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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les instantanées de Mme Student : une ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Confusions existentielles et leçons de choses

    Je suis la minute qui passe. Le lapin véloce, le nuage qui s’effrite des oreilles pour emplir le ciel de vapeur avant de se dissoudre dans l’air. Je suis le bruit de l’avion et sa trace qui s’efface. L’aéronef mystique qui travers l’Afrique par-delà les sables. Telle une lance mythique, il pourfend l’éther pour déstabiliser les démons et braver les titans. Ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Domino, le dalmatien vit sur la terrasse des voisins. Il ne reconnaît plus ma voix, mais il a du flair. Il me reconnaît de loin. Je le comprends quand je viens lui offrir un gâteau au chocolat. Et je le constate à l’éclat intelligent de ses yeux. Il est comme ces oiseaux du jardin, qui me réclament leur pitance chaque matin. Une obole, des morceaux de pain, déchiquetés de mes mains, qu’ils se sont habitués à recevoir et que je leur sers sur le pilier central du balcon. Hier, ils étaient à trois sur la cime du même bambou, en train de siffler en scrutant ce qui passe. Aujourd’hui, pressé, ils n’auront rien, sauf de ce qu’ils chercheront d’eux-mêmes. Je ne suis pour eux, qu’un hasard, un artefact du destin.

    Se souviendront-ils de moi ? Comme Doby et sa fille Erica,de leur tonton ! Ou qu’ils seront pris d’oubli, comme ma voisine du haut qui a perdu sa mémoire brutalement, ne se souvenant plus de rien. Un flash d’Alzheimer, un clash de la personne,éparpillée et hagarde, qui remet toute sa personnalité, ses souvenirs et son identité, son devenir, sa responsabilité, son âme, en question.

    Tels Ramsès le pharaon, l’empereur César ou le roi, je te vois, étoile du Nord. Super star, plus grande que le soleil, tu es là dans le ciel, du matin au soir, trônant au-dessus des arbres et des monts. Toi qui es immense et loin, je te vois comme un point. Comment me vois-tu, toi à ton tour, si tu m’aperçois? Comme un rien !

    Que je regarde le ciel et que je vois les étoiles, tant que je suis vivant et que mes yeux peuvent les discerner dans la Voie Lactée. L’immensité de l’univers, doublée de notre incompréhension face à la démesure, nous interpellent. Est-ce une forme de prières et de louanges au Seigneur que d’admirer Sa création ? Que j’emplisse alors mes yeux de ce spectacle ! J’empoigne ce sable de mes mains tant que je peux leur commander, avant qu’elles ne retournent se fondre dans les argiles sous terre ou que l’UA, ne décide de nous spolier de notre bout de Sahara !

    La Terre tourne sur elle-même et circule autour du Soleil. Je voyage avec et tout autour d’elle. Je m’imagine en avion, voyageant pour une traiter une mission vitale. Sans me renverser ni culbuter, je vole la tête à l’envers. Je suis rapide, mais pas assez, ni autant que la lumière. Comme je voudrais vite remparer cet injuste dol. Je suis comme l’éclair du tonnerre qui effraie les petits et qui repart ailleurs. Je suis comme ces grêlons qui tombent sur les toits des voitures, avant de glisser et de fondre sur le sol.

    Il neige cet hiver au pays plus que d’habitude. Nos ruraux, perchés sur les cimes glacées, sont exclus, du fait que les routes desservent mal les montagnes ! Simplets dans leurs chaumières fragiles et leurs cabanes gelées, ils pensent aux riches et aux milliardaires. Des bienheureux qui vivent déjà le paradis sur terre. Eux, si chauds dans leurs ostensibles conforts, mais qui les ignorent ! Et ils pensent au Roi si cool, si diligent et si proche, qui ne les oublie guère, face aux misères de cet hiver rigoureux qu’ils encourent.

    Je suis l’ombre de ce vieillard qui se projette sur les flancs de la voiture qui passe. Je suis l’un des plus vieux arbres de cette avenue de Port Lyautey. Qu’est-il devenu une fois maréchal, ce Pharaon ? Ce César, qui défit les empereurs et les sultans du terroir, mais qui fut meilleur que ses autres compères.

    Je suis le faux-poivrier de cette rangée droite du boulevard que le Résident Général a vu faire planter. Je viens de tomber, comme les eucalyptus géants de derrière la municipalitéet le marché que nos régisseurs ont littéralement rasés ! Certains d’entre eux étaient quasi centenaires se rappellent du général Lyautey ! C’est lamentable d’effacer ainsi la mémoire collective attachée à ce patrimoine immatériel. S’ils ont été sacrifiés, juste pour la vente de leur bois, moi le vieil arbre, tailladé chaque hiver, méritais-je de partir, sans vivre les mesquineries stupides des régisseurs contemporains ? Vous me dites, quoi par exemple, comme paranoïa ? C’est une hystérie universelle !

    Ce sont des Gouvernements qu’on sabote et qu’on empêche de se faire ! Pour les lubies des tribuns et des parvenus notoires ! Verrais-je les indélicatesses guerrières de Trump et l’arrogance ethnocidaire de Nethan disparaître dans la paix et se dissoudre ? Un délire de déments au-dessus de toutes thérapeutique et qu’on laisse faire, pour l’instant. En fait, ce sont eux qui font tout faire ! Les nobélisables de la paix ou les criminels de guerre ? Sont-ce les deux premiers des quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

    Mais qui durera encore sous la faux des richissimes vendeurs d’armes ? Je suis le vieillard. L’arbre malade, le tronc rongé par les parasites et l’âge. J’ai vu se déverser l’invasion américaine au Gharb et se dérouler la fin des deux dernières guerres mondiales ! Le plus cruel, ce fut lorsque j’ai senti, encore conscient, la scie dégager mes dernières racines. Et puis plus rien. De la fumée, de la chaleur peut-être ? Je pense que j’ai dû chauffer quelques-uns des ouvriers casseurs de troncs ou cuire d’autres pains. Mais, je n’ai rien senti pour autant. Je vous laisse arracher les autres arbres de la rangée pour chauffer vos enfers et réduire l’avenue en une étroite ruelle.

    Les prières, les nuages, les images, les films, les amours, la vie, les actes et les ors, tout passe. Qui en est conscient ? Et quelle serait la sagesse ou la solution pour mettre fin aux sinistres cynismes et aux incompréhensibles hémorragies des vies ? Que la vie s’arrête pour mettre fin à toutes les souffrances ? Afin que nulle personne, nul être, arbres ou bêtes, n’ait plus à en souffrir ! Demandez aux proies et aux victimes des abattoirs et à celles des guerres, ce qu’elles en pensent. Et si elles le savent et qu’elles peuvent et osent le dire ?

    Qui verra les feuilles vertes jaunir au soleil couchant, quand les plus rouges d’entre les plantes éclatent des lumières de la vie, ne sentira plus les ténèbres de la terre.

    Je ne sais pas s’il est important pour Dieu ou que ce soit grave pour Lui que l’on reste éternellement en vie ? Par définition, la chose créée ne pourrait être éternelle. Est éternel Celui qui a toujours été et qui toujours existé, sans être créé. L’homme, cette babiole extraordinaire, a cette tendance de tenir à la vie et de semer des traces, en plantant des repères pour qu’on se souvienne de lui. Ce sont des pensées orales que l’on se répète, des œuvres écrites, des ouvrages d’art ou de maçonneries, édifiés pour qu’on se souvienne de lui. Mais au fait, c’est pour leur ego et leur orgueil. Qu’est-ce que ça rapporte aux morts que l’on se souvienne d’eux, en fait ?

    Que reste-t-il de ces étoiles ? Ces stars du cinéma, ceux qui chantent à l’opéra. Que reste-t-il de Stradivarius, le virtuose du violon ? Qu’en est-il du secret du mouchoir d’Oum Kalthoum, des amours de ces stars occidentales, des stances des poètes du Moyen-âge ? Qu’en est-il des mages d’Orient, des philosophes grecs et des conquérants latins, de ceux qui lisent la Bible et la Thora, de celui qui psalmodie le Coran de dix façons ? Le plaisir de leurs vies, ou cette espérance dans l’autre ? Ou des faits e tdes repères pour la culture et la civilisation ?

