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15 réponses de 31 à 45 (sur un total de 289)
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  • #280989
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA SUITE
    **********
    AMOURES MINISTERIELLES

    M_ Je veux dire qu’un cadre supérieur, un ministre, fut-il des relations, sexuelles et même des textuelles, ne peut jamais satisfaire toutes les parties ! Toutes seront en manque d’hommes de valeurs ! On ne peut pas satisfaire tout le monde au bureau. Non plus ! Aussi façonnent-t-il un autre lieu de travail complémentaire ! D’autres lieux de contacts, d’écoute et de communications, avec tant d’autres partenaires. Ministre ou pas, bardés de diplôme et de valeurs, la moralité religieuse ou laïque, en suce !
    S_ erreur orthographie ! On ne suce rein gratuitement ! C’est en sus qu’il faut écrire.
    M_ Je disais que la bête politique qui est en eux, garde ses prières, sa religion, son culte, mais aussi ses prérogatives en éveil et super actives : les instincts libidineux ! S’ils sont islamistes, ils ne sont pas asexués pour autant.
    S_ Arrête, on a compris ton jeu, Maidoc ! Avec une tablette et autre moyen de contact, le ministre a un large panel d’adresses et de conseillers. Il peut communiquer de chez lui et même de loin.
    M_ Chez, lui il n’aura pas la paix. Et la nuit, il la réserve à ses enfants…Question de les éduquer ou d’en faire de bons musulmans. Toi, la chérie en jachère, ô ma Kasbah non violée, tu ne peux pas savoir !
    S_ Pouf, à d’autres ! Sérieusement, es mails seront plus directs et leurs effets interactifs et efficaces sur le champ. Ne me raconte pas ! Il y a à chaque fois beaucoup d’aides disponibles à honorer.
    M_ Va, continue, si tu veux être son avocate ! Leur avocate, à ces ministres !
    S_ Par exemple, il y a des gens qui souffrent du dos et qui travaillent mieux, assis. Oui ou non ?
    M_ Oui, c’est certain !
    S_ Ou sur leur côté à (gauche), libérant ainsi leur droite pour gratter une note. Ou carrément assis sur un lit, leur ordi portable sur les genoux, bien en face d’eux ! Peut-il faire ça au bureau ?
    M_ Non jamais !
    S_ Pourquoi pas un ministre, Maidoc ?
    M_ Ce serait aussi cocasse que le cas Clinton.
    S_ Hilary n’avait pas ri alors ! Elle veut devenir présidente pour se venger.
    M_ Il s’est avéré qu’un certain lobbie lui avait collé une stagiaire, une jeune lubie, entre les pattes, pour l’affaiblir et lui pomper son mari ! Tu sais ça !
    S_ Ah, Ok ! Tu parles de son rapprochement des Palestiniens ? Mais en fait, c’était un homme de paix. Et à l’écoute de toutes les parties en litige au Proche-Orient.
    M_ Je ne m’en rappelle pas ! J’étais jeune ou que j’ai oublié. N’empêche que pour revenir aux femmes..On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme une prof gauloise, qui a raté aux examens son épreuve de français
    S_ Là, je ne te comprends pas…
    M_ Oui, c’est ce que je te disais quand je devisais. Une vieille prof, ça ne comprend plus rien ! Et ça ne plaisante pas, non plus. Rigueur formelle et rigidité structurelle ! Des ruades parfois et au coin les petits garnements ! ! Privé de dessert. Alors, plus grand, ayant affaires aux mêmes ruades, mariés, en copinage ou pas, on va respirer ailleurs ! Une bouffée de cigarette mortelle, une bière ou plusieurs ! Ou d’autres biberons encore, quand on en a l’opportunité, les moyens et l’heur !
    S_ Mais tu parles de qui en fait, Mon Doc ? Tu saute des femmes au lit, des enfants aux ministres? Tu radotes à perte de vulves ! Ou tu délires très gros ? Partout, mariage égale convenances, accrochages, réadaptations, pardons et entente, parfois ! Je ne suis pas psychiatre. Je ne saurais te guérir, mon pote ? Même si c’est pour moi ! Et je te sais libre…
    M_ Libre d’esprit, mais pas de corps. Il appartient à ses maladies et autres pharmaciens qui me soignent à crédits…
    S_ N’exagère pas, Toubib-scripteur !

    ON PEUT M’AIMER, MAIS JE NE COUCHE PAS !

    M_ Madame Student, que pensez-vous du mariage ?
    S_ Mademoiselle, STP ! De quel mariage en fait ?
    M_ Le mariage de profit, le temporaire arabique, de profit temporaire, ou le chronique messianique ?
    S_ Ça revient à une prostitution à long terme ou à un mercenariat ? Dis ! Car, c’est à chaque fois une affaire, non de cœur, mais de sexe et d’argent. Ne nous mentons pas A Weldi !
    M_ Je ne suis pas ton fils ! Hé ! Tiens tu parles arabe maintenant ?
    S_ Oui arabes dial chaêb, l’arabe dialectique ! Euh, dialectal, populo !
    M_ J’aime bien ton jeu ! Pour une polémiste, ça gaze ! Des mots !
    S_ Je disais que vos mariages, d’ici, qu’ils sont laidement matérialistes. Ils sont devenus massivement coûteux. Les filles chassent les hommes…
    M_ Oui, oui elles les attisent et les attirent !
    S_ Non pas ‘’essyada be eddarija, a Sid journaliste’’! Mais, elles les tirent à force de pinailler, elles les pourchassent en les fusillant.
    M_ Elles se marient bien plus tard pour se disputer avec les homuncules restants pour des affaires de deux sous !
    S_ Allah yester !
    M_ Ah, tu es devenue musulmane aussi ?
    S_ Je connais Dieu plus que quiconque et plus que vous autres encore.
    M_ Oui, je men souviens, tu l’as dit plus haut !
    S_ C’est lui qui m’envoie. Et comme le dit cette gourde du journal l’Hexagone, le mariage rejoint l’adultère et la tromperie.
    M_ Pour cette philosophe française, il n’y a que copinage ou la vie libre à deux, homo ou hétéro, qu’on respecte chez ces démocrates laïques que vous êtes devenus ! Vive la République ! Yak a Si Drilyak »
    S_ Qui c’est Drilyak ? Un surnom ?
    M_ Un compère du Lions ! La valeur du progrès chez les identités supérieures est sidérante pour moi, comme pour toi, ma chère voisine. Et, quand je te parle de nos ministres.
    S_ J’en rajoute ! Yak ?.
    M_ C’est ce qui me plait et que je veux rapporter au Journal, parce que c’est précieux et rare…Venant d’une femme particulière, qui a de la jugeote
    S_ Et surtout qui n’a pas de copain aux arrhes ni de mari arraisonné !
    M_ C’est sûr, Alors tu es libre pour moi ?
    S_ Oulad lahlal !
    M_ Oui, ces deux ministres ce sont des oulad lahlal ! Des purs, sincères et bien éduqués !
    S_ Quoique disent, avec moqueries, leurs virulents et vicieux détracteurs !
    M_ Voilà une histoire d’amour, digne d’être écrite et d’inspirer un bon film ou un feuilleton.
    S_ Elle est comme le conte de Cendrillon et des Mille et Une Nuits. Bien mieux que ces films à la noix turque !
    M _ Nos deux héros, sont dignes du gynécée de la République. Ils lui donneraient une leçon au chef hollandais des gaulois en fonction.
    S_ Mais c’est sa vie de chef ! Ce sont leurs mœurs.
    M _ Ghi ma yabqaouche yfouhou âlina douk lagouares.
    S_ Nos, vos ministres Maidoc, montrent par leurs amours tenaces, par leur bravade et leur courage, une volonté rare ! Celle en milieu musulman, de monarchie séculaire mue par la force de la religion…
    M_ Et qui plus est, Student, pour des adeptes islamiques, de dépasser les us et de bouleverser des mœurs extrémistes, que nous sommes des libéraux et pas extrémistes…
    S_ Sur cette affaire-là ! Du moins ?

    UN GOUVERNEMENT EFFICIENT, EVOLUTIF ET RESILIANT

    M_ Ça montre que le gouvernement n’est pas fixiste et balisé avec les histoires figées de nos ancêtres musulmans !
    S_ Pourvu que les concernés continuent le scenario qu’ils écrivent, avec des lyrics plus francs, des râles plus persuasifs et moins étouffés.
    M_ Et qu’ils les donnent à des acteurs de bon aloi pour les jouer.
    S_ Si j’étais encore jeune, j’aurais joué ça pour eux ! Sans me faire payer, juste pour égayer ces jeunots des planches, comme j’ai pu le faire avec des amis, du temps de Si Ahmed Tayeb Laaleuj, Allah yarehamHoum ! Rien que de l’art pour du ‘’lard’’ ! »
    M_ Oui. Merci ma chère voisine. On en apprend choses chez le bon peuple avec ces interviews du trottoir ! Comme celui que tu m’as donné.
    S_ Y a pas de trottoir qui tienne. Moi je tiens à ma réputation. Je travaille pour les orphelins et les associations. Je n’ai besoin d’aucun mâle pour m’exploiter. Si je prends un homme, c’est pour l’admiration. Il se doit de m’épater…
    M_ Tu vas rester éternellement jeune fille, Mme Student…
    S_ Mademoiselle, anatomiquement vraie, STP ! Et depuis des siècles, je te le rappelle. On peut m’admirer, m’aimer, mais je ne couche pas !
    M_ Alors, il doit être fossilisé chez toi ? Ma Pauvre ! Il n’a pas servi depuis des siècles, il est atrophié. Ou qu’on va y trouver du pétrole. Avec ça, qui veux-tu conquérir ?
    S_ Un prince arabe qui a besoin de ce puits ! Tiens ! Avec ça, il pourra acheter un harem du Maroc ! Et je te laisserais, Papy, à celles qui ne veulent plus de toi.
    M_ Je dois envoyer au four ma production. La clôture du journal est immédiate.
    S- Oui, à plus !
    M- Je vous apporterai un exemplaire de mon hebdo, avec votre photo et vos mots. Les gens ont besoin de mieux voir ceux qui les gouvernent. Et les pontes ne doivent pas descendre, dans la rue ce premier Mai.
    S_ Et si les femmes se lancent dans la politique, il faut qu’elles fassent bien gaffe ! Qu’elles ne le fassent pas avec leur corps nus…
    M_ Personne n’a été vu nu, le diable au corps, ma chère dame, chez cet important gouvernement !
    S_ Ou tout comme, au Parlement ! Ce sont les machos qui se Les libertés se déshabillent. Y a qu’à porter une djellaba, une jupe ou un jean et passer à côté d’un café. Tu te sens scanné, déshabillé et lézardé ! Fissuré, pompé ! Ce n’est pas du harcèlement, c’est quasiment un viol publique !
    M_ Je ne suis pas concerné !
    S_ Tu, vous ne semblez guère être un macho.
    M_ C’est un compliment ou le sexe ne doit pas se voir. Car les anti-femmes les attendent au tournant, pour ridiculiser toutes les femmes et renvoyer tout ce beau monde aux cuisines et aux bambins !
    S_ Aujourd’hui, après les vagues d’amour sur les rochers des cœurs, une sanction clache comme un fouet sadique ! Arrêtez, les amoureux, ce jeu qui ne plait ni aux twitters ni au Gouvernement !
    M_ Au gouvernement on se dit : « On joue notre identité péjidienne* à quitte ou double. On joue les élections et notre parti tout entier avancent les PJD. Vous nous avez fait la risée de tous les Chabats du monde. A votre âge, ô ministres mariés, que dira la Ministre nôtre de la famille ? Elle va dépérir ou s’éclater. D’autres avancent ‘’ Monsieur le grand chef Benky, après le Manitou, vous nous privez de notre honnêteté. Nous sommes courageux. Vous nous poussez à être lâches, sinon de tout lâcher et de démissionner !’’
    S_ Quel mal y a-t-il à faire le chat si la chatte ronronne à nos côtés ? Quand celui-ci a sept vies, dit-on, s’il meurt il va ressusciter ! Il se rajeunit sans vampiriser personne, défiant le nombre indou des karmas ! Métempsychose.
    M_ Ces ministres veulent rajeunir, rendre hommage au corps, sans hypocrisie, être femme et rester homme, par delà les liens antérieurs, qui divorcé qui maintenu en statu quo. Sa réalité est une véritable déchirure.
    S_ Dieu sait pour quelles raisons réelles, le vieux couple en est arrivé au divorce ! Ils ne sont pas fous, ils ont seulement la cinquante bien sonnée !
    M_ Ils tiennent au Parti et réalistes aux portefeuilles ministériels et à la cohésion, difficile, du Gouvernement, qui est si violenté par les huées de l’opposition, qui n’en rate pas une, mais en crée, pour le descendre et le démonter.
    S_ Si répondre au sens premier des hormones et des primitifs instincts est une pathologie, alors, à vos cailloux ! Que celui qui n’a jamais fauté leur jette la première pierre. A moins qu’il ne soit stérile ou asexué, le gars qui se mettre à les tirer !
    M_ Se remarier, c’est parfaire l’entraide et joindre au trio la fraternité des amours ainsi rénovées. Pourquoi interdire, le religieux archaïque, mais légitime et légal, pour empêcher des ministres d’officialiser ? Un simple exercice de leurs libertés et de leurs individuelles personnalités, en pays musulman, le Maroc où la Moudawana accepte, et arrangement de la polygamie, qui est ancien mais archaïque pour ses détracteurs modernistes!
    S_ Tu penses qu’ils cesseront de se voir, sexuellement parlant ?
    M_Ce serait ignorer les forces de la biologie, les mobiles, les manœuvres du comportement sous les flammes des hormones, de l’amour, de passion contrite, des éléments contraires, que le néo-couple veut forcer et se doit de forcer, pour rester uni et résister, afin décrire leur roman. !
    S_ ô gens hypocrites, Moudawana ou pas, gouvernement ou pas, pourquoi les pousser à se voir en cachette, masqués et dissimulés?
    M_ Et là, ni le Gouvernement, ni la Justice, ni les médias, péjidiennes* ou d’opposition, ne viendront plus chicaner. Vicieux, ils pourront lancer leurs sloughis, à vos trousses ! Pour vous indexer et vous pourchasser ! Pour casser la cohésion du Gouvernement. On louera les services des détectives, pour pincer les resquilleurs, afin de se moquer de la honte, de la Hchouma !

    LA NATION EN DELIRE OU LES LIAISONS DANGEREUSES.

    M_ Lorsqu’on voit de pareilles histoires, ou pire s’exercer librement dans les hauts lieux des pays démocratiques ! L’Elysée socialiste, mon pote ! Ici, ô hypocrites, existe dans chaque rue et chaque village de mon pays.
    S_ Les veuves et les orphelines, handicapées sociales, les filles, libres, toutes en chômage de ménage, ont besoin de se caser auprès d’un compère ! Compléter un ménage, un foyer à trois, sinon de créer de nouvelles familles. Sont-elles à jamais infirmes de leurs sexes ? Leur Préférez-vous vous qu’elles ça, qu’elles fassent les putes pour plaire, ou qu’en cachette, elles se livrent à tous les dangers, à tous les excès humiliants et donner leurs corps aux faunes et aux fauves en festins ! Se livrer, comme à l’issue d’une guerre perdue, en esclaves, aux vains-cœurs ? Et dans les mêmes risques sans sécurité ni freins ! Pas besoin de remonter aux passé, ni aux religions de nos ancêtres !
    Quelles raisons sociales ou religieuses, ou politique encore, opposer à la recherche du neuf sur ces déjà vieux corps !
    M_ Ils ont eu le courage, j’ai dit l’audace de montrer leur conduite ! C’est ce qu’il faut d’abord saluer comme une avancé, légal, donc légitime ! Une grande franchise, adressée à vous, pour vous libérer, vous en premier !
    S_Il s’agit juste d’une recherche de compagnie, intime et légale, transparente, ô vous les démocrates, vous extrémistes, vous les modernes fanatisés et les religieux devenus hypocrites. Vous leur préférez les relations minutées, hermétiques. Au lieu de la bonne compagnie, légitimée, pour raffermir deux familles en dérive et sauver de la rue, de la désolation, au moins un foyer. Le mariage (d’amour) puis son report (des papiers et des fêtes) ne dépendent que du futur époux seul…Voire de ses bons gourous, le Gouvernement.
    M_ Quand je pense à ces accidents d’avion, à ces séismes, à ces pays ravages par les guerre tribales ou de religions, pour le pouvoir ou pour fracasser les pays voisins, parce qu’on a peur et qu’il faut protéger Israël des menaces des pro-palestiniens. A ces guerres préventives et punitives dictées de l’étranger, qui sécessionnistes, au MO ou en Afrique, laissent les pays ravagés aux mains des milices extrémistes et barbares, avec des centaines de milliers de morts et de blessés, lourdement affectés, à ces ruines, à ces famines, quand je pense à ces accidents d’avions, qui sur les routes, qui noyés sans secours, et que la misère poussera toujours vers l’exil et les flots. Tout ça me dit que j’ai donné trop de temps à des ministres qui veulent gentiment s’entraimer.
    S_ Et que répondra-tu à ton ami Dryilyak qui aurait aimé pouvoir venir le dimanche au Cab-one taper ses textes.
    M_ Je n’ai pas eu le temps d’ouvrir pour nos ministres amoureux, le chapitre du destin et des libertés. Ni des moyens que des gens, emportés par les périls, acteurs restés vivants, voire ceux d’ici, ont ou auraient pour changer le cours des événements qui les concernent. Changer ceux qui les agitent, qui les emportent des fois, qui les dirigent vers tels actes, précis ou inattendus.
    S_ Des actes pour lesquels, ils auront dans l’Au-delà à être jugés et sanctionnés.
    M_ Dès lors, madame Student, dis-moi,-toi qui vient d’ailleurs, où est la place réelle du Destin, quand les libertés sont minorées et les responsabilités, induites et inoculées, sont illisibles, inconscientes, effrités, ou brimées, dans de très nombreux pays et sociétés et que des ministres, doivent se cacher, pour s’aimer !

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 02 MAI 2015

    POST-SCRIPTUM.

    INSTINCTS REACS ET LOIS AVANCEES

    Y a pas eu beaucoup de commentaires, ici du moins, sur cette affaire de cœurs ministérielle. Elle se révèle être un véritable test de nos avancements. Des changements de nos mœurs machistes et des  » usages  » féminins conjugaux. Alea jacta est ! L’affaire est close sur le plan de sa transparence. L’idylle continuera dans sa poésie romanesque, en silence. Comme celles des millions d’autres, discrète et en sourdine, intime et non publique ! Comme sur le reste de la sphère libérale, libertaire et occidentalisée.

    #280987
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    L’AU-DELA , C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

    M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
    S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
    M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
    S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
    M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
    S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
    M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
    S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
    M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
    S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
    M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
    S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
    M_Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
    S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
    M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
    S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
    M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
    S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
    M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
    S_ Bref, te crucifier !
    M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends !
    S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
    M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
    S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
    M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
    S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ?
    M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
    S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
    M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
    S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
    M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis, à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
    S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
    M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
    S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
    M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
    S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
    M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
    S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
    M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
    S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
    M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
    S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
    M_ Tu as précédé ma pensée…
    S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
    M_ Tu lis dans mes pensées…
    S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
    M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
    S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
    M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du ministre, en tant que femme !
    S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
    M_ Je dors debout ou sur le clavier !
    S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
    M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
    S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
    M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
    S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
    M_ J’écoute !

    AMOURS PLATONIQUES, PLATS OU TONIQUES

    S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
    M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
    S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
    M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
    S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
    M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
    S_ Nonnn!
    M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
    S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante, une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
    M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
    S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
    M_ Alors tu es devenue marocaine ?
    S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
    M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité aux immigrés.
    S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
    M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
    S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
    M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
    S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
    M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4×4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
    S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
    M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
    S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
    M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
    S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
    M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
    S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
    M_ C’est un défi conscient ou un pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
    S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
    M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
    S_ Aucune des femmes ne te pardonneras si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
    M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
    S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
    M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

    AMOURES MINISTERIELLES

    M_ Je veux dire qu’un cadre supérieur, un ministre, fut-il des relations, sexuelles et même des textuelles, ne peut jamais satisfaire toutes les parties ! Toutes seront en manque d’hommes de valeurs ! On ne peut pas satisfaire tout le monde au bureau. Non plus ! Aussi façonnent-t-il un autre lieu de travail complémentaire ! D’autres lieux de contacts, d’écoute et de communications, avec tant d’autres partenaires. Ministre ou pas, bardés de diplôme et de valeurs, la moralité religieuse ou laïque, en suce !
    S_ erreur orthographie ! On ne suce rein gratuitement ! C’est en sus qu’il faut écrire.
    M_ Je disais que la bête politique qui est en eux, garde ses prières, sa religion, son culte, mais aussi ses prérogatives en éveil et super actives : les instincts libidineux ! S’ils sont islamistes, ils ne sont pas asexués pour autant.
    S_ Arrête, on a compris ton jeu, Maidoc ! Avec une tablette et autre moyen de contact, le ministre a un large panel d’adresses et de conseillers. Il peut communiquer de chez lui et même de loin.
    M_ Chez, lui il n’aura pas la paix. Et la nuit, il la réserve à ses enfants…Question de les éduquer ou d’en faire de bons musulmans. Toi, la chérie en jachère, ô ma Kasbah non violée, tu ne peux pas savoir !
    S_ Pouf, à d’autres ! Sérieusement, es mails seront plus directs et leurs effets interactifs et efficaces sur le champ. Ne me raconte pas ! Il y a à chaque fois beaucoup d’aides disponibles à honorer.
    M_ Va, continue, si tu veux être son avocate ! Leur avocate, à ces ministres !
    S_ Par exemple, il y a des gens qui souffrent du dos et qui travaillent mieux, assis. Oui ou non ?
    M_ Oui, c’est certain !
    S_ Ou sur leur côté à (gauche), libérant ainsi leur droite pour gratter une note. Ou carrément assis sur un lit, leur ordi portable sur les genoux, bien en face d’eux ! Peut-il faire ça au bureau ?
    M_ Non jamais !
    S_ Pourquoi pas un ministre, Maidoc ?
    M_ Ce serait aussi cocasse que le cas Clinton.
    S_ Hilary n’avait pas ri alors ! Elle veut devenir présidente pour se venger.
    M_ Il s’est avéré qu’un certain lobbie lui avait collé une stagiaire, une jeune lubie, entre les pattes, pour l’affaiblir et lui pomper son mari ! Tu sais ça !
    S_ Ah, Ok ! Tu parles de son rapprochement des Palestiniens ? Mais en fait, c’était un homme de paix. Et à l’écoute de toutes les parties en litige au Proche-Orient.
    M_ Je ne m’en rappelle pas ! J’étais jeune ou que j’ai oublié. N’empêche que pour revenir aux femmes..On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme une prof gauloise, qui a raté aux examens son épreuve de français
    S_ Là, je ne te comprends pas…
    M_ Oui, c’est ce que je te disais quand je devisais. Une vieille prof, ça ne comprend plus rien ! Et ça ne plaisante pas, non plus. Rigueur formelle et rigidité structurelle ! Des ruades parfois et au coin les petits garnements ! ! Privé de dessert. Alors, plus grand, ayant affaires aux mêmes ruades, mariés, en copinage ou pas, on va respirer ailleurs ! Une bouffée de cigarette mortelle, une bière ou plusieurs ! Ou d’autres biberons encore, quand on en a l’opportunité, les moyens et l’heur !
    S_ Mais tu parles de qui en fait, Mon Doc ? Tu saute des femmes au lit, des enfants aux ministres? Tu radotes à perte de vulves ! Ou tu délires très gros ? Partout, mariage égale convenances, accrochages, réadaptations, pardons et entente, parfois ! Je ne suis pas psychiatre. Je ne saurais te guérir, mon pote ? Même si c’est pour moi ! Et je te sais libre…
    M_ Libre d’esprit, mais pas de corps. Il appartient à ses maladies et autres pharmaciens qui me soignent à crédits…
    S_ N’exagère pas, Toubib-scripteur !

    ON PEUT M’AIMER, MAIS JE NE COUCHE PAS !

    M_ Madame Student, que pensez-vous du mariage ?
    S_ Mademoiselle, STP ! De quel mariage en fait ?
    M_ Le mariage de profit, le temporaire arabique, de profit temporaire, ou le chronique messianique ?
    S_ Ça revient à une prostitution à long terme ou à un mercenariat ? Dis ! Car, c’est à chaque fois une affaire, non de cœur, mais de sexe et d’argent. Ne nous mentons pas A Weldi !

    M_ Je ne suis pas ton fils ! Hé ! Tiens tu parles arabe maintenant ?
    S_ Oui arabes dial chaêb, l’arabe dialectique ! Euh, dialectal, populo !
    M_ J’aime bien ton jeu ! Pour une polémiste, ça gaze ! Des mots !
    S_ Je disais que vos mariages, d’ici, qu’ils sont laidement matérialistes. Ils sont devenus massivement coûteux. Les filles chassent les hommes…
    M_ Oui, oui elles les attisent et les attirent !
    S_ Non pas ‘’essyada be eddarija, a Sid journaliste’’! Mais, elles les tirent à force de pinailler, elles les pourchassent en les fusillant.
    M_ Elles se marient bien plus tard pour se disputer avec les homuncules restants pour des affaires de deux sous !
    S_ Allah yester !
    M_ Ah, tu es devenue musulmane aussi ?
    S_ Je connais Dieu plus que quiconque et plus que vous autres encore.
    M_ Oui, je men souviens, tu l’as dit plus haut !
    S_ C’est lui qui m’envoie. Et comme le dit cette gourde du journal l’Hexagone, le mariage rejoint l’adultère et la tromperie.
    M_ Pour cette philosophe française, il n’y a que copinage ou la vie libre à deux, homo ou hétéro, qu’on respecte chez ces démocrates laïques que vous êtes devenus ! Vive la République ! Yak a Si Drilyak »
    S_ Qui c’est Drilyak ? Un surnom ?
    M_ Un compère du Lions ! La valeur du progrès chez les identités supérieures est sidérante pour moi, comme pour toi, ma chère voisine. Et, quand je te parle de nos ministres.
    S_ J’en rajoute ! Yak ?.
    M_ C’est ce qui me plait et que je veux rapporter au Journal, parce que c’est précieux et rare…Venant d’une femme particulière, qui a de la jugeote
    S_ Et surtout qui n’a pas de copain aux arrhes ni de mari arraisonné !
    M_ C’est sûr, Alors tu es libre pour moi ?
    S_ Oulad lahlal !
    M_ Oui, ces deux ministres ce sont des oulad lahlal ! Des purs, sincères et bien éduqués !
    S_ Quoique disent, avec moqueries, leurs virulents et vicieux détracteurs !
    M_ Voilà une histoire d’amour, digne d’être écrite et d’inspirer un bon film ou un feuilleton.
    S_ Elle est comme le conte de Cendrillon et des Mille et Une Nuits. Bien mieux que ces films à la noix turque !
    M _ Nos deux héros, sont dignes du gynécée de la République. Ils lui donneraient une leçon au chef hollandais des gaulois en fonction.
    S_ Mais c’est sa vie de chef ! Ce sont leurs mœurs.
    M _ Ghi ma yabqaouche yfouhou âlina douk lagouares.
    S_ Nos, vos ministres Maidoc, montrent par leurs amours tenaces, par leur bravade et leur courage, une volonté rare ! Celle en milieu musulman, de monarchie séculaire mue par la force de la religion…
    M_ Et qui plus est, Student, pour des adeptes islamiques, de dépasser les us et de bouleverser des mœurs extrémistes, que nous sommes des libéraux et pas extrémistes…
    S_ Sur cette affaire-là ! Du moins ?
    M_ Ça montre que le gouvernement n’est pas fixiste et balisé avec les histoires figées de nos ancêtres musulmans !
    S_ Pourvu que les concernés continuent le scenario qu’ils écrivent, avec des lyrics plus francs, des râles plus persuasifs et moins étouffés.
    M_ Et qu’ils les donnent à des acteurs de bon aloi pour les jouer.
    S_ Si j’étais encore jeune, j’aurais joué ça pour eux ! Sans me faire payer, juste pour égayer ces jeunots des planches, comme j’ai pu le faire avec des amis, du temps de Si Ahmed Tayeb Laaleuj, Allah yarehamHoum ! Rien que de l’art pour du ‘’lard’’ ! »
    M_ Oui. Merci ma chère voisine. On en apprend choses chez le bon peuple avec ces interviews du trottoir ! Comme celui que tu m’as donné.
    S_ Y a pas de trottoir qui tienne. Moi je tiens à ma réputation. Je travaille pour les orphelins et les associations. Je n’ai besoin d’aucun mâle pour m’exploiter. Si je prends un homme, c’est pour l’admiration. Il se doit de m’épater…
    M_ Tu vas rester éternellement jeune fille, Mme Student…
    S_ Mademoiselle, anatomiquement vraie, STP ! Et depuis des siècles, je te le rappelle. On peut m’admirer, m’aimer, mais je ne couche pas !
    M_ Alors, il doit être fossilisé chez toi ? Ma Pauvre ! Il n’a pas servi depuis des siècles, il est atrophié. Ou qu’on va y trouver du pétrole. Avec ça, qui veux-tu conquérir ?
    S_ Un prince arabe qui a besoin de ce puits ! Tiens ! Avec ça, il pourra acheter un harem du Maroc ! Et je te laisserais, Papy, à celles qui ne veulent plus de toi.
    M_ Je dois envoyer au four ma production. La clôture du journal est immédiate.
    S- Oui, à plus !
    M- Je vous apporterai un exemplaire de mon hebdo, avec votre photo et vos mots. Les gens ont besoin de mieux voir ceux qui les gouvernent. Et les pontes ne doivent pas descendre, dans la rue ce premier Mai.
    S_ Et si les femmes se lancent dans la politique, il faut qu’elles fassent bien gaffe ! Qu’elles ne le fassent pas avec leur corps nus…
    M_ Personne n’a été vu nu, le diable au corps, ma chère dame, chez cet important gouvernement !
    S_ Ou tout comme, au Parlement ! Ce sont les machos qui se Les libertés se déshabillent. Y a qu’à porter une djellaba, une jupe ou un jean et passer à côté d’un café. Tu te sens scanné, déshabillé et lézardé ! Fissuré, pompé ! Ce n’est pas du harcèlement, c’est quasiment un viol publique !
    M_ Je ne suis pas concerné !
    S_ Tu, vous ne semblez guère être un macho.
    M_ C’est un compliment ou le sexe ne doit pas se voir. Car les anti-femmes les attendent au tournant, pour ridiculiser toutes les femmes et renvoyer tout ce beau monde aux cuisines et aux bambins !
    S_ Aujourd’hui, après les vagues d’amour sur les rochers des cœurs, une sanction clache comme un fouet sadique ! Arrêtez, les amoureux, ce jeu qui ne plait ni aux twitters ni au Gouvernement !
    M_ Au gouvernement on se dit : « On joue notre identité péjidienne* à quitte ou double. On joue les élections et notre parti tout entier avancent les PJD. Vous nous avez fait la risée de tous les Chabats du monde. A votre âge, ô ministres mariés, que dira la Ministre nôtre de la famille ? Elle va dépérir ou s’éclater. D’autres avancent ‘’ Monsieur le grand chef Benky, après le Manitou, vous nous privez de notre honnêteté. Nous sommes courageux. Vous nous poussez à être lâches, sinon de tout lâcher et de démissionner !’’
    S_ Quel mal y a-t-il à faire le chat si la chatte ronronne à nos côtés ? Quand celui-ci a sept vies, dit-on, s’il meurt il va ressusciter ! Il se rajeunit sans vampiriser personne, défiant le nombre indou des karmas ! Métempsychose.
    M_ Ces ministres veulent rajeunir, rendre hommage au corps, sans hypocrisie, être femme et rester homme, par delà les liens antérieurs, qui divorcé qui maintenu en statu quo. Sa réalité est une véritable déchirure.
    S_ Dieu sait pour quelles raisons réelles, le vieux couple en est arrivé au divorce ! Ils ne sont pas fous, ils ont seulement la cinquante bien sonnée !
    M_ Ils tiennent au Parti et réalistes au portefeuilles ministériels et à la cohésion, difficile, du Gouvernement, qui est si violenté par les huées de l’opposition, qui n’en rate pas une, mais en crée, pour le descendre et le démonter.
    S_ Si répondre au sens premier des hormones et des primitifs instincts est une pathologie, alors, à vos cailloux ! Que celui qui n’a jamais fauté leur jette la première pierre. A moins qu’il ne soit stérile ou asexué, le gars qui se mettre à les tirer !
    M_ Se remarier, c’est parfaire l’entraide et joindre au trio la fraternité des amours ainsi rénovées. Pourquoi interdire, le religieux archaïque, mais légitime et légal, pour empêcher des ministres d’officialiser ? Un simple exercice de leurs libertés et de leurs individuelles personnalités, en pays musulman, le Maroc où la Moudawana accepte, et arrangement de la polygamie, qui est ancien mais archaïque pour ses détracteurs modernistes !
    S_ Tu penses qu’ils cesseront de se voir, sexuellement parlant ?
    M_Ce serait ignorer les forces de la biologie, les mobiles, les manœuvres du comportement sous les flammes des hormones, de l’amour, de passion contrite, des éléments contraires, que le néo-couple veut forcer et se doit de forcer, pour rester uni et résister, afin décrire leur roman. !
    S_ ô gens hypocrites, Moudawana ou pas, gouvernement ou pas, pourquoi les pousser à se voir en cachette, masqués et dissimulés?
    M_ Et là, ni le Gouvernement, ni la Justice, ni les médias, péjidiennes* ou d’opposition, ne viendront plus chicaner. Vicieux, ils pourront lancer leurs sloughis, à vos trousses ! Pour vous indexer et vous pourchasser ! Pour casser la cohésion du Gouvernement. On louera les services des détectives, pour pincer les resquilleurs, afin de se moquer de la honte, de la Hchouma !

