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  • #354433

    Sujet: TANGO AVEC UNE ÂME

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POÈME EN ALTERNATIVE PARALLÈLE
    *****************************

    http://www.oujdacity.net/thumbs/r800/data/Image/correspondants/idrissi3.jpg

    TANGO AVEC UNE ÂME

    Enterrer son amant sous les cendres d’un volcan
    Pour se souvenir des effluves de ses feux,
    De son olympe et de ses dieux ?
    .
    Ou dans le jardin, sous la rocaille,
    Parmi les scorpions et les scolopendres
    Pour lui rappeler de son travail
    Les affres et les vifs tourments ?
    .
    Où là, là sur l’allée, parmi les décombres
    Des nids et des branches des arbres
    Brisés sous la trombe des éléments ?
    .
    Ou là, où un soir, il s’est enivré de musique
    De tangos et de valses, épicées d’espoirs
    Aux parfums des tropiques de ton corps,
    Mêlés du nectar de tes avides suçons ?
    .
    Au jardin, près des roses,
    Un serpent aigri, ondule et sourit
    Sur ce tronc aux cœurs enlacés,
    Pour te rappeler promesses et câlins ?
    .
    La rosée fleurie de tes baisers humides,
    La grâce de l’humus frais et des vers
    Ceux chantés à ton oreille, Eve,
    Non des lombrics, de nos restes avides,
    Et jamais des grands hommes, rassasiés !
    .
    C’est un drap qui nage sur l’eau de la rivière
    Le barrage a vomi ce qu’il a trop pris
    De peur de noyer l’Algarve sous ses crues.
    .
    C’est une plume qui a cessé d’écrire
    Et qui vole comme un débris de nuage…
    Au milieu de l’été, un sage est mort…
    D’autres suivront, un plan à la page,
    Là, c’est un ministre, du Roi, le Conseiller !
    .
    C’est un duvet de rossignol ou de colombe
    Qui vient sur ta douce paume se reposer.
    Il tente d’écrire sur les lignes de ta main
    Le digne et faste destin que tu espérais.
    .
    C’est un drap qui flotte près du rivage…
    Ce sont des myriades de pétales de fleurs
    On dirait un linceul qui vole au firmament.
    .
    Ce sont des papillons qui tremblent
    Pour venir embaumer tes pieds vivants.
    Sens-tu des lèvres chaudes les sucer ?
    Ou cet insecte, en train de t’effleurer ?
    .
    Ombre chinoise derrière la moustiquaire.
    Le bonheur se lit dans tes lunettes.
    Car je vois une perle sertie de diamants,
    Te caresser la joue, en souvenir de l’amant.
    .
    C’est un regard de fée et de fêtes
    Sous une pluie, de larmes faites,
    Un acte de dévotion, de piété et de grâces,
    Qui monte aux nues qui se déchirent
    De rage et de tristes chagrins
    .
    C’est un lâcher de ballons, emplis de prières,
    Qui voguent jusqu’au Ciel pour attendrir
    Dieu, sinon ses anges qui les liront.
    C’est la Bible et le Coran, que dire,
    L’Evangile, les prophètes et les Chants !
    .
    Ce sont des milliers de gouttelettes,
    Des pleurs qui tombent en pluies,
    Sous les brises torrides des serments,
    Ces airs superbes dont il s’est épris !
    .
    C’est l’âme qui remonte au ciel, tout doux,
    Pour chercher de nuit à repeupler tes songes
    D’orages honteux et de rêves étranges.
    .
    C’est l’instant qui coule sur ton échine,
    Entre les courbes de ton corps de féline,
    Et ondule le long des plis pour te rappeler,
    Ton furtif amant et ses mots obscènes.
    .
    Est-ce un démon qui, jailli des fumées,
    Plonge sa queue dans ta chair tendre
    Pour ternir ton âme et l’enduire de suie ?
    .
    Non, c’est le spectre d’un fantôme
    Qui revient chercher sa belle sirène
    Pour la sortir de ses tourments
    Et en faire en un soir sa reine.
    .
    C’est la vague qui harcelle le rocher
    Et qui frappe à perdre haleine
    Les éléments de voluptés.
    Tel un refrain pour princesse enchantée.

    Devra-t-elle mourir pour joindre son amant ?
    Ou se perdre dans les cauchemars du temps ?
    Ce serait la fin de notre héroïne de roman !
    .
    Non, c’est le miracle des étoiles et des prières,
    Des parfums, de l’amour et des slows,
    Qui plaisent à Celui qui nous voit d’en haut !
    .
    Et comme il faut à mon ode, une exception,
    L’amant renaît, un miracle de perfection !
    Par la force de l’espoir et des bénédictions,
    Ô Dame, souris à l’Adam que tu aimes !
    .
    Dr Idrissi My Ahmed
    ARCHIVES 10 05 10-17

    #354426
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Comédie

    Madame Student, préceptrice de métier, est une revenante habituelle , elle hante avec son Prince DS le cabinet de Maidoc .

    Texte

    Je veux un rencard avec le roi, Maidoc !

    M : Maidoc, médecin, scribouillard par moment, la reçoit en son cabinet.

    DS : David-Salomon 6Oème, est le prince d’Israël. Il attend son heure pour diriger, en mieux Israël, avant l’apocalypse et la résurrection.

    Madame Student entre chez le docteur Maidoc accompagnée de son filleul et élève, le prince héritier d’Israël, David-Salomon 6Oème, dont elle est la préceptrice depuis des décades. Voir ses chroniques différées sur le Web.

    M _ Tu commences à devenir grand. Tu as apporté ton carnet de santé ?

    DS _ Non, juste un passeport d’Israël !

    M _ C’est pour un conseil de santé ou un avis politique, que tu débarques, mon prince ?

    S _ C’est un rappel à l’ordre Maidoc, pour le prix d’un rappel de, de, de vaccination !

    DS _ Non Mamy, ce n’est pas çha !

    M _ C’est quoi que tu veux alors, dans mon cabinet médical, Altesse ?

    DS _ Je veux un rencard avec le roi ! C’est tout !

    M _ C’est un sacrilège, Prince que tu soies ! On débarque, parachuté de nulle part. On désire, on exige de voir le roi, juste comme ça ? Est-ce parce qu’il est cool, sympa et populaire, comme pas deux, malgré qu’il soit un grand Roi !

    S _ Prince David-Salomon, le docteur a raison ! On souhaite une entrevue, on sollicite une interview, on aspire à une réception, à une médaille, quand on a fait un acte valeureux ou que l’on prie et souhaite une bénédiction, pour forcer les miracles !

    DS_ Non un privilège ! Je veux ce privilège, je n’en suis pas indigne, Prince que je suis, c’est un droit !

    M_ Comment ça ?

    DS_ C’est un devoir ! Par respect pour Israël et pour l’importance de vos anciens sujets qui vivent dans mon pays !

    M _ Ah bon ? Je n’en reviens pas ! Ne devaient ils pas rester au lie de s’exiler ailleurs ?

    S _ Ce n’est pas la première fois, Mondoc ! Il est devenu étourdissant, le Prince !

    M _ Machiavel ?

    DS_ Je vous dis que c’est un devoir, donc un droit sacré ! Je veux voir le roi ! Point !

    M _ Comment ça ? Ta rengaine époustouflante ne va-t-elle pas cesser ! Et pourquoi donc, ce harcèlement ? Cette hystérie, cette paranoïa ? Est-ce pour un boulot ? Un conseil ? Une plainte ? Un don ?

    DS _ Tes questions docteur, c’est pour un individu normal…

    M _ Je m’en rends compte ! Je le crois !

    DS _ Tes questions docteur, et ne m’interrompez pas, c’est pour un individu normal et même pour un ministre, Moi, je suis le prince d’Israël !

    M _ Aha ! Un petit pays ! Qui n’existait même pas sur la carte avant le déchirement de la Palestine en 49 ! Un îlot juridique, obtenu en compensation, un forfait, une forfaiture, un forcing sur les valeurs d’une autre nation ? Un cadeau colonial ! Une exubérance raciste ! Avec un doigt d’honneur, face à la gueule de toute l’humanité !

    DS _ Rien de çha ! Hay ? Mais, c’est un petit pays, grand par ses financiers, ses Nobels et ses gens biens ! Les autres ? Je ne te garantis rien !

    M _ Je te laisse divaguer, mon cher prince !

    DS _ Quand tu dis ‘’cher’’, est-ce par respect, par amitié ou par hypocrisie ?

    M_ Par politesse, seulement ! Je te disais que toi, qui de surcroît a échappé de justesse à l’Holocauste nazie et aux pogroms russes, tu viens nous faire le roi en terre sainte de Palestine ! Et narguer le reste de l’humanité ! De quel droit, Prince, veux-tu devenir le Roi dans cet endroit ?

    DS _ Je suis le descendant ultime des rois prophètes, David et Salomon ! Pour te confondre, j’ai les papiers pour attester de cet héritage-là. Lis donc la Bible, l’Ancien Testament ! Je te fais grâce du Talmud.

    M _ Messire Prince, tu nargues les autres, ceux du reste du monde, qui ne sont pas assez humains, pour toi !

    MS_ Dois-je en être pénalisé pour çha ?

    M _ Passons ! Ça vaut mieux pour les lecteurs, innocents qu’ils sont de tes allégations.

    DS _ Je ne passe pas comme ça, Toubib ! Docteur Maidoc, c’est comme ça que tu reçois tes amis, tes invités ou tes patients ? Docteur Maidoc, je te dis pour ne pas sortir du sujet, que je veux un rencard avec le roi.

    M _ Jolie ritournelle ! Et tu persistes, comme si c’était moi qui cache et qui tais ses secrets publics ou particuliers ! Tu as quelque chose d’utile ou d’important à lui proposer, au roi ? Un tableau, un livre, un message des Grandes Puissances qu’elles t’auraient demandé de transmettre, à ta façon ?

    DS _ Non ! Pas de çha !

    M _ Alors, une ambassade ? Un investissement important ? Un nouveau mariage princier, le tien, à célébrer au Maroc ? Ce pays qui aime les tiens. Ou que tu aies des richards et des gens bien à lui présenter ! Un portefeuille de choix !

    S _ Mais allez, Prince, parle ! Dis-lui !

    M _ Ou que tu veux voir Trump, qui arrive ici, pour se réunir sous nos murs, avec Kim Jung-un ?

    DS _ Ou nous annoncer que c’est nous qui allons organiser le Mondial en 2022 ? Et non pas les States, le Canada et le Mexique réunis ?

    DS_ Arrêtez vos questions ! Moi, Je veux voir le Roi !

    M _ C’est pour lui apporter la baraka de Jérusalem, spoliée par les tiens ? Pour lui offrir un habit de jeunes, m’ferkess, dont il n’a pas besoin ! Ou, une djellaba de l’aïd pour les cérémonies ? Il en a tout un musée…

    DS _ Non rien de tout ça !

    M_ Alors crache ! C’est pour un fermage en Israël, une maison à Jérusalem ? Mais, tu te tromperais lourdement, SM n’a pas besoin de ces services-là !

    DS _ Allez Doc, pas de banalités ! Je suis un Prince et non pas un agent immobilier, un courtier es-bâtiment ! Les courses et le commerce, je ne saurais y briller dans ces métiers-là !

    M _ Pourquoi alors, Prince d’Israël, veux-tu le voir, Le Roi ? Pour lui souffler une idée politique brillante, un investissement quelque part dans le monde ? Partout en Afrique, où il faut du fric pour relancer la coopération et les progrès des nations de ce continent !

    DS _ Je pense qu’à ce jeu-là, tu dis des banalités !

    M _ Faites, un effort, mon prince ! Dites ! Votre suspens a trop tardé !

    DS _ Tu me sors des fantaisies de fiction, Mondoc !

    M _ Est-ce une plainte confidentielle ? Un secret à faire peur au sérail et à faire trembler les ministres de céans ? Une connerie que tu veux avouer et faire pénitence en tant que juif, pensant que le roi arabe peut faire office de prêtre ou de curé chrétien ?

    DS _ Bo, Boh ! 3la8e ana boubou ? Suis-je un monstre, au point de faire peur aux super-cadres et aux Conseillers ? Ou un hypocrite, pour accepter, la plonge dans le caniveau, l’exil, le désert où l’on humilie les braves gens de nos amis ? A devenir des proscrits, déchus disgraciés, limogés, exilés. Chassés, à se demander pourquoi en fait ? Et ce qu’ils ont fait de répréhensible ou de grave et que les suivants se doivent d’éviter ? Impuissants à ne plus pouvoir sortir de chez-eux ! Le sort, ‘’ la malédiction d’Al Hoceima’’ qui les a frappés les poursuivra à jamais.

    M _ Là, ô illustre fils de Moshé, tu parles de ce qui te dépasse, Prince que tu es ! Et s’ils sont coupables, en même temps qu’ils sont les causes des retards vécus par Al Hoceima ? Qu’aurais-tu à ajouter ? Jérada et quelle autre ville encore, si on poursuit dans ce raisonnement ?

    DS _ Coupables par apathie ! De par leurs silences négatifs et leurs indolences respectueuses des désinvoltures et des léthargies des autres décideurs et entreprises ! A devenir les impuissants facteurs des réactions ralenties et des actes morbides qui se sont intensifiés et qui retardent les progrès de votre pays !

    M _ Sont-ils les seuls paramètres négativistes, qui se révoltent au Rif et qui se sont succédés ailleurs ? Faut-il se taire, envers les autres coupables et les respecter comme des sages dans le silence des braves !

    MS _ Moi, Prince que je sois, je le comprends ! On gère comme on peut, même quand on est chef, ministre ou roi ! Nous n’avons pas tous les paramètres ni tous les moyens requis en main, pour juger logiquement. Il y a le hasard et il y a les hommes. Parmi eux des saboteurs, des usurpateurs et des opportunistes, ceux du printemps, qui renaissent ou qui apparaissent, et ce, au mauvais moment et aux mauvais endroits.

    S _ Messieurs, je tiens de mon collègue, le professeur Salvan, cette escalade qui mène aux révolutions. Car, parallèlement aux marches autorisées et pacifiques, des manifestations interdites se produisent, les soulèvements se suivent et font taches d’huile pour faire que les révoltes éclatent et que des vandales en profitent.

    DS _ Le b, a, ba, Mamy, les préliminaires les plus simples des révolutions que les détracteurs fomentent et amalgament ! Les négationnistes et les nihilistes, contestent les efforts les plus importants et les plus opportuns comme les plus rapides des corrections s’ils ne réchauffent les consciences et les intoxiquent pour se rebeller.

    M _ Et si les cadres et les cadors n’ont plus rien à donner ? Ou qu’ils se terrent, cyniques et narquois ou dans les silences, souvent ou parfois ? Par sagesse et par expérience ! Dis-nous, toi la prof, à quoi s’en tenir et vers où ça mène ? Si ça foire et que ça prenne d’inattendues dimensions.

    S _ La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a ! Vielle que je suis, je n’y peux rien pour moi, que puis-je pour un prince ou un roi ?

    M _ Que m’as-tu donné, Femme ?

    S _ Je ne suis pas à toi, Homme !

    MS _ Taisez-vous, Diane ! Taisez-vous, Cupidon ! El Hoceima et son stupide poisson, puis, Jérada, ses mines noires qui par glissement et copie, sont des caricatures et des loupes grossières qui n’avaient pas à se produire, en ces temps-ci, dans ce beau pays !

    S _ De véritables dérives, des actes de sabotage de votre affaire existentielle du Sahara et des efforts faits envers l’Afrique pour obtenir sa conversion et sa reconnaissance logique de vos droits historiques, réels et justes !

    M _ Merci de ton témoignage. Alors tu es de droite ? Et même de travers, la Professeure ?

    DS _ Toi, Mamy, reste de côté ! Laisse le Doc parler tout seul ! Et, laisse-moi offrir un rendez-vous au Roi !

    S _ Offrir ? Tiens ! Ecoutez, vous deux ! Moi, la Prof du médecin-commandant Moulay Youssef ? Moi, ta préceptrice, Prince, Me taire ? Moi, qui viens de si loin et de là-haut me la fermer ? Moi, l’agrégée de français, la nièce du Maréchal loyauté me taire ? Et puis quoi encore ?

    M _ Sombre destinée !

    S _ Ote-toi de mon chemin Toubib ! Ne m’interromps pas, même si je te coupe la parole ! Moi, Prince, qui t’ai donné des cours de français, au collège Honoré de Balzac, dois-je me taire pour vous plaire, en tant que femme !

    DS _ Misère ! Comment la faire taire maintenant cette maîtresse-fantôme ?

    S _ Que marmonnes-tu, Prince, encore ? Un coup d’état ? Qui se préparerait en Israël ?

    M _ Hé, la Revenante, arrête sinon, c’est le château, la forteresse, le bagne qui regarde le Sebou qui t’attend !

    S _ Chut ! Pas de censure ni de menaces, Toubib ! Tu travailles dans les renseignements ? Depuis quand déjà ?

    M _ Non, non ! Je travaille après ma retraire encore, ici, devant toi, là, chez moi !

    DS _ Encore ? A ton âge !

    M _ Je n’arrive pas à décrocher de ma drogue, malgré mon arthrose et mes névralgies !

    DS_ Ta drogue ? Alors, c’est le médecin-malade ou le toubib malgré sa drogue ? Qu’est-ce que tu sniffes ou que tu piques ? Ta drogue, pouf, c’est la fin du monde, par là !

    S _ Moi, Prince David-Salomon, tu me demandes de me taire ? Moi qui ai vécu 50 ans dans cet établissement, qui fut créé antan, par mon cousin le Général Lyautey, et ce d’abord, pour moi !

    DS _ Tu me demandes de me taire ? Moi qui ait fait planter la moitié des vieux arbres de la ville, avant qu’on ne les enlève ! Avant que des imbéciles ne reproduisent le ‘’Mur de Berlin’’’, ici à Port Lyautey !

    M _ Tu veux dire à Kénitra ou quelque part en Allemagne ou en Israël ? Je ne te comprends pas ?

    S _ Oui ! Un mur de l’apartheid sioniste, en plein centre-ville, de votre ville de Kénitra ! Pas de quoi être fier les élus ! Un fief, un fort, un bastion, ou un bagne ? Une prison, cernée d’une muraille haute et ferraillée sans grâce !

    M _ C’est pour la sécurité, Mamy, je suppose ! Celle des lieux et des enfants ?

    S _ Il ne lui manque que les fils barbelés ! C’est immonde et inconvenant pour un établissement historique de cette jeune ville qui fut créée, avant la guerre, pour la défense des libertés et la sécurité des gens, par Lyautey, mon fiancé et mon cousin !

    DS _ Calme-toi, Mamy Student, on n’est pas revenus pour ça ! Qu’ils se débrouillent là, entre malades et vivants !

    S _ Tu imagines ? Enseigner et apprendre, puis se sentir cloitrés, dans un bastion, sur une île interdite, cernés de murailles, c’est Alcatraz ! La Bastille, dans ce bel établissement, qui a fait école, dans l’ouverture des esprits et des gens et qui a professé la tolérance entre les peuples et les nations. Ah mon dieu ! Je soupire. Aidez moi à les supporter ces barbares et ces gens !

    M _ Oui Mamy, j’ai eu le même sentiment, le même ressentiment, en regardant ça, en allant à la Clinique des Os pour visiter Driss El Haïk, qui s’est cassé une jambe…

    S _ En sautant du mur ?

    M _ Non en glissant dans sa salle de bain !

    S _ Le pauvre ! On ira le voir.

    M _ Inutile, Madame Student, il a peur des spectres et des revenants, même s’ils sont des amis sympas !

    S _ N’empêche !

    M _ N’empêche que je pense…

    S _ Ah, tu penses !

    M _ N’empêche que je pense, comme toi.

    S _ A la bonne heure !

    M _ Oui, je pense comme toi, que ce mur est une offense affreuse à la dignité et à l’esthétique ! Une bavure architecturale odieuse, plus que coloniale et qui amoche la ville des bons ministres de ce gouvernement !

    S _ Oui, de nos jours et malgré la Résistance qui couvait, on ne s’enfermait pas derrière de pareilles murailles ! Les plus arriérés des indigènes de l’époque, auraient mal vu ces murs hideux, à deux pas de leur Médina.

    DS _ Et autre Mellah israélite, Mamy !

    M _ Vive la France ! Qui se démocratise et qui commet des bêtises ! Pires que celles de l’époque, sur ses anciens assujettis ! Mais alors, pourquoi avoir cassé Kadhafi et la Libye ? Et la Syrie ?

    DS _ Des ordres et des désordres qu’elle exécute ! Mais, que viennent faire les guerres et leurs victimes ici ? Qui laisse alors, commettre tant de bavures ? Ce, dans un pays libre, dans une ville ouverte aux étrangers, qui y investissent, mais, qui leur offre en retour, de pareilles ordures et désastres architecturaux ! Aux antipodes de la culture, de l’esthétique et de la civilisation. Défaut

    M _ Tu es devenu fou, Messire. A t’entendre proférer ces mots, ces critiques et ces injures, on va te prendre pour un Arabe, d’ici !

    DS _ Quoi ! Quoi ? Ah, non !

    M_ Oui, quand tu sors des idées pareilles et que tu appuies des reproches comme ça, les Français vont te détester et puis te faire des ‘’gentillesses en représailles’’ ?

    DS _ Non point, Mamy ! Et non Maidoc, je n’en veux à personne. Je n’ai rien dit ! Je veux juste un rencard avec le Roi…

    M _ Si c’est pour une confidence discrétionnaire, ou que c’est pour diffamer divulguer, dénigrer, je ne suis pas ton homme, Prince David ! Barra !

    DS _ Non, pas ça ! J’y suis j’y reste. Je n’attaque personne. Comme je n’accuse personne ! Je veux être l’ami de tous !

    M _ Si c’est pour dénoncer et accuser, dans le bon sens, c’est autre chose. C’est positif ! C’est un devoir de délation de ta part. Et ça, ça se récompense et ce n’est point une trahison…

    DS _ Alors je peux voir le Roi ?

    M _ Non plus ! Rien de ça ne pourrait l’intéresser et ce n’est pas à lui qu’on doit raconter ça ! Tu insiste Prince pour voir le roi. Est-ce pour une photo à deux ? Une dédicace ? Une demande de 3 milliards de centimes ? Comme on le fait, pour s’amuser, souvent !

    DS _ Non c’est différent et bien plus important !

    M _ Non, mon Prince ! Je ne comprends que tu t’adresses à moi ! Je ne suis personne ici ! je fais des ordonnances pour acheter des médicaments, taxés ou pas, mais aucun document pour se présenter au roi. Je ne suis pas habilité à le faire. Tu le comprends.

