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15 réponses de 301 à 315 (sur un total de 7,031)
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  • #279527
    houmidi59
    Participant


    Intrigue policière : la femme
    mystérieuse

    Episode XVII : Un plan pour capturer Bangui

    L’après midi, au commissariat, l’inspecteur Halabi étudiait l’opération de 18 heures avec ses collègues et ses subordonnés.

    _ Voilà, entama-t-il la réunion, j’ai préparé un plan pour la capture de l’homme à l’imperméable alias Bangui.
    Vous, brigadier Hazim ainsi que le sergent Diloui, vous allez vous poster là-bas, près du oued Isly .Vous changerez d’aspect .Ayez l’air de deux bergers. Bien entendu, pour donner du sérieux à votre rôle, procurez-vous quelques brebis et moutons que vous empruntez à un des fermiers des parages.
    Quand à vous inspecteur Mellassi, dites à vos hommes de se disperser entre la sortie de la ville et le pont Isly .Munissez-vous de talkie walkies pour communiquer entre vous .Bien entendu, ne prenez aucune initiative sans mon consentement.
    Toi, mon cher Rachid, puisque c’est toi qui a filé notre homme ; tu veux bien nous donner un aperçu de la situation ?
    _ Avec plaisir, rétorqua ce dernier
    Bon, pour commencer, j’ai suivi tous les déplacements de notre homme : depuis sa sortie de l’immeuble Saada jusqu’à son retour chez lui
    _ Donc, tu sais ou il habite !
    _ Bien sûr ! Il habite dans une vieille maison dans le vieux quartier des anciens combattants. Au fait cette maison est habitée par plusieurs personnes ; la plupart sont des vagabonds, des voyageurs et des vendeurs ambulants. L’homme à l’imperméable occupe
    Une pièce presque isolée des autres pièces.
    Il est entré vers dix heures du soir .
    Halabi était le premier à s’étonner :
    _ Mon bon ami, tu as passé tout ce temps à errer dans les rues
    _ Non, rassure-toi ; j’ai posté un de nos contacts qui s’est chargé de tout
    Mais, attends : je vais t’expliquer du début
    Après avoir bu un verre d’eau, l’inspecteur Rachid dit :
    _ Quand il est sorti de l’immeuble Saada, il est allé tout droit vers un café au centre ville : le café des martyrs .Il est entré à l’intérieur .Je l’ai vu parler longuement avec un des garçons de l’établissement .Après, il s’est assis au coin .Quelques instants, on lui sert un verre de thé .Puis, deux individus l’ont rejoint
    _ De quoi ont-ils l’air ? demanda Hazim
    _ De vrais gibiers de potence ; je crois qu’ils sont des habitués de nos prisons.
    Donc, je me suis approché de quelques tables d’eux ; malheureusement, c’était assez difficile d’entendre ce qu’ils se disaient. Cependant, cela m’a permis de voir de près ce qu’ils manigançaient. A un moment, Bangui a fourré quelque chose dans un journal qu’il a plié ; puis il l’a donné à l’un des deux malfrats. Ces deux derniers sont partis .Aussitôt, j’ai sonné Elmiloud l’archiviste .Je lui ai fait une petite description des deux hommes.
    Juste cinq minutes après, il me contacte et me donne leurs noms.
    En effet, ce sont deux repris de justice. D’ailleurs, ils viennent de sortir de prison, il y a une quinzaine de jours
    Il s’agit de Saleh Elmaleh connu sous le sobriquet de Mjinina et de Azzam alias Harroudi
    _ Et alors ? Intervint Halabi
    _ J’ai bu une limonade ; puis, je suis sorti
    _ Et Bangui ?
    _ Il est resté là-bas jusqu’à deux heures de l’après midi
    _ Ne me dis pas que tu l’attendais dehors toutes ses heures
    _ Détrompe-toi ! j’ai posté un de nos contacts. Justement, il travaille comme garçon dans ce café .Je lui ai donné mon numéro de téléphone et lui ai dit de me prévenir de l’heure de sa sortie du café.
    Pendant ce temps là, je suis allé au septième arrondissement qui se trouve à quelques mètres du café .Par coup de chance, je connais l’un des inspecteurs de police.
    Aussi, je lui ai demandé de retenir nos deux hommes sous les verrous pour une durée de vingt quatre heures en tant que suspects dans une affaire de vol .Il me répond qu’il connaît ces deux lascars et qu’il va les capturer dans moins d’une heure, parce qu’il connaît tous leurs déplacements
    _ Bravo mon cher, le complimenta l’inspecteur Aïssam
    Et ensuite, qu’est-ce que tu as fait ?
    _ Je suis allé chez moi pour déjeuner ; ensuite j’ai fait une petite sieste .Vers deux heures, le garçon m’avertit que Bangui vient de sortir du café et qu’il l’a fait suivre par un de ses amis pour ne pas éveiller les soupçons de ce dernier.
    Une heure après, le contact m’a fait savoir qu’il est entré au cinéma .Il n’est sorti qu’à la fin de la seconde séance.
    _ Donc, conclut Halabi, vers huit heures
    _ C’est un peu ça, approuva Rachid
    Et d’ajouter :
    _ Après cela, il est entré dans un restaurant pour manger un sandwich.
    Enfin, il est allé à son domicile .Moi j’étais entrain de l’attendre là-bas .Cela m’a pris presque deux heures d’attente .Enfin c’est peu par rapport l’emploi du temps de Bangui.
    _ Qui t’a donné son adresse ?
    _ Le garçon du café, pardi !
    Pour clore cette réunion, l’inspecteur Halabi répéta les mêmes consignes puis dit :
    _ Messieurs, quant à moi je vais être l’ombre de monsieur Sedrati .Je vais me cacher dans la voiture du banquier .Quand , je vous donnerai le signal par deux bips longs , vous interviendrez !
    D’Accord, messieurs ?

    #279528
    houmidi59
    Participant


    Intrigue policière : la femme
    mystérieuse

    Episode XVI : le patron de l’homme à l’imperméable


    L’homme à l’imperméable escalada les escaliers .A chaque étage, il fit une petite pause pour regarder de près chaque appartement .Au cinquième étage, il sonna l’appartement trente deux .Après quelques instants, il entendit comme un chuchotement :
    _ Qui est-ce ?
    _ C’est moi Bendahou !
    La voix reprit avec un ton un peu dur :
    _ Pourquoi êtes-vous venu ? Ne vous ai-je pas dit que c’est dangereux de me contacter chez moi ?
    _ Mais, il est important que je vous voie
    _ Bon…J’espère que vous n’avez pas été suivi
    _ Rassurez-vous ! Et puis la police a d’autres chats à fouetter plutôt que s’occuper de mon cas
    Aussitôt, la porte s’ouvrit et l’homme à l’imperméable entra furtivement.

