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    Sujet: MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    AFRIQUE OCCIDENT

    Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, sont frères et sœur de la même africaine de mère, qui vivent sur deux continents opposés et différents. La maman, sauvée prodigieusement des eaux, a pu fonder un autre foyer en sautant la grille qui sépare les deux mondes. Elle vit librement et maritalement, avec son employeur et père de Sitou. Elle envoie un peu d’argent, chaque mois, au père de Simi, son premier mari. Qui lui donc, est resté coincé avec ses 3 autres femmes et son fils aîné, dans une cabane en périphérie de la capitale. Vous me suivez…

    LA CRINIÈRE DES LIONS

    Soleils arrogants, viels hommes blonds, vicieux, narquois et riches et lubriques, viragos viriles, femmes magiques et identités supérieures d’occident, farfelues et erratiques, anges et leaders pourris ou mythiques, en prison ou en voie de l’être, il neige sur votre olympe qu’on ne perçoit plus que vous et vos mèches dorées ? Zeus ou Yahvé, Père, sont-ce des crânes rasés ou des turbans qui manquent de bonté ? Des perruques sur d’erratiques intellects et de chauvines et homicidaires idées ?
    On devrait vous abaisser vos plafonds pour vous rapprocher directement de nous autres, basiques faunes de l’humanité. Place aux moustiques ! On devrait vous faire ôter les ailes et vous donner des pieds et moins de morgue, pour commencer. Et puis, vous rapprocher de nos yeux, ce sera juste pour se connaître et pour se voir, avant de décider, d’occire et de piquer !
    J’entends vos sifflements dès votre approche de mes tempes, moustique ! Et puis ce rappel ! Ce ronflement persistant, désagréable et fatiguant. Invectives inlassables de marâtres syndiquées ! Ostracisme de nos pénates et de nos dieux, fustigeant ! On vous a vaincus, envahis, colonisés, déracinés, répudiés et refoulés…Les meilleurs d’entre vous, sont vidés vivants ou et sortis empalés et violés. Il n’y a plus d’eau, ni de minerais, plus de pétrole, chez vous, ni de femmes encore potables, pour nous attirer…Ouste, vivement des barrages et des murs, entre tous les Mexicains du monde et notre pays ! Au moins, vous êtes devenus franc, depuis que votre prédécesseur Brexit nous a divorcés !

    DENIS D’AUTRUI

    Vous dites…Changez de dogmes, explosez vos vieux crédos et vos conneries mythiques et arriérées ! Regardez nos idées, notre république, notre démocratie…Ce ne sont que subterfuges pour nous dompter et nous aliéner ! Des slogans de riches pour diffamer notre culture et nous refouler ! Des foudres pour faire fondre nos essences particulières, puis comme cendres et déchets, nous souffler ! La foudre et le chaos démérités !

    FIN DE MESSE ET VIEUX SAGES

    J’ai raté, honteusement et rageusement, le 3ème moustique de la nuitée, alors qu’il se réchauffait sur la porte du placard, en face du radiateur. Il se bronze à l’œil comme qui dirait. Et le dîner, c’est moi, pardi ! Les parasites, c’est ainsi fait. Il ne devait pas être convaincu par le texte de l’hebdo, plié en deux. Bien chaud et seul, dans la chaleur de la nuit, bien calé, comme un parlementaire parachuté, il a très bien pu m’échapper. Car je ne l’ai pas vu ni pu retrouver son corps sur le plancher.
    Entre l’hypothèse de Benkirane, anesthésié par le Tahakoum et puis réanimé pour être redirigé, il y a le temps qui passe. Un poker sur un échiquier qui dure, le temps d’une série sur la télé. Inutilement pour ladite démocratie et le pays ! Dans sa suprématie prégnante ou apparente, il, Benky est de toujours indispensable pour le jeu et largement victorieux. Les gens ont fait leurs calculs…Sans pouvoir décider. Ils flottent entre les deux sphères et les courants universels pernicieux ! A ne rien comprendre ni pouvoir calculer !

    INDÉLICATESSES DE BAMBINS

    Les enfants ! Que viennent faire là sur le sol mes deux oreillers et ma couverture étalée par terre dans l’autre chambre ? Esprits sataniques et malsains, pervers et pernicieux, intouchables et imparables sont ainsi les démons. Les jeunes pas les vieux ! Sont-ils doublés dans le réel et se vengent-ils sur nous, par le biais de leurs diables frondeurs et facétieux ?
    Des êtres invisibles et que je méconnais, mais dont les actes pervers sont manifestement commis ! Ou que dans leur piqûre, inoculée dans mon annulaire, il devait y avoir de ce VX ? Le pire poison jamais inventé. Un neurotoxique, universellement interdit, dont on vient de tuer Kim Jong-Nam, ce 13 février. C’est du demi-frère du tyran nord-coréen, Kim Jung-Un qu’il s’agit. Le président de la Corée du Nord, fait trembler Stump, en tirant de très loin ses fusées. De quoi l’écheveler de sa fausse perruque ou de l’achever, malgré sa vraie crinière. C’est mon état ! C’est moi-même, sous l’emprise de leur injection toxique, qui aurais chamboulé les deux chambres ?

    LINCEUL POUR LA SECTE VORACE

    J’écris sur ce blanc extrait d’arbre cellulosique qui sert à d’autres usages que de retenir les pensées fugaces. J’écris sur ce mouchoir qui devait être ton linceul temporel, ô moustique ! Le 3ème larron-piqueur est collé sur le plafond, parmi d’autres tâches et reliefs de cadavres de son espèce ! Il me nargue et jure instinctivement de me percer. Est-ce lui, le messager de l’administration ? Un veilleur de nuit, malveillant ? Une antenne de surveillance, un récepteur équipé de phare invisible et de micros, sur la tête de chacun. ? Pour la sécurité personne n’est en sécurité. Les services surveillent. Les services utilisent les moustiques pour nous épier notre intimité et nous punir, s’il le faut. Des anges zélés qui ont le privilège de punir sans juger…L’insomnie, c’est la mère du vide. Le néant qui parle. On dit, qui délire.
    Autrement…Qu’y a-t-il comme analogie, entre lui, l’Aedes aegypti et les violeurs ? Qu’ils soient des professionnels invétérés, des drogués, enfumés ou pas, quand ces terreurs violent une personne puis, une autre et une autre ! Quand ils la forcent à subir et à faillir, elle, sa dignité, ses libertés et ses droits. Quelle différence existe-t-il entre le parasite et ces autres ennemis…de partout dans le monde…qui emplissent les prisons ? Moustiques ou terroristes, violeurs politiques, sexistes ou accaparateurs, quand ils réclament violemment des biens, ou qu’ils arrachent des plaisirs ? Quand ils les prennent et qu’ils abusent de vos droits. Quand ces faunes et ces fauves, ces démons faits femmes ou hommes, abusent des faiblesses des gens, des victimes qu’ils trouvent là ?

    LE SYNDROME DES VAINCUS

    Syndrome de Stockholm. Repli sur le passé est le complexe des vaincus. C’est quand les forçats deviennent amoureux de leurs matons. Difficile d’être objectif ou logique, impossible d’accepter pour quiconque d’être une victime ou une proie ! Même si la nature nous emplit de philosophie, mercenaires, agents ou moustiques, osent prétendre qu’ils tuent ou nous pompent de droit…
    C’est le même questionnement devant ces autres situations de par le monde et les frontières entre états sur les débris des vieilles nations. Que ce soit celles d’une personne, d’une tribu ou d’un clan, vers une terre spoliée, un bien arraché, ou celui du sang versé ou sucé, encore une fois, alors qu’il ne leur appartient guère ! Les causes des bellicismes aveugles, les logiques des invasions sauvages, quelles que soient les raisons avancées et l’histoire, poussent à des contre-réactions et à des vengeances. Les prétextes fumeux, quels qu’ils soient, se soldent sinon dans l’impasse, dans l’incompréhension la plus forte entre la victime et le délinquant. ‘’La raison du plus fort’’ nous fait entrer dans les fables de Jean De La Fontaine et dans les légendes, plus que dans les stricts droits ? Cannibales et cruels carnassiers que nous sommes, me dis-je, en osant leur en vouloir et en critiquer nos ‘’ amies les bêtes ‘’ hypocritement !

    DU SANG POUR DES ŒUFS

    C’est l’ecstasy des femelles vampires. Chez le moustique, on me l’avait dit en biologie, j’ai cru et je n’ai pas tenté de faire la différence, c’est la femelle qui nous larde. La dame pique pour se charger de notre hémoglobine, afin de constituer ses ‘’enfants’’. Ses œufs qu’elle ira pondre dans les eaux. Si elle reste parmi les vivants ! Elle est là et me nargue insolemment. Pire, cette femelle me prive de sommeil. La fatigue et la traîtrise, la trahison des bras affaiblis, le sentiment de cette incapacité de l’atteindre là où elle perche, le fait de la voir m’épier et de me traquer me laisse philosopher sur le destin, la politique et moi. Jungle, félin et proie, la partie dans cette chambre se joue à trois. Quand on sait que le fauve est en vie et qu’il a envie de vous et de vos muscles lapidés, et qu’il flaire votre sang et votre chair, qui tremble alors, et que très las, vous avez envie de dormir pour vous reposer et d’insulter tous parasites et les voleurs. Vos nerfs vous lâchent et vous entrez dans une phase de colère, de stress, de soif de meurtre et de vengeance.

    SOUFFRANCES ET PHILOSOPHIE

    Ai-je été piqué, juste pour me réveiller ? Ou par une miction irrépressible de coïncidence ? Ou, juste pour me réveiller afin d’écrire ces pensées, lesquelles, sans cela, resteraient lettres mortes ? L’envie de gratter mon annulaire gauche, la rage de le frotter, ce doigt amaigri, depuis si longtemps et sans bague, le fait de le voir rougir totalement, me fait honte à pleurer d’impuissance et de ressentiments. Juste la douleur et cette terrible insomnie qui décuple la fatigue. C’est le sentiment d’être outragé, puni sur terre, juste pour la pub, un pré-lancement du Jugement, un extrait du film du calvaire et de la sanction qui m’attend, pour trois fois rien. Mais qui leur ouvre les portes pour entrer chez moi ?
    J’avais beau parcourir du regard les murs de cette chambre, étroite comme une tombe, à la recherche du moustique, je ne vois rien que cette histoire de peines, physiques et mentales, dans un cagibi. Un avant-goût du caveau que j’ignore et qui m’attend. Quelle est cette clarté qui m’a permis de trouver ces deux vampires de moustiques ? D’un coup sec, je tape dessus ! Aucune trace de mon sang sur la planche ni de ses éclats sur le mur pour me rassurer. Rien du tyran pour m’apporter ce peu de satisfactions ou de joies auxquelles j’aspirais. Ils ont échappé au coup du magazine hebdo replié, que j’utilise comme une raquette pour les taper. Si elles crèvent, ce sera du fait de la culture et de mon goût pour l’info.
    Paradoxe entre aimer et faire souffrir. Je pense que ces espèces animales qui nous haïssent, qui nous veulent et qui nous apprécient, qui nous exploitent de près ou de loin, plus félins que les fauves de cette jungle de carnivores et de sangsues, sont une image du monde complexe qui nous engendre et nous relie.