    LA NATION EST EN DELIRE. LES LIAISONS DANGEREUSES.

    M_ Lorsqu’on voit de pareilles histoires, ou pire s’exercer librement dans les hauts lieux des pays démocratiques ! L’Elysée socialiste, mon pote ! Ici, ô hypocrites, existe dans chaque rue et chaque village de mon pays.
    S_ Les veuves et les orphelines, handicapées sociales, les filles, libres, toutes en chômage de ménage, ont besoin de se caser auprès d’un compère ! Compléter un ménage, un foyer à trois, sinon de créer de nouvelles familles. Sont-elles à jamais infirmes de leurs sexes ? Leur Préférez-vous vous qu’elles ça, qu’elles fassent les putes pour plaire, ou qu’en cachette, elles se livrent à tous les dangers, à tous les excès humiliants et donner leurs corps aux faunes et aux fauves en festins ! Se livrer, comme à l’issue d’une guerre perdue, en esclaves, aux vains-cœurs ? Et dans les mêmes risques sans sécurité ni freins ! Pas besoin de remonter aux passé, ni aux religions de nos ancêtres !
    Quelles raisons sociales ou religieuses, ou politique encore, opposer à la recherche du neuf sur ces déjà vieux corps !
    M_ Ils ont eu le courage, j’ai dit l’audace de montrer leur conduite ! C’est ce qu’il faut d’abord saluer comme une avancé, légal, donc légitime ! Une grande franchise, adressée à vous, pour vous libérer, vous en premier !
    S_Il s’agit juste d’une recherche de compagnie, intime et légale, transparente, ô vous les démocrates, vous extrémistes, vous les modernes fanatisés et les religieux devenus hypocrites. Vous leur préférez les relations minutées, hermétiques. Au lieu de la bonne compagnie, légitimée, pour raffermir deux familles en dérive et sauver de la rue, de la désolation, au moins un foyer. Le mariage (d’amour) puis son report (des papiers et des fêtes) ne dépendent que du futur époux seul…Voire de ses bons gourous, le Gouvernement.
    M_ Quand je pense à ces accidents d’avion, à ces séismes, à ces pays ravages par les guerre tribales ou de religions, pour le pouvoir ou pour fracasser les pays voisins, parce qu’on a peur et qu’il faut protéger Israël des menaces des pro-palestiniens. A ces guerres préventives et punitives dictées de l’étranger, qui sécessionnistes, au MO ou en Afrique, laissent les pays ravagés aux mains des milices extrémistes et barbares, avec des centaines de milliers de morts et de blessés, lourdement affectés, à ces ruines, à ces famines, quand je pense à ces accidents d’avions, qui sur les routes, qui noyés sans secours, et que la misère poussera toujours vers l’exil et les flots. Tout ça me dit que j’ai donné trop de temps à des ministres qui veulent gentiment s’entraimer.
    S_ Et que répondra-tu à ton ami Dryilyak qui aurait aimé pouvoir venir le dimanche au Cab-one taper ses textes.
    M_ Je n’ai pas eu le temps d’ouvrir pour nos ministres amoureux, le chapitre du destin et des libertés. Ni des moyens que des gens, emportés par les périls, acteurs restés vivants, voire ceux d’ici, ont ou auraient pour changer le cours des événements qui les concernent. Changer ceux qui les agitent, qui les emportent des fois, qui les dirigent vers tels actes, précis ou inattendus.
    S_ Des actes pour lesquels, ils auront dans l’Au-delà à être jugés et sanctionnés.
    M_ Dès lors, madame Student, dis-moi,-toi qui vient d’ailleurs, où est la place réelle du Destin, quand les libertés sont minorées et les responsabilités, induites et inoculées, sont illisibles, inconscientes, effrités, ou brimées, dans de très nombreux pays et sociétés et que des ministres, doivent se cacher, pour s’aimer !

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 02 MAI 2015

    #207142
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    SIMULACRES ET CONFUSIONS, MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE
    .
    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GENERALE’’.

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée.

    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.

    Malgré un peu de brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quand aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont du savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !

    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !

    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloitrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumées. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DELIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Je suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.

    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.

    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS

    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?

    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’.

    MAIS, POUR LES MEURTES ?

    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?

    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe !

    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…

    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,

    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.

    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tord d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !

    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !

    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?

    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.

    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !

    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !

    De ces questionnements existentiels, banaux, surmédiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,

    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?

    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.

    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.

    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Econduit, déçu des ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…

    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scenario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…

    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’alois ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,

    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils s’entretuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.

    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discute après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.

    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connait tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !

    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.

    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui s’entretuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    LA MORT, LES CARNAGES ET METEMPSYCHOSE

    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une superette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales

    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina !

    KENITRA, LE 19 AVRIL 2015, DR IDRISSI MY AHMED,

    Ce matin, 700 morts noyés africains sur le Stix et l’Achéron qui nous séparent de l’Occident. Ils rejoignent ceux qui sont partis du fait des meurtres, des accidents, des guerres et des bombardements.

    #207122
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    RÉQUISITOIRE CONTRE UN GOUVERNEMENT QUI TAXE LES MALADIES

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html

    Réquisitoire contre un gouvernement qui taxe les maladies.
    En fait un appel du cœur et un plaidoyer pour les malades !

    Des défaillances humanitaires sociales et de leurs cures à la nécessité complémentaire de réforme fiscale radicale et des taxes imposées sur les maladies.

    Avons-nous le devoir de vous exposer de nouveau, et ce malgré les éclaircies nouvelles, les silences opaques sur la profondeur de nos dols ?

    Oui, certes et d’être plus généreusement et favorablement lus, apaisés et écoutés.

    Si la politique renâcle à s’occuper, avec équité de la santé, comment peut-elle avoir l’adhésion des foules?

    Il y a des déclarations nobles et des avancées timides, mais sans y complaire, nous sommes des malades qui refusons de nous exhiber et de marcher l’échine courbée!

    Humiliés ou amoindris par les imperfections de la santé, devons-nous supporter la morgue administrative et rester des patients placides, courbant le dos aux frappes fiscales iniques ?

    Oui, oui, nous parlons des impôts indirects sur les maladies.

    La sordide TVA et l’inepte Taxe de douane : des taxes que subissent les seuls malades et qui sévissent non seulement sur les malades chroniques, mais aussi sur celles de tous les temps! 24% de taxes minimales qui s’abattent non seulement sur les médicaments mis en exergue, mais sur les réactifs, les intrants et le matériel d’exploration médicale et de laboratoire ! C’est ce que les gestionnaires veulent oublier, parce que le chantier est large et difficile.

    Nous le concédons, sans accepter de s’y arrêter. Il faut lever, sans discrimination aucune entre elles, toutes les réglementations abjectes et les lois scélérates qui s’abattent sur toutes les maladies.

    Aucune tolérance ne doit créditer les taxes ni minimiser leurs frappes injustes et aveugles qui s’abattent sur les malades qui en souffrent. Que ce soit des maladies rares aux diagnostics onéreux et difficiles, ou les maladies aiguës et trop fréquentes qui resteront encore chargées et exploitées! Elles ne doivent pas payer le tribut dû aux maladies graves et les gestionnaires n’ont pas à se servir de celles-ci comme paravent humanitaire à nos limites, à nos absences de vision large et d’étroites incapacités. De même que tous les traitements doivent être disponibles et importés, leurs génériques crédibilisés, renforcés, soutenus et sérieusement contrôlés ! Toute la santé, toutes les maladies doivent être défiscalisées.

    Nous ne parlons ni des impôts directs et réguliers sur les bénéfices. Ils trop évidents et naturels, pour que l’on soit bien compris ! Ni des excès et autres bavures, tous secteurs confondus, ni encore des formes de corruption, tous secteurs confondus et qui doivent être maîtrisées afin de curer toutes les formules sordides et inhumaines d’arnaque et d’exactions.
    Nous devons vous dire ouvertement ce pensent les malades des réglementations ringardes et abjectes, des lois antisociales et des réglementations prévaricatrices qui régissent, freinent et pénalisent leurs accès aux soins ! A ce titre, ils perçoivent la TVA et Taxes de douane sur les médicaments comme des lois scélérates. Avec eux, nous les dénonçons et les conspuons.

    Nous vous demandons de trouver la solution équitable pour dispenser les malades des taxes indirectes qui frappent le matériel d’explorations médicales et de soins, les réactifs de laboratoire, les intrants et les médicaments ! Le médicament n’est que la partie visible de l’iceberg! La réforme fiscale éthique que nous sollicitons et requérons depuis 10 ans est un complément indéniable de l’INDH et des droits de l’homme, bien compris

    A ce titre, la réforme sollicitée doit éliminer tout ce qui bride et entrave la quête de santé. En effet, pénaliser un malade, lui extorquer de l’agent, uniquement quand il est malade est la pire des humiliations et des incuries !

    Nous l’indexons comme une arnaque sordide, sadique, tyrannique et moyenâgeuse. Ce, eu égards à la vision universelle, civilisée et moderne, des droits de l’homme où l’humanitaires et la solidarité, sont des facteurs de paix sociale et d’équité

    Nous la fustigeons comme indigne de l’évolution de notre pays et de son courage réformateur ! Indigne d’un pays aux valeurs musulmanes, sociales et démocratiques, comme avancé par nos gouvernants.

    Nous vous demandons, nouveaux responsables et anciens leaders, à vous les réformateurs, d’en prendre conscience, malgré les filets filtrants de vos secrétariats. Nous voulons vous convaincre de nos droits naturels. Nous vous demandons d’agir avec civisme et altérité, en tant que responsables et nationalistes, proches de l’écoute et des gens. Ceux qui vous ont élus et qui paient vos salaires.

    Nous affirmons ce droit moral naturel. Nous tenons à ce que les lois et réglementations soient corrigées afin de respecter la dignité des malades et de ne pas exploiter leurs situations de faiblesses et de sous-information. C’est le minimum du civisme et la moindre des gouvernances.

    Tel est notre appel réitéré aux cadres responsables à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies et leurs freins néfastes sur l’accès aux soins.

    Si nous vous interpellons en ces circonstances de troubles et de questionnements sociaux patents, à travers le monde, c’est pour requérir votre esprit d’à propos et d’équité. Et ce à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement.

    Mieux, l’équité entre riches et pauvres, des gens sains respectueux de leurs malades, n’est-elle pas l’un des paramètres essentiels du capital humain ? N’est-ce pas là un critère fondamental, un indice central de l’évaluation de la richesse nationale et de la solidarité d’un pays ? Le Maroc, qui veut faire entrer le « capital immatériel », dans l’évaluation et les garanties de sa solvabilité et de ses progrès, devant les pays avancés et les plus évolués de la Terre?

    Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, sur les médias d’avant-garde et par les écrits directs, et ce depuis 10 ans, face aux taxes sur les soins et les médicaments.

    Nous dénonçons y un abus abscons. Une indécence fiscale qui date des troglodytes et qui a besoin du peuple et du Roi pour une autre révolution libératoire !

    Hélas et désolés pour notre franchise, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part du gouvernement ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste avéré et consternant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO ! Ou ces baisses tarifaires, réelles sur certains médicaments, mais plutôt succinctes et symboliques, qui n’amélioreront guère l’accès au diagnostic et aux soins !

    Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, alors qu’elles sont vouées au bénéfice et au bien-être de tous les Marocains ! Ils donnent à penser, en ne l’appuyant pas, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette réforme sollicitée des hauts lieux.

    Si ce n’est pas de connivence devant l’hypercapitalisme qui va solder le deuxième secteur de la Santé. Le libéral, en plus des autres, pour l’offrir, les mains liées, au mercantilisme, prédateur, juge, partie et procurateur à la fois. Celui arbitraire et virulent des locaux ou plus impérieux encore, des étrangers. Des holdings invasifs, superbement repus mais voraces, des investisseurs, des affairistes, mercantilistes à outrance, étrangers à l’éthique la plus élémentaire par définition, des non-médecins de surcroit ! Quels que soient les garde-fous, ils sauront les corrompre et les absoudre pour les légitimer sans vergogne et sucer, les malades et leurs caisses, au nom attractif de soi-disantes technicités, faites de complexes envers les étrangers et de fausses répartitions territoriales. Et l’on verra le TPA se généraliser et vider les hospices de l’Etat, de leurs cadres, de leurs infirmiers et de leurs spécialistes ! Il n’y a de pires têtus que ceux qui ont le bâton du pouvoir et qui ne voient pas.

    Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires et juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux que de comprendre qu’il faut libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les enchaînent.
    Ces taxes indirectes, ces arnaques invisibles et illégitimes, les frappent lorsqu’ils sont malades. Et seulement s’ils sont malades, angoissés et impuissants, en quête de prise en charge techniques médicales et de recherche de médicaments !

    Ceux qui sont sains, ne paient heureusement pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments du tout ! Pourquoi alors et dans quel cadre de philosophie ou de libéralisme pénaliser les malades ? Pour ceux qui sont couverts par les caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux des taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ces Caisses, cette AMO, cette ANAM restent hautaines dans leurs silences ! Détaxer, évoluer, reformer ! Elles ne le savent pas, ou qu’elles « s’en fichent » ?

    Inefficaces sur ce plan primaire et primordial…Incapables de réfréner ces taxes pour le moment ou de solliciter des Hauts Lieux leur juste détaxation ! Elles sont comme, timorées, incapables de visions novatrices pour réformer les taxes fourbes, perfides et scélérates qui frappent leurs administrés. Et ce, contrairement aux aspirations claires et salvatrices de S.M le Roi. Contrairement aux directives de S.M le Roi qui veille sur tout ce qui est social et qui veut relever le peuple et les gens de la misère et de l’appauvrissement !

    On appelle ces exactions coercitives et tyranniques, du sadisme ! TVA et Taxe de douane sur tout ce qui est destiné aux malades. Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques, voire plus diplomatiques ou respectueux.

    Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et l’inique Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective qui ne frappe que les malades. Cette perversion reptilienne et légalisée demeure une exaction soutenue, inconsciente et contraignante, sur tous les malades. Un non-sens, pour toute personne malade physiquement ou saine d’esprit, qui a conscience de l’exploitation féodale et sadique des situations de faiblesse.

    Quand on sait sciemment que la maladie est un état d’impotence et d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices, on se demande pourquoi le fisc taxe aveuglément et injustement, les malades. Ce n’est certes pas, par civisme!

    Ces taxes immorales et prédatrices sur les maladies sont donc clairement des atteintes à l’intégrité physique, à la dignité et à la vie même. Pourtant, l’état de maladie n’est guère un produit de luxe ni de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé à la consommation. Il est une phase de la vie qui a besoin de la solidarité de tous et l’humanité de la loi!

    Et là s’impose la gouvernance. Sommes-nous, messieurs les légistes coincés, incapables d’oser ou d’inventer ce qui est meilleur pour nous ?

    Sommes-nous incapables d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques, nous impulsent leurs lois venues des concepteurs du Nord ? Ou qu’ils nous livrent des ordres pour application, sous le label moderniste des droits de l’Homme et du devoir d’ingérence? Des invectives dictées, lancées comme des mises à niveau humiliantes, sous le couvert forcé de la mondialisation ! Nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire. Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme S.M le Roi le fait souvent par ses innovations sociales et sa présence passionnée sur le terrain.

    Il s’agit donc pour l’Exécutif de translater les manques à gagner de ces rubriques éhontées, de les appliquer éventuellement sur les produits de luxe, d’inventer le concept qui se doit et la formule qui convient. Il s’agit pour lui d’innover ce qui est juste et bien. Non point de rester anesthésié par les occupations routinières, que nous affrontons de façons vitales certes, et existentielles pour la sauvegarde notre de souveraineté.

    Nous sommes indépendants depuis le retour de S.M Mohammed V et libres de créer, de concevoir, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre peuple, au lieu d’en asservir honteusement les couches les plus faibles. Celles des malades, exténués par près de 25% de taxes sur toutes les lignes et les étapes des soins. Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle du Moyen-âge, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès.

    Assister à autant de faiblesses, dans ce secteur social si sensible, est décevant et consternant. Et dire que ces édiles, hier respectés, sont les messagers du peuple ! En fait, il y a lieu de croire diriez-vous, que certains de ces fantômes en mal de retraites à vie, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts. Sinon les gens «sains», bluffant et blasant les électeurs. Preuves de leur désintérêt ostensible, en sont les parachutages versatiles antérieurs, leurs ratés et leurs défections certaines, qui sont autant de trahisons de ces «rares» électeurs qui ont eu le courage d’aller aux urnes afin de voter pour eux. Mais là c’est un peu le passé, nous comptons sur les nouveaux. Dieu est miséricordieux. Il faut positiver avec ce qu’on a et dépasser les déchirements entre factions pour ne voir que ce qui est utile à la société marocaine et aux malades.

    Quels que soient leurs partis politiques, nous nous adressons à travers leurs fonctions, à tous ceux qui se respectent, encore, et qui nous représentent et nous dirigent, pour défendre les malades et les principes éthiques enfreints par ces lois machiavéliques et déloyales.

    Ceci est un cri embrasé. Il est celui de tous les malades. Ceci est un appel enflammé, sans distinction entre les tares, sans discrimination entre le tragique, le chronique et les simples affections banales, qui se compliquent volontiers dans la négligence de ceux des patients qui sont le plus dans le besoin.
    Ce cri respectueux, que nous ne craignons pas de répéter en écho cette demande de grâce, ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage. Il veut interpeller tous les responsables, avec considération et responsabilité, afin qu’ils puissent, qu’ils osent donner le meilleur d’eux-mêmes !

    Et ce ne sont pas notre digne chef du gouvernement actuel et les présidents des deux Chambres du Parlement qui nous en voudront. Car, le Parlement peut produire et proposer des lois, pour supprimer les réglementations défaillantes et antisociales. Et là, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives, que garantit la Constitution ! Un point que viennent de corroborer les ouvertures et les volontés de réformes constitutionnelles novatrices et récentes de S.M le Roi, que nous avons saluées!

    Les malades, n’ont qu’Allah à espérer pour réveiller nos cadres et nos élus. Perclus qu’ils nous semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, machinaux, qui minorent les premiers préceptes d’écoute et de proximité pour oser et innover à travers une meilleure gouvernance.

    Nous espérons le réveil rapide de nos ministres et médiateurs et leurs intercessions efficientes agissantes et urgentes pour cette Réforme.

    Dr Moulay Ahmed Idrissi*

    * Président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc

    COPIE REMANIÉE DE LIBÉRATION DU 29 NOVEMBRE 2014-11-29

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html

    VOIR AUSSI L’OPINION DU 22 NOVEMBRE 2014 :
    http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&ref=2

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ARCHIVES DU DR IDRISSI DE 1984
    LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS
    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED (29/06/2007)

     » …Le Maroc, pays de tolérance et de paix entre les religions, est le symbole actif de la cohabitation entre les descendant d’Abraham, acte de civilisation dont il a toujours donné lebel exemple …  ». Mme Student.

    POUR ÉDIFIER LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS

    En 1984 j’ai eu cette idée. Depuis des années, elle a été communiquée à plusieurs personnalités de mon pays. Lisez-la au moins une fois en tant que témoins privilégiées.

    COPIE D’UN TEXTE PLACE BIEN APRES SUR LE NET

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/232.shtml

    UNE PREMIERE :
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    ENVOI DE DR IDRISSI MY AHMED LE 07 AVRIL 2002. LA, JE VOUS ADRESSE CE TEXTE CONTENANT CETTE IDÉE VIEILLE DE QUINZE ANS. COPIE D’ARCHIVES.

    POUR UNE UNIVERSITE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    « La guerre par, définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    POUR UN TEMPLE DES RELIGIONS AU MAROC, DÉDIE A LA CAUSE D’ALQODS, AFIN QUE L’ISLAM NE SOIT PAS EXCLU DE JÉRUSALEM, ET QUE LA TOLÉRANCE, CONVICTION DE LA NATION MAROCAINE, MAGNIFIÉE A TRAVERS LES PEUPLES, PUISSE DESSERVIR LA CAUSE DE LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT DES PAYS DE LA RÉGION.

    Chers lecteurs,

    Sénateurs, députés, ambassadeurs, cadres et ministres et vous autres leurs électeurs,

    A l’occasion des assises, dont vous gérez avec brio les succès et le développement, je voudrais reprendre avec vous, si vous permettez et vous vous en souvenez, cette idée qui m’est restée chère.

    Le Temple des religions monothéistes.

    UNE UNIVERSITÉ INTERNATIONALE

    Laquelle idée, cadre bien avec la politique bénie de Sidna. Il existe un frein apparemment à cette œuvre œcuménique, quels que soient le travail de sape et les résultats néfastes et dilatoires de l’actuelle équipe au pouvoir en Israël ! L’idée de cette université pan-religieuse, et sa réalisation internationale, ne pouvait naître qu’au Maroc.

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance Que ce soit dans Sa défense de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echaarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous. L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération nord-sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. Sidna, a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre échange et a la mondialisation.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc PACIFISTE d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur libre de le faire. Par ailleurs, fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparé à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle. Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants.

    La culture arabe et la langue islamique sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénués de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontés, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacré ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan chrétien.

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un temple des religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître,

    Permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire : Je ne parle pas des juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous , sont un à un, et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître.

    Je parle du racisme, quelles que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance juive, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, COMME à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Libre à lui , mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême israélienne dans bien des secteurs, face au capital et aux médias dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme dont la superbe ne cache plus son véritable nom !

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant la fausseté religieuse d’une morale perverse se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours et sans dénigrement aucun ! Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’ISESCO, qui devra disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, (ça se fait hélas sans grandes cultures), mais leur étude. L’idéal sera de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées depuis cinq mille ans, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains le centre du monde, ou membres de la Nation Elue de Dieu. Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fond de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur !

    La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre ces errements et de dénoncer la supercherie des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs et qui fait toujours chanter les coupables et anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre ! Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique d’Israël !

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable croisade culturelle pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques. Le dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites. Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des… tares ! Le seul qui n’a pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de haine des étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah ! S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que, Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une juste et égalitaire mondialisation, dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité, ce bon Dieu traité à la sauce des traditions orthodoxes et extrémistes juives !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains on accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. (Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maimonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau ! Tandis que les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture !

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités doubles qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques !

    Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser ! En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens. Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître,

    Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sur, le dialogue garde à sa base les credo, mais par delà les miracles et les croyances, le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Pourtant tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale. A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y caser les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer. Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée, étant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences.

    Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même que certains de délivrer des avis tempérés et tolérants leurs à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine le droit l’économie la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, Emblème du Renouveau.

    ET PUIS CE TEXTE RECENT

    RECEMMENT J’AI LU CECI ET C’EST LE STARTER DE CETTE REEDITION DE MA LETTRE

    UN SEUL LIEU DE CULTE POUR TROIS RELIGIONS

    Gilles Devers Lundi 23 Juin 2014

    Alors que l’heure est au repli sur soi et au confort des divisions, voici une initiative à contre-courant : l’unité, en assumant les différences, avec pour très beau projet, la construction à Berlin d’un lieu de culte commun aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans.

    Le projet a déjà un nom « La Maison de l’Un ». Il trouve son origine en 2009, quand des archéologues ont retrouvé au cœur de Berlin, sur la Place Saint Pierre «Petriplatz » les vestiges de la plus ancienne église de la ville, la « Petrikirche », édifiée au XIIIe siècle et détruite pendant la 2° Guerre Mondiale.

    Ce terrain appartenait au culte protestant, et Gregor Hohberg, le pasteur qui est à l’initiative du projet explique : « Nous avons voulu ressusciter ce lieu, pas en construisant à nouveau une église, mais en construisant un lieu qui dise quelque chose de la vie des religions aujourd’hui à Berlin. Berlin est une ville dont les habitants viennent des quatre coins du monde et nous voulons donner un exemple de cohésion ».

    Gregor Hohberg travaille avec un rabbin, Tovia Ben Chorin, et un imam, Kadir Sanci, et ça phosphore. Le bâtiment sera dédié à « la prière, la contemplation et ouvert à tous, croyants comme athées ». Chaque culte se verra doté d’espaces identiques, et une grande salle commune desservira la mosquée, l’église et la synagogue. Chaque religion aurait ensuite un espace de taille égale.

    L’architecte Wilfried Kuehn a dessiné les plans, et le cout est estimé à 43,5 millions, à réunir par dons. Les trois responsables religieux ont posé la première pierre ce début juin, et ils envisagent le début du chantier en 2016, pour une première prière en 2018.

    http://lesactualitesdudroit.com/2014/06/23/un-seul-lieu-de-culte-pour-trois-religions /

    Lundi 23 Juin 2014

    PS…..

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    J’AI LU UN ARTICLE SUR LNT, AINSI QUE CELUI DE ALM , CONCERNANT LE CONGRES DU PPS,
    TOUT COMME LE BILLET DE NAIM KAMAL SUR SON QUID.MA
    ( EN VOIR LE CONTENU SVP, PLUS BAS ).

    JE LUI AI REPONDU CECI :

    Etes-vous admiratif ou critique, Si Naïm Kamal ?

    Sont-ce des louanges sur le mode élégant, ou une admiration cachée par le dépit ? Aucune des éventualités, certes ! Est une critique alors de l’opportunisme en politique ? Ou tout simplement, le constat de l’évolution saine du PPS !
    L’eau dans le vin, pour le boire sans risques pour la santé ? C’est du vin quand même je dirais, qui aura sa part relative sur l’effet recherché ! Le plaisir de boire, non pas la saoulerie ! L’ivresse à minima, mesurée et classe, qui permet de ne pas quitter impromptus, la table. Sans l’ébriété nuisible ni la maladie regrettable !
    En vérité, il me semble que c’est la preuve de l’autocritique du PPS, active, opérationnelle. Une phase de révision-adaptation, si chère aux rouges…Ou simplement le fait d’être un parti proprement marocain. L’effet du terroir ! Ce serait, il me semble l’adaptation intelligente de la Pensée aux possibilités rares et difficiles de l’Action.
    L’accès du PPS au Gouvernement, du temps de la Koutla, était de percer le Makhzen, logés dans un cheval de Troie ! Allah yarham Si Ali Yata. Plutôt que de rester, pour le PPS, un soldat de plomb, hier sous l’ère de plomb, affiché comme un timbre du passé sur un coin de manuscrit moisi ! Un cadre archaïque, une coquille vide, comme un gadget russe, voire une statue de cire, une pièce percée dans un musée.
    Pour ma part, j’encourage le Parti PPS à s’adapter pour ne pas mourir.
    Par exemple, sans trahir, le ‘’ camarade PJD’’ , demain à la fin de cet exercice, s’activer et activer les partenaires naturels, dans le cadre du remembrement de la Koutla. Avec le PPS comme ferment, ciment et catalyseur. Ça pourrait arriver, pourvu que les excès de verbe des tribuns et des icônes se tassent !
    Un gain pour les Marocains pour les intéresser à la politique, de façon concitoyenne pour le pays ! Face à toute les dissensions, face à cette plaisanterie de près de 35 partis qui nous représentent. (Qu’ont-ils au fait comme différends et comme différences dans leurs programmes, pour nous offrir tout cet éventail de micro partis. A nous donner le tournis pour nous y perdre ! Si, une seule raison en fait : c’est le mal être des seconds couteaux à rester dans les rangs ! Le désir, le-leur, d’être des leaders. Le syndrome du ‘’ Moi aussi, je suis un chef ’’!
    Ce n’est pas rêve, mais une réelle nécessité pour le parti de Nabil Benabdallah. Evoluer pour le PPS et les Partis, les pousser à se remembrer à se fédérer. Plutôt que de ternir, de mourir, déchirés et de vieillesse, à l’instar du parangon, la feue URSS !
    Tenir en s’adaptant, plutôt que de faire plaisir à KAMAL. Rester pur et dur, fâcheux, isolé, refuznik, bien rouge alors que la mère Russie craquelle et son image de leader chancelle est un non-sens ? Non, c’est impossible pour le PPS. Décommunisé, depuis ! D’autant plus que depuis la Chute du Mur de Berlin, la Russie serait devenue aussi impérialiste et plus capitaliste que les States ! Des retards à combler, au plus vite. Alors à quoi bon au PPS, d’être la Crimée, de nos partis ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 avril 2014

    http://www.quid.ma/billet/sans-le-faire-expres/
    ” A titre personnel, Nabil Benaballah, ministre de l’habitat et secrétaire général du PPS, se considère toujours comme communiste. C’est lui qui l’assure, faucille de bois marteau de fer. Mais c’est un communiste estampillé d’ici. Un rouge teinté de vert. Ça ressemble à quelque chose comme les couleurs nationales. ”….

    PS :
    Entre l’entêtement et la dynamique de persévérance, si le fixisme un signe de sclérose, l’évolution est un signe d’intelligence. L’adaptation est un moyen de perduration, de force et de pérennité.

    #280910
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Premier correctif

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS
    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES : LE QUART DE LIVRE

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore. Celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kalthoum et Abdelwahab, doivent s’en tordre dans leurs tombes à vouloir changer de nationalité.

    LES GAZES DE DAMAS

    LES GAZES DE DAMAS

    Fort des contradictions mondiales, Al Assad avec ténacité et persévérance, gaze ostentatoirement les siens. Sans reproche aucun de ses antinomiques amis. J’en suis révulsé pour ma part. Nous vivons des guerres dont nous ne comprenons pas l’essence. Le pétrole, si ! La prééminence des States et la sécurité maladive et égrotante d’Israël en sont des paramètres perceptibles.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, ne nous emporte à jamais ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains de l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains. Sauf qu’il y a tant à faire et tant de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder et que c’est pour toujours qu’on veut rester, là. Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou ! N’est-ce pas ?
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civique qu’elle englobe, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants ! Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie ! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans, dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… »… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète:
    Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad : ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite, sensées être pragmatiques chez les musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    En pratique, question de joies et de plaisirs, voici quelques idées paradoxales. La veille, en attendant la rature finale, le dégommage total, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire, en profiter, en consommer, en abuser larga manu, plus qu’à satiété ? Afin de ne rien regretter ! La suppression de ces moments de vie et de joies, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de ces drogues que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’en suivent. La psychose et l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites et contrariées, peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque et toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Chasser ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte ! Ne rien faire en somme pour ne rien regretter ?

    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ! De peur de laisser impromptu les plaisirs nous manquer, comme on a dit. Une précaution, une automutilation masochiste, alors ! Autocensure, pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter. Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives !

    LE DROIT DES PAUVRES

    Outre le travail pour la dignité…Et que fait-on pour ceux qui en sont incapables? Pauvres, malades, seuls, vieux et indigents… Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point de ces fous errants ? Et des ères simplement, avant que leur cerveau déçu, ne dérive et devienne dément ! Une politique spécifique d’aide contre la misère, s’impose, pour valoriser encore plus notre morale musulmane, nos Habous, notre INDH et notre sens civique tout simplement. Et remplir cet office, ce devoir élémentaire et naturel de l’Etat qui se respecte ! Les pauvres sont des citoyens à temps plein ! La chasse à la misère des rues s’impose. Et l’aide aux plus démunis, doit être une politique d’état en continu. A quoi bon confronter, opposer tant de richesses et de dépenses, tant de bonheur, tant de joies, méritées certes, quand les nôtres souffrent de leurs contraires ? Une action pérenne constante, pas seulement épisodique, lors des séquences morales ou religieuses du Ramadan ! Des gites pour les protéger, il en faut ! Faut-il être très riche, en pétrodollars, pour entamer cette politique de solidarité et de bienfaisance musulmanes ? Ou laisser les rares associations de solidarité, s’occuper de notre honte à tous pour nous en dédouaner et nous absoudre.

