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Sujet: avis aux jeunes oujdinautes
Jeunes oujdinautes bonjour,
Par sympathie aux étudiants et étudiantes,
Je voudrais vous dire tout d’abord que ce que vous allez vivre pendant ces trois derniers mois, on été vécu par beaucoup d’autres avant vous, ce qui veut dire que nous comprenons la situation dans laquelle vous vous trouvez, dès lors, permettez moi de vous dire en mon nom personnel et je ne fais pas d’erreur si je disais au nom de tous les gens de mon âge:
1. Quelque soit le niveau ou vous vous trouvez dans votre scolarité, il est grand temps de se reveiller et de restreindre vos activités de loisirs(je dis restreindre et pas exclure), c’est pour réveiller les gens qui croient que les examens , on les reussit en un clin d’eoil, ceux qui n’ont pas encore ouvert leurs syllabus, il est presque trop tard, ceux qui les ont feuilleté en diagonale une première fois sans avoir été au cours, je dis qu’il n’est pas trop tard mais qu’il est grand temps pour s’y mettre à fond( on oublie les ballades, les amusements, les dormeurs de 10h par jour)
2. La période des examens a été très mal choisie(ce n’est pas moi qui l’ai inventé et ce n’est pas demain que celà va changer) c’est une période cruelle, il commence à faire beau, un soleil éclatant, de la verdure, des gens qui se promènent avec beaucoup de plaisir etc….
3. C’est une période de l’année parmis les plus belles et qui incitent tout le monde à sortir, c’est aussi parfois les programmes de la TV SONT LES PLUS ALLECHANTS.
4. Pour ne pas vous mentir, c’est la période la moin motivante pour que les étudiants doivent se soumettre à cette exigence( moi, j’aurais préféré que la fin des cursus se fassent en fin d’annéee, novembre décembre, janvier) je parles surtout des pays qui connaissent ces saisons. Mais de toute façon, tout lemonde sait que la periode preparatoire et la periode des examens dans notre pays comme dans beaucoup d’autres pays encore plus pénibles que le nôtre sur le plan climatique, nous ne sommes pas les premiers à nous plaindre sur ce plan là. Il faut donc agir en conséquene.
5. Il vous reste trois mois, pendant ces t(ois mois, vous devez donner toutes vos forces physiques et intellectuelles pour vous mettre au travail, car les études pour ceux qui ne l’ont pas encore compris c’est un travail et pas un loisir assuré par les parents. Vous devez, pas vous pouvez ou vous voulez faire cet effort, non c’est une manière de voir les choses, ou bien vous reussissez ces eamens, il ya pas mal de portes qui vous sont ouvertes soit dans le pays soit à l’étranger, ou bien vous vous dites que celà ne me servira à rien, je vais de toute façon rester stagner. C’EST LA PLUS GRANDE ERREUR QUE COMETTENT LES JEUNES MAROCAINES ET MAROCAINS qui raisonnent de cette sorte.
6. Vous êtes obligés de passer ces examens, les reussir et vous vous sentirez bien dans votre peau.
7. La suite on la connait mieux que vous, les jeunes, contentez vous de reussir vos examens pour passer à la classe supérieure, contentez vous de finir le cycle du secoçndaire, avoir votre bac comme ont dit et vous verez que kes choses seront tout à fait différentes selon qu’on ait suivi cette voie ou celle de raser les murs en faisant ce qu’on appelle le decrochage scolaire qui est le malheur de tout le monde que de soit au maroc, en france, au canada, aux usa et ailleurs.
8. Je finirais parvous dire que vous avez quelques mois difficilles à vivre, mais que celà vaut la peine pour se battre, car il y va peut être de tout ce qui vous reeste à vivre.
Je vous souhaite bonne merde, je serais heureux de lire dans les journaux que cette année, il ya eu beaucoup d’élèves qui sont passés à la classe supérieure et qu’il ya eu beaucoup de bacheliers marocains, croyez moi, posez la question à tous les gens de la génération qui vous ont précédée, vous trouverez j’en suis sûr la même réponse. Bonne merde à tous et à toutes.