    Même les choses importantes pour l’homme semblent désuètes, futiles, dérisoires pour ceux qui sont partis. Morts, vous me comprenez ! Je ne veux pour preuve que les larmes d’Obama à son départ. Je ne veux point périr, et s’il faut partir, ne pas mourir oublié, semble-t-il nous dire, même s’il a commis des belles et des pas mûres, lui qui a succédé aux années abattoir de Bush family ! Je veux rester eternel à vos yeux et ne point mourir, doit-il confier à Michelle.

    A l’inverse, un pimpant inconnu, riche et fier de ses paradoxes xénophobes, sort de ses gongs dorés ! Il montre ses phanères blondasses et devient de l’impérialisme l’empereur, l’icône et la caricature ! Le fait de supporter et de pousser d’aucuns sur le reste de l’humanité soumise, dans les camps concentrationnaires, lui semble un apartheid de choix ! L’ethnocide pour les colonisés, faute d’allumer l’holocauste, pour ne pas faire dans le révisionnisme, il le refuse ! Il tance par plaisir et pour frimer la paix fragile, comme il flatte l’arrogance de ses pairs. Il laisse libre cours à la pauvreté et aux maladies des plus pauvres des siens, il ivre à la fermeture les frontières et les entrés dans son pays. Ne sont-ce pas les graines et les semences des guerres ?

    En attendant, les arbres bruissent en réponse aux oiseaux. Se comprennent-ils, comme nous autres, ou jouent-ils entre chiens et chats ? Ache jabkeôu le baôu ? Déçu de sa petitesse, déprimé par la pauvreté, l’ignorance, la taille ou la vieillesse, Ulysse, surfe sur sa barque dans les mers de l’ogresse. Il entend des voix de sirènes qui l’ensorcellent et demande qu’on l’attache au mat, pour ne pas leur céder. Que signifie cette allégorie et cette explication. Les héros grecs détestent les arrivistes, même s’ils sont de l’Amérique, les ignares ingrats ou les présidents !

    Les longueurs d’ondes et les sons qu’on ne voit ni entend, existent certes pour les physiciens. Vous les utilisez sans relâche et sans les distinguer. Et pour la métaphore, ceci aussi. Si les arbres de ce jardin botanique frémissent et que leurs feuilles palpitent en symbiose, et s’ils se parlent sous la houlette du vent, je vois par contre des politiciens, la mine hautaine, narguer les races, les cultures et les religions ! Et ils refusent, selon la même vindicte instinctive, et manu militari, de comprendre ou de s’entendre avec cet autrui, les autres pays-nations du globe.

    Nés des tribus antiques, dans les langues illustres et célèbres des livres, fiers de leurs appartenances ataviques, ils veulent leurs identités supérieures ! Les nations éminentes, font la mine hautaine, l’estime de leur soi est bien hypertrophiée. Près de nous, sur la même lignée d’arbres tronçonnés ou pas, il est des cas cliniques, à découper au cutter ! A l’instar des métiers où l’on voit des pontes de bas étages, goulus, insatiables, véreux et omnipotents, on les voit traiter les usagers comme des moins que rien. Ainsi est-il de cette richissime et hautaine rapace, Madame Samedi. Une effrontée, thérapeute de nom, véritable matrone qui se veut supérieures aux autres dans son matérialiste métier…de mercenaire. Oui, je parle des marchands d’armes et de ceux des âmes. C’est de la même intention. Ils ont la lumière des sciences, du pouvoir ou des finances ! Qu’à cela ne tienne, de père en fils, ils font et défont les rois.

    Les arbres, selon la même parabole, respectent leurs places. Les hommes les déracinent. Tout ce qui existe est à la merci des frasques de l’homme. Pour son usage, il arrache et tue. Il envahit et prend. Il soumet les peuples et les états aux invasions, les femmes aux rapts et à l’esclavage.

    Regardez Boko Haram , ça fait pitié pour les jeunes femmes ! Puis cet état dit islamique, devenu renégat, monté de toutes pièces par l’impérialisme, dit-on, alors que celui-ci avait directement dépecé leurs chefs et leurs pays. On s’en souvient ! Ils prennent les filles pour du bétail sexuel, les rapaces ! Sans respect, on prend à outrance, on vole, on tue pour prendre la place et les biens des alter égos, haïs et minorés comme des gueux ! Ça se voit dans le commerce, dans les relations sociales et en politique, la locale comme la mondiale. Et c’est plus qu’assez pour croire à ladite humanité, malmenée par elle-même et terrorisée.

    Où est le social, où sont le respect, les droits , l’éthique ou la morale ?

    Cela fait pitié et peur à la fois !

    DR IDRISSI MY AHMED

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 10 mois par . Raison: Place insuffisante pour un titre long
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    RÉQUISITOIRE AUX ELUS DU PARLEMENT C/O SON PRÉSIDENT PR HABIB EL MALKI

    APPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SA MAJESTÉ LE ROI

    POUR LA REFORME DES TAXES INFAMES SUR LES MALADIES

    Messieurs , Dames les Parlementaires et vous les futurs et nouveaux Ministres, ceci un appel prospectif à vos consciences de patriotes ! Vous qui êtes mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement au Parlement et au Gouvernement de SM le Roi. Cet honneur vôtre qui vous échoit de veiller à leurs progrès et développement humain, comme de soutenir leur dignité affirmée, loin de toutes entraves, injustice et autre humiliation.

    Il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et électeurs, en situation de maladie, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en Afrique.

    HONORABLES CADRES ELUS, MONSIEUR HABIB EL MALKI

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et que les maladies occurrent ? C’est clair pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.

    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !

    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements.

    Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !

    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !

    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ÉLECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !

    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins !

    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !

    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DÉTENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !

    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Il est une injure à la bien-pensance morale !

    Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PÉNALITÉS INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES RÉGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETÉ

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.

    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !

    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME FISCAL

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !

    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM,

    Kénitra, les 11-17 Janvier 2017

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005

    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    #326657
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    GOUVERNEMENT OU PAS LES CHOSES MARCHENT GRACE AU ROI

    L’Etat est comme un corps qui cherche son physique absent ou en formation, mais dont l’âme, dont il ignore le statut, conduit toujours la vie qui palpite d’évènements importants.

    AUGUSTE ET TENDRE A LA FOIS

    Temps de paix, l’alternance et l’évolution, intelligente, pacifique, soufi pour ne pas dire zen, ont rendu à nos rois leurs âmes de grands seigneurs et de bons enfants aussi. Inlassable, le généreux roi, sensible et tendre, est très proche du peuple, avec sa bienveillance naturelle envers les pauvres qui l’adulent. Les faibles et les démunis, sont de fait, son souci premier. Humble auditeur du sermon de vendredi, Sa majesté le roi, Mohammed VI, vient de clore la réception des ambassadeurs des pays étrangers, avec sa superbe protocolaire.

    UN ROI AFFABLE ET HUMAIN

    Là, il s’incline maintenant sur le front du blessé alité. Saint Louis, le roi de France, faisait à son époque ainsi. Qu’il soit ancien opposant, comme Youssoufi, devenu premier ministre de son défunt et illustre père, ou là, comme hier ce brûlé du troisième degré ! Ce rescapé de la dernière tragédie de la route, qui a emporté dix âmes et laissé plus de vingt brûlés. C’est un passage émouvant, un message, à donner des larmes en forçant l’admiration. Il s’est penché et a salué l’homme enfoui dans ses pansements. Après s’être enquis visiblement de son état et lui avoir dit des mots réconfortants, il lui a embrassé le front, à ce grand brûlé alité. Momifié, sous les pansements, gravement brulé par un incendie des suites de l’explosion survenu entre un car et un camion-citerne.

    UN CHANTIER NON STOP : LE MAROC

    Un roi enthousiaste et effervescent. Le roi superbe, après son récent et admirable safari politique en Afrique, vient de cultiver des nouveaux soutiens et raffermir nos anciens amis. Que ne peut-on concéder pour notre identité, notre Sahara et notre présence sur le continent. Après Casablanca et ses énormes chantiers, le Roi M-VI vient à Marrakech pour lui redonner plus de couleurs et d’activités. Il discute avec les gens et les salue avec tant de chaleur, de ferveur que de proximité. Puis, il visite, très intéressé les magasins et les ateliers. Des aménagements et des créations qui œuvrent pour l’embellissement de la ville touristique, dans le respect de son identité multiple et variée.