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo !

    Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ?

    Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    PS : Je viens d’appendre qu’un dément, Khalid, 42 ans, vient d’égorger son père Ali Ammar et sa mère ! Il doit y avoir une défection quelque part. Multiple, avec tous ces psychopathes que fabriquent notre culture éclatée, notre société fracturée, les familles, les écoles, les rues et les drogues qui circulent !

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer. Ne pas aimer pour ne pas être choqués par la perte de l’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes, l’angoisse, les délires et les colères, les peurs et les haines. Tiens, c’est un sermon de prêtre!

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Ne pas aimer et ne tenir à rien ! Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser ? Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer, vous pourriez ? Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui est essentiel. Et avec ça, le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Un beau slogan pour vous rendre plus heureux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus ? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il ou qu’elle était, et qui voletait au raz de la table de la salle à manger, en ce Ramadan, cet été, s’est posé sur mon poignet. Et alors ? Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de  » la tour ». La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, un genre d’insectes que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et vers où il va aller ? De quoi il est-il fait et ce qu’il sera demain ? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières… Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons. Sic ! Ou lâchement écrasé comme ces  » mouches » » d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Victimes de la guerre, de la vieillesse et des maladies : le résultat sordide ou pas, reste le même ! Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis ! Des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas de leur vivant, en toute démocratie ! La mort égalitariste et démocratique qui nivelle l’humanité par l’horizontale ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égaux ! Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de vie et de satisfactions multiples, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? Parabole ou parallèle: Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Ça tourne ! Comme ces galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles ? Un univers, en plus petit, avec ses électrons qui tournent, très vite autour de leurs noyaux et relativement de loin, dans leurs atomes et qui forment ses molécules, ses cellules, ses tissus et ses organes ! Chacune de ses cellules est un monde.

    Il sait peu par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours du monde et des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, des scientifiques aux politologues comme les anges et les démons des légendes et des mythes. Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois savent beaucoup? Mais jamais assez au pont d’errer, de mystifier et de se tromper! Peu reconnaissent leurs erreurs. Bravo aux rares des plus grands hommes, ceux qui peuvent faire leur mea culpa. Avec intelligence célérité et quelle humilité et dans quelle superbe noblesse aussi. Emerveiller et conquérir l’esprit, l’adhésion et l’admiration de leurs négateurs est par la même à leur portée aussi !

    PS 2EME

    Sans rien ajouter en corrigeant cette note, j’ai écris ceci avant l’éclatement du Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de SM Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe stupéfiante et accidentelle, a choqué le monde et surtout indigné les Marocains. Galvanisés, ils ont manifesté malgré l’usage des gourdins des forces de l’ordre. Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, tout autour de Lui ! Les Partis sont restés béats et muets, ainsi que le Gouvernement de M. Benkirane du PJD. Pudeur, respect et surprise, qui les mirent aux abonnés absents. Trop occupés à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Une erreur incivique, antipatriotique, à un moment crucial et critique du pays !

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre,  » On nous cache tout !  » Que sait-on des forces qui régissent l’univers, son devenir et de l’infime petit organisme que nous sommes ? Hein ? Sont-ce des délires, quand on sait ce que représentent et le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors, pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ? Et faire de qui nous dépasse, un problème ? N’est-ce pas ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre futur, dépasseront toujours notre condition d’humains, d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement y choit aussi. Mais à quoi servent les chercheurs, s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications ? De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou même des créateurs de fictions !

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons polluent nos jours, nos villes et nos vies. Sentez les odeurs excrémentielles de ce soir, dans nos rues, nos maisons et nos narines ! D’où viennent-elles ? Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens. Et on demande aux gens de faibles revenus, ou incultes, d’être de civiques citoyens ! Où sont les traîtres de la cause ? Que les exemples ne viennent-ils pas des élus des municipalités et des guides, les premiers ?

    LAS DE LA VILLE, PARLONS DES HOMMES !

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité ni véracité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent les idées ou décident de leurs sorts… Ceux, qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui, ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émirs et d’empereurs, les tombeurs de présidents. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, des gens simples, des consommateurs et des électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants, ils doivent les charger et els harceler autant ! A travers nos maîtres et nos leaders, ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet. Nous devons à ces actions, à ces chimies et ces physiques corpusculaires, l’étendue de nos vies, de nos maladies, de nos activités, de nos hasards et de nos destins.

    C’est faramineux et admirable, prodigieux et décourageant à la fois. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Le Ciel ! Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi, quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous, nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous, autant que nous sommes, nous sommes des infirmes, des handicapés face à l’univers.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place, de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles, ou d’insectes simplement. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules, de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastiques râleurs. Une aura cosmique de détracteurs ? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, qui aime les plaisanteries et qui partage les vannes ! Elle a ses gangs de hackers, de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies et des odeurs de princiers  »cumins », ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être de l’encens aux églises, du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Paraboles. Afin de sauvegarder leurs privilèges pour d’aucuns, de se fabriquer des soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs de se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires. L’embaumer comme une momie ou l’abîmer comme Kadhafi ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères soumis malgré le jeu des urnes et de la démocratie, à leurs sévères et martiaux matons !

    CHAMPS DE MARS DANS LES MAISONS D’ALLAH

    En passant, si la guerre civile est nettement définie pour être politique en Syrie, et que c’est criminel de la laisser persister, on laisse ou on pousse néanmoins les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile la plus stupide qui soit et qui perdure en Irak depuis. Une guerre des religions au sein de la même religion ! L’establishment laïc et militaire contre des citoyens, portés sur la religion, mais qui ont gagné aux urnes. On défend bec et ongle, ses droits, ses libertés, son opinion, ses biens, les siens, son foyer, sa patrie. Mais plus que ça, la dignité des uns et des autres. Summums des valeurs de la personne et des gens qui les poussent aux exacerbations existentielles. Vivre ou mourir ? S’entretuer pour le même Dieu ! Mais, c’est la pire des apostasies !

    L’absence d’écoute et de concordances engendrent des haines et des meurtres. Conflits et guerres civiles, fractures, séparatismes et sécessions. Si ce n’est pas face aux voisins ! Qui plus est des frères qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, qui suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? Des voisins de palier, des avocats humanitaires, montés sur leurs grands chevaux démocratiques ! Des donneurs de leçons qui ont besoin d’apprendre le b, a, ba de leurs sermons bellicistes.

    A quel titre ? Libérateurs es-qualité de l’Afrique ? Et pour quelles raisons ou ambitions ? Forfanterie, que je rejette et dénigre totalement. Et que devraient commencer à regretter ou renier nos plus illustres socialistes, tels que assagis par le pouvoir depuis ! Et qui plus est, notre leader régional, cache mal ses ambitions prussiennes …

    En oubliant la chute du mur de Berlin. Et en le montant sur nos frontières ! Le moniteur de l’Afrique libérée, le montreur de macaques, a besoin de suivre des cours de démocratie avant de se mettre à en donner !

    Alger donc, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppets show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie, sous ses mâles émirs hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développés oblige, jeter  »barra » la monarchie anachronique du vieil empire mauritanien. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle de dominer. De libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain. Ses pétrodollars se déploient en faveur de cette obsession qui résume son programme politique identitaire.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario sont gonflées par l’endoctrinement, le fanatisme et dopés par la haine. Le matraquage et le prosélytisme à profusion y ont prospéré et proliféré. Des valeurs au goût du jour et à la mode, contagieuses pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories. Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Ça n’a pas marché, apparemment ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner un sens existentiel aux ambitions des maîtres-tyrans ! Eux, les militaires qui ne tiennent certainement pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, d’abord ! Alors on chauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption. Le Maroc subit la nique mercantilistes et en sort dégouté, mais uni sur sa patriotique première !

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, s’entretuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux. D’horribles tares génésiques, des guerres entre frères, qu’on ne peut ni accepter ni supporter ! ! Allah, Allah, je suis triste et déçu de Tes Musulmans ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leurs adversaires, ataviques, ils ternissent le lien qu’ils ont tissé en Toi.
    Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés. Ce, dans les anciens pays du front qui s’était levé, contre l’extension d’Israël. Là, chez la nation de Dieu, les frères s’entretuent !

    Y a-t-il des raisons ? Evidentes: le pouvoir puis les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Et pour le pétrole, certes! Mais aussi pour la primauté des States et leur privilèges dans la région, face aux meneurs de l’ancien bloc socialiste. Des puissances qui veillent et qui s’opposent au dépeçage de ce qui reste de la Grande Syrie. De mèche, les Chinois et les Russes, s’entendent pour une fois ! Concurrents ou rivaux, ils s’affirment face à la prééminence des States. Quoiqu’assagis depuis la chute du mur de Berlin, les  »socialistes » s’opposent à l’éclatement d’un grand pays, où ils ont des intérêts géopolitiques. Un pays pont, stratégique, dans une région condamnée aux grands bouleversements !

    Des opportunistes donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder. Point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leurs privilèges indus et de les expulser. Barra ! Les Privilèges sont de toujours, irréguliers, exorbitants et indécents. Sinon ce sont des primes? Ou conçus comme des primes, qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs, des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les  »bons amis » ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour grossir les richesses, sensées être des starters financiers pour l’économie, afin de stimuler le commerce et l’industrie, conditions sine quoi non du progrès et du développement. Amen!

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des magiciens et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire, de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout ! La suite vous l’imaginer aisément. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’ont bien cherché!

    Non, ce sont vos yeux qui se ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens, ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine ! Les astronautes nous auraient menti ! A la télé, ils ont vu une mise en scène, un montage à l’époque. Les péripéties racontées là-dessus ne furent que des mensonges, pour montrer au monde qui si les expéditions russes de l’ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, ont envoyé des hommes pour fouler le sol lunaire. Les détracteurs sont d’incrédules lunatiques, les scientifiques américains n’iront pas jusqu’à nous mentir ! Par une sorte d’acte de bravoure, une mission patriotique, sensée consolider la suprématie des States et de leur gouvernement !

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres. Eux les maîtres du monde actuel ! Avec néanmoins beaucoup de crise dans le monde, générées chez eux et répandues ailleurs ! Et actuellement des dettes et des crédits faramineux. L’histoire retient qu’ils y ont mis le pied dans les années 60 ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes et les suspicions sont confondus par les progrès énormes qu’opèrent les sondes martiennes et autres ! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières, d’anges et de démons, toute la littérature en fait nous fait vivre pour de vrai dans le rêve et l’illusion !

    Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. La littérature colportée nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes et de fantaisies ! Cela stimule notre curiosité, les expéditions, les aventures et les découvertes de la science aussi. Que l’aimer et la regarder encore scintiller, surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu ! La lune nous ensorcèlera toujours. Et c’est là qu’on a vu les rois déchus et qu’on fixe encore, pour fantasmer, la face brillante de nos plus belles !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.
    Que dire alors d’une fosse commune ou d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Des tromperies cristallisées par l’histoire et les politiques.

    Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer, de leur hébétude paresseuses et recherchée qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les partis pris, les encenseurs ! Les libérer des prisons réelles ou virtuelles où les gens se cachent, terrifiés par leurs propres craintes exacerbées.

    Des vertus sécuritaires, devenues des garde-fous autoritaires, des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaires. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné par la moisissure vernissée, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés. Je ne parle pas des seuls nôtres, mais aussi des natifs des pays les plus huppés, si fiers de leurs identités supérieures, mais combien surfaites et préfabriqués !
    Des coups de cravaches vaccinatoires au point d’affirmer pour la morale et la justice que le sceptre a le droit de flageller majestueusement.  » La plus grande injustice sur terre est qu’il est des êtres qui volent et d’autres pas. Voler, c’est se libérer « . Ça dépend de qui et du comment !
    Mechidia ! Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE, LES LOIS, NON PLUS !

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! Est-mon cristallin on ma rétine qui déforment les images et les affublent d’une chéchia ! C’est du n’importe quoi ! Instantanées, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées qui les cachent. Il y a des moments où elles arrivent, voulant être vues pour dialoguer.

    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie. Mais rien n’est gratuit. Il faut payer même pour ses derniers malheurs. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable. Que je n’ai pas été assez utile, pour justifier ma vie. Rien fait qui puisse importer ou qui puisse durer. Il y a de quoi démoraliser. Désemparé, désespéré de rater ainsi une occasion, l’unique opportunité de toute une vie ! Est-ce que je ne suis plus là ?

    C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore, malgré les soucis et les doutes ! Est-ce que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation ? Hé-ho de la municipalité, hé-ho les illustres conseillers et des rois et des présidents ! Ça pue en série, en Irak, en Syrie…Que dois-je comprendre de nos engagements et des hésitations de Barak et de François ? Ça pue le Sarrazin ! Pardon, le sarin et le gaz ypérite…Mais qui la fabrique déjà cette arme prohibée et qui la revend aux assassins ?

    Mais là, je sens une odeur infecte. Moi qui sur un coup de coryza, dû aux nuisances de la ville, j’avais perdu il y a 4 mois mon odorat. Sûr que cette odeur ne provient pas de ma chair ! Je l’aperçois, cette atmosphère que répandent sur nous les responsables de la cité et du moment. Si ça pue, c’est que je suis encore vivant ! Capable encore de les invectiver pour soulager ma conscience et notre sort. Toujours partant pour revendiquer plus des administrateurs et reprendre du poids de la bête sur mes propres maladies ! Le civisme ne se perd qu’avec le dernier souffle une fois quand on l’ait adopté.

    Wa ine taret maêza * ! Les grillons ne cessent de chanter et les sauterelles de sauter, pendant que les tiques, repues, saignent encore le pauvre chien qui les transporte sur son dos. Comme dirait Jean Benky de la Fontaine.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas, c’est fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, va dans ses chroniques différées faire de l’enseignement son métier et devenir la préceptrice du prince David Salomon, l’héritier d’Israël. Après les affres de la politique locale elle repart.

    De retour après l’Apocalypse, elle fait une réapparition comme une messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu pour simplifier le Purgatoire. Il en a les moyens. Lors de ce retour elle tentera de réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins. En lui évitant une 3GM comme finale !

    Une Troisième Guerre Mondiale. Les ingrédients sont fin prêts. Des épices d’Orient pour exciter les ultimes empereurs ! Comprenez les serviles impérialistes de la superbe Sion. Mais ce n’est qu’une légende mensongère. Un refrain de fanatiques qu’on colporte dans la presse et qu’on radote aux enfants pour leur faire peur en tenant tranquilles leurs sataniques pères.

    CYNISME ET DÉLICATESSES: CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    CETTE PATIENTE
    Autodérision, autocritique cynique, dépréciation de soi, dévalorisation, perte de l’estime de soi ! Sentiment d’échec. Enfants à charge, parents malades, dettes, chômage, divorce et déconsidération, physique sentimentale et sociale. Les maladies et les peurs, l’incompétence relative sur le marché du travail, sont la cause de cette déprime totale. Plus aucune dynamique, ne serait ce que le simple stress pour motiver et mobiliser.

    LE MARCHAND DE JOURNAUX

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’a pas salué. C’est peut-être qu’il vend aussi les salamalecs. Ou qu’il attende, comme de coutume arabe, que ce soit ceux qui arrivent qui saluent en premier, fussent-ils plus âgés ! La culture incruste des normes civiles et égalitaires dans les Démocraties. Et même les vieux n’ont pas de privilèges quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vende de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de me marketer* par ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter comme nouvelles. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme un vieux voisin ! Qui sait s’il m’apprécie ou qu’il m’aime pour m’éviter ainsi ? Ou que c’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, de bon matin, en ces temps de ramadan, de canicule, de vacances, de grosses dépenses, de bas revenus et de mauvaise nouvelles d’Orient ! Toutes les causes sont bonnes pour obséquieux ou a contrario, bien malpoli.

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    La preuve, ce que vous venez de lire plus haut. Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus, que l’on rencontre incidemment sur le Net !
    Voici qu’un détracteur de surnom « Elche » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte », le  » Combat des titans des leaders politiques » bien zinzin ! Il s’agit d’un écrit lancé sur le Net à propos des dernières sorties de nos leaders politiques. Ne faisant aucun cadeau, son jugement à l’emporte pièce, péjoratif et gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji.  » Un coup de hache dans le dos !

    L’Ellechie de service, m’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Rien que ça ! Merci donc de son conseil indigeste si méchamment intéressé ! Je lui réponds, offusqué mais sans médire ni maudire, car insulter n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que si je continue de m’exprimer. de cette façon, si classique, c’est que je n’en ai pas appris d’autres. Et à ce titre j’espère et je requière le respect dans la dignité !

    Car, s’il ne l’est pas, je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Je me résume comme étant le sobre objet des influences, peut-être des lectures qui figuraient sur nos programmes d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge donc, n’ayant pas vécu en France ni fait de littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qu’il est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur parasite, pour se payer le l’auto-plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive en matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de libertés. Celle de m’exprimer librement d’abord et respectueusement encore. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner !

    Pas une ligne de sa part pour contrecarrer le texte M. Ennaji. Mais un haro sur sa personne. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’argent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires, les peurs, les critiques des parents, des râleurs et des protestataires, les sanctions des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ?

    Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos minutes comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes, une âme éternelle, épurée de ses tares, de ses actes passés et de ses vieux souvenirs !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!

    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien, bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant celui du moment. Celui du carpe diem !

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir, entre les factions. Insatiables Droites, Gauches revanchardes, le milieu avec ses terribles et instables nuances. Leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots ! Prédations et retournements, qui croire ? Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes, des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes nous laisse hagards, incrédules et placides ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice.

    De qui se moque-t-on ? Que de slogans ! Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forêts, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences, la réalité des nantis ostentatoire et celles honteuses et incapables des exclus et des appauvris ! La grosse masse de la terre, les exclus, ont parfois des satellites et des infos, des médias pour leur faire admettre la fausseté des dires comme autant de réalité. Conditions précaire et crédulité foncière !

    Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nantis, autant ailleurs qu’ils le sont ici, quand on sait les injustices fréquentes et les inégalités flagrantes, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les déprédations et les exploitations, celles des plus faibles, le plus souvent…

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention. C’est la seule certitude et la plus sordide qui soit. Quels honneurs en tirent ceux qui conçoivent ces avanies et appliquent leurs bas calculs ? Que l’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire ! Qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, le mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël. Martyre imposé aux plus faibles des colonisés d’Albion, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Du chaos barbare à l’injustice la plus féroce ! Le calvaire, la croix du Christ, est portée par les enfants d’Orient. Outrages et sévices sur et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et justifier le mobile, on prépare, on fabrique des guerres. Des luttes constantes entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines, ces mécanismes économiques, qui rapportent gros à certains. Et gros sur le cœur des autres.

    Je m’arrête. Vous savez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser, ni cesser de continuer de le faire, ce qui est pire. Car vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Des dissemblances exacerbées et mises en exergue supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée, devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement cristallisé. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-aprioris, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine simplement, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie !

    Les discriminations persistent. La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences, en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui nous servent de parangons et d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé et de maîtres ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES :

    A THELMA : LA PARABOLE DE L’ÆSCHNE

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent comme papillons et palpitent comme des hirondelles. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, jailli de la rivière. De la nymphe laide un petit être naît l’aeschne. Véloce fier, elle s’étire et se libère !

    Sur les courbes du fruit, repues et pleines, elle furète, aspirant à se nourrir de quelques plaisirs célestes. Oser s’y poser, caresser ces fruits d’instinct, sans y avoir gouté encore est une découverte, un ravissement. Mais, ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au galbe de poire, halètent et soupirent. La pulpe esquissée, prometteuse, tressaille avec orgueil. C’est un doigt intrépide qui les admire et les jauge. Elle se pose hésitante, se promène et se referme comme la silhouette d’une main transparente. Elle sent les entrailles de sa découverte palpiter en son fort intérieur. Les viscères se pâment, son cœur troublé s’essore. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes et d’errances passionnelles, ivre de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes, avec splendeur et sent l’enivrement, le détachement. L’exaltation du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire béat, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile. Une onde musquée transporte son âme dans un éblouissement incorporel.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    #280908
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    LES MAROCAINS GALVANISES PAR DAVID GALVAN

    Le bien est dans le mal ! Cet homme est un héros, Daniel, un messie ! Grâce à lui et à cause de ses immondes méfaits, le Peuple de la Marche Verte, se relève et s’immunise, pour faire face au monstre, qui le réunit. Et peut-être pour évoluer, dans la paix entre les classes dispendieuses et les autres, vers une monarchie parlementaire, moderne, décomplexée, démocratisée.

    Le cas de cet espion doublé d’un vieux pédophile. Un traître, multirécidiviste, irako-espagnol, qui aura abusé de 11 enfants de Kénitra, âgés de 2 à 14 ans, en un temps record ! Daniel Galvan Viña  »Le violeur de Kénitra » et dont le prénom d’origine est Salaheddine, de Bassora. Khessar Eddine, est un espion infiltré à la prison d’Abou Gharaïb. C’est peut-être lui qui a vendu la cachète de Saddam Houssine. Il est l’illustration d’une sordide affaire.

    Pour faire plaisir à notre ami et parrain, le roi Juan Carlos, on lui libère 48 ibères, tous auteurs de faiblesses et d’infamies. Le roi Charles ne demandait pas tant. Il ne connaissait certes pas ces gens, encore moins le fond de leurs dossiers. Mais on va faire preuve au Maroc d’une superbe amitié, d’une noblesse d’âme proactive, qui ne sied qu’aux plus grands monarques. Une espèce épuisée. Preuve d’une large magnanimité. Très rapidement et même trop vite.

    Les nôtres, pour faire plaisir ont été plus munificents et prodigues. Ils ouvrent les vannes: Les Espagnols, dehors ! Pour une fois qu’on peut leur dire barra, sans qu’ils se fâchent, c’est bon débarras ! Ces zigotos partis, il reste tant de bonnes choses à partager au Maroc et des meilleures encore !

    Ils voulaient déguerpir, comme si nos prisons n’étaient pas humanisées pour le rachat et la rédemption et que pour l’exemple, elles n’étaient pas suffisamment hospitalières, quitte à se tasser pour faire place à l’hôte. C’est vrai, ce ne sont pas de villas ni des salons à la hauteur de ceux du palais Zarzuela ! Mais quels que soient la complaisance et les arrangements, que les convives peuvent s’offrir, une prison reste un bagne. Un pénitencier parfois, malgré les quelques conforts qu’on offre par complaisance, dans toutes les prisons, aux plus vertueux donateurs de parmi les richards. S’il a pris, l’exfiltré irakien, 30 ans de verrou comme sanction, le traître félon et vendeur de Saddam, mérite bien plus ou pire. Et non la grâce du roi et sa libération.

    Ça, non ! Choquée et subitement trop fière, la Rue ahurie, se meut spontanément. Désorganisée parce que interloquée, elle qui vient d’esquiver l’arabesque printanière, avec miracle et grande intelligence, la Rue électrisée, galvanisée, prête à tout vendre, même le sang, pour venger l’honneur.

    Une guerre civile à la mauresque, risque-t-elle de s’enclencher après le dépassement des polices ? Polices aux caractères majuscules ! La chasse aux incongrus a été évitée. Les Partis de tous bords ne sont pas descendus dans la rue. Estomaqués surpris, précautionneux !

    Ils sont restés prudents et muets et ahuris. Encore perplexes, en vacances, c’est le Ramadan et parce que le Gouvernement est en réfection ! Chabateries obligent. Et puis, autour de nous, il y a trop d’effervescence, partout entre le Maghreb et le Moyen-Orient, dans les pays arabo-islamiques ! On ne veut pas la peste ici ! Les petites manifs de quartiers se font sans saccages, ni extrémisme. La rue, poliment, respectueuse s’est manifestée librement. La brutalité a été au rendez-vous. L’honneur des marocains a été sali. Tant de familles brisées, méritaient ces sorties citoyennes et ces cris, pourtant§ , pour montrer que le dépit et le silence, à quelque chose, ne peuvent plus servir.

    Le Galvangate a galvanisé les marocains, les sortant de leur classique pudeur, de leur Hiba de leur Hogra. Historique inhibition, faite de respect, mais aussi de crainte et de peur génétique des autorités, du pouvoir, du Makhzen. Les têtes coupées, les piloris, les emmurés et autres spoliations ont eu suffisamment de poids, héritage atavique, devenu culte et culture, suffisamment dense et entretenus pour inscrire la terreur dans nos gènes et courber le dos à nos chromosomes aux fins d’assagir les sujets pour les laisser vivants…Ça date de quel empereur déjà, de quelle dynastie et de quel conquérant ?

    Il y eut d’abord une inconscience quasi générale sur cette affaire qui s’étant passée à Kenitra, n’a pas attisé toutes les bonnes consciences. Un simple fait divers, qui jette le froid sur la conscience nationale, pas suffisamment médiatisée. Un artefact qui n’a point concerné les partis politiques. Occupés sur d’autres sphères à la recherche d’autres combats, ils sont restés placide et muets.

    Une sorte de consensus inconscient qui a pétrifié les réactions des gens à la suite de cette affaire. Le Galvangate a sauvé de l’humiliation un peuple anéanti, silencieux, nu indifférent et stérilisé. En avisant le Roi, sur les gens qui l’entourent et qui l’ont trompé en se trompant, ou qui le trompent, habituellement, régulièrement pour ne pas l’alerter ou l’effrayer en nous réveillant de notre léthargie proverbiale.

    Ce méfait a jeté l’opprobre sur ceux qui des félons et des prédateurs, qui ont causé cette bavure, volontairement. Ceux qui auraient trahi par méprise ou par trop de manigances, encore une fois. La confiance du roi a été ignoblement trahie. C’est un pêché capital de lèse majesté ! On aura fait un travail de saboteurs aux services du Roi ! Face à la sape de l’estime, du respect, du cœur et de l’intelligence du Souverain, face à la rue versatile, face aux adversaires qui nous scrutent, face au monde qui nous regarde et qui méjuge, c’est une souillure. Un complot ne serait pas pire !

    Dieu, protégez-moi de mes amis. Et de mes aides. La colère du roi est juste et révolutionnaire. SM vient de donner ses ordres pour châtier les impétrants, quels que soient leur prestige et leurs rangs. Des rentiers de leurs fonctions, qui faisaient trembler les gens, et qui forts de la confiance du roi et de leur statuts particuliers, ont fait commettre cet impair au bon Souverain !

    Il fallait vite annuler d’urgence cet acte de grâce ! Revenir sur le droit de grâce, celui dont dispose constitutionnellement tout chef d’état, est un acte salvateur. Plus tard on révisera la formulation de ce cérémonial ! Mais il ne doit pas disparaître de nos us, à cause d’un couillon ou du fait d’un pédophile ! Mettre la main sur le bonhomme pour le rejuger chez lui a demandé moins d’un jour. La rue aura le temps de réfléchir et de s’apaiser ! Avant de revenir battre le pavé avec ses clameurs à demi cachées, ses peurs qui commencent à disparaître, pour sauver l’honneur des marocains effondrés. Main dans la main, la rue, le Peuple et son protecteur et guide, le Souverain, pour montrer qu’on est docile par respect, mais encore fiers, et qu’il ne faut pas aux manœuvriers nous faire retourner en arrière !

    UNE ANNULATION DE GRACE SANS PRÉCÉDENT

    Oui, question le traitement réfléchi et lucide du roi, est une Révolution du concept monarchique. Mohammed VI reste entier et conforme avec Lui-même. Mieux, sans totalitarisme aveugle, il donne à la fonction, à la personne et la qualité du Roi, une qualité, une dimension humaine. Non pas l’humilité soufie, mais éthique. L’écoute et la critique raisonnée de ceux qui autour de Lui s’agitent et font des dépassements au nom de SM en auront pour leur grades. Ce redimensionnement régulateur des privilèges, outrés quasi féodaux depuis siècles , risquaient d’empirer , pour cette raison contenir les jeunes, les crises et leurs dérives !Cette écoute du Peuple, fait aimer plus encore le Roi M6 pour ses qualités, je dirais  »humbles ».Une  » école de comportement nouvelle », pour les chefs et les cadres, qui devrait inspirer tous les supra-acteurs, tous les privilégiés, qui opèrent dans les grands services de la Cour et de l’Etat.

    DIVORCES CIVIL ET MÉDICAL

    Je n’ai plus de parents, je n’ai plus d’amis, tous foutus, déplacés ou partis. Je reste seul, incompris, mal aimé, avec mes maladies, étranger à ce pays, après avoir divorcé avec lui, depuis des années. Ma présence tient du virtuel ici. Et dire que j’étais citoyen de cette bourgade, gavé de civisme pour cette ville, patriote par delà ses rebelles tribus ! Nationaliste, je viens de perde mon amant, ce pays que j’aime. Ma religion, c’était d’être fier et de le tenir en estime sa communauté, comme un père qui tient à sa nouvelle famille ! Maintenant, je suis ailleurs, si vous m’avez compris.

    Exilé, déplacé ou anéanti, en tout cas, mes préceptes largués, mes principes vaincus. J’ai vu trop d’hommes mourir sans avoir démérité. Pourtant, ils sont partis dans l’oubli. Ils pensaient compter, ils avaient fait fortune! Je suis ailleurs ou que je ne suis pas encore né ! Et que je doive avant tout me préparer à ce milieu, cette ambiance, cette ambivalence. A ce pays, à cette époque, à cette multi schizophrénie? A laquelle je n’étais pas préparé !

    Les droits, les promesses, aucune parole, aucune garantie. On spolie tout ! Adieu triste éthique. On ne représente plus rien, aucune garantie. Sauf pour certains, une fortune les engagements prérogatives. L’état, l’ordre, la faculté, nos ministres, nos maîtres, nous ont largués, après nous avoir formatés et longuement menti. La médecine n’est donc pas une Religion ! Ni une communauté prestigieuse qu’on respecte. Le magistère est devenu un calvaire. Seuls les prophètes, tirent leur croix ou montent leurs échafauds avant d’y être pendus.
    Pas facile, non plus, quand les plus hauts des chefs sont évincés. Qu’ils meurent, qu’ils mentent ou qu’on les plombe, qu’on les cimente ou qu’au bout d’une corde on les pende. On live universelle, sous les huées ! Sans regrets. Que vaut la vie, la leur, quand ces hommes illustres, amis entre eux et des super pays qui les protégeaient, sont pris la main dans le sac ou après le saccage de leur pays ? La culbute est tragique. Ils se sont trompés parce qu’on les a trompés.

    Que méritent ceux qui les ont ainsi trahis ou vaincus? Que valent ces illustres chefs d’états, leurs espions, leurs ministres, leurs généraux, leurs prouesses ? Que valent leur parole, leurs promesses, leurs technologies, leurs certitudes, leurs manigances surtout ? Personne n’est parfait, personne n’est dupe non plus ! Faut-il attendre pour les hommes la Résurrection et le Jugement Dernier pour apprendre la vérité ? Devenir humbles et rendre compte de ce qu’on a fait.

    Je ne sens rien si vous n’êtes pas près de moi, vous n’êtes pas de mes amis. Je ne sens plus rien pour vous, alors que je vous admirais Fan éloigné, parmi des millions et des milliers. Mais je ne peux pas me consoler, même si j’en suis affecté. La vie est faite de piqures. De traitrises et de malentendus. Avec vos guerres racistes, vos guerres interreligieuses et civiles, vos clans xénophobes, vous m’avez abusé, trahi. Je n’aime pas cette époque. Ces deux millénaires, non plus !

    PARALYSIES

    Là, tenez cette enflure du front dont je me suis aperçu ce matin. C’est un moustique magnifique qui a dû me faire ça ! Sûr, qu’il m’a aimé, mais, si je m’en étais aperçu je l’aurais pourchassé. Mes doigts encore, c’est pareil, ce n’est pas le pied. Pour un orteil d’abord et toute la planche du pied ? Entendez la plante des pieds, elle qui ne se sait plus et qui ne se sent plus marcher. Ni sentir les attouchements ou le simple pincer. Elle aurait dû me fait mal, pour m’avertir, enfin ! Elle joue un cache-cache sensitif, pour jauger ma sensibilité. Juste pour m’énerver, pour me sentir que la sensibilité n’est plus là. Pour reprendre ses fonctions, elle fait un chantage. Aller chez le médecin ou s’établir et empirer ! En montant plus haut aux cuisses !