    DS _ Alache, hamiche que tu dises çha ! Comment ça, un Docteur, ‘’kad dounia’’, qui ne veut pas intercéder ! J’en suis touché et éberlué à la fois !

    S _ Et dire qu’on vient de si loin pour ça !

    M _ Je ne comprends pas et pour quelles raisons valables et qu’il veut essentielles, qu’un type qui vient d’Israël veut voir le roi ? Alors et que le Mac Donald de Trump vient de ‘’capitaliser’’ Al Qods comme partie d’Israël en y installant son ambassade !

    DS _ Tu le connais ?

    M _ Bof, pas vraiment ! De Visage. Il fait la chronique et le buzz au tweeter !

    DS_ et moi ?

    M _ Toi ? Je te présente. Voici donc, Lecteurs, un ponte de l’espace-temps, un Prince anachronique ! Il est dopé par la présence de madame Student, qui l’accompagne ! Une vraie revenante du Barzakh, qui vient parfois pour des missions de résipiscence. Quand il s’agit de redonner à quelqu’un qui est mort, une chance de corriger son karma, c’est-à-dire de revivre pour refaire sa vie, en mieux, et pour le repos de son âme.

    S _ Oui, à votre service, Mondoc, je suis là !

    M _ Oui, merci ! Je ne comprends pas, disais-je, pourquoi, l’un de ces millions de Juifs du monde,…

    DS _ Ça, c’est important comme privilège !

    M _ Ou n’importe quel énergumène de parmi les 7 milliards de terriens, qui voudrait voir le Roi ! Celui d’un pays étranger qui n’a même pas de consulat ici ? Et qui veut que j’intercède, alors que je n’ai aucun entregent dans ce sens !

    DS _ C’est important, mon ami ! Je veux voir le roi. Et je ne veux pas, je ne peux pas vous dire pourquoi !

    M_ Que j’intercède, alors que je n’ai personne comme intermédiaire pour le faire…Foutaise de fiction !

    DS _ Je veux voir le roi, car c’est important !

    M _ Aura-t-il le temps, la volonté, le désir de céder à ta folle lubie ?

    DS _ C’est juste pour le voir et pour qu’il m’entende ! Je ne vais pas lui demander des ‘’grimates’’ ni quoi que ce soit. Ni bouffer de son temps de surcroît !

    M _ C’est déstabilisant et loufoque à la fois à ! SM le Roi va t’entendre, pour lui dire quoi ? Il suffit à chacun de s’occuper de ses tâches et ses problèmes !

    DS _ Tu un censeur et un cerbère !

    M _ Non, on bavarde seulement. Je suis curieux d’une pareille lubie. Etonné, déstabilisé ! Mets-toi à ma place !

    DS _ Je ne peux pas. Je suis le prince héritier et le pressenti roi de l’Etat d’Israël. Surtout que Netannyahou a été rattrapé par les affaires…Et que ça va démocratiquement accélérer mon accession sur le trône de mes divins ancêtres !

    M _ Malade qu’il est, je sais ! Rattrapé la main à la patte, il va te tendre la main pour monter sur le trône…

    DS _ Le pauvre ! N’est-il pas mon futur sujet ?

    S _ Je ne vois pas le besoin de rappeler au roi cet attachement pathologique, ou pathétique, mon Bon Prince. Ni l’attachement que tu portes à cette personne ! Pardon, à cet individu ! Il faut trancher et choisir ton clan ! En fait, tu es au dessus des clans et de leurs diatribes !

    M _ Bravo maîtresse !

    S _ Merci tout court.

    M _ Et toi, Prince, ce n’est pas une raison pour utiliser ton verbe, ou tes ‘’ je veux ‘’ pour tancer les rois ! Des injonctions qui ressemblent à des ordres qui viennent d’en haut. La volonté est plus hautaine que le simple vouloir, la suggestion ou l’espoir ! C’est au-delà du permissif, du possible ! Il est loin, le Roi, il n’entend pas ta requête !

    S _ Ce n’est pas habituel ni sain ! Et il la latitude de refuser et de ne pas entendre, ce genre de délire ! Emanent de n’importe quel gusse !

    DS _ C’est une volonté, une demande qui ressemble à une exigence une décision qui vient d’en haut !

    M _ Comment d’en haut ? Quels que soit la simplicité et le côté populaire d’un chef, il ne fait pas attention à ces rêves et ces mirages virtuels, à ces illusions, à ces délires et balivernes des simplets ! Des bruissements de fourmis impossibles à monter jusqu’aux cieux ! Et je pense à plus haut encore ! Le ciel et l’univers, nos prières de petites créatures et à Dieu !

    DS _ Maidoc, je veux voir le roi et je le verrai coûte que coûte ! Que tu intercèdes ou pas !

    M _ Cette exubérance terrestre, ce vœu, est analogue à la prière la plus céleste ! Celle du délire qui énonce « Je voir Dieu pour y croire ».

    S _ Une logique parallèle au théorème et à cet adage qui énonce : « Qu’il faut voir pour y croire ! »

    M _ Fantasmer, divaguer est-il le propre de l’homme ? On sait que les animaux rêvent, mais, leur arrive-t-il de laisser l’imaginaire interférer avec le réel, au risque de se déstabiliser devant et face aux autres bêtes et fauves, au péril de leurs vies ?

    S _ Parallèlement, on peut rêver qu’il faut à celui-là, votre ami, de faire des prières salutaires et des actes de charité afin de repousser les risques réels ou cauchemardesques, le mal et les sorts, qui peuvent le toucher. Vous pouvez rêver de quelqu’un qui vous manque et vous libérer de l’oppression de l’absence, de l’obsession du manque, en allant le visiter et le voir de visu ! Mais le quérir comme ça, de par la volonté, ça pose questions !

    M _ Si Dieu est inconnu et loin de la vue des humains, il est omni présent et ‘’partout où que vous soyez ’’. Vous lui adressez vos prières, souvent pour lui demander des faveurs, la santé, l’amour, le pèze et la longue vie. Parfois pour le louer, l’admirer et le remercier. Sinon pour implorer sa justice, là sur terre, pour vous venger…

    S _ Il a des anges pour nous surveiller, pour comptabiliser nos actes, pour nous protéger et pour l’informer. Peut-être pour agir, quand ils y sont autorisés.

    M _ Peut-on dire qu’il ne peut pas habiter dans un monde matériel, un univers qu’il aura créé ? Un espace qui n’existait pas avant sa conception, au tout début.

    S _ Cette philo dépasse mon mandat, Maidoc. Je suis une morte, une revenante en mission.

    M _ Un dieu immortel, unique et présent partout dans l’univers, peut-il se permettre de mourir ? Là sur la terre, sur la croix, un jour, une seule minute Sans que sa déité d’immortel ne soit entachée par la mort, cet instant !

    S _ Ah !

    M _ Dieu, mort, ne serait-ce qu’un instant, afin que les juifs et les romains, croient en lui, c’est grandement suspect ! Ce, par compassion pour les humains et pour la démonstration, face aux incrédules, c’est déconcertant ! Les crucificateurs, les impérialistes de l’époque et les assassins d’antan, croient qu’il est mort, sur la croix, et qu’il s’est ressuscité. Et qu’il est, malgré ce fait macabre, ô miracle, le dieu de l’univers ! Le principe vital et eternel, de la création. Mort sur la croix, juste pour convaincre de son existence les 300.000 juifs de l’époque ! Que ferait-il sur les autres planètes, si elles sont habitées ? Se laisser crever, sur chaque astre, pour démontrer qu’il est le dieu, l’éternel ?

    S _ L’univers et ses galaxies, ses milliards de milliards d’étoiles et de planètes, est certainement habité par d’autres êtres que nous. Cet espace qui s’étend, encore et toujours, dit-on, est tel un meuble qui occupe un espace infini, un règne au-dessus duquel Dieu trône. Ceci est une représentation, un essai de compréhension, de l’architecte horloger, qui est au dessus ou par delà son œuvre crée…à

    M _ Si de très haut et du Très Haut nous sommes aussi petits que nos atomes, que représentons-nous pour vous, Chefs ? Des riens utilitaires, des êtres asservis, des biens, ou des bêtes de somme ?

    S _ Ou du consommable, à l’image des laines et de la chairs, de la viande que les fauves apprécient chez leurs proies ? Douze Palestiniens tués lors de la célébration de la Journée de la Terre, ce 30 mars 2018. Qu’ont-ils fait, sinon de crier liberté chez soi ? Où est la conscience universelle des nations libres du monde développé ? Tu ne dis rien David-Salomon ! Et tu veux toujours voir le roi ?

    DS _ Je n’ai pas cessé de geindre et de me plaindre.

    M _ Que sommes-nous pour vous, les Chefs ? Vous qui commandez à nos pays et qui influez sur leurs primats, leurs primates, sur les propriétaires, sur les protecteurs et les simples gardiens !

    S _ Pour vous, une ruche, une fourmilière, des étrons et des parias ? Des parasites nosocomiaux, ni remarquables, ni importants ni essentiels. Dès lors, plus enfermés et sourds, vous ne m’entendrez pas ! Tu aurais dit ça, comme ça, Maidoc ?

    DS _ Je n’ai pas cessé de geindre et de me plaindre. Du plus simple des êtres aux autorités. J’ai embêté les diables et les anges, même si pour vous, ils n’ont jamais vécu ni existé.

    M _ Mes écrits quant à moi, mon Prince, sont des manifs et des marches, des révoltes, des pleurs et des cris. Des apostrophes, des réquisitoires et des PV incompris !

    DS _ Abraham, fut-il une simple légende, un mythe biblique, sans tombe connue ni temple en souvenir, témoin et reliquat à la fois ? Il aura quand même donné naissance à deux peuples sémites, devenus bêtement ennemis. L’hébraïque, de sa femme Sarah et de son fis Itzhak et son alter ego, Ismaël de Hajar, devenu arabique. C’est mon message, vous en êtes, Mondoc, le relais. Même si je ne suis qu’un spectre inventé et ma requête de voir le Roi, un mirage.

    M _ Je comprends qui tu es maintenant et ce que tu veux faire ‘’ Israël, Azraël ou Azrine l’ange de la mort ’’ ! Tu t’es mis dans la peau du prince David Salomon, pour nous jouer un tour et partir avec nos âmes et celles de ceux qui nous respectons et aimons et qui nous sont importants et chers ! Non, je refuse, si je ne te présente personne, mais ton message est déjà écrit !

    DR IDRISSI MY AHMED, Kénitra, le 30 mars 2018

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES TYRANS MÉDISANTS N’ONT PEUR NI DES TRIBUNS NI DES RHÉTEURS
    *************************************************************

    TRUMPOLOGIE

    « Pays de merde !»: Macron condamne les propos de Trump ! Il est aussi magnifique que cette sublime et dorée perle, cet extrait rare et solide qu’est l’indicible, l’inénarrable, l’inattendu Président ! Chut, pas de médisance ! Sinon on te poursuivra pour incident diplomatique et usage de gros mots.

    Voici en revanche, des louanges adressées à ce merveilleux et fantasque président. Il en faut, même en retard, pour comprendre et répondre à ces contes et légendes, faits d’horribles frictions et de joutes verbeuses !

    Je disais que l’inconnu du haut qui blasphème et se trompe est tel comme ce pénible et étonnant président du nouveau monde !
    Tout comme, cet autre évangéliste ! Le président est petit-fils ou arrière cousin de ceux qui ont fait le nettoyage ethnique des indiens d’Amérique ! Il est toujours bel homme à son âge, et plus étincelant encore, en beau, blanc et blond ! Autant que cela ? Tu lui enduis de la pommade avant de le badigeonner d’orties !

    Respecte ses cheveux blancs. Il est incontournable, il est puissant. On ne va pas le laisser sympathiser en réaction avec nos adversaires et avarier notre dossier du Sahara ! Il faut le ménager, même s’il a péché ! Il peut redevenir de nos amis !

    Son allure et son style viennent de son amour insatiable pour la beauté. Hélas, les renvois qui lui sortent de ses orgueilleux naseaux, occupent une place de choix dans ses hémisphères fienteux. Un encéphale plein de centres fécaux proéminents et hypertrophiés!
    Il a donc un cerveau ! Oui, puisque cet organe qu’on trouve chez les serpents et les scorpions, comme chez les ours et les rhino-féroces* porte aussi ce nom de ‘’cerveau’’. En parlant de nos pays et continents, SM, l’horrible empereur, a aimé dire ou osé dire que ce sont des pays de merde !

    ’’SHITTY COUNTRY’’

    Sauf votre respect, lecteurs ! Mais c’est lui, l’homme le plus important du monde civilisé et l’un des plus riches qui l’a prononcé ! La chose qui dérange SM s’appelle ‘’merde’’ même si elle comporte deux continents et compte 4 milliards d’habitants !

    Nos gens seraient pour ce magnat de l’orgueil et du stercor, que du fumier, du caca, des déchets puants, dans leur ‘’shitty country’’ ! Des miasmes que son dictionnaire scatologique, si bien policé, permet de traiter de la sorte ! Ne soyez ni inquiets ni jaloux, ce ne sont que 50 pays qui sont minorés et traités de la sorte. Leurs peuples avec. Vous et moi, les blancs becs, les mulâtres aux 50 nuances de gris, et les plus sombres de peau ! Qui a ses yeux valent moins que rien, Mais qui ne peuvent justifier ce buzz incendiaire qui hoaxe* le Whatsapps !

    Le fumier politico excrémentiel, les ordures de quartier, manquent à l’évidence de diplomatie. Et il en faut du tonus, de l’éducation, de la trempe dans la bouche du président Trump, pour s’exonérer de s’exprimer ainsi ! Un délit de langue que l’on peut oublier. Une erreur qui pété trop vite du respectable cucu et que ses langes n’ont pu retenir !

    Tous ces mots ont fusé à l’endroit de ceux qui n’ont pas admis la partialité de l’Amérique en son nom interfère ce dossier colonial entre guerre et paix, entre Palestiniens et Israéliens et le transfert préjudiciable à la paix de l’ambassade américaine à Jérusalem…Pourquoi pas à l’intérieur de la mosquée Al Qods ou carrément à la Mecque ?

    Pourquoi pas, surtout, question d’être juste et diplomate de paix, une ambassade américaine aussi, dans la capitale de l’Etat de Palestine ! Dans les lopins restants de leur territoire, un gruyère rongé par les colonies de toutes parts, qui ne cessent de se multiplier et de s’étendre, en empoisonnant toute tentative ultérieure de sécurité et de paix ! Amen aux rêves de droits des peuples et de justice, M Trump ! Vous, dont la famille est alliée et engagée !

    Qui plus est, pourquoi ne pas dire d’office et franchement, que l’état d’Israël est une partie de l’Etat américain ? Un membre de la Fédération des States ? Une étoile à six branches, de plus, parmi la cinquantaine de leur bannière étoilée, à cinq bras seulement !

    AMITIE ET NEANT

    A Crésus, Thanatos et Trump ! L’amitié est un altruisme rentable et utile. Une de ses formes, la confraternité est la pire des hypocrisies. Cependant, celle-ci a le courage d’indiquer dans son préfixe d’entête la connerie de ladite fraternité ! Une coopérative d’indépendants, liés en concurrents acerbes, coalisés en apparence dans une ligue, et forcés à obéir de près ou de loin à une éthique vaine, dans une cohorte loin d’être protectrice ou syndicale !

    En Fait, un groupe d’indépendants, forts d’égotisme et de concurrences indéniables, limés par les sabotages perfides et lâches mixés de critiques hautaines, acerbes ou sournoises, provenant d’autres secteurs. La fidélité ingrate coopère contre-gré dans la constance des contraintes et des craintes, celles de perdre le client, la renommée et la rente.

    Cupidon, c’est ton estomac insatiable de crétin, devenu inintelligent, ton ventre qui te cause des misères. Tu es Crésus et cupide à la fois. Ta ferveur de pseudo messager, à avaler toute ce que tu touches pour devenir Crésus, transforme tout ce qu’il touche en or, ta nourriture et tes ordures, jusqu’à pourrir bloqué !

    Les anciens sont partis, qui morts, qui dans le déni des oublis ou des tristes infamies. Qui fatigués, attendent devant le mur de trouver un trou percé par où se jeter. Lui, son parchemin et ses vœux, dans un talisman, un code manuscrit pour aller dans l’Au-delà, en forçant l’espace-temps et le sien de destin et ses vœux.

    Qui face au mur des puissants qui l’isolent et le renient, qui le tirent et le tue ? Qui, de multiples maladies traîne dans les boues et les boissons sales, rebelle face au destin criant qui le harcèle ? Qui, debout dans la boue, se la boit encore ? Qui, aux fêtes, ô charité, oublie les confrères trahis par le festin ? Qui, à la porte de l’Alzheimer, est déjà bien faisandé ? Un saut final pour un as devenu, du jour au lendemain, un sot ! Un insecte de moins qui laisse des milliards d’autres en suspens, troublés par un drame, dans l’attente de leur fin. Un de plus et un de moins, pour toujours oublié, et ne restent que les os friables et nus d’un robot sans vie….

    LES LEISHMANIOSES

    Traces de moustiques écrasés sur des pages. Livre ouvert sur l’insomnie, sans rêves et les mauvais sommeils. Critiques et compositions verbales par-dessus la poubelle et les urinoirs d’un soir. Un don viscéral au plus gros des moustiques, de ses saillies verbeuses et de ses racistes entrailles.

    Du papier humecté de douceurs humides, de récipients châtiés et d’urinoirs de couleurs, des offrandes dans un calice d’argent sur un autel de cristal, à travers les mosaïques noires aux couleurs sans gloire. Un papier plein des relents de riches victuailles, rêche, âcre, fade et astringent, comme la paille et les lits de la racaille et des barbares sans cœur ni âme.

    Diogène accoudé sur l’échafaud, la guillotine comme accessoire, regarde en complice volontaire, la masse fécale de l’empereur, l’ingrat Donald, si prolixe en stertors, dans ses mouvements turbinatoires et stercoraux !

    J’ai écrit ton poème, lyrique, verbeux comme un masque de macaque boutonneux, plein d’ellipses et d’épilepsies masturbatoires. Le grand mal, le Parkinson qui fait trembler la Terre le fait tourner devant ton âme ! Un livre mal fermé, que tu m’inspires, féru de critiques, ferré de vérités, sans espoir pour toi de les atteindre ou de les comprendre. La sagesse, la bonté, tu n’en a que faire !
    J’ai écrit Votre poème, devais-je dire par respect, sur un papier d’hygiène, un rouleau que je déroule, comme un tapis rouge sous vos pieds, une bible ancienne sur ses saints rouleaux, en votre scatologique honneur !

    IRRESPECT

    J’ai écrit votre poème donc sur un manuscrit délitable dans les eaux. J’en use à l’envie et ce n’est que pour l’offrir à la mer, aux puits et à leurs profanes arcanes, afin qu’elles comprennent ce que tu ne peux guère entendre ! Hélas, j’aurais voulu voir en toi le père que j’ai perdu, un mécène, un oncle moins profane.

    Seule la bobine du film, plaquée au mur, est capable de retenir les scories des gavials et des guépards. Les crocodiles et les fauves de vos aires, pires que celles de nos pays de merde, en méritent les honneurs ! Et pire encore, l’antidote de vos blasphèmes abominables et de vos matrices bucco-fécales.

    Il est plus énervant que les moustiques et les leishmanioses. Il gâche votre destin qu’il dévie et qu’il salit et votre vie qui chute plus encore, quand les insectes se piquent seulement de votre sommeil seulement. Il, c’est Lui, c’est eux.Il est plus énervant que les malades dont il se plaint, alors qu’il est payé pour eux, quand il les quitte pour aller aux cliniques du privé faire des heures plus rentables pour son art !

    Il est comme ce coq des voisins, Coco, qui vit ici. Là, c’est son paradis, terrestre et final, avant de voir sa photo sur le Net et de périr dans la cocotte ou la bouilloire du voisin qui l’a vu perdre des plumes et qui voudra l’égorger, ‘’halal’’, pour le sauver d’une mort inutile ! Une moustache, en qui de crête. Si Coco m’a adopté, juste pour mes mies de pains, je vais jusqu’à croquer des cacahuètes pour les lui donner en dessert. Je mâche les mots que je t’offre, Excellence, pour nourrir de bonté la bête qui est en toi.

    Lui, c’est un redoutable faussaire ! Masqué, de sa face hypocrite et doucereuse, il vous enlève votre bol de la bouche et ouvre en plus gueule ! Il est spécialiste de la compétence. Ce qui le rend acerbe et plus méchant encore. Ces gens, c’est lui ! Il est particulier, intelligent, certes, malin et dangereusement riche, mais abruti par son ostracisme. Il est l’emblème, le chevalier nouveau des racistes et des xénophobes de la planète impériale.

    Tous ont peur de ses actes surprises et de ses méfaits inattendus. De ses réactions démentielles ! S’ils ne sont pas ses amis, ils deviennent la cible de ses colères ou de ses ambitions de conquêtes ! Acheté par les lobbies, il ne cache pas sa nouvelle religion, mais en en grossit les ambitions, les infractions et les délires, endossant l’indécence et justifiant les crimes.

    UN TRUMP, ÇA TROMPE FORT

    Facile de penser à un éléphant dans un magasin de porcelaine. L’Afrique ! Trump ça trompe comme un dessin animé trafiqué ! Car il est pour de vrai solide, 3D et vivant. Il a l’âge ses maladies infantiles. Il est vigoureux et impudent. Et la folie sienne, ne compte pour rien, puisqu’il est le plus fort des princes, des roiset des présidents. Il les soumet à ses désirs, impétueux, ceux un ado en mal de cadeaux. Il lesexploite pour ainsi dire et les dirige à sa guise, et les mate en les mouillant. Comme les autres pontes, ils seront indirectement dominés par les zélotes d’Amérique, les cavaliers de l4apocalyse vue et corrigée par Sion. Il n’a pas échappé au port de la calotte, il en fait l’apologie. Il en est libre, pardi ! C’est un mur d’un roi saint, Sidna Soulimane, que même ceux d l’islam respectent.

    LES DOCS ET LES TOUBABS

    Pendant que vous êtes en train de parfaire vos connaissances, ne zappez pas ce texte,bonnescollations et autres copulations avec le savoir.
    Ils vivaient de la charité et s’embourbaient dans les frasques des dons, des impôts, des labos et des dettes. Je n’irais en Amérique ni dans l’Au-delà, que lorsqu’il sera démis de sa fonction ou qu’il disparaîtra !

