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  • #321503
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA POLITESSE DE SSI OTHMANE !

    Je disais antérieurement, ‘’ Comparaison n’est pas raison ’’, a Ssi Othmane, en lui parlant des référentiels orientaux des partis islamiques. Je ne dis pas Islamistes, parce que c’est pénalisant de bellicisme, depuis que les medias étrangers et leurs gourous ostracisants, interpellent avec imprécation de la sorte et sans distinguo, les partis aux référentiels banalement musulmans de chez nous.

    HISTORIQUE

    Leur référentiel aux fondamentalistes de chez nous est galvaudé, comme il frise la copie-collée superficielle, selon l’appréciation de leurs ‘’ antidotes’’ laïques. Ce semble-il, faute de réalisme, d’esprit d’à propos et de modération, plus encore d’adéquation avec notre époque et d’adhésion aux progrès contemporains.
    Ce réalisme et cette réalité qui doivent les pousser à mieux lire les anciens et à les placer à leur époque pour mieux interpréter leurs livres et leurs conduites. Une ère qui pour les successeurs aura été faite de militance pour l’indépendance ou de résistance populaire envers le colonialisme et son expansion au début du XXème siècle. Comme à pousser les partis actuels, aux référentiels similaires ou fondamentalistes, à mieux connaître leur passé, leurs traditions et leurs livres. Ce, afin de mieux gérer le présent et le futur.
    On se doit d’adhérer à notre époque et on se doit de vivre, avec sa logique, sa raison et ses progrès scientifiques, comme ses valeurs citoyennes universelles. Dont les droits de l’homme, qui libèrent la conscience de chacun en lui permettant de faire de sa vie ce qu’il entend…Y compris le fait d’adhérer à un parti, une religion, à un courant philosophique de son choix ou pas. La base étant actuellement de respecter le choix de chacun…Y compris ceux des syndicats ou des partis fixistes, politiques et/ou religieux, qui ignorent l’évolution. Et peut-être dialoguer et s’en méfier, pour ceux que cela rebute.

    PRECISIONS

    C’est à ce titre, celui du libre choix de chacun, que je disais plus antérieurement encore : ‘’ Comparaison n’est pas raison à Ssi Othmane ! Partis ou particuliers, en usant de l’expression dialectale ‘’ Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou’’ , une formule lapidaire, qui laissaient de notre temps les refuzniks du ramadan, à leur libres choix sans contraintes, dans certaines familles. La même appréciation et conduite peut être usitée de nos jours, pour le libre choix des citoyens, en ce qui concerne leur appartenance à tel ou tel parti politique, quel que soient ses référentiels !
    Ceux qui suivent tel ou tel courant, ça les regarde et ils ne doivent pas faire l’unanimisme, ni forcer les autres, par fascisme en tyrannisant leurs opposants. Parlant du PJD, j’ajoutais sur le forum ceci. Ce qui est curieux et paradoxal, c’est que ce Parti est agréé et avalisé par la population et par l’Etat, le Maroc. Un pays du juste milieu, riche de ses différences et qui est, on ne peut être plus ouvert, de parmi les pays musulmans ! Les références fondamentalistes, étroites, portent préjudice à sa place de Parti politique contemporain.

    REPONSE
    Conspué par un membre le PJD, Tahar Benjelloun s’expliquait sur un site d’infos. Ceci se passe sur le forum, à propos d’un glissement sémantique de Tahar Benjelloun et de sa réaction à l’endroit du parti PJD, qu’il traitait de parti ‘’intégriste’’ et les marocains d’ignares, non « éduqués » qui ne comprennent pas les « vraies valeurs de la démocratie ». Puis, à la suite de mon intervention, en tant que simple quidam, vous ajoutez Monsieur Ssi Othmane ce jugement à propos de mon expression : « Partis ou particuliers, Koul wahed ka yet3alek mène ker3ou ! ». Pour ajouter : « Cette appréciation ….montre vers quelles bassesses de langage vous ramez. » Merci, Ssi Othmane de me taxer ainsi.

    Puis vous ajoutez et en rajoutez encore : ‘’ …pour tout cela votre parti ….etc ‘’. Tout ceci pour avoir sorti, de ma part, une banale expression, bien de chez nous, sur un forum local ! Monsieur Ssi Othmane, par-delà l’infamie de l’injonction, ces extraits de vos bons dires, dénotent d’un esprit supérieur, très au courant de tout ce qui se passe. Bravo, je suis en admiration devant ce savoir, sa profondeur et sa précision.

    ALORS, SSI OTHMANE, JE VOUS DIS STOP !
    Comme je vous demande d’accepter de garder vos bons mots pour vous ! L’arrogance et la suprématie des connaissances, le mépris du savoir ou des simples infos qui circulent, ne peuvent supplanter la politesse du langage. Cela donne de mauvais échos contre soi. Ceci dit, si l’on tient Ssi Othmane, à l’explication, au partage, à l’échange d’opinions ou que l’on quête à expliquer et à persuader ou convaincre autrui de sa propre opinion. C’est d’un minimum de courtoisie, d’approches spirituelles, matérielles, un besoin de langage et de pédagogie, dont je ne doute pas de votre part, si vous vous essayiez ! A moins de se prendre pour je ne sais qui ! Alors ?

    JUGEMENT PRECONÇU

    Et qui plus est, c’est ce qui est moche et grandiose à la fois, chez vous, vous partez d’un gros préjugé. Sachez que je ne suis d’aucun parti, pour ne l’avoir jamais été, chez quiconque. Et de ce PJD, non plus, si ça peut vous rassurez ! J’ai des affinités avec beaucoup de nos partis qui partagent comme base de leurs programmes, Allah, Al Watane, Al Malik ! Dieu, la Patrie, le Roi, pour les francophones. J’y ajoute le respect des gens ! C’est une honte d’intellectuel et une faute d’éthique que de m’étiqueter de la sorte, Ssi Othmane, ceci pour avoir donné un simple avis, très poli et mesuré, sur un truc général !
    Si une simple opinion, différente de celles des autres, venue d’un simple quidam, vous indispose à ce point et vous irrite de la sorte, pour ma part, je ne veux pas nager dans les aprioris ni vous suivre dans vos certitudes ou tout amalgame fortuit.

    LE GOUVERNEMENT DE SM

    Ça me suffit, côté programme ou ‘’flousse’’, de savoir que le Gouvernement de S.M., s’y affaire, que ce soit celui de Benkirane ou de ses prédécesseurs. Si ces derniers, ont ou subissent des pressions externes, ce n’est pas d’aujourd’hui, qu’on tente les équilibres difficiles. Tout gouvernement, quel que soit son chef, s’en occupe du mieux qu’il peut, sous l’intelligente bienveillance de ses cadres, PI ou RNI ou autres MP, et surtout, celle incontournable et décisionnelle de SM le Roi, que Dieu le garde comme guide et décideur, lui qui réunit le peuple et qui reste si près et à l’écoute de gens.
    Et puis, si vous êtes webmaster, si vous êtes écrivain ou de la plume un expert, si vous êtes marocain comme je le suppose, ou du reste musulman, laïc ou athée, tout ça vous regarde ! Ne jetez pas l’opprobre en méconnaissance des gens et ne méjugez pas, a priori Ssi Othmane! Vous êtes libre d’appartenir à un courant ou à tel autre ! Ce que je respecte d’entrée et comme il se doit, en restant fidèle à mes appartenances particulières et en respectant, sans médire de celles d’autrui.

    DU FUTUR GOUVERNEMENT

    On verra avec le nouveau Gouvernement de SM ce qu’il va sortir comme personnalités. De toutes façons, nous ne sommes ni devins ni au secret des dieux, pour faire dans la prospective, ni librement encore pour juger les choses par anticipation ou les conspuer ! Attendons que les affaires du moment se tassent, pour mieux les juger, sans évaluer les affaires avant qu’elles n’éclosent. Ce, démocratiquement en tant que simples citoyens, que l’on soit avertis à chaud pour y participer, ou à distance, pour les apprécier. Les forums du Net, sous des pseudos divers, nous libèrent la langue. Un risque ou une aventure, quand on est poli. Dès lors, sans rancune et passez une bonne année.

    DR IDRISSI MY AHMED.

    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA HAINE DE L’AUTRE S’APPREND SUR CERTAINS FORUMS. JAMAIS ICI ,MERCI !

    Taquineries mesquines

    Psychologie ou anthropologie ? Histoire. Oui, il y a des énergumènes possessifs des tribunes sur certains forums. Je ne parle pas du tout de celui-ci. Ils n’aiment pas les nouveaux venus ! C’est le contraire du nôtre, depuis que je l’ai adapté. Je le sais courtois et hospitalier. Ailleurs, dès leurs premiers abords, les nouveaux sont vus de biais par des ténors comme on voit les pires étrangers : des envahisseurs, malvenus ! ! Ils viennent comme des gêneurs à l’endroit de leurs idées. Leurs opinions, leurs plaisanteries sont comme celles des inopportuns ou pire, comme des étrangers, des Martiens. Ils menacent la Terre ! Leur terre, leur forum leur intimité, leur tranquillité, leurs petites ou grandes idées, voire leur identité. Alors, c’est la réaction grégaire qui fait fuir les parvenus et les illuminés. Et pourtant, étant libres de partager ou pas et de discuter éventuellement, ce n’est pas difficile de rester différents ou mieux, ouverts quant aux idées d’autrui et puis de demeurer courtois par culture et par civilité.

    Bizutage sur forum

    Au tout début du Net et depuis trois décades, il a y avait certains forums où les participants, les invités spontanés, nouveaux ou anciens, recevaient des mots désobligeants. Des critiques injurieuses ou aveugles qu’ils lisaient ou qu’ils percevaient avant de fuir. En guise de réponses d’énergumènes avérés, c’était la taloche ! Le choc des civilisations ! Le bizutage sur le forum, avec ses taquineries mesquines ou gauloises et ses séances de martyre ou de tourmente qui vous faisaient accepter ou refouler.

    Les plus pudiques et les respectueux d’eux-mêmes, trouvaient rarement des Webmasters omniprésents, pour refreiner les ardeurs impudiques de ces matons du Web ! Bien sûr que depuis, une certaine morale a percé et une éthique a fait jour et pris le dessus dans certains cas que j’ai pu observer. Et signaler les points désagréables, permet dés lors, d’effacer la raclure, les mots qui font tâche, les hontes subies en sauvant si ce ne sont les débats, la respectabilité des forums en question.

    Séances de martyre et de tourmente.

    Il y a encore des gens qui partout prennent les forums pour les leurs et les sites comme des possessions. Une pension, une adresse, un autre chez soi, où ils font faire la loi. Et ça tourne à la chose plus que nationaliste, xénophobe et quasi communautaire. Le forum, malgré son ouverture, publique, je dirais mondialiste, tourne de par les tribuns à un tribunal identitaire. Un étal raciste sans frein, où il faut montrer patte blanche, ou au plus à regarder sans parler, acquiescer les pensums des administrés, applaudir avec la foule, le pouce dirigé vers le bas, ou déguerpir la queue entre les pattes.
    Ce qu’ils ne peuvent faire de visu, comme qui dirait, frontalement, d’homme à homme sur un champ de Mars, ou mieux de façon cartésiennes ou philosophique, je dirais civilisée, voire cultivée, ils le font alors en véritables terroristes et barbares ! Et ils l’osent, en plus blessants encore, dans ces nouveaux abattoirs publics, avec plus de témérité et une agressivité belliciste immonde! Ils sont chauds de l’effet de groupe, celui des comportements grégaires. Les stades connaissent les casseurs et les hooligans, ils sont pareils. Et la cohue gronde dans le caniveau.