    **************

    Au commissariat, l’inspecteur téléphona à monsieur Driss Hamdi :
    _ Je suis navré de vous déranger, mais j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : on a trouvé votre fils mort dans son salon de coiffure
    Après un bref silence, il ajouta :
    _ Je vous attends pour vous accompagner à la morgue
    Sur ce, le téléphone sonna à nouveau :
    _ Allo, l’inspecteur Halabi à l’appareil
    _ Bonjour Aîssam ! Je suis dans l’immeuble Saada
    _ Alors, ça tombe bien .D’ici peu monsieur Hamdi va sortir .Tu veux bien l’accompagner à la morgue
    _ Mais, je suis entrain de guetter notre homme, l’homme à l’imperméable
    _ Dis-moi : ou est-il en ce moment ?
    _ Au début, j’ai cru qu’il allait rendre visite au vendeur des chaussures à savoir Driss Hamdi. Après, je l’ai perdu de vue ; mais je crois qu’il est monté au quatrième ou au cinquième étage
    _ Donc, conclut Halabi, il t’a semé mon vieux
    _ Pas du tout ! Je vais l’attendre patiemment .Il finira par sortir de son trou
    _ Puisque c’est comme ça, ne te fais pas voir par Hamdi. De toute façon, je lui ai dit de me rejoindre au commissariat
    _ Tiens, le voilà, souffla Rachid .Je vais me dissimuler sous l’escalier
    ************

    Dans le salon, l’homme à l’imperméable fit un compte rendu à son interlocuteur .Celui-ci l’écouta sans l’interrompre .A la fin, il le réprimanda sévèrement :
    _ Vous avez commis une grosse erreur en allant à la banque. Vous aurez du l’attendre chez lui.
    _ Pas du tout, patron ! Sa demeure est sous surveillance depuis l’assassinat de sa femme
    _ Et pour la banque ?
    _ J’étais sur les lieux avant son ouverture .L’un des gardes que je connais très bien m’a aidé en se faufilant à l’intérieur avant l’arrivée des employés. C’est lui qui a tout arrangé pour faciliter mon entrevue avec le directeur de la banque
    _ Voilà qui est rassurant !
    Puis :
    _ Donc pour le rendez-vous, c’est demain ?
    _ Oui, confirma Bendahou
    _ En y allant, faites bien attention et surtout ne vous faites pas remarquer
    _ N’ayez aucune crainte !tout se déroulera comme les autres opérations.

    ***********
    L’inspecteur Halabi, accompagné de monsieur Hamdi entrèrent dans la morgue .L’un des employés vint à leur rencontre :
    _ Que puis-je faire pour vous,
    inspecteur ? Lança-t-il en guise de salut
    _ Je voudrais jeter un coup d’œil sur la dépouille d’une personne qu’on vient de vous livrer. D’ailleurs, voilà les références : A212
    L’employa les pria de le suivre .Aussi, il entra dans une grande salle qui contenait beaucoup caisses métalliques .Il s’approcha de l’une d’elle et dit tout simplement :
    _ Voilà votre homme
    Monsieur Hamdi dévoila le cadavre de son fils et se recueillit un long moment sur sa dépouille. L’inspecteur le laissa faire.
    Puis, après avoir essuyé ses larmes, il dit à l’inspecteur Halabi :
    _ Comment est-ce arrivé ? Est-ce que vous avez arrêté son meurtrier ?
    _ Pas encore, mais on est sur une piste
    C’était loin de satisfaire l’oncle de Siham .Aussi, il s’énerva :
    _ Monsieur l’inspecteur, comme moi vous savez qui est le meurtrier de mon fils : ce n’est que ce vaurien de Sedrati .D’ailleurs, je vous l’avais dit avant-hier
    _ Détrompez-vous : ce n’est pas lui qui a assassiné votre fils. En plus, on connaît déjà le meurtrier .Ce n’est qu’une question d’heure .D’ici peu, on va lui mettre la main dessus.
    _ Mais qu’attendez-vous pour le faire ?
    _ S’il vous plait, monsieur Hamdi ; soyez un peu patient !

    ***********

    L’inspecteur Slaoui s’apprêtait à jeter un coup d’œil dehors, quand il vit la silhouette de l’homme à l’imperméable. Aussitôt, il se cacha sous les escaliers. Bangui sortit du bâtiment et se dirigea vers sa voiture et prit la direction du centre ville.
    Immédiatement, l’inspecteur Rachid téléphona à son collègue pour l’avertir du départ de son « client ».Ce dernier lui recommanda de le suivre à distance et noter tous ses mouvements.0

    #279534
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV


    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha


    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279531
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279526
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279535
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279538
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279533
    houmidi59
    Participant


    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XIV


    Partie 1 : Résultats des analyses


    Au commissariat, l’inspecteur Halabi reçut le rapport des dernières analyses. Il les lut à la hâte. En ce moment là, l’inspecteur Slaoui fit son entrée :
    _ Quoi de neuf ? Lança-t-il en guise de salut
    _ Beaucoup de chose, mon cher, rétorqua Aïssam
    Pour les empreintes relevées sur le peigne ce sont celles de Oualid Hamdi
    Donc, c’est lui l’assassin de Hicham Elouafi
    Reste : qui l’a tué ?
    _ C’est évident, déclara Rachid .Ce ne peut être que le troisième amant
    _ Or, ajouta l’inspecteur Halabi, cet amant on a déjà son signalement et même ses noms
    _ Alors, proposa l’inspecteur Slaoui, il faut lancer un appel à tous les districts de police pour le trouver coûte que coûte
    L’inspecteur Halabi approuva l’idée. Aussitôt, il sonna le brigadier Hazim et le pria de diffuser le signalement de l’homme chauve à l’imperméable en vue de sa capture.
    Il y avait aussi des informations intéressantes relatives aux différentes expertises faites par les hommes du laboratoire scientifiques. On peut citer les empreintes relevées dans le salon de coiffure. Après plusieurs identifications, l’une d’elles appartenait à l’homme chauve .Ce qui indique qu’il avait une main dans le dernier meurtre.
    _ Donc, conclut Halabi, l’affaire est presque réglée. Ce n’est qu’une affaire de temps
    Bon, il est tard ; je vais aller me coucher à demain, mon vieux