    DES VIGILES NOUS SCRUTENT

    Caméras au plafond. Une suite au roman de fiction ‘’1984’’ de George Orwell. Ils sont là sur le plafond. La vue affaiblie, la mienne, je ne peux pas les distinguer. Je pense à ceux qui voient plus mal ou plus rien, comme aux enfants et aux malades assoupis. Je devine leurs forces annihilées et celles décuplées des insectes cette nuit. Je pense à ceux qui sont au-dessus de nous. Qu’ils siègent parmi les anges ou les démons, qui près de leurs lustres, qui fixés sur leurs étoiles, reçoivent tellement de lumière, d’énergie et de chaleurs. Symbole pour saluer les nouvelles planètes que l’on vient de découvrir. Métaphore pour penser aux parlementaires de façade, si absent ou si aigris. Photo de famille. Les véritables crocodiles et démons sont tour à tour interpelés pour ressusciter des hommes puissants, des demi-dieux et des titans !

    QUE SERAIS-JE SANS VOUS ?

    Que seras-tu, toi, sans lui ? Toi qui ce soir m’humilie ? Où dors-tu ce soir, dans quel zoo, dans quel cirque dans quelle écurie ? Je pense aux maladies causées sur des lits, sans moustiquaires ! Je songe à ces maladies honteuses, à la honte de réveiller des maladies oubliées au pays. Celles dues aux insectes aveugles et ailés, le paludisme. Une plaie qui avait disparu, vaincue, annihilé ! Je vois le Zirka et la perte de l’encéphale des bébés à tètes plates. Et les possibilités pour que la malaria revienne et réapparaisse.
    Je vois ces pompeurs de veines, qui font du trapèze autour du lustre et qui descendent en ronflant sur mon nez pour atterrir sur mon front ! Toi tu penses aux maris ratés, aux services des impôts, aux maîtresses parties et à ceux qui mal formatées, chômeront à vie. En comparaison, je pense à ces escrocs littéraires, de partout et d’ici, aux imposteurs, à leurs abus de confiance divers. Je n’oublie pas la gente qui abuse de l’institution sanitaire où elle pratique. A tous les prédateurs, à leur ponctions et thérapeutiques. Je n’oublie pas ceux des mafieux qui abusent parmi les vastes cliniques.
    Tu fais allusion aux ennemis et aux adversaires. Tu symbolises par les moustiques par les parlementaires absents et ceux qui sont abscons et dépassés, trop nombreux ou inutiles. Tu regrettes que le gouvernement soit saboté, une grossesse tardive, bloquée, inutile, que gâchent les leaders et la jetset des profiteurs.

    LE CIRQUE DES GLADIATRICES

    Je pense à cet endroit fermé, un cirque de gladiateurs, sans personne autre que le chrétien crucifié qui attend du lion les premières morsures et mortelles déchirures ! Le couloir et la nuit. Tu penses que j’y erre et gesticule comme un forçat dans les ruines d’un phare, perdu en mer…Un bâtisse fermée, comme une boîte de conserve fermée, où tel un poisson, tu ne peux plus défendre ton reste de corps.
    Gentes zélées, identités supérieures, qui nous narguent comme ces moustiques, de si haut ! De leur démocratie olympienne, erronée, ironie du sort.
    Où ce sont les fils des arrivistes, repus de racisme atavique, l’antisémitisme exubérant à fleur de peau, pour sa couleur, qui gèrent la Péninsule et Gaule. Ils élèvent à la place des étendards et des couleurs, un débat noir, plein d’amertume et de rancœurs. Election sentiments, érections xénophobes, racisme ressassé, fonds de commerce de haines. Terrorisme ! Stupeur ! Ce sont les plus extrémistes, syndrome des parvenus, qui osent dire qu’ils sont l’Espagne, la France, l’Italie, la Hollande ou la Belgique. Des espaces, après guerres et colonies, qu’ils veulent défendre contre, les Nouveaux venus ? Envahisseurs et émigrés ! Ces étrangers que leurs aïeux ont vu venir bien avant de parvenir eux-mêmes en Europe à leur tour et de partager, à cause du racisme, devenu programme, cette identité, en fromage triangulaire, hexagonale ou en botte, ces langues de civilisations et de cultures, si diverses devenues mondialistes.

    DU GROIN ET DES PATTES

    Je ne comprends pas que vous préfériez le groin du porc et les pieds de cochons aux croustillantes sauterelles et autres onctueuses limaces et escargots rampants…Des végétariens nourris de plantes médicinales et des faveurs et autres salades intemporelles ! Sauterelles de notre désert, les nôtres sont vertes de couleurs et se nourrissent de feuilles, de plantes et de fleurs. Et quand nous voyons ce que les Orientaux digèrent avec leur riz, comme ersatz de protéines et comme épices ! On est ahuris. Alors, question de saveurs, cessons de nous disputer.
    Finalement après avoir fait tourner le globe dans ma tête, vaincu et en colère, assoupi, fourbu de faiblesses et le corps en douleurs et en détresse, je dois rester vigilent et en garde. L’insomnie me laissera-t-elle assez de force pour aller au travail demain… C’est tout à heure ! Et lorsque, épuisé, je rencontrerais encore une de ces gourgandines qui veut m’attaquer au lit, que faire d’elle ? Que lui administrer comme coups pour me défouler sur elle et comme muscles pour la contenir ?

    SIMI ET SITOU SE RENCONTRENT

    J’ai appris d’un confrère du ministère de la santé locale, un ancien élève de Mme Laure Student, qui a des entrées en Afrique et en France, que les jeunes Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, ont tous les deux contracté un paludisme. Qui plus est pour ce vigile scrutateur des épidémies, que leur famille de France et d’Afrique doivent prendre tous les jours des médicaments antipaludéens. Le hic dit-il est qu’ils doivent venir en vacances ici, pour se rencontrer dans notre pays hospitalier. Parce que le jeune enfant de la hutte africaine ne pourrait avoir de visa Schengen européen. C’est pire que d’être un migrant mexicain, en chemin sur l’Amérique qui s’est ‘’ trumpée’’ de président, semble-t-il. Mais, ce sont leurs choix aux Ricains. Pour nous, vous êtes en pays hospitalier, chez vos familles proches et les bienvenus.

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 26 FÉVRIER 2017

    #353621
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Laure Student
    DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
    LES VERRUES PORTABLES

    J’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.

    Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.

    SI VILES CIVILISATIONS

    Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.

    Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?

    Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.

    AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE

    Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !

    Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !

    Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.

    Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.

    Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !

    Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…

    Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !

    De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.

    LES LIBERTES DE LA PAONNE

    Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
    Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !

    DES REVES FUGITIFS

    Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
    Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
    Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
    Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.

    ZEUS NOUS DIT …

    Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
    Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
    L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…

    LA SECTE DES INSECTES

    Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
    Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
    Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !

    LES VERRUES INSTABLES

    Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
    Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
    Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
    Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.

    #353571
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Drames courants, phase deux

    Espèce humaine et bestialité.

    DE LA BANALITE DES GUERRES

    Que dire de l’évolution qui n’a pas encore transformé en anges le singe et le porc…ou l’hyène qui sont en nous ?

    L’homme, la terre et les religions : des millions de livres ne sauraient épuiser ce sujet. On va ouvrir une bêche ici. Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis le début de l’univers, du bigbang, et de par la volonté divine, a procédé à la création de la vie et son évolution.
    Je ne parle pas que de la Terre ou que du système solaire, mais de tous les êtres qui doivent exister bien au-delà de la Voie Lactée, dans cet immense cosmos ! Un univers, qui n’a pas pu être créé, bêtement vide, ou seulement pour les cruels sanguinaires, que sont les fils d’Adam. Les terriens.
    Le hasard et les erreurs, les évènements inattendus ou accidentels, des réactions cosmiques, telluriques et atmosphériques, les interactions des individus, de leurs pays ou tribus et de leurs chefs, se soldent d’irresponsabilités, d’influences diverses et d’incompréhension.

    CRIMES D’ETHIQUE

    L’ego, la morale et les droits d’autrui ! La jalousie, l’avidité, le désir de posséder, de prendre pour avoir, afin de paraître et d’être, le besoin de révolte, de se défendre et de réappropriation, toutes les actions et les tares qui viennent de la démesure et de l’absence de satisfaction, font que nous vivons très mal.
    Nous transmettons nos peurs exagérées et nos certitudes subjectives aux autres, comme autant de vérités, à travers le prisme de l’illusion, de la vérité dévoyée et l’histoire falsifiée. Médias manipulées aux fins de politique, instrumentalisation, endoctrinement, prosélytisme, fanatismes intox et extrémismes. Notre esprit, notre intellect et nos croyances, nos vérités nos conduites, nous sont dictées. Ou littéralement déviées, depuis la maison et le berceau, dès l’école, la rue, la famille, le clan, le journal et la télé. On nous dit ce qu’on veut, on nous formate comme on veut. Notre caractère, notre personnalité, nos conduites nous sont inspirées pour ne pas dire prescrites.

    DES GUERRES

    Comment sont nées les deux grandes guerres et les multiples autres ? Celles de l’Europe, puis celles de l’Occident contre l’Orient et/ou de religions. L’avidité, la volonté de puissance et d’expansion en sont les raisons. Commanditées ou larvées, elles emplissent la culture et les informations, comme si l’on ne vivait que de ça et que pour ça seulement ! Les hostilités entre tribus et les conflits entre les clans d’hier, sont devenus ceux des nations et des états actuels. Offensives ou apeurées, les identités xénophobes, hermétiques et renfermées, déterminent des réactions adverses et des répliques vengeresses, maladroites et contre-productives totalement.

    Ces déchirements doivent cesser pour mettre fin à cette apocalypse allumée par l’homme qui veut mettre fin à son espèce. Appelons cela, des vœux pieux, une espérance candide et inutile, que personne de sensé ne veut proférer de peur d’être taxée d’imbécilité.

    Cet enclos et trop petit pour ses races et ces espèces guerrières sur ce plancher d’argile et d’eau. Pas plus grand qu’un pot de terre ou un bocal de poissons.

    Cependant, quoi de plus normal que d’aimer la paix .Alors que la volonté du Seigneur soit faite pour que cette bille que nous occupons au milieu de la galaxie ne se mette à éclater. Elle et l’astre qui nous illumine encore, le Soleil, qui nous bronze le dos de ses rayons … Fatuité ! Mais sans lequel astre, rien ne se passerait ! Des explosions nucléaires, en gerbes, dit-on, sans quoi on mourrait !

    TERRE A TERRE, DITES-LEUR !

