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Conjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les rois
Mais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux une grande tasse, un bol entier .Et, Cole, Colette, tu m’as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais j’ai honte des jeux de mots.
Attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !
Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un homme du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous…
Un lion qui rugit ou un âne qui braie…
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où papa jouait.Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman, de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites le lendemain une copie !La trace du concepteur fortuné ou fortuit.
Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému, confondu de les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est la rencontre du hasard et du destin .Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruines pour ce symbole et cet acte, !Traditions, us surannées , déperditions,
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin en foyers
Sans folklore des alliances de traditions,.ô ma Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne , de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, ô statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un précieux manuscritLes yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repaît.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs, sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou père.Zélote, zombie, apostat , apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs plongent , vermoulus
Les lecteurs haïs pour les duper et les amuserLa racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.L’arnaque et le chantage appellent le piège
Et sucitent la revanche , la justice et l’émoi .
Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités ?Ceux de l’humanité, de détresses, assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier en face .
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persiflent en échos mes perfides fureurs,Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.
Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Réel mais si compliqué qu’il est.Moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines illimitées.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre , kif des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçu.C’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !De mes droits
Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015LETTRE A MOISE !
JOURNALISME VÉREUX: LA LEÇON DES GENS DU MONDE HEXAGONALEn partage, Salut et bénédictions à Moïse !
Je réponds à votre post du dessus où vous me dites :
» Non, désolé, Dr, seul le peuple marocain peut se sortir de ce système antique. Révolution, comme jadis en France ! ‘’ ‘http://lnt.ma/blog/fahd-yata/
Vous disiez , là aussi, Moïse :
» Quand apprendrez-vous enfin à critiquer et à protester contre le régime moyenâgeux qui oppresse et ruine le Maroc ? »On s’est plaint à qui ? Dites-le moi, franchement, Moïse ou Moshé, à l’hexagonale, sans tergiverser ni louvoyer ?
Et qui sont ces prophètes, ces leaders et ces maîtres hermétiques, qui selon vous, vont nous pousser à l’Exode libératrice sinon à la sombre et cruelle Révolution? Moïse au nom prophétique, sans polémiquer, n’avons-nous pas d’autres moyens et voies de changement, depuis les retours de Si Yousfi et Serfati et ces autres organismes et marques d’évolution du pouvoir ?
Parlons des médias et des journalistes hexagonaux et autres ! Sont-ils, aussi honnêtes que diserts, désintéressés, capables, compétents et loyaux, à vouloir nous faire du bien ? En fait, à nous déstabiliser, misérables que nous sommes, à végéter sans pétrole, ni techniques à vendre ni argent ? Vous le pensez ainsi, Moïse, n’est-ce pas ? Dites-le sans fourberies, vous ne seriez pas heureux de nous voir garder entiers nos malheurs quotidiens ? Pauvre de nous, nous ignorons, comme des ingrats, nos discrets bienfaiteurs et nos donneurs de leçons du Nord. Pervers et malicieux ! Fainéants dormeurs sur nos pelles dans les tranchées de l’histoire et notre île ensablée, au milieu des tempêtes du globe. C’est ainsi qu’on nous caricaturait du temps du protectorat. Dormeurs sur nos lauriers et nos branches d’oliviers…ou aux parlements vous croquez le topo Moïse, comment déjà ? Ça doit être un pseudo, faussement sémitique, pour tromper le forum et faire diversion !
Oublieux des champs de guerre, nous restons vigilants et nous nous y dépensons ! Oublieux volontaires des chants de guerres, nous voulons la paix, par conviction et par économie ! Tiens, vous me comprenez-là ! Nous avons fait notre choix. Il en rapport avec une longue histoire, atavisme ou impavide génome, celui d’une vieille nation. Un pays du juste milieu, qui n’aime pas les extrêmes ni leurs cruels ou stupides, voire fanatiques dépassements ! On ne sait plus qui pousse qui et pourquoi en arriver aux limites cruelles et aux sales guerres du pouvoir. Seulement, curieusement, là au milieu de ces champs pétrolifères et en face de la Palestine. Un pays complexe, que le nôtre, Moïse, vous le savez et vous voulez le sauver. N’est-ce pas ?
Qui que vous soyez, merci de votre persévérance et de vos persuasions ! Car vous y répondez là, à toutes les interventions. Un pays donc, hélas de massives différences, mais d’union, qui a connu depuis des millénaires ce qu’est un melting-pot et biens des civilisations ! Une nation qui a ses folklores, ses us, vous en êtes témoin, un Etat qui a du chien, des chefs respectés, souvent craints, comme la bonne Justice, et que sont les Rois. Même si on les dépose, on les ramène, avec le prestige qui leur revient. Mohammed V, le salvateur des juifs, l’unioniste des arabes et des musulmans… ? Et nous autres, qui par culture, identitaire, restons leurs amis, réservés.
Oui, car nous ne sommes point d’accord sur les crimes opérés et les errements esclavagistes et coloniaux, les murs, l’apartheid et les bannissements…en prison ! Des exactions nazies et cruelles, subies par les nôtres, en leur nom. Des excusions et des hérésies commises, au nom du sélectif, du sublime et vieux peuple et son hermétique et clanique religion! Ce n’est pas à moi ni à un autre, de corriger l’histoire des souffrances, de reconnaître les droits, ni de méconnaître les compétences ou des crimes des peuples d’Orient ! Je ne suis qu’une simple personne, sans poids ni écoute partisane ou politique. Et moins encore, un donneur de leçons. Surtout en matière de politique, de sécurité, de guerre ou de religion.
Mais nous partageons la Bible en l’essentiel, l’unicité du Créateur. Si vous êtes hébraïque, j’omets volontairement et par respect, d’écrire Son Nom!
Notre nation, notre peuple, ne veut pas ventiler, les siens, quelles que soient leurs attaches et leurs convictions, quels que soient leurs styles et leurs genres, il les reçoit avec tous les honneurs et l’hospitalité en sus ! Et cette particularité, devenue un legs diplomatique, est enseignée, culturellement, sous la conduite de ses Rois (honnis par certains étrangers) et sous la houlette de sa civilisation ou de sa principale religion. L’Islam du juste milieu, que la Paix soit ! Cet Islam, qui a remplacé comme victime expiatoire, les Noirs, les Jaunes et les Juifs ! Passons…
Oublieux des haines et des colères des arrogances et des mépris, de l’hallali et du tocsin, de la poudre et des poisons, jetés sur nos têtes rifaines, par les avions…oublieux des chants des sirènes et nos simples petits champs ! Question de guerres, le Maroc a déjà trop donné, des comptoirs aux colonies et lors des guerres européennes, mondialisées, qui auront tué des millions de Juifs et d’Africains, au nom de la Liberté. Des libertés de leurs maîtres blancs, éternellement en expansion dominatrices et en conflits d’intérêts !Machiavélisme ?
Noé, Moïse, David, je confonds nos célèbres cousins !
Tous des prix Nobel de la Bible et des palmes académiques !Oui Moïse, peuple, partis, makhzen, monarchie, nous devons évoluer et nous améliorer nos gestions, pour faire cesser les injonctions des vôtres ! En restant, fidèles, fixés et adaptés à l’essentiel de nos fonctions. Mais, il est temps que les parangons, les moniteurs qui ne manquent point d’erreurs de jugement, ni de critiques déplacées et outrées à nos dépens, comprennent et qu’ils nous lâchent ! Ils nous barbent et montrent leur stupide et exécrable inculture quand ils ignorent, volontairement ou pas nos progrès réels et certains ou nos limites ! Il est bon qu’ils pensent à nous, sur les autres plans ! Ces insidieuses semonces et ces appels perpétuels à la révolution, profiteront à qui donc ? A des ‘’agitateurs humanitaires’’ ?
Qu’ils regardent à côté et qu’ils analysent ce qu’ils ont fait opérer ailleurs ! Les états bouillonnent et les crimes humanitaires, ces guerres exportées et induites, desservent l’humanité. On ne fait rien pour rien. Ce n’est pas à des loups qu’on apprend à hurler et les hiboux, ont massive presse chez la Fontaine ! Ils crient pour une ferme ou ergotent pour une vente de livres, de bateau ou de poissons !
Il y a des intérêts cachés derrière toute velléité de guerre. Pour les âmes élevées, ce ne sont que des affaires ! Des bonnes, car, ils ne voient pas les tourments, mais les revanches. Ils négligent les morts, les souffrances et les blessures, qu’il est bon pour eux de comptabiliser des milliers ! Ça devrait servir de slogans de vente, de motifs de satisfaction et de boniments dans les prospectus et les livrets de vente des armes qu’ils façonnent! Ces ‘’anges’’ ignorent les catastrophes humanitaire et les infrastructures, pulvérisées, que laissent dans les cités leurs bombes et leurs engins…Ce ne sont qu’autres champs d’investissement, de crédits et de reconstruction, pour les leurs, qu’ils pensent. On leur vendra ici et là, entre fidèles clients et bons ennemis. Les armes, les médicaments et le ciment…
A l’origine, le mot révolution, veut dire changement, étape ou période, révolue ou à dépasser ! Sauf que cet appel de changement, que vous prônez, est un appel, non point aux valeurs, des sermons pour le changement éthiques ou la révision des lois, mais une incitation au meurtre des foules inermes et à la destruction ! La révolution est une guerre civile. Un suicide collectif ou clanique dont personne ne connaît les limites ni les dégâts collatéraux ou les débordements. Et ça fleurit dans la région. Là, comme par hasard, où il y a des relents de frontières, des lancinements de fractures entres gens et régions et des reliefs, des restes indigestes de colons !
Alors halte aux gestes bellicistes incessants, sous-couvert de conseils citoyens ou de morale civique ! Basta aux dispendieux dégâts ! Ou barka ! Comme on le dit chez vous, n’est-ce pas ? Si vous êtes un agent actif, couvrant ‘’l’affaire’’ de la région !
Halte à ces guerres insensées, faute de discussions d’écoute et de franche évolution. Halte à ces affrontements, faute de concessions. Halte à révolutions perverses, semées par des criminels et des ingrats. En Orient et en Afrique ! N’ayant qu’une vie, chaque personne est en droit de détester la guerre. Chez soi ou ailleurs. Et là, sur le forum, on s’entend dicter d’ailleurs de faire la guerre aux siens ! Parce que ces journalistes ont écrit des brulots mortels et qu’ils menacent de faire de plus pervers et plus outrageant !
Dites-le autour de vous, Moïse, je vous vois parler, écrire avec opportunité et logique, doué d’une relative politesse et d’une maîtrise des mots et de soi, mais particulièrement tenace dans cet engagement ! Dites-le aux vôtres, Moïse ! Quels que soient votre nom, votre salaire ou vos instructions. Dites-leur que les marocains veulent la paix, avec soi et tiennent à la consolider partout dans la région. Et que les voix du dialogue, des mécontents ou de l’l’opposition, se multiplient et ne manquent pas !
Il est temps pour nous de nous développer, à l’instar des Juifs, des Occidentaux et des Asiatiques, malgré les contraintes qui attristent nos fantomatiques. Et ce face aux scrutateurs et aux vigiles, mercenaires, bénévoles, de l’humanitaire.
Dormeurs de la caverne, où étiez-vous du temps de Tazmamarte et des socialistes qui sombraient dans les geôles et les bastions ?Muizo, pour qui sont ces messies qui sifflent sur nos têtes ? Je plagie pour poser la question et plaisanter à la fois ! Qui sont ces messies, néo libérateurs, auxquels nous faisons si pitié, au point qu’ils nous veulent nous inoculer une Révolution ? Une guerre ‘’civile’’ est meilleure pour eux, car elle nous grillons et cuisons dans notre propre bains d’huile. Veulent-ils nous libérer, gratuitement, ou ont-ils des idées derrière la tête ? Vues leurs insistances, leurs implications dans nos affaires, qui ne sont que manipulations.Et, pour nous, malgré notre relative indépendance, acquise à grandes concessions déjà, nous restons ouvert et coopérants ! Oui, à l’endroit de nos indécrottables, pervers et pernicieux colons historiques, devenus par la grâce de l’intelligence et de la mondialisation, nos partenaires puissants. Mais, parfois la langue leur fourche et ils deviennent indélicats.
Moïse, j’ai toujours aimé revoir ce film, dont je connaissais, déjà enfant, la filmique version. Moïse sauvé des eaux ! Moïse, sont-ils si purs, nos inducteurs, nos instructeurs, quand ils s’immiscent dans nos questions et nos affaires ? Qu’elles soient sombres ou claire ? Citez-moi un pays où tout baigne et où tout a été de toujours été limpide et net ?
Moïse donc, fort de son soutien au palais du roi, Ramsès et de sa sœur pharaonne, (dont j’ai oublié le nom), s’était occupé alors des Juifs, de leur libération, quand il reconnut sa filiation.A quoi doit on la reviviscence de celle belle épopée, libératrice des Juifs et assassine des Pharaons ? Ont-ils, nos contemporains bibliques, Moïse, une baguette divine pour nous diriger, hors de notre Egypte de prison ?
Là où esclaves, sémitiques-impurs, fruits bariolés de multiples orgies et diverses origines, nous végétons, sans droits ni considérations des ‘’puristes’’ de tous les bords,dont vous êtes l’échantillon ou le générique ! Avons-nous besoin d’alerter tous les humanitaires du globe ? Leurs échos tapageurs et leurs alter egos des médias ? A les faire venir, nous encadrer et se produire, ou se parachuter en notre Libye du couchant?
Comme les Quatre Cavaliers, veulent-ils nous sauver de cet Apocalypse ? Hâter la fin du monde, juste pour nous secourir de ces bavures dépensières ? Révisables et prévisibles, parce que, pour évoluer malgré les temps durs, ça peut se réaliser et ça se doit !
Les Mercenaires inconnus, vont venir nous sauver, de nous-mêmes, par nous-mêmes ! Là, dans cette île saharienne du Maroc ! Là, où la paix règne en maîtresse ! Touchons du bois. Enlève ta kippa et montre ta tête, pour qu’on la touche afin de te croire ! Là aussi au Maroc, où se joue, avec une vigilance quotidienne, la sécurité de l’Europe. Ce bastion fermé, comme la sécurité de cette vulnérable et volcanique région ! Là, vous insistez, vous nous en voulez et vous requérez pour nous, une révolution ? Ah ! Malgré notre opposition à l’idée et aux projets anciens. Là, au milieu des ténesmes et des exactions daéchiques, vous le faites, gentiment, froidement, pacifiquement, gratuitement ! En vous permettant de vous investir dans notre destin? Non sans blagues ! Restez cool !
Alors, alarmez, les humanitaires et les scientistes, les magiciens de parmi les spectres, dites-leur de nous venir en aide ! Nous voulons la paix ici et à jamais ! Nous refusons de retraverser les rapides du Nil, Moïse ! Non aux fantastiques rêves ou à la fantasque et première injonction, venue de nulle part.
Dès lors, Moïse, toi qui est si près de Yahvé, comme Abram ou Ahmad, toi avec Issa, le toujours vivant, avons-nous besoin d’un nouveau messie ? Aussi sacré soit-il pour nous faire la dictée et nous faire honnir la paix ? La quiétude au sein d’une monarchie exécutive, en instance de devenir parlementaire ! Hermétique messager, Moïse masqué, tenace, s’agite et répond à tous les appels, dans cette foire et tribune, avec tant de persévérance, qu’on dirait qu’il veut fondre le Veau d’Or…Et à nous en donner à faire des pièces !Doué d’une belle langue, celle qu’Aaron, Haroune, prêtait à son frère Moïse son verbe ! Moïse qui devait bien penser, bégayait en public, il était mauvais tribun et ce n’est pas vôtre cas, car vous tenez tête ! Haroune, le frère de l’agitateur prophétique, avait une mission d’accompagnement de son frangin. Notre Moïse du forum, est un agitateur discret, et il ne se cache pas ! Quelles libertés que nous offre, ici la presse, malgré les dires !
Après bien des siècles, avons-nous besoin des conseils du Moïse du forum, ou de ses Tables de la Loi ? Pour diviniser, divaguer, sur la question des dessous-de-table des journalistes, ces lèse-majestés. Ou pour deviser sur l’achat de leurs silences, comme tactique policière…Et puis d’ignorer leurs déclarations, de pigistes piégés et indélicats ! Qui est derrière-eux, qui a été derrière eux, qui sont leurs clients et vrais commanditaires ? Ils ont bien un agenda, un dogme, un credo, une finalité enfin ! Roulent-ils pour les principes, y croient-ils vraiment ? Ou qu’ils roulent seulement, pour de l’argent, comme beaucoup naturellement. Mais, il y a la manière et la manière, et l’éthique est en dedans.
Qui nous en veut à ce point, pour en être si malade, pour nous pousser, non pas vers la paix, mais sur le suicide du pays, par la révolution ?Telle est la question cruciale ? Un tas d’ennemis qui refusent que l’on soit une Nation, forte, capables, unie derrière un homme-symbole, un roi et un décideur à la fois. Un homme proche du peuple, qui croit en Dieu en sa mission, en un territoire uni, qu’il défend, comme on veut et comme il se doit.
Non, Moïse, la Guerre de Sécession ne viendra pas des marocains ! Nous sommes les premiers à reconnaître l’Amérique et les premiers à lutter avec l’Europe pour les valeurs modernistes et libérales communes. Nos ennemis, nos adversaires, partiront un à un, même s’ils laissent des disciples imbus de récriminations. Et,en paix unis, libres, nous resterons !
La paix et les libertés. Celles qui se posent, dans cet article en question. Laissez la France heureuse. Elle n’a pas besoin de s’ingérer, ni par ses filiales dans nos affaires, ni à chaque fois qu’un dilettante, un opposant chicane et en veut au système et à son roi. Une occase pour grossir les affaires, en faire l’objet de rencontres d’états, pour se défendre des diffamations et y mettre un terme, un prix, à leur fin par un contrat d’achat, complaisant. Des cas de diplomatie, parallèle ou ordurière, comme celle de ces gens, on n’en veut pas! Même si, à la limite, se défendre par tous les moyens, reste un droit.Nous somme lassés de nous mettre dans ses sombres affaires qui ne la regardent pas. Laissez l’Algérie-sœur, heureuse aussi, dans l’entêtement de ses heureux chefs et maris ! Nous, la sultane de la diplomatie française, nous servons d’épouse racoleuse ou de pute de relais, souvent larguée ! Bof à l’idiot qui sortit ces insanités à notre endroit.Avec ces malfrats et leurs manigances, on nous pousse à nous renier, ou à douter de la bonne France, de sa place pour nous, et de celles de nos autres amis ! On nous pousse à tomber dans l’animosité entre voisins, ou à chuter dans les pièges tendus, de la subversion. La vôtre de pernicieuse, Moïse !
En conclusions. Nous allons à notre rythme et selon nos moyens, dans notre système ou la grande majorité détermine ses fondements et ses lois. Nous voyons ce qui se passe ailleurs, avec les pays en situation de guerre et d’éclatement. Et nos frères de partout, sur les berges de la révolte et du suicide, là autour de la Méditerranée, attendent la compassion, l’entraide pour le travail commun et le développement. Ils veulent tous la sécurité, leurs droits et la paix.
Pourquoi dès lors, vouloir susciter chez nous la sédition, Moïse ? Parce que deux comparses, veulent vendre des pages sur nos secrets ? A l’instar de ces écouteurs du Web, qui ont jeté sur la toile les secrets de tous et de partout ! Avec quelles conséquences ? Je ne saurais le dire, si ce n’est qu’ils seraient à la recherche de havres de sécurité.Je pensais que vous sautiez du coq à l’âne, en prenant le tremplin de ces scribes du Journal le Monde, pour sauter dans la mare nostrum de notre système monarchique. Mais, les interférences se relient. Leur reddition, leurs aveux de principe, sont une reconnaissance qui les grandit. Et, ils l’ont fait et devant la police française, largement reconnue. Ils l’ont fait, mercenaires au poing ou agitateurs secrets, humanistes qu’ils seraient, en mal d’exporter leur philosophie du pouvoir et leurs valeurs de s’approprier, celles-ci. Non par chantage ou escroquerie, dites-vous ! Peut-il en être autrement ? Mais par leur opportunisme et leurs divulgations de ce qu’ils appellent des secrets, ils ont fait un commerce et un objet de chantage. Piégés ? Et puis après, c’est combien pour les écoutes des chefs d’état d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ? Pour de l’argent ou pour le simple plaisir de diffamer ? Ou par militantisme et par métier, dans ce créneau du civisme universel ! Là où tout un chacun est un citoyen du monde, quand il lit pour savoir et qu’il écrit pour communiquer.