    LE MELLAH DE MARRAKECH

    Là, c’est une composante historique, forte, qui s’ajoute aux valeurs du pays et de cette cité des mille et une nuits. Ainsi, ses quartiers historiques rehaussés, voient sous son impulsion royale, leurs particularités recouvrées. Tel ce retour du Mellah à son vrai nom premier. Un emblème millénaire qui a subi une malheureuse erreur après sa préjudiciable atrophie. Et voilà que l’acte souverain, judicieux, objectif et civilisationnel qui lui redonne valeur et vie. C’est la reconnaissance, mille fois renouvelée, des minorités millénaires, si fidèles au trône et au pays. Laquelle, entre nous, n’auraient pas dû émigrer, ni oublier leurs héritages séculaires de droit et ses riches activités dans ce pays. Ce geste particulier de SM, plaide en faveur de l’hospitalité sanctifiée du pays. Il revisite son histoire ancienne, en illustrant la tolérance spontanée des siens. Un havre œcuménique des religions. C’est pourtant le dieu unique et le même Dieu, par delà les différences, incomprises ou exacerbées des cultes et des crédos. C’est un pays qui cultive et honore la présence pacifique de toutes les religions. Celles des couleurs et des identités propres, si fertiles dans cette nation du juste milieu.

    LES MOTS TELS DES BOMBES.

    Par-delà le temps, les guerres multiples où nous assommes plongés ou piégés, les mots sont très durs aussi. Telles des mines, des fusées ou des bombes, leurs tirs font la guerre ou la paix. Tels des propos blessants qui stigmatisent et révoltent, tels des anathèmes, les anachronismes nostalgiques, nous révulsent aussi. Trait d‘union, Chabat le chamailleur va-t-il s’assagi, après s’être illustré d’une sortie anachronique ? Il nous sort, avant de sortir, un slogan nostalgique, surgi du passé suranné ! Un passif oublié, né des fractures coloniales et des reliquats du nationalisme atavique. Une fièvre fervente qui illustre encore quelque uns des disciples, non guéris de leur empire perdu. Cette parabole devenue légende, ressemble à l’Atlantide dont il ne reste que les Grottes d’Hercule et sa demi-divine mythologie.

    LES LOIS DU HASARD DEFIENT LES CALCULS

    Les calculs les mieux établis. Toujours est-il que sa bavure chabatique* est triplement utile. Le Chabat truculent du PI s’est fait luxer des tractations en allégeant le PJD. Primo. La vanne va pousser le Chabat au Sabbat et lui permettre de se reposer des tribunes du PI ! Qui plus est, elle pousse l’acariâtre et taquin tribun, aux valeurs de loyauté et à la geste de reconnaissance du PI. Deuxio. C’est une saillie, diplomatiquement utile. On se remet à parler aux mauritaniens et à les revisiter. Le Maroc respectueux, reprend le dialogue avec les frères voisins et amis, l’Abdelaziz qui était fâché. Benkirane se rend en Mauritanie. Un pays que l’on croyait perdu à jamais dans les gorges polisariennes de Guergarate et relégué parmi les mercenaires et les adversaires de notre monarchie et de notre unité. Tercio. Voilà qu’une roue saute du tandem. Le dit cycliste s’est révulsé de lui-même et du futur gouvernement de Benkirane et du PJD. Il laisse Benky en roue libre de s’associer avec n’importe qui. Qui plus est sa saillie mémorable lui a permis de s’ôter des pieds de Benky pour complaire aux exigences d’Akhanouch, le nouveau riche et proprio du RNI. Ainsi évincé, pour ne pas dire déjanté, afin de placer d’autres proches partis du RNI et son nouvel ami, dans l’ordre, L’UC, le MP, l’USFP, pourquoi pas le PAM, tant qu’on y est.

    COMMENT SERA LA SUITE

    Comme il l’a fait pour Youssoufi sur le front, un tas de patients, de pauvres et de vieux, comme il l’a fait pour le brûlé, Sa Majesté, va se pencher frontalement sur le cas du Gouvernement en formation. Sa Majesté je le souhaite, eu égard aux critères de la démocratie agissante et aux problèmes vitaux du Maroc et des marocains, va dire à Akhanouche et demander à Benkirane de se serrer la main et de serrer les rangs, pour ne pas flipper la majorité et les partis requérants de participer, en groupe solidaire, à ce gouvernement. Celui de SM, qui plus est, selon sa définition.
    Dr Idrissi My Ahmed, le 09 Janvier 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    RÉQUISITOIRE AUX ELUS
    APPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SA MAJESTE
    POUR LA REFORME DES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES

    Messieurs les nouveaux Ministres, ceci un appel à vos consciences de patriotes, mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement au Parlement et au Gouvernement de SM le Roi, afin de veiller à leurs progrès et développement humain et de soutenir leur dignité affirmée, loin de toute entrave, injustice et humiliation.

    Il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et électeurs, en situation de maladie, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en Afrique.

    HONORABLES CADRES ELUS,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et que les maladies occurrent ? C’est clair pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.
    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements.
    Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !
    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !
    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ÉLECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !
    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins !
    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !
    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !
    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DÉTENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !
    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Il est une injure à la bien-pensance morale !
    Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PÉNALITÉS INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES RÉGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETÉ

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.
    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !
    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME FISCAL

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !
    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM,
    Kénitra, le 07 Janvier 2017

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
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    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 11 mois par .
    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    #318994
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONTE DE NOËL : LA PAONNE ET LE MACAQUE

    Je suis bien fait, j’ai la jeunesse, l’argent et la beauté. Qui plus est pour ma renaissance, je suis devenu le président des States. Les chefs des autres pays se couchent à mon ombre qui ne rechigne pas à les aimer et protéger, sous la bannière étoilée, des États-Unis. Selon Mme Laudy Student, on n’a qu’une seule vie. Si Donald a la chance de la parfaire, c’est OK pour lui.

    Moi, Bassou, ancien berger et soldat, métis culturel et brun de peau, je vais vous conter mon histoire. Je suis un résistant de la deuxième guerre mondiale, des batailles de l’âge et des autres combats contre les maladies. Je suis différend de ce super blond, qui a fait la foire avant de se hisser à la Maison Blanche. Casablanca ! Mais je n’ai rien contre lui ! Autant qu’un singe macaque des forêts d’Itzer serait jaloux d’un orang-outan, roi des forêts de la lointaine Bornéo. J’ai ma philosophie, même si je n’ai pas étudié comme lui et je vais vous la conter, comme vœux de bonne année.

    Il connait le paradis sur terre, d’autres sans trop y croire, en vivent l’enfer. Ce n’est pas si mal pour les arrivistes comme lui. Pour ma part, je suis né sans en comprendre le but ni le pari. J’ai vécu dans la foule sous-développée, en parfait inconnu, à peine si je me reconnais. Un point Encore que je ne sois pas tout à fait maître de moi-même, de mes pulsions et de mes envies. Ce corps que je dirige mal et qui m’a été attribué, ici, là, dans ce pays; répond mal à mes souhaits. A ma place vous auriez aimé être comme lui. N’est-ce pas ? Moi, j’éloigne de mon ego cette envie et cette possibilité.

    Victime des cataclysmes, des tempêtes et des tsunamis, épuisé comme les siens par la fuite devant les maladies; haï et pourchassé, l’émigré dort dans l’oubli de soi, loin du campement, isolé. Il rêve qu’il est une feuille tombée d’un arbre, un cèdre, chassé par les vents de sa forêt. Il gît. Il grelotte. Il se réveille au son du clairon. Un brin de conscience lui revient. Le perdu, un molosse amaigri, insensible, affaibli et rabougri, ne tient que par deux doigts à la vie. Le voilà, déçu à l’emporte-pièce, engagé dans l’armée, parmi ses fantassins étrangers. Esclave échappé, mercenaire à deux sous, ou goumier.