    Tous les actes antisémites, racistes, islamistes, sionistes, provocateurs et vindicatifs, ne sont des formes de barbarie, d’injustice et des massacres. Des crimes, des assassinats d’êtres qui n’ont qu’une vie seulement. Il est évident qu’il faut s’en remettre aux juges et aux amis, qui nous veulent la paix et qui favorisent nos droits et notre développement. Non de vendre sur nos dos d’excités, vengeurs ou possessifs, des armes, et en prévente, des aides et des boniments ! La diplomatie et la politique doivent s’illustrer, de leur mieux, là !
    Dites à vos ouailles, d’Europe et d’Amérique, si fiers de leurs sciences, de leur civilisation composite, de cultures et de modernité, d’argent et de techniques et à l’histoire si riche, de cesser simplement de faire du mal aux bêtes du bon Dieu ! Leurs pairs…Leur faune-sœur… Que nous sommes ! Celles des douars et des tentes et des ksours, des biens et des terres, des pays et des nations, qu’elles ont envahies, exploitées et avachies ! Mais réveillées et civilisées !
    Dans les relations, Nord-Sud, de pays à pays et de culture envers l’autre il y a un mot : ‘’exploiter’’. Si ‘’exploiter’’, tout court, est utilisé seul, il représente un impair égoïste, trompeur, abusif et injuste. A l’extrême, je lui préfère ‘’ agir de commun et de compagnie ‘’. Tel le fait de semer, cultiver et moissonner, pour gagner équitablement, sans triche ni zizanie. Vous avez dit gagnant-gagnant et win-win. Oui, c’est OK !

    ÇA TRUMP ENORMEMENT

    L’histoire est trompeuse. Ses grands le sont aussi. Comment se fait-il, Trump ou pas, que dans les pays occidentaux, qui furent hier des pires antisémites, que l’on continue à préférer la guerre injuste et inégale à la paix ? Et je n’en veux pour preuve que la marginalisation, ce retour au passé ! L’holocauste, la chasse, l’exode et constamment, l’exil, les camps de concentration. Ceux de honteuse mémoire d’Auschwitz et de bien d’autres Pogroms.
    Voilà donc un impair de plus, commis par les alliés. Une réparation internationale après les vilénies nazies, qui en perpètre de plus graves sur le pays anciennement colonisé; puis envahi, terrorisé, volé et soumis ! La Palestine…et son arrière-pays, le Moyen-Orient, dévoyé. Et Israël en commet de plus énormes encore, sur cette proie atavique, la Palestine.
    Et tant qu’elle y est, pour sa sécurité, tout l’arrière-pays ! Ses voisins arabes et ceux des voisins qui ont des sentiments islamiques, voilà encore des cibles et des proies. L’Europe et l’Amérique voient grand. Un filon criminel ! (Pas Fillon le Prétendant a république). Une mine laissée en effervescence, pour exploiter l’humanité par le jeu commercial, ce bizness immonde, des guerres interraciales et ethniques, faussement idéologiques ou religieuses. Des balivernes pour un papier, un voile ou une calotte, un mot ou une croix !
    Je reviens pour le souvenir, aux Pogroms et au rappel de la rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée ‘’ rafle du Vél’d’Hiv’’. Ces abjectes exactions commises sur les Juifs en pays civilisés !
    Pogroms est une œuvre ethnocidaire et un mot russe qui signifient, « semer le chaos, démolir violemment » !

    ARCHEOLOGIE ET RELIGIONS

    Il y a logique et logique. Raisons et tromperies. Dès lors, si la Palestine en est innocente du fait que les responsables des crimes soient russes ou européens, par quelle justice immanente, par quel souci de démocratie et de propreté, par quelle horreur raciste criminelle a-t-on osé pourrir cette région et chasser et détruire les siens. Comment se fait-il que l’on encourage Israël, une ethnie religieuse hermétique, une nation installée dans de nombreux pays, et ses braves gens, qui méritent tous les égards et même de l’admiration, à commettre les pires des exactions ethnocidaires et barbares sur les anciens habitants de Palestine et d’Al-Qods en particulier ? Des manœuvres machiavéliques pour les pousser, les Juifs à la rapacité programmée et pour leurs victimes adverses et ce constamment, aux actes extrêmes et aux suicides !
    Et voilà que l’esplanade de la moquée, souvent interdite ou souillée. On a vu vampiriser à mort, la partie-est de Palestine par les colonies. Qui plus est, de faire de la Ville de paix, Ur-Salam, l’universelle et œcuménique Jérusalem, la capitale d’un état néoformé par le même colonialisme anglo-saxon et ses affidés. Victimes de leurs guerres par ailleurs !

    Que de morts par la suite dans le rang palestinien ! Puis Jérusalem, envahie par des milliers de constructions, iatrogènes, sionistes, sans limite éthique aucune… Et voilà que le vultueux Trump, veut y installer son ambassade des Etats-Unis ! Ce qui poussera à la haine et au dépit, à la vengeance inégale, sans doute, puis au massacre des innocents. Un acte déflagrationniste, ‘’qui éloignera d’Israël le spectre de la paix’’ !

    Oui, le Sionisme est devenu une ‘’religion militariste’’, un label à part ! Mais aussi un fauteur de guerres, dont il est l’un des initiateurs et l’une des premières victimes ! Un ferment pour la vente des armes occidentales et les scissions des pays voisins. Guerres, incessantes, inlassables, exclusives, ethniques et racistes, des belligérances invasives. La religion sioniste qui a effacé la religion hébraïque et renié de nouveau nos prophètes et messagers communs et leurs sermons de clémence et de paix.

    RAPPELS BIBLIQUES

    Oui ! Jésus et auparavant Moïse et ses Dix Commandements. Sa loi religieuse et morale, citoyenne et démocratique, avant termes. La Tablette des lois, prescrite par la volonté de Dieu, Lui-même, au peuple Hébreu et par là à tous les humains.
    Dommage, nous aimons bien et qui plus est nous admirons les Juifs, nos camarades de classe et nos voisins et amis. Les juifs des villes et des campagnes, ailleurs et surtout ici, dans notre ancestral et hospitalier pays. Ceux des contrées islamiques, qui ont forgé la même civilisation, pour prospérer ici en Andalousie, puis au Maghreb où ils se sont fixés et refugiés. Et qui plus est de novo partout ailleurs, dans les finances, le commerce, la pensée et les techniques.

    QUESTIONS EXISTENTIELLES

    Comment regarder l’avenir des humains leurs liens, leurs idéaux renfermés, leurs pratiques à outrances, au sein et contre le biotope et l’écologie ? Qu’espérer rationnellement de nos pratiques et de la vie sur cette terre, qui nous sert et nourrit ?
    Comment regarder l’avenir et la foi, le droit et le respect, entre les religions et les guerres injustes, pour ne pas dire férocement instrumentalisées ? Qu’y gagne le mammifère ‘’ homme ‘’ comme évolution et comme label et qualificatif ‘’d‘ humanité ’’?
    Comment regarder ceux qui se sont développés et le reste des états, laissés en belligérances après les colonies, dans les affres de leurs guerres des frontières, de celles de la misère, du sous-développement et des maladies ? Pourtant il y a de l’argent…
    On fait la guerre avec cet argent…Même à crédit ! En achetant des armes des pays nantis, possesseurs de techniques avancées. Ces parangons de la démocratie et qui plus est, SONT les plus civilisés ! Sic !
    Que dire de ces batailles infâmes et ces actes de résistance outrés, ces actes terroristes réactionnels ? Puis à leurs antipodes, ceux des groupements néoformés, par les colons envahisseurs eux-mêmes ! Des états et des armées, au label noir qui osent se dire islamistes, pour tout confondre, terroriser et barbouiller. Dans quel but ? Pensent-ils réussir face aux pays alliés contre eux ? Des états forts et invincibles… Ces états des plus puissants au monde, qui les ont, c’est à en rire, équipés et habillés ? C’est paradoxal ! C’est diabolique !
    Quelles images véhicule-t-on de l’humanisme et des sciences, d’un côté et des religions, que l’on malmène, que l’on tort et que l’on détruit de l’autre ? Regardez l’état des pays en guerre ! Saccagés, c’est peu dire, ils sont dans un tel état de chaos, avec leurs misères et leurs arriérations surmultipliées, puis ces réfugiés et fugitifs des leurs, par million à côté ! Est-ce là, l’humanité ? Est-ce le cadeau ou la leçon que donnent les pays nantis et hyper-avancés, qui flirtent avec le cosmos et l’espace pour comprendre l’homme et se développer ?

    LES FAUVES AU PARADIS

    Toutes ces dites ‘’humanités’’ sont devenues des actes de boucherie immonde, puisque l’on mène aux abattoirs toute l’humanité.
    Déportés sur la Terre qui leur sert depuis Adam de dépotoir et de cagibi, les fils de Caïn, meurtriers dans l’âme et de par leurs méfaits, singent les sauriens fossiles, afin de hâter l’Apocalypse et de vite préparer la Résurrection.
    On se demande pourquoi faire ? Ah oui, s’ils s’entretuent, c’est pour aller tous au Paradis ? Du même Dieu, je parie ! On va demander le menu, la carte et les numéros de table et de chambre aux anges…Ceux qui nous fuient ! Ou, que c’est chacun sa loge, assigné, sécurisé et cloîtré, dans sa cellule personnelle, éternellement et à vie ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05-09 février 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Drames courants première partie

    Les malades des champions face aux guerres infâmes

    ECCE HOMO

    Par-delà les mercis réflexes et spontanées, il n’y a pas de meilleurs vœux que d’entendre un malade vous souhaiter la santé, lorsque vous l’examinez et que vous-même êtes grippé ou malade…

    C’est heureux de voir un malade reconquérir sa santé, recouvrir ses fonctions et briller devant ses pairs, malgré leur animosité, leurs néfastes oppositions, leur vindicte farouche et leurs freins. Du plus simple au plus grand, ils sont frères dans la douleur et le mal être, les patients. Grâce à leur volonté et au fait d’aimer la vie, la médecine et les sciences unissent les deux passions. Oui, il y a des exceptions, les armes de guerre.

    Néanmoins, grâce à son optimisme, ses efforts et à sa foi, le malade vainc sa maladie et reprend de plus belle son œuvre : la poursuite de sa vie et son développement.

    Ces banalités essentielles, actives et conscientes, sont réalisées spontanément et faites automatiquement. Si elles sont négligées, tels ces fumeurs qui ne s’arrêtent pas ou ces malades qui négligent examens et médicaments, par mégarde ou faute de moyens, on est alors hélas, devant de grands perdants.

    Je n’ai pas parlé des moyens, qui sont essentiels et vitaux dans les pays attardés et émergents. N’empêche, que les trottoirs et les rues, aux quartiers démunis ou retranchés, dans les périphéries et sous les ponts, qu’il reste des gens marginalisés.

    Même les pays riches ont leurs parts de miséreux et de vagabonds ! Sans exception. Ils ont leurs quotas confondants de gens négligés, abandonnés dans la misère et l’effroi.

    Ils sont guerriers dans l’âme, les patients. Ils savent que l’existence est ainsi faite. Des défis quotidiens et des batailles pour un peu de bonheur, ou si peu, quand ils ne sont pas vains. Et ils militent pour la paix des leurs, familles et nations, afin de répandre le bien et faire cesser les doutes et les qu’en-dira-t’on. Enfin, oui, même si cette vitalité n’est pas généralisée.

    Ecce homo ! Il est condamné à vivre… avant de partir ! C’est le tribut du destin et le prestige de l’homme, celui de sa vigueur, de son destin. Qu’il soit simple de parmi les petites gens ou grand, comme les rois, les nantis ou les présidents.