    Cet immonde désir de répondre au scatologique de l’illustre personnage, me torture ! Et me crampe les viscères éclaboussant de ses maux mon sommeil fragile. Si la lâcheté entre gens politiques n’est pas un mythe ou un refrain, celle entre confrères n’est pas un conte de Noël, non plus. Il me rappelle le must  »Gentil Ami », ce docte et trivial savant. Il est d’Afrique aussi et ce Trump peut le traiter de tous les excrétas ! Sa bonhomie crue le fait aimer par ses clients et collègues de son patelin du sud entre frontières, montagnes et oasis !
    Mais, il aura si bien trahi celui qu’il appelait ‘’Cousin’’ qu’il est devenu faux et pathétique. Vengeance sur les frustrations…

    Confraternellement, blasé, je vide ma place et le laisse faire ses études, le travail de sa pompeuse formation postuniversitaire. Celle d’ici-bas et de là-bas ! Je vous délaisse à vos dons ! Parce que le vide est réversible et que les criminels et les lâches disparaîtront ou qu’ils finiront par payer pour leur préjudices. Je ne vais pas encore leur lancer de mes justes malédictions.

    TRUMP ET CHIMIE VISCERALE

    Redites élégiaques et refrains. Ô Crésus, ô Chronos, ô Princes des ténèbres, qu’a-t ‘on fait pour que l’un des vôtres devienne le plus important, sur cette terre, l’un de nos Présidents ? Le bouton rouge est sous sons doigt ! Un sceptre, un spectre. Tant que vous y êtes, apprenez à le faire sur ordonnance et aimez ce métier et apprenez votre sujet. Le leader Nord-Coréen, Kim Jong-un, vient d’affirmer que le bouton nucléaire est sur son bureau en permanence. Informez-le que moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne. Dixit le pimpant et érectile Président Trump.

    La thérapie est amour, mais la thérapie est aussi l’amour. Apprenez donc à ces métèques sordides, à ces merdes dont vous vous plaignez, ce que vous avez au ventre et au cœur, en plus de vos propres et richissimes matières. Celles que vous dorlotez en votre bel intérieur et que sublimez avant de les expulser, telles vomissures pour honorer la postérité, des dons vos entrailles chéries ! De l’or, car tout ce que vous touchez devient de l’or !

    Ce que vous appelez merde, ou pays de merde, ne valent pas vos expressions intimes ni vos seigneuriales approches. Et la possession démoniaque de vos sujets vous vient d’un maître en la matière.Car votre patron dans ses urnes d’églises et son tronc usuraire, au pays de Jésus, aété élu pour vous troubler vous et vos sujets et vous réveiller ô peuples gris et noirs ! Si vous appelez à bannir la merde età la haïr, ce n’est pas fairel’amour, c’est ô hypocrisie un des ferments, des éléments de ce monde basique. Un extrait, une offrande des chairs précieuses et internent qui travaillent pour vus faire vivre dans l’intime discrétion.

    PARADIS AMÉRICAIN

    Il est plus que la légende, plus riche que Crésus, et mieux servi qu’au paradis, entouré qu’il est d’un harem d’éphèbes, de femmes stériles et de subalternes ! Et autant de riches seigneurs, des mécènes et des bénéficiaires, des laudateurs, de puissants présidents et de grands décideurs. Il a le monde entier dans la paume de la main, ‘’ He has the whole world in his hand’’, le Pouvoir, pour ainsi dire d’agir sur milliards d’êtres et d’altérer leurs destins, faute de les aider à mieux le faire.

    Il est au Paradis déjà ! L‘Amérique, la Maison blanche ! Celui qu’il s’est fabriqué, mais jusqu’à quand encore ? Car l’homme, disons des banalités, quel que soit son statut, n’échappe ni au déclin ni à la mort. Il disparaît dans le néant, si ce n’est dans l’oubli et pour toujours. S’il reste, il est telle une tâche scatologique dans nos vies, comme ces malfrats, dans notre mémoire pour les meilleurs, dans l’histoire pour leurs grandes actions et rarement dans nos cultures. Ses immeubles et ses affaires sont des preuves immuables dans son pays de géants.

    Il est immense ! De ce fait, il ne sert à rien de l’injurier pour ses mots, ni de lancer des imprécations sur son caractère, ses confabulations ou ses brusqueries burlesques. Comme il ne sert à rien, non plus, de le conspuer pour ses méfaits fantasques et périlleux! Car il est entouré d’influents hypocrites et d’homme sages ! Des fourbes et des abjects, ne doivent pas manquer ! Ce sont eux qui ont la main dessus ! Il le sait, mais il n’est pas toujours aimable ni bienveillant de ce fait, malgré ses frasques, ses mots et ses foucades!

    Il en est qui désespèrent et qui qui le quittent, avec un Livre incendiaire, en grand fracas.Ça ne sert plus à rien car il est Le Président. Il ne sert à rien non plus de vouloir le comprendre ou de lui expliquer, il a ses préjugés et ses convictions. Il est sur ses gardes. Impossible de faire l’hypocrite et de le tromper,il connait ça ! Car Il sait voir derrière les masques et il a une avance sur vous ! Il sait, de ce fait il n’est pas toujours aimable ni bienveillant. C’est un atout. Un Président n’est pas fait pour être doux ! Un ado plein d’ego, c’est pire encore, puisqu’il en est resté à ce stade-là, le gâteux bien gâté !

    Il est grand et fort, vieux mais il croit, il sait, qu’il fut beau, la classe ! y a photos ! Quand il vous salue, sa poigne vous secoue et vous écrase, pour vous montrer que sa force persiste et que le mec est encore puissant. Il vit dans un monde, létal, morbide et éphémère, quasi virtuel, mais un monde plus beau et plus vrai que les paradis mythiques des sémites qui le commandent ! Les apparences qu’il leur offre, sont un plus, un must en cadeau ! Le reste est pour la frime et la rare vertu. La galerie, l’Occident, la Russie. Jusqu’à présent, il sait se déployer .

    Envie et liberté de vos sujets. Le magnat devenu esclave, croit envier sa nudiste dulcinée. Se trompe-t-il au point de se croire encore virile sur ce sujet ? Ses adeptes ignares ont rempli leur office, alors que l’esclave blanche lui donne le bras et le ventre. Une horreur, un monstre, Satan, le Diable, le Démon l’habite ! C’est le Méchant qui l’a élu et sorti de sa boîte magique et que ses adeptes ignares, ont rempli les jours de vote, en faveur de l’Elu.

    Ignare belliqueux, monstres pervers et martyrs aussi. Celuide la fausse démocratie, ordonnée sur bulletin pour chaque américain dans l’urne, le jour des Grands électeurs de son pays admiré et honni. A bas les limaces,à bas les masques ignares ! C’est son père, le malin Lucifer, qui a fait le despote. C’est lui qui lui a permis de remporter le poste de président.

    PAUVRE DE NOUS, LES SHITHOOLE COUNTRIES

    Les pays de merde, la sentence est ignoble. Pire elle vient d’en haut et sur nos oreilles, comme une gifle, elle a claqué ! Abjecte ! Et qu’en pense le beau et grand blond de belliqueux visage pale ! Qui sont ces individus et ces arrière-petits-fils d’esclaves qui auraient aimé que tu les diriges ? Ils sont là chez eux, ou souvent assimilés, contre gréet par la force, ne pouvant retourner ni dans leur berceau africain, ni sur leur espace de liberté. Espace de dignité, de respect de soi,et de leur nid d’Afrique, d’Hawaï et d’Haïti. Ces merdiers de ‘’shithoole countries’’!

    L’AFRIQUE RUMINE EN CHŒUR

    Dusses-tu Crésus, maître des divins stercors, sortir des cuisses olympiques ou du cul de Jupiter ! Tu sais que ton heureux père des dieux, Zeus, n’est qu’une invention plaisante des antiques Grecs ! Et voilà que tu falsifie et que tu vends,-Hélion, Ursamlam, la ville éternelle volée part le vieux Sion, au Nathan !

    Abject étranger, tueur du reste des indiens, amour malheureux d’un fils de vikings avec une mère et non une vulgaires pute ! Abjecte extravagance, challenge d’être dieu et de traiter ses adorateurs de merde ou de pays de merde ! Tu n’es comptable de rien, tu pars sans payer, pour tes maux et tes mots.

    Alors que les muezzins appellent à l’unisson pour la prière et à l’union avec Dieu, à la prière après la propreté, aux ablutions après les actes d’amour…Alors que ceux qui se lèvent tôt, à la fin de la nuit, dans cette humilité active prient le Seigneur, toi Crésus, tu restes objet de lucre, de stupre ! Mais, ô honte tu exultes et tu t’exécutes, en subalterne avec les richissimes adeptes de Sion. L’illustre lobby qui façonne les présidents a gagné !

    Tes esclaves, les blondes que tu chasses et pourchasses, ces captives que tu caches, sache qu’elles obtempèrent dans la peur, quand tu leur fais tes horribles grimaces quand tu ‘en approches ! Jamais ces divas, top models et actrices, n’oseraient avancer qu’elles font l’amour pour de vrai, avec toi, pour le lucre ou sous la terreur ! Moqueur et cynique personnage ! Tu les domines, réunies sous la bannière de l’effroi, de ce fait, tu fais peur aux autres. Objets qu’elles sont, de stupre, de lucre et de criardes splendeurs !

    Reste, apprenti démon, faux élu et vrai fils de Satan, l’impérialiste magnifique que tu es ! Et de la Terre, soies le plus grand saigneur ! Reste, pour mener la Terre vers son apocalypse et sa fin, sa mort de boule folle. Et morte la maboule, personne n’y bouge encore ou respire ! Acrimonieux bouffon et triste acteur ! Reste en toi-même dans tes miasmes et ta geôle ! Érection superbe d’un demi-dieu sur la plus grande des nations ! La honte de l’Amérique ! Dans ta métempsychose, et pour rester poli, étreins tes ricaines, Sorcier, jusqu’à ce que l’amour des tiens s’en suive ! Assassin des autres, tu deviens le héros planétaire, celui qui indirectement, tue, les jeunes manifestants palestiniens !

    Mais où sont les libertés, quand ce que tu étreins (.), ceux que tu domines de partout, en ont marre, en ont peur, ou que humiliés et déçus de t’avoir élu, ils se révoltent ? Mais où es ta propre liberté, quand tu te détestes, dès que tu te réveilles ? Où est ta liberté, quand devant le Mur, calotte noire sur la tête…tu te laisses dicter tes conduites et que tu fasses semblant de t’adresser, en prières, à Dieu !

    CRITIQUES INUTILES

    Pour payer une dette électorale…Combien de milliards en fait ? Et que moralement, à genou, tu plies malgré ta taille et ces honneurs où te poussent tes Ricains ? Là, devant les ruines de ce reste du temple de Salomon, que détruisirent, dit-on, les Romains, à quoi penses-tu ? Le héros en prière, sadique et maso à la fois, me fait penser à la Guillotine et à Robespierre ! La corde donc, après le pouvoir, après le fouet des humiliations et le feu des canonnières ! Le sang et la terreur, la désolation et les carnages, découvrent l’ampleur de tes horreurs et celles des assassins, tes illustres prédécesseurs ! La ‘’merde’’, comme tu dis, après le sang et les terreurs. Ivresse des excrétas que tu sors de la bouche, et qui découvrent et dénoncent l’instigateur des actes assassins, le permissif gâteux, le fauteur des horreurs !

    Que tu gouvernes, oui, mais tes gaffes, tes sorties ignares, infâmes et stupides, ne sont qu’apparences ! Ta stature de Démon apprivoisé, n’est pas si bête que cela apparaît à tes détracteurs, pour qu’on dise de toi, que tes actes ne sont que les effets de l’ignorance ou de l’inconscience. Les bons dieux sémites, qui t’ont adoubé chevalier de la calotte prophétique, te lâcheront un jour !
    Je rage, ô anges de la mort, mais ce n’est pas de vous dont j’ai peur ! J’ai peur que les plus pervers de ce monde ne soient que de vulgaires apprentis sorciers, des acteurs des mercenaires, ou les fils de l’élu, Lucifer. Sortis du cul de Zeus, pour châtier les humains sur terre et les hâter vers l’enfer.

    Allez ! Apprenez votre thérapeutique des conflits, révisez vos théories et votre sémantique, mais sachez que ‘’la merde’’ se ravale un jour ! Hypocrite fils du Démon, loin d’être cupide, stupide ou con, Hippocrate un jour, tu as sorti Alexandre de sa Grèce, Esculape de son sommeil, Cicéron et César de leurs tombes méconnues, Diogène le Cynique de son tonneau. Tous seront témoins des bavures de l’esclave de Sion, qui habite la Maison Blanche, surfe sur le Capitole, s’appuie sur le Pentagone et chie sur l’Afrique !

    ‘’ Ote ton cul de mon nez’’ ! Comme te dirait Diogène, si tu étais bien vivant ou si tu vivais à son époque ! Je vois ta tête, enfouie dans un sac de honte, avant qu’elle ne tombe dans le linceul. Car la terre entière et ses ‘’états de merde’’ reconnaissent ta stupidité et ta grande gueule, devenues légendaires. Mais, si tu es là, c’est le fait du destin ou par erreur ! Cette Terre te voue ces richesses et ces forces, ces avancées et ces puissants électeurs, des voleurs de terres et de faux zélateurs !

    Terre d’argiles, de noirs et de merdes, c’est pour toi, kif-kif et synonyme. La terre des pères et des ancêtres, des océans, (du pétrole, que tu aimes), du fer (et du ciment que tu adores..), la terre des mères, (tu les rends orphelines, veuves et stériles et veules dans la peur), la terre, l’africaine refuse que tu la mortifies et que l’injuries encore. Du haut de ta puissance, retourne à ton Seigneur ! Si tu obtempères, que ton Seigneur te pardonne ! Que les malédictions, que tous profèrent, ne soient plus que des conseils pour toi et pas des injures !

    TERRES DES NOIRS

    Ils viennent de cette Afrique, de ces pays de merde. Et de ces putains de races aussi, en continuant sur le ton de ton sordide raisonnement. Ils viennent de ces contrées originelles, de ces des espèces de primates, des animaux ou des bien moins que ça ! De ces races originelles, dont les hommes de l’Atlas et d’Irhoud. Bien plus vieux que ceux d’Europe et de tes origines ! Ils viennent de l’homo sapiens, de l’homo erectus ! Ils viennent de Dieu, si tu peux faire mine d’y croire. Ils viennent de la vie, du cycle de la vie, de cette terre qui t’honore et que tu vomis, alors qu’avec tes zélotes du Lobby, tu t’exécutes et c’est là, que tu excelles !

    Et un conseil, gratuit, pour faire cesser les vitupérations, afin que tu rejoignes ton vrai géniteur et père ! Mais, d’où vient-il en fait ton étranger de père ? De quels patelins de merdes et quelles origines connasses sont les tiens d’envahisseurs blancs ? Les blondins, qui dominent les States et les nouvelles terres, menaçant la paix de toutes parts, vendant les armes, causant partout des guerres pour dominer le monde, le vider de ses substances, de ses biens, en trafiquant et en détruisant les équilibres naturels, les plus anciens, en multipliant les haines, entre toutes le bêtes de l’univers. Qui te ressemblent !

    SYNDROME DE STOCKHOLM

    À moins qu’en superbe subalterne, tu continues toi aussi dans ta cellule aux fenêtres closes. Ton Amérique, où tu continues de subir et d’aimer subir les harcèlements et les agréments sexuels, contre-gré, de tes zélotes ! Tes mâtons qui t’élisent, te dirigent et qui te gouvernent ! Tu es leur prisonnier, sans murs autour de toi, pour te laisser crâner à l’aise ! Toi qui as baisé le mur sain du temple de Salomon ! Merci à Israël de te prendre par la main, afin de te guider vers son seul bien ! Toi qui veux faire le malin, en injuriant les pauvres et les gens biens !

    Stockholm, c’est un peu en Europe, là près de tes amis et soutiens russes. Merci à ta blonde et douce chérie ! Mind, tu pourrais te faire des ennemis, malgré tout, si tu continues à chercher des poux sur la tête chauve du Sieur Poutine ! Ils ne te rateront pas… Car ce serait aussi, des êroubis pour toi, des ‘’paysans de merde’’ ! Dis leur en face qu’ils sont de la ‘’merde’’ et tu verras ce qui adviendra de ton arrogante Amérique ! Et ce ne sont pas les nations d’Asie ou d’Afrique que tu peux encore traiter de merde !

    TU VIENS DE PONDRE

    Cette lettre, M. le Président. «Jérusalem est, et doit, demeurer, un lieu où les Juifs prient au Mur Occidental, où les Chrétiens marchent sur les Stations du chemin de la Croix, et où les Musulmans prient à la Mosquée Al Aqsa.»

    La moitié de ceux qui ont fait l’Amérique ou contribué à faire surtout les States, monsieur Trump, viennent de ce continent en burn-out de ses anciens maîtres-colons. Des criminels et des racistes. Ne faites pas pire, en les traitant de ‘’shitty country’’ de pays de merde ! Du haut du Capitole ou de la Maison blanche, qui hier encore étaient occupés par un beau brun.

    Et puis quoi encore ? Quand la moitié de nos sentiments et des mots en réponse sur le web, ne suffisent pas pour améliorer la diplomatie et apaiser les humeurs de ceux qui ont été blessés, outre mesure. Brimés, dans le combat pour la liberté et pour le respect par les envahisseurs sur leurs propres terres, les voilà outrés par tes actes et tes mots. Je parle de la Palestine et d’Al-Qods encore. Mon sang, mon credo, comme diraient 2 milliards d’âmes ! Au lieu d’user de vos potentiels, de votre position éclairée, de votre influence, de votre entrisme avec les uns et les autres, pour faire la paix entre-eux, vous, tu ravages tous les espoirs de paix. Et tu mènes l’humanité à la troisième guerre mondiale, en semant la terreur, la haine et le racisme rétrograde. Quiconque, à commencer par les Juifs et les Evangélistes, y perçoit l’Apocalypse et la ruine de la terre ou tes mots et tes actes mènent.

    Notre milieu; nos langues, plus que nos familles et nos maîtres, nos rues et nos relations, nos peurs, nos expériences, nos colons eux-mêmes et nos programmes, nos langues et nos morales, nos religions, s’activent tous avec leurs antinomiques paradoxes à fabriquer nos caractères et nos âmes ! Nos personnalités, malmenées, nos profils de citoyens dénigrés, ou celles de gens vivant en harmonie et en convenance, dans des pays, des tribus ou des clans. Peu d’entre nous tous, sur terre, y compris vous, Donald, évoluent
    convenablement dans l’éthique idoine. Ingrats, cupides et hypocrites, paresseux, frustrés, inhibés, peureux et lâches, sont courageux, altruistes, juste et bons parfois ! Tentez le change, et l’on vous apprivoisera !

    Comment avec ça, un américain, un juif, un noir ou un quidam d’origine occidentale, pourrait-il être en harmonie avec les concepts des blancs locaux, des berbères, des noirs, des musulmans ou des arabes ? Melting pot et mulâtres de toutes sortes, mélanges des esprits et des espoirs, des religions et des relations, des caractères, des ambitions et des incompréhensions, des susceptibilités et des races. C’est ici la Terre, non ?

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 22 JANVIER 2018

    #354392
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Mme Student 79 et David-Salomon , ça Trump au logis

    Un chapeau vide, une casquette sans tête, est jetée sur le sol.

    Une perruque abondante, blonde et blanche, est étendue par terre au milieu des cendres. C’est celle d’un chef qui s’est suicidé, en voulant embraser la terre.

    J’entends des voix. Ça doit être un cauchemar qui reprend les infos ! ‘’C’est David qui vous parle. J’ai entendu Nethan, il m’a semblé dire ceci ’’. « J’en ai marre des microbes, des vers et des insectes ! Je ne veux plus écraser les mollusques par respect à Yahvé. Mais, je ne veux plus de crapauds verts ni de serpents barbus, comme une menace autour de la capitale et du pays de Dieu. Je dois délivrer Israël des parasites et lui annexer toute la Cisjordanie ! L’Histoire m’en sera gré. Je l’ai décidé après que Trump, notre obligé, soit venu prier devant le Mur où il a déposé un petit papier. Un talisman, un contrat de gré à gré ! Enfin, grâce à lui, le monde reconnaîtra Jérusalem comme capitale de mon grand pays ! Mon Eden doit être propre pour recevoir le Messie. Donald, le blond évangéliste est le premier cavalier de l’Apocalypse. Il me l’a garanti. Nous sommes la nation illustre des Nobels, des créateurs, des medias, des artistes, des gens super développés et des plus riches financiers. Nous méritons, plus que les barbares de retrouver notre pays. Nous devons reprendre de droit et de force, les foyers de Moïse et de David. Le royaume de Salomon, tel qu’il a été reconquis. L’Histoire, le Livre, les prophéties, l’ont exigé et nous l’ont dit et prédit. Seule compte la Tribu ; le reste, n’a ni mérite ni place sur la Terre ni au Paradis».

