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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    « RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS »

    « RE: RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS – MAROC « 
    DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE
    DE L’AMICALE DES MEDECINS

    Défense et illustration du bénévolat et de l’action civique.

    FMC ET CIVISME:

    La taxe douanière sur les médicaments pénalise les malades, elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser c’est exister, parler c’est être, et puis donner, c’est avoir une âme ! Et je dirais, ‘’ Je donne, donc je suis !’’

    L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !

    Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires.

    Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ».

    Ingénu, comme j’étais devenu grâce à la Corporation des étudiants en médecine, (affiliée à l’UNEM, du temps de Oualaalou) , et , malgré ma timidité organique, je lui répondis : « Je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !

    SOUVENIRS ET ANECDOTES

    En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme nous le disaient, l’économe de l’hôpital ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! Certains de mes compères n’étaient pas du reste, ils en voulaient à ma chambre !
    L’hôpital de la forêt, Canterac du nom de l’un de ses premiers chefs, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa Mircea, au savoir du Dr Benjelloun Si Mohamed, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins.
    Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre ces «Conférences du Mercredi » que j’avis avec mes collègues instituées. Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste culturel, le Dr Daniel Mohammed, que la Cour et le Parlement des Enfants allaient nous ravir !

    Pour ma part, après mon service civique au village de Tahala des Béni Ouaraïnes, et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire émanant de ma part, allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla ou le RNI, avant terme !

    Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité des médecins que nous sommes.
    Il fallait réagir et notre union était une formule d’autocritique collective !

    AMICALE DES MEDECINS, EPU ET CIVISME

    L’AMK , 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle (Nous sommes en 2003 !). XIIème congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…

    Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se sont engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère !

    Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !

    LE TROPHEE DU DR SABRI

    Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de ce coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins et des hommes, maintenant.

    En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, moi-même, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf*. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire !

    VALEUR IMMATERIELLE

    Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels* et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions, de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes.

    Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «Que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». Deal rempli et chose ainsi faite !

    DEVANT VOUS !

    Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci.
    Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale.

    Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Obsolètes ? Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvés ici ?

    Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.

    Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu ! Je le relance (12 ans après, devant votre tribune, Lecteurs, faute d’avoir l’oreille des plus grands décideurs !)

    APPEL ENTHOUSIASTE

    Le Dr. Idrissi, (My Ahmed, pour les intimes), entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Au Parlement à Sa Majesté ! Pudiquement, évidemment, avec insistance et espoir ardemment !.

    Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation.

    Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! (Déjà meurtries par les maladies, on les taxe, à outrance !)

    Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières (et de TVA) car elles obèrent le coût des soins !

    Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! N’est-ce pas Messieurs les Décideurs ?

    Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !!

    OSONS UNE PRIERE ŒCUMENIQUE

    Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins, c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples.

    Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques (ou pire ) !

    Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !

    EN RESUME, CETTE VOIX VOUS INTERPELLE

    Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, c’est une honte ignoble ! Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux Décideurs, merci de votre charitable écoute !

    Dr Idrissi Ahmed Kénitra, le 06-12 JUIN 2003*

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    Requête d’une réforme fiscale sanitaire, face à l’incurie inepte des Taxes de Douane et de TVA sur les maladies.

    Les baisses de coût de certains médicaments ne sont qu’une partie infime, mais hautement symbolique, de la compréhension du deal que nous soutenons. Quid de la TVA et de la Taxe de Douane sur les soins et les médicaments? C’est une injustice fiscale, antisociale, anti-humanitaire et anti-productive qu’il s’agit pour les Ministres concernés, les Conseillers et le Parlement d’effacer et de supprimer. Nous sollicitons des plus hautes autorités de les aider à supprimer ces prédations abhorrées.

    REQUETE AUX DECIDEURS. POUR UNE REFORME FISCALE SANITAIRE

    A propos des taxes sur les maladies et des entraves qu’elles sèment sur le cursus des soins. Après le vote et la mise en place du budget 2015, la rentrée, après les congés, est pour nous un signe de continuité de la tâche, avec plus d’expériences et de promesses. L’opportunité du programme du Gouvernement, ses réponses aux crises, la présentation du budget prochain de l’Etat, nous interpellent pour vous soumettre à nouveau nos appels pressants et respectueux. Ainsi informés de nos dols, voici messieurs devant vous, l’opportunité secourable et humanitaire, de répondre à notre requête de réforme des taxes sur les maladies. Cette révision de nos erreurs patentes n’en devient au fur des appels et des ans, que plus logique et claire, devant la conscience de tous les décideurs du Gouvernement. Vous restez évidemment juges et responsables de la dynamique qu’il faut innover ou produire, afin de répondre solidairement à ces vœux civiques de justice fiscale envers les demandeurs de soins. Vous, et les vôtres ! Vos électeurs et vos partisans, qui sauront vous apprécier plus et aimer vous reconduire aux affaires, demain !

    ENTRE LES TAXES ILLEGITIMES ET LES LOIS SCELERATES

    Depuis près de 10 ans, l’AAMM a tiré la sonnette d’alarme sur le renchérissement et la discrimination des soins. Sur l’injustice flagrante, l’inconscience et la lâcheté ou le manque de courage patriotique, l’absence de créativité qui sévit chez les faiseurs de loi et sur l’iniquité devant la maladie.
    Nous avons expliqué aux citoyens leurs droits, par presse interposée et sur le Web. Nous nous sommes plaints publiquement, aux cadres qui gèrent notre pays. Ce qui nous a valu des dizaines de publications et des milliers de lettres. Oui des milliers de lettres, nominatives ou circulaires, provenant de l’AAMM, à toutes les énergies citoyennes du pays. Y compris des appels, pudiques et stridents, réitérés aux Conseillers de SM le Roi et directement à Ses honorables bureaux.
    Nous y avons démontré, avec logique et rage, l’inanité de la TVA, telle qu’elle est appliquée sur les maladies et l’immoralité de la Taxe de Douane sur les malades. Tant sur les médicaments et leurs intrants que sur le matériel de laboratoire et de diagnostic.
    Et dire que cette taxe de Douane devait sauter, à l’international, entre 2010 et 2012 ! Et dire que le livre et le blé, entre autres facilités qui sont aussi essentielles, à la vie des humains que les médicaments, sont dispensés de ladite Taxe de Douane ! Et dire que notre pays n’invente pas de molécules chimiques pour l’usage des siens ! Et dire qu’il achète tous les composants et les intrants des médicaments, l’ensemble du matériel et des réactifs de Santé aussi ! Tant celui réservé aux hôpitaux et qui grèvent leur budget, qui pourrait bien à de meilleures prestations et plus lisibles apparences, maintenances et restauration. Pénalités, de 24 à 37 pour cent qui grèvent et la CNSS et la Sécu, pour ceux des affiliés, qu’elles remboursent du moins !

    L’ARBITRAIRE
    Seuls les charognards s’attaquent aux proies affaiblies.
    En effet, il est arbitraire d’escroquer des gens sur leurs souffrances et de les arnaquer, lorsqu’ils sont terrassés, diminués par des maladies. Que ce soit avec des prix forts et des bénéfices exorbitants sur les médicaments onéreux, que ce soit sur des actes coûteux, incontrôlables ou des actions pirates, incontrôlées ou permissives, à l’extérieur des secteurs vers lesquels ils s’adressent en premier.
    Rabattages, TPA et valses entre les secteurs, cliniques illégales des Caisses, ventes des médicaments sans contrôles des pharmaciens, dépassements des droits et attributions de ceux-ci… Que des actes et des dérives qui invalident et ternissent notre exercice quotidien, les uns et les autres et qu’il faut mieux réglementer.
    Qu’elles soient graves ou passagères, les maladies ne sont pas des produits de luxe ni des situations de confort pour lesquels on doit payer des impôts indirects. Ce sont des états de souffrance et d’improductivité pour devoir être électivement taxés. A fortiori, dans un Etat moderniste qui tente et aspire à devenir le plus démocratique, d’Afrique et de la Région !

    SOUFFRANCES ET SOLIDARITE

    Durant ces phases de misères physiques et morales, on taxe même les fous ! Un malade mental vient de ravir un prêtre catholique juste hier ! Nous déshonorant, pour n’avoir pas été pris au sérieux ni traité avant d’arraisonner et de kidnapper ce vieillard étranger et demander à ses pairs une folle rançon. Les drogues et les meurtres sont légion. Et dire qu’on veut dépénaliser la culture du kif ! Daech peut s’inspirer de nos fines lames de Casa ! Et il n’y pas suffisamment de psychologues ni de psychiatres au pays ! Et pas d’hôpitaux psychiatriques, là dans notre région.
    Tout autant qu’on pénalise, on entrave, on limite, on sabote les investissements qui vont servir aux seuls malades. Je fais allusion au matériel technique, aux machines électroniques et aux instruments, qui frappés à 37 %, doivent explorer les causes des maux, ces appareils qui vont porter des diagnostiques précis, comme aux médicaments qui vont permettre de les soigner enfin !
    L’accès aux soins est légitime, sauf qu’il est entravé par ces taxes vicieuses et prédatrices d’un autre temps, des amendes qui se succèdent et qui s’ajoutent sur toutes les étapes et les cursus difficiles ou longs des soins.
    Les malades sont persécutés, brimés et exploités par des impôts inciviques, des taxes injustifiées quant à leur fond d’application. Elles sont économiquement paradoxales et politiquement antisociales ! Elles se révèlent donc antilibérales et finalement toxiques contre toute espèce de morale religieuse ou laïque !
    L’Etat, dans sa quête de bonne gouvernance, doit faciliter l’accès aux soins et non continuer de le dépraver, de le limiter ou de le pénaliser, indirectement et inconsciemment. Riche ou pauvre, couvert ou démuni de couverture sociale, le malade n’a pas à payer de taxes odieuses sur ses misères de santé ni sur ses détériorations et ses imperfections, qu’elles soient légères ou gravissimes. C’est un principe évolué, généreux et logique, qui doit entrer dans nos concepts, nos conduites et nos directives, les plus illustres.

    ENTRE L’ETHIQUE ET L’HUMANITAIRE

    On ne peut pas se targuer de musulmans tant que ces pénalités fleurissent et font tort aux malades et aux gens. L’Etat souverain et juste, doit aider le quêteur de soins. Non seulement pour guérir, et c’est son droit premier, mais aussi pour le pousser à produire, une fois revenu à la santé, afin d’aider sa famille et payer ses justes impôts. C’est le minimum de devoirs intercommunautaires pour évoluer, dignement, solidairement, dans le cadre d’un pays, soucieux de plaire à Dieu et à sa religion.
    Hélas, même les malades neurologiques, tout comme les handicapés et les malades psychotiques, paient pour leurs schizophrénies, leurs Alzheimer ou leurs démences ! Extrême incivisme d’Etat que de voir les démunis mentaux et les fracturés de l’âme, payer avec tant d’éthique des taxes illégitimes, à cet Etat ! La moindre angine, qui empêche un enfant de manger et de boire, la moindre des diarrhées, qui indispose même l’adulte bien pensant, sont comptables d’impôts ! Des charges déplacées et inélégantes, des tributs, des sanctions, pour un fisc qui se nourrit de ces abjections-là !

    VAMPIRISME COPROPHAGIQUE OU CYNISME ?

    Dime et gabelle archaïques, des principes ou des préceptes, dignes de l’école coloniale. Des âneries, lâches, sordides qui dans leurs fourberies malsaines, sont imperceptibles et inconscientes pour la plupart des citoyens. L’Etat, sans vergogne, qui vogue sur la lancée de son ignorance, continue depuis sa prime indépendance, à faire des copies-collées des erreurs de la métropole.
    Abjecte photocopie et singerie ignare de ceux qui inventent et créent leurs propres médicaments et qui ont une Sécu, à toute épreuve utile. Nos parangons ne pas de taxes de douane dessus leurs propres médicaments et ne les taxant pas autant que notre gouvernement ne cesse de le faire pour la TVA !
    Un protectorat qui continue, sans bases ni Résidence visibles, d’appliquer des régimes navrants et des us fiscaux dignes de l’ère bonapartienne ! Des préceptes draconiens et surannés que l’on continue, inconsciemment à laisser opérer !
    Il faut défiscaliser les maladies, chers lecteurs et chers décideurs, si vos aimez votre pays et ses gens ! Et par là, défiscaliser, détaxer, exonérer tout ce qui permet de retrouver la santé à travers la recherche des soins.
    Ultime exemple de bonne citoyenneté, même les fous dans notre bon pays paient des impôts sur leurs démences. Cette bavure féodale, ces exactions fiscales moyenâgeuses, sont des travers et des lois prédatrices, qu’il nous faut supprimer. Et, je redis cela pour commencer par ces médicaments.

    SI CE SONT DES OUBLIS OU DES IGNORANCES,

    Si ce sont des difficultés, n’a-t-on pas les hommes, qu’il faut pour statuer sur ce grand projet social de Réforme Fiscale Sanitaire ? Des cadres capables d’opérer une Réforme, profonde des taxes qui régissent le monde de la santé et de ses multiples secteurs ? De l’industriel au patient, en passant par les praticiens.
    N’a-t-on pas de militants courageux et inventifs, à la hauteur de leurs salaires et de leurs fonctions, qui ressentiraient leur devoir et qui recevraient l’ordre royal de servir le Peuple ? Des cadres qui pourraient nous créer des lois, plus humaines, afin de répondre aux vœux du Souverain ? De produire des lois fiscales adaptées et nouvelles,  » afin d’innover « , comme Sa Majesté nous a poussés à le faire ? Et donner enfin, à partir du Maroc, un exemple aux plus illustres des nations ! Ces pays vis-à-vis desquels nous ne devons plus être du reste, ni les derniers à évoluer, sous sur leurs pas ou sous leurs humiliantes pressions !
    Une Réforme générale et radicale, pour être efficiente et juste, doit prendre en mains les produits de santé, quelles que soient les maladies et quelles que soient les étapes des soins et les secteurs qu’ils traitent. Que le malade soit couvert ou sans sécurité et autre assurance, ou qu’il chôme et qu’il soit pauvre !
    Avant que la maladie ne le réduise à néant. Honneur aux maîtres qui nous ont formés
    Honneurs aux sages savants que furent nos respectables et prestigieux professeurs, président de l’Ordre et doyens. Au Pr Alami Taya, au Pr My Tahar Alaoui. Et encore à Ssi Abdellatif Berbich, qui malgré ses occupations, recevait avec compassion nos dols et nos documents, acceptait qu’on partage avec lui et l’académie, dont il y fut le secrétaire pérenne, cet amour du métier et cette passion pour les malades.

    LES DROITS DE L’HOMME EN MATIERE FISCALE

    Les droits de l’Homme se doivent d’intégrer dans leur militance, ces exactions faites sur le dos de l’homme malade. Autant sinon plus, qu’elles ne s’attachent aux affaires de justice et de liberté. A ce titre requérir la protection et l’équité de l’Etat, est un acte de civisme, que l’AAMM est fière de porter depuis 10 ans. Le positiver est sans doute un grand pas, un prestige, pour illustrer notre Pays face aux autres régimes et devant les grandes nations. Et face aux riches adversaires, c’est un grand pas.
    Le malade n’a pas de taxes indirectes à payer sur ses insuffisances, ni lors de sa quête de santé. En effet il n’y a nulle productivité dans la maladie, ni bénéfice, à devoir être logiquement fiscalisée. On ne doit pas  »imposer les maladies », on doit défiscaliser toutes les étapes des soins. De leurs taxes indirectes, s’entend ! D’autant que le facteur santé devrait entrer comme paramètre de l’INDH.
    Nous ne cesserons jamais de le dire et de le prôner, ouvertement et même vertement. C’est notre magistère nous y invitons toutes les énergies et les honnêtes gens. La santé est une richesse immatérielle naturelle et précieuse, qu’il faut respecter et entretenir, en exonérant les maladies de toute pénalité fiscale, inopportune et indirecte !

    C’EST LE CHANTIER DE CŒUR DE SIDI MOHAMMED,

    L’INDH, chantier royal par excellence ! Cette grande œuvre nationale, n’a-t-elle pas besoin de la santé ? Ce, afin de permettre à l’homme, debout et fier, de prospérer, comme lorsqu’il rencontre des difficultés, pour sortir de la l’ignorance et de la pauvreté ? Nous devons à notre Dirigeant cette miséricorde, qui le rendra, plus majestueux et plus grandiose, encore, à travers les temps !
    Nous n’avons pas cessé d’attirer l’attention des Ordres et des Syndicats, vos collègues et les nôtres. Les leaders des Parti, les hauts responsables des deux Chambres du Parlement, depuis 10 ans, aussi ! Comme de dire et de démontrer, pour les secouer, à comprendre et leurs dols et leurs intérêts, afin de susciter leurs partenariats et de s’impliquer dans cette Réforme Fiscale Sanitaire.

    MEME LA SANTE  »PUBLIQUE » ET LES CAISSES SONT CONCERNEES,

    Même la Santé  »Publique », dans ses achats de matériel, pour ses hospices et de maintenance de celui-ci, comme pour ses réactifs et ses instruments, y gagnera. Le Ramed et l’ANAM de même. A l’instar des Caisses de Maladies, la CNOPS et la SECU, qui perdent le quart de leurs propres budgets. Celui, en fait, dont on prive leurs adhérents malades.
    Et ces organismes publics continuent de les pomper, en leur faisant casquer la TVA et la Taxe de Douane. Soit 24 à 37 %, pour ces deux taxes réunies. Et les heureux responsables de ces offices se taisent encore…Ils ne vous lisent pas ! Ou qu’ils taisent encore leurs projets et leurs bonnes actions…Jusqu’à quand ? Au prochain changement qui les fera migrer vers des rives plus pacifiques ?
    Ces insouciances, si elles persistent, vont continuer à damner la Santé. Sans miséricorde, elles seront preuves d’insouciances, d’exactions, de bévues ou de mépris ! Des pathologies que le Peuple à longtemps honnies et qu’il voudrait, ce Peuple et ses patients pouvoir oublier !
    Et quand on sait que nous sommes dans un registre moral de libéralisme et sous un registre religieux musulman, avec des socialistes qui plus est au pieux gouvernement qui nous recommandent de ne pas exploiter les faibles et les démunis, on se pose des questions à propos des malades. Oui, savent-ils ce qu’ils nous recommandent et entendent-ils ce qu’on leur demande ?
    Si dans leurs souffrances, ils doivent espérer ou continuer, contre gré, à endurer ces infamies ? Si leurs cadres et leurs emblèmes, ne leur octroient pas assez d’importance et leur réservent assez de dignité ? Ou que ladite bonne gouvernance ne soit faite que de velléités, de vœux pieux, à l’égard de la gente et de Dieu ? Arrogance décuplée ou signes de mépris cristallisés ? Puisque longtemps nous y aurions été habitués ? Ignorance des cadres, assortie de représentants absentéistes, les deux syndromes, sans efficacité ni courage ? Ou en fait une ignorance, la leur, des réglementations et des lois, doublée d’une incapacité de leurs nécessaires réévaluations, méprisant les réajustements vitaux au profit de la justice et des hommes ? Et de leur repos mérité sur les fauteuils rentables ? Impavidité de ceux qui l’ont écrites pour nous, que ces tristes lois, et de ceux qui nous les appliqueront, ad mortem* ? Laisser-aller, si génésique sous nos tropiques d’autohtones paresseux? Que penser devant tant d’insouciances ?
    Irresponsables, ad mortem* ! Je dois à maître Berbiche Abdellatif l’usage de cette expression, qui valait pour les traitements médicaux, à vie !

    PERSEVERANCE ET PHILOSOPHIE DE PROGRES.

    Mais de notre côté, à l’AAMM, qui s’occupe de malades handicapés neurologiques, entre autres, nous avons une conduite et une philosophie.
    Il faut rester tenaces et faire confiance à SM Roi, seul garant de nos imprescriptibles droits. Les lois s’écrivent et changent pour évoluer en faveur de l’Homme et de ses progrès. Le développement humain, c’est cela en fait. L’espoir fait vivre et longue vie, longue vie à ceux qui sauveront notre Santé !
    Nous répétons avec un sincère credo, ce que nous devons à nos dirigeants, nous attendons d’eux cette miséricorde-là. Un acte de réforme et de générosité qui ne leur est guère étranger, un acte de justice qui les rendra encore plus majestueux et plus grandioses, avec notre inextinguible admiration ! Que Dieu nous entende et les dirige vers la simple équité !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 janvier 2015

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APRES LE CONGRES DE MARRAKECH OU L’ON A PARLE DES DROITS HUMAINS….

    LES TAXES SUR LES MEDICAMENTS,
    OU DU DROIT DES PERSONNES MALADES A NE PAS ETRE EXPLOITÉES
    PAR LE FISC DURANT LEURS SOINS DE MALADIES.

    Tout le monde peut tomber malade. C’est une occasion pour le bon marocain de parler et de penser aux pauvres, marocains. C’est une opportunité pour penser aux souffrances, au froid, aux pleurs, aux ratés, aux intempéries et aux grippes. Aux bronchites, oui, ça c’est pour les maladies de saison ou les moins graves.

    Mais, pour les plus graves, les charges et les taxes sont impitoyables ! Même les caisses de maladie en souffrent en dernier ressort ! E, la Sécu nôtre, qui rembourse certains, partiellement, ou les hospices de la Santé, qui achètent matériel et instruments endurent, face aux taxes indirectes !

    La session de Marrakech du 2ème Forum mondial des Droits de l’Homme, a parlé des enfants et des handicaps. Mais, il y des handicaps, que l’on sait, que l’on cause et que ‘l’on ignore. Le non-secours aux malades, les handicaps que l’on sème sur leur accès aux soins !

    A Marrakech, on devait ouvrir un chantier proche ce ceux mis en exergue lors de ces journées mondiales. Celui du droit des personnes malades. Cela, au vu de leur exploitation par le fisc. Et pas seulement du fric à débourser !

    Ce, face aux lois de leurs propre pays. On doit opérer une révision des concepts. Celui de la bonne gouvernance comme des conduites envers les malades. Tant à la lumière de l’INDH que des ‘’Richesses Immatérielles’’ ou de notre confrontation politique aux droits modernes universellement reconnus. Ainsi, on profitera des retombées humanitaires et des suites de cette magnifique rencontre de Marrakech.

    Ces sont de nobles et modernes conduites que nous voulons acquérir et développer sur nos chantiers. Mieux, espérer pouvoir nous les appliquer ici, avant de les donner en parangons de la démocratie et de les exporter vers les pays émergeant et civilisés. Des pays similaires au nôtre.

    L’un de ces droits, qui doivent être mondialement reconnus, est celui pour les personnes malades de ne pas être taxées durant leurs souffrances et leurs impotences.

    Ces Taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, les réactifs et le matériel, que le pays ne sait ni inventer, ni produire ni synthétiser, sont une iniquité monstrueuse. Inconsciente, insensible, absconde et des plus sordides qui soient. Pénaliser le malade qui souffre et exonérer celui qui est fort et sain est un paradoxe indicible et honteux. Alors que pas loin, au Maroc même, qui est à louer, on évite un tas de charges fiscales indirectes, au livre et au blé, qu’on importe comme à d’autres nécessités agricoles.

    Les malades ne doivent plus être exploités fiscalement pour leurs maladies et ce durant leur incapacité nette de produire, par ces taxes sur les médicaments. Et autant sur le cursus des diagnostics et des soins. Que ce soit les taxes sur les médicaments, 24 %, que les nécessaire moyens et matériel technique de diagnostic, qui culminent eux, entre Douane et TVA, à 37 % !

    Ce n’est bon ni pour les Partis religieux, qui ont les commandes de nos sorts, ni pour les partis démocrates, ni pis encore pour les partis de gauche, hélas !

    Au Maroc, alléluia, on innove en fabriquant des lois au service des loups ! Des holdings extra-médicaux, qui seront envers leurs clients-patients, des juges et partis, des curateurs et procureurs, le tout à la fois. On se développe ainsi en vendant les dites ‘’Richesses Immatérielles’’. La maladie ! C’est une trouvaille, un objet de lucre !

    Avant, c’était une mission, un magistère ! Voire un devoir communautaire, une action humanitaire. Maintenant, c’est un créneau criard ! Les Ulysses entrés, entrés aux commandes, lourds en sémillants milliards, en oublie l’industrie, les armes et les arts prospères, pour investir la Santé. Et ce sans délicatesse, ostentatoirement, , pour le profit seulement, sans qualificatifs professionnel. Il y a pour cela des : On s’amuse à innover en vendant la médecine libérale aux mercantilistes faméliques locaux et aux prédateurs étrangers. Vous verrez ! Parce que le ministère à ordre n‘a pas les moyens de faire mieux que l’offre des néo-impérialistes ! Je ne veux blesser personne, c’est un constat. Vous le savez. Question de montrer que le pays est ouvert…Béant, aux ultras ! La plus belle femme ne peut donner qu’elle a. Encore qu’il y ait des jaloux, nihilistes ou négationnistes ! Le Ramed est érigé en service louable phénoménal et il est loin d’être un ragued ?

    Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux. Les ‘’ suites’’ sont est ici :
    http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&ref=2

    Et puis là :
    http://www.libe.ma/Requisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html
    Dr Idrissi Ahmed, le 30 Novembre 2014,

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    AMMAIS RECOMMANDATIONS AUX MEDECINS POUR MIEUX CONNAITRE LES MALADIES AUTOIMMUNES

    Compte rendu de la 4ème journée de l’auto-immunité

    Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques

    Compte rendu de la 4ème journée de l’auto-immunité

    L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) présidée par le Dr Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en Gériatrie a organisé le samedi 8 novembre 2014 à Casablanca sa quatrième journée de l’auto-immunité sur le thème ‘inflammation et maladies auto-immunes et systémiques’. Deux principales thématiques où l’inflammation joue un rôle central ont été au rendez-vous, la maladie de Behçet et la maladie périodique.