Après ces réflexions miennes, j’ai lu ailleurs ces titres.
‘’ Journalisme prédateur; journalisme rapace. Ce n’est plus du journalisme, c’est du gangstérisme. Laudateur hier, raquetteur aujourd’hui. Après tout il s’agit d’un fait crapuleux : extorsion de fonds et chantage. Laissons à présent la justice faire son travail.’’ Ça résume un peu, je crois, la situation.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 29 Août 2015
Conjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les roisMais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux un bol entier une grande tasse.Et, Cole, Colette, tu as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !
Et j’ai honte des jeux de mots.Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un bébé du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous.
Un lion qui rugit ou un âne qui braie.
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où jouait papa…Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites la copie le lendemain !
La trace du concepteur fortuné ou fortuit.Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému et confondu à les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est une rencontre du hasard et du destin.Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruine pour cet acte de symbole !Traditions, us surannées et déperditions
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin de foyer
Des alliances de familles, sans folklore.Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, une statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un manuscrit précieux,
Les yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repait.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou saint père.Zélote, zombie, apostat apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs vermoulus plongent
Le lecteur haï pour le duper et l’amuser
La racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités.Ceux de l’humanité, de détresses assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier.
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite,
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persifle mes perfides fureurs, en échos.
Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Compliqué qu’il est, mais réel,
Et moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre ou des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçuC’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015Sujet: La fable du chien et du bébé
La fable du chien et du bébé
Un couple épris d’amoures sincères, venant de se marier, le temps de s’équiper, pour éviter les affres des crédits, adopte un canidé.
Un jeune chiot de belle race, en guise d’enfant, sans comédie. Altruisme de ces amours des bêtes et des civismes non-dits. Ils adoptent avec la pilule, un chien donc, nommé pour faire rire, Dolby.
Pendant longtemps, frère, fils et gadget, le canin familier fit leurs joies, partageant la table, le pain, le shampoing, la brosse et le bain, et parfois le divan du salon ou leur lit jusqu’au matin. Pour un peu, il aurait appris à lire, les caractères écrits et ceux de l’esprit, mais aussi à parler, sinon sur Facebook chaque jour, de surfer. Une addiction, une drogue, une perte de temps, c’est vite appris.
Malgré son exil, au sud comme il se doit, ayant pris du ventre et cessé de fumer, un jour qu’il avait grimpé de grade, notre commandant dit à sa femme marrakchie, de se retourner, non pas chez elle, mais là ! Afin d’éclairer de joies leur amour, leur avenir et leur lit, pour fabriquer un ange, faire un petit, comme on dit. Il brillera d’intelligence le jour et éclairera de mille feux leurs nuits.
Adam ou Eve, Soleil, Nour ou Lune, il aura un nom et un compagnon. Un frère en l’occurrence, de leur chien, pardi. Le chienchien, ainé fidèle, le premier, fut jaloux du puiné. Mais il fut vite sensible aux câlins redoublés de ses protecteurs et amis. Des excuses en somme ! N’est-il pas inscrit dans leur passeport et leur livret ? Il tend l’oreille, les chiens en ont de parfaites. Il voit l’écho chez le gynéco. On lui présente le bébé qui bouge. Il attend lui aussi de voir et de sentir cet autre Ety!
Il est venu. La grande maison s’éclaira. Chacun avait sa chambre, ses jouets, son nonos, sa peluche ou sa poupée dans son lit. Il fallait bien que le couple, fort discret, ait encore d’intimes envies. Alors vive l’indépendance de chacun dans sa famille ou en son pays.
Un soir, endormi après de belles ardeurs encore accroché, sur de septimes cieux, notre héros fut surpris par des aboiements et des cris !
Tremblant, coléreux comme il se doit, mais apeuré, il pense en même temps au bébé et au canidé. Il se leva impromptu pour s’enquérir de ce qui se passe, car il n’avait pas trop bu.
Le drame était à son comble. Des fictions, il en avait sur la presse trop lu. Des drames dans les familles, il en avait au tribunal trop vu. Il commence par le salon, là, il le voit, le chien, tout étendu, sanglant. Il pense aux victimes des guerres. Il avait perdu bien des amis et à la télé trop vu, impuissant, inutile, à regret. A bas les colons ! Vous m’avez, compris ! La démocratie chez Dieu est de laisser les hommes, librement s’occuper de leurs affaires, sans L’obliger à intervenir…Et le destin et la miséricorde, les miracles, ô faquir, qu’en fais-tu ?
Le traître gît là. Sale chien ! Pense-t-il ! Un rictus effroyable dessine ses canines développées. Le sang, rouge comme le nôtre, gicle de sa gueule noire et serrée, parmi les nauséabonds crachats qui coulent sur le tapis. Couché sur le côté gauche, sa bave sort de ses narines élargies.
Ayant peur pour le bébé, il veut d’abord comme, l’expert qu’il est, éliminer l’ennemi. Liquider le traître et déloyal criminel. Son nabot, son Nabil, son cabot, son Aminatou Sabri, l’extrême terroriste, qui fait le Daech, maintenant chez lui. As-tu oublié tout ce que j’ai fait pour toi ? Les câlins, les promenades, les sorties, les biscuits de marque, les viandes pour chiens ? Les médicaments, les vaccins, les chiennes que je te faisais venir pour calmer tes ardeurs et leurs chaleurs afin de les engrosser ! Et laisser ta progéniture chez les gens bien, comme héritage de ta race et comme postérité…Une fortune que j’ai perdue, pour toi, et qui n’est guère remboursée par la Sécu ! Tout cela, ça a été pensé en un éclair de temps.
Etendu, le chien noir, fait peur au militaire blond. Il va se lever et lui sauter dessus. Il mérite la mort. La lame du tcharmile qu’il avait gardée, au grand dam de sa dame, plonge, frappe et replonge dans le corps de l’animal étourdi. Là, entre les côtes, là dans le cœur, elle perce les entrailles de l’animal inconscient, qui ne verse ni cri ni profère d’aboiements L’animal ingrat, fait enfant et ami à la fois, est mort ! Mort, tué par la main de son maître et père à la fois ! Anéanti.
Je vous fais grâce de ce qui lui coule de derrière, entre les grosses couilles et la queue, ce qui n’ajoute rien à la bonne description ni à la religiosité, toute pudique des moralistes que nous sommes. Ayouch, n’étant pas là, je ne peux verser dans son style, excrémentiel ou bellement érotique, sans impunité de votre part, lecteurs.
Le chef est aux larmes. Il pense au fils, à son état et son destin ! Anéanti, lui aussi !
Bref, puisqu’on s’est dans le verbiage trop attardé, le chef se dirige vers la chambre du fils. L’horreur est à son maximum. Le lit est sanglant avec des tâches rouges qui dégoulinent sur le petit. Un serpent est tapi à ses côtés. Pour une fois et à regret, l’enfant turbulent s’est assagi. Le chef est devenu livide comme un spectre, un revenant, un mort vivant. Le chef, tel un zombi de l’espace, bouge sa torche et fait de la lumière. Il n’en croit pas de ses yeux. L’enfant, le sien, ne fait que dormir, sagement, il respire, lentement comme le ferait une musique angélique, sans être aucunement stressé.Et comble de bonheur et d’abattements pour le père, heureux en pleine scène tragique, il sourit ! Un rire sardonique ! Vite, vite l’hôpital…Mais, le médecin c’est lui! Son fils, baigne au milieu d’un Nil de sang. Appelons-le Moussa, pour qu’il n’y ait pas de confusion ni de compromis ! Un sang curieusement limpide, mais stagnant, qui s’est arrêté de couler. Il finit le Doc de remarquer que le serpent n’a pas de tête ! Que s’est-il donc passé ? Devinez !
Le chef, heureux, perplexe et complexé, revient sur ses pas et va vérifier le cadavre du chien. Sa gueule, maintenant béante et atone, laisse voir à la lumière, la tête du naja ! Elle est là-dessus, toute collée sur la langue du chien qu’elle avait mordu et de par son venin mortel, tué. Le venin rend le sang incoagulable ! La biologie le dit.
Vous comprenez que le chien, entendant le sifflement du serpent à sonnettes, a des réminiscences ! « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos tètes ? ». Ce vers du passé, lui revient à l’esprit. Il n’est pas du tout sot, l’animal ! Il avait senti le danger qu’encourait son jeune ami, Moussa. Le fidèle et courageux chien coure, courrrre et saute ! J’en ai la chair de poule. Dans la pénombre, il s’est rué vers la chambre pour sauver le petit. Sans bruit, une bravade de héros, qui mérite des lauriers, un poème épique et des wissames ! Ya Maâlem !
Ainsi font les hommes de grand acabit. Ils s’empressent de punir, de châtier pour se venger. Difficile de leur en vouloir, à nos maîtres, n’est-ce pas ? Car, en cas de danger, il ne faut pas tergiverser, mais oser et y aller de ce pas.
A vous messieurs, qui nous regardez, sans haine mais avec un doute discourtois, sinon du mépris, je vous lance cette exorde de sortie ! Hâtez-vous de comprendre, avant d’occire bêtement et de vous tuer.
Version du Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra le, 22 / 08 / 2015PS
Méfiez-vous des chiens, même si ce sont vos proches gardiens. Ils peuvent adopter vos enfants et prendre pour cibles vos épouses. Méfier-vous des chiens, sincères et droits, ils peuvent être plus fidèles en amitié que les humains. Mais, si vous leur arrachez un os, attention à vos doigts. Ça s’est passé hier chez les plus grands et ça pourrait se passer demain sur votre prochain. L’homme, les canidés et les félins sont inconstants. Courageux et loyaux, souvent tendres et reconnaissants, leur amitié peut les pousser au sacrifice suprême, si ce n’est à votre pire trépas.
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCA L’ATTENTION DE VOTRE EXCELLENCE
ÔTEZ CES TAXES SUR LA SANTE
QUI LA RUINENT !Lettre ouverte à messieurs
les Conseillers du Roi et les Ministres du Gouvernement de SMLa médecine à fond et les soins à bon prix
sans taxes indirectes ni pénalités fiscales« La gloire est dans le changement de nos erreurs,
même celles du fisc qui ont été institutionnalisées.»Demain nous ne serons plus là…Pour défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous cette banale question, vos Excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Si peut encore, n’en plaise au Ministre de la Santé ! Car il peut plus le disciple d‘Albdelkrim ! Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance ? L’Aïd ou le farniente des vacances, votre lucidité et votre sens du devoir, s’imposent messieurs constamment et se doivent d’éclairer notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre voie future.
Détaxe des médicaments et réforme sur les soins.
«La santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme. Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y a pas de vie. Et quant à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu!
La dîme sur les calvaires
Messieurs ; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des règlementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui rendent ces lois, stupides, plus supportables !
Ainsi, les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois, fossilisées et insanes !
Continuer de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées. Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité, on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de gouvernance ?« La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte.» La politique et les lois, non plus, dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !
Sans les profaner, étant malgré nos faiblesses, les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques, réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord, nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni comptables des mesures dégénérés anciennes !
Nous sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes aux changements et placides à en devenir incompétents !
Cette sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades, en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères, graves ou handicapantes !
Les chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole, que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit, diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent, a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
Le magistère qui nous fait office de boulot, cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à l’accès aux soins sur le médecin ! C’est dire que nous sommes, nous les médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens, viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie », pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et leurs espérances !Est-il utile de rappeler ces banalités ? Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer les lois, quand elles sont injustes et implacables ?
Notre inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés, pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au réveil !
Sommes-nous inhibés devant ce besoin d’INDH sanitaire? Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers, et jusqu’à présent encore, tous semblent paumés ou désintéressés, inhibés sur ce registre, qui force leur négatif silence ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes, libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire de ses rentes une rubrique (quoique inique) qui lui rapporte, sans la changer par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs les Ministres, réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ? INDH sanitaire, salubre et humanitaire, à la fois démocratique, magistrale, royale et révolutionnaire !!
Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !
Sauf que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste, illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes, cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens, responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté, tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès et de leurs obligations!
Nous sollicitons ainsi une réforme régalienne, une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre, intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane, afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui des médicaments.
« La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la simple intelligence des personnes. » In Mme Student.
Avec ma gratitude, Votre Excellence.
Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 21 Juillet 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com
LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*
Envoi de DR IDRISSI MY AHMED (xxx.xxx.xxx.216) le 16 Juillet 2015 20:49:14:
LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*
Merci Dame Narjis et vous, Mister Kamal de m’avoir, inspiré ces mots, cette reconnaissance aux journalistes que je me dois de publier.
INSTITS OU HLAIQUEYAS,
Instits ou placebos hlaiquéyas, on les oublie. J’ai rarement vu donner des Wissames et de faire des reconnaissances publiques au 4ème pouvoir et aux toubibs de mon bled ! Ils se suffisent de leurs suffisances ! De leurs médailles écrites, des colonnes et des ordonnances à longueur de journées ! Pas besoin d’en faire des masses !
Une nourriture que la presse, avec ses pages fraîches qui font éternuer et ses écrans qui donnent le vertige ! La presse nourrit notre curiosité et contribue à forcer notre personnalité, si elle détend ou passionne, elle éveille notre civisme et nous pousse à la citoyenneté.YA MAALEM !
J’ai toujours aimé votre façon d’écrire depuis l’Opinion. Sel et poivre, citron et brillance, les condiments de votre style ! Etudiant et jeune médecin, alors, je crois que j’achetais l’Opinion pour vous lire. Comme je le faisais pour Libé du temps de ses ‘’cactus’’ et d’Al Bayane, avec ses ‘Mais, dit l’autre’’. Les éditos, ça doit être une école, ça façonne ! Dommage que les Partis actuels n’aient pas fructifié dans ces 6ème colonnes pour nous aider à les comprendre. Sinon pour eux de refaire le monde, avec des adeptes newlook ! Avec des énergies nouvelles, des lecteurs, sensés s’être sensibilisés o leur lecture pour adhérer à leur idées et s’affilier à leurs partis !
Depuis que sorti de la Haca, vous excellez plus encore. Comme pour nous rembourser de cette dette de plusieurs années de silence…sans chroniques ni éditos.
Une dynamique ardente, du cran, qui ajoute le caractère à l’énergie et les communique, et voila le Quid qui rajeunit. Ces jus, sèves effervescentes, extraites d’une sagesse énergisante, une expérience, un viatique vitaminique, dont vous nous enivrez, étaient devenus si rares.Vos idées, des bulles extatiques, sans nous faire perdre »le » pied, viennent nous échauder et nous faire frissonner à la fois.
On vous saisit à travers les nuances et le choix cinglant de la courbure des mots. Du rouge élégant et persuasif mélangé au classique d’un gris mordoré.VOLCANISME OU VIRULENCE ?
Quand la réalité passe à une énième dimension elle bouillonne de vitalité sous votre plume. De la réalité et des erreurs qui nous tenaillent, ou que l’on nous cache et que vous divulguez sous une autre facette, nous sortons à la fois enrichis et rafraîchis, aguichés et blanchis. Merci Narjis, je vous fais un papier à part.
Oui, c’est le plaisir de vous lire, qui se confond avec la douche froide pour certains, les flammes ou les ruades inattendues, pour expliquer et réveiller les somnolences Voire des devises en poche et des idées incendiaires et en effervescentes sous le crâne. Vous voila devenu instituteur, régénérateur Voilà, une journée de jeûne bien remplie. Je vous offre ces divagations ramadanesques en admiration, sincère et en partage. Bon appétit et bonne fête. Merci à ceux qui nous publient
POLITIQUE DE TACLE ?
IL BOUGE DONC IL VIT.
Le Maroc se meut avec une minerve au cou et s’écrit avec les misères de son sang et les bleus grisés de ses aurores. Son torse et ses atours en vente, il coule nu et ambisexe. Avec quel miracle tient-il encore sur ses pieds de sables. L’étoile sourit aux uns en se reverdissant pour faire honneur au rares étoilés du ciel. Honte aux nuages déchiquetés, sous les vents torrides qui couvent la canicule. Allez comprendre les paraboles du destin et ce que ses décrets nous réservent ! Poètes, regardez le ciel, les étoiles et les nuages, sentez le vent. Admirez la souplesse et la vitesse de ces hirondelles, qui tournoient au dessus de nos têtes, sous les trainées des réacteurs qui nous survolent. Adorez cette paix et ces libertés, quoique partielles, rendez grâce au ciel, en continuant d’exiger vos droits, de respirer et air pur !
LES HERAUTS
Avec des garde-chiourmes comme guides, et des mameloukes en chamade, la caravane ahane et passe sous les échos stridents des mordeurs aux aguets. En parade, sous la zénitude des parapluies en liesse, à l’ombre des parasols spirituels, les gardes veillent sur nos vies. Lassitude sous le soleil. Dans le désert de leurs certitudes prophétiques et assimilées comme telles, ils résistent qui mieux, mieux aux intempéries qui soufflent du Nord.
LES FABLES DE BEAUDELAIRE…
Ou les fleurs de La Fontaine ? Les cancrelats et les cigales rampent et chantent, fiers des relents d’égouts qu’ils emportent jusqu’à nos bouches pour pincer nos langues ! Craignant plus que tout, les effluves et les échos des tsunamis sismiques qui brisent nos frères, ils s’imposent faute d’anges gardiens, comme nos protecteurs inéluctables.
Ce sont des artificiers aux raisons profondes qui s’activent, comme des titans face aux hercules, avec nous pauvres insectes, sous les pas rugueux et les chocs de leurs glaives. Attention aux urnes les frères ! Oubliez bon Peuple ces minables chicanes. Sortez du cachot, ôtez votre couverture, le cauchemar est fini. N’ayez pas peur des zombies et des crocodiles, allez dès demain voter.LES HORREURS
Chacun a ses peurs ataviques au ventre, des bruits de tonnerre affolants, les bottes de l’apocalypse. Nous les vivons dans nos viscères et nos chairs, entre les meurtres et les noyades ! Et autant sinon plus, sous les lames assassines, les décapitations et les fosses communes. Toutes ces explosions, toutes ces destructions que nous subissons à travers les injustices, les haines, les meurtres, les horreurs. Toutes ces peines qu’endurent, envers l’ennemi ou entre-eux, nos frères. Nos frères et nos voisins. Ce sont les frontières de ces pays dévastés par l’entité qui se refont. Ces pertes de leurs identités, de leurs civilisations. De leurs musées et de leurs vieux murs, de leur histoire et de leurs stèles. Ces déchirements devant les injustices, les égoïsmes et les stupidités d’une autre ère, d’une autre catastrophe, guerrière planétaire….. Ces sales guerres que subissent nos frères nous sont en horreur. Pitié, pour les vaincus, offrez-leur la paix, ils ne savent pas la gagner.
Idrissi Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2015
NARJISSADES OU NARCISSISMES
LE MOI ET LES AUTRES EGOS, NOUVELLES ET NOSTALGIES
MOI, MOI, MOI, Y EN A MARRE DE MON EGO…
Chacun peut chanter ce slogan à sa façon et se tancer dans sa propre psychanalyse. Moi, moi ! On se regarde en face, on s’admire, comme Narcisse dans l’eau du destin qui coule ou se voir dans le miroir que lui renvoient les gens de lui-même. .
Narjisse, comme la belle plante, séduit et s’admire. Elle est légende et parfum du mythe qu’elle incarne. Elle exhale de par sa personnalité un parfum de femme, un caractère qui relève l’ambiance de cette presse longtemps connue comme un repaire d’hommes, une auberge de mecs. Comme à son habitude, elle monte au nez. Et même, lorsqu’elle râle, c’est existentiel, on la respire avec satisfaction et bonne humeur. Elle sait sans railleries assumer ses libertés et parler sans peur ni reproche, pour nous offrir plus de sens et nous défendre avec clarté.Mais moi, je ne sais parler que de moi, ou de mon métier. Etant un parasite pour la chose politique, et sensé ne m’occuper que de mes malades…Non loin de là, j’ai souvent prôné aux bucheurs de mon époque, que la médecine, fut-elle un magistère, n’était pas une tour d’ivoire. Qu’il y avait la culture et le degré premier de la politique, c’est-à-dire la chose communautaire, la corpo de Médecine. La corporation estudiantine, sensée défendre notre formation, nos examens et nos programmes. Allah yerham nos recteurs, nos maîtres et nos doyens.