    Un bain de haine pas si virtuel que ça

    La foule de leurs zélotes dociles et appropriés, galvanisés sur ces forums, les béni-oui-oui, prosélytes asservis, laissent faire les hérauts qui remplissent le cirque de huées et de prestige les gladiateurs ! Ils le font avec jactance et l’assument en Robins des bois et en Zorros ! Et ils se risquent et se surpassent avec passion, déchaînant des mots, à la fois provocateurs et excommunicateurs. Si ce n’est pas pire et ordurier. C’est leur récré, sur ces forums titrés, leurs réserves de fauves attitrés ! C’est plus que la cour, la rue, dont il faut chasser l’opportun, qui vient au mieux, jouer sur leur stade avec leurs balles ! Et ils vous chassent, le personnage aux idées qui ne sont pas les-leurs, qui les indispose, qui déstabilise leur assurance et leur statut de maîtres mafieux des forums pervertis. Aucune, complaisance ni politesse, dehors l’étranger ! La pègre fanatisée vous indexe. La peste empeste et vous affiche, ‘’wanted’’, vous êtes devenu dans ce cauchemar ludique et virtuel, l’énergumène à chasser et l’émigré, le mutant, à refouler. La haine de l’autre s’apprend sur les forums.

    Actuellement

    De nos jours, il y une amélioration relative du fait de la multiplicité des sites et des forums. Certains blogs et sites n’admettent carrément pas de bavardages, effaçant leurs forums antérieurs de leurs pages. D’autres blogs ont carrément été supprimés, disparus du Net , avec vos idées, vos articles et vos confidences.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-tous-les-tabagiques-du-monde-il-187494

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 15 XII 2016

    #284576
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    • Ce sujet a été modifié le il y a 9 années par . Raison: clarté
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PRIÈRE ÉLÉMENTAIRE

    Questionnements mystiques, par delà les contraintes existentielles,

    Si je prie et formule des vœux, exprimant force admirations et louanges à Toi, les reçois-tu Seigneur ? Ce n’est pas pour des privilèges ou de l’argent, tu le sais, Seigneur !
    Si la créature que je suis, qui née sans sa propre volonté, apparemment, je présume, hésite, prie et interpelle,

    Si mon égo, ma personne, cet être que je suis, fonctionne et se répare sans le savoir et sans le comprendre, toujours,

    Si je n’ai ni la commande de ses réactions chimiques ni celles de ses fonctions moléculaires, vitales, essences de mes pensées, de mes actes, et de ce fait-même de la raison et des connaissances, futiles ou utiles,

    Si je suis là, malgré ma jeunesse, ma force ou mon ignorance, ou a fortiori malgré ma santé délabrée et chancelante, où est la part du hasard, du destin et des responsabilités, Seigneurs ?

    Si j’ai encore le vocable aisé malgré ma mémoire défaillante, ces oublis fréquents, mon ignorance est si vaste que j’en ai le vertige et l’incommodité, ayant voulu tout savoir,

    Si j’ai encore la conscience de ces mots, de leur signifiance, de mes failles et de mes espoirs, des riens et du tout, et que j’ai voulu beaucoup être et avoir, dignité en premier et valeur,

    Si j’ai la foi en ces pensées et en mes prières, que je répète comme talismans et alibis, égrenant les rites et les apaisements induits, sur ce clavier, tapis de prières, qui me sert de chapelet de luth ou de guen’bri,

    Si l’être que je suis aspire à être entendu de Toi, ou qu’il n’arrive pas à l’être, c’est sans doute inhérent à son infime substance et au peu qu’il représente dans cet univers incommensurable ou je suis sans savoir où Tu es ! Un espace que Tu gères après l’avoir fait créer, et où je ne sais en cette nuit, si mes prières doublées de louanges arrivent jusqu’à Toi.

    Si je suis éphémère, fugace et précaire, ou virtuel encore, malgré le fait que j’existe, qu’il me semble et que Tu l’ais voulu, que représentent dès lors pour Toi, nos petites vies et nos existences factices et si fragiles ?

    Si le passager, inutile et mortel de ce corps de robot, que je suis, tels ces milliards d’êtres qui meublent cette belle et piètre Terre, une planète-labo, que tu as fait créer, comme matrice, éprouvette, berceau et tombe à la fois, questionne les nuages et l’air, l’eau et l’oxygène, qui coulent en lui, Tu entends certes, ses dires Seigneur !

    Si je suis accroché aux argiles de cette boule marine, éperdue dans son vertige parmi les sphères, les astres et leurs lumières nucléaires,

    Si je suis là, dans ce monde, tel un point invisible sur cette planète punctiforme dans cette voie lactée, l’une des galaxies qui comptent des milliards d’étoiles, je reste sidéré devant tant d’immensité et de splendeurs.

    Si encore cet univers incommensurable n’est pas le seul que Tu aies créé et qu’il en existe bien d’autres, moins visibles et moins pensables encore, je sais , je sens que ce n’est pas de la fiction !

    Peux-tu alors, Toi le seigneur, le Créateur suprême, des êtres et des univers, entendre mes silencieuses prières, soulager mes douleurs pour me donner des forces à la place des infirmités et des peurs ?

    Mes prières vont aux miens, à mes malades et envers mes concitoyens humains, ces micros bits et octets qui virevoltent dans ce décor, enchaînés, ils se tapent et se tamponnent comme des électrons en colère, s’entre-tuent et se meurent. Et partout ça gicle en sangs et en chair. Ils attendent le paradis après leur mort.

    Tu les vois, certes ! Et puis tes anges te rapportent ce qu’ils perçoivent comme injustices et exactions de la part des prédateurs ! Leurs peines, leurs appréhensions, ce qu’ils crient comme espoirs et qu’ils sentent, patients ou mortels, comme injustes douleurs.

    L’ont-ils bien fait, tes zélés séraphins, Seigneur ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 20 Novembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    A l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    Variations en guise de de Profundis.

    Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.

    Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…

    CIVILS

    Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !

    MILITAIRES

    Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.

    L’ENFANT ET LE TEMPS

    Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.

    II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.

    Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.

    FAUNE HUMAINE ET FLORE

    Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?

    Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !

    La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !

    MEMOIRE ET CONSCIENCE

    Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.

    La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.

    La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !

    SÉQUENCES

    Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !

    QUATRAIN SUR RAIL

    Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….

    LES FUMÉES DE BITIJA

    Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.

    TRANCHER LA MONTAGNE

    On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
    Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?

    AIE, MES AÏEUX !

    Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
    Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
    Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !

    INVOLUTION CANNIBALE

    Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !

    Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !

    HUMAINS ET FAUNE

    Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !

    CARICATURE DE PENSEURS

    La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’

    DR IDRISSI MY AHMED

    Le 26 XI 2003

    Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL

    L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.

    #207212
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ÂMES ET NUAGES OU LA PRIÈRE DU TAPIS VOLANT

    Fils des astres par la volonté des dieux, les humains du berceau-matrice Terre, doués d’âmes ou presque, se sont bercés de mythes antiques pour se trouver une place et s’identifier aux héros. Entre démons et merveilles, démiurges et demi-dieux, entre les puissances cosmiques et les faiblesses terrestres, les cultes et les modèles religieux se sont transmis, à l’homme et par l’homme. Et ce passage de relais s’est fait par-delà les frontières et les nations, malgré les clashs des tribus, des chefs et des clans, comme autant d’exploits guerriers, de beaux actes ou de civilisations

    Un télescope sur l’Olympe

    Nous les vivants. Vus par l’astrophysique, nous sommes, des algues aux humanoïdes, en passant par les reptiliens, avec notre Soleil et ses planètes, dont notre fichue Terre, l’une de 2000 milliards de galaxies sur cet univers, explosif et en expansion, si petits, si minuscules et tellement insignifiants. Sur Terre, toi dans ton cagibi, monsieur le président et ta race supérieure, vous ne valez quasiment rien ! Hugh, j’ai dit, en bon autochtone indien !

    Mais en fait de malheurs, vous et ces illustres candidats querelleurs, vous en causez des dépassements et des masses d’erreurs. Vous surpassez les plus bornés des Cyclopes et plus les rustres Titans ! Et vous en faites tellement qu’on se croit voir les films pornos de cette Olympe mythologique ! Les puissances interposées vous protègent de façon impériale des retombées de vos propres misères ! Et ça nous rend jaloux et si las de ne pas trouver, pour nous, d’aussi richissimes acolytes et de népotistes prélats.

    Sciences, croyances et mystique

    Sciences et religions se sont fait tour à tour la guerre pour y plonger cette race d’animaux, que nous sommes, ou pour la sauver des atrocités et des pires malheurs. Souvent avec des résultats controversés ou quasiment contraires ! Mammifères, carnassiers, nous avons été bibliquement anoblis par la main de Dieu, en nous appelant singulièrement des Humains ! Une élévation vers le monothéisme, par Son verbe sur Adam. Une aspiration vers l’éternité, dont on ne voit ici, plus que le sang et l’argile. Ce qui est loin de nos espérés reliquats de lumière ou de ce supposé bout d’âme, que beaucoup ne voient pas. En eux !
    Les pieds et surtout les mains, la conscience d’être et de se poser des questions, le verbe, la parole et la voix, nous donnent des airset des caractères, qui soi-disant supérieurs, nous diffèrent si peu de ceux de nos regrettables proies. N’est-ce pas BB ? Par les armes et la plume, antidotes conflictuels et complémentaires, nous nous sommes tour à tour, libérés pour assujettir autrui et pour exploiter nos semblables. Les autres, c’est de la chair ! Ah, les Barbares, ah les Méchantes !

    A bas les colons et les envahisseurs

    Prébendes furieuses, prédations exacerbées, criminelles et folles, les explorations et les découvertes, les colonisations militaires ont assujetti des peuples qu’ils traînent encore de guerres en guerres. A cause des suprématies établies et des frontières imposées et du besoin de leur vendre des armes, pour se disputer en consommant et en se créditant. Establishment et impérialisme, les financiers sont les vrais moteurs des superpuissances et les marques de fabrique de leurs armes.
    On empoisonne l’existence des gens. Apartheid dans les colonies et dans les camps de concentration où végètent à jamais les prisonniers civils. Les guerres aux millions de victimes, les vieux, les femmes et enfants, en sont victimes de choix. Telles ces écoles et ces hôpitaux que l’on bombarde et pilonne ! Le chaos des villes et des infrastructures, les exodes tous azimuts, nous interpellent ! Voilà, ce que civilisés et pacifistes, l’on sème. Les âmes hésitent à descendre et les nuages blancs fuient. Voilà leurs chantiers du futur. Ils préparent l’Apocalypse pour cette faune et ses races.
    Ils vont par centaines de milliers fuir et émigrer vers le Nord ! Vers l’Europe de surcroît, là où les fugitifs défient les mers par leurs vagues, humiliés par leurs atroces misères et méprisés par toutes les formes de de haine et de xénophobies. Au péril de leurs vies, ils errent, pourchassés de façon sordide par des gens heureux et tranquilles, qui sont loin des bombes que les leurs vendent à leurs tyrans et ignobles assassins! Ils sont refoulés, éjectés des routes et expulsés des camps ! Salut à ceux de la Jungle de Calais ! Les autres, c’est de la chair. Bis repetita.

    Ecologie

    C’est cette Terre, démolie et surchargée de peines et de meurtres, dont nous épuisons la matrice et que nous intoxiquons de par nos exagérations insensées et nos déjections putrides. Les gens de la Cop22 vont aimer ça. Je parle du lien entre la mystique et l’écologie !
    Tiens, c’est une idée neuve, une nouvelle facette du prisme global, une branche pour ménager l’écosystème ! Ils vont s’en servir comme pommade, ce afin de lénifier et de lustrer la sémillante responsable, qui aura été martyrisée pour une histoire de déchets recyclés. Déstabilisée pour les beaux yeux des cimentiers et du carburant nécessaire à leurs fours, on lui en a fait des misères, à la pauvre ministre, pour ‘’trois fois rien’’ ! Et pourtant, c’était juste un petit chouya de collatéral. Une tentative de réchauffer, un tant soit peu la Terre, au lieu de pourrir ses eaux profondes. Et par là, de polluer ses eaux résiduelles potables, qui sont des nappes de plus sèches et rares.

