urgences, face aux manques d’ambulance et de services des urgences équipés ! Le personnel hier dévoué est aujourd’hui, placide, déçu et dévoyé, il perçoit les malades comme des barbares, des envahisseurs parachutés d’une autre planète. Les malades non-couverts ou peu, malgré vos efforts, manquent toujours de moyens pécuniaires, quand c’est sérieux. Nous sommes au Maroc, ne voyez pas que les Mégamalls, Madame ! Vous avez été le témoin de ce théâtre maladif et de prédation, soyez maintenant leur avocate. Adhérez, à notre invite ! Oubliez le passé incomplet, Adhérez !

    Conscience des faiblesses,
    On brûle : harakiris maghrébins ! Des despérados d’hier au brûléros* d’aujourd’hui ! On se consume au travail, quand on y est et qu’on le trouve. Mais rien que pour travailler, on se grille. On se tue pour se soigner. On se carbonise pour nos droits ! C’est gauche, vous en convenez ! On a coutume, là-haut, d’oublier nos existences. Nous se sommes que des statistiques, des chiffres, rarement des humains. Ou juste pour applaudir les palanquins et embrasser à genou des mains. Si, si très haut, il y a de magistrales exceptions et du travail de fait. Un travail pieux et constant. Mais, là en ce qui vous concerne directement. On le dirait à force de l’entendre faire ! Vous êtes d’une autre race, d’un autre monde, bourrés d’une éthique différente, endurcis d’une morale tout autre. À moins de se suicider, seule expression qui reste, on est pour vous inexistants. Les chiens, à la limite, les chevaux, certes, ont plus de considérations que les moutons. Faut-il braire ou hennir pour avoir un peu d’estime et de compassion ? Quelle garantie, quelle confiance attribuer aux changements timides et aux reflexes tenaces de peur ou d’appropriation ! Bon Dieu, ne nous oubliez pas sur cette terre ! Dites-le à ceux qui nous gouvernent, ici, là ou ailleurs ! Nos plaintes, nos droits, nos dols, nos vies, c’est important pour nous, jamais pour eux…Et pour vous, Seigneur ? On n‘a qu’une vie, avant d’être rappelé ailleurs !
    Kénitra, le 9 Décembre 2012
    Dr Idrissi My Ahmed,

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