    Les fesses sur lesquelles je suis assis, sans qu’elles le sachent, sans les sentir. Si avant, ça me faisait mal, maintenant elles boudent, elles ne me parlent plus. Elles ne me sentent plus et vice versa. C’est une partie cruciale du corps qui est partie, alors qu’elle est là en bas. Pas plus que je ne sens les urines. Cette nuit, je n’ai pas eu la sensation habituelle de sentir le flux traverser mon émonctoire. Je pas senti la moindre urine passer par le zizi, ni vu l’endroit d’où cela sort.

    Pour le reste, paresseux délaissé rabougri, il est insensible. Il ne sent plus rien, ni au test de l’attouchement ni à celui du pincer. Il s’est emmuré dans le mépris. Il n’est plus à moi depuis que je l’ai délaissé, par devoir te par respect. Les contrecoups de l’effet Ramadan sur le bout de viscère, qui s’est mépris et qui fait carême à sa façon ! Il y a de ces musulmans ! Et pourtant la religion est une affaire de liens ! Il faut dire que ce genre de liens avec les sept cieux se relâchent plus souvent de jour…Mais, la nuit ils devraient se consolider et suivre la norme et les habitudes

    BIG BANG, CREDOS ET DESTINS

    Vivre éternellement en restant vieux ? Ou jeune, c’est encore mieux ! Ou mourir vite, et qu’on en finisse, rapidement pour le néant ou pour le paradis éternellement, parce que Dieu est magnanime et miséricordieux ! Ou mourir plus lentement ? Dépérir pièce par pièce, article par article dépecé ! Clément et charitable, ils ont tellement prié le bon Dieu qu’il a fini par exister ! Ils sont arrivés du moins à y croire, par besoin ! Pour régler leurs problèmes, leurs affaires et réaliser leurs espoirs !

    Les vieux enterrent leurs vieillards, les jeunes sont occupés par le travail ou les jeux ! La Quête du pain et des jeux depuis les romains est un secret non gardé de bonne gouvernance. Qu’on les leur fournisse afin d’apaiser les foules pour les diriger plus docilement. Questions philosophiques plus mystique: il faut pareillement aux gouvernants terrestres protéger la vie et assurer ce qui va avec. Sans la leur reprendre, cette vie et ces biens. Au besoin la leur rendre quotidiennement facile! Sans ce stress constant qui nous caractérise. Tension que seul l’alibi, la promesse d’un meilleur monde, ailleurs, peut combler. le Paradis !

    DÉMONOLOGIE

    Ceux qui idolâtrent le diable, savent qu’il était là avant eux. Ils ont d’autres promesses. Mais rien n’est certain logiquement. Les plaisirs, les occupations, le travail ou d’autres problèmes pallient à ces questionnements existentiels, au final, sans rien régler non plus. On croit pour les premiers, on feint sans certitudes ni acquis pour les autre, car la raison et le credo, ne font pas bon ménage chez eux et c’est assez pour souffrir toute la vie durant, face à la futilité de l’homme !

    Si on croit par besoin et par nécessité pour certains, on se marie de même par habitude. Religions et liens sont synonymes étymologiquement. On se marie avec ce qu’on trouve et qu’on peut acquérir à bon prix, près de chez soi. Par besoin aussi, par convenance ou par nécessité, par habitude, instinct et coutume, comme font les autres. C’est ça la vie ! C’est ce qui la maintient sur terre pour les humains, du moins, et nous maintient encore dessus. L’usage du sexe comme lien pour l’éternité.

    Souvent, c’est le contraire qui se produit. On devient acariâtre et vieux, la santé vous lâche. Satan aussi vous lâche, une fois accompli son forfait et les vôtres

    Satan vous avez compris, c’est le  »démon », qui fricote avec les  »crocodiles », des êtres de parabole, si chers mais honnis en fait à notre Premier, Benkirane ! Le diable, c’est cet autrui, multiple et majuscule, qui tient les liens et tisse les cordes, qui serre les chaînes et manie le bâton, comme un porte-plume ! Les pouvoirs multiples qui tracent les destins, dessinent leurs plans, établissent leurs programmes. Ou qui les changent, pour l’utilité publique, selon leurs versatiles volontés. L’homme simple, la rue, le peuple, ignorent les grands paramètres qui gèrent le monde et poussent les autorités à faire des entorses ou des miracles. L’électeur moyen placide ou discipliné, confiant et loyal, subit ce qu’il ignore des divines sphères ! Mais, au font, il râle à en faire de rancunières dyspnées.

    Celui vous de détourner oublier…Un moment ! En fait, c’est le calvaire de la morale. Comprenez tous les animaux conscients. Animaux, veut dire mobiles, animés de la religion, vitalité et de l’éthique, mouvements de Dieu. vie. Ça ne concerne pas les sédentaires, des vivants qui bougent peu ou pas et qui finissent par végéter. Comme des végétaux, des légumes, sans la chlorophylle, à deux pas des minéraux.

    SANS NÉGATIONNISME

    la chance de l’Afrique est que cet esclavage inhumain et maudit ait pu avec les luttes et le temps conquérir sa part d’Amérique et de faire par le travail sur ce continent un puissance. La preuve par Obama. Le cheminement des juifs, sémites d’origine, jamais reniée, comme les Arabes conspués, malgré la diaspora et les haines, le racisme, les exils et l’holocauste, ont pu renaître grâce aux qualités de travail, de recherches et de création de leur élites, par delà leur hermétique communauté. Des finances aux médias, par la chanson et le cinéma, ce peuple de Nobels et d’inventeurs est devenu impérialiste, colon, guerroyeur inlassable. Sa revanche sur son histoire ! A contre-courant des normes universelles de libertés et des progrès humanitaires, exploitant ses souffrances et ses misères historiques.
    Mais quel peuple n’a pas souffert depuis Caïn ? Ce peuple d’élus de Yahvé et de lobbies quasi totalitaires, ne cesse d’étonner et d’innover. Seulement, il maintient de mains de fer, une atmosphère identitaire et théocratique fermée, dans une ambiance de guerres incessantes sur les territoires et les campements colonisés ! Au lieu de se faire plus estimer par les peuples, ses entêtements tyrannique de félon, arrogant et crâneur, détermine plus de déception et de rancœurs et ce chez les plus inconditionnels des pays donateurs. Des pays qui le soutiennent en lui déversant sans arrêt d’incroyables aides, nonobstant son statut d’état porte-avion avancé de l’Amérique. Israël, n’en fait qu’à sa tête, malgré les recommandations mondiales. négationnisme

    IMAGES ARRÊTÉES

    Dialogues avec les petits enfants l’écoulement des bleus, dieu est-il digne de H-II ou de mèche avec M-VI. Dieu sent tout et voit chaque chose de l’infiniment petit sur terre aux plus lointaines étoiles. Celles qui ont précédé le temps et qui naitront dans l’univers, qui est en expansion. Avant que le fœtus ne se développe il sait ce qu’il fer, il sait la fin des choses et le début du commencement.

    L’orgueil la fierté, la force les richesses, la bonheur les avoirs la santé, l être devient personne et puis, le néant

    PARTANCE VERS L’OUBLI

    J’ai vu ce cortège de ministres, leurs fêtes, leur prestige, leurs richesses, leur fidélité, leurs prosternations, leur suprême autorité sur le peuple, je suis resté ébahi par la superbe de nos belles cérémonies. Rien ne dure, hélas. Les forces déclinent viennent les regrets avec les maladies. D’aucuns furent chassés comme des chiens, malgré leur puissance suprême. D’autres sont partis avec les honneurs et la fierté du service rendus et les regrets des citoyens et de leur postérité. Loyaux dignitaires d’un côté face aux conspirations et aux félonies. Beaucoup sont morts depuis ! Que faut-il conclure ? Jeunes, nous écoutions avec étonnement les plus âgés nous délivrer les mêmes sentences. Rien ne dure éternellement, tout est labile et futile. Vive l’humilité !

    Définie ainsi, est donc la vie. Philosophons alors, dans ce cours élémentaire que l’on ne peut guère surpasser. Que signifie la vie, si l’on doit mourir. N’est-ce pas tragique et regrettable de vivre et de devoir partir vers une destination inconnue ? N’aurait-t-il pas été mieux que de n’avoir jamais existé ? Perdre la vie et la vue de cette terre, ses plaisirs et ses joies ! Mais ce n’est jamais vrai pour tous, hélas, d’avoir si avantageusement réussi ! Et puis, partir et laisser ce qu’on a aimé goûter, ce à quoi on tient, sans fourberie ? Est-ce raisonnable ?
    Ou faut-il être hypocrite, pour l’accepter ? Je le dis des bienheureux qui en ont su profiter ! Ce, au moment, obligatoire, de s’en détacher…Ce n’est jamais suffisant ni parfait, ni futé de tout bazarder ! Seuls les religieux, les croyants, les philosophes peut-être et les ascètes partent, comme pour voyager. Où vont-ils, où sont-ils entrés, avec leur âme, enfin découverte et leur esprit. Chez eux…Dans le séjour des bienheureux ! Que de patrons, que de chefs, que d’oncles, que de tantes, que de voisins, que d’amis sont partis subrepticement, sans savoir leurs destinées.

    Je suis venu, sans savoir si je l’avais demandé, et puis sans prospectus ni croquis. Etait-ce un stage ou un examen pour être rodé et noté? Que fallait-il faire, en dehors de manger et de respirer et de boire ? Qu’ai-je appris, qu’ai-je retenu et que je doive traîner avec moi ? Et où ? Que garderais-je en mémoire, là-bas ? Quel là-bas ? Là-bas, c’est en bas ou en haut ? Avec ce putain d’Alzheimer, ces parties qui me manquent et ces tremblements ! Que signifie la vie, si l’on doit mourir? Répondez à ces questions d’enfants ! Afin que rien ne se perde et qu’on ne fasse pas de bêtises ou qu’on se perde aux jeux, aux crimes, au moment de retourner, là-bas ! Et qu’on n’en dise pas  »pourquoi le sortir du néant », pourquoi réveiller  »ce monstre » à la Résurrection ?

    LES DONS DU RAMADAN

    Le Ramadan mois des grands cœurs de la compréhension et du pardon ! De la tolérance? C’est sûr que les islamistes y ont réfléchi. Ils en profitent pour multiplier les bonnes actions et les bienfaits. Aussi, s’éclatent-ils entre frères, pour mériter une place de première au paradis. Avec leurs victimes méritantes, bien entendu ! Ils ne vont pas se fâcher. Et les grâces, c’est dit, il faut commencer par les plus proches, et leur délivrer les aumônes !

    Le don de soi est chose faite, puisque nous sommes des amis. Des riens, des souvenirs, des projets nous unissent ou nous défient. Le devoir de maison, le régal, le plaisir légal, reste constant pour les bons musulmans et comme ils mangent bien, il ne s’en privent pas, pour honorer les libertés en toutes permissions ! Chacun d’entre nous, n’est déjà trop vieux, compose avec la bête en faisant le lendemain, avant de prier, ses ablutions. L’été est une bonne aubaine pour se rafraîchir sans craindre le froid ! Elle n’est pas belle la religion ! Assez d’hypocrisie My Lord, et vous gentil pape François, devenez des musulmans et venez chez nous vous investir On vous trouvera de bonnes épouses ! Des femmes pas des garçons ! On n’accepte pas les unions publiques entre les maux, les mâles pour ainsi dire ! Vérifiez auprès des dames. On a fait des progrès dans la Constitution. Oui le Ramadan, nous conseille de rester de bon conseil, attentifs aux besoins d’autrui.

    Il n’y a que les copines qui refusent de s’éclater. Les boites ferment et les bars aussi. Les adeptes de Bacchus ne trouvent plus d’autel pour se sacrifier.

    LE POTENTAT ET LE PROSCRIT

    LE PROSCRIT

    Le film  » Le potentat femelle ». D’entrée et avant le générique. Un duo s’exprime devant les cameras. Unique maître de céans, source de vie, décrète. Dégage va-t-en ! Je ne veux plus de compromissions ni d’amours palimpsestes. Je ne te veux plus comme amant. Je mets un trait, une barre métallique sur ce qui était avant. Un corset d’acier. Reprends ton diamant ! Je ne t’ai jamais rien offert, en dehors de moi ! Je sais, j’en suis rassasiée! Je vais me réserver à Dieu et lui demander pardon. Pèlerinage ? Et si ne montes pas au tirage au sort? Mon sort est écrit. Tu as vieilli, il en est temps. Ce sera plus logique à ton âge d’observer l’amputation. Coupez ! Ciseaux ! Changer les artistes et cette partition. Refaites les décors…Réprimé, spolié, exilé, oublié, amoindri. Rabougri, ployé sur ses peines, incompris, stérile. L’acteur principal n’a plus de rôle. Il est desservi.

    Une pensée pour Oum Kalthoum. Elle au moins, elle le comblait. Une larme même, en élevant une prière à Dieu pour elle ! Il faut bien que quelqu’un de sérieux nous réponde de Là-haut. Elle ne peut être que l’hôte de Dieu. J’espère qu’elle est bien logée. Il faut mériter le paradis pour la réécouter. Depuis qu’elle est partie, il y a des ersatz, certes. Mais jamais plus de légende cosmique comme elle. Elle était l’Egypte, le ciment arabe et musulman ! Elle était notre voix, peu importaient les rois, les chefs et les présidents. On était qu’oreilles pour elle.

    Le Paradis était là. Près de la radio, sur la télé ou dans le CD ! Elle était la paix, l’amour. Et on savait le faire. Grâce à elle. Et même en pleurer. Sans son mythe vivant, sans son idole, regardez ce que ce pays est devenu sans elle ! On n’arrive pas à la replacer. Nous somme tombé en berne. Le firmament n’est plus au Caire ni en Orient. Il n’y a que des flemmes. L’incendie, les tempêtes entre cousins et frères ! Et on ne trouve plus de baumes pour nous apaiser ni de cervelles ! Rien pour nous réunir et festoyer. Que des ennemis pour nous faire guerroyer entre nous de l’intérieur. Nous enfouir la tête DE honte au lieu de nous lever pour combattre l’ennemi universel ! L’injustice des nations développées, la rancœur du voisin son arrogance, la haine, les insuffisances et les peurs.

    LE POTENTAT

    Pour revenir à notre film, dont le scénario est donc en réécriture, il n’a droit ni à l’existence, ni à la santé, ni au respect. Faut-il vous l’envelopper dans un linceul, ou qu’une brouette suffira en guise ! A la place de la chaise, il trônera sur un fauteuil, roulant. N’avait pas pommé ses muscles pour faire du khliêe* à sa bien aimée ? Il n’a droit ni à l’existence, comme amant, ni à la respiration. Ses articles ont fondu. Il ne peut plus se lever !

    Comment ferait-il l’amour à sa dulcinée. L’amour est fait d’habitude. Lisez hébétude ! Ou d’admiration. Il lui interdit, selon l’auteur du générique et des lyrics, du scénario, lui même coproducteur, de rêver et de se résigner. Il doit vivre avec angoisse et stresser ardemment sur sa perte coquine. Afin de délivrer un message triste et tragique aux spectateurs. Où est ta queue, vagin ? Il leur faut partager le drame, leur communiquer, pour être professionnellement compétents. Qu’ils vivent de que joue l’acteur et qu’il le sente vivement. Qu’ils sentent le drame produire ses effets sur eux, physiquement, en eux psychologiquement ! Autrement, ce n’est ² ni du thé ! Il faut qu’ils rentrent dans leur argent et au prix que sont les tickets des rares cinémas ! L’intensité du drame intérieur en plus du déchirement du couple, doit faire pleurer les âmes tendres. Il faire actionner les violons ! Et les faire sortir de la salle de cinéma les plus fragiles ! Et qu’on asperge d’essence d’oignons la salle ! Nous serons les premiers à innover par cette maîtrise.

    Dans quel état sera ? L’antihéros de la pièce. Dépecé, étranglé. Qui peut me jouer ça ? Faut-il que je fasse aussi l’acteur ? Mais qui vous dirigera ? Je ne sais pas jouer au médecin. Il est fini le temps des super héros. Les américains ne font que ça. Ils son très bons. On ne peut pas les concurrencer sur ce terrain. Le dernier de leurs films vaut notre budget d’état. misons-donc sur les faiblesses et les peurs. Sur les misères humaines que provoque l’amour, la déchéance des hommes, Ou son contraire, le crime d’amour ! La haine, en fait après le dépit, quand l’un des partenaires, souvent l’homme, n’a plus de chance ni de choix. Et faute pour obtenir le cœur de sa lubie, comprenez le sexe de sa Terreur, il la tue. Après, qu’elle l’ait empoisonné, emprisonné dans ses serres, avant de le relâcher oisif dans la nature. Incapable de lutter dans la jungle des sentiments contraires.

    Tarzan, Robin ou Zorro, ayant perdu sa superbe, cède à Napoléon ou son Hitler, fait femme ! C’est selon la culture des spectateurs, des pays vers où l’on doit exporter et distribuer mon film ! Compris messieurs dame les techniciens et les acteurs ? Faites un coucou complice, un effort de marketing, un clin d’œil à nos spectateurs. Montrez que vous êtes des humains, ils se verront en vous ! Ils ne sont pas virtuels nos spectateurs. Adhérez aux personnages, détestez-vous abondamment, en vous reprochant de ne plus vous aimer. Ça doit faire palpiter les spectateurs. N’oubliez pas que pour ce genre de films, que ce sont des couples qui les verront. Ils doivent les sentir, à vomir, pour les apprécier et pour nous apprécier, pour vous apprécier. Le Transfert, le transfert, mes potes. Collez-leur vos haines. Même si elles ne sont pas vraies ! N’hésitez pas de jouer avec tous les muscles de vos visages et de vos cerveaux. Vous n’êtes pas à vos premiers rôles et vos personnages ne sont pas des jeunots.

    Haïssez-vous ardemment, savamment sur scène ! Et même après, ça m’ira ! Ils n’ont plu l’opportunité de se refaire. S’ils se perdent, c’est pour toujours. Car il y a chez la femme le coût religieux, le côté suprématie nouvelle de la religion. Seul refuge après sa situation d’échec. C’est, c’est le démarrage de l’érosion ou du renforcement paradoxal du caractère. Du sérieux et de l’extrémisme, vécus, profondément chez l’actrice. La passion amoureuse ne peut plus combler son délire ni alimenter ses fantasmes. L’habitude ne satisfait plus son désir d’amour, rangé classique ? Sa quête de moralité d’honorabilité face aux mensonges durant des décades, face à l’hypocrisie ou simplement aux feintes sociales, à la schizophrénie vécue pour faire face au milieu ambiant !

    Cette ambivalence lui a fait perde 30 ou 40 ans de sa vie ! Après ce qu’elle a, qu’ils ont perdu et fait perdre aux autres. Après tant de sacrifices, alors qu’ils soient féroces mes acteurs chéris ! Partez en guerre, vos rôles vous le demandent, mais ça doit être interne. Montrez-le ! Montrez-le-moi ! C’est ça le deal, c’est ça le film ! C’est du final du définitif qui doit réveiller donc assez de haine entre partenaires, qui s’aient au fond et qui s’en veulent et se détestent qui ne se pardonnent pas de s’être mutuellement aimé, passionnément, par défit, par dépit, par rage. Ils se sont leurrés, à bon escient. Sans tromper chacun son partenaire. En toute fidélité. En toute exclusivité. Pour des prunes. Relisez le roman ! Gardez-le avec vous comme talisman ! Même dans les toilettes relisez vos rôles et rêvez-en aussi !

    Hé oh les partenaires, jouez-moi ce drame ! Nouez-le, éclatez-vous, faites-moi exploser les spectateurs. Qu’ils emportent avec eux le film, ses vices, ses doutes, ses incompréhensions, la susceptibilité meurtrière, les lâchetés, les sermons silencieux de fidélité, la beauté de l’amour passion et la terrible perte de l’amour rompu ! Ouf ! Et là vous vous adressez à tous les couples du monde. Faites pleurer les hommes sur les épaules des femmes. Et sur scène aussi ! Mais pas le contraire sur scène, mes amis, je ne veux pas voir l’actrice, pleurer, même si c’est une tendre de natures ! C’est trop facile d’apitoyer. Je veux énerver, secouer et interpeler ! Et vos cachets seront à la hauteur de vos pleurs inapparents. Alors vous pourrez festoyer et aller vous faire pardonner vos dires en boîte de nuit ou sur l’oreiller ! Ha ha ha ! Je ne dois pas parler ainsi ! Et je ne veux pas que vous le fassiez maintenant. Car, vous risquez de vous attendrir et de me casser le moteur, la machine psychologique qui sous-tend le drame dans ce cinéma.

    LE PROSCRIT. LA SUITE

    DE LA CHABATERIE*

    Alors de commun accord avec les indépendantistes de l’Istiqlal, il va a se relever, chassé il le veut du gouvernement et accéder aux jeux de l’opposition, le molasse compagnon son adversaire, son alter ego et prédécesseurs, représentent le tremplin, la cible la curée. On a oublié les luttes communes, le prestige, l’union sacrée, la résistance le pouvoir appelle, le trublion manigance. L’autre se résigne dans l’abnégation.

    Elastique, souple et complaisante, la politique demain ira qu’à la connivence, la corruption, le deal, Le proscrit n’a plus de dignité, il s’efface ! Le courage ostentatoire, il ne l’a jamais eu, même s’il le lui fallait de puis ! Les grandes familles c’est ainsi, la pudeur est l’art de leur politique. Obséquieux et vorace, ils ne sont plus les seuls pour vendre ces préceptes et ces louanges de cérémonie. Lui, il ose, intrépide depuis qu’il a appris à sortir des vannes, pour plaire et que ça a marché ! Le populisme comme programme, technique et sentiment partagés ! Le tribun flamboyant, invective, moque et manigance, pour vaincre et s’élever ! Après tout, les politiques, syndicalistes de métier et agitateurs, se doivent de défier et d’oser ! Il en a la tronche, Si Clisse, l’art et les qualités !
    S’il a présenté le gus des potentialités, c’est le début de l’extase pour lui, la fin de l’affectation et de l’affliction. Pour le leader tazi, c’est la fin la prescription des ruraux de Fès ! Une élévation sur les citadins racés de la vieille capitale et sur l’élite de la Qaraouiyne. Les fassis, victimes de leurs lascivité et autres lassitudes historiques, tournés en ridicule par une sombre machination, une forme de manipulation vivent comme une excommunication de leur Parti. Exacerbation de l’assentiment, ployés sur leurs accoudoirs les défaits, en larves résignées, leurs viscères crient au ciel la défection des anciens ! Les hommes politiques, les fossiles ont laissé des traces. En laisseras-tu, toi Chabat, de plus graves du fait de cette crise que tu as créée ?

    BANALITÉS

    Indicibles, nos comportements nous composent, nous complexent, nous oublient, nous terrassent et nous déterminent. Nous croyons vivre et c’est une volonté nécessaire. Et nous assistons médusés, méprisés, aux changements croyant en de risibles libertés, alors que nous ne faisons qu’obéir, obligés, aux éléments qui nous dictent nos besoins, nos instincts et nos conduites. avec quelques clartés parfois aux plus futés aux plus libres de nos éclaireurs, ils savent que les plus développés des pays avancés, influent sur nos libertés et nos destins,
    d’étudiants de cadres, de malades, de consommateurs, de militaires et de politiciens, allant jusqu’à dicter des normes à nos chefs, protéger les plus dociles et pousses les inadaptés à déguerpir. Les subversions, les manigances, les séditions les nouvelles, les rumeurs, par médias interpose, partis et clans motivés et depuis le net, pour fabriquer des printemps pour envahir un pays et le dévaster. Des exemples ? Ouvrez la radio, la tv, les vieux, journaux et ceux de demain, chaque jour!
    C’est là qu’on décline sinon le projet, le sort. Les dieux sont des vendus. Imposés par les maîtres, ce ne sont que des marionnettes, jouant pour les tyrans et les matons qui savent les fabriquer, les programmer et les agiter. Nous avons l’art de pleurer, le peuple ne sait que crier ! Et vice versa, ou mieux nous avons l’art de plumer, le peuple sans le faire crier. Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de mauvaises promesses. J’aspire seulement à l’amour de Celui qui a fait l’univers et j’espère qu’Il m’entend un peu.

    ODE AU NÉANT SALVATEUR

    Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de fausses promesses. Sa majesté, la reine mère, est fatiguée. Elle a pris de l’âge depuis le Big-bang. Elle en est restée assourdie. Les explosions d’Irak et de Syrie, ne cessent de l’assommer. Qui plus est plus son tapis sur l’Esplanade se rétrécit. Plus personne pour la dorloter, la sentir et l’adorer ! Elle est pompée, perforée, déflorée, dévastée. Les vaches l’ont vidée. Elle épuisée, plus de pétrole, crevée ! Elle se voile la face de nuages gris, de peur de se regarder, souillée, polluée. Perdue, elle va cesser de tourner et plonger dans un trou noir, pour s’y abîmer !

    Né moucheron, il n’a pas plus d’un cinquième de millimètre. Ça lèche, ça suce ça respire te ça mange ! Comme toi tigresse, il a des griffes, comme toi l’éléphant il a une trompe, comme toi l’aigle il a des ailes, comme toi femme, il a un cœur qui bat. Comme toi, homme, il a peut-être une âme. Toute menue, évidemment. Il ignore toute de lui-même et ne se complique pas la vie, avec le moi, le surmoi, la conscience d’être, son devenir et ces notion d’après vie et d’immortalité. Il ignore ce qu’il y a sous le sol, dans les cieux, là haut, et au-delà ! Comme nous ou presque, évidemment ! Il n’a pas besoin de lire ni d’écrire, de trahir ses pensées ni de traficoter. Il vit, point. Sans craindre aucune menace, sans savoir qu’il va disparaître, s’il s’approche de ma peau !

    Ma peau, mon derme est si fin, qu’elle devient vitreuse, et que je voie à travers mes tendons jaunis. Des veines saillantes, ou vides au lever et aplaties, dessinent des hiéroglyphes, écriture, symboles et signes, appels et paroles, des codes que je ne sais pas m’expliquer. Des capillaires extrafins sur les plis des paumes me donnent cet aspect fripé. Malgré moi et toute ma philosophie, je ne peux l’accepter. Moi, cet être là ? Qu’ai-je fait pour altérer la machine et la déglinguer ?

    Ultime manifestation avant le néant. Il ne lui reste que l’oubli. L’oubli de soi-même, l’oubli d’avoir été. Et comme baume et affection, réfléchir à ce qu’il va faire, comme s’il n’a jamais été, ni vivant ni créé.

    LE JARDIN

    Merci, voisin de tailler la haie et d’entretenir les plantes de ton jardin. J’espère que tu jouis de la vue, encore plus que moi, et que tu n’arroses pas à fonds perdus ! Comme moi, tu profites du chant des oiseaux de ton colombier et mieux tu voies leurs couleurs. Ce qui compense tes soins pour nourrir ta passion du beau et de la vie. Aimer la vie et la nature, essence du confort de l’esprit, sur terre ! Jardiner est une forme de prière où l’on se rapproche de Dieu, par la pensée et l’admiration de la nature. Tu en as les moyens, le personnel et le temps aussi. Ces gazouillis et que tu comprends seul, mais je devine ton émotion et tes penchants ? Seulement, je les préfère aux aboiements des chiens que tu entretiens. On dit chez nous qu’ils chassent les anges et les empêchent de nous protéger. Ou ce sont les chiens qui effraient les voleurs ou les anges qui sont de faction qui chassent les démons. Il faut faire ce double choix. Eviter les hurlements de nuit et les corvées de nettoyage. Se suffire comme odeurs des fleurs au lieu de répandre le fumier. Surtout quand ces relents se mêlent au brouillard et se mélangent aux fumées de charbon et aux miasmes de la ville.

    LE PAPE VOUS SALUT, C’EST LA FÊTE

    Coïncidant avec la nuit des étoiles, le cosmos, l’accès au ciel, Dieu ? La rade de Genève donne un spectacle de feux d’artifices. 500. 000 spectateurs. La musique exalte l’art de la pyrotechnie, poussant l’exploit, plus loin vers le beau et l’esthétique. Avec même dynamite, à Baghdâd, des attentats rappellent aux islamistes leurs extrêmes confusions. Comme en Syrie, chaque jour des centaines de tués. Des musulmans du même pays de même nationalité, partageant tout, en guerre civile ! On offre ses concitoyens sur l’autel de la religion, parasitée par le clanisme et la politique. Ainsi on célèbre l’Aïd el Fitr, la fin, du mois sacré de Ramadan, en tuant une centaine, à chaque jour suffit sa peine, un peu plus pour la fête. Ça rassure sur le contenu de vos têtes, les pires de vos opposants !

    A NAJIB ET SABIR

    Je n’oublierais pas vos dettes. Dussé-je me les payer à votre place, plutôt que de rester avec le sentiment d’avoir été floué, arnaqué. Trahi, par des intellectuels, des écrivains, des journalistes. Des félons qui ont abusé de ma confiance, de ma naïveté en fait, et auxquels j’ai prêté de grosses sommes d’argent.

    L’oubli passe, passe le passé et s’oubliera l’avenir. De ceux qui sont passés et de ceux qui vont passer. Je n’oublierais jamais vos lettres, même si je ne me souviens plus de leur contenu. Je n’oublierais jamais vos dettes dussé-je encore réveiller mes cendres de l’oublie et écrire avec mon argile la somme qui vous pend au cou, sur le ventre de vos mères et le revers de vos âmes. En aviez-vous, en fait ? Je n’oublierais pas vos quêtes, humbles, fourbes et sournoises, pour dire vrai. Votre détresse, qui appelait un grand geste de pitié. Votre confiance votre sens de la loyauté, ont-ils jamais existé ? Hommes éduqués, modernistes civilisés, qu’avez-vous de mieux que ces criminels que vous avez interviewé par delà les barreaux. Votre sort, votre place est digne de la leur. Allez les rejoindre, ils ont besoin de fraicheur, aussi crasse et si ignoble, soit votre peau !

    Vos valeurs, nos peurs, nos convictions, leurs salaires et leurs sanctions annoncent la couleur ! Le jugement de nos âmes éperdues. N’ayez aucune crainte, vos âmes ne vont pas renaître, afin de ne pas souiller l’enfer et lui voler ses feux. Si vous ne croyez en rien, et que vous vous en fichez de voler sur terre et de payer dans l’au-delà. Qu’est-ce que je gagnerais en retour, de vos enfers mérités, là maintenant sur cette Terre. Ce sera pour moi une bonne action ?

    Quand ? Peuchère ! Attendre l’Apocalypse, l’Armageddon, la Réincarnation, le Jugement Dernier, pour me venger de vous ? Non ! Non, je veux ça darce dare ! L’inquisition, l’enfer dans la malade, sous mes yeux, là sur terre ! Votre incrédulité vous sauve de tout blâme! Sans âme, c’est une âme sans regrets. Alors, pour ma justice pour me venger de vous, que votre corps, votre vie durant, paie ! Les incrédules, les traîtres, les lâches de votre espèce, les apostats, les renégats qui escroquent les gens et trahissent leur confiance et amitié, je vous dis, que si l’on devait créer un enfer pour votre sanction, je voudrais être celui-là pour vous !

    CONFIDENCES D’UN MÉDECIN

    Le cafard enchaîné ou la retraite du bon sens. Le travail et les conventions, partis en bonne partie, le reste ne tenant qu’à un fil….Que restera-t-il demain comme force pour gérer jusqu’à la retraite , c’est à dire la fin des forces; 3 ans , jusqu’en, 2016 pour assurer une retraite aux employés
    Et puis cette fréquence des fugues fugaces et cette amitié ? Dame, ce n’est pas tout rose ! Un début plus prévenant, simple, moins enquiquinant, mais les râles rendent l’ersatz aussi revêche, à présent comme celles plus acariâtres du passé !

    J’ai cumulé avec patience et humilité tant de problèmes. J’ai fait ma part de fautes, des erreurs monstres, pas tant que ça, mais que je paie, avec stress sur ma santé, (mais aussi des crédits à des salauds qui ne m’ont pas rendu mon argent !) Et probablement, des péchés, oui et pas si mignons que ça ! Ce sont eux qui les répareront pour moi ! J’en suis conscient mais je m’en défends, comme si je n’avais rien fait. Comme si je n’ai abusé de personne. Comme si c’était pour moi de ne prendre que mes propres défenses et mon dû. Un droit, une liberté, pour tolérer quelque peu les méfaits du  » milieu » où je vis et qui a abusé de mes gentillesses. Par delà la morale commune, les convenances usuelles, les partis pris, les incompréhensions qui me dévastent. Vivre un virage, aussi volage soit-il, un fantasme sur un rivage fantasque, comme sur île dans un monde perdu, qui n’a d’yeux et de mots que sur vous, alimentant la rumeur les racontars par le scandale. Tout un cinéma. Et tenir pendant longtemps l’affiche du village !