Sujet: lawjada hassada
Monsieur ALAA EDDINE bonsoir,
Ce n’est pas pour revenir sur les messages qui ont étés et qui se sont encore répétés ce jour, sur ce site qui ont donné naissance à quelques interpellations de certains internautes qui ont été blessés par le fait de voir sur ce site des messages comportant des mots qui auraient été supprimés par pas mal de modérateurs de beaucoup de sites que je connais , alors que les modérateurs de notre site en l’occurence vous, vous vous vous êtes contenté de bloquer le topic a tel point que beaucoup d’internautes voulaient intervenir sans pouvoir le faire, jusque là celà passe encore, mais le fait de laisser en vitrine le message qui a été contesté par beaucoup de gens est resté tel quel! C’est celà que je vous ai dit hier : ou bien je suis profane, je n’y comprends rien, que celà est normal ou bien vous n’avez pas été suffisamment alerte pour que ce genre de message ne passe pas( quand on lit la charte avant de s’inscrire, on a l’impression de comprendre que tous les messages envoyés sont lus avant d’être diffusés, que caque internaute s’inscrivant sur le site doit se soumettre à cette règle)
Aujourdh’ui même vous avez été interpellé par deux internautes pour vous dire que ce qui persiste toujours sur le site c’est des mots qu’un certain internaute a diffusé, vous leur avez répondu en substance:
1. à VOUJDAV: je donne à chacun sa chance
2. à AYMAN: ce n’est pas une question de gentillesse mais de bon sens
Monsieur ALAA EDDINE, même si j’ai répondu avant vous à cet internaute qui a laché ces phrases non seulement à mon égard mais aussi à l’égard du site qu’il a menacé de détruire répondu en lui disant que ses phrases ne me choquent pas, que pour moi, il fait partie des jeunes marocains ou marocaines qui doivent être récupérés car complètement égarés,celà n’empêche que je ne peux accepter vos explications pour ce qui est de la responsabilité. Vous n’avez pas le droit de répondre à des internautes honnetes, sérieux, révoltés par ces phrases comme AYMAN ET VOUJDAV que ce sont des questions de détail, d’abord, celà peut être interprété comme un manque de respect vis a vis de moi pour ne pas dire un mépris, ensuite celà veut dire que vous ne faites qu’une chose c’est de discrediter ce site en répondant à des internautes de quealités qui vous ont interpellé, je ne parle pas de moi bien sûr puisque vous me connaissez bien,
Monsieur ALAA EDDINE, je vous ai toujours respecté, j’ai toujours dit que vous faites un boulot montre et qui necessite un coup de chapeau, mais descendre le niveau au point de laisser des internautes venir se défouler après avoir sniffé je ne sais quoi sur ce site, je ne l’accepte pas, vous devez faire le necessaire pour couper net et court à ce genre de situation, pas d’insultes, pas d’insultes, si insulte il ya, on coupe point barre. si vous n’avez pas le temps, faites une annonce, je suis sûr qu’il ya beaucoup d’internautes de bon sens et de bonne volonté comme vous, pour vous venir en aide. Il me semble dans la soirée d’hier 22.03., pas mal d’internautes ont eu le souffle coupé, dans ce sens: ils se sont précipité sur leur clavier pour répondre à cet internaute, chose invraissemblable: ils ne pouvaient pas emettre de message alors que le message qui a provoqué tout ce vacarme était bel et bien affiché sur l’écran!! quelle frustration, pour ma part, je me suis même permis d’écrire des messages en privé pour certaines personnes ce qui n’est pas de la haute politesse et tout celà pcq vous nous avez bloqué l’accès sans bloquer l’essentiel. La preuve est que cet internaute à bel et bien envoyé ce jour un post plus ou moins semblable au précédent sans aucune appréhension. je ne voudrais pas que vous preniez celà mal de ma part mais, je vous assure que si je le fais, c’est pour l’amour que j’ai pour cette région et l’envie de voir ce site prendre de l’ampleur.Ne pas rire , ne pas déplorer , ne pas détester , mais de comprendre. (spinoza)
Mémoire d’un Marocain d’Algérie
Récit d’une déportation
Nous sommes le mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande . La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers.Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu au su de tous le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit : » vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan 2. » Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifié de dramatique. Les enfants pleurent . Il fait froid . Cette scène indigne qu’horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat , car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Est ce à telle enseigne que l’on finit à les placer dans des garages. J ‘entre à cet endroit et donne un coup de coude à ce policier de ma connaissance. Mon père intervient pour me défendre. Le policier répond par une double agression : physique et verbale. Il fait un croche pied à mon père le qualifié de **. Mon frère aîné Hassan accoure et frappe le policier d’une façon répétée. Il lui assène coup de poing et coup de tête. Mon frère est ceinturé ; isolé et passé à tabac. Il sort ensanglanté. Non expulsable la décision de lui faire suivre le même sort que beaucoup de marocains est prise. Il est fouillé. L’on trouve par devers lui un permis de conduire . Ce document algérien lui est retiré ; déchiré et jeté en morceau à sa face. Un voisin s’émeut de ce drame et proteste en guise de réponse il a reçu de la part d’un policier un coup de poing fatal en plein visage. à telle point qu’il s’est retrouvé avec des dents cassées. Je reconnais que c’était la seule personne qui avait protesté. Au fait c’est un proche de la famille. à suivre.visitez mon blog : [snp1975.bloginter.com]
mon email : kimou-75@hotmail.fr
Cette personne protestataire est un proche à ma famille. En guise de réponse il reçoit de la part d’un policier un coup de point en plein visage. Ce dernier s’est retrouvé avec des dents cassées. Nous sommes donc embarqués dans des mini-bus de couleur bleue de marque belge Van-Hool. Nous sommes acheminés à la frontière algéro- marocaine. Nous y arrivons la nuit. Au poste frontière algérien il y a beaucoup de policiers. Il ya beaucoup de familles en pleurs. Je m’occupe pour ma part de ma soeur Bouchera qui n’a que six mois et est donc encore en langes. Je tente a m’extirper de cette cohorte sans fin pour rejoindre le poste frontière marocain. Un policier m’intercepte cependant et me refait entrer dans le rang. Il m’intime l’ordre d’y demeurer. La raison invoquée est que la fouille concerne aussi Bouchera. Le bébé qu’elle est alors est supposé porteur d’argent et de bijoux dissimulés dans les langes. En fait nous ne transportons aucun objet de valeur. Nous n’avons que quelques couvertures et quelques draps pour nous couvrir du froid que nous traînons dans de gros sacs en tissu. Cependant et en dépit du bon sens Bouchera est tout de même dévêtue de ses langes. Nous arrivons donc au poste frontière marocain. les gens y font de nouveau la queue pour les formalités administratives d’entrée. Pour se réchauffer des feux sont allumés spontanément par les déportés. Le croissant rouge marocain distribue un peu de pain et de lait. Mon frére Hassan reprend l’attitude qu’il avait eu de l’autre côté de la frontière. Il proteste contre les conditions d’attente. Un policier intervient alors et le menace de le molester. J’ai peur et retiens mon frére par la main je lui fait entendre que nous avions déjà notre part de violence subie. Il ne nous appartient pas de récidiver. Le lendemain, nous arrivons à Oujda.