    De l’âme

    Le fourreau, quelle que soit la beauté de ses ors, n’est pas l’âme. Créée pour être éternelle, esprit de lumière, l’âme pérenne et vraie, a pourtant besoin de corps afin de s’exprimer dans le sensible et le réel. Cet étui paradoxal pour une entité immortelle est labile et fragile.Il est quasi virtuel, tant il est et furtif, fugace et éphémère.
    Enigme de cette existence courte et duale ! Impénétrable et secrète, ombre évanescente, fantôme ou spectre, elle est brouillard ou nuée, cette âme. Vaporeuse, elle semble libre et nous regarde d’en haut, car elle appartient plus au ciel qu’à nous ou qu’à la terre. Qu’avons-nous, nous autres comme sens pour nous la représenter ?
    Ce sont des banalités, Lecteur ! On ne m’a pas appris plus. Frustré, je ne peux vous donner plus. Oui, c’est bizarre que nous se sachions pas qui nous sommes et nous ne sentions pas ce qui nous compose et qui fonctionne, à l’intérieur, à commencer par les molécules et les cellules de nos propres corps.

    Monologue du nuage

    Et cette âme dit en elle-même. Tel un nuage noir dans un ciel bleu d’été, je suis une menace pour certains, un espoir pour la plupart. Les uns ont un parasol étendu en guise de parapluie. Les autres, des terres à arroser ou une voiture à laver, préfèrent le service gratuit du ciel. Celui-là a un corps qui ne trouve ni eau à boire, ni bain pour plonger ses pieds malades ou pour se rincer les doigts eczématisés…
    C’est le nuage qui vous parle. Pour moi-même, sans conscience comme vous autres, ni identité fixe en apparence, par trop chauvine et narquoise, je reste incompris sans frontière.Je suis le nuage. Origine de la vie, je suis suspendu en l’air sur cette aire éthérée entre le sol et l’univers. Devenu fils de la terre, je suis un hère difforme, sans ailes ni pieds pour me supporter. Oui, je suis tel un nuage, et il y a l’atmosphère, le climat, qui est à la mode marrakchie. Et puis l’attraction terrestre, je vous laisse à votre physique et moi à ma mystique superficielle.
    Au contraire des terres, s’il ne les possède pas, le ciel appartient à tous. En apparence, ou presque, pour ceux qui volent, n’est-ce pas. Et ceux qui espèrent aussi ! Je suis tel ce meuble, sans projet, nu, sans autonomie ni mémoire. Je sens que ma place n’est pas là. Je ne peux ni m’asseoir ni me reposer. Je dois périr, fondre ou flotter, je m’envole pour durer un peu plus.

    Il se fait philosophe

    Et il râle. Pourtant, ce n’est pas le temps des pluies, je peux vivre encore, sans me dissiper ni me dissoudre. C’est la saison des guerres et des orages. Le ventre alourdi par les eaux, le cœur profondément noirci de douleurs, j’aurais voulu nager, voler, flotter squatter, jouer comme les autres nuages. Je suis un nuage alors ? Non, je suis une âme !
    Patience, si je flotte au-dessus de vos têtes, ne voyez-là ni menace ni arrogance. Je suis sage comme un nuage. Et puis, si le soleil vous brûle, je peux vous protéger encore. Mais, vous autres les humains d’ici, prière n’utilisez pas de missiles. Pour ne pas m’empoisonner ni me pulvériser aux fins de m’avorter en pluies, hors saison, pour vos seuls besoins. Les âmes, comme moi, ont besoin de calme pour flotter et emplir les corps de leur substantifique sérénité. Et, c’est si beau un nuage qui flotte en l’air.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Octobre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ‘’Je vote, donc je suis’’,
    pour une coalition de toutes les sensibilités.

    Je réponds ici à ces titres de forum. ‘’ Psychopathologie politique d’une société schizophrène’’. ‘’Je vote, donc je suis’’, ‘’L’abstentionnisme comme lot de consolation’’,

    Au premier, je dis d’abord, que rien n’empêche d’aller voter, juste avant ou après les prières du vendredi. N’en faisons pas un sabotage, un frein ni un barrage, ce fait d’avoir fixé le vote un banal vendredi ! Voter, est un complément du citoyen croyant, un acte qui doit plaire au Seigneur. Il n’y a pas ‘’impeachment’’, ni contradiction, entre la prière collégiale souhaitée et le devoir de vote. Ce sont deux expressions, celle de l’identité et des vœux, complémentaires et non contradictoires, deux actes existentiels, loin de toute pathologie. L’hystérie, la cyclothymie, la dite schizophrénie élargie aux comportements sociaux et politiques des Marocains, seraient ailleurs. Je vais tenter d’écrire en moins complexe et philosophique. En profane de la politique, donc !

    Au second, je m’y perds. Je répète et je titre par ce beau slogan, devenu obsolète, en demandant votre commisération. Pâle ristourne du ‘’J’y suis, j’y reste’’, ou ritournelle du ‘’Vivre pour mourir’’, et vice-versa, du ‘’ Vivre et laisser mourir’’, placebos et génériques du célèbre ‘’Je pense, donc je suis’’. Alors, tant qu’on y est ou en tant que niais, parlons-en ! ‘’Je flotte, donc je vole’’ ou en plus prospère,’’ Je vole tant que j’y suis.’’ Voler avec zèle, sans ailes’’. ‘’ Je vais et je viens’’, en rythme, comme dans la chanson ! ‘’ Je respire, donc je vis’’, une certitude biologie et non philosophique ! ‘’ J’ai de l’argent, je suis libre’’ ! Je vous laisse trouver d’autres sentences, moins paradoxales.

    Au troisième, je dis que les urnes, c’est la Démocratie. S’y détourner, c’est laisser faire le vide et le hasard. C’est tolérer les yeux bandés, l’opportunisme, les carcans économiques, les tentacules impérialistes et les tentations de mains de fer.

    Après les présentations, allons au menu !

    D’entrée, je vais proférer un blasphème, digne des apostats de la démocratie. Si, je vote, donc je suis, pour une coalition nationale positive, de toutes les sensibilités et les proximités de l’ancienne Koutla, élargie à la Gauche historique et aux forces médianes du pays.
    Si les urnes symbolisent la démocratie, où est la part de ceux qui ne votent pas ? En dehors de leur silence, polyvalent mais ininterprétable. Ils représentent une bonne majorité ? N’est-ce pas ? Mais la nôtre de démocratie est coûteuse ! Elle revient trop cher avec ces retraites, ces primes à vie à ces innombrables bons ministres et célèbres absentéistes du cénacle.

    Les inconnus de la parabole ! Pardon, de la coupole ou de la couperose, c’est tout comme ! Ces parlements et ces sénateurs, méritent nos prières de l’absent ! Et dire que nous sommes nés endettés et que nous nous développons, magistralement, malgré nos fastes et nos mariages sublimes et onéreux. Malgré nos dépenses astronomiques, nous résistons, par miracle ou par la baraka du savoir-faire. Quels que soient les dires critiques des nihilistes, aveugles aux progrès de ce vieux seigneur, qu’est le Maroc, en a avance ! Oui, on peut, on doit mieux faire ! Quoiqu’on dise, c’est un prestigieux pays, le Maroc.

    Des urnes introuvables,

    Comme s’ils avaient laissé leur carte d’identité au placard et qu’ils ne sont marocains que par contumace ! Des ombres ou des zombies qu’on n’arrive pas à ressusciter, comprenez à intéresser, parce qu’ils ont vu et vécu des vertes et des pas mûres !

    C’est formidable qu’on puisse voter avec sa seule carte d’identités ! Au moins ça sert à quelque chose, même si les caractères arabes sont microscopiques. Ils sont illisibles pour les malvoyants, comme moi ! C’est comme pour les mariages dont on ne précise pas l’adresse. Je parle de la postale et non de celle du mari ! Les changements de dernière minute ne sont pas communiqués aux éventuels votants. Plus, surtout si on ne leur a pas soufflé, la curiosité ne vient pas à tout un chacun de compulser le Net, afin de rechercher les adresses de leurs nouveaux bureaux de votes. De plus, tous les foyers ne sont pas branchés sur le Web et les analphabètes, ça court les rues.

    La moitié des marocains se foutent des urnes ! Est-ce une forme de doute, une sorte d’athéisme civique ? Parallèle à ceux qui observent la 4ème religion mondiale, l’athéisme. Si ces derniers, ne sont pas reliés et qu’ils n’ont pour ce faire ni messie, ni imam ni pape, ils doutent, point. Leur connaissance des sciences et des sens ne leur permettent pas de voir Dieu ou les dieux, pour assez y croire. Ça les regarde.

    Pour faire dans la fiction, l’X, n’a pas besoin d’eux, de ces espèces de faune sauvage et barbare, qui détériore la planète, la vide et l’épuise en y répandant le sang, dans tous les sens, en son nom ou au nom et en raison de de leur convictions de leur statuts, ou basses ou suprêmes conditions, du fait de leurs richesses, de leurs forces ou de leurs dites terres, volées ou colonisées de surcroît !
    Si l’Apocalypse a lieu par la main de l’Homme, est-il besoin de ressusciter cette race de prédateurs et de rapaces pour foutre l’Eden en l’air ? Dieu, n’est pas de main morte, Il a su créer d’autres êtres sur d’autres sphères ! Il ne va pas poireauter, ou se laisser tuer, sur la croix ni ailleurs, avec des minus révoltés, qui s’entretuent en Son nom. Pour le bien de leurs de leurs fonctions, de leurs privilèges et de leur volonté de pouvoir. Tant sur les leurs de sujets que sur les simples assujettis !

    Amalgames

    Parallèlement, je ne dis pas, en parlant du Maroc, des partis  » islamistes’’, terme cher aux dénégateurs échaudés, ou coupables, de l’extérieur. C’est un  » iste », tel un  »isme » , qui me parait offusquant et belliciste. C’est du moins une étiquette mal gérée avec les temps qui tournent et qui se retournent. Une dénomination carrément maudite par les pays RDPD ! Les Richissimes Démocrates, Puissamment Développés, qui devaient casser tous les  » ismes » qui étaient différents ou opposés à leurs  » identités  »  » ‘propres  » et qui les menaçaient.

    A commencer par ce pauvre ‘’salafisme’’ des bons nôtres, qui pèche aussi de par sa rime finale en ‘’’ isme’’ ! Le Salafisme, simple courant respectueux des conduites des anciens, que certains imprécateurs locaux indexent et culpabilisent par ‘’mimétisme’’. Oui, on devrait taxer tous les mimétismes ! Ce fut un simple courant, plus qu’un rite, que nous avons hérité des anciens, par le biais des oulémas colonisés. Ces personnes éveillées de l’époque coloniale, fières de leurs identités, de leurs droits, de leur culte et leur terre, qui sont devenus des militants, des leaders ou des résistants, dans ce pays de sous-développés moyenâgeux, de colonisés, que nous étions, mais qui furent des gens corrects et humbles, autant que pieux et sincères !

    Heureux les Partis élus

    Gloire à ceux qui ont su haranguer, intéresser ou comptabiliser la confiance de la majorité. Dommage et regrets, pour tous les autres. Les urnes démocratiques, libres et transparentes ont donné une haute valeur de ce Maroc.