    Des insomnies, j’en ai assez, j’en suis le maître souffleur, la source, le mobile et les éléments moteurs. J’ai des idées obsessives et stressantes, parfois stupides ou stupéfiantes, qui chassent le sommeil et me maintiennent énervé et ahuri. Elles profitent de ces vagues relâchement et de vigilance, pour se former, se composer, s’imposer, me séduire parfois, ou en me faisant divaguer et construire, des projets, des histoires, des bouts de chants, des bribes de poèmes, le temps d’oublier tout à coup tout ce que mes méninges ont fait d’instable, de futile et de vaporeux, pour m’énerver encore pour les avoir aussitôt perdues.
    Quel intérêt à devenir médecin ou d’aller plus loin ? Praticiens plus près des difficultés propres que des tentations, parce que plus proche des gens. Les tentations vont de pair avec les privations ou la prédation.

    Elles sont synonymes dans le temps quand nous manquent les moyens. loin de la corruption faire comme les maître de céans profiter prendre plus aux gens oser leurrer sauf que l’on est pour la plupart contraints de faire un choix, une option. Lutter constamment en restant volontairement petit. Comme sa taille pardi ! On a l’ambition des ses hormones et de ses décimètres ! Tenir la barre, debout, toujours aux affres, empêtrées entre le Triangle des Bermudes et les abysses de l’implosion. Tourner les difficultés et dévier les menaces torpides. Menacé par la perte des conventions, du travail qui permet d’honorer les fin de mois, sans trop pomper sur les maigres économies, conçues à force de privations, qui sont devenues si ridicules, face aux besoins incontournables et grandissants. Pas de vacances ni de dépenses personnelles excessives, juste le temps de mes souffrances, de mes maladies pour payer les opérations et les hospitalisations.

    MOULAT AL QAWS

    A combien as-tu acheté ton arc ? De dos ! Bientôt tu l’auras gratuitement, tons arc de vieillesse ! Où sont ces fesses saillantes, ce torse qui bombait, ces épaules larges et ces bras de costaud. J’ai longtemps gardé mes biceps, imbattable au bras de fer, premier en corde au lycée, champion de la classe, parfois en sport, aussi, le premier …

    Maintenant si le ventre alourdi sort et pèse, et que je ne puis plus voir d’où je pisse, sur les bords du WC, que je vois à peine les taches que je laisse, en cherchant l’endroit humide que je sens à travers mon pantalon…Oui, les yeux, la cataracte, la rétine… Et puis je ne saurais mettre mon slip sans m’appuyer le dos contre le mur…C’est lamentable, c’est nul d’être faible et humiliant de surcroît. Que dire des malades, les vrais, des vieux, qui le sont beaucoup ? Et, c’est mon cas ! Mon triste état, puisqu’il m’ouvre les porte, d’un avenir. Incertain ! Pas si florissant, parque ‘il ne dépend pas de moi. En peux-tu dire autant princesse ? Ou que c’est encore trop tôt pour toi ! Et puis pour m’assoir, ce que je fais pour mon travail et au repos, mes fesses ont disparu et mes os m’écrasent la peau. Et c’est sur cet anus, opéré, que je m’assois pour vous faire votre ordonnance, l’ami ! Tristes dires, triste sire ! Confidences tabous et mots interdits. Mièvreries inutiles sur la toile. Estropié des compartiments intimes, ou juste des méninges, en exagérant un peu ! Je ne les écris que pour moi, pour les garder en mémoire et pour les relire et m’en amusant un peu. Cynique, jusqu’à la gaieté !

    DÉFICITS AMICAUX

    Je suis une source de problèmes en ne taisant que peu. J’aime croire que c’est votre cas aussi. Une collection de déficits dans certains inavouables, car inconscients ou incompris. Dois-je porter le fardeau des ânes que j’en suis le prioritaire qui les nourrit. Et être responsable de leurs ruades ou quand ils braient ? Si je souffre de mes problèmes, c’est un sort une malédiction mais nullement un mérite consenti.

    Si j’évite d’en parler, ou que je ne me confie jamais, c’est le contraire de ce soir, c’est pour ne pas importuner autrui, quand je lui raconte ma vie. Que peut-il en faire, en quoi cela l’intéresse? Pour faire sur mon dos des progrès? Gagne en estime de soi-même, en me comparant à lui, ou remplir sa vie sociale en promotionnant des rumeurs sur mes ragots. si je n’aime pas parler de mes problèmes, c’est que je suis discret et que je n’ai pas d’amis, compréhensifs et muets ! Les vrais amis, indispensables frères, deux doubles d’une photocopie, vous les avez trouvés ? Ceux indispensables, que l’on voit tous les jours et que l’on vit, sont totalement pris, chacun dans son engrenage, tourne le rouet de sa vie. Les dons de soi se font rares, et ne restent que les amitiés superficielles, ou plutôt, superflues. Vas-tu te morfondre sur ce genre d’amis ? Ou les payer de l’heure pour faire ta joie ou ta psychothérapie ? L’art de s’épancher sur la vie d’autrui, ses problèmes, alors que vous en avez marre des vôtres, n’est pas donnée à tous comme faculté. Sans disponibilités sans sacrifices gratuits et désintéressés, on ne saurait faire ni garder des d’amis.

    C’est un client, un patient qui m’a dit, en pleurs ces paroles que je vous traduis.  » Je suis malheureux Docteur. Quand vous perdez un clou, ça vous laisse un vide, un trou. Mais c’est la chair de votre chère qui se déchire, qui vous fracture, quand elle vous fuit. Lorsqu’elle vous plaque après des décennies, ça vous laisse un ravin dans votre âme, grand comme ça et un besoin plus profond qu’un abîme. C’est un enfer de regrets, que vous ne pouvez plus jamais combler ».
    Que lui répondriez-vous, quand vous sentez que c’est vrai et sincère ? Quand c’est dit au médecin, ça reste un secret, mais à un ami ou une connaissance, ça risque de parcourir la ville et ses quartiers ! Et la rumeur grossit.

    Ça tombe sur des mégères et des concierges qui furètent sans votre vie pour en exploiter le substantifique extrait. La moelle qui servira de levain et de programme, qu’ils exploiteront pour frimer, broder, devenir intéressant, échanger commercer et enfin exister ! Tel est le premier élément de leurs œuvres: médire et maudire pour  »exceller  » et s’affirmer ! On remplit ainsi nos vies de celles d’autrui. Le journalisme par exemple est fait de rumeurs, de ragots, d’enquêtes sur les gens, de photos volées, et enfin de nouvelles et de réflexions dessus. Mais à quoi bon colporter les 90 % d’entre-elles ? Au fond, n’est-ce pas le lien entre les communautés ?

    QUESTION DE MOYENS

    Autres éléments et question de santé, de moyens. Si j’en ai peu ou prou, est-ce par ignorance ou par maladresse ? Est-ce par manque d’ambition et par manque d’envie ?

    Je suis un monde de problèmes, de questions incomprises ou mal posées ! Dont certaines que j’ai procréées. A l’image de ma santé que j’ai dû détraquer ! Mea culpa ! Comme pour beaucoup d’entre vous, y sont pour quelque choses, nos femmes, nos enfants, notre travail, nos collègues, leur problèmes leurs bourdes, leurs caractères…Banalités que je me reproche d’écrire, tant que ce sont des vérités communes et générales, qu’on n’a presque pas à les relever ! Est-ce un symptôme de médiocrité, que les hautes classes les élites, entendez les riches, les intellos, les hommes de pouvoir, les politiques, les constipés, ont en des vannes, des fécalomes proportionnels de leurs gros culs !

    Economie ou paresse, pour compter juste sur moi ! Ayant assez de fierté pour ne rien quémander. Et puis s’ils sont en tête, nos proches et leurs soucis, ils sont trop présents dans ma tête. Ils m’habitent, me poussent et me déterminent. Ce sont leurs problèmes à eux, diriez-vous, pourquoi m’en affecter jusqu’à vous en parler ici ? Je ne peux rien pour la plupart, ni être avec ceux a chaque instant, pour aider ou conseiller. S’ils sont éloignés ? L’individualisme je ne connais pas ? Les libertés si, malgré les liens tissés ou la relative et résiduelle, responsabilité ! Oui, je ne peux pas grand-chose, en dehors des insomnies, des stress consécutifs et de quelques envois d’argent, quant leur besoin est patent.

    Des habitudes d’enfant difficiles à tarir. Tenter de le faire serait inutile et désastreux, les priver de ces aides réveillerait-il de leurs gâteries dépassées?

    ALZHEIMER

    Le fantasme est de se tromper sans voir ni être vu de l’autre partenaire…Où sont ces jambes et ce qui leur trainait en bas. Ce bout de viscère pisseur qui ne le fait plis normalement. Et cette gorge de râleur, prolixe et bavard qui ne chante pas ! Par la prostate de Jupiter, que suis-je en train d’arroser à 5 heures du matin ?

    Inutile de te sentir, depuis …Tes parfums je ne les vois pas, tes rides me font sourire et je ne comprends rien de ce que tu vas me dire. Tu repousses une mèche de tes cheveux clairs, pour l’homme, tu dégages le front pour mieux voir les yeux. Je n’ai plus rien à offrir. Je ne sens plus ce que je touche, quels sentiments m’apporteront mes doigts et quelles affections te donneront mes mains, si je passe mon temps à trembler.

    Qu’est-ce que c’est homme qui n’a plus de bras ni de fesses ni de cou qu’on peut caresser?
    Inutile de te parfumer, je ne sens plus ton front sourire ni tes rides me parler. Je ne vois plus tes plis palpiter d’aise quand je m’en approche. Inutile de te coiffer ou de relever ta mèche rebelle. je ne vois plus ton rire. Je n’entends plus tes mots. je ne vois plus même si tu me porte pour le faire plaisir. Ta charité commence par moi-même !

    S’il est des mots gentils, que tu veux me dire? je risque de ne pas les comprendre au moment de les appréhender, ils partent, je les oublie. Avant que ma conscience, ma vigilance et ma concentration ne dorment, en effaçant la mémoire et mes souvenirs. Maintenant, je ne comprends même pas ce que les mots veulent dire. Même si tu répètes les mots qui me plaisaient hier, je ne pourrais les découvrir. Leur sens, ne me dit rien, je n’ai plus de repères! Pourtant j’espère, je pense, j’écris aujourd’hui, ce que je voudrais entendre ta bouche me dire demain … Maintenant, j’ai des pensées sans mots, des pensées vagues, qui ne pensent à rien. Je vis dans la béatitude: sur un nuage de coton blanc sans forme stérile. Je ne sais plus ce que les mots veulent dire. Tu es qui ?

    Que signifie la vie si l’on doit mourir ? De maladie, sur le chant d’honneur ou dans une manif le crâne et la cervelle éclatés sous les balles de l’armée ? Ou complètement cramé ? Grillé au lance-flammes et à l’essence, comme ces dizaines de manifestants qui dénonçaient le coup d’état des militaires qui ont renversé le président légitimement élu, Morsi ? En Egypte, Oum Dounia, la patrie des pharaons, d’Oum Kalthoum et de Nasser!

    N’est-ce pas regrettable de vivre et de devoir gâcher la vie ? Une conscience, une personne, un capital, et partir comme si on n’avait jamais existé ? Afin que rien ne se perde et que ce  »Je » ne fasse pas de bêtises et qu’on n’en dise pas  » il ne reste de lui que le néant  », je vous laisse cet écrit. Rapportez-le-moi, avec vous, quand vous viendrez !

    LE VENT

    C’est le vent qui déchire des palmes les nervures et qui les fait plier pour son plaisir. C’est le vent qui fauche les feuillent qui jonchent la terre pour offrir aux mousses un lit de verdure. C’est le vent qui plie les branches rigides qui ne savent pas fléchir ni courber la cime par respect aux ondes divines. A genou le chêne, j’ai besoin de savoir si tu m’aimes comme les cèdres ! C’est la fête d’allégeance saharienne, l’anniversaire des frères, leur baptême ! C’est le vent qui casse le tronc qui reste debout par erreur et qui ne sait pas réfléchir. Car le vent et le sable, les vagues, ne savent pas planer dans les airs ni voyager dans l’avenir.

    LES NUAGES

    Gris, rouges et blanc, le duvet des anges flotte dans le ciel. Les aigles et les lions étalent leurs ailes et secouent leurs crinières. Leurs toisons pèlent sous le soleil. De superbes peaux se déchirent dans les airs. Dans le reste de ciel bleu, fractales roman-ti-ques, les branches des bambous, aiguisent leurs feuilles en musique et narguent les sangs des derniers rayons d’un soleil assoupi. Les plus hauts de ces arbres à canne, dépassant la palissade de Sabri, percent le grillage comme pour faire un doigt d’honneur à l’entrepreneur qui les a emprisonnés ! Leurs cimes de bonheur et par le fait, vengés et réconfortées, bercent l’atmosphère en usant du vent comme d’un appareil de musique, pour accompagner leur flirt érotique. Les moins hautes des branches rythment le chant en se plaçant comme des notes de musique, sur les fils électriques de cette portée. Leurs feuilles, bruissent chantent et palpitent en se balançant en leur compagnie. Le muezzin lit le nom d’Allah, qu’écrivent les araucarias sur leurs branches, en appelant à la prière. Les colombes ont cessé de boire. Les cigognes sont revenues assagies vers leurs nids. Les hirondelles vertigineuses, signent en vitesse, leurs dernières randonnées.

    Malgré le Bar Leev que le voisin leur impose, les branches libres, les plus jeunes, comme dans un grand geste obscène face la tyrannie, pénètrent les trous que leur offrent les grillages du camp de concentration, pour calmer leurs ardeurs mâles et vengeresses de jeunes osiers ! Il faut les voir pour croire ce que le dépit peut créer comme opportunités et faire oser. Les jeunes milices font la nique au SS sans cérémonie. Libre à lui d’allumer le feu de ses camps avec les feuilles mortes qu’il n’a pas pu emprisonner ni canaliser. Les races parasites, ces feuilles parmi d’autres que le despote a haïes, et qui subissent l’épreuve du feu dans son éden d’arriviste, enverront leurs fumées au ciel pour les entendre et qu’Il puisse les ressusciter. Les voisins n’ont pas le droit de monter des clôtures vertes. Il préfère des murs élevés, des grillages opaques et des barreaux. La suffisance, l’arrogance, le mépris des gens riches, des clans chauds de leurs races bien élevées, identités supérieures et hautement civilisées, le fric mon ami, ne laissent ni estime, ni respect, ni place aux couches basses de ceux qui ne sont pas comptabilisés !

    Tout est calme, c’est l’heure où les lions vont boire après avoir chassé ! La soupe du Ramadan est comme un baume pour certain, un somnifère; un frein pour d’autres, qui apporte la paresse et le relâchement pour la plupart d’entre-nous. Le Maroc est tranquille en ce moment. Les rues sont dessertes, de rares kamikazes fusent, féroces, dans leur voitures, attisés par faim et le son de la sirène qui bientôt leur permettra de s’empiffrer.

    Miracle pour le moment, les rues sont désertes, un bref instant. Il règne une grâce, un air de paix, les anges pourront venir nous ausculter, nous soigner et nous apporter de quoi soulager nos âmes, afin de les épurer. Dans un moment, des exercices passionnés de génuflexions en groupe, dans toutes les mosquées d’imirat al mouslimine. Debout, ils, écoutent le Coran. Certains, bien sensibilisés, émus par la qualité de la diction, déclameur de cérémonie, khatib* et star du ramadan, se mettront à pleurer.

    En ce moment, ils donnent à la mosquée Hassan II, à l’espace de prière, le statut d’un hospice de rédemption. L’esplanade est une vue futuriste sur le monde d’après la Résurrection. Une ondée de larmes et une psychothérapie de groupe. Dans un moment, le croissant de lune se verra. Si ce n’est pas pour demain et nous serons les seuls à jeûner 30 jours, parmi la masse des musulmans. Chaque état a son calendrier islamique. Et souvent la naissance du prophète est fêtée, deux fois par an ! Le calvaire des incompétents. De la privation aux excès, puis la fête et ses excès, le signal de la défonce du défoulement et des dépassements.

    Tant que je suis vivant, je lève mes bras au ciel, pour Te louer, T’admirer et Te prier, en demandant aux étoiles de témoigner, au cas où je ne puisse plus le faire après…Quand je serais sable sous la terre, assimilé dans le ventre de quelques vers, ou des cendres dans les ciel en train de faire la cour aux nuages, dans les airs !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 18 Août 2013

    #207066
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS

    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES :

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore, celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kaltoum, Abdelwahab, Farid, Asmahane et Abdelhalim, doivent se morfondre dans leurs tombes et vouloir changer de nationalité.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, à jamais, ne nous emporte ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains.
    Dès lors pourquoi tant d’empressements, d’arrogance de haine et de mépris, entre les primates que nous sommes ? Quand on sait la galaxie immense de ses milliards de soleils et de planètes, et que les plus forts des reptiles, les sauriens vécurent bien avant nous. Qu’a-t-on de plus qu’eux, la langue, une conscience plus aigues ? Des découvertes, des conquêtes, la science, la culture, le goût des plaisirs, le sens de la religion ?
    Et puis après ? Tout passe et nous sommes des vétilles, labiles. Sauf qu’il y a tant à faire et tants de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Son sens ? Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder, que c’est pour toujours qu’on veut rester. Ici ! Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou !
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civisme, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants. Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète.

    ‘’Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite sensées être pragmatique des musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    Dans le sens pratique. La veille, en attendant la rature, le dégommage, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire en profiter, en consommer, en abuser, larga manu, plus qu’à satiété ? Leurs suppressions, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de cette drogue que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’ensuit. La psychose, l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites, qui peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque est toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte !
    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Les délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ? De peur de laisser impromptus, les plaisirs nous manquer. Une précaution, automutilation masochiste ! Autocensure pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter? Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Des racontars ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire ! Mais pas pour beaucoup ni pour toujours pour cette minorité !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives ! Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point des fous ? Et des ères !

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo ! Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ? Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer pour ne pas être choqués par les pertes d’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi en est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes de la motricité et des organes des sens, l en va de même de l’angoisse, des délires et des colères, les peurs et les haines, tiennent les records . Tiens, c’est un sermon de prêtre-là !

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser. Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer ! Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui essentiel. Et avec le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus !? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il était, qui voletait au raz de la table de salle à manger, en ce ramadan cet été, s’est posé sur mon poignet. Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de la tour. La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, d’un genre que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et où il va aller ? De quoi il est fait et ce qu’il sera demain? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières. Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons, ou écrasés comme ces mouches d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis, des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas en toute démocraties ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égalitaires et démocratiques. Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de satisfactions multiples et de vie, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? (Parabole ou parallèle pour parler de nous). Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Comme les galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles, de l’univers, en plus petit ? Avec ses électrons qui tournent, relativement de loin et qui gravitent très vite autour de leurs noyaux, dans ses atomes, ses molécules, ses cellules, ses tissus, ses organes ! Certes, non !

    Il sait peu, par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, les anges et les démons des légendes et des mythes. Et ceux qui le croient pour de vrai ! Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois ! Avec plein de stress existentiels et dynastiques, en moins !
    2- PS
    Sans rien ajouter en corrigeant cette note. J’ai écris ceci avant l’éclatement du David-Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe a choqué le monde et surtout indigné les Marocains.
    Galvanisés, ils ont manifesté malgré le reflexe pathétique des gourdins.
    Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, autour de Lui ! Les Partis étant restés muets, il faut le rappeler, ainsi que le Gouvernement Benkirane du PJD, qui était aux abonnés absents, occupé à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Le fera-t-il ou démissionnera-t-il pour provoquer d’autres élections qui consolideront les Frères, toutes tendances confondues, et qui fragiliseront le Maroc qui tente de percer, de surnager, malgré les crises mondiales qui l’entourent de leurs ruades et les adversités malveillantes et contraires…

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre « On nous cache tout ! « Que sait on des forces qui régissent l’univers, son devenir et le nôtre ? Hein ? Sont-ce des délires quand on sait ce que représentent le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre future, dépasseront toujours notre condition d’humains d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement. Mais à quoi servent les chercheurs s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications. De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou des créateurs de fictions!

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons excrémentiels polluent nos jours, nos villes et nos vies. Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens.

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent ou décident… Ceux qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émis et d’empereurs, les tombeurs de président. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, ceux des gens simples, consommateurs et électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants ! Ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet.

    C’est prodigieux et décourageant à la fois, admirable et faramineux. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous autant que nous sommes.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules ou de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastique râleurs. Une aura cosmique de détracteurs? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, aime les plaisanteries et les vannes ! Elle a ses gangs de hackers et de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies, ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être des encens aux églises du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Parabole. Afin pour d’aucuns de sauvegarder leurs privilèges, de se fabriquer des comme soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs pour se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires L’embaumer ou l’abîmer ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères et leurs martiaux matons !

    SUR LES CHAMPS DE MARS,

    En passant, si la guerre civile est nette en Irak et en Syrie, et que c’est criminel de les laisser persister, on laisse ou on pousse les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile ! On défend son opinion bec et ongle, ses droits et ses libertés, ses biens et les siens, son foyer sa patrie, mais plus que ça, la dignité des uns et des autres summums des valeurs de la personne les poussent aux exacerbations existentielles.
    Les haines et les meurtres, quand il n’y a plus de concordance ni d’écoute. Conflit et guerres civile, fractures, séparatisme et sécession. Si ce n’est pas face aux voisins, qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? A quel titre ? Libérateur de l’Afrique ? Et pour quelle raison et ambitions ? Ce que je rejette et dénigre totalement.

    Alger, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppet’s show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie sous ses mâles émirs, hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développé oblige, jeter barra la monarchie anachronique. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle. Celle de libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain prussien.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario, gonflées par l’endoctrinement, fanatisme, matraquage, endoctrinement importés et prosélytisme à profusion. Valeurs au goût du jour et à la mode, contagieux pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories et Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner aux ambitions des maîtres tyrans, un sens existentiel ! Eux, les militaires qui ne tiennent pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, les premiers ! Alors on échauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption.

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, entre-tuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux, horribles tares des guerres, qu’on ne peut accepter ni supporter ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leur adversaire, atavique. Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés, dans les anciens pays du front, contre l’extension d’Israël, là chez la nation de Dieu. Allah, Allah, je suis triste et déçu de tes musulmans chéris ! Raisons : le pouvoir, les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Pour le pétrole, certes, mais aussi pour leur primauté dans la région, face aux meneurs de l’ancien duo du bloc socialiste, là de mèche, les Chinois et les Russes ! Concurrents néanmoins des States, quoique aujourd’hui assagis, malgré la chute du mur de Berlin !

    Des opportuns donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder, point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leur privilèges indus et de les expulser, barra ! Les Privilèges sont toujours, irréguliers, indus sinon ce sont des primes qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les bons amis ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour développer les richesses, starters de l’économie, afin de développer les commerce et l’industrie, conditions du progrès dans le pays. Amen

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’on bien cherché!

    Non ce sont vos yeux qui ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine! Les astronautes nous ont menti ! Les péripéties racontées là-dessus ne furent que mensonges, mises en scène pour monter au monde qui si les expéditions russes de ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, en labo ou de vrai ?

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres, eux les maîtres du monde actuel, avec beaucoup de dette et de crédits, y ont mis le pied dans les années 60 déjà ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières ! Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. Littérature colportée qui nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes ou de fantaisies ! Que des aimer et ma regarder encore scintiller surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.

    Que dire d’une fosse commune, d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer recherché qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les encenseurs et les partis pris ! Les libérer des prisons virtuelles ou réelles où les gens se cachent, par leurs craintes exacerbées, devenues des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaire. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés.

    Mechidia . Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! C’est du n’importe quoi ! Instantanés, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées.
    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie, mais rien n’est gratuit. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable, pas assez utile, rien fait qui puisse et qui puisse durer de quoi désespérer ! Est-ce que je ne suis plus là. C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore malgré les soucis et les doutes ! Et que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, qui dans ses chroniques différées aura fait de l’enseignement son métier. Après les affres de la politique elle part. De retour après l’Apocalypse elle fait une réapparition comme messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu. Il en a les moyens. Un retour pour réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins.

    CYNISME ET DÉLICATESSES:
    CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’as pas salué c’est peut-être qu’il vend les salamalecs aussi ou qu’il attende comme de coutume que ce soit ceux qui arrivent qui saluent les premiers ! Culture qui incruste des normes civiles, égalitaires dans la démocratie. Et même les vieux n’ont pas de privilège quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vend de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de marketer dans ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme vieux voisin ! Qui sait s’il m’aime pour m’éviter ainsi. C’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, en ces temps de canicule, de ramadan, de grosses dépenses et de bas revenus !

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus rencontrés sur le Net ! Un détracteur de surnom « Elchi » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte »,  » Combat des titans des leaders politiques »» écrit à propos des dernières sorties des leaders politiques, au Maroc. Son jugement péjoratif méchamment gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji. »

    L’Ellechie de service, l’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Merci donc de son conseil indigeste et méchamment intéressé ! Je répondrais, offusqué mais sans médire ni insulter, car loin de là, ce n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que pour m’exprimer que de cette façon-ci, classique, il faut le dire, j’espère et je requière le respect et la dignité !

    Je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Et le sobre objet des influences, peut-être, des lectures au programme d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge, donc, n’ayant pas vécu en France ni fait littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qui est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur, parasite, pour se payer le plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive ne matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de liberté. Celle de m’exprimer librement. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner ! Pas une ligne pour contrecarrer M. Ennaji. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et se les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’agent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires et les peurs, les sanctions et les critiques des râleurs et des protestataires, des parents, des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ? Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos heures comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes et une âme éternelle, épurée !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!
    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant du moment.

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir entre les factions. Droite, gauche, milieux avec leurs terribles nuances, leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots! Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice. De qui se moque-t-on ? Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forets, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences la réalité des nantis et celles des appauvris et des exclus ! La grosse masse de la terre ! Les exclus ont parfois des satellites des Infos, pour admettre la fausseté des dires, vues leur conditions. Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nanti, autant ailleurs que pour d’autres ici, les injustices fréquents et les inégalités, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les prédations et les exploitations, des plus faibles, des affaiblis souvent.

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention, c’est la seule certitude et la plus sordide. Qu’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire, qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Injustice féroce ! Le calvaire, la croix du Christ est portée par les enfants d’Orient et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et le mobile, le motif, le modus operandi ! On prépare, on fabrique des guerres, entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines qui rapportent à certains. Et gros sur le cœur aux autres

    Je m’arrête. Vous connaissez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser ni cesser ce qui est pire de continuer à le faire. Car, vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Dissemblances exacerbées et mises en vitesse supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-apriori, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie ! La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe, dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Et un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui servent d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES

    PARABOLE 1

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, qui jaillit de la rivière. De la nymphe, laide, un être véloce et fier, se libère !

    Sur les courbes repues et pleines du fruit, elle va oser fureter. Oser se poser et caresser ces fruits d’instinct. Car ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au beau galbe, halètent et respirent. Leur pulpe esquissée, tressaille prometteuse. C’est un doigt intrépide qui les jauge. Il se pose. Il se promène et se referme. Il sent les entrailles de sa découverte. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes, d’errances passionnelles et de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes des splendeurs et sent l’enivrement, le détachement. L’ivresse du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    VARIANCES DANS LE SEIN DES SAINTS

    PARABOLE 2

    Il s’agite dans un corps à corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être parfait. Se confondre dans le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux.

    Cette boule magique qui affole réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui. Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.
    Le globe, c’est la lune, un soir, sans nuages ni habits. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui le regardent et qui aiment s’en approcher.
    La main tient son bien et le relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont il ne peut se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers l’absolu. Le vide, le départ ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un délit quand on le prive, alors qu’il ne peut s’en passer.

    QUESTIONS EN QUÊTE DE RÉPONSES.

    A quel titre perpétuer ou interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer ? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du respect d’autrui de la dignité partagée ? C’est quoi interdire ou empêcher ? ! Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?

    La tendresse se livre en prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect, et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden, le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires des meilleurs cosmonautes. Ô tangentes laissez moi vous chevaucher. Me détacher des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq, guidé par l’ange Gabriel, sur le chemin astral de Mahomet.

    Sans quitter ce lieux, ni ces barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône, pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières.

    TALISMAN ET AMULETTE :

    Refrain contre le dédain. ô tangentes affolantes, retournez effleurer les tours. Retournez vivre dans vos rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez les chaînes, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble mes oublis et répare ma mémoire et mes trous. ô tangente reviens, tour à tour, de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et luit. Et je te ressens et te vois.
    Et, dans cette bombe de chair, où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour, laisse-moi me jeter dans l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes, les parfums pénétrants et les arômes de nos intarissables printemps.

    Parjure, jure, ment et meurt sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister. Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher les oublis.

    LE SOLEIL EST AU ZENITH DES HORREURS

    Ramadan en été est doublement une épreuve. S’il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n’en parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l’ombre est celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J’ai coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j’ai une lettre entre les dents que j’écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et que ton portrait, griffé de mes doigts, les entende enfin. L’option vertu ne peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression, une peine, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d’éthique, une bannière élastique qui s’effile pour les plus puissants, qui els font pour actionner les autres et les inhiber.

    LE DÉLIRE DES CLOPORTES

    Mon métier comme un rempart, un masque, un frein des barreaux, me prive et paralyse ma vie particulière. Il me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale corsetée, là où je ne dois être qu’un mâle commun la vie ne s’arrête pas aux choses intimes, le sexe vous avez compris. Elle est celle des ailes et du vent, les délires de l’esprit les libertés du corps, seul soleil qui éclaire au firmament
    Une goutte ignore le tuyau d’où elle vient et s’évapore en tombant sur le sable. L’homme depuis sa conception est fait d’une multitude de gouttes. L’ombre du jasmin palpite sur le sol sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs ne laisse pas de traces d’ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des réacteurs ?

    Je doute des mes libertés factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour m’en amuser.

    Les douleurs, seules libertés de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer.

    A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI

    PROMENADE GÉOGRAPHIQUE

    Que reste-t-il de l’ombre de la ruche des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés des chants des cris et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin des vierges, que les soldatesque islamiste viole et engrosse ! Un bambin que ne trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul maître pour l’éduquer ou lui donner une chance, face à l’humiliation de sa mère et des Maliens !
    De l’insolence vengeresse de ces milices barbares, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent raison aux invasions punitives coloniales…Aux délires d’orgueil de ces milices révolutionnaires ! Que regrets en Syrie où le maître Léonin n’a aucune pitié pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô funeste pays de ma civilisation chérie !
    Non loin de là Kerry tente de raisonner Israël. Il sait qu’Israël prend et ne donne rien par atavisme, et que par égoïsme identitaire et peur cultivée, la victime dupe et trahit. Mais qu’est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme et de sa mythologie ? Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres et la suprématie de ses protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !

    LES GUERRES, LA VIE, BOF !

    Où va l’amour quand les amants partent ou va son plaisir quand la cigogne descend du ciel ou sont ces images des nuages qui s’effilochent où partent les traces et son des avions à réactions. Personne ne s’intéresse ça car ça ne rapporte rien, mais il fallait se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie, aussi longue soit-elle comme une image qui fuit dès qu’on commence à la regarder. Sans lendemain pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps leur reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour.
    Curieux comme concept, il est quasiment binaire. Entre le néant et l’éternité, j’opte pour la seconde possibilité. La réincarnation est une réquisition, un besoin. Mais pas trop de sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités? Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de nous déchoir, d’annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là, tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien puisqu’on sera jugé et audité. J’ai bien peur de montrer demain ce que je tais aujourd’hui ou ce que j’ai carrément et innocemment, oublié, aujourd’hui !

    Entre temps, ici et là, des millions d’êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent leur pitance, d’instinct, entre ciel et terre. L’instinct est cette mécanique du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Des conduites caractéristiques de l’espèce, qui rend les choses vitales automatiques, abstraction faite de la volonté de l’animal en question. Peu reconnaissent en eux l’origine de leurs chimies et mouvements de vie. En fait qui fait de nous des esclaves, obligés, vitalement dépendants, d’un cheminement planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement prescrit.
    Actes prédestinés, écrits, non volontaire : on ne pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si on ne s’occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la digestion et l’assimilation par exemple, on n’y est pour rien, l’alchimie des sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée, notre mémoire, ça laisse rêveurs…

    VALSE QUANTIQUE : LES PETITS GRAINS DE LIBERTÉ

    Chaque atome, chaque électron, dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d’un miracle, d’une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces microparticules ne savent rien des propriétés qu’elles sont capable de faire. Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de leur futur et des réactions qui les incluront dans d’autres schémas chimiques ou aspects physiques. Pour former tel minerai, tel végétal, tel être animal avant de se fondre dans la nature, l’univers ou de disparaître.
    Ces éléments imperceptibles, découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d’atomes étrangers. Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous méconnaissent. Et c’est pourtant de nous qu’il s’agit. Nous somme un être, un organisme fait de constellations d’organites, en éternelle mutation, que nous ne savons pas dominer.