    Dans les maladies auto-immunes, le système immunitaire se dérègle et s’attaque à l’organisme lui même. Il en découle plus d’une centaine de pathologies telles la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type I, la sclérose en plaques, la myasthénie, le lupus, le psoriasis. Un tout autre nouveau concept d’est dégagé ces quinze dernières années, c’est celui de l’auto-inflammation qui correspond à un dérèglement de l’immunité innée, la première ligne de défense de l’organisme.

    Ont pris part à cet événement scientifique de nombreux spécialistes marocains et français, notamment le Pr Loïc Guillevin, président d’honneur d’AMMAIS et dont les travaux sur les vascularites ne cessent d’éclairer la communauté médicale. Son exposé a été axé sur les actualités des vascularites et sur la gestion du syndrome inflammatoire isolé.

    La matinée a été en grande partie consacrée à la maladie de Behçet dont ses diverses manifestations ainsi que les nouveautés de son traitement ont été minutieusement passées en revue par Pr Bertrand Wechsler qui fait autorité dans ce domaine. La maladie de Behçet est une maladie systémique caractérisée notamment par des aphtes buccaux et génitaux, mais ses complications peuvent atteindre les yeux et le système nerveux central. Le Dr Hicham Ouazzani, biologiste à Casablanca, a souligné dans son propos l’importance des nouveaux marqueurs biologiques de l’inflammation dans l’évaluation de son activité et de l’efficacité thérapeutique.

    Les fièvres héréditaires et leur chef de file, la maladie périodique ont été traitées sur tous leurs angles cliniques et thérapeutiques par Dr Caroline Galeotti, rhumato-pédiatre du centre de référence de ces maladies. La maladie périodique, encore appelée fièvre méditerranéenne familiale, est une maladie génétique autosomique récessive qui touche en prédilection les turcs, les arméniens, les arabes et les juifs non-ashkénazes. Elle est à l’origine, sans aucune infection sous jacente, de fièvres répétitives spontanément résolutives et d’inflammation des séreuses enveloppant les viscères.
    Pr Ouafa Mkinsi , professeur de rhumatologie connue et reconnue, a finement découpé les manifestations extra- articulaires de la polyarthrite rhumatoïde et a en outre magistralement éclairé l’assistance sur la problématique de la fibromyalgie. Une maladie qui a connu de multiples rebondissements ces dernières années quant à son diagnostic et son traitement malgré les zones d’ombre qui y persistent.

    L’inflammation mal ou non maitrisée peut conduire au dépôt de ses produits dans les organes en particulier les reins appelée amylose. C’était tout l’objet de la remarquable intervention du Pr Ali Hda, interniste et membre du conseil scientifique de l’association.
    Tout au long de la journée, un riche débat s’est engagé avec les participants. De précieux éclairages ont également été apportés par les modérateurs, les Dr Salaheddine Maaroufi, Pr Aziz Kharchafi, Dr Fouzia Chraibi, Pr Abdelhamid Mohattane, Dr Malika Benkiran ainsi que Pr Kenza Bouayed, dont l’intérêt aux fièvres héréditaires est reconnu.

    A la fin de la journée, un appel à la constitution d’une association marocaine de la maladie périodique a été lancé par des patients et leurs parents. Un diner de Gala a clôturé la journée avec la célébration de l’anniversaire de la 5eme année d’existence de l’association et au cours duquel, une convention de partenariat avec l’Association Marocaine de Biologie Médicale (AMBM) a été signée.

    Casablanca, le 12 novembre 2014
    DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
    Présidente d’AMMAIS

    Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques

    ******************

    Recommandations de la 4ème journée de l’auto-immunité

    L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS)
    appelle à un plus large dialogue entre les différents acteurs sur les maladies auto-immunes

    L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques présidée par le Dr Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en Gériatrie a organisé le samedi 8 novembre 2014 à Casablanca sa quatrième journée de l’auto-immunité sur le thème ‘inflammation et maladies auto-immunes et systémiques’. Deux principales thématiques où l’inflammation joue un rôle central ont été particulièrement examinées, la maladie de Behçet et la maladie périodique.

    Les maladies auto-immunes découlent d’un dérèglement du système immunitaire qui s’attaque aux constituants sains de l’organisme. Elles sont représentées par plus d’une centaine de pathologies chroniques et parfois graves. On peut en citer la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le diabète de type I, la sclérose en plaques, la myasthénie, le lupus, le psoriasis, la majorité des affections de la thyroïde, une grande partie des pathologies du foie, des muscles, des éléments du sang, des vaisseaux sanguins et du système digestif. Un tout nouveau concept a vu le jour récemment, c’est celui de l’auto-inflammation qui est déclenchée sans cause apparente à la suite d’erreurs commises par l’immunité innée.

    Le Maroc est dans la sphère étroite des pays concernés par les thématiques débattues lors de ce colloque. La maladie de Behçet, se manifestant par des aphtes buccaux et génitaux et par une potentielle inflammation des yeux et du système nerveux central, touche en particulier les pays se trouvant sur le chemin de l’ancienne route de la soie. La maladie périodique, à l’origine d’une fièvre répétitive, touche en prédilection les arméniens, les turcs, les arabes et les juifs non-ashkénazes.

    Parmi les principales recommandations issues des débats, l’association avec l’appui de ses différents partenaires, a indiqué qu’elle œuvrerait à :
    – Améliorer le dialogue entre les biologistes et les cliniciens avec une mise en œuvre plus large de rencontres clinico-biologiques multidisciplinaires.
    – Encourager la constitution d’associations de malades concernés par les maladies examinées pour mieux faire connaitre les maladies auto-immunes et systémiques dans notre pays et ainsi en réduire le coût humain et économique.

    Casablanca, le 12 novembre 2014. Dr Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie, Présidente d’AMMAIS

    AVEC LES COMPLIMENTS DE L’AAMM
    ET DU DR IDRISSI MY AHMED

    http://myasthenie.forumactif.com/forum

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi.shtml
    Posted by maidoc at 1:17 PM

    #207083
    mounavri
    Membre

    En ce jeudi 30 janvier 2014 :

    Comme ils l’avaient annoncé depuis le début de la semaine, les joueurs du Racing Santander ont refusé de jouer le quart de finale de Coupe du Roi face à la Real Sociedad jeudi soir (3-1 à l’aller). Ils sont entrés sur la pelouse normalement mais n’ont pas bougé au moment du coup d’envoi. Ils se sont regroupés dans le rond central pendant que les Basques faisaient des passes dans leur moitié de terrain. La rencontre a été arrêtée après quelques secondes de  »jeu ».

    Les joueurs de ce club de 3e division protestent contre des salaires impayés et réclament la démission du président Angel Lavin, accusé de couler une équipe qui jouait en Liga il y a encore deux ans. Ils ont le soutien du public, qui avait déjà manifesté sa colère au tour précédent face à Almeria. Sa démission était demandée avant le coup d’envoi mais Angel Lavin a refusé de partir.
    Sociedad-Barça et Atlético-Real en demi-finales
    Solidaires de leurs adversaires du soir, les joueurs de la Sociedad sont donc qualifiés pour les demi-finales, où ils retrouveront le Barça. L’autre affiche mettra aux prises le Real et l’Atlético Madrid (matches aller les 4 et 5 février, retour les 11 et 12 février).

    #207071
    mounavri
    Membre

    Les dates des rencontres sont encore à fixer

    (Aller entre les 18/19 et 25/26 février


    Retour entre les 11/12 et 18/19 mars)

    #280910
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Premier correctif

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS
    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES : LE QUART DE LIVRE

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore. Celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kalthoum et Abdelwahab, doivent s’en tordre dans leurs tombes à vouloir changer de nationalité.

    LES GAZES DE DAMAS

    LES GAZES DE DAMAS

    Fort des contradictions mondiales, Al Assad avec ténacité et persévérance, gaze ostentatoirement les siens. Sans reproche aucun de ses antinomiques amis. J’en suis révulsé pour ma part. Nous vivons des guerres dont nous ne comprenons pas l’essence. Le pétrole, si ! La prééminence des States et la sécurité maladive et égrotante d’Israël en sont des paramètres perceptibles.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, ne nous emporte à jamais ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains de l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains. Sauf qu’il y a tant à faire et tant de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder et que c’est pour toujours qu’on veut rester, là. Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou ! N’est-ce pas ?
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civique qu’elle englobe, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants ! Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie ! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans, dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… »… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète:
    Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad : ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite, sensées être pragmatiques chez les musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    En pratique, question de joies et de plaisirs, voici quelques idées paradoxales. La veille, en attendant la rature finale, le dégommage total, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire, en profiter, en consommer, en abuser larga manu, plus qu’à satiété ? Afin de ne rien regretter ! La suppression de ces moments de vie et de joies, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de ces drogues que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’en suivent. La psychose et l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites et contrariées, peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque et toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Chasser ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte ! Ne rien faire en somme pour ne rien regretter ?

    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ! De peur de laisser impromptu les plaisirs nous manquer, comme on a dit. Une précaution, une automutilation masochiste, alors ! Autocensure, pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter. Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives !

    LE DROIT DES PAUVRES

    Outre le travail pour la dignité…Et que fait-on pour ceux qui en sont incapables? Pauvres, malades, seuls, vieux et indigents… Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point de ces fous errants ? Et des ères simplement, avant que leur cerveau déçu, ne dérive et devienne dément ! Une politique spécifique d’aide contre la misère, s’impose, pour valoriser encore plus notre morale musulmane, nos Habous, notre INDH et notre sens civique tout simplement. Et remplir cet office, ce devoir élémentaire et naturel de l’Etat qui se respecte ! Les pauvres sont des citoyens à temps plein ! La chasse à la misère des rues s’impose. Et l’aide aux plus démunis, doit être une politique d’état en continu. A quoi bon confronter, opposer tant de richesses et de dépenses, tant de bonheur, tant de joies, méritées certes, quand les nôtres souffrent de leurs contraires ? Une action pérenne constante, pas seulement épisodique, lors des séquences morales ou religieuses du Ramadan ! Des gites pour les protéger, il en faut ! Faut-il être très riche, en pétrodollars, pour entamer cette politique de solidarité et de bienfaisance musulmanes ? Ou laisser les rares associations de solidarité, s’occuper de notre honte à tous pour nous en dédouaner et nous absoudre.

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo !

    Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ?

    Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    PS : Je viens d’appendre qu’un dément, Khalid, 42 ans, vient d’égorger son père Ali Ammar et sa mère ! Il doit y avoir une défection quelque part. Multiple, avec tous ces psychopathes que fabriquent notre culture éclatée, notre société fracturée, les familles, les écoles, les rues et les drogues qui circulent !

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer. Ne pas aimer pour ne pas être choqués par la perte de l’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes, l’angoisse, les délires et les colères, les peurs et les haines. Tiens, c’est un sermon de prêtre!

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Ne pas aimer et ne tenir à rien ! Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser ? Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer, vous pourriez ? Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui est essentiel. Et avec ça, le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Un beau slogan pour vous rendre plus heureux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus ? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il ou qu’elle était, et qui voletait au raz de la table de la salle à manger, en ce Ramadan, cet été, s’est posé sur mon poignet. Et alors ? Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de  » la tour ». La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, un genre d’insectes que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et vers où il va aller ? De quoi il est-il fait et ce qu’il sera demain ? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières… Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons. Sic ! Ou lâchement écrasé comme ces  » mouches » » d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Victimes de la guerre, de la vieillesse et des maladies : le résultat sordide ou pas, reste le même ! Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis ! Des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas de leur vivant, en toute démocratie ! La mort égalitariste et démocratique qui nivelle l’humanité par l’horizontale ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égaux ! Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de vie et de satisfactions multiples, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? Parabole ou parallèle: Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Ça tourne ! Comme ces galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles ? Un univers, en plus petit, avec ses électrons qui tournent, très vite autour de leurs noyaux et relativement de loin, dans leurs atomes et qui forment ses molécules, ses cellules, ses tissus et ses organes ! Chacune de ses cellules est un monde.

    Il sait peu par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours du monde et des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, des scientifiques aux politologues comme les anges et les démons des légendes et des mythes. Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois savent beaucoup? Mais jamais assez au pont d’errer, de mystifier et de se tromper! Peu reconnaissent leurs erreurs. Bravo aux rares des plus grands hommes, ceux qui peuvent faire leur mea culpa. Avec intelligence célérité et quelle humilité et dans quelle superbe noblesse aussi. Emerveiller et conquérir l’esprit, l’adhésion et l’admiration de leurs négateurs est par la même à leur portée aussi !

    PS 2EME

    Sans rien ajouter en corrigeant cette note, j’ai écris ceci avant l’éclatement du Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de SM Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe stupéfiante et accidentelle, a choqué le monde et surtout indigné les Marocains. Galvanisés, ils ont manifesté malgré l’usage des gourdins des forces de l’ordre. Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, tout autour de Lui ! Les Partis sont restés béats et muets, ainsi que le Gouvernement de M. Benkirane du PJD. Pudeur, respect et surprise, qui les mirent aux abonnés absents. Trop occupés à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Une erreur incivique, antipatriotique, à un moment crucial et critique du pays !

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre,  » On nous cache tout !  » Que sait-on des forces qui régissent l’univers, son devenir et de l’infime petit organisme que nous sommes ? Hein ? Sont-ce des délires, quand on sait ce que représentent et le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors, pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ? Et faire de qui nous dépasse, un problème ? N’est-ce pas ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre futur, dépasseront toujours notre condition d’humains, d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement y choit aussi. Mais à quoi servent les chercheurs, s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications ? De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou même des créateurs de fictions !

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons polluent nos jours, nos villes et nos vies. Sentez les odeurs excrémentielles de ce soir, dans nos rues, nos maisons et nos narines ! D’où viennent-elles ? Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens. Et on demande aux gens de faibles revenus, ou incultes, d’être de civiques citoyens ! Où sont les traîtres de la cause ? Que les exemples ne viennent-ils pas des élus des municipalités et des guides, les premiers ?

    LAS DE LA VILLE, PARLONS DES HOMMES !

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité ni véracité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent les idées ou décident de leurs sorts… Ceux, qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui, ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émirs et d’empereurs, les tombeurs de présidents. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, des gens simples, des consommateurs et des électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants, ils doivent les charger et els harceler autant ! A travers nos maîtres et nos leaders, ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet. Nous devons à ces actions, à ces chimies et ces physiques corpusculaires, l’étendue de nos vies, de nos maladies, de nos activités, de nos hasards et de nos destins.

    C’est faramineux et admirable, prodigieux et décourageant à la fois. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Le Ciel ! Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi, quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous, nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous, autant que nous sommes, nous sommes des infirmes, des handicapés face à l’univers.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place, de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles, ou d’insectes simplement. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules, de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastiques râleurs. Une aura cosmique de détracteurs ? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, qui aime les plaisanteries et qui partage les vannes ! Elle a ses gangs de hackers, de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies et des odeurs de princiers  »cumins », ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être de l’encens aux églises, du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Paraboles. Afin de sauvegarder leurs privilèges pour d’aucuns, de se fabriquer des soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs de se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires. L’embaumer comme une momie ou l’abîmer comme Kadhafi ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères soumis malgré le jeu des urnes et de la démocratie, à leurs sévères et martiaux matons !

    CHAMPS DE MARS DANS LES MAISONS D’ALLAH

    En passant, si la guerre civile est nettement définie pour être politique en Syrie, et que c’est criminel de la laisser persister, on laisse ou on pousse néanmoins les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile la plus stupide qui soit et qui perdure en Irak depuis. Une guerre des religions au sein de la même religion ! L’establishment laïc et militaire contre des citoyens, portés sur la religion, mais qui ont gagné aux urnes. On défend bec et ongle, ses droits, ses libertés, son opinion, ses biens, les siens, son foyer, sa patrie. Mais plus que ça, la dignité des uns et des autres. Summums des valeurs de la personne et des gens qui les poussent aux exacerbations existentielles. Vivre ou mourir ? S’entretuer pour le même Dieu ! Mais, c’est la pire des apostasies !

    L’absence d’écoute et de concordances engendrent des haines et des meurtres. Conflits et guerres civiles, fractures, séparatismes et sécessions. Si ce n’est pas face aux voisins ! Qui plus est des frères qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, qui suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? Des voisins de palier, des avocats humanitaires, montés sur leurs grands chevaux démocratiques ! Des donneurs de leçons qui ont besoin d’apprendre le b, a, ba de leurs sermons bellicistes.

    A quel titre ? Libérateurs es-qualité de l’Afrique ? Et pour quelles raisons ou ambitions ? Forfanterie, que je rejette et dénigre totalement. Et que devraient commencer à regretter ou renier nos plus illustres socialistes, tels que assagis par le pouvoir depuis ! Et qui plus est, notre leader régional, cache mal ses ambitions prussiennes …

    En oubliant la chute du mur de Berlin. Et en le montant sur nos frontières ! Le moniteur de l’Afrique libérée, le montreur de macaques, a besoin de suivre des cours de démocratie avant de se mettre à en donner !

    Alger donc, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppets show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie, sous ses mâles émirs hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développés oblige, jeter  »barra » la monarchie anachronique du vieil empire mauritanien. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle de dominer. De libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain. Ses pétrodollars se déploient en faveur de cette obsession qui résume son programme politique identitaire.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario sont gonflées par l’endoctrinement, le fanatisme et dopés par la haine. Le matraquage et le prosélytisme à profusion y ont prospéré et proliféré. Des valeurs au goût du jour et à la mode, contagieuses pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories. Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Ça n’a pas marché, apparemment ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner un sens existentiel aux ambitions des maîtres-tyrans ! Eux, les militaires qui ne tiennent certainement pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, d’abord ! Alors on chauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption. Le Maroc subit la nique mercantilistes et en sort dégouté, mais uni sur sa patriotique première !

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, s’entretuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux. D’horribles tares génésiques, des guerres entre frères, qu’on ne peut ni accepter ni supporter ! ! Allah, Allah, je suis triste et déçu de Tes Musulmans ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leurs adversaires, ataviques, ils ternissent le lien qu’ils ont tissé en Toi.
    Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés. Ce, dans les anciens pays du front qui s’était levé, contre l’extension d’Israël. Là, chez la nation de Dieu, les frères s’entretuent !

    Y a-t-il des raisons ? Evidentes: le pouvoir puis les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Et pour le pétrole, certes! Mais aussi pour la primauté des States et leur privilèges dans la région, face aux meneurs de l’ancien bloc socialiste. Des puissances qui veillent et qui s’opposent au dépeçage de ce qui reste de la Grande Syrie. De mèche, les Chinois et les Russes, s’entendent pour une fois ! Concurrents ou rivaux, ils s’affirment face à la prééminence des States. Quoiqu’assagis depuis la chute du mur de Berlin, les  »socialistes » s’opposent à l’éclatement d’un grand pays, où ils ont des intérêts géopolitiques. Un pays pont, stratégique, dans une région condamnée aux grands bouleversements !

    Des opportunistes donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder. Point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leurs privilèges indus et de les expulser. Barra ! Les Privilèges sont de toujours, irréguliers, exorbitants et indécents. Sinon ce sont des primes? Ou conçus comme des primes, qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs, des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les  »bons amis » ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour grossir les richesses, sensées être des starters financiers pour l’économie, afin de stimuler le commerce et l’industrie, conditions sine quoi non du progrès et du développement. Amen!

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des magiciens et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire, de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout ! La suite vous l’imaginer aisément. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’ont bien cherché!

    Non, ce sont vos yeux qui se ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens, ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine ! Les astronautes nous auraient menti ! A la télé, ils ont vu une mise en scène, un montage à l’époque. Les péripéties racontées là-dessus ne furent que des mensonges, pour montrer au monde qui si les expéditions russes de l’ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, ont envoyé des hommes pour fouler le sol lunaire. Les détracteurs sont d’incrédules lunatiques, les scientifiques américains n’iront pas jusqu’à nous mentir ! Par une sorte d’acte de bravoure, une mission patriotique, sensée consolider la suprématie des States et de leur gouvernement !

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres. Eux les maîtres du monde actuel ! Avec néanmoins beaucoup de crise dans le monde, générées chez eux et répandues ailleurs ! Et actuellement des dettes et des crédits faramineux. L’histoire retient qu’ils y ont mis le pied dans les années 60 ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes et les suspicions sont confondus par les progrès énormes qu’opèrent les sondes martiennes et autres ! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières, d’anges et de démons, toute la littérature en fait nous fait vivre pour de vrai dans le rêve et l’illusion !

    Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. La littérature colportée nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes et de fantaisies ! Cela stimule notre curiosité, les expéditions, les aventures et les découvertes de la science aussi. Que l’aimer et la regarder encore scintiller, surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu ! La lune nous ensorcèlera toujours. Et c’est là qu’on a vu les rois déchus et qu’on fixe encore, pour fantasmer, la face brillante de nos plus belles !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.
    Que dire alors d’une fosse commune ou d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Des tromperies cristallisées par l’histoire et les politiques.

    Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer, de leur hébétude paresseuses et recherchée qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les partis pris, les encenseurs ! Les libérer des prisons réelles ou virtuelles où les gens se cachent, terrifiés par leurs propres craintes exacerbées.

    Des vertus sécuritaires, devenues des garde-fous autoritaires, des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaires. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné par la moisissure vernissée, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés. Je ne parle pas des seuls nôtres, mais aussi des natifs des pays les plus huppés, si fiers de leurs identités supérieures, mais combien surfaites et préfabriqués !
    Des coups de cravaches vaccinatoires au point d’affirmer pour la morale et la justice que le sceptre a le droit de flageller majestueusement.  » La plus grande injustice sur terre est qu’il est des êtres qui volent et d’autres pas. Voler, c’est se libérer « . Ça dépend de qui et du comment !
    Mechidia ! Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE, LES LOIS, NON PLUS !

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! Est-mon cristallin on ma rétine qui déforment les images et les affublent d’une chéchia ! C’est du n’importe quoi ! Instantanées, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées qui les cachent. Il y a des moments où elles arrivent, voulant être vues pour dialoguer.

    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie. Mais rien n’est gratuit. Il faut payer même pour ses derniers malheurs. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable. Que je n’ai pas été assez utile, pour justifier ma vie. Rien fait qui puisse importer ou qui puisse durer. Il y a de quoi démoraliser. Désemparé, désespéré de rater ainsi une occasion, l’unique opportunité de toute une vie ! Est-ce que je ne suis plus là ?

    C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore, malgré les soucis et les doutes ! Est-ce que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation ? Hé-ho de la municipalité, hé-ho les illustres conseillers et des rois et des présidents ! Ça pue en série, en Irak, en Syrie…Que dois-je comprendre de nos engagements et des hésitations de Barak et de François ? Ça pue le Sarrazin ! Pardon, le sarin et le gaz ypérite…Mais qui la fabrique déjà cette arme prohibée et qui la revend aux assassins ?

    Mais là, je sens une odeur infecte. Moi qui sur un coup de coryza, dû aux nuisances de la ville, j’avais perdu il y a 4 mois mon odorat. Sûr que cette odeur ne provient pas de ma chair ! Je l’aperçois, cette atmosphère que répandent sur nous les responsables de la cité et du moment. Si ça pue, c’est que je suis encore vivant ! Capable encore de les invectiver pour soulager ma conscience et notre sort. Toujours partant pour revendiquer plus des administrateurs et reprendre du poids de la bête sur mes propres maladies ! Le civisme ne se perd qu’avec le dernier souffle une fois quand on l’ait adopté.

    Wa ine taret maêza * ! Les grillons ne cessent de chanter et les sauterelles de sauter, pendant que les tiques, repues, saignent encore le pauvre chien qui les transporte sur son dos. Comme dirait Jean Benky de la Fontaine.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas, c’est fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, va dans ses chroniques différées faire de l’enseignement son métier et devenir la préceptrice du prince David Salomon, l’héritier d’Israël. Après les affres de la politique locale elle repart.

    De retour après l’Apocalypse, elle fait une réapparition comme une messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu pour simplifier le Purgatoire. Il en a les moyens. Lors de ce retour elle tentera de réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins. En lui évitant une 3GM comme finale !

    Une Troisième Guerre Mondiale. Les ingrédients sont fin prêts. Des épices d’Orient pour exciter les ultimes empereurs ! Comprenez les serviles impérialistes de la superbe Sion. Mais ce n’est qu’une légende mensongère. Un refrain de fanatiques qu’on colporte dans la presse et qu’on radote aux enfants pour leur faire peur en tenant tranquilles leurs sataniques pères.

    CYNISME ET DÉLICATESSES: CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    CETTE PATIENTE
    Autodérision, autocritique cynique, dépréciation de soi, dévalorisation, perte de l’estime de soi ! Sentiment d’échec. Enfants à charge, parents malades, dettes, chômage, divorce et déconsidération, physique sentimentale et sociale. Les maladies et les peurs, l’incompétence relative sur le marché du travail, sont la cause de cette déprime totale. Plus aucune dynamique, ne serait ce que le simple stress pour motiver et mobiliser.

    LE MARCHAND DE JOURNAUX

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’a pas salué. C’est peut-être qu’il vend aussi les salamalecs. Ou qu’il attende, comme de coutume arabe, que ce soit ceux qui arrivent qui saluent en premier, fussent-ils plus âgés ! La culture incruste des normes civiles et égalitaires dans les Démocraties. Et même les vieux n’ont pas de privilèges quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vende de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de me marketer* par ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter comme nouvelles. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme un vieux voisin ! Qui sait s’il m’apprécie ou qu’il m’aime pour m’éviter ainsi ? Ou que c’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, de bon matin, en ces temps de ramadan, de canicule, de vacances, de grosses dépenses, de bas revenus et de mauvaise nouvelles d’Orient ! Toutes les causes sont bonnes pour obséquieux ou a contrario, bien malpoli.

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    La preuve, ce que vous venez de lire plus haut. Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus, que l’on rencontre incidemment sur le Net !
    Voici qu’un détracteur de surnom « Elche » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte », le  » Combat des titans des leaders politiques » bien zinzin ! Il s’agit d’un écrit lancé sur le Net à propos des dernières sorties de nos leaders politiques. Ne faisant aucun cadeau, son jugement à l’emporte pièce, péjoratif et gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji.  » Un coup de hache dans le dos !