    Je vais dire banalement, comme il y a 50 ans, nos Musulmans, une qualité ou une nature, un label éthique, plus traditionnel chez nous, voire moins suspect ou névralgique. Hé bien nos Musulmans du PJD vont plus appliquer leur ‘’ Paix, J’ai Dit  ». Ils vont devoir faire moins d’amours ostensibles que de prières et s’assagir aux yeux de certains autres rigoristes internes ! Ils devront plus s’acclimater afin de gérer nos différences, nos libertés et nos sensibilités. Donnons-nous une vision, prophylactique, vigilante et avisée, pourquoi pas neutre, comme en pays laïcs et démocratiques. Ne leur jetons pas la première pierre ! Faut-il encore qu’ils montrent patte blanche, ces élus ! Et, qu’ils reconnaissent que nous sommes d’instinct, de simples humains, avec des pieds faillibles et sans ailes et pas des anges du tout. Avis aux ministres intègres et aux doux imprécateurs !

    Paix et respect

    Laissons-leur l’heur et le temps, dans ce pays ou la religion est un domaine réservé au Roi, d’évoluer, de s’apaiser avec le Makhzen, devenu encore plus zen, sans Tahhakoum contraignant aucun !

    Voyons comment ils vont s’allier ou se fédérer à plusieurs partis, dans une équipe polyvalente, un  » Gouvernement de SM  », rassuré et serein pour encore 5 ans ! Avec un Chef du gouvernement qui sera avalisé par SM le Roi, et cela sans les dénigrer, à cause de la religion, ou nous précipiter à en avoir peur !

    Bonne  » demi-décade  » à tous, en espérant que l’opposition au PJD soit plus orthodoxe, plus raisonnable et pourquoi pas, plus cool et constructive, pour le bien du Maroc, que l’on attend au tournant ! Et pourtant, je ne suis affilié à aucun parti. Alors, bonne Cop22 et bon nouveau Secrétaire général de l’Onu, bonne résilience à nos provinces du Sahara, quelles que soient les manœuvres du ou des successeurs de tous ces Aziz régionaux réunis, séparatistes dévoyés, renégats dépravés, agitateurs vindicatifs et faux amis et vrais félons.

    Ssi Abdelaziz et vous autres,

    Il est un peu dur aujourd’hui notre ami Plekhanov sur le forum ! Hani ghadinjébdouâlia ! Pour le combler, ne faut-il pas refaire les élections, en chassant les musulmans du Maroc ? Lol 1 ! Ne serait-ce que pour plaire aux plus  » évolués  » et autres modernistes et usufruitiers, avec leurs tractions survoltés, leurs programmes copiés-collés ou carrément divergents. Lol 2 ! Mais, il parle bien et ça ne coure pas les rues, ni les forums, cet esprit-là !

    Plus sérieux

    Le Maroc, de par Imarat al Mouminine, les Mouslimine entre autres, se maintient dans un fondamentaliste de référence, fervent mais cool, avec des gens peu ou prou pratiquants, tenaces, mais modulés par le Malékisme, dans leur plus grande majorité. Une sorte d’orthodoxie tolérante. De nature pacifistes, fraternisants et hospitaliers, les Marocains, donnent son caractère et sa place de pont entre les nations, à ce Maroc.

    Une terre, avec des gens aux multiples, couleurs, origines et croyances, que sa géographie et son histoire placent entre les continents, les peuples et les religions. Une culture variée, une civilisation colorée, multiethnique, qui de ce fait dissuade les habitants de tout extrémisme ! Le Maroc, par ses valeurs et ses crédos nuancés, ne pourra jamais verser dans les immondes et barbaresques extrémismes, des uns ou des autres, quels que soient leurs ennemis et leurs mobiles !

    Si le pays a connu des dynasties, défensives de son entité, depuis toujours, il a su évoluer avec la tolérance, la modernité et les sciences de longue date. Piété, patience, pauvreté, ignorance, ou simple sagesse, ont contribué à ce pacifisme, et fait les vertus de dignité, de tranquillité ou les faiblesses de cette Terre des hommes fiers.

    Le pays de la première université du monde

    Que me reste-t-il de Fès, que nous reste-t-il de la Capitale spirituelle ? Les gens d’Al Qaraouiyne, des plus antiques à leurs successeurs nationalistes, ont poussé nos rois à s’ouvrir sur l’Europe et à en recevoir les ressortissants ou les réfugiés voire les coopérants ! L’un de nos past-lauréats devint Pape à Rome au Moyen-âge ! La France, l’Angleterre et puis l’Amérique, puis d’autres contrées depuis, nous ont poussés à opter pour l’international. Par le commerce, les découvertes et les voyages, nos savants et nos explorateurs, se sont illustrés à nous laisser un excellent renom à défendre. Les Marocains se sont agrégés aux guerres de Libération de la France. Les locales comme les régionales. Ils se sont associés à celles des indépendances et d’affranchissement de cette métropole. Par et pour le respect du territoire, du régime, nos chefs et nos rois, passés ou présent, démontrent cette foi et cette posture ouverte, digne et hospitalière, des Marocains.

    Cette ouverture, surmultipliée par les émigrés doit nous réconforter. Les rares penseurs fondamentalistes, des rigoristes et non pas des obscurantistes, se sont assagis et se révisés, voire même adaptés à la vie partisane, en adhérant à plusieurs petits ou grands partis. Un bon nombre de ceux-ci ont été cooptés et figuraient parmi les candidats aux législatives parlementaires…

    Salafistes, fondamentalistes, fanatiques,

    Extrémisme, terrorisme, les grands maux ! Les médias et les penseurs, les infos et les actes, la duplicité et la fourberie des pays et des gens, sont consternants ! Définir les mots sans les distordre, sans les utiliser à tort et à travers, est déjà un bon effort pour se comprendre. Mais qui utilise la clarté ? Au contraire, on veut faire dans l’instrumentalisation et les amalgames. C’est plus utile, politiquement parlant, pour ceux qui créent les guerres et les événements. On est ou on n’est pas dans le triste Prince de Machiavel ! Et les richissimes cinglés qui font de la politique ’’, tels cet illustre Trash de Trump ? On en a dans tous les domaines et dans beaucoup de grandes capitales ! Alors, où sont, qui sont les vrais types dangereux ? Les malpolis de la politique, les leaders des rues, ces extrémistes qui font éclater des pays !

    Si nous avons des spécimens de fondamentalistes, voire des obscurantistes, c’est certain, mais ils ne peuvent se déclarer de la religion comme princeps pour faire de la politique, en son nom. Ou créer des Partis. De ce fait le PJD, quelles qu’en soient les sources originelles ne peut avoir de propension à faire dans le domaine de la religion. Si celle-ci appartient à chacun, en son âme et conscience, en toute liberté, il relève de Amir al Mouminine de la régir quant à nous, conseillé en cela comme garant et symbole, par nos oulémas !
    Former un Parti est en quelque sorte une volonté laïque et une nécessité séculière. Entêtés dans leurs crédos, les fondamentalistes suivent leurs pratiques et leurs livres avec rigueur. On trouve des rigoristes dans toutes les religions, je présume !

    Par ailleurs, vous voyez des mouvements et des clans, voire même des pays à travers le monde, des plus huppés qui soient et qui se disent démocrates, mais qui utilisent leur religion comme un mobile et un ciment pour amalgamer les foules autour d’un projet de nation. Cet opium est une drogue utilisée, fallacieusement afin d’atteindre d’autres sphères de pouvoirs, de militance ou de combats. Quelle qu’en soit la légalité internationale.

    A plus, mais mind !

    Je ne sais pas ce que je perds, mais pour mon boulot de médecin polyvalent, vu comme un magistère, sans bornage, j’ai opté comme citoyen et militant de la chose associative à une sorte de neutralité publique, quelles que soient mes sensibilités multiples et mes tendances. Social par essence, libéral de conviction, plus que démocrate et j’en passe, je ne suis ouvertement d’aucun parti politique, mais juste un simple croyant qui observe les valeurs musulmanes de paix.

    Par-delà le boulot, je passe à Dieu ! Oui, je crois en cet  » X  », cette Energie, ce Verbe qui a fait le cosmos et les êtres. Des  » trucs » ou des robots organiques, des  »’ usines » comme moi, hommes et bêtes, qui ne commandent ni leur biologie ni leur physiologie, mais qui dorment et qui digèrent automatiquement, qui se soignent et se multiplient, sans gérer consciemment leurs automatismes ni leurs chimies, ordinaires mais fantastiques.

    Mais croire est un deal et une nécessité, une variable secondaire pour les uns, un pari pour les plus classiques. Croire en un Faiseur de cette immensité cosmique et stellaire est une admiration qui dope l’extase et force aux louages du Créateur. Le Seigneur invisible de par nos sens restreints et si présent. Le credo est un tuteur de vie, un soutien et une espérance de vie et dans l’Au-delà, qui par la morale induite, les commandements religieux, bases initiales du civisme, de la démocratie et de la citoyenneté, maintiennent les bonnes relations et le respect entre les gens. Croire, ça ne regarde que moi, c’est un fait, un droit et une chance.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kenitra, le 09 octobre 2016

    #207207
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE FOUET DES JOIES OU LES LANIERES DU PLAISIR

    Les étreintes de l’âge mur et les brides du désir

    La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.

    DES FORUMS INJURIEUX

    Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.

    Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !

    Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.

    Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?

    ROMANCE FATIDIQUE

    Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.

    Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.

    Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.

    ETHIQUE ET FAIBLESSES

    On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort.

    ‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment !

    FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON

    Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !

    Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil.

    Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !

    Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.

    Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.

    Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !

    Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …

    Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper !

    LE MONOLOGUE DE FATIMA

    Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie !

    Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ?

    Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !

    Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !

    Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !

    Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.

    FATIMA REFLECHIT ENCORE

    L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.

    LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE

    Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !

    CONTINUONS POUR ELLE

    Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.

    Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.

    On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois !

    En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !

    Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !

    Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.

    Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…

    Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.

    Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !

    SI JESUS, QUI EST VIVANT, ME LISAIT

    Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.

    Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.

    Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.

    Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.

    DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…

    Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 07 Septembre 2016

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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Vallsopathie et Vallsothérapie

    ‘’ La Vallskyrie du burkini ‘’

    Dans la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’’, mon héroïne et institutrice préférée, nièce méconnue du général Lyautey, voici l’une de ses vallsopathies. Je dirais diplomatiquement de vallsothérapie préventive. Cette vieille institutrice retraitée, qui n’est pas aguerrie comme donneuse de leçons, revient en vacances au Maroc. Elle assiste aux bêtises et aux chicanes et s’en fait le témoin.

    Mea culpa autour du burkini

    Qui a peur de la vérité ? La France, nous apprend la franchise parmi ses gauloiseries. On y va de ce pas lui faire écho de ce qu’on sait. Francophonie, francophilie, identités dégommées, civilisations anthropophages et modernité… Où est la place de l’éthique dans ce brouhaha qui réveille les passions bellicistes de l’Occident exigu ? L’hexagonal franchouillard en premier. Cet empire postcolonial qui est dépassé par les genres, les espaces et les espèces, qu’il a pu conquérir, civiliser ou exploiter, mené vers les guerres ou militariser, par le passé, est maintenant, à l’instar d’autres grand pays moins assagis, bouleversé par de récentes tragédies. Les contrecoups du terrorisme islamiste, qui plus est, chez-lui. Qui sème le vent récolte la tempête. Il est des politiciens tellement imbus et sûrs de leurs manigances qu’ils s’octroient comme des prérogatives, qu’ils essuient ces réactions et leurs travers, sans se ranger ni ménager. Phase de délire maniaque, post ménopausique, de ces vielles métropoles qui ont vécu et prospéré de par leurs belles gourgandines de colonies !

    Cet occident, qui étymologiquement est fait de façon anecdotique, de  » occi ’’ et de ‘’dent  ». On devine dans cette déviance ce que ça veut tuer, mâcher et digérer ! Où est dans cet espace de pays assagis, mais au passé multi guerrier, la place de l’humain, quand on ne tient compte que de l’apparence et de l’habit différent des normes usitées ? L’habit fait le moine avec certitude et pour le mauvais musulman, c’est garanti ! Par malheur son physique participe et le rend reconnaissable, donc suspect. Là où il ne doit plus jamais mettre le pied, ça fat tâche génétique et tâche sur l’honneur ! Dès lors, ce sont des ennemis qu’il faut pourchasser. Des silhouettes à marquer, non d’une étoile de Shoah, jaunie et ressassée, mais d’une mauvaise étoile, barbouillée et embrunie.