    Je me rendors, bien fâché contre ce cauchemar qui me révulse les tripes ! Et j’entends un autre son de cloches. Ce sont des visions bouffonnes et burlesques. C’est Madame Student, la nièce du général Lyautey, préceptrice de David Salomon, le 60ème, qui reviennent du Barzakh, pour bavarder avec le toubib Maidoc. Ils discutent de philosophie et parlent de politique. Voici quelques idées de leur dialogue qui me sont revues à mon réveil, ce premier jour de l’an 18 : « Barbares et fanatiques, philosophes extrémistes, surhommes blancs, reliques des religieux, extrémistes abusés, parangons, xénophobes, richissimes racistes et fascistes surmédiatisés, ligués dans leur certitudes arrogantes jusqu’à en suffoquer dans la lie; humains tronques, et trompeurs trompés, dans leur histoire belliciste, mensongère et cynique, depuis des millénaires, qui les a formatés et ligués, face aux extrémistes de l’autre bord, les abusés, mal réveillés, maltraités, humiliés et détraqués, qui ne pensent que survivre pour leurs droits et se venger. L’existentialisme qui se défend de l’autre bord et qui les fait résister est condamné et repoussé. Incapables de lutter à armes égales face aux adversaires et aux ennemis. Atrocement nuls face à ceux qui les exploitent et les terrassent, sans espoir de liberté et sans répit ! Leurs sadiques façons de se défendre, en tuant des civils innocents, sont horribles et contreproductives. Si bêtes et inopérantes, intolérables, qu’au pire, elles sont utilisées, manœuvrées, manipulées, contre eux ! Au total, ils ne sont ni craints ni reconnus. »

    Je suis David ! Vous avez entendu, comme moi, que plus de 15 manifestants palestiniens ont été tués par des balles réelles, ces derniers jours. Alors dites-leur d’arrêter de manifester ! Et les bavards continuent : « C’est la merde et du sang, versé par un gang et ses lobbies, sur la Terre ! Ces hématémèses profuses, asphyxient l’idéal de vie et de paix ! Ce, depuis que le Stumpfeur a poussé le Néant yahoodi à voler Al Qods, officiellement ! Et qui plus est à effacer les siens, en surmultipliant, sans arrêt, les constructions sionistes pour asphyxier la vieille ville, et ses trois religions monothéistes. Al Qods, qui se recroqueville sur son passé aborigène, autochtone et islamique. La nouvelle guerre des religions est déclarée. Tous se battent pour Dieu. Soi-disant, le seul et même dieu, que chacun selon sa tribu et sa langue, fait mine d’écouter et d’adorer. Et de s’approprier ! La nouvelle guerre raciste, la nouvelle guerre entre riches et pauvres, entre les colons et les colonisés continue malgré la logique, la raison et la volonté de paix. Une piété et des préceptes, pas valables pour un sou, qui plus est des droits qu’on fait péter ! Entre les mêmes homos, pas sapiens pour un sou. La guerre incessante entre les mêmes sémites au long nez, pour le même lopin de terre que leurs ancêtres disparates auraient foulé un moment ou un autre de leur histoire qui s’est chevauchée. Depuis que les fils d’Abraham y ont mis leurs pieds ! Cela s’appelle politique, démocratie, droits de l’homme, égalité, humanisme, civilisation, humanité, selon les dires des envahisseurs attitrés. Vous y croyez ? »

    Je me rendors, fébrile. Ils continuent de bavarder sur un autre registre et de me harceler dans mon sommeil par leurs idées conflagrationistes ou sionistes ! « Ecoutez-moi, vous les vivants, regardez les morts ! C’est Mme Student qui vous parle. C’est un petit enfant, aux cheveux mouillés, qui n’entend plus. Il est bercé par les vagues qui viennent de le ramener de loin. Ecoutez la musique ! Regardez comme il est blanc et beau ! Cet ange, immolé dans les eaux, est un innocent. Plus loin et sur vos phones, c’est un bébé quasiment nu et sans membres, qui botte un ballon du bas de son corps amputé…Vidéos sur les télés et les portaphones* que le Ciel et ses anges, témoins plus que satellitaires et camériques*, voient se produire de près. Et ils regardent d’en haut les Rohingyas massacrés en Birmanie, sans agir pour les freiner. Des mères ou des bonnes, des institutrices, frappent à mort des bébés ou des enfants…Des ados sont porteurs de dagues et de cimeterres ! En retours d’éducation, ils découpent les cous de leurs maitresses ! Cela se passe partout, sans qu’aucun aucun frein ne vienne refreiner ses ardeurs criminelles et assassines. Violences et meurtres, vols des terres par les plus puissants, les plus avancés des cadres, les plus beaux, les plus cultivés, les plus blancs, les plus riches, au nom de leurs religions assassines ! Détournements des biens et pillages des âmes, des viols tout court et des assassinats programmés ! Egoïsmes, humiliations, vols et violences, colères et guerres : ce sont des morts ininterrompues, que paient les plus faibles. Que seront-ils, demain, quand il n’y aura plus de guerres ni d’êtres humains sur terre, à liquider? »

    Ouf, c’est pénible ! Student et Maidoc, ne veulent pas sortir de mon sommeil. Et au lieu d’une île de vacances et de plaisirs, je rêve de ces bavards illuminés ! A croire que je lise le journal en laissant ses traces d’encre et de violence sur ce qui me sert d’écrin et de cervelle. Voici ce qui en reste d’ailleurs comme souvenir : « Dr Maidoc, toi qui est médecin, me demande avec suspens Mme Student, que veut dire ‘’humanité’’ ? Et que signifie l’homme ? Que veut-il ou ira-t-il, une fois son orgueil malmené, mis en esclavage, colonisé ou tué ou naturellement décédé ? Que signifie l’humanité, quand tu insultes ton Adam ? Et que vous autres, les vivants, vous vous entretuez, humiliant ainsi les petits-fils du premier homme, que Dieu, lui-même a façonné, Adam ? Ce miracle, cette argile, cette eau, cette vie qui a évolué ? Vous la violez impudemment et sans répit au lieu de la protéger, en hommages à Dieu !

    Je ne te comprends pas Mamy Student lui lance son David-Salomon ! Voilà ce que je vois en ce moment et qui m’interpelle ! Intempéries, séismes telluriques, éruptions volcaniques, typhons, incendies, inondations de villes entières et pas que américaines ! Le sort en est jeté, la malédiction les a frappés ! La terre venge les siens et brûle le berceau et le lit, la matrice qu’elle représente pour ces ingrats qui s’entretuent au lieu de jouir…de la ‘’vie en paix’’. Il semble que pour les fauves et les carnivores, les guerroyeurs qui se nourrissent du sang des autres et de leurs chairs, que ce soit un dogme creux, un vice, un slogan creux que de leur parler de ‘’paix et de vie’’. Il en est d’autres slogans creux que la paix et l’amour, aussi virtuels que lubriques et faux. Ce sont les idées de liberté et de démocratie, de religion, de morale et l’humanité. »

    Israël est un pays démocrate, dit –on ! Je prends un paracétamol et un relaxant et je reviens au lit, devenu froid tout d’un coup ! Le courant ne marche pas, la régie, autant que les autres racailles surfacturent les pannes et les charges ! Les charges augmentent gratis et les pannes vous devez en payer leurs factures de réparation ! Le chauffage, la voiture, les affaires la santé sont en panne ! Comme la politique nationale et tout le reste, ne marche pas. Puis voilà les compères qui reviennent à la charge encore. Vous les voyez en train de me faire souffrir. Je vous livre leur conneries, gratuitement SVP, pour tenter d’apaiser ma fatigue, qui est devenue nerveuse : « Moi David Salomon, héritier du trône d’Israël, je n’ai besoin ni de livres, ni d’habits, encore moins de femmes ou de phones ! Surtout pas de voiture à 3 milliards, même si c’est pour me l’offrir. Je veux la solitude et l’oubli, la conscience au repos et les tous sens de la vie au calme…Dans l’attente de mieux voir, de mieux connaître et de comprendre ce qui se passe entre les hommes ! Chez moi en Israël ! Par miracle ou selon un destin inconnu, je veux être objectif, Maidoc, contrairement aux miens qui méconnaissent le petit fils, le descendant direct de leurs rois et prophètes et que Je suis ! David, moi Maidoc, je veux oublier ce que vous m’avez pris et que le vide efface vos sinistres envies et nos phobies ! Que le noir du néant, que le trou béant anéantisse les rapaces injustes, les barbares, les impérialistes sanglants, les méchants et les oppresseurs. Toux ceux qui volent les biens les libertés et les droits des gens, leurs rêves, leur fierté, leur désir de vivre et leur imagination. » Ah cruel Docteur, vous me mettez dedans ! Retiens-le Mamy ton foutu Maidoc ou je crie dans ses songes pour le réveiller avec un mâle de tête qui le poussera à se masturber les méninges!

    Bof, vivement le réveil ! Pour ma part je vous rends vos sacs de Dvd, enregistrés, mais restés vierges, sans qu’aucun œil ne les ait jamais visionnés! Tout à la cave ! Qui les verra ? Qui en héritera un jour ? Je me rendors ! David-Salomon et les deux compères reviennent à la charge bavarde : « Mme Student, Maidoc, moi David, je ne veux rien de la vie ! Si c’est ainsi. Je ne pas ce de cette vie. Cette vie de mensonges de ruines et de meurtres et de faussetés ! Je suis descendant de prophètes ! Mais, je veux dormir comme un damné. Dormir pour ne pas penser, ni m’épuiser. Dormir pour ne pas râler pour rien, car on ne peut rien corriger ici. Regardez les monstres qui nous gouvernent par-dessus nos propres us ! Dormir, c’est partir, se reposer, se rechercher. Dormir, c’est se recharger les batteries, sans l’ingratitude de quiconque ! C’est se retirer un peu ou beaucoup, pour en terminer. Dormir, c’est guérir et les ignorer ! Comme un dingue ou un déprimé ! Or, je n’ai besoin de personne à humilier ou à meurtrir. Je ne veux ni tuer ni calciner, à Gaza ou en Cisjordanie, pour me sentir à l’aise et fier comme un héros de ma personne. Je n’ai besoin de personne pour bavarder ou à qui me confier, besoin de quiconque pour m’aider ou pour subsister…Je suis tel un spectre, un esprit libre ! Ok, dit Student, on a compris.
    Maidoc : S’il faut revire ou ressusciter, serait-ce avec ces doutes ou des certitudes ? Des rêves ou des clichés ? S’il faut vive et perdre, ce tas de résidus, ce corps fruit de rapacité, de cette mangeaille dont il se repaît et qui le construit, ce ‘’soi’’, c’est ego, sur lequel on a construit des idées, normales ou saugrenues, persistera-t-il ? Ou que se perdra cette Personne, avec son corps, qu’il ait une âme ou un esprit ? Comment ressusciter des cendres, des sables ou des poussières, ceux qui sont sans vie ? »

    C’est le secret de Dieu et l’énigme des hommes, me dis-je, en me réveillant. Et puis hop, je plonge dans l’inconscience limite, càd dans le le sommeil ! « Mme Student se lance dans cette tirade de son cru ! Comment reconnaître, comme soi, ou les siens un esprit ressuscité, ou sa propre âme, son soi vrai qu’on n’a jamais aperçu ? Ressusciter pour les mêmes idées, les mêmes erreurs serait un acte imparfait. Je préfère jouir dans l’Au-delà ou dans son intermède, de quelque chose de plus grand et de plus parfait ! Comment se comporter avec une entité, qui serait soi-même, qu’on ne sait comment elle est faite, qu’on n’a jamais habillée, ni fait manger ou travailler ? Comment vivre dans un corps, un esprit étranger qui serait ‘’soi’’ tout en étant un inconnu de ‘’soi’’ ? Le vieux nôtre de ‘’soi’’, tout nourri de petits plaisirs, dans la béatitude de l’ignorance, des erreurs, des partis pris, de la perte du temps et des futilités. Un corps quasi virtuel, qui vit pour les quelques agréments de la vie, au milieu des pires problèmes, des exactions, de la fausseté et des excès. Sinon pour les nôtres, dans l’abnégation comme conduite, engourdis ou courbés, face aux besoins cruciaux ! Voire sous l’emprise des Satyres ! Ces tyrans et maîtres de nos chefs, qui usent de l’humiliation, cette arme des pervers et leurs sordides perfidies ! Allah yarham El Mehdi El Manjra ! Une arme masive, utilisée contre plusieurs milliards d’humains, qui est ressentie en pire, par les nôtres. Ces barbares, arabes et musulmans, que partout l’on hait ! Et qui font monter les enchères politiques et le poids des urnes des partis de droite en la douce Europe ! Vivre dans la jungle, en sachant ce que c’est vivre sous la bonne grâce de ces tristes sires, des fauves et de sombres rapaces, des brigands, des assassins, que l’on dénomme sans honte, les dirigeants de l’Humanité ! Seules leurs morts, telles une vengeance pugnace ou une justice immanente, viennent délivrer les plus humbles de leurs victimes et proies. Mamy tu y vas trop fort. Tu critiques ouvertement Mister Trump et son maître et complice Nathan. Ils ne vont pas aimer, ces sublimes et braves maraudeurs ! »

    Par bravade pour 2017, je reviens au lit refroidi de ce lundi premier, me disant que ces bavards vont bien cesser de m’importuner. Et que je vais enfin pouvoir rêver de choses intimes, au-delà de toute pudeur. Mais, ces fantômes me harcellent. Je vous rapporte leurs dires : « Mme Student, nous avons fait ce qu’il nous semble être d’énormes progrès, techniques, neurobiologiques, psychologiques, etcoetéralogiques*. Mais toutefois, tout un chacun ne commande pas, ou presque rien de son propre corps, même pas le scatologique ! Sa biologie, sa circulation, le savoir-faire de son cerveau et de ses nerfs, sa réparation cellulaire, infime et moléculaire, sont largement au-dessus de sa conscience et de sa volonté ! Rien de ça mon bonhomme de corps ! Qu’en-est-il des esprits et des âmes, ceux des revenants et des fantômes, que nous sommes ? Tu y penses Docteur ? Toi qui es en vie un tant soit peu encore, sur cette Terre ! Damnée, pour le moins qu’on puisse en dire ! Nous ne savons presque rien de nous-mêmes, nous tes visiteurs, ô le dormeur ! Des revenants de l’entre-deux-mondes, comme vous dites, Docteur !

    Maidoc, de mémoire d’explorateur, marin qui mieux est, je n’ai jamais vu comment les mers font naître les nuages. S’ils s’en évaporent ? Oui ! Ils sont pourtant là, été comme hiver ! Et qu’en est-il des sciences qui les étudient ou des facteurs physicochimiques qui les forment et les font tomber, en pluies à des milliers de kilomètres, de là et d’où ils sortent ? Et qu’en est encore du destin et du hasard ? Surtout, quand les formes de ces nuages se dilatent dans le ciel, si beau et si bleu, de ce premier jour de 2018. Selon quelles lois et avec quelles précisions que leurs dentelles se déchirent et détachent de leurs cumulo-nimbus ? Et, quand les nues larguent les bouts blancs cotonneux de leurs costumes et qu’ils s’étalent à la dérive…Vois-tu ces voiles de demoiselles pudiques, qui s’estompent derrière les grosses nuées teintées de rose? Elles s’effacent, comme par pudeur ou par faiblesses, devant-elles ! Arroser le jardin, par un jour d’hiver et répondre aux cuicuis de ces oiseaux, en leur jetant du pain, ça donne des idées qui approchent la simple observation et la réflexion du délire…Ou de Dieu. Délire mystique ? Tant ces questions, inattendues sont saugrenues, stériles et inutiles ! Poésie et mythes, ne sont plus au programme ! Inutiles, car ces mastodontes impérialistes, ces monstres bellicistes et ces anéantisseurs* n’ont en cure ! Pas plus que ces gouvernants effilochés que nous vivons ici depuis un an. Tels ces nuages qui passent et qui se déchirent, avant de se fondre sur le sol ! La terre qui les aspire où que ces rus ramènent des monts vers les mers. »

    Un soubresaut pour pisser les liqueurs d’hier et je me rendors pour écouter encore ces misères, me dire : « Mm Student, mon amie, tentant de me souvenir de mes dîners des précédents jours, du nom des parfums qu’on m’a refilé, très cher, des livres oubliés pour en partager avec vous les souvenirs, je me suis mis à penser à ceci. Comment exercer mon corps, sa mémoire ou mon âme, à me souvenir de cette vie et de ce qu’on y fait lors du passage dans cette vie même. Et pourquoi que cette mémoire ne se souviendrait pas de ce que son corps ou elle-même, auront fait, si elle doit rendre des comptes, pour son corps ? Et quid de ses vies antérieures ? De ce qu’elles sont advenues et de que je serais, avec elles, encore ? Que dalle, ou pire avec cet Alzheimer !

    Et pourquoi n’aurais-je qu’une âme ? Et que je ne serais pas plusieurs, dans plusieurs vies et en plusieurs corps ? Vous n’avez jamais pensé à cette réduction de ce que nous sommes ou de ce que nous devrions être ? Et cette vanité de se croire unique et qui plus est, si rare et si sobres ! En fait, si simple, si commun, tellement fragile et vénal ! Mortel et c’est encore, pire ! Que peut-on faire de bien extra, avec une seule âme et un égo, singulier, égotiste et si étroit ? Quasi virtuel, comme j’aime souvent l’écrire ! Le vent fait bouger l’arbre immobile et ses branchent qui respirent et palpitent. Elles dansent sous l’effet de l’air, le souffle étrange, le rythme et l’esprit, qui les aime, les arme et les anime ! »

    Ainsi sont les âmes pour ces corps !

    Les wallabies sont des kangourous !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Janvier 2018

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’

    Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Dédicace

    Chère consœur, madame Student

    Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.

    Rencontres et hasards

    La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?

    Regrets et tristesse

    Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.

    Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.

    Hammoudah Ya Hammouda

    Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.

    Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
    Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !

    Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.

    Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.

    Corruption ou avantages

    Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !

    Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.

    Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.

    Le travail et la citoyenneté

    Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !

    Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.

    ‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.

    C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !

    La paléontologie au service du nationalisme

    Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?

    Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
    Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !

    Fouilles dans votre génome !

    Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.

    A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.

    Séparatisme et clanisme

    Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.

    Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.

    Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
    Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?

    La faute à Machiavel

    Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !

    Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.

    D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.

    Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.

    Anathèmes face aux outrages

    Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !

    Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.

    Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.

    A tous les gueux,

    Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !

    Dédicaces cassées pour la bonne année

    A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
    A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
    A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
    A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
    A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
    A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
    A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
    A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
    A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !

    A Shahrazade

    Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.

    Aux étoiles étiolées

    A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.

    Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.

    Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.

    Condoléances culturelles

    La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.

    Une ambassade à Jérusalem

    Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.

    Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !

    Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !

    Sacrilèges et malédictions

    La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !

    Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.

    L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !

    Le globe des martyrs

    Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !

    Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.

    Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !

    Parallélisme

    En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.

    Froideurs mortelles

    L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.

    Injonction !

    Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !

    Idées miennes, pertinence et réalisations

    Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.

    * Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !

    * Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!

    * Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.

    * L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.

    * Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.

    * Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.

    *L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !

    * Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.

    * Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.

    * Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.

    * Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.

    * Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,

    * Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.

    * Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.

    * Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !

    Appel citoyen aux Hautes Instances,

    Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.

    Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.

    Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !

    Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !

    Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !

    Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.

    Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.

    Répétition et précisions

    Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !

    Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !

    Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.

    Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.

    Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Student, chapitre 77

    Actes épars et pensées disparates
    L’existence et les petites choses
    Traces de vols sur terre et dans le ciel

    Jus de théière chez Afriquia

    Madame Student, prête-moi ta plume, pour exprimer des maux. Merci pour ta compagnie, pour le dessert et pour le temps passé en commun, même s’il n’y a plus de relations entre nous, depuis ta retraite et ton départ au Barzakh. Maintenant tu es plus proche de Dieu.

    Vois-tu, je tiens le verre que le jet de thé remplit en faisant des bulles de tailles inégales, qui flottent en surface avant d’éclater. Plus bas, les débris de feuilles de thé tourbillonnent en désordre. En apparence seulement ! Hasard du flux, sans importance mathématiques ni logique physique calculée. Celle de l’écoulement interne du flot invisible qui tourbillonne et remue les bouts de feuilles infusées. Mais que des rhéologues pourraient évaluer, question de s’amuser…

    Les morts vous interpellent

    Les malades aussi ! A Lhaj Saïd pour qu’il se rétablisse. Ainsi pouvait-on prévoir, la longévité de Boutef par rapport à celle raccourcie par ses pairs de Boudiaf, l’ethnocide palestinien par des démocrates et celui des Rohingyas ? Pouvait-on prévoir et empêcher la vente des africains comme esclaves en 2017 ? Là, au pays de feu l’empereur d’Afrique, Kaddafi, qui assassiné par les mercenaires des saigneurs blancs de la république amie ? Pouvait-on prévoir les noyades de chacun des émigrés blancs ou noirs entassés dans leurs barques comme des sardines dans un filet ? Certes ! Pouvait-on imaginer la mort accidentelle dans la cohue des 15 récipiendaires de la charité de Sidi Boulaalam, là, aux environs d’Essaouira. Le Fquih El Hadidi et ses bienfaiteurs, pouvaient-ils imaginer le drame et en évaluer les risques potentiels ? Et les autorités du village, les cadres hypothétiques, les organisateurs, auraient-ils songé aux risques grégaires des foules affamées et de la présence des parasites inopportuns ? Ce millier et demi de femmes, agglomérées dans un souk sont parties, elles-mêmes, en offrande ? Cirque de sables, zoo à bestiaux et table de sacrifice ou abattoir pour des démons sacrilèges ?

    Footisme

    Cette foule effervescente et ensanglantée répond aux foules qui ont célébré dans la joie et l’enthousiasme patriotique la victoire de l’équipe nationale du Maroc sur son homologue d’Afrique ! Est-ce le pari, la paye diabolique, la rançon livrée à Satan ?

    Résilience du civisme par les religieux et prospective administrative se confondent et s’opposent, par erreur, susceptibilité ou négligence ? Et ce, au moment crucial de faire du bien, de la charité envers les démunis. Paradoxes marocains. Mohammed VI ne peut prendre tous ces drames en charge.

    Bambou érectile

    Après la bousculade homicide, à côté de la balustrade du café maure, voici un bosquet plantureux s’épanouit majestueux. Un bambou s’épanouit superbement, il dresse ses longues feuilles triangulaires et pointues. Certaines, tout en haut se recourbent, menaçant de faner. L’arbre a besoin d’eau pour redevenir turgescent et faire reverdir son feuillage jauni, afin de revivre et de nous donner une meilleure vue.
    Toute une chimie, que personne ne remarque, mais qui signifie le maintien de la vie. Ce qui valable pour cet échantillon, que tu aperçois, est le sort et la mission de toutes les plantes. Ce fut même le cas de ces forets géologiques qui nous donnent du pétrole en ce moment. Et l’origine de la puissance et de la richesse entre autres des ricains. Comme de leurs assujettis d’orient. N’est-ce-pas ?

    Sagesse insectoïde *

    Papillons sans ailes, mouches sans pattes et vers sans têtes, des êtres sans existences utiles, sans avenirs vrais ni parcelles de vies. Vies délétères, dignes des microorganismes, les microbes, et moins encore !

    Les eaux et les insectes

    Ce sont ces êtres voués aux vagues. Ce sont ces civils explosés, du fait de ces guerres multiples et inutiles. Avec des nuances à respecter, il y a des pays qui en jouissent pour de vrai, et ce dans la paix des leurs. Les autres, c’est du bétail, ou moins que ça, des parasites ! Pire que les pauvres esclaves d’antan, ce sont des ‘’choses’’ qu’il faut utiliser puis détruire. C’est net et vrai, c’est ce qu’ils font apparemment et ce que beaucoup d’infra-pays* pensent !

    Rengaine

    Pourtant, ces pays dévastés de Mésopotamie furent les berceaux des cultes, de l’écriture, des sciences et de l’humanité ! Leurs chefs vilipendés, honnis, destitués, pendus ou mitraillés, leurs états déstructurés… Que dire de leurs peaux colorées, de leurs cultes particuliers, de leurs terres dévastées depuis ? Et de ce qu’elles pouvaient produire sans doute et leur donner à eux et aux autres pays comme valeurs et vies ?