    L’Ellechie de service, m’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Rien que ça ! Merci donc de son conseil indigeste si méchamment intéressé ! Je lui réponds, offusqué mais sans médire ni maudire, car insulter n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que si je continue de m’exprimer. de cette façon, si classique, c’est que je n’en ai pas appris d’autres. Et à ce titre j’espère et je requière le respect dans la dignité !

    Car, s’il ne l’est pas, je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Je me résume comme étant le sobre objet des influences, peut-être des lectures qui figuraient sur nos programmes d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge donc, n’ayant pas vécu en France ni fait de littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qu’il est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur parasite, pour se payer le l’auto-plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive en matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de libertés. Celle de m’exprimer librement d’abord et respectueusement encore. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner !

    Pas une ligne de sa part pour contrecarrer le texte M. Ennaji. Mais un haro sur sa personne. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’argent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires, les peurs, les critiques des parents, des râleurs et des protestataires, les sanctions des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ?

    Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos minutes comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes, une âme éternelle, épurée de ses tares, de ses actes passés et de ses vieux souvenirs !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!

    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien, bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant celui du moment. Celui du carpe diem !

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir, entre les factions. Insatiables Droites, Gauches revanchardes, le milieu avec ses terribles et instables nuances. Leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots ! Prédations et retournements, qui croire ? Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes, des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes nous laisse hagards, incrédules et placides ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice.

    De qui se moque-t-on ? Que de slogans ! Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forêts, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences, la réalité des nantis ostentatoire et celles honteuses et incapables des exclus et des appauvris ! La grosse masse de la terre, les exclus, ont parfois des satellites et des infos, des médias pour leur faire admettre la fausseté des dires comme autant de réalité. Conditions précaire et crédulité foncière !

    Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nantis, autant ailleurs qu’ils le sont ici, quand on sait les injustices fréquentes et les inégalités flagrantes, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les déprédations et les exploitations, celles des plus faibles, le plus souvent…

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention. C’est la seule certitude et la plus sordide qui soit. Quels honneurs en tirent ceux qui conçoivent ces avanies et appliquent leurs bas calculs ? Que l’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire ! Qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, le mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël. Martyre imposé aux plus faibles des colonisés d’Albion, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Du chaos barbare à l’injustice la plus féroce ! Le calvaire, la croix du Christ, est portée par les enfants d’Orient. Outrages et sévices sur et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et justifier le mobile, on prépare, on fabrique des guerres. Des luttes constantes entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines, ces mécanismes économiques, qui rapportent gros à certains. Et gros sur le cœur des autres.

    Je m’arrête. Vous savez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser, ni cesser de continuer de le faire, ce qui est pire. Car vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Des dissemblances exacerbées et mises en exergue supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée, devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement cristallisé. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-aprioris, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine simplement, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie !

    Les discriminations persistent. La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences, en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui nous servent de parangons et d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé et de maîtres ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES :

    A THELMA : LA PARABOLE DE L’ÆSCHNE

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent comme papillons et palpitent comme des hirondelles. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, jailli de la rivière. De la nymphe laide un petit être naît l’aeschne. Véloce fier, elle s’étire et se libère !

    Sur les courbes du fruit, repues et pleines, elle furète, aspirant à se nourrir de quelques plaisirs célestes. Oser s’y poser, caresser ces fruits d’instinct, sans y avoir gouté encore est une découverte, un ravissement. Mais, ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au galbe de poire, halètent et soupirent. La pulpe esquissée, prometteuse, tressaille avec orgueil. C’est un doigt intrépide qui les admire et les jauge. Elle se pose hésitante, se promène et se referme comme la silhouette d’une main transparente. Elle sent les entrailles de sa découverte palpiter en son fort intérieur. Les viscères se pâment, son cœur troublé s’essore. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes et d’errances passionnelles, ivre de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes, avec splendeur et sent l’enivrement, le détachement. L’exaltation du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire béat, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile. Une onde musquée transporte son âme dans un éblouissement incorporel.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    #207066
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS

    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES :

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore, celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kaltoum, Abdelwahab, Farid, Asmahane et Abdelhalim, doivent se morfondre dans leurs tombes et vouloir changer de nationalité.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, à jamais, ne nous emporte ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains.
    Dès lors pourquoi tant d’empressements, d’arrogance de haine et de mépris, entre les primates que nous sommes ? Quand on sait la galaxie immense de ses milliards de soleils et de planètes, et que les plus forts des reptiles, les sauriens vécurent bien avant nous. Qu’a-t-on de plus qu’eux, la langue, une conscience plus aigues ? Des découvertes, des conquêtes, la science, la culture, le goût des plaisirs, le sens de la religion ?
    Et puis après ? Tout passe et nous sommes des vétilles, labiles. Sauf qu’il y a tant à faire et tants de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Son sens ? Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder, que c’est pour toujours qu’on veut rester. Ici ! Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou !
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civisme, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants. Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète.

    ‘’Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite sensées être pragmatique des musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    Dans le sens pratique. La veille, en attendant la rature, le dégommage, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire en profiter, en consommer, en abuser, larga manu, plus qu’à satiété ? Leurs suppressions, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de cette drogue que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’ensuit. La psychose, l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites, qui peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque est toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte !
    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Les délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ? De peur de laisser impromptus, les plaisirs nous manquer. Une précaution, automutilation masochiste ! Autocensure pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter? Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Des racontars ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire ! Mais pas pour beaucoup ni pour toujours pour cette minorité !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives ! Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point des fous ? Et des ères !

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo ! Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ? Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer pour ne pas être choqués par les pertes d’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi en est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes de la motricité et des organes des sens, l en va de même de l’angoisse, des délires et des colères, les peurs et les haines, tiennent les records . Tiens, c’est un sermon de prêtre-là !

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser. Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer ! Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui essentiel. Et avec le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus !? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il était, qui voletait au raz de la table de salle à manger, en ce ramadan cet été, s’est posé sur mon poignet. Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de la tour. La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, d’un genre que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et où il va aller ? De quoi il est fait et ce qu’il sera demain? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières. Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons, ou écrasés comme ces mouches d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis, des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas en toute démocraties ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égalitaires et démocratiques. Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de satisfactions multiples et de vie, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? (Parabole ou parallèle pour parler de nous). Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Comme les galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles, de l’univers, en plus petit ? Avec ses électrons qui tournent, relativement de loin et qui gravitent très vite autour de leurs noyaux, dans ses atomes, ses molécules, ses cellules, ses tissus, ses organes ! Certes, non !

    Il sait peu, par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, les anges et les démons des légendes et des mythes. Et ceux qui le croient pour de vrai ! Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois ! Avec plein de stress existentiels et dynastiques, en moins !
    2- PS
    Sans rien ajouter en corrigeant cette note. J’ai écris ceci avant l’éclatement du David-Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe a choqué le monde et surtout indigné les Marocains.
    Galvanisés, ils ont manifesté malgré le reflexe pathétique des gourdins.
    Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, autour de Lui ! Les Partis étant restés muets, il faut le rappeler, ainsi que le Gouvernement Benkirane du PJD, qui était aux abonnés absents, occupé à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Le fera-t-il ou démissionnera-t-il pour provoquer d’autres élections qui consolideront les Frères, toutes tendances confondues, et qui fragiliseront le Maroc qui tente de percer, de surnager, malgré les crises mondiales qui l’entourent de leurs ruades et les adversités malveillantes et contraires…

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre « On nous cache tout ! « Que sait on des forces qui régissent l’univers, son devenir et le nôtre ? Hein ? Sont-ce des délires quand on sait ce que représentent le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre future, dépasseront toujours notre condition d’humains d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement. Mais à quoi servent les chercheurs s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications. De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou des créateurs de fictions!

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons excrémentiels polluent nos jours, nos villes et nos vies. Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens.

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent ou décident… Ceux qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émis et d’empereurs, les tombeurs de président. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, ceux des gens simples, consommateurs et électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants ! Ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet.

    C’est prodigieux et décourageant à la fois, admirable et faramineux. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous autant que nous sommes.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules ou de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastique râleurs. Une aura cosmique de détracteurs? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, aime les plaisanteries et les vannes ! Elle a ses gangs de hackers et de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies, ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être des encens aux églises du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Parabole. Afin pour d’aucuns de sauvegarder leurs privilèges, de se fabriquer des comme soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs pour se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires L’embaumer ou l’abîmer ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères et leurs martiaux matons !

    SUR LES CHAMPS DE MARS,

    En passant, si la guerre civile est nette en Irak et en Syrie, et que c’est criminel de les laisser persister, on laisse ou on pousse les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile ! On défend son opinion bec et ongle, ses droits et ses libertés, ses biens et les siens, son foyer sa patrie, mais plus que ça, la dignité des uns et des autres summums des valeurs de la personne les poussent aux exacerbations existentielles.
    Les haines et les meurtres, quand il n’y a plus de concordance ni d’écoute. Conflit et guerres civile, fractures, séparatisme et sécession. Si ce n’est pas face aux voisins, qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? A quel titre ? Libérateur de l’Afrique ? Et pour quelle raison et ambitions ? Ce que je rejette et dénigre totalement.

    Alger, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppet’s show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie sous ses mâles émirs, hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développé oblige, jeter barra la monarchie anachronique. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle. Celle de libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain prussien.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario, gonflées par l’endoctrinement, fanatisme, matraquage, endoctrinement importés et prosélytisme à profusion. Valeurs au goût du jour et à la mode, contagieux pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories et Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner aux ambitions des maîtres tyrans, un sens existentiel ! Eux, les militaires qui ne tiennent pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, les premiers ! Alors on échauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption.

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, entre-tuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux, horribles tares des guerres, qu’on ne peut accepter ni supporter ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leur adversaire, atavique. Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés, dans les anciens pays du front, contre l’extension d’Israël, là chez la nation de Dieu. Allah, Allah, je suis triste et déçu de tes musulmans chéris ! Raisons : le pouvoir, les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Pour le pétrole, certes, mais aussi pour leur primauté dans la région, face aux meneurs de l’ancien duo du bloc socialiste, là de mèche, les Chinois et les Russes ! Concurrents néanmoins des States, quoique aujourd’hui assagis, malgré la chute du mur de Berlin !

    Des opportuns donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder, point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leur privilèges indus et de les expulser, barra ! Les Privilèges sont toujours, irréguliers, indus sinon ce sont des primes qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les bons amis ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour développer les richesses, starters de l’économie, afin de développer les commerce et l’industrie, conditions du progrès dans le pays. Amen

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’on bien cherché!

    Non ce sont vos yeux qui ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine! Les astronautes nous ont menti ! Les péripéties racontées là-dessus ne furent que mensonges, mises en scène pour monter au monde qui si les expéditions russes de ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, en labo ou de vrai ?

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres, eux les maîtres du monde actuel, avec beaucoup de dette et de crédits, y ont mis le pied dans les années 60 déjà ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières ! Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. Littérature colportée qui nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes ou de fantaisies ! Que des aimer et ma regarder encore scintiller surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.

    Que dire d’une fosse commune, d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer recherché qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les encenseurs et les partis pris ! Les libérer des prisons virtuelles ou réelles où les gens se cachent, par leurs craintes exacerbées, devenues des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaire. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés.

    Mechidia . Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! C’est du n’importe quoi ! Instantanés, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées.
    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie, mais rien n’est gratuit. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable, pas assez utile, rien fait qui puisse et qui puisse durer de quoi désespérer ! Est-ce que je ne suis plus là. C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore malgré les soucis et les doutes ! Et que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, qui dans ses chroniques différées aura fait de l’enseignement son métier. Après les affres de la politique elle part. De retour après l’Apocalypse elle fait une réapparition comme messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu. Il en a les moyens. Un retour pour réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins.

    CYNISME ET DÉLICATESSES:
    CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’as pas salué c’est peut-être qu’il vend les salamalecs aussi ou qu’il attende comme de coutume que ce soit ceux qui arrivent qui saluent les premiers ! Culture qui incruste des normes civiles, égalitaires dans la démocratie. Et même les vieux n’ont pas de privilège quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vend de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de marketer dans ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme vieux voisin ! Qui sait s’il m’aime pour m’éviter ainsi. C’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, en ces temps de canicule, de ramadan, de grosses dépenses et de bas revenus !

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus rencontrés sur le Net ! Un détracteur de surnom « Elchi » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte »,  » Combat des titans des leaders politiques »» écrit à propos des dernières sorties des leaders politiques, au Maroc. Son jugement péjoratif méchamment gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji. »

    L’Ellechie de service, l’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Merci donc de son conseil indigeste et méchamment intéressé ! Je répondrais, offusqué mais sans médire ni insulter, car loin de là, ce n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que pour m’exprimer que de cette façon-ci, classique, il faut le dire, j’espère et je requière le respect et la dignité !

    Je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Et le sobre objet des influences, peut-être, des lectures au programme d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge, donc, n’ayant pas vécu en France ni fait littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qui est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur, parasite, pour se payer le plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive ne matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de liberté. Celle de m’exprimer librement. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner ! Pas une ligne pour contrecarrer M. Ennaji. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et se les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’agent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires et les peurs, les sanctions et les critiques des râleurs et des protestataires, des parents, des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ? Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos heures comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes et une âme éternelle, épurée !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!
    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant du moment.

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir entre les factions. Droite, gauche, milieux avec leurs terribles nuances, leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots! Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice. De qui se moque-t-on ? Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forets, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences la réalité des nantis et celles des appauvris et des exclus ! La grosse masse de la terre ! Les exclus ont parfois des satellites des Infos, pour admettre la fausseté des dires, vues leur conditions. Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nanti, autant ailleurs que pour d’autres ici, les injustices fréquents et les inégalités, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les prédations et les exploitations, des plus faibles, des affaiblis souvent.

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention, c’est la seule certitude et la plus sordide. Qu’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire, qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Injustice féroce ! Le calvaire, la croix du Christ est portée par les enfants d’Orient et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et le mobile, le motif, le modus operandi ! On prépare, on fabrique des guerres, entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines qui rapportent à certains. Et gros sur le cœur aux autres

    Je m’arrête. Vous connaissez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser ni cesser ce qui est pire de continuer à le faire. Car, vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Dissemblances exacerbées et mises en vitesse supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-apriori, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie ! La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe, dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Et un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui servent d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES

    PARABOLE 1

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, qui jaillit de la rivière. De la nymphe, laide, un être véloce et fier, se libère !

    Sur les courbes repues et pleines du fruit, elle va oser fureter. Oser se poser et caresser ces fruits d’instinct. Car ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au beau galbe, halètent et respirent. Leur pulpe esquissée, tressaille prometteuse. C’est un doigt intrépide qui les jauge. Il se pose. Il se promène et se referme. Il sent les entrailles de sa découverte. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes, d’errances passionnelles et de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes des splendeurs et sent l’enivrement, le détachement. L’ivresse du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    VARIANCES DANS LE SEIN DES SAINTS

    PARABOLE 2

    Il s’agite dans un corps à corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être parfait. Se confondre dans le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux.

    Cette boule magique qui affole réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui. Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.
    Le globe, c’est la lune, un soir, sans nuages ni habits. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui le regardent et qui aiment s’en approcher.
    La main tient son bien et le relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont il ne peut se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers l’absolu. Le vide, le départ ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un délit quand on le prive, alors qu’il ne peut s’en passer.

    QUESTIONS EN QUÊTE DE RÉPONSES.

    A quel titre perpétuer ou interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer ? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du respect d’autrui de la dignité partagée ? C’est quoi interdire ou empêcher ? ! Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?

    La tendresse se livre en prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect, et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden, le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires des meilleurs cosmonautes. Ô tangentes laissez moi vous chevaucher. Me détacher des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq, guidé par l’ange Gabriel, sur le chemin astral de Mahomet.

    Sans quitter ce lieux, ni ces barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône, pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières.

    TALISMAN ET AMULETTE :

    Refrain contre le dédain. ô tangentes affolantes, retournez effleurer les tours. Retournez vivre dans vos rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez les chaînes, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble mes oublis et répare ma mémoire et mes trous. ô tangente reviens, tour à tour, de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et luit. Et je te ressens et te vois.
    Et, dans cette bombe de chair, où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour, laisse-moi me jeter dans l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes, les parfums pénétrants et les arômes de nos intarissables printemps.

    Parjure, jure, ment et meurt sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister. Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher les oublis.

    LE SOLEIL EST AU ZENITH DES HORREURS

    Ramadan en été est doublement une épreuve. S’il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n’en parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l’ombre est celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J’ai coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j’ai une lettre entre les dents que j’écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et que ton portrait, griffé de mes doigts, les entende enfin. L’option vertu ne peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression, une peine, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d’éthique, une bannière élastique qui s’effile pour les plus puissants, qui els font pour actionner les autres et les inhiber.

    LE DÉLIRE DES CLOPORTES

    Mon métier comme un rempart, un masque, un frein des barreaux, me prive et paralyse ma vie particulière. Il me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale corsetée, là où je ne dois être qu’un mâle commun la vie ne s’arrête pas aux choses intimes, le sexe vous avez compris. Elle est celle des ailes et du vent, les délires de l’esprit les libertés du corps, seul soleil qui éclaire au firmament
    Une goutte ignore le tuyau d’où elle vient et s’évapore en tombant sur le sable. L’homme depuis sa conception est fait d’une multitude de gouttes. L’ombre du jasmin palpite sur le sol sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs ne laisse pas de traces d’ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des réacteurs ?

    Je doute des mes libertés factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour m’en amuser.

    Les douleurs, seules libertés de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer.

    A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI

    PROMENADE GÉOGRAPHIQUE

    Que reste-t-il de l’ombre de la ruche des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés des chants des cris et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin des vierges, que les soldatesque islamiste viole et engrosse ! Un bambin que ne trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul maître pour l’éduquer ou lui donner une chance, face à l’humiliation de sa mère et des Maliens !
    De l’insolence vengeresse de ces milices barbares, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent raison aux invasions punitives coloniales…Aux délires d’orgueil de ces milices révolutionnaires ! Que regrets en Syrie où le maître Léonin n’a aucune pitié pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô funeste pays de ma civilisation chérie !
    Non loin de là Kerry tente de raisonner Israël. Il sait qu’Israël prend et ne donne rien par atavisme, et que par égoïsme identitaire et peur cultivée, la victime dupe et trahit. Mais qu’est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme et de sa mythologie ? Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres et la suprématie de ses protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !

    LES GUERRES, LA VIE, BOF !

    Où va l’amour quand les amants partent ou va son plaisir quand la cigogne descend du ciel ou sont ces images des nuages qui s’effilochent où partent les traces et son des avions à réactions. Personne ne s’intéresse ça car ça ne rapporte rien, mais il fallait se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie, aussi longue soit-elle comme une image qui fuit dès qu’on commence à la regarder. Sans lendemain pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps leur reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour.
    Curieux comme concept, il est quasiment binaire. Entre le néant et l’éternité, j’opte pour la seconde possibilité. La réincarnation est une réquisition, un besoin. Mais pas trop de sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités? Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de nous déchoir, d’annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là, tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien puisqu’on sera jugé et audité. J’ai bien peur de montrer demain ce que je tais aujourd’hui ou ce que j’ai carrément et innocemment, oublié, aujourd’hui !

    Entre temps, ici et là, des millions d’êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent leur pitance, d’instinct, entre ciel et terre. L’instinct est cette mécanique du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Des conduites caractéristiques de l’espèce, qui rend les choses vitales automatiques, abstraction faite de la volonté de l’animal en question. Peu reconnaissent en eux l’origine de leurs chimies et mouvements de vie. En fait qui fait de nous des esclaves, obligés, vitalement dépendants, d’un cheminement planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement prescrit.
    Actes prédestinés, écrits, non volontaire : on ne pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si on ne s’occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la digestion et l’assimilation par exemple, on n’y est pour rien, l’alchimie des sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée, notre mémoire, ça laisse rêveurs…

    VALSE QUANTIQUE : LES PETITS GRAINS DE LIBERTÉ

    Chaque atome, chaque électron, dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d’un miracle, d’une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces microparticules ne savent rien des propriétés qu’elles sont capable de faire. Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de leur futur et des réactions qui les incluront dans d’autres schémas chimiques ou aspects physiques. Pour former tel minerai, tel végétal, tel être animal avant de se fondre dans la nature, l’univers ou de disparaître.
    Ces éléments imperceptibles, découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d’atomes étrangers. Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous méconnaissent. Et c’est pourtant de nous qu’il s’agit. Nous somme un être, un organisme fait de constellations d’organites, en éternelle mutation, que nous ne savons pas dominer.

    Nos hôtes font leur boulot, ils s’activent et se composent et réagissent, nous appelons ça la  »vie ». Et nous oublions le miracle que chacun d’entre nous représente. Pire quelle certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du silence: c’est de nous qu’il s’agit. Ces entités qu’on espère ou qu’on pense être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ou les voir et encore moins les toucher ! Et c’est de nous qu’il s’agit.
    Nous assistons, étrangers à nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés et d’énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos connaissances, si admirables déjà sont si élémentaires devant les champs immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons guère investir et vers où nous ne pouvons accéder.

    Entre les libertés et la démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que de conflits, d’imperfections, d’inexactitude et d’intolérances ! Nous sommes déjà en conflit avec nous-mêmes, soi-même, notre corps composite. Mais, avec les autres, c’est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et monstres que nous sommes, qu’avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce n’est pas gai.

    CRIMES ET LIBERTES

    Nous sommes des prédateurs, des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amoures pour leurs semblables. Ce n’est pas un déni de leur droit d’être libres de cette promiscuité et de pouvoir, librement, la montrer, sans honte de la société. Ça dépasse et ça me déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d’être publiquement reconnus et sans cachette hypocrite. J’ouvre seulement une parenthèse sur les enfants qu’ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel sens les  » former  » et les éduquer.

    Les pédophiles, immensément odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d’inceste. Et puisqu’on en parle de pédophilie. .Je fais allusion aux drames commis par l’espions exfiltré d’Irak, David Galvan, sur 11 jeunes enfants de Kénitra. Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout l’establishment qui a fait ré-emprisonner dans son pays intercesseur et d’adoption, l’Espagne. On en reparlera…

    En parler, j’en ai assez, comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à les sanctionner, à hauteur des mêmes crimes qu’ils ont commis. L’injustice est comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d’être écoutés. C’est un devoir de l’homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie du médecin est de découvrir le mal et de l’atterrer, le plaisir de guérir est immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il répond aux humains avec faveur !

    Le problème n’est pas de partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances et les faiblesses s’anéantir. Le problème, c’est celui de perdre ce qu’on va laisser. C’est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé. Et l’orgueil, la fierté d’être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble, avec la dignité, c’est ce qu’on enlève justement ceux qu’on a mortellement blessés. Et c’est peut-être que la mort, alors on voit des martyrs, des suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s’exploser, en emmenant les autres, des victimes innocentes, à la suite d’un dépit, d’une sombre idée ! Qu’ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin; vers la mosquée, l’école, l’armée ou le marché ?

    Anonyme
    Invité

    Salamou alaykoum à toutes et à tous dans ce forum,

    Je suis très contente d’avoir vu que certaines personnes parlent des Tmimi (en arabe (التميمي)) dans ce Forum, puisque je fais parti de cette belle est grande famille. Cependant, certaine pendules doivent être ajustées comme on dit par chez-nous.

    Premièrement, les Tmimi sont descendants de Chourfa el adarissa mais plus précisément des banou Tamim qui sont descendents de ahl el bait descendance direct du prophète Mohammed (SWS). De plus, je réponds directement aux propos de M. Hassani Nassreddine. Notre famille n’a jamais eu quelques prétentions et surtout d’utiliser sa position pour arriver à ses fins. D’ailleurs, dans notre éducation nos parents nous apprennent très jeune d’être modeste, humble et être à l’écoute de son prochain, car C un devoir de le faire étant donné qu’on doit suivre ce que notre bien aimé prophète Mohammed (SWS). Pour aller chercher la chajara de notre famille il faut aller plus loin que l’époque des adarissa.

    Personnellement, j’habite en Amérique-du-nord (j’ai grandi au Maroc jusqu’à l’âge de 8 ans à Oujda) et franchement je connaissais déjà l’histoire de notre famille et le tout C encore plus confirmer lorsque j’ai rencontrer des gens qui connaissent très bien la descendance de notre bien aimé le prophète Mohammed (SWS). Et détrompez vous les Tmimi sont nombreux par juste au Maroc mais dans les pays arabo-musulmans entre autre Palestine, Doubaï, Aboudabi, Arabie-Saoudite, Irak (première terre d’exile pour notre famille une fois que Ahal el bait ont été chasser de la Mecque et de Médine), etc.

    Le problème dont il est question est en lien avec le vol de terrains par certaines personnes sans vergogne que je ne nommerai pas. De plus, on a jamais fait usage de notre position, car si on l’aurait fait on ne serait pas entrain d’en parler. Mais nous privilégions la voix de la justice et non pas de la position ou l’usage de la force comme certains marocains sembles utiliser sans aucun soucis.

    Je vous demande M. Hassani Nassreddine avant de pointer du doigt les gens que vous ne connaissait pas il faut mieux se taire. Et si vous voulez parler alors faites-le vous êtes libre de le faire mais de grâce faite-le avec respect sinon ne dites rien et n’oubliez pas que le prophète (SWS) a mis en garde ceux qui mal traite Ahl el bait par leurs paroles, gestes, écrits.