    Les Français ne sont pas des anges ! Leurs envahisseurs non plus. Mais pourquoi inculper les Français de tant d’animosité envers autrui ? Je parle de la xénophobie. Ils sont chez-eux et depuis des millénaires. Que de guerres n’ont-ils pas menées pour défendre leur pays contre les envahisseurs, les barbares et leurs ennemis.

    L’Europe proximale, celle qui reste appendue à l’Orient et à l’Afrique , n’aime pas les Sémites qu’elle n’arrive pas à niveler ou qu’elle refuse de digérer. Je parle du racisme atavique. Les exemples ont fait l’histoire. Voici des énergumènes patibulaires, des masques terrifiants proscrits, qui déambulent et se déhanchent chez eux, profitant de leur air, de leurs libertés et de leur sécu !

    Cessons la plaisanterie cynique

    La Vallskyrie, j’adore cette musique de Wagner ! Sauf que là, ce sont des aspects d’humains que l’on veut caricaturer et hypertrophier, démoniser et sacrifier aux fins de les définir comme autant de symboles bellicistes. Des religieux ou guerriers. C’est terrible comme confusions volontaires et amalgames populistes et déjà légalisés ! Avalisés pour l’école laïque dès les débuts ! Vite, vite les amis, cachez vos croix et pliez vos calottes. Sauvez-vous ou déménager !

    M. Sarkozy ne se voile plus la face pour les burkinis ! Il en fait tout un bain électoral. La France ne veut pas d’ennui avec son identité. Et elle déteste tous les autres qui lui rappellent, ses croisades, ses guerres des colonies et puis ses nouvelles guerres messianiques, cachées ou atlantiques, ethniques, celles d’un état devenu mercenaire, et qui sont actuellement finies ou ratées. C’est la prohibition ! Cachez-vous cachez vos idées ! Changez, les Emigrés ! Mais, ça ne marche pas pour vous, ils restent exclus dans les banlieues. Ces bantoustans pour les bannis et les marginalisés, mis au ban de la société ! Vous êtes dépassés. Alors ouste aux étrangers ! C’est ça ! On veut vous déplacer. Mais, c’est pire, vous vous multiplier comme des lapins ! Mais, zut, on vous interpelle, allez voter.

    Psychose des peurs, des fictions vraies et des frictions inutiles

    Bien plus grave, on est noyés, mis en minorité ! Avec ces migrants, ces ruraux déplacés, qui ne veulent pas se noyer ! Et ces réfugiés qu’on a poussés à venir, après avoir allumé chez eux des guerres. Si viles, civiles, entre sectes, entre pays voisins pour les découper. En plus, on ne veut pas de vous ici. C’est clair, c’est ce qu’on vous dit nettement, politiquement, dans la rue et les marchés ! Sur les forums, avec la violence et de la haine, non-retenues, comme les manifs ciblées ! Qu’est-ce qu’il faut être cons et sans honneur, sans nif , pour subir autant de la haine dans la géhenne et de persister à rester ! C’est subjectif, oui !

    Abaisse-leur les culottes, France, pour vérifier, si ce n’est pas dans leurs sinus qu’ils ont des idées cachées ! Fait donc plus que les tribunaux d’inquisition hispaniques, allume ton holocauste pour les cousins des Juifs, ces bons sémites que tu as policés et mieux intégrés ! Les haines finissent par passer…

    On entretient la psychose terroriste, bien que réactionnelle à un pari belliciste vaseux, et on table sur la fiction, en termes de rapports avec la politique américaine. Alors qu’au départ ces habits n’étaient que des ‘’caches pudiques’’, on veut les transformer en  » armes offensives cultuelles massives » ! Versus en habits de victimes ! Ces femmes écrasées par les mâles islamistes, sont une offense faite à Marianne, devant les yeux et au sein de la république laïque ! Mais, quand s’appercevoir de la triche ? De la quête du pouvoir et des urnes, du pays et des consciences, que l’on veut détourner, intoxiquer par les réflexes racistes, et dominer par la phobie d’autrui pour les diriger où l’on veut ! Le fracas des pays arabes et islamiques, qui  » menacent la sécurité et la vie de tel autre  », c’est ce à quoi on veut arriver ! Mais, n’est-ce pas une fiction, caricaturée ?

    Je reviens à mon drone d’insecte

    J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. En retour de politesse, cette dédicace : Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là, Student, ma chérie….

    Et tu es arrivée…Quel moustique t’a piqué ? Tu étais en burkini, signé Cartier, faisant les vitrines aux Champs Elysées, pour faire un pied de nez à Valls et ses amis …Oui, sur les car les plages, c’est interdit d’être pudique sur leurs sables laïcs…Interdit de dire librement comment on est. Il faut se la fermer et être un bon hypocrite…C’est le b, a , ba , des libertés publiques….

    Reste loin ! Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, mentaux, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et se livrent à de rituels combats.

    Anophèle, tu me pousses à écrire ! Et même à crier ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé de ma jambe sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien. Et pourtant, je n’aime pas tuer les bêtes…J’en mange, par habitude, animale. Si, si BB !

    Mystique mystérieuse d’un moustique femelle

    Je change dit-elle de sexe, pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.

    Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instruments autres que tes ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donnes l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !

    Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Mes vacances pourries, elles aussi, avec cet amalgame des idées et du port d’habits. Ostensibles ou pas, mais portés, mis au pays des libertés ! Ce pays qui enseigne aux autres le sens des libertés et où il faut rester digne et être franc, sinon égaux ! C’est la base de l’identité, de la morale, des droits et du respect.

    Retour au burkini et au Conseil d’Etat

    Où est cette dignité, où est cette liberté, quand la police, armée, se fait juge et partie ? En déshabillant en public, contre gré, de force les amis, une femme, pudique. Là sous le spot de la caméra pour les électeurs abusés et la télé ! N’est-ce pas un crime, à l’image de ces polices qui tuent les noirs, de dos ou la face sur le goudron de rue ! En les supposant , quand ils se sauvent, d’être armés !

    Des voiles et du burkini, toute la politique et ses populistes propos ! Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée , à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais ou chantonnais, sans connaître ses paroles, la Vallskyrie… Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera. C’est un film , là ! Vous pouvez en prendre l’idée.

    France, mère des arts des armes et des lois,

    Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque . Ce cirque italien Fantastico, où l’on tue les acteurs sur place. Là, à Kénitra. Là où on laisse les spectateurs stupéfaits, même de loin. Les mauvaises odeurs s’en occuperont pour les anesthésier.

    Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Loin de ces voyous, drogués et ivres, qui sont autant d’assassins potentiels. Ces assassins qui se servent de ces aires de repos, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !

    Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemis, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !

    Pour les  »locos  » ! Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes et aux nues ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire bonjour ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région.

    Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là ! Ce n’est pas une burka, mais un simple voile qui laisse tes yeux verts , encore , me regarder.

    Et toi Mme Student, toi la paonne de service, approche, voici ma chère maîtresse, un burkini pour te protéger des sables mouillés de notre Mehdia. Vas-y, baigne-toi, nue le soir sous la lune ! Ou le jour, habillée comme tu veux, face au soleil, de peur de brûler ta peau. Nage ou danse, coure, face aux regards de ces vieux et verdâtres amoureux ! Ne t’inquiète pas pour moi, si tu les attises, malgré leurs longues barbes et leurs explicites et trop bons mots. Attention, ne leur dit pas que nous sommes mariés.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Août 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A dame  »Vipère » qui a dit du poème,’’ Dieu’’, qu’il est somptueux !

    Dédicace à cette dame au pseudo de Vipère sur Agoravox
    qui a dit que mon poème,’’ Deus’’, était somptueux !

    J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là. Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et de rituels combats.

    Au moustique muse et  » inspirateur » du  » Coach  »

    Anophèle ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien.

    Je change dit-elle de sexe pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.

    Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instrument autres que ses ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donne l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !

    Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais. Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera.

    Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque où l’on tue les acteurs sur place et les spectateurs, même de loin.
    Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Et tant de voyous drogués et ivres que de potentiels assassins, qui s’en servent, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !

    Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemies, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !
    Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes, aux nues ou en offrandes ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire, juste un bonjour ou un petit salut ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région ou d’un hémisphère.

    Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 août 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Mystique et politique : Futilités virtuelles
    et questions existentielles face aux tragédies réelles

    Je vous livre ces réflexions, en chroniques différées, en empruntant ce qualificatif à la série culte de Mme Student.

    Alerte, il fait chaud partout

    Malgré les inondations, les feux et des incendies font des ravages. Des propos, aussi incendiaires, fusent. ‘’Il est halal de manger un apostat mort, du moment que vous ne le faites pas cuire ou griller !’’. ‘’ Il fut un temps où l’on pouvait encore rire de tout et de toutes les outrances, sans qu’immédiatement, tout prenne des proportions belliqueuses et ahurissantes.’’
    Mus, on ne sait pas par qui, des terroristes, ici et là, s’explosent, semant la haine vindicative et la panique, en souillant l’islam et les musulmans. Après les actes subis en Belgique et en France à Paris et à Nice, parallèlement aux affres du Moyen-Orient, on lit : ‘’ Le burkini déchire la France et la rend hystérique.’’ . Bon Dieu, plus que la nudité et ce qu’on fait avec, qu’est-ce que les habits et les us, hypertrophiés d’Orient, inquiètent et perturbent, à les amocher nos Gaulois de France !
    Prise en charge en France après plusieurs décades de travail, une femme lourdement affectée, est venue en chaise roulante. Elle porte une liste de 20 produits, suivis depuis longtemps. Elle me consulte pour ses jambes qui sourdent de liquides. Une femme de 30 ans, 3 enfants, est victime de mauvais traitements habituels et de coups et blessures récents, 15 ecchymoses et embarrures par barre de fer, assénés par son mari.
    Bien des gangs daéchisés, sont attrapés. Si ce n’est pas un policer qui tue les siens, c’est un gendarme qui s’emporte pour un mot et qui liquide son supérieur. Hollande reçoit des conseils de retenue chez son homonyme le Pape François. Américains et Russes reprennent leurs hostilités et leurs chaudes froidures au Moyen-Orient. Faut-il interdire aux sœurs de l’église de se baigner les pieds dans les mousses des vagues ? On crie d’ici, à l’incongruité indigeste des iconoclastes. Ces étranges fantômes, qui dénaturent la réalité normalisée et les usages policées et rigides des autochtones de France !
    Vols et coups de sabres, parfois mortels, défraient la chronique et stupéfient les habitants. ‘’L’insécurité et la délinquance sont au cœur du débat public ’’. Des chiffres faramineux d’interpellations pénales sont confiés à la presse ! Beaucoup hésitent de sortir. Ailleurs, avec ses retombées vésuviennes, le sémillant doyen socialiste, JP Chevènement, bientôt président de la Fondation pour l’Islam de France, exhorte les musulmans à ‘’ se faire discrets !’’ Comprenez, ‘’ Muets, ternes, inodores, incolores, invisibles ’’ ! En Amérique le port d’armes fait des victimes, surtout parmi les noirs, du fait des erreurs d’appréhension de la police. Mon Dieu, quel monde !