    Ces hommes superbes comme des titans, des célébrités, des champions, nés par hasard ou de rien, savent qu’ils ne sont que de passage, avec une mission ou pas. Vitale dans un corps, un robot tout un système complexe, admirable mais fugitif. La personne, esprit et ego, souffre pour vivre dans un corps qu’il méconnait et qu’il ne domine pas. Cela lors d’une vie, dans un monde, un quartier, un pays, une planète, parmi des gens et des minéraux et des organites, qui ne s‘en apercevront peut-être pas.

    GUERRES DE NUIT

    Il était 3 heures du matin. C’est le moment où je chassais à coups de pantalon enroulé en boulet, le moustique qui me narguait…Sans succès. Il plafonnait ostentoirement et échappait aux tirs affaiblis en voletant d’ici de là. L’insecticide électrique et vaporeux n’avait pas été efficace pour éliminer le vampire. Hier, il avait laissé de gros furoncles sur la joue d’Adam, en le pompant.

    Au même moment, KHQ se battait contre la mort après avoir été vaincu par une maladie des pires qui soient. Ce malgré l’attention de son prof disponible et prévenant. Honoré soit-il, honoré soit celui qui inventa le Ramed ! Qu’ils trouvent ici mes compliments.
    On m’appelle très tôt pour me l’apprendre et puis un moment après pour me hâter d’aller lui faire un certificat de décès, en vue de son inhumation.

    C’est le même moment que la diva El Hamdawiya chante pour réveiller l’amour. Derniers cunnilingus avec la vie, à la surprise du muezzin qui appelle aux prières de la nuit et lors des aubes chaudes. Ultimes chhiwates sur le bord du litable des forts et des convalescents.

    Les cafés de la rive fluviale se sont vidés, plus de matchs dans l’avenir pour occuper les exclusifs et jaloux prétendants…à la possession de cette coupe-là, comme au titre de champions. Hélas pour les exclus. Les Lions ont perdu leur dernier CAN.Il faudra les doper au sildénafil pour les réanimer, afin de plaire au zoo des cafés et aux hooligans.

    Les dernières larmes coulent pour réchauffer les yeux secs des veilleurs. Les autres sont les excès de prières d’Al Atlal, au son des archers sur les violons…un retour vers des passés inutiles. Les élancements d’Oum Kalthoum, ses tangages dansants et ses classiques litanies d’opéra restent enthousiasmants. C’est d’une plume de paonne que le prince kurde, Farid et Atrache, illustré en Egypte à son firmament, frotte les cordes de son luth. Avec toujours, cette grâce de vieil amoureux dans la voix. La gare et ses sifflets de train ne sont pas loin et le vieux souvenir de la Massira revient. C’est le réveil des songes et du coq. Le drame de leur oubli. C’est le jour qui perce au bruit des premiers avions et des bouteilles de gaz de l’épicier voisin.

    DEUILS ET PERTES INTOLERABLES

    Pas facile de perdre un objet, un animal familier et qui plus est, un frère ou un parent. Quels que soient son calibre d’amitié, son caractère, sa puissance ou les relations qu’on a eu avec lui et qu’on maintient.

    Qu’il parte, jeune ou sénile, malade ou pas, c’est une perte de soi-même pour soi-même. C’est un drame final pour chaque être qui part et qui fait son pschitt définitif et bouleversant. Sans savoir pour quiconque, du pape aux tzars et aux rois, d’où il est venu, ce qui il est en fait et où il ira demain ! Ni quand !

    La mort est une détestable égalisatrice, une criminelle impartiale, qui ne fait jamais de faveurs ni d’exceptions. Pas même aux puissants de par le monde ni aux privilégiés, quels qu’ils fussent et qu’ils seront.

    Sa mémoire, son existence, du plus cultivé au plus fat, sa personnalité et sa conscience de lui-même passent du virtuel au finish. Une vie même effacée, c’est tragique de la perdre ou de la voir s’éclater, en vain, sans s’apercevoir de ce qu’il en adviendra demain.

    C’est que là que la religion vient au secours de l’être et de ses questionnements. Si elle n’est pas éternelle, la personne, corps et âme, revivra pour perdurer. Selon les religions, qu’ils soient pieux ou pas, un tas de péripéties méconnues, attendent cet être composite, avant et après son espérée réincarnation.

    Mais si l’attente sera longue, le moribond ne part pas tranquille néanmoins, ni rassuré sur la qualité de ses ’’ lendemains ‘’. Dans sa conscience du moins, persistent des craintes, dopées par la peur de partir et par les tourments, pour certains. Pour d’autres agnostiques, athées ou dubitatifs, s’en fichent, il en est autrement. Ils ont signé leur fin. Sans regrets ou à regret…Car, ils ne croient en rien, sachant que tout ce qui matériel, matérialistes qu’ils sont, a une fin. L’esprit, ils n’ont en pas, pensent-ils, car ils ne le voient pas !

    Pas facile de perdre sa carte de voiture ou de l’égarer sans pouvoir la retrouver, ce au moment même d’aller faire au mort son certificat de constatation de décès pour son permis d’inhumer. Ou de le réanimer, s’il était simplement inconscient et que son entourage l’ignorait.

    LE DROIT VIENT DE LA MORALE MOSAIQUE

    Tu ne tueras point, tu ne voleras pas. Voici succinctement deux commandements mosaïques essentiels d’entre les dix que je ne connais pas par cœur, mais que vous pouvez googler. Tuer et voler sont deux raisons d’enfer pour rester en taule sans jamais quitter vos gardes-chiourmes.

    Il en est de cultivés de parmi les journalistes, romanciers du dimanche, qui firent à l’époque des interviews de plusieurs condamnés au couloir de mort. Mais qui, nonobstant l’éthique, la morale et les services rendus, ils sont pour certains de parmi les pires escrocs. Que peuvent écrire comme genres de livres ces athlètes, pour ne pas dire esthètes ? Qui n’ont-ils pas encore abusés, ces aigrefins, bien introduits ?

    Loin de son étymologie propre, dans la lecture du mot ‘’catholique’’, il y a l’expression de ‘’régularité’’ et la notion de droiture, ce depuis qu’on dit des choses irrégulières et peu orthodoxes qu’elles ne sont pas catholiques !
    Dans le mot ‘’ Islam ‘’, il y a une note de paix et non pas de reddition, un conduite d’invocations pour une remise à Dieu, voire de jihad, càd d’efforts et de dépassements et de juste défense. Sans arrogance ni forcing. La sécurité passe avant la santé ou la force, la paix ‘’Assilme’’, est la première des conditions et des paramètres du bonheur.
    Et on l’oublie. La paix ! ‘’Assilme’’ est l’étape première de la félicité, du bonheur et de la tranquillité. ‘’Assilme’’, physique est la condition de la paix mentale, celle de l’âme qui s’ouvre vers l’intelligence, la sagesse, la lumière ou vers Dieu.

    VOTRE SAINTETE, LE PAPE FRANÇOIS,

    Que votre nom soit sanctifié, Excellences, Majestés, je n’ai pas besoin de prêtre, ni de lois ou de peur de sanctions, pour devoir être poli et respectueux d’autrui ! Mais, ils restent éminemment indispensables, les curés, les pasteurs, les oulama et les prêtres. Aussi utiles que les instituteurs, les médecins et la police.

    Comme je n’ai pas besoin, d’ailleurs, de faire d’études juridiques pour sentir mes droits et discerner la justice, son contenu dans les évènements contemporains ou ceux d’avant.
    Vous devez, votre Sainteté, Majestés, Excellences, vous prononcer pour condamner l’injustice infâme et les immondes exactions qui poussent aux guerres.

    Vous devez dénoncer l’impérialisme, quels que soient ses promoteurs, ses bénéficiaires et leurs cultes ! Condamner l’apartheid et les ethnocides, blâmer les occupations, qui des abus exagérés, se terminent dans les pires atrocités, les meurtres immondes, le massacre des masses, les fosses communes, pour susciter en retour et par vengeance, les actes terroristes et les crimes barbares…

    Comprenez par cela les actes de résistance et ceux erronées et insuffisants des terroristes et des suicidaires. Des actes extrêmes, auxquels sont sacrifiés les plus fous des disciples et auxquels s’adonnent et se livrent les prosélytes et leurs comparses. Devenus des braves, ils rééditent sous l’emprise des drogues, ces illuminés, les actes des antiques assassins. Ces hachachines, qui sous l’emprise des stupéfiants, fanatisés à l’extrême, s’adonnaient aux pires massacres des anglais et de leurs serviles mercenaires.

    ET VOUS NOUS AVEZ ENTENDUS

    Votre Sainteté, vous venez de réveiller l’humanité, toutes religions confondues, au réveil face aux drames pervers que subissent les Rohingas. Vous en alarmez l’opinion universelle et les décideurs, afin que ceux se démarquer du silence, pour dénoncer ces ‘’ crimes intolérables’’. Ces affres qu’ils endurent de la part de leurs frères de Birmanie. Ces forfaits, ces crimes, dits de religions, sont une déroute des valeurs de l’humanité. Ce terrorisme est un non-sens devant Dieu et les hommes. Ces agressions criminelles placent les hommes dans un rang involutif, pire que celui des pires barbares.

    A VOUS LES LEADERS EN FAUTEUIL OU AU LIT

    Vous les vieux chefs et nous avec, il faut opter pour la justice. Sans se masturber l’esprit ou qu’Alzheimer et Parkinson, n’effacent nos forces, nos actes et nos méninges, il nous faut comprendre et oser dire !

    Dire leurs droits aux démunis, aux exploités et leur faire sentir leurs dols, l’injustice qui les agresse, les harassent et les diminue. Le dire à ceux que l’on a volontairement affaiblis, conquis, chassés, quels que soient les restes de leurs cultes et héritages. Le répéter à ceux que l’on a sciemment et soigneusement dénigrés, ou qui ont appris de déformé ou d’outré comme balises de dressage et gravage lors de leur instruction.

    Entre le sort de l’homme, sa quête pour la vie et la santé face à pauvreté et la maladie, la quête pour le travail, l’éducation, la formation et le chômage, le sens de l’être et de la personne, celui de l’avoir et de la propriété, de défense et de la sécurité,; il y a la politique, il y a les luttes, les guerres et ses monstruosités.

    L’histoire et les civilisations se sont faites, les cultures aussi, au profit des plus forts, voire des militaristes les plus tyranniques et les plus cruels pour illustrer leur images et magnifier leurs icônes. Faut-il continuer dès lors et encore à pousser les plus faibles, les opprimés, à la fuite de leurs terres, aux actes suicidaires de libération ou à l’émigration forcée, par la peur du pire ? C’est-à-dire l’exode et ses calvaires, le naufrage et la mort ?

    Des leaders ou des monstres, qui s’acharnent pour libérer leurs pays ou leurs terres de l’expropriation, du servage et des exactions. A terme, pour les plus faibles et ceux qu’on pourchasse, c’est l’échec et l’habitude de l’échec, c’est-à-dire la reddition, l’assimilation des otages emmurés par la terreur et la liquidation de masse. L’ethnocide ou la chasse de ce que furent leurs cultes, leur culture et les restes de leur espèce et de ce que furent leurs ancêtres.