    Avec tous mes respects.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CHRONIQUES DELIRECTUELLES DE MME STUDENT
    Questions étêtées et remarques acaudales
    Le destin, le hasard, la liberté des actes, les responsables et les banalités

    A PROPOS DES FACTEURS INSIGNIFIANTS

    Qui fait et qui sait ce que nous renvoient comme pensées ces images composites, ces dessins sur les carreaux et ces lignes qui craquèlent les murs ? Ils nous adressent d’indicibles alertes. Des caricatures qui attirent l’attention. Des messages infraliminaires. Alors on s’accuse d’hallucinations pour ne pas être taxés d’esprits tordus ou obscènes. Pour ne pas tomber non plus dans le délire dément et les errements mystiques. La futilité des taches, des lignes, des signes et des couleurs, troublent l’esprit de certaines personnes. Ces repères ludiques, d’une puissance inconnue, jettent leur dévolu sur l’imagination et la dirige vers des interprétations fantasques ou magiques. Ces scénettes suscitent des émotions ou des conduites qui dictent aux hommes sensibles des symboles de l’inconnu, voire des présages sur leur destin, leur temps ou les lieux de leurs actes. On ne peut répondre à ces questionnements avec raison ni parfaite logique quand on sait que le hasard existe. La science est une chose, la connaissance des aléas est une autre. Facile d’oublier ce qui est petit et nul, rapide, virtuel ou futile ! Mais l’homme, raisonnable qu’il est, ne perçoit que ce qui est réel, grand, immense ou important, puissant ou magnifique. Ces fantasmagories sont-elles des mièvreries et des balivernes !

    EXEMPLES TRASHS : DE L’INFINIMENT PETIT A L’EXTRÊMEMENT CON

    Ces miaulements et ces aboiements, ces vrombissements des motos et des voitures, ces bruits et leurs échos, de nuit comme de jour, ont-ils un sens aussi ? Ou que ce ne sont que des nuisances, muettes et inoffensives, sans lendemains métaphysiques ? Et puis, dans cette même impasse, hier si calme, ces excréments ? Et ces tableaux irréalistes de détritus, jamais ramassés. Et en guise de couronnes pour nos illustres  »ménagères municipales », ces ordures !! Sont-ce des messages ou des marques de sous-développement culturel, inciviques?
    Et puis, ce cadavre de chien que dévorent quatre chiots, chiant et chialant, sous le regard satisfait de leur chienne de mère ? Et qui pue et qui empeste à étouffer les flammes de l’enfer pour en chasser les démons.
    Faut-il lire dans leurs tâches sur le sol, l’avenir de ces hommes qui rivalisent et se combattent pour des maroquins ? Ces lutins et ces activistes d’hier, qui se hissent aux commandes suprêmes pour éviter la dérive post-printanière à leur pays et le naufrage de leur gouvernement de compromission ou de coalition ? Comme on lirait sur les lignes de la main d’une sorcière griffue, la fin d’une légende. Sur les cartes d’un géographe amnésique les frontières intérieures au sein d’une seule nation, qui se fait la guerre froide, sur ses frontières à demi closes de leur firmament ? Ou à la vue du sillage d’un vol d’oiseaux aveugles, la fin d’une bataille ou d’une exception ? Sur le plat d’une omoplate de mouton de l’Aïd, la chute d’un sultanat ! Ou encore sur la chute des osselets romains la fin de l’empire américain ?

    EXEMPLE DEUX

    Puis cette chaussette qui déglingue la colonne vertébrale au moment de l’effiler aux pieds et ce papier qui traîne et qu’il fallait ramasser, tard dans la nuit, au moment d’éteindre l’ordinateur, mais qui vous déchire les lombes à vous faire pleurer de douleurs. Et ces douleurs et ces insomnies, puis le lendemain, la voiture mal stationnée, du fait des douleurs qui vous interdisent de vous retourner pour placer le véhicule plus loin. Puis les fatigues, les dépenses, les piqures antalgiques, les prélèvements de sang, les interventions pour récupérer votre bien, qui est ramassé et mis en fourrière, malgré le macaron, qui donne un droit coutumier de stationnement partout, s’il y a urgence.
    Peuchère ! Il y a des monstres de la corruption, des bourreaux du travail, des éducateurs (sic) qui ne respectent que le strict droit ? Le PV ou la sanction, à tords et à travers, la compréhension, l’éducation, le pardon la résilience c’est pour les autres ! Et quand par hasard vous faites la connaissance du gardien, vous sachant médecin, il profite de l’opportunité pour vous parler de sa maladie du ventre. Et ces autres bonhommes de la fourrière, pour vous squatter une communication GSM ou pour vous voler votre phone ? Ok pour le phone, Ok pour le PV ! A cause de ce périple ingrat à travers les événements bénins et ingrats et s’il vient en consultation votre bonhomme, quel genre de maladie vous allez découvrir chez lui ?
    Voici donc des actions mineures et sans importance qui peuvent altérer le décours d’une journée ou provoquer un évènement plus grave. Découvrir une connerie chez le bonhomme de la fourrière qui dépasse celle du policier…
    Et s’il n’y a pas assez de sérénité, de réflexion et de retenue, faire votre crise du cœur! Invectiver et responsabiliser la Municipalité d’un quelconque Ben Machin. Un ponte local qui ne gère point ses aires de stationnement. Encore que l’inattendu soit inévitable ! On ne sait jamais ce que les élections nous hissent comme membre influent dans ces cloaques de manants ! Alors du calme mon âme, si tu pilote encore ce corps, devenu vieux et ingrat ! avec à tous les râleurs et les contestataires pour ne pas se faire piéger par leur propres humeurs. Retenez ce paragraphe qui nous sera utile pour la suite des événements.

    REFRAIN EN GUISE D’INTRODUCTION

    Incompris, mal aimé, jalousé,
    Trahi, méprisé, sédentaire, isolé,
    Écroué dans la solitude et les peines,
    Il est prisonnier de la chair, enferré,
    Dans le carcan des peurs et des haines.,
    Son regard se lève vers le ciel,
    Sur l’étoile filante qui fuse vers la lune,
    Il fait un vœu pour respirer.
    Un espoir ultime,
    Une prière dans la nuit,
    Il voit l’étoile verte sur fond rouge,
    S’imprimer pour mieux scintiller.

    THÉORÈME DES MICRO ÉVÉNEMENTS

    L’univers ne s’est pas fait tout seul. Immense, beau, époustouflant, super intelligent, plein de maths, de physique et de chimie. Le cosmos n’est pas le fruit du seul hasard. Il est impensable que Dieu ne soit pas au courant des petites choses et des micro événements. C’est une question de savoir, de gestion et de vérifications du déroulement des destins à l’intérieur de cet édifice. Ceci, afin de ne pas avoir de surprises du côté des hasards. Et surtout pour ne rien laisser passer à côté, dans le registre prescrit des destinées et des réactions aux actes décrétés.
    L’interpénétration des lois universelles, dont les automatismes biologiques, avec le jeu des libertés concédées, est une certitude. Ce fait, à la limite, responsabilise les humains.
    Dieu doit tout savoir pour demeurer omniscient et d’être constamment tenu au courant des choses et des événements, fussent-ils minimes. Cela afin de prévoir même les petites ‘’activités’’, aussi insignifiantes que peuvent être les mouvements des atomes, ceux des rayonnements, des molécules ou de nos pensées les plus intimes.
    Oui, nos pensées sont des réactions chimiques qui se produisent au sein de nos neurones. Des actions mineures ou inattendues peuvent se produire et s’impliquer. Leur intervention est le fruit des hasards qui vont s’imbriquer dans les grands actes. Ces actions font que la chance existe et que des incidents, fortuits, modulent nos degrés de libertés et interfèrent sur nos conceptuelles destinées.

    QUESTIONS

    Qui peut gérer et définir, voir et retenir, destiner et parfaire ces cieux et ces mers ? Ou sont-ils autonomes et indépendants ? Qui peut régir les êtres et les choses de cette terre et ces cieux, sans faillir ? Qui peut décréter et dominer ces milliards d’astres qui scintillent, les sphères qui emplissent le vide et peuplent l’univers ?
    Quelle puissance peut voir les choses infimes ? Percevoir les idées intimes de chaque être ? Interpréter ses rêves, ses pensées et ses peurs ? Décider de la paix, des meurtres et des guerres ? Ressusciter ces belles formes ou ces ignobles créatures ? Loger au paradis les meilleurs et peupler de méchants les enfers ? Jusqu’à interagir et moduler nos petites affaires ou de plus grands événements.
    Qui dispose des êtres infimes, de leurs atomes et molécules, des lieux et du temps, qui s’étendent vers l’infini, sans limites ni mesures ?
    Qui disposer de ces êtres imparfaits et incompris ? Inconscients de ce qui les fait agir et fonctionner, inconscient de ces usines qu’ils renferment dans leurs propres corps. Ignorants d’où ils sont venus, avant de naître, de ce qu’ils vont devenir avant de disparaître ou de réapparaître.

    OPINIONS ET PRATIQUES BANALES

    Toutes ces poussières dans les roues, ces fumées de bus qui émanent sans respect des règles et qui envoient leurs vents dans vos narines et dans atmosphère…Ces nuées aux formes hallucinantes qui passent, se déchirent et se fendent pour fondre en vous aspergeant de leurs eaux en plein mois de Mai. Les plantes en vivent, vos rhumatismes se réveillent des suites des changements impromptus du temps…
    Et tu vois, effaré, les reflets des nuages sur les vitres de ce nouvel immeuble qui ondoient comme les vagues qui bouillonnent sur les eaux. Dieu fasse qu’il n’arrive rien de grave aujourd’hui…Le sentiment de hasard, le mystère, la mystique, viennent des choses que l’on ignore et que l’on ne commande pas. Comme les agitations politiques, les manipulations des hautes sphères politiques qui interfèrent sur nos vies, nos destins. Ce que nous allons manger ce que nous allons entendre, lire ou faire. Ils nous instrumentalisent et nous manipulent, agissant vertement ou à notre insu sur nos gouvernements, nos pays, leurs finances, leurs chefs, entretenant des états de paix ou laissant les dérives ou les provocations les pousser vers les guerres. Il faut bien nourrir leur industrie et la haute finance, ce par quoi ils gouvernent et dirigent le monde.
    Et cette danse splendide. Cette marche, innocente, qui ondule les fesses chastes au rythme d’un chef d’orchestre. Lequel ? Son cerveau et sa mécanique ou vos yeux assoiffés de verdeur et de romances ? Allez la reproduire, l’écrire ou la retenir ! Allez transcrire ces mouvements sur une portée musicale ! Allez deviner leur effets sur autrui et sur son comportement ! Mais là, votre mauvais œil a fait chuter la jeune fille sur le trottoir ! Ou est-ce seulement à cause des débris que le bâtiment en construction rejette sur le trottoir en dépit du respect des normes et de la sécurité des gens.
    Puis ces klaxons arrogants et perfides comme des injures méprisantes qui font tressaillir de peur les passants. Et encore cette musique inexorable qui sort en braillant des cafés populaires, surchargée de tabac, pour polluer vos ouïes et vos poumons !
    Le brouhaha, les cris de ferveur qui scandent ce but qu’on vient de marquer sur l’écran. Celui d’une quelconque équipe étrangère qui trouve ses supporters ici dans nos quartiers, sur les strapontins des cafés justement. Enthousiasme et passion qui marquent les fans étrangers de ces super héros et champions !

    Les nôtres ne méritent que le persiflage et les changements immédiats, et à gros frais, de leurs entraîneurs, vannés par la malchance ! Ou le destin ? Qui viendra après les déboires du prochain sélectionneur, un autre druide, un autre Merlin ? Les gladiateurs enflamment et surexcitent les hooligans qui hissent les couleurs de ces équipes devenues les leurs, de par le satellite et la télé, la mondialisation ! Leurs équipes, mais aussi leur nation, soldant les rares attaches qui les obligent envers leur cité ou leur propre pays. Cela me déçoit par civisme, la rage au cœur.
    Je préfère aux jeux de ballons et aux faux athlètes et gymnastiques, ces fêtes de Mawazine et autres manifestations musicales et culturelles des régions. Je préfère ces divertissements et ces festivals. Je préfère leur ferveur et leurs dépenses à celles des ballets aux absents. Ces bâilleurs au parlement. Ivres de démocratie, chanvrés aux opiacés ou aux éthyliques, qu’ils se déshabillent ou s’insultent exceptionnellement, le problème est plutôt dans le financement de leurs retraites. Je parle des ministres partant comme des parlementaires absents. C’est mon opinion, quoi qu’en disent les hautes sphères et les plus savants.
    Cette mèche de cheveux, volontairement rebelles que la présentatrice au long cou écarte de son front pour attiser les spectateurs. Et ce sourire retenu, cette prestance, cette diction, ce visage taillé dans une statue d’Aphrodite, cette autre star des infos. que retiennent les anges de ces images télévisuelles et de ces discours creux, pour les transmettre à Dieu ?
    Un sifflet retentit et d’un geste, la main du policier qui fête l’anniversaire de la Sécurité Nationale, vous indique de laisser passer une file de piétons, perdus, sans feux ni lumières. Et sans trottoirs, le plus souvent !
    Mais, qui s’occupe de ces feux et de ces lampadaires allumés de jour et de nuit ? Ou qui signale ces oublis et ces lampes qui manquent ostensiblement ? Ces manquements banaux sont des témoins éteints qui nous démontrent la paresse crasse et la nonchalance de certains de nos régisseurs ! Que retient le badaud et comment le dit-il à son pétillant Président, à son respectable Wali ou à son aimable Pacha ?
    Comme ces arbres manquants et ces trous trop présents, ces crevasses des avenues, ces caniveaux béants, découverts ou bouchés, complètement ! Un fil électrique pend de cette banque banchée sur ses couleurs agricoles, tout près d’une flaque d’eaux évacuées, salement déversées par des tuyaux de climatiseurs, sur de ces carreaux abominablement manquants. Quelle bonne pub pour l’honorable banque du centre ville et pour cette ‘’vile’’ ? Zut, ville ! Et ce tas de voitures qui occupent le trottoir adjacent, ostensiblement, impudemment, impunément, sous les yeux glauques de messieurs les agents !

    IMPRÉCATIONS

    Depuis que j’ai vu le jour, de veilles en insomnies, j’ai hanté mes nuits de cauchemars, comme un spectre sans mission, perdu entre deux mondes et ce que je suis. Moi ou toi, c’est pareil. La même chose, sur le plan du questionnement ! Y a pas que nous sur ce globe, voyons les autres sphères !
    Quid des autres dictateurs et autres mâtons qui trahissent leurs pays et leurs frères ? Ils créent des foyers de guerres, suscitent des insurrections civiles, des conneries de guerres cyniquement froides, mais déplorablement fratricides, entre voisins ! L’histoire est pleine de ces méfaits, qui font fortune encore, superbes pour leurs concepteurs et tellement… humains !
    Et ces immondes tyrans qui ternissent la civilisation ? Cet autre a été acariâtre, grognant et tellement râleur, tellement méchant et mauvais coucheur, qu’on se demande comment il a pu rester dans cette dépouille. L’un des corps qu’il a honnis, le sien. Comment a-t-il a pu habiter si longtemps dans un macchabée pareil, le sien ?
    Son cadavre a empoisonné toutes les bêtes affamées et les insectes qui ont osé le goûter. Il est tellement abject que Dieu a préféré perdre une partie de Son âme immortelle, plutôt que de le ressusciter !
    Les empereurs, comme tous les despotes et les putschistes ne sont pas des immortels. Où est le corps du sémillant Kaddafi, celui de Bel Ladden cimenté dans les eaux ? Celui de Hitler, jeté comme cendres sur son holocauste ? Leurs peuples et leurs nations, ont-ils profité de leurs dérives ? Non, puisque des retombées négatives ont pollué l’humanité et l’on ternie tout entière. Avec ce qu’on sait des horreurs qu’ils ont semées et des foyers de guerres consécutifs à leurs méfaits, qui restent allumés et constants, après leurs départs. Je parle de d’Israël, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et de l’Iran. De leurs chefs assassinés et de leurs saigneurs !
     »On va tous crever », comme dit l’autre, mais d’aucuns sont déjà morts de leur vivant ! On le souhaite pour d’autres qui persistent, ostentatoires, à vouloir écraser les vivants… La personne est unique et on n’a qu’une vie. Allez voir la télé du côté des guerres, entre frères, pour lesquels il faut d’autres guerres pour les raisonner et les séparer !

    LAISSONS LES CORPS, VOYONS LES ÂMES ET LES HUMEURS

    L’âme est le ciment invisible et irremplaçable du corps. Elle garde l’organisme fonctionnel, entier, unique et conscient de son ego, vivant.
    La chasse d’eau aboie et broie les cafards qu’elle vomit dans leurs caniveaux, noyant de nos reliefs indigestes les blattes en détresse. Même le couvercle est engluée de crottes de geckos. Attention à vos têtes, ils sont encore là. On vous shoote même d’en haut.
    On nous humilie et on nous malmène même dans les endroits les plus secrets. Quand ce ne sont pas les chiens, ce sont leurs maîtres qui nous poursuivent emplissant nos vies de cauchemars et de cris. Et l’intimité, la plus banale, n’est point un moment de paix. Assujettis, aliénés, sans libertés vraies ou assumées, nous ne sommes guère responsables de nos conduites, des stupides aux plus effrénées. Car autrui est là pour s’immiscer et interférer.
    Entre la fenêtre et la rue, coule un bruit de fond incessant qui souffle comme un réacteur ou un vrombissement de bateaux. Comme des vagues sur les rochers, leurs chocs incessants font trembler les structures de la vallée. Les échos du roulage des voitures, sont pareils à des flots déchaînés, qu’un enfer d’injures ou d’imprécations ne saurait arrêter !
    Il fait jour enfin. Une cigogne flotte en mal de repères, noyée par les faces hideuses des immeubles du Bar Lev de ce quartier. Si elle réussit à s’échapper des odeurs et des fumées, il n’est pas sûr qu’elle retrouve son nid. Une pensée admirative pour Chirac.
    En mal de mer, elle se prend pour un pic bœuf et se pose sur  » le dos d’une voiture  » pour picorer des insectes. Une mouette en errance a remonté le fleuve, l’oued ! Elle ondule avec les vagues nauséeuses sans rencontrer de pâture ! Car la centrale thermique a tué toutes les espèces de poissons. Elle a besoin d’eau pour refroidir ses propres moteurs !
    Les chiens d’ici-bas, devenus plus nombreux que leurs pourris de maîtres, s’affairent autour d’un plastic, comme certains dans une cène d’orient. Ils arrachent du cadavre de leur congénère des bouts de chairs marron qu’ils avalent ou mastiquent quand ils sont plus gros, comme vous, des caramels !
    J’aurais aimé que ce soit dans la chair de ces violeurs et assassins de fillettes qu’ils puissent s’affairer. Cette Wiam de Sidi Kacem, dont le visage a été lacérée par vingt deux coups de faucille. Cette Fettouma de trois ans que l’autre a découpée avant de jeter le corps inerte dans la rue de Taroudant. Et Salima disparue à Agadir, âgée de 4 ans.
    Et puis et pire, dans les pays où l’on s’entretue entre  »bons musulmans », des patriotes par-dessus le marché…Les Guerres de Religions et les Croisades ne sont donc jamais finies ? Elles apportent la honte sur les leurs, leurs religions, leurs convictions, leur identité, leurs civilisations, leurs coreligionnaires, leurs cultures. On tue pour des leurres et des erreurs. On tue pour des couleurs de peau et des crédos. On tue pour des idées et des traditions différentes. On tue pour le prestige, pour le pouvoir, pour l’argent, pour les ressources, pour le pétrole ! On discrimine, on élimine pour une opinion quasi similaire, une tribu voisine, simplement. Mais là, on tue aussi pour un mythe : notre humanité ! Pourtant Dieu, autour duquel il y a discorde, n’y est pour rien évidemment.

    DES CADRES ET DES ELUS

    Toi, tu veux que ce soient les Boumendjel et autres Bouciseaux qui leur servent de méchoui ? Des rompus et des voleurs. Bêtes et hommes, les prédateurs doivent leurs biens et leurs vies à ceux qu’ils massacrent.
    Plus que l’argent et les honneurs, le travail ou la bouffe, le logis ou l’école, ce sont la justice et leurs simples droits que réclament les-leurs. C’est la dignité et la fierté qu’ils veulent sauvegarder comme un simple bonheur. Que font les Picsous, ceux qui ont beaucoup d’argent et qui exilent cet argent à l’étranger ? Ont-ils si peur de la paix qui règne ici et de l’évolution de leur pays ?
    Les richesses subtilisées de leur pays, ôtées de son économie, ne serviront plus jamais à ce pays, qu’ils ont trahi et honni, tout en y restant accrochés sur le clou de Djoha. J’ha ! Et qui plus est, ils n’ont pas besoin non plus de cet argent, ce magot spolié et caché ailleurs. Ce sont donc des biens subtilisés et spoliés dont ils ne profiteront jamais. Ce qu’ils claquent à tort et à travers, ici, est pourtant utile à l’économie du pays ! Ce qu’il leur suffit comme pèze, est toujours là, à leur disposition. Eux-aussi restent là, présents de corps, évidement. Mais ce qui est ailleurs est de trop. Ils n’ont en guère besoin, puisqu’ils vivent déjà, très bien sans l’utiliser.
    Assez de critiques ! Les meilleurs d’entre-nous vivent de chair. Les abattoirs sont nos autels ! Et nous immolons chaque jour des milliards d’êtres, à travers la terre. Les meilleurs d’entre-nous n’ont qu’à regarder à l’intérieur d’eux-mêmes pour cesser de toiser autrui avec superbe ! Non pas l’esprit ou l’âme, absent ou élémentaire, mais ce qui transite en tonnant dans leurs entrailles. Les mets les meilleurs et les plus chers se transforment en quelque chose que je ne veux pas décrire ! Oui, c’est ça !
    Les fous lâchent leurs viscères sur le trottoir. Qu’ils ne vous fassent pas perdre votre équilibre ni rigoler de vous voir glisser dessus. Car, en allant participer aux élections, afin de faire vos besoins civiques, il est des murs qui vous mentent. Des affiches qui vous mettent dans les panneaux et qui vous induisent en erreur ! Citoyen lambda, vous êtes leur victime propitiatoire, n’allez pas vomir ! Vous êtes consommé. Un consommateur, un consommable, qui n’a pas besoin d’urnes à remplir.
    Vous êtes comme ce macchabée de chien, dont se repaissent ses semblables. Le cœur effaré, la nausée, les vomissements retenus, vous êtes l’agneau de ces bêtes, vos congénères. Après un long supplice qu’ils ont besoin de sentir et de vous voir supporter, vous êtes leur victime dévolue et propitiatoire. Apre destin qu’à la naissance on vous a inoculé puis inculqué. Une offrande de fête, la leur de fête, qu’il leur faut immoler. Soit d’un seul tenant, un mouton. Soit un âne qu’il faut débiter et se laisser offrir, par tranches. A chaque fois un membre, sauf que ça ne repousse pas ! Les ogres sont des cannibales. Ils sont parmi nous. Benky n’a-t-il pas dit de se méfier des crocodiles et des démons?

    DESTINS HASARDS ET LIBERTÉS

    J’en veux au hasard et au destin de conspirer, de comploter et de conspuer, de vous juger et de vous châtier, alors qu’ils vous piègent et vous poussent dans des travers pour ensuite vous réprimander et vous reprocher d’y être tombés…Aliénés, enchaînés, peaux de bananes sur terre. Comme des snipers, ils vous tirent comme et vous mitraillent pour vous admonester quand vous tombez.
    De l’espace, de cette fente qui sert à la sphère de visière, aux anges et à Dieu certes, un rayon de soleil, un filet de lumière pénètre, enfin, pour chasser la nuit et s’enquérir sur ceux qui dorment encore….
    Il ne s’est pas arrêté de briller, de fumer et d’exploser notre soleil, pour nous envoyer de la lumière et de l’énergie. Assez pour donner de la vie à ces poussières…Nous autres. Comme cette sciure de bois qui s’envole d’une machine-outil et scintillent dans la chambre sombre en montant. Que nous ne serions sans le soleil ? On ne se verrait pas .On n’aurait ni yeux ni de visières.
    Ouvrez la boîte, laissez-y pénétrer ces autres formes de lumière, l’amour et le savoir ! La vie, qu’il faut protéger et peut être aussi ce Pays. On n’a pas un autre berceau à défendre. Et, la prémunir cette Nation ouverte et hospitalière, de la nonchalance et des manœuvres des sauriens, des slogans des aventuristes et des populistes. Des clans et des cryptes qui le retardent et le fragilisent, alors que cet Etat nôtre, doit faire face à tous les défis. Face aux tergiversations, face aux jalousies, face aux vindictes et aux ignominieuses prédations.

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA , LES 26 MAI 2013

    #280796
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    NOUVEL EPISODE 50
    DES CHRONIQUES DIFFEREES DE MME STUDENT

    Des filles sont violées chaque jour par des groupes d’indiens. C’est à leur interdire de voir les statuettes érotiques qui illustrent de Kama Soutra les frontons des temples hindous. Wiam, 9 ans été lacérée, égorgée de la bouche au cou, avec une faucille par un violeur, en campagne de Sidi Kacem ( Kénitra). Des milliers de hooligans viennent de casser Casa ! Un amant, éconduit par sa lubie s’immole. Un immeuble s’effondre, 350 mort d’un coup dénombrés . Assad terrasse l’opposition, 70.000 tués, pour le moment. Joli coup de démocratie pour la république arabe, telle que épaulée par les puissances socialistes d’Asie. Ce ne sont pas les problèmes de la couche d’ozone ni l’épuisement des ressources de la Terre qui vont avancer son ultime détonation, l’arrivée de la biblique Apocalypse ou son explosion ont des causes exogènes. Notre place dans l’espace est vulnérable. Une comète et voilà un paramètre inattendu, venu du ciel, un hasard imprévisible , qui nettoiera tout le bazar, comme ce fut le cas des sauriens.

    Mme Student s’adresse en ces termes à Dieu. Elle a osé ! Une première.