    Par réflexe inné, d’où le tire-t-il donc ? Tel un soldat courageux, ce qu’il est advenu, intrépide et têtu, il se rappelle ses compagnes vitales et se souvient de sa campagne natale. Lui qui allait si près des lignes et des campements ennemis. Il titube, il tombe, aplati entre ses cuisses endolories. Vit-il encore ? Peut-il encore agir et réussir quelque combat corps à corps ? Peut-on compter dessus ? Non, plus jamais pense-t-il intérieurement. Il doit reprendre des forces, afin de se mettre debout, des médicaments et manger !

    Il dort encore malgré la trompette. Oui, il est malade, il est aux arrières, un moment de répit-maladie, avant de se lever. De se recharger, comme disait Mme Paonne son infirmière gaouriya. Ah s’il pouvait la prendre comme femme et se sauver avec elle de ce guêpier, ce front de guerre face au trépas ! Non ce serait un crime de lâcheté ! Une fois rattrapés, c’est le peloton d’exécution. On le passera par les armes pour haute trahison, sans autre procès.

    Inquiet du réveil, au milieu du bruit, des bombes et des ennemis. Le soldat Bassou est fini. Le novice extrait du douar rural, berbère de surcroît ou à moitié, il le croit du moins, est un mulâtre aux yeux verts qui en est bien fier. Il ne comprend rien chez ces héros de la guerre, la mondiale de première ! Ni chez les adorateurs d’Eros qu’il est venu défendre. Encore moins en en mystique, en lecture, en culture ou en philosophie. Pourtant, Bassou est l’archétype archaïque de l’inculture. Il est une définition de la béatitude simplifiée. Il est la sagesse innée. Unique reliquat de la civilisation fossile qui l’a formaté et stratifié. C’est un être simple, good, agharas agharas !

    L’instruction, laissez-la aux instituteurs et à leur fils des missions. Ils iront se parfaire dans les capitales d’Europe. Pour revenir aux affaires de leurs pères ou pour rester et demeurer français, ou espagnols, avec leurs souvent belles et tendres moitiés. Bassou, c’est hic et nunc, il est du genre casanier, féru du j’y suis j’y reste.

    Lui, Bassou, il ne parle pas, même s’il agit comme il peut ou comme il se le doit dans cette nouvelle vie. Il baragouine seulement, en fauve, en rustre et en dialectal ce qu’il sent en berbère. Il perçoit surtout, tout ce qui bouge, tout ce qui chante et qui danse, autour de lui. Il voit la taille et les courbes, qui l’invitent. Ce sont les seules faiblesses qu’il se connaisse. Mais là, il est ici pour combattre et non pour s’exciter ou fantasmer ! Lui qui a laissé, femmes du terroir et terres en jachère, à l’appel du drapeau français !

    Il en a le souvenir et il tremble de terreur pour se retrouver à philosopher, avec les bribes de culture qu’il a pu engranger. Les moutons qui se sautent, l’herbe, les cambrures érotiques des montagnes beiges et des nuages roses qui passent avant les étoiles, là au-dessus des berges des ravins. Le monde, la vie, Dieu ! Il se secoue tout seul, il tremble. L’épidémie reprend les vits. Elle touche les mâles, les premiers volontaires à s’engager. Les laboureurs, les pâtres des clairières, les bergers des monts et des herbeuses et humides prairies.

    Nombreux sont ces mâles qui tombent ou explosent, là si près de lui. Miracle pour ce coriace d’entre les boujadis ! Nombreux sont ceux qui comme lui, tremblent sous le déluge du froid et des pleurs retenus. Beaucoup sont de juvéniles adolescents, obligés par le caïd à prendre les armes pour sauver le protectorat français. Sa belle-mère, sa marâtre est une européenne, c’est l’armée. On le lui a dit on le lui a répété à vomir ou s’enivrer.

    Il a été sur plusieurs fronts européens pour défendre la liberté des maîtres ! Dont celles des femmes gouverneures des enfants du Sultan de cet empire. Les préceptrices des princes, comme cette Mme Student, la nièce du futur maréchal Lyautey.

    Lui, si majestueux quand il est debout avec son tarbouche rouge, son fez, ou son totémique watani, de beige ou de gris fendu, n’a de volonté que celle que lui inspire son sérail. Brimé qu’il est sous les décrets édictés qu’il doit signer. Mécontent, il est parfois rebelle aux exigences hautaines des chefs des colons. Le vrai précepteur de la monarchie est le Résident Général qui représente la Métropole. A la monogamie des mariages forcés, on ne peut pas échapper. Le sultan des maures a les mains tristement enchainées par ce mariage forcé.

    Depuis les accords d’Anfa signés de commun avec les généraux des pays alliés, face à l’envahisseur allemand, il attend du destin des jours plus brillants : la libération, l’autonomie sans partage, l’indépendance de son pays.

    Le roi Bassou, lui, le sait. Il est dans la tête du soldat qui rampe dans le labyrinthe boueux des tranchées, en tentant d’échapper aux tirs nourris de l’ennemi. Bassou est un loup solitaire, prisonnier du duel impérialiste qui se fait la guerre et des compromis qui s’agitent entre sa tête, son organe et ses pieds. Il fait froid dehors et en lui aussi.

    Des querelles torpides se réveillent à l’agitent de l’intérieur. Il mène deux combats. Le front et la queue…Il n’est pas timide le grand. Il ne sait rien cacher. C’est ce qui fait son charme dans son douar natal.

    Mais là, il est sur le front de guerre, en France, au Nord. Il voit le carnage de ses propres yeux. Le froid et les peurs, les pleurs et les cris étouffés. Le sang se répand en en torrents délavés. La rage comme la honte bouillonnent en lui. La neige tombe comme un rideau de cinéma est-ce la défaite, la mort en cette nuit de Noël qui ne connait pas de répit. Qui sortira vainqueur de la guerre nul ne le sait. La vivra-t-il en vainqueur pour rentrer chez lui ? Le silence luit. La neige étend son blanc linceul dans l’accalmie. Pléonasme chéri ! Sous son manteau frigide, les soldats ennemis sont rassemblés et réunis. Bassou étouffe. Il délire si près de l’apoplexie. Il pense au dernier repas pris avec sa lubie.

    Replié, Bassou le soldat est blotti en lui-même, les mains entre les jambes, un embryon il semble en mal de chaleur utérine. Dans un dernier effort, il tente de secouer la cape de neige qui le recouvre. Il peine à se lever. Il titube. Il marche comme à l’envers. Il sent l’apoplexie revenir. Il se sait bien usé. Il est insensible des pieds. Il les bouge avec peine, comme des sabots de bois dans la neige. Lors de l’instruction, on lui avait parlé des armées de napoléoniennes morts par millions dans l’hiver russe. Alors il doit avancer, ne serait-ce que pour s’échauffer.

    Il se sent à moitié nu, dans une vague d’oublis. Serait-ce cet Alzheimer qui viendrait le guetter ? Il est bien jeune pourtant. La paralysie est là. Il tient le fusil sur l’épaule gauche et l’arme d’entre les jambes entre les doigts de sa droite, en train de le réveiller aussi. Nari, enneî naâsse* ! Zut, le chose dort. On lui avait dit que le sexe chez l’homme est la dernière partie à mourir du corps. Alors il masse son ultime partie pour rester plus vivant et vivace encore. Pour rester vigilent, il regarde çà et là et tout autour pour se réchauffer sans être troublé par les autres zombies. La hampe est prête à lever son drapeau et à sourdre. Il doit s’arrêter pour ne pas perdre ses ablutions. Car il prie en bon musulman qu’il demeure. Il tient à la vie et son truc de zizi marche encore.

    Bassou est là, à peine visible, sous son casque rouge, pâlot et fendu. Il vient d’échapper à une balle perdue ou à un tir de sniper. Il a failli gerber sa cervelle. Le casque l’a sauvé encore une fois. Halte. Il s’arrête. On vient de sonner la trêve. La guerre est finie. Un grand ouf supplante la panique. Il est parmi les vainqueurs.
    Il revient chez lui en son village, parmi les siens et son troupeau. Il va regretter l’infirmière du camp la dame Paonne qui entre-temps s’est mariée. La nation a failli faire un héros de plus. Le blessé est resté valide et fier d’avoir combattu pour la liberté parmi les alliés. Bassou est encore vivace et fier de raconter ses batailles et ses conquêtes occidentales au café maure de son village d’Itzer. Sauf qu’il est mal payé.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 25 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA HAINE DE L’AUTRE S’APPREND SUR CERTAINS FORUMS. JAMAIS ICI ,MERCI !