    La religion, connue comme succédané de l’opium des peuples, est néanmoins utilisée pour la charité et les bonnes œuvres qu’elle enseigne. Elle est l’essence du droit, de la morale, des cultes. Mais, là dans ce reste de pays exploité et volé, les plus hards* des résistants militent en dopant l’esprit des gens. Ceux des jeune auxquels ils soldent l’espoir de vivre, pour les tromper, les transformer, en bombe assassines et en terroristes.

    LES GUERRES CRIMINELLES

    Les guerres, quelles qu’elles soient, ne sont que des crimes organisés, des crimes pour se défendre ou pour éliminer et dominer. Ce qui me reste de mon élémentaire enseignement est juste cela. Nous avons tous dans nos chromosomes génétiques et nos cellules sociales des gênes hyperactifs hérités de notre ancêtre Caïn. Des reptiles et des sauriens, si vous pensez à nos héritages originels, autrement.

    Quelles que soient nos langues et nos religions, nos ethnies et nos coutumes, nos identités et notre superbe, nous arborons notre supériorité et notre degré d’évolution, comme étant supérieur à ceux des autres. Quant à elle, l’évolution n’a pas pu transformer en ange, le singe bagarreur et le porc, qui sont en nous.

    Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis début de l’univers aura procédé à la création de la vie. Et du bigbang, on accède à la volonté du divin et à l’admiration de l’ouvrage. Le sien !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06-09 février 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les instantanées de Mme Student : une ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Confusions existentielles et leçons de choses

    Je suis la minute qui passe. Le lapin véloce, le nuage qui s’effrite des oreilles pour emplir le ciel de vapeur avant de se dissoudre dans l’air. Je suis le bruit de l’avion et sa trace qui s’efface. L’aéronef mystique qui travers l’Afrique par-delà les sables. Telle une lance mythique, il pourfend l’éther pour déstabiliser les démons et braver les titans. Ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Domino, le dalmatien vit sur la terrasse des voisins. Il ne reconnaît plus ma voix, mais il a du flair. Il me reconnaît de loin. Je le comprends quand je viens lui offrir un gâteau au chocolat. Et je le constate à l’éclat intelligent de ses yeux. Il est comme ces oiseaux du jardin, qui me réclament leur pitance chaque matin. Une obole, des morceaux de pain, déchiquetés de mes mains, qu’ils se sont habitués à recevoir et que je leur sers sur le pilier central du balcon. Hier, ils étaient à trois sur la cime du même bambou, en train de siffler en scrutant ce qui passe. Aujourd’hui, pressé, ils n’auront rien, sauf de ce qu’ils chercheront d’eux-mêmes. Je ne suis pour eux, qu’un hasard, un artefact du destin.

    Se souviendront-ils de moi ? Comme Doby et sa fille Erica,de leur tonton ! Ou qu’ils seront pris d’oubli, comme ma voisine du haut qui a perdu sa mémoire brutalement, ne se souvenant plus de rien. Un flash d’Alzheimer, un clash de la personne,éparpillée et hagarde, qui remet toute sa personnalité, ses souvenirs et son identité, son devenir, sa responsabilité, son âme, en question.

    Tels Ramsès le pharaon, l’empereur César ou le roi, je te vois, étoile du Nord. Super star, plus grande que le soleil, tu es là dans le ciel, du matin au soir, trônant au-dessus des arbres et des monts. Toi qui es immense et loin, je te vois comme un point. Comment me vois-tu, toi à ton tour, si tu m’aperçois? Comme un rien !

    Que je regarde le ciel et que je vois les étoiles, tant que je suis vivant et que mes yeux peuvent les discerner dans la Voie Lactée. L’immensité de l’univers, doublée de notre incompréhension face à la démesure, nous interpellent. Est-ce une forme de prières et de louanges au Seigneur que d’admirer Sa création ? Que j’emplisse alors mes yeux de ce spectacle ! J’empoigne ce sable de mes mains tant que je peux leur commander, avant qu’elles ne retournent se fondre dans les argiles sous terre ou que l’UA, ne décide de nous spolier de notre bout de Sahara !

    La Terre tourne sur elle-même et circule autour du Soleil. Je voyage avec et tout autour d’elle. Je m’imagine en avion, voyageant pour une traiter une mission vitale. Sans me renverser ni culbuter, je vole la tête à l’envers. Je suis rapide, mais pas assez, ni autant que la lumière. Comme je voudrais vite remparer cet injuste dol. Je suis comme l’éclair du tonnerre qui effraie les petits et qui repart ailleurs. Je suis comme ces grêlons qui tombent sur les toits des voitures, avant de glisser et de fondre sur le sol.

    Il neige cet hiver au pays plus que d’habitude. Nos ruraux, perchés sur les cimes glacées, sont exclus, du fait que les routes desservent mal les montagnes ! Simplets dans leurs chaumières fragiles et leurs cabanes gelées, ils pensent aux riches et aux milliardaires. Des bienheureux qui vivent déjà le paradis sur terre. Eux, si chauds dans leurs ostensibles conforts, mais qui les ignorent ! Et ils pensent au Roi si cool, si diligent et si proche, qui ne les oublie guère, face aux misères de cet hiver rigoureux qu’ils encourent.

    Je suis l’ombre de ce vieillard qui se projette sur les flancs de la voiture qui passe. Je suis l’un des plus vieux arbres de cette avenue de Port Lyautey. Qu’est-il devenu une fois maréchal, ce Pharaon ? Ce César, qui défit les empereurs et les sultans du terroir, mais qui fut meilleur que ses autres compères.

    Je suis le faux-poivrier de cette rangée droite du boulevard que le Résident Général a vu faire planter. Je viens de tomber, comme les eucalyptus géants de derrière la municipalitéet le marché que nos régisseurs ont littéralement rasés ! Certains d’entre eux étaient quasi centenaires se rappellent du général Lyautey ! C’est lamentable d’effacer ainsi la mémoire collective attachée à ce patrimoine immatériel. S’ils ont été sacrifiés, juste pour la vente de leur bois, moi le vieil arbre, tailladé chaque hiver, méritais-je de partir, sans vivre les mesquineries stupides des régisseurs contemporains ? Vous me dites, quoi par exemple, comme paranoïa ? C’est une hystérie universelle !

    Ce sont des Gouvernements qu’on sabote et qu’on empêche de se faire ! Pour les lubies des tribuns et des parvenus notoires ! Verrais-je les indélicatesses guerrières de Trump et l’arrogance ethnocidaire de Nethan disparaître dans la paix et se dissoudre ? Un délire de déments au-dessus de toutes thérapeutique et qu’on laisse faire, pour l’instant. En fait, ce sont eux qui font tout faire ! Les nobélisables de la paix ou les criminels de guerre ? Sont-ce les deux premiers des quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

    Mais qui durera encore sous la faux des richissimes vendeurs d’armes ? Je suis le vieillard. L’arbre malade, le tronc rongé par les parasites et l’âge. J’ai vu se déverser l’invasion américaine au Gharb et se dérouler la fin des deux dernières guerres mondiales ! Le plus cruel, ce fut lorsque j’ai senti, encore conscient, la scie dégager mes dernières racines. Et puis plus rien. De la fumée, de la chaleur peut-être ? Je pense que j’ai dû chauffer quelques-uns des ouvriers casseurs de troncs ou cuire d’autres pains. Mais, je n’ai rien senti pour autant. Je vous laisse arracher les autres arbres de la rangée pour chauffer vos enfers et réduire l’avenue en une étroite ruelle.

    Les prières, les nuages, les images, les films, les amours, la vie, les actes et les ors, tout passe. Qui en est conscient ? Et quelle serait la sagesse ou la solution pour mettre fin aux sinistres cynismes et aux incompréhensibles hémorragies des vies ? Que la vie s’arrête pour mettre fin à toutes les souffrances ? Afin que nulle personne, nul être, arbres ou bêtes, n’ait plus à en souffrir ! Demandez aux proies et aux victimes des abattoirs et à celles des guerres, ce qu’elles en pensent. Et si elles le savent et qu’elles peuvent et osent le dire ?

    Qui verra les feuilles vertes jaunir au soleil couchant, quand les plus rouges d’entre les plantes éclatent des lumières de la vie, ne sentira plus les ténèbres de la terre.

    Je ne sais pas s’il est important pour Dieu ou que ce soit grave pour Lui que l’on reste éternellement en vie ? Par définition, la chose créée ne pourrait être éternelle. Est éternel Celui qui a toujours été et qui toujours existé, sans être créé. L’homme, cette babiole extraordinaire, a cette tendance de tenir à la vie et de semer des traces, en plantant des repères pour qu’on se souvienne de lui. Ce sont des pensées orales que l’on se répète, des œuvres écrites, des ouvrages d’art ou de maçonneries, édifiés pour qu’on se souvienne de lui. Mais au fait, c’est pour leur ego et leur orgueil. Qu’est-ce que ça rapporte aux morts que l’on se souvienne d’eux, en fait ?

    Que reste-t-il de ces étoiles ? Ces stars du cinéma, ceux qui chantent à l’opéra. Que reste-t-il de Stradivarius, le virtuose du violon ? Qu’en est-il du secret du mouchoir d’Oum Kalthoum, des amours de ces stars occidentales, des stances des poètes du Moyen-âge ? Qu’en est-il des mages d’Orient, des philosophes grecs et des conquérants latins, de ceux qui lisent la Bible et la Thora, de celui qui psalmodie le Coran de dix façons ? Le plaisir de leurs vies, ou cette espérance dans l’autre ? Ou des faits e tdes repères pour la culture et la civilisation ?

    Même les choses importantes pour l’homme semblent désuètes, futiles, dérisoires pour ceux qui sont partis. Morts, vous me comprenez ! Je ne veux pour preuve que les larmes d’Obama à son départ. Je ne veux point périr, et s’il faut partir, ne pas mourir oublié, semble-t-il nous dire, même s’il a commis des belles et des pas mûres, lui qui a succédé aux années abattoir de Bush family ! Je veux rester eternel à vos yeux et ne point mourir, doit-il confier à Michelle.

    A l’inverse, un pimpant inconnu, riche et fier de ses paradoxes xénophobes, sort de ses gongs dorés ! Il montre ses phanères blondasses et devient de l’impérialisme l’empereur, l’icône et la caricature ! Le fait de supporter et de pousser d’aucuns sur le reste de l’humanité soumise, dans les camps concentrationnaires, lui semble un apartheid de choix ! L’ethnocide pour les colonisés, faute d’allumer l’holocauste, pour ne pas faire dans le révisionnisme, il le refuse ! Il tance par plaisir et pour frimer la paix fragile, comme il flatte l’arrogance de ses pairs. Il laisse libre cours à la pauvreté et aux maladies des plus pauvres des siens, il ivre à la fermeture les frontières et les entrés dans son pays. Ne sont-ce pas les graines et les semences des guerres ?