    Partie 2 : Visite chez le directeur

    Le lendemain matin, l’inspecteur Halabi se dirigea vers la demeure des Sedrati. Ce fut la servante qui l’accueillit au seuil de la porte :
    _ Bonjour inspecteur, l’apostropha-t-elle.Monsieur Sedrati est entrain de boire son café et il vous attend.
    En effet, dans le salon, le directeur téléphonait. Quand il vit l’inspecteur, par un geste de sa main, il l’invita à s’asseoir ; puis, il dit à son interlocuteur du téléphone :
    _ Surtout, essayez de le retenir jusqu’à mon arrivée. Je serai là dans moins d’une demie heure
    Et il raccrocha
    _ Excusez-moi inspecteur !
    Puis :
    _ Voudriez-vous un peu de café ?
    _ Non, merci ; je viens juste de prendre mon petit déjeuner
    Monsieur Sedrati se versa une seconde tasse de café au lait ; puis, s’assit à son tour sur le canapé :
    _ Que puis-je faire pour vous, inspecteur ?
    _ Au début, je dois vous annoncer que l’homme que vous avez aperçu dans la chambre est mort. Juste deux heures ou un peu plus, on l’a trouvé un couteau planté dans le dos .
    Le lendemain matin, par un appel anonyme, on a su l’auteur du second crime : un coiffeur que vous connaissez très bien
    _ Oualid Hamdi, s’exclama le directeur
    _ C’est juste …mais, lui aussi vient de trouver la mort cette nuit : on lui a versé du poison dans son verre de jus
    Là aussi, on a un suspect pour le moment il est en fuite ; mais tôt ou tard , on va lui mettre la main dessus.
    Après un bref silence, l’inspecteur reprit :
    _ Dites-moi, monsieur Sedrati, ces derniers jours n’avez-vous pas reçu des visites soit chez vous ou à la banque ?
    Le directeur réfléchit longuement :
    _ Non pas que je sache ; mais…..
    _ Mais, quoi ? S’interrogea l’inspecteur Aïssam
    _ Ce matin, on me fit savoir qu’un étrange homme veut me parler à tout prix
    L’inspecteur sursauta :
    _ De quoi a-t-il l’air ?
    _ D’après mon secrétaire, c’est un grand homme avec de longues moustaches , vêtu d’un imperméable …
    _ Monsieur le directeur , l’interrompit Aïssam ; dites-moi ou est-il ?
    _ Il est entrain de m’attendre dans mon bureau. D’ailleurs quand vous êtes entré, on me parlait de lui au téléphone
    _ Monsieur le directeur, l’homme qui vous attend est le meurtrier du coiffeur
    Soudain, monsieur Sedrati devint tout pale :
    _ Non, non cria-t-il, je n’irai pas à la banque
    L’inspecteur essaya de le calmer :
    _ Rassurez-vous ! Vous serez protégé et je peux vous assurer que rien ne pourra vous arriver.
    Il faut le prendre la main dans le sac. Pour cela , votre aide nous est indispensable
    Allez, monsieur, soyez courageux et accomplissez ce devoir .Ainsi votre femme reposera en paix
    _ D’accord, s’encouragea le banquier ; mais, ne me perdez pas de vue !

    #232844
    pikhasa
    Membre

    Absolument d’accord. Pour ma part, j’ai découvert Saidia il y a 20 ans, c’était peu équipé certes à l’époque, mais c’était magnifique. Pendant des années, je n’ai révé que de pouvoir m’installer dans cette ville. Quand j’ai eu la chance de pouvoir réaliser ce rève, le projet de « station balnéaire » était déjà lancer malheureusement. Je me suis dis que je n’y pouvais rien, et me suis vu dans l’obligation de « faire avec », comme on dit. Je ne pouvais pas prévoir que Saidia (je parle de la ville et non de leur soit disant complexe …) allait devenir un chantier permanent. 6 ans, que je vis, en famille, les pieds dans la boue 5 mois sur 12, que nous sommes entouré de détritus, cela toute l’année, j’en passe et des meilleures…. Le soucis est que je ne vois pas le rapport entre ce soit disant complexe touristique et l’entretien logique de toute commune….