    Taquineries mesquines

    Psychologie ou anthropologie ? Histoire. Oui, il y a des énergumènes possessifs des tribunes sur certains forums. Je ne parle pas du tout de celui-ci. Ils n’aiment pas les nouveaux venus ! C’est le contraire du nôtre, depuis que je l’ai adapté. Je le sais courtois et hospitalier. Ailleurs, dès leurs premiers abords, les nouveaux sont vus de biais par des ténors comme on voit les pires étrangers : des envahisseurs, malvenus ! ! Ils viennent comme des gêneurs à l’endroit de leurs idées. Leurs opinions, leurs plaisanteries sont comme celles des inopportuns ou pire, comme des étrangers, des Martiens. Ils menacent la Terre ! Leur terre, leur forum leur intimité, leur tranquillité, leurs petites ou grandes idées, voire leur identité. Alors, c’est la réaction grégaire qui fait fuir les parvenus et les illuminés. Et pourtant, étant libres de partager ou pas et de discuter éventuellement, ce n’est pas difficile de rester différents ou mieux, ouverts quant aux idées d’autrui et puis de demeurer courtois par culture et par civilité.

    Bizutage sur forum

    Au tout début du Net et depuis trois décades, il a y avait certains forums où les participants, les invités spontanés, nouveaux ou anciens, recevaient des mots désobligeants. Des critiques injurieuses ou aveugles qu’ils lisaient ou qu’ils percevaient avant de fuir. En guise de réponses d’énergumènes avérés, c’était la taloche ! Le choc des civilisations ! Le bizutage sur le forum, avec ses taquineries mesquines ou gauloises et ses séances de martyre ou de tourmente qui vous faisaient accepter ou refouler.

    Les plus pudiques et les respectueux d’eux-mêmes, trouvaient rarement des Webmasters omniprésents, pour refreiner les ardeurs impudiques de ces matons du Web ! Bien sûr que depuis, une certaine morale a percé et une éthique a fait jour et pris le dessus dans certains cas que j’ai pu observer. Et signaler les points désagréables, permet dés lors, d’effacer la raclure, les mots qui font tâche, les hontes subies en sauvant si ce ne sont les débats, la respectabilité des forums en question.

    Séances de martyre et de tourmente.

    Il y a encore des gens qui partout prennent les forums pour les leurs et les sites comme des possessions. Une pension, une adresse, un autre chez soi, où ils font faire la loi. Et ça tourne à la chose plus que nationaliste, xénophobe et quasi communautaire. Le forum, malgré son ouverture, publique, je dirais mondialiste, tourne de par les tribuns à un tribunal identitaire. Un étal raciste sans frein, où il faut montrer patte blanche, ou au plus à regarder sans parler, acquiescer les pensums des administrés, applaudir avec la foule, le pouce dirigé vers le bas, ou déguerpir la queue entre les pattes.
    Ce qu’ils ne peuvent faire de visu, comme qui dirait, frontalement, d’homme à homme sur un champ de Mars, ou mieux de façon cartésiennes ou philosophique, je dirais civilisée, voire cultivée, ils le font alors en véritables terroristes et barbares ! Et ils l’osent, en plus blessants encore, dans ces nouveaux abattoirs publics, avec plus de témérité et une agressivité belliciste immonde! Ils sont chauds de l’effet de groupe, celui des comportements grégaires. Les stades connaissent les casseurs et les hooligans, ils sont pareils. Et la cohue gronde dans le caniveau.

    Un bain de haine pas si virtuel que ça

    La foule de leurs zélotes dociles et appropriés, galvanisés sur ces forums, les béni-oui-oui, prosélytes asservis, laissent faire les hérauts qui remplissent le cirque de huées et de prestige les gladiateurs ! Ils le font avec jactance et l’assument en Robins des bois et en Zorros ! Et ils se risquent et se surpassent avec passion, déchaînant des mots, à la fois provocateurs et excommunicateurs. Si ce n’est pas pire et ordurier. C’est leur récré, sur ces forums titrés, leurs réserves de fauves attitrés ! C’est plus que la cour, la rue, dont il faut chasser l’opportun, qui vient au mieux, jouer sur leur stade avec leurs balles ! Et ils vous chassent, le personnage aux idées qui ne sont pas les-leurs, qui les indispose, qui déstabilise leur assurance et leur statut de maîtres mafieux des forums pervertis. Aucune, complaisance ni politesse, dehors l’étranger ! La pègre fanatisée vous indexe. La peste empeste et vous affiche, ‘’wanted’’, vous êtes devenu dans ce cauchemar ludique et virtuel, l’énergumène à chasser et l’émigré, le mutant, à refouler. La haine de l’autre s’apprend sur les forums.

    Actuellement

    De nos jours, il y une amélioration relative du fait de la multiplicité des sites et des forums. Certains blogs et sites n’admettent carrément pas de bavardages, effaçant leurs forums antérieurs de leurs pages. D’autres blogs ont carrément été supprimés, disparus du Net , avec vos idées, vos articles et vos confidences.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-tous-les-tabagiques-du-monde-il-187494

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 15 XII 2016

    #284576
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    • Ce sujet a été modifié le il y a 9 années par . Raison: clarté
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    #207218

    Sujet: ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES

    Remugles sous les parapluies . Un conte d’hiver. Réflexions sommaires en vrac. Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !

    Le soleil se lève en Orient.

    Un conte d’hiver. Réflexions sommaires en vrac. Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux ! On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage ! Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toutes, afin d’être à jamais proche de Dieu ?

    Cris existentiels ou délires ?

    Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.
    Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
    Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !
    Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
    Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.

    Les dieux sont infâmes

    Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour asseoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des faits !
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.
    Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?

    Holocaustes urbaines

    Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !
    Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !

    Écrire ou ne pas écrire ?

    Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques ! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.
    Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harragas*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !

    Le soleil se lève en Orient.

    Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !
    Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voûte aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les ‘’la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah’’, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !
    Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !
    C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.

    Terreurs océanes

    C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israël, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maître à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !
    Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘ exigu ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant, il se souviendra, ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !

    Vents de Bastilles

    Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?
    En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de crevards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?

    Prières étouffées

    Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.
    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traîtrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traîtrise anticivique, antinational !
    Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !
    Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.
    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !

    Mutisme administratifs

    L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !
    Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.
    Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplaît tant à Dieu !
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et éternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abîme du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.

    Réflexions subintrantes

    Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?
    Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kénitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaître le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
    Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !
    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.

    Vents d’hivers et souffles de printemps

    Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complaît et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.
    L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.
    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
    Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ? Imposées ou pas !

    Dr Idrissi My Ahmed, 25XII11

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    A l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    Variations en guise de de Profundis.

    Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.

    Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…

    CIVILS

    Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !

    MILITAIRES

    Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.

    L’ENFANT ET LE TEMPS

    Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.

    II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.

    Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.

    FAUNE HUMAINE ET FLORE

    Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?

    Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !

    La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !

    MEMOIRE ET CONSCIENCE

    Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.

    La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.

    La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !

    SÉQUENCES

    Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !

    QUATRAIN SUR RAIL

    Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….

    LES FUMÉES DE BITIJA

    Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.

    TRANCHER LA MONTAGNE

    On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
    Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?

    AIE, MES AÏEUX !

    Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
    Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
    Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !

    INVOLUTION CANNIBALE

    Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !

    Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !

    HUMAINS ET FAUNE

    Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !

    CARICATURE DE PENSEURS

    La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’

    DR IDRISSI MY AHMED

    Le 26 XI 2003

    Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL

    L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ‘’Je vote, donc je suis’’,
    pour une coalition de toutes les sensibilités.

    Je réponds ici à ces titres de forum. ‘’ Psychopathologie politique d’une société schizophrène’’. ‘’Je vote, donc je suis’’, ‘’L’abstentionnisme comme lot de consolation’’,

    Au premier, je dis d’abord, que rien n’empêche d’aller voter, juste avant ou après les prières du vendredi. N’en faisons pas un sabotage, un frein ni un barrage, ce fait d’avoir fixé le vote un banal vendredi ! Voter, est un complément du citoyen croyant, un acte qui doit plaire au Seigneur. Il n’y a pas ‘’impeachment’’, ni contradiction, entre la prière collégiale souhaitée et le devoir de vote. Ce sont deux expressions, celle de l’identité et des vœux, complémentaires et non contradictoires, deux actes existentiels, loin de toute pathologie. L’hystérie, la cyclothymie, la dite schizophrénie élargie aux comportements sociaux et politiques des Marocains, seraient ailleurs. Je vais tenter d’écrire en moins complexe et philosophique. En profane de la politique, donc !