    En attendant, les arbres bruissent en réponse aux oiseaux. Se comprennent-ils, comme nous autres, ou jouent-ils entre chiens et chats ? Ache jabkeôu le baôu ? Déçu de sa petitesse, déprimé par la pauvreté, l’ignorance, la taille ou la vieillesse, Ulysse, surfe sur sa barque dans les mers de l’ogresse. Il entend des voix de sirènes qui l’ensorcellent et demande qu’on l’attache au mat, pour ne pas leur céder. Que signifie cette allégorie et cette explication. Les héros grecs détestent les arrivistes, même s’ils sont de l’Amérique, les ignares ingrats ou les présidents !

    Les longueurs d’ondes et les sons qu’on ne voit ni entend, existent certes pour les physiciens. Vous les utilisez sans relâche et sans les distinguer. Et pour la métaphore, ceci aussi. Si les arbres de ce jardin botanique frémissent et que leurs feuilles palpitent en symbiose, et s’ils se parlent sous la houlette du vent, je vois par contre des politiciens, la mine hautaine, narguer les races, les cultures et les religions ! Et ils refusent, selon la même vindicte instinctive, et manu militari, de comprendre ou de s’entendre avec cet autrui, les autres pays-nations du globe.

    Nés des tribus antiques, dans les langues illustres et célèbres des livres, fiers de leurs appartenances ataviques, ils veulent leurs identités supérieures ! Les nations éminentes, font la mine hautaine, l’estime de leur soi est bien hypertrophiée. Près de nous, sur la même lignée d’arbres tronçonnés ou pas, il est des cas cliniques, à découper au cutter ! A l’instar des métiers où l’on voit des pontes de bas étages, goulus, insatiables, véreux et omnipotents, on les voit traiter les usagers comme des moins que rien. Ainsi est-il de cette richissime et hautaine rapace, Madame Samedi. Une effrontée, thérapeute de nom, véritable matrone qui se veut supérieures aux autres dans son matérialiste métier…de mercenaire. Oui, je parle des marchands d’armes et de ceux des âmes. C’est de la même intention. Ils ont la lumière des sciences, du pouvoir ou des finances ! Qu’à cela ne tienne, de père en fils, ils font et défont les rois.

    Les arbres, selon la même parabole, respectent leurs places. Les hommes les déracinent. Tout ce qui existe est à la merci des frasques de l’homme. Pour son usage, il arrache et tue. Il envahit et prend. Il soumet les peuples et les états aux invasions, les femmes aux rapts et à l’esclavage.

    Regardez Boko Haram , ça fait pitié pour les jeunes femmes ! Puis cet état dit islamique, devenu renégat, monté de toutes pièces par l’impérialisme, dit-on, alors que celui-ci avait directement dépecé leurs chefs et leurs pays. On s’en souvient ! Ils prennent les filles pour du bétail sexuel, les rapaces ! Sans respect, on prend à outrance, on vole, on tue pour prendre la place et les biens des alter égos, haïs et minorés comme des gueux ! Ça se voit dans le commerce, dans les relations sociales et en politique, la locale comme la mondiale. Et c’est plus qu’assez pour croire à ladite humanité, malmenée par elle-même et terrorisée.

    Où est le social, où sont le respect, les droits , l’éthique ou la morale ?

    Cela fait pitié et peur à la fois !

    DR IDRISSI MY AHMED

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 5 mois par . Raison: Place insuffisante pour un titre long
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    RÉQUISITOIRE AUX ELUS DU PARLEMENT C/O SON PRÉSIDENT PR HABIB EL MALKI

    APPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SA MAJESTÉ LE ROI

    POUR LA REFORME DES TAXES INFAMES SUR LES MALADIES

    Messieurs , Dames les Parlementaires et vous les futurs et nouveaux Ministres, ceci un appel prospectif à vos consciences de patriotes ! Vous qui êtes mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement au Parlement et au Gouvernement de SM le Roi. Cet honneur vôtre qui vous échoit de veiller à leurs progrès et développement humain, comme de soutenir leur dignité affirmée, loin de toutes entraves, injustice et autre humiliation.

    Il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et électeurs, en situation de maladie, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en Afrique.

    HONORABLES CADRES ELUS, MONSIEUR HABIB EL MALKI

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et que les maladies occurrent ? C’est clair pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.

    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !

    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements.

    Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !

    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !

    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ÉLECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !

    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins !

    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !

    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DÉTENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !

    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Il est une injure à la bien-pensance morale !

    Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PÉNALITÉS INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES RÉGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETÉ

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.

    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !

    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME FISCAL

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !

    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM,

    Kénitra, les 11-17 Janvier 2017

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005

    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    #326657
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    GOUVERNEMENT OU PAS LES CHOSES MARCHENT GRACE AU ROI

    L’Etat est comme un corps qui cherche son physique absent ou en formation, mais dont l’âme, dont il ignore le statut, conduit toujours la vie qui palpite d’évènements importants.

    AUGUSTE ET TENDRE A LA FOIS

    Temps de paix, l’alternance et l’évolution, intelligente, pacifique, soufi pour ne pas dire zen, ont rendu à nos rois leurs âmes de grands seigneurs et de bons enfants aussi. Inlassable, le généreux roi, sensible et tendre, est très proche du peuple, avec sa bienveillance naturelle envers les pauvres qui l’adulent. Les faibles et les démunis, sont de fait, son souci premier. Humble auditeur du sermon de vendredi, Sa majesté le roi, Mohammed VI, vient de clore la réception des ambassadeurs des pays étrangers, avec sa superbe protocolaire.

    UN ROI AFFABLE ET HUMAIN

    Là, il s’incline maintenant sur le front du blessé alité. Saint Louis, le roi de France, faisait à son époque ainsi. Qu’il soit ancien opposant, comme Youssoufi, devenu premier ministre de son défunt et illustre père, ou là, comme hier ce brûlé du troisième degré ! Ce rescapé de la dernière tragédie de la route, qui a emporté dix âmes et laissé plus de vingt brûlés. C’est un passage émouvant, un message, à donner des larmes en forçant l’admiration. Il s’est penché et a salué l’homme enfoui dans ses pansements. Après s’être enquis visiblement de son état et lui avoir dit des mots réconfortants, il lui a embrassé le front, à ce grand brûlé alité. Momifié, sous les pansements, gravement brulé par un incendie des suites de l’explosion survenu entre un car et un camion-citerne.

    UN CHANTIER NON STOP : LE MAROC

    Un roi enthousiaste et effervescent. Le roi superbe, après son récent et admirable safari politique en Afrique, vient de cultiver des nouveaux soutiens et raffermir nos anciens amis. Que ne peut-on concéder pour notre identité, notre Sahara et notre présence sur le continent. Après Casablanca et ses énormes chantiers, le Roi M-VI vient à Marrakech pour lui redonner plus de couleurs et d’activités. Il discute avec les gens et les salue avec tant de chaleur, de ferveur que de proximité. Puis, il visite, très intéressé les magasins et les ateliers. Des aménagements et des créations qui œuvrent pour l’embellissement de la ville touristique, dans le respect de son identité multiple et variée.

    LE MELLAH DE MARRAKECH

    Là, c’est une composante historique, forte, qui s’ajoute aux valeurs du pays et de cette cité des mille et une nuits. Ainsi, ses quartiers historiques rehaussés, voient sous son impulsion royale, leurs particularités recouvrées. Tel ce retour du Mellah à son vrai nom premier. Un emblème millénaire qui a subi une malheureuse erreur après sa préjudiciable atrophie. Et voilà que l’acte souverain, judicieux, objectif et civilisationnel qui lui redonne valeur et vie. C’est la reconnaissance, mille fois renouvelée, des minorités millénaires, si fidèles au trône et au pays. Laquelle, entre nous, n’auraient pas dû émigrer, ni oublier leurs héritages séculaires de droit et ses riches activités dans ce pays. Ce geste particulier de SM, plaide en faveur de l’hospitalité sanctifiée du pays. Il revisite son histoire ancienne, en illustrant la tolérance spontanée des siens. Un havre œcuménique des religions. C’est pourtant le dieu unique et le même Dieu, par delà les différences, incomprises ou exacerbées des cultes et des crédos. C’est un pays qui cultive et honore la présence pacifique de toutes les religions. Celles des couleurs et des identités propres, si fertiles dans cette nation du juste milieu.

    LES MOTS TELS DES BOMBES.

    Par-delà le temps, les guerres multiples où nous assommes plongés ou piégés, les mots sont très durs aussi. Telles des mines, des fusées ou des bombes, leurs tirs font la guerre ou la paix. Tels des propos blessants qui stigmatisent et révoltent, tels des anathèmes, les anachronismes nostalgiques, nous révulsent aussi. Trait d‘union, Chabat le chamailleur va-t-il s’assagi, après s’être illustré d’une sortie anachronique ? Il nous sort, avant de sortir, un slogan nostalgique, surgi du passé suranné ! Un passif oublié, né des fractures coloniales et des reliquats du nationalisme atavique. Une fièvre fervente qui illustre encore quelque uns des disciples, non guéris de leur empire perdu. Cette parabole devenue légende, ressemble à l’Atlantide dont il ne reste que les Grottes d’Hercule et sa demi-divine mythologie.

    LES LOIS DU HASARD DEFIENT LES CALCULS

    Les calculs les mieux établis. Toujours est-il que sa bavure chabatique* est triplement utile. Le Chabat truculent du PI s’est fait luxer des tractations en allégeant le PJD. Primo. La vanne va pousser le Chabat au Sabbat et lui permettre de se reposer des tribunes du PI ! Qui plus est, elle pousse l’acariâtre et taquin tribun, aux valeurs de loyauté et à la geste de reconnaissance du PI. Deuxio. C’est une saillie, diplomatiquement utile. On se remet à parler aux mauritaniens et à les revisiter. Le Maroc respectueux, reprend le dialogue avec les frères voisins et amis, l’Abdelaziz qui était fâché. Benkirane se rend en Mauritanie. Un pays que l’on croyait perdu à jamais dans les gorges polisariennes de Guergarate et relégué parmi les mercenaires et les adversaires de notre monarchie et de notre unité. Tercio. Voilà qu’une roue saute du tandem. Le dit cycliste s’est révulsé de lui-même et du futur gouvernement de Benkirane et du PJD. Il laisse Benky en roue libre de s’associer avec n’importe qui. Qui plus est sa saillie mémorable lui a permis de s’ôter des pieds de Benky pour complaire aux exigences d’Akhanouch, le nouveau riche et proprio du RNI. Ainsi évincé, pour ne pas dire déjanté, afin de placer d’autres proches partis du RNI et son nouvel ami, dans l’ordre, L’UC, le MP, l’USFP, pourquoi pas le PAM, tant qu’on y est.