‘’AL MINEHA WA EL KHIBZA’’
‘’Al minehawa el khibza’’des disciples de la Qaraouiyine de l’époque. Dès leur première année et sans écrire en vert pour se distinguer, piéton inermes, ou usagers des bus, se devaient d’être des citoyens actifs et à part entière. Et le ‘’peuple des sans voiture’’, piéton par définition, de la cité et l’amphi, vaquait à ses obligations. Certains dès le départ ne voulaient rater aucune année ! D’autres, noyés dans la masse, erraient sans horizons pécuniaires empressés !Les futurs cadres n’étaient pas toujours au courant de ce qui se passe en dehors des cours de fac, dans sa rue, sous le drapeau ou les pays voisins. Le Vietnam et la Palestine étaient constamment au programme, comme les repas du resto, livréssans précision, enfermés, à huis clos.
La médecine, cette longue désinformation, donnait des raisons au mutisme politique de nos collègues. Une soustraction, amputation de fait, nous écartant de notre époque. Cette sélection marginalisait les futurs médecins.
Hier, toute intention d’expression, même pas de critiques, était vue comme une manifestation. Tout groupement appréhendé comme une émeute et contré comme une sédition. Des dangers, sanctionnés immédiatement, maitrisés, comme autant de bravades face au pouvoir ! il faut dire que les années de plomb étaient aussi celles des tentatives de coup d’état.BREF, NOUS ÉTIONS CIRCONCIS EN AMONT,
Bref, nous étions circoncis en amont, de la chose politique comme la majorité des gens.On comprend alors le détachement des gens de la chose publique. Allez chercher des cadres pour les mairies, allez leur arracher un vote et des bulletins pour vos urnes ! Marginalisés, exclus, ils ont fait de leurs offices, un sanctuaire, un repaire décrié, jusqu’à ce que leur profession tourne mal. Et avec Si El Houssaine, plus mal en point encore, plus difficile à exorciser de ses démons.
Revenons à nos moutons et à nous-mêmes. Parler de soi est la pire des indélicatesses, dans la culture populaire musulmane. On étouffe l’égo, restreint aux choses basiques, qui est sensé se déliter, sombrer et disparaître, dans l’unité de cette Oumma ! C’est un point de vue, une théorie qui s’applique à la masse. Nous tous. L’individu est une simple cellule de ce grand organisme. Je ne parle pas des bras cassés, exfoliés d’origine.Dès lors, parler de soi, en bien, est une ineptie et un pécher d’orgueil. Fut-ce pour rapporter son expérience ou donner son opinion. On naît intimidés. On se tait, point. Et chez nous l’ère d’un Basri, plus que royaliste, succédait à celles militaristes des généraux au pouvoir, partout dans le monde, après la seconde guerre mondiale. On est intimidés ou exclus, car la prééminence des partis monolithiques, les compères des leaders, inhibait les individus et les stérilisait de toute envie de parler. Les pontes se déchiraient entre-eux, voulant à eux seuls un pouvoir qu’ils ont sorti de son exil. Les chekamas du protectorat, leurs fils et successeurs des khawanas, les délateurs firent fortune. Les jeunes étaient exclus du jeu avant de naître. On est fils de quelqu’un ou on est personne. Du coup le peuple est envoyé paître et la peur s’installe de main de maître.
Le silence est d’or. Le travail était l’excuse pour se défier, se débiner et se soustraire du politique. Ajouté à ce fait un bas niveau de culture et une très très forte ruralité où l’analphabétisme faisait fureur. La citoyenneté, le civisme ne trouvaient pas de place devant les nationalistes qui ont, à leur avantage exclusif, tout goulument marocanisé. Laissons ces précisons anthropophages aux anthropologues, aux historiens et aux sociologues.
PARLER DE SOI PAR NOSTALGIE,
Parler de soi par nostalgie, ou parler des uns aux autres ? Parler ensemble, cela vaut mieux. C’est moins orgueilleux et moins pénible. C’est convivial, ouvert et plus démocratique ! Alors, vais-je parler de moi, pour analyser les autres ? Tfadel, qui t’en empêche, le webmaster ? Basri, malgré son golf, était venu visiter le nouvel hôpital Mohammed V ce jour. Son garde-à-vous, de civil,à mon attention, moi qui ne suis pas militaire, fut une plaisanterie touchante. Et puis, plus de crainte, il est mort.
Analyser les autres, c’est évaluer la situation communautaire. Ça fait moins grave. Ou vice versa, laisser l’opportunité aux autres ? Ou profiter de l’opportunité de leur présence, afin de me décoder et me connaître ? Et puis deviner, analyser les mots, par-delà l’information et saisir le caractère du rédacteur ! Déchiffrer entre les lignes sa position retranchée, sa prudence. Lire n’est pas facile.
C’est un rôle nouveau, une factorielle surabondante pour les professionnels, les politiques comme les sécuritaires. Une fonction positive des forums qu’Internet nous a tous ouvert. Que ce soit pour le technicien, le dilettante, le ludique ou le citoyen lambda. Du coup, les journalistes peuvent nous pomper. Nous fabuler, nous tromper, nous asservir. Mais, ils doivent aussi nous répondre, pour jouer le jeu. Les médias se découvrent une situation professionnelle bien plus éclatée et diverse. La politique a profité du Web. C’est un métier du renseignement qui n’a ni limites ni frontières. Demandez aux hackers, aux faiseurs de buggers, aux fakseurs, puis aux décodeurs qui ont éventé des secrets d’état et les ont publiés sur le Web, pour s’en vanter.
POUR NE PARLER QUE DU PRINTEMPS ARABE,
Pour ne parler que du Printemps Arabe, le rôle du Net a été un facilitateur primordial.Comment juger autrui avec une poutre dans l’œil. Et puis nous n’avons pas les données sur l’intérieur des services communaux ni des départements politiques. On nous cache tout, comme dit l’autre ! Alorsaller eu gouvernementaprès tant de bagou et de slogans populiste, puis devant les fait accompli, puis voir de visu les difficultés, les chiffres vrais. Ceux des besoins, des retards, des obligations, des dettes, les dangers et des faillites en vue.
Fusse avec impartialité et de bonne foi, si on n’est pas ignorés, on est abusés, sous informés ou biaisés. On ne compte pas comme individus, aptes, conscients, libérés. Libres et respectés. On est éloignés, omis ou cachés.
Car avec la diplopie et le ptosis officiant, les choses se masquent. Ce que je n’ai pas compris dans ma propre personne, je ne peux pas le reprocher aux journalistes ni aux politiciens. Dans leur majorité, actuellement, ils sont plus jeunes que moi et ils n’ont pas tous vécu comme militants lors des années de plomb et de grèves. Nous former, y arriver malgré les freins et les compétences relatives, étaient une sinécure. Un miracle. Cette expérience des jeunes, mobilisés par les partis, en secondes mains, les laisse sur leur faim. Peu d’entre eux arrivent aux coulisses où l’on tire les ficelles et les fils des marionnettes. Ces muppets que nous sommes pour ces gens de la haute. Je pense qu’elle n’intéresse personne ma petite histoire. En voici un passage qui nous éclairera. Je l’écris surtout pour moi et Azzed.
DE LA CHUTE DE LA CITE DES GUEUX AUX ANNÉES CORPO
Difficilement, faute de moyens je suis sorti de ma rue de Fès-Jdid et de mon lycée, pour aller à cette ville inconnue des miens à l’époque, Rabat. Durant ces dix années de séjour, j’étais dans la chose estudiantine. Peu ou prou. Chargé de la trésorerie (vide) et des affaires culturelles de la corporation de médecine.Mes camarades du bureau et moi, avions succédé à un futur grand de la dermatologie, qui était parti en France. La caisse après le bal de médecine avait été nettoyée. Nous étions sur la dèche pour tout recommencer. Mes contacts avec nos doyen, recteur et ministres, puis avec l’UNEM de Oualaalou, nous de redémarrer et d’acheter le matériel de ronéo pour faire les premiers polycopies aux étudiants. Par la suite, les conférences organisées sur les lieux de l’ancien parlement, sis au grand amphi de la fac des sciences, ne se comptèrent plus.
J’avais habité la première année à la cité de l’Agdal. J’y ai vécu avant d’être évacué par la police de la Cité-U. JE me préparais, faute de plus, un thé. Alors que j’entrais dans ma chambre, une escouade dit irruption. Je ne comprenais rien. Dégage, fais tes bagages. C’est ce que je fais. Une gifle surprise, brutale et inutile, me déséquilibre. La honte et l’injustice, l’ineptie de l’humiliation, le forfait d’un barbare.Droit et dignité, on n’en parlait pas. Les force de l’ordre, de grands gars, au physique trié, issus du milieu rural, analphabètes et chômeurs, pour la plupart, étaient forgés pour haïr et punir, ceux des facultés qui mangeaient presque à l’œil au resto-u, et qui étaient (même de fort peu) des boursiers ! Une autre strate que la leur. De quoi aiguiser la haine, chez les forces auxiliaires de l’ordre, des goules, qui étaient ainsi formatés !
Pas correct ni poli du tout. Je lui en veux encore. Alourdi de deux grosses valises, chargées à éclater, sans le sou. J’ai dit au premier gars rencontré sur le préau de la cité. Alors, qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je n’ai même pas de quoi prendre un taxi. Il héla le chauffeur et lui ordonna de emmener où je voulais. C’était un certain Dlimi ! Chez Azzed qui habitait avec ses copains dehors, non loin de la station des cars et des murs du marché. Un déchirement qui me travaille encoreLA KOUTLA ET LE CHEVAL DE TROIE QUI CASSE
J’ai revécu avec un fracas malheureux les tergiversations de la Koutla des 4 Partis. J’ai encore une copie de cette lettre manuscrite adressée à M Yata pour le conforter et l’encourager.Moi comme simple citoyen, lecteur de son Al Bayane. Lui comme un homme de culture éloquent, un socialiste musulman, un parlementaire fracassant, un leader dont le parti avait participé, avec l’Istiqlal, à lutte pour l’indépendance du pays. Je lui soufflais, candidement, d’adhérer et de renforcer la Koutla, afin d’entrer au gouvernement, avec l’indéboulonnable Basri. Entrer au gouvernement, critiqué depuis toujours, ce à la demande du roi Hassan II. Pénétrer, pour voir de plus près les problèmes afin de pouvoir agir avec plus d’efficience sur les événements, pour le développement du pays. Cette immersion par ce biais, au palais du Makhzen! Un peu comme Ulysse, dans son cheval de bois, pour conquérir le pouvoir, la ville de Troie !
Depuis, les altercations avec l’Istiqlal et son alter ego, les déchirements multiples et machiavéliques de l’USFP, m’ont déçu. Déçu plus que l’imposant Makhzen que les partis conspuaient, comme une rengaine et un refrain, sur la presse en particulier.
Bien avant, j’avais été mécontent,déçu et marqué. J’ai assisté, à la cité de l’Agdal à la coupure de l’UNEM, (à coup de couteaux du resto-U) et à la naissance par scissiparité de l’UGEM.
LE CHOC DES TITANS
C’est le même fracas encore actuellement et que j’abhorre .Et qui me fait détester les partis qui sont légion. Il y avait les poids lourds actuels et ceux d’il y a une décennie. Le combat de titans n’a rien d’épique. Ce n’est même pas une comédie navrante, du type de ces deux chaînes, qui nous aliènent par tant de publicité ! Mais, c’est un constat triste et tragique.
Et l’on a vu à l’époque, des créations de partis cocottes minutes, défier toutes les sorcières, les truands et les tyrans de Games of Thrones, tous les devins des Trolls. Je me suis rappelé du FDIC et de son mentor. J’avais revu par deux fois le gentil et illustre avocat Réda Guédira, le célèbre Conseiller du Roi, Hassan II. Il était venu à l’Amphi A du CHU Avicenne, pour solutionner la longue, inutile et contre-productive grève de la 5ème année de médecine qui avait duré près de 4 mois. Anecdote ramadanesque. En Mercedes coupée sport, sans taxi aucun en ce moment du moughrob de Ramadan, il me fit l’honneur de prendre en stop, cet inconnu que je reste, sans me connaître et sans prononcer mot. Merci post-mortem à cet homme de valeur, quel que fut son camp.Et ça nous éloigne de faire le PV de ce gouvernement fédératif de circonstance. Gouvernement de coalition ou de coagulation. La bancale équipée de Benky II et collaborateurs, qui marche bien et qui réalise, malgré les promesses ratées et les réalisations salvatrices. Paradoxe salutaire. Nous oublions que les adversaires d’hier peuvent se rencontrer aujourd’hui, démocratiquement, pour faire face aux problèmes vitaux. Et que ce ne sont pas des ennemis tranchés, mais des concurrents, passibles de se rencontrer, dans leur pays, leurs parlements leurs rues ! Susceptibles de se fédérer et d’opter pour des recompositions solvables. La démonstration est ainsi faite.
Si les paroles s‘envolent, les recompositions des partis opposés restent vitales. Elles varient autour de la monarchie, point central inéluctable, les variantes, placébos et génériques, des concepts communs incontournables. Des épices, du sucré, des salés ou faisandés. Des archétypes de l’opposition, par-delà le rideau de fer, alliés heureux à faire frémir les théoriciens ! Des accointances à faire honte aux plus opportuns. Des fourberies et des perfidies, selon leurs détracteurs princeps, le ténor inlassable et l’inaliénable tribun ! Ayant raté le gouvernement ou en étant sortis, ils se reconnaîtront, ils n’ont pas honte de la partie qu’ils mènent pour retourner aux affaires ! Le sommeil des notables du parti historique, l’accès furtif de Chabat, poussé par quelques-uns des plus anciens, son guerroiement populiste et ses bravades, son retrait du gouvernement, tous ces mois perdus et cette parodie de politique, à coups de jurons. Moi, ça me fait frémir et j’en suis déçu.Je préfère voir la politique avec plus de classe ! Mais, je ne fais pas de politique. ‘’ Hé bien régnez cruels contentez votre gloire.’’ Bérénice, Racine.
LES ‘’ FLEURS DU BIEN’’, UN BOUT DE ROMAN
En offrande à Narjisse, à la manière des Fleurs de Delacroix, rimes ni lyrisme. Ces lettres futuribles et futurs horribles. Pensées futiles à voix forte. Senteurs dans le vide. Sexe au poing sur des murs rêches pour abolir toute résurrection. Vers l’extinction des feux et des races. Dialogue monocorde ou monologue à deux voix. J’ai ainsi, plusieurs pages de titres de romans et d’essais, fictifs ou a écrire. Je vous en fais grâce.
Le double sens du langage parabole, ambivalence et lexique ampoulé, boursoufflé et obséquieux. Les créations itératives des idées et des paraphrases. Des assertions difficilement contenues que l’on découpe pour les formuler comme un dialogue. Ne sommes-nous pas de fait, faits de plusieurs systèmes. Entre les instinctifs ego et moi et le surmoi. Entre le corps, ses milliards de milliards de cellules pour chacun ! Entre le corps, l’esprit et l’âme, qui ne nous appartiennent pas. J’ai conscience que le corps que j’habite n’est pas le mien. Je le conduis, comme un robot, tel un téléphone high-tech dont je ne connais pas toutes les astuces ni les composants ? Je l’emprunte, je l’use et le restaure. Je le répare mais sa maintenance intime n’est pas de mon ressort. Tout psychiatre, sensé, dira que c’est une schizophrénie qui parle.
La preuve et qu’ils naissent poussent, disparaissent et partent pour se recycler, sans nous dire où ni comment, sans notre bonne volonté, consciente ou pas, dépassée par ce que nous sommes comme complexité et miracle à la fois. Comme toute vie, animale ou végétale, déjà !DANS LE SILLAGE DES FLEURS DU MAL,
Dans le sillage des Fleurs du mal, j’ai senti dès les premiers vers cette ivresse du verbe et du rythme et leur charme dansant. Les verres de parfums enivrants de Narcisse. L’inspiration imaginaire, les fantasmes de Delacroix. L’icône devient statue. Et le marbre une chair. Le ‘N’ et le ‘J’, de Narjiss, comme ces lettres déjà, c’est l’énergie et l’aura, la gloire des mots à travers soi. La muse est Aphrodite et Vénus, Diane, la chasseresse, à la fois.
Sommeil troublé par les sueurs, sans actes ni lunes. Transpirations et efforts pour les supporter. La nuit et la solitude, l’heure tardive et les faiblesses, la paresse de rouvrir le clavier et l’écran. Torpeur. Il y a 20 ans déjà que personne ne partagé ce lit, en dehors de mes douleurs et de mes pensées. Des obsédées qui luttent contre les oublis et les problèmes de vie. C’est comme tout un chacun, sauf que je m’efforce de le dire et de le traduire, devant votre tribunal, par écrit. Pour rien, puisque je ne tiens pas à me publier, par pudeur et timide discrétion ! Écrivant pour moi-même. Un exercice quotidien contre l’Alzheimer.
LE LIT EST UNE ARÈNE, SANS SABLE.
C’est un cirque, sans personne de payant ni de regardant. Aucun César imperator, aucun général-gendarme, pour jouir des malheurs du gladiateur qui somnole sous les coups, qu’ils lui donnent ou qu’il reçoit. Djo ! Mon petit-fils, porteur du premier nom, a fait des terreurs nocturnes. Il me rejoint au bureau alors que j’attends le S’hor pour prendre mes comprimés de médicaments. Je suis surpris. J’ai fait un cauchemar. Je veux dormir à côté de toi, me dit-il. Qu’as-tu rêvé ? Allais-je lui demander. J’ai pensé à ses parents éloignés ! Apeuré, je sais qu’il ne répondra pas à ma question. Va-t-on nous caser tous les deux dans ce lit étroit ? Je lui cherche un drap. Je le couvre, zut, c’est une nappe de table de salle à manger. Heureux qu’il y ait deux oreillers. Mais je pouvais, me coucher sans rien me mettre sous la nuque.
Un cou névralgique, paresseux dé-musclé et affaibli. Je relève la tête, le cou se déchire et cri de douleur. Les veines sont devenues insuffisantes et me donnent des fourmillements douloureux insupportables. Je dois changer de position. Sont-ce les nerfs pardi ? Non. Le réveil-montre me gêne. Je me lève pour l’éloigner. Je me lève deux fois pour pisser. Je crains par mes gesticulations de réveiller mon hôte. J’ai un sommeil troublé et des rêves complexes toujours au réveil oubliés. On ne fait plus de beaux rêves à mon âge. On n’en n’a pas le corps. On laisse ça aux adolescents. Si le bricolé palpite, je ne lui trouve pas d’endroit ni de bons bras pour le serrer. Il ne faut pas prendre pilule bleue non plus pour ne pas le faire sombrer. Et puis les crédos nous empêchent de faire les idiots.
LES CANCRELATS DU PASSE
Vivons-nous un cauchemar ? Toutes ces manipulations et ces guerres sordides et fourbes, entre frères frelatés, poussés à la nausée et aux meurtres barbares, les uns contre les autres, ou par leurs sympathiques associés et puissants ennemis. Autour de nous, ils veulent nous inclure parmi les artificiers et les victimes des fracas. Nous délirons, mais il y a du vrai.
Nous étions nuls par rapport aux enfants de nos jours. Adolescents sans histoires, enfants sans bagages. On ne laissera pas de traces. Ils réussiront mieux. A la télé, cette soirée du ramadan où des artiste s’échinent au jeu. Celui de trouver des menus aux recettes fantaisistes. Des commandes impossibles à retenir, sont faites au garçon de service. On y entend toutes les horreurs qui me font écrire ceci.LES CAFARD DU PRÉSENT.
Je pense aux douceurs du cafard. Une page non poétique de Baudelaire. Je pense aux douceurs du cafard. Le farniente de la déprime. Mais, ça ne doit pas être bon à vivre ni à consommer. J’ai poursuivi, dans le rêve, cet insecte qui a filé sous la table. Je bouge le meuble dans tous les sens, tentant de dénicher l’affreux et nauséabond insecte. Et je découvre, faisant suite au jeu de télé, le cafard caramélisé ! Ses élytres et son corps portent naturellement cette couleur, marron, brune, lisse et brillante. Le cancre d’hier est pour quelque chose dans ce rappel de menu chinois. Les insectes fris ou grillés ?