    Visions hautaines

    Quels mérites, quels bonheurs, quelles joies et quelles supériorités, quelles paix enfin, cela pouvait-il leur donner à ces potentats universels, une fois leurs cibles et leurs proies, leurs victimes, ces peuples déchirés, leurs frontières fracassées, leurs terres nettoyées ?
    Qu’auraient-ils perdu en laissant faire la paix et les états tels qu’ils étaient au lieu de les dévaste, les aider ? Faisons un calcul ? Qu’a-t-on gagné avec tous ces pays militaristes, démocratiques, impérialistes, civilisés et si cultivés, pleins de milliardaires et de gens si fortunés ? Leurs politiques, leurs savoirs, leurs calculs, leurs peurs, leurs haines, leurs desseins machiavéliques et leurs actes extrémistes, non avoués et non- dits ?

    Parangons désuets

    Exemples aguichants et minables ! Qu’a-t-on gagné avec leurs prestiges ostentatoires, leurs gouvernances, leurs bellicistes expériences du passé, leurs prévoyances et leurs prospectives ? Qu’a-t-on gagné avec leurs tyrannies millénaires arrogantes et racistes, d’êtres supérieurs, blancs et purs, plus qu’hégémoniques et plus que parfaits ? Dites !

    Qu’a-t-on gagné avec leurs savoirs réels, oui réels, leurs forces prodigieuses et omnipotentes, leurs terrorismes terrifiants, leurs certitudes pleines de suffisances ? Fascisme fascinatoire de mastodontes tyranniques ? Impérialistes envahissants ! Dites ! Sont-ce là le bonheur, le savoir, l’instruction, la santé ou la longue vie ? La liberté ou l’aisance, que vous vantez ? Ah, c’est la sécurité obtenue par les guerres préventives et leurs rappels vaccinatoires*, pratiqués chez les autres, pardi !

    Guerres préventives vaccinales

    Loin des yeux loin du cœur. Guerres utilisées comme un pis-aller, une bombe dans des boîtes loin de soi, en cadeaux fermés ! Une quelconque purge extramuros, alors, des explosifs que l’on fait éclater ailleurs pour assurer sa paix intérieure et gommer la vermine !

    Je suis, parce que je te hais !

    C’est une devise existentielle, qu’ils diraient en faisant allusion aux étrangers ! Les parasites, pensent-ils, que ces autres. Des barbares et des sauvages, des truands, qui n’ont rien de civilisé, de pacifiste ni d’humain et qu’il faut pousser à s’entretuer ! Un certain Charles De Gaule avait sorti cette sentence-là ! On est édifiés par les plus grands !
    Voilà leurs bonnes manières politiques ! Un terrorisme d’état, un fanatisme culturel, un ostracisme répulsif, un apartheid ethnocidaire, vécu comme une culture et un ciment qui les unit et les renforce. Ce sont des recours ‘’philosophiques guerriers’’ qui justifient pour eux et à leurs yeux, de commettre ou de faire perpétrer indirectement ces meurtres outre-frontières !

    Exécrer abhorrer

    Baves haineuses. La xénophobie défensive, les obnubile et les tient à devenir un label, un credo. Ça en devient une de leurs qualités maitresses, un paramètre de leur identité raciste et hermétique. On ne fantasme plus sur l’exotisme, on exècre les étrangers. Heureux que ce ne soit pas vous ni que cette lapidation culturelle et civilisée soit générale.

    Des êtres furtifs et virtuels.

    Tout est relatif et rare. Tout est virtuel avec le temps qui courre et qui est si court pour chacun de ces êtres irremplaçables. Si court et tellement dilapidé par chacun de ces êtres, dans des riens particuliers ! Des vies et des êtres, frêles souvent inutiles, sans échos, sans importance, sans plan de naissance apparent, ni programme d’existence, ou de futur palpable consciemment. Que le hasard et le destin, qui sont probablement ou quasiment appliqués inconsciemment.

    Enfer de proximité

    Enfer sur terre pour une seule vie. Sans espoir ni credo de retour, ivres aux mauvais alcools, ils vivent ! Exclus sous les ponts et dans les impasses sombres, luttant contre le froid, les douleurs, la misère et l’isolement.
    Les émigrés et les réfugiés, arrivés ou pas, ne sont pas mieux lotis devant cette haine et ces délaissements. On voit leurs calvaires d’ici, on le sent sur notre peau, même de chez nous, ici, tant les ardentes malveillances et les antipathies médiatisées à outrance, surchauffent de leurs haines les racismes divers !

    Du pessimisme au stoïcisme

    Mère Nature nous apprend à vivre mieux et à plus philosopher pour nous activer et espérer. Ce s’appelle être, une dynamique volontariste, coûte que coute ! Et ce bambou, cette tige verte qui se hisse et s’ébranle, au regret des jours et des jambes ou des choses intimes qui ne peuvent plus l’imiter ? Or voici que ses feuilles jaunissent, à devenir ternes et moles. Elle manque certainement d’eau. Les pluies ont trop tardé en cet automne estival. Mais, ce n’est pas une raison, le vieux, pour pisser sur les pieds ou les troncs ni pour la déserter le jardin. Et c’est pour quand les prières surérogatoires afin d’appeler les pluies en invoquant la grâce d’Allah ? A moins que vous n’attendiez les prévisions climatiques ou que vous n’y croyiez pas ?
    Je ne peux pas imaginer que grand’père Lafquih ou que Père et Mère, My Othmane et Khity Saadia, n’existent plus ! Ou qu’ils ne nous entendent pas, pour intercéder en notre faveur, d’une façon ou d’une autre !

    Lui, c’est le lac, moi c’est le ciel

    Ce vol d’oiseaux, l’élégance de leurs ailes, le soleil vibrant dessus…Les nuages rougis qui trainent sur les boules et les croissants des minarets….Les muezzins qui saluent en chœur la vue de la pleine lune, qui brille par moment ou pâlit…

    Mon Dieu, ce spectacle, celui de Ta création, ça va me manquer. Ça va me manquer tout ce qui m’a fait réfléchir et ce qui m’a marqué ! Serais-je conscient de ces manques, une fois que je ne serais plus ? Que de milliards de milliards d’êtres, passagers de ces vies, sièges vidés en transit, sans origine, ni raison ni horizons, pour leurs chutes ! Sont-ils des hasards de route ? Clodos clandestins ou badauds se poseraient les mêmes questions sans que personne ne puisse ou ne veuille leur répondre à tous, en leurs temps ! Des questions infantiles, stupides ou futiles !

    Garderas-tu le souvenir et seras-tu conscient de tes rêves, de ce que tu es, de ce que tu as fait ? Garderas-tu cela en mémoire, physiquement, sentimentalement, cordialement ? Toi que les cauchemars nocturnes et les peurs de jours réveillent ! Cette eau qui coule de ta chasse, ces vagues bouillonnantes qui sortent des nues, ces feuilles brunies qui tombent, laissant les branches livides et sans phanères, trembler, me pousse à songer…Les platanes se couvrent de marrons et de chocolats dorés…Des feuilles étoilées, hier vertes, embellies de couleurs pour la saison, vont bientôt tapisser le sol et s’y étaler. L’hiver de la vie interpelle les vieux, il les met au lit et les couvre de draps, avant de les emporter.

    Le ciment tue

    Autant que les poussières noires, les odeurs suffocantes nauséabondes et les fumées du ciel. Cette rangée de faux poivriers, vieillis eux aussi, sont menacés par la municipalité qui veut les décimer. Ils font face à ces immeubles-cités, dits des jardins ou du parc, et aux carreaux du sol déjà cassés. Ils ont coulé leurs restes de ciment, par citoyenneté et pour le partage, autour des troncs pour empêcher les arbres de survivre à leur OPA et pour les condamner à jamais. Un état déplorable qui me laisse éperdu…Entre les arbres, les hommes et le ciel, la mystique perce et fait fantasmer les humanoïdes en mal d’âme pour se pérenniser un tant soit peu.

    Alzie m’obsède et me menace

    Ce moi multiple, ses souvenirs parsemés, resteront-ils après qu’Alzie aura emporté la mémoire ? Et que le corps sera liquéfié, parti en argiles ou en cendres, mâché par les mandibules, ses molécules aspirées sur place et aussitôt recrachées pour être recyclées ? Est-ce cela la métempsychose attendue ? La reviviscence, le parcours entre les karmas dans les êtres qui t’auront de nouveau absorbé ? Respectons les animaux inférieurs, ils ont quelque chose de nous ! Et nous pareillement de ce qu’on aura souvent immolés, ingurgités, pour nous construire et nous rafistoler ! Ou nous attabler autour de ces repas plantureux, des fêtes et des mariages onéreux, dispendieux et tellement ennuyeux !
    Ben qui ?

    Par-delà les succès manifestes et les ratés des uns et des autres que SM a stigmatisés, et sauf abus, Benkirane dit tout haut son avis personnel. Ce qui coïncide avec ce que beaucoup sentent, mais tout bas. La franchise n’est pas donnée à tout le monde politique. Respect, timidité et pudeur, appréhension des charges vengeresses et peurs ? Les sorties politiciennes, les massages dans le sens du poil et autres pommades, varient selon les affidés et les leaders, tout en changeant selon les circonstances

    Refrains sur Agoravox

    Vous venez de lire mon exposé sur Agoravox intitulé : ‘’ Tu demandes trop à dieu, quand tu y crois’’ Certains on écrit en réponse : ‘’ C’est déjà trop exiger que de demander à Dieu qu’il existe ’’ et encore : ‘’ Et si la terre était l’enfer d’un autre monde ? J’ai répondu rapidement : ‘’c’est un peu ça, puisque beaucoup y souffrent. Certains non, parce que ce sont eux les matons ! Ou que ce soit ici que l’antichambre de stage et d’adaptation pour pire que ça. Et les vrais enfers seraient la galère et pire que ça !

    A M. Lonfoiret, je réponds ‘’ Merci de vos 3 ou 4 questions que je reprends ici pour y, répondre. Vous écriviez ‘’ Puisque vous êtes croyant, je me permets de vous poser ces questions : La foi vous aide-t-elle à vivre ou à mourir? Est-ce un peu la possibilité de vous dégager de votre responsabilité ? En vous disant ‘’ Ce n’est pas moi mais c’est dieu.’’ Pour ma part je n’ai jamais compris la foi de ceux qui y croient. Un film très bien fait que vous devez voir sur Arte ‘’ Ma sœur ’’.

    Voici mon long laïusse.

    La Foi est pour moi, un ébahissement devant la Nature et la Création. Créations, celles des atomes et de leurs infras à ces superstructures, qui défient nos sciences, nos sens, le temps, les dimensions et nos instruments. En deux mots, j’admire la Nature et la Vie. Et je leur colle un Responsable. Cette admiration est pour moi celle que je porte à l’univers et à la Création. Elle est synonyme de Foi. Et qui dit Création interpelle donc un Faiseur ou le sous-entend. Ce que j’appelle un ‘’ X ‘’. Et qui est bien sûr l’Horloger, l’Architecte de la littérature ! Appelez-le Dieu, si vous voulez ou par l’un de ses synonymes cultuels courants !

    La Foi est donc pour moi, une espérance pour un dépassement de cette petitesse de la Vie et de sa butée, la mort ! L’effacement la perdition ! La Vie, la mienne, d’abord et pardessus, celles immenses des autres. Quels qu’ils soient, ils sont petits, mais admirables pour ce qu’ils réalisent. Ils représentent donc un impact, une influence sur moi. L’influence de ceux des gens passés ( d’abord les responsables de notre histoire connue, de nos origines, plus ou moins cernées et de nos découvertes scientifiques. Puis, l’influence de leurs diverses applications dans la vie, dans le sens large de celles-ci ) puis. Puis, il y a l’impact de ceux qui vivent dans mon milieu, au sens étendu du terme. De là, leurs réactions, méconnues de moi, représentent un tant soit peu, le ‘’ facteur Hasard ‘’. Y ajouter dans ce sac (échappatoire) tous les facteurs sensibles ou pas du milieu, du climat, au temps… (Je ne peux pas tout énumérer)

    Si j’admets le Hasard, je mets dans cet interface, les ‘’ actes ’’que je ne sais pas analyser quant à leurs origines alternes multiples, indépendantes de ma volonté. Et qui proviennent d’Autrui, tout le monde, le Monde, ses chimies, ses maths, ses physiques, ses rayonnements…Et j’en saute !

    De ce fait, je perçois ou j’entrevois là, dans ce Hasard une des ‘’interfaces’’ du ‘’prisme’’ Destin. Dans tous deux dans leurs sens et leurs limites ! Et la signification du Destin me dépasse et je ne sais pas l’expliquer, pour le moment, plus que ça. Le Destin, c’est aussi notre cursus à l’intérieur de notre identité organique (génétique-vie-biologie) et puis l’amoncellement de ces actes, les uns envers et face aux autres. Toutes ces interactions sur moi et vous et envers nous. Ceux qui relèvent du Hasard et du Destin. Y entrent et y participent les actes de ceux qui nous aiment et qui nous aident et puis ceux des gens qui font le contraire…

    Et face à ces hasards, le destin se dessine comme un facteur impondérable extrêmement large. De là, ma Responsabilité n’est pas univoque. Comme elle est obligatoirement engagée mais fortement limitée par le milieu et par autrui. Il y a tellement de facteurs et de paramètres, indépendants de ma ‘’ petite-vie-moyens-volonté’’ qui de ce fait limitent, inhibent ou exagèrent de Ma Responsabilité. Mais je ne peux pas dire que je suis totalement Libre de mes Actes ni des Responsabilités qui me sont affectées. Mes actes se heurtent à ceux des autres, s’ils ne vont pas avec, ils sont soit insignifiants, inopérants ou inopportuns.

    Merci beaucoup de vos questions.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 novembre, 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Partir en cadeau, les paroles en offrande

    Les chroniques différées de Mme Student,
    Épisode 75 : Sentences et paradoxes

    A Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !

    AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )

    Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.

    LE CHOEUR DES FEMMES

    Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.

    Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !

    Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !

    Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?

    Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !

    Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…

    Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…

    Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?

    Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !

    Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !

    Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.

    Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?

    El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !

    Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?

    DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC

    Les chattes se cachent pour mourir

    S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
    M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
    S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
    M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
    S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
    M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
    S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
    M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
    S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
    M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
    S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
    M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
    S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
    M _ A la mosquée, aussi ?
    S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
    M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
    S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
    M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
    S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
    M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
    S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
    M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
    S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
    M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
    S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
    M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
    S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
    M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
    S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
    M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
    S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
    M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
    S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
    M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
    S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
    M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
    S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
    M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
    S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
    M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
    S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
    M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
    S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
    M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
    S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
    M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
    S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
    M _ Ministre sortant !
    S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
    M _ Erection ?
    S _ Lapsus linguae !
    M _ Suce quoi ?
    S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
    M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
    S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
    M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
    S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
    M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
    S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
    M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
    S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
    M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
    S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
    M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
    S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
    M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
    S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
    M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
    S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
    M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
    S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
    M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
    S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
    M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
    S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
    M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
    S _ Je parle de celle en taule !
    M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
    S _ La police des forums !
    M _ Ça existe ?
    S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
    M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
    S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
    M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
    S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
    M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
    S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
    M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
    S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
    M _ Va !
    S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
    M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
    S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
    M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
    S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
    M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
    S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
    M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
    S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
    M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
    S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
    M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
    S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
    M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
    S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
    M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
    S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
    M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
    S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
    M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
    S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
    M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
    S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
    M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
    S_ On a pied, c’est le pied !
    M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
    S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
    M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
    S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
    M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
    S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
    M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
    S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
    M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
    S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
    M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
    S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
    M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.

    LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT

    A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?

    LE RIDEAU DESCEND.

    Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Notes pour Mme Student 71

    Les Chroniques différées de Mme Student . Chapitre 71 : Rêveries et chagrins.


    Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace. Le récent chapitres des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.

    Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain, imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons. Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins, petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.

    Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de 3 milliards de nos centimes royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !

    Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres, un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal, ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au guichet unique de ce vaste cinéma.

    Indignation et texte allégorique tournant autour des événements tristes et graves, survenus ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes, des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.

    Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ? Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud, de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !

    Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister ! C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte plus.

    Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées, me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes, des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?

    « Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ». Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait. Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques, physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri. Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…

    La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté ! Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !

    Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux ! Question de cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil, avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de regrets.

    Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces disques (que je collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ? Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là, dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…

    J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine ! Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !

    Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi. Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel, Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis, dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de Louis XIV !

    Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences occultes. Et puis, comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche. Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !

    Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait, lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ? Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments simplement…

    Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M. Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse, en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner, partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce pas, Le Psy ?

    Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je préfère dire, que je ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent, de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages ! En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité. Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !

    Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne : ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée ! Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié. Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !

    Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays et de leur biens, des assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !

    La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité, double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues. Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés, fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape de haine universelle.

    Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains, nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes tamponneuses sur la promenade Rambla de Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas. De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels, moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’ un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie. Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ? Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes et terroristes, dès leur annonce.

    Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques. Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude, ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains. Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses, mythiques ou surréalistes !

    Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous les autres pays et nations.
    En plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au Nord !

    Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants kénitréens !
    Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne privée.

    Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.

    Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens. La masse qui va pondre des assassins !

    Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.

    Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses, sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés. Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont bloqués !

    Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands, bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens, dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de haches.

    Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements et leurs abominables conduites.

    Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il est dû aux plus simples de nos bêtes !

    Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent, c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête, personne ne leur fera de reproches après.

    Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition ! Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ? Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son usage, doit-il être dénué de spleen, d’art, de courtoisie, de politesse et de poésie élevées ?

    Châtiments et pénitences. Les violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les 14 ados de Sidi Kacem, violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ? Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.

    Les violeurs en bus de Casa. Ça baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter ! Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût lieu, il y a 3 mois ?

    Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !

    Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols, notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.

    Des bordels contre le bordel ? Ah ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique, doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
    Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics, la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars de Rabat.

    Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables, tant ils restent incontournables et inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir, qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques, ils respirent des brunes dans les palaces, en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste de de racolage, les riads resplendissants de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux senteurs des belles de nuit !

    A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume antivénérien naturel qui encourage ceux qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres, les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein air !

    La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives, vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.

    Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas, parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon, rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions ! Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.

    Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là, car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique, charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si vous voulez ou des erreurs.

    La tienne, non ? Ou jamais ? Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.

    Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’ qui nous représente alors que nous ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie. Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X ’’, la foi, la croyance, le crédo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.

    Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos incapacités et ce rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent regorger de savoirs et de vies.


    Kénitra, le 27 Août 2017
    Dr idrissi My Ahmed

    #354329
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RÉVISION AU 09 06 2017
    ***********************

    DE TORRIDE, LA BLATTE, TU ES DEVENUE TORPIDE ET INERTE

    Fable baudelairienne, parodie et détente ramadanesque. Conte symbolique sur le sens de la vie et celui des excités, les moustiques, les paonnes, les blattes et les crocodiles, tels que vus par la société

    Je l’ai vue ce matin dans son simple apparat. Était-ce une femelle, prise au dépourvu ? Renversée, sur une marche d’escalier, elle ne respirait plus ! Foi de toubib, je la croyais crevée. Attendez, ne nous hâtons pas ! Faut-il appeler une ambulance ou alerter la police ? Aller dare dare, faire une enquête chez les voisins, pour voir d’où elle est sortie ? Dénicher ainsi le fauve des mœurs qui l’a attaquée ou les félins qui l’ont déchirée. Est-ce un simple meurtre ou un complot ? Une victime locale de la terreur internationale gît là. C’est un constat. Quel est le mobile du crime, avant de chercher qui a tué la pauvre victime ? C’est pour son fric, son sexe ou sa beauté qu’on l’a abattue ?

    Qui t’a tuée de parmi ces ados sauvages, aux lames acérées ? Sont-ce les barbares ténébreux à l’étendard noir d’Orient ? Guerre charnelle, l’ont-ils sautée ou éclatée ? Sont-ce les harkis indépendantistes des voisins ? Ou ceux du hirak, qui pour un maudit espadon veulent changer de drapeau ? Ceux qui vous narguent, en snobant les dits-assujettis en ont fait une cible pour l’exemple et un plat. Sont-ce les fils des vigoureux montagnards, repus de fierté, qui péteront demain des voitures devant les mosquées, à force d’y avoir crié sans y prier pour autant ? Je ne le pense pas, cherchez ailleurs ! Si leur identité supérieure les pousse à la sécession, ce n’est pas le genre d’actes qu’ils commettront. Super promoteurs du chantier national, ils veulent régner en maîtres dans la fière république du chanvre indien, et ce genre de balivernes ne les intéresse pas !

    Par-delà la mêlée offensive rifaine et les interrogations pacifiques urbaines, te voilà morte, étendue sur l’escalier de cet entrepreneur nordiste aux cent immeubles ! Ils briseraient les gens comme toi, faiblarde, si tu oses bouger, face à eux ! Ce pays et ses valeurs, cette nation et son union, son territoire et son histoire millénaire, n’y trouvent pas de répit. Ces valeurs fondamentales optent pour l’action dans le calme. Si on refusait d’écouter la rue dans son effervescence, la manif deviendrait révolte. Et ils trouveront, de parmi nos sombres adversaires, des instigateurs pour les pousser à la paranoïa et à l’hystérie ! Sublimé et canonisé, l’orateur qui déblatère, en tribun icônisé*, transpire héroïque dans la douleur.

    Est-il coupable de ta mort aussi, pauvre loque sans vie ? Non, il ne s’est pas impliqué, c’est un pacifiste averti. Mais là, nous divaguons. Laissons-les à leurs errements sémantiques et à leur besogne populiste. Et regardons ton corps de zélote zébré de près, toi l’apatride de ces escaliers. Par ailleurs, pour nous occuper sérieusement de ton cas, prospective et bonne gouvernance vont s’impliquer. Le Jujubien du Rif et ses partenaires huceimiens, finiront par être libérés par l’Emir des croyants. Nous le croyons ! Afin que la Justice s’évite une besogne contre-productive et qu’elle ne fasse pas crucifier un héros de plus ! C’est fini le temps des prophètes ! Des M’hand, il n’y en aura plus. La relaxe souveraine sera de bonne thérapeutique. Un acte politique, voire une reconnaissance diplomatique, pour ne pas exacerber le bras de fer et la tension sur le terreau hispanique…

    Revenons à la défunte qui n‘est pas revenue à la vie. Restons près de la morte, car la médecine d’urgence, est loin de la politique et du régionalisme erratique, aussi héroïque qu’on l’ait laissé naître et s’hypertrophier ! A moins qu’il n’y ait des exceptions et de grands profs de parmi les collègues, issus des montagnes et qui soient venus, stéthoscope aux poings, pour nous soigner ! Prospective et gouvernance, disais-je. Ce n’est pas le moment de baver sur ce ring ni de médire, ou de braver impunément le blond Doyen. Les cliniques privées et publiques auraient du commencer par Al Houceima ! Car le vénérable socialiste, notre pair ou confrère, a des sympathies et des gènes nordistes. Mais aussi un programme sanitaire public et un caractère qui s’implique, qui décide et qui persévère. Même si ses importants repères sont identitaires, nous devons de les respecter et demander au Ministre qu’il est, qui a tué la victime sur cet escalier ? Moustique, blatte ou espadon ? Et puis, qui est-elle ? Relève-t-elle de son CHU ? Les confusions et les amalgames font profusion pour installer le Nord dans le Hirak et le Sud dans le délire.