    – Nous avons d’autres chattes à fouetter, mon Dieu. Et pitié pour les chats et les chiens sans laisse, qui louchent et qui lèchent. Encore qu’il faille un bon fouet pour tenir la route. Garder le drapeau érigé et la tête haute. Rester en vie pour sentir le bonheur d’exister. Celui de donner, de rendre et de partager. Sibyllines paraboles, sarcasmes et autodérision, pour enfoncer un peu plus les paresseux du genre Lawi* et ses autres élastomères inutiles, incapables de vénérer la voie royale où ils méritent de prier, sans se plier. Au nom du Matriciant et du Matriciel, qui a tout créé, qui nous a créé de chair pour nous connaître intimement.
    Elle continue de Lui expliquer, en doutant si c’est bien Lui et s’Il l’entend. Les fait qu’elle raconte ou rappelle s’interpénètrent, sans respect de leur chronologie. Si elle divague ? On va voir !
    – Gens et cadres, instruments secs de toute substantifique irrigation, dans leurs spongieuses cavernes. Cerveau vide. La philosophie et la poésie sont des trompe-l’œil, une caritative romance, une parodie pour berner et leurrer, qui ne complaît à nul orgasme, intellectuel. Et quand on sait, que loin de toute civilisation et bibliothèque, qu’il ne suffit que de quelques microgrammes d’ocytocine et de prolactine, pour combler les plus heureux des hommes et faire voyager leur campagne au 7 ème ciel gratuitement!
    – Elle continue sa tirade. Dieu l’écoute, curieusement.

    – Dès lors, loin d’être un but, faire des enfants, n’est au juste qu’un artefact pour certains ! Et lorsque les mariages hétérophiles deviennent inutiles, pour les amants de sexe différents, voir célébrer ostensiblement des mariages entre hommes, tambours battants, légalisés et légitimés, dans plusieurs pays modernes, c’est surprenant ! Avec leur curieux désirs d’adopter des enfants ? Seulement pour nous autres archaïques de la pensée fossile, nous avons des repères plus banaux avec des principes trop simplistes. La vie est basée sur la reproduction. Hommes, plantes et animaux usent du sexe pour se reproduire et multiplier la vie sur terre. Sans les êtres vivants , le cycle de la Vie, celui de la chair et du corps, et peut être plus, l’esprit, la Terre et le séjour sur cette boule-mère, n’aurait pas d’intérêt certain.
    Dieu répond ainsi à Sainte Student.

    – Sans entrer dans les nuances biologiques que tu as apprises, et jamais senties, il est plus question de destin que de plaisirs opportuns. Un enfant va naître quand même, dans la famille de cet ouvrier, Othmane. La police va ramasser le nouveau papa à la suite de la mort d’un militaire sénégalais.

    – Ah, le pauvre ! J’aime bien les Sénégalais, j’avais un couple à mon service. Ils eurent quatre femmes et douze enfants. Tous ont bénéficié de la Sécu. Il y en a que j’ai placés au palais du roi Hassan II. Ils sont devenus Touareg, par assimilation avec les plus anciens descendants des guerriers  »importés » du Sud, dans les conditions de l’époque, pour protéger les Sultans au sein de la Garde Royale. Les Mohammed, les Youssouf, les Hassan avec leurs numéros successifs.
    H, Y, M, – Qui m’appelle ? Dirent les anciens sultans en chœur.

    D- Reposez-vous Majestés ! On parlait juste des Touaregs et de leurs permissifs harems.
    H- Qu’est-ce qu’il a mon harem !? Virils qu’ils sont, super producteurs, s’ils n’ont pas beaucoup de femmes. Faute d’esclaves nouveaux dans le commerce, faute d’expéditions encore, comment que nous allons reproduire nos haras et nos gardes ? Regardez les bergerie, sans les mâles comment se multiplieraient nos brebis ? Et comment avoir des burnous sans laine et des belghates* sans cuir.

    D- Oui, oui, Majesté ! Reposez-vous Majestés ! Calmez-vous, même si les harems se sont effrités et qu’il y a depuis des tissus et des souliers synthétiques !
    H – Quels ârafarit* encore ? Mort, mes protecteurs, mes serviteurs, mes gardes m’ont trahi. Vivant on m’a trahi…De mon vivant on m’a trahi !
    D- Majesté, allez sur le trône et faites comme le célèbre penseur de la statue ! Laissez-moi expliquer à Mme Student
    H- Qui c’est celle-là ?
    S- Une touriste Majesté. De passage seulement…
    D-A vous, Mme Student, je disais pour le soldat qu’il a été tué sous la fenêtre de son domicile de Kasbah de Boujeloud. On va imputer donc à ce menuisier le meurtre du légionnaire qui est mort sous sa fenêtre.
    S- Ah, le pauvre !
    D- Il ira derrière les barreaux du commissariat du Batha, alors que sa femme venait d’accoucher de son fils aîné.
    S- Bonne augure !
    D- Il sortira de la prison, quand l’enquête montrera que le soldat s’était assoupi sur son fusil, le doigt sur la gâchette. Il est mort au travail. A la guerre, sans être tué !
    S- C’était sa dernière heure, il est mort en dormant. Loin de son pays, mais si près de Sidi Ahmed Tijani. Le saint si hautement respecté des musulmans ouest-africains, qui est enterré à Fès en Médina !
    D- Revenons si tu permets au menuisier. My Othmane
    O- Oui ! Qui m’appelle ?
    D- Calmez-vous Sid Chérif, on parlait justement de vous. Bien nourri, par un notable, l’un de ses clients, le menuisier Othmane ne laissera pas ses compagnons de tôle indifférents. Ramassés pour avoir manifesté, les Istiqlaliens, militants indépendantistes, sont jaloux du sort réservé à l’artisan.
    S- Pourquoi, mon Dieu ?
    D- Il sera lamentablement suspecté. Ils iront jusqu’à croire que leur compagnon d’infortune, était un vendu. Un délateur, un traître, infiltré en prison, pour écouter leurs confidences et les épier, aux fins de divulguer aux colons leurs dires et leurs secrets ! D’accointance pourtant, il n’en avait avec personne ! Mais il avait des amis, des fournisseurs et des clients parmi les gens biens et les juifs, du Mellah.
    S-Il était loisible aux Juifs de préparer de la Mahya*, l’eau de vie de figues et de vendre aussi du rouge qui tâche, aux laïcs et modernistes, de parmi les Musulmans.
    D- L’esprit des vignes de la plaine du Saïs, qui enserre Fès, parvenait ainsi aux bonnes gens de Ferrane Douiou.
    S- Et moi, Maître, qu’est-ce que je viens faire ici ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous. N’est pas assez que j’ai fait et réalisé de mon vivant?
    D- Minute, papillon !
    S- Il y a des personnes plus autorisées que moi…Tenez, madame Thatcher, une anoblie, qui viens d’arriver tout à l’heure en fanfare et à coups de canons ! On eut cru la Reine Elisabeth, venue en Eden pour me tenir compagnie !
    D- Non, tu brûles les étapes. Attention à la concordance des temps, maîtresse !
    S- Moi, je suis une femme, tranquille, normale. Je n’ai pas été formée à l’économie, à la guerre ou à la politique !
    D- Mme Thatcher ? C’est peu plus délicat, un peu plus lent à reconstituer ! Elle a été incinérée !
    S- On l’a cramée, brulée…La pauvre, réduite en cendres ! Ah ces Anglais, ils ne respectent même pas ceux qui ont gagné des guerres et perdu leur mémoire…Il faut lui rappeler tout ce qu’elle a fait avant pour la responsabiliser et la sanctionner.
    D- Sainte Student, tu le reconnaîtras à sa petite mouche !
    S- Moustache ? Qui ça, Hitler ?
    D- Non, My Othmane ! Oui, il a une petite moustache qu’il porte sous le nez. C’est un arabe très blanc qui vient du quartier de Talaâ Seghira ! Il est plutôt pâle, les cheveux de jais, souples et brillantinés, sous le fez rouge qu’il arbore constamment ! Mais attention à ce faune, qui honore les dames, pas de confusions !
    S- Oh, le bellâtre, il m’a échappé !
    D- Et ce n’est pas un vain, ni un divin compliment. Oui, je vois que tu penses à Adolf, le nettoyeur ethnique, le crémateur de ma prétendue Tribu !
    S- Oui, Yahvé, la tribu de la Terre Promise !
    D- Promise, mais pas cédée par les siens, malgré le décret divin et le caillou de David qui assomma leur Goliath…
    S- Une petite nature, ce géant !
    D- Arrête tes banalités, tu vas fâcher les lecteurs ! On l’a aidé ! Tu me perturbes. Ce menuisier donc, Othmane, est un homme hospitalier. Il en très bon terme avec les juifs. Ils l’estiment et ils le desservent en boissons euphorisantes. Braham Neddam, El Atar, Moïse le comptable….
    O – ‘’Tehiya ma hiya, we vive errouge, mâa fkhad el ferrouj we yeddiq bjouj *’’
    S- Qui a dit ça ? Traduisez…
    D- Eh, le menuisier ? On te voit d’ici ! Va te reposer et fais d’autre vers !
    O- D’autres verres, mais avec qui, Mme Student ?
    S- Ça va devenir des poivrots, ces bons fidèles ! Addiction éternelle aux breuvages édéniques !
    O- N’est-ce pas, bon Dieu, qu’il coule des rivières de boissons au Paradis, meilleures que celles des bars d’ici-bas!
    S- Monsieur Othmane, laissez-nous parler en paix. Ici on est avec le bon Dieu. Et c’est sérieux !
    D- Tu l’as dit, Sainte Nitouche !
    S- Pas tellement, Votre Honneur ! On ne peut rien vous cacher. J’ai eu quelques faiblesses. Mais je ne me suis pas fixée.
    O – Voyez, elle avoue maintenant ! Elle aimait filles seulement ! Et ce n’était ni bien ni encore légal !
    D- Allez-vous reposer, vous, le menuisier ! Mme Student, quel est votre prénom, déjà ?
    S- Louanges, ô Seigneur ! Mais Vous le saviez avant que je naisse !
    D- Je sais, mais j’aime l’entendre de ta bouche. Les images qui tournent dans l’esprit des êtres, le sillage des vents, la couleur des parfums, le sens de la musique, dans quelles eaux se baigne le dernier des poissons et ce que comprend en son intérieur chaque goutte de son bain….Je sais tout !
    S- Tu es omniscient et omnipuissant, ô Maître de l’univers. Louanges à Ta science et à Ta gouvernance ! El Hadra El Hassania*, me prend de la tête aux pieds, en écoutant ces Sahraouis, célébrer le prophète de Dieu…
    D- Paix sur ton âme, Student !
    S-Alors Sidi Rabbi, pour revenir à ma mission, quel sera mon rôle sur cette Terre, près de ces gens ? Auprès de cet homme impudent, qui me fait la cour, devant vous, dans l’au-delà ? Et qu’il fait prendre sous mon aile, sur terre, en évitant de l’avoir comme amant ?
    D- Des questions pour lesquelles tu trouveras sur place des solutions. Paix sur ton âme, Student !
    S -Qu’est-ce que je viens faire dans cette cuvée ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous, ce n’est pas assez tout ce que j’ai fait et réalisé de mon vivant ? Il me faut encore revivre pour trimer ? Le bon Dieu apprécie hautement les plébéiens, la sueur et les peines des ouvriers…
    D-Tu veilleras sur sa famille simplement. Toi qui a appris à aimer mes prophètes, tu sais leur ascendance. Et c’est est justifié amplement. Tu verras donc My Othmane.
    S- Ah bon ! Ce Chérif d’entre les menuisiers, que je ne dois ni conquérir ni connaitre. Il n’est certes pas un ange, et il va redescendre sur terre aussi ?
    D- Evidemment !
    S- Et puis ?
    D- Tu me rappelles une autre dame ! Tu verras donc My Othmane, mais il ne s’en apercevra pas. Sa vie actuelle ici, hier il ne la savait pas et demain, il ne la saura pas plus ! Il sentira que tu es à ses côtés, mais il ne s’en convaincra pas, car il est très logique et peu porté sur les mystères, les mythes, la métaphysique et les saints.
    S- Même les saintes ? Mon Dieu !
    D- Oui ! Il est dopé par le travail…
    S- Et les jeux ?
    D- Pas autant qu’un Romain ! Ni comme ces parieurs et truands de Nabil Abdennar et de Sabir Mokhtamort!
    S- Et le reste du temps ?
    D- Il couche.
    S- Ah, ça c’est très intéressant !
    D- Où il dort.
    S- Où dort-il ?
    D- Quand il finit de manger à 13 heures 45 minutes, sur un lit de sa véranda…
    S- Villa Maupetit, rue Ibn Battouta ! J’avais noté que le N° 7 est devenu un 9, je ne sais comment. Il y a maintenant un immeuble érigé à la place.
    D- Oui, ça c’est un autre traumatisme, ultérieur pour ses enfants. Je disais que la sieste est pour lui aussi sacrée que Je le suis pour mes zélotes ou qu’elle l’est pour un  »mexicain basané », en temps d’été…
    S-Alors mon rôle, c’est de lui inspirer des rêves, quand il ronfle ? De surveiller ses machines quand il dort de jour. D’empêcher que son atelier de menuiserie ne prenne feu, une nuit de Ramadan…?
    O- Laylate al Qadr, Angelinette Jolie !? Je ne sais rien mon Dieu des causes jusqu’à aujourd’hui…On est quel jour déjà ? De quelle année. Ça fait un moment que je dors. Seul !
    D- Il n’est pas du ressort de Dieu de faire le pompier à la place de la municipalité…Ou de mener des enquêtes à la place de votre police, si celle-ci ne s’occupe que des agitateurs politiques !
    O- Attention, Seigneur ! SM le roi My El Hassan et les siens, nous écoutent!
    S- Alors , mon travail c’est de lui faire la cour, quand il…j… ?
    O- ô merci, par anticipation, ma Dame.
    D- Dis-le ! On ne cache rien au lecteur, il est là pour nous découvrir !
    O- Qu’est-ce que tu crains ? Dis-le ! Dieu te permet la franchise.
    S- Quand il…j… Hum ! Enfin, mon boulot, c’est de…De lui faire la cour, pour l’amener au septième ciel.
    O- Ouf ! Merci, meeeuh !
    D- Le principal, Student, est de le maintenir en vie.
    O-Merci mon Dieu ! On commence tout de suite…? Viens-l, Student !
    D- Chut !
    S- Ah bon ? Rester froide, inhibée ? Sans rien faire pour lui ? Moi qui suis restée esseulée toute ma vie…Toute la vie antérieure ! Pour une mortelle, déjà morte, c’est un mystérieux miracle.
    D- Puisque Je le veux, c’en est un ! Il faut le protéger des maladies graves. Il a une lourde opération à faire sur le foie. Il a besoin d’un soutien…
    S- Je n’en porte pas je suis plate… comme une sole. Et je n’aime pas les corbeilles rembourrées. Ça fait faux, ça trompe pour attirer! De plus,  »je n’ai plus que les os, un squelette je semble ». Je viens juste de sortir du caveau….
    D- Hum ! T’inquiète ! On te couvrira de plumes et d’ornements…Pages, écuyers, apportez le harnachement de Madame…Elle tremble…
    S- Je préfère les lauriers comme couronne !
    D- Je disais, qu’Othmane doit subir une lourde opération à faire sur le foie. Il faut le protéger des maladies…
    S- Les MST ?
    D- Non, des maladies graves. L’hôpital Cocard est à côté du cimetière de Bab El Mahraouk…Il ne faut pas qu’il ose là son dernier pas !
    S- Enfin, on verra !
    D-C’est à voir ici et à prévoir, hic et nunc. Il faut le protéger point. Je te donne mon aval.
    O- Avale, Student, c’est divin !
    S- Alors il y a les maladies mentale, comme chez ce coquin ! Les maladies du travail ? Celles de la rue, celles de ses fans, surtout, pour ne pas les passer aux rejetons !
    D- Tu devras surveiller ses enfants et ses petits enfants…
    S- Je fais une OPA sur sa descendance ! Une garderie pérenne, quoi ?
    D- C’est pour ça, pour tes qualités de puéricultrice et de préceptrice antérieure que je t’ai choisie pour retourner sur le chantier-éprouvette, Terre ! On fait un virage temporel, un petit crochet, on te dépose dans le passé, à cette époque-là, tu te retrouveras, à Fès, ce n’est pas loin de Port Lyautey…
    S- Facile à dire!
    D- Tu verras l’utilité des portes espace temps. Ce sont les pages de Mon Livre. Il n’y a qu’à poser le pouce, penser à l’action et au temps voulu.
    S- Oui, je vois, merci votre Majesté ! Comment refaire les choses déjà faites ? Effacer alors un passé qui est déjà enregistré et comptabilisé, fixé, indélébile, sur ces pages déjà écrites ?
    D- Ça , c’est mon boulot, ma petite ! Vois-tu ?
    S- Oui Seigneur ! C’est là que vais re-devenir enseignante dans le futur Kénitra, comme une vieille instit à Balzac où j’aurais à supporter leurs diablotins, Docdjo et Oum-Nour. Au lieu de rentrer en France, avec mon cousin, le Général Lyautey, comme il me l’avait demandé
    L- Il y a quelqu’un qui me demande ? Cher Yahvé? Je suis le Général…
    D- Reposez-vous Maréchal Hubert ! C’est votre cousine qui fait du buzz chez le bon Dieu !
    L- Elle ne devrait pas ! Je le lui interdis de vous déranger ! La discipline le respect, elle connaît. Dssara âla el moulouk khsara et Vous, vous êtes Le Roi des rois, le Maître des généraux, des présidents et de cieux.
    D- C’est juste, Mon général. Je continue de là où tu m’as interrompu, Maîtresse !
    S- Mille excuses, je vous demande pardon Monseigneur !
    D- Ton menuisier est porté sur la sculpture. Non seulement celle des courbes félines, mais aussi celles des thèmes religieux, les arabesques sur les bois d’intérieurs. Les palais, les mosquées, c’est sa spécialité.
    O- Entrepreneur à tout faire, inventif, bricoleur ! Et beau mâle..
    S- Tu disais ?
    O- Beau Mâalem, ou bon menuisier, que je devais dire !
    D- Ebéniste au départ, il aura comme apprentis des poètes, des chanteurs et de futurs acteurs !
    S- Ah, comme ce Taieb Laalej qui vient de débarquer. Oui je sais, il tout estomaqué. Il vient de débarquer dans l’Au-delà. Je veux dire, l’Au-d’ici. Il commence à s’y plaire. Il s’habitue, car il fait craquer de rire tout le monde. Ça les occupe et ça les détend ! Il est en train de composer une chanson encore pour cette grossière chipie de Latefa Raêfate. En jazal, (poésie vernaculaire) pour lui souhaiter la bienvenue, quand elle viendra le rejoindre.
    TL –  » Nhar touil, laêmar qser, wa el akhera dayma, Jity le jena, mrahba bik a lalla, Jity neâljek a khouyi heta hna, Latfi biya naêtef âlik a Latifa, Jity le raefati a khty lalla, Raha el jena dayma. « 
    D- M. Tayeb, allez, continuer d’alimenter de vos beaux vers, la noria qui est là bas ! La rivière aux rimes coule sans verdeur, allez lui donner du son et des paroles. Allez la réchauffer de vos mots.
    TL- Neâme a Sidi ! Allah y barek fe âmer Sidi !
    H – Qui m’a appelé Ma Majesté ?
    D- C’est à moi qu’il s’adresse votre ancien sujet ! Allez vous reposer de votre trône ! Majesté ! Mme Student, JEREVIENS 0 VOUS
    S- Merci Maître et suprême Majesté !
    D Je disais que ton homme…
    S-! Hhaaaa mon Dieu ! Ah mon homme !
    D- Étonnant ! Tu n’as pas fait tellement d’effusions sur les mâles, de ton vivant !
    S- Je ne suis pas si morte ! Enfin, je suis éprise, à présent ! Je ne peux jouer mon rôle comme d’actrice ou d’agent dès lors. Je fais parti de la scène et des jeux réels, je fais du décor et des acteurs impliqués, maintenant. Je sais aujourd’hui ce que j’avais perdu naguère. Mais, c’est sans regrets, puisque j’avais choisi et que je ne l’avais pas vu, hélas !
    D- Sans regret et héla, que dois-je retenir ?
    S- Vous le savez, mon Dieu? Pourquoi me le demandez-Vous ?
    H- Quel culot de parlez à Dieu de cette façon ! Si c’était de mon temps je t’aurais …Je ne sais plus. Il faut que je demande à Basri..
    B- Je suis là, vos Majesté. J’arrive du golf avec ma belgha* jaune. Qu’est-ce qu’on inaugure aujourd’hui ? Qui dois-je enlever pour le mettre à Taj Mamart ?
    D- Du calme Boby ….Driss !
    B- Mea culpa mon Dieu, si j’ai fauté aussi !
    D- J’ai toute une encyclopédie sur vos manœuvres passées et vos connivences antérieures. Exercice long et nul et souvent méchant.
    B- Pitié, Votre Majesté !
    D- Allez au bain faire vos grandes ablutions et n’arrêtez pas de vous laver. Priez que vos victimes ne vous rencontrent pas. On verra votre compte plus tard ! On a toute l’éternité. Je reviens à toi, ô âme de Student…
    S- Même si je suis comblée par Ton amour mon Dieu et Ton estime, maintenant. Que me faut-il, à mon âme de plus, si j’ai Votre amour et Votre bénédiction en retour ? Mais, si je dois avoir un corps de nouveau, dans cette épreuve terrestre nouvelle, pourquoi mentir à mon corps et à celui qui sait mes tourments et qui espère m’en apaiser sur Terre, demain ?
    D- Jolie tirade, Student ! Bien dit Student avec ta chaleur intime et tes passions retenues.
    S- Je vais la publier !
    O- Berdy âla qalbeqk, daba, a lahbiba !
    D-Ton protégé, finira dans la menuiserie, avant de se tourner vers le mortier et la brique ! Le façonnage des corbeilles en bois pour les frigos, après la petite entreprise. Les temps tournent
    H- wa tajri el miyah bima la tachtahi essoufounou !
    S- Il verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid !
    – Il ne dure que le royaume de Dieu. Les soufis et les apprentis du Fquih Lyazghi, terminent leur vie dans la mystique et la philosophie musulmane. Ils accèdent à la sérénité et au détachement, matériel, face aux pertes de leurs standings antérieurs. Ces grands hommes de culture, de cette époque, montrent un immense amour envers leur Dieu et accèdent à Sa protection avant de Le rejoindre et de partir.
    H-Les rois aussi, avant de rejoindre le bon Dieu !
    D- Tu as connu Lafqih , Student ?
    S- J’ai vu ses photos chez le Dr Maidoc, avant de venir habiter chez vous !
    D- Son beau fils donc, Othmane, verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid!
    S- Ah
    O- j’en tremble encore. Rabbi lima sabaqtani ?
    D- J’y peux rien ! Allez vous reposer là-bas! Et il n’y a pas eu mort d’homme. Il avait succédé à son patron Lafqih. Ce sera le tournant pour lui. La fin de son monde. Le maâlem a perdu ses habitudes, ses moyens, son autorité, sa situation, sa prestance et sa notoriété.
    O- Ouiiiii ! Vous savez tout, vous sentez tout.
    D-Le quelqu’un qu’il était, si célèbre et respecté, si aimé dans son quartier, va ternir à Kénitrou. Ahhh, sid el âmil et sid louzir Rebbah, arrangez-nous cette hala !
    S- Oooh ! Mais, la yadoumou ila moulkak, Allah. Je l’éteindrais, ce feu pour l’atteindre. Je l’éteindrais pour l’étreindre. Mon homme ! Je l’ai choisi dans l’au-delà pour aller avec lui en bas! Je le sauverais des flammes ! Celles que je sens pour lui sont plus brulantes encore pour moi. Mais elles seront si chaudes et si tièdes à la fois, pour lui.
    O- A hbasse a lalla ! Rabbi lima sabaqtani ? Dieu sauve-moi des feux de cette vampe ! Dis, mon Dieu, Tu ne m’as pas condamné aux enfers ? A son enfer ! Moi, j’ai les femmes que je veux, et non celles qui me veulent attraper. Elle veut me ferrer, cette jument et m’embraser, alors que je suis venu au paradis, pour me reposer.
    D- Et que feras-tu, Oum Kalthoum, de sa femme, Saadia ?
    S- Et la tradition des harems, mon Dieu ? C’est pour qui, si je deviens musulmane et que Tu la permettes ? Plutôt qu’autres dribbleages ! Et puis, je vais devenir un ange interactif ! Je ne peux pas rester les bras croisés en attendant ton destin, le destin pardon, de se faire à l’encontre de Ton amour et du bien que tu répands, mon Dieu !
    D- C’est ce que Je veux aussi !
    S- Mais, là sur terre, il ne craint rien ! Cet incendie avait sonné avant terme, la fin de son circuit professionnel, moi, Student, je le sauverais de la déprime. Et je luis rendrais sa beauté et sa jeunesse, son estime et ses biens. Je lui rendrais la virilité que pour moi, il mérite de me donner, avant terme !
    D- Je ne sais pas si je fais le bon choix, de l’ange ou de l’ingénue angette* que tu es, en te nommant à la tête de cette mission ? Mais je suis Dieu ? Je ‘ai pas du me tromper. Un retour spatio-temporel, décidé par Dieu pour des adultes, qui devront se comporter en tant que tels…Sans trop troubler le destin…
    S- Oui, pour Vous, mon Dieu. Et pour cette mission, pour lui et les siens, j’accosterai à Port-Lyautey. Kénitra, pour les arrivistes. N’est-ce pas lui, mon maâlem Othmane qui avait dit: »Ce n’est que par miracle que je prends mon pied ou que je marche sans commander à ma machine. Mais, au dernier moment on me transportera, sans que je sache où ni par quoi, dans l’un de ces petits « taxis al gharam ». Ces cercueils que je fabrique ! Et qui me réceptionnera et restaurera mes ruines, afin que je me présenter en bel homme devant Dieu…
    O- C’est ça à peu près, mais je l’avais dis en arabe !
    D- Comme quoi, les artisans peuvent philosopher, tout en plaisantant !
    S- Simples sarcasmes de moucherons, scatologiques ! Mais, lui il va très profond…Je l’espère…
    O- Compte sur moi, Mamy Student !
    D- Monsieur Othmane calmez-vous ! Pensées Socratiques, Sainte Student ! Socratiques! Et tu resteras platonique ! Amours platoniques!
    S- Je sais que je suis plate. (Je ne veux pas faire de jeux de mots avec la divine rime ironique) !
    D- J’ai entendu ton jeu de mots, ô mortelle, laconique !
    S- Pardon, votre Excellence ! ? Je ne suis plus une mortelle même si je le fus avant de venir chez vous, ici. Pardon votre Majesté ! C’est plus fort que moi. Les mots m’instruisent, leurs jeux de mots intelligents ou scabreux, me plaisent et j’exulte, je vogue sur leurs dérives et leurs glissements sémantiques.
    O- Seulement ?
    D- Je sais ta  »licence » toute française, Gauloise ! Et ta maîtrise à la fois rhétorique et polémiste… Heureusement qu’il y a un poète derrière-toi…
    S-Où ça Maître ? Je suis nue et je ne sens rien. Je n’ai pas de rétroviseur sur mon châssis !
    D- Coquine !
    S- C’est trop d’honneur d’être traitée de coquine par le maître de l’univers sans enfreindre son courroux, et en garder ma joie ! Louanges à toi divine Miséricorde ! Nous sommes presque complices. La fourmi que je suis et le Maître de l’univers…
    D- Doucement ! Tu va réveiller les jaloux de la création.
    S-C’est trop d’honneur Votre incommensurable, Majesté majestueuse! Leur petitesse leur donne du zèle pour s’élever du sol et se moquer un brin d’une vie qu’ils ne connaissent pas. Je parle des humains, Votre Auguste Majesté.
    D- Tu parles des humains et tu ignores ces milliers d’autres espèces et d’êtres que j’ai créés, ailleurs, sur les autres planètes ! Il y a de quoi t’effarer. Tu Ss’ais…
    S- L’été indien….J’ai toujours été subjuguée par le ciel et admirative malgré la petitesse de mes yeux …Et ma foi, mon effarement devant votre puissance, viennent de là !
    D-Oui, c’est merveilleux et beau…Parfois, il y a des hasards et des ratés.
    S- Dommage pour ce qui flanche, des fois, ce monde de mortels, et pardon de le dire !
    D- C’est prévu comme incidents, même ce qui est fragile et immature. Il n’y a d’êtres éternels ni de créature aussi parfaite que Moi !
    S- Louanges à Toi Seigneur, depuis Ton origine et louanges sans jamais de fin ! Louange à toi avant que je naisse et après que je disparaisse….
    D- Tu vas où ?
    O-Soyez témoin de ma prière, Vous-même, pour la comptabiliser dans mes bonnes actions.
    D- Je sens que c’est Maidoc qui m’envoie cet SMS ? A travers toi et tes grâces Student !
    S- Ironiser d’un corps qu’ils utilisent, sans le maîtriser, railler cet esprit qu’ils devinent avoir ou posséder ?C’est en soi, un pari d’aveugle, une bravade, une philosophie…
    D- Un pari gagné ! Et c’est moi qui récompense! Même sans m’aimer, même s’ils parient pour rien, même s’ils se trompent et même s’ils parient à côté, ils gagnent tous, une place chez moi. Et, ils sont les bienvenus. Puisque c’est de moi qu’ils proviennent et tous ne le savent pas !
    S- Alléluia ! Alléluia !
    D- Un pari gagné ! Puisque je suis Allah et que Je suis là ! Et tu es l’une des témoins de Jéhovah, Sainte Student…Quel est ton prénom déjà ?
    S-‘’Louanges’’, mon Seigneur. Hamida ou Ahmada, le féminin de Ahmed pour les musulmans !
    D- Tout ce qui est sur terre et dans les cieux cite et le récite pour Le louer Le nom du Seigneur.
    S- ‘’Amenti bi Llaaah’’ ! D’autant admirable qu’ils ne savent rien, ni des origines ni du dernier bout de leur vie ou de leur Dieu, Lui-même. Et c’est la symbolique de la foi, sa force…Un pari, un credo, sans assurance, mais avec certitude et conviction ! La foi, soulève les montagnes…
    D- Ah, heureusement… Lesquelles au juste, et par qui ?
    S- Par Celui en qui on croit ! Toi, Seigneur !
    D- Il faut de l’action quand même, pas le simple fait de croire en Moi ! Je ne suis pas le boy des paresseux ! Le big boss des impuissants.
    S- Oui Seigneur, on y va !
    D- Heureusement Student que tu en as une notion avancée depuis qu’on t’a ramenée ici…
    S- Oui, Excellence ! Merci Votre Majesté ! Louanges à Toi Seigneur. Je sais bien des choses que tu nous as cachées…Maintenant que tu m’as ouvert l’esprit..
    D- Dçara âla Allah, khçara…La familiarité avec Dieu est la pire des impudences ! C’est un péché mortel ! Il n’y a qu’à voir ce que les rois mortels font de leurs sujets effrontés, pour de pareilles vétilles…
    S- J’implore Votre Pardon, mon Dieu ! Mais au fait, qu’est-ce que j’ai dit d’impertinent, Seigneur ?Je pense et je pense malgré moi. Et Tu entends ce que je pense, avant même que j’en soi consciente.
    D- Tu es déconcertante, mais vraie ! Ta façon de tenter d’avoir le dernier mot, même avec Moi, est digne de cette maîtresse de classe que tu fus. Hardiesse et outrecuidance, passion et entêtement, persévérance pour persuader et pour inculquer la vigueur, le sens de l’entreprise aux enfants…
    S- Pardon, mon Dieu ! Vous ne connaissez pas les femmes !
    D- Que Moi-même, M’en préserve !
    S- Je voulais dire les mamans…
    D- Je comprends que ton esprit de citadine des années 1900 de votre Terre, soit une réaction face aux machistes de l’époque. A commencer par les garnements de tes classes de prépa…
    S – Préparatoires, seulement, Sire !
    D- Des  »écuries » pleines de jeunes arabes, turbulents, qu’il te faillait dominer, maîtriser et faire taire, pour les éduquer calmement…
    S- Je voulais dire que c’est valable pour tous les pays et toutes les puéricultrices. Spécialement quand c’est bourré d’indigènes, de canaques et de ces gosses des périphéries de nos villes…qui n’ont d’espoir que l’école.
    D- Pour les maîtresses chargées de développer la personnalité des enfants, insouciants qu’ils sont, ces insinuations sont graves, partiales, péjoratives, discriminatoires et préconçues…Attention.
    S- Mais réalistes, je m’en excuse en implorant Votre pardon ! Et nous avions des programmes du ministère, forcés que nous étions de les appliquer. Pour la Mission, c’était des ordres qui venaient de Paris et Bordeaux…
    D. Ils méconnaissent tout, sans savoir mesurer le danger et les limites des choses ni celles des réserves ou de la pudeur qu’ils doivent observer envers autrui.
    S- J’aurais voulu être une femme, normale. Loin de toutes ces considérations.
    D- Mais tu es bien constituée, il ne te manque rien.
    S- J’aurais voulu être une femme normale, pour séduire et être aimée. Mais je n’aime que Vous, Seigneur ! Mais, il me manquera toujours, un mari.
    O- Moi, moi, moi, je la prends…Je suis aussi menuisier. Je saurais la tailler sur mesure…Comme les vers en l’arrimant.
    D- Taisez-vous Taieb Laalej. Elle est pour votre patron Si Othmane. Attendez Latefa Raêfate ! Elle ne va pas tarder…Vous pouvez sauter dessus pour agrandir votre harem…votre halqa ! Et puis allez lui préparer quelques poèmes pour ses chants.
    O- Que je la prenne dare, dare, Majesté…Là sous cet arbre d’Adam, si c’est sérieux…Ou qu’on redescende ensemble sur terre. Si vous ne voulez pas pardonner à nos paradisiaques ébats.
    D- Ah ! je m’y attendais! Vos sorties les menuisiers et cette déclaration directe, Student, m’honorent, Dieu que je sois ! Mais elles ne t’emmènent à rien !
    S- je veux seulement plaire au Seigneur en faisant plus que ce qu’il m’a recommandé, par abnégation, par passion et par amour, par delà les besoins du corps, que je n’ai plus, d’ailleurs !
    D- T’inquiète ! Coté caractère, comportement et humeurs, on peut séduire Dieu lui-même et lui plaire, tant sur le plan spirituel que celui de l’amour. L’un n’empêche pas l’autre. En Moi, l’adhésion et l’admiration se complètent.
    S- Si, si !
    D-N’ai-je pas fait Adam et Eve à partir d’un seul modèle, d’un seul être, pour les recombiner ensuite et les compléter, afin qu’ils se reproduisent pour remplir la terre ? Pour moi copulation, fécondation et les amours qui vont avec, sont des formes d’attachements pour servir un but : fructifier, créer ! Le plaisir de le faire est un gadget, un moment de gratifications, fait d’hormones, d’excitations et d’humeurs.
    S- Que soit loué Dieu le Créateur ! Vous êtes un génie !
    D- Non, un peu plus que ça ! C’est Moi qui crée les génies et qui leur inspire d’innover et d’inventer. Indirectement ! Je n’ai pas que ça à faire, en fait ! Je délègue !
    S- Que Ta volonté soit faite, avec nous ou sans nous ! Amen !
    D- Soit ! Demain, tu vas renaître pour descendre sur terre et accomplir ta mission nouvelle. C’est là que tu re-vivras pour suivre de près Othman, ses enfants et son ainé, Maidoc. Tu seras son héroïne et l’inspiratrices de ses (tes) chroniques différées. S- Entendu, Maître. Et Sainte que je suis, je prendrais homme.
    D- Ainsi-soit-il ! Prend-le avec toi et repartez !
    S-A la gloire de Dieu !
    D- Lol !
    S- Là où on voit que Seigneur encourage le Twitt et qu’il sait plaisanter. Ça ne va pas encourager l’apprentissage de l’orthographe ni celui de la grammaire à nos métis culturels! D- « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément »!
    S- A quand la page Facebook, Seigneur ?
    D- Y a pas photo !
    O- C’est la spirale de l’ingénue ! Laissez-la parler, elle ne s’arrêtera jamais, même devant le bon Dieu, himself !
    S- Aurais-je fauté, Seigneur? Et puis j’ignore d’où vous m’appelez ? De quelle planète, de quelle galaxie ou de plus loin encore que la Voie Lactée…De l’extérieur de l’univers ? De cet espace grandissant que vous avez créé et fabriqué ou d’en dedans. C’est pire que lorsque je vivais, j’ignore où Vous êtes et pourtant je Vous parle et mieux, je Vous entends…Et je Vous aime…
    D- Twittutoriel
    D- Je ne peux pas être à l’intérieur de ce que j’ai créé. A moins que ce ne soit immensément grand. Encore qu’un Dieu qui s’enferme dans un objet qu’Il crée, dans une boîte, ce Monde-ci, ça fait un peu ridicule et étroit, même si ce sont des galaxies. Dieu est au dessus de tout ça ! Il trône sur Sa création
    – Silences…
    D- Allez les amants ! Refaites un tour ! Au boulot.
    S- Le travail, c’est la santé…Même pour les âmes ! Ne rien faire pour elles, c’est rester dans son ignorance et ne pas progresser. Comment je vais dire à Dieu que s’il m’envoie en mission, que j’aurais besoin de flousse, de pèze ? Comment je vais assumer mes déplacements sur terre et subvenir aux frais ? De quoi vivrais-je ? Moi et ce menuisier qui ne pense qu’à raboter les bonnes choses !
    O- Oui ma planche ! On va se la tailler douce !
    D- Silences…
    S- J’aurais besoin de savoir où je vais habiter et quelles ressources me seront appointée et par qui ? Je ne vais pas m’imposer comme ça chez des gens ! Ce n’est pas que je sois calculatrice ou que je devienne matérialiste quand on me demande un service ! Mais depuis que je suis morte, j’ai quelques appréhensions. Je suis devenue moins débrouillarde. Je suis une autre, plus prés des anges que des humains…Je l’espère du moins, et ce n’est pas pour frimer ! Mais, c’est ce que je ressens ! Je me demande s’Il m’écoute.
    D- J’ai entendu ce que tu pensais, Sainte Student ! Dès que tu mettras les pieds sur terre, tu seras pointée chez les sœurs.
    S- Ah, les bonnes sœurs ?
    D- Un ordre naturel de l’Eglise et de la Résidence française au Maroc.
    S – Vous connaissez ce pays, Bon Dieu ?
    (Dieu reste coi. comme sidéré, devant l’ingénue Madame Student)
    S- Mince, j’ai commis une bêtise ! J’y ai séjourné du temps de Lyautey, le maréchal. Et plus longtemps après qu’il soit reparti. J’allais me marier avec lui…Mais, la guerre, la pacification, les problèmes de développement et d’infrastructure ! Ça vous aliène un homme et ça l’éloigne de tout ménage, fut-il un général ! J’y ai séjourné près d’un siècle ! Je le préfère à l’Europe pour ses gens et surtout son climat.
    D- Mais, Je connais tout ça, Sainte Student
    S- Alors, pas besoin de parler?…Même un monologue est de trop avec Dieu ? Et peut-être que les prières sont inutiles ? Il faut juste se concentrer et penser que l’on communique avec Dieu, en le louant, certes. Et qu’il nous écoute et qu’il va de ce fait satisfaire nos vœux et exaucer nos prières.
    D- Hum, votre Sainteté ! C’est au dispensaire de la Goutte De Lait de la place du Batha que tu connaîtras Othmane le père du futur Maidoc. Le petit rabougri, né en ce temps de deuxième guerre mondiale, aura besoin de lait. Tu verras. Spontanément tu feras la connaissance du jeune maâllem Othmane dont tu favoriseras les donations et en lait et en riz ! Et tu vivras avec les sœurs.
    S- Chastement, cloîtrée….
    D- Pour ne faire que du bien à autrui, en négligeant votre ego, et cela, quelle que soient sa couleur, ses moyens et sa religion.
    S- Sa t…..Dois-je répondre ou me taire ? Par pudeur et respect ? Par crainte et timidité devant Dieu.
    D- Parle, car je sens ce que tu penses et que tu ressens, mais parle ! Délivre ta conscience des peines du silence et de la pudeur
    S- La sainteté commence par la chasteté…(Dit Student). Ce n’est plus mon cas, puisque j’emporte mon homme, dans mon viatique.
    D- Convenue, contrite et contre gré ? Acceptée et voulue ou simulée ? Ou encore pire, déviée sur les objets et les êtres innocents et sans défenses…Ce n’est pour autant que les religieux restent intouchables ou  » vierges  ». Je n’en veux pas à l’homme de rester homme. S’il développe des freins il garde des instincts et l’odeur de la chair, qui culturelle ou cultivée comme telle, devient tendance pour enivrer et pervertir les plus rigides et les mieux préparés d’entre les religieux et les ecclésiastiques.
    O- Dieu, celle-ci, la Sainte Student, je vous préviens ! Elle promet d’être torride, si placide et frigide fut-elle, dans sa vie antérieure.
    S- Je ne saurais répondre à Dieu. On se défoule comme on peut chez les humains. Ce dilemme me dépasse et Dieu connait mes réponses, avant même que je ne les conçoive ou que je ne les prononce