Je n’aime pas les chiens vivants et les cuisinés, non plus. La blatte s’est blottie sous le pied du bureau. Etant bien grasse et dodue, et grosse. Elle va bientôt mettre bas ses petits. Les pondre. Elle les couve un moment en elle. Cafards, blattes et cancrelats, des centaines de formes, des insectes super résistants, vivant partout dans le monde, probablement avant que l’homme n’est foulé la Terre. Sa progéniture, celle la femelle blatte, nesort pas vivante, grouillante, ni sous forme d’œufs, mais de nymphe.Ces malheureuses ‘’filles’’, descendantes des cancrelats, portent comme une offense ce label de ‘’nymphes’’. Au réveil de mes songes affreux, au lieu de mirer de belles femmes, au physique attrayant, éblouissantes de beautés, qui plaisent à Dieu, me voilà, sans corde à ma harpe et sans mots à chanter. Je reste victime de ce sommeil douloureux, les membres en sueur comme ceux du gouvernement. Je suis perclus, déchiré comme ceux des pays qu’on malmène…Je n’ai qu’une solution ramadanesque, contre ces guerres des nuls pour les railler….Vous écrire ce mot, Narcisse, Warda ou Zhor ou Yasmine, pour me soulager. Revenez au prochain songe pour soulager mes douleurs de rêveur et arrêter toutes ces guerres.
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 12 Juillet 2015
POST SCRIPTUM.
Il y a des peintures de célèbres génies, des stars du pinceau, qui ne font nul progrès à l’humanité comme elles ne donnent aucun prestige à la culture ou à la civilisation des pays avancés. L’art pour l’art, c’est d’écrire ou de peindre, sans aucun désir de vendre. Ni de flatteries ou de faux jugements, non plus. Si parfois j’admire ce que je fais, je n’ai nul besoin de témoins pour m’aider à ôter ce qui est mal fait. Je n’ai guère envie d’admiration complaisante ni d’aumône ou d’argent jetés.
MME STUDENT ET LE MONOLOGUE DE L’APOSTAT
Philosophie, croyances et mystique,
Questions à propos de l’X
Amis agnostiques, nous avons été élevés dans la foi et nous n’avons nulle envie de quitter cette voie. Pour leur plaire et suivre certains courants, modernistes ou scientistes, devons-nous laisser aller notre radeau vers l’inconnu ?
Croire ou ne pas croire telle est la question.
Nous n’avons nul autre référentiel pour rester unis, autour de nos acquis et de nos droits. Ignorance des uns confiance aux autres, plutôt que de perdre notre identité, nous avons cru aux messages des anciens que nous ont relayés nos proches. Ne pas croire est intelligent pour d’aucuns,qui trouvent la crédulité naïve, déplorable et dérisoire. Celui qui peut à peine se situer et savoir ce qu’il a en dedans, aveugle qu’il est, comment peut-il accéder à l’universel, à ce qui échappe à nos sens restreints ?
Etre ou ne pas être est dépassé :Un : qui sommes-nous ? Deux : pourquoi guerroyer ?
Il est là et Il nous regarde, force est de croire en cet ‘’X’’, l’horloger des classiques. Le Concepteur, l’Architecte qui façonne le système, sans être vu, nous pousse à l’admirer sinon à louer son œuvre. Et d’abord, à nous questionner sur ce que nous représentons, nous autres humains,à l’intérieur de celle-ci. Sans égocentrisme, que représentons-nous dans l’immensité de cet univers ? Questions banales, sans réponses encore !Ce serait stupide comme dégâts que seule la Terre, cette poussière de l’univers, soit la seule habitée. Et il serait grossier de croire que les humains soient les plus parfaits des êtres, ou qu’ils soient, les seuls à habiter cette éprouvette Terre, au milieu de ces milliards d’étoiles et de galaxies.Recherche de l’Indétectable
Je trouve des idées, j’y réfléchi et j’en rajoute au fur et à mesure que je les écris. Je les oublie rapidement pour en développer d’autres, espérant trouver, chez moi, en moi, ce qui n’a pas été dit. Or, je me leurre. Il n’y qu’à boire une goutte de cet océan immense de textes et de livres, pour s’emplir et s’enivrer de connaissances sans limites. Les mots partent sans laisser d’échos dans un trou noir. Un puits indécelable,sans mémoire.Dans cette quête empreinte de mysticisme élémentaire, je me permets de croire que je trouve de Dieu partout,en cherchant d’indirectes traces. Des indices, des traces, est-ce scientifique. Foi et sciences s’opposent souvent, mais pas toujours. Il y a des supra sciences, des sciences parallèles, peu orthodoxes, pour relayer les convictions et les doutes, et d’abord, la métaphysique.
La recherche continue
Alors que la terre, se déchire corps et âmes, face aux délires meurtriers des uns et des autres, fanatiques et terroristes, mus par des revendications territoriales, religieuses et politiques menacent l’existence même des religions. Ces religions et ces pays, dont l’islam, est la victime exutoire de ses factions exacerbées, si ce n’est de l’extérieur. Leurs ennemis et leurs adversaires, s’ils n’en jouissent, satisfaits de leurs déboires, ne peuvent les conseiller ni les arrêter de le faire. Chiites, sunnites et daéchiques se déchirent et entre-tuent, face au monde et devant le monde ahuri. Ils exhibent à nous en faire pâlir, leurs sauvageries réflexes et leurs colères héréditaires! Mme Student entre en scène et se pose des questions existentielles et mystiques au milieu de cette détresse d’enfer.
S_ Y a-t-il quelqu’un là-haut ? Au secours, y a-t-il quelqu’un là-haut, pour descendre nous sauver ?
(On eut cru entendre la crémaillère d’un microscope ou d’un télescope se rapprocher avec au bout un œil immense qui observe avec curiosité une cellule sanguine de fourmi ou un gamète, en train de bouger sa queue…Des perles d’eau glissent sur le flanc de la baignoire, comme autant de spermatozoïdes caudés de flagelles. Elles courent vers le caniveau qui les aspire. Le déversoir commun à toutes nos humeurs, celui où finissent et convergent nos digestions et nos sueursde conquistadores.)
S_ Puis-je te parler sans te fâcher ? Là,franchement, sans que tu ne me prennes pour une démente, un apostat ou un vil agitateur ? Jeune encore, à Fès, je te priais en minijupe..
D_ Dieu te voyait dans ta nudité. Moi, ça ne me gêne pas ! Mais fais attention aux autres, ils guettent et veillent ! Si tu ne peux être discrète, sois muette, car ils t’observent!
S_ Les anges ou les démons, les voisins, les scanneurs des cafés ou la police ? Eux tous ?
D_ Dieu n’est pas un délateur et les prophètes ne sont que des avertisseurs. On ne peut rien laisser filtrer ! Par éthique, par correction et par démocratie !
S_ Juste ciel, ça c’est de l’équité.
D_ Bien ! Quoi, d’autre, maintenant que je suis là !
S_ Alors on m’écoute, on me surveille. Des drones, des satellites ou dans le phone ? Ils m’épient et me guettent ! Ce n’est pas une sinécure, ma vie n’est pas une fête! Ils n’ont rien à y gagner, je crache tout ici !
D_ Ah Bon !Vas-y ? Parle !
S_ Ma vie est à eux. Ils ont décidé ainsi ! Destin et libertés c’est de la foutaise : j’appartiens à l France, à l’Espagne, aux créditeurs des banques ou à l’Amérique. Aussi, je vais changer de pays pour ne pas m’attirer leurs foudres. Infiltrée,jevais aller habiter chez eux ! M’y installer et me faire naturaliser, car je n’ai pas de problème de couleur ! Peut-être qu’un jour je serais leur présidente. Après tout, je suis moins noire qu’Obama et moins conne que Bush. Quitte à devenir nasillarde, je peux passer inaperçue aux States ! Mais je suis marquée ! Je suis de la race trahie, celle que l’on pourchasse partout et que l’on brûle pour ses idées, sa couleur, sa religion, sa terre, sa pauvreté ou son pétrole !
D_ Non, non, je suis là, je te protège ! Mais, je te sais nièce du maréchal Lyautey ! Pourquoi craindre ces avanies et parler de toi comme une mulâtre ?
S_ Qui va là ? Satan, Hollande, Nathan, Hillary, le roi d’Arabie ? C’est une voix qui vient d’en haut ou des profondeurs…Suis-je la seule qui l’entende ? Ou ne l’entendent que ceux à qui elle s’adresse ?
D_ Les gardiens du temple vont crier, sus au parjure et mort à l’hérétique ! Je suis donc, à Paris. Il fait souvent gris, on ne voit rien dans la ville lumière. Tu connais le ciel ? L’as-tu déjà vu ?
S_ Le septième ?Ça fait longtemps que je n’y ai pas mis le pied ! Mais qui diable es-tu ? Moi, j’ai appelé le bon dieu à notre secours !
D_ Nous sommes si couverts que tu ne nous vois pas. Mais tu percevras, toi seule, sans torche ni intermédiaire, les lumières de mon cœur.
S_ Ahhh ! C’est à moi que tu t’adresses ?
D_ C’est un langage codé pour te parler, rien qu’à toi.
S- Rien qu’à moi ! J’en suis honorée et si heureuse ! Car tu es celui qui pardonne ! Et pour t’émouvoir peut-être ? C’est ce que je veux en fait. Tu le devines, tu le sais avant que je ne le pense !
D_ C’est une qualité et une condition pour être vraiment dieu.
S_ Comme tu n’as pas besoin de me lire pour me suivre, ni de paroles encore pour me comprendre. Je pourrais même m’arrêter d’écrire que tu sais ce que j’allais m’efforcer d’exprimer dans cette langue étrangère que je colporte. Seigneur !
D_ Bieeeen !
S_ Moi, je respecte ceux qui font des films torrides pour adultes ou des jeux socio-éducatifs à l’adresse des enfants. Comme je n’ai rien contre ceux qui se bécotent ni celles s’habillent légèrement, ou qui mangent encore et qui fument, librement, durant le jeûne!
D_ Tu parles du Ramadan… ?
S_ Mais oui, quel intérêt ont-ils à le faire ostensiblement et narquoisement ? S’alimenter pour s’alimenter est un droit. Ne pas croire leur importe. Manger durant le ramadan pose problème à la majorité des croyants. Le faire discrètement pour ne pas gêner ni offenser personne st d’abord une politesse avant de faire du contraire une pratique offensante. Quel mal y a-t-il à respecter avec dignité et neutralité cette majorité de conservateurs et de croyants ? Que perdent-ils donc les déjeuneurs à respecter cette réserve et cette pudeur ? Sachant qu’ils ne leur en voudront pas pour ce qui leur parait être une inconduite.
D_ On n’a pas à être juges à la place de dieu ? Encore moins à sévir à sa place, s’il en veut aux mécréants ou qu’il veuille leur pardonner !
S_ Je reste académique, respectueuse et prudente. Conservatrice, peut-être ! Ceux qui militent pour leur cause, homophile ou anti-ramadanesque*, avec alacrité et perversité, et qui persuadés osent, ostensiblement,embêter les autres, doivent réviser leurs conduites. Car d’abord, elles blessent et humilient les autres, les jeûneurs. Ces traditionalistes, leurs pères et mères, qui se privent pour répondre à une invitation de la foi, celle du prophète et d’Allah.Rompre avec le jeûne
S_ Le mois du pardon et de la rédemption. Le diable s’en va et viennent les anges
D_ Ou celui des tentations et des transgressions, Mme Student.
S_ Si les rupteurs du jeûne de Ramadan ont un tort, ce n’est pas celui de vouloir exciper de leurs bons droits ou de leurs libertés de mécréance et de déjeuner. Leur tord n’est de manifester, non, c’est celui de s’exhiber, à contre-courant et de narguer pour manifester. Un sport favori, la sédition pour leur plaisir orgueilleux d’ameuter les foules et pour se faire voir en train de blesser les crédos et d’être pourchassés !Ce fait de se moquer des gens qui observent des interdits cultuels, est devenu analogue à cette culture des caricatures iconoclastes, levées comme des armes culturelles pour humilier les croyants ! Un geste politisé de croisade archaïque contre les tenants d’une autre religion. S’ils ne respectent pas les autres, c’est qu’ils interprètent mal les critères d’une régulière laïcité qu’ils ne sont pas prêts d’importer !
D_ Pourquoi parles-Tu des Croisades, Student, ça te manques ?
S_ Par leurs actes ostentatoire, ils diffament et amoindrissent les crédos et les croyants, et se moquent des interditsque ces derniers observent jalousement. Cette piété-là, c’est leur ciment à eux, leur alliance citoyenne, celui de leur nationalité, de leur patrie, de leur attachement à la communauté qui les lie, de leur religion, de leur pays, de leur Etat finalement. Le jeûne de Ramadan, est le plus grand des symboles, l’un des axes de la religion.
D_ Je sais ! Ma pote !
S_ C’est tout ce qu’ils ont pour rester unis sous la bannière d’un état. Autrement, c’est tout l’édifice culturel et politique, qui s’affaisse. Et celui de la monarchie, qui n’ayant pu les protéger ni défendre ses prérogatives, qui s’écroulera ! Le Ramadan et son côté sacré, est une caractéristique dominante, un repère de leur identité suprême ! Le défier est un sacrilège.
D_ Qu’ils fricotent discrètement chez eux, durant le ramadan et qu’ils se mangent entre-eux et même entre personnes de même sexe, ça les regarde ! J’aime bien voir ça !
S_ Toi, je viens de m’en rendre compte, tu es le Diable, je t’ai assez vu Démon ! Va prêcher ailleurs ! Laisse-moi parler, du moins réfléchir !
D_ Ils sont libres, les laïcs chez eux, comme les athées de toutes les religions, de manifester, sans arrogance ni mépris, afin d’exprimer leurs particularités contraires…
S_ Mais cela devrait se faire sans irriter l’immense majorité de leur communauté. C’est le populisme qui les agite et ce sont les croyants qui récoltent la casse et les préjudices, à en devenir des fanatiques intraitables.
D_ C’est donc la paix qui est menacée. Chic ! Je me frotte les mains.
S_ Tes ongles, tes serres, vont te les déchirer et tu suceras ton sang, Satan !
D_ je préfère le tien, Student, mon nouvel amour ! Et, puis je n’ai pas de sang ! Je suis fait de feu ! Tu veux que je te touche pour voir…Ah, tu brûles de le savoir !
S_ Vole vampire dégage, va-t’en ! Ou écoute-moi en train de réfléchir, sans me déranger !
D_ Vas y! Je jeûne ! Presque ! Hi, hi ! Tu vois, je suis venu et je ne t’ai même pas embrassée, alors que j’ai envie de toi depuis des siècles, Student de mes rêves !
S_ Les anti-jeûnes, solidaires à travers le monde, toi y compris Satan, les poussent face aux règlements, ce que vous dites être les rigidités religieuses. Ce sont autant de coups de bélier face aux conservatismes et aux archaïsmes sur lesquels ils s’acharnent. C’est un défi existentiel des deux extrêmes, face aux principes mêmes de la religion, comme s’ils étaient mus de l’extérieur.
D_ C’est encore moi que tu frappes ? Tu vas dire que c’est moi qui les pousse à déjeuner…
S_ J’ai dit, qu’ils sont politiquement, poussés du dehors !
D_ Toujours cette affaires de cons…de conspiration !
S_Ils sont poussés de l’extérieur, comme autant d’activistes et de mercenaires,des agents de subversion, des forces obscures anti-musulmanes. Ils font des descentes pour manifester, aux lieux et aux moments et aux endroits les plus symboliques, les esplanades des édifices religieux et parlementaires.Bons baisers religieux
D_ A ça, par exemple !
S_ Tour Hassan ou tour de bises des Femen ? Tu feins d’ignorer les infos et les manifs ! Celles que tu pilotes et commandites. Ah le sombre Malin ! Basta ! Suffit ! Tu me prends pour une ignare
D_ Tu les voies ? Tu les a vues ? Ce n’était pas fameux et trop à la sauvette. Je n’ai rien senti ! Je leur préfère les formes de J-LO et le film Much Loved d’Ayouch ! Surtout à la fin ! Au moins ça, ça me prend ! Regarde, l’Amérique légalise les mariages homos !
S_ Ravissante Sodome !
D_ Elles ont fait trop vite. Elles ont eu peur d’être ramassées !
S_ Elles s’embarrassèrent comme des diablesses de même sexe ! Non pas pour le plaisir innocent ou coquin, mais pour l’acte politisé de révolte. Ça devait être des mercenaires, pas de vraies amantes !
D_ Je connais les femmes. Des femmes bien meilleures aux actes que ces figurantes-là !
S_ Vos diablesses sans laisses ! C’est un acte de défi public dans lequel, les homophiles des deux sexes, sont poussés. Et justement, sans respect pour les lieux qu’ils souillent et qu’ils profanent !
D_ Alors c’est un succès pour moi ! Petits bisous aux grands effets !
S_ Des filles renvoyées manu militari…Ou des garçons en prison ? Ça te rend heureux, le Mauvais ?
D_ Maintenant, là sur cette place du Mausolée Mohammed V et de la Tour Hassan …Hi, hi, hi! Tout le monde doit savoir qu’il y ma place à côté de Dieu et des lieux où vous faites des prières !
S_ Ça te rend fier et heureux, Satan, de défier Dieu ? Celui qui t’a créé, au lieu de lui demander pardon et lui vouer de l’admiration ? T’es qu’un raté, finalement.
D_ Si je suis raté, c’est la faute à mon créateur….Hi, hi, hi ! Dis-le à ton bon dieu Student ! Toi, la fille d’Adam, qui est si parfaitement heureuse de ton argile et de ton terreau ! Au moins, Eve, elle avait la côte ! Toute nue, avec sa pomme d’Adam.
S_ Charmant ! Je parlais des homos et non de mes ancêtres !
D_ Oui, c’est bien ça que je veux te dire… Vous êtes homos comme vos ancêtres ! Adam a fricoté avec sa côte ! Une partie de lui-même…C’est de ‘homo-satisfaction.
S_ Tu te plies en quatre pour me démontrer ce que je sais ! Et alors ? Tu vas me rappeler que par amour pour sa sœur Caïn qui a tué Abel…au lieu de toi ! C’était l’exception et le début de l’humanité !
D_ Fallait-il que dieu en fabrique deux d’humains ! Ce n’était pas impossible pour lui…Hi, hi !
S_ Et qu’elle différence- y-a-t-il là sortir l’un de l’autre, n’est-ce pas plus intelligent ?
D_Ils sont nombreux à être solidaires face au conservatisme moral, face aux fanatismes qu’ils incriminent ! Ils ont raison ma belle Student…Ils se déterminent face au fascisme de la communauté qui briment les libertés et emprisonne les individus enter les barreaux de ses traditions et de ses interdits…
S_ Si je te laisse parler, on va m’enfermer à mon tour et de m’enchaîner dans une tour !
D_ Tu ne seras pas seule. Je viendrais te tenir compagnie et te déchaîner pour t’apprendre à faire le 8 de Bidar et le 69 du yin et du yang…
S_ Satan, fait comme Ouroboros, mord ta queue ! Ou suce-la et avale ta langue avec ! Alors tu apprendras à être sage ! A mieux parler…
D_ Je tape des mains j’adore ta réponse…Mais, je susurre plus que je ne parle. Parler les effraie et susurrer aux oreilles leur plaît. Alors, ils m’écoutent et m’obéissent, sans le savoir et sans discuter…Pas comme toi !
S_ Je réponds en plus sérieuse…
D_ Non je ne te veux pas trop sérieuse !
S_ Ta vision, ton point de vue est déjà de travers. Comme tes yeux sont rouges et tes oreilles pointues !
D_ Alors, tu ne m’aimes pas…mais, pour toi, je peux prendre tellement de formes…
S_ Kiytek, bezzaf alik ! Je suis suturée d’en bas !
D_ Je suis expert des choses fermées. Je sais faire avec les plus hermétiques des créatures !
S_ Bof, au Diable !
D_ Bien reçu !
S_ A Malin, malin et demi ! Je te disais, que devant les séditions, les soulèvements, les émeutes et les révoltes, l’Etat se sent menacé et la sécurité est en danger. La paix est en balance, sous les contrecoups politiquesdes insurrections. Les services sécuritaires, protègent les impétrants et les agitateurs, d’abord. Car des répliques névralgiques pourraient provenir de ceux qui se sentent ulcérés et lésés !
D- Au secours ! Pitié.
S_ Des réactions graves pourraient provenir de l’autre bord. Ceux d’une population majoritairement blessée, prête à tout, pour défendre par ses lois, son culte. Ici de plus, il y a cette ouverture millénaire, cette hospitalité proverbiale et cette culture polyvalente. Dis donc à tes sbires et tes disciples et tes prosélytes, qu’il y a danger pour eux, quand ils empruntent des voix outrageuses, contre des gens déjà assagis et passifs, qui n’attendent que la première occasion pour répondre à la sauvagerie par la bestialité.