    Toutes ces pensées, si longues à écrire, viennent à l’esprit en trombe, instantanément, furtivement, entièrement, impérieusement et à la vitesse de l’éclair. Pléonasmes ! Oui ! Retournons au petit cadavre. La voilà la pauvre inconnue qui se crispe en position fœtale. Comme pour naître ou disparaître, si petite et si grosse à la fois ! La faune est devenue dangereuse pour les petites et jeunes brunes comme elle. Elle est morte, elle est là, étendue sur le dos. Devra-t-on faire une autopsie pour déterminer son espèce et ses gênes ? Combien a-t-elle vécu ? Pourquoi lui arracher la vie ? A quoi servait-elle, sa vie, pour l’effacer si brutalement, sans dignité aucune ? Où sont les siens ? Pleurez son infortune, ô lecteurs inconnus !

    Elle est couchée sur ses voilures brunes. A-t-elle bien mangé au moins en ce sixième jour de jeûne ? A-t-elle eu un dernier rapport intime, ce soir de Ramadan, avant de crever ? Un minimum de satisfaction, pour couronner son cursus planétaire ? La mort détruit aussi les instruments du plaisir ! Tout cela inquiète et fait pitié à la fois. Pensez un peu à elle ! L’a-t-on droguée pour l’assoupir ? Y a-t-il un célèbre chanteur qui soit compromis ou en cause, là aussi ? Appelez son avocat, pour calmer le procureur, afin de ne pas ajouter ce crime affreux à son dossier !

    Elles ne brilleront plus au soleil ses voilures transparentes qui frissonnaient hier dans la lumière. Elle, qui comme le zéphyr rafraîchissait le temps. Elle, qui les soirs en toute liberté dansait et volait dans la brise comme un papillon de nuit qui enjolive l’atmosphère. Alléluia, son chant s’est éteint avec les premières cloches ! Pitié, par charité, mesdames, ne lui en voulez plus ! Elles ne voleront plus, ses belles ailes et ses voiles ne frémiront plus aux vents d’Eros, sur les trottoirs discrets, à l’ombre pudique des ficus mal taillés et des bougainvilliers violets.

    Est-ce une forme de prière ou une crispation que cet aspect du petit cadavre de cette femelle, qui tenait forcément à la vie ? Sauf que ce genre d’êtres, qui se sacrifient toute leur vie, chez les humains pour les hommes, ignorent le suicide ! Faute de mains propres, ses pattes brillantes et poilues, quasiment épineuses, sont tendues vers les cieux. Horrible undead, zombie !

    Les cieux, c’est là pourtant qu’elle aimait flirter, au zénith du septième d’entre-eux ! Où est sa vie maintenant, ô nuages de passage flétris par les pluies d’été ? Où est ce souffle qui mobilisait ton corps fluet et ton esprit ? Une âme est passée. Laissez-la se reposer, sans la compromettre ni détruire sa réputation ou ternir sa gloire ! Vous aussi, vous avez des filles, dignes et fières, qui ont un nom, le vôtre, à sauvegarder.

    Que reste-t-il de ton audace carnassière et de tes piquants voraces ? Où sont tes crocs, où est ta petite vertu, insecte moribond ? Dis, maintenant que tu sembles sans vie, qu’as-tu fait de ta vie ? Ou que je me trompe alors et que tu ne fais que te reposer là, dans cette sanglante tenue ? Oui, tu m’entends quand même, je verse dans le délire de ce qui vient de t’arriver. Serais-tu encore en vie. Faut-il te faire un bouche-à-bouche ? Mais où est ta gueule dans ce magma gluant et glauque ?

    Cependant, soyons réalistes, tu es partie, certes. Vanitas vanitatum et omnia vanitas ! Adieu la Paonne, la Houri hardie, la chanteuse de la tribu des Hauts Ouayas. Ce n’est pas de ta faute si ça râle et ça que ça tape encore aux cimaises rifaines d’Al Hoceima. Je te croyais oubliée dans un refuge discret, ou quelque part dans une de ces villas de luxe en méditerranées ou dans l’une de ces fermes mythiques, temples des contes et légendes et des mythes olympiques ! Je te voyais, telle une déesse, faite insecte, en train de pondre une nymphe délicate ou un poème ! Un héritage, un enfant, un reliquat. Une chanson estivale pour rafraîchir nos chaleurs vespérales. Mais je divaguais, toi, tu ne sais pas faire d’enfants. Tu as des élytres et des ailes, un abdomen souple et une solide carapace…

    Je te pensais en compagnie d’une radine cigale ou d’un mâle affriolant, un freluquet, un criquet craquant encore fier de son violon rabougri. Tu t’étais hétaïre ressuscitée en ces dimanches de printemps volages. Tu chantais ces voyages des weekends aigris. Tu renâclais les rixes de celui dont tu t’es éprise et que tu as souvent rejeté ! Son tempérament agressif de jouisseur éthylique et invétéré, froissait ta fierté combative souvent affichée, ô superbe rifaine.

    Ou que là, sur la jetée, près des vagues et des roches de la côte devenue richissime, tu as acceptée enfin d’être harcelée. Là où tu chassais le bon temps, avec tes querelleurs partenaires, dans la forêt voisine. Là, où tu flirtais, entre les eaux usées, sous le regard des papillons blancs et des canards migrateurs. C’est au dit-parc, que main dans la main, tu traînais à boire et à manger les restes de viande hachée et de pain ranci ? Pas si loin des bouteilles de vin, vides et des arrêtes de sardines, jetées par les comparses la veille !

    Ou que c’est pour me rendre jaloux, toi la fausse cigale, que tu fais semblant d’être partie ? Toi, qui n’as pas cessé de rire et de chanter, de te balancer auprès des bambins en ce début d’été ! Et tu es là enfin, étourdie que tu es, la tête effritée ou ailleurs ! Mais, tu es là enfin, étourdie que tu es ! Te voilà dans ce coin, comme tu l’espérais tant, repue et bien mariée. Mais ô tragique comédie ! Tu es subitement morte. Tu es comme les cafards de ton espèce, les vrais. Je vois, maintenant que j’ai mis mes lunettes, qu’une oothèque sort de ton ventre éclaté…

    De torride et ardente, tu es devenue torpide et flasque. Toi la blatte, que je n’ai pas su apprivoiser, te voilà finie, sur la marche, près du marché, étendue, sur ton nouvel escalier. Qui t’a écrasée du pied ? Celui qui indique le poisson à prendre, en le montrant du pied ? Quelle malédiction t’a assommée ce jour ? Fille des caniveaux et des puits asséchés !

    Ingrate et insatisfaite en vérité, tes pattes agrippent l’air que tu ne respires plus. Tu es comme ce dalmatien qui aimait mes biscuits ou ce coq des voisins, que j’appelais Coco et que j’alimentais de pain, chaque matin, sans jamais le tenir ni l’apprivoiser !

    Toi, la respectueuse chérie, toi la catin que je n’ai pas su maîtriser, que me reste-t-il de ces autres marches, que tu as si souvent fréquentées ? Rien à faire de tes câlins, cloporte infâme, faite femme. Reste-là, sur la dalle d’escalier ! Le marbre est bien froid ! Dis, est-ce plus frais et mieux que les bras velus du cancrelat qui t’a subjuguée, maintenant que tu es crevée ?

    Tu n’es qu’un rêve enjolivé de mots, faute de réelle passion. J’appelle le concierge pour un bon coup de balais ! Et je t’offre pour ton dernier soupir, en ultime cadeau, ces mots, rapace de mes rêves, parasite, même si tu n’as jamais existé. Que l’eau vienne pour laver enfin cet escalier et que la vermine parte ailleurs pour se faire loger !

    Il me restera dans l’esprit, une pensée, une référence hardie à un autre orgueilleux et infantile insecte, fait femelle, une autre symbolique blatte. Elle éloigna l’enfant des siens. Perdu, entre la chaussée et les escaliers, malade et affaibli, délaissé tel un orphelin de guerres, il est sevré de l’amour des siens. Ses sentiments dilapidés, c’est un innocent que l’ingrate marâtre n’a pas su protéger et qu’elle a jeté en bas d’escalier. L’orgueilleuse blatte, n’est-ce pas elle.

    Hommages à ce poète célèbre, Baudelaire, qui décrivait une chienne, devenue cadavre elle aussi. En effervescence, au détour de chemin, elle grésillait, remplie qu’elle était de vers grouillants qui puaient. Moi j’ai chanté la blatte. Une vraie blatte, bou daréê, serrak ézite femelle. Je l’ai enjolivée et personnalisée pour philosopher.

    .

    Toute confusion ou analogie serait un accidentel pontage, un lien virtuel hypothétique. Éloignons-nous toutefois des insectes et des vampires ! Les blattes sournoises, comme les moustiques sanguinaires ou les crocodiles de certains.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Juin 2017 Révisé le 9 Juin 2017

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 8 années et 1 mois par .
    #354328
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CORRECTION
    **********

    DE TORRIDE, TU ES DEVENUE TORPIDE PUIS INERTE

    Conte symbolique ramadanesque

    Je l’ai vue ce matin dans son simple apparat. Était-ce une femelle, prise au dépourvu ? Renversée, sur une marche d’escalier, elle ne respirait plus ! Foi de toubib, je la croyais crevée. Attendez, ne nous hâtons pas ! Faut-il appeler une ambulance ou alerter la police ? Aller dare dare, faire, une enquête chez les voisins, pour voir d’où elle est sortie ? Dénicher ainsi le fauve qui l’a attaquée ou les félins qui l’ont déchirée. Est-ce un simple meurtre ou un complot ? Une victime locale de la terreur gît là, c’est un constat. Quel est le mobile du crime, avant de chercher qui a tué la pauvre victime ? C’est pour son fric, son sexe ou sa beauté qu’on l’a abattue ?

    Qui t’a tuée de parmi ces ados sauvages, aux lames acérées ? Sont-ce les barbares ténébreux d’Orient, de bien noirs exemples qui l’ont sautée et éclatée ? Sont-ce les harkis indépendantistes des voisins ? Ou ceux qui nous font du hirak* pour un maudit espadon qui s’est pris dans le sac ? Ceux qui nous narguent, en snobant leurs semblables assujettis et calmes, en ont fait une cible. Sont-ce les fils des vigoureux montagnards, repus de fierté, qui péteront demain des voitures devant les mosquées, à force d’y avoir crié ? Je ne le pense pas ! Leur identité d’êtres supérieurs les pousse à la sécession pour se défaire des gens simples, comme toi, qui a bien souffert !

    Ils veulent régner en maîtres dans la fière république du chanvre et en super promoteurs du national chantier…Et te voilà morte étendue sur l’escalier de cet entrepreneur aux cent immeubles ! Ils briseront les gens comme toi, faiblarde. Ce pays et ses valeurs, cette nation et son union, son territoire et son histoire millénaire, n’y trouvent pas de répit. Ils trouveront, parmi nos sombres adversaires, des instigateurs pour les pousser à la paranoïa et à l’hystérie ! Sublimé et canonisé, l’orateur qui déblatère, en tribun icônisé*, transpire héroïque dans la douleur. Est-il coupable aussi de ta mort ? Non il ne s’est pas impliqué. Mais là, nous divaguons. Laissons-les à leurs errements sémantiques et à leur besogne populiste. Et regardons ton corps de zélote apatride de près.

    Restons près de la morte, car la médecine d’urgence, est loin de la politique et du régionalisme erratique, aussi héroïque qu’on l’ait laissé se faire et s’hypertrophier ! A moins qu’il n’y ait des exceptions et de grands profs de parmi les collègues, issus des montagnes et qui soient venus, stéthoscope aux poings, pour nous soigner ! Ce n’est pas le moment de baver sur ce ring ni de médire, ou de braver, impunément le blond Doyen. Car il a des sympathies et des gènes nordistes, le vénérable socialiste. Mais aussi un programme sanitaire public et un caractère qui s’implique, qui décide et qui persévère. Même si ses importants repères sont identitaires, nous devons les respecter et de demander au Ministre, qui a tué la victime. Relève-t-elle de son CHU ?

    Toutes ces pensées, si longues à écrire, viennent à l’esprit en trombe instantanément, furtivement, entièrement et à la vitesse de l’éclair. Pléonasmes ! Retournons au petit cadavre. La voilà la pauvre inconnue qui se crispe en position fœtale Comme pour naître ou disparaître, si petite et si grosse à la fois ! La faune est devenue dangereuse pour les petites et jeunes brunes comme elle. Elle est morte, elle est là, étendue sur le dos. Combien a-t-elle vécu ? Pourquoi lui arracher la vie ? A quoi servait-elle, pour l’effacer si brutalement, sans dignité aucune ? Où sont les siens ? Pleurez son infortune !

    Elle est couchée sur ses voilures brunes. A-t-elle bien mangé au moins en ce troisième jour de jeûne ? A-t-elle eu un dernier rapport intime, ce soir de Ramadan, avant de crever ? Un minimum de satisfaction pour couronner son cursus planétaire ? La mort détruit aussi les instruments du plaisir ! Tout cela inquiète et fait pitié à la fois. Pensez un peu, à elle ! L’a-t-on droguée pour l’assoupir ? Y a-t-il un célèbre chanteur qui soit compromis ou en cause ? Appelez son avocat, pour calmer le procureur, afin de ne pas ajouter ce crime affreux à son dossier !

    Elles ne brilleront plus au soleil ses voiles transparentes qui frissonnaient hier dans la lumière. Elle, qui comme le zéphyr rafraîchissait le temps. Elle, qui les soirs en toute liberté dansait et volait dans la brise comme un papillon de nuit. Alléluia, son chant s’est éteint avec les premières cloches ! Pitié, par charité, mesdames, ne lui en voulez plus ! Elles ne voleront plus, ses belles ailes et ses voilures ne frémiront plus aux vents d’Eros sur les trottoirs discrets, à l’ombre pudique des ficus mal taillés et des bougainvilliers violets. Est-ce une forme de prière ou une crispation que cet aspect du petit cadavre de cette femelle, qui tenait tellement à la vie ? Faute de mains propres, ses pattes brillantes et poilues, quasiment épineuses, sont tendues vers les cieux. Horrible undead, zombie !

    Les cieux, c’est là pourtant qu’elle aimait flirter, au zénith du septième d’entre-eux ! Où est sa vie maintenant, ô nuages de passage, flétris par les pluies d’été? Où est ce souffle qui mobilisait ton corps fluet et ton esprit ? Une âme est passée. Laissez-la se reposer, sans la compromettre ni détruire sa réputation ou ternir sa gloire ! Vous aussi, vous avez des filles, dignes et fières, qui ont un nom à sauvegarder.

    Que reste-t-il de ton audace carnassière et de tes piquants voraces ? Où sont tes crocs et de ton si peu de vertu, insecte moribond ? Dis, maintenant que tu sembles sans vie, qu’as-tu fait de ta vie ? Ou que je me trompe alors et que tu ne fais que te reposer là ? Oui, tu m’entends quand même, je verse dans le délire de ce qui vient de t’arriver. Serais-tu encore en vie. Faut-il te faire un bouche-à-bouche ? Mais où est ta bouche dans ce gluant et glauque magma ?

    Mais, soyons réalistes, tu es partie. Vanitas vanitatum et omnia vanitas ! Adieu la Paonne, la Houri hardie, la chanteuse de la tribu des Hauts Ouayas. Ce n’est pas de ta faute si ça râle et ça que ça tape encore aux cimaises rifaines d’Al Hoceima. Je te croyais oubliée dans un refuge discret, ou quelque part dans une de ces villas de luxe ou l’une de ces fermes mythiques, temples des contes et légendes et des mythes olympiques ! Je te voyais, telle une déesse, faite insecte, en train de pondre une nymphe délicate ou un poème ! Un héritage, un enfant, un reliquat. Une chanson estivale pour rafraîchir tes chaleurs vespérales. Mais je divaguais, toi, tu ne sais pas faire d’enfants. Tu as des élytres et des ailes, un abdomen souple et une solide carapace…

    Je te pensais en compagnie d’une radine cigale, un mâle et son violon rabougri. Tu t’es ressuscitée en ces dimanches de printemps volages. Tu chantais ces voyages des weekends aigris. Les rixes de celui, dont tu t’es éprise et que tu as souvent rejeté ! Son tempérament agressif de jouisseur éthylique invétéré et ta fierté combative souvent affichée.

    Ou que là, sur la jetée, près des vagues et des roches de la côte devenue richissime, tu as acceptée enfin d’être harcelée. Là où tu chassais le bon temps, avec tes querelleurs partenaires, dans la forêt voisine. Là, où tu flirtais, entre les eaux usées, les papillons blancs et les canards exilés ou migrateurs. C’est au dit-parc, que main dans la main, tu traînais à boire et à manger les restes de viande hachée et de pain ? Pas si loin des bouteilles de vin, vides et des arrêtes de sardines, jetées par ses comparses la veille !

    Ou que c’est pour me rendre jaloux, toi la fausse cigale, que tu fais semblant d’être partie ? Toi, qui n’as pas cessé de rire et de chanter, de te balancer, auprès des bambins en ce début d’été ! Et tu es là enfin, étourdie que tu es !

    Et tu es là enfin, étourdie que tu es ! Te voilà dans ce coin, comme tu l’espérais tant, repue et bien mariée. Mais subitement morte, tu es comme les cafards de ton espèce. Une oothèque sort de ton ventre éclaté…

    De torride et ardente, tu es devenue torpide et flasque. Toi la blatte, que je n’ai pas su apprivoiser, te voilà finie, sur la marche, près du marché, étendue, sur ton nouvel escalier. Qui t’a écrasée du pied ? Celui qui indique le poisson à prendre, en le montrant du pied ? Quelle malédiction t’a assommée ce jour ? Fille des caniveaux et des puits !

    Ingrate et insatisfaite en vérité, tes pattes agrippent l’air que tu ne respires plus. Tu es comme ce dalmatien qui aimait mes biscuits ou ce coq des voisins, que j’appelais Coco et que j’alimentais chaque matin de pain, sans jamais le tenir ni l’apprivoiser !

    Toi, la respectueuse chérie, toi la catin que je n’ai pas su maîtriser, que me reste-t-il de ces autres marches, que tu as si souvent fréquentées ? Rien à faire de tes câlins, cloporte infâme, faite femme. Reste-là, sur la dalle d’escalier ! Le marbre est bien froid ! Dis, est-ce plus frais et mieux que les bras velus du cancrelat, maintenant que tu es crevée ?

    Tu n’es qu’un rêve enjolivé de mots, faute de réelle passion. J’appelle le concierge pour un bon coup de balais ! Et je t’offre pour ton dernier soupir, en ultime cadeau, ces mots, rapace de mes rêves, même si tu n’as jamais existé. Que l’eau vienne pour laver enfin cet escalier et que la vermine parte ailleurs pour se faire loger !

    Il me restera dans l’esprit, une pensée, une référence hardie à un autre orgueilleux et infantile insecte, fait femelle, une autre symbolique blatte. Elle éloigna un enfant de son père et des siens. Perdu aussi, entre la chaussée et les escaliers, malade et affaibli, délaissé tel un orphelin des guerres, il est sevré de l’amour des siens de leur vivant. Ses sentiments dilapidés, c’est un innocent que l’ingrate marâtre n’a pas su protéger. L’orgueilleuse blatte, l’ayant utilisé tristement, comme un objet de chantage, pour jouir à faire mal et se venger, faute de s’adapter.

    Hommages à ce poète célèbre, qui décrivait une chienne, devenue cadavre elle aussi. En effervescence, au détour de chemin, elle grésillait, remplie qu’elle était de vers grouillants qui puaient. Moi j’ai chanté la blatte, une vraie blatte, bou daréê, serrak ézite, je l’ai enjolivée et personnalisée pour philosopher.

    Bon appétit. Assez divagué. Éloignons-nous des insectes !

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 1er Juin 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DE TORRIDE, LA BLATTE, TU ES DEVENUE TORPIDE ET INERTE !

    Fable baudelairienne et détente ramadanesque . Conte symbolique sur le sens de la vie et la politique.

    Je l’ai vue ce matin dans son simple apparat. Etait-ce une femelle, prise au dépourvu ? Renversée, sur une marche d’escalier, elle ne respirait plus ! Foi de toubib, je la croyais crevée. Attendez, ne nous hâtons pas ! Faut-il appeler une ambulance ou alerter la police ? Aller dare dare, faire une enquête chez les voisins, pour voir d’où elle est sortie ? Dénicher ainsi le fauve des mœurs qui l’a attaquée ou les félins qui l’ont déchirée. Est-ce un simple meurtre ou un complot ? Une victime locale de la terreur internationale gît là. C’est un constat. Quel est le mobile du crime, avant de chercher qui a tué la pauvre victime ? C’est pour son fric, son sexe ou sa beauté qu’on l’a abattue ?

    Qui t’a tuée de parmi ces ados sauvages, aux lames acérées ? Sont-ce les barbares ténébreux à l’étendard noir d’Orient ? Guerre charnelle, l’ont-ils sautée ou éclatée ? Sont-ce les harkis indépendantistes des voisins ? Ou ceux du hirak, qui pour un maudit espadon veulent changer de drapeau ? Ceux qui vous narguent, en snobant les dits-assujettis en ont fait une cible pour l’exemple et un plat. Sont-ce les fils des vigoureux montagnards, repus de fierté, qui péteront demain des voitures devant les mosquées, à force d’y avoir crié sans y prier pour autant ? Je ne le pense pas, cherchez ailleurs ! Si leur identité supérieure les pousse à la sécession, ce n’est pas le genre d’actes qu’ils commettront. Super promoteurs du chantier national, ils veulent régner en maîtres dans la fière république du chanvre indien, et ce genre de balivernes ne les intéresse pas !