    De la vie, simplement

    Malgré tant d’usages et d’usure de ce corps, toute une expérience, je ne sais pas vivre et je ne connais pas encore le mode d’emploi. N’attendez pas de conseil objectif et sincère, les enfants ! Je ne veux pas faire de complaisance géniale ni de faux semblants. Je suis incapable de vous influencer. Je n’ai pas le code qui permet aux vieux, sans expérience, de corriger quiconque. Mais avec tout ce qui se passe dans le monde, on se pose des questions, moi comme d’autres, sur le genre humain et la vie en société ! Où est partie l’éducation civique dans l’enseignement, que sont devenues les civilités sociale, quid de la morale ? L’école, les parents, l’état fuient leur responsabilité, délaissant ce grave problème universel entacher les conduites des gens, des jeunes en particulier, dès leur enfance !
    On devient couple et parents, sans avoir rien appris comme discipline à propos de cette matière. Un ensemble de conduites et de conseils qui devraient être enseignés comme une nouvelle matière du cursus scolaire. Les relations et les droits, ceux de la famille, des enfants, leur gestion, leur éducation, les rapports de l’individu envers les voisins et au travail…Ne peut-on pas demander à l’Onu, à l’Unicef, à toutes les académies, universités et écoles du monde, quels que soient les pays, les cultes et les habitudes, de se ressaisir ? Et d’oser entreprendre d’éduquer les gens à mieux vivre, en société, en famille et dans leur couple. Avec le nombre de divorces ici, on comprend mieux, les couples libres et cet usage, librement pratiqués ailleurs, même au sein de l’Elysée !
    Si je dis que je ne sais pas vivre et que je ne connais pas le mode d’emploi, je parie que c’est aussi le cas pour vous. Malgré tous vos sens, et surtout le bon sens et vos adorables sentiments, vous apprenez à le faire dans le tas, spontanément, au fur et à mesure des expériences de la vie. Ce, dans les meilleurs des cas ! Voici en vrac des pensées futiles et fugaces, qui défient et défilent, au hasard, en toute furtivité. Sont-ce les perturbations d’un esprit en faillite, ou les turbinations* mystiques d’un apprenti philosophe ? A vous de juger, puisque je vous invite à lire et à transmettre au Saint Esprit. Pardon aux sains d’esprits, les locaux qui nous administrent et nous guident et à ceux qui nous surveillent. A commencer par les grands manitous, le baraqué Obama et l’hilare Mme Clinton.

    Aphorismes et prières existentielles

    Dieu, reçois mes prières secrètes et celles plus concrètes que je te déclare en public. Fais-le tant que je suis sur terre. Parce qu’après, sur n’importe quelle sphère, quelle que soit la durée de sa propre vie, ou de la mienne ressuscitée, je ne saurais que faire. Je veux que mes vœux soient pérennes et que ta grâce me couvre pour l’éternité. Amen !
    Malgré mes défauts, mes erreurs et mes tares, dues à mon sort, mon destin et ma constitution, je t’admire, mon Dieu ! Que puis-je faire de mieux ? Et si j’ai fauté, ne suis-je pas d’argile ? Alors, comment me repêcher du ruisseau ou du caniveau ? C’est vrai que les immondes voisins transforment nos trottoirs et nos escaliers en pire que ça ! La Wali est partie sans organiser des semaines de propreté, comme suggéré, 4 fois l’an ! On fait dans l’éducation civique : on demande aux gestionnaires d’éviter les faveurs intéressées, la corruption dirigée, les connivences brillantes et le népotisme éclairé, ouverts aux universels et richissimes zélotes, aux multiples quéquettes, lisez casquettes et à la gente partisane née du kif blanchi ! On fait de même dans l’éducation sexuelle à en oublier l’éducation civique. Il te faudra attendre le prochain protectorat pour te rappeler ces notions.
    Dieu, oublions ces hommes qui ont parasité mon chapitre d’invocations. Ils sortent comme ça, impudemment, pour troubler mes prières ! Rend-moi meilleur encore, refait-moi ange, pour mieux comprendre comment être et me comporter, afin de t’adorer pour l’éternité. Je ne perdrais rien au change. C’est ta promesse qui sert d’espoir, de guide et de garantie.

    Galvanisés, formatés, embourkés*,

    Déjà ne connaissant que peu de nous-mêmes, de nos origines, de notre fonctionnement et de notre propre devenir, nous sommes complètement voilés à autrui. Entièrement ‘’embourkés’’, quels que soient nos critères et aspects cultuels. Nous ne voyons que les masques d’autrui, des pseudos, fictifs ou virtuels, sur des entités cachées, quasiment ou en partie à elles-mêmes ! Des images à travers des prismes qu’autrui voit de nous, cassées émanant d’un miroir difracté. Et vice versa. Ces visions sont un vrai délire dans un labyrinthe, une déformation de la réalité, malgré les précisions scientifiques acquises par certains d’entre nous.
    Nous voguons au sein d’approximations autour desquels agissent des impondérables. Nous ignorons comment les faits s’entrechoquent avec les hasards et les actes inétendus. Souvent des paramètres et des facteurs manquent à nos équations, élémentaires. La certitude n’est pas d’une réalité générale. Parfois, si heureusement !
    Encore qu’il y ait des savants qui viennent nous dire que 1 plus 1 ne font pas 2 ! Allez comprendre ! Et je ne parlerais pas de fictions ni de politique, en ignare, en invoquant ces sectes qui nous dirigent. Oui, de par leurs crédits et leur argent, leurs armes, leurs mafias et leurs lobbies, voire encore leurs démons. Je ne parle pas des vieux Démons mais de Satan ! S’il existe, outre ceux non-hermétiques, de la politique, et si chers à notre ami Benky. Mais, ce n’est qu’une façon de parler, propre à lui, des images pour être entendu du peuple.
    Je ne parlerais pas de cette théorie dite du complot, que dénigrent les gens avisés. Théorie tellement fourbe qu’elle se dit être une ‘’théorie’’, alors que nous avons à faire avec une action décidée, programmée pour être opérationnelle et incontournable.

    Exemples subjectifs simplistes.

    Conscience, engagements et hasards. On est en fin Juin, il fait torride pour un début d’été. Tu attends ton prof de maths ou une autre créature qui se fiance. Elle ne vient pas, parce qu’elle a été prise au dépourvu par l’orage ou son parrain ! Parce ce qu’il a plu de façon inattendue, tu rates ta révision ainsi que les dernières astuces avant l’examen. Voilà ton bac raté, parce qu‘elle n’avait pas prévu de prendre un parapluie, ni suffisamment de courage pour élaguer son amant pour un moment. Voire d’engagement ou d’empressements, pour tes révisions !
    Je prends rapidement note de mes pensées, en faisant la course contre leur extemporané oubli. C’est pire, quand ce sont plusieurs idées qui surviennent à la fois ! Difficile de retrouver le fils de celles-ci pour continuer le raisonnement. Elles s’échappent avant d’être notées. Faut-il se concentrer à ce point sur ces ombres qui passent ou les réciter comme une chanson le temps de trouver un papier et de se munir d’un stylo pour tracer ses pensées. Je présume que les écrivains sont prémunis et mieux armés envers ces cas-là.
    Voici qu’un tabouret vient d’être bousculé de sa place par les enfants, lors de leurs jeux. Je vais illico le caser pour sécuriser l’espace et libérer le passage vers la fenêtre. Là où j’ai laissé des idées en suspens…
    Un moucheron infra millimétrique volette près de la tige de crémone des persiennes de la fenêtre. Mon regard est attiré vers la bestiole, qui a quand même, elle aussi un cœur, des pattes, des yeux et des ailes, un ventre et un zizi. Alors que je réfléchissais à sa constitution et que je philosophais sur son existence, je vois dans sa direction, vers le bas, un tourbillon de feuilles mortes. Parmi elles, des fleurs blanches de bougainvilliers volettent au ras du sol. Tournoyant un moment, elles repassent sous le portail, pour reprendre la rue. C’est là d’où le vent les avait amenées depuis leur chute de la haie des voisins.
    Qui dit vent dit poussières. Adieu à la propreté de ma voiture que je viens de faire laver. Je me remets à refaire son nettoyage à coups de jets d’eau avec tuyau d’arrosage. Perte de temps inattendue du fait de l’orage et oubli d’aller chercher mon fils à la gare. Juste un moment. Et ça rejoint le cas de la prof qui a fait rater son bac au fils de mon voisin.

    Parkinson, Alzheimer,

    Indécence, démences et oublis, ou les souffrances de l’encéphale. Il a dit au médecin, si le paradis est prêt, c’est sûr et qui plus est il y reste beaucoup de places, je voudrais y aller tout de suite, docteur, puisque c’est l’idéal c’est l’Eden ! Y aller vite, sans risquer de commettre des erreurs dans la vie. Y aller tout de suite, sans attendre ni jugement, ni résurrection, ni mort. Si vous êtes un psy, ne vous moquez pas de ces pensées ni des questions de ces jeunes. Encore moins des mots des malades. Ce n’est pas un candidat à la ceinture explosive, une victime engrossée de slogans et endoctrinée par l’intox et la propagande ! Au pire, contentez-vous de les comprendre, ces patients, sinon de les soigner. Si vous êtes riches et/ou puissants, seigneurs féodaux et arrivistes, cessez d’humilier les démunis et de pomper les indigents. Quelle honte de laisser les autres dans l’ignorance, si vous êtes cultivé monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie ! Et répondez aux lettres poliment, quand vous les recevez, il y a un secrétariat pour cela, c’est ce qui s’appelle être éduqué ! Et vous gourous, chefs et pythies des temples de ce binôme de parlement, soyez au moins présents, pour justifier votre salaires et boniments ! Sinon la blessure des urnes qui sourdent de vos émoluments. Comprenez vos salaires en chèques, signés de nos regrets et ardents ressentiments ! Répondez comme les ministres à nos lettres, même en silence ou dans le rêve, en vous activant. En vous invectivant, ô tribuns inutiles et avocats insuffisants ! Si vous êtes sain, grand chef et au-delà du besoin, pourquoi taxer des malades, leurs soins et leurs médicaments ? Dites !

    Des hommes, dans des états similaires

    Le schizophrène est en guerre contre ses propres composantes identitaires. Ça vous rappelle un pays donné ? Il se sent multiple et en litige contre un soi-même qui n’est pas univoque. Il se sent, désuni et multiple. Il est habité et possédé. Complexe, son âme qui n’est pas tranquille, tente d’apaiser ce monde et ces idées disparates, qui n’ont de commun que le corps. Une obligation, en dépit du sentiment de ses organes d’être déchirés et possédés. Ce corps qui contient des milliards de cellules, cet organisme, pareil aux autres animaux, un véritable chef d’œuvre, est pourtant un monde qui se cherche.
    Son chef-d’orchestre, multiple tour à tour, n’a pas la sécurité de l’emploi et surgit d’horizons, antinomiques, pernicieux permissifs et souvent égotistes et contraires. Vous connaissez ce pays ? Il en existe des dizaines ! Hormones et glandes, tentent d’harmoniser les exécutants de ce corps à l’intérieur de son entité et de son territoire historique. Nos organes sont sous la coupe de leur chapelle de crâne
    Tout homme est déchiré entre les besoins de son être et de son désir de paraître. C’est la finalité de l’individu qu’il est. Montrer son particularisme pour exister différencié des autres énergumènes en se distinguant pour être le meilleur. Ou la plus belle, n’est-ce pas, encore ? Les exigences de son corps, son identité dubitative, instable et plurielle, il lui faut les conserver pour être ce qu’il est et rester défini. Persister dans la lumière et la logique, avec tous les capitaux amassés, comme cultures, infos, masque, réputation et intox. De la rue à l’école en passant par le temple ou la mosquée, il en a ramassé des infos et des conduites !
    Tu es une encyclopédie, un monde, mais tu ne peux rester seul ni vivre en autarcie. Ainsi le monde et ses milliards d’êtres qui le composent, se comportent en vrais ennemis. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui fait tourner la terre et qui l’abreuve d’eaux et d’air. Les actes et les envies, la jalousie, les idées morbides, l’ambition et l’indécision, lui laissent des parts au hasard, qui lui dictent les actes et les sentiments, les moyens de rester uni en soi, au moins pour un bout de temps.