D_ je vois que chez vous, le droit d’expression et celui des minorités sont morts et fossilisés ! Le chemin des droits de l’homme n’est pas encore tracé…
S_ Hum !Une voix vient d’en haut
S_ Je perçois, une voix bouleversante qui provient d’en haut.C’est comme un tsunami et des vagues de tonnerre, aggravés par une pression magnétique qui presse la tête et les yeux vers le bas. La voix est si puissante qu’elle écrase les poumons en empêchant de respirer. Elle entre avec violence dans le corps, qui en devient paralysé, tel un bloc de ciment ou de pierre…
X_ Qui es-tu pour interpeller ainsi ? Sans formalités respectées ni voie hiérarchique ! Qui plus est, publiquement !
S_ Tu le sais plus que moi, si tu m’as créée ! Toi qui m’as conçu et prédestiné, puis déterminé ma vie et ses finalités, que j’ignore ! Tu as construit mon corps, tu luis as insufflé son âme et élevé son esprit. Qui plus est, je ne sais rien de moi pour te répondre ! Rien de leur natures ni de leurs buts et prérogatives.Rien de leurs limites, de leurs bouts et de leurs extrémités ou de leurs atouts.
X_ Incapable de voir plus que le bout de son nez, elle en pose des questions, la Student,pardi !
S_ Je suis consciente et vivante sans rien percevoir du corps que j’habite ni de cette machine qui me fait agir et pousser. J’ignore comment que ça marche et que c’est fait. Sa maintenance, comme sa fin et sa naissance ne dépendent pas de moi, non plus.
X_ Pourquoi la vie ? Pourquoi vis-tu à l’ombre de ce que tu ignores ?
S _ Là, sur le point terre, ronde comme un bille, rongée, dérangée et explosive, perdue dans la course folle où elle tourbillonne, inconsciente, comme les hommes, avec le feu en dedans d’elle.
X _ Merveille et petitesse dans un espace sans limite sublime, créature nouvelle du temps qui la crée en dernier et qui la consume.
S _ Marâtre perdue entre les maux et les crimes de ses fils ingrats ! Les crimes sur ses pairs et sur soi. Comme sur ceux qu’il consomme pour s’en nourrir ! Je parle de l’homme, cet animal !
X_
S_ Mais, qui l’a fait ainsi, Seigneur X ? Dieu ? La nature ? Le hasard ?
X_ Ceux qu’il tue pour se nourrir, à en devenir, un cannibale et un cruel barbare. Ses adversaires, jaloux ou simples prédateurs ? Proies les uns des autres, c’est dans la nature ! Votre nature !
S_ Est-ce l’homme qui a fait les cycles de la vie et les moyens pour l’entretenir, respirer, boire, forniquer et manger ? Et entasser !
X_ Il en fait un droit, une nature, une bavure existentielle, entre la destruction permissive de tout ce qui bouge et les crimes pervers qu’il s’alloue avec arrogance et superbe ! On lui doit une dérive de forcené…
S _ Admirez les zoos et les musées, les têtes empaillées, les fosses communes, les croix de bois et les cirques en dur ! Bien sûr je ne parle pas des esclaves qu’il massacre et domine ! Juste, Il y a quelques jours un blanc de 18 ans a tué 9 noirs, des nègres dit-il, qui priaient dans une église, aux States de Barak Obama, en Amérique.
X_ Regardez ces monstres barbares de Daech et des autres factions équivoques. Ces touristes : 28 tuées à Sousse en Tunisies ! Qui va me les payer, les ressusciter quand j’en aurais besoin… ?
S_ Qui les a provoqués, qui les a armés et sous les ordres de quelles puissance ? Exploitations coloniales qui cassent les pays en refaisant leurs frontières ! Des gens crédules, qui vont devenir les ennemis des leurs et les assassins de leurs espèces ! Fanatiques extrêmes, c’est ceux-là même qui pendent les enfants qui ne jeûnent pas en ce Ramadan ! Et puis, ces chinois qui font manger de force l’un des leurs. Un musulman qui jeûne, ça se gave ou ça se pend ! 30 jours de fête de sur-bouffe….
X _ Heureusement que beaucoup prient beaucoup plus !! Et qu’ils font du sport après leur travail !Y a des humains bien !Ou écrivent, lisent et peignent
S _ Mon ami, Nour Dali, un peintre, est venu me voir, un geste de politesse en ce 3ème jour du Ramadan ! Lui comme moi nous nous sommes fait arnaquer par un micro-ponte, devenu grand escroc ! Non, loin de là ! C’est seulement qu’il ne trouve pas en ce moment de quoi lui rembourser son du ! Et, voici l’esthéticien amoureux des courbures, qui me conseille dans la vie de cueillir le bonheur et les plaisirs. Tu es l’adepte d’Epicure, lui dis-je ! Les brigands en blouse blanche, les dealers de la morale, j’en connais de ces escrocs. Ils s’illustrent dans la presse, le roman,l’écriture en s’affichant qui plus est sur des émissions de télé. En voilà qui jonglent avec les jeux, le sport et se mêlent des affaires !De la drogue au parlement en passant par le kif…
X_ Ça, ce sont des assertions, mais où est ta question ? Mme Student…
S _ Permettez-moi, de cette tribune et en votre présence mon Dieu, de leur demander ceci. Où sont ces droits que vous profanez, vous en tant qu’hommes de lettres ? Et vous de même, les parangons de la religion, des libertés, de la modernité et de la démocratie ? Vous qui nous dites et dictez nos devoirs et notre politique, du haut de vos fauteuils présidentiels, de vos grands pays et d’acolytes !
X _ Vas- y encore, si tu n’as pas peur qu’on te ramasse !
S _ Ramasseront-ils les loques d’un vieillard malade ou celles de la revenante Student que je suis. La spectrale Student qui descend sur terre, munie d’une mission divine pour les humains et d’un ordre du Seigneur !
X _ En dehors de tes fantasmes, continue dans le réel, je te prie.
D_ Dieu, parle-lui !Là où Dieu se révolte !
X _ Où sont ces droits; que vous enlevez à vos égaux, que vous écrasez ici sur cette terre ? Quels corps et quelles âmes, quels faux humains, ai-je fabriqués, sur cette planète futile, la Terre !
S _ Dieu ! Dans nos bourgades et nos petits états, ici entre humains et nos libertés mineures et saugrenues, on ignore ce que c’est et ce que tu as fait. Comme si tu n’existais pas ou que tu les laissais faire. Nos maîtres eux-mêmes sont choisis et assujettis à leur tour ! Un poids, sur nous, contre nous, est à ajouter à celui des destins qui nous limitent et qui nous minent ! Puisque nous sommes déterminés, d’avance, avant la conception et la naissance, par nos gènes, nos héritages, nos milieux et nos cultures !
X _ Qui es-tu pour m’interpeller ainsi et pour critiquer Ma création ? Celle des animaux, des hommes, des créatures qui vous ont précédés depuis des millions d’années. En plus de que tu ne peux guère imaginer et que les frêles humains ne sauront jamais ?
S _ Tu le sais plus que moi et c’est pour cela que le je t’ai appelé et que je te rappelle !
X _ Qui es-tu donc ? Fétus de paille !
S _ Je suis ce que tu as fait de moi. Un insecte, un microbe et peut-être moins encore. Mon importance ne tient qu’à toi et varie toutes les heures.
X _ Tu es donc ? Une horloge, une machine à compter le temps. Détraquée, hors usine …Un artefact, inattendu, qui aurait échappé à la sagacité de mes anges et de mon système d’informateurs. Tu es donc… ?
S _ Je l’ignore.
X _ Tu es donc, une dingue, c’est clair !
S _ Je suis un être, espérant être, ou devenir un être humain ! Pour te plaire !
X _ Ai-je demandé ou voulu cela ?
S _ Non ! C’est une formule d’espoir et un acte de prières. Voire de politesse !
X _ Continue !
S _ Oui, tu me vois de si loin, je l’imagine à peine car tu es si haut, si grand, si éloigné et tellement supérieur à tous ceux que tu as créés, à tout cet univers que tu as édifié et que j’ai peine à imaginer !
X _ Et ce ne sont que les effets du feu et de la lumière, le verbe issu de ma volonté.
S _ De feu et de pierres, ces astres et ces planètes, des minéraux, sont autant de meubles tournoyant dans le cosmos. Des immeubles finalement, où des nids de viscères en chaleur, souffrent dans leurs argiles, devenues notre corps !
X _ La lumière est devenue alchimie, Homme, tu es vivant ! Je te le confirme, …car je te sens et je te vois.
D _ Futur squelette de cendres millénaires, que puis-je ? Que puis-je, que peux-tu espérer de moi, un rien dans cette immensité que je n’arrive pas à imaginer ni à saisir ?
S _ Qui a dit ça ? Satan, pour me démobiliser et me confondre ! Les promesses de dieu, c’est de me refaire…Dieu, prend cela comme un appel simple et sincère, un attachement, ou plus encore, une attente et une prière.
D_ Tu es catholique, une renégat, un apostat de ta communauté ?
S _ Je suis œcuméniste, convertie de cœur, et si j’ose dire, à toutes les religions divines !Satan entre en scène sans être invité et interfère dans cet interface
D_ Voilà un bon départ initiatique. Tu es Mochelime, Musulmane, Islamiste ? Houty, Daeche ou Hittiste ? Juive, chrétienne et de quel bord déjà ? Ou une hindouiste, une bouddhiste, zen et pacifiste ?
S _ Stop, pas de politique avec le Démon !
D_ J’ai entendu dire que tu veux, que tu suggères au vide de faire construire un port atlantique à Mehdia pour Kénitra et son hinterland. Ceci après avoir publié sur la presse, cette suggestion d’ouvrir les mosquées du royaume pour contribuer à la lutte contre l’analphabétisme !
S _ C’est vrai ! Que le diable m’en est témoin !
D_ Et que tu proposes sans fonds, ce depuis 20 ans d’ériger à Maamora ou à Fès une université. Un centre théologique universel, un temple que tu dis œcuménique, ouvert à toutes les religions du monde….
S_ Oui, je le maintiens !
D_ Et ce, au moment où l’humanité se déchire ! Tu es ou folle ou en déphasage ! Et qui plus est au moment apolitique où partout il y a des guerres entre les bons frères ! Tu veux te moquer des grandes puissances, qui les suggèrent, qui les causent et qui les gèrent pour en profiter ! Ha, ha, ha, ha !
S _ Tu ricanes ou tu te moques de moi ? Machiavélique !
D _ Les deux ! Je suis comme ça ! Regarde mes masques !
S _ Oui, c’est vrai, je continue ce rêve ! Puisque tu en parles ! J’en suis obsédé, Satan !
D _ De ça, seulement ? Pas de moi ? Pour quelques bonnes tentations en ce Ramadan ? Prend ça pour une aumône ! Une aubaine ? Essaie-moi !
S _ Que veux-tu insinuer ?
D_ Non rien, rien de bien ! Je disais que pour ton projet, je serais l’homme qu’il faut pour le poste de Recteur. Un doyen expérimenté, pour ton institut. Combien me paieras-tu ? En nature, pour faire faire des économies au budget de l’état !
S _ Oui, je sais que tu as de l’expérience, bien avant la naissance d’Adam et de sa mémorable chute sur terre…
D _ C’est des racontars ! Adam, c’était un poisson, un reptile ! T’as jamais entendu parler de météorites sur les mers. Des premières molécules organiques et des premières cellules. C’est là l’origine de la vie ! On ne t’a pas appris, l’évolution, dis ?
S _ Ta gueule Démon ! Tu me dribbles ! Parlons de l’université pour ne pas nous disperser dans le cosmos !
D _ Je suis preneur. Et même si je ne suis pas dans l’organigramme, je postule ! Je saurais influencer les membres pour leur apprendre à travailler de temps en temps et se disputer plus souvent….Alors, on y va ? J’insiste gentiment. Tu vas me payer comment ?
S _ Satan, va-t’en !
D _ Je suis en toi, délivre-moi ! Délivre-moi du bien ! Ce peu qui te reste, en toi, là où je loge ! Hi, hi, hi !
S_ Lâche-moi ! Je suis consternée d’appartenir à ces hordes féroces et à ces meutes d’assassins. Comme je maudis ces hardes de gaurs et ces cyniques vautours qui nous causent tous ces changements en nous et ces malheurs que tu répands…
D _ Ça va, ca va !Je ne réponds de rien. Ils sont adultes et majeurs ! Le mal est en vous, je ne l’ai pas fabriqué ! Je le mets en évidence, pour démontrer à Dieu que je suis supérieur à s créature, fabriquée de terre. C’est tout…
S _ Dégage ! Tu as eu ton temps ! Laisse-moi parler au bon Dieu !
D _ Bof ? Il ne t’entendra pas. Du moins tu ne le sauras pas.
S _ Tu es dans le secret des dieux, Satan ?
D _ Il est trop loin de tes conneries de pimbêche et de mystique retardée ! Pardon de moustique femelleattardé…
S _ Je n’admets pas que tes fidèles s’entretuent Seigneur, sans que tu ne les empêches de le faire ! Je souhaite, je te prie, de les guider et de les empêcher ici de le faire. Ici déjà avant de les juger et de les punir, plus tard,ailleurs ! Et cela, quels que soient leurs crédos, communs ou tellement opposés et divers.
D _ Tu n’admets pas ? Qui donc es-tu, mauviette, pour lancer des avanies au Seigneur ?
S _ Je ne tance pas le seigneur. Ce sont, à ma façon, des prières ! Vade retro satana !
D_ Ok, ok, ne frappe pas ! Ne prononce pas ces gros mots ! Je ne pas être exorcisé !
S _ Je n’admets pas que tes fidèles se tuent en ton nom ! Quels que soient leurs destins écrits ou leurs libertés de le faire ! Encore qu’il y ait tous ces démons qui les égarent. Vade retro satana !
D_ Hawel, ma drabche !Ils iront au paradis !
S _ S’ils entre-tuent, c’est qu’ils sont très croyants. Fanatiques ! Ils interprètent tout à l’excès de façon extrémiste et donc forcée et erratique ! Ils le croient, seulement, sincèrement et trop fort et à la lettre. Alors pardonne-leur, éclaire-les Seigneur !
D _ Quelle douceur ! Je crois entendre Jésus ! Vit-il encore ?
S _ Encore et toujours, sans jamais avoir été tué ni être mort !
D _ Ah Student, enfin tu vas pouvoir te faire des ennemis! Et, ils seront heureux que tu aies renié le Christ, en prétextant qu’il n’a jamais été mis à mort !
S _ Et mon Dieu, seront-ils heureux, là assis face à face, les meurtries d’hier et ceux de nos jours ? Les uns face aux autres, leurs yeux se reflèteront dans les rivières de l’Eden, dans ton paradis, sans mystère !
D _ Ou dans les rivières de sang qu’ils se font couler, pour me baigner, dans leur douce sueur !
S _ Dégage Boby !
D_ Ils sont mal fabriqués !
S _ Dieu, comment pourront-ils être assis, demain, en ton paradis, les tueurs et les assassins d’hier ? Tous ceux qui se prévalaient de défendre ta foi et leur foi en toi, chacun à sa façon ! Non, il y a une erreur quelque part !
D _ Tu crois, qu’il va te répondre, Baby?Destin et libertés.
Les gens et les actes sont surveillés et marqués.S _ Tu m’agaces, tu m’irrite, Satan !
D_ Mais, je ne l’ai pas touchée ! Vous êtes témoins ! Moi, j’assume quand je m’implique. Regardez Daech, les états éclatés, vos petites tares, vos grands, c’est moi…Je ne m’en cache pas ! Toi, ma belle Student, je ne t’ai pas touchée pour t’irriter de si loin ! Je te réserve pour après la Récréation. Pardon aux audilecteurs*, je veux dire la Résurrection !
S_ Harbech, sir bhalek, khallini, sir âlya ! Ne m’interromps pas, dégage Belzebuth, bel arabya !
D _ Continue, à psalmodier, Il ne t’entend pas !
S _ Les criminels, seront là ? Assis devant le même dieu qu’ils se représentent et pour lequel ils se sont entretués ! Toi Seigneur ? Tu voudrais ça, seigneur Dieu ?
D _ Non, ils se trompent…Ils sont dans l’erreur. Et cesse de répéter ça. Il n’est pas sourd le Seigneur. Il n’est pas dieu pour rien…Vous portez tous des puces émettrices que vous ignorez et ne sentez pas. Lui, les localise et surveille vos actions. Il note toutes vos réactions. Ce sont les feuillets du Livre des Destins. Le grand Registre sur lequel tout, vraiment tout est prévu et noté.
S _ Arrête tes balivernes, le Moche ! Les lecteurs ne sont pas crédules ! Ils ont leurs libertés à l’intérieur des axes du Destin. Sinon ça ne veut rien dire, la liberté à côté de strictes obligations. Sans libertés réelles, de quoi nous serions, demain les responsables de nos actes ? Si pour le Grand Jugement, nous devons être comptables, jugés et sanctionnés, de quoi sommes-nous responsables, si nous sommes tellement assujettis et strictement obligés ? Nuance !
D_ De quoi que tu parlais déjà…Lui, de la haut, Il les sait notées…
S _On nous a tellement frappés dessus que même nos révoltes furent des erreurs ! Cette prière est une confidence, un appel de soins, une requête de recours ! Une question sur la nature de soi et les secrets du Seigneur ! Une aspiration à la mansuétude dans un espoir d’absolution, de repentance et de résipiscence.
D _ Alors, la prière entendue est une entorse au Destin dont nous parlions ? Le Destin est malléable pour ceux qui sont proches de Dieu, sont entendus ! Ou que ce n’est guère écouté ! Et que ça ne te sert à rien de psalmodier, de demander grâce et d’espérer !
S_ Je continuerai à prier Celui qui m’a fait !
D_ Tu es le nouveau messie, ma sœur ? Fais-moi voir ton sexe ! La Messie. La mais-si ! Là maintenant !
S _ Lâche-moi, trompeur ! Qui veux-tu que je prie et que j’appelle en dehors de Toi pour me secourir, Seigneur ? Éloigne-le de moi Seigneur, il me déstabilise et me dévoie. Dieu chasse-le mal de moi ! Va-t’en Satan !
D _ Invoque les cendres de ton père ou les os de ta mère, Student, ma belle prophétesse du dimanche ! Je ne rigole pas ! C’est comme ça que procèdes des milliards de Jaunes ! Hi, hi, hi, je ne rigole pas !
S _ Leurs ombres me sont témoins, ainsi que l’âme de mes grands-pères ! Dieu, je suis de la branche d’Adam et de sa chair initiale. Dieu, t’a maudit Méphisto. Retourne au feu, blasphémateur! Il est à toi Seigneur, prend-le corrige-le. La rédemption pour tous doit suivre les transgressions qu’il nous suggère et où il nous pousse !
D _ Je te quitte Student. Je file, j’aperçois le bon dieu.
S _Je suis la mère sans enfants, le père trahi. Où sont mes filles, si j’en ai eu. Je suis la déhanchée, le faux aimé, l’âme seule. L’amyotrophique marâtre et maîtresse d’école, même si des princes, j’en ai souvent élevés. Hé David Salomon 60ème, tu es encore de ce monde ? Tu te rappelles, je fus ta préceptrice ! Que me reste-il ? Que te restera-t-il, Satan, toi le premier ! Je suis l’orpheline sans mère dénuée de père, de mémoire, de force et d’amis ! Ma peau est si fine que je suis devenue translucide et vraie. Le moindre mot m’écorche les chairs et m’arrache le cou. Suis-je homme ou femme, depuis que mon corps a disparu et que esprit est parti ? Je suis plus perdue encore dans cet océan de ressuscités, une goutte, un pleur, à la recherche de mon âme asexuée. L’âme n’est ni mâle ni féminine. Elle est d’un autre sexe que l’on ignore.Et mieux, elle n’en a pas besoin ! Demain après l’Apocalypse et la Résurrection, entre le paradis et les enfers, sur cette immense esplanade, où l’on donnera le Dernier Jugement, nous n’aurons ni bikinis ni tchador comme habits. Tiens je vois des anges approcher. Ils sont plus nombreux que d’habitude…Quelqu’un d’important arrive…Non ce sont des assassins qui nous tuent sur les plages….C’est une bombe qui éclate dans une mosquée, tuant des dizaines de croyants. La triste réalité chasse mes songes et mes prières !Dieu se prononce et dit
X _ Ecoute-moi, Student, tu es comme ma fille, même si j’ai tout créé et que je n’ai pas d’enfants ! La loyauté, la reconnaissance, la fidélité, la dignité, l’estime, ça se paient en retour, par de l’affection et de l’amour. Et, si tu veux montrer ta superbe, ta force de caractère et ta personnalité, ce n’est pas sur moi, ou tes semblables, que ça se passera. Jamais ! Va voir ailleurs ce que tu as semé comme amours et attaches et ce que tu peux encore glaner. La bêtise et l’erreur ne trouvent ni échos, ni cures ni pansements chez les gens qu’on agresse et qu’on voit d’en haut. Fussent-ils ton père ou ta mère, madame Student, ma fille ! Je dis ‘’fille’’ ! C’est enfant que ces écrits, ces destins, se forment, sinon ce sont des individus ingrats, à l’égo hypertrophié, gonflés d’erreurs que l’on sème et produit. La rue et l’école, quels que soient les programmes déforment plus qu’on n’enseigne comme morale et affection au pays. Et ne rend ni ne donne guère aux siens et à sa langue, aux cultes qui en deviennent pollués. Sans amour des siens et l’écoute de leurs conseils, entre le sexe et l’argent, les drogues et les excitants, les instincts des prédateurs, des corrompus et des parasitesmaladifs, se développent plus la force du Démon, la malignité du Diable et l’assurance de Satan. Et ça vous éloigne tous de Moïse et de mes Dix Commandements !