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

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    #206769

    Sujet: PERDU DE VUE

    dans le forum Café OujdaCity
    nizarovicia
    Membre

    Ce jour n’étais pas comme les autres. Il l’a considéré comme un qui est spécial , critique et sans ressemblant.
    C’est vrai !! puisqu’il métra fin a 35 ans d’immigration .
    Ca fait 25 ans qu’il a quitté son pays et ses parents , pour aller vivre sous un autre toit , un autre pays plus riche que le sien, un pays qui représentait pour lui la belle vie, le beau avenir, et le très beau rêve qui s’est réalisé après obtention de son diplôme « Docteur en management » .
    Ile se souvient encore du jour dans lequel il a obtenu son visa pour le canada ! il s’est éclaté de joix !! enfin fini la pauvreté ! et je vais embrassé la terre du pays du paradis !! les portes du paradis envin ouvertes !!! il a annoncé la bonne nouvelle a ses parents.
    Sa mère a su qu’elle ne va pas supporter son éloignement d’elle « c’est mon unique enfants » disait elle .
    Son père lui disait a son tour « c’est vrai mais on peut rien faire !! mais soyons raisonnables , soit sûr qu’on bien élevé notre petit et certainement dés qu’il va stabiliser sa situation il va revenir nous voir !! tu vois !! même pas un an et tu va le revoir ! cesse de pleurnicher ! c’est un homme maintenant et il doit chercher son bonheur ! construire son avenir ! c’est un vrai homme et saches qu’il va revenir avec grandes choses de là-bas !! c’est mon fils je le connais très bien !! j’ai confiance en lui » , il disait cela seulement pour consoler la maman et se consoler lui-même ! mais de son fond il savait que peut être qu’il va jamais le revoir !! il a su cela car quand il lui avait posé une question demandant si il allé revenir rapidement ? il n’a pas pu trouvé de réponse !
    A l’aéroport il leur a dit « n’ayez pas de crainte !! je ne vais pas m’absenter longtemps . juste le temps pour faire ma carrière et je vair revenir vous voir ! je reviendrais après , je vous promet ! et je vais vous rappeler a chaque fois que j’aurais l’occasion . chaque week-end ! pourquoi pas ?
    Il se souvient encore de la dernière fois dans laquelle il avait embrassé ses parents ; il leur a dit alors que leurs larmes ne cessait de tomber « je vous rappel dés que je serais là-bas !! prenez soin de vous !! ne pleurez pas s’il vous plais !!!!
    Sa mère lui a répondu : « souvient toi petit que t’a famille t’aime trop , et que même l’argent du monde ne sera te la remplacer !!
    Puis partit ! jamais il n’est revenu ! ni téléphoné !
    Il est au canada . il se souvient qu’il a été bien reçu … il a trouvé un beau job … ………….. il commencé a gagner de l’argent …………. monté sa propre entreprise ….. s’est marié avec un canadienne.. a eu des enfants mais un jour il s’est bloqué devants le miroir !! ou est ce jeune marocain plein de rêve et d’espoirs ? c’est un vieux maintenant !! il bien réalisé tout ses rêves !! mais il a perdu aussi beaucoup de choses !!!!! 35 ans passé sans un seul instant de repos ! de concentration !!
    35 ans passa si vite a un point qu’il ne s’est même pas rendu compte de son âge ni du temps !!!
    35 ans passa dans lesquelles il a perdu grande chose !!! les lien le liant a ses origines !!! ou en est t’il de tout cela !!! 35 ans sans avoir pris la peine de demander d’après ses parents !! les appeler !! revenir au pays !!! els voir !!!! sa religion !! ses traditions !! il collé une peau étrangère sur sa peau originale et quand il essayé de l’enlever pour voir celle d’origine il n’a pas pu le faire !!
    35 ans passé et voila qu’il se retrouve aves deux enfants canadiens ne sachant aucune choses sur leurs racines !!! du pays source !! même leurs prénoms « Nathalie et Paul »
    Il a réalisé tout ses rêves mais a perdu le plus précieux !! « les origines !! les racines !! »
    Mais il s’est dit peut être qu’il n’est pas si tard . j’ai besoin de sentir l’odeur du bled !!
    Il a demandé a ses enfants de l’accompagnes mais il ont refusé « l’Afrique ? jamais !!! mon père est devenu fou ! »
    Ça fait 35 ans qu’il parti seul et voila qu’il revient seul .
    L’avion sur terre du Maroc sous un soleil si chaud réchauffant les cœurs . la terre natale .
    Dés qu’il a mis son pied sur le goudron bien chaud la joie est revenu a son cœur !! un bonheur qu’il n’a jamais ressenti a l’étranger ! je suis revenu !! je ressens l’odeur du pays .
    « le beau soleil c’est mieux !! Mon pays !! Ma vrai vie ! Je m’en fou de tout «
    Il s’est senti prêt a laisser tout !! a perdre tout mais a une condition ; qu’il revient comme il était avants ! Amoureux de la vie ! aller de nouveau avec ses amis a la plage, s’assoir devants la porte de la maison pendant des heures et des heures en discutant avec les amis et le voisins tout en buvant un délissant verre de thé que sa mère a préparée . Beaucoup de souvenirs ……
    Il prit le chemin de la ville natale. tout a changé.. Ou sont les arbres flottants dans un vert éblouissant ? la belle nature ? il y’en a que des bâtiments !! Des villas sur les côtés ! des usines ! Des nouveaux quartiers ! la ville pleines de voitures de cars, d’autobus ! tout a changé a un point qu’il même pas su d‘ou aller a fin d’escaler enfin sur son quartier !! il n’a pas pu le reconnaitre qu’après avoir demandé a un passant .
    Tout a coup il Lisa dans une pancarte d’un café un nom familier pour lui « café liberté » c’est bien celui dans lequel il passait ses soirée avec ses amis. même le café changé « grandit, devenu plus splendide, plus moderne ».
    Son cœur a commencé a battre rapidement !! il savais que leurs maison familiale se trouvait juste derrière ce dernier !!
    Il s’approchas pas a pas ! en c’était la grande surprise !! y’a plus de maison !! y’a juste une terre vague !! il commença trembler !!! ses dents rinçais !! avans qu’il se retourna il entendit une voix derrière lui disant : « vous cherchez quelque chose monsieur ?
    – S’il vous plaît ! connaissez-vous les propriétaires de cette terre ? enfin les ancien habitants de la maison qui se trouvait içi ? sur cette terre ?
    – Non mais j’ai entendu parlé que la terre s’est écroulée la tête des ses habitants et il sont mort tout les deux !! les pauvres ! cette maison était vraiment un danger pour les voisins car il était trop vielle !! vous savez avec les pluies que connais la région c’est tout a fais normale que se genre d’habitation ne puisse y résister !!
    A cet instant même il a senti que ses jambes n’ont plus de forces pour le tenir !! tombé sur terre .
    « Je suis perdu »

    Conclusion : « aimez vous ! y’a rien dans cette vie qui pourra remplacer votre famille !! vos parents ! vos frêres et sœurs ! vos conjoints , vos grand parents ,oncles, tantes, cousins , neveux, amis ni vos origines , aves mes salutations ; EL AKKAF Nizar 2011-12-31 »
    EL AKKAF Nizar
    31/12/11

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TROP PENSER NUIT A LA SANTÉ, SURTOUT QUAND C’EST INUTILE !

    Chronique du bout des lèvres. Pensées éparses ou nuisances subtiles ? Balivernes dispersées ! Il n’y a que dans le noir que l’on rêve. Ici, en dehors du brouillard et des brumes tenaces, il fait crânement beau ! Un temps de vacances multiples et de troubles dangereux ! À se croire à Londres, sans visa, par temps de guerre. Au Moyen-âge, bien sûr, avec un tas de rats et de pestes ! Un temps beau et froid, comme un mâle insolent et superbe. On est loin du Printemps. Sans succès, il est parti ailleurs. Et on appelle, paumes en l’air et prières aux poings, l’hiver, au secours ! Ses pluies du moins, mais trop SVP Sidi Rebbi ! Juste ce qu’il faut à cette terre, ses animaux et ses gens ! La grippe et la sécheresse, les maladies hivernales nous guettent. Et le vaccin on n’y croit plus, même si c’est gratuit. L’OMS comme l’ONU, ont tourné les gens au ridicule ! Qui croire par ces temps à ne pas mettre un chien dehors. Quitte à supporter ses crocs, l’escroc et les tirs de cailloux des voleurs. Point de salut à toi ‘’intelligente noblesse’’, le truand au col blanc, qui ose encore se voir sur son miroir hebdomadaire et parler de la fauconnerie. Traditions et dérision, le cynisme des prédateurs se perd. On ne respecte que les puissants, on n’aime que les riches. Nos complexes sont un énorme héritage qui grèvera l’avenir de nos enfants.