    Par-delà la mêlée offensive rifaine et les interrogations pacifiques urbaines, te voilà morte, étendue sur l’escalier de cet entrepreneur nordiste aux cent immeubles ! Ils briseraient les gens comme toi, faiblarde, si tu oses bouger, face à eux ! Ce pays et ses valeurs, cette nation et son union, son territoire et son histoire millénaire, n’y trouvent pas de répit. Ces valeurs fondamentales optent pour l’action dans le calme. Si on refusait d’écouter la rue dans son effervescence, la manif deviendrait révolte. Et ils trouveront, de parmi nos sombres adversaires, des instigateurs pour les pousser à la paranoïa et à l’hystérie ! Sublimé et canonisé, l’orateur qui déblatère, en tribun icônisé*, transpire héroïque dans la douleur.

    Est-il coupable de ta mort aussi, pauvre loque sans vie ? Non, il ne s’est pas impliqué, c’est un pacifiste averti. Mais là, nous divaguons. Laissons-les à leurs errements sémantiques et à leur besogne populiste. Et regardons ton corps de zélote zébré de près, toi l’apatride de ces escaliers. Par ailleurs, pour nous occuper sérieusement de ton cas, prospective et bonne gouvernance vont s’impliquer. Le Jujubien du Rif et ses partenaires huceimiens, finiront par être libérés par l’Emir des croyants. Nous le croyons ! Afin que la Justice s’évite une besogne contre-productive et qu’elle ne fasse pas crucifier un héros de plus ! C’est fini le temps des prophètes ! Des M’hand, il n’y en aura plus. La relaxe souveraine sera de bonne thérapeutique. Un acte politique, voire une reconnaissance diplomatique, pour ne pas exacerber le bras de fer et la tension sur le terreau hispanique…

    Revenons à la défunte qui ‘est pas revenue à la vie. Restons près de la morte, car la médecine d’urgence, est loin de la politique et du régionalisme erratique, aussi héroïque qu’on l’ait laissé naître et s’hypertrophier ! A moins qu’il n’y ait des exceptions et de grands profs de parmi les collègues, issus des montagnes et qui soient venus, stéthoscope aux poings, pour nous soigner ! Prospective et gouvernance disais-je. Ce n’est pas le moment de baver sur ce ring ni de médire, ou de braver impunément le blond Doyen. Les clinique privées et publiques auraient du commencer par Al Huceima ! Car le vénérable socialiste, notre pair ou confrère, a des sympathies et des gènes nordistes. Mais aussi un programme sanitaire public et un caractère qui s’implique, qui décide et qui persévère. Même si ses importants repères sont identitaires, nous devons de les respecter et demander au Ministre qu’il est, qui a tué la victime sur cet escalier ? Et puis, qui est-elle ? Relève-t-elle de son CHU ?

    Toutes ces pensées, si longues à écrire, viennent à l’esprit en trombe, instantanément, furtivement, entièrement, impérieusement et à la vitesse de l’éclair. Pléonasmes ! Oui ! Retournons au petit cadavre. La voilà la pauvre inconnue qui se crispe en position fœtale. Comme pour naître ou disparaître, si petite et si grosse à la fois ! La faune est devenue dangereuse pour les petites et jeunes brunes comme elle. Elle est morte, elle est là, étendue sur le dos. Devra-t-on faire une autopsie pour déterminer son espèce et ses gênes ? Combien a-t-elle vécu ? Pourquoi lui arracher la vie ? A quoi servait-elle, sa vie, pour l’effacer si brutalement, sans dignité aucune ? Où sont les siens ? Pleurez son infortune, ô lecteurs inconnus !

    Elle est couchée sur ses voilures brunes. A-t-elle bien mangé au moins en ce sixième jour de jeûne ? A-t-elle eu un dernier rapport intime, ce soir de Ramadan, avant de crever ? Un minimum de satisfaction, pour couronner son cursus planétaire ? La mort détruit aussi les instruments du plaisir ! Tout cela inquiète et fait pitié à la fois. Pensez un peu à elle ! L’a-t-on droguée pour l’assoupir ? Y a-t-il un célèbre chanteur qui soit compromis ou en cause, là aussi ? Appelez son avocat, pour calmer le procureur, afin de ne pas ajouter ce crime affreux à son dossier !

    Elles ne brilleront plus au soleil ses voilures transparentes qui frissonnaient hier dans la lumière. Elle, qui comme le zéphire rafraichissait le temps. Elle, qui les soirs en toute liberté dansait et volait dans la brise comme un papillon de nuit qui enjolive l’atmosphère. Alléluia, son chant s’est éteint avec les premières cloches ! Pitié, par charité, mesdames, ne lui en voulez plus ! Elles ne voleront plus, ses belles ailes et ses voiles ne frémiront plus aux vents d’Eros, sur les trottoirs discrets, à l’ombre pudique des ficus mal taillés et des bougainvilliers violets.

    Est-ce une forme de prière ou une crispation que cet aspect du petit cadavre de cette femelle, qui tenait forcément à la vie ? Sauf que ce genre d’êtres, qui se sacrifient toute leur vie, chez les humains pour les hommes, ignorent le suicide ! Faute de mains propres, ses pates brillantes et poilues, quasiment épineuses, sont tendues vers les cieux. Horrible undead, zombie !

    Les cieux, c’est là pourtant qu’elle aimait flirter, au zénith du septième d’entre-eux ! Où est sa vie maintenant, ô nuages de passage flétris par les pluies d’été? Où est ce souffle qui mobilisait ton corps fluet et ton esprit ? Une âme est passée. Laissez-la se reposer, sans la compromettre ni détruire sa réputation ou ternir sa gloire ! Vous aussi, vous avez des filles, dignes et fières, qui ont un nom, le vôtre, à sauvegarder.

    Que reste-t-il de ton audace carnassière et de tes piquants voraces ? Où sont tes crocs, où est ta petite vertu, insecte moribond ? Dis, maintenant que tu sembles sans vie, qu’as-tu fait de ta vie ? Ou que je me trompe alors et que tu ne fais que te reposer là, dans cette sanglante tenue ? Oui, tu m’entends quand même, je verse dans le délire de ce qui vient de t’arriver. Serais-tu encore en vie. Faut-il te faire un bouche-à-bouche ? Mais où est ta gueule dans ce magma gluant et glauque ?

    Cependant, soyons réalistes, tu es partie, certes. Vanitas vanitatum et omnia vanitas ! Adieu la Paonne, la Hourie hardie, la chanteuse de la tribu des Hauts Ouayas. Ce n’est pas de ta faute si ça râle et ça que ça tape encore aux cimaises rifaines d’Al Hoceima. Je te croyais oubliée dans un refuge discret, ou quelque part dans une de ces villas de luxe en méditerranées ou dans l’une de ces fermes mythiques, temples des contes et légendes et des mythes olympiques ! Je te voyais, telle une déesse, faite insecte, en train de pondre une nymphe délicate ou un poème ! Un héritage, un enfant, un reliquat. Une chanson estivale pour rafraîchir nos chaleurs vespérales. Mais je divaguais, toi, tu ne sais pas faire d’enfants. Tu as des élytres et des ailes, un abdomen souple et une solide carapace…

    Je te pensais en compagnie d’une radine cigale ou d’un mâle affriolant, un freluquet, un criquet craquant encore fier de son violon rabougri. Tu t’étais hétaïre ressuscitée en ces dimanches de printemps volages. Tu chantais ces voyages des weekends aigris. Tu renâclais les rixes de celui dont tu t’es éprise et que tu as souvent rejeté ! Son tempérament agressif de jouisseur éthylique et invétéré, froissait ta fierté combative souvent affichée, ô superbe rifaine.

    Ou que là, sur la jetée, près des vagues et des roches de la côte devenue richissime, tu as acceptée enfin d’être harcelée. Là où tu chassais le bon temps, avec tes querelleurs partenaires, dans la forêt voisine. Là, où tu flirtais, entre les eaux usées, sous le regard des papillons blancs et des canards migrateurs. C’est au dit-parc, que main dans la main, tu trainais à boire et à manger les restes de viande hachée et de pain ranci ? Pas si loin des bouteilles de vin, vides et des arrêtes de sardines, jetées par les comparses la veille !

    Ou que c’est pour me rendre jaloux, toi la fausse cigale, que tu fais semblant d’être partie ? Toi, qui n’as pas cessé de rire et de chanter, de te balancer auprès des bambins en ce début d’été ! Et tu es là enfin, étourdie que tu es, la tête effritée ou ailleurs ! Mais, tu es là enfin, étourdie que tu es ! Te voilà dans ce coin, comme tu l’espérais tant, repue et bien mariée. Mais ô tragique comédie ! Tu es subitement morte. Tu es comme les cafards de ton espèce, les vrais. Je vois, maintenant que j’ai mis mes lunettes, qu’une oothèque sort de ton ventre éclaté…

    De torride et ardente, tu es devenue torpide et flasque. Toi la blatte, que je n’ai pas su apprivoiser, te voilà finie, sur la marche, près du marché, étendue, sur ton nouvel escalier. Qui t’a écrasée du pied ? Celui qui indique le poisson à prendre, en le montrant du pied ? Quelle malédiction t’a assommée ce jour ? Fille des caniveaux et des puits asséchés !

    Ingrate et insatisfaite en vérité, tes pattes agrippent l’air que tu ne respires plus. Tu es comme ce dalmatien qui aimait mes biscuits ou ce coq des voisins, que j’appelais Coco et que j’alimentais de pain, chaque matin, sans jamais le tenir ni l’apprivoiser!
    Toi, la respectueuse chérie, toi la catin que je n’ai pas su maîtriser, que me reste-t-il de ces autres marches, que tu as si souvent fréquentées ? Rien à faire de tes câlins, cloporte infâme, faite femme. Reste-là, sur la dalle d’escalier ! Le marbre est bien froid ! Dis, est-ce plus frais et mieux que les bras velus du cancrelat qui t’a subjuguée, maintenant que tu es crevée ?

    Tu n’es qu’un rêve enjolivé de mots, faute de réelle passion. J’appelle le concierge pour un bon coup de balais ! Et je t’offre pour ton dernier soupir, en ultime cadeau, ces mots, rapace de mes rêves, parasite, même si tu n’as jamais existé. Que l’eau vienne pour laver enfin cet escalier et que la vermine parte ailleurs pour se faire loger !

    Il me restera dans l’esprit, une pensée, une référence hardie à un autre orgueilleux et infantile insecte, fait femelle, une autre symbolique blatte. Elle éloigna l’enfant des siens. Perdu, entre la chaussée et les escaliers, malade et affaibli, délaissé tel un orphelin de guerres, il est sevré de l’amour des siens. Ses sentiments dilapidés, c’est un innocent que l’ingrate marâtre n’a pas su protéger et qu’elle a jeté en bas d’escalier. L’orgueilleuse blatte, n’est-ce pas elle.

    Hommages à ce poète célèbre, Baudelaire, qui décrivait une chienne, devenue cadavre elle aussi. En effervescence, au détour de chemin, elle grésillait, remplie qu’elle était de vers grouillants qui puaient. Moi j’ai chanté la blatte. Une vraie blatte, bou daréê, serrak ézite femelle. Je l’ai enjolivée et personnalisé pour philosopher.
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    Bon appétit. Assez divagué. Éloignons-nous des insectes !
    Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Juin 2017
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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CHRONIQUE DIFFEREES DE MME STUDENT , ACTE 62

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Détente, délires et fiction ‘’

    DIALOGUE ENTRE MME LAURE STUDENT ET MAIDOC

    _ Vous m’avez dit que David-Salomon VIème incluaient (Je le mets au pluriel en hommages à sa seigneurie ) le service de nuit et qu’il ne touchait seulement le smig princier.

    _ Docteur, Dieu ! A qui m’adresser enfin pour avoir gain de cause dans mes prières ? Aux anges, aux rois, aux présidents, et de quels pays donc ? Ce ne sont des prières inutiles, c’est matérialiste, individuel,

    _ C’est sexuel !

    _ Pardon ?

    _ Je ne veux que la paix. Tu sais. Mais voilà que mes marâtres, si elles ne se marient pas devant mes yeux, qu’elles excellent dans le n’guire, les râles, la grogne, les récriminations, les réflexions les plus perverses !

    _ De qui parles-tu ?

    _ Ce sont de simples alternatives…Tu comprendras à la fin !

    _ Docteur, vous ne m’avez pas dit que la MG qui ne touchait que les muscles affectait aussi le sexe. Docteur répondez-moi ! J’ai laissé fondre mes muscles, mais mon cerveau et celui-là, je m’y oppose.

    _ Vous savez que ça touche l’œsophage et la mastication. Il y a comme un blocage et des difficultés d’avaler après avoir perdu la force de mâcher. Tous mes muscles ont fondu. Je n’ai que des traces de jambes et des fils minces à la place des bras. Ma vue baisse et je vois double de chaque œil , quand j’arrive à ouvrir les 2 yeux à la fois. Ma voix est devenue roque. Je n’ai plus de fesses, non plus ! Je ne me sens pas en train de pisser et le bout de chair inutile a fondu au point que je ne le tiens plus.

    _ Comment ? Oh arrête, il y a des flics à l’autre bout !

    _ Mais psychologiquement, je m’y oppose, au point de vouloir le réanimer. J’ai beau le secouer, il ne se lève ni pour les prières de l’aube ni pour actes du matin. J’avais beau lui donner du Selfis et lui faire des promesses, par la pensée, il ne barrit plus alors qu’avant, il barétait.

    _ Ecriture ou souffrance, mon pote ?

    _ Comment faire Mme Student pour te satisfaire et écrire avec un crayon, que je ne peux plus tenir des doigts ? Ô non pas du fait des crampes ni des forces qui les lâchent…Comment transcrire ce plaisir, ce que ma mémoire ne peut retenir immédiatement ? Ces idées furtives qui surviennent inopinément. Connais-tu une kinésie ? Un mage pour me désenvouter ? Une sorcière sympa, blonde aux yeux verts, ou brune aux cheveux longs, qui roule en voiture et non de ces verruqueuses de la face qui enfourchent leurs balais pour rouler contre les vents ?

    _ C’est ta dernière complice, une fausse-toubib, qui t’a jeté un sort. Et je viens te sauver.

    _ Elle en eu marre, comme moi et toutes les autres, de leurs compères !0

    _ Tu ne savais pas lui plaire ? C’est la morale, les moralistes du Mur qui l’ont dissuadé de continuer avec toi ? N’est-ce pas ?

    _ Qu’à Dieu ne plaise ! Elle n’était pas politisée. Elle était satisfaite et souvent heureuse !

    _ Elle s’est mariée pour refaire sa vie, avec un richard ou un saint ? Ou que c’est pour t’oublier qu’elle s’est remariée ?

    _ Elle a quitté la cité et le pays pour aller travailler aux Bahamas, avec son fiancé ?

    _ Je croyais qu’elle devait aller en pèlerinage aux trois lieux saints, après avoir commencé à apprendre le Coran !

    _ C’est en Afrique avec son sportif de brun, pour faire un safari, sur le chemin du roi ?

    _ Ah, c’est donc de ces pays exotiques, férus de fantasmes qu’elle t’a envouté !

    _ Ce n’est qu’ici, dans les environs. Les dimanches, qu’elle a tracé son chemin, en acceptant de Jules le chauve, qui l’injuriait chaque matin, et qui lui faisait ingurgiter, les pires insultes le soir au phone en plus des vexations…Et puis pour faire la paix et parler avenir, ils allaient régulièrement en sorties pour manger des brochettes qui sentent le poisson…

    _ Dans des snacks à deux sous ?!

    _ J’e n’en sais rien.

    _ Ce sont des confidences de patients que tu divulgues ?

    _ Mais non ! Faute de jeter des sorts à tort et à travers, c’est avec lui qu’elle a dévolu son sort !

    _ Une suite…d’aventures… pour deux ?

    _ Il l’avait désirée et lors de leurs périples, question de l’attendrir et d’en user ou de se connaître pour sa part à elle, il lui disait qu’il en a marre de l’alcool et des filles inconnues. Il voulait se ranger et il l’a trouvée sur son chemin. Ce n’est pas de son statut social de continuer sur la voie des poufs et des bars.

    _ Ah bon…C’est intéressant ! La vie des gens, c’est tout un enseignement ! Et puis ?

    _ Sa femme étant morte, s’il aimait boire, il n’aimait pas cette situation. Et s’il la sortait, elle l’empêchait assure-t-elle qu’il lui touche…même les mains !

    _ A d’autres !

    _ Ce qui l’enrageait et le poussait, le Brunot, même après les affreuses et sordides querelles et les mauvais mots, de se la remettre en chemin en allant la chercher du boulot pour la sortir et voyager avec elle le dimanche suivant.

    _ Pour se fâcher sur le chemin du retour. ..

    _ Comment tu as deviné leur histoire ? Tu lis dans mes pensées ? Oui ses nombreux problèmes à elle pouvaient trouver dans le mariage une solution. Pour dépasser les problèmes de subsistance et de piaule, ceux de sa mère envers elle.

    _ Puis ceux de ses relations, monnayées ou gratuites, peut-être nombreuses ou fastueuses, qui appartiennent au passé ou au passif de chacune de nos victimes sociales.

    _ Je n’ai pas dis ça !

    _ Les romans et les racontars ne vous obligent pas de les croire.

    _ Franche mais pas très claire, elle raconte sa vie, elle le jurerait. Elle qui prie et qui jeune. Mais elle reste, comme sous sa tutelle envahissante, lui qui la menace de tout faire éclater, si elle le quitte alors qu’elle ne lui appartient pas ! Ni sexuellement ni socialement, seulement parce qu’il la désire fortement et qu’il a perdu six mois de son temps !

    _ Six mois à la sortir, sans dépenses autres, que le casse-croûte, à deux ? Pa un avant goût, un petit test ?

    _ Et elle le jurerait à son gynéco, lors de sa consultation confidentielle ? Elle est restée hermétique et pure !

    _ Et le bonheur ?

    _ Elle pouvait le trouver ailleurs pour rien. Le bonheur salvateur et apaisant du jeûne, celui des longues prières, en attendant d’aller en pèlerinage à la Mecque donc, pour ‘’laver ses os‘’ de ses erreurs d’adolescente.

    _ Mais elle aime la vie ! Elle l’aime encore, son dernier copain ? C’est ça ?

    _ Juste par respect et pour le reliquat !

    _ Assurément qu’elle tient encore à lui comme copain et toi comme un tuteur ou un parent. Toi qui l’aide de quelques conseils ou de petites subventions pour dépasser le cap. Mais voici, si je comprends, qu’elle te lâche après cette surprise, manant ! Sinon son mulâtre va douter d’elle, casser le projet ou lui casser la gueule !

    _ Le sacrifice est peut-être raisonnable ! Pour un cadre de vie plus logique, moins stressant avec moins de peur. Une vie protégée dans un foyer, un cadre, une famille, un homme plus adéquat

    _ Oui c’est un reclassement, un ‘’casement’’ matérialiste et non sentimental. Un essai ! Qui sait ?

    _ Dans le cadre du mariage, avec un homme relativement plus jeune et plus sûr, un noir bien bandant de surcroit…Oui, c’est un essai et un refuge, un test légal !

    _ OK, si c’est un homme prêt à tout faire pour elle. Ne plus injurier ni se fâcher, ne plus sortir avec les hommes pour boire.

    _ Parce qu’il en marre des femmes, il en veut une totalement à lui !

    _ Une plus ? Une de garanties ? Pour la satisfaire, il lui promet de tout lâcher…

    _ Les filles et la boisson ?!

    _ Mais surtout pour la prendre dans sa maison, dans son appartement. Il va lui assurer plus de sérénité et de temps. Mieux que les ratages d’un vieux chnoque ou les espoirs payants d’un ouvrier ou furtifs et gratuit, d’un jeune garçon ?

    _ Mme Student, Ces gâteries cueillies, çà et là, par moment ou qui sait souvent, et qui sont peut-être plus galvanisants ?

    _ Toutes ces supposées tentatives de se ranger, sont restées sans lendemains, Mais qui ont duré depuis des années, déjà !

    _ Pouvait-elle trouver mieux que ce technicien qui voulait d’elle des enfants et qui a patienté durant douze ans, sans résultat ? Ou que cet avocat qui l’a prîse comme honoraires ou comme une rançon, après l’avoir assistée pour son divorce du précédent mari ?

    _ Ils sont tous comme ça, les liberos !

    _ Toujours en cachette et à la sauvette, comme des garnements, dans des piaules ! Jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre par l’hôtelier, le concierge ingrat ou la maîtresse des lieux…Et tous ces médecins qui la soignèrent, d’une manière ou d’une autre ! Hélas, elle n’a pas pu avoir d’enfants !

    _ Les grandes ablutions et le jeune avant le mariage ! Un vœu de piété est un stimulant pour donner du courage et affronter une nouvelle vie…Une aventure avec un étranger !

    _ Sinon, lors de son pèlerinage, elle a dû réciter des sourates pour se repentir de ses simples moments de défoulement. Un mea culpa au Hadj pour oublier ses erreurs, pour se débarrasser des péchés de ses ancêtres, de son éducation et des siens propres. Une bénédiction et un lavage de l’esprit, pour laver les interdits, enterrer et oublier les erreurs du passé, afin de rependre, sans équivoque ni duplicité, un chemin moral moins critiquable. Enfin, une vie moins dangereuse pour sa réputation, son corps, sa santé mentale et son petit boulot.

    _ Mais, elle l’aime encore son copain ? Malgré son mariage, son nouveau boulot, et son travail dans un autre pays. On dirait qu’elle s’est exilée juste pour ne plus le voir ni se rappeler ses erreurs.

    _ Toutes les suppositions ne sont que des théories, des supputations, bonnes pour diffamer et enrichir le débat des concierges. Le problème n’est pas là. C’est la résurgence de la bonne éducation locale, non libertaire ou entravée par la religiosité et la morale et les droits de l’homme, ses libertés bafoués…

    _ Hé, hé !

    _ Hi han !

    _ Arrête ton cirque et tes paradoxes ! Ce n’est pas un journal politique ni un bréviaire syndical de putes ou de carabins…redoublants et roublards !

    _ Sauf ton respect ! Je, nous parlions, des instincts ! De la morale pétrifiée, des libertés conquises ailleurs mais spoliées ici, des mœurs fossiles…Ici on a de la morale mais pas de liberté.

    _ Ça dépend des couches sociales et des strates de schizophrénies, de nos montages de caractères paradoxaux, de nos montagnes de contradictions. On n’assume rien, on vit plusieurs caractères à la fois.