Fin du 52ème épisode des Chroniques Différées de Mme StudentMME STUDENT, LE MONOLOGUE MYSTIQUE DE L’APOSTAT.
LES ACTEURS
S : Mme Student
D : Le Diable
X : Le bon DieuDr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 20-28 Juin 2015
Inquisition et incitation au meurtre. Par-delà le film honni, la cure de la société
Inquisition et appel au meurtre ? Ça ne devait être qu’un jeu de ‘’maux’’ !
J’ai lu, il y a 5 jours sur une page du forum de Tel Quel ceci. « Brûlez Ayouch et on est quitte…on vous dira rien. ». A propos de Much loved : Ayouch et Abidar devant le procureur le 15 juillet.
Je vous ai aussi lu cela. « Tu essayes de philosopher mais dommage la culture française fait toujours oublier côté islam net dans tes propos. Un piège à éviter dans tes propos. Il y a des choses qu’on n’a pas besoin de montrer (sales). Montrer pour choquer, c’est pas une culture musulmane….A moins que tu t’adresses uniquement aux français. »
Un brin d’histoire
Les tribunaux de l’inquisition espagnole étaient motivés par le Pouvoir. Non pas par la morale simple, les droits de l’homme, qui n’étaient pas encore nés, par la seule suprématie sur les états et des souverains, de l’Eglise. Là où le seul catholicisme, pur et dur, dominait l’Europe et plus, tard les colonies évangélisées.. Le pouvoir, la reconquête du pouvoir. Celui des autochtones ibères et de l’Eglise face aux musulmans.Un phénomène quasi contemporain. Des hordes opposées les unes aux autres, qui n’eurent rien à envier à celles qui minent actuellement l’Orient.
Mais, hier en Andalousie, c’était l’exclusion par la mort, et pas seulement l’expiation morale des impétrants. Leur poursuite et leur liquidation au milieu des affres et des tourments, lors de ces interrogatoires, restés dans l’histoire des horreurs ! La liquidation en fait et la chasse des proscrits. Le nettoyage de ceux qui étaient vus comme étrangers, alors, du fait de leurs religions, les Juifs et les Musulmans ! Cette justice d’inquisition, était une antisepsie raciale, un ethnocide, avant terme et définition, qui a précédé, et à nos dépens de Maures, le nazisme !
Ayouch-cid
Vous dites ailleurs : » Brûlez Ayouch et on est quitte ! »
Franchement Sidi : C’est ça l’Islam ou l’Inquisition ?Ce n’est pas l’Etat qui poursuit Ayouch déjà ! Ou pas encore, car ce n’est qu’une association, jalouse de ses prérogatives lues comme droitsdelhommistes, qui est montée en épingle, face au phénomène dudit film.
‘’Much loved’’, too much loaded, too much hated! Une médiatisation, dégât collatéral, inattendue, me semble-t-il, partielle et donc partiale s’est emparée de la chose en en faisant un phénomène local, hypertrophié, qui fort heureusement nous sort, depuis deux mois de nos réserves, pour les défendre justement !
Voici donc un film, qui n’était encore prêt pour les salles. On perle de 3 et 5 heures de prises de vues. Une pellicule qui non épurée, ni expurgée, ni séquencée, dans ce qui en a été exfiltré, a été hyper grossie et caricaturée !
Du jamais vu ! Du porno de mauvaise facture finalement, tous s’y accordent. Et c’est ce que toute personne retient, c’est le pornographique ! Doublé d’une attaque ‘’littérale’’, du Maroc. Une descente aux enfers de Sodome de notre bonne ville de Marrakech. Voilà ce que les bonnes âmes retiennent. Que faut-il de plus pour nous humilier ? Les attaques terroristes ne suffisaient-elles pas aux extrémistes, parachutés ou mus de l’extérieur.
Dans mon laïus, que jevous remercie de lire entièrement, comme de le faire, pour être entier, des articles précédemment publiés sur libération, (http://www.libe.ma), je livrais mon opinion et des idées.
Dans ma longue réflexion, j’ai ainsi parlé, de rédemption, de bonne gouvernance. J’ai souligné la nécessité, civique, citoyenne, musulmane, patriotique, de positiver cet écart flamboyant des mots mais surtout des images. L’écart ! Des insultes aussi !
Puis, je demandais à l’Etat, plus qu’au gouvernement de replonger, dans le vrai du film. Je parle du message que l’on se doit d’y lire !Je parle de l’Etat et de par l’Etat, dans l’essence et les causes de ces maux que le film soulève ! Un appel pour traiter les causes en curant les racines de la prostitution et les dérives qu’elle stimule, qu’elle occure* et surmultiplie !
Des plaies ouvertes et des cicatrices
Aucun pays n’a attendu, le tourisme ou les colons pour développer ses vices, face aux vertus naturelles des pieux de toutes les religions et les morales.OK donc pour une INDH qui sauve les quartiers, les chauds et les autres gites, les sanctuaires des misères du sexe. Celles livrées abondamment au su et au vu de tous les pratiquants et les praticiens, depuis des lustres ! Avant Benkirane !
Des femmes, tabous cachés de leurs seuls voiles, invisibles, sont livrées à tous, en complète vision 3D, dans leur ignorance et leur nudité ! Une offrande planétaire sur l’autel du lucre et la luxure et comme tributs et sources à toutes les dépravations et les tares.La loi, l’éducation et la religion, la justice sont là pour le savoir et le traiter, non pour nous en cacher. Je ne parle pas du vice seul, mais de la cohorte de ses effets aussi négatifs ! Et surtout, les maladies morales. Et qui plus est, en ce qui me concerne, les pathologies morbides et graves !
Mais, il y a à y ajouter ceci. Le respect dû à la dignité de ces dames vouées et délaissées comme ordures à cacher. C’est monstrueux de notre part de ne pas en solder les causes, en nous masquant sous d’hypocrites vertus.
Le mal est scandaleux. Son traitement est d’ordre chirurgical. A vif, sans nous anesthésier ! Il doit se faire sur toute la société. Une société complice qui s’ignore et qui ne fait qu’invectiver et pénaliser ! Notre reliquat de fierté, se doit de se réveiller de sa léthargie. Afin de tenter de sauver de qu’il y a de mieux en l’homme marocain. Son bout de nif, son bout….de nez !
Et le film, gauche et tant décrié, sonne le glas. Il est le clairon et la sirène du danger. Much loved, vu ou mal vu, doit nous réveiller pour plus de respects aux femmes aux enfants.En résumé :
Ayouch a forcé sur le libidineux pour faire spectacle, sans sentir qu’il est entrait de fait, avec fracas et surprise, dans une chasse gardée ! Il a mis de la lumière, un pinceau sur le vice de notre société. Sauf qu’il est entré à pleins pieds, dans le vit du mauvais porno.Et cela, cette effraction dans nos meurs cachées, est à la limite du sacré qu’il profane ! En apparence. Son film, sa créature, ses créatures ne sont pas là pour nous éduquer mais pour jouer ! Il n’est pas là pour nous instruire, même s’il fait certains fantasmer.
A-t-il fait le film pour le spectacle, seulement ? Je présume, sans assurance, qu’il ait pu le produire, son film, pour interpeler nos consciences aussi. Y a-t-il réussi ?
Tout artiste, tout créateur, tout acteur veut épater ! On n’attend pas un formulaire éducatif d’un cinéaste !
Faut-il alors, monsieur, le lyncher pour cela ?Erroujoue ila Allah
Vivement, donc, une nouvelle fois dis-je, à une INDH morale, éducative, économique, juridique, pour contrer toutes les dérives et les tares qui nous cernent et qui nous inondent de partout. A commencer, sans hypocrisie ni puritanisme, par les plus instinctives qui naissent de surcroît de chez nous !Et c’est là, au centre des dépassements traditionnels et des us inutiles, des mariages qu’il nous faut agir ! Des noces et des liaisons onéreuses, des mariages difficultueux et des fêtes tumultueuses. Avec tous ces crédits et des devoirs de paraître et de dépenser plus qu’on ne gagne, en hypothéquant les familles et l’avenir des foyers!
Ces frasques, ces dépenses horribles auxquelles font face les jeunes ménages, sont à analyser, par les religieux les économistes, lors des sermons du vendredi et des émissions de télé !C’est au lycée et à l’école, à la fac et aux instituts, sur leur accès au travail, que se situe notre rôle de société. Une société qui a gardé ses vertus traditionnelles et sauvegardé avec paix et sérénité le juste milieu du religieux.
C’est au niveau des associations, des citoyens, des parents, là, au milieu de toutes les frasques, qui nous inondent, qu’il faut agir !Sur tous les fronts, établir un programme de sauvegarde des valeurs et de la dignité. C’est là, sur tous les écrans et les satellites que se passe notre action salvatrice.
Et à nous, ne de ne pas rester de simples spectateurs ! Des figurants de la morale spectrale ou de la modernité virtuelle. Ou devons-nous, faute de moyens et d’idées, rester seulement des critiques ? Les prélats du Web ou ses inquisiteurs !
Merci de m’avoir interpellé, bon dimanche, bon Ramadan ! A plus, si vous voulez.DR IDRISSI MY AHMED KENITRA, LE 21 JUIN 2015
INQUISITION ET APPEL AU MEURTRE
Inquisition et appel au meurtre. Par-delà le film honni, la cure de la sociétéPOSITIVER LE CAS DES FEMMES MUCH LOVED. UN ELECTROCHOC
Un électrochoc thérapeutique qui montre la voie de la guérison
Se morfondre sur soi ?
Il ne faut pas tromper son public en lui imposant un choix mortel. Ton sexe ou ton dieu ! Que la morale se doive de tuer le cinéma et les arts pour s’appliquer ! Choix cornélien et racinien à la fois ! Celui de subir et de pleurer sur ses douleurs et de se moquer de sa propre pudeur. Perdre l’estime de soi, détériorer celle de son identité. Ce sont des outrages au-delà du supportable et c’est un spectacle sadomasochiste, aux limites télévisuelles et artistiques discutables. Un film ennemi de soi ? Un document qui nous confond de tristesse et qui nous pousse à nous sous-estimer ? Soit ! Est-ce une cure psychiatrique, la douche froide qu’Ayouch voulait nous imposer ? Peut-être ! Je crois pour ma part que c’est un film qui ouvre un abcès dont le pus nous entache et nous souille. A nous, associations, presse, partis et état de le soigner.
Espoir et Actions, par-delà le constat
Pour les vigiles. Loin de voir des outrages partout, calmer les ardeurs et relativiser, laisser les gens vivre leur temps pour aimer et être aimés de tous, sans altérer leurs identités. Pour les artistes, dont Ayouch. Réserver plus de respect aux familles et aux organismes régisseurs des marocains et des pays comme le nôtre eût été plus porteur et plus que favorable. Par ailleurs, en toute objectivité, il faut voir tout le film et analyser toutes ses facettes et séquences avant de le méjuger, de l’apprécier, de le condamner ou de le récompenser. »
Entre les avis contraires et les positions opposées
Il y a des avis multiples, différents et contradictoires les uns des autres ! Certaines positions changent et évoluent chez les mêmes personnes, en fonction de leurs certitudes antérieures par rapport aux acquis nouveaux qu’ils veulent se permettre ou par lesquels on les influe.
La fixité des jugements, de nos jugements, nous livre et nous pousse aux préjugés et à plus…de contritions retorses, dès qu’on nous critique et qu’on nous met en doute !
Seulement tout change autour de nous. Et qui ne change pas, périclite avec le temps et se fait dépasser…C’est banal, mais valable il me semble pour les parangons et le plus huppés de nos prélats et censeurs. Ceux qui sont faibles et dérisoires, ont de l’espoir pour eux, et tellement de distances à parcourir pour rejoindre leurs prédécesseurs, les plus suffisants et les plus prospères.
Au Maroc, nous changeons, pays et gens, malgré nos limites, nos freins et nos luttes pour le développement. Vous connaissez notre struggle avec notre voisinage pour cette question de territoires…Efforts, si coûteux, socialement et économiquement. Et ce, depuis les dites-nôtres, d’indépendances, comme nos liens divers d’interdépendances ! Et ce n’est pas pour nous plaire que de supporter autant de poids et de devoir avancer, sans chuter! Cet état nous consolide dans nos convictions patriotiques, mais nous fragilise sur le plan financier. Des pans sociaux en paient le prix, du fait de l’effort de guerre…froide.
Questions de prostitués, les libertins et les respectueuses. Est-ce un paramètre anthropologique, moral, cultuel, culturel, un facteur de sous-développement que la prostitution ? Sauf que même les pays riches ne sont pas dépourvus de courtisanes et de geishas !Question d’avis divergents
Question d’opinions contradictoires et opposées. Celles des gens des forums, qui bavardent et nous lisent, qui nous guident et nous surveillent. Aucun ne peut se targuer d’évangélisme ni de coranisme*! Je crée ce barbarisme explicite…Ces préceptes religieux ou laïques de pureté morale, idéale, ne sont pas des garanties quant à leur application sur le terrain. C’est moralisant, c’est une guidance pour les adeptes, pas un gage de succès quant à leurs conduites réelles et pensées cachées !
Ce n’est pour dire que ces bibles et ces temples de la vertu, ces prélats, ne sont parfois que des labels d’apparences. Ce sont des préceptes, des commandements, émanant des répétiteurs et des instructeurs. Mais que chaque personne se livre à ses démons chéris. Curés et moines, se découvrent parfois des erreurs amorales sur le fait de leurs propres ouailles ! Ni ange ni bête ! Mais qui veut faire l’ange fait la bête à force de punitions et de rigueurs L’homme est faible : chassez le diable, il vous prend par la queue ! L’homme est facilement déstabilisé par ses instincts et ses hormones ! Caractère, personnalité, morale y prennent un coup ! En dépit de la morale et des conduites affichées, celles de l’éthique apprise, ces principes sont parfois si mal appliqués! Ça ne veut pas dire pas que des exceptions, ne sont pas impossible, chez des gens ‘’normaux’’!
De ce fait, aucune communauté, aucun pays du monde n’est habité d’anges. Et les contribuables que nous sommes, nous ne sommes ni des puristes de la vertu ni d’ignobles méchants. Des ordures abjectes existent dans tous les pays ! Sans parler de tares ni d’erreurs, nous avons chacun nos petits secrets, nos petites faiblesses emmitouflées au fin fond de nos parcours. Sans parler d’hypocrisie, parlons des silences qui camouflent nos misères et oublient nos petites erreurs…Je parle bas.
C’est pour dire que nous sommes faits de chair et d’intelligence ou de consciences diverses. Cet esprit, cet ego de chacun est lui-même le résultat psychologique de perpétuelles batailles à l’intérieur la même personne. Les préceptes face aux conduites voient les enseignements et les directives morales se relâcher dans les intimités particulières ! Passons, l’homme est ainsi fait ! Je ne vous apprends rien.Un film osé qui ouvre les yeux pour évoluer
A propos du film Much Loved de Ayouch, est-ce une critique sociale ou un film de détente, quasi porno et érotique pour dépravés ? Des situations, des stades différents, qu’il n’atteint pas vraiment ! Je me laisse souffler que ce n’est ni ça ni ça ! Ce film a bouleversé les opinions, alors qu’il n’a même pas été projeté ! Des rushs ont arrosé le web et bouleversé les forums et la presse.
J’ai dit de M. Ayouch qu’il faut saluer sa créativité. N’ayant pas vu son récent film, mais que des extraits, je lui ai trouvé des aspects fâcheux et intrépides. Des tares prohibitives selon nos responsables. Préjugés ou défiance prophylactique ? Bien avant qu’on ne lui permette d’être projeté sur les télés, locales, il aura fait l’effet d’une catastrophe sociale quasi politique ! Une bombe, une publicité explosive ! Lui est-elle matériellement et professionnellement profitables ?
Ainsi interdit, au lieu de lui laisser le temps de faire ses découpages des séquences hard, pour l’adapter aux plus pusillanimes, on l’a proscrit à jamais ! Interdit, il ne peut plus se raviser en vue de pénétrer les foyers non avisés et les personnes ‘’respectables’’ et pudiques ! Ces quelques séquences, entre le porno et l’érotique, sans les être, pouvaient être ainsi évitées. Voire diluées sous les ombrages des effets techniques, afin de les passer, avec plus d’esthétique et sans trop de heurts, à travers les mailles de la pudeur, contenue ! Et d’éviter ainsi la censure ! Le message pouvait-il ainsi passer ?La licence face à la pudibonderie !
Mais est-ce alors une œuvre de détente ou un film dénonciateur politique, le produit-choc d’un cinéma-vérité, ou une salve de coucheries, ineptes pour certains ? Est-ce un bréviaire d’apprentissage pour les carabins ? Des techniques de lits explicites pour les vieux dévots ? S’attendait-il, l’auteur, à des spectateurs assagis, entourés de leurs familles, assis devant un film, banalisé pour la télé ? Pour quels desseins a-t-il réalisé ce film ? Coup de tête d’un artiste ? Le cinéaste, est-il devenu un militant ? Voulait-il stigmatiser et narguer ses concitoyens du Maroc et ainsi les responsabiliser les dirigeants, mis nez à nez face aux tabous ? Quel auditoire visait-il ? Navrer et narguer les consciences pudiques, pour les convaincre d’un vieux fait, connu et fâcheux ? Puis conquérir par sa franchise, les plus réticents des fanatiques, heureux qu’on l’ait fait censurer ? Là, il y est allé très fort, impudent et intrépide ! Quitte à jeter sa pellicule, en grillant les acteurs, à vie ! Ces filles, ces actrices qui voudraient d’elles demain, dans des films ‘’ normaux’’ ? Ceux courants que l’on produit si difficilement. A moins d’enticher les vicelards, elles verseront dans les cuisines des ‘’plats non-dits ‘’!
Choc et thérapie : le rôle futur de l’Etat !
Mais n’oublions pas que Nabil Ayouch, s’il a créé le choc thérapeutique, le séisme, la marée de parlote, que c’est un auteur qui ne recule point devant les tabous. Car, il n’est pas à sa première et on le sait être un explorateur des marginaux et des bas-côtés sociaux ! Mais, les ‘’déviants locaux’’ et ceux partout, sont si nombreux ! Il ne nous apprend rien. On sait qu’on a des putes, de différentes classes et choix ! Et qu’il faut quelles vivent avant que de pudiques moralistes les déjugent et que les légalistes les condamnent, pour leurs misères ou leurs durs métiers ! Il ne nous apprend rien que l’on ignore !
Il faut sauver ces parias bien aimés.
Mais Ayouch, ne veut pas qu’on ignore ! Ce n’est pas la ‘’marchandise’’ entre les mains des proxénètes qui manque! Ni les actrices pour oser dire leurs mots et jouer leurs rôles ! Mais, la dextérité qu’il est de les interpeler. L’art de nous interpeler ! La faculté et les moyens culturels ou économiques, qu’il faut chercher pour leur rendre la dignité. La fierté et l’orgueil, la citoyenneté renaissent des échos de ce choc, et se doivent d’œuvrer ! Le devoir est corriger la plaie pas seulement celui élémentaire d’interdire un film ! Le devoir d’aider la société à se corriger. Le devoir des pouvoirs à les endiguer la plaie sociale, doit faire l’objet d’un programme d’Etat. Une vision humanitaire, digne du culte et de la morale religieuse de ce pays nôtre, digne des avancées démocratiques du pays ! Un chantier qui doit prospérer à l’instar de celui de l’INDH ! Sinon, ce ne serait que des vœux pieux, ‘’des y en a marre’’ ! Des interdictions sporadiques, placides et populistes, des conservateurs au pouvoir qu’il leur faut de consolider ! C’est de la plus haute trahison que ce silence qui suivra le coup de semonce ! Il faut sauver les parias, ces ‘’intouchables bien aimées’’.