    Critiques en partance
    De profundis ! Adieux mesdames, surtout à celles qui ont coloré les affiches. Critiquer à l’ombre des couettes, quand l’ogresse est partie, est une forme de courage, qui rejoint les peurs d’antan. Celles de la gente civilisée des villes impériales. Devant les assises absentes et face aux rêves de l’enfance, aux endurances matures, face aux rues, face aux blouses délurées, des rires sardoniques ont fusé sur la télé et le Net. Des revers idiots, de perverse nature pour une odalisque ! On parle de beauté fatale La beauté, selon nos labels, est ainsi faite. Vous étiez si aimable et si belle, que vous nous aviez inspirée. Et même notre patience a été conquise, à votre insu. Seulement, il y a eu des erreurs des coups, pour un peu les tirs ! On ne lui demandera pas plus, elle fut ! Quand la frousse est partie et que s’installent en moins d’autres caresses, cela frise la folie. On patiente et on prie que cela cesse et que le bon dieu ou nos maîtres, nous changent de geôliers ou de bagnes !

    Syndrome de Münchhausen
    Avoir peur de rire, de critiquer, de pleurer et continuer de souffrir, fait partie d’une autre gageure, une autre guerre contre soi et qui manque d’être perçue. On comporte une blague. Celle où le citadin était dans le rôle le plus abject. Celui de l’impuissance au lit. Il entendait dehors les cris de chats, s’entretuer pour faire l’amour. Timide, cela l’y encourageait et le faisait rire. Il entendait le bruit des chars et des tirs, le bruit d’un avion, ou leurs échos métalliques, d’un autre temps, fruits de son imagination, le chaos de la guerre. Qu’à cela ne tienne ! Il pensait que c’était la fin du monde .Que la résurrection était proche et qu’il fallait anticiper le paradis ! Ou n’était-ce là qu’un rêve, et qu’en face de lui il y avait un voleur, qui ayant percé sa porte et bercé de morale, voulait le remercier avant de partir ! Il craignait pour sa chair et ses enfants. Et, ne pouvant se retenir, il lui fit un bras d’honneur, sous les couettes. En s’y enfonçant encore, de peur d’être égorgé, en osant montrer sa colère. Nous sommes les héritiers de ces puissants combattants ! On nous vole notre identité et notre avenir. Mais on veut persister sous les couettes ! On nous tue, on fait la politesse pour les prier les voleur de revenir. Il est des partis qui n’ont oublié ces vertus millénaires, des insoumis, qui ont cédé fruits et terres, pères et mères ! Syndrome sadomasochistes, des gens battus, qui aiment leurs ardents séducteurs ! Syndrome de Münchhausen

    Alternative de la narration
    On raconte différemment cette histoire du bourgeois. Le pouvoir ou le pour voir, si on y est ! Plutôt, le strapontin que l’exclusion. Le cheval de Troie pour percer les murailles de la ville ! Les estropiés de la morale se sont tus ! Alors notre père de famille, ne va pas se désister. Il va affronter le voleur. Il va crier et alerter les voisins. Ailleurs il s’emparera d’un fusil ou d’une hache ! Mais là, il n’a même pas de pistolet ! Il va crier en appelant des noms fictifs ! Ceux des présumés Khamar, Lhoussine, Mohamed et Ali. Tour à tour il répètera des noms de ruraux, supposés être plus robustes. Comme qui dirait aujourd’hui, il appelle le gardien, le chauffeur, le cuisinier et les servantes des voisins. Faisant mine de ne pas voir le gredin, il va courir et frapper taper sur les portes. Éveillant les dormeurs et les survivants ! Pour faire la foule, donner l’impression du nombre d’hommes, afin de déstabiliser le voleur ! Pas facile dans une ville fermée, cernée de murailles d’antan, où il n’y avait ni gardes armés ni sécurité de nuit, pour la sécurité de ses habitants. N’allez-pas croire que cela existe partout, maintenant ! Je vous laisse comme moi en suspens, ignorant ce qu’il est advenu au commerçant

    Écritures et décodages
    On a souvent varié les peintures avec des styles, des écoles et ateliers innombrables et novateurs. Bien moins les styles d’écriture, où tout doit être clair, brillant et perçant, à peine cru, mais très facile. Digestible !
    La lecture n’est pas un automatisme mais une réflexion pendant et après décryptage. Il n’y a pas de mots simples pour expliquer les choses compliquées. Mais ce n’est pas en compliquant les idées, par l’usage de mots complexes et indéfinis, que l’on accède à l’autre et que l’on peut communiquer. Ainsi exprimer des idées complexes, n’est pas un standard aisé. La recherche du mot précède l’élocution et en perfectionnant l’idée de départ elle-même. L’idée se nourrit de la phrase qui la porte. La locution enrichit l’élocution. L’éloquence détruit la communication. Un dépit, un danger aussi grave que les croûtes de peinture qui transforment un tableau en montagne, à force de le sculpter.

    Cogitations et existence
    L es idées simples et communes, fatigantes et stériles pour certains, sont plus amènes chez le pédagogue qui s’épuise à les décliner. Il les instille par degré et avec patience jusqu’à faire entendre son sujet aux destinataires et plaire aux plus étourdis. Il cherche les mots les plus simples, les plus adaptés et cela par degrés Selon les destinataires, afin de les instruire et de mieux les toucher. Mais ce n’est pas par culture que l’on coure ni par besoin de manger que l’on peint ou qu’on lise ! Il y a des besoins autres que préliminaires, quand on s’investit et s’implique vers l’altitude, non seulement le défi porté à soi, mais la quête de son plaisir aussi. Là aussi cette culture, cette gymnastique ne se font pas sans peine ni sacrifices. Qui cherche des défis à porter à soi, prospecte de parmi les difficultés, sans les éluder.