    A SUIVRE

    Kénitra, le 27 avril 2013,
    DR IDRISSI MY AHMED[/b]

    #207055
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONFUSIONS DELIBERES ET DELIRES EVEILLES

    CASUISTIQUE.

    Nous coulons comme ces eaux fugitives et ces ombres furtives que les nuages répandent sur les reliefs en s’éclipsant. Vapeurs et fumées, sables et neiges, images fugaces d’un film qui n’arrête pas de nous scanner pour nous projeter sur un écran invisible. Qui les garde ? Qui regarde les objets et les scènes qui se renouvellent sur les sphères de ces étoiles filantes ?

    COPIE Par delà le courage que ce garçon inspire et que chacun, jaloux ou admiratif, devrait emprunter, il y a un fait, un constat. Quelles que soient notre santé et nos maladies, quelle que soit la fierté nôtre, celle ou nous plaçons notre ego, la peur s’installe en nous, devant des situations d’infirmité et d’amoindrissement pareils. L’humilité vient ensuite apaiser nos humeurs sinon. C’est le dépit vainqueur de nos défenses qui vient exacerber nos faiblesses et envahir notre personnalité. Le dépit, avec son angoisse, sa dépression, n’est pas une philosophie. Il est moins que cela. Car il effrite l’image que nous avons de nous-mêmes ! La sagesse, est un combat tranquille et non une reddition de la personne à son destin. La sagesse avec acceptation est synonyme alors de courage et de lutte, de combat sans emportement !
    My Ahmed

    COPIE Quelle belle personne tu es et au travers de tes paroles surgit tant de sagesse que cela m’émeut toujours autant. L’infirmité, pour moi, symbolise bien plus que l’handicap, la mutilation, que nous, laryngectomisés subissons. Faut-il en passer par là pour avoir l’humilité nécessaire afin de passer au travers des méandres de nos angoisses et nos peurs ? Faut-il donc être malade et flirter dans les corridors de la mort pour que nos consciences réveillent en nous ce que nous avons de meilleur ? Oui j’en suis convaincue, la maladie nous apporte connaissance et conscience de la vie, c’est bien là ce qu’elle nous donne en retour de ce qu’elle nous prend ! Non ce n’est pas un combat, car dans celui-ci il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Moi je parlerai d’acceptation d’une vie commune pour qu’ensemble nous fassions le plus long des chemins.
    Très cordialement, SYLVIE (de Voix-Brisée, Décédée)

    ALL’ ZHEIMER

    J’ai vu cet athlète d’hier, un bonnet sur la tête, délaissé, hirsute, la barbe longue, totalement blanchie. Loin d’être un fakir ou un fondamentaliste, il avait peur du temps, peur de demain, peur de la maladie, n’ayant que rarement modéré ses inquiétudes existentielles par la religion. Pourtant il ne montrait pas d’inquiétude ! Ou, qu’il en était simplement inconscient ? C’est moi qui ai peur pour lui. Ou est-ce pour moi ? Il est devenu plus paresseux qu’avant ou qu’il ne sache plus se raser, peut-être? Lui, qui chaque jour aiguisait son rasoir espagnol sur le cuir d’affutage avant de s’apprêter, en homme propret et bien astiqué. Impec, distingué, jeune et cultivé pour l’époque où les plus avancés des nôtres n’avaient que le brevet !

    Relativement aisé, des bribes pour notre époque, ses contacts éclectiques, ce n’était pas la place de Boujeloud ni la menuiserie parentale, encore moins les rues de Fès-Jdid ou l’artère Talaâ de la Médina. Un axe commercial où il ouvrit plus tard, le premier magasin de réparation-vente de radios de TSF.
    Sa marotte, sa religion, c’était le sport. Avec les jeunes, les fils des colons. Mal lui en prit. Je revois ses photos sur la piste du stade municipal, sur le cheval d’arçon de l’aire de gymnastique et aux courses de vélo. C’est là qu’il m’emmena à 5 ou 6 ans pour participer à une couse de vélos pour enfants ! Je me souviens des ronces où j’ai fini et du diplôme qu’il a dit plus tard, que j’avais eu. Ce doit être un truc de consolation…Il fut l’un des quatre motards à recevoir plus tard le roi Mohamed V, lors de sa première entrée à Fès, à l’indépendance du pays, avant de devenir officier et d’y terminer sa carrière !

    Reconnaîtrait-il encore ses enfants ? Puisque sa nièce, Fouzya, il n’a pas su l’identifier, lui, l’ancien policier ! Elle lui montra la photo de sa sœur à lui, Khity. Elle même alzheimérisée* depuis 12 ans. Alzheimer, c’est l’oubli de soi, les connaissances délavées, l’égo effacé, la fierté mise hors-circuit, que sauvent quelques relents de colère, émis comme des cris. Etat de détritus larvaire, à moins que la famille ne redonne par amour et ne garde par conscience à cet être diminué sa dignité antérieure ! On est réduit à l’état végétatif de légume, par cette soude caustique et cet acide nitrique qui dissolvent les méninges, le caractère, l’humeur et liquéfient la personnalité.

    Regardant, inattentif, un film sur les SS qui passait à la télé, il songeait que le casque allemand incliné, au front fendu en verticale, laissait place à un troisième œil, un creux sur son sommet. Celui d’Hitler ? A quoi pensait-il au juste, quand on sait sa verdeur passée et son ignorance de la culture tibétaine?

    PLUS HAUT

    Une main immense, plus grande que l’univers, la pulpe du pouce recourbée sur la pointe du médius, le petit doigt et l’annulaire à peine fléchis, laissent l’index bien tendu s’afficher pour désigner et décréter. La main de l’homme est une sculpture, une reproduction miniature, qui écrit en relief le nom d’Allah.

    Le doigt indique une planète à peine visible, une gouttelette blafarde, dans l’océan scintillant de l’immensité. Il y a bien d’autres, mais il s’agit seulement de la nôtre de boule. Sainte Student l’un des nouveaux anges, oui il y en des séries et de séries de ces E.T. ! Elle avait de la peine à la deviner, pourtant c’est de là qu’elle vient. Elle réussit cependant à l’identifier dans le fouillis des planètes incrustées dans les nébuleuses et les galaxies du cosmos. C’est là, là au milieu de ces milliards d’astres et d’étoiles, mille fois plus grandes que le Soleil, qu’elle a vécu dans le passé! La planète bleue est un petit chouya, insignifiant et négligeable. Par rapport au reste, c’est un non lieu ! Elle a un numéro code-barres pour l’identifier, mais on ne lit pas dessus le sobriquet de Terre, qu’on lui a concocté ici.

    Pourtant, Student venait d’apprendre ce que tout homme ignore. Notre ancêtre Adam est passé par la même épreuve avant d’engager malgré-lui le courroux insolent de Satan, devenu hargneux et jaloux !

    Elle apprit les noms des rivières et des monts, des tribus et des régions où elle devait débarquer. Elle sait depuis les prénoms usuels des homunculus*, leurs noms de famille. Ceux des caciques qui les commandaient et ceux des notables qui possédaient la majorité de ces pays. On y trouve beaucoup d’américains, de russes, de juifs et d’algériens. Ceux qui ont fait l’histoire et qui l’ont écrite avec leur sang et leur sueur. Ceux qui ont laissé leurs restes sur le sol ou leurs traces sur les pierres. Les objets qu’ils y ont fabriqués et comment ils les utilisaient. Sans ce minimum encyclopédique de connaissances, les prouesses d’un ange, ses potentialités, son savoir-faire, interactif et inventif, ne serviraient à rien. Il devait savoir beaucoup afin de deviner vite pour suivre et surveiller les destins, avant que les actions ne se réalisent et ce pour agir dessus, éventuellement et instantanément !

    Sauf que les anges n’avaient pas le droit d’intervenir sur les affaires des hommes et ni leurs décours, même s’ils en avaient la faculté. Sinon, c’était interférer et relever les humains de leurs responsabilités et par là les dédouaner de tout jugement et de toute sanction dans l’Au-delà. Ils devaient tout observer en restant neutres et avertir interactivement. Et rares étaient les anges qui pouvaient se mélanger aux humains pour les guider ou les empêcher d’agir, dans un sens ou dans l’autre. Ils s’en remettaient à Dieu pour opérer des miracles ou les permettre aux humains ! L’archange Gabriel ne serait jamais venu de lui même pour Jésus ou Mohamed.

    Les messagers ne peuvent regarder sans tristesse ce qui se passe sous leurs pieds, enfin là, en bas, sous leur yeux. Séismes, incendies, tempêtes, assassinats, révolutions, guerres, espèces éteintes ou disparues, nettoyages ethniques, évolutions, planètes évaporées, soleils fondus, trous noirs…

    Que de fois les annonciateurs, Jésus et Mohamed, Ibrahim, Youssef et Moïse furent indignés, désappointés par les guerres fratricides que se donnent leurs justes adeptes et étroits zélotes. Ces fidèles dévoyés par trop de rigorisme, bornés et intransigeants, téléguidés, se sont portés aux extrêmes des dogmes de leurs religions. Ils salissent les crédos, compliquent les doctrines, se donnent la mort et exacerbent les différences et haines, au nom du même dieu. Et c’est une apostasie de leur part, parce que Dieu, Yahvé ou Allah, est vie, libertés, paix et amour. Les prophètes sont dépités par leurs fidèles qui se donnent la mort et versent dans les guerres sous le regard de ce même Dieu dont ils se réclament. Les prophètes ont failli redescendre sur terre pour appliquer les vertus de la paix et de l’amour de Dieu. Aussi moral soit-il ! Aussi laïc fut-il. Mais, l’Apocalypse, la Résurrection, le Jugement Dernier doivent être observées dans leurs chronologiques séquences.

    Les vœux pieux des messagers, intimes et tus, ne rencontreront aucune oreille charitable raisonnable. Les humains se sont cristallisés, structurés dans leurs haines bellicistes, cultuelles et leurs égos racistes. Alors que les religions se veulent universelles, les mêmes dans ce village planétaire. Un parti unique, mondialisé ?

    ANGEOLOGIE OU APOLOGIE DES SUPERPUISSANCES

    Les anges regardent faire. Lever une épée ou un bouclier, n’est pas de leur ressort. Compassés et dépassés, ils regardent ce que leurs religions ont créé comme discriminations et fanatismes divers.

    De la traîtrise comme arme politique dissuasive, ils restent effarés, déçus et apitoyés. Tirer une sonnette d’alarme ou un frein, taper un mot à la place d’un autre sur un clavier impudent, sortir un mot séditieux, pousser à la révolte au Mali après la Libye et le Soudan et la Syrie, souffler une idée à tel ou tel président, à l’ONU, à l’Elysée, au Pentagone, à Ross, à Rice, aux Kerry, à M6, à la Reine…C’est hors propos.

    Créer le buzz onusien autour de nos sables désertiques, souiller une amitié multiséculaire, souffler le feu américain sur la dynamite maghrébine, se montrer brutalement en ennemi abject, face à de vieux amis confiants. C’est la stupéfaction chez les anges. C’est le couteau du neveu dans le dos de son oncle César. Les anges, laissent les empereurs commettre leurs impairs ! Nous régir dans la honte par la terreur. Des mots de trop dans un rapport outré et outrageant qui saborde l’avenir ! Terrorisme diplomatique ou retournement de félons ? C’est le moins qu’on puisse dire de ces affaires étrangères ! Les anges ne sont pour rien dans nos incompétences et nos défaites, fussent-elles celles de nos faux-amis. Dès lors, ouvrons les frontières et laissons-nous envahir par les Huns et les hôtes !