    Au second, je m’y perds. Je répète et je titre par ce beau slogan, devenu obsolète, en demandant votre commisération. Pâle ristourne du ‘’J’y suis, j’y reste’’, ou ritournelle du ‘’Vivre pour mourir’’, et vice-versa, du ‘’ Vivre et laisser mourir’’, placebos et génériques du célèbre ‘’Je pense, donc je suis’’. Alors, tant qu’on y est ou en tant que niais, parlons-en ! ‘’Je flotte, donc je vole’’ ou en plus prospère,’’ Je vole tant que j’y suis.’’ Voler avec zèle, sans ailes’’. ‘’ Je vais et je viens’’, en rythme, comme dans la chanson ! ‘’ Je respire, donc je vis’’, une certitude biologie et non philosophique ! ‘’ J’ai de l’argent, je suis libre’’ ! Je vous laisse trouver d’autres sentences, moins paradoxales.

    Au troisième, je dis que les urnes, c’est la Démocratie. S’y détourner, c’est laisser faire le vide et le hasard. C’est tolérer les yeux bandés, l’opportunisme, les carcans économiques, les tentacules impérialistes et les tentations de mains de fer.

    Après les présentations, allons au menu !

    D’entrée, je vais proférer un blasphème, digne des apostats de la démocratie. Si, je vote, donc je suis, pour une coalition nationale positive, de toutes les sensibilités et les proximités de l’ancienne Koutla, élargie à la Gauche historique et aux forces médianes du pays.
    Si les urnes symbolisent la démocratie, où est la part de ceux qui ne votent pas ? En dehors de leur silence, polyvalent mais ininterprétable. Ils représentent une bonne majorité ? N’est-ce pas ? Mais la nôtre de démocratie est coûteuse ! Elle revient trop cher avec ces retraites, ces primes à vie à ces innombrables bons ministres et célèbres absentéistes du cénacle.

    Les inconnus de la parabole ! Pardon, de la coupole ou de la couperose, c’est tout comme ! Ces parlements et ces sénateurs, méritent nos prières de l’absent ! Et dire que nous sommes nés endettés et que nous nous développons, magistralement, malgré nos fastes et nos mariages sublimes et onéreux. Malgré nos dépenses astronomiques, nous résistons, par miracle ou par la baraka du savoir-faire. Quels que soient les dires critiques des nihilistes, aveugles aux progrès de ce vieux seigneur, qu’est le Maroc, en a avance ! Oui, on peut, on doit mieux faire ! Quoiqu’on dise, c’est un prestigieux pays, le Maroc.

    Des urnes introuvables,

    Comme s’ils avaient laissé leur carte d’identité au placard et qu’ils ne sont marocains que par contumace ! Des ombres ou des zombies qu’on n’arrive pas à ressusciter, comprenez à intéresser, parce qu’ils ont vu et vécu des vertes et des pas mûres !

    C’est formidable qu’on puisse voter avec sa seule carte d’identités ! Au moins ça sert à quelque chose, même si les caractères arabes sont microscopiques. Ils sont illisibles pour les malvoyants, comme moi ! C’est comme pour les mariages dont on ne précise pas l’adresse. Je parle de la postale et non de celle du mari ! Les changements de dernière minute ne sont pas communiqués aux éventuels votants. Plus, surtout si on ne leur a pas soufflé, la curiosité ne vient pas à tout un chacun de compulser le Net, afin de rechercher les adresses de leurs nouveaux bureaux de votes. De plus, tous les foyers ne sont pas branchés sur le Web et les analphabètes, ça court les rues.

    La moitié des marocains se foutent des urnes ! Est-ce une forme de doute, une sorte d’athéisme civique ? Parallèle à ceux qui observent la 4ème religion mondiale, l’athéisme. Si ces derniers, ne sont pas reliés et qu’ils n’ont pour ce faire ni messie, ni imam ni pape, ils doutent, point. Leur connaissance des sciences et des sens ne leur permettent pas de voir Dieu ou les dieux, pour assez y croire. Ça les regarde.

    Pour faire dans la fiction, l’X, n’a pas besoin d’eux, de ces espèces de faune sauvage et barbare, qui détériore la planète, la vide et l’épuise en y répandant le sang, dans tous les sens, en son nom ou au nom et en raison de de leur convictions de leur statuts, ou basses ou suprêmes conditions, du fait de leurs richesses, de leurs forces ou de leurs dites terres, volées ou colonisées de surcroît !
    Si l’Apocalypse a lieu par la main de l’Homme, est-il besoin de ressusciter cette race de prédateurs et de rapaces pour foutre l’Eden en l’air ? Dieu, n’est pas de main morte, Il a su créer d’autres êtres sur d’autres sphères ! Il ne va pas poireauter, ou se laisser tuer, sur la croix ni ailleurs, avec des minus révoltés, qui s’entretuent en Son nom. Pour le bien de leurs de leurs fonctions, de leurs privilèges et de leur volonté de pouvoir. Tant sur les leurs de sujets que sur les simples assujettis !

    Amalgames

    Parallèlement, je ne dis pas, en parlant du Maroc, des partis  » islamistes’’, terme cher aux dénégateurs échaudés, ou coupables, de l’extérieur. C’est un  » iste », tel un  »isme » , qui me parait offusquant et belliciste. C’est du moins une étiquette mal gérée avec les temps qui tournent et qui se retournent. Une dénomination carrément maudite par les pays RDPD ! Les Richissimes Démocrates, Puissamment Développés, qui devaient casser tous les  » ismes » qui étaient différents ou opposés à leurs  » identités  »  » ‘propres  » et qui les menaçaient.

    A commencer par ce pauvre ‘’salafisme’’ des bons nôtres, qui pèche aussi de par sa rime finale en ‘’’ isme’’ ! Le Salafisme, simple courant respectueux des conduites des anciens, que certains imprécateurs locaux indexent et culpabilisent par ‘’mimétisme’’. Oui, on devrait taxer tous les mimétismes ! Ce fut un simple courant, plus qu’un rite, que nous avons hérité des anciens, par le biais des oulémas colonisés. Ces personnes éveillées de l’époque coloniale, fières de leurs identités, de leurs droits, de leur culte et leur terre, qui sont devenus des militants, des leaders ou des résistants, dans ce pays de sous-développés moyenâgeux, de colonisés, que nous étions, mais qui furent des gens corrects et humbles, autant que pieux et sincères !

    Heureux les Partis élus

    Gloire à ceux qui ont su haranguer, intéresser ou comptabiliser la confiance de la majorité. Dommage et regrets, pour tous les autres. Les urnes démocratiques, libres et transparentes ont donné une haute valeur de ce Maroc.

    Je vais dire banalement, comme il y a 50 ans, nos Musulmans, une qualité ou une nature, un label éthique, plus traditionnel chez nous, voire moins suspect ou névralgique. Hé bien nos Musulmans du PJD vont plus appliquer leur ‘’ Paix, J’ai Dit  ». Ils vont devoir faire moins d’amours ostensibles que de prières et s’assagir aux yeux de certains autres rigoristes internes ! Ils devront plus s’acclimater afin de gérer nos différences, nos libertés et nos sensibilités. Donnons-nous une vision, prophylactique, vigilante et avisée, pourquoi pas neutre, comme en pays laïcs et démocratiques. Ne leur jetons pas la première pierre ! Faut-il encore qu’ils montrent patte blanche, ces élus ! Et, qu’ils reconnaissent que nous sommes d’instinct, de simples humains, avec des pieds faillibles et sans ailes et pas des anges du tout. Avis aux ministres intègres et aux doux imprécateurs !

    Paix et respect

    Laissons-leur l’heur et le temps, dans ce pays ou la religion est un domaine réservé au Roi, d’évoluer, de s’apaiser avec le Makhzen, devenu encore plus zen, sans Tahhakoum contraignant aucun !