    Pédantisme et vanité
    Ainsi, expliquer les choses compliquées, exprimer les idées naissantes, n’est pas aussi aisé que de mettre une pièce dans une fente de tirelire. Gravir les sinuosités des pistes montagneuses est aussi ardu et stressant que les inattendus des métaphores et les labyrinthes où joue le scripteur pour s’amuser. Gravir des montagnes est aussi fastidieux, mais cela rapporte à l’alpiniste et aux grimpeurs qui le suivent, autant d’estime pour soi que de volupté. La joie du sommet est à ceux qui y accèdent. Sauf lorsque la quête du Graal se solde par l’absence de trésor. Seulement tout le monde sait que dans de monde de la mystique de la métaphysique des religions et des légendes, il n’y a que les idées qui importent. La vérité, la réalité de la quête, son aspect le plus positif est déjà acquis dans son cursus, dans la foi et le culte, non dans l’arrivée au but recherché, qu’il soit mythique ou surestimé. Il sème le parcours.

    Ou frivolité et nullité ?
    Plus terre à terre, sur le terrain, ce sont les entrainements et les courses, les exercices, qui donnent de la force et non l’accès à la médaille, au trophée et au papier diplôme. Ceci est pour apporter un peu de satisfaction, réelle, à notre quotidien, qu’il soit de simples ouvriers ou de grands magistères. Sans qu’il soit fait de postes ministériels, de postes boiteux, de mensonges et de branle-bas de combats, de supercheries de type, super salaires odieux et de lotissements délivrés au franc symbolique, à titre congratulations pour les silences les complicités et autres nécessaires connivences de la vie courante, entrepreneuriale, politique

    Partages et partitions ratées
    Des prix de compensation ou de consolation, où l’on voit un ministère occupé par pas moins de quatre têtes de ministres ! Je me demande pourquoi on les réduit à 18 d’entrée pour en sortir près de 40 la fin ! Opération de chtara* à la marocaine, magie et prestidigitation, goulou baz* ! La main tendue, on serre en premier, quitte à relâcher par la suite. Si on lâche plus pour commencer, on ne peut plus rien donner aux ‘’gourmands’’ par la suite.
    Partages ou marchandages par anticipation ? Ou économie sur les retraites, malvenues d’ailleurs, et que l’on délivre aux ‘’sénateurs’’ partants et autres ‘’intermédiaires’’ déchus, après de notables sommeils publics, des rigolades on live ou des disputes, voire de plus saines absences ! Spectacles affligeants et notoires qui nous empêchent d’avoir une chaine parlementaire ! Primes de complicité ou primes contre la déprime ?! Connivences, corruption, népotisme ou carriérisme ? Connivences et collusions salutaires, adaptation de fait, face aux complicités et aux compromissions. Structures organiques, telles que décriées, devenues normatives, mais néanmoins entretenues par real politique.
    En vérité, en politique les administrés sont aussi loin de la politique que les consommateurs de pain et de kefta* ne le sont de la culture et de l’élevage ! On peut bouffer de l’âne dans nos saucisses avec autant de maïs ou de blé, génétiquement modifiés dans nos assiettes, consommer autant de médicaments génériques, imparfaits ou peu purifiés, autant de produits chimiques, sans nous en rendre compte et sans qu’aucune hygiène de ville n’investisse les cuisines ou les étalages ! La politique est loin, la vérité aussi. Nous sommes loin du jeu et des pouvoirs ! Aussi loin de la création et de la conception des choses et des plans, qu’un conducteur d’auto ou de PC ne le sont de la fabrication de la voiture ou de celles plus mateuses et physiques des ordinateurs !

    Médire des maux à dire
    Destins destitués. Le monde des consommateurs est fait de récriminations et d’insatisfactions en chaine. En cela il est pareil à celui des politiques. Nous avons le droit d’élire, vite très vite, des gens sur parole et sur des programmes amalgamés en vrac, qu’ils n’ont pas l’opportunité d’essayer d’appliquer ou qu’ils ne pourront jamais appliquer. Il n’y a théoriquement que leur parcours qui ressemble à un exercice de sport. Le but le Graal est du domaine de la légende. Il en est ainsi du chômage et du lotissement comme des vertus démocratique qu’ils voudraient apiquer. Ils dirigeront et nous guideront à vue, en commettant des erreurs naturellement, comme celle du genre humain en cela on leur pardonnera après leur avoir laissé le temps de jouer sur les cobayes ! Nous avons le chois d’être heureux ou malheureux selon la passivité nôtre à supporter ce qui nous dépasse. En cela, philosophes épris de religions asiatiques, nous sommes les bons sujets du destin et des lieux et des climats où nous naissons et où nous sommes condamnés à tenter de subsister !
    Penser autrement est du domaine du délire sinon de la rébellion. Et en cela, les superpuissances, par lobbies, banques et multinationales interposées, sont celles des nations qui décident du devenir des autochtones et de l’histoire de l’humanité ! Comme je disais ailleurs de notre avenir et de nos destins, les pluies et les grands états interfèrent avec nos libertés et nos destins, se substituant à dieu sinon à la nature. Ou presque ! Mais, même leurs rôles, utiles ou néfastes, sont écrits. Nous, nous ne pouvons pas le savoir, mais eux, ils les prédisent s’ils ne les planifient ! Nous sommes leurs obligés, de par le modernisme impulsé avec leurs langues et leurs dieux et leurs doutes. Et qui plus est mécontents des sommes fabuleuses qu’ils nous doivent ainsi qu’à nos ultimes ! Complot séculaire ou hypothèque à vie pour des états, néoformés ou archaïques, qui tardent à devenir adultes, réellement libres et indépendants.

    Pour lire donc il faut se concentrer.
    La patience et la concentration maintenues sont utiles au pilote. Comme la confiance en sa boussole et sa barre ! Son étoile, ses matelots et en son bateau. Que ce soit un état ou un gouvernement pour le capitaine c’est le même cas. Mais les avions d’antan n’avaient pas de pilotage automatique. Il fallait au maître une attention de chaque instant. Difficile de lâcher les mains quand on conduit une auto. Même des pensées importantes peuvent être futiles ou graves. L’errement d’un instant peut causer l’accident.