    Pensées fugaces impalpables

    En cet instant quelques pensées vaseuses, romanesques ou mystiques m’effleurent. Pensées futiles et actes infimes. Toi, tu as des idées plus prospères, plus réalistes en matière de commerce ou de politique. Je t’écris pour la mémoire, non pour oser entrer dans la postérité, mais pour maintenir ma propre et déficiente mémoire.
    Ne m’en veux pas de parler de ces petits riens, alors que des choses autrement plus importantes te submergent et te prennent tout ton temps. Des actions, pas des idées. De l‘argent, pas des rêves stériles. Tu vois le monde à travers les chèques, la puissance, la poudre, le sang et le fric. Toi, tu as des idées pour façonner le monde. Tu es la rubrique d’un livre comptable, en marge d’une carte d’état-major, en campagne militaire. Moi, je prends cet instant comme un éclair furtif et futile. Aussitôt qu’elle gicle, l’idée git là-même et me laisse plus perplexe qu’avant. Semences inutiles éjaculées sur un champ stérile par un mollasson. Les drakkars se sont tus, naufragés dans les esquifs de leurs fastes chagrins. Alors, que toi, suprême, machin, tu voles de ville en ville, dans ton avion.
    Un moment de réflexion…Puis s’en va ! C’est un exemple mineur de ce que pensent des milliards de fois des milliards d’êtres, humains ou pas. Qui écoute mes songes et surveille mes idées, pour me juger à travers elles, m’en féliciter ou me sanctionner ? Moi-même, je les oublie, extemporanément ! Que représentent les idées ou les mots, si rapides qu’ils sont et dont personne ne sait ni imagine, où ça se passe, comment ça s’exécute ou que ça se produit, dans son propre cerveau ! Et quand tu me parles de mon corps, je ne sais pas ce qu’il y a dedans qui m’appartient et qui n’est ni un don ni un recel. Sans agiter l’ego, le mois et tout autre surmoi de la psychologie ni cet esprit ou cette âme, en peine, que nous affrètent les crédos et les religions.

    To be or to have
    Le monde est fait de beautés qui imposent le culte du beau. Une religion esthète. Ne manque que la joie, la paix et le bonheur à ses hôtes ! Autrement, la vie est époustouflante, quel que soit son support et son porteur, animal ou végétal ! Je ne parle pas de l’admiration et de l’humilité qu’impose le fait de se voir, nés et collés sur un grain de sable, qui tourne à vitesse folle autour de lui, je parle de la Terre et autour d’une étoile, le soleil.
    Et être ou ne pas être. Avoir ou ne pas avoir ! Ressurgir après avoir trépassé ? Où donc seront dans un siècle, mes idées, mes notes, mes livres, tes paroles, tes promesses, tes rires et tes chansons, ma belle ? Où seront les images que tu voies et que transportent à ton récepteur les ondes que tu ne voies pas ? Où seront tes actes et tes propos et ceux de ceux-là qui nous succéderont et qui liront mes délires ? Ils seront notés, ineffables témoins, quelque part pour ton éventuel et inéluctable jugement…
    Tes idées seront logiques et exploitables, utiles et suivies par les mercenaires qui nous traquent ou les pontes qui nous gouvernent, mon grand. Les miennes, le seront beaucoup moins, comme d’hab ! Sauf ratage et trépas ! Qui est donc le témoin fidèle et silencieux de mes idées profanes ? Fut-il loyal et reconnaissant des suggestions que je ne me suis pas arrêté depuis trois décades, de leur faire, par lettres ou sur le journal ? Bénévolement, gratuitement ! Je ne vais pas demander aux extraterrestres d’être mes témoins ni crier au complot. Comme ce chef, en invoquant les démons et les crocodiles, les animaux cachés de la jungle impériale qui prospèrent et qui gagnent ! Passons !
    Je ne serais plus là pour contrôler mes impressions et mes dires. Ni pour maudire le hasard et les éléments futiles, ou les raisons, la logique de ceux qui font preuve de force, de passion, d’actes et d’exécution de leur volonté et de leurs dictats sur la vie des autres. Administrés et soumis, assujettis à la loi du ou des plus forts. Parce qu’ils sont légion d’impérialistes à vouloir nous changer sans nous donner l’illusion d’appartenir à leur sectes identitaires !

    Ci-git la Terre, dans son ivresse

    Où ira la superbe Terre, minée qu’elle est par les exploitations dévastatrices et les guerres ? Que restera-t-il de ce berceau-éprouvette, éprouvant et mortel ? Où ira le monde, les religions, les philosophies et tous ces clans et ces crédos qui font bien des martyrs. ? Qui suis-je pour m’en inquiéter ? Est-ce que ce devenir universel, futur, me concerne, de près ou de loin, sachant infime l’entité que je suis ? Quand on voit sans pouvoir les approcher des milliards d’astres dans l’univers, qui naissent ou qui sombrent dans les trous noirs, que représentent les hommes et leurs roi, leurs savants ou leurs prophètes alors que des nations ont péri sans laisser de traces et tous ces puissants sauriens et reptiles !C’est quoi représenter pour l’humain, cet assassin, cannibale et carnivore ? Où est la place de l’homme, avec sa ‘’nullitude’’, au sein de cette multitude d’êtres, vivants ou presque, quand on espère de Dieu, l’auteur du Bigbang, un quelconque souhait dans ses prières ? C’est tellement méprisant, avilissant et infinitésimal, que l’estime de soi, qui que l’on soit, devrait nous pousser à plus d’humilité et de sagesse !
    Je m’adresse aux pontes les plus élevés de la terre, aux fauteurs des guerres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, à ceux que je méprise comme Trump et qui me déçoivent comme Chevènement dans son conseil de ‘’ se faire discrets ‘’ lancé aux musulmans. Je ne retiens qu’un bon exemple SS le Pape qui vient de recevoir cet autre François ! Au moment où l’on doit céder ses cendres ou son argile à la terre. Le reste s’il suit, esprit ou âme, on ignore comment il revivra et ce qu’il gardera en souvenir de la personne et de son corps…Celui qu’il aura engrangé en sacrifiant et en s’appropriant bien des vies animales ! Et dire que ces carnassiers et ces animaux que nous représentons, à genou ou orgueilleux que nous sommes, fiers du langage de la conscience et de la station debout, ces parasites, qui volent avec zèle, aspirent au paradis, tous, en s’entretuant.
    Eternelle agonie, l’homme ne sait pas d’où il vient ni où ces guerres barbares vont l’emmener. L’Eden croit-il mériter, entre les victimes meurtries et leurs prophétiques et démocratie tyrans, pour profiter des mêmes faveurs divines, des mêmes rêves et du sacrement de Satan.

    Caricatures et apostasie.

    Avec un fez, un chapeau et ou une calotte, cachant ces nouvelles coupes en vogue, les collégiens de la même déité, se masturbent en pleine église, devant la statue de la vierge marie. Parce que disent-ils, à la Charlie, que c’est laïc de le faire comme de bouffer en public en plein ramadan ! Et qui plus est, à l’instar des filles aux bustes et pubis nus, qui déambulaient à la mosquée de la Tour Hassan, devant la porte du mausolée Mohammed V, leur corps n’appartient qu’à eux. Et qu’il leur importe peu que les fidèles les regarde faire, parce qu’ils n’ont pas à se cacher pour faire librement ce que leur corps exige d’eux de faire. Soit par besoin physiologique, de plein droit ou par instinct.
    Le cycle vital. Ce dimanche, 6 sauterelles vertes, s’exhibaient nonchalamment pour narguer le propriétaire du jardin. Offense et indiscrétion, voyeurisme, des parasites voraces et des saccageurs des plantes qui poussaient là. Les feuilles des glycines et des liane-aurore, étaient presque toutes détruite en bas. Les sauterelles faisaient une halte en attendant de ronger les jeunes feuilles du haut des plantes. Une fois écrasées, mortes, sur le sol, il a suffi à une escouade de fourmis d’une heure pour dégager tous les corps des insectes qu’elles ont récupérés du sol. Les fourmis venaient de l’un des grands pots de fleurs où poussent les plantes. Une fois digérées, les bribes de sauterelles, leurs déchets protéiques viendront de ces fourmilières pour nourrir, comme engrais, les racines de ces plantes qui ont été férocement mangées par les criquets. De belles fleurs en vue, pour l’automne prochain. Miracle de la chimie entre la physique masticatoire des mandibules des insectes et le recyclage dans l’humus de leurs déchets

    Neurasthénies et babillages

    Lecteur apathique qui déteste lire, fourbu, affaibli, désorienté par tant d’appels, d’incompréhensions, perclus, éclaté, tu es de plus déchiré par tant de tristes guerres que l’ego seul des chefs ne peut expliquer ! Le pouvoir, le cumul des biens et la jalousie, dictent aux hommes et à leurs tribus divines des pays prophétiques de morbides ressorts ! Ils guerroient pour subsister et s’apaisent dans la guerre !
    Pour m’apaiser, faut-il oublier ou renâcler à vie, ce que chantonne tout un chacun, et ce mondialement ? Je veux rester zen et donner mon opinion seulement. Sauf que c’est un cumul de gavages et de ressentiments ! Sont-ils subjectifs, quand c’est le refrain de tous, également ? Je trouve, quant à moi, refuge et réflexion philosophique, dans la ‘’petitesse’’ des meilleurs. Et plus encore de dégoût ou de déception chez les plus grands d’entre-eux. Citez-moi un nom, un nom qui n’ait pas été trahi par ses biens illégitimes, ses dépassements et ses frasques de corrompu ! Je ne parle pas de mon pays, pour ne pas être subjectif et jaloux ! Ce sont comme dit l’autre, des assassins et des impérialistes. Des comploteurs intempestifs qui m’interpellent. Des corrompus que j’indexe autant que vous le faites, comme de Miguel Cervantès, les moulins à vents, si chers à éventrer par Don Quichotte et Sancho Pansa !
    Mais ça ne suffit pas, ils sont égocentristes, menteurs, querelleurs et tatillons. Ce sont les funestes industriels de la mort et des tueries ‘’mondialistes’’. Vous le saviez. Ils se jettent les responsabilités les uns sur les autres. A leurs têtes et au pluriel, les chefs guerroyeurs de ces invincibles ‘’démocrades’’, qui régissent ces démocratiques nations. D’ubuesques donneurs de leçons ! Vous voulez des noms ? Sans risque de parjurer, citez-les tous ! Ces fourbes parangons ne cesseront jamais de nous commander de loin et de nous narguer à la fois. Le néocolonialisme est né avec ses frontières imposées, sources de guerres entre les tribus des pays déchirés, lors et après les colonisations. Epaulés, les politiciens, véreux ou pas, alignez ici tous leurs défauts et qualités, se sont lancés à la conquête du pouvoir. Lors des élections se mêlent à eux et les supportent, les fans, les mécènes et surtout les richissimes banquiers. Les fabricants d’instruments et de matériel de mort, dirigent de fait les urnes ! C’est de là, depuis l’ère des canons, qu’ils tirent leur suprématie et qu’ils dirigent les suffrages et les scrutins. Ce sont les messies des guerres mondiales et les commanditaires de celles qui sont partout explosives ou larvées. Les chefs tremblent, quand vente sur leurs parapluies et parasols, l’haleine fétide et explosive, de ces puissants agitateurs de marionnettes et magiques monteurs de Muppets-shows.

    Délires de saison ou divagations existentielles.