    Nos hôtes font leur boulot, ils s’activent et se composent et réagissent, nous appelons ça la  »vie ». Et nous oublions le miracle que chacun d’entre nous représente. Pire quelle certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du silence: c’est de nous qu’il s’agit. Ces entités qu’on espère ou qu’on pense être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ou les voir et encore moins les toucher ! Et c’est de nous qu’il s’agit.
    Nous assistons, étrangers à nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés et d’énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos connaissances, si admirables déjà sont si élémentaires devant les champs immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons guère investir et vers où nous ne pouvons accéder.

    Entre les libertés et la démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que de conflits, d’imperfections, d’inexactitude et d’intolérances ! Nous sommes déjà en conflit avec nous-mêmes, soi-même, notre corps composite. Mais, avec les autres, c’est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et monstres que nous sommes, qu’avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce n’est pas gai.

    CRIMES ET LIBERTES

    Nous sommes des prédateurs, des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amoures pour leurs semblables. Ce n’est pas un déni de leur droit d’être libres de cette promiscuité et de pouvoir, librement, la montrer, sans honte de la société. Ça dépasse et ça me déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d’être publiquement reconnus et sans cachette hypocrite. J’ouvre seulement une parenthèse sur les enfants qu’ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel sens les  » former  » et les éduquer.

    Les pédophiles, immensément odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d’inceste. Et puisqu’on en parle de pédophilie. .Je fais allusion aux drames commis par l’espions exfiltré d’Irak, David Galvan, sur 11 jeunes enfants de Kénitra. Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout l’establishment qui a fait ré-emprisonner dans son pays intercesseur et d’adoption, l’Espagne. On en reparlera…

    En parler, j’en ai assez, comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à les sanctionner, à hauteur des mêmes crimes qu’ils ont commis. L’injustice est comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d’être écoutés. C’est un devoir de l’homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie du médecin est de découvrir le mal et de l’atterrer, le plaisir de guérir est immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il répond aux humains avec faveur !

    Le problème n’est pas de partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances et les faiblesses s’anéantir. Le problème, c’est celui de perdre ce qu’on va laisser. C’est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé. Et l’orgueil, la fierté d’être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble, avec la dignité, c’est ce qu’on enlève justement ceux qu’on a mortellement blessés. Et c’est peut-être que la mort, alors on voit des martyrs, des suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s’exploser, en emmenant les autres, des victimes innocentes, à la suite d’un dépit, d’une sombre idée ! Qu’ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin; vers la mosquée, l’école, l’armée ou le marché ?

    Anonyme
    Invité

    Bonjour,
    Si c possible de m’indiquer des références pouvant m’etre utile pour mieux connaître l’histoire de la tribu tsoul notamment les idrissides.
    En fait, mon père est d’origine touli, de ahl zaouiya. Je n’y étais jamais mais d’après ce que me raconte ma famille paternelle, on est des chorfas adarissa et un de mes oncles à déjà changé son nom de famille grâce à l’arbre généalogique qu’on possède , d’ailleurs, on atous cette carte de nassab établi par naqib chorfas lhmidi idrissi.
    Or d’après mes lectures, je vois que les tsouls sont dorigine zenetes berbères. Je veux juste savoir ma vrai identité et si je suis mi arabe mi berbère , ou si on était arabiser. En fait g lu qlq part, que les berbères de tsoul, awraba et autres ont été exterminé et le peu survivant se sont installés à l’Andalousie et puis christianisé.
    Si qlqun connaît bien ahl zaouiya ou dwar ghilane à bni frasn quil me réponde et me donne des pistes de recherche.
    Merci d’avance
    [GVideo][/GVideo]@Boukhwali wrote:

    Bonjour c hers amis!
    Je suis nouveau sur le site et je m interesse aux Idrissides.
    Le Rawd Alqirtas apparait de prime abord comme une bonne reference au sujet de l histoire des Idrissides.Mais Ibn Khaldoun en donne un deroulement plus naturel et moins embelli.
    De toute facon deja avec le titre d Imam les Idrissides se rattachent a l Islam shiite zaidite identique a celui du Yemen.
    Le Shiisme zaydite ne croit pas a l Imam cache,mais se contente d oeuvrer avec un Imam( descendant d Ali et de Fatima) pour faire regner la justice.

    le cas d Idriss est historiquement connu mais son histoire a ete embellie pour faire la publicite aux ahl Albayt,car ceux qui ecrivaient l histoire faisaient l eloge d un Islam triomphant chez les Amazighes.

    La vengence des Awraba est visible dans le cas de l emergence d Al-Adarissa en tant que Pouvoir politique affranchi de Baghdad.

    Koseyla,le grand nationaliste amazighe etait le Chef des Awraba et s etait oppose avec toutes ses energies contre les armees omeyyades qu il a reussi a defaire par deux fois.
    Mais finalement les armees omeyyades finirent par prevaloir sur le terrain tout en y laissant beaucoup de pertes.
    A l epoque de la conquete d Afrique du Nord par les Omeyyades le Khaliphe omeyyade n avait pas autorise l Islamisation des peuples conquis.
    Il a fallu attendre l an 100 de l Hegire pour que Omar Ben Abdelaziz autorisat les peuples conquis a se convertir..Donc les armees omeyyades n avaient pas pour MOTIF ou MOBILE la propagation de l Islam l Islam mais un autre but etrange a toute justification theologique :elles cherchaient le pillage ,le butin et al ghanaim( al anfal).

    Les Awraba qui occupaient le Maroc oriental et le sud du Tell algerien etaient obliges de renter en coin dans le MAGHREB via la TROUEE DE TAZA (IL faut entendre le MAGHREB geographique designee par Rawd alqirtas et Ibn Khaldoun comme etant la Mauretanie Tingitane s.l et non le pays des Barghwata( Vallee Bouregreg _ Vallee de la Tensift c esta dire plaine atlantique de Tamesna).Il y a une confusion entre Maghreb des auteurs medievaux et le Maghreb actuel .Les medievaux designaient le triangle Volubulis,Sala et Tingis comme etant le Maghreb .Le petit Imamat d Idriss etait l equivalent d une grande province reunissant Fes et Volubulis ni plus ni moins………..le reste etait une Terre amazighe avec des populations juives ,chretiennes ou majus qu il fallait conquerir et reconquerir pour assurer le fonctionnement de l Etat……..
    la conquete arabe par l est a COMPRESSE les tribus amazighes a travers le COULOIR DE TAZA et de le rendre ZENETE……..alors qu auparavant ce tait un couloir BARANES( dans la terminologie d Ibn Khaldoun: Awraba/Ghyata est une tribu Branes alors que Tsoul ,Meghrawa et banu Yefran etaient des Meknassa ZENETES).

    Les Awraba ont cree une dynastie imamite a Volubulis puis Fes pour servir leur propres interets dans le triangle Volubulis ,sala Colonia et Tingis: les Idrissides ont pille d apres Ibn Khaldoun Sala ,Lixus et autres localites limitrophes a leur territoire: l objectif etant le pillage….

    Mais on oublie l oncle paternel d Idriss qui etait aussi Imam a Tlemcen et qu Ibn Khaldoun signale comme etant un Idrisside avant qu il se soumetteaux Awraba.
    On peut dire sans se tromper que l entreprise politique des Awraba etait de se servir d un Fuyard arabe de ahl Albayt pour se vanger de Baghdad et echapper a la taxation que menait le Gouverneur de Kairouan au nom de Baghdad.

    Apres Idriss II les gueguerres rapportees par ibn Khaldoun ont fait de ces Imams de veritables guerriers a la recherche de la rapine et de l epanchement du sang au point qu un de ces Imams Idrisside avait un surnom de HAJJAM c est a dire le SANGUINAIRE.

    Les Maghrawa,Tsoul et benou Yefren vont venir a bout des Idrissides et certains auteurs parlent de leur extermination sauf la branche qui a pris la fuite en Andalousie pour creer un des royaumes de Taifa…….et qui a fini par etre christianisee.

    L histoire des Idrissides etait terminee si Youssef ibn Tachfine pour des considerations politiques( afin de rallier les Awraba car les Barghwata lui avaient resiste avec succes)n eut pas CONSTRUIT la TOMBE presumee d Idriss II et rehabilite la sacrosaintete des fuyards moyen orientaux………….Alors qu Idriss II d apres certaines sources etait enterre a Volubulis……….le premier culte des Saints ,par paradoxe etait initie par l Almoravide qui se prenait pour un puritain.
    A mon avis le seul lieu ou la genealogie des Idrissides est conservee est au sein de la Tribu d Awraba et nulle part ailleurs.
    Depuis La Dynastie des Saadiens( autre dynstie shiite zaydite du Maroc)
    les fausses genealogies ont commence a faire le jour pour creer une couche de population qui repugne de travailler et de gagner sa vie en vivant en parasitage sur les autres tribus( schour et zakate)…………….
    Je ne pense pas a titre personnel que Idriss a laisse autant de descendance que l on recense actuellement au Maroc.
    Mes references bibliographiques
    rawd alqirtas
    Ibn KHaldoun: kitab al ibar………..

    @berkane wrote:

    Le pêché originel !

    Voici un passage du fameux livre « Roudh El-Kirtas » qui relate l’Histoire du Maroc :

    « …Idriss (II), ayant reçu la soumission de tous les habitants du Maghreb, régularisa et étendit sa domination, augmenta le nombre de ses officiers et agrandit ses armées.
    On accourait vers lui de tous pays et de tous côtés.
    Il employa le reste de l’année de sa proclamation, 188 (Hegire), à distribuer des biens, à faire des présents aux nouveaux venus et à s’attacher les grands et les cheikhs.

    En 189 (804 JC), une foule d’Arabes des pays d’Ifrikya et d’Andalousie arrivèrent chez Idriss, ainsi que cinq cents cavaliers environ des tribus d’Akhysia, El-Houzd, Medehadj, Beni Yahtob, Seddafy et autres.

    L’imam les accueillit avec joie, les éleva aux honneurs et les initia aux affaires de son gouvernement, à l’exclusion des Berbères, auxquels il les préférait à cause de l’idiome arabe que ces derniers ne savaient pas… »

    Visblement le phénomène ne date pas d’aujourd’hui : quand on est dans le besoin, tout le monde est frère, tout le monde est musulman. Mais dès qu’on a le pouvoir, les réflexes ethniques arabes reprennent le dessus !

    #207033
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le rôle du hasard et de l’inattendu sur le décours des libertés et de la destinée.

    Effet dynamique des microfacteurs sur les grands événements et les effets programmés .

    LE COMMERCE DES PEURS ET DE LA HAINE

    Au moment où les ‘’nations civilisées’’ s’étaient liguées pour envahir l’Irak. A leur tête l’Amérique de l’oncle Bush, qui avait agité en son temps le spectre menteur et fallacieux des ADM et grossi le mythique spectre, le bluff des craintes mortelles pour l’existence d’Israël, des truands armés ont saccagé ses musées, l’un des patrimoines de l’humanité. Ce fut une injuste guerre coloniale, une invasion impérialiste illégitime, qui a démontré la lâcheté et les faiblesses définitives du bloc de l’Est sur ses affidés. Terrible message administré à l’humanité : les plus riches, les plus forts des pays, n’ont aucune morale réelle envers les autres et ne reculent devant aucune stratégie machiavélique. Caricaturés par la culture élitiste de races supérieures, ’’les autres’’, sont vus comme des sauvages, des monstres, quand ils restent jaloux de leurs identités particulières. Voire des animaux, des proies, qu’il leur est licite d’exploiter, de prédater ou d’exterminer, à la limite des’’ extrémistes’’, convient de liquider.

    HISTORIENS, PARLEZ VRAI OU TAISEZ-VOUS !

    Malgré leur ostentatoire manipulation des normes démocratiques et laïques et leur usage sélectif et relatif, en interne, de ces critères, au sein des nations avancées, ‘’l’autre’’, ces entités barbares, ne représentent au mieux qu’une parenthèse dans l’histoire, un accident, un cloaque qu’il faut dévaster, une impasse qu’il faut annihiler, pour s’en détourner. La civilisation-leur, financièrement riche, techniquement avancée, sur-militarisée, se veut uniforme pour une seule couleur, celle prépondérante des siens. Les ‘’autres’’, il faut les dépouiller et les gommer ou plus simplement les ignorer. Leurs seuls droits tolérables est de laisser la mondialisation, non pas les normaliser, mais les pousser vers le mieux de ce que l’on peut exploiter d’eux, pour investir et prendre de chez eux, les cultiver à minima, sans les laisser fouler les territoires sanctifiés des puissance richissimes. Quelles soient en crise ou pas !

    Plus que le vol des objets millénaires, le dynamitage horrible des mosquées, celui de l’infrastructure, les révulsions de la société, la fracture du pays, ses particularismes internes exacerbés, l’ensemble des crimes, juste après l’odieuse guerre Iran-Irak, ce fut une forfaiture. Mais quels historiens en témoigneront ? Cette invasion, montée de toute pièces pour le pétrole en prime, a tourné à l’effondrement du pays, à la guerre civile, interconfessionnelle la plus odieuse, qui enlève tout reste d’humanité chez les vaincus. Les Bush et Bel Laden ont tué la civilisation musulmane à jamais.

    Les historiens, ce qu’ils nous délivrent et décrètent comme ‘’Histoire’’, sensée être l’analyse des faits et la vérité, ne réécrivent à notre intention que les faits notoires, lisibles et élogieux. Les actes intimes, négatifs, confidentiels ou secrets, s’ils ne cèdent à leurs discrétions échappent nécessairement à leur perspicacité. Tout comme les fonctions officielles et de coulisses de ceux qui produisent les actes et soufflent d’écrire autrement le journal. Alimenter le patrimoine local ou universel de véracité, est la fin en soit de l’historien, qui publie a discretio, ce qu’il juge devoir être notre pusillanime intérêt. Des histoires, en fait ! Des historiettes insipides, des contes apologiques. Le rôle du journaliste, fonctionnarisé ou pas, est quasi parallèle à celui des historiographes. Lui-même pioche dans l’histoire pour se repérer, afin d’expliquer le présent et servir d’indicateur et de référence pour l’avenir.

    Comment analyser la part des choses dans l’existence sur ces pays de tyrans d’extraction militaire ? Je fais allusion au quintet Saddam, El Assad, Kadhafi, Ben Ali, Sadate, tel qu’il fut grossi par les ténors d’Israël et autres Ben Laden de circonstances. Contexte ‘’guerre froide’’ oblige, ils avaient contenus leurs concitoyens assujettis, par la poigne, dans un état soporifique de terreur. Loin des progrès vécus par les pays développés d’Occident, après leurs deux guerres mondiales et le décours des colonisations.

    COLLUSION, ACCOINTANCES ET VERITE’’S’’…

    Les guerres, les voyages, les échanges, les héritages, les découvertes, les conflits, les arrangements, les connivences, les concussions et les concupiscences ne laissent pas tous des traces écrites. Rumeurs et folklores défient la logique, la vérité et la transparence, préférant palier aux écrits, de peur de provoquer des bouleversements sociaux incontrôlables. Les visons sécuritaires et despotiques sont aussi des normes de sagesse, inhérentes en soi, qui font figure de bonne gouvernance. On hérite aussi chez les gouvernants des héritages lourds faits de certitudes, rigides, au dessus des soupçons.
    Et ce fixisme non ouvert, non évolutif, qui considère de peu les autres, les aliénant, les enchaînant, les marginalisant, fait que ça craque, quand ça ne le doit pas. Ce qui explique la chute de la maison Alawite d’Orient. Une série atroce, qui fait tomber des pays, hier soutenus et puissants, telles des jeux de cartes, qui bouleversent le Croissant Vert, oléicole ou pas, qui retarde encore plus les Arabes, les Musulmans et tous ceux qui combattent dans cette sphère, postcoloniale, pou la liberté, l’égalité et les droits de l’homme au Proche-Orient.

    LES AS-SYRIENS

    La terre appartient aux occupants, les présidences aussi. Ainsi est le cas des familles, des notables qui se sont succédés, que les pages de l’histoire, ignorent, renient ou falsifient. Les péripéties des chefs et les événements de leurs pays, de leurs hommes sont travestis, faussés avant d’être écrits, lors des évènements, eux-mêmes ! A titre d’exemple, Ce Résidu d’Humanité, quelles que soient les raisons qui l’imposent et qui ont déterminé son existence, toute sa représentativité à la tête de l’actuelle Syrie, après la mort de son père, un félon connu comme usurpateur du pouvoir sur son pays, la Syrie, où il a accédé à la suite d’un coup d’état ! Qui en étaient les instigateurs, à l’origine et pour quels résultats ? La cassure d’un pays !
    Après les péripéties pathétiques du nationalisme arabe, maintenant conspué de l’intérieur même de ces états, dits arabes, mais qui ne maîtrisent ni leur unité ni leurs langues, ni leurs justes frontières, voici le dramatique écartèlement, qui fracture le pays ! Droits de l’homme, ADM, la primauté et la sécurité d’Israël, rien de ces tabous ne motivait un bouleversement aussi brutal, une guerre civile ! Il fallait que le pouvoir soit sage, évolutif, or il n’a pas compris.

    Le panarabisme, qui a enfanté l’Islamisme barbare liberticide, selon ses détracteurs ou simplement de résistance anticoloniale, est surtout un mouvement de libération. Des militants, poussés à bout et sans alternative démocratique, n’ont aucun autre choix libéral pour se déterminer et manifester leur opposition à ce qu’on a taillé pour eux, sans leur consentement dans leur pays, leurs terres, leur cultures, leurs langues ou leurs religions. Ceci n’est pas une défense ni un accord aveugle, mais un témoignage sincère, objectif et indépendant.

    Ce sont bien les descendants des Assyriens ! La Syrie ne représente pourtant pas un danger, même mineur pour l’existence et la primauté d’Israël et la voila empêtrée dans une guerre existentielle géopolitique, ouverte ! Cette ‘’Maison’’ ne peut plus être qu’un artefact, devenu indigne de la lignée des Alides. Un récessus de cette descendance assassinée du gendre du prophète, Ali, et de ses fils, qui ont été ignoblement massacrés par les tenants opportunistes du pouvoir, juste après le décès du prophète Sidna Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui. La succession, plusieurs fois homicide à la Khilafa, est une honte génésique, une tare historique monumentale, qui a marqué au fer rouge l’islam politique et entaché de sang sa civilisation débutante. Le saignement ne tarit pas encore. Preuves en sont les dégâts inhérents et le manque de respect à ces khalifes. Que reste-t-il aujourd’hui comme prestige, comme fierté et comme respect à ces lieux, sinon de les traiter avec le dégât des mots ?

    L’affaiblissement de la Syrie et son anéantissement programmé, la guerre civile qui le solde au prix déjà de 35.000 âmes, la fragilisation du front où elle se situait, tant bien que mal, va dans la même logique. Celle complexe du mur de rétention, face à l’expansif Israël et à la férule extrémiste, religieuse, avec en face celle des lobbies sionistes américains, qui veulent carboniser l’Iran. Par peur de ses centrales nucléaires !! Israël sait vendre sa peur aux autres. La ruine de la ‘’Maison’’ arabe en est le tribut.

    IMAGE DE L’ENFER DE DANTE, TOURNEE EN SYRIE LE JOUR DE L’AÏD EL KEBIR

    ATOMISTIQUE OU ATOMYSTIQUE*

    S’il est impossible de voir en soi, soi-même, la nature nous offre des images et nous pousse à penser. Tels ces rets de lumières que les étoiles envoient briller sur les gouttelettes de pluie, encore accrochées aux fils d’étendage ! L’ignorance de notre corps nous complexe, celle de notre âme nous défie ! Le spectacle de la nature nous rassasie.
    Plus terre à terre, pour revenir au monstre ignare de Syrie, un docteur, Je Kill*…ou c’est peut-être, nous les crétins, les jouets des infos et de la propagande, qui n’avons rien compris !

    Vu sous l’angle de la complexité et des actes singuliers, ir-reproductibles*, telles l’âme et la vie unique de chacun, s’il plait à Dieu, si miséricordieux et magnanime, de délivrer cet ‘’homme’’ de l’existence, il faut le brûler dans un réacteur de fission nucléaire ! Je parle du numéro ‘’zéro’’ syrien ! Sans haine, mais seulement par prudence et par prophylaxie ! Annihiler toutes les particules qui le composent. Empêcher celles-ci de retourner sur terre, de revenir se recycler, afin d’éviter de polluer le reste des molécules et des atomes. Ou, celles des choses invisibles qui appartiennent à la création, à Dieu et qui se recyclent pour donner d’autres êtres, d’autres formes de vie, qu’on voudrait non contaminées par le Sot-rien* !

    Une fourmi, une mouche, innocemment tuées, par inadvertance, nous laissent en peine, pas nous tous, certes, mais par respect pour la vie, tant elle est chère aux hommes et certainement à Dieu.

    Dans le cas de l’Alawite, de tous les monstres de son acabit, visibles ou masqués, pourquoi faire mention de leur avenir, de leurs droits, de leurs jugements et sanctions dans le futur ? Je parle de l’Au-delà ! Les meurtriers en série et les criminels invétérés, qui par dizaines et milliers ont tué des enfants et des âmes, ont-ils vraiment de l’espoir dans la justice ? Celle des hommes ici-bas ou ailleurs, pour éviter le sort qu’ils ont appliqué aux autres ?

    Je veux dire qu’ils doivent disparaitre, sans espoir de réincarnation, de retour dans l’Au-delà et même en enfer, pour ne pas le surchauffer ! Et surtout, de ne plus compter retomber sur la terre ou se fondre dans les mers. Pas besoin, non plus, que les insectes avalent leurs restes, ou que leur peste moléculaire aille dans des tombes ou répandre leurs cendres dans les eaux.

    TAIRE LA COLERE, OUBLIER LA HAINE

    Taire la colère, oublier la haine qui persistent et qui empêchent l’oubli salvateur. Toute personne, tout être, cumule des peurs et des freins, des angoisses de ce genre qui le crispent, le vêtissent, le composent, le structurent, le perturbent et le remplacent. Sinon, au mieux lui donner des leçons pour l’avenir qui lui serviront de garde-fous et d’avertisseurs pour son évolution au cours de sa vie et son adaptation à celle-ci. L’amertume, le stress, l’ambition, la vengeance partent aussi de ce phénomène, d’idées morbides ou bénéfiques, obsédantes, jusqu’à les lever, les oublier et les distancer pour les dépasser afin de se libérer du ténesme qui obnubile et harcèle, sans répit. Taire la colère, oublier la haine permet de court-circuiter leur cercle vicieux, pour dépasser le nœud perfide et retrouver le sommeil, la paix de l’esprit et sa cohérence, pour la poursuite consciente et apaisées de la vie.

    EXEMPLES TRASH

    Vous êtes diabétique ou prostatique, vous avez vos règles ou un saignement, alarmé vous êtes inquiet et l’insomnie, invincible, malgré la fatigue est là. Vous êtes fumeur, bronchitique chronique ou asthmatique. Vous avez mal à la gorge, les crachats, la perte de sommeil, font que faute de trouver un mouchoir, vous crachez dans la poubelle. Elle est pleine de restes de boites, de tubes de crèmes vides, de papiers etc. La chute du crachat fait un son, un bruit aussi futile, labile que fortuit. Ce bas exemple, sauf votre respect, représente le fait et le hasard. Il est fait d’instabilité et d’unicité, fortuite et relative. Ce sont des faits, mineurs, des instants, des mouvements et des choses, intimement liées les unes aux autres. Des paramètres inattendus et disparates. Tels ces grains de sables, sur ces monticules d’ordures, où poussent des marguerites, des daturas et où paissent des coqs et où pissent des chiens.

    DISGRESSIONS

    C’est le temps des grèves des Orduristes*. Ces agents municipaux, d’antan, qui étaient préposés à l’hygiène et au ramassage des ordures. Nos cadres, que Dieu leur pardonne, ne savent pas les gérer. Au lieu de faire des économies, ils furent obligés de faire appel à des multinationales et les payer afin de ramasser nos ordures de ville ! C’est le comble du sous-développement postindépendances ! La risée, l’inconscience, l’incapacité, la hchouma* ! A croire que l’on ne méritait pas de sitôt l’indépendance de nos pays.

    L’interdépendance unilatérale confirme les zélotes, qui de pères en fils, sont devenus les mercenaires obligés du clientélisme international. Les satrapes deviennent les acolytes et les gestionnaires délégués, des gardes-chiourmes sous l’obédience et le parapluie des parrains. Ceux-ci offrent leurs faveurs et leurs protections contre l’octroi d’agréments et de privilèges stupéfiants. Pour ce faire, les tuteurs agitent à outrance leurs dits-droits d’ingérence. Ils suscitent l’animosité et les actes de belligérances entre les pays riverains. Ceux-là mêmes qu’ils ont au préalable fracturés.

    Le concours de la presse métropolitaine, engagée à cet effet, agite par stratagème le prétexte des droits de l’homme, arborant les manquements aux libertés des médias indigènes. Levés comme des stratégies, hissées comme des tactiques de harcèlement, ces remontrances ont pour but d’amadouer les récalcitrants. Ceux des dirigeants qui veulent rester libres et fiers de leurs autonomies mais qui céderont contre-gré aux lubies des parrains. Pour les amadouer et en vue d’apaiser leur agressivité affichée et de faire céder leurs colères, les chefs locaux se font obéissants en concédant aux étrangers ce que les maîtres exigent.

    Ces visions impérialistes ‘’ protectrices’’ ou prédatrices, ont la vie dure, malgré les hypocrites appels pour assurer les libertés et les droits de l’homme dans les anciennes colonies. La découverte du pétrole n’a fait qu’accroître ces pressions et ces liens rétrogrades, faits de féodales assuétudes de la part des conquistadores. Antinomiques et paradoxales, ces relations de maîtres à esclaves, à peine modulées, sont faites d’attirances économiques et de répulsions politiques. Mais, la mondialisation instituée, développe de gré ou de force les partenaires obligés. A l’avantage matériel évident et les progrès soutenus des plus modernistes.

    On parlait plus haut, d’ordures ménagères, pas de ceux qui les négligent donc ou les laissent s’accumuler et s’amonceler, par refus de travailler, prétextant des droits refusés et usant de grèves sauvages ! Ces moyens de pression et de contrainte se transforment en vrais actes de sabotages. Leur côté illégitime et débraillé, les nuisances cumulées, font que les usagers ne les soutiennent guère. (A l’instar des profs et des médecins qui font des grèves que les malades et les familles, obligatoirement lésés, n’acceptent pas). Cette floraison de déchets, écologiques, nuisibles aux êtres vivants et aux ressources, cette pollution, ces intoxications aux pesticides et autres poisons et microbes, est nocive tant pour la terre que pour la santé des gens, voire pour les mers et les rivières et peut être pour l’esprit. Et c’est là peut-être, le pire, n’est-ce pas !

    SE GRATTER AU BON ENDROIT

    L’endroit que tu frottes ou que tu grattes des doigts, les parties intimes que tu pinces, les plaies que tu soignes, les croûtes qui tombent de ta tète, les cellules qui roulent en vermicelles sur ton gant de toilette, les rêves que tu vois, les idées qui en échappent…Futilités ! De quel intérêt donc en parler ? Qu’est ce que tu écris ici ? A quoi ça sert ? A réfléchir, à penser en silence et par écrit ! Ainsi, l’étendue que tu frottes, le sang qui y circule n’est pas le même au bout d’un instant. Même si tu localises son emplacement, ses dessous se transforment. Il est quasi impossible que les cellules sanguines de cet endroit y retournent encore, même si elles se relaient pour réparer, modeler et cicatriser les plaies. Remèdes ou liquides de nettoyage, les humeurs et les hormones, le sang qui coule fabriquent des pensées, des idées, produisant des sentiments et donnant des humeurs. Des souvenirs, des regrets ou des peurs. Les larmes qui tombent ou que tu essuies de ta main, ne sont pas les mêmes et ne reviendront plus jamais aux yeux. C’est inconsistant !?

    Alors, les regrets et les ulcères, au colon, à l’estomac ou ailleurs, comme les croûtes des maladies de peau, les cicatrices que le cerveau imprime sur derme, la conscience qui en souffre, le caractère de la personne qui se fâche, ses réactions bien sûr, sont autant de micro- événements ! Il n’y a que l’idée qui reste, et un moment assez court, encore. Le fait est en lui même est éphémère.

    Si les faits partent, restent leurs effets. Leurs souvenirs précaires sont teintés d’humeurs et de sentiments. Mais la main, humide de larmes, les plaies, leurs cicatrices, si ce n’est l’oubli pour les dépasser et la quête de vie, sa poursuite pour aller de l’avant, encombreraient inutilement la mémoire.

    La haine, la vindicte, les appréhensions et les peurs deviennent un poids accablant pour celui qui les porte. Nous avons l’intelligence d’oublier, pour aller de l’avant. Raviver non seulement les instants perdus, mais ceux aussi chargés de bonheur, plait bien mieux que les plus lamentables d’entre eux et les haines cumulées.
    Les affects blessants, les idées obsédantes, déchirent les méninges sans vouloir en sortir. Ils sont comme un prurit, un fantôme à l’intérieur d’un crâne hanté, une voix et des cris inassouvis qui atteignent de façon insolite la logique. La volonté n’arrive plus à s’en dissuader, à chasser leur imposture opportuniste. Le processus obsessif s’impose avec angoisse, asservissant les pensées qui stressent la volonté et inhibe la dynamique.

    LE HASARD ET LA COMPLEXITE

    LE CRACHAT ELOQUENT

    Le hasard réside dans la complexité. C’est dans les interfaces de complexité que naissent les situations de hasard et c’est sur leurs interfaces que se font les réactions, les impacts avec la réalité. Les actions inattendues, physiques, chimiques, celles des ondes que l’on maîtrise peu ou pas, celles de l’espace, des eaux et du temps, représentent d’incessants facteurs. Le hasard nait de la multiplicité des facteurs et de leurs réactions et pénétrances.

    Une productivité incohérente à première vue, inconsciente, inopportune, se trouve placée par inadvertance ou par accident, mais elle est pourtant réellement présente. Même si ces facteurs impondérables sont infimes, même si ces variables sont invisibles, donc insignifiantes et discrètes, leur opportunité est finalement là. Ils interviennent pour déterminer le sort et les événements de façon surprenante et inattendue. Avérés, ces éléments délivrent un aspect vérifiable dès leur enchaînement.

    Une interaction qui devient alors plus claire, consciente et perceptible, pour des événements irréfléchis, non programmés et inattendus. Ces faits changent les options de la volonté première, comme ils déterminent des suites contraires aux plans prévus et à leurs approximations premières. La décision volontaire devient donc aléatoire, imprécise. Instinctive, par automatisme ou par calcul, elle imprime une charge lourde qui s’inscrit dans les destinées.

    PARABOLE : LE  » PRINCIPE DE FUTILITÉ »

    La stratégie du hasard et les facteurs aléatoires. Voici une parabole trash pour illustrer le jeu des hasards dans la complexité. Quand un crachat, sauf votre respect, tombe dans une poubelle utilisée en guise de crachoir. Un autre son le suit. Le bruit du premier crachat n’est pas identique au premier. Le bruit qui en sort est différent, car il a rencontré un obstacle sur sa chute, du fait d’un relief différent. Une boite de dentifrices était là, à côté d’un carton de slip.

    Les rhumes iatrogènes et les expectorations sont devenus si nombreux, qu’il leur faut des sacs jetables dans la poubelle. Un grand réceptacle pour offrir plus d’espace à la cascade des éléments que les antibiotiques n’ont pas pu juguler. Une poubelle pour recueillir les montagnes de mouchoirs de papier chez un tousseur chronique ! Pourquoi ne pas parler de ces choses si courantes en pneumologie ? La médecine, est-ce répugnant à ce point ? Voici donc que crachat, si peu romanesque, tombe dans le noir. On fait de meilleures choses dans le noir. Il fait nuit, pas besoin d’allumer pour voir le panier où l’on va jeter sa boulette. C’est près du lit, qu’on installe cet attirail. Demandez à tous les vieux et aux malades qui se respectent, ce qu’il en est.