    Invitation ou sédition récréative,
    Allez-vous narguer leur sort ou le dénoncer ? Madame la ministre de la santé, maintenant que vous êtes parmi nous, de l’autre côté du sérail ou des barreaux ; maintenant que vous êtes une malade comme une autre, un bulletin de vote, comme des millions d’autres, maintenant que vous êtes libres des contraintes et des silences dus au devoir de réserve, maintenant que vous êtes plus heureuse de vos compétences acquises, du fait des connaissances médicales apprises, et plus réfléchie, bien au fait autant de contraintes que des problèmes, plus libre d’épouser une cause, par civisme vous pourriez dénoncer le chemin de croix que traverse chaque malade ! Phrase proustienne, qui n’enlève rien à l’invitation, qui vous est faite, si vous prenez le temps de la lire posément.
    Vous êtes le témoin illustre de nos incompétences diverses, tous secteurs confondus, sans sectarisme! N’est-ce pas ? Comme de l’esprit de profit et d’arnaque, la corruption, qui n’existe pas que dans nos secteurs ! Je cite sous formes de tirets des constats. La détérioration et les manques structurels, en passant par la suffisance des hommes et sur leurs paresses, qui cachent leurs incompétences et leurs insuffisances en moyens ! Y compris le manque de soutiens, d’assistance ou de moyens, de tuyaux pour dépasser les négligences du personnel. Les malades sont toujours isolés, angoissés, peureux, séniles et très seuls et infantilisés face à l’administration, qui représente le makhzen, face à leurs maladies et au personnel. Répétition surlignée. Les malades sont toujours aux affres des urgences, face aux manques d’ambulance et de services des urgences équipés ! Le personnel hier dévoué est aujourd’hui, placide, déçu et dévoyé, il perçoit les malades comme des barbares, des envahisseurs parachutés d’une autre planète. Les malades non-couverts ou peu, malgré vos efforts, manquent toujours de moyens pécuniaires, quand c’est sérieux. Nous sommes au Maroc, ne voyez pas que les Mégamalls, Madame ! Vous avez été le témoin de ce théâtre maladif et de prédation, soyez maintenant leur avocate. Adhérez, à notre invite ! Oubliez le passé incomplet, Adhérez !

    Conscience des faiblesses,
    On brûle : harakiris maghrébins ! Des despérados d’hier au brûléros* d’aujourd’hui ! On se consume au travail, quand on y est et qu’on le trouve. Mais rien que pour travailler, on se grille. On se tue pour se soigner. On se carbonise pour nos droits ! C’est gauche, vous en convenez ! On a coutume, là-haut, d’oublier nos existences. Nous se sommes que des statistiques, des chiffres, rarement des humains. Ou juste pour applaudir les palanquins et embrasser à genou des mains. Si, si très haut, il y a de magistrales exceptions et du travail de fait. Un travail pieux et constant. Mais, là en ce qui vous concerne directement. On le dirait à force de l’entendre faire ! Vous êtes d’une autre race, d’un autre monde, bourrés d’une éthique différente, endurcis d’une morale tout autre. À moins de se suicider, seule expression qui reste, on est pour vous inexistants. Les chiens, à la limite, les chevaux, certes, ont plus de considérations que les moutons. Faut-il braire ou hennir pour avoir un peu d’estime et de compassion ? Quelle garantie, quelle confiance attribuer aux changements timides et aux reflexes tenaces de peur ou d’appropriation ! Bon Dieu, ne nous oubliez pas sur cette terre ! Dites-le à ceux qui nous gouvernent, ici, là ou ailleurs ! Nos plaintes, nos droits, nos dols, nos vies, c’est important pour nous, jamais pour eux…Et pour vous, Seigneur ? On n‘a qu’une vie, avant d’être rappelé ailleurs !
    Kénitra, le 9 Décembre 2012
    Dr Idrissi My Ahmed,

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    AUX MEMBRES DU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI

    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
    DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIES !

    Exhortations

    Appel au nouveau Gouvernement, aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des taxes sur les maladies. Un Projet de société nouveau basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ou les diverses étapes des soins ! Ayez, nous vous en conjurons la détermination d’opérer une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares !

    Messieurs les Ministres,

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.

    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.

    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux, techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade, dans la vente des médicaments !

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM
    Constatez, avec nous honorables messieurs !

    En effet, chers lecteurs et/ou futurs malades, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !
    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !

    Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car, chers Lecteurs, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !

    Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.
    Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !
    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas!

    EXHORTATIONS A SM LE ROI, QUE DIEU LE GUIDE !

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande Mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !

    MADAME, ET MESSIEURS LES MINISTRES

    En vous félicitant et vous remerciant de votre rôle de médiateurs avertis, nous demanderons aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, aux membres du Gouvernement Benkirane, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu, à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.

    Kénitra, le 03 janvier 2012
    Dr IDRISSI My Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com Site : http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES

    Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y a pour la lecture…

    Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
    Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.
    Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.

    ARBRES ET TROTTOIRS

    Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
    Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
    Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraichissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
    Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bucher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïna laka ma lane yakouna qate înedaka ?’’ Réduits, exigües, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.

    HOMO SAPIENS

    L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
    Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accaparateurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.

    THÉÂTRE PROLIFIQUE

    Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
    Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
    Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.

    DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL

    Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
    Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
    Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forets et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.

    LA VIE LEUR VIENT DU CIEL

    Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
    Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brulant arbres, charbon et bois.
    A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
    Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
    Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !

    LES ARBRES, NOS CONCITOYENS

    Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
    Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles de bambous, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
    Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
    Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
    Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur cortes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !

    AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES

    On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
    La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
    Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.

    VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI

    Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physicochimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
    La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
    Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Janvier 2012