    Questions d’anges, brimés de ne pouvoir corriger les destins erratiques et les actes moralement malpropres des humains. Fidèles témoins et rapporteurs, ils regardent et transmettent, à la vitesse de la lumière et plus, ce qu’ils notent. Ils ont le téléphone rouge branché avec Qui de droit ! Instantanément leurs pensées et leurs observations sont enregistrées et centralisées en haut lieu, chez Sa divine Majesté.…

    IRREDENTISMES IRREFRAGABLES
    LES ANGES AMERICAINS

    Question d’interventionnisme des Anges, ou des pays alliés, sur notre Roi, notre destin, notre pays, son unité, son territoire, son patrimoine, sa monnaie, ses importations, son développement, hé bien, là aussi les lobbies et les adversaires, nos pays z-amis, ont leurs parts de manœuvres. Des actes sur lesquels nos anges n’interfèrent pas. Ou , prou on va voir…

    Les hiérarques ne veulent pas se faire griller devant leurs patrons et décideurs, pour des primes, prunes.
    Une amitié de passage, subsidiaire, superfétatoire, aussi historique que pompeuse soit-elle, ne doit pas interférer sur les destins, les élections, le Pouvoir…américain. Les autres, si! Encore moins qu’elle ne doive entacher sur les intérêts matériels des états supérieurs, arcboutés sur leurs identités supérieures, jaloux de leurs civilisations supérieures. O sombres guéantopathies*…

    Je comprends qu’on nous néglige pour des barils d’intérêts supérieurs ! Je pense aux barils de poudre, mais il y plus petit en plus explosifs. Pragmatisme et cynisme rendent légitimes les retournements ! La trahison n’est que la  »farce cachée du même dollar » ! Et je veux oublier ce refrain archaïque de foire que l’on nous  »des-sert » aux fêtes, ce gargarisme fossile, d’une reconnaissance des Etas Unis d’Amérique, par ce vieux Maroc du Moyen-âge ! Assez, assez ! C’est devenu une ineptie cette rengaine que d’attendre un quelconque  »devoir de reconnaissance » comme loyal salaire des States envers nous. C’est une anecdote. Le parapluie américain est troué, cette armure est rouillée, le fidèle ami des States, en est bien triste et déçu. La force de nos arguments, celle de notre histoire sahraouie, la logique face au fric et aux armes, devraient nous laisser marcher la tête haute. Mais ça n’a pas encore payé. Ou qu’il faille aller prier des amis, plus puissants, pour aller implorer et nous légitimer ? Supplier pour débloquer la situation et conjurer le destin adverse qui nous a brutalement été prescrit ? On veut notre fin ? Quoique dispendieux dans nos comportements, de sous-développés endettés, sur nos tapis de prières, il ne faut pas oublier de demander aux anges d’impliquer le bon Dieu, pour que le nuage passe et que le Grand Satan, qui faisait peur aux autres, rentre ses cornes ou lieu de nous les rentrer dedans !

    SAHARITUDE, MAGHREBITE A LA SAUCE AMERICAINE

    Depuis la côte Est de l’Egypte à l’Atlantique, chaque pays du Maghreb possède sa quote-part de Sahara. Seul le Maroc qui a une histoire sortie de ces sables et oasis, lui qui allait de l’Andalousie au Sénégal, devra être amputé de ses territoires irrédentistes ! Sahariens et autres ! L’Algérie a quatre fois plus la surface de l’Hexagone en sables prometteurs ! Pourquoi laisser de fallacieux prétextes, d’autodétermination et de droits de l’homme, des dogmes algériens exacerbés, comme le furent tous les  »ismes », ces opiums des peuples et religions d’états, matraquer depuis un demi siècle, manipuler tous les dirigeants de la terre et leur imposer la vision passionnelle des prophètes militaires d’Algérie? Cette parodie messianique de l’Algérie est une forfanterie, une jactance. Cette arrogance, cet héroïsme, personne ne le lui octroie d’en être le défenseur illuminé, le promoteur passionnel existentiel, leader et unique totalitaire !

    Ce chantage, cette contrainte sont utilisés comme des armes de dissuasion massive. Opinion faussaire, stratagème insurrectionnel, instrumentalisés pour semer le doute, provoquer la subversion et susciter le mécontentement, les troubles, la révolte, et la révolution. Sous quelles bannières et quels autres félons ? Défi pour un peuple hospitalier, ouvert aux influences externes, aux cultures exogènes, multilinguiste, véritable patchwork déjà ? Cette obsession algérienne, cette thèse, qui ayant emporté les hispaniques est-elle devenue le planning des lobbyistes américains ? Son but est-il de détruire un pays et de soumettre ses rois ? De gommer une monarchie, fut-elle l’expression démocratique et plébiscitaire, toujours prégnante et infaillible, de tout un peuple, depuis plus d’un millénaire !

    Pire, c’est l’écho du vautour américain, le pygargue, qui découvre la proie algérienne, bien mure pour le carnage et la félonie. Apte à se laisser enserrer dans ses serres, la proie nouvelle, l’Algérie, soutient le vol du rapace, pourvu qu’il la débarrasse d’un nid de coucous !

    Ce leurre politique, ne cache guère une antipathie nouvelle. La volonté de nuire à un autre pays arabe. La volonté de destruction de la monarchie marocaine alaouite, de concert avec la Prusse verte et pétrolifère ! Entité née du bloc socialiste avant la chute du mur de Berlin et dont veulent profiter les States, forcément ! Ultime tribut de guerre des deux blocs, ultime usurpation, l’impérialisme américain, l’Algérie pour vaincre le Maroc, se laisse conquérir.

    Au conquistador ricain, le pays de cocagne algérien et ses déserts fabuleux ! Son souffle guerrier, sa plateforme africaine, pour en déstabiliser la France et la déloger de ses anciennes colonies ! Les gisements algériens et leurs économies en pétrodollars, porteur de fortune et de meurtres, interpellent le puissant ogre  »améri-Caïn », pour occire son frère !
    Ce pays gigantesque, n’a-t-il pas fait des guerres un partout dans le monde ? Renversé bien des chefs qui hésitaient ou s’entêtaient. Chamboulé des frontières, en prétextant agir pour l’ONU? Avec ou sans son aval, en engageant les pays de l’OTAN ! Pourvu que ça coule chez eux du pétrole, le sang que l’on verse dessus, ne compte pas !

    Dans ce jeu d’échecs, sans frontières, l’Amérique est partout concernée par le devenir du monde. N’a-t-elle pas été le sauveur de l’Europe et qu’elle garantit contre vents et marées, contre la justice et la logique, les pérégrinations belliqueuses et ethnocidaires des racistes du Reich sioniste ? Son 50ème état étoilé, son porte-avion nucléaire, qu’elle a doté et qu’elle avait armé face à l’Asie ! Quitte à refaire la carte du monde et ses frontières, déloger, emprisonner, affamer, chasser, bombarder, élever des murs et des barrières. Israël est la démonstration du pouvoir tyrannique et totalitaire américain. Respect des droits de l’homme oblige ! Ils y croient et le professent. Mais ça ne s’applique qu’en dedans. Ici, on s’est longuement félicité, heureux d’être inscrits en amis, sur son carnet d’adresses ! Sauf que notre amour, cette Amérique mal aimée, voilà qu’elle nous fait volte-face !

    Le plus fort et le plus avancé des états, le garant de la paix dans le monde, le protecteur, le Parrain, ne s’interdit rien. Ses frasques sans pudeur, ses excès anti déontologiques des droits de l’homme, dans ses prisons et dans les pays asservis, lors des guerres et après celles-ci, ne sont qu’une profession de foi, un masque cérémonieux, pour terrasser et asservir honteusement les autres, pour les en convaincre afin de les culpabiliser ! Colonialisme intellectuel, moral ou simple faits d’impérialisme ?

    Venant des chefs et des pays supérieurs, la trahison en politique est une stratégie, le revirement une méthode, une technique qui gagne. Pourquoi ce pays, parangon en l’espèce, de l’arrivisme et de la démocratie, s’empêcherait-il d’user de ces artifices dans son comportement et sa diplomatie ? Je reste sceptique quand je revois ces films de cowboys et de GI sur le Vietnam et autres régions dévastées par ses montages mensongers et ses actions.

    Cette fédération, qui est sortie vainqueur du nettoyage ethnique des Rouges et qui n’a pas supporté d’être scindée en deux par les Sudistes, qui a fait la Guerre de Sécession, oublierait-elle les avanies de sa propre histoire ? En optant seule, sous la férule des Rice, Ross et autres Kerry-s réunis, le Super-colon applique sa politique.

    L’élargissement aux droits de l’homme des prérogatives de la Minurso est une manœuvre létale, une procédure meurtrière pour plaire à l’Algérie ou faire semblant, afin de la dompter. L’Algérie passant des Ottomans aux Français et après les communistes finira entre les mains des Américains socialiste. La patrie au million de martyrs, devra beaucoup casquer pour nous ravir notre second époux, l’Amérique.

    Elle, qui est si gonflée d’orgueil naturel et de par ses économies en dollars, dispose d’une belle dote. Elle, qui a des envies monstres de dominer la région, va plaire pour être domestiquée, en succombant à son nouveau deal. Quitte à faire des jaloux au sein des anciens comparses. Le but est de balayer, avec arrogance, l’une des premières épouses de l’oncle Tom !
    C’est la politique banale et brute du pétrole. Celle aussi des dollars contre un soutien légal et des armes. Le but est de dissuader le vieil acteur marocain qui n’apporte plus rien et dont le premier rôle, sénile, ne convient plus aux nouveaux metteurs en scène, qui tirent les ficelles onusiaques* ! Le client roi, le mâle du Maghreb qui refusa longtemps la hogra*, s’imposera en pliant comme un avatar de ce qu’il fut, sous la matrague* de son nouveau maître !

    Cependant, loin du conte de la cour ottomane, et parallèlement à ce qui est venu dans le rapport Kerry, chez les cousins et néanmoins adversaires, les mêmes droits et autres libertés de circulation des Sahraouis, sont violés. Enfreins, décriés et bannis, dans ces camps concentrationnaires du Polisario, sous obédience algérienne.

    Les camps de la honte, où sont embrigadés et cadenassés d’anciens marocains endoctrinés, par des mercenaires auprès des matons algériens. Pourquoi adhéreraient-ils, les States de Si Barak Obama et de la famille Kerry, encore aux thèses de l’amitié avec les royalistes de Maroc ? Alors que l’économie et le bagou marocain, son hospitalité, sa proximité de la politique américaine dans le monde, sont laminés par le temps ? Pourquoi les Etats-Unis, délaisseraient-ils la noce algérienne et sa dote, au profit du veuve marocaine, tel que frappée par la ménopause ! Selon eux ! Son intérêt de superpuissance, l’oblige à prendre en main directement le potentiel algérien. Seconde et énième noce parmi ses conquêtes !

    COTE ANGES, UN PETIT COUP DE MYSTICISME

    Ainsi, les actes méchants et terroristes, les guerres injustes et les invasions, le clash des civilisations, les séismes, tsunamis, Tchernobyl, les bouleversements de la terre, son cycle annuel, les saisons, les pluies et les vents, comme le plus petit battement d’ailes d’une abeille ou d’un papillon, la chute d’une feuille d’arbre, qui fera la joie des micro-organismes sur le sol, sur toutes ces planètes et sur ces étoiles, Dieu sait combien il y en a sur Terre et dans l’Univers, hé bien les anges les regardent. Les anges les comptabilisent sans rien faire.

    Seulement, il y a aussi des « anges protecteurs » qui remplissent cette mission. Ils ont un droit de regard et des possibilités d’interventions sur nos actions, nos egos et nos actes, voire nos pensées et nos élucubrations. (Je leur dois mes délires et mes pseudos inventions…Parce qu’ils en sont les auteurs !). C’est la part du hasard et des éléments futiles. Tout le monde n’y croit pas, mais bref, continuons.

    L’homme n’est pas totalement libre. Il doit en rendre grâce au Seigneur ! Grâce et remerciements d’être plombés, soumis à cette multiplicité hiérarchique des seigneurs, qui le protègent de près ou de loin. Ça va des matons aux mercenaires, sous le joug de leurs commanditaires. On a largement parlé des maîtres du monde et autres Ricains. Influences directes, importantes ou légères, facteurs passant des choses communes et élémentaires, la rue, l’école, le collège, les vendeurs périphériques, de tabac, d’alcool et de drogues, les régies des communes qui nous importunent, les administrations tatillonnes, les faiseurs de visas, les percepteurs, les agriculteurs, les donneurs de leçons ou de soins, ceux qui les corrompent, ou qui les freinent, ceux qui les taxent ou les subventionnent ! L’homme est un animal social qui a besoin d’autrui pour exister et se faire reconnaître en tant que tel. Sauf que ce n’est pas facile. Vous le saviez ?

    Et c’est heureux, qu’il y ait des choses vitales en lui, qui se font sans sa volonté. Je parle de l’homme. Volonté et libertés se confondent ici. Comme ce qui est du fait de se maintenir fonctionnel et vivant, selon une physiologie, des instincts, une nature et une « fabrication », un mode, un model, un destin et un hasard, selon une génétique que tout être vivant ne commande pas. Et c’est un pur hasard qu’il en parle et qu’il en soit conscient. N’est-ce pas, Lecteur ?

    DU 11 SEPTEMBRE

    Où doit-il donner de la tête cet ange qui entre en fonction ? Calculer et prévoir la chute et le sillage ce cette feuille qui vole au vent ? Découvrir la fissure cachée sous une croûte de peinture qui s’est décollée à la suite des dernières pluies, découvrant des tags peu innocents ? Voir sous la caquette les croûtes qui salissent les cheveux de ce garnement, deviner qu’il va se gratter, puis se faire un abcès et nécessiter un médecin ? Suivre et retenir les mouvements des plis de cette jupe qui se balance au rythme des fesses de cette ado ? Suivre l’écume et les vagues qui se déploient sous le yacht du Roi ou la planche à voile de ce touriste qui vient de débarquer à Mehdia.

    Arrêter une glissade de voiture sur la glace ? Empêcher un arbre de tomber ou un poisson de se noyer ? Tirer une élève paresseuse du lit de son copain, sachant qu’elle va enfanter d’un Hitler, d’un Bonaparte ou d’un Néron ? Bloquer dans les airs une paire d’avions qui vont s’abattre sur les Twins, causant leur effondrement, implosif, sur 2000 victimes ! Des innocents. Fait stupide d’un félon ou d’un apostat…

    Reniant ses services ou son embrigadement par ses protecteurs, Oussama Ben Laden allait commanditer un crime magistral pour ses fans. Qui sait la vérité ? Il allait commettre un crime contre les mentors qui l’avaient précédemment instrumentalisé contre les Russes, en Afghanistan ! Faits d’armes terroristes d’impudents, de martyrs ou de paumés, prosélytes intoxiqués, devenus des criminels, comme l’histoire l’atteste et en a vu tant. Allez comprendre la mentalité extrémiste de ces militants et guérilleros des causes perdues, des révolutionnaires latins, des jeunes harakiris, qui se dédient à la mort, poussant le sacrifice d’eux-mêmes, à s’exploser pour des causes politiques, religieuses militaires ou patriotiques. Pas loin de nous des torches humaines ont déclenché des révolutions, allant des œillets au ridicule cumin ! Tout dépend de qui les embrigade et de qui les conditionne culturellement, avec force conviction, de près ou de loin. De là encore, le rôle de l’éducation et de l’enseignement, du milieu et des décideurs, qui génèrent les programmes, forcent les choix et dessinent les destins.

    Voici de vaines avanies qui vont déchaîner une cascade de réactions ignobles, agressives, égoïstes et vengeresses à travers les cités et les états du monde. La peur, la haine, les meurtres et la destruction de plusieurs pays, de leur histoire et de leurs civilisations. Le tout utilisé selon une stratégie, atavique, qui n’est pas sans rappeler à ses commanditaires et usufruitiers, les péripéties des Croisades ! Alors qu’on croyait les guerres mondiales et les précédentes oubliées…Le tout sous la houlette de confessions monothéistes, pourtant et voisines, mais exacerbées par les extrémistes de tous bords, sous la férule des financiers, des fabricants d’armes et des détenteurs des hautes technologies, étroitement jaloux de leurs supériorités. La faim du pouvoir, la possession exclusive des ressources en pétrole, cette volonté de puissance inhérente aux spécificités identitaires, exacerbées par les plus odieux des potentats civilisés, sont les raison majeures de ces actes meurtriers !

    PLUS TERRE A TERRE, LES ANGES…

    Parallèlement, neutraliser un séisme en bloquant les plaques telluriques et les tsunamis, d’une écorce d’orange qu’on appelle la Terre… Un fruit vieilli qui se froisse, sans s’occuper des parasites qui lui collent sur la croûte…Bloquer l’éruption d’un volcan qui va noyer dans la lave plusieurs villages habités…Empêcher les méfaits une guerre mondiale, ayant commencé entre deux états, le nettoyage ethnique d’une tribu, son invasion d’un territoire qui ne lui appartient pas…La prise d’un pays par une famille de tyrans…Sa mise à mort à la suite d’un arabique printemps …L’élection d’un monstre comme président, la fin prochaine d’un sanglant docteur Assad…L’évasion fiscale d’un ministre des finances, ancien docteur aussi, hypocrite modèle…Les surprimes des assureurs en Amérique, celles des ministres locaux, les retombées sur les économies du monde, le pétrole qui submerge la Floride, leurs retombées sur les économies du monde et du Maroc, les rats qui fuient le bateau, le navire qui squatte les vagues en coulant, les faims de mois d’un ex basketteur, la fin de vie d’un ex chanteur local, celui d’une vermine vendue du Sénat…Des milliers villes, des centaines de pays qui ont des affaires sombres de ce style, avec leurs retombées sur les politiques locales et sur 6 milliards d’habitants…Hé oui on valse, on tangue, on ne s’empêche pas d’être sensibles aux autres. De quoi voulez-vous que les anges s’occupent maintenant ?

    Déboiter la sphère de son cycle, la sortir avec sa lune, de son ellipse solaire ? La punir parce qu’elle est peuplée de tueurs et de truands, d’arnaqueurs, de prédateurs et de tyrans ! L’anéantir ? L’éjecter de la galaxie, la réduire en cendres, pour d’autres raisons encore. Ce sont là des actes punitifs et vengeurs que les anges, essence du Juge suprême, ne peuvent commettre, pour qu’elles ne sont point de leur ressort. Ils doivent s’en remettre à Dieu, comme nous encore. Zorro et Robin, ne sont pas des quolibets pour Gabriel, Israfil, Azrael, Mickael !

    Je copie pour vous cet extrait de communication de l’Ange SITAEL en la raccourcissant
    « 
    Je suis la Porte de Dieu dans votre matière. J’apporte les Lois Divines dans votre corps. J’apporte la compréhension de ces Lois dans votre esprit. J’apporte la capacité à matérialiser le Plan de Dieu dans votre corps. La Porte de votre chemin et celle de votre retour. .Je suis l’Expression de la Loi en votre corps. L’équilibre de la structure en votre corps. Je suis là pour rétablir tous les déséquilibres de votre structure. Je suis la Mémoire de Dieu en votre corps. La mémoire de la Présence de Dieu en vos cellules. Je suis le Passage entre deux mondes. Le Passage entre Dieu et votre matière. Le Passage de l’Esprit. Je suis la Réalité. Je suis l’Expression de l’Unité en votre corps. Vous êtes la Manifestation de Dieu en votre corps. SITAEL, je t’accueille
    . »

    PROLOGUE

    Note pour ceux qui ne connaissent pas Madame Student et qui viennent de rejoindre les fans pour ce 49 ème feuilleton de ses Chroniques Différées. Cette demoiselle ne s’est jamais mariée. Avant qu’elle ne devienne Sainte, elle fut et elle reste la maîtresse attitrée du Dr Maidoc. Elle est son inspiratrice, son porte parole et son coach, devant l’Eternel !
    Sur son cursus terrestre, on apprend qu’elle fut la préceptrice, la prof essentielle de David Salomon the 60th, le Prince d’Israël. Voir en bas les sous titres en hébreux moderne et en caractères latins. ?? Ce noble descendant des rabbins d’Israël et des prophètes bibliques, fut l’espoir de la paix défunte, qui chaque jour est tuée, sur l’autel des discriminations arrogantes des tribus divines et de leurs attributs bibliques !

    C’est cette ‘’finale’’ que les adeptes de la fin du monde, ont poussé aux extrêmes. Les hooligans de parmi les religieux veulent que ça casse tout de suite pour aller direct au Paradis. Il leur faut accélérer les étapes. Un tas de chantiers, parmi lesquels on lit. L’effacement des restes palestiniens et des reliquats chiites pour leur pacification, la fusion de la région sous un seul drapeau, la bannière étoilée. La fédération asiatique, des anciens socialistes, avait cramé devant les autres ligues du Nord. Les férus du mythe ont tenu à la réalisation de leur mythologie. L’annihilation de la Terre, pour avancer la venue des 4 Cavaliers de l’Apocalypse et le retour de Jésus sur la Terre…Alléluia ! L’Eden, c’est la porte à côté, à une portée de canon ! Mais, il n’y a qu’eux, qui entrent…c’est canonique !

    Vous connaissez la suite. Le Chaos précédé par le son du Cor. (La trompette, pas le chant du coq !). Cet éclat qui précède la Résurrection des âmes sur les restes des corps, puis le Jugement Dernier avant la Rétribution. Je ne vous apprends rien en fait, vous connaissez le programme !

    Anonymous
    Membre

    Assalamou alaykoum,* Bismi lah arrahman arrahim,

    Je ne sais pas si le débat continue, mais j’ai vraiment besoin de quelques renseignements pour ma mère.

    Elle est originaire de oulad Ammar qui est situé à 44 km de Taourirt, et à environ 20km de Dabdou. Cette tribu a plusieurs fractions dont douar qassouain. Ce douar est constitué de plusieurs familles qui n’étaient reliés par le sang, mais qui le sont devenu par les mariages: parmi ces familles on trouve: Bennasser, Zerouali, Mimouni, Moussi, labyadh et El wali ( en berbère araw n’ aaraab). Ces familles personne de mon entourage ne sait comment ils se sont rencontrés sur cette terre. Ma mère appartient à la famille Bennasser. Un de ses oncles qui est mort lui avait dit qu’il avait l’arbre généalogique de la famille. Mais malheureusement ses fils l’ont perdu après sa mort. Donc, ce qu’elle sait c’est qu’ils sont originaire de Figuig, de la fractions Oudaghir et que leur arrière arrière grand père est venu à cette région peut-être dans les années 1700 ou1800 comme » Fqih ».
    Il s’est marié et s’est installé dans la région. Je ne sais si c’est lui ou son fils qui quand il avait acheté un bout de terre, pas loin de Lmaqam ou Lmaedan, l’avait nommé « Bouanane ». Cela veut-il dire qu’il vient de BOUANAE?
    Puis, apparemment un ancêtre, on ne sait pas lequel « peut être ce fqih, a participé à une bataille entre oulad Ammar et Beni Bouzougou qui avait comme alliés Bani Fachat et dans laquelle oulad Ammar ont été massacrés. cette ancêtre est mort dans cette bataille en laissant une femme et ses enfants dont un garçon (l’unique garçon) qui s’appelait Mahammed.
    C’est de ce dernier que descendent tous les Bennasers de cette région et leurd frères et cousins de Jerada.

    Je demande à tous ceux qui peuvent détenir des renseignement sur cette personne venu de figuig à Oulad Ammar de me le faire savoir, notamment les Oudaghirs de Figuig.
    Barraka llaho fikoum.
    Ayman

    #207049
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PROSODIE LIBERTAIRE :

    LES IMPAIRS MYSTIQUES

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    TOUT EST A TOI

    Tout est à Toi
    L’incommensurable
    La démesure, le miracle,
    L’univers, le temps,
    Ce qui est avant,
    L’éternité, le par-delà…
    Et moi-même !

    Te montreras-Tu
    A mon humble soupir ?
    Un jour de miracle,
    En mon laps de temps ?
    Privilège rare des prophètes,
    Des fous et des incompris.

    Oublier ses songes,
    Oublier ses craintes,
    Voir plus loin,
    Voir de plus près,
    En son fort intérieur.
    Les prodiges ?
    Une routine divine !

    Ne pas s’empêcher de rêver
    Et si c’est là la clé, faire l’amour,
    En adepte inconditionnel des actions
    De grâce et de communion !

    On fait ce qu’on peut,
    Par les temps qui courent :
    Parce qu’il faut créer,
    Afin de perpétuer cette race,
    Tant décriée hélas !

    Du berceau-éprouvette,
    La Terre, folle sphère,
    Du fond du cercueil,
    Trou noir, à ciel ouvert,
    Où vont ces débris
    En mal d’âme ou d’esprit?

    De cet être inopportun, inconscient,
    Qui devient amnésie, puis, plus rien !
    En dehors de l’âme, cet espoir viatique,
    Pour faire face au vide universel
    Et au néant aveugle et sans cœur.

    Et dire qu’il est le propriétaire de ce moi,
    Qu’il me commande et me guide
    Et me conduit comme son vélo ou ses pas
    Sans que je ne le vois…

    REVES DE SONGES

    Inutile de rêver, vous !
    Vous n’avez ni l’opportunité,
    Ni le souvenir ni l’heur de le faire.
    Inutile de rêver, non !
    Vous n’avez pas le look,
    Le style, ni la texture
    L’espoir, le mérite,
    Les moyens non plus
    Ni même le besoin !

    Demandez aux riches, on en a des modèles,
    Demandez aux rois, ils m’entendent !
    Les malheureux, n’ont pas ce qu’ils veulent
    S’ils ne savent pas rêver,
    C’est qu’ils vivent pour de vrai, leurs rêves.
    Et ceux des autres, ils les croient réalisés !