Et c’est ce côté humiliant, bouleversant plus que torride, que M. Ayouch pénètre et exhibe, sans trucages, avec son style perçant, qui me le fait saluer ! Dois-je ajouter, bravo le héros pour le courage ‘’suicidaire’’ ? Celui du maître d’œuvre ou du self-made martyr, qui fera évoluer notre société. Une date qui sortira le gouvernement des habitudes et la société de ses tabous hypocrites et ses torpeurs radines !Côté jugement de son acte. Je ne veux ni généraliser ni prendre comme témoins les avis cumulés sur le Net. Il en est qui se sont cristallisés, fanatiques ou extrémistes, des positionnements fixistes d’un côté ou de l’autre.
Nos opinions sont modulées, formées, en fonction des maîtres à penser et de leurs enrôleurs ! L’enseignement, la culture délivrée, les lignes éditoriales de ceux qui nous informent, nous influencent et nous dirigent. C’est un fait. Je parle de l’être, de la personne et des journaux d’opinion et autres études programmées, les scolaires identitaires, de celles prodiguées en vue d’agendas politiques. Ce quels que soient les pays ! Certaines presses ne sont pas libres de commanditaires ! On le sent, on le voit. Comme autant de partis ! Avec pour toutes, ce besoin de transformer la réalité ou de n’en montrer que les prismes qui sont en rapport avec leurs seuls intérêts. Lignes éditoriales, lignes de conduites ? Les dividendes les motivent et probablement qu’ils y croient d’abord. Ce n’est pas pour leur jeter la pierre, c’est humain, mais on doit savoir que ça existe et qu’il faut s’en méfier ou les suivre, à l’endroit ! Convictions, accointances, partis-pris n’en sont pas très loin !
Ainsi va le monde depuis toujours. L’histoire est pleine de ces exemples et enseignements. Un leader, un grand Journal, un parti efficient suivent cette rhétorique et cet endoctrinement ! On retrouve par ci par là, dans l’histoire des mouvements des pays, des livres de penseurs, économistes, des philosophes et des religieux qui deviennent les leaders et les bibles de ces mouvements…Je ne veux pas les citer pour ne pas me disperser. Car après ça fait des rallonges, des paragraphes, des tiroirs, sans architecture claire du texte ! Des pensées, sans plan, qu’on ne peut pas terminer, telles nos discussions courantes. Des spéculations, des textes long et incompris. Films interdits, livres censurés, ils finissent par être vus ou lus, mais peut-être leurs buts, pas toujours biens comprisLes interdits et les proscrites
Ce n’est pas le film qu’il faut interdire ! Ce n’est pas les touristes qu’il faut contenter par nos sites et nos diverses et délectables cuisines ! Ce ne sont pas les prostituées qu’il faut stipendier ni les actrices qu’il faut maudire. Y persister est populiste, stupide et machiavélique et serait satanique. ! Que celui qui n’a jamais pécher lui lance la première pierre ! Et si tu veux enlever la paille de l’œil de ton voisin ôte d’abord l’écharde qui t’empêche de bien voir !
C’est nous donc qu’il faut stigmatiser pour nous corriger nos laisser-aller et nos faiblesses. Et ça commence par d’éduction. C’est elle la solution et la cause du problème. On doit enseigner la dignité et le métier par patriotisme, on doit enseigner le travail, par culture morale, éthique et religieuse, sociale ou libérale, pas seulement la honte, la pudeur et peur du discrédit social.
L’opinion générale est ainsi gérée, elle n’est ni spontanée ni sporadiques ! Elle est voulue, calculée et attendue. Son impact sur les lecteurs est de les motiver, puis de les influencer. Politiquement pour les votes de leurs programmes et de leurs candidats. Cela suivant un dogme particulier, une ligne politique motrice, ou ‘’ un isme ‘’ quelconque ! Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Pub, propagande, endoctrinement et prosélytisme suivent, je pense, ce schéma. Résultante de cet effort de formation-information-persuasion, la réalisation de clans. Des partis, des communautés s’érigent et s’imposent…Les hommes à la mer les filles au lit.
Refouler n’est pas curer. Ce n’est pas le refoulement de la chose maladive, celle du mal sociétal qu’est la prostitution qui ira soigner son origine. En nous poussant à lever les voiles sur ce tabou, l’activiste du cinéma, nous pousse à positiver ce film. Les programmes sociaux, politiques, religieux, et d’enseignement, économiques culturels, devront l’affronter pour le corriger !
Villes sans bidonvilles, on a fait et on continue de faire des progrès, là-dessus ! Pourquoi pas et pour demain, « des villes sans putes ». Des quartiers et des hôtels sans prostituées, pour laver l’affront démesuré et l’image embrunie ! Pour rehausser le patriotisme et la solidarité dans un Etat digne, défenseur des femmes de notre et de leur dignité opprimée. Je ne parle pas de chasse aux sorcières ! Ni des pénalités aux filles pourchassées ! Loin de là ! Il faut leur trouver des solutions alternatives, idoines, autres que le sexe et le tir au lit tarifés ! Des solutions dignes de la civilisation et des référentiels historiques et cultuels du pays, des solutions pour défendre la renommée du pays que d’aucuns sur le Web veulent entacher. Un pays qui a été Sali, l’épurer des insuffisances, innocenter sa renommée et celle des femmes de Marrakech, qui ont été ignoblement cautérisées !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, Le 10 Juin 2015Plaidoirie pour la liberté
de la culture et du cinémaDu pain nu aux jeux non voilés
La limite entre la luxure torride et l’érotisme bleuet est déjà difficile dans les mots. Si l’art dévoile l’esthétique, il cache mal le pas qu’il se permet de dépasser, pour s’affirmer et interpeler. L’impudence, comme la caricature ostentatoire, devraient s’arrêter là où commencent la liberté et la prudence des lecteurs aussi. Seulement, les créateurs en tous genres, ne sont pas de cet avis là et lèvent les voiles sur l’inconnu et les interdits. C’est valable dans les sciences et dans ‘’l’anatomie’’. Et les règles changent et évoluent, par degrés.
Plaidoirie pour la liberté de la culture et du cinéma
Du pain nu aux jeux chauds
Jennifer Lopez vient de mettre en challenge et de démontrer le paradoxe existant entre le licite culturel et l’illicite éthique. Un conflit qui démasque et qui illustre nos contradictions existentielles bipolaires.
La culture est en agonie
Il faut que Mawazine ait lieu dans toutes les villes du Maroc ! Comme ce fut du des concerts dans les stades qui animaient la vie artistique du temps d’Hassan II. Et ces activités doivent avoir lieu chaque mois ! Où est passé le théâtre ? Seulement à la télé ! Que sont devenus les cinémas, ces chapelles de villes et autres scènes de quartiers ? Tués par les cassettes, puis remplacées par des DVD. Où sont les lecteurs, quand il y a si peu d’encouragements aux penseurs aux écrivains et? Où sont les librairies encore ? Elles sont devenues des papeteries et des immeubles en dur.
Culture et bavures contradictoires
Jennifer de Mawazine
Il y a deux jours, Jennifer Lopez était en concert de Mawazine à Rabat. Une dynamite essoufflante, qui fut reprise in live, sans censures ni coupures, sur 2Mtv.
C’est une plaidoirie sculpturale, au profit du cinéaste, qui a été démonisé. Il y a de quoi rêver, à en rester perplexes et ahuris. Ses déhanchements lubriques, ses extatiques ondulations sur scène, plaisent aux jeunes et plaident pour le ‘’Much loved’’ d’Ayouch, dont le film est proscrit. Match nul !Des plages de libertés
Il y a là aussi des femmes, en bikinis, plus nues encore que la diva. Mais il faut attendre l’été pour les voir, comme des sirènes sur les plages…Dignement, librement, sans entraves ni censure, et qui plus, pour tous, en famille et gratuitement. Mais là, les gens ont le choix, il y en qui n’aiment pas le soleil et qui ne supportent pas le soleil, et ils n’y vont pas. D’autres ont leurs raisons, la pudeur religieuse les en empêche. C’est un credo respectable. C’est leur devoir, leur morale et leur droit.
Ces exemples sont une défense à l’avantage du filmographe, cet artiste, chercheur dans les rues et les bars, explorateurs de nos écarts, qui a été sévèrement diabolisé. Si le peuple des bidonvilles et des barmaids parle le langage trash et cru des putes du film de notre cinéaste, ça laisse les bonnes gens échaudées et refroidiesà la fois. Faut-il penser que le peuple soit émasculé et sourd aux envies ? Il y a beaucoup de scanneurs de fesses, assis aux abords des cafés. C’est une culture. Faut-il les emmurer pour leur éviter de zyeuter les passantes et les passants ? Car c’est bien désagréable de se sentir, suivi par leurs lasers pénétrants. Et, c’est à minima, comme du harcèlement.
Faut-il dire de nos gens que c’est peuple de dévots, des mystiques intimidés, qui ne comprennent rien aux paroles de Jennifer et qui ne lisent que les sous-titres de ses rares vêtements ? Et que seuls les dévoyés et les voyous perçoivent le sens érotique et les contorsions lubriques de J LO. Des mordus, en panne de gémissements, qui s’en excitent et s’enivrent, comme s’il n’y avait pas de vraies femmes au pays pour les rendre heureux ? Sauf que là, près de chez eux, en la capitale, là sur scène et pour de vrai, ce n’est pas un jeu d’actrices de cinéma, à deux sous, mais une dame onéreuse, une vraie bombe, en chair et en os qui les enchante ! Avec de la musique et de la danse, à la place des mots ! Damner le premier et lui permettre de jouir de ses libertés à la seconde, est aux antipodes de l’équité ! Elle, qui a été bigrement honorée, lui quasiment menacé physiquement, est antinomique et partial. Simulacres et tartuferies, gouvernance délicate, cette mascarade tourne au vertige et au vinaigre. Et comme pansements, il y a cette permissivité, qu’il est de louvoyer autour de nos erreurs et de nos fourberies, appelant l’oubli à nous en pardonner ! Et comme résilience, de nous complaire avec nos erreurs, pour nous surpasser et avancer.
Le loup de Mégarama
Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Social, politique, culturel, ce alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, on me réfère au film projette au Mégarama,sus cité : « Le loup de Wall street », de Leonado Di Caprio. J’y ai vu des scènes hautement érotiques, sur ce film qui n’avait pas été interdit. Des prises de vue de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait. Argent, drogues, positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait.
Je n’accable personne.
Je ne juge même pas. J’observe un conflit. On ne comprend plus rien, on ne se comprend pas, non plus. On ne sait plus qui nous sommes, ni où l’on va. On ne sait plus quoi voir ni ce que l’on voit. On ne retient que ce qui est interdit…Attention les mafiosos libertaires, sont là. Je fais encore allusion aux années de prohibition…
Je réclame un diagnostic, social, anthropologique, scientifique, psychologique, médical, cultuel culturel et politique, à la fois et à froid. Parce qu’on est déstructurés, paumés et déchirés, entre deux clans opposés sur cette question.
Cela rejaillit sur l’enseignement, son niveau ou sa nullité, ses horizons, sur les langues usitées, leurs contenus, leurs impacts sur la famille, le travail et la citoyenneté. Donc sur la communauté entière et sur la politique du pays. Tout se confond. La livraison est hypocrite. On ne se comprend même pas avec soi-même.
Regardez les réunions et comment les harangues des partis politiques, qui profitent des différences, incriminent et diabolisent l’autre en brûlant, à mort cet autrui. Ils, les parangons, s’entredéchirent à l’image des injures proférées et des pugilats. Autant de cirques de gladiateurs et de tribuns meurtriers. Pire que du temps des romains ! Et pour le sentir, il y a ces tweeters et ces textos, envenimés et arrogants, qui ternissent les forums. Et leur ouverture publique, pour la compréhension et l’entendement.
Les jeunes, de la culture à la politique
A la fin des struggles, on livre le Parlement au chômage des absents. Etau silence, le Pays, et ce durant des mois entiers. Le choc des Titans, j’en ai assez parlé avant ! Un vide complexe, sinon des attentes sidérées et des simagrées, pour se remplacer, les uns par les autres, bizarrement et n’importe comment. Un échangisme, torride, caricatural et antinomique, simiesque et comique, avec les ennemis d’hier. Des anges démonisés qui deviennent subitement des complices tolérants. Les comparses d’aujourd’hui sont-ils nos amis ou nos ennemis de demain ! Tant mieux, si l’on se regroupe. Mais tout le monde ne saisit pas ces ‘’nuances de Gray’’, ces diatribes et puis ces assortiments. On se sait plus où l’on est dans ce pays nôtre, aux 40 partis, si opposés et si complaisants ! Alternances, sans crédit pour demain ni pour la continuité. Demain, de quoi sera-t-il fait ? Et le profil du marocains, qui s’en soucie ?
Quoi enseigner comme cultures, comme musiques, comme arts, comme filmologie ? Quels livres donner aux enfants et aux jeunes adultes, en mal de soi, dans leur pays ? Google, le Web, le leur dira, en les formatant ! Au citoyen de demain, quelle culture lui offrir, pour sculpter sa personnalité ? Sa force, sa fierté, sa dignité, son identité, sont en mal de repères et de principes. Quoi leur enseigner? La diplopie !
Nos jeunes, notre éducation sont à réparer. Leur esprit est ailleurs, il n’est pas dans cette nationalité-là ! Désancrés du pays, qu’ils ne se reconnaissent pas, ils sont attirés par les fantasmes de ces horizons étrangers, qu’ils se revendiquent comme imagos et comme fans. Des horizons, à 15 kilomètres, à 15 minutes, pour leurs libertés, leur argent et leur modernité ! Il est extraverti, le marocain, il est possédé par un spectre, par ceux qui le chassent, qui le détestent et qui le haïssent.
Leur façon de voir le bonheur, aux jeunes adultes, la signification et le sens de la vie n’est pas dans ce pays. Ils ont le corps ici et leurs idées ailleurs. A l’Est pour les uns ou au Nord pour beaucoup ! Des complexes colonisés, nous rassemblent nous débilitent et nous usent. Mais on ne peut pas s’empêcher de marcher, ensemble, la tête haute, pour nos libertés et notre personnalité!Dès lors, qu’est-ce qui peut leur convenir ? A nos mutants ! Quels arts doivent-ils pratiquer et l’ado et cet homme, muri, enkysté et emmuré ? Quels films doivent-ils regarder ? Quelle liberté de choix leur garder, quelles possibilité de création ou de terne passivité ?
Populisme ?
A quelle dose homéopathique de bonheur doit-on les livrer ? Au kif que l’on veut promotionner et légitimer ? De quoi s’empiffrer ! Non seulement au Rif dénudé, mais au Sahara désert et au paradis vidé ! Un bel et nouvel alibi pour certains partis, indépendantistes férus qui veulent qu’il y ait des médicaments dans le kif, de quoi soigner les dépits et les angoisses, les douleurs de tous les terriens ! Programmes discutables. On est paumés ! Prothèse politique ou thèse attractive d’une authenticité pâmée ? Une belle thérapie, qui nous vaut déjà tellement de haines, de malades aggravés et d’ennemis dépravés. A côté dechez nous, les braves soumis nous tirent dessus ! On nous descend pour notre régime, pour nos putes, pour ce kif et pour ces relatives libertés.
Annihilés, paralysés ou déstructurés, nos jeunes, qui s’entretuent aux couteaux et aux tcharmils se sabrent. Armes aux poings pour un phone ou des espas marquées qu’ils veulent arracher ou voler, là sur les abords des collèges, afin de s’acheter de quoi kiffer et s’intoxiquer ! Alors, le kif est aussi ce péril de schizophrène. Certains le cultivent ou le vendent illégalement, parce qu’il rapporte beaucoup d’argent à blanchir pour ces gars, ou simplement des maladies et de la prison !
Bien de nos jeunes semblent livrés aux fantasmes des drogues ! Mais aussi au fantasmes des images virtuelles, celles des fortunes vite faites. Celles des boat-peoples ne les effraient pas assez ! Celles avec des horizons sanglants, qui interpellent les humains pacifistes, ne les répugnent pas assez. Que faire pour les en décourager ? Comme le témoignent les déchirements du Moyen-Orient, où nos référentiels et nos amis, se déchirent, larga manu ! Des images barbares circulent. Celles des têtescoupées, comme des ballons lâchés, ces corps écartelés, ces femmes lapidées, ces fosses communes remplies et explosions à l’envie.
Le bug d’Ayouch, qui a scandalisé le bon peuple, les éditorialistes, les polémistes des forums, est un révélateur de notre déchirement. De cet état de lambeaux culturels hérités, de notre de patchwork cultuel fragmentaire et de pénalités difractées. Il est la résultante de notre état postcolonial de peuple pacifiste, de terres et de campagnes, encore effrités et colonisés ! Il est le reflet de notre bonhommie, de notre personnalité dissonante, aux multiples langues, souvent mal maitrisées. Sommes-nous des schizophrènes, dépolarisés, extravertis sur deux mondes opposés ou plus encore ?
Et ce phénomène des femmes ‘’Much loved ’’ de l’Ayouch, si mal aimé ? C’est un révélateur sociologique ! Il doit, comme film à visiter et non conspuer, ouvrir encore plus de discussions, apaisées… Des vannes des politicards pas seulement, mais aussi des vannes d’idées à ouvrir, pour les exploiter, sans haines ni arrogances préconçues ! Ce, afin de changer, d’évoluer sans hypocrisie, ou pour se défendre et s’en vanter ! Et se détendre, pourquoi pas !
Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Socio politique, culturel, alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, je me réfère au film projeté au Mégarama, Le loup de Wall street, de Leonado Di Caprio. Et ce n’est pas un déni. Dans ce film qui n’avait pas été interdit, j’y ai vu des scènes plus que suggestives et lascives, plus qu’impudentes obscènes, mais guères érotiques. Des prises de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait, argent, drogues positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait. Le film ne résout aucun problème. Pourquoi le demander a Jennifer ou à Ayouch
DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 31 mai 2015Voir mes écrits antérieurs sur Libération.
http://www.libe.ma/Ayouch-et-ses-femmes-si-aimees_a62693…
http://www.libe.ma/%E2%80%8BLes-prelats-du-web_a62590.html
PS : IL EST EVIDENT QU’UN FILM LITTERALEMENT PORNOGRAPHIQUE A SES ADEPTES . COMME IL NE DOIT PAS PASSER AUX CINEMAS OFFICIELS , NON PAR PUDIBONDERIE , MAIS PAR RESPECT AUX MOEURS . CEUX DES TELES ET DES CINES COURANTS. CELA DOIT POUSSER AYOUCH A OPTER POUR LE HARD S’IL Y TIENT. MAIS, NE PAS TROMPER SON PUBLIC LAISSER PLUS DE RESPECT AUX FAMILLES ET AUX ORGANISMES REGISSEURS DES MAROCAINS .
MUCH LOVED, LE PARADOXE MAROCAIN ET SES FAUNES BIPOLAIRES
DROIT DE REGARD, CENSURE ET POLEMIQUE
Nous divaguons et voguons entre le modernisme et les libertés, les tabous, la pudeur et les qu’en-dira-t-on, empreints de moralisme, de peurs et de religiosité. Pris entre les feux de ces valeurs opposées, nous avons des craintes pour nos enfants, pour la réputation politique, comme pour l’économie touristique et l’ouverture de notre pays.
Jésus, que la paix soit sur lui, a dit à ceux qui voulaient lapider Marie-Madeleine, incriminée de prostitution : ‘’ Que celui qui n’a jamais péché, lui jette la première pierre ’’ ! C’est rapporté dans les Evangiles. Tous les bonnes gens se sont retenues de caillouter à mort la sémitique catin ! Loin du péché charnel, un film dont j’ai oublié le nom, prétend même que Jésus se serait marié avec cette dame, par la suite ! Grâce et indulgence, résipiscence et magnanimité, dignes de ce prophète des plus proches de Dieu.
AYOUCH ET ‘’ CES FEMMES SI MAL AIMEES’’
Son film, non sorti en nos salles introuvables, ne laisse personne d’indifférent et pourtant, Sid Essatyre, vous m’invitez, en me défiant, à regarder le film, ‘’Much Loved’’ d’Ayouch, entouré de ma famille, grands et petits ! Je vous réponds par d’autres questions, espérant être lu et bien compris.