    COMMENT SERA LA SUITE

    Comme il l’a fait pour Youssoufi sur le front, un tas de patients, de pauvres et de vieux, comme il l’a fait pour le brûlé, Sa Majesté, va se pencher frontalement sur le cas du Gouvernement en formation. Sa Majesté je le souhaite, eu égard aux critères de la démocratie agissante et aux problèmes vitaux du Maroc et des marocains, va dire à Akhanouche et demander à Benkirane de se serrer la main et de serrer les rangs, pour ne pas flipper la majorité et les partis requérants de participer, en groupe solidaire, à ce gouvernement. Celui de SM, qui plus est, selon sa définition.
    Dr Idrissi My Ahmed, le 09 Janvier 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    RÉQUISITOIRE AUX ELUS
    APPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SA MAJESTE
    POUR LA REFORME DES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES

    Messieurs les nouveaux Ministres, ceci un appel à vos consciences de patriotes, mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement au Parlement et au Gouvernement de SM le Roi, afin de veiller à leurs progrès et développement humain et de soutenir leur dignité affirmée, loin de toute entrave, injustice et humiliation.

    Il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et électeurs, en situation de maladie, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en Afrique.

    HONORABLES CADRES ELUS,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et que les maladies occurrent ? C’est clair pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.
    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements.
    Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !
    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !
    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ÉLECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !
    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins !
    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !
    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !
    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DÉTENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !
    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Il est une injure à la bien-pensance morale !
    Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PÉNALITÉS INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES RÉGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETÉ

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.
    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !
    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME FISCAL

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !
    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM,
    Kénitra, le 07 Janvier 2017

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 6 mois par .
    #321503
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA POLITESSE DE SSI OTHMANE !

    Je disais antérieurement, ‘’ Comparaison n’est pas raison ’’, a Ssi Othmane, en lui parlant des référentiels orientaux des partis islamiques. Je ne dis pas Islamistes, parce que c’est pénalisant de bellicisme, depuis que les medias étrangers et leurs gourous ostracisants, interpellent avec imprécation de la sorte et sans distinguo, les partis aux référentiels banalement musulmans de chez nous.

    HISTORIQUE

    Leur référentiel aux fondamentalistes de chez nous est galvaudé, comme il frise la copie-collée superficielle, selon l’appréciation de leurs ‘’ antidotes’’ laïques. Ce semble-il, faute de réalisme, d’esprit d’à propos et de modération, plus encore d’adéquation avec notre époque et d’adhésion aux progrès contemporains.
    Ce réalisme et cette réalité qui doivent les pousser à mieux lire les anciens et à les placer à leur époque pour mieux interpréter leurs livres et leurs conduites. Une ère qui pour les successeurs aura été faite de militance pour l’indépendance ou de résistance populaire envers le colonialisme et son expansion au début du XXème siècle. Comme à pousser les partis actuels, aux référentiels similaires ou fondamentalistes, à mieux connaître leur passé, leurs traditions et leurs livres. Ce, afin de mieux gérer le présent et le futur.
    On se doit d’adhérer à notre époque et on se doit de vivre, avec sa logique, sa raison et ses progrès scientifiques, comme ses valeurs citoyennes universelles. Dont les droits de l’homme, qui libèrent la conscience de chacun en lui permettant de faire de sa vie ce qu’il entend…Y compris le fait d’adhérer à un parti, une religion, à un courant philosophique de son choix ou pas. La base étant actuellement de respecter le choix de chacun…Y compris ceux des syndicats ou des partis fixistes, politiques et/ou religieux, qui ignorent l’évolution. Et peut-être dialoguer et s’en méfier, pour ceux que cela rebute.

    PRECISIONS

    C’est à ce titre, celui du libre choix de chacun, que je disais plus antérieurement encore : ‘’ Comparaison n’est pas raison à Ssi Othmane ! Partis ou particuliers, en usant de l’expression dialectale ‘’ Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou’’ , une formule lapidaire, qui laissaient de notre temps les refuzniks du ramadan, à leur libres choix sans contraintes, dans certaines familles. La même appréciation et conduite peut être usitée de nos jours, pour le libre choix des citoyens, en ce qui concerne leur appartenance à tel ou tel parti politique, quel que soient ses référentiels !
    Ceux qui suivent tel ou tel courant, ça les regarde et ils ne doivent pas faire l’unanimisme, ni forcer les autres, par fascisme en tyrannisant leurs opposants. Parlant du PJD, j’ajoutais sur le forum ceci. Ce qui est curieux et paradoxal, c’est que ce Parti est agréé et avalisé par la population et par l’Etat, le Maroc. Un pays du juste milieu, riche de ses différences et qui est, on ne peut être plus ouvert, de parmi les pays musulmans ! Les références fondamentalistes, étroites, portent préjudice à sa place de Parti politique contemporain.

    REPONSE
    Conspué par un membre le PJD, Tahar Benjelloun s’expliquait sur un site d’infos. Ceci se passe sur le forum, à propos d’un glissement sémantique de Tahar Benjelloun et de sa réaction à l’endroit du parti PJD, qu’il traitait de parti ‘’intégriste’’ et les marocains d’ignares, non « éduqués » qui ne comprennent pas les « vraies valeurs de la démocratie ». Puis, à la suite de mon intervention, en tant que simple quidam, vous ajoutez Monsieur Ssi Othmane ce jugement à propos de mon expression : « Partis ou particuliers, Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou ! ». Pour ajouter : « Cette appréciation ….montre vers quelles bassesses de langage vous ramez. » Merci, Ssi Othmane de me taxer ainsi.

    Puis vous ajoutez et en rajoutez encore : ‘’ …pour tout cela votre parti ….etc ‘’. Tout ceci pour avoir sorti, de ma part, une banale expression, bien de chez nous, sur un forum local ! Monsieur Ssi Othmane, par-delà l’infamie de l’injonction, ces extraits de vos bons dires, dénotent d’un esprit supérieur, très au courant de tout ce qui se passe. Bravo, je suis en admiration devant ce savoir, sa profondeur et sa précision.

    ALORS, SSI OTHMANE, JE VOUS DIS STOP !
    Comme je vous demande d’accepter de garder vos bons mots pour vous ! L’arrogance et la suprématie des connaissances, le mépris du savoir ou des simples infos qui circulent, ne peuvent supplanter la politesse du langage. Cela donne de mauvais échos contre soi. Ceci dit, si l’on tient Ssi Othmane, à l’explication, au partage, à l’échange d’opinions ou que l’on quête à expliquer et à persuader ou convaincre autrui de sa propre opinion. C’est d’un minimum de courtoisie, d’approches spirituelles, matérielles, un besoin de langage et de pédagogie, dont je ne doute pas de votre part, si vous vous essayiez ! A moins de se prendre pour je ne sais qui ! Alors ?

    JUGEMENT PRECONÇU

    Et qui plus est, c’est ce qui est moche et grandiose à la fois, chez vous, vous partez d’un gros préjugé. Sachez que je ne suis d’aucun parti, pour ne l’avoir jamais été, chez quiconque. Et de ce PJD, non plus, si ça peut vous rassurez ! J’ai des affinités avec beaucoup de nos partis qui partagent comme base de leurs programmes, Allah, Al Watane, Al Malik ! Dieu, la Patrie, le Roi, pour les francophones. J’y ajoute le respect des gens ! C’est une honte d’intellectuel et une faute d’éthique que de m’étiqueter de la sorte, Ssi Othmane, ceci pour avoir donné un simple avis, très poli et mesuré, sur un truc général !
    Si une simple opinion, différente de celles des autres, venue d’un simple quidam, vous indispose à ce point et vous irrite de la sorte, pour ma part, je ne veux pas nager dans les aprioris ni vous suivre dans vos certitudes ou tout amalgame fortuit.

    LE GOUVERNEMENT DE SM

    Ça me suffit, côté programme ou ‘’flousse’’, de savoir que le Gouvernement de S.M., s’y affaire, que ce soit celui de Benkirane ou de ses prédécesseurs. Si ces derniers, ont ou subissent des pressions externes, ce n’est pas d’aujourd’hui, qu’on tente les équilibres difficiles. Tout gouvernement, quel que soit son chef, s’en occupe du mieux qu’il peut, sous l’intelligente bienveillance de ses cadres, PI ou RNI ou autres MP, et surtout, celle incontournable et décisionnelle de SM le Roi, que Dieu le garde comme guide et décideur, lui qui réunit le peuple et qui reste si près et à l’écoute de gens.
    Et puis, si vous êtes webmaster, si vous êtes écrivain ou de la plume un expert, si vous êtes marocain comme je le suppose, ou du reste musulman, laïc ou athée, tout ça vous regarde ! Ne jetez pas l’opprobre en méconnaissance des gens et ne méjugez pas, a priori Ssi Othmane! Vous êtes libre d’appartenir à un courant ou à tel autre ! Ce que je respecte d’entrée et comme il se doit, en restant fidèle à mes appartenances particulières et en respectant, sans médire de celles d’autrui.

    DU FUTUR GOUVERNEMENT

    On verra avec le nouveau Gouvernement de SM ce qu’il va sortir comme personnalités. De toutes façons, nous ne sommes ni devins ni au secret des dieux, pour faire dans la prospective, ni librement encore pour juger les choses par anticipation ou les conspuer ! Attendons que les affaires du moment se tassent, pour mieux les juger, sans évaluer les affaires avant qu’elles n’éclosent. Ce, démocratiquement en tant que simples citoyens, que l’on soit avertis à chaud pour y participer, ou à distance, pour les apprécier. Les forums du Net, sous des pseudos divers, nous libèrent la langue. Un risque ou une aventure, quand on est poli. Dès lors, sans rancune et passez une bonne année.

    DR IDRISSI MY AHMED.

    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    #318994
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONTE DE NOËL : LA PAONNE ET LE MACAQUE

    Je suis bien fait, j’ai la jeunesse, l’argent et la beauté. Qui plus est pour ma renaissance, je suis devenu le président des States. Les chefs des autres pays se couchent à mon ombre qui ne rechigne pas à les aimer et protéger, sous la bannière étoilée, des États-Unis. Selon Mme Laudy Student, on n’a qu’une seule vie. Si Donald a la chance de la parfaire, c’est OK pour lui.

    Moi, Bassou, ancien berger et soldat, métis culturel et brun de peau, je vais vous conter mon histoire. Je suis un résistant de la deuxième guerre mondiale, des batailles de l’âge et des autres combats contre les maladies. Je suis différend de ce super blond, qui a fait la foire avant de se hisser à la Maison Blanche. Casablanca ! Mais je n’ai rien contre lui ! Autant qu’un singe macaque des forêts d’Itzer serait jaloux d’un orang-outan, roi des forêts de la lointaine Bornéo. J’ai ma philosophie, même si je n’ai pas étudié comme lui et je vais vous la conter, comme vœux de bonne année.

    Il connait le paradis sur terre, d’autres sans trop y croire, en vivent l’enfer. Ce n’est pas si mal pour les arrivistes comme lui. Pour ma part, je suis né sans en comprendre le but ni le pari. J’ai vécu dans la foule sous-développée, en parfait inconnu, à peine si je me reconnais. Un point Encore que je ne sois pas tout à fait maître de moi-même, de mes pulsions et de mes envies. Ce corps que je dirige mal et qui m’a été attribué, ici, là, dans ce pays; répond mal à mes souhaits. A ma place vous auriez aimé être comme lui. N’est-ce pas ? Moi, j’éloigne de mon ego cette envie et cette possibilité.