    Non, inutile de rêver, pauvres hères !
    Vous, cendres et poussières de la terre,
    Diables sans feu, séraphins sans ailes,
    Inutiles regrets, larmes de repentirs.
    Faites votre critique : inutile de rêver !

    CAUCHEMAR DEMONIAQUE

    Vous n’avez ni la nationalité, ni la couleur,
    Ni la religion de l’étroite communauté !
    Vous n’en avez ni le fric ni la grandeur,
    Ni l’arrogance superbe et sa morgue sournoise.

    Vous n’avez ni le teint ni clan ni l’or de la tribu
    Vous n’avez pas souffert le déni génocidaire.
    Pas de souffrances à vendre comme monnaie,
    Ni de contritions sonnantes comme alibis.
    Ceux des civilisés en mal de repentances
    Afin de dompter l’Urs et ses cités volées.

    Vous êtes une hypothèse, un délit
    Une hypothèque, à fonds perdus,
    Un larcin sur terre, de fange et de boues,
    Le linceul gras d’un sombre créature !

    Dents avariées, molaires crochues,
    Faites pour boire le sang et tuer
    Ronger les os de nobles tribus.
    Diable ! Vous êtes le démon, Satan
    Laisse moi me réveiller et va t’en!

    Regarde les fidèles qui se tuent,
    Avec véhémence et suprême idiotie.
    Les jours de fêtes dans leurs mosquées !
    Leurs semblables et leurs frères,
    Gisent, courbés, calcinés, épars, en priant !

    Homme, qui est le diable, là-dedans ?
    Heureux d’injurier leur Dieu,
    Le même, Le seul, pour ces abrutis…

    Hélas, j’appartiens à ce sombre festin
    Esclave de naissance, idiot et incompris,
    Je n’ai rien fait pour changer les destins.

    Excroissances d’égos insatisfaits,
    Bornés dans leurs étroites suprématies,
    Leurs ennemis, heureux de leurs excès,
    Les voient s’annihiler avec succès.

    Tout est à ceux qui se tapissent à l’ombre
    Tissent les liens et les ficelles de la toile
    De quoi mouvoir les marionnettes
    Ave, en guise de baguette du chef
    D’orchestre, les tisonniers de l’enfer !

    Inutile de parler, de crier, de médire.
    Muets, vous avez le droit de vous taire !
    Peuple battu de serfs, de matons, de mercenaires
    Escrocs, corrompus jusqu’aux viscères !

    Fieffés délateurs, brigands menteurs,
    Pavés troués, gossiers arnaqueurs,
    Collusions fourbes, frasques narquoises,
    Divergences, négligences,
    Laisser-aller, corruption et pire encore !

    Perfides, sordides, sournois, pervers,
    Peuple veule, frigide, immobile de peur,
    Peuple de receleurs et de fiers dictateurs,
    Fieffés menteurs, tyrans assoiffés
    De l’or et des âmes, de toute la terre :
    Mon beau colon, mon chef, mon frère !

    LES MISERES 30 06 09

    Faute de rêves, je voyage dans l’errance,
    Les dépits spoliés et je raconte nos misères
    Et mes ratés, espérant t’intéresser,
    Mon Dieu, Toi qui embrasse tout l’univers.

    Je me livre sur la toile, nu, sur le papier,
    Je ne sais comment te prier ni te parler,
    Avec plus de convictions, d’espoir
    De convictions fortes et de respect
    Avant de me livrer à Toi, en Todd Ao,
    En cinémascope, en couleurs, en 3D,

    Je raconte mes déboires et mes doutes
    Mes questions pour raffermir mon crédo.
    Sinon développer utilement mon être,
    Ses réflexions intérieures, sa philosophie
    Et stimuler mon moi et mon imagination

    Faute d’excitants ou de drogues,
    Pour fantasmer, éclairer l’esprit ou le doper
    (Je n’ai pas à rendre les trafiquants plus riches),
    J’exploite mes douleurs et mes rêves avortés.
    Je souffre pour rêver, je souffre pou écrire
    Et Tu le sais. Illumine-moi de Tes clartés !

    L’ICONE DU CHRIST 30 06 09

    Faute de corps à adorer,
    Un dieu-icône, une image pour me repérer,
    Un dieu en train de boire, sans jamais de satiété
    Une fourche aux mains, un éclair sur l’Olympe,
    Prêtresses de paradis, harem de déesses,
    La luxure bacchanale, aimantes et lascives…

    De sordides caniveaux, trash à humer,
    Des riches à soudoyer, un roi à tutoyer,
    Et pour plaire, j’exploite ma vie,
    En raclant les jours, les douleurs et les nuits.
    Et je vis pour souffrir, à la place d’autrui.
    C’est lui ô Juge, que Tu dois inquiéter …

    J’ai laissé Jésus sur la croix, sans y croire,
    Les tablettes de Moise en consigne chez Sion,
    La Résurrection, le Jugement après l’Apocalypse
    Pour un autre temps, sur une autre planète
    Je tiens à garder entière, celle appelée, Terre .

    J’ai failli être Jésus , sans être dieu encore !
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à souffrir.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aimer.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aider.
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu l’amour :
    L’amour de Dieu pour Ses propres créatures

    J’ai failli être Jésus pour apprendre de Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à Dieu
    Ce qu’est souffrir, souffrir d’amour à en mourir,
    Pour éteindre les enfers et ne point sanctionner,
    Chez les hommes, les libertés et l’amour !

    Pour aimer Dieu, faut-il encore souffrir ?
    Dieu prend en pitié les destinées, le futur,
    Il ne voit pas la souffrance et n’y prend pas plaisir.
    Souffrance, angoisses, peurs et mort,
    Le néant est à côté de la vie,
    C’est le lot des êtres sur cette terre mineure.

    Et les portes du ciel sont plus proches encore,
    Que les sept cieux, là où tu sais t’abandonner.
    Des portes pour aller à Lui, offertes aux âmes,
    Qui ne supportent guère nos humaines misères

    J’ai délaissé mes ailes et ma queue avant de naître,
    J’ai laissé mes ailes et ma queue aux êtres supérieurs.
    Je suis né homme, minéral, de sang et de chair,
    Et je me complais dans mes instincts inférieurs
    Avec cette conscience qui dépasse le savoir
    L’avenir de certains, l’instinct et l’imaginaire !

    SAIS-TU LE NOMBRE DES ETOILES

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs distances et leurs noms ,
    Et les choses qu’il y a dedans !

    LA JESUADE

    Avait-il besoin de descendre sur Terre
    Pour savoir ses souffrances et ses calvaires
    Avait-il besoin de découvrir l’homme
    Pour connaître son caractère et l’univers
    Ses tares et ses misères et son magistère

    Avait t-il besoin de souffrir, Lui
    Dans son être lumineux ou dans sa chair,
    Pour sentir, comprendre et pardonner

    Avait t-il besoin d’autrui,
    Pour parler de Lui aux hommes ?
    Avait t-il besoin d’autrui,
    D’un prophète ou d’un illuminé
    Pour lancer un message, un mot ?
    Celui simple, de l’adorer, de l’admirer
    De le courtiser ou simplement de l’aimer.

    Et plus que cela, encore,
    Avait t-il besoin d’autrui, Lui
    Pour l’aimer, l’admirer pour ce qu’il est ?
    A non pas seulement, pour ce qu’il donne !

    Les gens et les anges, Abraham et Jésus,
    Moïse, Bouddha ou Mohammed,
    A-t-il besoin de hérauts pour ces êtres
    Si futiles et si faibles, si frêles et inférieurs,
    Au lieu de nous éclairer directement la scène ?

    Certes, pour se poser cette question,
    Il faut bien prendre en exemple
    Ces êtres illustres et surnaturels,
    Les anges de l’éther azuré, nos supérieurs,
    Nobles et précieux et si proches de Dieu.

    Nos défauts de créatures communes,
    Nées d’argile pour y évoluer, sublime pari,
    Est un paradoxe entre les cieux et la terre.

    Les talents, le métier de Dieu lui imprime
    De nous connaître, de prévoir nos besoins,
    Sans l’aide d’autres créatures, les anges
    Pour nous surveiller et le lui rapporter
    Ou du diable maudit, pour nous dévier !

    Nous sommes innocents du pari de Satan,
    Le démon, de ses défis et de son parjure !

    Non, il ne fallait pas nous sortir de l’Eden
    Et nous assigner, ici bas sur terre,
    Pour envoyer des messagers,
    Jésus à leur tête.

    Humilier les saints, renier les prophètes,
    Les prêtres scélérats, jaloux de leurs offices,
    De leurs pouvoirs absolus sur les êtres,
    Négateurs de dieu, déicides, apostats,
    Ont sacrifié Jésus, comme une obole à César
    Et lapidé ses apôtres en créant les guerres !

    Voire, nous fabriquer d’argiles
    Et rendre le démon de lumière ou de feu
    Plus narquois et plus fier et nous immoler
    A son courroux comme tribu et comme chair !

    KADHEM SAHER

    Amoureux de la vie et puérils,
    Qu’est-ce qu’ils ont les acteurs,
    Les artistes, les poètes à mourir ?

    Qu’est-ce qu’ils ont les chanteurs à partir ?
    Prophètes, magiciens, sorciers, éclaireurs,
    A nous rendre si tristes et si fragiles,
    En quittant les planches, le chant et la scène.

    Nostalgiques des couches stériles,
    Emus, aptes à sombrer dans les pleurs
    A remplir des lacs verts de spleen,
    De romances frêles et de vagues les mers !

    Arrête-toi, ô Lune ! Et cesse de fuir !
    Voile-toi de nuages, faute d’amours.
    Et toi Soleil tourne et cesse de luire !
    Noie tes rondeurs sous la tente opaque,
    Des burqas aux ténébreuses couleurs.

    Faute de lui offrir un paradis sur terre,
    Un lit de paille, un foyer, une voiture,
    Un rêve éveillé, une invention pure,
    Une livre d’or, un contrat, une peinture
    Respecte son Eden, sa foi et cesse de gémir !

    Fusse celui des femmes, ô Mère,
    On ne quitte pas un amour eternel,
    Du jour au lendemain, sans peine,
    Pour le perdre, sans plainte et sans pâlir.

    Ce sont les lâches qui cultivent la haine.
    Sans dépit, les braves aiment, sincères,
    Et loyaux et du fond du cœur,
    Saluant la volonté; la liberté de leurs pairs

    LE LIVRE DES SOUFFRANCES
    ou
    LA CLE DES SOUFFRANCES INUTILES
    26 01 13

    Je mange les aigreurs quiconque a la nausée
    Me fait remonter le cœur violemment
    Je vis avec une marâtre comme belle sœur
    Cendrillon n’a pas de carrosse qui l’attend
    Fusse à minuit avec un attirail de rats

    Ciel étoiles et nuages, vous retenez
    La clé de voûte de mon ignorance
    Ma vue de gnome ne me permet
    Ni de vous connaître ni de vous interpréter.

    Je suis comme cette fourmi enfiévrée
    Qui s’agite et court, d’instinct, sans le savoir..
    Si, elle sait où elle va, moi, je ne le sais pas !
    L’abeille suit son chemin et s’y retrouve !

    Le chien, sa conscience qu’il sait montrer
    Sa volonté, son orgueil et ses sentiments
    Qu’il aboie pour se manifester.
    A quelque chose près, je suis de ceux-là !

    Inspirations et rêves, le réel est à l’Ouest,
    Prières et quête d’esprit se pointent à l’Est
    Mon intellect s’inquiète, mon esprit m’inspecte !
    Et quand je tente de m’expliquer l’Au-delà,
    Il s’insurge à mes questions et me suspecte !

    Je ne domine même pas ce métier-mien,
    Celui qui consiste à guérir les hommes
    Et non plus le vôtre, vous là-bas !
    Le bien, pire que le mal n’a pas de fin,
    Pour soigner les peurs et les bas instincts

    ODEURS DE MUSIQUE

    Corpuscules de parfums qui s’achèvent,
    Chimie intime que j’ai appris à respirer,
    Se décomposent, comme cette écorce
    D’arbre qui brise la flèche qui cèle nos cœurs.

    Eve, tu fais couler en larmes ta passion,
    Ne jette plus de fleurs sur ce visage de sève.
    Tes joues sont rassasiées de doutes
    Et je ne veux plus de cadeaux
    Sous forme de regrets ou d’émotions ou de pomme
    Par peur du bon Dieu, de Caïn et des hommes.
    Car mon destin est serti à la naissance
    Ta rencontre n’a fait que découvrir
    Ce qui nous attend et que ton aura détermine.

    Malgré les libertés rares qui me sont allouées
    J’en ai marre de ces amours ventriloques,
    Qui se dégonflent comme un accordéon,
    Au son des fêtes lunaires et des ramadans.

    Balloté par la fièvre et les délires,
    Les désirs rares, les joies et les plaisirs,
    L’ambition de surpasser ton incompréhension,
    Celles des faiblesses qui frappent,
    Comme des maladies d’amour, les bêtes !

    Les plus bêtes de parmi les hommes,
    En ces jours d’Eros et de repentirs
    Pour avoir quelque jours, osé jouir,
    J’ai hâte de ton retour et de ta rédemption.!
    Circée dans sa caverne,
    Lionne dans son aire de béliers,
    Maweoûde de Fayrouz* au pas des guitares
    292
    De l’orgue, des tambours et des violons.
    Magicienne, fantasque et capricieuse,
    Fantasmes au rythme des instants,
    Tu es la musique qui s’est faite
    Au gré des brumes et des vents.

    Aqbala layle* sur les terres du Nil !
    266
    Quel bonheur de ne plus sentir de loin,
    Les odeurs de tes parfums évanescents,
    Mêlés d’encens et de santal incandescent !
    Mais de les boire en musique, à mon appel,
    Avec Oum Kalthoum, à chaque instant.

    Dans cette vie, ce laps de temps,
    Exilé, échoué seul sur ton île,
    A qui, dis à quoi, t’ai-je été utile ?
    A te connaître ? Ah, si je n’avais jamais vu
    De prêtresse aussi belle que pieuse
    Hors de sa burqa et dans sa tendresse !

    Sans mémoire de mes délires, déjà sur terre,
    De quoi serais-je comptable, demain ?

    Comment serais-je de mes erreurs,
    De mes péchés, de mes peines, de mes peurs,
    De mes haines, de mes douleurs, le garant ?
    Anéanti, une fois ressuscité au Paradis
    Quel vague souvenir m’attend ?
    ô Hourie de l’Eden qu’on m’a prédit !
    ô toi qui me largues et qui m’entends de nuit,
    Comme des vagues fantômes !

    Sans cacher que le ciel me hante,
    De ses étoiles et pas seulement de tes sphères,
    Voyager, aller partout, tout apprendre,
    Tout savoir, tout connaître…de Toi !
    Construire, procréer,
    Être dieu, ou son commis sur terre,
    Voilà ce que j’aurais voulu être,
    Pour me rassasier… de Toi !

    Sur combien de vies puis-je compter ?
    Dieu, c’est peu ! Me suffiront-elles ?
    L’éternité est en avance sur moi.
    Je voulais voyager hors du temps !
    Aussi, si Tu permets, je vais revenir
    Au printemps !
    En hiver, il fait trop froid, loin de Toi !

    Pour voir l’invisible de plein pied,
    L’adorer par delà les ténèbres,
    Le complimenter pour Son ouvrage
    Sa formidable création, Toi !

    LE CYCLE DES ELEMENTS
    29 06 09

    Quand les muscles fondent et s’éclipsent
    Et que les tendons jaunissent sur les os et se fendent,
    Que les plis persistent sur la peau devenue fine,
    Que reste t-il du corps et des bras qui t’ont serrée ?

    Que reste-t-il à l’homme,
    Si roi, si prodigieux soit-il ?
    Les os, le squelette calcaire,
    Le plus proche du minéral
    Qui a peuplé et coloré la Terre
    Cette belle et triste tortue !

    Où sont partis ces emprunts
    Ces vols, ces recels, ces chairs ?

    Où sont partis ces yeux, et ce qu’ils ont vu ?
    Ces oreilles et ce qu’ils ont entendu ?
    Où sont partis ce cœur et ces sentiments,
    Ces humeurs effervescentes, ces esbroufes,
    Ce sang versé et ses chants partagés,
    Ces boniments, leur nostalgie et leurs poèmes ?

    Où est passée sa mémoire ? Où est son histoire ?
    On vivra de son souvenir, le temps d’un deuil,
    Le temps de vie d’un témoin, d’un aïeul, d’un ami.

    ASPARAGUS

    Folioles d’asparagus, vertes et fragiles,
    Comme des épines de pin, mais plus fines,
    Il aura beau édifier des monuments, des murs,
    S’agripper aux arbres comme un lierre,
    Eternelle hauteur pour y mourir seulement !

    Il aura beau édifier des murs, des monuments,
    Y pousser comme des arbres sur les créneaux
    Des vieux murs du cimetière ou du Mellah,
    Des figuiers stériles ou des muscades de noix !

    Consolider ses comptes,
    De préférence, gros
    Chez les vautours
    Elever des tours,
    Construire des barrages…
    Ecrire des bibliothèques,
    Remplir la toile d’échos
    Editer maints ouvrages…
    Tout passe, tout casse,
    Rien ne Te remplace
    Comme trésor, vraiment !

    ô Caïn, depuis la nuit des temps,
    L’homme mange l’homme directement,
    Si ce n’est en tuant et en le trompant,
    J’ai honte, jaloux et cruel fratricide
    Que tu soies mon ancêtre !

    Luxure de boyaux et de fientes,
    Valse des origines, cycle des orgies,
    C’est à travers la chimie des éléments,
    Qu’autrui, vermine ou plante,
    Reptiles, mammifère ou insecte,
    Le digère et s’alimente,
    Et légifère pour soi, religieusement,
    Face aux hommes de son temps !

    Et où est l’âme dans tout cela ?
    Quand on doit à travers sa propre vie,
    A la déchéance des corps d’autrui,
    Ça ne peut être que lui, la cause, Caïn !

    QUE LA FETE CONTINUE !

    La fête est marque d’indifférence,
    De dédain et de défiance
    Face à la vieillesse, à la maladie , à la souffrance !
    Faut-il que ceux qui sont sains
    Deviennent ou soient volontiers tristes
    Pour composer avec les amoindris ?

    L’opulence me nargue, me manque et me ment !
    Elle est marque dispendieuse d’hospitalité.
    Elle crée la liesse, là où il n’y a pas de joie,
    Pour conjurer la maladie, le destin et le sort,
    Rappeler qu’on est unis face à la mort,
    Et dire aux morts qu’on est vivant, encore !

    Ceux qui souffrent sont exclus, punis, oubliés.
    On les met en marge, dans leur solitude.
    L’incompréhension devient une habitude !
    Sorditude*, j’ai déjà inventé ce nom !

    Le délire, une nature, une dépendance,
    Une frénésie mystique,
    Une certitude, un refrain, une manie !
    Alors, je n’ai pas besoin de m’excuser
    Ni de vous dire bonne fête, par rectitude !

    Je ne participerais plus guère
    A vos querelles de mots, à vos cris,
    A vos joies, à vos jeux, à vos chants
    Costumé, ni à la bouffe de vos bêtes,
    Aux orgies culturelles avec le proscrit
    Ce doit être, le clone, l’avatar de Caïn !

    Et pourtant, je m’en souviens encore,
    J’ai aimé cela, avant, de mon vivant,
    Les victuailles, les boissons, la musique,
    Tous les biens, l’amour et ses parfums,
    Ma culture antique !

    Las, ô vagues, ô Soleil, ô Lune,
    Vous l’avez rongée, la Terre, épuisée, incendiée !
    Le Pays, vous l’avez donné, pris et volé !
    La maison, vous l’avez confisquée,
    Le patrimoine, subterfuges, s’est volatilisé
    La rue, est noyées sous vos immondices,
    Ses trous sont de venus des précipices,
    Et vous les gardiens des barreaux.

    La chambre est seule, opaque et vide,
    Le lit, stérile, en quête de malades
    Il faut l’évacuer pour placer le berceau
    Et ce corps ? Il n’est plus à moi !

    Je l’ai quitté ! On a vendu les pièces !
    Je l’ai emprunté, seulement un peu usé,
    Parfois comme un profane, je l’ai utilisé…
    Je ne savais pas chez qui aller
    Ni qui remercier pour le remplacer !

    HYMNE DES ETOILES DANS LE NOIR

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs tailles, leurs distances
    Leurs noms et leurs places ?

    Le nombre des pétales des roses,
    Celui des feuilles de la forêt,
    Des marguerites effeuillées
    Et des amants consternés,
    Qui ont oublié de te dire, je t’aime,
    Ma belle, mon âme, mon Dieu ?

    Sais-tu le nombre des gouttes
    De ce nuage qui voyage et qui passe
    Comme s’il allait sur le mont
    Pour skier ou l’enneiger?

    Sais-tu la langue de la pluie,
    Quand elle parle aux feuilles ?
    L’odeur de sa musique,
    La danse, qu’elle exécute,
    Les notes qu’elle dégage
    Comme des parfums de vie ?

    Vois-tu les lumières qui coulent
    Les cacades de pensées,
    Qu’elles t’envoient et inoculent,
    A ma place en ce moment ?

    Il n’y a que des preuves de Ta création,
    Je ne vois rien d’autre de peur d’être ébloui.
    Je ferme les yeux au soleil
    Qui me manque cette nuit !

    Et j’attends avec ferveur de savoir un jour
    Ce qui Te reste à faire dans le destin
    Et toutes ces libertés à la chaîne,
    Servies, si rares, dans Ta création !

    S’il est vrai que l’homme Te prie,
    Pour se rapprocher de Toi,
    Est-ce que Tu l’entends Seigneur
    Et que Tu l’exauces des fois ?

    Si Tu réagis lors de la communion
    Fais-le lui savoir, il le veut, dans sa prière,
    Et qu’il le sache, en toute discrétion,
    De par ta magnanime commisération.
    Dieu fait-Il des miracles, directement
    Quand l’homme ne sait pas
    Ce Qu’Il est, ce qu’Il veut
    Et ce que sont Ses propres instruments ?

    Ma prière et ce que je Lui demande
    Est d’agir pour mon bien, certes !
    Quand fils, amis et femmes sont las,
    Et qu’il ne reste que Lui§

    Lui, comme lumière et espoir ultime,
    Par delà l’azur lascif de tes courbes tropiques,
    Sous l’universel et divin toit du firmament.

    Et moi, Sa créature infirme,
    La preuve de Sa Création,
    Comme eternel et mystique amant.

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA
    PREMIERE EPREUVE
    EN CORRECTION ET EN PRIMEUR
    A NOS LECTEURS
    LE 30 JUIN 2009,
    REPRIS LE 23-27 JANVIER 2013

    #207048
    houmidi59
    Participant


    Le passé simple comme son nom l’indique , n’est pas aussi simple qu’on ne le croit.C’est un temps utilisé surtout dans le domaine de la littérature. Aussi ce sont les écrivains et les poètes qui en usent et sans modération
    Nous , les autres mortels, on a tendance à employer le passé composé.Ce temps en dépit de son apparence, il s’avère plus aisé dans nos communications et nos dialogues pour exprimer des actions passées.
    Imaginez quelqu’un vous parler de sa vie antérieure en employant le passé simple.Voilà ce qu’il va vous dire :je naquis à Fes.Ce jour là , tous les membres de la famille vinrent chez nous : les uns apportèrent des pins de sucre, les autres achetèrent des gâteaux , d’autres se contentèrent de remettre à ma mère une enveloppe qui contenait sûrement de l’argent.Les hommes passèrent leurs mains sur ma tête; quant aux femmes , elles m’embrassèrent sur les joues .Quelques instants après, on apporta du lait et des dattes .Chacun des convives but une tasse et mangea une ou deux dattes.Quand ils sortirent de chez nous , ils embrassèrent à nouveau ma mère et félicitèrent mon père .Ils leur promirent de revenir le jour du baptême
    Hé les ami(e)s , on ne raconte pas les choses comme ça.C’est une production écrite et bonne pour la lecture .Je crois qu’elle fera un bon début de biographie.
    Bref, voilà ce que va vous dire le même bonhomme : je suis né à fes.Ce jour là,tous les membres de la famille sont venus chez nous : les uns ont apporté des pins de sucres, les autres ont acheté des gâteaux, d’autres se sont contentés de remettre à ma mère une enveloppe qui contient de l’argent.Les hommes ont passé leurs mains sur ma tête; quant aux femmes , elles m’ont embrassé sur les joues .Quelques instants après, on a apporté du lait et des dattes .Chacun des convives a bu une tasse et a mangé une ou deux dattes.Quand ils sont sortis de chez nous , ils ont embrassé à nouveau ma mère et ont félicité mon père .Ils leur ont promis de revenir le jour du baptême
    Imaginez qu’un de vos amis vous croise en chemin et cette éloquente conversation au passé simple :
    _ « Où étais tu passé?Je te cherchai partout et je ne te trouvai pas
    _ Excuse-moi, je fus chez moi toute la journée.Alors, je fis mes devoirs et j’appris mes leçons .Ensuite, je rendis visite à mon oncle »
    On dirait des amis qui se sont rencontrés et qui se parlaient par écrit .Le mieux n’est-il pas de parler comme ça :
    _ » Où es-tu passé?Je t’ai cherché partout et je ne t’ai pas trouvé
    _ Excuse-moi, j’ai été chez moi toute la journée.Alors, j’ai fait mes devoirs et appris mes leçons.Ensuite , j’ai rendu visite à mon oncle
    Conclusion le passé simple a son charme à l’écrit , surtout quand il s’agit d’une nouvelle ou un conte ; le passé composé , est agréable à employer quand on se parle.Pas forcément du beau temps et de la pluie
    J’ajoute aussi qu’il n’y a pas mieux que le présent pour évoquer le passé ou penser à l’avenir.Pour cela, il faut être un peu devin ; n’est-ce pas ?0

15 réponses de 46 à 60 (sur un total de 786)
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