    Admirant la palette du bon Dieu, j’ai beau regarder le ciel, je n’arrive ni à voir ses étoiles ni songe les compter. Lire les messages des nuages, comme les pythies du passé et les devins d’hier, découvrir le sen de leurs formes et de leurs dentelles, m’échappera toujours. Et dire que ce n’est que de l’eau qui flotte dans l’air. Mais, que contient l’eau, mesdames les chimistes de la Cop22 ? Et quoi qu’autre comme électrons et quarks, s’il vous plait ? Toutefois, merci pour l’oxygène et la propreté, si votre organisation pouvait mieux s’en occuper, par-delà le plastic et les déchets ! Plus aucune critique, les vigiles se sont tus. Et les belles lèvres, gonflées à bloc de suffisance et de vérités, se sont fripées et assagies.
    Double ou multiple, selon ce qu’on m’a dit, je viens de deux mondes qui se sont assemblés pour fabriquer cet organisme, que je suis. Cette personnalité complexe et ce corps si compliqué, que je prétends être ‘’les miens ’’est ce que je suis. Le corps, embrouillé qu’il soit, est tellement fabuleux et magnifique, qu’il dépasse mon entendement. Je suis admiratif et épaté, non devant ce que je suis, mais à l’adresse de Celui qui m’a inventé…les êtres vivants, dont l’homme.
    La personne et/ou l’esprit qui manipulent ce ‘’ robot’ ’animal époustouflant, qui se gère automatiquement, me sont plus opaques encore ! Je viens de deux sphères qui se sont interpénétrées et qui ont complexé la Terre. Je vis sans savoir d’où je suis vraiment, je parle de nos origines, malgré les découvertes des fossiles, celle de l’évolution et le mystère de la création divinisée ! Perplexe, l’homme conscient de ces mystères, déstabilisé par ses questionnements existentiels, vit sa courte vie, en bouleversant son berceau-cimetière. Tout comme ces milliards de frustres prédécesseurs et ses frères de misère contemporains, les animaux ! Ave B.B. ceux qui vont mourir le jour de l’Aïd, te saluent !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Août 2016
    http://www.alterinfo.net/Mystique-et-politique-Futilites-virtuelles-et-questions-existentielles-face-aux-tragedies-reelles_a124784.html

    http://www.express.co.uk/news/weird/702205/IT-S-COMING-UFO-truth-legacy-more-profound-than-Christ-Obama-may-trigger

    Futilités virtuelles
    et questions existentielles face aux tragédies réelles

    #207198
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TU PEUX ME DIRE CE QUE TU SENS ?

    Tu peux me dire ce que voit l’ange et comment il est suspendu en l’air ?
    Tu peux me dire ce qu’entend l’oiseau qui se pose sur le fils des ondes qu’il perçoit tout autour ?
    Tu peux me dire ce que pensent les colombes unies sur les branches de dessus les gouttières ? Qui me dira le sens de la musique et la beauté des chants quand elles roucoulent ? Oum Kalthoum et ses versificateurs ? Et tous les autres savants de par le monde et les poètes littérateurs ?
    Tu peux me dire ce que sentent les fleurs multicolores qui regardent sans rougir les oiseaux faire? Qui baptise de leurs noms leurs belles plumes et leurs enivrantes couleurs ? Ô Paonnes, ô coqs, merci de vos chants et de douceurs !
    Tu peux me dire ce que pense la chenille apeurée qui ronge, blottie la feuille des mures ? Et que sait-elle du papillon promis qui va naître d’elle pour se lancer dans l’éther ? Ou de la soie de ta cravate, Lecteur ?
    Tu peux me dire ce que pense le poussin avant de son œuf éclore? Et ce que dit le bébé avant de sortir de sa mère ? Qui suis-je ? Où suis-je ? A boire ! De l’air !
    Tu peux me dire ce que sont les mots, les ondes, les électrons et ces choses qui magnétisent mon esprit à mon corps ? Tu peux me dire ce qu’est cette vitesse et ces tours de magie, qui m’attachent sur la Terre ? Ô Moïse ô mages, donnez-moi de vos miracles et de vos tours !
    Tu peux me dire alors, comment qu’elle tourne la Sphère ? Sans nous éparpiller dans les cyclones du néant, lors de ses vertiges de folleautour de l’astre solaire ? Ivresse de l’amour, on tient éperdument à elle, qu’elle continue la Bleue sa villégiature !
    Tu peux me dire ce que les anges et Satan, nos juges, nos régisseurs, nos religionnaires et nos censeurs, trouvent comme plaisirs à nous guetter en train de manger, de rire, de nous enlacer ou de nous reproduire ?

    Mais, comment les séraphins font-ils, pour flotter dans l’air et nous retenir dans nos chutes mortelles ? Ils ont des bras et des ailes, qui plus et des pieds invisibles pour sauter et voler avec grâce dans l’air ! Facile pour eux, ils ont des ordres divins que leur facilitent de tout bien faire !
    Et ce cornu de Diable invincible, impérieux et irrésistible, qui me prend, le méchant irascible de la queue et m’envahit sur tout le corps ? Satisfait de mes faiblesses, en délire de persister ou d’être, le serpent ou scorpion, tel un cryptique ministre, dans son monastère, me prend de sa queue en guise de flagelle, et me lynche et aliène, l’esprit et le corps.
    Qu’ont-ils tous à faire le souk et les zouaves, dans ce Magasin et ce magistère ? Les guetteurs et les procureurs s’affairent autour de moi et sur ma personne ? Suis-je si intéressant pour leur offices gratuits de curieux zélateurs ?
    Tous aiment faire quelque chose pour être et pour exister, justifier de l’envie de paraître, de revenir et de persister. Quitte à ce que ce soit inutile et/ou grave pour autrui. C’est la vie qui leur apprend la manière la plus facile de le faire. Ils pensent à être et à exister. C’est naturel.

    Tu es ployé et couché comme cette chenille qui rampe, elle ne sait vers où, mais elle va,rampant et grignotant, ce qu’elle peut se faire. Tu es pareil à cette larve mon frère ! Pas plus que toi, elle ne sait pas ce qu’elle va devenir ! Dans le bec de l’oiseau qui va la saisir ? Ou lorsqu’elle aura des ailles, pour lui échapper, encore !
    Tu es ramolli et fripé, affalé, oh si, toi aussi tu vas l’être ! C’est écrit dans les gènes qui t’ont dessiné et prédestiné. Qu’es-tu venu faire mon pareil ? Que te reste-il à dire à ceux qui font la pluie et le beau temps ? Ici et là et qui nous raflent leurs parapluies d’amis, d’autrefois, profiteurs mais sincères, par cet hiver. Rarement libres et indépendants, leurs chefs eux-mêmes, subissent des lobbies, les affres et les affaires ! Je le dis au premier qui nous guide ! A Adam et son Eve, à leurs rejetons simiens que nous sommes, dans nos zoos d’oiseaux. On appelle ça des volières ! Alzie te guette, mais tu as retrouvé le mot idoine, quand-même ! Tu es bien pessimiste, maniaque et déprimé, en somme !
    Tu es livide, inepte et impotent, tu respires à peine cet air, que les comparses ont pollué ! Futile et labile, virtuel spectre ou hologramme ! Aigri, que viens-tu faire, l’Homme, en si peu de temps ? Alors que la vie tire des millions d’années sur la Terre déjà. Nos levures les premières, datent dans nos ventres depuis bien des ères !

    Et toi encore, tu veux revenir et résister sur cette terre, à la Terre que tu as ternie et polluée ? Là, seul dans la poussière de ton argile et tes os, tu veux sortir des catacombes pour habiter l’Eden que tu as pourri ?
    Ivres des paradis qu’on leur promet, comment les assassins, de toutes les marques et les couleurs, se verront-ils ensemble le Jour du Jugement, s’ils ressautaient par malheur ! Poussière, tu rêves de paradis, de métempsychose pour t’éterniser ! Tu peux me dire ce que pensent de la Résurrection, les fratricides qui nous assomment et qui ternissent les religions, la culture et la civilisation, aux extrêmes, des deux bords ? Ils ont jeté leur dévolu sur les civils ! Ils se sont éclatés dans la foule innocente et inerme pour terroriser les peuples de ces pays, tout autour.
    Endoctrinés par vindicte, ils ont pulvérisé leurs corps, en offrande aux imprécateurs, là sur les ‘’coupables’’, innocents, que leurs assassins de maîtres leur ont indiqués ! Instruments fanatisés, les bombimens, chauds des boniments de leurs mentors, font les affres de notre temps. Paradoxes cruels où la démocratie, la civilisation et les religions de même essence, s’affairent à détruire l’humanité par leurs manœuvres hypocrites et politiciennes.
    Ils sont venus de partout, les prosélytes, à l’appel des nostalgiques d’un empire éperdu, nés au milieu de pays qu’on veut faire éclater, pour les calmeretles asservir. Ils usent des religions, retournées aux extrêmes de leurs défenses bellicistes antiques, comme d’un opium, pour cimenter les zélotes révoltés. D’un bord ou de l’autre ! La confusion est terrible. Les chefs d’orchestres regrettent les partitions qu’ils ont ratées. Les pays dévastés, privés de leurs tyrans, ou gérants de pacotille, leur explosent au nez !

    Largement renforcés, les sbires et les séides de guerre, cachent encore inconnus, les ‘’ maîtres d’armes qui les ont procréés. Par erreur ?! Une erreur à la dictée. Ils font la guerre à la Terre dont la maîtres, pervers par endroits ou par nature, sont excessivement jaloux ! Il ne faut pas parler de conspiration, dit-on, ni de complots. Ça les rend moqueurs et arrogants, ces nerveux qui dominent le jeu d’échecs et d’erreurs !
    Fort de leurs dieux latins et de leurs forteresses techniques et financières civilisées, les Tribus célestes, à l’identité prophétique majuscule, mènent le monde qu’ils ont apprivoisé ! Je médis des maîtres ! Passe encore. Mais, c’est une parodie, un chant de du cygne pour humanité. Je crie l’injustice des démocraties qui nous ont si bien élevés.

    Tu me diras ce que sent le chef de guerre, qui ne veut pas mourir ! Qu’il soit président, général, patriote sincère ou empereur !
    L’Humiliation, la folie, la sérénité ou l’arrogance devant le Seigneur qu’il adule en croyant ou qu’il dénie en apostat. (Dans l’isolement qui le rend avec soi, plus sincère !) Que représente la vie des autres pour lui ? La vie des citoyens des autres pays qu’il pousse à la régression, au fractionnement et à la partition, ou carrément à la guerre. Lui, de toute façon s’il s’est fait un nom, de rebouteux ou de d’apoplectique hagard, il va partir ! Si ce n’est en prophète lumineux, en héros du peuple ou en martyr vantard. Je ne vise personne, je suis sincère.

    Il est loin l’Orient avec sa sérénité retrouvée, son amour du travail et son évolution magistrale, si géniale. Gandhi, Bouddha et Brahma ont laissé les autres peuples, ceux des prophètes d’Asie mineure, blasés par leur prééminences tribales on sur le carreau ! A la lisière des guerres coloniales insatiables et des croisades intarissables. La poudre et le feu explosent, semblant sortir les ténèbres à la lumière ! On appelle ça l’Apocalypse ! Ils la veulent vite les salauds ! Pour aller au paradis. Alors, que bien des animaux aiment la vie et cette terre ! Et nous donc ?
    Les Chinois travaillent, les Hindous dansent et chantent, tous font des affaires et miroitent leurs milliards d’êtres ! Pendant qu’ils pensent au Japon ou à Mao, nous on caracole, avec nos guerres existentielles. Des résurgences de batailles éteintes, post mondiales et de nettoyages ethniques, dans des camps concentrationnaires. Des affres, dont nous sommes les autres victimes. Et notre retard de 5 siècles et quelques ans est en appel devant les risques de déflagrations multiples, à nos horizons du Nord. Sinon à nos portes ! Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

    Las des parangons arrogants et des prédateurs ataviques ! Que les mourants se lèvent de leurs tombes ! Ou de leurs chaises et qu’ils cassent les chaînes et les kalachnikovs ! Pour nous livrer à la paix des frères et des braves. En harmonie et avec respect égalitaire avec les pays et les gens du Nord ! Je dis amen et vous ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Juillet 2016

15 réponses de 46 à 60 (sur un total de 3,486)
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