    Voyons comment ils vont s’allier ou se fédérer à plusieurs partis, dans une équipe polyvalente, un  » Gouvernement de SM  », rassuré et serein pour encore 5 ans ! Avec un Chef du gouvernement qui sera avalisé par SM le Roi, et cela sans les dénigrer, à cause de la religion, ou nous précipiter à en avoir peur !

    Bonne  » demi-décade  » à tous, en espérant que l’opposition au PJD soit plus orthodoxe, plus raisonnable et pourquoi pas, plus cool et constructive, pour le bien du Maroc, que l’on attend au tournant ! Et pourtant, je ne suis affilié à aucun parti. Alors, bonne Cop22 et bon nouveau Secrétaire général de l’Onu, bonne résilience à nos provinces du Sahara, quelles que soient les manœuvres du ou des successeurs de tous ces Aziz régionaux réunis, séparatistes dévoyés, renégats dépravés, agitateurs vindicatifs et faux amis et vrais félons.

    Ssi Abdelaziz et vous autres,

    Il est un peu dur aujourd’hui notre ami Plekhanov sur le forum ! Hani ghadinjébdouâlia ! Pour le combler, ne faut-il pas refaire les élections, en chassant les musulmans du Maroc ? Lol 1 ! Ne serait-ce que pour plaire aux plus  » évolués  » et autres modernistes et usufruitiers, avec leurs tractions survoltés, leurs programmes copiés-collés ou carrément divergents. Lol 2 ! Mais, il parle bien et ça ne coure pas les rues, ni les forums, cet esprit-là !

    Plus sérieux

    Le Maroc, de par Imarat al Mouminine, les Mouslimine entre autres, se maintient dans un fondamentaliste de référence, fervent mais cool, avec des gens peu ou prou pratiquants, tenaces, mais modulés par le Malékisme, dans leur plus grande majorité. Une sorte d’orthodoxie tolérante. De nature pacifistes, fraternisants et hospitaliers, les Marocains, donnent son caractère et sa place de pont entre les nations, à ce Maroc.

    Une terre, avec des gens aux multiples, couleurs, origines et croyances, que sa géographie et son histoire placent entre les continents, les peuples et les religions. Une culture variée, une civilisation colorée, multiethnique, qui de ce fait dissuade les habitants de tout extrémisme ! Le Maroc, par ses valeurs et ses crédos nuancés, ne pourra jamais verser dans les immondes et barbaresques extrémismes, des uns ou des autres, quels que soient leurs ennemis et leurs mobiles !

    Si le pays a connu des dynasties, défensives de son entité, depuis toujours, il a su évoluer avec la tolérance, la modernité et les sciences de longue date. Piété, patience, pauvreté, ignorance, ou simple sagesse, ont contribué à ce pacifisme, et fait les vertus de dignité, de tranquillité ou les faiblesses de cette Terre des hommes fiers.

    Le pays de la première université du monde

    Que me reste-t-il de Fès, que nous reste-t-il de la Capitale spirituelle ? Les gens d’Al Qaraouiyne, des plus antiques à leurs successeurs nationalistes, ont poussé nos rois à s’ouvrir sur l’Europe et à en recevoir les ressortissants ou les réfugiés voire les coopérants ! L’un de nos past-lauréats devint Pape à Rome au Moyen-âge ! La France, l’Angleterre et puis l’Amérique, puis d’autres contrées depuis, nous ont poussés à opter pour l’international. Par le commerce, les découvertes et les voyages, nos savants et nos explorateurs, se sont illustrés à nous laisser un excellent renom à défendre. Les Marocains se sont agrégés aux guerres de Libération de la France. Les locales comme les régionales. Ils se sont associés à celles des indépendances et d’affranchissement de cette métropole. Par et pour le respect du territoire, du régime, nos chefs et nos rois, passés ou présent, démontrent cette foi et cette posture ouverte, digne et hospitalière, des Marocains.

    Cette ouverture, surmultipliée par les émigrés doit nous réconforter. Les rares penseurs fondamentalistes, des rigoristes et non pas des obscurantistes, se sont assagis et se révisés, voire même adaptés à la vie partisane, en adhérant à plusieurs petits ou grands partis. Un bon nombre de ceux-ci ont été cooptés et figuraient parmi les candidats aux législatives parlementaires…

    Salafistes, fondamentalistes, fanatiques,

    Extrémisme, terrorisme, les grands maux ! Les médias et les penseurs, les infos et les actes, la duplicité et la fourberie des pays et des gens, sont consternants ! Définir les mots sans les distordre, sans les utiliser à tort et à travers, est déjà un bon effort pour se comprendre. Mais qui utilise la clarté ? Au contraire, on veut faire dans l’instrumentalisation et les amalgames. C’est plus utile, politiquement parlant, pour ceux qui créent les guerres et les événements. On est ou on n’est pas dans le triste Prince de Machiavel ! Et les richissimes cinglés qui font de la politique ’’, tels cet illustre Trash de Trump ? On en a dans tous les domaines et dans beaucoup de grandes capitales ! Alors, où sont, qui sont les vrais types dangereux ? Les malpolis de la politique, les leaders des rues, ces extrémistes qui font éclater des pays !

    Si nous avons des spécimens de fondamentalistes, voire des obscurantistes, c’est certain, mais ils ne peuvent se déclarer de la religion comme princeps pour faire de la politique, en son nom. Ou créer des Partis. De ce fait le PJD, quelles qu’en soient les sources originelles ne peut avoir de propension à faire dans le domaine de la religion. Si celle-ci appartient à chacun, en son âme et conscience, en toute liberté, il relève de Amir al Mouminine de la régir quant à nous, conseillé en cela comme garant et symbole, par nos oulémas !
    Former un Parti est en quelque sorte une volonté laïque et une nécessité séculière. Entêtés dans leurs crédos, les fondamentalistes suivent leurs pratiques et leurs livres avec rigueur. On trouve des rigoristes dans toutes les religions, je présume !

    Par ailleurs, vous voyez des mouvements et des clans, voire même des pays à travers le monde, des plus huppés qui soient et qui se disent démocrates, mais qui utilisent leur religion comme un mobile et un ciment pour amalgamer les foules autour d’un projet de nation. Cet opium est une drogue utilisée, fallacieusement afin d’atteindre d’autres sphères de pouvoirs, de militance ou de combats. Quelle qu’en soit la légalité internationale.

    A plus, mais mind !

    Je ne sais pas ce que je perds, mais pour mon boulot de médecin polyvalent, vu comme un magistère, sans bornage, j’ai opté comme citoyen et militant de la chose associative à une sorte de neutralité publique, quelles que soient mes sensibilités multiples et mes tendances. Social par essence, libéral de conviction, plus que démocrate et j’en passe, je ne suis ouvertement d’aucun parti politique, mais juste un simple croyant qui observe les valeurs musulmanes de paix.

    Par-delà le boulot, je passe à Dieu ! Oui, je crois en cet  » X  », cette Energie, ce Verbe qui a fait le cosmos et les êtres. Des  » trucs » ou des robots organiques, des  »’ usines » comme moi, hommes et bêtes, qui ne commandent ni leur biologie ni leur physiologie, mais qui dorment et qui digèrent automatiquement, qui se soignent et se multiplient, sans gérer consciemment leurs automatismes ni leurs chimies, ordinaires mais fantastiques.

    Mais croire est un deal et une nécessité, une variable secondaire pour les uns, un pari pour les plus classiques. Croire en un Faiseur de cette immensité cosmique et stellaire est une admiration qui dope l’extase et force aux louages du Créateur. Le Seigneur invisible de par nos sens restreints et si présent. Le credo est un tuteur de vie, un soutien et une espérance de vie et dans l’Au-delà, qui par la morale induite, les commandements religieux, bases initiales du civisme, de la démocratie et de la citoyenneté, maintiennent les bonnes relations et le respect entre les gens. Croire, ça ne regarde que moi, c’est un fait, un droit et une chance.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kenitra, le 09 octobre 2016

    #207209
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A TBJ, ISLAMISTE EST-CE UNE INJURE QUI DOPE UNE TARE ?