    ‘’Aâla « Tango » jayeb m’qas ! We âla kebda, qatel haywliya !’’
    Oui, il y a des hasards qui se nourrissent de futilités et des volumes de réflexions inaptes à être lues, sont écrits à ce sujet ! Les exceptions nourrissent les écrivains et leurs imprimeurs ! Editer un livre vaseux, faire une acte de charité à une personne ingrate et inutile, appartiennent à ces actes manqués qui ont des impacts et du succès. Parfois l’inattendu se produit. Le bonhomme change de comportement et le livre suspect de plagiat, plait aux lecteurs. Et mieux encore, il se laisse rééditer.

    SÉQUENCES SUR LA SORDITUDE*

    Le crachat tombe, comme ce livre lourd de la main. Il renverse la pissotière. Et voici l’urinoir qui inonde le tapis de pieds. Demain la ménagère va gueuler. Ce n’était pas prévu qu’elle fasse ce genre de boulot pour un macchabée.  »Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ». Son employeuse blessée, lui en veut. Habizya* se révolte en retours et claque la porte. Elle s’en va, parce qu’elle a trouvé un gusse comme copain. Le genre de gourou, gonfle l’ego, entre autres parties qu’il vide de leurs complexes ! Il exige de sa dulcinée qu’elle ne fasse plus les travaux d’Hercule chez les gens ! Riches ou chiches, ce n’est pas là le problème. Il tient à ce que sa belle ne continuât plus de travailler dans les maisons. Il la veut chaque jour, entièrement à lui, dans son home à lui !
    Tout ça, à cause d’un crachat, d’une pisse déversée par un pied qui a perdu sa sensibilité, à cause aussi d’un livre qui aura chuté d’une main affaiblie ! Voici donc que le crachat du bronchorrhéique cause toute une cascade d’événements, dont vous pouvez imaginer la suite pour faire votre premier roman ! La ménagère ne fera plus le ménage de personne en bas du lit ! La ‘’domestique’’ a trouvé qui domestiquer. Le mariage fut vite conclu. Heureusement, car le ventre de la dame commençait à se faire proéminant. Gros comme le temps, comme les seins et les mensonges pour s’en cacher. Il faut dire que le hijab ne protège plus personne. Les instincts naturels, plus pervers que jamais, en démasquent plus d’une. La nature revient à ses marques premières pour la conservation génésique de l’espèce et des libertés

    Et comme il n’y avait pas d’ados chez les employeurs, on aurait fini par tiquer et jacasser. D’autant que la ‘’jeunesse’’ passait les nuits chez sa maitresse. La bonne donc partie, la maîtresse de maison devait relever le manche et ses manches aussi ! Ostéoporotique, celle-ci livrée à elle-même, fait le ménage. D’autant plus encore qu’elle est minutieuse et rigoureuse. Maniaque et tatillonne et qu’elle aime la propreté autant que l’ordre, la religion et l’arithmétique. Énervée, elle se luxe la cheville, au point de sa la fracturer. Juste à côté de cette pu…ain de corbeille aux crachats, qu’elle vide avec la nausée en plus. Un autre son de cloches ! Saperlipopette, vénales malédictions, des avanies intraduisibles sortent renforcées de la bouche de la Hajja.

    Images et compositions inattendues donnent aux situations, des plus futiles aux plus graves, leurs contextes cocasses. Un cachet parfois amusant parfois tragique. Un effet unique, incontournable, mais hasardeux, inconstant, inconsistant, peu reproductible, qui laisse perplexe sur le destin, le hasard et les libertés. Je pensais ce matin que le retard opéré à se reboutonner, par exemple, peut vous faire rencontrer sur votre chemin, un déviant empressé en voiture, qui peut vous causer un accident…Les impondérables encore !

    La création et l’évolution des créatures, dont la nôtre, prises comme exemples du hasard et des tentatives de recherches de solutions, de par le nombre exorbitant des êtres mis en scène et en concours, est un champ immense de production de solutions de par le simple fait du hasard et des paramètres variables et impondérables.
    La création et l’évolution donc, la sélection des espèces ou les extinctions qui s’en suivent, entrent en réaction, en interaction, avec des éléments fortuits pas spécifiquement établis, installés ou programmés. Le concept d’unicité de ces facteurs, de ces paramètres, futiles, labiles, instables, est leur critère de non reproductibilité. Confusion, irresponsabilité, libertés, forcément réduites, deviennent l’apanage de toute action. Programme, destins, responsabilité et sanction, volonté et libertés, se trouvent en questionnement devant cette théorie du  » principe de futilité ».

    EXEMPLES QUOTIDIENS

    C’est l’histoire, entre des millions d’autres, que celle de cette dame, qui venant de Paris vers le Maroc, a rencontré son futur mari en avion. Ça fait 35 ans qu’ils s’aiment, depuis et sans relâche. Dès lors leurs enfants, sont-ils le fait d’une prévision, d’un plan, d’un destin ou ce n’est qu’un artefact, un accident inattendu, du au hasard plutôt qu’une préparation programmée.
    Imaginez l’impact d’un tsunami, celui des vagues actuelles sur le New Jersey et leurs incidences inattendues sur la préparation des élections, (puis les mots chaleureux du président ?) voire sur le résultat des urnes des présidentielles américaines… Qui sera élu au décours de cet accident climatique inattendu ? Romney ou Obama?

    QUI A DIT QUE LES CHIENS N’AVAIENT PAS DE PHILOSOPHIE ?

    Journée chargée, sous le soleil ou les pluies, insomnie, faiblesses, douleurs, travail indispensable, exacerbés par les cris des chefs, les problèmes de chacun et voilà les chiens des voisins. Toute la nuit à travailler, à aboyer, en chiens que nous sommes ! Qui a dit que les chiens n’ont pas de philosophie ? Hurler, crier, aboyer, c‘est exister ! C’est montrer qu’on a raison, qu’on sait se défendre, qu’on nous doit du respect et de la crainte, ô vous les humains ! C’est dit dans la bouche des chiens, (comprenez leur gueule et en langue de chiens) et sous la psyché canine.. C’est une sentence, un savoir vivre, un crédo. Ils pensent  » qu’il faut savoir menacer et mordre pour exister ». Ça ne vous rappelle personne ! Qui a dit que les chiens n’avaient pas de philosophie ?

    A quoi pensent les chiens alors, quand ils aboient. Ne le demandez pas aux vétérinaires, ni aux maîtres-bergers ! Les canidés émettent des ondes que les spécialistes ne comprennent pas. Ils aboient en se faisant une mission de signaler qu’ils sont là pour ça ! En aboyant et plus, s’ils sentent la peur, la haine et répulsion ! C’est une question de race. C’est génétique et identitaire. Les Arabes ont peur des chiens, les Musulmans ne les aiment pas non plus et les anges les fuient ! A quoi pensent les chiens quand ils aboient ? Eh bien, ils le font, par instinct, c’est un paradigme ! Sans en savoir le sens ou presque, c’est un effet de copinage et d’échos, de « m’a-tu-vu, je sais aussi aboyer, sinon plus fort que toi et je marque ma présence, ce faisant, alors cesse d’aboyer, et vide mon terrain de chasse » !

    Pourquoi le voisin, un quatquateur*, qui ne vient là que pour ses belles heures, (ou ses belles œuvres ?), nous laisse-t-il importuner, nuit et jour, par sa famille de cerbères ? Les chiens ont envahi l’impasse et ravagé le repos et le sommeil des retraités qui y résident. Que faut-il pour que les Municipaux* fassent leur travail d’hygiène ? Cinq ou six chiens en liberté, plus que la nôtre peut-être, livrés aux aléas, sans s’en occuper, sans précautions et sans vaccins antirabiques nécessairement ! Il n’est pas marocain pour rien, diriez-vous. Le comble est qu’hier matin, ils ont osé pénétrer dans le hall de ma maison ! Ils ont tué l’un des quatre jeunes chats qui venaient de perdre leur mère, sous les roues de je ne sais encore quel p …de chauffard de cette ruelle ?

    UN PETIT COUP DE CIVISME

    Qui plus est comme éthique civique et ciment civilisé, le Prophète de cette nation, a stigmatisé et répréhendé l’arrogance pour appuyer le respect et la dignité du aux gens au sein de la communauté. Il a recommandé le civisme et l’entraide entre voisins, le respect du milieu, celui de l’hygiène, (les ablutions), celui de la végétation, des bêtes, entre autres contingences sociales et écologiques, comme nous le dirions aujourd’hui. Passons à des sphères plus hautes, en attendant que ces arracheurs de grands arbres, ces défonceurs* du macadam, se réveillent de leurs minables erreurs. Ce sont des fauteurs d’artéfacts qui laissent les impondérables se produire.

    Des trous surprises, des tranchées béantes dans la chaussée, des regards révulsant leur contenus merdiques, une atmosphères nauséabonde, des lampes publiques éteinte ou allumées de jour, des chiens qui vagabondent, tels ces centaines de fous et milliers de mendiants, qui vous harcellent même sur les carrefours dangereux, des trottoirs occupés de voyeurs aux isotopes otiques, qui vous scannent de manières ostentatoires et déshabillent hommes et femmes, insolemment, des feux de croisement inopérants, dix fois plus de voitures dans des rues étroites, qu’elles n’en peuvent supporter. Je ne parle pas des services publics, ni des relents de corruption. Ce n’est pas l’objet de ces réflexions-ci. Mais, ce sont-là autant de pièges et de créneaux ouverts aux événements instables, aux incidents indéterminés, aux accidents fortuits, qui sont le sujet que notre présente réflexion. Encore que nous ayons fait d’incroyables progrès, à l’instar de bien des pays qui n’ont pas de pétrole. Et ce malgré les compères d’Ali Baba ! Il nous reste tant de choses à perfectionner, qu’on est consternés des retards et des barrières ! Ce n’est pas là non plus l’objet de nos réflexions. Infrastructures mentales et physiques se disputent la prééminence sur les hommes et les choses !

    DIVINATION

    Que disent les nuages de lait sur le marc de café ? Que disent les bouts de paille qui trainent dans les yeux ? Et ceux des marres d’eau de pluies sales, qui empêchent d’accéder aux trottoirs ? Que les moutons seront égorgés demain ! Que les Syriens, pour commencer, le seront autant ! Leur amir al mouminine, Bachar El Assad, léonin qu’il est et plus qu’humain, sacrifiera bien une petite centaine de syriens, malgré la trêve! L’arrêt des belligérances, prévu pour l’Aïd El Kébir aura fait saigner des musulmans! Les Américains, occupés par Israël, leurs élections et l’Iran, comme les Européens, les Arabes et les Musulmans ne peuvent rien pour la Syrie, qui est tombée dans le piège du printemps, à cause des fidélités passionnelles Russes et du véto Chinois !

    Que disent les hennissements quand ils sont chargés d’hormones ? Les ronds des images sur le café, le scintillement des phares sur le pare-brise mouillé, les gouttes qui irise la lumière et les volutes des fumées enivrantes ? Ou toxiques de ceux qui fument kif et tabac ? Sont-ce des langages incompréhensibles ou des artefacts inutiles. Des signes sur lesquels je vous laisse pousser la réflexion et divaguer peut-être. Je ne vous en voudrais pas si vous restez perplexes.

    Pour ma part, questions chiens, je n’entends point les images portées, qu’ils tentent d’envoyer ni aucun sens en dehors de leurs agaçants bruits. Le cerveau ne sait pas interpréter ces perceptions pour lesquels je n’ai pas d’organe approprié. Le cerveau ne peut pas les interpréter à l’intérieur des cinq organes des sens connus, qu’il sait plus ou moins exploiter. D’autant que je ne sais si des chercheurs tentent de découvrir d’autres techniques pour les réceptionner. Pourtant j’entends ces sons, si désagréables soient-ils ! Si les facultés innées de nos méninges ne sont pas confectionnées pour cet exercice et cet apprentissage des langues étrangères animales, qu’attend-on pour faire des recherches là-dessus ? Les Russes, les Indous, les Chinois, les Américains, sont-ils sur cette piste ?

    SUR LE MONT ARAFAT

    Que disent les pleurs en silence et les prières à haute voix ? Ces millions de pèlerins sur le Mont Arafat, leurs images à la télé, leurs hontes, leur ires, leurs espoirs, leurs pleurs, leurs prières, un effarement grandiose, une extase, devant notre place infime et incongrue, inutile probablement, dans cet immense univers. Nous sommes dérisoires. Et cette image de centaines de moutons, aux dos ronds et blancs, des tchamires*, des linceuls ou des kamisses* blancs, des chemises longues d’histoire, immaculées, innocence et sacrifices, rédemption sur l’autel où il faut verser du sang…Sacrifiés aux sens forts du terme ! Un rite galvanisé au point de devenir conditionnel et caractéristique de l’islam, identitaire et spécifique, aussi incontournable que les piliers du credo. Mais Arafat est un lieu sacré pour les musulmans. Il qui canalise les aspirations, les prières et les louanges et comme un tronc vivant, une élévation des âmes, un pipe vers Allah. Un cyclone ascendant vers le ciel, chargé des rêves et des vœux de milliards d’êtres humains, qui aspirent aux bontés et à la miséricorde du Créateur.

    EN BAS, TOUTES

    Plus bas chez nous, le ciel est sillonné de traits, de vapeurs et des fumées d’avions à réactions qui se fondent et s’étalent au dessus des nuages qui se délitent et se transforment. Images sans sens, images libres inattendues, aléatoires sans déterminismes directs, ni interpénétrations potentielles, sous la férule fluctuante des vents et de la giration de la terre, de la composition de l’atmosphère, de ses gaz et des rayons cosmiques et solaires. Savez-vous lire les méandres des courbes, des couleurs et des formes des nuages ? Savez-vous lire les lignes de la main ? Savez-vous lire en vous, compter vos molécules et vos cellules et commander leurs fonctions ? Autres sens ou artefact inutiles ?

    Il a plu cette nuit et je dois à la toux, à ces crachats, aux rêves matinaux oubliés, ces bribes insatisfaisantes de philosophie, puérilité et artisanale, que je tente de colliger et de présenter, malgré la veille tardive de ce soir. J’ai un conflit avec le sommeil ! C’est une perte de temps que le sommeil ! On aura toute l’éternité pour dormir. Si au moins je savais rêver et profiter de ces rêves, que je perds et que j’oublie, sans répit ni espoir de les retrouver.

    Ces traces d’avions, ce ne sont pas celles du Boeing qui a ramené SM le Roi Mohammed VI de son périple fantastique au Moyen-Orient. Celui d’une course contre la montre, admirablement remplie et positive. Une mission auprès des monarchies, pétrolières, fidèles aux africains, qui font front aux agitateurs des républiques et qui vivent avec bienveillance contrite, les velléités belliqueuses d’Israël. La base indomptable et arrogante, l’avatar des states, le fantôme spectral des pères sémites, le fantasque et fanatique goule, l’hologramme du despote et potentat mondial américain ! Folklore politique, impérial, dont rêvent les Césars du Far West, aussi imbus soient-t-ils de leur démocratie affairiste !

    LE ROI DU GOLFE,
    DE L’AID A DIEU

    Déplacement courageux donc, visite au site médical et humanitaire, qui fait face au champ de guerre civile syrien. Expédition qu’il se devait de terminer avant de procéder au rituel de la symbolique prière de l’Aïd. Mais aussi pour contrer les insuffisances d’un budget gouvernemental, engagé mais endetté, qui manque de liquidités et qui besoin de vendre les plus beaux fleurons de nos sociétés d’état, de notre patrimoine pour honorer nos dettes, de continuer de développer nos infrastructures, afin de garantir l’emploi et forcer le progrès et le développement humain. Pas facile d’assumer, une union et une intégrité territoriale, dont on est le défenseur et le garant depuis des siècles, pour cette monarchie progressiste et tenace, qui se veut assurément, citoyenne et démocratique, malgré les velléités bellicistes et haineuses des sécessions, les jalousies et des tentatives de déstabilisations. Des frères, de leurs cousins et de leurs anciens parrains !
    Le roi, alaouite local est le chef des armées du pays et l’émir des croyants, il fête avec son Peuple, selon les us, le sacrifice symbolique du mouton. Fête sémitique, qui dans la foulée lance les visites familiales, les victuailles de l’aïd et leurs nécessaires donations civiques et oblations morales.

    La religion pousse l’homme à accéder à Dieu, en passant par la morale. Et qu’est ce que la morale, cette faculté archaïque est vue comme une partie de la religion, par erreur certes, et dont les modernistes laïques se méfient ? Qu’est ce que la morale, sinon donc une forme de citoyenneté universelle ? Et de civisme mystique ou religieux, aussi ! Un code de vie communautaire fait de règles, de conduites simplement. Des qualités de respect, de dignité et d’ouverture sur autrui, développées avant que l’homme ne connaissance les vertus démocratiques et libérales de la laïcité et ne bénéficie des moyens de communications modernes, de commerce libéral et d’échanges, que le brassage pacifiste des cultures actuels, facilite aussi.

    IL EST MAINTENANT 7 HEURE.

    En face, les fenêtres des immeubles du Baar Leev sont toutes closes ! Sont-ils en vacances de l’aïd déjà, nos RME ? Tous retraités, les TME ? Ou tous retournés abriter leurs vieux jours, là où ils ont laissé leur santé de travailleurs émigrés ? Par ici, sur la terrasse d’une villa, située au premier plan du site voisin, les hurlements perçants du chien du camionneur, ne vous laissent nul répit, en vous assénant sans relâche, les coups de couteaux assassins et stridents de ses aboyantes canines ! Et cet enfer se renouvelle tous les soirs. Alors ce sont des insomnies qui se surajoutent aux faiblesses et exacerbent les douleurs. Il n’y a nulle pudeur à dire les sentiments des malades et à décrier ceux qui les exaspèrent. C’est pour leur défense et leur compréhension qu’on fait médecine par exemple.

    Pour m’habiller, j’ouvre la porte du balcon qui donne sur l’ouest, là d’où vient le vent et d’où proviennent les nuages. Pas de nuées menaçantes, que les cris graves et arrogants d’un féroce cerbère, qui bouscule les éléments et fait vibrer l’atmosphère. L’air en tremble. Oui, il faut s’habiller vite pour quitter la maison et aller se reposer, au travail (!). A 68 berges, avec en sus bien des maladies en gestion et des souffrances en cours. Quitter le quartier domiciliaire des chiens, aller en ville ? Là d’où l’on a chassé les chiens errants des rues, à l’occasion bénie de la visite royale. Fuir de chez soi, à cause des chiens, c’est cynique ! Se sauver et se résigner, se réfugier du moins, loin de cette usine de bruits et d’aboiements, dont l’incivisme aveugle crève l’esprit et les oreilles avec ! Faut-il critiquer les voisins ou en vouloir aux chiens? Et vice versa ! Lever les mains au ciel…Embêter le Roi et le bon Dieu à cause d’infâmes animaux ? Ils ont d’autres chats à fouetter, nos Seigneurs !

    CONFESSION OU CONFIDENCES ?

    Pire, des calvaires douloureux de la nuque et la moitié haute du corps, épaule bras et avant-bras confondus, me font un mal, troublant, en non stop. Névralgies ou cœur ? Je ne veux pas quitter mon bureau sans prendre notes de ces humeurs assombries et troublées, afin d’élaguer, le problème véreux et stupide, qui me harcèle et qui parasite mes idées, en perçant, en vrillant, en tournant la vis perverse à l’obsession ! Chemin de croix, calvaire né du travail mal rétribué, au service d’un couple d’ennemis-mortel. De mauvais patients, qui maladifs et revanchards s’entredéchiraient avec assez de haines pour m’éclabousser de leurs sordides retentissements. Plus qu’un transfert de paranoïaque hystérique et procédurière, une revanche, une vendetta ! Cas aggravé par l’ignorance crade de faux -confrères, venus donner leur soutien imbécile et anti confraternel au couple-déchiré de la mégère non-apprivoisée.

    Des couteaux dans le dos, on en a l’habitude dans ce métier, vue la ‘’finesse et l’élégance’’ de ces grossiers gladiateurs, dont on nous entoure tant ! Aimer encore ce travail, si peu compensatoire est une dépendance, une addiction dont il est difficile de sortir pour se relancer vers un ailleurs, jamais préparé.

    VOCIFÉRATIONS

    L’écho des cris est amplifié par l’espace qui sépare ma maison de ce tas d’immeubles collés côte à côte. Un terrain vague m’en sépare mais il sert de caverne d’amplification de tous les bruits. Les chiens sont pires qu’une meute. Les bruits et les aboiements sont plus que gênants, oppressants, à couper le souffle. Ils vous font perdre le cours de vos pensées, de vos idées et vos tentatives de concentration. Ils perturbent le repos, la prière, la mémoire, vous irritent durant les repas et vous font oublier votre prise de médicaments.

    Vos imprécations ne servent à rien. Inutile d’appeler Dieu au secours. C’est impudent les jurons. Car, Il n’aime pas répondre aux anathèmes et aux malédictions ! Appeler alors la police? Pas question pour ce genre de troubles, car ils ne se dérangeront pas ! Finalement, les chiens, leurs aboiements, vous volent vos pensées, vos écrits, votre production, votre santé, vos vertus, votre retenue, votre contenance et votre temps. Les voisins, c’est une catastrophe inutile. Je par des chiens. Les voisins, humains, se sont habitués à ces bruits, qui les sécurisent, les rassurent et les protègent.

    Bruits de saison, bruits de raison ! Ils doivent dormir saouls ou en être drogués ? Conditionnés seulement ! S’ils n’entendent pas crier ou aboyer, ils déchantent et perdent le sommeil. Il leur manque seulement ce côté quiétude nécessaire d’autrui qu’il faut respecter, mais dont ils ne s’inquiètent pas. On ne peut pas leur enlever leur juste quête de sécurité et leurs chiens, chéris. Même s’ils ne s’en chargent pas, ils en deviendraient plus malades et plus peureux encore ! Ils en mourraient. Alors, ils se vengeraient sur la police et feraient des manifs printanières ou des révolutions…Rendez-nous nos chiens, ce sont nos protecteurs ! On ne veut pas d’autres. Ce sont nos frères ! A bas …Les slogans, c’est facile d’en inventer, pourvu qu’on soit motivés, impudiques ou simplement blessés…
    Quelques voitures commencent à tressauter sur les dos-d’ânes qui entravent la route. La preuve que le jour se lève aussi ! On n’entend pas encore les bêlements des moutons de l’Aïd El Kbir. Ne serait-ce que pour changer de musique. On n’entend ni les bruits du tonnerre, des orages, des éclairs pour calmer la sinistre orchestration des mordeurs ! Sont-ce des vampires, mis en 4×4, des extra-terrestres. Nous sommes à 3 jours de l’aïd qui tombe ce vendredi. Après un périple déjà bien fatiguant, trois millions de fidèles ou plus, vont s’adresser en chœur à Allah, sur le mont Arafat.

    Cette foule, dans le simple vêtement qu’’ils portent, les mains levées au ciel, autour d’une stèle installée sur le mont, semblent canaliser leurs vœux pour les hisser haut et les envoyer loin. Le groupement, qui pour un moment enlève les différences de classe, de sexe et autres distinctions. Image saisissante et spectaculaire, de la résurrection de par le nombre. Le nombre, la déambulation quasi fantomatique, les statures étiques et monolithique, leurs processions spectrales, leurs attentes mystiques. Image du jour’’ j-1 ’’ après l’Apocalypse, image de la Résurrection opérée et du Jugement en cours, que tous attendent, pour qu’il soit cour et plein de miséricorde, pour tous les humains…

    Encore faut-il être et rester humain ou le devenir, sur le retour enfin, pour que le miracle opère ! Que l’on soit, riche prince arabe, ministre en fonction ou simple quidam, ayant eu la chance d’être élu, choisi par cette Koraâ*, ce tirage au sort, implacable et sans sentiments, dont doit bénéficier l’impétrant au Hadj ! Une sélection cruelle pour les plus vieux et les malades ! Une sélection, afin de ne pas noyer l’Arabie, heureuse, sous cinq fois plus de bons et pieux musulmans ! C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui ont les moyens, devenus onéreux, espèrent retourner pour prier et se laver, se purifier de leurs erreurs, en espérant le pardon et la Miséricorde d’Allah. Il faut dire Amen!

    Amen à toutes les prières. Dieu n’accorde aucune attention à ceux qui souhaitent le malheur à leur prochain. Et, il ne saurait donner réponse aux insultes ! Acquiescer à ceux qui profèrent des injures à l’encontre de leurs adversaires. Ceux qui aspirer à leur fin d’urgence, à leur sanction immédiate, déjà sur terre et de leur vivant. Les sanctions, les malédictions, est-ce utile ? S’activer au lieu d’invectiver ! Se venger, faire justice soi même, quand on peut ? Ou laisser à Dieu, en toute confiance de rendre Sa Justice ? Sans besoin de le Lui rappeler !

    Mais Dieu, dit-on chez-nous, Dieu aime bien les adorateurs insistants ! Alors, demandons-Lui, Justice aussi sur Terre, sans attendre les urnes ou la barre de l’Au-delà ! Car, Il pourrait faire miséricorde, même aux plus méchants, sachant que Dieu est toute miséricorde. Que Dieu nous protège des malheurs des gens malpolis et injustes, comme des chiens. Fussent-ils élus, ceux-là, et qu’ils marchent encore sur deux pattes ou qu’ils rampent seulement !

    Kénitra, le 4 Novembre 2012,

    LES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MADAME STUDENT
     » Insomnies littéraires ou joute textuelle » en primeur à nos lecteurs
    Sous correction encore , avec mescompliments à AOUJDACITY.NET

    Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

     » RÉQUISITOIRE AU PARLEMENT
    ET APPEL AU GOUVERNEMENT DE SM « 

    Quels que soient nos convictions et nos appartenances politiques, philosophiques ou partisanes, tous au Parlement comme au Gouvernement, dans les Ministères ou comme Conseillers de Sidna, nous ne cherchons que les bénéfices et les progrès, la paix et l’union de notre Patrie, dans le cadre de la juste et démocratique satisfaction des revendications de nos concitoyens.

    L’évolution est une nécessité essentielle pour nos enfants et pour notre Peuple. Signe d’intelligence stratégique et d’adaptations vitale, elle commence par la reconnaissance loyale de ce qui a été fait grâce à vous et à nos prédécesseurs à tous.

    Cependant, nos requêtes vers plus de progrès moral et humanitaire, ne doivent pas s’arrêter là. Les quelques améliorations, concessions élémentaires, bridées par les avancées timides qui nous ont été octroyées au compte-gouttes, ne doivent pas oblitérer le sens philosophique et moral des prédations inconscientes sur les soins. Oui, nous parlons des taxes les maladies qui sont une perversion et une infamie.

    Sur le plan des lois qui régissent les impôts, les applications fiscales sur les médicaments sont vues comme des armes anti-personnelles, des sévices et des exactions, qui prennent au cou les seuls malades. Ces taxes avilissantes sur le manque de santé, sont comme autant de sordides mépris servis aux seuls malades ! Une discrimination positive qui épargne , heureusement, ceux qui restent en bonne santé ! Ces taxes punitives des seuls malades, sont vécues comme un servage oppressif et dégradant.

    Ces taxes de Douane et de TVA sont l’expression d’un mépris, des lois exclusives qui oppriment les seuls malades qui sont exploités, ferrés de chaînes et de carcans. Les malades sont littéralement piégés dans un étouffoir, canardés dans un guêpier, un traquenard ou des agents légalisés, impôts aux poings, les tirent comme des snippers. Une conspiration illégitime qui se fait lois et application ad mortem, des règlementions fiscales ! Des sévices sur les subornés, une forfaiture, en fait ! Ces lois psychopathes rançonnent les seuls malades ! C’est ce que nous pensons de ces lois scélérates !

    Des souffrances aux faiblesses, des diagnostics aux soins, la citoyenneté du malade asservi, se vit de façon punitive. Elle est faite d’un sentiment d’exactions esclavagistes, subies de la part de profiteurs aveugles et inhumains représentées par ces lois ! Des lois prédatrices, aux critères amoraux, que nous véhiculons encore sur le dos des seuls malades, en leur appliquant des réglementions odieuses ! Celles-ci doivent être changées.

    L’accès aux soins, dans toutes ses étapes, se doit d’être dispensé de ces taxes iniques. La quête des soins doit être défiscalisée de ces entraves punitives. Ces taxes, des plus values illégitimes, jalonnent le cheminement difficultueux, hermétique, stressant et coûteux des malades dans leur quête de soins. La Taxe de Douane, taxe indirecte, est un obstacle incongru, pernicieux et pervers, qui est aussi injuste qu’antisociale ! Elle se doit être annihilée, totalement, et réformée à jamais.
    Cette taxe punitive, la Taxe de Douane, au même titre que la TVA, sont ignobles. Elles sont appliquées aveuglément, sur tous les intrants qui entrent dans la fabrication des médicaments. Elles sont étendues sur tout le matériel, les réactifs et les médicaments.

    Qui plus est, et ce qui hypothèque plus cette voie de Réforme Générale de la Fiscalité Sanitaire, est le fait de ne considérer et de voir que les maladies graves, pour les alléger qui plus est, de la seule TVA, de 7% sur les médicaments ! C’est oublier ce qui est pire et plus, la Taxe de Douane, de 17 % qui s’applique dessus. Ces premières détaxations, ne doivent pas rester isolées, de peur de pécher par une approche, partielle et partiale ! Borgne et discriminatoire, à la fois !

    Cette taxation indirecte de la Douane, doublement inconsciente et méconnue des gens, est fourbe et perfide. Elle frappe indirectement toutes les étapes de recherche diagnostique et de thérapie des maladies. C’est ainsi que le quart des dépenses de soins, de l’individu non assuré aux Caisses Sociales et aux Hôpitaux de la Santé, qui va au fisc. Service qui sans aversion aucune ni état d’âme, s’alimente de nos douleurs physiques et morales. En effet, il pompe les poches des malades découverts et le 1/4 des budgets des Caisses Sociales !

    Pour une gestion éthique, sans prédations sur les fièvres et les douleurs, il faut dissoudre ce péril fiscal et douanier ! C’est une avancée sociopolitique humanitaire, digne des œuvres de SM le Roi et des Partis qui ont à cœur de voir justice se faire mieux appliquer dans la société. La dignité, la démocratie et le développement n’en sont que la juste conséquence. Cette Réforme Générale, cette innovation humanitaire dans la région représente une étape de bonne gouvernance qu’il faut communiquer aux décideurs et faire entendre aux malades, vos électeurs et concitoyens.

    La pratique de l’esprit de justice, d’égalitarisme social et de progrès citoyens sera un plus, un acquis élogieux et motivant, pour les parlementaires, les ministres, les cadres et les gouvernants. Nos concitoyens méritent qu’on les libère de ces chaînes coloniales archaïques. Ceci bien sûr, afin de faciliter les prestations médicales, industrielles sanitaire et pharmaceutiques. Du coté fiscal, il faut détaxer les médicaments et appliquer cette décision louable sur toutes les maladies, les légères qui ne demandent qu‘à se compliquer comme les plus graves et les chroniques qui ont la compassion solidaire et compréhensive de tous.

    Les hôpitaux publics, les Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale, profiteront certes de ce dégrèvement.
    Cette réforme se doit d’être globale et d’une traite pour être productive et efficiente. Il s’agit d’une réparation et d’une évolution, une correction des réglementations et des lois, à faire de façon générale et d’un seul tenant , afin de donner un impact réel immédiat sur toutes les prestations qui servent les malades.
    La maladie n’est pas un état de grâce ou de bonheur taxable. Les maladies ne sont pas des situations de plaisir ou de jouissance, ni encore des intérêts ou des bénéfices, qu’il faut continuer de fiscaliser.

    Nul impôt sur la santé ne doit persister ni être prélevé encore sur le dos des malades. C’est là, le minimum d’humanité de la part de cadres, de nos régisseurs et de nos parlementaires, qui doivent préparer et conduire les textes et les applications de cette réforme fiscale pro sanitaire.

    L’administration et les élus, ne doivent plus accepter d’exploiter les souffrances de leurs enfants ni celles de leurs concitoyens. Ils doivent être nos intermédiaires pour solliciter de SM le Roi cette superbe œuvre de Grâce et courageuse innovation de solidarité nationale.

    Fait à Kénitra, le 15 Octobre 2012,
    Pour l’AAMM, le docteur Idrissi My Ahmed

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax : 0537376330, Assistance: 0661252005
    http://myasthenie.forumactif.com , aamm25@gmail.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    IMPÔTS SUR LES MÉDICAMENTS ET TAXES SUR LES SOINS :
    RÉQUISITOIRE AU PARLEMENT ET APPEL AU GOUVERNEMENT

    Des défaillances humanitaires sociales et leurs cures à la nécessité complémentaire de réforme fiscale radicale des taxes imposées sur les maladies.