Le lendemain nous sommes acheminés à Oujda . C’est une grande ville
distante de la frontière algérienne d’environ10 km . Nous sommes provisoirement accueillis dans la cour d’une école primaire dans laquelle ont été montées un nombre important de tentes . La situation s’y prête . Il s’agit en effet d’une période des vacances scolaire . J’ai alors l’occasion d’y rencontrer mes camarades de classe . j’y vois en effet Karim(1) . Ce dernier est originaire du quartier nègre (Grabat) de Ain Témouchent . Nous jouons dans la même équipe de football . La veille nous avions marqué un but contre l’équipe adverse du lycée Chiekh El Ibrahimi . J’y rencontre Mimoun . C’est un garçon blond , originaire du Rif marocain dont sa famille possède une crémerie à Ain Témouchent . J’y vois également deux frères : Abdelkader et Boumédiéne . Ils sont déportés alors que leurs parents eux restent en Algérie . Il s’agit à n’en pas douter d’un drame . Des familles sont en effet disloquées par cette tragédie . Pour notre part nous ne restons pas à l’école d’Oujda . Nous sommes en effet propriétaire d’un appartement à Mohammedia distante de Casablanca d’environ 20km . Mon grand père maternel y a lui même séjourné en son temps . Cette demeure est acquise par Maman au cours des années soixante dix . C’est pourquoi un accord a été vite trouvé avec les autorités locales qui ne nous retiennent guère . Un titre de transport nous est fourni . Dés vingt et une heures nous partons à bord d »un train en direction de Mohammedia . Ma mère refuse de prendre place en seconde classe . Elle choisit d’emblée la première classe . Un contrôleur la tance . Devant ses protestation véhémentes de déportés , ma mère parvient cependant à imposer son choix au représentant des chemins de fer chérifiens . Arrivés à Mohammedia , nous nous installons chez mon grand père maternel . Mon père trouve sur place un travail dans une grande usine du nom de Licoma . C’est un établissement qui fabrique des (jeans) pour l’exportation . Mon frére aîné trouve un emploi dans une autre usine . Notre intégration est donc réussie par rapport aux autre expulsés . A titre d’exemple , nous avons besoin à un moment donné de lait pour ma soeur Bouchera . Ce sont les collègues de mon père qui , dans un geste de solidarité organisent une quête pour l’achat du lait . Cependant , notre niveau s’affaisse . nous étions habitués à vivre dans l’aisance jusqu’alors . Nous connaissons pourtant dés lors les difficultés d’une vie modeste . Ma mère ne veut pas vivre au Maroc . Le régime du roi Hassan II s’investit beaucoup dans l’intégration des déportés . Des personnes qui , en Algérie n’avaient jamais travaillé , se voient offrir un emploi . Il n’est cependant nullement aisé de répondre aux attentes de quarante mille familles en même temps . L’on s’efforce de loger le plus grand nombre de gens . L’on emploi un certain nombre de personnes jeunes de sexe mâle dans la police auxiliaire . L’on distribue des bons d’alimentation . D’autres sont embauchés dans des usines . D’autres encore partent en Belgique et en Hollande . Ils bénéficient des dispositions de l’ordonnance de 1944 qui donnent le droit à la nationalité française aux marocains nés en Algérie française . Pour notre part , nous ne pensons pas à cette possibilité . Je suis alors inscrit dans une classe de troisième . six mois plus tard je rejoins ma mère en Algérie . Maman n’a pas résisté au Maroc puisque elle avait des biens immobiliers a Ain Temouchent . Suite (2).1-Je cite des prénoms parce que on avaient le nom SNP( sans nom patronymique).
2- La suite elle sera publié prochainement dans un livre qui s’intitule ( Mémoire d’un Maroqui d’ Algérie) .
Je suis à la recherche de marocains d’Algerie pour me rejoindre concernant l’écriture de l’histoire de cette communauté à travers des récits de vie
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