    A TBJ, ‘’islamiste’’ est-ce une injure qui dope une tare ? Définissons les termes que nous utilisons. Débarrassons-les, maître, de leurs terminaisons extrémistes ou infâmes !

    Respectable monsieur TBJ

    Il y a une grande différence entre les diverses tendances et factions des religieux, et ce dans toutes les religions, qui connaissent des variantes et des travers. Je le suppose avec assurance.Si je le relève,ici pour le mot ‘’ islamiste’’, c’est pour son usage devenu abusif.Ce qualificatif de ‘’islamiste’’’ est voulu pour décrire une conduite infamante, extrémiste. Il génère chez le récipiendaire, l’auditeur de la semonce, chez le consommateur du verbe, une émotion, un état de haine après avoir créé chez lui et instillé la peur. On retrouve cette dérive dans le mot  »assassin », lequel provient de ces meurtriers-drogués, que l’on appelait  » hachachines ».

    Ce dénominatif, ‘’islamiste’’qui a été galvaudé et vulgarisé depuis deux décades, est voulu par les politiques étrangers pour traiter les révoltés des pays de l’Islam. On imagine pourquoi les peuples soumis aux colonisateurs pouvaient se révolter. Il est colporté, avec fourberie depuis par les médias, avec une sombre antipathie déclarée. La presse et les livres sont entrés dans la gageüre, par effet grégaire. Une sorte d’acte patriotique, tristement identitaire, qui prêcher chez le lecteur ou l’entendant, une sorte de croisade. Un atavisme belliciste non-stop, pour ‘’ sauver les républiques, la laïcité, l’Occident, les chrétien, les athées, le sionisme et la judéité, en indexant toute idée, culte, culture,habits ou gens, qui proviennent du Moyen-Orient.

    C’est ainsi, monsieur TBJ, que  » Islamiste », est devenu une imprécation, une jactance. ‘’Un mot choc, un sabre, une hallebarde, une malédiction. Islamiste’’ est la fureur qui fait peur, un vocable par essence barbare et violent. Islamiste est devenu un anathème exécrable, à l’entendre on frissonne d’être visé ou contenu dedans ! Etre taxé de proscrit et de monstre, c’est cela. Islamiste que vous collez au PJD est un terme suspicieux, qui chasse les honnêtes gens ! Islamiste et non pas islamique ou musulman, et que vous employez pour qualifier dans Le Monde, le PJD marocain, est un mot péjoratif est injurieux, qui est devenu criminalisant en langue française, par la faute de ces gens ! Cela est comique, paradoxal et cynique, après leurs multiples et propres guerres européennes, et autres belliqueuses hégémonies et coloniales prédations.

    Les Soufis, alter egos des antiques Sophistes, les Salafistes, les Fondamentalistes, dogmatiques personnes et humbles croyants, sont des sages et parfois des philosophes, des humanistes avec un grand sens du social et de l’abnégation. Oui, ils ont vu se développer des versants fanatiques, excessifs et rigides. C’est un fait réel pour quiconque regarde l’histoire et la géopolitique avec le sens du philosophe assagie et du politique dialecticien. Le monde est ainsi fait, il a ses gens avides, ses barbares et ses extrémistes. Les violences n’ont jamais cessé sur terre, depuis les reptiles et les fils d’Adam. Car Gé , Géa la Terre, tremble et boue à intérieur et. ça brûle et explose en son dedans !

    Devenus, politiques voire extrémistes, les terroristes, les individus tout comme les pays et les états de mêmes référentiels, créent la peur pour sévir et punir les populations civiles ! Par dessus la lâcheté et l’outrage, ce sont des crimes, assurément ! Ils sont incapables de faireouvertementdans les guerres classiques, pour les perdre ou les gagner, et ce faute de moyens militaires adéquats. Ils ont leurs erreurs de jugement et leurs thèses, discutables, et leur inadéquation surtout en ces temps modernes, par rapport aux puissances, si riches et techniquement très avancées.

    Franchement, en votre âme de philosophe, de penseur à l’esprit critique, en votre conscience d’homme cultivé et d’écrivain ‘’nobélisable’’,est-ce que le PJD relève deces qualificatifs-là ?Pensez-vous que nous ayons ici des partis, ‘’daéchistes’’ à ce point ? Si SM est garant du pays, en tant qu’Emir des croyants ou Amir El Mouminine, qui plus est, consolidé selon la Constitution, , puis admise par l’extrême majorité des marocains, laisserait-il pousser des graines morbides de ce genre-là ? Non pas ! Nous avons des Musulmans, des gens ouverts et assagis de longue date. Leur programme au PJD n’est ni dans la daêwa ni la ‘’croissade’’, mais dans le maintient d’une démocratie sous l’égide royale, dans une atmosphère éthique et pacifique et qui relève du simple civisme musulman.

    Je vous propose de dénommer ce genre de partis et de groupements de simples ‘’musulmans’’, à l’ancienne traditionnellement, sans peur et sans reproches, sans médisance ni colportage gratuits et autres amalgames ostensibles ou sournois.

    Attention, je ne suis d’aucun parti politique, pour me taxer de quoi que ce soit ! J’ai seulement osé parler de vocabulaire, à un grand écrivain, que j’admire et que je lis depuis longtemps.

    Références : En réponse à M. Tahar Benjelloun pour son : http://www.lemag.ma/Tahar-Ben-Jelloun-Ne-pas-abandonner-le-Maroc-aux-islamistes_a105136.html . Je vous propose en complément aussi : http://www.blog.ma/Je-vote-donc-je-suis_a1130.html

    DR IDRISSI MY AHMED
    Kénitra, le 10 Octobre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RÉQUISITOIRE MÉDICAL : LEVEZ LES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES !
    LE DEVOIR ETHIQUE DE L’ETAT EN MATIÈRE DE SANTE

    Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes.

    Réquisitoire médical : levez les taxes injustes sur les maladies.
    Le devoir de l’Etat en matière de santé

    Plaidoyer

    Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des Partis et du Gouvernement, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?

    Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades.

    Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y a voir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.
    A ceux qui sauront agir pour sauver les malades

    Le constat social

    Nous sommes à la veille des élections au Maroc. Nous en parlons, quitte à nous répéter, par pédagogie et insistance devant vous tous. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ?

    Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme Fiscale Sanitaire Globale et non pas seulement ces quelques réductions, légères ou plus minimes encore les seuls médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés, messieurs-dames les électeurs, que nous encourageons d’aller voter ! Et vous-mêmes, votre santé, respectables Ministres !

    Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit, même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité et donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup, la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher, la veille des élections !

    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille avec prévalence et sans relâche, le Souverain !

    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !

    Que ce soit à l’ONU, à Guergarate, au Parlement, aux écoles ou aux quartiers, nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses, devant ceux qui votent !

    Que ce soit par leurs râles ou par leurs silences, les malades expriment souvent une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les inégalités du sort et des injustices flagrantes ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ?

    Faut-il négliger leurs voix et leur sort, messieurs dames les candidats au Parlement ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, devant le double jeu des puissances protectrices, dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpellons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos.

    Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons, ad vitam aeternam. Dieu ait en Sa Sainte Miséricorde notre doyen et mécène, le Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller demain sur les malades marocains, comme sur les sables de notre Sahara !

    Appel des familles, appel du peuple

    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !

    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !

    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.

    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !

    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du droit des malades. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !

    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des Taxes Douanières et autre antinomique TVA sur la maladie !

    Reformater les taxes iniques

    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !

    Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés. Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne.

    L’exemple brillantissime de SM, le Roi citoyen

    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

    Un besoin de réformes humanitaires

    Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique

    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !

    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

    Des lois honnêtement, plus justes !

    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.

    Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant sur les Gouvernements. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre de SM le Roi, que Dieu le guide, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante héritée des Colons.

    Appel à Celui qui nous écoute, que Dieu le préserve !

    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
    Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.

    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.

    Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.

    Dr Idrissi M. Ahmed, Président fondateur et en exercice de l’AAMM
    Kénitra, le 07 Octobre 2016

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
    CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
    Assistance : 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com
    http://myasthenie.forumactif.com/

    http://www.oujdacity.net/uncategorized-article-114156-fr/requisitoire-medical-levez-les-taxes-iniques-sur-les-maladies-le-devoir-ethique-de-letat-en-matiere-de-sante.html

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