    #279539
    houmidi59
    Participant

    Episode XIII : un autre meurtre

    Le rapport du sergent Diloui était dense et riche en informations. Au début, il a sonné chez monsieur Elouafi ; pas de réponse ! Sur ce, il a escaladé le mur et s’y était trouvé à l’intérieur .Tout était fermé : portes et fenêtres. Le sergent fit quelques recherches dans le jardin .Après une vingtaine de minutes, il trouva un bouton d’argent .Au fait c’est un bouton d’imperméable .Il dénicha aussi des lunettes cassées, un petit carnet et un stylo bleu dépourvu d’encre.
    Bien entendu, il trouva dans le carnet quelques adresses .Ce qui a attiré son attention, cette adresse :
    Driss Hamdi
    Coiffeur des dames
    4 rue Oujda, Belle vue
    Ensuite, il a engagé des conversations avec les voisins de l’agent immobilier.
    Un couple de vieux sexagénaires lui a affirmé qu’une femme lui rendait visite trois ou quatre fois par semaine. Elle restait chez lui deux ou trois heures .Elle n’avait pas de voiture ; c’est pour cela qu’elle passait près d’une heure dans la rue pour monter dans un taxi.
    Ce même couple a révélé au sergent que beaucoup d’hommes passent la nuit chez Elouafi .La plupart sont jeunes et ont l’air bourgeois
    Quand le sergent leur a demandé s’ils n’avaient pas remarqué quelque chose de bizarre ou d’étranges, Aussitôt, le vieil homme a dit sans ambages qu’hier un homme chauve , à la peau brune et aux longues moustaches n’avait pas cessé d’aller et venir .Juste plusieurs minutes avant le meurtre de l’agent immobilier .A un moment , il est entrée dans une cabine téléphonique pour téléphoner
    Les enfants, eux, étaient très bavards .Tous ont affirmé que Hicham Elouafi ne vivait pas seul .Ils ont donné quelques signalements tellement précis pour reconnaître madame Sedrati et Oualid Hamdi.
    Le soir du meurtre, les enfants ont vu un homme aller et venir ; puis disparaître soudain sans laisser de trace .Leur description était plus précises que celle du vieux couple : un homme de longue taille, des moustaches qui pendait de chaque côté, il est chauve et ressemblait de près à Yull Brunner ; sauf que celui-là avait la peau brune.
    Au moment ou le sergent s’apprêtait à quitter les lieux , un garçon âgé d’une quinzaine d’année lui confia qu’il avait écouté tout ce que avait dit l’homme à l’imperméable au téléphone .Cependant, il ne souvenait pas exactement des mots .Le sergent l’incita par quelques friandises et une pièce de dix dirhams. Celui –ci dit tout en hésitant qu’il se rappelait de ces mots : Elouafi a assassiné votre amie .il est seul .Venez vite !
    Le sergent conclut enfin : la cabine se trouve à quelques dizaines de mètres de la villa dans la rue de Séfrou.
    L’inspecteur Halabi remercia ses adjoints et les complimenta. Il ajouta :
    _ Messieurs, vous avez réalisé un grand exploit .Grâce aux informations que vous nous avez fournies, cette affaire aura une fin rapide.
    Récapitulons : Hicham Elouafi a assassiné madame Siham Sedrati
    Causes du meurtre : jusqu’à présent inconnues
    Néanmoins, on peut supposer que la jalousie peut-être l’un des mobiles de ce meurtre prémédité.
    Ce Hicham Elouafi, juste deux heures après , vient d’être poignardé à mort
    Causes de cet assassinat : inconnues aussi
    Là aussi, on suppose que le nommé Oualid Hamdi vient de recevoir un appel téléphonique qui lui fait part de l’assassinat de Siham par Hicham Elouafi
    Des trois amants de madame Sedrati : le premier est mort, le second est suspect ; quant au troisième, il a été signalé dans trois endroits différents ….
    Soudain, le téléphone sonna .L’inspecteur Halabi répondit à l’appel :
    _ Allo ! Quoi ? Un autre meurtre !
    Après un bref silence :
    _ D’accord, faites le nécessaire ; nous arrivons dans un instant à l’autre
    En ce moment, l’inspecteur Rachid entra en en tenant à la main un portrait robot
    _ Regarde, lança-t-il à son collègue, devine qui c‘est !
    Celui –ci dévisagea longuement le portrait :
    _ Excuse-moi : je ne connais pas
    _ Mais c’est notre homme de la cérémonie du mariage
    _ Ce que tu ne sais pas, on a signalé sa présence dans les parages de la villa à deux reprises
    _ Ok, consentit Rachid
    Eh bien, il se trouve que cet individu est un dangereux criminel, maintes fois inculpé pour meurtre, escroquerie et pour chantage aussi. Jusqu’ici, on ne l’a pas encore capturé. Tout simplement, il change d’identité et il opère toujours seul.
    L’inspecteur interrompit son collègue :
    _ Au fait : un troisième meurtre vient d’être commis !
    Sans coup férir, l’inspecteur Rachid dit :
    _ C’est sûrement le coiffeur
    _ Comment le sais-tu, s’exclama Aïssam
    _ Hicham Elouafi a tué Siham Sedrati ; juste après, il est mort .Oualid Hamdi vient d’assassiner Hicham Elouafi ; lui aussi vient de subir le même sort
    Qui est derrière tout ça ?
    L’homme à l’imperméable ; à savoir : Houssine Bangui alias Ali Zakraoui, alias Mchicha, alias Bendahou
    Aussitôt, toute l’équipe présente se rendit sur les lieux du meurtre.
    En effet, Oualid paraissait dormir sur une chaise .Pas de trace de violence et rien n’indiquait la cause de sa mort .On avait l’impression qu’il souriait .Près de lui sur une table ronde : un verre qui contenait du jus et un paquet de comprimés.
    L’inspecteur huma le contenu du verre :
    _ On dirait qu’il contient du poison
    Puis :
    _ Les gars, faites-moi analyser ça et que ça urge !
    _ Tout de suite, inspecteur !
    Quelques instants après, le médecin légiste Abdelhamid Choukri fit son entrée :
    _ Bonsoir, la compagnie !
    Il s’approcha du défunt ; puis il l’examina minutieusement :
    _ Cet homme vient d’avaler une substance poisonneuse.Regardez, ses lèvres bleues .C’est sûrement un poison à effet instantané .Le pauvre n’a rien senti
    Bon, je vais lui faire une autopsie…
    _ Pas la peine, toubib, rétorqua Rachid
    Et à Aïssam :
    _ Voilà les résultats de l’analyse :
    Poison de marque d1 utilisé dans le domaine de l’agriculture pour exterminer les parasites et les ratons .Une grosse dose a été ajoutée aux jus avec un peu de sucre. Ce poison a un grand effet sur le cœur et le cerveau : il ramollit le premier et paralyse le second dans un temps qui ne dépasse pas deux minutes
    L’inspecteur ordonna à ses adjoints de fouiller le salon de fond en comble pour trouver tous les indices qui pourraient les aider à découvrir l’assassin .Sur ce, les photographes prirent des clichés du mort et les hommes du labo relevèrent les différentes empreintes sur la table, les chaises et le grand canapé.
    L’inspecteur Rachid ouvrit le tiroir d’une commode et en sortit plusieurs feuilles qu’il se mit à examiner de plus près. Il y avait beaucoup de factures signées par le défunt, un chèque non endossé, une lettre et une photo.
    La photo était celle de Siham .Tout en bas était écrit en stylo bleu : ma bien aimée.
    En ouvrant la lettre, l’inspecteur lit le message suivant :
    Mon amour Oualid
    Je ne veux pas te perdre ; mais je tiens aussi à mon mari .Tu sais bien qu’il est le père de ma fille Nisrine et qu’il m’a toujours bien traité .Je ne peux pas, comme ça, lui demander le divorce .Alors, s’il te plait essaie de me comprendre et sois indulgent envers moi.
    Ta chérie Siham.

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