Etes-vous sérieux autant que vous êtes poli ? Vous ai-je manqué de politesse ? Non, je ne vous connaissais pas. Et qui plus est, ce ne sont pas mes manières. Ce, même avec les inconnus du Web, non plus. Ces gens qui vous interpellent et vous invectivent, souvent cachés derrière leurs pseudos.AIMER, DETESTER ET INTERDIRE
Forums outrés et remontrances outragées ! Avez-vous vu le film ? Comme moi, je suppose, et seulement de courts extraits ! Avez-vous jamais soigné ou écouté seulement, ou vu des respectueuses ?
Avez-vous vu le film ? Comme moi, je suppose, vous avez zyeuté seulement ces courts extraits ! Avez-vous jamais soigné ou écouté seulement, ou vu des respectueuses ? Malades ou florissantes en santé ?
On sait que lorsqu’un film ou une émission publique sont reversés aux adultes, que c’est bien signalé ! Interdit aux mineurs. On les en chasse, vous comme moi…C’est bien compris. On n’en fait pas la ‘’curée’’ ensemble, avec les petits, ni l’explication du texte et du contenu, non plus. On les regarde, librement, si on veut, quand les enfants se sont endormis. Soit !Permettez-vous à vos enfants de voir la télé ? Toutes les chaînes paraboliques de télé ? D’aller travailler chez leurs copains ? Et là, Dieu seul sait ce qu’ils peuvent réviser ! Regardent-ils en cachette des DVD ? Pas besoin d’Ayouch pour les leur adresser. Moi, j’ai bien spécifié sur le texto : ‘’ Envoie-moi une copie de ton film…Lol… ‘’ LOL, est dit pour en rire et plaisanter. Les DVD, c’est 5 Dh seulement ! Ou loadés, gratis sur le NET. Pas besoin de les recevoir de chez Ayouch ! Il se perdait en timbres pour répondre aux normaux comme aux plus timbrés
NOSTALGIES ET HERITAGES CULTURELS
Nous habitions près de nombreuse mosquées et d’un bordel, Moulay Abdellah, près de la Makina où l’on fête actuellement les musiques sacrées, à Fès. Tout près du palais royal et de beaux jardins, hier encore publics ! Je n’y ai jamais mis les pieds. Je parle du quartier chaud ! C’est une fois adulte que j’ai appris que les français installaient ce genre de villégiatures pour le repos de leur guerriers, les soldats de la Légion et leurs goumiers, comme à Casa et ailleurs. Des noms célèbres où l’on a conçu des petits mulâtres aux yeux clairs !
De nos jours, c’est plus dramatique encore. Il y a des guerres de pouvoir ou de libération, commanditées, armées, entre les peuples de la même religion. C’est à vous fâcher avec eux tous, tant c’est déshumanisé à l’extrême et des plus cruelles sauvageries que l’homme ait connues !
Dans ces cas ‘’extrêmement pieux’’, même les bons musulmans de Daech invitent les femmes au combat. Ce n’est certes pas pour papoter ni pour leur faire porter des armes ! Elles sont naturellement bien armées. Je ne veux pas être hypocrite, mais si j’ai peur, je le pourrais. Sommes-nous ce que nous sommes avec tout ce qui se fait autour de nous ?
CHEZ NOS FAMILLES MAROCAINES
Vous invoquiez ma famille. Je suis touché et enchanté ! On a été parfois à la mosquée avec eux, parfois seuls, mais jamais au ciné. On dormait tôt. Pour discuter plus librement, je ne veux pas invoquer mon père, il était artisan et il savait manier le crayon, l’équerre, la scie, le rabot et ses autres instruments aussi. Il avait beaucoup de clients des deux sexes. Ma mère était fille unique de Lafqih Derkaoui. Elle s’est mariée très jeune. Et de leur temps, il n’y avait que des classiques égyptiens au cinéma de Boujeloud Tous sont morts depuis. Ce qui fait que ne saurais pas voir le film d’Ayouch avec eux. A Sidi.
Quant à mes enfants, en classe, ils ont étudié les sciences, la morale et l’éducation sexuelle aussi. Leurs profs leur parlaient de sida et de capotes ! Ils devaient bien savoir comment et à quoi cela servait, sans cachoterie ni hypocrisie. Ça devait les amuser.
UN BRIN DE VERITE.
En ce qui me concerne, la pudeur à l’intérieur de la maison est de mise, comme chez vous, vous qui demandiez à Dieu de protéger les vôtres.
Un brin de vérité. Au Maroc, il y a des gens très intègres, pas que des corrompus. Et des gens très religieux qui sauvegardent leurs sexes et qui ne commettent jamais le péché de chair. Ah si jeunesse savait ! Mais, il y a bien des exceptions, la plus grande majorité des hommes et des femmes, qui nous forcent à être réalistes et à évaluer le film en question dans ses données non pas spectaculaires, érotiques ou pornographiques, mais comme j’ai dit de témoignage, filmique, anthropologique et sociologique ! Relisez mon post, SVP !
EDUCATION SEXUELLE ET PRATIQUE SENSUELLE
Comparez avec moi le nombre d’hommes mûrs, majeurs, qui n’ont jamais couché, avant d’être mariés…
Franchement, dans les villages et les cités, de notre si beau, si chaud et si religieux pays ! Il y a foison ! Mais la discrétion est de mise. Les ébats intimes, c’est discrétionnaire. En cachette, sans les enfants de quiconque !
Comme le genre de films paraboliques, des anciennes cassettes ou actuels DVD ! Ils ont fait ça, les jeunes et les plus mûrs, comme dans toutes les cités du monde et à toutes les époques. Il y en a même qui avaient des harems, souvent 3 ou quatre femmes à la fois ! Et même des esclaves, chez de pieux musulmans, sans compter…C’était pour le pieu et non pour la piété. Mais, on se libère de ces ménages multiples, on évolue ! Seuls les riches ‘’phénomènes’’ des pays pétroliers et les touristes s’égaient avec les nôtres de garçons et de filles de joies. Sont-elles si joyeuses que ça ?DE LA PROHIBITION NAISSENT LES MAFIAS
Ailleurs, elles sont patentées, surveillées médicalement et elles paient des impôts à l’Etat ! Sont-elles si joyeuses que ça ?
Et c’est là, le problème que pose Ayouch, avec les prostituées, il me semble. Pourquoi lui interdire de commercialiser le film ? Par peur, par respect, pour les jeunes et la religion, certes ! Comme à ce couple de ministres amoureux, démis de leurs fonctions ou renvoyés à leurs pénates ! Mais, la censure pousse à plus de défis et de curiosités ! Faut-il interdire les jeux d’argent ? Et le vignoble ? Néanmoins, ce film documentaire, sera vu par la majorité des gens qui ont une parabole. Va-t-on leur faire la morale ? Ou leur casser leurs antennes, mon respectable monsieur ? Censure et prohibition fabriquent des maffiosi.Hier encore, et là je le vois en 3D en sculpture, plus qu’en film 2D ! Ce sont ces scènes sexuelles dans différentes positions, sur les façades des temples indous ! Le Kama Soutra livré sous nos yeux en vrac ! Ça vient des disciples de Gandhi ! Ces fresques et ces bas-reliefs sont une forme de civilisation, de culte, chez eux. Ils ne s’en défendent pas et ils ne cassent pas non plus leurs vieux temples ni les statues, comme ces fanatiques qu’i s’en prennent aux vestiges, ces biens immatériels de l’humanité..
Conscience de pères assagis, convictions religieuses et morales, jugements préconçus, préjugés sur le compte des quêteurs d’explications, malédictions sur ceux qui sont en attente d’informations et de vérités, ou simples partis-pris, férus de méchancetés ou de belles religiosités ? Je vous remercie sincèrement pour votre opinion que je respecte et je vous laisse lire mon texte. Sans jeux de mots sur le nombre des consonnes nasales sur nos ‘’annales’’ monsieur Essatyre ! Sans rancune ni censure ou remontrances, qui plus est dans cette polémique apaisée !
DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 26 MAI 2015
Droits et abus en milieux de santé, dignité et civisme à l’épreuve !
La Santé dégringole et pourtant que de miracles dans les hôpitaux d’état ! Je retiens de vos interventions messieurs ces extraits. « Tout comportement qui accule le citoyen au désespoir, est un acte d’incitation à la débauche dans sa forme la moins réfléchie, la plus extrême. » « La violence par arme blanche, jet de pierre avec destruction du bien public n’est pas la réponse adaptée, elle est contraire à l’éducation civique. » « Il y a une forme de terrorisme quand une soignante exige un bakchich pour appliquer les consignes du médecin. ».
Bonsoir Messieurs Oudghiri et Idrissi
Je suis absolument d’accord avec vous et en quasi totalité. Ces abus que vous citez, sont des formes de chantage, des escroqueries sur des gens affaiblis et sans défenses.
Seulement un point de justice et de reconnaissance. Il y a des études coûteuses et longues, qu’il faut évaluer, mais qui ne justifient pas les blocages tarifaires, ni les abus et les excès. L’Ordre, les Syndicats et le Ministère doivent veiller dessus et les réviser au besoin, périodiquement, afin de ne pas pousser les privés, quel que soit leur métier, à commettre des écarts et des dégâts.
Néanmoins, sans vouloir défendre aveuglement le métier, il y a des exceptions positives. Et des abus graves. D’abord la médecine, et ce n’est pas un justificatif, ce n’est pas le seul métier au Maroc qui soit ‘’rompu’’ ! C’est toute une mentalité, déviante, compromise à la marocaine, qu’il faut changer.Et il faut rendre aussi justice aux médecins qui considèrent leur office comme un magistère humanitaire, malgré les tentations et les dérives, qui ‘’fleurissement’’ autour d’eux. A quand pour l’Etat, par exemple de les reconnaître et de les illustrer, comme ceux qui ont brillé dans les autres domaines ! Les sciences, dont la médecine, semblent être oubliées par les récompenses et les reconnaissances publiques !
Un petit et bel exemple, tout symbolique, qui me laisse perplexe. C’est à l’instar de ces wissams et de ces privilèges qui illustrent éclectiquement les hommes des arts ! Les valorisations publiques poussent les jeunes à ce genre de métiers et aux études difficiles ou longues, que sont les sciences médicales.
Qui empêche les étudiants à quitter le Maroc pour se spécialiser, et qui plus est, à rester et se fixer aux pays où ils ont émigré pour se perfectionner à gros frais ? Pensez-vous que les cliniques, libérées par notre dynamique ministre, aux capitaux non médicaux (banques assurances, bouchoukara, kifards ou pétroliers), vont appliquer de bas tarifs ou travailler, dans les zones désertiques, quasi bénévolement, et ce dans le cadre de cette belle éthique que vous avez le droit de réclamer ? Ce énième secteur est un ‘’tafaoute’’ ! Comme ce fut il y 30 ans cet abus ! Celui de la création, pirate, utile, ou abusive, c’est selon, du 3ème secteur , dont l’Etat n’arrive pas à liquider les polycliniques !
CNSS, AMO, assuré social ou pas ou pas, les tarifs doivent être respectés. Les décisions de l’Etat, des Ordres et des syndicats, plus responsables, plus vigilants doivent être rigoureusement appliquées. La concurrence est bonne. Basée sur la valeur des uns par rapport aux autres, basée sur le respect de la dignité et de l’estime, des malades et des médecins. Laisser sombrer de jeunes médecins dans le déprit, les obliger à dépasser en durée leurs contrats, ou comme on veut le faire depuis une semaine, les forcer au service civique, alors qu’au début de leurs études, ces obligations n’étaient pas la norme, est un dépassement de loi rétroactif…
Cherchez les abus étatiques et les rigidités, les contraintes, illégitimes ! Des dispositions ou obligations, quasi punitives, voire sur tout un secteur par rapport à d’autres, qui l’auraient piraté, sont donc des contresens contreproductifs, à mon humble avis.
Il y a beaucoup de paramètres à évaluer pour sauver ces beaux métiers. Ça va ainsi dans tous les secteurs gangrénés. Tous les secteurs, sans exception ! Ce ne sont là, que quelques idées, juste pour vous remercier des bonnes vôtres.
Dr Idrissi-Oughiri Ahmed, le 11 / 05 / 15 , Kénitra
Salut.EN REPONSE A :
LES GLADIATEURS: LES ENFANTS DE RUES ET LES SAGES DE SALONS
Bravo pour l’analyse M. Naim Kamal, concernant, la chute des anges, ces ET, sur le plancher terrestre de notre furtif parlement.
Mais, appeler nos gladiateurs ‘’ les enfants de la rue’’, c’est un peu à la limite, des risques de cette belle urbanité que vous leur vantez ! Qu’est-ce qu’ils vont se fâcher contre vous ! Et effacer nos échanges et répliques, dans votre édifiant quidam, pardon, Quid.ma de blog.
Ainsi, Les‘’ oulad zenga, zenga ’’, dont vous qualifiez le trio des champions du verbe, ça risque de les énerver. Voire de les pousser à s’exiler ! A la recherche de leur accablant ascendant qui en a fait des’’ enfants de rues’’ ! Ce héraut de l’Afrique, disparu sans laisser de corps, sous l’adresse et les sales coups de Sarko et de l’Otan. On est tenté de clamer, ‘’O temps suspend ton vol’’ et laisse couler le pétrole avec le sang ! Et laisse leurs pères à nos charmants enfants !
Tout au moins, Si Naïm, vous risquez de les intimider, de les inhiber et de les affadir. On n’aimerait pas ça. Car ça élimerait de l’opposition sa faconde épineuse et ses struggles épiques. Requins, reptiles, scorpions, mastodontes, prédateurs et proies impudentes, tous seraient fossilisés. Et si on les oubliait ? Vous imaginez, ça ferait du phosphate de squales et de l’engrais de sauriens. Mais, vous vous imaginez alimenter notre bétail avec ces horribles restes ? Ceux de nos chaleureux chahuteurs et de nos aimables petits vauriens de cinéma. Non, il nous les faut vivants et dynamiques, nos acteurs et nos activistes politiques ! Ce sont nos stars, laissez-les, comme des lustres briller !
Sans ces invectives assaisonnées et leurs répliques culturelles, piquantes oui, que serait le Parlement ? Une scène sans acteurs ni spectateurs ? Ce serait aberrant de leur inculquer la politesse, de leur inoculer la prudence ou de leur enseigner la sagesse. Ce serait nous en priver et les mortifier. Elles deviendraient, des reliques, bonnes pour enrichir les zoos et les musées de leurs momies pharaoniques !
Sans échanges de mots, le charme sorcier des gladiateurs, ternirait. Et la presse, bras droit de la démocratie en serait amputée. Que raconter aux électeurs, des contes burlesques ou des racontars assassins ? Ils nous plaisent comme ils sont, ils mettent de l’ambiance. Il leur faut juste des lances pour positiver leurs tirs. Des massues et des gourdins pour faire un autre Mawazine, pour les poids lourds, en plus beau en plus vrai et en plus épique.
Des coqs batailleurs ou des titans pour leurs combats homériques et ces coups de tonnerres qu’ils doivent livrer pour éclairer le Parlement, afin de réveiller les fantômes ! A nous faire entendre longtemps les échos terrifiés de leurs lugubres hurlements…Pour en emplir les prochaines urnes, de cendres humides ou d’ululement…Non qu’on les laisse vivre et se reproduire, sans les apaiser ! C’est leur façon d’exister et de s’aimer, à mort, sans y arriver ! C’est juste du suspens pour le peuple que nous sommes ! L’un a besoin de l’autre pour faire du makhzen, zen, les troublions de fête et de lui laisser notre destin.
Laisser-les écrire notre histoire du sous-développement. Ils s’assagiront tous seuls, quand ils n’auront plus rien à dire…Alors leurs successeurs naîtront, pour les imiter, à leurs tours ! On en a eu des casseurs, prohibés ou limites, en temps de plomb. Ils ne pouvaient pas s’exhiber ni s’exprimer çà fond ! De là leurs différences de prestige ou de bagou ! Gros et gras pour certains analystes cliniques, demain, ils n’en seront que plus grands, pour confondre les nihilistes, les détracteurs et les alarmistes.
Wa Allah, une fois hors du pouvoir, ce sont de charmants garçons. Moi, une opposition, un parlement, un gouvernement, pareils, je les laisserais, faisander, tels quels, pour bien faire. Plus mûrs, ils tomberont comme des fruits, mais on n’a pas de quoi les replacer ! Ma t’bedal khouk ghi bma âre !
VOIR CE PLUS EN PS : 50ème épisode de la saga, ‘’ des chroniques différées de Mme Student ‘’
« ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT
RELATIONS MINISTERIELLES OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE »
http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/54760.shtmlEN REPONSE A L’EDITORIAL ‘’ les enfants de la rue ‘’ de Naïm Kamal sur :
http://www.quid.ma/politique/les-enfants-de-la-rue/KENITRA, LE 09 MAI 2015 DR IDRISSI MY AHMED
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***********»Les enfants de la rue » , par Naïm Kamal 08/05/2015 14:34
Des enfants de la rue : Benkirane, Chabat et Lachgar qui nous changent de Boucetta, Youssoufi et Yata, les ténors de la vie politique de jadis
Qu’est-ce qui unit Abdalilah Benkirane, Hamid Chabat et Driss Lachgar, respectivement secrétaire général du PJD et chef du gouvernement, secrétaire général de l’Istiqlal et premier secrétaire de l’USFP ? A première vue leur corpulence. Les trois « leaders » se font remarquer par leur surcharge pondérale. En boxe, on les classerait facilement parmi les poids lourds, mais tomberont K.-O. avant la fin du premier round. Par manque de technique et d’exercice. Outre l’excès de poids, ils ont en commun aussi les excès verbaux. Aucun d’eux n’a le sens de la mesure dès qu’il s’agit de s’en prendre à l’autre. Les invectives, les je-vais-t-en-mettre-plein-la-gueule ne sont pas sans rappeler les fanfaronnades que s’échangent les grands du ring avant leur affrontement. Ce qui ne me dérange nullement, croyant dur comme fer que la politique c’est aussi du spectacle. Les politiciens sont toujours fermement invités à assurer l’animation de la scène sous peine de tomber dans l’indifférence des gens et l’oubli du temps. Que serait le parlement sans Benkirane, Chabat et Lachgar ? Un hémicycle somnolant et ennuyeux. Et les Unes des journaux un assemblage de feuilles sans aspérités et sans intérêt. Que font nos trois leaders, d’autres moins bien intentionnés diraient nos trois lascars, quand leur patience est à bout ? Ils s’invitent mutuellement à en découdre devant les électeurs. Exactement comme le font les enfants de la rue quand leur danse de coqs n’arrivent plus à éviter le jeu de vilains.
Des enfants de la rue, c’est exactement ce que sont Abdalilah Benkirane, Hamid Chabat et Driss Lachgar qui nous changent beaucoup de M’hammed Boucetta, Abderrahmane Youssoufi et Ali Yata, les ténors de la vie politique de jadis. D’autres encore, d’une souche supérieure les ont précédés. Allal El Fassi, Abderrahim Bouabid, Mohamed Belhassane El Ouazzani, voire Abdelkrim El Khatib, le mentor de Abdalilah Benkirane. Mais la comparaison est cruelle et injuste. C’est pour cette raison qu’il faut s’insurger lorsque quelqu’un affirme à ce propos qu’il serait indécent de mélanger les torchons et les serviettes. El Fassi, Bouabid, El Ouazzani, Youssoufi, El Kahtib savaient sans doute se tenir en société, avait un langage policé imbus d’urbanité. Des liens de famille les unissaient et appartenaient tous à une aristocratie politique née avec le protectorat (ou du protectorat) qui savait manier le fleuret moucheté, marcher à pas feutrés. Ils n’en étaient pas moins capables, autour d’une tasse de thé bien sucrée, de coups bas d’une rare violence et d’affrontements sans merci. Le sang coulait mais avait le bon goût de dissimuler sa rougeur. La plupart du temps nos trois lascars étaient leurs hommes de main, tous nés, un autre de leurs points communs, avec la fin du protectorat. Benkirane et Lachgar en 1954, Chabat une année auparavant. Même si le chef du gouvernement porte le nom d’une famille fassie « attestée », les trois hommes ont les mêmes racines populaires, ont grandi dans des quartiers périphériques et fait leurs armes dans l’affrontement syndical, estudiantin pour les uns, ouvrier pour l’autre et se comportent aujourd’hui comme les bulldozers qu’ils ont été dans leur jeunesse. Pour autant aucun d’eux ne manque de sens politique. Il faut juste admettre qu’à chaque époque se hommes.
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