    _ C’est déchirant, mon pote ! Je ne comprends pas que l’on gaspille des rapports libres et que l’on consent de subir des rapports obligés conjugaux, aussi légaux soient-ils, il y a un jeu de complaisance et d’obligation de meurtrissures psychologiques et de simulation, pour s’assurer une rente, un toit, un avenir. Voir une famille où le ciment enfants, c’est du niet où pas certain !

    _ Ça vaut mieux que la prostitution même si tu lui colles le label d’indépendance, d’évolution, de libertés et de choix, de plaisirs…Médicalement surveillés ou pas !

    _ Mais pourquoi pare tu ainsi de prostitution dès qu’une fille, sort pour se détendre et pour partager un quelconque plaisir ? Je te laisse, à plus !

    _ On n’a pas fini avec le sujet et tu n’as pas répondu. Alors je me casse.

    _ Attention à tes vieux os…Je te réponds. Je ne suis pas libre de mes idées, j’ai peur de te blesser, car j’ai honte de m’accorder avec les tiennes d’idées. Voilà ! Même si ça me tente et que ça excite mes instincts ou mes horizons bornés !

    _ A la bonne heure !

    _ Toi Student, tu sais bien des choses. J’ai un regard à partager avec toi, pourtant. Tu m’irrites et tu m’excites. Et puis je bloque, je me bloque, je me retiens…J’ai envie de te dire que …J’ai envie de toi ! Mais, je sais que tu n’es qu’un spectre. Une idée, une âme en voyage de retour et que charnellement, ce n’est pas comme ça !

    _ Non, pas ça, Mondoc ! Tu es pire que les vampires, tu fais la cour à une Fantôme ! Tu es un nécrophage ! Je suis une ombre que tu es le seul à voir. Et je viens pour une mission, rappelle-toi, je viens de l’Au-delà !

    _ Qui va te croire, une mystic-fiction ! Je voulais te dire néanmoins, que lorsque j’ai vu cette cigogne planer très haut, je me suis dit qu’elle devait être en prière, en admiration pour la nature, Dieu. Des circonstances inconnues, la vie et une aisance qui inspire la légèreté et la liberté.

    _ Ce n’est pas ton cas ! Et puis ?

    _ Et puis cet astronef grand comme un doigt et qui traine des kilomètres de fumées blanches dans le ciel.

    _ Des gaz ! De quoi faire monter au ciel notre belle et vultueuse ministre de l’écologie. Ça pollue et ça fait des allergies qui font éternuer les anges, ce qui amène des vents…et puis des pluies.

    _ Laisse ça ! Je te dis que l’avion est immense, mais qu’il apparait si petit. Si petit. Un avion que je suis incapable de connaître, de conduire, de fabriquer, de posséder ou de comprendre…J’admire la science, les maths, la physique, la technologie. Et puis, plus haut et plus haut encore …Le cosmos, la galaxie, la Voie Lactée, Les autres univers. Il n’y a pas dû y avoir qu’un seul bigbang. Imaginons d’autres cosmos ! En vérité, je suis bloqué, par ma futile petitesse. J’ai le vertige ! Je suis ‘’ rien’’ !

    _ Ah bon ! Hé bien descend ! Ne t’occupe pas ! Regarde un plus vers le bas.

    _ Mes basques ou mes travers ? Mes chaussures en cuir de mouton avec leurs semelles en peau de vache ! Des animaux vivants et des pieds qui furent beaux.

    _ Oui, avec à intérieur des os, des ligaments, des muscles, des artères, des veines, des lymphatiques. Des atomes, des molécules, des chromosomes et des gènes que je partage avec des hommes. De toutes les races, mais aussi d’honorables et bonnes bêtes.

    _ Je crois que tu devrais sauter ce paragraphe. Et parler d’autres choses.

    _ Des choses du genre qu’on souhaite admirer chez des filles ?

    _ De celles qui sont parties ?

    _ Tu devrais aller dare dare chez les psychiatres…Parce qu’un seul tu vas lui donner le vertige et lui faire changer de métier.

    _ Pas besoin ! Je connais un tas de coachs. Je suis sous gym-song ! Et je prends des médicaments.

    _ Du Sildénafil ou des cornes de rhino ou d’éléphants ? Tu en as les moyens d’en acheter… !

    _ Ne pleure pas alors celles qui sont parties ni leurs Partis compromis ou leurs Chefs annihilés !

    _ Ceux-là sont adultes…Et puis question de stimulants ou de cornes, je suis au fait ! J’en ai vu porter…

    _ Raconte ça à d’autres ! Même les ados en achètent aux épiceries ! Et tu n’as pas besoin de courir les trottoirs. Pour chercher des clientes à réanimer. Ce sont elles qui courent vers toi pour mieux respirer ! T’as qu’à oublier les honoraires pour leur plaire. Un acquis de la profession !

    _ Tilt ! Arrête, la hussarde ou je te pourfends comme une poule farcie.

    _ Tu arriverais, prétentieux pacifiste ? Avec ce qui se passe en Suède, après la Russie, la France ou l’Allemagne ! Ces gaz qui suffoquent les enfants et ces bombes américaines sur les Syriens ! Alors que les Russes les protègent et les aident militairement et ostensiblement. Non, je ne te connais pas violent !

    _ Si, peut-être bien que oui ! Car tu me brûles de derrière les barreaux ! Maintenant que l’on sait qui a créé ces armées d’extrêmes barbares, qui va les ternir et les anéantir ? Qui va réduire ses émules piégées ! Le monde est terrifié par les ignobles barbares et les contrées terrifiées, éclatées, brûlées, sont anéanties totalement !

    _ Le chaos ne compte pas si c’est pour arriver au néant.

    _ Ta sentence me plait. Mais tu m’agaces avec ton néant ! Je parlais en fait…

    _ On fête quoi ? Tes noces ?

    _ Je parlais en fait de tes instincts libidineux. Les bassement basiques !

    _ Moi, des instincts ? Ah, il fut un temps où je t’en aurais fait voir !

    _ Ah, alors ; je revis, je suis sauvé !

    _ Seulement, je suis en colère et c’est sordide ce que tu avances-là ! C’est éructé je ne sais d’où et érigé, sans grâce ni vérité, ma sauvage et suave, Chérie !

    _ Veille un peu moins sur l’écran sur lequel tu t’endors épuisé ! Pour rien ! Va en boîte de nuit, tu les verras les chéries, les formes suaves, et cela pour de vrai ! Sors, vas-y !

    _ Les boîtes, c’est sale ! Et je suis claustrophobe…

    _ C’est à côté des lycées, où je fus maîtresse. C’est spacieux et aéré. Confidence pour confidence, c’est indécent ! C’est vrai ! Et puis, ce n’est plus de mode ! Les jeunesses connaissent tout et faute de faire dans les urnes, où ça trafique, ça fait dans les impasses. C’est marrant, c’est adulte, c’est fréquent et bien plus payant. Elles fendent sur les bourses dans les rues !

    _ Les ruts ? Coquine, va !

    _ Les ruelles ! Tout est devenu facile et licite, pas comme de notre temps…

    _ Mais, Mme Student, tu rêves.

    _ Il n’y rien de ça !

    _ Ou que tu ne rêves, même morte, que de ça ?

    _ Les mortes ne rêvent plus !

    _ Tu inventes, tu fantasmes. Elles sont toutes comme ça les revenantes ? Je n’en reviens pas !

    _ Même les rêves ont une fin. Et là-bas, c’est neutre, comme un zéro. Tous, on est comme ça ! Alors, tant que tu vis, bonhomme, riche comme Crésus ou un roi, milliardaire en dollars ou simple manant, attaque !

    _ Quoi ? Tu me prends pour qui, enfin ? Je suis un type bien moi ! Et bien rangé de surcroit,

    _ Rongé jusqu’aux ongles. Plein de ratés et de timides regrets. Oui, ça se voit ! Au fond de tu ne songes qu’à ça et tu ne parles que de ça.

    _ Je voulais réfléchir tout seul, au monde, à l’existence, à la politique locale aux manants et aux rois ! Et tu me pousses à parler à voix haute et ce pour dialoguer avec toi. Et puis, tu entres dans ma tête pour me faire sortir de moi !

    _ A la bonne heure, on est deux maintenant ! Je suis vivante, de nouveau, et à part entière, en face devant toi ! Alors parle !

    Donner du pain aux oiseaux indigents

    Suite de dialogue entre Mme Student et Mondoc

    _ Je ne peux divulguer ni mes infirmités ni mes passions ! Si tu veux me faire parler ou me pousser à écrire, parlons d’autrui pour intéresser les autres. Pas de toi, ni de moi, car ces propos ne leur apportent rien !

    _ Berceau de paille et chambre en l’air !

    _ Quoi ?

    _ Pas de frayeur ce sont des titres. Je t’en cite. Tu en fais ce que tu veux. Tel ce figuier sur les tuiles rouges…Ça pousse aussi comme les mûriers, les mimosas ou les faux-poivriers ! Les semences des oiseaux apportent des graines qui poussent là où tu ne saurais y penser. Là, sur les vieilles fientes qu’ils déposent. Et ça fait des bois et des forêts. J’offre du vent aux cimes des bambous vierges. Crânes poubelles et caleçons souillés !

    _ A ce point ? Tu le crois ?

    _ Enfin des idées aux vents et aux personnes qui n’en veulent pas. Ou qui ne les comprennent pas, parce qu’ils ne veulent pas y réfléchir.

    _ Et puis cette stance : Diffamer, humilier, affaiblir, envahir, asservir, appauvrir, ruiner, puis éliminer avant d’anéantir.

    _ C’est quoi ces verbes ignobles et ces actes barbares ?

    _ Ça c’est clair ! C’est ce qu’on voit faire depuis les cours d’histoires. C’est le b,a, ba des actes coloniaux et impérialistes.

    _ Et cette déclaration sublime, c’est pourquoi faire ?

    _ Pour informer les amis, pour leur faire éviter de donner aux ennemis l’occasion de leur faire subir des guerres. Ou des révoltes, des révolutions, des renversements brutaux de leurs gouvernants, du fait des félons, des vendus soulevés de l’extérieur, des frondes tribales armées…

    _ Mais enfin, ce sont des banalités ! Si tu as compris ne nous embête pas ! Ce ne sont pas ces points, ni ces virgules qui t’amèneront au paradis.

    _ Les victimes, si ! Si ces grandes choses ne t’intéressent pas, moi, la Student, je traîne une virgule entre les pieds qui me fait trébucher.

    _ C’est terrible pour un homme, une pareille ponctuation qui se retourne contre soi ! Et c’est quoi cette symboliques encore ?

    _ C’est un point d’interrogation tellement recourbé, qu’il fait penser à Ouroboros, ce serpent-dragon qui se mord la queue pour philosopher.

    _ Ne me dit pas qu’il t’arrive au sigmoïde !

    _ Pitié pour mes viscères, toi la revenante, tu n’en a pas ! Même pas de quoi pécher et espérer te faire pardonner. Tu es vide d’organes et tu le sais.

    _ T’as pas besoin de le mordre, ton bout d’Ouroboros, t’es déjà assez empoisonnant comme ça ! Et le pire est que c’est tellement court, que tu peux te casser les vertèbres, et te paralyser sans pouvoir l’atteindre ni le caresser. Je me censure ! Par pudeur, je n’ai rien dit.

    _ C’est fantastique ! Comment sais-tu tout ça de moi ? Et ma taille de chaussures, tu la connais aussi sûrement ?

    _ Non rien de ça, ce sont des supputations ! Mais, je te sais résolument réservé ! Respectueux, pudique, timide et quasi timoré sur ces questions. Je vois que ça t’affecte le moral. Et qu’hésites à parler de tout ça ! Alors, où est cette liberté d’expression que tu nous chantes ?

    _ Mais, c’est lui le moral, l’étique* personnage ? Le chef d’orchestre, l’esprit et le corps de chacun ? L’axe du monde qui fait que, hommes et femmes, en sont obnubilés !

    _ C’est décevant pour un poète. Mince, qui va-t-il chanter comme grande dame pour ça ? Tu as essayé toi le vieux-gars ?

    _ Je ne fais pas de pub dans mes causeries !

    _ J’oubliais, Mondoc, tu as peur de communiquer tes recettes aux clients, pour ne pas les chasser !

    _ Ils sont déjà chassés et pourchassés ! Ou déjà sains et sauvegardés.

    _ Rien ne reste dans ton clapier, pour peupler ton zoo !

    _ Pardon ?

    _ Re-pardon ? Je veux dire comme clientes utiles et agréables ! Tu vois où je veux en venir…

    _ Non reste où tu es ! Jalouse ! J’ai des patients et des patientes.

    _ Des pas chiantes !

    _ Oooh ! Toutes ne sont pas comme toi.

    _ J’espère que tu as des usagères pas trop malades et qui peuvent servir ? Tu vois avec les MST cachées, il faut faire gaffe ! Le sida, par exemple, ça peut se présenter comme n’importe quelle maladie !

    _ Au risque de te décevoir, je ne veux pas confondre le travail avec la détente ou le commerce. Et il est interdit d’utiliser, les personnes et d’en user en situation de faiblesse relative, ou d’inégalité…

    _ Raconte ça à d’autres ! Ces interdits sont des mirages ! Moi, femme, que je suis, …

    _ Que tu fus ! Maintenant, tu es une revenante en mission.

    _ Moi, femme, que je fus et que je reste, je sais que les égards ne sont pas une exploitation, mais un partage ! Et que tu peux réveiller les jeunesses avec brio.

    _ Tes propos, ma vieille, sont quadruplement honteux. Quand tu dis, que pour moi, qu’il faut m’essayer avec des inconnues, si j’ai des ratées…Ce n’est pas des maths, mais des matches, douteux ! Pire, tu dis que ça risque de fondre entre leurs mains et de casser comme verre au moment de boire !

    _ Fichtre ! Mais, je me reprends, c’est ton point d’exclamation qui doit donner du sens à ta phase’’ !

    _ Je ne t’ai pas dit qu’il est molasse mais qu’il ne veut rien tenter comme kinésie avec uen inconnue !

    _ Tu préfères t’acoquiner avec les célébrités ?

    _ Et pas les malades !

    _ Moi, je pense que tu penses éviter de faire des dépenses et que la cliente est supposée te donner des honoraires et non de sortir avec de l’argent ou du dépit.

    _ Je ne délivre ni dépit ni délit sur ordonnance !

    _ A moins qu’elle n’aille publier ça, pour se marrer, sur Facebook ou te faire chanter, sciemment !

    _ Qu’elle s’affiche avec Fakebook ! Je m’en fous ! Une confidence, ou une info please !

    _ Va !

    _ Vous n’avez pas Facebook ni Whatsapp dans l’Au-delà ?

    _ Non pas, tu plaisantes ! C’est d’une apostasie ! On sent, on comprend, on voit, en instantané tout et l’ensemble du cosmos, grands et infra microscopique, à la fois…

    _ C’est douteux, c’est de la fiction même pour les archanges ! Et avec tout ça, tu s’emmerdais là-bas et c’est pour ça que tu es venue m’enquiquiner par ici !

    _ Oh ! Mais, ils vont te ramasser pour tes impudences !

    _ Oh ! Tu vas me dénoncer aux gardiens du temple ! Aux chiites, aux sunnites, aux chrétiens, aux hébreux, aux bouddhistes ou aux wahhabites ?

    _ Ça ce pourrait, autrement, mon mutisme sera considéré comme une complicité ! Sortons du sujet ! Tu es ensorcelé ou que tu te crois ensorcelé ? Tu as vieilli et il a dépéri. Ou que tu penses que ton bidule a maigri et que tu le regrettes ouvertement, en le criant sur tous les toits. Tu déprimes en réaction et tu divagues pour compléter de déraisonner !

    _ Merci pour le diagnostic et ce sera toi mon traitement. Je suis un homme, femme, quoique tu penses !

    _ Enfin ce qui reste ! Et la virilité n’est pas la masculinité.

    _ Je suis une personne de sexe masculin, tu en douterais ?

    _ Pas en qualité, en quantité ! J’attends la suite de tes aveux.

    _ Je suis un gars fini qui n’accepte pas d’être fini et qui s’accroche, qui ambitionne et défie sa propre entité et qui persévère (un mot qu’on m’a décerné au lycée) ! Et je continue malgré les douleurs et les infirmités.

    _ Pauvres muscles, pauvre peau des fesses ! Pauvre cervelle ! Que de prétentions !

    _ Oui tu peux le déclamer et en rire. Un fassi qui n’a plus de fesses ! Un penseur qui n’a plus de tête !

    _ C’est aux antipodes de la réalité. Il te faut une kinésithérapie cérébrale ou une prothèse, une greffe par pitié. Te réinjecter de la moelle par charité.

    _ A quoi te sert-il d’écrire de la musique ou de chanter des poèmes si tu ne les apprécies guère et que tu les enfermes sans les partager ? A quoi serviraient les arts si tu évites d’y louer la beauté, l’intelligence, la nature, les plaisirs.

    _ Les érotique aussi ?

    _ Certes ! Faut-il devenir moine et s’enfermer tous dans la négation d’autrui par religiosité ?

    _ A quoi sert-il de prier avec des mots qu’on ignore ? Ou de prier une déesse ou une reine qui t’ignore et pour laquelle tu n’as nul moyen pas d’accès. A quoi te sert-il de butiner des fleurs sans parfum ni couleur ou pollen encore ? A quoi te sert-il de prier Dieu si tu caches à Dieu de vouloir la vie, la santé et le bonheur ? Tous les bonheurs, même ceux innommables, qui ne sortent pas dans les prières, par pudeur et timidité ! Et de solliciter les moyens de leur réalisation pour y accéder.

    _ Tu as exagères, Mondoc ! Les anges vont retenir ces diffamations contre toi !

    _ Tu dis ça pour te dédouaner, Mamy Student !

    _ Tiens, je te dis par exemple. Je vois si peu, si mal, je vois double et du bleu sur les lignes d’encre noire à la fois. Je ne sais rien. Je ne comprends rien à mes appareils ni à mes yeux !

    _ Va voir l’ophtalmo, il te fera un prix !

    _. Mon corps qui fonctionne, mon cœur qui bat, sans attendre mes ordres, ma cervelle si complexe…

    _ Si compliquée, oui !

    _ Ne m’interrompe pas ! Mon cerveau qui rêve pour veiller et qui me réveille après. Ce corps qui se répare seul et qui malgré ses miracles chimiques intrinsèques finit par faiblir et se laisser emporter.

    _ Et tu admires tellement la vie…

    _ Oui, si tu regardes voleter par exemple les papillons blancs ou ceux plus beaux encore, ne te plaint pas si les chenilles, qui sortent de leurs œufs, dévorent les plantes que tu as achetées à grands frais !

    _ Oui, c’est ça ! Vivre en ignorant et partir sans savoir où et pour combien, ni comprendre comment ! Allez viens, je t’emporte !

    _ Pas pour le moment ! A un autre épisode, ma chère et fantomatique Laure Student

    Dr Idrissi My Ahmed , le 08 Avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    NOUVELLE FACTURE DU 27 MARS 2017
    *******************************

    A LA PAONNE STUDENT

    Les raisons de nos torts : Errances politico-philosophiques

    « La procrastination est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions. Parler librement, avec respect néanmoins, dans un pays libre est un devoir. Dès lors, dis ce que tu sais et avoue tes peurs ! » Mme Student in les chroniques différées.

    Mystic Fantasy

    Critiques et parodie pour amuser en réfléchissant. Et vice versa. Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques.

    Par peur que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    Comment être clair,

    Explicite et cartésien, si l’on ne comprend rien ? C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?

    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    Par contre, toi l’intelligent,

    Le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !

    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !

    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    Toi qui aimes la vérité de nom !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.

    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir !

    Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.

    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !

    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    Pensée botanique

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    To be or not to be

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !

    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje fran’cs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime Emir ou d’un Roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia , pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    Astaghefirou li allah !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    Une place sous les yeux et les cœurs nous vaut autant qu’espace gracieux dans les presses des partis. Ne pas se raser, refuser les réunions rasoirs, repousser les courses et les phones… avant les sélections, c’est la déprime, pardi ! Si les jeux sont faits, je sors, mon prestige en main…propre !

    Pensées et petitesse

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis.

    Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    Peur ou bravade ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    Appel à Mme Student

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student ! Qui ne ferait pas comme lui, à chaud, quand le chaudron bout encore et qu’il est en effervescence et qu’il faille faire sa place, sauver sa peau, refaire sa vie autrement et plastronner devant les siens. Les tsunamis et les cataclysmes, ça y est on n’en a plus besoin de ces terreurs, humaines ou naturelles ! Il faut reconstruire le pays et surtout sa région.

    Dès lors, de mon côté, pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.

    Notre univers d’enfance, notre galaxie, le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    Mme Student est venue !

    Messieurs-Dames les ministres, levez-vous, je vous prie, en hommage à cette revenante ! Elle tourne le film ‘’Mystic fiction’’ ! On va parler d’ici et de nous. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir se faire, alors qui va vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre nos erreurs, afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    Mystique fantaisie

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    Les critiques indigentes

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    Les criques dangereuses ou les fièvres inutiles.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter !

    Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    Fin de la diatribe

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà !

    A ma muse

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie !

    Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22-27 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

     » LES RAISONS DU TORT » . ERRANCES POLITICO-PHILOSOPHIQUES

    ECRITURE BAUDELAIRIENNE

    Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques. Par peur de que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    COMMENT ETRE CLAIR,

    Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,

    le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !
    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !
    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.
    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir ! Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !
    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    PENSEE BOTANIQUE

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    TO BE OR NOT TO BE

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !
    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    ASTAGHEFIROU LI ALLAH !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    PETITESSE

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis. Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    PEUR OU BRAVADE ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    APPEL A MME STUDENT

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student !

    Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
    Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    MME STUDENT EST LA

    On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    MYSTIC FICTION

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    LES CRITIQUES INTERDITES

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    OU LES FIEVRES INUTILES.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    FIN DE LA DIATRIBE

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà ! Ou qu’il faille à jamais effacer les crimes et dès ce jour, combattre le terrorisme et ses extrêmes tragédies.

    A MA MUSE

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie ! Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Mars 2017

    #353621
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Laure Student
    DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
    LES VERRUES PORTABLES

    J’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.

    Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.

    SI VILES CIVILISATIONS

    Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.

    Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?

    Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.

    AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE

    Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !

    Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !

    Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.

    Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.

    Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !

    Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…

    Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !

    De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.

    LES LIBERTES DE LA PAONNE

    Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
    Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !

    DES REVES FUGITIFS

    Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
    Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
    Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
    Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.

    ZEUS NOUS DIT …

    Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
    Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
    L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…

    LA SECTE DES INSECTES

    Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
    Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
    Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !

    LES VERRUES INSTABLES

    Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
    Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
    Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
    Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.

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