    Avons-nous le devoir de vous exposer de nouveau et ce malgré les éclaircies nouvelles, les silences opaques sur la profondeurs de nos dols ? Oui, certes et d’être plus généreusement et favorablement lus, apaisés et écoutés. Si la politique renâcle à s’occuper, avec équité de la santé, comment peut-elle avoir l’adhésion des foules ? Il y a des déclarations nobles et des avancées timides, mais sans y complaire, nous sommes des malades qui refusons de nous exhiber et de marcher ! Humiliés ou amoindris par les imperfections de la santé, devons-nous supporter la morgue administrative et rester des patients placides, courbant le dos aux frappes fiscales iniques?

    Oui, oui, nous parlons des impôts indirects sur les maladies. La sordide TVA et l’inepte Taxe de Douane : des taxes que subissent les seuls malades et qui sévissent non seulement sur les malades chroniques, mais aussi sur celles de tous les temps ! 24 % de taxes minimales qui s’abattent non seulement sur les médicaments mis en exergue, mais sur les réactifs, les intrants et le matériel d’exploration médicale et de laboratoire ! C’est ce que les gestionnaires veulent oublier, parce que le chantier est large et difficile. Nous le concédons, sans accepter de s’y arrêter.

    Il faut lever, sans discrimination aucune entre elles, toutes les réglementation abjectes et les lois scélérates qui s’abattent sur toutes les maladies. Aucune tolérance ne doit créditer les taxes ni minimiser leur frappes injustes et aveugles qui s’abattent sur leurs les malades qui en souffrent. Que ce soit des maladies rares aux diagnostics onéreux et difficiles, ou les maladies aigues et trop fréquentes qui resteront encore chargées et exploitées ! Elles ne doivent pas payer le tribut du aux maladies graves et les gestionnaires n’ont pas à se servir de celles-ci comme paravent humanitaire à nos limites, à nos absences de vision large et étroites incapacités.

    De même que tous les traitements doivent être disponibles et importés leurs génériques crédibilisés, renforcés, soutenus et sérieusement contrôlés !
    Toute la santé, toutes les maladies doivent être défiscalisées. Nous ne parlons pas des impôts directs et réguliers sur les bénéfices. Trop évidents pour que l’on on soit compris ! Ni des excès et autres bavures, tous secteurs confondus, ni des formes de corruption, tous secteurs confondus et qui doivent être maîtrisées afin de curer touts les formules sordides et inhumaines d’arnaque et d’exactions.
    Nous devons vous dire ouvertement ce pensent les malades des réglementations ringardes et abjectes, des lois antisociales et des réglementations prévaricatrices qui régissent, freinent et pénalisent leurs accès aux soins ! A ce titre ils perçoivent la TVA et Taxes de Douane sur les médicaments comme des lois scélérates. Avec eux, nous les dénonçons et les conspuons.

    Nous vous demandons de trouver la solution équitable pour dispenser les malades des taxes indirectes qui frappent le matériel d’explorations médicales et de soins, les réactifs de laboratoire, les intrants et les médicaments ! Le médicament n’est que la partie visible de l’iceberg ! La Réforme fiscale éthique que nous sollicitons et requérons depuis 10 ans est un complément indéniable de l’INDH. A ce titre la Réforme sollicitée doit éliminer tout ce qui bride et entrave la quête de santé.

    En effet pénaliser un malade, lui extorquer de l’agent, uniquement quand il est malade est la pire des humiliations et des incuries ! Nous la fustigeons comme indigne de l’évolution de notre pays et de son courage réformateur ! Indigne d’un pays aux valeurs musulmanes, sociales et démocratiques, comme avancé par nos gouvernants.

    Nous vous demandons, nouveaux responsables et anciens leaders, à vous les Conseillers du Roi et les réformateurs, d’en prendre conscience, malgré les filets filtrants de vos secrétariats. Nous voulons vous convaincre de nos droits naturels. Nous vous demandons d’agir avec civisme et altérité, en tant que responsables et nationalistes, proches de l’écoute et des gens. Ceux qui vous ont élu et qui paient vos salaires.
    Nous affirmons ce droit moral naturel. Nous tenons à ce que les lois et réglementations soient corrigées afin de respecter la dignité des malades et de ne pas exploiter leurs situations de faiblesses et de sous information. C’est le minimum du civisme et la moindre des gouvernances.

    TEL EST NOTRE APPEL RÉITÉRÉ AUX CADRES RESPONSABLES

    A propos des taxes de douane et de tva sur les maladies et leurs freins néfastes sur l’accès aux soins. Si nous vous interpellons en ces circonstances de troubles et de questionnements sociaux patents, à travers le monde, c’est pour requérir votre esprit d’à propos et d’équité. Et ce à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement !

    Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, les médias d’avant-garde et les écrits directs, et ce depuis 10 ans, face aux taxes sur les soins et les médicaments. Une indécence fiscale qui date des troglodytes et qui a besoin du Peuple et du Roi pour une autre révolution libératoire !

    Hélas et désolés pour notre franchise, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part des Gouvernements ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste avéré et consternant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO !

    Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, alors qu’elles sont vouées au bénéfice et au bien-être de tous les Marocains ! Ils donnent à penser, en ne l’appuyant pas, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette Réforme sollicitée des Hauts Lieux.

    Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires et juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux que de comprendre qu’il faut libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les atteignent ? Ces taxes indirectes, ces arnaques invisibles et illégitimes, les frappent lorsqu’ils sont malades. Et seulement s’ils sont malades, angoissés et impuissants, en quête de prise en charge techniques médicales et de recherche de médicaments !

    Ceux qui sont sains, ne paient heureusement pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments du tout ! Pourquoi alors et dans quel cadre de philosophie ou de libéralisme pénaliser les malades ? Pour ceux qui sont couverts par les Caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux des taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ces Caisses, cette AMO, cette ANAM restent hautaines dans leurs silences !

    Détaxer, évoluer, reformer ! Elles ne le savent pas, ou qu’elles ‘’s’en fichent » ? Inefficaces sur ce plan primaire et primordial…Incapables de réfréner ces taxes pour le moment ou de solliciter des Hauts Lieux leur juste détaxation ! Timorées, incapables de visions novatrices pour réformer les taxes fourbes, perfides et scélérates qui frappent leurs administrés. Et ce, contrairement aux aspirations claires et salvatrices de SM le Roi. Contrairement aux directives de SM le Roi qui veille sur tout ce qui est social et qui veut relever le Peuple et les gens de la misère et de l’appauvrissement !

    Il N’Y A PAS QUE LA TVA SUR LES MEDICAMENTS A SUPPRIMER
    MAIS LA TAXE DE DOUANE SUR TOUT CE QUI TOUCHE A LA SANTE

    On appelle ces exactions coercitives et tyranniques, du sadisme !

    TVA et Taxe de Douane sur tout ce qui est destiné aux malades. Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques, voire plus diplomatiques. Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et l’inique Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective qui ne frappe que les malades. Cette perversion reptilienne et légalisée demeure une exaction soutenue, inconsciente et coercitive, sur tous les malades ! Un non-sens, pour toute personne malade ou saine d’esprit, qui a conscience de l’exploitation féodale et sadique des situations de faiblesse !

    Quand on sait sciemment que la maladie est un état d’impotence et d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices, on se demande pourquoi le fisc taxe aveuglément et injustement, les malades. Ce n’est certes pas, par civisme! Ces taxes immorales et prédatrices sur les maladies sont donc clairement des atteintes à l’intégrité physique, à la dignité et à la vie même. Pourtant l’état de maladie n’est guère un produit de luxe ou de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé à la consommation. Il est une phase de la vie qui a besoin de la solidarité de tous et l’humanité de la loi ! Et là s’impose la gouvernance.

    Sommes-nous, messieurs les légistes coincés, incapables d’oser ou d’inventer ce qui est meilleur pour nous ? Sommes-nous incapables d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques, nous impulsent leurs lois venues des concepteurs du Nord ? Ou qu’ils nous livrent des ordres pour application, sous le label moderniste des droits de l’homme et du devoir d’ingérence ? Des invectives dictées, lancées comme des mises à niveau humiliantes, sous le couvert forcé de la mondialisation ?!

    Excellences et chers lecteurs, jeunes activistes ou rompus à la politique, nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire ! Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme SM Mohammed VI le fait souvent par ses innovations sociales et sa présence passionnée sur le terrain ! Il s’agit donc pour l’Exécutif de translater les manques à gagner de ces rubriques éhontées, de les appliquer éventuellement sur les produits de luxe, d’inventer le concept qui se doit et la formule qui convient. Il s’agit pour vous, messieurs, dames, d’innover ce qui est juste et bien ! Non point de rester anesthésiés par les occupations routinières, que nous affrontons de façons vitales certes, et existentielles pour la sauvegarde notre de souveraineté.

    Nous sommes indépendants depuis le retour de Mohammed V et libres de créer, de concevoir, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre Peuple, au lieu d’en asservir honteusement les couches les plus faibles ! Celles des malades, exténués par près de 25% de taxes sur toutes les étapes des soins ! Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle du moyen-âge, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès.

    Avec deux Chambres de Députés et de Parlementaires, tellement de Conseils et de Conseillers, assister à autant de faiblesses, dans ce secteur social si sensible, est décevant et consternant ! Et dire que ces cadres, hier respectés, sont les messagers du Peuple ! En fait, il y a lieu de croire diriez-vous, que certains de ces fantômes en mal de retraites à vie, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts ! Sinon les gens ‘’sains’’, bluffant et blasant les électeurs, de par le vide des amphis dont brillent leurs abscondes absences ! Preuves de leur désintérêt, ostensible, en sont les parachutages versatiles antérieurs, leurs ratés et leurs défections certaines, qui sont autant de trahisons de ces ‘’rares’’ électeurs qui ont eu le courage d’aller aux urnes afin de voter pour eux ! Mais là c’est un peu le passé, nous comptons sur les nouveaux!

    Dieu est miséricorde ! Il faut positiver avec ce qu’on a et dépasser les déchirements entre factions pour ne voir que ce qui est utile à la société marocaine et aux malades. Nous nous adressons à travers leurs fonctions, à tous ceux qui se respectent encore, et qui nous représentent et nous dirigent, pour défendre les malades et les principes éthiques enfreints par ces lois machiavéliques et déloyales.

    Ceci est un cri embrasé. Il est celui de tous les malades.

    Ceci est un appel enflammé, sans distinction entre les tares, sans discrimination entre le tragique, le chronique et les simples affections banales, qui se compliquent volontiers dans la négligence de ceux des patients qui sont le plus dans le besoin.

    Ce cri respectueux, que nous ne craignons pas de répéter en échos et en Haut Lieu, cette demande de Grâce, ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage. Il veut interpeller tous les responsables, avec considération et responsabilité, afin qu’ils puissent, qu’ils osent donner le meilleur d’eux-mêmes ! Et ce ne sont pas nos dignes Premier Ministre et Présidents, passés, présents ou à venir, des deux Chambres qui nous en voudront ! Car, le Parlement peut produire et proposer des lois, pour supprimer les réglementations défaillantes et antisociales ! Et là, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives, que garantit la Constitution ! Un point que viennent de corroborer les ouvertures et les volontés de réformes constitutionnelles novatrices et récentes de SM le Roi, que nous avons salués !

    Les malades, n’ont qu’Allah à espérer pour réveiller nos cadres et nos élus. Perclus qu’ils nous semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, machinaux, qui minorent les premiers préceptes d’écoute et de proximité pour oser et innover à travers une meilleure gouvernance.

    Qui plus est, ces médiateurs vers lesquels des centaines de lettres sont tombées depuis près de 10 ans se sont montrés inhibés, jusque là, incapables de lire la presse et de soumettre nos dols et nos respectueuses demandes de grâce à SM le Roi Sidi Mohammed VI, qu’Allah Le préserve ! SM qui détient le Pouvoir arbitral, est l’emblème et le guide, pour la cohésion et les progrès, l’unité de ce peuple de paix. Il ne répugnera pas à sa libération fiscale des impôts et taxes qui entravent les malades. Nous espérons le réveil rapide de nos ministres et médiateurs et leur intercession efficiente agissante et urgente pour cette Réforme, digne du Souverain ! Et non plus les silences usuraires du laisser-aller, complices du laisser-faire et des us et des impositions forcloses !

    Nous tenons à féliciter tous les éveils et toutes les entreprises aussi timides et partielles soient-elles ! Nous remercions les Gouvernants et le Pouvoir de l’octroi du Ramed et du chantier admirable de l’INDH. Comme des solutions de proximité des malades et la gestion des urgences et des défis de l’éloignement. Ainsi que pour le soutien efficace des Caisses de Compensation et pour la protection large de l’agriculture, vue les difficultés climatique et ses aléas.

    Si par ailleurs, les Caisses de Compensation nous permettent le pain, nous ne comprenons pas que les médicaments et les soins demeurent stigmatisés et frappés par ces taxes ineptes et surérogatoires ! Cette Réforme bénie, rejoint le chantier de règne de SM qui est un autre tremplin pour les progrès humains et la dignité retrouvée. Clairement, il n’y a pas de progrès sans santé. Et la santé est le complément ontologique, vital et moteur de cette INDH.

    FAIT A KENITRA, LE 13 OCTOBRE 2012 , POUR L’AAMM : DR IDRISSI MY AHMED,

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax : 0537376330, Assistance: 0661252005
    http://myasthenie.forumactif.com , aamm25@gmail.com
    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    IL FAUT « INOCULER » AUX GENS LEURS DROITS
     » DE LA GESTION DES JEUNES A LA DYNAMIQUE DES MALADES « 

    FACE AUX ABUS , LES DERIVES DU PRINTANISME

    Faut il un vaccin de plus aux jeunes ou une cure à leurs anciens ? Face au printanisme* ravageur, effrayant et affolé, dont l’effervescence a touché notre pays, et quelles que fussent les levains de sa genèse, on retiendra sa spontanéité, qui va de pair avec la jeunesse, ses besoins, sa conscience et sa maturité. Cris ou expression du peuple, il est la preuve de ses libertés conquises ou naturelles et de sa vitalité.

    En vue de favoriser la libre expression démocratique des jeunes et des plus avisés, il est impératif de réfléchir sur la manière de sécuriser les ardeurs, de palier aux iniquités, de protéger les acquis et d’offrir les progrès naturels de l’humanité et de la civilisation moderne au Peuple, en ayant en priorité les plus fragiles et les démunis.

    A côté du travail, face au chômage, au besoin de protéger la vie, les biens et leur sécurité, il y a le comportement et les conduites au sein du groupe. C’est-à-dire la manière de sécuriser les éveils dans leurs expressions, confuses et désordonnées, que ces manifestations soient induites ou naturelles. C’est le b, a, b a, de la vie communautaire et du libre exercice de la démocratie. C’est aussi une forme louable de bonne gouvernance.

    IL FAUT INOCULER AUX GENS LEURS DROITS

    Je dis  »inoculer » et non pas seulement inculquer ! Pour une plus grande cohésion sociale et en vue d’acquérir plus de progrès humains, il faut impliquer les couches sociales, toutes, en vue de leur détermination active et une plus ample dynamique de leur part dans leur participation aux actions citoyennes. C’est à ce titre que l’Etat et les gouvernants doivent encourager la population à travers son intéressement agissant et ses activités au sein des associations.

    L’action dynamique des malades, en vue d’un meilleur accès aux soins de santé, est le pan qui nous intéresse le plus ici. Elle est impérieuse. Ce projet sociétal d’encadrement du peuple est la seule solution pour réveiller le peuple et insérer les jeunes aussi dans le cadre organisé, surveillé et discipliné des partis. Partis, hélas sur la dérive, tout le monde le prétend, vu leur nombre déconcertant et de leur dite sécheresse, qui ont besoin de se revitaliser par une meilleure représentation des jeunes en leur sein et pour une citoyenneté proactive plus marquée.

    EXPRESSIONS, FREINS ET RETENUES

    Cette militance peut concourir à limiter la casse des manifs et des grèves sauvages, qui sabordent le travail et les services, l’éducation, la santé, la bonne concurrence et la productivité. Hélas, nous avons vu des milliers de médecins manifester et recevoir la matraque à titre préventif ! Le militantisme assumé, bénévole ou intéressé, est capable de freiner les exactions dissuasives et sécuritaires, qui répriment ou qui s’expriment, face à cette culture nouvelle du hooliganisme. Un comportement de foule, qui autonourrit les foules, qui inspire les expressions agressives et emportées des masses, en encourageant les humeurs passionnées, les effervescences sans frein et la brutalité vengeresse ou gratuite instinctive.

    Cette relance des citoyens est valable pour tous les secteurs vitaux de la communauté, de la production à la consommation, des soins de santé aux choses de la vie, de l’école au marché du travail. Cette action d’encadrement et de recrutement est une manière tangible de raisonner, de maitriser les effets sauvages des foules en développant la dialectique du civisme et l’implication des gens dans les syndicats et les partis. Des adhésions libres, transparentes et déterminées.

    OUVRIR LES PORTES AUX JEUNES

    Ne pas s’ouvrir suffisamment aux jeunes pour les développer, (je parle des adhésions, des activités associatives et des actions publiques, pour intégrer les jeunes) est une erreur préjudiciable qui annonce une impasse sociopolitique. Il s’agit en ce moment de faire un acte salvateur pour le pays et sa cohésion. Intégrer les jeunes à l’intérieur des syndicats et des partis, et les intéresser à la militance civique instructive, encadrée et inclusive. Non seulement par crainte de leurs pulsions récriminatoires, de leurs ingérences naturelles, mais de droit. Les craindre ou les écarter serait une prévention pusillanime, réductrice et lâchement étriquée. Ce frein bridant l’espoir des générations, nos enfants, représenterait un coup fatal contre le civisme et la bonne citoyenneté, qu’il ferait avorter. Une béance vers quels horizons belliqueux ? Une dérive rebelle face à l’égoïsme inconscient et la cupidité arrogante des plus riches de nos hommes !

    Toute obstruction saboterait les progrès humains et la modernité. Et par là, de façon tronquée et machiavélique, l’accès aux urnes et l’expression disciplinée de la démocratie. Cette paresse des initiatives, cette ataxie, faites de vues courtes et d’analyses intimidées, laissera libre cours aux comportements grégaires, signalés plus haut. Elle ne pourra guère apaiser les rassemblements sauvages, devenus des modes printanières dans les pays du versant Sud de la Civilisation, et tels qu’ils sont secoués par le tsunami du printemps et ses vagues intercurrences. Toute réduction interdiction, toute marginalisation, ne feront qu’exciter les foules qui stigmatisent les pouvoirs en place, à tort ou à raison. On ne pourra plus ignorer les avertissements prudents ni faire cesser les menaces politiciennes qui fulminent de toutes les bouches !
    Le refus de coopter les jeunes et de les endiguer est vécu comme une marginalisation opérée aux dépens des jeunes, des analphabètes, des ruraux, des malades ou des plus pauvres, par les notables fossilisés et les arrivistes de tous poils.

    Cette paralysie de l’initiative, prospective et préventive, ne pourra rien contre les dérives de la folie grégaire. Aucun paravent ne sera plus possible face aux saccages, aucune sécurité n’est absolue face aux dérives. Et les exactions face aux émeutes ne profitent qu’aux extrémistes et aux casseurs les plus fanatisés. Dès lors, il faut intégrer et canaliser, susciter et surveiller les jeunes et les plus matures qui les catapultent ou qui en profitent. Ecouter leurs propos, certes, intégrer leurs justes revendications, en vue de les réaliser, ensemble. Dans les limites objectives qu’ils verront par eux-mêmes, une fois instruits, par transparence dans les partis et les mouvements citoyens.

    DYNAMIQUE DES MALADES POUR LEUR ACCES AUX SOINS

    Le médecin, l’étudiant, le malade ne sont pas des citoyens, mentalement sourds et aphone, exclus de leur nationalité et de la patrie. Ils n’ont pas à se détacher de leur citoyenneté, ni à se sentir marginalisés des affaires courantes de la communauté et exclus de la chose publique. Malades ou sains, et pour servir, nous devons fièrement nous engager civiquement afin de nous défendre, dans un combat existentiel pour la dignité. La lutte du malade doit être soutenue pour qu’on sache ses droits, pour connaître ses obligations, pour s’affirmer et s’assumer, afin de protéger sa vie et sa santé. La sauvegarde entière de sa dignité est un juste devoir, une nécessité envers soi, qui doit être reconnue légalement par tous.

    Mais, c’est aussi une militance envers ceux qui restent muets, incapables ou paralysés, face aux gestionnaires ! Face aux impôts indirects qui ne frappent que les malades ! Face aux taxes illégitimes, coloniales et archaïques qui freinent son accès aux soins et qui renchérissent les explorations médicales, biologiques et les médicaments. C’est aussi un besoin de dynamique civique face à ceux des médecins et des cadres de santé, qui ne sentent pas l’honneur qui leur est fait, inconscients de la grandeur qu’ils occupent de par la mission qui leur est dévolue, inconscients surtout de la confiance qu’on leur donne. La responsabilité de nous défendre messieurs, de nous instruire mesdames, de nous représenter et de nous encadre de nous protéger excellences, ou là, de nous soigner docteurs, est un immense magistère. Si grand que c’est un crime de mal servir les nôtres, de les négliger ou de rater nos offices. Bravo donc et bonne suite à ceux des gestionnaires et des malades qui s’impliquent avec probité dans l’exercice sain, dynamique et propre de leurs responsabilités.

    SECURITE, DROITS ET DIGNITE

    Le consommateur moyen est un suspect, parce qu’indigent, rural, analphabète ou mal habillé ! Délit de faciès, délits culturels cumulés, en bas chez-nous ou pire dans certains pays du Nord. Aux floraisons des urnes, surtout.
    Ces vrais édens ou pseudos parangons, interdits aux métis labélisés que nos sommes ! Tes us font peur, toi le quidam, mon frère. Ton folklore, ta culture, ton culte condamnent à l’exclusion. Ici, comme au Nord, la haine réunit les partis opposés. La nature humaine est ainsi faite. Pas les programmes, comme ici, mais le seul crédo valable en pays laïc, reste l’idéologie ! L’idéologie de haine des métis, des mulâtres et bruns, hélas ! Ils se liguent pour te chasser en courant aux voix adverses pour les cumuler. Pas tous ! Là, plus près, ce ne sont pas les urnes qui édictent leurs voix, mais la sottise, mon frère. Ton apparence, ton hale, ta silhouette, font peur et irritent les fils des dieux et leurs apparentés d’ici. Ta face hilare, barbue et patibulaire, est placardé sur les affiches de leurs blancs génomes, sur nos murs aussi! Et, sur la presse et les écrans, dans leur conscience, dans leur science, tu es partout, pratiquement recherché ! On se regarde si ce n’est pas soi, des fois !

    Il ne reste plus que de déshabiller les requérants en justice, les coursiers des Cours, les malades en quête de soins et de leur faire baisser le pantalon, avant qu’ils ne pénètrent les haut lieux des tribunaux et des hôpitaux aussi. Ils peuvent cacher un coupe-ongle dangereux !

    Quel dignité, quelle fierté dans son pays et quel amour pour celui-ci en gardera la personne fouillée ? Cette inquisition, cette façon de mettre à nu la personne, à l’instar de son portefeuille, est une forme humiliante d’exactions. Pareille à celle des SS dans les pays hier vaincus et aujourd’hui par les nôtres envahis. (Sic). La quête de justice, la prévention, la sécurité et la santé doivent sauvegarder la fierté des gens, que ce soit au tribunal, dans la rue, à l’entrée ou à l’intérieur des hôpitaux.

    Attention lecteur, je ne généralise pas, même si c’en est trop ! Et puis, j’adore mon pays, qui des plus hospitaliers, prône une culture de paix et d’entraide, qui nous apprend à aimer les étrangers. Alors, messieurs de la santé, des tribunaux et autres services de l’Etat, un peu d’estime pour autrui, pour montrer aux gens du Nord qu’on a des droits et qu’on respecte autrui, par amour, par devoir et par nécessité.

    DEVOIRS ET ENGAGEMENT

    Les malades ne doivent plus demeurer les otages des lois médiévales et des pratiques surannées, dans le cadre rigide et froid de la neutralité passive de l’administration, de son laisser-faire folklorique et de ses superbes laisser-aller. Si l’Indh est efficient et que le Ramed est là, on demande plus !

    Les malades ne doivent tomber dans l’oubli discriminatoire ou marginalisant, qui les fait paraître et assimiler à des sous-citoyens. Surtout quand ils viennent de loin, qu’ils sont incultes ou incompris ou pauvres, a fortiori. Ils n’ont pas à être considérés comme des objets inutiles ni un surplus gênant et geignant. Les malades n’ont pas à être considérés, par charité, comme des sous-citoyens et des assistés.

    C’est un droit pour tous de profiter, avec fierté et égards, des droits conquis et concédés par la communauté. Celui d’être pris en charge et respectueusement traité. Les malades ne doivent pas être diminués, déniés ni dénués de leur esprit civique et citoyen. Et surtout pas arnaqués ou exploités !

    Les malades ne doivent pas esquiver le sens du partage et du juste combat qui leur est obligatoire et indu. Et les associations et leurs réseaux sont là et ils existent. Ces officines doivent être encouragées, multipliés et assistés, comme des instruments et des témoins.

    Ces associations doivent être entendues afin de collaborer à l’expression libre et démocratique de tous. Elles doivent participer, comme les malades eux-mêmes, les-leurs ou leurs représentants à la libre expression de leurs expériences. Ils doivent bénéficier de l’écoute sincère et loyale de leurs déboires, de leurs critiques et de la formulation libre et écoutée de leurs avis et propositions.
    Celle-ci en est une ! Merci.

    Kénitra, le 19 Mai 2012, Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    UNE OPINION QUI RESTE SUJETTE A PLUS DE RÉFLEXION

    De la thanatologie entre les crédos les moyens et les libertés.

    HENRI A DIT A LA LECTURE D UN ARTICLE CECI :

    « A titre personnel, je suis totalement opposé à l’euthanasie. Je suis aussi hostile à l’acharnement thérapeutique. »Mourir dans la dignité », c’est mourir sans souffrance et accompagné de ses proches. Le Pape Jean XXIII l’avait bien expliqué en son temps. Les traitements palliatifs peuvent éventuellement raccourcir la vie et ce n’est pas grave. Ce n’est pas le but recherché. »

    DR IDRISSI MY AHMED A RÉPONDU:

    « Tu sais Henri, que nous partageons la même approche. Je suis heureux que tu penses comme ça ! »
    HENRI A REPRIS AINSI :
    « Docteur, Vous m’en voyez ravi. Mais je me doutais que nous avions le même avis sur l’euthanasie. Amitiés. Henri »
    VOICI UNE RÉPONSE DU DR IDRISSI

    « Ce n’est pas la première fois que nous sommes d’accord sur une chose, Henri ! C’est souvent ainsi, il me semble.
    Les visions, les approximations, dépendent des pays, des moyens des concepts, des religions, des lois, de la médecine et des moyens dont elle dispose avec des différences d’approche et de décisions entre les pays où nous sommes.

    Cette opinion échappe un peu à la médecine.

    Et pourtant seuls les médecins, leurs compétences leur assurance, leurs moyens ont une réponse et une indication objective sur la fin de vie. ‘’Médicalement’’ parlant ! Encore et autant que le terme ‘’médicale’’ apporte comme charge d’espoir, de guérison et de santé, de vie et non de…‘’solution finale’’ !

    Le  » terme » de la vie, la fin de vie est une notion philosophique, religieuse, mystique…et plus encore que je ne saurai dire ! Elle est dans tout un autre monde, inconnu de nous qui s’impose à nous sans réponse totalement convaincante…Si ce n’est par le secours de la foi…Pour certains, du moins ! Guère persuasive pour les autres ! La Foi étant un espoir, investi face au Néant. Une assurance des croyants, toutes convictions et formules confondues, mais qui n’est pas partagée de tous …

    La fin de vie, le choix de celle-ci, est une notion pleine de responsabilité, plus que celle qui consiste à donner la vie, ( comme instrument seulement) à procréer …A donner la vie,  » naturellement » instinctivement, comme n’importe quel être, végétal, animal ou plus proche et instinctif mammifère !

    Nous donnons ce que nous ne savons pas faire…Comment oser le soustraire ? C’est ma grande question ?
    Or la souffrance, les difficultés, les limites physiques et les douleurs, insupportables et l’angoisse consécutive, la déprime qui va avec et sans solutions médicale  »laissent réfléchir  »sur tous les droits et privilèges de l’individu et de l’entourage, socio-médico-familial.

    J’allais écrire que les souffrances et les infirmités  »laissent frémir  » !

    Cela revient à dire que la décision de fin de vie, du choix d’eu-thana-sie, ‘’de bonne et heureuse mort’’, est toute cruelle. Et que pire, elle n’est même pas personnelle.

    Cruellement, doublement ! Avec ou sans espoir d’une vie meilleure, ailleurs, autrement, d’une résurrection, d’un jugement, d’une sanction ou d’une récompense… Éternelles.

    L’intéressé demande à autrui d’accepter et de l’aider à l’achever. C’est-à-dire de s’impliquer. Voire, dans certaines juridictions, de collaborer en le tuant, à perpétrer un crime interdit. Ou simplement, humainement à intervenir pour cesser ses souffrances…Mais aussi de partager ses convictions que ce n’est pas un crime, mais loin de là, un devoir humanitaire, de bienséance, de confort dans la mort, un geste de solidarité, une expression publique de simple pitié. Parce ce que le sort en est jeté et que c’est fini pour cet être dont il ne reste plus rien de récupérable ni d’espoir de guérison ! Alors que c’est cet être, cette personne, qui est en train de souffrir et de vouloir partir. Cette double option-opinion, n’est pas facile à concorder.

    Dans ces conditions, celles de l’être qui souffre et de la ‘’médecine-finale’’, qui peut abréger ses souffrances, le soulager ou le liquider, trivialement parlant, on n’est pas dans l’objectivité cartésienne scientifique, ni la plus  » vraie  ». Objectivité, droit, permissivité, souffrance et vie, des faits et des notions, qui restent du domaine de l’Existence et de La Création. Notions hautement philosophiques et mystiques où la ‘’Raison’’ fait des courts-circuits dans un labyrinthe, sans s’en sortir !

    Le ‘’choix’’ de sa fin de vie, quasiment proche de celui du suicide, mais qui ne l’est pas, douleurs invincibles et anéantissement du corps obligent, est un domaine qui n’est pas strictement personnel…On le veut bien car les droits de l’homme se sont si fortement développés depuis 50 ans, que tout devient sinon permissif ou libertaire évidement toujours discutable ! Cette notion de ‘’choix’’ intime, ce droit de l’individu à décider de son sort, sont du domaine de l’ego de la personne qui souffre…Sauf que sa souffrance fait souffrir les autres. Et le dépit s’installe ! D’où le partenariat solidaire qui nait entre le mourant et son entourage médico-familial

    Autrement, ces notions sont du domaine particulier, des convictions propres à chacun, mais, spécifiquement à l’intérieur de la communauté ou du pays où il vit… Et là dans ce milieu, électivement sur ce lit et avec les moyens divers, à l’intérieur desquels cette personne souffre, en continuant de faire battre son cœur et de respirer…Contre vents et marées ! Avec ou sans appareillages médicaux.

    Et dans ces instances de faillite de la personne, continuer de vivre en imperfection ou solder le compte, dépend de la force de ses croyances, de son credo et de sa force de persuasion, telles qu’il les cultivées et consolidées durant sa vie, pour envisager la mort et l’après-vie, au moment venu de sa mort. Comme si les décisions et les certitudes se préparaient et se prenaient à l’avance !

    Mais, quelles que soient nos proximités, peut-on, doit-on ‘’choisir’’ sa mort pour un autre, sa disparition, La Mort ? Et dans quelles conditions le dépit et les souffrances partagées donnent-elles ‘’le droit de choisir’’ et de décider à la place du Malade ? La sym-pathie, ‘’la douleur partagée’’, est-elle un droit d’ingérence dans la vie des proches ? Entre le mourant et les siens, CE reste et les autres, ses vestiges physiques, ses restes sans espoirs, sa famille et ses désespoirs, les siens et sa fin. Questions inéluctables aux réponses contradictoires mais toutes deux inconsolables !

    Regarde déjà HENRI, comment on souffre, médias obligent, même de loin, pour toutes ces populations ! Qui victimes des intempéries, des guerres civiles, qui victimes des exclusions et des apartheids, qui face à toutes ces formes d’anéantissement, d’asservissement ou d’humiliation ? Rien ne nous laisse indifférents quant aux souffrances humaines, qui plus est à son anéantissement !

    Merci de me lire.

    Kénitra, le 11 mars 2012,
    Dr Idrissi My Ahmed,

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