    Victime des cataclysmes, des tempêtes et des tsunamis, épuisé comme les siens par la fuite devant les maladies; haï et pourchassé, l’émigré dort dans l’oubli de soi, loin du campement, isolé. Il rêve qu’il est une feuille tombée d’un arbre, un cèdre, chassé par les vents de sa forêt. Il gît. Il grelotte. Il se réveille au son du clairon. Un brin de conscience lui revient. Le perdu, un molosse amaigri, insensible, affaibli et rabougri, ne tient que par deux doigts à la vie. Le voilà, déçu à l’emporte-pièce, engagé dans l’armée, parmi ses fantassins étrangers. Esclave échappé, mercenaire à deux sous, ou goumier.

    Par réflexe inné, d’où le tire-t-il donc ? Tel un soldat courageux, ce qu’il est advenu, intrépide et têtu, il se rappelle ses compagnes vitales et se souvient de sa campagne natale. Lui qui allait si près des lignes et des campements ennemis. Il titube, il tombe, aplati entre ses cuisses endolories. Vit-il encore ? Peut-il encore agir et réussir quelque combat corps à corps ? Peut-on compter dessus ? Non, plus jamais pense-t-il intérieurement. Il doit reprendre des forces, afin de se mettre debout, des médicaments et manger !

    Il dort encore malgré la trompette. Oui, il est malade, il est aux arrières, un moment de répit-maladie, avant de se lever. De se recharger, comme disait Mme Paonne son infirmière gaouriya. Ah s’il pouvait la prendre comme femme et se sauver avec elle de ce guêpier, ce front de guerre face au trépas ! Non ce serait un crime de lâcheté ! Une fois rattrapés, c’est le peloton d’exécution. On le passera par les armes pour haute trahison, sans autre procès.

    Inquiet du réveil, au milieu du bruit, des bombes et des ennemis. Le soldat Bassou est fini. Le novice extrait du douar rural, berbère de surcroît ou à moitié, il le croit du moins, est un mulâtre aux yeux verts qui en est bien fier. Il ne comprend rien chez ces héros de la guerre, la mondiale de première ! Ni chez les adorateurs d’Eros qu’il est venu défendre. Encore moins en en mystique, en lecture, en culture ou en philosophie. Pourtant, Bassou est l’archétype archaïque de l’inculture. Il est une définition de la béatitude simplifiée. Il est la sagesse innée. Unique reliquat de la civilisation fossile qui l’a formaté et stratifié. C’est un être simple, good, agharas agharas !

    L’instruction, laissez-la aux instituteurs et à leur fils des missions. Ils iront se parfaire dans les capitales d’Europe. Pour revenir aux affaires de leurs pères ou pour rester et demeurer français, ou espagnols, avec leurs souvent belles et tendres moitiés. Bassou, c’est hic et nunc, il est du genre casanier, féru du j’y suis j’y reste.

    Lui, Bassou, il ne parle pas, même s’il agit comme il peut ou comme il se le doit dans cette nouvelle vie. Il baragouine seulement, en fauve, en rustre et en dialectal ce qu’il sent en berbère. Il perçoit surtout, tout ce qui bouge, tout ce qui chante et qui danse, autour de lui. Il voit la taille et les courbes, qui l’invitent. Ce sont les seules faiblesses qu’il se connaisse. Mais là, il est ici pour combattre et non pour s’exciter ou fantasmer ! Lui qui a laissé, femmes du terroir et terres en jachère, à l’appel du drapeau français !

    Il en a le souvenir et il tremble de terreur pour se retrouver à philosopher, avec les bribes de culture qu’il a pu engranger. Les moutons qui se sautent, l’herbe, les cambrures érotiques des montagnes beiges et des nuages roses qui passent avant les étoiles, là au-dessus des berges des ravins. Le monde, la vie, Dieu ! Il se secoue tout seul, il tremble. L’épidémie reprend les vits. Elle touche les mâles, les premiers volontaires à s’engager. Les laboureurs, les pâtres des clairières, les bergers des monts et des herbeuses et humides prairies.

    Nombreux sont ces mâles qui tombent ou explosent, là si près de lui. Miracle pour ce coriace d’entre les boujadis ! Nombreux sont ceux qui comme lui, tremblent sous le déluge du froid et des pleurs retenus. Beaucoup sont de juvéniles adolescents, obligés par le caïd à prendre les armes pour sauver le protectorat français. Sa belle-mère, sa marâtre est une européenne, c’est l’armée. On le lui a dit on le lui a répété à vomir ou s’enivrer.

    Il a été sur plusieurs fronts européens pour défendre la liberté des maîtres ! Dont celles des femmes gouverneures des enfants du Sultan de cet empire. Les préceptrices des princes, comme cette Mme Student, la nièce du futur maréchal Lyautey.

    Lui, si majestueux quand il est debout avec son tarbouche rouge, son fez, ou son totémique watani, de beige ou de gris fendu, n’a de volonté que celle que lui inspire son sérail. Brimé qu’il est sous les décrets édictés qu’il doit signer. Mécontent, il est parfois rebelle aux exigences hautaines des chefs des colons. Le vrai précepteur de la monarchie est le Résident Général qui représente la Métropole. A la monogamie des mariages forcés, on ne peut pas échapper. Le sultan des maures a les mains tristement enchainées par ce mariage forcé.

    Depuis les accords d’Anfa signés de commun avec les généraux des pays alliés, face à l’envahisseur allemand, il attend du destin des jours plus brillants : la libération, l’autonomie sans partage, l’indépendance de son pays.

    Le roi Bassou, lui, le sait. Il est dans la tête du soldat qui rampe dans le labyrinthe boueux des tranchées, en tentant d’échapper aux tirs nourris de l’ennemi. Bassou est un loup solitaire, prisonnier du duel impérialiste qui se fait la guerre et des compromis qui s’agitent entre sa tête, son organe et ses pieds. Il fait froid dehors et en lui aussi.

    Des querelles torpides se réveillent à l’agitent de l’intérieur. Il mène deux combats. Le front et la queue…Il n’est pas timide le grand. Il ne sait rien cacher. C’est ce qui fait son charme dans son douar natal.

    Mais là, il est sur le front de guerre, en France, au Nord. Il voit le carnage de ses propres yeux. Le froid et les peurs, les pleurs et les cris étouffés. Le sang se répand en en torrents délavés. La rage comme la honte bouillonnent en lui. La neige tombe comme un rideau de cinéma est-ce la défaite, la mort en cette nuit de Noël qui ne connait pas de répit. Qui sortira vainqueur de la guerre nul ne le sait. La vivra-t-il en vainqueur pour rentrer chez lui ? Le silence luit. La neige étend son blanc linceul dans l’accalmie. Pléonasme chéri ! Sous son manteau frigide, les soldats ennemis sont rassemblés et réunis. Bassou étouffe. Il délire si près de l’apoplexie. Il pense au dernier repas pris avec sa lubie.

    Replié, Bassou le soldat est blotti en lui-même, les mains entre les jambes, un embryon il semble en mal de chaleur utérine. Dans un dernier effort, il tente de secouer la cape de neige qui le recouvre. Il peine à se lever. Il titube. Il marche comme à l’envers. Il sent l’apoplexie revenir. Il se sait bien usé. Il est insensible des pieds. Il les bouge avec peine, comme des sabots de bois dans la neige. Lors de l’instruction, on lui avait parlé des armées de napoléoniennes morts par millions dans l’hiver russe. Alors il doit avancer, ne serait-ce que pour s’échauffer.

    Il se sent à moitié nu, dans une vague d’oublis. Serait-ce cet Alzheimer qui viendrait le guetter ? Il est bien jeune pourtant. La paralysie est là. Il tient le fusil sur l’épaule gauche et l’arme d’entre les jambes entre les doigts de sa droite, en train de le réveiller aussi. Nari, enneî naâsse* ! Zut, le chose dort. On lui avait dit que le sexe chez l’homme est la dernière partie à mourir du corps. Alors il masse son ultime partie pour rester plus vivant et vivace encore. Pour rester vigilent, il regarde çà et là et tout autour pour se réchauffer sans être troublé par les autres zombies. La hampe est prête à lever son drapeau et à sourdre. Il doit s’arrêter pour ne pas perdre ses ablutions. Car il prie en bon musulman qu’il demeure. Il tient à la vie et son truc de zizi marche encore.

    Bassou est là, à peine visible, sous son casque rouge, pâlot et fendu. Il vient d’échapper à une balle perdue ou à un tir de sniper. Il a failli gerber sa cervelle. Le casque l’a sauvé encore une fois. Halte. Il s’arrête. On vient de sonner la trêve. La guerre est finie. Un grand ouf supplante la panique. Il est parmi les vainqueurs.
    Il revient chez lui en son village, parmi les siens et son troupeau. Il va regretter l’infirmière du camp la dame Paonne qui entre-temps s’est mariée. La nation a failli faire un héros de plus. Le blessé est resté valide et fier d’avoir combattu pour la liberté parmi les alliés. Bassou est encore vivace et fier de raconter ses batailles et ses conquêtes occidentales au café maure de son village d’Itzer. Sauf qu’il est mal payé.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 25 Décembre 2016

    #317864

    Sujet: '' ISLAMISTE '' WHAT IS IT ?

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LIRE CECI ET VOICI UNE RÉPONSE QUE JE VOUS SOUMETS

    http://www.atlasinfo.fr/Deux-conseillers-du-roi-Mohammed-VI-rencontrent-Abdelilah-Benkirane_a78080.html

    SI SAMIR AMOR, BONJOUR. Vous dites  » Le Premier ministre islamiste »’

    Le qualificatif, pernicieux en  » ISTE comme son alter ego en ISME est devenu un amalgame dans les tribunes et le vortex des médias francophones ! Une confusion se fait aux dépens de ceux qu’on en qualifie et cela contre le bon sens, de même.

    On en use pour confondre et stigmatiser, ainsi ISLAMISTE a fait fortune, repris par nos propres médias. En user, c’est stipendier le parti du Progrès, PJD, et lui coller une étiquette belliciste, arriérée, querelleuses et guerrière, volontairement erronée, pour tromper le lectorat, les votes et les décideurs.

    Cet ISTE qui lui colle sur le dos est une supercherie, une vision trompeuse. ISTE, lui confère une responsabilité, une identité grave, un programme batailleur et xénophobe, qui n’est heureusement pas le sien. D’autant que le PJD et Benky, retenus dans le prochain Gouvernement de SM le Roi, ne revendiquent certainement pas.

    C’est au moins une confusion ou un manque de précision. Islamique oui, islamiste, c’est donc non !

    Voir ma réaction à TBJ sur ce sujet, ici ou là :

    A TBJ, ISLAMISTE EST-CE UNE INJURE QUI DOPE UNE TARE ?

    http://www.alterinfo.net/A-TBJ-ISLAMISTE-EST-CE-UNE-INJURE-QUI-DOPE-UNE-TARE_a125776.html

    http://www.blog.ma/A-TBJ-le-mot-islamiste-est-ce-une-offense-qui-dope-une-tare_a1149.html

    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/a-tahar-benjelloun-la-terminaison-185765

    NB, je n’appartiens à aucun parti.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    #284576
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 7 mois par . Raison: clarté
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

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